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Ce vendredi 26 décembre, Christopher Dembik, stratégiste chez Pictet AM, Valentine Ainouz, responsable stratégie taux chez Amundi Institute, Marine Abiad, partner chez Goldman Sachs, Alice Ducros, gérante de portefeuille chez Bordier & Cie, Christophe Deldycke, président de Turenne Groupe, et Estelle Dolla, présidente et cofondatrice de Private Corner, étaient les invités dans l'émission C'est Votre Argent : spéciale placements, présentée par Marc Fiorentino. C'est Votre Argent est à voir ou écouter le vendredi sur BFM Business.
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00:00– BFM Business présente, c'est votre argent, spécial placement, Marc Fiorentino.
00:10– Et je vous préviens, je suis très en forme, je sais cette année a été désastreuse au plan politique et économique pour la France.
00:17Merci aux députés français qui nous ont mis dans la panade, mais moi j'ai trois bonnes nouvelles.
00:22C'est votre argent, c'est la fin de l'année et le début d'une année nouvelle.
00:27Au plan politique, ça ne pourra pas être pire, remarquez on ne sait jamais.
00:30Et c'est une émission qui ne sera pas exceptionnelle, elle va être spéciale, oui, une spéciale placement.
00:37Je sais, vous êtes un peu perdus, vous vous dites qu'est-ce qui s'est passé en 2025, qu'est-ce qui va se passer en 2026 ?
00:42Il me faut des réponses, et bien nous on est là pour ça, on va faire le bilan de 2025, on va faire les perspectives de 2026,
00:49on va parler économie bien sûr, on va se focaliser principalement sur votre argent, parce que c'est ça qui est important.
00:55C'est d'ailleurs le titre de l'émission, au cas où vous ne l'aurez pas remarqué.
00:58Au sommaire aujourd'hui, on va parler croissance aux Etats-Unis, en Europe, en France, en 2025, bon ça c'est du passé.
01:05Mais surtout en 2026, c'est bien évidemment l'élément essentiel qui va tout déterminer, l'inflation.
01:10Est-ce que ça va être une bonne année ou une année morose ?
01:13Et dans ce contexte, quelle allocation d'actifs privilégiés ?
01:18Vous savez que la clé, la martingale en matière de placement, c'est l'allocation d'actifs entre les différentes classes d'actifs.
01:23Eh bien dans la première partie, on va d'abord s'intéresser avec des spécialistes, notamment des ETF.
01:29On va s'intéresser aux actions et aux indices boursiers.
01:32En deuxième partie de l'émission, on va se parler de taux d'intérêt.
01:36Le taux d'intérêt, c'est la clé.
01:39Où est-ce qu'ils vont aller en 2026 ?
01:40Pourquoi sont-ils aussi importants pour votre argent ?
01:44À la fois évidemment pour le crédit et notamment sur l'immobilier, mais aussi pour vos placements.
01:49On va faire un focus sur les placements de taux d'intérêt, sur les actifs non cotés.
01:54On va parler de fonds private equity.
01:56Tout le monde en parle bien.
01:57On va en parler aussi.
01:59Et les fonds de dettes privées avec en prime un top ou un flop spécial fin d'année.
02:06Mais vous le savez maintenant, pour une émission spéciale placement, il faut des invités très spéciaux.
02:13J'ai donc le plaisir d'accueillir les Jedi du placement avec un visage que vous connaissez bien.
02:22Valentin Ennouz, vous êtes responsable stratégie taux à Mundi Institute.
02:27Est-ce que vous allez être capable tout à l'heure de nous dire où vont les taux d'intérêt en 2026 ?
02:31La France vous regarde.
02:32Oui.
02:33Bien.
02:34Bonne réponse.
02:35Bonne réponse.
02:36Marie Naviane, merci d'être venue.
02:38Vous êtes partenaire chez Goldman Sachs.
02:40Qu'est-ce que vous faites chez Goldman Sachs ?
02:41Je suis responsable de la division actions au sein de la salle des marchés pour Goldman en France.
02:46Magnifique.
02:46Est-ce que vous allez pouvoir nous dire quelles sont les actions, les secteurs et les indices boursiers sur lesquels on va gagner de l'argent en 2026 ?
02:55Bien sûr.
02:55Je vais vous parler de nos secteurs, nos vues pour 2026 et puis notre produit préféré.
03:01Le produit préféré des Français, le produit structuré.
03:04C'est le produit préféré des Français.
03:06Depuis quelques années.
03:07Des Français.
03:07Le marché a plus que doublé depuis le Covid, donc non, on s'adresse à une palette de plus en plus large de clients en ayant des produits de plus en plus défensifs.
03:14Vous allez nous expliquer ce que c'est parce qu'il y a des gens qui ne connaissent pas.
03:16D'accord.
03:17On a aussi une nouvelle venue avec Alice Ducrot.
03:19Merci beaucoup d'être venue.
03:21Vous êtes gérante de portefeuille chez Bordier & Compagnie.
03:24Que fait Bordier ? Qu'est-ce que vous faites chez Bordier ?
03:26Bordier & Compagnie, c'est une banque privée suisse qui existe depuis plus de 180 ans, qui gère à peu près 20 milliards dans le monde, avec un siège à Genève et des antennes en Asie, à Londres et à Paris.
03:39Moi, je suis gérante privée à Paris, donc je déploie l'allocation Bordier pour des clients privés et aussi en délégation de gestion.
03:47Vous avez dû entendre parler de la croissance de la délégation de gestion des familles et offices, des conseillers en gestion de patrimoine, qui ont besoin de gérants.
03:56Comme ça, vous le saurez pour vos dîners.
03:57Pour la prochaine fois.
03:59Pour gérer les encours qui captent avec la croissance de ce secteur.
04:04Et donc, on est là pour les accompagner en même temps que les clients privés.
04:07Vous êtes d'accord avec nous pour dire que la clé d'une bonne gestion, c'est l'allocation d'actifs aussi ?
04:12La clé d'une bonne gestion, c'est une allocation diversifiée, oui.
04:15Et notre homme à tout faire, notre économiste, notre présentateur, un des piliers de cette émission, Christopher Dembic.
04:22Vous aussi, vous êtes suisse ?
04:23Oui, effectivement, avec PixTAM.
04:25Dans le milieu suisse d'un côté, stratégiste chez PixTAM.
04:27Je ne vous demande pas ce que vous faites, tout le monde vous connaît.
04:29Oui, ça va, même les chats.
04:32Allez, on passe tout de suite.
04:33On va démarrer tout de suite avec la clé, la croissance et l'inflation en 2025 et 2026.
04:39On n'a eu que des chants de Noël.
04:46Heureusement.
04:46Bah ouais, c'est sympa pour cette chanson.
04:48Bon, elle, elle n'a pas besoin de savoir comment placer son argent.
04:51Elle a fait cette chanson, elle est pénarne.
04:52Alors, les Etats-Unis ont mieux résisté que prévu.
04:55L'Allemagne est à l'art et la France, pourtant bloquée par la politique.
04:59Christopher Dembic a sauvé les meubles.
05:01Je n'arrive même pas à comprendre comment on arrive à avoir des taux de croissance comme ceux qu'on a,
05:04qui sont, bon, pas mirobolants, mais par rapport à la perception qu'on a de l'environnement économique, c'est étonnant.
05:10On a vu que les pays émergents, ça a été aussi le gros point de l'année,
05:15avec la Chine qui n'a pas toujours décollé en matière économique.
05:19Est-ce que vous pouvez nous faire très rapidement un petit bilan de la croissance 2025,
05:22surtout ouvrir sur les perspectives devises 26, croissance, mais aussi inflation ?
05:27Le premier point, et qu'on peut appliquer pour précédemment, enfin 2025, il est perspectif.
05:32Il était prêt à partir, il démarre tout le temps, je n'ai pas fini la phrase, il est parti.
05:34J'adore, mais j'adore.
05:36C'est ça, vous voyez.
05:37C'est pour ça que j'ai été réunité après.
05:38Quel professionnel !
05:40Vous avez un élément qui est essentiel, à mon avis, c'est de ne pas surestimer le fait politique.
05:44Ça s'applique aussi bien sur la situation française que le protectionnisme, par exemple.
05:48Sur le protectionnisme, on le voit très bien, vous aviez des stratégies de contournement qui ont été mises en place.
05:52Résultat, vous avez une croissance mondiale qui est proche de son potentiel,
05:55autour des 2,5% cette année, avec effectivement les pays émergents qui s'en sortent mieux que le reste du monde.
06:01Mais les Etats-Unis, finalement, sont aussi supérieurs aux prévisions qui avaient été revisées à la baisse.
06:04On parlait de récession sur ce plateau il y a un an et demi, deux ans.
06:08Non, pas vous, pas vous.
06:09Mais il y avait pas mal de gens qui nous disaient, il y a deux ans, on va vers une récession aux Etats-Unis.
06:13Oui, enfin, il n'y avait pas d'indicateur qu'il allait dans ce sens.
06:14Non, non, mais c'est pas grave.
06:16Avec Liberation Day, on a un peu cru aussi qu'ils allaient entrer en récession.
06:18C'est vrai.
06:19C'est vrai, mais justement, il n'y avait pas d'indicateur et c'est l'élément qui est central, ne pas surestimer le fait politique.
06:25Et on le voit très bien sur les stratégies de contournement avec le protectionnisme.
06:28Regardez juste un indicateur qui est un peu mineur, mais regardez les exportations de la Chine vers le Guyana,
06:33qui est un tout petit Etat, qui ont explosé depuis Liberation Day.
06:36C'est simplement, on passe par des pays tiers, on ne remet pas en cause la mondialisation du jour au lendemain.
06:40Ça, c'est un état de fait, finalement, en termes de croissance mondiale qui est plutôt positif pour cette année.
06:44Les perspectives pour l'année prochaine sont encore meilleures.
06:46Je pense qu'on sera légèrement supérieurs en termes de croissance mondiale.
06:49Ce sera tiré toujours par le même moteur, mais en plus un peu davantage les Etats-Unis.
06:53Vous êtes positif sur les Etats-Unis ?
06:54Sur les Etats-Unis, tout à fait.
06:55Parce que vous commencez à avoir des gains de productivité qui sont durables.
06:59On voit très nettement autour de 2,5%.
07:01Et ça, c'est l'élément crucial, les gains de productivité.
07:03C'est ce qui nous manque en zone ou pas encore ?
07:05Alors, il y a une partie qui est liée, mais si on regarde très nettement,
07:08on voit ces gains de productivité depuis le Covid.
07:10Donc, c'est uniquement liée et ça va se décupler au fur et à mesure.
07:14Ça, c'est le point qui est essentiel.
07:15Pas de pression inflationniste qui soit particulièrement importante.
07:18Bien sûr, en zone euro, parce qu'on a une demande faible.
07:20Ça, on pourrait en parler encore dans 10 ans.
07:22Ça va être la même situation.
07:23Aux Etats-Unis, en revanche, les pressions inflationnistes sont relativement mesurées.
07:27Pour moi, le seul point d'attention où on a peut-être une incertitude,
07:31c'est un accident sur l'énergie.
07:32C'est-à-dire la tendance est baissière des prix de l'énergie.
07:35Peut-être un peu trop.
07:36Il y a du sous-investissement.
07:37Pourquoi ça, une mauvaise nouvelle ?
07:38C'est très bien pour l'inflation, ça ?
07:39C'est très bien, sauf que la demande...
07:40C'est bien pour les pays importateurs ?
07:42Sauf que la demande repart l'année prochaine, ce qui ferait créer un peu de pression inflationniste.
07:45Et ça, c'est peut-être la seule incertitude en termes de dynamique macro-gobale.
07:48Ce que vous nous dites, vous, bonne perspective pour 2026.
07:53Vous êtes plutôt confiant.
07:54Tout à fait confiant, oui.
07:55À la fois un peu plus de croissance, mais une inflation qui restera sous contrôle.
07:59Inflation qui reste sous contrôle.
08:01Surtout des gains de productivité aux Etats-Unis, ça, c'est l'élément qui est vraiment marquant.
08:05Et bien sûr, des banques centrales qui sont plutôt accommodantes.
08:07Valentine, vous partagez ce point de vue positif, optimiste ?
08:11Assez, oui.
08:12Je pense que sur les Etats-Unis, nous, on anticipe une croissance qui tourne autour de 2.
08:17L'impact de l'inflation suite aux hausses des droits d'oine, on garde ce scénario que ce sera une histoire transitoire.
08:24Avec un retour de l'inflation aux Etats-Unis à 2% courant 2027.
08:27Ce qu'il faut bien garder à l'esprit, c'est qu'aux Etats-Unis, c'est une économie qui a deux vitesses.
08:32On a une partie de l'économie qui fonctionne extrêmement bien.
08:35C'est la fameuse croissance en cas.
08:37La fameuse croissance en cas, oui.
08:38Donc, on a les ménages à revenus élevés qui font l'essentiel de la consommation, qui bénéficient de l'effet richesse.
08:44Il n'y a pas de sujet de ce côté-là.
08:46On a les secteurs de la tech, de l'IA, où il y a des investissements qui sont conséquents et maintenant qui contribuent bon an, mal an pour la moitié de la croissance aux Etats-Unis.
08:55On a les conditions de financement qui restent très accommodantes pour toutes les entreprises qui ont accès au marché.
09:00Par contre, on a une partie de l'économie américaine qui est beaucoup plus en difficulté.
09:04Les ménages à bas revenus.
09:06Si on regarde les défauts sur les cartes de crédit, on est sur des niveaux qui sont équivalents à ce qu'on a en récession.
09:10Le secteur manufacturier souffre également aux Etats-Unis.
09:15Donc, on a toute cette partie.
09:15Et l'immobilier résidentiel aussi.
09:18Si on regarde les volumes de biens existants vendus, on est sur les niveaux qu'on avait pendant la crise de l'Emane.
09:24Donc, on a le secteur de l'immobilier résidentiel qui est à l'arrêt.
09:27Donc, pour moi, ce qu'il faut pour les Etats-Unis l'année prochaine va être extrêmement sensible à ce qui va se passer sur les marchés actions.
09:33Donc, si on a une correction sur le marché actions, ça arrive.
09:34Par cet effet richesse qu'on a eu qui a poussé à la croissance.
09:38Mais il y a des potentiels pour moi de surprises à la hausse sur l'économie américaine.
09:43Vous êtes les deux très positifs là-dessus.
09:45Il y a des potentiels, oui.
09:46Par rapport à ce 2% de croissance.
09:48Un stimulus fiscal, oui.
09:49Il y a la Fed qui va baisser ses taux.
09:54Donc, ça, il faut surveiller l'impact des baisses de taux de la Fed sur les petites entreprises.
09:58Avec une accélération prévue, on en parlera tout à l'heure.
10:01Peut-être qu'on regardera ça en deuxième partie.
10:03Après, on est dans une année électorale.
10:04Il va y avoir un soutien budgétaire important.
10:06C'est les mi-termes.
10:08Les mi-termes, les élections de mi-mandat.
10:10Et après, on peut avoir l'immobilier résidentiel qui soit un tournant.
10:16Donc, vous êtes d'accord avec Christopher ?
10:18C'est-à-dire une bonne croissance et une inflation qui reste sous contrôle ou pas ?
10:22Une inflation sous contrôle et des potentielles surprises.
10:25Des bonnes surprises.
10:26Mais on ne demande que ça, nous, des bonnes surprises.
10:28On n'en a pas...
10:28Bon, on a eu...
10:29Si, si, on a eu des bonnes surprises quand même.
10:30Comme disait Christopher, malgré un contexte économique désastreux, on a eu quand même des bonnes surprises.
10:35On va en parler tout à l'heure, tout de suite d'ailleurs, avec la bourse.
10:38La bourse, vous en parliez tout à l'heure, Marine, Libération Day, ça a été un peu...
10:44On s'est dit que ça allait être une année terrible.
10:46On a eu des secousses en novembre sur les craintes de Bulle de l'IA.
10:50Et puis, quand on regarde les performances de l'année 2025...
10:53Dipsy qu'en janvier aussi.
10:54Dipsy qu'en janvier.
10:55Et quand on regarde ça, on se dit, waouh, il ne s'est rien passé.
10:59En fait, il n'y a eu que des très bonnes nouvelles.
11:01Qu'est-ce qu'on attend pour 2026 ?
11:04Et aujourd'hui, est-ce que vous conseillez plutôt d'être prudent ou au contraire un peu offensif ?
11:09Et puis, est-ce qu'il y a des secteurs que vous privilégiez ?
11:11Et puis après, vous reviendrez sur les produits structurés qui sont très utilisés en ce moment.
11:17Alors, 2025, ça avait commencé vraiment sous le signe de l'exceptionnalisme américain.
11:21Et donc, on n'avait qu'un seul mot à la bouche.
11:23C'était la concentration.
11:24L'euro-dollar était à la parité.
11:26Et finalement, l'année 2025, elle s'achève avec un mot d'ordre.
11:29C'est diversification.
11:30Donc, effectivement, malgré toutes les secousses que vous venez de résumer,
11:34l'année 2025, elle est très bonne.
11:36On a des performances à deux chiffres pour les indices à travers le monde
11:39si on retraite de l'effet de change et des dividendes.
11:43Donc, c'est assez impressionnant.
11:44Après, les marchés, ils ont quand même bien été aidés
11:46par les politiques monétaires ultra-accommodantes des banques centrales.
11:50On a eu quatre baisses de taux au premier semestre de la BCE.
11:52La Fed a repris un cycle baissier
11:54et a terminé la réduction de son bilan, donc le quantitatif tightening.
11:58Et on a assisté à 300 baisses de taux au cours des deux dernières années
12:03de banques centrales dans le monde.
12:05C'est quand même hallucinant pour se donner un ordre d'idées.
12:08C'est ce qu'on a connu en 2008-2009.
12:10Alors qu'on était en pleine crise et qu'il fallait relancer la machine.
12:12Exactement.
12:13Donc, 2026, la diversification, ça reste pour nous la boussole.
12:18Les secteurs qu'on aime, c'est la grosse aux Etats-Unis,
12:22la croissance aux Etats-Unis et la value en Europe.
12:25La grosse aux Etats-Unis portée par l'intelligence artificielle
12:27et la baisse des taux d'intérêt.
12:29Pour nous, l'intelligence artificielle, elle se joue en trois étapes.
12:32La première, c'était les puces.
12:34C'était Nvidia.
12:34Nvidia, dont la capille boursière aujourd'hui est supérieure
12:37à la capille boursière de toute l'Europe.
12:39En deuxième, c'était les infrastructures.
12:41Ces étapes, elles se poursuivent.
12:43Mais la troisième étape qui est en route et qu'on n'a pas encore vu,
12:46qui va être la plus productrice, la plus riche en rendement,
12:50c'est en fait les gains de productivité,
12:52les gains de coût du travail dans les entreprises.
12:54Donc là, vous rejoignez ce que dit Christopher.
12:56Donc pour une fois, il a dit un truc qui peut être juste.
12:58Complètement.
12:59Et puis si ça vous intéresse, nous, on ne pense pas vraiment
13:01qu'on est dans une bulle.
13:02Il faut évidemment rester prudent.
13:03Mais oui, les valorisations sont élevées.
13:05Mais ça m'intéresse, Marie.
13:06Mais les boîtes dégagent des profits hallucinants.
13:10Elles sont ultra rentables.
13:12Donc les valos 27 fois des 7 magnifiques,
13:15c'est la moitié des valos dans les années 2000
13:17pendant la bulle Internet.
13:19Et les rendements, 25% de RE, c'est 5 points de plus qu'en 2000.
13:23Donc si la croissance des bénéfices par action tient
13:26et que la Fed reste accommodante, on n'est pas inquiet.
13:28C'est des boîtes qui ont des bilans hyper sains.
13:30Pour l'instant, elles sont peu endettées.
13:31Mais diversification quand même.
13:32Mais diversification.
13:34Et donc l'autre grand thème, c'est la value.
13:36La value en Europe.
13:36Le triptyque gagnant, c'est les banques
13:40qui ont déjà pris 50% en 2025
13:42et dont on pense que les valorisations restent attractives.
13:45Elles bénéficient de la pontification des taux d'intérêt.
13:48C'est les utilities avec le thème de l'électrification,
13:51la modernisation de notre réseau.
13:52On en a pas mal parlé dans l'émission.
13:54Les data centers, mais aussi la transition énergétique,
13:56les véhicules électriques.
13:58Et puis évidemment, la défense, le gros revirement pour l'Europe,
14:01c'est l'Allemagne qui est prête à faire de la relance budgétaire
14:04et il faut augmenter les budgets à travers l'Europe.
14:07L'Europe, elle sort quand même là de trois chocs.
14:09Le premier choc, c'est un choc sécuritaire
14:11avec en gros Poutine qui nous a fait comprendre
14:14que la paix n'était pas une garantie.
14:15La deuxième, c'est la discipline budgétaire
14:22avec Mario Draghi qui nous a dit en substance
14:24« We are broke », il faut un peu plus de discipline budgétaire.
14:27Et la troisième, c'est notre autonomie stratégique
14:30avec Trump qui nous a dit « You're on your own »,
14:33vous devez vous défendre et vous retroussez les manches
14:35vous-même en Europe.
14:35« You're on your own », c'était plutôt « Démerdez-vous »,
14:37mais vous avez posé le lien.
14:39Vous êtes sur la même ligne, Alice ?
14:41Vous êtes positive ?
14:42J'essaie d'être un tout petit peu plus nuancée.
14:44On est côté suisse, là.
14:47Du coup, on se positionne avec des idées
14:50qui sont peut-être un petit peu plus granulaires
14:53sur les secteurs.
14:55On a parlé, et donc tout le monde en parle,
14:58de l'intelligence artificielle.
15:00Et on parle d'une bulle.
15:02Il y a effectivement une croissance très forte
15:05qui est alimentée par des annonces d'investissement
15:10qui sont colossales.
15:12Et là-dedans, en fait,
15:14ce qu'il faut regarder,
15:14ce que nous, on va regarder en tant que stock picker,
15:17parce que je défends aussi ce côté stock picking,
15:21c'est qu'au sein d'un secteur,
15:22il y a vraiment des distorsions de performance
15:26d'une boîte et d'un sous-septeur à l'autre.
15:29Et je vais vous donner un exemple.
15:30Par exemple, les hyperscalers,
15:32donc les entreprises qui installent
15:35les unités de production pour les data centers,
15:38ou le hardware type ASML, TSMC,
15:42qui sont vraiment en amont de la chaîne
15:45et qui sont en fait les équipementiers de cette croissance,
15:47très bonne performance.
15:49En revanche, ce qu'il faut bien avoir en tête,
15:51et on le voit aussi avec la vol de NVIDIA
15:55qui est incontournable,
15:56mais il y a un potentiel de disruption.
15:58Premièrement, aujourd'hui, les gagnants
16:00ne seront peut-être pas les gagnants dans un an.
16:02Il pourrait y avoir des innovations.
16:04On est dans un modèle qui croît très vite,
16:06qui pourrait disrupter,
16:07même si aujourd'hui,
16:08les plus grosses entreprises ont une force
16:10parce qu'elles contrôlent une partie des datas.
16:13On pourrait avoir un autre effet dipstick,
16:16comme disait Marie.
16:16On pourrait avoir un autre effet dipstick,
16:17mais après, ce que je veux que vous regardiez aussi
16:19quand vous allez dans la granularité des indices,
16:21parce qu'il y a aussi de la valeur à créer
16:23en allant faire du stock picking,
16:24on a vraiment des grands écarts.
16:26Je vais vous donner un exemple.
16:26C'est par exemple des boîtes qui sont dans les softwares
16:28et par exemple un Salesforce ou un Adobe
16:30qui sont des sociétés quand même
16:32avec un fort alpha potentiel,
16:34sont en baisse de 30%.
16:36Et donc, vous nous dites regarder de ce côté-là ?
16:38Vous nous dites regarder de ce côté-là ?
16:41Je pense qu'il faut être un petit peu vigilant
16:44quand on achète des titres,
16:46ne pas acheter n'importe quoi.
16:47Et si on n'a pas envie de s'exposer
16:49et d'être un petit peu moins engagé
16:51dans des convictions
16:51où on n'est pas forcément accompagné,
16:53peut-être dans ces cas-là,
16:54privilégier un claqueur.
16:55Là où je rejoins, c'est sur l'émergence
16:57de gagnants et de perdants.
16:58Parce qu'en fait, cette année,
16:59je disais que les boîtes sont très peu endettées.
17:02Parce qu'à la base, les hyperscalers,
17:03ils ont puisé dans le cash qu'ils avaient.
17:05Ensuite, elles dégagent
17:06des free cash flow opérationnels énormes.
17:08Donc, elles peuvent allouer
17:09une partie de ces free cash flow au CAPEX.
17:11Elles peuvent réduire
17:12leur programme de rachat d'actions
17:13pour faire ces investissements.
17:18Elles commencent à s'endetter.
17:19Donc, il commence à y avoir quelques sujets
17:20au sujet de CDS, de ces boîtes.
17:23Et c'est vrai qu'on voit
17:25que les émissions des hyperscalers
17:27ont représenté un tiers
17:28des émissions totales en 2025.
17:29Et c'est bien, Fabien ?
17:30C'est inquiétant ?
17:31Pour l'instant, c'est très sain.
17:32On regarde leurs dettes nettes
17:34rapportées à leur EBITDA.
17:34C'est pas grand-chose.
17:35On est sous les 0,5 fois.
17:36Donc, c'est vraiment pas grand-chose.
17:37Donc, il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
17:38Même si on passait à une fois,
17:40les agences de notation
17:40seraient très contentes.
17:42Mais si on passe de 0,5 fois à une fois,
17:43par exemple,
17:44ça représente 700 milliards
17:45de dettes de plus
17:46absorbées pour le marché.
17:47Est-ce qu'il n'y a pas un risque
17:48d'indigestion l'année prochaine ?
17:50Et donc là, ce serait l'émergence
17:51effectivement de gagnants
17:52et de perdants dans l'IA.
17:53Comme on arrive vers la fin
17:54de la première partie.
17:54Marine, vous vouliez nous parler
17:55des produits structurés
17:57qui sont très utilisés rapidement ?
17:59Les produits structurés
17:59sont en très forte croissance.
18:02C'est plus de 60 milliards
18:03en 2024.
18:03Le marché a plus que doublé
18:05depuis le Covid.
18:06Et donc, je vous le disais,
18:06c'est le produit préféré
18:07des Français depuis quelques années.
18:09Ce qui plaît,
18:09c'est que ce sont des produits
18:10qui sont lisibles,
18:12où le client est rémunéré
18:13pour le risque qu'il prend.
18:14Plus il prend de risque,
18:15plus il a un coupon qui est élevé.
18:16Alors que quand on achète une action,
18:18plus on achète une action risquée,
18:20on ne sait pas.
18:21Et c'est un produit
18:22qui est sur mesure.
18:23C'est-à-dire qu'on peut faire
18:24une allocation vraiment
18:25très diversifiée
18:26au sein des produits structurés.
18:28Pour faire simple,
18:29on va diviser en deux catégories.
18:31Ça peut être des produits
18:32qui nous permettent
18:32de nous exposer au marché
18:34tout en ayant de la protection.
18:35Quand vous dites au marché,
18:36ça peut être un indice
18:37ou une action,
18:39un panier d'actions,
18:40deux actions,
18:40trois actions.
18:41On peut tout imaginer.
18:42On s'expose au marché
18:43mais avec de la protection
18:44par rapport à un investissement
18:45dans une action en direct
18:47ou dans un ETF.
18:48Ou alors,
18:49ça peut être le moyen
18:50de générer du rendement,
18:51mais un rendement supérieur
18:52au livret A
18:53ou au fonds en euros.
18:54Avec un risque quand même,
18:55il faut le dire.
18:56Avec un risque quand même,
18:56bien sûr,
18:57mais avec la montée
18:58des taux d'intérêt,
18:59on a bu structurer
19:00des produits
19:00beaucoup plus défensifs.
19:01Le produit phare,
19:02c'était un produit
19:03100% capital garanti
19:04qui versait un coupon fixe
19:05de plus de 5%.
19:06Là, je peux vous dire
19:07qu'on touche
19:08une population
19:08beaucoup plus large.
19:09Et là, je rajoute
19:11pour les gens
19:11qui nous écoutent
19:12qu'il y a certains
19:13de ces produits
19:14qui sont accessibles
19:15dans l'assurance vie,
19:16dans les PER.
19:17Ce n'est pas simplement
19:18à partir de 1 million d'euros.
19:21Non, tout à fait.
19:22Nous, chez Goldman Sachs,
19:23on est un des leaders
19:24du marché français
19:25sur les produits structurés.
19:26On fait des produits
19:26à partir de 100 000 euros.
19:29Mais dans l'assurance vie,
19:31on peut l'avoir ?
19:32Pour l'assurance vie,
19:32les produits structurés,
19:32ça représente plus de 20%
19:33de la collecte
19:34en assurance vie.
19:35Sur les 60 milliards,
19:36il y en a 45
19:37qui sont faits en assurance vie.
19:38Chez Bordy,
19:38vous en faites aussi,
19:39j'imagine ?
19:40On peut proposer
19:41des produits structurés
19:42sous des conditions.
19:44Après, je voudrais juste
19:45aussi revenir
19:45à la jeunesse
19:46de cette discussion.
19:47Et on a parlé
19:48de la diversification.
19:52Les produits structurés,
19:53c'est une très bonne diversification
19:54parce qu'en fait,
19:55c'est un complément
19:56éventuellement de rendement.
19:57Et en plus,
19:58on peut moduler
19:59le produit structuré
19:59selon l'objectif
20:01et la temporalité du client.
20:02Et aussi,
20:03si on stresse
20:03par rapport au risque
20:04parce qu'une action,
20:05il faut pouvoir absorber
20:05la volatilité
20:06alors qu'un produit structuré,
20:07bon, il faut l'absorber
20:08peut-être une fois par an
20:09quand on sait
20:09qu'on ne va pas être remboursé.
20:10En revanche,
20:11il faut quand même savoir
20:12que ce sont des produits
20:13qui sont globalement illiquides
20:14et donc que ça implique aussi
20:17une temporalité qui est maîtrisée.
20:18Il peut y avoir des produits
20:19qui durent jusqu'à 10 ans.
20:20Juste en une seconde...
20:22Il y a une valorisation quotidienne.
20:24On peut sortir tous les jours
20:25sur un produit.
20:26Il y a un produit
20:26qui est fait tous les jours.
20:27La liquidité,
20:28elle n'est quand même pas quotidienne.
20:29Il y a une formule de remboursement
20:30qui est prévue à l'avance
20:31avec des dates très précises
20:32mais le client peut sortir
20:33tous les jours.
20:34Oui,
20:35en prenant pas forcément
20:36tout le bénéfice du produit.
20:37Alice,
20:38très rapidement,
20:39ETF,
20:40aujourd'hui,
20:40ça a été aussi,
20:41vous parlez des produits préférés.
20:42Marine aime beaucoup
20:43parler d'ETF
20:44mais c'est à vous
20:45que je tends le micro.
20:47Aujourd'hui,
20:48on a l'impression
20:48que les ETF
20:49sont en train de tout balayer
20:50quand même
20:50par rapport aux fonds
20:51de gestion actifs.
20:52Aux États-Unis,
20:53c'est quand même la clé.
20:55En France aussi,
20:55on voit...
20:56C'est la facilité.
20:56C'est la facilité
20:57mais c'est aussi l'efficacité
20:59ou pas ?
20:59C'est la facilité,
21:00c'est l'efficacité,
21:01c'est la facilité
21:02quand il y a un marché
21:03qui est boule
21:04comme le nôtre en fait.
21:05Et donc,
21:05ce qui est intéressant
21:06avec un ETF,
21:07c'est quelque part
21:08il y a une sélection naturelle
21:09qui se fait.
21:09Donc,
21:09vous n'avez pas besoin
21:10de faire votre stock picking
21:12parce que l'allocation se fait.
21:14Nous,
21:14ce que l'on aime chez Bordier,
21:15c'est avoir d'une part
21:16des titres en direct
21:17qu'on va trader,
21:19qu'on va acheter
21:19à des prix attractifs.
21:20On va regarder des titres,
21:21par exemple,
21:22dans le luxe,
21:22aujourd'hui Hermès,
21:23ça ne coûte pas très cher.
21:24On peut se faire du Hermès
21:25si on se projette dans le temps.
21:27En revanche,
21:29c'est bien aussi
21:30pour certains secteurs niche
21:31qu'on aime bien.
21:32Je pense à un tracker
21:34qu'on a rentré rapidement
21:35sur la cybersécurité.
21:36Sur la cybersécurité,
21:38avant de trouver la recherche,
21:39nous on fait notre recherche
21:39en interne
21:40pour alimenter notre poche
21:41cybersécurité
21:42avec des titres en direct.
21:43Donc là,
21:43vous avez un ETF.
21:44La diversification,
21:45elle va prendre du temps
21:46alors qu'un ETF
21:47sur un secteur spécifique,
21:49les terres rares aussi,
21:49par exemple,
21:50les clients en entendre parler
21:52sont intéressés.
21:53On peut avoir aussi aujourd'hui
21:54une gamme d'ETF
21:55qui répond à plein de besoins
21:56pour avoir une allocation
21:57vraiment large
21:59et audacieuse.
22:01Christopher et Valentine,
22:02vous avez trouvé quoi faire.
22:03Vous avez deux nouvelles venues
22:06qui ne vous ont même pas
22:07laissé parler.
22:09Je reste avec elles
22:10parce que je les ai trouvées
22:11très bonnes.
22:12Je me demande
22:12si je vais encore vous inviter
22:13Valentine en 2026.
22:16Marine,
22:17on va passer un peu
22:18au top et au flop
22:19pour 2025.
22:22Pour vous,
22:24voilà,
22:24sympa,
22:25ça me rappelle ma jeunesse.
22:27Valentine,
22:28pas vous
22:28parce que vous n'étiez pas nés
22:29au moment de cette chanson
22:31et sorti.
22:32Top ou flop ?
22:33Mon flop de l'année,
22:34malheureusement,
22:35c'est un peu
22:35les hommes politiques
22:36en général
22:37qui ont loupé l'eau.
22:38Pas les femmes ?
22:38Pas les femmes politiques ?
22:40Que les hommes ?
22:40Non,
22:41que les hommes.
22:42D'accord.
22:42Je pourrais vous citer
22:43les hommes et les femmes
22:44politiques en général
22:45qui ont manqué
22:46une occasion
22:46de stabiliser
22:47la trajectoire française.
22:50Aujourd'hui,
22:50on a le plus gros
22:51déficit fiscal d'Europe.
22:52On en prend de plus cher
22:53que l'Espagne,
22:54que l'Italie.
22:55Et donc,
22:55il faut vraiment
22:56reprendre en main
22:56cet enjeu
22:58de crédibilité économique
22:59en 2026.
23:00Mais vous y croyez ?
23:00C'est un peu
23:01le discours
23:02des Miss France.
23:03Il n'y a aucune chance.
23:05Moi,
23:05j'ai encore beaucoup
23:06d'espoir.
23:07Vous avez encore
23:07beaucoup d'espoir ?
23:08Moi,
23:08j'en ai absolument aucun.
23:09On va avoir un budget
23:10à la fin de l'année quand même.
23:11On aura un budget.
23:14Alice,
23:14top ou flop ?
23:15Moi aussi,
23:16c'est un flop.
23:16Alors,
23:17ce n'est pas vraiment
23:17un flop
23:18parce que c'est une question
23:19un peu structurelle.
23:20Je vais essayer
23:20d'être brève.
23:22C'est David Sachs.
23:23Je ne sais pas
23:23si vous avez entendu pareil.
23:24David Sachs,
23:25je vais le faire très court.
23:26En fait,
23:26David Sachs,
23:26c'est un homme de l'ombre
23:27de Trump.
23:28C'est le tsar
23:28de l'IA
23:29et de la cybersécurité.
23:30C'est quelqu'un
23:31qui a pris un poste
23:31un peu comme Musk
23:32mais qui était très visible.
23:33David Sachs,
23:34on en a moins entendu parler
23:35et il a influencé
23:36en fait cette idéologie
23:38libertarienne
23:39et de dérégulation
23:40du secteur.
23:43Alors,
23:43c'est un top
23:44qui en même temps
23:46est un peu dangereux
23:48pour l'équilibre
23:49de la société
23:50telle qu'on la connaît
23:52et des institutions aussi.
23:53Et ce qui a fait
23:53quand même
23:54qu'on a eu
23:55un creux très fort
23:56en avril
23:57et vous parlez vraiment
23:57on a même cru
23:58qu'on avait une récession
23:59tellement c'était
23:59l'ambiance Covid
24:01parce que ça a été aussi
24:04un manque de confiance
24:06dans les institutions
24:07américaines,
24:07dans le dollar
24:08parce qu'il y avait
24:09une vente quand même
24:10de type
24:10qui faisait des annonces
24:12dans tous les sens
24:12comme des cow-boys
24:13et ce n'est pas
24:14pour rassurer les institutions
24:15parce qu'on travaille
24:16sur un maillage
24:17dans la finance
24:17et ce maillage
24:18il est international.
24:18vous attaquez
24:19aux hommes politiques
24:20français
24:20pas aux femmes
24:21et vous hommes politiques
24:22américains
24:23mais pas aux femmes
24:23allez merci beaucoup
24:24vous étiez
24:25voilà c'était super
24:26merci
24:27c'était une super expérience
24:28allez on se retrouve
24:29en deuxième partie
24:30de l'émission
24:30on va parler des taux d'intérêt
24:31on va se demander
24:32pourquoi ils sont aussi
24:33importants pour votre argent
24:34on va faire un focus
24:35sur les placements
24:36de taux d'intérêt
24:37on va faire un focus
24:37sur les actifs non cotés
24:39les fonds de private equity
24:40et les fonds de dettes privées
24:42à tout de suite
24:42BFM Business présente
24:49C'est votre argent
24:51spécial placement
24:52Marc Fiorentino
24:54absolument
24:54une spéciale placement
24:55avec un bilan 2025
24:57mais là on passe rapidement
24:58parce qu'on s'en fout
24:59un peu de 2025
25:00puisque c'est passé
25:00mais on va surtout parler
25:02de 2026
25:04on a parlé croissance
25:05on a parlé inflation
25:06on a parlé bourse
25:07j'ai trouvé ça passionnant
25:08on a parlé produits structurels
25:10c'était très intéressant
25:11on a parlé ETF
25:11on a parlé fonds
25:13avec une ambiance générale
25:15je veux dire
25:16qui m'a pas mal surpris
25:17en première partie
25:18qui était plutôt positive
25:19sur l'économie
25:20sur l'inflation
25:21sur la bourse
25:22bon bah tout va bien
25:22tant mieux
25:23là on va plutôt parler
25:25taux d'intérêt
25:26parce que les taux d'intérêt
25:27c'est évidemment déterminant
25:29pour vos placements
25:30pour votre immobilier
25:31pour les placements
25:32taux d'intérêt évidemment
25:33mais aussi pour la bourse
25:35et tous les types de placements
25:36et puis on va s'attacher
25:37à parler un tout petit peu
25:39de ce qui est devenu
25:41un peu accessible
25:43maintenant
25:43presque à tout le monde
25:45à travers l'assurance vie
25:47à travers les PER
25:48c'est ce qu'on appelle
25:50le private equity
25:51ou les private assets
25:53on met de la dette privée dedans
25:54des fonds de private equity
25:55évidemment pour
25:58une émission spéciale
26:00parce que vous avez bien compris
26:01que c'était une émission spéciale
26:02vous avez vu rien que
26:02le plateau qu'on a
26:04c'est incroyable
26:05moi je suis très ému
26:06il nous faut
26:07des jedi
26:09mais des jedi
26:10du placement
26:11alors
26:11j'ai demandé à
26:13valentine et nous
26:14responsables stratégie
26:15taux chez Amounis
26:15de rester avec nous
26:17parce que
26:17évidemment
26:18quand on parle
26:19de taux d'intérêt
26:19on pense valentine
26:21nous avons
26:23avec nous
26:23qui nous a rejoint
26:24Christophe Deldic
26:25Christophe Deldic
26:27vous êtes président
26:27de Turen Group
26:28bonjour Marc
26:29Turen Group
26:30c'est quoi ?
26:31Turen Group
26:32c'est une société de gestion
26:33leader dans le capital investissement
26:35dans le positionnement
26:36du small cap
26:36donc sur les entreprises
26:37qui valent moins de 75 millions d'euros
26:39donc les PME
26:40et les petites ETI
26:41on gère à peu près
26:422 milliards d'euros
26:43qui sont aujourd'hui investis
26:44dans un peu plus de 300 entreprises
26:45en France
26:46des start-up
26:46donc vous gérez des fonds
26:48et ces fonds
26:49donc gérer des fonds
26:50pour des particuliers
26:51des institutionnels
26:52et des particuliers
26:53on va en parler
26:53et là
26:54et vous investissez
26:55dans des PME
26:56et on est à travers ces fonds
26:56investis dans un peu plus de 300 entreprises
26:58donc PME
26:59et petites ETI
27:00J'ai le plaisir de recevoir Estelle Delat
27:04Estelle vous êtes présidente
27:05et cofondatrice de Private Corner
27:07merci d'être venue d'abord
27:08Merci Marc
27:08Private Corner
27:09ça fait quoi ?
27:11Private Corner
27:11c'est une société de gestion
27:13que j'ai cofondée en 2020
27:15et qui a pour but
27:16de permettre aux particuliers
27:19d'investir au travers
27:20son conseiller
27:21conseiller en gestion de patrimoine
27:22famille et office
27:23banque privée
27:24dans des actifs non cotés
27:25qui étaient jusqu'à présent
27:27accessibles à partir
27:27de plusieurs millions d'euros
27:28et qu'on vient rendre accessible
27:30au travers de la souscription
27:31à nos fonds
27:32à partir de 100 000 euros
27:33et ensuite nos fonds
27:35investissent dans ces fonds eux-mêmes
27:36qui financent
27:37l'économie réelle
27:38au travers de sociétés
27:40en direct
27:40C'est incroyable
27:41ça tombe bien
27:41c'est justement le sujet
27:42de cette partie
27:43Ça a été bien préparé
27:43Et vous avez
27:45Christopher Dabic
27:47vous êtes cousin
27:47avec Christophe Deldic
27:49ça aurait pu
27:50Christopher Dabic
27:51Christophe Deldic
27:52bon ben c'est bien
27:53je rappelle que vous êtes
27:54stratégiste chez PICTAM
27:55et que vous animez
27:57la masterclass
27:58la masterclass
27:59de vendredi à 11h
28:00et disponible en podcast
28:03et en replay
28:04absolument
28:04chers amis
28:06je vais vous poser
28:07une question très importante
28:08je me tourne vers Valentine
28:10Valentine
28:11où vont les taux d'intérêt
28:13en 2026
28:14on a les yeux rivés
28:15sur les taux US
28:16les taux européens
28:16les décisions de la Fed
28:18de la BCE
28:19pourquoi d'abord
28:19expliquez-nous
28:20deux secondes
28:21pourquoi c'est si important
28:22pour nous
28:22pour notre argent
28:24les taux d'intérêt
28:25c'est important
28:26parce que dans une économie
28:28quand les taux baissent
28:28c'est un soutien à l'économie
28:30donc en général
28:30quand on a les banques centrales
28:32qui baissent leurs taux
28:33surtout dans un environnement
28:34où on a une croissance
28:35qui tient
28:36cette combinaison
28:37est extrêmement positive
28:38pour les actifs risqués
28:39pour les actions
28:40et pour le crédit
28:41par exemple
28:42si on regarde
28:42pour la dette d'entreprise
28:44il y a une demande
28:45très forte
28:45pour la dette d'entreprise
28:46quand la banque centrale
28:47par exemple
28:48quand la BCE
28:49baisse ses taux
28:49parce que les investisseurs
28:51qui ont de l'argent
28:52sur le monétaire
28:53vont se dire
28:53mon dieu
28:54mon rendement baisse
28:55donc j'ai besoin
28:56d'aller chercher
28:56un supplément de rendement
28:57donc je vais aller chercher
28:59investir sur des maturités longues
29:01ou aller sur des classes d'actifs
29:03où il y a un peu plus de risques
29:03comme le crédit
29:04ou les actions
29:06donc dès qu'on a
29:07un cycle de baisse de taux
29:08surtout quand la croissance
29:09s'en tient
29:09c'est extrêmement positif
29:11pour les actifs risqués
29:12donc d'après ce que vous avez dit
29:14en première partie
29:14d'émission
29:15donc on a eu pas mal
29:16Marine nous disait
29:17qu'il y a eu 300 baisses
29:18des taux
29:18je n'avais pas réalisé
29:19dans le monde
29:21en 2025
29:22vous vous pensez
29:23qu'il n'y a pas vraiment
29:24de risque sur l'inflation
29:25vous l'avez dit en première partie
29:26donc j'imagine
29:27que vous pensez
29:27que les banques centrales
29:28vont continuer à baisser les taux
29:30vous croyez-vous
29:30à ce scénario
29:31de turbo
29:32de baisse
29:35très importante
29:36des taux d'intérêt
29:36à partir de mai
29:372026
29:38avec le nouveau patron
29:39de la Fed
29:39alors on a aux Etats-Unis
29:41une croissance qui est tient
29:42et on a une Fed
29:43pour moi
29:43qui va baisser ses taux
29:44mais c'est déjà quand même
29:45bien anticipé
29:46par le marché
29:48et surtout
29:49si
29:50avec le nouveau
29:51board
29:52de la Fed
29:53on va continuer
29:54pour moi
29:54d'avoir une Fed
29:55qui va rester doviche
29:56qui va baisser ses taux
29:56l'inflation n'est pas un sujet
29:58pour l'instant
29:58ils sont beaucoup plus inquiets
30:00sur la dynamique
30:01sur l'emploi
30:01mais on s'attend
30:02mais ça c'est quand même
30:03déjà très très anticipé
30:04par le marché
30:04mais on s'attend nous aussi
30:06à ce que la BCE
30:07continue de baisser ses taux
30:08et ça c'est pas du tout
30:09anticipé par le marché
30:10mais on n'a pas tellement le choix
30:11compte tenu de nos perspectives
30:12de croissance
30:13c'est ma conviction aussi
30:15mais quand on regarde
30:16aujourd'hui
30:17la BCE
30:18depuis cet été
30:19elle est en mode pause
30:19et on regarde aussi
30:20qu'est-ce qu'anticipe le marché
30:22le marché anticipe
30:23que la BCE
30:24en a fini
30:25de son cycle
30:26de baisse de taux
30:26et que le prochain mouvement
30:27sera une hausse
30:29mais je suis absolument
30:30pas convaincue par ça
30:31si on regarde
30:32la dynamique sur les salaires
30:33les salaires en zone euro
30:34ralentissent fortement
30:35la dynamique sur l'emploi
30:36n'est pas forcément bonne
30:37si on regarde
30:38en Allemagne
30:39ou en France
30:40et puis
30:41si on regarde
30:42on a une importation
30:45de plus en plus forte
30:45de produits chinois
30:46qui pourrait également
30:47pour moi
30:48peser sur l'inflation
30:50Christopher
30:51taux d'intérêt
30:51on va où
30:52en 2026 ?
30:53Je pense qu'il n'y a pas
30:53un gros débat
30:54c'est très très clairement
30:55une phase baissière
30:56qui est effectivement
30:56la plus importante
30:57hors période de récession
30:58Attendez vous dites
30:59qu'il n'y a pas un gros débat
31:00il faut peut-être distinguer
31:01pour que les gens comprennent bien
31:02les taux d'intérêt
31:03court terme
31:04fixés par les banques centrales
31:06sur du court terme
31:07du côté des banques centrales
31:08c'est très clair
31:09la baisse elle est amorcée
31:10vous avez quelques états
31:11par-ci par-là
31:11notamment le Brésil
31:12c'est plutôt une tendance haussière
31:13mais c'est pour endiguer
31:14des politiques budgétaires
31:16un peu expansionnistes
31:17mais fondamentalement
31:18sur les taux courts
31:19la baisse est bien actée
31:20et on aura notamment
31:21autre stimulus
31:22qui va survenir
31:22c'est probablement
31:23la baisse des taux
31:23aussi en Chine
31:24donc ça sera un stimulus
31:25qui sera supplémentaire
31:26à cet égard
31:27sur les taux longs
31:28effectivement on voit
31:29qu'il y a une tendance
31:29plutôt haussière
31:30et à plusieurs sujets
31:31ça dépendra des pays
31:31mais fondamentalement
31:32il y a en toile de fond
31:33effectivement
31:34la question de l'endettement
31:36qui est très très nette
31:37on le voit au Japon
31:37où là on atteint
31:38des niveaux records
31:39y compris sur des très très
31:40longues maturités
31:41mais c'est fondamentalement
31:42une question d'endettement
31:43pour tous
31:44est-ce qu'il ne faut pas niquer
31:45pas vraiment à cet égard
31:46parce que la réalité
31:47on nous dit que
31:48tous ces états
31:49vont venir emprunter
31:50massivement en 2026
31:52à commencer par la France
31:54mais aussi l'Allemagne
31:56qui va augmenter
31:57son endettement
31:58mais aussi comme vous le disiez
31:59très justement
32:00le Japon
32:00les Etats-Unis
32:01tout ça
32:01ça ne va pas créer
32:02un encombrement
32:03non ?
32:03Non vous trouvez toujours
32:04de la demande pour cela
32:05et au pire aux Etats-Unis
32:06sans rentrer dans
32:07on n'a pas le temps
32:08ce n'est pas le sujet
32:09mais les Etats-Unis
32:09ont même créé
32:10une nouvelle demande
32:11avec les stable coins
32:12qui est grosso modo
32:12une sorte de dollar numérique
32:14donc automatiquement
32:15ça crée une nouvelle demande
32:16qui est déjà très importante
32:17juste un ordre de grandeur
32:19aujourd'hui les émetteurs
32:20de ce dollar numérique
32:21ils achètent plus de bons
32:22du trésor américain
32:23que le Japon
32:23qui est pourtant
32:24l'un des principaux acheteurs
32:25de dette
32:25donc il y a toujours
32:26une solution sur la dette
32:27à cet égard
32:28sauf quand on peut être
32:29un pays émergent
32:30où là ça pose un problème
32:30mais sur les développés
32:31honnêtement c'est un faux sujet
32:32et d'ailleurs les politiques
32:33s'en rendent compte
32:34parce qu'il y a peu
32:35d'incitations pour réduire
32:36la dette
32:36parce qu'ils savent très très bien
32:37qu'il y a toujours
32:38de la demande pour la dette
32:38ce qui n'est pas forcément
32:40une bonne nouvelle
32:40notamment dans le cas
32:41de la France
32:41Christophe c'est important
32:42pour votre tissu
32:44pour vos investissements
32:45vos entreprises
32:46les taux d'intérêt
32:46c'est essentiel
32:47oui c'est clé
32:48puisque ça donne
32:49une dimension
32:49de ce qu'on peut lever
32:50comme dette
32:51pour financer
32:51les acquisitions d'entreprises
32:53même si
32:54donc je suis heureux
32:55d'entendre que les taux
32:55vont continuer à baisser
32:56parce que ce qu'on voit
32:57nous dans notre métier
32:58sur le long côté
32:59sur les dernières années
33:00suite à la hausse des taux
33:01concrètement
33:02ça a entraîné
33:02une baisse des transactions
33:03d'entreprises
33:04et une baisse des multiples
33:05de valorisation
33:06et donc
33:08qui dit augmentation des taux
33:10dette plus chère
33:11pour financer les acquisitions
33:12de plus de frais financiers
33:14à la charge des entreprises
33:15et donc trois
33:16une nécessité
33:17de mettre plus de fonds propres
33:18au travail
33:19pour financer
33:20notamment les opérations
33:21de reprise de transmission
33:22donc c'est
33:22c'est quelque chose
33:23qui est quand même
33:24assez structurant
33:25dans la vie des affaires
33:26sur les dernières années
33:27et après il faut le regarder
33:29en taux d'intérêt réel
33:30et ils sont devenus positifs
33:33après avoir été très négatifs
33:34sur les dernières années
33:35et concrètement
33:37l'impact
33:37il a été très très fort
33:38sur la baisse des transactions
33:39et des multiples
33:40Estelle
33:40votre spécialité
33:42c'est les actifs privés
33:43on a vu quand même
33:43avec la remontée
33:44des taux d'intérêt
33:45notamment après
33:46l'invasion de l'Ukraine
33:48qu'il y avait moins de liquidités
33:50sur les actifs privés
33:51notamment sur le private equity
33:53c'est-à-dire les actions
33:55Comme l'exprimait Valentine aussi
33:57c'est vrai que
33:58les investisseurs
34:00ont tendance à s'orienter
34:01sur des actifs
34:02qui s'inscrivent plus
34:03dans du temps long
34:03dès lors que les taux
34:04baissent
34:05donc je suis assez contente
34:07aussi
34:07d'entendre les predictions
34:08Vous n'êtes pas venu pour rien
34:09Vous regrettez d'être là
34:11De maintien en tout cas
34:12au niveau actuel
34:13puisque c'est vrai
34:13qu'en 2024
34:14on a plus
34:16qu'on a constaté
34:18non pas
34:18une défiance
34:19par rapport à la classe d'actifs
34:20mais plutôt
34:20un désintérêt momentané
34:22du fait
34:23de taux d'intérêt
34:24qui étaient assez hauts
34:25et où
34:26il y avait moins besoin
34:27d'aller chercher
34:28une prime de risque
34:29sur des actifs
34:30à un horizon
34:32d'investissement
34:33plus long
34:34et avec un risque
34:36associé à l'investissement
34:37plus élevé aussi
34:38pour aller maintenir
34:39les niveaux de rentabilité
34:40au niveau des portefeuilles
34:41Alors je vous propose
34:42à tous
34:43qu'on fasse un petit focus
34:44on a fait un focus
34:45en première partie
34:46de l'émission
34:46sur les actions cotées
34:48on a fait un petit focus
34:50aussi sur les produits structurés
34:52là je voudrais
34:52qu'on fasse un focus
34:53sur les actifs
34:54taux cotés
34:54alors ça sera
34:56notre nouveau thème
34:57cette classe d'actifs
34:58elle a été réservée
34:58jusqu'à présent
34:59corrigez-moi si je me trompe
35:01mais aux investisseurs
35:01institutionnels
35:02et en grande fortune
35:03et puis elle est
35:04devenue de plus en plus accessible
35:05même dans l'assurance vie
35:06même dans les PER
35:08Christophe
35:09et récemment
35:10la BPI a lancé
35:11avec succès
35:11un fonds de défense
35:12pour les particuliers
35:13d'abord peut-être
35:14avant de vous passer la parole
35:15Christophe
35:16vous pourriez Estelle
35:17nous faire un petit topo
35:18de ce qu'on entend
35:18par actifs privés
35:19parce que les gens
35:20sont un peu perdus
35:21private equity
35:22dettes privées
35:23infrastructures
35:24Oui effectivement
35:25c'est une classe d'actifs
35:26qui est assez profonde
35:27en termes de possibilités
35:29d'investissement
35:29mais des actifs privés
35:31c'est tout simplement
35:32des actifs qui sont
35:32non cotés sur les marchés
35:34par opposition
35:34aux marchés cotés
35:36sur lesquels on a aussi
35:37des actions
35:38des obligations
35:38comme c'est le cas
35:40sur les marchés non cotés
35:41et donc nous on intervient
35:43aussi bien sur
35:45les marchés actions
35:47non cotés
35:47donc ça c'est du private equity
35:49exactement
35:49que sur des actifs réels
35:51infrastructures immobiliers
35:54ou encore sur la dette privée
35:56parce qu'effectivement
35:57les conditions d'accès au crédit
35:59sont de plus en plus régulées
36:01depuis 2008 notamment
36:03la dette privée
36:05la dette privée c'est un marché
36:05la dette privée c'est donc des fonds
36:08qui prêtent directement aux entreprises
36:10et donc c'est hors circuit bancaire
36:11en complément
36:12ou en remplacement
36:13des banques
36:14qui ont des conditions
36:16d'octroi de crédit
36:17qui sont beaucoup plus maîtrisées
36:18qu'elles ne l'étaient auparavant
36:19et où des fonds
36:20de private credit
36:22interviennent aux côtés
36:23des opérations
36:25et des gérants
36:27qui financent les actions
36:29non cotés
36:29Christophe
36:31à l'intérieur même
36:33du private equity
36:34il y a encore
36:35des catégories
36:36de produits
36:37c'est pas tout à fait
36:38la même chose
36:38vous vous faites
36:39il y a des gens
36:39qui font du LBO
36:40il y a des gens
36:41qui font du capitalisme
36:42vous nous expliquez en deux mots
36:43et où est-ce que vous vous situez
36:44vous là-dedans ?
36:45Alors très rapidement
36:45oui on va du capital innovation
36:47comment accompagner
36:48le financement
36:49d'une nouvelle entreprise
36:50innovante
36:50donc les start-up
36:51qui ont besoin de fonds propres
36:52parce qu'elles n'ont pas
36:53accès au marché bancaire
36:54puisque c'est ceux qui consomment
36:55du cash
36:55elles ne génèrent pas
36:56de cash flow
36:57jusqu'à capital développement
37:00donc là je génère du cash
37:01mais je construis
37:02un nouvel outil industriel
37:03où je finance
37:04une croissance externe
37:07donc j'ai besoin
37:07de fonds propres
37:08parce que je ne peux pas
37:08tout faire avec de la dette
37:09jusqu'au capital transmission
37:11donc là je cède des titres
37:13et jusqu'à maintenant
37:14soit je vendais
37:15mon société à un concurrent
37:16soit j'allais en bourse
37:17la classe d'actifs non cotés
37:19donne aussi la possibilité
37:20de vendre
37:21une minorité du capital
37:23jusqu'à la majorité du capital
37:24à un opérateur
37:25qui est un fonds d'investissement
37:27dans une société non cotée
37:28Alors vous vous proposez quoi ?
37:30Aux particuliers ?
37:31Aux institutionnels
37:32j'aime bien entendu
37:33mais aussi aux particuliers ?
37:34En fait on démocratise
37:35la tendance récente
37:36c'est la démocratisation
37:37de proposer maintenant
37:38aux particuliers
37:39ce qui était réservé
37:40en effet aux institutionnels
37:41ou à la clientèle haut de gamme
37:43sur des tickets supérieurs
37:44à 100 000 euros
37:45dont ce qu'on propose nous
37:46notamment
37:46parce qu'on est présent
37:47dans 8 villes en France
37:48et on gère des fonds régionaux
37:50donc on va plutôt aller
37:51dans le monde microéconomique national
37:53pour aller donner l'opportunité
37:55à des particuliers
37:56sur des tickets
37:57jusqu'à 100 000 euros
37:58jusqu'à 1 000 euros
38:01à partir de 1 000 euros
38:02à partir de 1 000 euros
38:03d'investir dans un fonds
38:06qui va en promesse
38:08investir dans le territoire
38:09là où il y a le souscripteur
38:11D'accord
38:11donc c'est l'idée
38:12d'investir dans son point ?
38:14Oui on a défini
38:14ce qu'on appelle
38:15l'épargne circulaire
38:17donc proposer aux habitants
38:18d'un territoire
38:19de financer
38:19des entreprises
38:21de leur territoire
38:21que ce soit sur l'innovation
38:23le développement
38:23la transmission
38:24et si les investissements
38:25sont performants
38:26ça vient rémunérer
38:27l'épargnant du territoire
38:29Et donc là
38:29par exemple
38:30moi en particulier
38:31si j'ai envie de rentrer
38:32sur ce type d'actifs
38:33chez vous ou ailleurs
38:34je passe par quoi ?
38:35Je vais en direct
38:35par le compte-titre ?
38:36Alors nous
38:37on utilise à travers
38:38le compte-titre
38:39mais vous pouvez utiliser
38:40avec votre contrat d'assurance-vie
38:42avec une unité de compte
38:43qui est éligible
38:43soit directement sur votre contrat
38:45ou par les plans
38:45d'épargne retraite
38:46donc tout ça
38:47en fait
38:47on a un métier
38:48je considère dans la finance
38:49où on n'est pas encore
38:50assez innovant
38:51et donc au fur et à mesure
38:52il y aura de plus en plus
38:53de produits
38:54pour donner la possibilité
38:55à l'épargnant
38:56de pouvoir avoir
38:58à travers son contrat
38:59d'assurance-vie
38:59son plan d'épargne retraite
39:01son compte-titre
39:01son PEA
39:02au-delà du côté
39:03plein de possibilités
39:04d'avoir des sous-jacents
39:05Mais c'est quand même
39:05déjà un peu le cas
39:06quand on regarde
39:07un contrat d'assurance-vie
39:08aujourd'hui
39:08il n'y a pas assez
39:09de support
39:10vous voulez dire
39:10Il n'y a pas assez
39:11de support
39:11Estelle en parlait
39:12sur la dette privée
39:13tout à l'heure
39:13sur l'infrastructure
39:14sur l'immobilier
39:15on manque de produits
39:16dans les étagères
39:17et il faut qu'on ait
39:18davantage de produits
39:19qui donnent accès
39:20à la classe d'actifs
39:21du capital
39:21l'action
39:22avec la rémunération
39:23à la hauteur d'eux
39:24donc une rémunération
39:25attendue supérieure
39:28à 10% par an
39:28qui est possible
39:30à la classe d'actifs
39:30action
39:31dans les PME
39:32de son territoire
39:32Un, c'est un sous-jacent
39:33qui est lisible
39:34pour l'épargnant
39:35par rapport à des ETF
39:36ou d'autres produits
39:37où il ne voit pas bien
39:38ce qu'il y a derrière
39:38Là quand il dit
39:39qu'il peut accompagner
39:40le financement
39:41d'une PME
39:41de son coin
39:43c'est très visible
39:44et deux
39:44il y a la performance
39:45attendue
39:46c'est quoi le type
39:48de performance
39:48qu'on peut attendre
39:49pour un particulier
39:49sur cette classe d'actifs
39:50en sachant très bien
39:51que c'est un placement risqué
39:53que la performance
39:54passée
39:55n'a pas d'indication
39:56mais c'est quoi
39:58la catégorie
39:58on est cher quoi
40:00du 5, du 10, du 15 ?
40:01On va attendre
40:02au minimum du 8%
40:04enfin voilà
40:04et donc jusqu'à 10
40:05ou 12
40:06ou un peu plus
40:06en fonction de la taille
40:07des fonds
40:08et des performances
40:09dans les sous-jacents
40:09en contrepartie
40:11d'une durée
40:12des immobilisations
40:13des fonds
40:13qui est en moyenne
40:14de 5 ans
40:15donc c'est là
40:16on dit non coté
40:17c'est qu'on n'est pas
40:17liquide au quotidien
40:18mais si vous bloquez
40:19vos capitaux
40:20pendant 5 ans
40:20vous pouvez escompter
40:22un rendement
40:22d'au moins 8% par an
40:24Estelle
40:25votre job
40:26que vous faites
40:27avec talent
40:27d'ailleurs
40:27c'est de sélectionner
40:29les meilleurs gérants
40:30comment on sélectionne
40:32les meilleurs gérants
40:32vous vous rendez bien compte
40:33qu'un particulier
40:34lui
40:34il n'a pas accès
40:35à toute l'information
40:36que vous avez
40:36qu'est-ce que vous donneriez
40:38comme conseil
40:39à des gens
40:39qui nous écoutent
40:40pour déterminer
40:42parce que bon
40:42à la limite
40:42ils veulent un ETF
40:43Nasdaq
40:44ils veulent un fonds
40:45sur la France
40:45bon ça y est
40:46on commence à connaître
40:47les noms
40:47ou pas
40:48des intervenants
40:50là c'est quoi
40:51comment on fait en fait
40:51alors nous ce qu'il faut
40:52comprendre
40:53c'est que Private Corner
40:54on est vraiment
40:54la courroie de transmission
40:55entre deux mondes
40:56qui sont assez étanches
40:57encore aujourd'hui
40:58l'un de l'autre
40:58celui des professionnels
41:00de la gestion de patrimoine
41:01et de fortune
41:01et celui des professionnels
41:03de l'investissement
41:03et donc on se fait
41:04vraiment la courroie de transmission
41:05entre ces deux mondes
41:07avec une approche intermédiaire
41:08c'est ça le premier conseil
41:10que je donnerais
41:11c'est de faire accompagner
41:13parce que
41:14c'est vraiment
41:14un métier
41:15d'artisan
41:17et on considère
41:19vraiment
41:19nos clients
41:20que sont justement
41:21les professionnels
41:21de la gestion de patrimoine
41:22et de fortune
41:23comme des médecins
41:24de famille du patrimoine
41:25donc c'est évidemment
41:26on alloue
41:27au non-côté
41:28que la poche
41:29de son épargne
41:30qui n'est pas
41:30de l'épargne de précaution
41:31et qui est de l'épargne
41:32à long terme
41:33je dirais plutôt
41:348-10 ans
41:35parce qu'il y a des fonds
41:36de LBO
41:36on y est encore
41:37au bout de 12 ans
41:38il faut avoir
41:39ce sujet-là en tête
41:41et dès lors
41:41qu'on est
41:42à l'aise
41:43avec ces principes
41:44finalement le temps
41:45c'est plus un allié
41:46qu'un frein
41:47à aller
41:48sur cette classe d'actifs
41:49et ensuite
41:50c'est vrai que la classe d'actifs
41:51elle est tellement profonde
41:52dans ce à quoi
41:54on peut aller la louer
41:55qu'il faut
41:56en concertation
41:58avec son conseiller
41:59justement
41:59aller décider
42:00de la cote-part
42:01de son épargne
42:02actuelle
42:03parce qu'il y a aussi
42:04une logique
42:04de stock
42:05et de flux
42:06puisque les portefeuilles
42:07on va les construire
42:08dans la durée
42:09donc à un instant T
42:10il y a un stock
42:11on va décider de la louer
42:12sur du private equity
42:14sur de l'infrastructure
42:15sur la dette privée
42:16avec une approche
42:17cœur
42:18et une approche satellite
42:19en tout cas
42:20c'est comme ça
42:20que nous on a construit
42:21la gamme
42:21chez Private Corner
42:22pour avoir une approche
42:24la plus équilibrée
42:25en termes de risque
42:26rendement
42:26et qui vient
42:27correspondre le mieux
42:29possible
42:29au cas spécifique
42:30de chacun des clients
42:32de nos distributeurs
42:33et après
42:36justement
42:37dans le private equity
42:38vous avez du primaire
42:38du secondaire
42:39du coin
42:39on va pas rentrer
42:40dans tous ces détails
42:41là
42:41mais justement
42:43c'est intéressant
42:43et je poserai la question
42:45aussi à Christophe
42:45je commence par vous
42:47Christophe
42:47justement
42:48en pourcentage
42:49d'une allocation
42:50dans un portefeuille
42:51équilibré
42:52aujourd'hui
42:52vous diriez
42:53qu'on devrait tendre
42:54vers combien
42:55d'actifs non cotés
42:57et à l'intérieur
42:58de cet actif non coté
42:59quelle répartition
43:00est-ce qu'il y a
43:00une sorte de cible
43:01par exemple
43:02que font les high net worth
43:03les grandes fortunes
43:04on conseille naturellement
43:06généralement 5%
43:08moi je pense que
43:08dans la tendance de taux
43:09surtout si elle est baissière
43:10de monter à 10-15%
43:12sur une case d'actifs non cotés
43:13et à l'intérieur de ça
43:14surtout pour le high net worth
43:15c'est loin d'être déraisonnable
43:17puisque c'est la case d'actifs
43:18qui est quand même
43:18la plus performante
43:19et à l'intérieur de ça
43:20vous dites quoi
43:21la moitié
43:21un tiers
43:22un tiers
43:22entre l'infrastructure
43:24l'équity
43:25enfin le private equity
43:26et la dette privée
43:27moi aujourd'hui
43:29j'irais plus
43:30sur le pur equity
43:31que la dette privée
43:32parce que je pense
43:33qu'il y a eu beaucoup
43:33de fonds en dette privée
43:34qui ont pris des positions
43:35parce que la dette privée
43:37c'est de la dette in fine
43:38qu'on rembourse à la fin
43:39c'est pas une dette amortissable
43:41comme le font les banquiers
43:42de manière traditionnelle
43:43donc il y a quand même
43:44du risque
43:44bon
43:44c'est appelé aux investisseurs
43:46parce qu'on verse un coupon
43:46chaque année
43:47qui est le taux d'intérêt
43:48donc on considère
43:48vous dites un peu plus
43:49d'equity
43:49un peu d'infrastructure
43:50et peut-être un peu moins
43:51de dette privée
43:52je mettrai une majeure
43:52en equity
43:53ensuite je mettrai
43:54un peu d'infra
43:55et la dette privée
43:57pour avoir cette notion
43:57de coupon
43:58Estelle c'est quoi vous
43:59votre allocation au cible
44:01vous diriez
44:01il y a des gens
44:01qui nous écoutent
44:02il faut avoir combien
44:03nous ce qu'on fait
44:04c'est que justement
44:04on va proposer
44:06une stratégie
44:07un fonds private corner
44:08l'idée ensuite
44:09c'est de laisser faire
44:10l'artisan
44:11dans la construction
44:12de portefeuille
44:13mais vous diriez
44:13quelle poche
44:14pourcentage
44:14tout dépend de son appétit
44:16au risque
44:17pour un portefeuille équilibré
44:18on a plusieurs
44:20si je veux mouiller
44:21un portefeuille équilibré
44:23dans du private equity
44:24typiquement
44:24un chiffre
44:24on peut aller
44:25moi j'aurais plutôt tendance
44:27à faire effectivement
44:2875% entre du private equity
44:31et de l'infra
44:32et 25% sur de la dette privée
44:34et l'ensemble de tout ça
44:38représente combien
44:38d'un portefeuille équilibré
44:41je ne suis pas le bon exemple
44:41parce que je tends plutôt
44:43vers un maximum
44:43de mon épargne
44:44sur le long côté
44:45mais c'est vrai que
44:45nos distributeurs
44:46selon le profil
44:48de risque
44:48de leurs clients
44:49ont plutôt tendance
44:49à allouer
44:50entre 10 et 30%
44:52selon la surface financière
44:53aussi
44:53après ce à quoi
44:55il faut faire attention
44:55absolument
44:56et c'est aussi
44:56pour ça qu'on est là
44:57c'est les gérants
44:59auxquels on permet
45:01d'accéder
45:02grâce
45:02par le biais
45:04de nos fonds
45:05parce que justement
45:05l'écosystème
45:07du private equity
45:07quand on a dit private
45:09ça veut dire
45:10que les données
45:10ne sont pas publiques
45:11il est très très hétérogène
45:13donc il faut avoir
45:14cette faculté
45:14tout à fait
45:16à aller trouver
45:17les bons points d'entrée
45:18auprès des bonnes équipes
45:19de gestion
45:20parce que selon
45:22d'une équipe à une autre
45:23vous n'avez pas la même rigueur
45:24dans l'investissement
45:25vous n'avez pas
45:26les nouveaux venus
45:26ne veulent pas lâcher le micro
45:28Juste là
45:30je vous interromps
45:30Juste Valentin
45:32j'en profite
45:32qu'on vous a là
45:33aujourd'hui
45:34la poche
45:35obligation
45:36dans une allocation globale
45:38qu'est-ce que vous diriez
45:38sur 2026 ?
45:39Il faut continuer
45:40à se mettre
45:40sur des fonds
45:41par exemple
45:42à échéance
45:42des fonds datés
45:43des fonds obligataires
45:44Exactement
45:45Il faut continuer ?
45:46Les fonds à échéance
45:47les fonds datés
45:48sur des entreprises
45:49bien notées
45:50tout ça
45:50on continue
45:51bien notées
45:51investment grade
45:51mais aussi
45:52ce qui est extrêmement intéressant
45:54aujourd'hui
45:54c'est les entreprises
45:55un peu moins bien notées
45:56l'entreprise dit du Aïd
45:58sur des maturités
45:59à plus court terme
46:00je trouve que c'est aussi
46:01une excellente idée
46:02C'est ce que vous appelez
46:02maturité à plus court terme
46:03très rapidement ?
46:04On est sur du 2-3 ans
46:06Ok
46:06Et je trouve que
46:07soit on va sur du 5 ans
46:08sur des bien notées
46:09Exactement
46:10ou soit on va sur du plus court
46:12mais sur du plus risqué
46:13où on commence
46:14on a aussi
46:14il y a des fonds comme ça
46:15qui ont des rendements
46:16extrêmement intéressants
46:17Comme vous avez été très long
46:18et très long
46:19on va passer tout de suite
46:20au top
46:20au top ou flop
46:22de l'année
46:232026
46:24ou 2025
46:25d'ailleurs
46:26Christopher Dembic
46:27c'est quoi pour vous ?
46:28Top ou flop ?
46:29Top ?
46:30J'aime bien les idéologues
46:31donc Stephen Miran
46:32qui est ancien économiste
46:33de Donald Trump
46:34il a rejoint récemment
46:35la réserve fédérale
46:36alors certes
46:37il est très polémique
46:38parce qu'il a un biais idéologique
46:39il est en faveur
46:40de baisse de taux
46:40d'intérêt très massive
46:41etc.
46:42d'un dollar très faible
46:43mais l'avantage
46:44c'est que
46:44les idéologues américains
46:46à l'inverse des économistes
46:47et des idéologues français
46:48ils sont loin d'être sectaires
46:49donc c'est assez intéressant
46:50d'échanger avec lui
46:51et il était à Bruxelles
46:51en septembre
46:52et j'ai eu l'occasion
46:53de le rencontrer
46:54donc effectivement
46:54quelqu'un d'intéressant
46:55et qui va avoir son empreinte
46:56sur la réserve fédérale
46:57dans les années à venir
46:59Estelle ?
47:00Oui ?
47:00Top ou flop ?
47:02Moi je dirais top
47:03puisque 2025
47:04c'est la meilleure année
47:05de Private Corner
47:05Ah oui d'accord
47:06Ah bah vous c'est vous
47:07le top c'est vous
47:08Non mais en fait
47:10de notre point de vue
47:12c'est la meilleure année
47:13de Private Corner
47:13mais aussi
47:14ça veut dire
47:15que les gens
47:16s'approprient
47:17de plus en plus
47:18les marchés privés
47:19puisqu'on est quand même là
47:19pour parler des marchés privés
47:20et pour revenir
47:22sur ce que disait Valentine
47:22l'idée c'est absolument pas
47:24d'opposer le côté
47:25et le non-côté
47:25c'est vraiment de se dire
47:27qu'on est dans une logique
47:28Marine disait en première partie
47:29la clé c'est la diversification
47:30De diversification exactement
47:31et donc de se dire
47:33aujourd'hui il y a quand même
47:34près de 90% des sociétés
47:37à l'échelle mondiale
47:38qui sont non-côtés
47:38et que si on n'investit pas
47:40dans le non-côté
47:41on se prive
47:42de toute la création
47:43de valeur
47:44qui est faite en amont
47:44de la protection
47:45des sociétés sur les marchés
47:46donc effectivement
47:48je trouve que c'est plutôt positif
47:50dans cette logique
47:51globale de diversification
47:52Christophe vous n'avez pas le droit
47:53de dire mon top
47:54c'est Thurenne
47:55Non non non
47:56je vais rebondir sur
47:57ce que dit mon cher homologue
47:59Christopher Dembik
48:00en top
48:02Donald Trump
48:03sur l'année des 25
48:04parce qu'il nous a quand même
48:04fait notre année
48:05et je pense qu'il a réveillé
48:07l'Europe en 25
48:08et j'espère qu'en 2026
48:09elle va se lever
48:10au lieu maintenant
48:11qu'elle est réveillée
48:12et après un chiffre
48:14peut-être un chiffre fou
48:15sur l'année 2025
48:16qu'on vient d'entendre
48:16sur ces dernières semaines
48:17il y a 370 000 entreprises
48:20en France
48:20à transmettre
48:21de manière urgente
48:22dont 58 000 PME
48:24et 1200 ETI
48:25c'est la grande transition
48:26donc ça fait 60 000 entreprises
48:28qui emploient plus de 10 salariés
48:29chacune
48:29je mets juste ce parallèle
48:31avec ce chiffre
48:32il n'y a que 8 000 entreprises
48:33qui ont vers leur capital
48:34il y en a 60 000 à céder
48:35donc vous avez du boulot
48:36Valentin
48:37top ou flop ?
48:38moi mon flop
48:39c'est la hausse
48:40de la prime de terme
48:41c'est-à-dire que
48:41depuis sur l'année 2025
48:43les investisseurs
48:44maintenant
48:44ils exigent plus de rendement
48:46pour aller se positionner
48:47sur les parties longues
48:48des courbes de taux
48:49ça veut dire que
48:49quand ils doivent acheter
48:50de la dette des Etats
48:51sur des maturités très longues
48:53ils disent
48:53nous on veut plus de rendement
48:54parce que
48:57les Etats
48:58ont maintenant
48:59des besoins de financement
49:00qui sont explosifs
49:01et qui vont rester
49:02très élevés
49:02au cours
49:03des prochaines années
49:04vieillissement de la population
49:05besoin de financement
49:07sur la défense
49:09et aussi on a la guerre
49:10sur la tech
49:10entre la Chine et l'Etat
49:11c'est clairement un flop
49:12parce que ça va tendre
49:13c'est clairement un flop
49:14parce que ces pressions
49:15qu'on a sur les taux longues
49:16vont rester
49:16mais c'est le top
49:18pour la dette d'entreprise
49:19parce que maintenant
49:20si on regarde
49:21les entreprises bien notées
49:22très bien notées
49:23elles empruntent même
49:24moins cher que les Etats
49:25elles empruntent même
49:25moins cher
49:26et c'est maintenant
49:27la référence pour la dette
49:28sans risque
49:28merci à tous
49:29mais qu'est-ce qui parle
49:30surtout les nouveaux
49:32je ne vais plus venir de nouveaux
49:33merci à tous
49:34merci à tous les invités
49:35vous avez été très bons
49:36on se retrouve donc
49:36l'année prochaine
49:37pour des émissions
49:39dont je peux déjà
49:39vous annoncer
49:40qu'elles seront toutes
49:41exceptionnelles
49:42et n'oubliez pas
49:42que vous pouvez nous écouter
49:44nous revoir
49:44nous réécouter
49:45en replay
49:45et en podcast
49:47sur toutes les bonnes
49:48plateformes
49:48bonne fin d'année
49:49bon début d'année
49:50c'est votre argent
49:54spécial placement
49:56sur BFM Business
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