- il y a 23 heures
- #facealinfo
Christine Kelly et ses chroniqueurs débattent de l'actualité dans #Facealinfo
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Bonsoir à tous. À Castres, trois policiers ont été visés mercredi soir par des tirs.
00:05Les fonctionnaires recherchent deux individus signalés comme étant équipés d'armes.
00:08Les policiers n'ont pas été blessés. Les auteurs sont toujours en fuite.
00:11Laurent Nouniès dénonce une attaque inadmissible et insupportable.
00:15Le ministre de l'Intérieur promet que les auteurs des tirs devront répondre de ces actes graves.
00:19En heure et loire, un large réseau de trafic de migrants démente les trois passeurs irakiens ont été déférés devant un juge.
00:23Depuis septembre dernier, ils tentaient de faire passer au Royaume-Uni des dizaines d'Irakiens et d'Iraniens.
00:28Les migrants ont été transportés sur des aires d'autoroute puis dissimulés dans des remorques de camions.
00:32Ce trafic aurait apporté aux prévenus 600 000 euros.
00:35Et puis Emmanuel Macron exprime une profonde inquiétude au sujet de Christophe Glez.
00:38Le journaliste français a été condamné hier en appel à sept ans de prison en Algérie.
00:42Le chef de l'État promet, je cite, d'agir pour obtenir sa libération et son retour en France dans les plus brefs délais.
00:47Christophe Glez est emprisonné depuis le 29 juin 2025 en Algérie.
00:50Merci beaucoup mon cher Adrien.
00:52Et au sommaire ce soir, nous recevons Marion Maréchal, présidente du parti Identité et Liberté.
00:59Avec elle, nous évoquerons la volonté d'Emmanuel Macron de labelliser l'information.
01:04En quoi est-ce une initiative contraire à l'esprit démocratique et aux principes fondamentaux de nos libertés publiques ?
01:10Nous nous pencherons également sur la chute historique de la natalité en France au lendemain d'un grand colloque organisé par son parti pour réfléchir aux moyens de préserver ce qu'elle considère comme l'un des piliers de l'identité nationale.
01:23Nous aborderons également le programme Evras à l'école au cœur d'un scandale révélé par sa députée Anne Sicard, des enfants de 3 ans en maternelle invités à toucher leurs parties intimes à l'école.
01:37Et enfin, nous reviendrons sur la vidéo avec plusieurs dizaines de milliers de vues sur les réseaux sociaux dans laquelle Marion Maréchal interpelle sur la construction de la Grande Mosquée à Strasbourg,
01:49rappelée à devenir la plus vaste d'Europe et à travers laquelle elle alerte sur des risques d'influence, d'infiltration islamiste à l'approche des prochaines municipales.
01:59Autant de sujets essentiels que nous explorons ensemble ce soir dans Face à l'info avec Marion Maréchal.
02:04Alors que le budget de la sécurité sociale menace de ne pas être adopté, il révèle une crise profonde, celle d'un État hypertrophié, sur-endetté, devenu incapable de protéger et de financer ce qu'il promet.
02:16Entre explosion fiscale, perte de confiance, rejet populaire, notre modèle arrive-t-il réellement à bout de souffle ?
02:24Jusqu'où un pays peut-il tenir quand l'État cesse d'être au service de la nation ? L'édito de Mathieu Bocoté.
02:30Nous reviendrons sur une vidéo de linguistes militants relayés par le parti de gauche qui propose de déconstruire l'orthographe
02:40et de transformer en profondeur la langue française pour mieux être inclusif avec les immigrés.
02:46Pourquoi cette entreprise, présentée comme démocratique, suscite-t-elle tant d'inquiétude ?
02:51Une nation peut-elle survivre si elle renonce à la langue qui la fonde ?
02:55L'analyse de Gabriel Couset.
02:57Après la condamnation du journaliste Christos Glaze en Algérie, Emmanuel Macron promet d'agir.
03:03Laurent Nunez, lui, souhaite se rendre sur place comme un air de déjà-vu, comme un air d'impuissance française.
03:10L'Algérie a confirmé hier ses temps de prison contre le journaliste français.
03:15Une affaire qui dépasse la justice et interroge sur nos relations bilatérales, le regard de Marc Menon.
03:21Personne n'en parle vraiment, alors nous reviendrons-nous sur le cas de trois jeunes Français,
03:27emmenés enfants en Syrie et qui demandent à être rapatriés en France.
03:31Ils veulent contraindre l'État à les rapatrier vers l'air hexagone par une décision du tribunal administratif.
03:38Entre impératif humanitaire, risque sécuritaire et revirement juridique, où en est cette affaire ?
03:45Comment une démocratie doit-elle traiter ce que la guerre a façonné ?
03:49Le défectage de Charlotte Dormulas.
03:52Une heure avec nos mousquetaires pour tout ce dire et sans d'abou.
03:54C'est parti.
03:55Et maintenant d'abord, je vais vous montrer une vidéo qui a provoqué énormément de réactions
04:12puisqu'elle a fait, tenez-vous bien, 7 millions de vues cumulées sur les réseaux sociaux.
04:18Je vous montre un extrait et on en parle dans un instant.
04:21Vous pensez que je me trouve à Istanbul ? Eh bien, pas du tout.
04:26Je suis en Alsace, à Strasbourg, et derrière moi se trouve un gigantesque chantier,
04:31celui de la plus grande mosquée d'Europe avec ses deux mineurs géants et ses 32 millions d'euros de budget.
04:37Ce projet, il est mené par le Milligorus, une sulfureuse organisation islamiste turque
04:41qui gère 71 mosquées en France et 500 en Europe
04:44et qui promeut un islam frériste, séparatiste et hostile à nos valeurs françaises et européennes.
04:48Plus de 7 millions de vues, on en parle dans un instant avec Marion Maréchal qui est notre invitée ce soir.
04:56Mathieu Becouté, on en avait perdu la trace, mais le débat sur le budget est encore au cœur de notre vie politique
05:01et désormais on craint que le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale ne soit pas adopté.
05:07Et c'est sur ce budget que vous voulez revenir comme une sorte de symbole.
05:11Pourquoi on est-il venu à incarner ce budget, toutes les impuissances françaises ?
05:17Ce budget est plus largement la question des budgets.
05:20Alors qu'est-ce qu'on voit dans la présente séquence ?
05:23On voit que c'est comme si des évidences accumulées au fil des décennies s'effondraient devant nous.
05:28Rien n'allait autant de soi dans nos sociétés depuis, on pourrait dire, les années, le lendemain de la guerre,
05:33mais même bien avant ça, que le budget.
05:35Le budget était presque une opération technique, c'était réglé, donc globalement l'idée était la suivante.
05:41Nos sociétés étaient globalement d'accord sur leurs grands objectifs, leurs grands objectifs sociaux, leurs grands objectifs économiques.
05:48Il y avait des désaccords sur les moyens, mais il allait de soi que le budget concrétisait ces grands objectifs sociaux et économiques.
05:56Donc dès lors, c'est une question purement tactique, on avait oublié que différentes philosophies économiques pouvaient s'affronter.
06:02Or, c'est ce qui est en train d'arriver aujourd'hui.
06:05Pourquoi ? Parce que ce modèle, qui était apparemment universel, le modèle de l'État social libéral, l'État provident, s'effondre sous nos yeux aujourd'hui.
06:13Alors qu'est-ce qui s'effondre devant nous ?
06:15D'abord, l'État léviathan. L'État léviathan, c'est-à-dire l'État protecteur.
06:19L'État qui est responsable de votre sécurité et de la mienne.
06:22L'État avec lequel on fait une pèse de troc.
06:24Donc je lui donne beaucoup de ma liberté et en échange, il assure ma sécurité.
06:28Un État qui n'est plus capable d'assurer ni la sécurité physique, ni la sécurité des biens, est un État qui rompt le pacte fondamental qui fait en sorte que nous lui obéissons.
06:37Premier élément.
06:38Deuxième élément. L'État social fait faillite lui aussi.
06:42Et c'est une faillite considérable. Parce qu'il prend votre argent, il en prend encore, il va fouiller dans mon poche pour voir s'il ne reste pas quelques piécettes.
06:48Et à la fin, cet argent, il ne le vous rend pas en service comme il le prétend.
06:52Il le donne pour alimenter une bureaucratie métastatique qui ne fait que se déployer.
06:58C'est une bureaucratie qui aujourd'hui est en fait au cœur d'une nouvelle lutte des classes.
07:02Mais la lutte des classes, ce n'est pas les bourgeois contre les prolétaires, c'est en fait la classe bureaucratique contre tous ceux qui l'alimentent.
07:10Et par ailleurs, on est devant un État destructeur, ne l'oublions pas, qui s'est emparé de toutes les fonctions sociales.
07:15Toutes les fonctions sociales en disant « je vais m'en occuper ».
07:17La société civile, non. Les écoles, non. La famille, non. Je m'occupe de tout, mais au terme de tout cela, il a détruit les fonctions sociales.
07:24Il ne reste que l'individu dans sa solitude bureaucratique, un individu qui est aujourd'hui désincarné, impuissant devant tout cela.
07:32Donc pourquoi est-ce que je rappelle la chose? Parce que le budget ne va plus de soi aujourd'hui.
07:37On en a déjà parlé sur ce plateau. Resurgit une question qui n'existait plus, celle du consentement à l'impôt.
07:42ressurgit. Aujourd'hui, on le voit aussi. On redécouvre en fait le fait que nous ne vivons pas, contrairement à ce qu'on dit en économie libérale.
07:49On vit en économie semi-planifiée, donc un espèce de deal un peu étrange.
07:53Un État qui se dit « je prends tout et en échange, je vous rends ensuite en service ».
07:58Ce qui n'empêche pas, soit dit en passant, qu'il y a une oligarchie qui, elle, s'amuse très bien, selon les codes de capitalisme privé qui sort ses intérêts.
08:04Donc on est, le budget aujourd'hui incarne en quelque sorte toutes les impuissances de l'État.
08:09Il y a une forme de débat qui n'avait pas eu lieu depuis longtemps sur les paramètres budgétaires.
08:15Donc qu'est-ce qu'on voit ? On voit des gens en politique, Marion Maréchal qu'on recevra aujourd'hui,
08:19d'autres figures, David Lissnard, Sarah Knaffo, on pourra en nommer plusieurs,
08:23qui aujourd'hui remettent en question, finalement, je dirais, le modèle du socialisme mental qui était le nôtre.
08:29Certains disent « cet État a échoué, il faut le remettre en question ».
08:32Dès lors, la question du budget surgit devant nous comme le symbole d'une incapacité totale de l'État.
08:37– Alors on n'a pas encore abordé les recettes dans cette partie budget,
08:42mais les députés ne semblent plus assumer un budget fondé sur la multiplication des taxes et des impôts.
08:49Comment l'expliquer ? Pas des recettes, mais je veux dire des dépenses.
08:52– Alors j'aimerais dire, mais aussi pour les impôts, en fait j'aimerais dire parce qu'ils ont honte.
08:56Peut-être qu'ils se disent « ce budget n'a aucun sens ».
08:58Peut-être qu'ils se disent globalement « nous avons poussé jusqu'au bout le budget Frankenstein ».
09:02Parce que c'est de ça dont on parle, il faut voir l'ensemble, nous sommes au terme de la…
09:06Tout le monde se dit « chacun y a mis sa contribution, chacun y a mis sa taxe, chacun y a mis son impôt ».
09:10Donc c'est la séquence qui est la nôtre.
09:12Et ce qu'on constate finalement, c'est au visage de tous ceux qui ne sont pas dans la machine,
09:16j'ai parlé d'impuissance, mais on parle ici aussi de démence.
09:19C'est-à-dire une forme de démence fiscale qu'il faut nommer comme telle.
09:24Et oui, je l'ai dit, l'Assemblée est en panique.
09:26Et j'ajoute un élément à travers cela, on voit aussi à quel point, au nombre d'impôts, de taxes qu'on veut faire, de règlements,
09:33puis ajoutez toute la réflexion sur l'État, on voit à quel point l'État s'est emparé de tous les domaines de l'existence aujourd'hui.
09:40J'aimerais dire que pour l'État, rien de ce qui est humain ne lui est étranger.
09:43C'est-à-dire que l'État voit quelque chose, veut un règlement, une norme, une taxe, un impôt,
09:48considère que si ce n'est pas réglementé, c'est imparfait.
09:51Il considère que tout ce qui n'est pas étatisé est en manque de sa présence.
09:56Donc il veut se donner librement, il veut s'emparer de tous, croyant par là nous civiliser.
10:02Cela dit, le résultat des cours, j'y reviens, c'est que le budget, le PLFS, le projet de loi sur le financement de la sécurité sociale,
10:09mais plus largement le budget, on se dit, mais qu'est-ce qui sera adopté, est-ce qu'il est possible d'adopter cela?
10:13Donc là, il y a un appel au 49-3.
10:15Un pas en avant, un pas en arrière.
10:16Une déresponsabilisation.
10:18On dit finalement, utilisez ce 49-3 que vous avez promis de ne pas utiliser.
10:22Qu'est-ce qu'on se dit à travers cela?
10:23C'est qu'on est encore une fois dans les solutions techniques au cœur du régime
10:27pour faire aboutir, encore une fois, ce que je le dis,
10:29et normalement, la tâche de base de n'importe quel État, son fonctionnement élémentaire.
10:35J'aimerais dire, de ce point de vue, on s'est souvent demandé sur la grande crise politique qui nous traverse aujourd'hui,
10:40sur quoi l'État allait-il trébucher.
10:42Certains disaient, Marcel Gaucher, rappelez-vous, disaient,
10:45l'immigration sera à la cinquième république, ce que la crise de l'Algérie, la guerre d'Algérie était à la quatrième.
10:50Sur un enjeu comme l'immigration, l'État est en train de tomber.
10:54Certains ajoutent, non, ce serait plutôt sur l'insécurité.
10:57Un État impuissant est en train de tomber.
10:59Eh bien non, c'est sur son fonctionnement ordinaire que l'État est en train de se décomposer aujourd'hui.
11:04Donc, il ne faut pas traiter, j'insiste, il ne faut pas traiter le budget comme un moment technique de délibération sur les finances publiques.
11:11Il faut y voir, justement, l'accumulation de toute une série de crises qui, aujourd'hui, se transforment en chancre géant.
11:17Mathieu, vous reprochez souvent à l'État de s'être retourné contre la nation.
11:22Qu'est-ce que vous entendez par là, précisément?
11:23Alors, je pense qu'on arrive au point le plus important.
11:26C'est-à-dire, au-delà, parce que j'entends des gens, des amis à moi, des amis que j'aime beaucoup, me disent
11:30« Mais fiche-nous la paix avec tes taxes et tes impôts, on s'en moque.
11:33Fondamentalement, il y a des choses plus importantes et ça va de soi. »
11:36S'il fallait consentir à l'idée d'être beaucoup plus pauvre et beaucoup plus taxé pour demeurer maître chez nous en nos pays
11:42et ne pas devenir minoritaire chez nous, je dirais pourquoi pas.
11:46Consentons au grand pillage pour peu qu'on demeure maître chez soi.
11:49Le problème, c'est que ça ne fonctionne pas comme ça.
11:51L'État n'est pas simplement aujourd'hui un mauvais gestionnaire.
11:54Il s'est retourné bien au-delà de la question des finances publiques.
11:58Il s'est retourné contre la nation.
12:00Et je vais y aller de manière assez précise.
12:02L'État, ce concept lui-même doit être questionné aujourd'hui.
12:05En France, de ce point de vue, je regarde ça avec un point de vue quelque peu étranger.
12:08En France, le mot « État », c'est presque qu'on le dit avec de manière poétique.
12:12L'État, c'est l'incarnation souveraine et verticale d'une puissance quasi phallique
12:16qui est capable de dresser la nation vers le haut.
12:18Sauf que, dans les faits, l'État, ce n'est plus ça aujourd'hui.
12:22L'État, qu'est-ce que c'est ?
12:23C'est une technostructure immense, relativement incontrôlable,
12:27qui se déploie, je le disais plus tôt, de manière métastatique,
12:30et qu'on ne peut pas véritablement réorienter,
12:32et qui pilote généralement la rééducation permanente des Français.
12:35Donc, qu'est-ce que c'est l'État ?
12:36Ce sont des juges qui ont leur propre politique,
12:38ce sont des hautes autorités qui ont leur propre politique,
12:41ce sont des assemblées qui votent des lois sans les avoir discutées
12:43parce que c'était décidé généralement en Bruxelles auparavant,
12:45ce sont des groupes de pression qui sont capables d'imposer leurs commandes au gouvernement,
12:50et plus largement, c'est un État qui s'est retourné,
12:52avec l'ingénierie sociale, et je terminerai sur cela,
12:55qui s'est retourné contre la nation,
12:56donc qui neutralise la nation en déconstruisant son identité,
12:59qui l'empêche de se défendre en mettant en place un mécanisme répressif,
13:02si vous voulez défendre votre identité,
13:03on vous traîne devant des tribunaux en vous accusant de racisme,
13:06qui paye les ressources des natifs pour financer l'immigration massive,
13:09qui est incapable de défendre les frontières,
13:12qui ramollit le corps social en favorisant l'assistanat,
13:14en décourageant la résilience,
13:16qui détruit jusqu'à l'existence même des deux sexes,
13:18je pense qu'on va en parler dans un instant,
13:19une forme d'ingénierie sociale jusque dans l'esprit des enfants,
13:23et en créant des conditions sociales d'une interruption à grande échelle
13:26de la natalité, de la culture, de la transmission, de la civilisation.
13:29Donc, on pourrait dire qu'on se fout de l'État, franchement,
13:31pas de l'État, de dépenses publiques, de l'argent,
13:34mais tout cet argent n'est pas utilisé simplement pour faire de folles dépenses amusantes,
13:37il est utilisé retourné contre une population,
13:40contre un peuple qui finance ainsi sa propre extinction.
13:42Dans un instant, avec notre invité Marion Maréchal,
13:46nous parlerons notamment du programme Évras.
13:49Figurez-vous qu'une de ses députés s'est rendue compte
13:52qu'on propose à des enfants, tenez-vous bien,
13:55de toucher leurs parties intimes à l'école maternelle.
13:58Scandale, on en parle dans un instant.
14:00On marque une pause.
14:00Dans un instant, nous recevrons Marion Maréchal sur le plateau invité de Face à l'Info.
14:11On parlera notamment du programme Évras.
14:13Je vous disais, on enlève souvent le S pour la partie sexuelle.
14:17Et vous savez que depuis cette rentrée scolaire,
14:20toutes les écoles sont, même sous contrat, de la maternelle jusqu'à la terminale au lycée,
14:27sont obligées de faire ces programmes d'éducation sexuelle.
14:29Sauf qu'une députée de Anne Sica a découvert un scandale.
14:35On écoute un extrait, on en parle avec elle dans un instant.
14:37Une maîtresse d'école fait la promotion de la masturbation en classe à des enfants de 3 ans.
14:44Donc cette maîtresse d'école, en charge du programme Évars,
14:47nous explique tranquillement qu'il faut inciter les enfants de 3 ans à se masturber.
14:51Ses propos sont immondes.
14:53Ils peuvent s'apparenter à de la corruption de mineurs.
14:56C'est un délit grave selon l'article 227-22 du Code pénal.
15:00Le fait de favoriser la corruption d'un mineur est puni de 7 ans d'emprisonnement
15:04et 100 000 euros d'amende lorsque les faits sont commis dans les établissements d'enseignement ou d'éducation.
15:09Tous ces délires d'extrême-gauche sont permis par le programme Évars
15:12qui ouvre la porte à toutes ces dérives woke.
15:15Je réitère donc, par la même occasion, mon appel au ministre de l'Éducation nationale
15:19afin qu'il suspende ce programme Évars.
15:22Mesdames et messieurs, je vous demande de partager cette vidéo le plus largement possible
15:26et de signer notre pétition pour suspendre le programme Évars.
15:30Voilà Anne Nassica qui est députée avec Marion Maréchal.
15:35On en parle avec elle dans un instant.
15:37D'abord, Gabriel Cluzel, l'extrait d'une vidéo de linguiste militant
15:41publiée sur le compte, qu'est-ce qu'on dit, YT ?
15:44Youtube, oui, voilà.
15:47Du parti de gauche, montre de façon très claire ce que l'extrême-gauche
15:52projette de faire de la langue française.
15:55Et c'est inquiétant, en quoi ?
15:58Alors, c'est un petit extrait qui a été mis en avant, trouvé et mis en avant
16:03par un compte X qui s'appelle French Carcan.
16:06Vous savez, il y a une éclosion actuellement de comptes très agiles
16:10et qui vont un peu dénicher des perles, si tant est qu'on puisse appeler cela des perles,
16:15sur les réseaux sociaux.
16:16Ça nous permet de voir réellement ce qui se passe dans notre pays.
16:20Alors, on se rend compte, au vu de cet extrait, qu'au même titre que le drapeau, les frontières
16:27et tout ce qui définit notre nation, eh bien, la langue doit disparaître.
16:33Vous savez ce que disait Roland Barthes, déjà en 1977, il disait « la langue est fasciste ».
16:37Eh bien, ça n'a jamais changé dans l'esprit de ces intellectuels d'extrême-gauche.
16:41Et Albert Camus disait, vous vous souvenez, c'est aussi la langue française, c'est ma patrie, c'est la langue française, voilà.
16:48Et on se souvient aussi que Boalem Sansal l'appelait « notre langue », comme on parle de « Notre-Dame ».
16:54Donc, on voit bien que la langue est, pour cette gauche, un enjeu idéologique extrêmement fort.
16:59Alors, on pourrait regarder ces extraits, ils sont tellement stratosphériques, en riant, voilà, on pourrait s'en amuser,
17:05mais en fait, c'est extrêmement grave.
17:08Donc, c'est sur la chaîne YouTube du Parti de Gauche, c'est un entretien.
17:10Alors, le Parti de Gauche, pour vous le replacer, parce que parfois, les gens l'oublient,
17:14c'est un parti affilié, enfin, très voisin de la France Insoumise, il a même été créé par Jean-Luc Mélenchon.
17:21Donc, l'invité était un maître de conférence à l'Université de Lorraine, qui s'appelle Christophe Benzitoun.
17:26Il fait partie d'un groupe de linguistes qui s'appelle les linguistes atterrés, vous voyez.
17:32Alors, on nous explique en introduction de cette vidéo qu'il s'oppose souvent à l'Académie française.
17:37Je peux vous dire qu'en regardant, on comprend pourquoi ça défrise légèrement les académiciens quand ils le regardent.
17:42Alors, il commence par expliquer, mais vous voyez, tout est très logique, que la langue est une religion en France,
17:49qu'elle a remplacé la royauté de droit divin, qu'elle est quasiment sacrée.
17:54Et donc, le journaliste dit, ah oui, pour illustrer, c'est dans le Becherel, amen, ces paroles d'évangile.
18:02Et on sent bien que l'évangile n'est pas en odeur de sainteté dans cette chaîne.
18:05Bon, alors donc, c'est très clair.
18:07L'idée est qu'il faut décapiter la langue comme on l'a fait avec le roi.
18:11Alors, on parle aussi d'enjeux démocratiques.
18:15Alors, il dit qu'il y a beaucoup d'énormes fautes d'orthographe, que les élèves ont beaucoup de difficultés en orthographe.
18:21Et il dit, mais on fait passer ça pour une éducation nationale qui n'irait pas bien.
18:26Mais pas du tout.
18:27Vous voyez, ce n'est pas du tout ça, le problème.
18:29Alors que le problème, c'est l'orthographe.
18:32L'orthographe qui discrimine.
18:34Donc, il ne faut pas corriger les gens qui font des fautes.
18:36Il ne faut pas, je redis leur parole, faire souffrir les gens pour rien.
18:40Il ne faut pas les martyriser, vous voyez, comme un registre religieux dans leur vocabulaire.
18:45C'est porter sur eux un jugement de valeur alors que ce n'est pas leur faute.
18:48C'est l'orthographe qui doit se réformer, pas l'élève.
18:52N'y a-t-il pas, une fois de plus, une inversion des valeurs, Gabrielle ?
18:55Oui, voilà, ce n'est pas l'élève qui doit se corriger parce qu'il massacre l'orthographe.
18:58C'est l'orthographe qui doit se corriger parce qu'elle massacre l'élève.
19:01C'est exactement, d'ailleurs, c'est très logique.
19:04La même chose en matière de délinquance.
19:06C'est-à-dire que le bourreau, ce n'est plus le délinquant, c'est le policier.
19:10Donc, finalement, si on supprime le Becherel et le code pénal,
19:14il n'y a plus de problème pour personne.
19:16On a réglé cette affaire.
19:18Alors, il dit que les dictées traditionnelles n'ont pas d'effet sur l'orthographe.
19:23Ça ne sert à rien.
19:23On ne se demande pas pourquoi autrefois on faisait beaucoup de dictées,
19:26on était bons en orthographe.
19:27Pourquoi aujourd'hui on en fait beaucoup moins et on est beaucoup moins bons ?
19:30Il va vous expliquer que corrélation et causalité ne sont sans doute pas la même chose.
19:34Alors qu'évidemment, la répétition écrite fait mémoriser.
19:37C'est même un dicton latin qui dit que la répétition est la mère des études.
19:41Mais le latin aussi, ça doit être fasciste, je pense.
19:44Et c'est vrai que c'est quelque chose qui est répété.
19:47Vous savez, il y a une prof de droit qui s'appelle Aude Denisot
19:50qui a écrit « Pourquoi les étudiants ne savent pas écrire ? »
19:52Elle a écrit ce bouquin sans doute parce qu'elle en avait ras-le-bol de corriger des copies truffées de fautes d'orthographe
19:57parce qu'elle est prof de droit.
19:58Donc, a priori, ce n'était pas son sujet à la base.
20:01Et elle se plaignait, je trouve que c'est très intéressant,
20:03de l'utilisation abusive dans les écoles primaires des exercices à trous.
20:08Vous voyez, plutôt que des photocopies,
20:13donc plutôt que des manuels dans lesquels on recopie phrase par phrase, phrase après phrase.
20:17Donc, elle dit quand un élève qui copie intégralement son exercice de grammaire,
20:21il écrit 50 mots, celui qui complète des phrases,
20:25eh bien, sur une photocopie, il n'en écrit que 12.
20:29Et pas seulement les exercices de grammaire
20:30parce que toutes les photocopies sont utilisées souvent à l'école.
20:33Évidemment, c'est autant de textes qu'on ne copie pas.
20:36Alors, c'est vrai que vous allez vous dire,
20:38bon, c'est simplement qu'ils veulent essayer de remonter un peu les cancres,
20:41d'arrêter de démoraliser.
20:41Mais en réalité, c'est bien plus idéologique que ça.
20:44Alors, après avoir déclaré, mais ça, c'est presque banal,
20:48que le français parlé par Aya Nakamura était une richesse,
20:52il explique en gros qu'il faut écrire en phonétique.
20:54Voilà, c'est-à-dire les deux N, ça ne sert à rien,
20:56les X plutôt que les S,
20:58tous les doublements de consonnes ne servent à rien.
21:00On écrit comme on prononce, explique-t-il.
21:02Et ce qui est très intéressant, parce que ça renvoie au début,
21:06c'est qu'il dit, il faut régulariser l'orthographe.
21:10Vous voyez, c'est comme les clandestins,
21:11on régularise et on résout le problème.
21:14Il l'utilise par deux fois, ce mot-là.
21:15C'est la première fois que j'entends dire
21:17qu'il fallait régulariser l'orthographe.
21:19Et il fustige le rouge dans les copies.
21:22Voilà, et il dit qu'il n'y a rien qui oblige l'éducation nationale
21:25à se conformer aux préconisations de l'Académie française.
21:30Il dit, si demain, le pouvoir change,
21:32donc vous voyez, c'est très fort,
21:33si demain, il envisage la suite, c'est extrêmement politique,
21:37eh bien, ça changera tout et on le fera ça très facilement.
21:43Incroyable.
21:43Mais l'enjeu, on le voit bien, Gabriel, il est aussi idéologique.
21:47Oui, donc encore une fois, l'idée,
21:48ce n'est pas seulement de rattraper des enfants
21:50qui ont été tués par des expérimentations,
21:52enfin tués scolairement,
21:55par des expérimentations de pédagogistes folles
21:58ou des populations ici de l'immigration
22:00qu'ont fait la dernière étude de l'Observatoire de l'immigration
22:02qui ont du mal à suivre en classe,
22:05c'est bien plus fort, il faut brader la langue.
22:09Vous savez, ils ont publié un tract,
22:11vous connaissez cette collection Tracts de Gallimard,
22:14elle est très intéressante, il y a souvent des choses passionnantes,
22:17mais il y a eux qui ont écrit un tract
22:19qui s'appelle
22:20« Le français va très bien, merci ».
22:22Ça me rappelle, il n'y a pas de délinquance,
22:24il n'y a qu'un sentiment d'insécurité, vous voyez.
22:27Et donc, où sont-ils allés le présenter ?
22:29Eh bien, ils sont allés le présenter sur
22:30France Culture et France Inter,
22:33donc cette radio neutre qui n'accueille que des gens de gauche.
22:38Et dans leur manifeste,
22:40ils expliquent que le français n'appartient pas à la France.
22:44Ça ne vous rappelle pas quelqu'un ?
22:45Et Mélenchon.
22:45Ça vous rappelle ?
22:46Voilà, Jean-Luc Mélenchon qui avait dit
22:48« La langue française n'appartient plus au français,
22:50il faut la rebaptiser en langue créole ».
22:52Et ils disent d'ailleurs que ce n'est pas du tout stupide,
22:54donc ça ne m'étonne pas,
22:55cette proposition,
22:57parce que le français,
22:59eh bien, a favorisé des réflexes,
23:01partout où il y a la France finalement,
23:03dans le nom de la monnaie,
23:04dans la langue,
23:05a favorisé des réflexes identitaires et nationalistes.
23:08Vous voyez ?
23:09Alors bien sûr qu'on peut terminer par là,
23:11que la langue française est un élément d'identité et d'unité,
23:14c'est pour ça que dans la dernière classe d'Alphonse Daudet,
23:17les Allemands,
23:18quand Moselle et l'Alsace sont devenus allemands,
23:21ont exigé qu'on parle allemand,
23:22et c'est pour ça que les petits paysans français,
23:24j'en connais encore,
23:26on les a forcés également à parler français.
23:29Ce n'est pas neutre.
23:30Merci beaucoup, Gabriel Cluzel.
23:32Après la condamnation du journaliste Christophe Gleiz en Algérie,
23:36Marc-Menon Emmanuel Macron promet d'agir.
23:38que le nom de l'Uniez souhaite se rendre sur place,
23:42qu'à manière de déjà vu.
23:43Non mais c'est extraordinaire.
23:45Déjà, il promet de continuer d'agir.
23:48Alors ça fait plaisir,
23:49ça veut dire que depuis des mois,
23:51cet homme-là,
23:52avec la puissance d'intervention qui est la sienne,
23:55il a une influence tellement importante
23:58qu'il peut courir le monde
23:59pour donner des conseils afin d'arrêter les guerres.
24:02Puisqu'il peut faire libérer,
24:03grâce à sa puissance,
24:05n'importe quel individu.
24:06On a vu qu'on est quand même passé par les Allemands
24:07pour obtenir celle de la libération de Boilem Sansal.
24:13Et là, mais il continue à agir.
24:16Quant à M. Laurent Nunez,
24:18il nous a fait la démonstration il y a quelques jours
24:21qu'il fallait avoir de l'empathie
24:23pour les gens qui ont une autre culture,
24:26car c'est une discrimination
24:28si des petites filles de 5 ans
24:30ne peuvent pas porter le voile.
24:32Alors vous voyez comment il montre
24:34à ce gouvernement,
24:36issu des courants islamistes,
24:38il montre qu'il est en compréhension avec eux,
24:42qu'il admet qu'ils puissent imposer à leur peuple
24:45la pratique qu'ils souhaitent
24:48sans tenir compte de la moindre liberté.
24:50On est dans une docilité des plus totales.
24:53Et on se rappelle que ces gens-là, M. disaient
24:59« Mais Retailleau, il joue les gros brins,
25:03il va tout faire capoter, c'est par sa faute !
25:05Si Boilem Sansal reste en prison ! »
25:07D'ailleurs, à l'époque, on ne parlait même plus
25:09de Christophe Gleize.
25:11Et c'était la faute de Retailleau.
25:14Retailleau, il a disparu.
25:16Retailleau, il avait essayé de dire
25:17« Il faudrait quand même, il faudrait montrer qu'on existe,
25:20qu'on est un grand pays,
25:21qu'on ne peut pas admettre que des gens soient ainsi condamnés
25:24sur des mouvements d'humeur. »
25:26Eh bien non, c'était lui le coupable.
25:28Il n'est plus là.
25:30Et fichtre de fichtre,
25:31heureusement, le président continue d'agir.
25:35Mais ce qui est pathétique dans tout ça,
25:36c'est le sort qui est réservé à ce confrère.
25:4036 ans, un garçon qui est porté par la passion,
25:43il me fait penser un peu à Thierry Roland.
25:45Vous savez, ces gaillards qui sont là,
25:47animés par le ballon rond,
25:50et qui cherchent à le faire fleurir,
25:52soit par les mots à l'oralité pour Thierry,
25:56ou lui, par la plume dans un journal
25:58qui est complètement différent, sauf out,
26:00où non seulement on raconte les exploits,
26:03mais on va plus loin pour essayer de comprendre
26:06ce qui fait qu'on est viscéralement
26:08autant d'attaches à ce jeu et de façon mondiale.
26:12Alors, il s'est intéressé à un club, le JSF.
26:17C'est un club extrêmement performant en Algérie.
26:21C'est sans doute, il a été fondé en 1946.
26:23C'est l'un des clubs qui a été le plus glorifié
26:27par ses résultats.
26:29Mais il a un inconvénient,
26:31c'est qu'il est considéré comme étant
26:33un club de la cabili.
26:36Or, la cabili, elle fait un peu, je dirais,
26:42elle se met en marge de la société.
26:46La cabili, c'est un monde dans les montagnes,
26:50un monde où les gens sont habitués
26:52à vivre selon leurs méthodes,
26:55et qu'ils n'acceptent pas l'islamisation.
26:58Donc, il y a une sorte de rébellion,
27:00tant et si bien d'ailleurs,
27:01qu'on envisage, il y a un mouvement
27:03qui s'appelle le MAC,
27:04qui envisage de prononcer une sorte d'autonomie
27:09très virtuelle la semaine prochaine
27:13pour montrer qu'ils ont le désir
27:15d'être dans cette force de la liberté.
27:18Si vous permettez, on va écouter Xavier Drey encore ce matin
27:21sur Europe 1,
27:21qui justement parlait de cette déclaration,
27:23et qui dit que ce n'est peut-être pas innocent
27:25dans la condamnation de Christophe Glaze.
27:28Il était sur Europe 1.
27:29Premièrement, c'est un message,
27:33c'est le procès, non seulement de Christophe Glaze
27:35et du journalisme, mais de la cabili.
27:38Des cabiles, qui sont un peuple irrédentiste,
27:42un peu comme les Corses en France.
27:44J'espère qu'il n'y a pas de Corses parmi vous.
27:46Mais c'est une population qui est plutôt laïque,
27:51qui n'est pas arabe, qui est berbère.
27:53Et donc, derrière le procès de Christophe Glaze,
27:56c'est le procès de la cabili.
27:57Et d'autant plus que le 14 décembre prochain,
28:02le MAC, qui est un mouvement indépendantiste,
28:05mouvement pour l'autonomie de la cabili,
28:07va déclarer son indépendance,
28:10l'indépendance de la cabili à Paris.
28:12C'est quand la date ?
28:13Le 14 décembre.
28:15Donc, c'est un message aux cabiles.
28:18Et alors, il a rencontré l'un de ses responsables.
28:22Et hier, il a fait amende honorable,
28:24il a dit, mais je ne savais pas,
28:25j'ai honte en tant que professionnel de ne pas avoir eu cette info
28:29qu'il appartenait à cette tendance de libération de la cabili.
28:35Je m'en excuse.
28:37Donc, il y a quelque chose de pathétique.
28:38Vous voyez, cet homme, il cherche simplement à rappeler
28:41que son action est celle d'un passionné
28:45et qu'en aucun cas, il s'introduisait
28:47dans un contexte politique de l'Algérie en général.
28:54Eh bien, pour autant, il n'était pas question
28:56que le tribunal d'appel hier revienne
28:59sur la décision première qu'il avait prise.
29:02Il a maintenu sept mois de prison.
29:04Sept ans, pardon.
29:06Sept ans de prison pour simplement avoir...
29:10En plus, c'est une intention.
29:12On parle d'apologie du journalisme.
29:15Il menait une enquête.
29:16On ne sait même pas ce qui allait jaillir de sa plume.
29:18C'est quand même extraordinaire.
29:19Il a dit aussi qu'il n'aurait pas dû aller sur place
29:22avec un visa de touriste.
29:24Il aurait dû se déclarer journaliste.
29:26Bon, bref, on a des leçons à prendre
29:27de liberté du côté de l'Algérie.
29:29Et merci à M. Nunez et à M. Macron
29:32de faire en sorte de les louer.
29:35Le 28 mai 2024.
29:38Merci beaucoup, mon cher Marc.
29:41Charlotte, peu de personnes en parlent.
29:42Mais on va en parler ce soir.
29:43Trois jeunes hommes de nationalité française
29:46emmenés enfants en Syrie
29:47par des parents partis faire le djihad
29:50veulent désormais contraindre l'État français
29:53à les rapatrier.
29:55Où en est cette histoire aujourd'hui ?
29:57Vous avez raison.
29:59Peu de gens en parlent
29:59parce qu'en fait, c'est un peu une histoire à répétition.
30:02Avec des cas qui diffèrent vraiment dans le détail.
30:05Ce qui est important évidemment
30:06pour le ministère des Affaires étrangères
30:08et pour les tribunaux qui examinent les dossiers.
30:11Mais ce qui a l'air d'être toujours le même sujet
30:13je pense pour la majorité d'entre nous.
30:14On avait évoqué il y a quelques semaines
30:16le rapatriement de trois femmes
30:18et de dix enfants par la France
30:20alors qu'ils étaient retenus dans les camps de prisonniers
30:22du nord de la Syrie.
30:23Là en l'occurrence, parmi les trois que nous avons
30:26il y en a deux qui sont aujourd'hui
30:28dans ces camps du nord de la Syrie
30:29détenus par les Kurdes
30:30et un qui a été transféré en Irak.
30:34Donc c'est pas la même situation
30:35parce que vous savez, l'Irak juge
30:36les personnes qui sont dans les camps
30:38alors que les Kurdes demandent au pays d'origine
30:40de les reprendre.
30:41En l'occurrence, les femmes à l'époque
30:43avaient entre 18 et 34 ans.
30:44Elles étaient donc également arrivées mineures
30:46sur le sol syrien.
30:47On sait que certaines
30:48y sont allées de leur plein gré.
30:50Là en l'occurrence,
30:51nous avons affaire à trois jeunes hommes
30:52qui sont majeurs depuis peu.
30:54Ils ont 22 et 23 ans.
30:55Enfin, entre 22 et 23 ans, les trois.
30:57Et qui ont été emmenés par leurs parents
30:59alors qu'ils avaient 10, 11 ou 12 ans.
31:02Parents de nationalité française.
31:04On se souvient que la question de la nationalité
31:06avait été balayée,
31:07enfin de la déchéance de nationalité
31:09avait été balayée.
31:10Et donc concrètement,
31:12leurs enfants sont évidemment
31:13de nationalité française.
31:15Et leur avocate de préciser
31:16qu'ils sont en très mauvaise santé
31:18physique aujourd'hui.
31:20Or, la doctrine de la France
31:21sur le sujet des rapatriements
31:22de manière générale
31:23n'a cessé d'évoluer.
31:24Il y a eu d'abord des rapatriements
31:25au cas par cas.
31:26Ensuite, il y a eu des rapatriements
31:28de manière plus massive
31:28avant de stopper en 2023.
31:31Et il y avait une demande
31:32de réévaluation de la CEDH
31:33en 2022
31:34qui avait demandé à la France
31:35de réexaminer sa politique
31:37de rapatriement
31:38sans reconnaître
31:39la Cour européenne des droits de l'homme
31:40n'avait pas reconnu de droit
31:42au retour à ce moment-là.
31:44Sauf que la situation syrienne
31:45a un peu changé
31:46ces derniers mois
31:47depuis même un an.
31:49Et en février dernier,
31:50les Kurdes qui détiennent
31:51donc les prisonniers
31:52dans le nord de la Syrie
31:53ont annoncé leur volonté
31:54de vider les camps
31:55d'ici la fin de l'année,
31:57c'est-à-dire maintenant.
31:58Et il y a donc
31:59des autorités localement
32:00qui demandent l'évacuation
32:01en l'occurrence
32:02de personnes
32:03de nationalité française.
32:04Vous savez,
32:04la dernière fois,
32:05je vous avais expliqué
32:05c'est un peu l'histoire
32:06des laissés-passés consulaires.
32:08C'est des gens
32:08que personne n'a envie
32:09de reprendre.
32:10On reproche au pays
32:11de ne pas reprendre
32:12leurs ressortissants
32:13de nationalité X ou Y.
32:16Et bien,
32:16c'est un peu la même chose
32:17que nous demandent
32:17en l'occurrence
32:18les Kurdes
32:18sur le terrain
32:19de la nationalité.
32:20Et il y a ces enfants.
32:23Il est vrai
32:23qu'aucun d'entre eux,
32:24en l'occurrence de ces trois-là,
32:25n'a librement choisi
32:26de suivre ses parents
32:27à 10 ou 11 ans.
32:28C'est indiscutable.
32:29Mais évidemment,
32:30pour le ministère
32:31des Affaires étrangères
32:32qui avait refusé
32:33leur appatriement
32:33il y a un an,
32:34ce sont aussi des enfants
32:35qui sont passés
32:36par la guerre
32:37entre les mains
32:38de l'État islamique
32:39et des camps de prisonniers
32:40pendant des années.
32:42Et aujourd'hui,
32:42je note que la seule chose
32:43qui n'est pas évoquée
32:45dans le débat
32:45autour de leur appatriement,
32:47c'est l'état d'esprit
32:48qu'ils ont, eux,
32:49aujourd'hui devenus adultes
32:50par rapport à l'État islamique
32:51et par rapport à la France,
32:53évidemment.
32:54Mais il n'empêche,
32:55aujourd'hui,
32:55ces jeunes adultes
32:56réclament librement
32:58leur appatriement
32:59et qu'aucun d'entre eux
33:00n'avait choisi de partir.
33:01Est-ce que ça,
33:02c'est peut-être pas légitime ?
33:03Oui, mais la crainte
33:03des autorités
33:04est elle-même aussi légitime.
33:06C'est un sujet,
33:07on l'a déjà évoqué,
33:08qui est compliqué.
33:09Et la crainte des autorités
33:11est légitimée
33:12notamment par le comportement
33:13de leurs parents.
33:15De leurs parents,
33:15évidemment,
33:16au moment du départ,
33:16mais pas seulement.
33:18Ces trois-là,
33:19dont on parle aujourd'hui,
33:19étaient encore mineurs
33:20en 2019.
33:222019,
33:23c'est la date
33:23de la bataille de Bagouz.
33:24Vous savez,
33:25c'est une des batailles,
33:26une des derniers bastions
33:27de l'État islamique
33:28à tomber.
33:29Et pendant cette bataille,
33:30les mères françaises
33:31ont eu la possibilité
33:33de se rendre
33:34et d'être exfiltrées
33:35par la France
33:36à ce moment-là.
33:37C'est un rappel
33:38qui avait été fait
33:38par le renseignement
33:39il y a quelques semaines
33:40et qui est important
33:41puisque les enfants
33:42qui sont là-bas aujourd'hui
33:43et pour certains
33:43qui sont devenus majeurs,
33:45leur mère,
33:45leur propre mère,
33:46leurs parents avaient refusé
33:48précisément
33:49d'être exfiltrées
33:50à ce moment-là.
33:51C'est-à-dire le bain
33:51dans lequel ils ont
33:52évidemment grandi.
33:54Ça s'est poursuivi
33:55pendant des années.
33:56Beaucoup de mères
33:57qui sont restées
33:58dans ces camps-là
33:58ont refusé de signer
33:59ces dernières années
34:00des papiers formulant
34:01leur demande
34:02de rapatriement.
34:03Et la Ligue des droits de l'homme,
34:05je l'avais déjà citée
34:06la dernière fois
34:06parce que c'est important
34:07de voir que ça vient
34:09de la Ligue des droits de l'homme
34:10qui n'est pas un média
34:11mais qui a probablement
34:12le label,
34:12qui plaidait
34:14pour le retour
34:15de toutes ces personnes
34:16il y a un an.
34:17Elle écrivait notamment
34:18que certains enfants,
34:19je cite,
34:20subissent au quotidien
34:21un endoctrinement djihadiste
34:23par des groupes
34:23qui espèrent
34:24en faire des combattants.
34:25Le tout avec des descriptions
34:26jusque dans les colonnes
34:27du Monde
34:28qui étaient parties
34:28en reportage
34:29dans l'un de ces camps
34:30au nord de la Syrie
34:31d'une section
34:32de combattants internationaux
34:33jugée ultra radicalisée
34:35par les gens
34:36qui géraient le camp
34:37si bien que les associations
34:38humanitaires
34:39ne se rendaient même plus
34:40dans la section internationale.
34:41Voilà encore pour le bain
34:42dans lequel ont évolué
34:44ces personnes.
34:45On ne peut pas reprocher
34:46évidemment au ministère
34:47des Affaires étrangères
34:47de le prendre en considération
34:49d'autant qu'on a
34:50un État islamique
34:51on le sait affaibli
34:52sur le terrain
34:52mais bien déterminé
34:54à cibler en particulier
34:55les plus jeunes.
34:56Et c'est évidemment
34:57sans doute la raison
34:58pour laquelle leurs demandes
34:59ont été rejetées en 2024
35:00par le ministère
35:01des Affaires étrangères
35:02qui invoquait la situation
35:04notamment sur place
35:05et les opérations
35:06de rapatriement
35:06qui étaient extrêmement
35:07difficiles à mener
35:08pour cela.
35:10Mais aujourd'hui
35:10le tribunal administratif
35:12doit examiner
35:12le réexamen
35:13de cette demande
35:14le rapporteur public
35:15ayant conclu
35:16il y a quelques jours
35:17que le refus
35:17de leur rapatriement
35:19était arbitraire
35:21aux yeux du droit
35:22c'est sans doute vrai
35:23en raison de nationalité française
35:24aux yeux de la raison d'État
35:25ça l'est potentiellement
35:26un peu moins.
35:28Une dernière question
35:29avant de recevoir
35:30notre invité
35:30Charlotte
35:31est-ce qu'il faut craindre
35:32ces retours
35:32alors que le procureur
35:34antiterroriste
35:35rappelait récemment
35:35que nous n'avions pas
35:36de problème
35:37avec les enfants
35:38déjà rapatriés ?
35:39Alors c'est vrai
35:39que le procureur
35:40antiterroriste
35:40avait dit
35:41les enfants qui sont suivis
35:42les enfants
35:42qui ont été rapatriés
35:43et qui sont suivis
35:44aujourd'hui
35:45n'ont pas posé de problème
35:46il n'y a pas eu
35:46de tentative
35:47ni d'attentat
35:48fait par ces enfants
35:49notamment parce que
35:50la surveillance
35:50et l'accompagnement
35:52de ces enfants
35:52sont extrêmement
35:54comment dire
35:55engagés
35:56déterminés
35:57tous les services
35:57de l'État
35:58et parfois des structures
36:00qui sont elles-mêmes
36:00affaiblies
36:01on parle beaucoup
36:01de l'aide sociale
36:02à l'enfance
36:02qui s'occupe
36:03notamment de ces enfants
36:03donc il y a un travail
36:05d'accompagnement
36:06qui est extrêmement précis
36:07et le procureur
36:08à ce moment-là
36:08nous expliquait
36:09que nous avions
36:09nettement plus de problèmes
36:11avec d'autres mineurs
36:12radicalisés
36:13en France
36:14et c'est pour ça
36:15je vous évoquais
36:16l'État islamique
36:17qui cible délibérément
36:18les plus jeunes
36:19notamment par le biais
36:20de sa cyberstratégie
36:21qui était absolument
36:22dissertée
36:23dans tous ses journaux
36:24ici et là
36:25ils veulent
36:26et ils visent
36:27explicitement
36:27ce qu'ils appellent
36:28les lionceaux
36:28du califat
36:30vous aviez en 2022
36:31deux mineurs
36:32qui ont été mis en examen
36:33pour projet ou attentat
36:3415 en 2023
36:3519 en 2024
36:37et 15 sur les seuls
36:38six premiers mois
36:39de l'année en cours
36:41la tendance par ailleurs
36:42s'observe absolument
36:43partout en Europe
36:44et le renseignement
36:45nous explique
36:45que ça n'est absolument
36:46pas un hasard
36:46alors les trois jeunes
36:47dont nous parlons
36:48aujourd'hui
36:48les jeunes hommes
36:49ne sont pas mineurs
36:50mais ils l'étaient
36:51quand ils étaient
36:52entre leurs mains
36:53ils ont été élevés
36:54comme des enfants soldats
36:55et il est malhonnête
36:57en tout état de cause
36:58de faire croire
36:59qu'il est très simple
37:00de répondre à cette question
37:01évidemment aujourd'hui
37:03d'autant que nous n'avons
37:04ni procédure
37:04ni évaluation
37:05encore une fois
37:06de leur état d'esprit
37:08vis-à-vis du djihadisme
37:10vis-à-vis de l'islamisme
37:11et encore une fois
37:11vis-à-vis de la France
37:12que leurs parents
37:13ont choisi d'aller combattre
37:14librement
37:15en ce qui les concerne
37:17Merci beaucoup
37:18Charlotte Dornelas
37:19pour cette analyse
37:20on va recevoir
37:21maintenant Marion Maréchal
37:23présidente du parti
37:25Identité et Liberté
37:27je vous prie de bien
37:27vouloir vous installer
37:28à la gauche
37:29de Marc Menon
37:30nous allons évoquer
37:31bonsoir
37:32nous allons évoquer
37:35plusieurs sujets
37:35plusieurs sujets
37:37avec vous
37:38ce soir
37:39d'abord Marion Maréchal
37:41cette labellisation
37:43des médias
37:44voulues par Emmanuel Macron
37:45en tant que personnalité politique
37:47en quoi est-ce important
37:48d'avoir selon vous
37:49des médias labellisés
37:50je rembondis par exemple
37:51sur ce qu'a dit
37:52Gérard Larcher
37:52ce matin
37:53président du Sénat
37:54dans le Figaro
37:55cette idée
37:56n'est pas à la hauteur
37:57du pays
37:57c'est au public
37:58de choisir
37:59selon les principes
38:00de la démocratie
38:01et des libertés
38:02ensuite on fera
38:02un tour de table
38:03oui bah écoutez
38:03moi je vois pas ça
38:04comme un label de vérité
38:05je vois ça comme un label
38:06de conformité
38:07un label de conformité
38:08idéologique
38:08à la pensée macroniste
38:10à la pensée d'extrême gauche
38:11alors on tente de nous rassurer
38:12en nous expliquant
38:13rassurez-vous
38:13c'est pas l'état
38:14évidemment c'est pas le gouvernement
38:15qui va labelliser
38:16on va créer pour cela
38:17des associations professionnelles
38:19ou je ne sais quelle autorité
38:20indépendante de type Arcom
38:21je sais pas si c'est censé
38:23nous rassurer
38:23parce que vous savez
38:24sous l'URSS
38:24c'était pas non plus
38:25le président du parti
38:27ni le président tout court
38:29d'ailleurs
38:29qui autorisait tel livre
38:30ou tel journal à paraître
38:31on créait pareil
38:32des associations professionnelles
38:33bidons
38:34il y avait par exemple
38:35l'union des écrivains soviétiques
38:37ou il y avait l'union
38:38des journalistes du RSS
38:39et c'est eux qui expliquaient
38:40qui avaient le droit
38:40de laisser paraître ou pas
38:41donc j'y vois pas
38:42quelque chose de rassurant
38:43et la conclusion toute simple
38:44pour moi
38:45c'est que l'état n'est pas là
38:45pour certifier une vérité
38:47il est là pour garantir
38:48le pluralisme
38:48et de ce point de vue là
38:49le compte n'y est pas du tout
38:50puisque je finis juste par là
38:51personne n'en a parlé
38:52mais il y a eu une audition
38:53en ce moment à l'Assemblée nationale
38:54il y a la présidente
38:55du comité d'éthique
38:56de France Télévisions
38:56qui a témoigné du fait
38:58qu'il y avait
38:58de nombreuses entraves
39:00enfin en tout cas
39:01non-respect du pluralisme
39:02constaté à France Télévisions
39:04mais qu'elle n'avait
39:05pas les moyens
39:06ni les équipes
39:07pour pouvoir répondre
39:07à cette problématique
39:08voilà
39:08donc où est l'état
39:09quand on a besoin de lui
39:10on recevra la semaine prochaine
39:12le rapporteur de cette commission
39:14avec intérêt
39:14Mathieu Bocotet
39:16c'est une question de contexte
39:17avec cela
39:17ça ne vient pas de nulle part
39:18cette idée de contrôler
39:20toujours davantage
39:21les libertés
39:21le nom de votre parti
39:22c'est Identité Liberté
39:23or les partis de droite nationale
39:25on peut dire
39:26la question de l'identité
39:26ils y ont pensé pendant longtemps
39:28la question des libertés
39:29n'a-t-elle pas été sacrifiée
39:30pendant trop longtemps
39:31ce qui fait qu'aujourd'hui
39:32ça peut surgir au visage
39:33une telle proposition
39:34oui je pense que c'est surtout
39:35la démonstration
39:36d'une angoisse aujourd'hui
39:38d'un certain camp idéologique
39:39qui voit se libérer la parole
39:41libérer l'information
39:42à la fois sur les réseaux sociaux
39:43et puis même sur un certain nombre
39:44de médias
39:45et qui voit bien
39:46que l'opinion leur échappe
39:47voilà
39:48et ne parvenant plus
39:49à s'assurer
39:50le maintien au pouvoir
39:51par les urnes
39:53par des modes de scrutin
39:54qui jusqu'ici
39:55leur assuraient
39:56on va dire
39:56de pouvoir perpétuer
39:57finalement cette fausse alternative
39:59et bien
40:00ils veulent reprendre
40:01le contrôle
40:01en oubliant que
40:03les fameuses fake news
40:04contre lesquelles
40:04ils veulent lutter
40:05sont souvent d'ailleurs
40:06des fake news
40:07qui viennent de l'État lui-même
40:08quand on a vu
40:09Laurent Lunez
40:10d'ailleurs sur l'antenne
40:11de CNews
40:12expliquer
40:12commencer par expliquer
40:13qu'il n'y avait que 200 000 clandestins
40:14pour finir par dire
40:14qu'il y en avait 700 000
40:15quand pendant des mois
40:16et des mois
40:16on nous a expliqué
40:18de par le monde
40:18que Joe Biden
40:19n'était absolument pas sénile
40:20quand bien même
40:20il s'assierait
40:21sur des chaises imaginaires
40:22quand on expliquait
40:24que tous ceux
40:24qui disaient
40:25que la répartition des migrants
40:26du 93 en France
40:27était un mensonge
40:28je pourrais vous en citer
40:29des tonnes
40:29Gérald Darmanin
40:30qui expliquait
40:31que les émeutes
40:31du Stade de France
40:32c'était les supporters anglais
40:33voilà
40:34donc je veux dire
40:35il y a quelque chose
40:36d'extrêmement inquiétant
40:37puisqu'évidemment
40:37le mensonge
40:38il peut venir
40:38au plus haut de l'État
40:39où commence le mensonge
40:41où s'arrête le mensonge
40:42et donc c'est un sujet
40:43absolument central
40:44et majeur
40:44parce que je vois bien
40:45qu'il y a
40:46une angoisse sur 2027
40:48et que donc
40:49à la fois la gauche
40:50évidemment
40:51et la Macronie
40:51va tenter
40:52à mon avis
40:53d'enfermer le débat
40:55pour limiter la casse
40:56aux prochaines élections
40:57je rappelle quand même
40:58qu'ils sont allés
40:58jusqu'à interdire
40:59une chaîne de télévision
41:00pour la remplacer
41:01d'ailleurs par une émission
41:02je pense évidemment
41:02à l'émission de Cyril Hanouna
41:04pour la remplacer
41:05par une émission
41:05qui fait zéro audience
41:07n'est pas une blague ?
41:07Zéro audience
41:095000 téléspectateurs
41:10Voilà
41:11Une question
41:13petite relance
41:14sur ce thème
41:14j'entends plusieurs dire
41:16bon c'est une idée
41:17qui est lancée
41:17mais ne vous inquiétez pas
41:19ils n'iront jamais
41:19jusqu'au bout
41:20avec ce label
41:21ne vous inquiétez pas
41:22est-ce que vous êtes
41:22du parti des inquiets
41:23ou du parti
41:24dit
41:24ça va passer ?
41:26Ah non
41:26moi je suis du parti
41:28des extrêmement inquiets
41:29parce que je vous signale
41:29que cette offensive
41:30elle n'est pas seulement
41:31en France
41:32et venant d'Emmanuel Macron
41:33on l'a entendu
41:34dans la bouche
41:34du chancelier Amant
41:35on l'a entendu
41:36dans la bouche
41:37d'Hursula von der Leyen
41:37ça va même au-delà
41:38d'ailleurs du fameux label
41:39on parlerait
41:41de contrôle finalement
41:42des algorithmes
41:43pour favoriser
41:44telle information fiable
41:45par rapport
41:46à tel autre
41:48donc on parlerait
41:49de la fin finalement
41:50de l'anonymat
41:50alors qu'il pose
41:51d'autres questions
41:51mais sur les réseaux sociaux
41:53et on voit bien
41:54les dérives que cela entraîne
41:55notamment au Royaume-Uni
41:56au Royaume-Uni
41:57vous avez des policiers
41:58qui peuvent arriver
41:59à 6h du matin
42:00chez vous armés
42:00pour vous attraper
42:02parce que vous avez
42:03fait un tweet
42:03voilà
42:04donc il y a une police
42:05de la pensée
42:06qui peut s'installer
42:06moi je pense qu'on est
42:07dans une dérive liberticide
42:08extrêmement grave
42:09et qui doit appeler
42:09une grande mobilisation
42:10une grande vigilance
42:11du citoyen
42:12Mario Maréchal
42:14pour la première fois
42:14le nombre de naissances
42:16est inférieur
42:17au nombre de décès
42:18dans notre pays
42:19votre parti a organisé
42:20hier à Paris
42:21une soirée de débat
42:22autour de la chute
42:23de la natalité
42:24en France et en Europe
42:25Gabriel Cluzel
42:26était présente
42:27donc je vais la laisser
42:27peut-être vous interroger
42:29en plus vous avez fait
42:29le livre Yes Kids
42:30sur le même sujet
42:32alors j'y étais
42:33j'ai noté
42:34en effet
42:36que vous étiez
42:36très offensif
42:37sur ce sujet
42:37vous êtes presque
42:39la seule
42:39ou en tout cas
42:40il n'y en a pas beaucoup
42:40qui sont offensifs
42:41sur ce sujet
42:41alors que c'est quand même
42:42la mère des batailles
42:43par exemple
42:43la réforme des retraites
42:44sans enfants
42:45c'est une pyramide
42:46de Ponzi
42:47comment expliquez-vous cela
42:48et par ailleurs
42:49je voudrais revenir
42:50sur les propositions
42:51que vous avez faites
42:51mais on le fera peut-être
42:52dans un deuxième temps
42:53qui me paraissent
42:53assez originales
42:54comparé à ce qui est fait
42:55habituellement
42:56oui bah écoutez
42:57c'était davantage
42:58un cri d'alerte
42:59qu'un colloque
42:59en fait
43:00parce que c'est vrai
43:00qu'on est en plein débat
43:01budgétaire
43:02et ce sujet
43:02est totalement absent
43:03il faut bien le dire
43:04alors que vous l'avez dit
43:05le sujet de la natalité
43:05c'est pas seulement
43:06le sujet de la culture
43:07de la perpétuation
43:08de l'identité
43:09c'est aussi évidemment
43:09la question de la compétitivité
43:10de la question
43:11de notre place dans le monde
43:12la question du financement
43:13de nos comptes sociaux
43:14la question des retraites
43:15avec des conséquences
43:16extrêmement graves
43:17vous l'avez rappelé
43:18Christine Kelly
43:18on n'a jamais fait
43:19aussi peu d'enfants
43:20en France
43:20j'ajouterais qu'on n'a jamais
43:22eu autant de migrants
43:22qui rentraient en parallèle
43:23on a plus aujourd'hui
43:25de français
43:25de plus de 65 ans
43:26que de moins de 15 ans
43:27et on n'a jamais fait
43:29aussi peu d'enfants
43:29depuis 1945
43:30en Europe
43:31on passe de 14%
43:32de la population mondiale
43:33il y a quelques décennies
43:34et aujourd'hui 7%
43:35donc on est dans
43:36une trajectoire dramatique
43:37avec des conséquences
43:39qui à horizon 2040
43:40selon certains experts
43:41pourraient aboutir
43:42à une perte de PIB
43:43de pas moins de 5%
43:445% c'est 75 milliards
43:46je ne sais pas
43:46si vous imaginez
43:47donc c'est spectaculaire
43:48c'est un sujet
43:49qui devrait nous obséder
43:50voilà
43:51et dont personne ne parle
43:52parce que je pense
43:53qu'au fond
43:53il y a l'idée
43:54que c'est un truc
43:55de cathoréac
43:57de rétrograde
43:58de réactionnaire
43:59de madame la morale
44:01et voire même
44:02pire que cela
44:03il y a une forme
44:05aujourd'hui
44:05d'inversion
44:06de la suspicion
44:07d'égoïsme
44:08ça veut dire que
44:09par le passé
44:09c'était ceux
44:10qui ne faisaient pas d'enfants
44:10qui étaient considérés
44:11comme des égoïstes
44:12parce que finalement
44:13ils étaient là
44:13pour jouir sans entrave
44:14de leurs petites personnes
44:17et aujourd'hui
44:17c'est presque ceux
44:18qui font des enfants
44:19d'autant plus
44:20s'ils en font plusieurs
44:20qui sont accusés
44:22d'aggraver le bilan carbone
44:23de comment dire
44:25d'assumer de faire
44:25des enfants
44:26dans un monde
44:26qui est voué
44:27à la catastrophe
44:28et donc des enfants
44:29malheureux
44:30et je pense qu'il y a
44:31au-delà même
44:32des propositions politiques
44:33un vrai combat culturel
44:34que vous avez mené
44:35d'ailleurs avec votre livre
44:36Yet's Kids
44:36pour réhabiliter finalement
44:38cette notion de maternité
44:39de paternité
44:40de famille
44:41d'enfants
44:42comme un bienfait
44:43pour la société
44:44dans lequel l'État
44:45doit s'investir
44:46finalement
44:47à la fois
44:48d'un point de vue culturel
44:49mais aussi bien sûr
44:50par des mesures très concrètes
44:51et il y a des exemples
44:52en Europe
44:52qui sont édifiants
44:53Oui alors j'ai été très frappée
44:54parce que souvent
44:55on parle d'allocations familiales
44:57on dit qu'il faut augmenter
44:57les allocations familiales
44:58certes
44:58mais vous vous parlez
44:59d'incitation fiscale
45:01et je trouve que pour un pays
45:01comme la France
45:02c'est particulièrement adapté
45:04Mathieu Vaucoté
45:05n'en peut plus
45:05et j'aurais aimé
45:09que vous ayez l'occasion
45:10d'expliquer ça
45:10parce qu'il me semble
45:11que c'est peu su
45:12et peu dit
45:13Déjà il faut quand même
45:15noter une chose
45:15c'est que l'effondrement
45:17de la natalité
45:18même s'il y a des trajectoires
45:19européennes, mondiales
45:21c'est pas une absolue fatalité
45:22c'est-à-dire qu'on a des exemples
45:23notamment en Europe
45:23je pense à la Hongrie
45:24qui ont obtenu
45:25en 10 ans seulement
45:26des résultats
45:27ils sont passés
45:28de 1,3 à 1,5
45:29alors ça paraît
45:29tout enfant par femme
45:30ça paraît petit
45:31mais en fait
45:31c'est spectaculaire
45:32en termes d'impact
45:33parce qu'ils ont fait
45:35le choix de consacrer
45:36entre 3 à 5%
45:36de leur PIB
45:37à une politique familiale
45:39parce qu'en fait
45:39on dit souvent politique nataliste
45:41mais en fait
45:41c'est politique familiale
45:42parce qu'en fait
45:42il faut un contexte
45:44il y a la question
45:44évidemment du logement
45:45il y a la question
45:45de l'école
45:46il y a la question
45:46des modes de garde
45:47c'est une réponse structurelle
45:48en fait
45:48qu'on doit avoir évidemment
45:49et ils ont fait le choix
45:50non pas d'ailleurs
45:52forcément d'une redistribution
45:53universelle
45:55comme on a eu longtemps
45:55et qui a été démantelée
45:56avec les allocations familiales
45:58mais par exemple
45:58et moi c'est une mesure
45:59que je veux défendre
46:01c'est le fait
46:02que dorénavant
46:03les femmes
46:04les mères
46:05qui ont 3 enfants
46:07et plus
46:07ne payent plus d'impôts
46:08sur le revenu à vie
46:09et je trouve que
46:10c'est un double bénéfice
46:11non seulement
46:12c'est une facilité
46:13évidemment pour les familles
46:13c'est une incitation
46:14aux familles
46:14de faire des enfants
46:15je rappelle qu'en France
46:16le désir d'enfant
46:17c'est 2,4 enfants par femme
46:19donc il y a des gens
46:20qui veulent faire des enfants
46:21qui ne peuvent pas le faire
46:21c'est une reconnaissance
46:23évidemment de la société
46:24et c'est aussi
46:25une manière
46:26de valoriser
46:27le travail
46:28et les gens qui travaillent
46:29et je trouve que
46:30donc de ce point de vue là
46:31c'est évidemment
46:32une très bonne mesure
46:32on pourrait parler
46:33évidemment du réhaussement
46:34aussi du quotient familial
46:35qui avait été
46:35abaissé
46:36au moment
46:37des socialistes
46:39sous Macron
46:40voilà
46:40mais il y a en tout cas
46:41des réponses structurelles
46:42qui peuvent être apportées
46:42la facilité d'accès au logement
46:43avec des prêts
46:44qui sont également
46:45facilitées par l'Etat
46:46bref il n'y a pas de fatalité
46:47encore faut-il
46:47qu'il y ait une prise de conscience
46:48et malheureusement
46:49on n'en est pas là
46:51alors malheureusement
46:52lorsqu'on a un enfant
46:53depuis la rentrée
46:55Mario Maréchal
46:56non mais c'est
46:57c'est assez effrayant
46:59on en a déjà parlé
47:00à plusieurs reprises
47:01depuis cette rentrée scolaire
47:03le programme EVARS
47:04c'est l'éducation
47:05à la vie relationnelle
47:06affective et sexuelle
47:07un programme scolaire
47:08destiné à aider les élèves
47:10à comprendre
47:11leur développement
47:12leur relation
47:12et la sexualité
47:14ce programme devient
47:15effectif
47:16dans tous les établissements
47:17scolaires
47:18maternels
47:18primaires
47:19collèges
47:20lycées
47:20public privé
47:21sous contrat
47:22depuis cette rentrée
47:23et on le montrait tout à l'heure
47:25votre député
47:26Anne Sicard
47:26a déniché un scandale
47:28de quoi s'agit-il
47:30et ensuite
47:30Charlotte Dornelas
47:31vous posera des questions là-dessus
47:32oui alors c'est extrêmement choquant
47:34puisqu'en effet
47:34notre député a révélé
47:36qu'une militante
47:37d'extrême gauche
47:38sur un podcast
47:38qui s'est d'ailleurs
47:39reconvertie
47:41comme professeure
47:41des écoles en primaire
47:43faisait
47:44qui est référente
47:45EVARS
47:45donc l'une des femmes
47:47qui est chargée
47:47d'intervenir
47:48au titre de ce programme
47:49de l'éducation
47:49exactement
47:50nationale
47:50dans les écoles
47:51faisait l'apologie
47:53de la masturbation
47:55chez les enfants de 3 ans
47:56pardon de le dire aussi crûment
47:57elle fait d'ailleurs
47:58également l'apologie
47:59de la transidentité
48:00donc la théorie du genre
48:01le changement de sexe
48:02chez les jeunes enfants
48:03elle dénonce
48:05l'hétéronormativité
48:07enfin bref
48:07elle critique une pression
48:09sur l'hétéronormativité
48:10voilà
48:10en disant que
48:10le modèle hétérosexuel
48:12finalement ne rend pas
48:13les gens particulièrement heureux
48:14donc il faut le déconstruire
48:16enfin bref
48:16Jean-Pas c'est des meilleurs
48:17quelque chose
48:18d'extrêmement choquant
48:19on découvre d'ailleurs
48:20qu'en fait
48:21à travers ce programme
48:22qui nous est vendu
48:23comme à chaque fois
48:24comme de la prévention médicale
48:26voilà
48:26en réalité
48:27et surtout
48:28une façon
48:29d'éduquer
48:30non pas à la sexualité
48:31mais quasiment à des méthodes
48:32sexuelles
48:33et évidemment
48:33le cheval de droit
48:34de la théorie du genre
48:34et moi je vais vous dire
48:35j'ai une enfant de 3 ans
48:36qui est en maternelle
48:37à l'école publique
48:38donc ma gamine là
48:39elle va avoir le droit
48:40à cela
48:40et pire encore
48:42sachez que les professeurs
48:43n'ont pas le droit
48:44de communiquer aux parents
48:46le contenu
48:47de ces séances
48:48qui intervient
48:49devant les enfants
48:50et quand ont lieu
48:51ces séances
48:52vous imaginez
48:53moi en tant que maman
48:54la défiance
48:55que ça suscite chez moi
48:56qu'ont-ils à cacher
48:57voilà
48:57exactement
48:58parce qu'ils ne voient pas
48:58que les enfants
48:59soient retirés
49:00et donc aujourd'hui
49:01on a
49:02moi je ne suis pas
49:04contre la prévention
49:04je veux dire
49:05qu'en fin de collège
49:05ou au lycée
49:06on puisse avoir
49:06une prévention médicale
49:07mais par du personnel médical
49:09le problème aujourd'hui
49:09c'est qu'on a remplacé
49:10les infirmières scolaires
49:11système qu'on a effondré
49:12par des militants
49:13d'extrême gauche
49:14donc ça pose quand même
49:15un vrai vrai sujet
49:15évidemment en tant que
49:16parent d'inquiétude
49:17et justement
49:17vous disiez même
49:19sur la volonté
49:20à travers ce programme là
49:21on sait très bien
49:22si cette vidéo
49:24soit elle en reste là
49:26et personne ne la commentera
49:27soit ça fait plus de bruit
49:29et il faudra la commenter
49:30et là il y a forcément
49:31un ministre
49:31qui va nous expliquer
49:32que c'est évidemment
49:33une professeure
49:33qui a pris ses libertés
49:34et que ce programme
49:35est fait pour lutter
49:36contre une vision
49:37de la sexualité
49:38forgée notamment
49:38par la pornographie
49:39parce que ça va au-delà
49:40ils acceptent maintenant
49:41que ça aille au-delà
49:41en effet de la prévention
49:42seulement médicale
49:44qu'est-ce que vous voyez
49:44justement dans ces réponses
49:45qui sont systématiquement
49:46rassurantes sur la forme
49:48et en effet
49:48qui ne se traduisent jamais
49:49dans les actes
49:50parce que les parents
49:50sont clairement mis de côté
49:51dans ce domaine
49:52Moi c'est pour ça d'ailleurs
49:53que notre député
49:54a activé l'article 40
49:56pour dénoncer
49:57cette position
49:58parce que c'est en fait
49:59c'est de la corruption de mineurs
50:00donc c'est extrêmement grave
50:01c'est puni par le code pénal
50:02d'une part
50:03d'autre part
50:03nous on appelle
50:03à la suspension
50:04de ce programme
50:07de l'éducation nationale
50:08on a lancé une pétition
50:08stop et vars
50:09évidemment pour arriver
50:11à nos fins
50:11et révéler qu'en fait
50:12ce n'est pas un incident isolé
50:14parce que ce que dit cette femme
50:15c'est quand même très révélateur
50:16du contenu de ces programmes
50:17quand on regarde aujourd'hui
50:18le nombre de fois
50:18où la théorie du genre est citée
50:20quand on regarde
50:20les livres d'ailleurs
50:21qui sont aujourd'hui utilisés
50:24dans lesquels en effet
50:25on parle de sexualité
50:27et du corps aux enfants
50:28d'une manière extrêmement crue
50:30tout petit
50:30comme si on voulait absolument
50:32leur voler leur innocence
50:33quand même toujours
50:34quelque chose d'extrêmement gênant
50:35comme si la gauche
50:36n'avait pas totalement tourné
50:37la page des errances
50:39de 68
50:40et moi je vais vous dire
50:40je vais même élargir le sujet
50:41parce que j'aimerais
50:42qu'à un moment donné
50:43en tant que parent
50:44surtout face à un service public
50:45on puisse interroger
50:46quelles sont les personnes
50:47qu'on met face à nos enfants
50:48parce qu'on a découvert
50:49figurez-vous
50:50qu'il y a un référent
50:50à Evars encore
50:51officiel de l'OSER
50:52c'est sorti dans Mediapart
50:54de mémoire
50:54qui a été condamné
50:55pour détention
50:56d'images pédopornographiques
50:57je vous signale
50:58que c'est pas un petit sujet
50:59parce qu'il y a une expérience
51:00enfin une expérimentation
51:01qui a été faite
51:01je sais pas si vous l'avez vu
51:02il y a quelques mois de cela
51:04dans un certain nombre
51:04de départements
51:05qui ont révélé
51:06qu'en fait
51:07il n'y avait pas moins
51:08de 1700
51:09aujourd'hui
51:10personnes
51:10qui interviennent
51:11auprès des enfants
51:12qui ont eu
51:13été condamnées
51:14pour des faits relatifs
51:15à de la pédocriminalité
51:16ou de la détention
51:17d'images pédopornographiques
51:19et ça seulement
51:19sur un tiers des départements
51:21donc je veux dire
51:22il y a un terrible problème
51:24de contrôle aujourd'hui
51:25sur qui on met face
51:26à nos enfants
51:26on pourrait interroger
51:27même les associations
51:28qui interviennent
51:29au titre
51:29soi-disant
51:30de la lutte contre l'homophobie
51:31et qui en fait
51:31mettent des trucs
51:32dans la tête de nos gamins
51:33complètement terrifiants
51:33donc moi je ne m'étonne pas
51:34qu'il y ait aujourd'hui
51:35une explosion du hors contrat
51:36mais ce que j'aimerais
51:38c'est que les gens
51:39qui n'ont pas les moyens
51:39d'aller dans le hors contrat
51:40puissent aussi
51:44et j'invite tous ceux
51:44qui nous regardent aujourd'hui
51:45à s'emparer de ce sujet
51:46parce que c'est central
51:47C'est un vrai sujet
51:49c'est central
51:50Sur les 5 dernières minutes
51:52Mario Maréchal
51:52nous allons parler
51:53de cette vidéo
51:54que vous avez postée
51:55qui a fait
51:56tenez-vous bien
51:57plus de 7 millions de vues
51:59on va essayer de comprendre
52:00avec vous pourquoi
52:01C'est une vidéo
52:02où vous êtes
52:04on va voir les illustrations
52:05pendant qu'on parle
52:05devant la grande mosquée
52:07de Strasbourg
52:08une mosquée en construction
52:09celle qui doit devenir
52:11la plus grande mosquée
52:12d'Europe
52:12un puissant levier
52:14de pression électorale
52:15vous expliquez
52:16et vous mettez en garde
52:18en fait
52:18à propos des prochaines municipales
52:20Qu'est-ce que vous avez voulu
52:21dire à travers cette vidéo
52:22et quelle est la menace
52:24qui pèse
52:24sur les municipales
52:25selon vous ?
52:26Écoutez
52:26moi je ne vais pas vous l'apprendre
52:28je suis très engagée
52:29dans cette question
52:29de la lutte contre l'islamisme
52:30j'ai été en première ligne
52:32pas moi seulement d'ailleurs
52:33mais sur le sujet
52:33des frères musulmans
52:34mais les frères musulmans
52:36nous font oublier
52:36qu'il y a aujourd'hui
52:37d'autres courants islamistes
52:38dans notre pays
52:39qui sont des courants
52:39séparatistes
52:40extrêmement dangereux
52:43et le courant Miligorus
52:44qui aujourd'hui
52:46tient cette mosquée
52:47à l'origine de sa construction
52:48fait partie de ces courants
52:49extrêmement dangereux
52:50le fondateur Miligorus
52:52a dit cette phrase
52:53édifiante
52:54les européens sont malades
52:55nous leur donnerons
52:56le médicament
52:57l'Europe entière
52:58deviendra islamique
52:59et nous conquérons Rome
53:00voilà
53:01ça c'est le fondateur
53:02de Miligorus
53:02l'organisation qui aujourd'hui
53:03va tenir cette mosquée
53:04c'est pas seulement cette mosquée
53:05d'ailleurs Miligorus
53:06je tiens 71 mosquées
53:08en France
53:10500 en Europe
53:11et ce que je dénonce
53:13si vous voulez
53:13à travers cela
53:14c'est l'aveuglement
53:15des pouvoirs publics
53:16qui laissent construire
53:17cette mosquée
53:18qui par ça
53:19même j'ai envie de dire
53:20le style architectural islamique
53:22le côté monumental
53:23demi-narré gérant
53:24plus grande mosquée d'Europe
53:25indéniablement
53:27porte en fait
53:29cette dimension conquérante
53:31voilà
53:31et donc j'ai voulu
53:32tout simplement alerter
53:33parce qu'au-delà même
53:34d'ailleurs de la position islamiste
53:37c'est aujourd'hui Miligorus
53:38une organisation
53:39qui est utilisée par Erdogan
53:40donc le président turc
53:43pour garder la mainmise
53:44et un contrôle
53:45sur les diasporas turcs
53:47dans les différents
53:48pays
53:49je rappelle que Erdogan
53:50c'est quand même un homme
53:50là encore je le cite
53:51qui expliquait
53:52les minarets sont nos casernes
53:54et les croyants sont nos soldats
53:55voilà
53:56Marc qui veut l'entendre
53:57alors là ça se voit
53:59mais on a
54:00la multiplication
54:01de listes électorales
54:04et qui mettent en avant
54:05ce principe religieux
54:07or apparemment
54:08ça ne fut ce que personne
54:09au contraire
54:09on dit
54:10oh bravo
54:10nous on est des démocrates
54:12oui je suis d'accord avec vous
54:13d'ailleurs c'est un risque
54:15qui a été pointé
54:16par les services de l'Etat
54:17y compris de renseignements
54:18le risque d'infiltration
54:19d'islamistes
54:20sur un certain nombre
54:20aujourd'hui
54:22de listes municipales
54:23on sait qu'il y a
54:23un clientélisme électoral
54:25qui fait qu'il y a
54:25la tentation permanente
54:26évidemment de contourner
54:28les lois laïques
54:29pour financer
54:30ce qui s'apparente
54:31à soi-disant
54:31des centres culturels
54:32islamiques
54:33et en fait
54:33dont on découvre plus tard
54:34qu'ils ont une dimension
54:35bien sûr religieuse
54:37donc c'est le message
54:38que j'ai voulu porter
54:38auprès des électeurs français
54:39lors des prochaines municipales
54:40faites de ce critère
54:42un critère décisif
54:43voilà
54:43si vous hésitez
54:44parce que c'est fondamental
54:46c'est central
54:47et il en va
54:47de notre sécurité
54:48de notre intégrité
54:49de notre harmonie
54:50finalement nationale
54:51or je trouve
54:52que c'est un sujet
54:52qui n'est pas assez abordé
54:53mais la banalisation
54:55vient aussi du fait
54:56que des partis
54:57affichent des candidates
54:59avec le voile
55:01est-ce que ça
55:01c'est pas quelque chose
55:03qui n'est pas compatible
55:04avec
55:05pour moi
55:05ça l'est complètement incompatible
55:07avec la loi de 1905
55:08oui bah de fait
55:09je suis d'accord avec vous
55:10quand on voit aujourd'hui
55:12qu'il y a en effet
55:13un certain nombre
55:13de responsables politiques
55:14au moment de l'affaire
55:14du voilement des fillettes
55:15qui a été dénoncé
55:16d'ailleurs par également
55:17l'un de nos députés
55:17à l'Assemblée nationale
55:18on a vu
55:19la présidente
55:21du parti des écologistes
55:22nous dire
55:22lâchez la grappe aux femmes
55:23voilà alors je sais pas
55:24quand les islamistes
55:25voudront marier
55:25les gamines à 8 ans
55:26est-ce qu'il faudra leur dire
55:27lâchez la grappe
55:28des islamistes
55:29qui veulent épouser
55:29les petites gamines
55:30donc c'est vrai
55:31que c'est le scénario
55:33Houellebecq
55:33une sorte de soumission
55:35passive
55:36et enthousiaste
55:37d'une partie
55:38de la gauche française
55:39à l'égard
55:41de cette domination
55:42islamique
55:43bon bah
55:44il y a quelques résistants
55:45on en fait partie
55:45le combat n'est pas
55:46le combat n'est pas perdu
55:47mais en tout cas ce qui est sûr
55:48c'est qu'il ne faut pas
55:49s'arrêter au rapport
55:50sur les frères musulmans
55:50parce que de fait
55:52il y a de très nombreux courants
55:53aujourd'hui
55:53qui continuent de prospérer
55:54au vu de tous
55:55c'est le moins qu'on puisse dire
55:56donc vous appelez
55:57un barrage
55:58aux prochaines municipales
55:59dernière question
56:00Mathieu Bocotte
56:01justement dans cet esprit
56:01vous avez parlé de cette mosquée
56:02vous avez utilisé deux termes
56:04vous avez parlé d'un islam
56:05séparatiste
56:06et ensuite d'un islam conquérant
56:07est-ce que le véritable terme
56:09c'est pas bien davantage
56:10conquérant que séparatiste
56:11aujourd'hui
56:11est-ce qu'on n'est pas
56:12dans une logique
56:13on n'est plus du tout
56:13dans le repli
56:14on est dans la volonté
56:15c'est vrai
56:15vous avez raison
56:17le terme séparatiste
56:17en fait c'est plutôt
56:18une séparation
56:19est-ce que c'est pas
56:19un euphémisme séparatiste
56:20je pense pas
56:22à séparatisme territorial
56:23je pense à un séparatisme
56:24finalement culturel
56:26identitaire
56:27de valeurs
56:28de principes
56:29de mode de vie
56:29c'est évidemment pas
56:30un séparatisme
56:31l'objectif de ces islamistes
56:32c'est pas de vivre
56:33en vase clos
56:34avec leurs propres lois
56:35de leur côté
56:36et voilà
56:36leur but c'est évidemment
56:38d'être dans une logique
56:39d'expansion
56:40de propagande
56:41de conversion
56:41d'affirmation
56:42de takia
56:44bien sûr
56:45et souvent d'ailleurs
56:45en utilisant la takia
56:46c'est-à-dire la dissimulation
56:47parce que vous avez passé
56:48tout à l'heure
56:48un extrait du clip
56:49de cette mosquée
56:51ce qui est très drôle
56:52c'est qu'ils utilisent
56:53le terme de vivre ensemble
56:54de tolérance
56:56voilà
56:56donc les grandes valeurs
56:57européennes
56:58pour pouvoir avancer
56:59évidemment à visage masqué
57:00et dissimuler le projet
57:01qui est annoncé clairement
57:03par le fondateur
57:03de Milligorus
57:04donc à nous maintenant
57:05d'être lucides
57:06je veux dire
57:06quand on a eu 230 morts
57:07dans le pays qui est le nôtre
57:09on n'a plus le droit
57:10on n'a plus le droit
57:11d'être naïf
57:11Merci Mario Maréchal
57:13pour votre présence
57:14dans Face à l'Info
57:15tout de suite l'heure
57:16des pros de Pascal Proulx
57:17merci à tous
57:18pour cette émission
57:19excellente soirée
57:20sur CNews
57:20Merci à tous
57:22Merci à tous
57:24pour cette émission
57:26d'avoir regardé la vidéo
Écris le tout premier commentaire