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  • il y a 2 jours
Avec Serge Papin, ministre des PME, du Commerce, de l'Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d'achat

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-12-10##

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Transcription
00:00Jean-François Aquili
00:02Jean-François Aquili, votre invité ce matin sur Sud Radio, c'est Serge Papin, ministre des PME, du commerce, de l'artisanat, du tourisme et du pouvoir d'achat.
00:12Bonjour Serge Papin.
00:13Bonjour Jean-François Aquili.
00:1413 voix d'écart s'est passé ric-rac pour le vote du budget de la sécu.
00:19Le plus dur est à venir, c'est le budget tout court, celui de l'État.
00:21Est-ce que vous n'êtes pas inquiet ? Ne serait-ce que pour les patrons, les petits patrons français ?
00:26Alors d'abord c'est une étape importante que ce budget de la sécurité sociale ait été voté.
00:33Et c'est un signal aussi qui est envoyé par le Parlement qui sont d'accord pour une stabilité.
00:45Et ça va permettre quand même que l'État ait ce budget pour la sécurité sociale.
00:53Ça va permettre aux hôpitaux, aux EHPAD, aux allocations familiales, etc.
01:01Vous avez vu le CIR que c'est l'unificier de ce budget ?
01:04C'est lunaire tout ça quand même, non ? Vous qui venez de l'entreprise, c'est lunaire ?
01:07Écoutez, c'est un budget de compromis.
01:11Oui, mais c'est la première fois que ça arrive.
01:13Il n'y a pas de majorité.
01:14Le Premier ministre s'est engagé à ne pas avoir de 49,3.
01:20Donc c'est un budget qui oblige à des discussions.
01:24Et il faut saluer d'ailleurs à la fois cet esprit de compromis
01:27et en même temps avec la détermination qui est la sienne.
01:32Et moi je trouve que c'est des nouvelles façons de travailler.
01:35Peut-être que ça ouvre des voies aussi à ce qui va se passer.
01:38Parce que c'est possible que cette recherche de compromis
01:41soit peut-être un modèle d'évolution aussi de notre démocratie.
01:45Nous verrons bien, Serge Papin, ça va être dur pour le budget tout court.
01:48Parce qu'il y a toutes ces taxes qui arrivent.
01:50Il y a toutes ces impôts pour les patrons.
01:52Vous les entendez les petits patrons, ceux des PME en colère ?
01:54Vous savez, ils nous appellent tous les jours sur l'antenne de Sud Radio
01:57pour nous dire qu'ils n'en peuvent plus.
01:58Ils ne peuvent plus embaucher, ça coûte trop cher.
02:00Ils croulent sous la fiscalité, sous la paperasse.
02:02Comment vous pouvez les rassurer ce matin ?
02:04Écoutez, le budget prévu, le budget de la nation,
02:07donc le PLF qui est prévu, est un budget qui veut accompagner
02:11ce que j'appelle moi l'économie de proximité.
02:14Donc les PME, les TPE, les petits commerces.
02:16Je vais vous donner des exemples.
02:18Parce que c'est des choix stratégiques qui ont été faits.
02:21On va baisser la CVAE qui est un impôt injuste,
02:26un impôt sur la valeur ajoutée.
02:27Ce n'est quand même pas rien.
02:28Ça a été salué d'ailleurs par les PME.
02:32Il y a une baisse aussi prévue pour la fiscalité,
02:36donc ce qu'on appelle l'impôt sur les sociétés de 15% aussi,
02:40qui est prévue dans ce budget.
02:41Donc pour les PME et les ETI.
02:43Enfin, troisième point, il y a la fameuse taxe petit colis
02:47qui va protéger aussi...
02:50Elle va exister ?
02:51Oui, elle est prévue dans le budget.
02:53Elle est prévue à 2 euros, ce qui est un début.
02:56Le Sénat, je crois savoir, veut la monter à 5 euros.
02:59Évidemment, moi j'y serais favorable.
03:00Donc ça, c'est une mise en route au 1er janvier, si ça passe ?
03:03Dès que le budget est prévu, c'est une mise en route au 1er janvier.
03:072 euros par petits colis qui arrivent.
03:08Par catégorie de produits.
03:10Notamment de Chine.
03:10Par catégorie d'articles, notamment pour Chine.
03:13Oui, et de Chine et pour Chine.
03:15Oui, exactement.
03:16On va en parler, c'est votre choix de bataille.
03:18Vous jouez les petites boîtes contre les grosses,
03:20parce qu'il y a quand même pas mal de taxes qui dégringolent sur les grosses boîtes.
03:23Non, mais attendez, je ne joue pas les uns contre les autres.
03:27C'est un peu ça.
03:27Non, non, non, on a l'économie de proximité, c'est 98% des entreprises.
03:33C'est ce qui structure la vie des salariés dans les territoires.
03:39C'est très important.
03:40Et donc, il faut la protéger.
03:42Si, je vais vous dire, si on ne protège pas cette économie de proximité,
03:48on va le payer plus tard.
03:50Donc, moi, je suis pour mettre un peu de protectionnisme dans le libéralisme.
03:57Sur les PME, vous insistez sur les PME.
03:59Vous faites baisser les impôts de production sur les PME, TPE.
04:03Serge Papin, le MEDEF, la CPME, l'U2P,
04:06les trois principales organisations patronales de ce pays s'inquiètent.
04:09C'est le communiqué que vous avez évidemment lu et relu.
04:12Nouvelle réduction des allègements de cotisations sociales pour les entreprises.
04:16Il a été question, c'était un milliard et demi cette année.
04:19On doublerait ça l'an prochain.
04:20C'est un décret que doit signer le gouvernement.
04:22Est-ce qu'il va être signé ?
04:23Écoutez, à ma connaissance, non.
04:25Non ?
04:26Et moi, je n'ai pas de...
04:28Sur les allègements de charges,
04:31ce gouvernement ne veut pas les bouger.
04:34Parce que là, c'est...
04:36On va être Patrick Martin et les autres,
04:37ils dénoncent une taxe sur l'emploi.
04:40Ils disent que le travail va coûter plus cher si vous signez,
04:43quand je dis vous, ce gouvernement, ce décret.
04:45Donc, c'est non.
04:45Attendez, le problème des charges patronales et des charges sociales,
04:51c'est un gros sujet.
04:53C'est-à-dire, comment on peut rapprocher le salaire brut du salaire net ?
04:56C'est un peu le coût du travail en France.
04:58On sait que c'est un gros sujet.
05:00Pour moi, c'est un sujet qui va être porté aux prochaines échéances,
05:04notamment les présidentielles.
05:06Pour l'instant, il n'est pas question d'y toucher.
05:07Encore un mot.
05:08Quatre dirigeants de PME-TPE, c'est pour vous.
05:11Mais des ETI aussi, c'est sur dix.
05:13Quatre sur dix projettent de céder leur boîte, leur société d'ici à 2030.
05:17370 000 entreprises.
05:19Au bas mot, pas touche au pacte d'Utrel également ?
05:23Non, bien sûr, il y a 500 000 entreprises, Jean-François Aquili,
05:27qui prévoient de changer de main.
05:28On est en face à un choc démographique.
05:30Donc le pacte d'Utrel ne touche pas.
05:32Non, c'est un pacte avec la nation.
05:33C'est la souveraineté économique de notre pays qui est en jeu.
05:36Donc on n'y touche pas, bien sûr.
05:37Alors une question qui vous concerne également,
05:40le PLF, le projet de loi de finances, il est voté.
05:43On verra bien, c'est dans moins de 15 jours maintenant.
05:46Il prévoit de liquider l'Institut National de la Consommation,
05:49qui est jugé, au fond, peu performant.
05:52Ce qui signifie la vente de 60 millions de consommateurs.
05:57Le magazine qui est public, très indépendant,
05:59qui était quand même un lanceur d'alerte depuis toujours,
06:01il est toujours.
06:02Ça va être le cas ?
06:04Pour l'instant, il y a un amendement qui a été porté
06:07pour ne pas toucher à 60 millions de consommateurs.
06:12Donc je ne sais pas ce qu'il en sera.
06:13C'était, le gouvernement avait un objectif d'optimisation.
06:18Ça ne voulait pas dire forcément la disparition
06:20de 60 millions de consommateurs.
06:21Ça s'est vendu à un acteur privé.
06:23Vous avez vu, il y a une tribune dans le monde, là-dessus.
06:24Oui, pas nécessairement.
06:26J'ai reçu des associations.
06:29J'ai discuté aussi avec le délégué général.
06:34Il y a peut-être des options qui sont d'aller
06:37dans le monde associatif, par exemple.
06:39Il y a des gens qui se sont portés candidats
06:43avec l'accord, bien sûr, du directeur général
06:47avec lequel j'ai discuté.
06:50Je ne peux pas vous dire ce qu'il en sera aujourd'hui.
06:52Mais vous, sur le cas, je ne crois pas que ce soit une bonne chose
06:54qui est la disparition de 60 millions de consommateurs.
06:56Mais vous seriez favorable parce que ça reste quelque chose
06:59d'indépendant, en fait.
07:00Oui, mais ce n'est pas obligé d'être dans le secteur public.
07:05On ne va pas toujours tout demander à l'État.
07:08Parce que entre l'intérêt de 60 millions de consommateurs
07:11et le fait qu'ils soient dépendants de l'État,
07:14c'est deux choses qui ne sont pas forcément liées.
07:18Donc, cession, oui, mais protéger le titre.
07:21Oui, protéger le titre.
07:22Puis ça dépend, cession acquis.
07:23Moi, j'y regarderai, bien sûr.
07:24Bien sûr, si on doit en être là.
07:26Ce qu'il faut, c'est aussi avoir un petit peu de temps.
07:28Noël approche.
07:30Parlons du pouvoir d'achat des Français,
07:32de la consommation.
07:33C'est votre rayon, Serge.
07:36J'étais commerçant.
07:37Oui, il faut le rappeler.
07:40Foodwatch, l'association de défense des consommateurs
07:42qui épingle toute une série de produits de fête
07:45qui parle de marketing abusif vendu en supermarché.
07:50C'est votre ancien monde.
07:51Des produits qui sont soi-disant français,
07:55mais qui, au fond, en fait, ne le sont pas vraiment.
07:57Vous avez des fois gradés chocolats
07:59qui sont bourrés d'additifs, d'huile de palme.
08:02Est-ce que vous allez faire le ménage dans tout ça ?
08:04Parce que c'est dans les rayons des grandes surfaces.
08:06Oui, il y a aujourd'hui un engagement.
08:10D'ailleurs, beaucoup de distributeurs en font leur communication
08:12sur l'arrêt des substances controversées.
08:20Donc, il y a des engagements.
08:22D'ailleurs, quand j'étais dans ce groupement de commerçants indépendants,
08:26je m'étais beaucoup engagé sur ce terrain-là.
08:28C'est important.
08:29Bien sûr, c'est très important.
08:30Le manger sain, c'est très important.
08:32Le lien entre l'alimentation et la santé, c'est très important.
08:35Par contre, sur les fêtes de Noël spécifiquement,
08:37la question que vous me posiez,
08:38est-ce que j'ai un peu passé quelques coups de fil
08:41pour savoir comment ça se passait ?
08:43Déjà, ce qui est intéressant, c'est que l'inflation est derrière nous.
08:45Donc, il y a plutôt une stabilité des prix.
08:47Ça, vous confirmez. L'inflation, c'est fini.
08:49Si on est aux entours de 1%, 1%, 1,20%.
08:54Ça, c'est 2026 ?
08:55Là, là, maintenant, oui, en année glissante.
08:58Donc, on est sur 1% d'inflation.
09:03Après, ce que les gens, les consommateurs choisissent,
09:07c'est les promotions.
09:09Et en fait, il y a une augmentation des achats en promotion.
09:14Ça, c'est... Voilà.
09:15C'est-à-dire qu'ils sont attentifs aux offres qui sont faites.
09:19Et là, il y a des promotions qui sont proposées
09:22par toutes les enseignes, avant les fêtes.
09:25Et les consommateurs achètent beaucoup plus,
09:28par exemple, que l'an dernier en promotion.
09:30C'est le constat qu'on peut faire aujourd'hui.
09:32Et là, vous allez, je répète ma question,
09:34en faire le ménage sur ces promos
09:36ou ces produits qui sont vendus au tout venant
09:39dans les grandes surfaces,
09:40mais qui ne respectent pas les règles.
09:42Ben, écoutez...
09:43Il faut aller les chercher ?
09:44Non, non, mais la DGCCRF,
09:46quand vous avez des produits
09:48qui ne respectent pas les codes de la consommation,
09:50ils sont sanctionnés.
09:51Donc, ça, c'est quelque chose...
09:55Enfin, c'est la loi, vous voyez ce que je veux dire ?
09:59Après, qu'il y ait des initiatives,
10:03des enseignes, des transformateurs
10:05pour enlever les substances malsaines.
10:10Il y a des engagements qui sont pris par ces enseignes
10:13et je vois que ça a produit des effets.
10:14Et vous allez veiller à ce que ces engagements soient respectés.
10:18Oui, alors, j'ai vu tout le monde.
10:20On a d'ailleurs débouché,
10:22dans le cadre des négo
10:22qui sont en train de s'ouvrir, là,
10:25sur un pacte,
10:26une charte pour les PME.
10:30Et dans les discussions que j'ai pu avoir
10:32pour les PME françaises,
10:34avant les négo,
10:35et donc on est sur des négo
10:37cette année qui sont beaucoup plus apaisés.
10:39Et dans les discussions que j'ai pu avoir,
10:40la partie manger sain,
10:44l'accessibilité aux produits sains,
10:47notamment les fruits et légumes,
10:48a été quelque chose de discuté
10:51avec les parties prenantes.
10:52Serge Papin, vous évoquiez Chine tout à l'heure,
10:55la marque Chine chinoise.
10:57Chine au BHV, ça ne marche pas ?
10:59Vous vous en réjouissez ?
11:00Non, mais vous savez pourquoi ça ne marche pas ?
11:01Non ?
11:02Parce que quand on demande à Chine
11:05de respecter nos codes de la consommation
11:07dans un commerce physique,
11:08donc ils sont tenus,
11:11ils savent qu'ils sont contrôlés,
11:13donc ils sont tenus de proposer des choses
11:14respectueuses de nos codes de la consommation,
11:17comme les commerces physiques en France.
11:19À ce moment-là, il n'y a plus deux poids, deux mesures.
11:21Donc c'est la même chose pour tout le monde.
11:23Eh bien, on s'aperçoit qu'il n'y a plus
11:24beaucoup d'écarts de prix.
11:26Et les gens qui vont voir Chine au BHV,
11:30ils se disent, mais bon, au fond,
11:32voilà, il n'y a pas d'écarts importants
11:35avec d'autres enseignes qui commercialisent
11:39le même type de produit.
11:40Donc il y a une déception, sans doute.
11:42Il faut interdire la plateforme ?
11:44En tous les cas, à partir du moment où,
11:46dans le système de vente de la plateforme,
11:49la non-conformité, c'est le modèle.
11:52Donc ils vendent à 8 sur 10 des produits
11:54qui ne sont pas respectueux du tout
11:57de nos codes de la consommation,
11:58qui sont même dangereux, toxiques,
12:00voire illicites quand il s'agit d'armes
12:02ou de poupées pédopormiographiques.
12:04Moi, je dis qu'à ce moment-là, oui,
12:05il faut l'interdire.
12:06Là, vous agissez au niveau Bruxelles,
12:09européen ?
12:09J'étais lundi à Bruxelles.
12:12Ça se joue là.
12:13Oui, bien sûr, mais on a la solidarité
12:15des grands pays.
12:19Il y a la Pologne, il y a l'Espagne.
12:23Sauf l'Allemagne.
12:24Sauf l'Allemagne.
12:24Non, mais il y a l'Italie, il y a la Belgique.
12:27Il y a 50% de la population européenne
12:30qui est représentée.
12:31Et ils ont les mêmes difficultés, ces pays.
12:33Ils disent, bon, il faut sanctionner.
12:36J'ai vu le commissaire européen
12:37chargé de ces questions-là.
12:39Et donc, il nous a entendus.
12:43On lui a porté une lettre, ensemble,
12:45qui demande à ce que l'Europe sanctionne.
12:49Soit ferme.
12:50Ce n'est pas garantie de résultat.
12:52Il n'y a pas l'Allemagne.
12:53C'est quand même un pilier.
12:55On n'a pas forcément besoin de tout le monde.
12:57Mais, en tous les cas, on avance.
12:59Et j'ai eu beaucoup, beaucoup d'écoute
13:01sur le fait qu'il faille un peu muscler
13:05les choses au niveau de l'Europe.
13:06Nous verrons bien.
13:07On verra.
13:08Il n'y a pas d'horizon.
13:08Il n'y a pas d'échéance, pour l'instant, là-dessus.
13:10Sur Chine.
13:10Il y a des choses qui ont été votées en 2026
13:13et qui étaient prévues pour 2028.
13:15Comme, par exemple, la franchise douanière
13:20qui était à partir de 150 euros
13:22et qui démarre, là, à 1 euro.
13:26Et la taxe petit colis,
13:27beaucoup de pays veulent regarder
13:29ce que fait la France
13:30et veulent aussi la mettre en place en 2026.
13:33Ultime question.
13:33Le temps tourne.
13:34Serge Papin.
13:35Comment est-ce qu'on reproduit,
13:36en marge de Chine, c'est en creux,
13:38comment est-ce qu'on refait du made in France
13:39pas cher ?
13:41Oui.
13:42Tout est cher.
13:43Dès que c'est tricolore, c'est cher.
13:45Non, non.
13:45Mais justement, ça, c'est l'image que vous en avez.
13:47Non, mais attendez.
13:48C'est le consommateur qui parle aussi.
13:49Non, mais il y a des jeans aujourd'hui.
13:51Vous savez, le jean...
13:52Combien d'après vous, Jean-François Aquilis,
13:54se vend de jeans en France ?
13:56Aucune idée.
13:56Allez-y.
13:5770 millions.
13:58Sur 70 millions de jeans,
14:00il y en a 10 millions
14:01qui sont vendus,
14:03donc là, un peu premium,
14:04à 120 euros,
14:05le jean,
14:06et qui viennent de l'étranger.
14:08Mais il en reste 60 millions.
14:10Les 60 millions de jeans,
14:11on est capable d'en vendre
14:13à moins de 40 euros.
14:14Il y a...
14:14On est capable de vendre
14:16des t-shirts à 7 euros.
14:17Et c'est des produits
14:18qui sont durables,
14:20qui sont une vraie alternative.
14:21On est capable de produire
14:23des vélos
14:23qui sont comparables en prix,
14:25qui sont faits à mâche cool,
14:27pas très loin de notre vendée.
14:28Donc vous allez insister
14:30sur le made in France ?
14:31Oui, accessible.
14:32Bien sûr, c'est ça mon projet
14:34pour 2026.
14:35C'est la clé.
14:36C'est la clé.
14:37C'est la réponse, bien sûr.
14:39Et les entreprises françaises
14:40sont prêtes à ça.
14:42Et bien sûr, moi,
14:43mon projet de ministre des PME,
14:46en 2026,
14:47c'est de promouvoir
14:49le made in France,
14:51accessible le made in France
14:52pour tous.
14:52Si vous y arrivez,
14:53dans ce monde politique
14:54que vous découvrez,
14:55Serge Papin.
14:55Oui, mais on va changer.
14:56Il faut aussi changer
14:57les états d'esprit.
14:58Merci à vous, Serge Papin.
15:00Merci.
15:00Serge Papin,
15:01juste d'un mot quand même.
15:03Parce que j'ai vu,
15:03vous avez dit,
15:04si le budget passe,
15:06ensuite,
15:07je veux lancer un débat
15:08plus démocratique
15:10sur le capitalisme
15:12et plus social.
15:13C'est dans la foulée
15:15de ce que disait Jean-François.
15:16C'est-à-dire,
15:17c'est comment,
15:17c'est quoi,
15:18le capitalisme ?
15:20Il faut qu'on aille vers
15:21plus de partage de la valeur.
15:22Oui.
15:23Il faut...
15:24C'est...
15:24Aujourd'hui,
15:25alors,
15:25je regarde un peu plus
15:26dans mon secteur,
15:27PME, TPE,
15:28il y a des choses qui existent.
15:29Vous savez,
15:30il y a les contrats d'intéressement,
15:32il y a la participation.
15:34Donc,
15:34il faut que ce soit des choses
15:35qui soient plus ouvertes
15:39à l'ensemble des salariés.
15:40Mais c'est quoi ?
15:40C'est une prime d'intéressement ?
15:41Vous allez lancer...
15:42Il va y avoir la prime Papin ?
15:44Non, mais attendez,
15:46il y a eu des primes, etc.
15:47Est-ce que...
15:48Ça serait intéressant
15:49qu'on puisse donner
15:50facilement,
15:51simplement,
15:53d'une prime
15:54qui soit fléchée
15:56pour la consommation immédiate
15:58et pas pour l'épargne ?
15:59D'accord.
15:59Aujourd'hui,
16:00beaucoup de choses
16:00sont tournées vers l'épargne.
16:01Et ça,
16:02ça pourrait venir quand ?
16:03Ça pourrait venir quand ?
16:04En janvier ?
16:05Écoutez,
16:06une prime d'intéressement ?
16:07Non,
16:07mais c'est ça,
16:07c'est la prime Papin en janvier.
16:09C'est la prime Macron
16:10défiscalisée plus, quoi.
16:12En tous les cas,
16:12c'est un bon modèle.
16:14D'accord.
16:14C'est un bon modèle.
16:16Ce que dit Jean-François Aquilis,
16:17c'est un bon modèle.
16:18Oui.
16:18C'est inspirant.
16:20Défiscalisé,
16:21donc ça pourrait arriver
16:22janvier, février ?
16:24Je discute
16:24sur
16:25cette possibilité.
16:28Bon,
16:28on est dans une période,
16:29vous l'avez bien compris,
16:30un peu tendue
16:31sur le plan budgétaire.
16:32Donc,
16:33il faut...
16:33Voilà.
16:34C'est du...
16:34La démocratie,
16:35c'est du dialogue.
16:36C'est du compromis.
16:37C'est comme à l'Assemblée nationale.
16:38Bon,
16:39et des droits de douane,
16:40aussi.
16:41La guerre contre la Chine.
16:42Oui.
16:42Une guerre contre la Chine.
16:43Oui, et puis les droits de douane
16:45qui sont coordonnés
16:46au niveau de l'Europe.
16:48Il faut que toutes les douanes...
16:49C'est pas facile.
16:50Vous savez,
16:50Jean-François,
16:51l'Allemagne n'est pas forcément
16:52toujours d'accord.
16:52Il est là,
16:53le choc de consommation,
16:54sache-pas-t-in.
16:55Parce qu'il le faut,
16:56ce choc de consommation en France.
16:57Oui.
16:58Il le faut aujourd'hui.
16:59Non, mais il faut dire
17:00à nos concitoyens,
17:01il faut dire aux auditeurs
17:02qui nous écoutent ce matin
17:03que le Made in France,
17:05c'est pas réservé à une élite,
17:07que le Made in France,
17:08ce ne sont pas des produits de niche.
17:10C'est des produits
17:10qui sont une alternative accessible.
17:15Et regardez,
17:16j'ai été visité Smoby.
17:18Ça vous dit quelque chose ?
17:19Les jouets se portent bien.
17:20Oui, oui, oui.
17:20En passage, plus 10%.
17:22Smoby, il est leader
17:26sur les jouets
17:28avec des produits
17:30qui sont durables,
17:31qui sont accessibles.
17:33Et évidemment,
17:34il a une modernité d'usine importante.
17:37Mais il faut qu'il y ait des volumes aussi.
17:38Le choc de consommation,
17:39il doit être Made in France.
17:41C'est ça l'idée ?
17:42C'est l'idée, bien sûr.
17:43Oui, bon, tout n'est pas foutu.
17:44C'est ce que vous dites ce matin.
17:45Non, mais il faut s'en occuper dès maintenant.
17:46Il faut s'en occuper dès maintenant.
17:47On vous laisse filer
17:49en Conseil des ministres.
17:50Il paraît qu'Emmanuel Macron
17:51vous glisse des petits mots
17:52pendant le Conseil des ministres.
17:53J'ai vu,
17:53notamment pour cibler TikTok.
17:56TikTok, oui.
17:56C'est vrai, ça,
17:58il vous a glissé un petit mot
17:58pendant le Conseil des ministres.
17:58TikTok Choppine, oui, évidemment.
18:00Le président,
18:01il a d'ailleurs fait des déclarations
18:03en revenant de Chine
18:03où il est sensible
18:09Vous pouvez réagir 0826 300 300
18:11sur Sud Radio.
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