- 08/05/2023
Avec Docteur David Bouillon, médecin Montois (Wallonie, Belgique) et responsable des antennes médicale “Lagardère” et Christian, beau-fils d'Edmond 87 ans sorti de l'hôpital en janvier 2022 où on le disait condamné
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le fait du jour.
00:03 Parce qu'il fait partie, et heureusement ils sont nombreux,
00:06 de ces médecins qui pensent d'abord à soigner.
00:09 Et oui, et oui, et il y en a beaucoup.
00:11 Et moi je rends hommage à tous les médecins qui m'ont soigné, qui m'ont vraiment soigné, voilà.
00:15 Et qui ne se sont pas contentés de me dire "Reste à la maison, il doit l'y prendre,
00:21 et attends de voir, et si tu es vraiment à l'article de l'agonie, appelle le 15".
00:27 Non, non, il y a beaucoup de médecins qui ont fait un très très bon boulot,
00:30 et il faut le dire, dont David Bouillon, et qui est venu avec Christian et Chantal,
00:36 pour nous parler d'Edmond. Edmond, 87 ans,
00:39 alors il était à l'hôpital, pourquoi Christian ? Vous êtes son gendre, racontez-nous.
00:45 - C'est une histoire, mais c'était un peu avant Noël de 2021, donc...
00:51 - Noël 2021, oui.
00:53 - Donc Edmond et Madeleine, les deux sont tombés malades en fait,
00:56 et impossible d'avoir un médecin, donc le médecin traitant, c'était le moment des fêtes,
01:01 n'est pas venu, n'est pas venu, donc on a demandé quand même aux infirmières de faire un test.
01:05 - Vous étiez où ? C'était où ?
01:07 - Donc c'est à Péroué, donc nous on habite à 120 km, donc tout ça c'est fait par téléphone.
01:12 Les infirmières ont fait un test, on a encore du 3 jours,
01:15 donc ce qui fait que le temps passant, on arrive au 31 décembre, qu'on dit "le test est positif".
01:20 Donc là, on disait "Faut appeler absolument". - Test positif au Covid, oui c'est ça.
01:23 - Appeler le docteur Bouillon, qu'on connaissait par les réseaux sociaux,
01:26 donc en fait on n'avait jamais rencontré, et le jour du 31 décembre, donc le Nouvel An,
01:31 il est venu, il est intervenu, et là il a découvert, non seulement il a fait un test à Madeleine,
01:37 qui était bien malade, mais également à Edmond, qui lui avait déjà bien attaqué, on ne savait pas.
01:43 Donc à ce moment-là, il a mis en place des soins, qui devaient être efficaces,
01:50 mais seulement l'équipe infirmière n'était pas compétente, ils avaient peur parce que c'était le Covid,
01:54 on ne prend pas l'attention parce que c'est le Covid, après ça on doit aller, etc.
01:58 Et il venait toujours à midi, donc ce qu'il fait les médicaments du matin, on ne les donnait pas,
02:01 il dit "il faut les remettre dans leur bouche".
02:02 Les infirmières, on les laissait sur la table, en réalité on les retrouvait sur la table ou par terre.
02:06 - Parce qu'on ne pouvait pas les engurgiter, bien sûr.
02:08 - Alors la situation s'est dégradée, Edmond est tombé en bas de son lit,
02:12 on l'a retrouvé coincé entre le radiateur et le lit brûlé avec le radiateur,
02:16 on a rappelé le docteur Bouillon qui est venu et qui dit "écoutez, moi je ne peux rien faire,
02:20 si l'équipe infirmière est comme ça, donc on va l'hospitaliser".
02:24 Donc Edmond est hospitalisé, et donc il était inconscient, donc il est parti.
02:29 Et alors à l'hôpital, il est resté quelques jours, puis on nous a téléphoné qu'il allait s'éteindre,
02:35 qu'il allait mourir dans les heures ou les jours...
02:37 - Ah oui, on vous a dit "ça y est, c'est fini".
02:39 - On nous a envoyé à... comment on peut choisir le cercueil, c'est terrifiant.
02:44 Donc on nous a dit "Edmond, personne âgée, pas vacciné,
02:50 on a beaucoup de cas comme lui, on ne sait rien faire,
02:53 donc on ne va pas l'intuber avec l'oxygène, ça ne sert à rien parce que ça va le faire souffrir,
02:58 et de toute façon il ne se réveillerait pas".
03:00 - Donc voilà, c'est passé par profits et pertes.
03:03 - La douche froide, on s'est dit "ça y est, c'est fini".
03:07 Donc on téléphone le docteur Bouillon pour l'en informer,
03:10 et là il dit "mais ils vont le laisser mourir, il faut le sortir de là".
03:13 Nous on était perdus, donc on nous a dit "vous êtes sûr que ça va le faire ?"
03:20 Il nous a dit "chaque prise de médicament, on va essayer de le prolonger,
03:25 parce que là il va mourir".
03:27 Et alors là, chapeau, il a pris une ambulance, il a été le chercher,
03:30 il a ramené à domicile, on a tout mis en place,
03:32 on a changé d'équipe, etc.
03:34 - Donc vous l'avez ramené à domicile, avec David Bouillon.
03:37 - Et là il a été soigné, perfusion, médicament, tout ce qu'il faut.
03:41 Et voilà, semaine après semaine, Edmond est ressuscité,
03:47 et c'est sa femme aussi qu'on a fait revenir,
03:49 parce qu'elle avait été à l'hôpital, qu'on avait mis dans un autre hôpital,
03:52 parce qu'il n'y avait pas assez de place.
03:54 Le manque d'humanisme à l'hôpital était terrible,
03:57 parce qu'ils étaient enfermés dans des pièces seuls, forcément,
04:00 puisqu'ils étaient Covid, ils ne voyaient que des gens en scaphandre,
04:04 avec des masques jusqu'en haut,
04:06 donc ils étaient vraiment à laisser mourir dans un coin.
04:10 - Et aujourd'hui, alors nous parlons, là, aujourd'hui lundi...
04:12 - Edmond a repris sa voiture, il fait son jardin,
04:14 il fait ses petites courses, il est bien,
04:17 et alors il apprécie, parce qu'il a dit qu'il souhaitait mourir.
04:21 - Ben oui, il était...
04:23 - Il était parti, donc là maintenant il apprécie chaque moment de la vie.
04:27 Et Madeleine aussi, voilà, ils sont ressuscités tous les deux.
04:31 - Ben écoutez... - Grâce au Dr Bouillon.
04:33 - C'est une très bonne chose. Alors Dr David Bouillon,
04:35 expliquez-moi, vous ne faites pas des miracles,
04:37 vous n'êtes pas Jésus-Christ,
04:39 expliquez-moi pourquoi, enfin, qu'est-ce qui se passe,
04:43 comment ça se fait qu'on ne pense pas à donner ce qu'il faut donner, là où il faut ?
04:49 - Merci en tout cas de me recevoir aujourd'hui, M. Bercoff,
04:51 mais en tout cas, le constat, il est simple dans ma pratique,
04:55 puisque toute ma vie, quand un patient âgé téléphonait,
04:59 me contactait pour être pris en charge,
05:01 ben on écoute, on aide, on informe, on soigne et on sauve.
05:06 Donc cette prise en charge, cette consultation médicale,
05:09 n'a jamais été abandonnée depuis lors,
05:12 surtout pas dans cette période,
05:14 et donc j'estime qu'une consultation avec la prise des paramètres,
05:19 avec une auscultation, avec une prise de sang,
05:21 avec un diagnostic d'infection virale
05:25 qui s'est compliquée en infection bactérienne,
05:28 c'est-à-dire une pneumonie,
05:30 d'ailleurs c'est confirmé par la Fabrico Vigilance belge,
05:33 qui divise les deux premières lignes.
05:36 - Les deux lignes, elles sont terribles,
05:37 donc ça date quand même du 15 mai 2020.
05:40 - 15 mai 2020, oui.
05:42 - Donc les patients atteints du SARS-CoV-2
05:45 peuvent développer une pneumonie
05:47 avec une détresse respiratoire aiguë,
05:49 nécessitant la mise en place d'un protocole d'oxygénothérapie.
05:53 - Donc c'était déjà sûr, connu.
05:56 - Alors la pneumonie, pour un généraliste,
05:58 c'est l'auscultation, c'est la prise de sang
06:00 qui confirme cette infection dans le sang,
06:02 et alors Edmond a eu droit à de l'oxygène,
06:05 parce qu'à l'hôpital il avait 2 litres,
06:07 à la maison il en a eu 8 litres.
06:09 À l'hôpital, ils ne mettent pas d'antibiotiques,
06:12 quand on a une Covid, ça la spécialiste l'a confirmé par téléphone.
06:16 - Ah, on ne met pas d'antibiotiques.
06:17 - Pas d'antibiotiques, parce que c'est Covid.
06:18 Or, je me tue à essayer de faire passer ce message depuis le début,
06:22 c'est que ce n'est pas l'infection virale,
06:25 comme dans une grippe d'ailleurs,
06:26 ce n'est pas l'infection virale qui est dangereuse pour la personne âgée,
06:30 ce sont les complications.
06:31 Or, voilà pourquoi je suis souvent en colère,
06:34 c'est que dès le moment où on a une complication après la Covid,
06:37 on devrait examiner, mettre en route un antibiotique,
06:40 un traitement de l'oxygène,
06:42 et pendant ce temps-là, j'entendais qu'il faut dire à la personne âgée
06:46 de rester à la maison pendant 10 jours
06:48 sans traitement, juste du paracétamol.
06:51 C'est cette période-là qui a tué,
06:53 qui a laissé mourir les personnes âgées à domicile.
06:55 Rien de plus, rien de moins,
06:57 donc nous avons pris en charge plusieurs milliers de personnes âgées,
07:00 rien qu'avec cette prise en charge complète de la personne âgée,
07:04 donc de l'appel téléphonique jusqu'au traitement
07:07 qui est antibiotique, anti-inflammatoire, cortisone, oxygène.
07:10 Et personne n'est allé à l'hôpital avec une prise en charge de ce genre.
07:14 - Vraiment personne, David Bouillon, honnêtement,
07:17 enfin je veux dire objectivement,
07:18 il y a eu quand même des gens qui sont à l'hôpital quand même.
07:20 - Attendez, jamais personne,
07:21 quand la prise en charge se déroule comme je viens de l'expliquer.
07:25 Malheureusement, il y a des personnes âgées
07:27 qui sont venues à notre centre
07:29 après trois semaines de pneumonie.
07:31 Alors là évidemment, il y a eu...
07:33 - En fait, il faut traiter dès le départ.
07:35 - Dès le départ, c'est-à-dire que par l'expertise,
07:37 toute personne âgée qui présente des symptômes,
07:40 ça veut dire que le corps humain a besoin d'aide,
07:42 le système immunitaire est dépassé.
07:44 Et donc symptômes = une consultation médicale,
07:48 pas par téléphone, en présence du patient,
07:52 avec les paramètres de la saturation d'oxygène,
07:54 de température, le rythme cardiaque et la tension,
07:57 faire une prise de sang, parce que la prise de sang,
07:59 on la fait aux urgences, donc on peut la faire à domicile aussi.
08:02 Et là, on voit les paramètres d'infection,
08:03 on voit les paramètres de risque de thrombose,
08:05 et puis c'est le diagnostic et puis le traitement.
08:07 Le traitement, c'est très facile.
08:09 On soigne du pneumonie comment ?
08:10 Avec des antibiotiques, avec des anti-inflammatoires,
08:12 avec de la cortisone, et on a une guérison.
08:14 Et en plus, la cerise sous le gâteau,
08:16 et Edmond en est la preuve,
08:18 c'est qu'il n'y a pas de Covid long,
08:19 puisque le traitement a été complet,
08:21 en fonction du diagnostic, il n'y a pas de Covid long.
08:23 Donc Edmond, maintenant, n'est quasiment plus sous oxygène,
08:27 et il mène une vie normale,
08:29 alors qu'on l'a annoncé mort en janvier 2022.
08:32 - Oui, donc ça fait un an et demi, et donc...
08:36 - Et il m'accompagne aux conférences,
08:38 et donc je voudrais simplement dire qu'Edmond est représentatif.
08:42 Il fait partie de notre croisade d'être à la personne âgée.
08:45 Edmond représente les personnes âgées qui sont décédées,
08:50 parce qu'ils n'ont pas été pris en charge de manière médicale complète et précoce.
08:55 On doit soigner une pneumonie, quel que soit le délai.
08:58 Donc, dire 10 jours à la maison,
09:00 pour moi c'était quand même quelque chose qui conduisait la personne âgée
09:04 vers l'hôpital ou vers la mort.
09:06 - En fait, on devait traiter ça, Covid ou pas Covid, comme une pneumonie.
09:10 - Exactement, d'ailleurs l'OMS maintenant,
09:12 et tout le monde maintenant, s'accorde à dire que la Covid,
09:15 c'est une grippe, tout simplement.
09:17 - On a vu les chiffres.
09:18 - Exactement.
09:19 - On a vu que pendant 3 ans, la grippe n'existait plus.
09:21 - Exactement.
09:22 - Il y avait 0, 0, 0, alors qu'avant c'était tant de millions, milliers.
09:27 - Une infection virale reste une infection virale.
09:29 Le système immunitaire protège la personne contre la maladie virale.
09:33 D'ailleurs, les enfants n'ont pas été atteints quasiment de la Covid.
09:36 Et une fois que le système immunitaire est dépassé,
09:38 il y a de la température, il y a des difficultés respiratoires,
09:40 il y a des symptômes,
09:41 et c'est là qu'il faut vraiment prendre en charge sa personne âgée.
09:44 - Alors, expliquez-moi, David Bouillon,
09:46 vous avez créé ce réseau Lagardère un peu partout, en tout cas en Belgique.
09:50 L'idée, c'est que quoi ? Si quelqu'un, votre père ou de grand-père,
09:54 ou quelqu'un d'âgé qui peut réagir...
09:57 Donc, détaillez-moi, il faut appeler ?
10:01 - En réalité, la mission que j'essaie de mener aujourd'hui,
10:05 c'est de se mettre à la place de la personne âgée.
10:07 Donc, pendant cette crise sanitaire, des personnes ont fait 200 km.
10:11 700 km, parce qu'il y en a qui sont venues de France, du sud de la France.
10:14 Donc, faire des centaines de kilomètres en manque d'oxygène, avec de pneumonie,
10:18 en voyant la mort à travers le carreau,
10:20 je me suis dit, maintenant que la crise est quand même derrière nous,
10:25 c'est de maintenant continuer cette mission de Lagardère.
10:30 Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère est ratatoire.
10:32 Donc, ça veut dire mettre des antennes dans les provinces belges,
10:35 en France et ailleurs,
10:36 pour que la personne âgée fasse le moins de kilomètres possible,
10:39 et puis être prise en charge dans un petit centre
10:42 qui serait donc, je vais dire, géré par des soignants
10:47 qui habitent autour de la personne âgée.
10:49 Et ce sont des soignants, dont des infirmières, infirmiers, ambulanciers et médecins.
10:53 – Attendez, David Bouillon, quand je vous écoute,
10:55 ça veut dire avoir des médecins généralistes un peu partout ?
10:58 – Non, non, pas du tout.
11:00 – Ce n'est pas la même chose qu'il y aurait les instruments
11:02 qui pourraient faire les diagnostics et les examens.
11:05 – Monsieur Bercoff, quand vous allez aux urgences,
11:07 quand vous êtes en réanimation dans un hôpital,
11:09 ce sont les infirmières qui font les paramètres,
11:11 ce sont les infirmières qui font les perfusions,
11:13 ce sont les paramètres qui veillent sur vous.
11:15 Donc les infirmières, nous en avons plus d'une centaine
11:19 éparpillées dans la Belgique francophone.
11:22 Des moments où une personne âgée contacte la garde d'aire,
11:25 après le médecin traitant, bien entendu,
11:27 après les services d'urgence,
11:29 ils forment le numéro de téléphone,
11:31 c'est moi-même qui décroche, qui prend en compte l'appel,
11:35 et à ce moment-là, le réseau est devant moi.
11:37 Et à ce moment-là, imaginons maintenant un patient âgé de Liège
11:40 qui me contacte, j'ai un réseau d'infirmières et infirmiers de Liège
11:45 – Qui peuvent aller faire les examens.
11:47 – Qui peuvent aller à domicile voir la personne âgée,
11:49 ou alors faire déplacer la personne âgée vers l'antenne de Liège.
11:51 – Oui, mais à ce moment-là, il faut des tannants,
11:53 il faut beaucoup de David Bouillon un peu partout,
11:55 vous ne pouvez pas tout faire tout seul.
11:57 – Mais par les réseaux, le rôle du médecin devient minimum,
12:02 parce que c'est l'infirmière qui fait vraiment l'entièreté du travail,
12:05 et je les en remercie, c'est des véritables abeilles,
12:08 puisqu'ils prennent les paramètres elles-mêmes les infirmières.
12:11 – C'est vrai, mais David Bouillon, pardon, si vous n'avez pas contacté,
12:14 si Christian ne vous avait pas contacté, la famille Desdemond,
12:18 il faudrait, bon, il vous a vu, et heureusement,
12:21 à travers les réseaux sociaux, parce que vous avez bien fait parler
12:25 de votre activité, enfin, il faudrait quand même créer,
12:28 il faudrait, à supposer que David Bouillon soit occupé un jour,
12:31 il faudrait qu'il y ait d'autres quand même, vous n'allez pas garder le monopole.
12:34 – Non, ce n'est pas un monopole, non, non, la réalité,
12:37 la réalité aujourd'hui, monsieur Bercoff, c'est que grâce aux réseaux,
12:40 il y a quand même des médecins qui sont là pour m'aider,
12:44 il y a une centaine d'infirmières et infirmiers, il y a des ambulanciers,
12:47 non, non, maintenant il y a une espèce de communauté de la Gardère,
12:50 qui est éparpillée partout en Belgique, et même qui commence dans le nord de la France,
12:55 ça veut dire que cette prise en charge devient presque une nécessité,
13:00 et qui est à ce moment-là menée par des soignants proches de l'antenne,
13:06 proches du patient, et donc…
13:08 – Qui n'est pas à faire 200 km, 300 km…
13:10 – Non, non, je ne suis pas encore le ver de terre de service,
13:12 je ne suis pas cloné encore, mais des médecins généralistes sont à mes côtés maintenant,
13:18 un petit peu partout en Belgique, et c'est surtout les infirmières qui sont importantes,
13:22 et infirmiers.
13:23 – Et alors, David Bouillon, juste, je vais interroger Christian et la famille,
13:27 est-ce que vous avez toujours, parce que je sais que vous avez été venu en parler ici,
13:31 à Sud Radio, vous avez eu quand même beaucoup d'hostilité aussi,
13:35 mais de quoi ils se mêlent, etc. Est-ce que ça s'est calmé aussi ?
13:38 – Non, c'est toujours le même proverbe arabe, c'est "les chiens boient, la caravane passe",
13:44 et donc la caravane, nous l'avons justement, puisque nous avons le bobilhome,
13:47 non, mais ça, ce n'est pas important, puisque c'est vraiment une croisade
13:51 d'être à la personne âgée, qui est quand même une prise en charge de la personne âgée,
13:55 qui est confrontée à la mort, on parle de vie ou de mort,
13:58 et donc quand je combats la vie, je combats pour la vie,
14:01 ce que l'on dit, je m'en fous. L'histoire d'Edmond,
14:05 quand je vois Edmond et son regard, je me dis, il faut continuer,
14:08 il faut continuer à essayer de soigner, sauver,
14:11 et donc voilà pourquoi ces antennes sont importantes.
14:13 Ce véhicule médical mobile, qui est quand même le premier en Belgique,
14:16 avec médecins, infirmiers et pharmaciens, il continue aussi,
14:19 qui circule dans toute la Belgique, et qui va même en France,
14:23 et donc ce cabinet médical mobile, qui ne sert pas à transporter,
14:26 mais à aller vers la personne âgée, d'ailleurs nous avons eu une intervention,
14:29 il y a quelques jours, d'une personne âgée sans abri fixe,
14:33 qui était avec une grave maladie diabétique, avec un ulcère,
14:36 et bien il a été pris en charge, grâce au réseau, encore au réseau,
14:39 et la ville de Fleurus maintenant a pris le relais,
14:43 donc même la commune a pris le relais, pour pouvoir lui trouver un logement.
14:47 Mais ce monsieur est soigné. Donc voilà.
14:49 - C'est ça, le plus important, dites-moi, Christian, après,
14:52 c'est merveilleux, et bravo vraiment, à la fois à David Bouillon,
14:57 à vous qui avez eu l'initiative, que votre beau-père est vivant,
15:02 est en pleine activité, et est-ce que l'hôpital est au courant de cela ?
15:06 Est-ce que l'hôpital où il était, est-ce que vous vous êtes manifesté,
15:10 en disant "regardez, vous avez annoncé que mon père c'était fini,
15:14 il a quelques jours à vivre, et puis au revoir, achetez le cercueil,
15:18 et puis elle aurait bien pris, il est encore là."
15:21 - Non, en fait on n'a jamais eu de contact avec l'hôpital,
15:24 autre que par téléphone, parce qu'on ne pouvait pas aller à l'hôpital,
15:27 les visites étaient interdites, on n'a jamais vu le médecin,
15:30 on l'a eu que au téléphone. - Ah oui, même dès le début,
15:32 vous n'avez jamais vu le médecin, personne ?
15:34 - Non, c'était très fermé, c'est un peu comme le temps de la peste avec la clochette,
15:38 visites interdites, et ils n'ont pas vu un visage humain à l'hôpital,
15:45 c'était toujours masqué avec des casques d'escapandriers,
15:48 des grands tabliers verts, et non, non.
15:51 - Donc vous n'avez jamais vu ni un soignant, ni un médecin,
15:55 vous ne pouvez pas aller à l'hôpital ?
15:57 - Voilà, on n'a jamais été, sauf pour signer la décharge,
16:00 qu'on a signé pour sortir Edmond, pour mourir à la maison,
16:06 parce que comme il devait décéder, on a dit qu'on préfère qu'il décède en famille,
16:09 autour des enfants, que tout seul dans une chambre Covid.
16:14 - Covid, oui.
16:15 - Tout ce qu'il dit est prouvé, parce qu'il y a à peu près 3 semaines maintenant,
16:20 Edmond a refait le Covid, Madeleine a refait le Covid,
16:23 nous on avait été...
16:24 - Ils sont retombés malades.
16:25 - Oui, et du coup on a rattrapé le Covid,
16:27 et mon épouse Chantal a rattrapé le Covid aussi,
16:30 on l'a appelé directement, il est venu un dimanche,
16:32 décidément, 31 décembre, dimanche, il est toujours libre,
16:35 hop, il vient, il nous a soignés, j'étais malade,
16:38 donc dimanche il m'a dit "ah ben t'es positif aussi",
16:42 lundi j'ai eu de la fièvre, mardi ça allait mieux,
16:45 mercredi il n'y avait plus rien.
16:47 J'avais 71 ans, donc je suis dans la personne âgée.
16:50 Et Madeleine, quelques jours, pareil, Edmond, quelques jours, pareil,
16:54 mon épouse, quelques jours, pareil.
16:55 - Et là ça va, tout va bien.
16:57 - Fini, voilà.
16:58 - Mais important dans ce témoignage,
17:02 c'est que la personne âgée qui est Edmond et Madeleine,
17:05 à la date d'aujourd'hui, ils ont une flopée d'anticorps
17:08 qui les protège contre cette infection,
17:10 et ils ont maintenant leur vitamine D, leur zinc,
17:13 leur système immunitaire maintenant, il est complètement...
17:16 je vais dire, efficace.
17:18 - Mais vous avez dit quelque chose d'ailleurs,
17:20 la fois la plus récente où vous êtes venu, Dr Bouillon,
17:24 vous avez dit au fond, pourquoi, et c'est vrai que c'est une question
17:27 que je me suis toujours posée, enfin, vous aviez des sujets,
17:30 pourquoi on n'a pas fait la sérologie généralisée,
17:32 pour savoir si on a des anticorps ou pas.
17:34 Pour quelqu'un qui n'a pas d'anticorps, bon, il faut agir,
17:37 mais si quelqu'un a suffisamment d'anticorps,
17:39 il n'a pas besoin de...
17:41 - Je pense que c'est une réponse très facile,
17:44 on souhaite exercer de la médecine, ou de la politique.
17:48 Donc ça veut dire que ce n'est pas une critique...
17:50 - C'est un traitement politique.
17:52 - Exactement, parce que les experts ont mentionné
17:54 que les anticorps ne restaient pas longtemps dans le sang,
17:56 ce qu'il faut, parce qu'il y a des prises de sang,
17:58 nous en avons des milliers, qui prouvent que la présence d'anticorps
18:01 est toujours là un an, deux ans, et même trois ans après.
18:05 Ces anticorps vous protègent quand même,
18:07 mais c'est surtout le système immunitaire,
18:09 parce qu'on aurait pu parler aussi du système immunitaire,
18:11 comment le booster, comment l'améliorer,
18:13 or, Edmond et les milliers de patients qu'on a pris en charge
18:16 ont maintenant un tout de vitamine D au-dessus de la normale,
18:19 avec du zinc, ils prennent de la vitamine C tous les jours,
18:22 ils prennent du miel, des fruits, des légumes,
18:24 on a un petit peu mieux informé aussi les patients ingénieurs
18:28 comment protéger leur système immunitaire.
18:30 Quand un système immunitaire est bien protégé,
18:32 le risque d'infection avec complications et symptômes
18:34 est déjà largement diminué.
18:36 Et on n'a rien fait justement en 2020 pour ça,
18:38 dommage, mais nous on l'a fait.
18:40 Et d'autres médecins l'ont fait, et d'autres spécialistes,
18:42 je ne veux pas dire que je suis le meilleur,
18:44 j'ai simplement fait mon devoir de médecin,
18:46 c'est-à-dire que quand on est malade,
18:48 avec une infection virale,
18:50 il y a des symptômes et des complications
18:52 qu'il faut soigner, et surtout pas leur dire
18:54 de rester 10 jours à la maison, et quand on soigne
18:56 une complication dès le départ, précocement,
18:59 avec un traitement efficace,
19:01 parce qu'il y a quand même de l'oxygène à domicile
19:03 qu'on pouvait mettre aussi en route,
19:05 on peut faire des perfusions intraveineuses,
19:07 antibiotiques à domicile, comme à l'hôpital,
19:09 on peut le faire d'ailleurs, notre véhicule,
19:11 il porte vraiment la marque
19:13 "hospitalisation à domicile",
19:15 on peut tout faire à domicile, mais on évite l'hôpital,
19:17 on évite la mort. - Enfin tout non, mais une bonne partie...
19:19 - Je parle dans une infection virale
19:21 avec complications, on peut tout faire.
19:23 Et si la maison est insalubre, on peut le faire
19:25 dans notre véhicule médical mobile,
19:27 ça c'est aussi important, ou quand les personnes sont sans-abri.
19:29 - Donc, en fait,
19:31 ce que vous voulez, c'est un peu répandre ça,
19:33 en tout cas à travers l'Europe,
19:35 pas seulement en Belgique, mais en France...
19:37 - Le dossier est en cours en RDC, mais ils ont changé
19:39 le ministre de la Santé, donc ça prend du temps,
19:41 mais en tout cas, oui, je voudrais le faire, mais en réalité,
19:43 une personne âgée qui présente une infection virale avec complications,
19:45 ça devrait être international, ça devrait être dans tous les pays,
19:47 et si ça ne se fait pas,
19:49 on le fait à leur place.
19:51 Et voilà, c'est la prise en charge
19:53 d'une personne âgée
19:55 qui a payé un lourd tribut pendant cette crise,
19:57 des milliers de personnes âgées sont décédées en 2020
19:59 alors qu'il n'y avait pas d'injection,
20:01 et ça, c'est passé à la trappe,
20:03 parce qu'encore aujourd'hui, des personnes âgées décèdent
20:05 parce qu'elles ont une infection virale
20:07 avec complications à domicile.
20:09 - Et on les passe,
20:11 hélas, par perte aux éprofits...
20:13 - Donc, tous les soignants sont les bienvenus
20:15 à la Gardée.
20:17 - Alors, où est-ce qu'ils vous contactent ?
20:19 - Sur mon numéro portable,
20:21 +32
20:23 - 0032
20:25 - Puis 75
20:27 - 75
20:29 - 075
20:31 - 75, c'est pas grave !
20:33 - 319745
20:35 - Je vais vous répéter en traduisant en français.
20:37 - A la française.
20:39 - 0032
20:41 - 475
20:43 - 3197
20:45 - 45
20:47 - Allez, c'est bien !
20:49 - Si vous voulez que la Gardère
20:51 vienne à vous,
20:53 eh bien, appelez la Gardère.
20:55 - Et les soignants également.
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