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  • il y a 10 minutes
L'Assemblée nationale a adopté ce mardi 9 décembre le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) à 247 voix "pour" et 234 "contre". Il s'agit d'une victoire majeure pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, qui réussit son pari d'avoir trouvé une majorité favorable à ce texte, sans avoir utilisé le 49.3.

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Transcription
00:00Emmanuel Macron en avait rêvé, et bien c'est Sébastien Lecornu qu'il a fait le temps d'une soirée hier.
00:05Nous avons assisté à ce fameux dépassement que le président vendait et vantait sans succès depuis 2017.
00:13Une sorte de grande alliance de toutes les forces qui se veulent non extrêmes, autrement dit les socialistes, les écologistes, les centristes
00:21et même, surprise, une partie de la droite, des gens qui ne sont évidemment d'accord sur rien
00:27mais qui ont montré qu'ils étaient prêts à s'entendre sur tout.
00:30Alors il faut reconnaître qu'ils y avaient presque tous un intérêt, l'EPS et les Verts d'abord,
00:36qui se sont vendus chèrement à un Premier ministre qui, lui, était prêt à tout pour se sauver et se maintenir quoi qu'il en coûte.
00:44Non, les seuls dont l'attitude est vraiment incompréhensible, ce sont les troupes d'Edouard Philippe,
00:49encore qu'elles ont l'excuse d'appartenir à l'ex-majorité,
00:53et puis les Républicains qui, eux, n'ont plus d'opposition que le nom et qui ont quand même été 18 à voter pour.
01:00Or, sur un texte qui est passé à 13 petites voix près, les calculs sont vite faits.
01:05Oui, mais s'ils ne l'avaient pas fait, le budget de la Sécu n'aurait pas été adopté.
01:08C'est vrai et justement, c'était d'ailleurs la consigne de Bruno Retailleau que le texte soit rejeté.
01:12Alors, une consigne certes très trop timide, mais une consigne quand même que ces troupes n'ont pas jugé utile de suivre.
01:20Au lieu de cela, les députés de Laurent Wauquiez ont préféré jouer les brancardiers d'un macronisme finissant,
01:27et finissant en plus dans le socialisme.
01:29Ils l'ont fait, disent-ils, au nom de la stabilité et de la responsabilité.
01:34Deux arguments d'apparence noble, mais qui ne résistent pas à la réalité pour une raison toute simple,
01:40puisque Sébastien Lecornu avait fait savoir, dès ce week-end, dans la tribune dimanche,
01:44par la voix de la porte-parole du gouvernement, qui ne démissionnerait pas, y compris en cas de rejet du PLFSS.
01:52Alors, il n'y avait aucune raison de craindre une dissolution.
01:55Et donc, toutes les raisons de voter en conviction, enfin, à condition d'en avoir.
01:59Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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