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  • il y a 14 heures
Lors de la séance de questions au gouvernement, le sénateur François-Noël Buffet a interpellé le ministre de l’Intérieur sur les slogans anti-police affichés à Lyon ce week-end pendant la Fête des Lumières. Laurent Nuñez assure que la justice sera saisie.

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Transcription
00:00Samedi dernier à Lyon, lors de la fête des Lumières, cette fête traditionnelle, autour du 8 décembre,
00:06des messages ouvertement hostiles aux forces de l'ordre ont été projetés dans l'espace public,
00:11affirmant notamment, et je cite, « la police blesse et tue ».
00:16Samedi dernier, toujours, mais à Marseille cette fois-ci,
00:19lors d'un meeting, M. Sébastien Delogue, député et candidat LFI aux prochaines élections municipales,
00:25reprenait publiquement le slogan « la police tue ».
00:29Ces discours de haine, M. le ministre de l'Intérieur, ne doivent pas trouver une seule seconde leur place dans notre démocratie.
00:36À Lyon, une plainte a été déposée.
00:41Prochainement, pouvez-vous d'abord nous confirmer que ce sera la même chose à Marseille,
00:45compte tenu des propos qui ont été tenus ?
00:47Les soulèvements de la terre ont revendiqué les actes lyonnais.
00:51Quelle action comptez-vous alors conduire contre ce mouvement,
00:54qui a d'ailleurs déjà fait l'objet d'une procédure de dissolution, malheureusement sans suite ?
00:59Évidemment, je partage l'intégralité de vos propos, vous l'imaginez bien.
01:03Ces messages sont odieux, la police tue, ils sont répétés systématiquement,
01:10on l'a vu à la fête des Lumières, on l'a entendu dans un meeting à Marseille,
01:13et ils posent évidemment deux difficultés.
01:14D'abord, j'en profite évidemment pour apporter, mais je sais que c'est le cas de l'intégralité des sénateurs
01:20qui sont présents sur ces bancs, apporter un soutien sans faille à nos forces de sécurité intérieure
01:24qui nous protègent.
01:26Pourquoi ces messages sont terribles ?
01:27D'abord parce qu'ils s'appuient sur des actions de police qui, parfois, sont en cours de jugement,
01:33souvent ont été jugées et ont mis hors de cause les policiers,
01:36ont mis hors de cause les policiers parce qu'ils ont fait un usage proportionné de la violence.
01:41et que ceux qui tiennent ces propos, en réalité, c'est la négation de la police
01:45et ce sont des partisans du désordre et il faut les nommer comme tels.
01:48Ensuite, c'est grave pourquoi ? Pour une deuxième raison.
01:51Parce qu'ils laissent à entendre à la jeunesse de notre pays
01:55que la police, finalement, leur enveu, les stigmatise
01:58et que si elle les contrôle, par exemple, c'est en raison de leur origine,
02:02l'origine de quartier, et donc c'est extrêmement grave
02:05et c'est une atteinte très directe à notre cohésion nationale.
02:08Alors, que faisons-nous ? Je réponds très clairement à votre question.
02:10Dans les deux cas, à la fois pour la fête des Lumières,
02:13évidemment, pour les propos qui ont été tenus à Marseille dans le cadre d'un meeting,
02:17les préfets, à ma demande, ont déposé des plaintes.
02:20Ils ont exercé les articles 40.
02:21Donc, la justice sera saisie.
02:23Pour en finir sur ce sujet,
02:25oui, chaque fois que des propos comme ceux-ci sont tenus,
02:28qui sont des propos qui incitent à la haine, à la discrimination ou à la violence,
02:31nous documentons et nous préparons des dossiers de dissolution
02:34et aucune structure n'est au-dessus des lois.
02:37Évidemment, celles que vous avez citées comme d'autres
02:39font l'objet d'un examen très attentif
02:41et vous êtes bien placés pour le savoir,
02:43compte tenu des fonctions que vous avez occupées,
02:45font l'objet d'un examen très attentif
02:47par les services du ministère de l'Intérieur.
02:48Merci.
02:49Merci.
02:50Merci.
02:51Merci.
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