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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Bonsoir à tous et bienvenue à l'heure des pros ce soir avec Véronique Jacqui, avec Gilles-William-Golbadel, avec Amine El-Katmi, avec Geoffroy Lejeune et Johan Ouzahi.
00:11France Télévisions, depuis le 25 novembre, une commission d'enquête parlementaire se penche sur France Télévisions, c'est assez intéressant, on découvre quand même des choses qui peuvent nous étonner, et notamment le déficit, 80 millions d'euros, souriez pas, c'est votre argent.
00:24Il a souri, hein.
00:26Souriez pas, c'est votre argent.
00:27Je crois que c'est sur plusieurs années.
00:28Oui, le déficit.
00:29Par définition.
00:30Oui, pardon, pardon.
00:31Voilà, il a un déficit.
00:32Désolé.
00:33Oui.
00:33Bon, je suis pas un grand spécial et je vous...
00:35Non, parce que je n'ai pas mon expertise, si t'avais que j'en ai eu de numéro.
00:42Je vais vous dire pourquoi, quand j'ai lu ce chiffre, à la première fois, je me suis dit, j'ai croyé que c'était par an.
00:46Non, ça, ça s'appelle la trésorerie, cher camarade.
00:48Non, mais non.
00:49La trésorerie, oui, la trésorerie négative, elle est de moins de 4 millions d'euros, mais ça pourrait être effectivement le déficit.
00:54C'est un peu de comptabilité pour commencer.
00:56Je suis d'accord avec vous.
00:57Bien.
00:58C'est un cours du soir. Dans le temps, il y a des cours du soir, par exemple, de comptabilité.
01:01Bon, est-ce que... Alors, il y avait donc Charles Aloncle.
01:04Charles Aloncle, il est celui qui... Le rapporteur.
01:08UDR.
01:09UDR.
01:09Et il y avait en face de lui aujourd'hui, Nasser Meda, qui est le troisième président de la Chambre de la Cour des Comptes et qui était là pour donner des explications économiques sur France Télévisions.
01:25Et c'est lui qui a suivi, évidemment, le dossier.
01:28Alors, la question est simple.
01:29Est-ce que TV, est-ce que France TV est en situation de faillite ?
01:33Eh bien, la réponse de Nasser Meda.
01:37Elle a jusqu'en 2026.
01:39Il ne faut pas attendre l'échéance de 2026 pour reconstituer rapidement les fonds propres.
01:43Donc là, il appartient à l'État actionnaire de prendre rapidement des décisions pour reconstituer un capital absolument indispensable, pour faire face, par ailleurs, à des investissements qu'il faut pouvoir conduire.
01:53Et puis, il y a également des économies à réaliser.
01:56Et, comme je vous l'ai dit, il y a un préalable sur le cadre social.
01:59Les dirigeants de l'entreprise ont pris des décisions cet été, de dénonciation, de renégociation de l'accord collectif.
02:05Mais, oui, la situation est critique.
02:08Elle est critique.
02:09En tout cas, elle peut devenir plus que délicate à partir de 2026.
02:14Donc, il y a vraiment urgence.
02:15Il y a urgence.
02:16Il y a urgence, elle est critique, mais elle a été reconduite, manifestement.
02:20Bon, ça ne nous fait pas réagir.
02:22Non, non, mais pour rentrer dans le vif du sujet, peut-être.
02:26Là, on n'y était pas.
02:27La manière dont l'entreprise...
02:29Vous trouvez que je l'ai...
02:29Il n'avait pas encore parlé.
02:30Non, mais parce que moi, j'aime l'effet concret.
02:32Pour rentrer dans le vif du sujet,
02:34Madame Ernot et sa suite, lors du Festival du Cannes,
02:38ont loué chaque nuit, pendant dix nuits, une suite, c'est le cas de le dire, à 1700 euros.
02:44Et dément, je vous préviens à dément.
02:46Moi, j'ai eu tout à l'heure le service communication.
02:47Par contre, elle ne pourra pas démentir.
02:49Je vais vous donner une information en exclusivité mondiale.
02:52C'est un petit détail, mais pour moi, c'est le détail qui tue.
02:56Je fais un procès à France Inter.
02:58Enfin, c'est l'audiovisuel service public.
03:00Quand même, non, mais pour vous montrer comment l'audiovisuel est géré.
03:04Oui, mais là, on est sur France Télévisions.
03:06Je ne dis plus rien, mais tant pis pour vous.
03:08Il n'est pas sûr que je livre cette information.
03:10Non, mais...
03:11Pour vous dire comment cette maison est gérée, l'ensemble.
03:15Je fais un procès à France Inter pour un journaliste réputé.
03:20Je le gagne.
03:21Ça, c'est rien.
03:22Ils ont le droit de perdre.
03:24Ils ne payent pas.
03:25Ils ne payent rien.
03:26J'ai été obligé de faire saisir les comptes de France Inter pour récupérer l'argent.
03:32Qui a payé...
03:33Non, mais vous rigolez.
03:34Qui a payé les frais ?
03:36Qui a payé les frais, monsieur ?
03:37Le contribuable.
03:38Monsieur Pro.
03:39Voilà.
03:40Moi.
03:40Bien sûr.
03:41Non, mais c'est un détail.
03:42Pardon, c'est le détail qui tue.
03:44Quand ce n'est pas son argent, c'est facile de le dépenser.
03:47Restons sur France Télévisions.
03:49Parce que c'est le sujet du...
03:51Bon, alors, les 1700 euros pendant le festival de Cannes.
03:54Tout à l'heure, elle s'en expliquera.
03:57La Cour des Comptes aurait révélé cet après-midi que Delphine Ernot bénéficiait
04:01durant le festival de Cannes de suite à 1700 euros la nuit, payé par des sociétés
04:04en plus de production.
04:07Probablement en échange de signatures de contrat, est-il dit.
04:09Mais tout ça, elle dément.
04:11Donc, elle sera entendue, madame Ernot.
04:13C'est sorti il y a longtemps.
04:13Elle a mis un peu de temps.
04:14C'est sorti il y a longtemps.
04:15Elle sera entendue, je crois, mardi ou mercredi.
04:18Et elle apportera.
04:19Écoutez, vous êtes avocat.
04:20Mais si elle se trouve, c'est 1650 la nuit.
04:22C'est possible.
04:23Ah oui.
04:24Ah, vous êtes un drôle d'avocat.
04:28On peut entendre la parole contradictoire.
04:31Bon, vous voyez, c'est moi qui défend la merde.
04:33J'ai retiré ce que j'ai dit.
04:34Bon, je m'audère en même temps.
04:37Alors, deuxième passage que je vous propose avec Charles Aloncle et toujours Nasser Médat.
04:42Et là, monsieur Aloncle va poser la question.
04:44Je constate, par exemple, qu'en 2020, l'année vraiment du Covid, où tout le monde était bouclé, où la France était quasiment à l'arrêt, où il n'y avait aucune forme de déplacement professionnel.
04:57Je constate qu'en 2020, France Télévisions a dépensé 1,5 million d'euros de frais de réception et de cocktail.
05:04Alors, à titre de comparaison, c'est trois fois plus que chacune des deux années suivantes, qui étaient d'ailleurs moins soumises à des exigences de confinement.
05:13Comment vous expliquez ces dépenses, en tout cas ces gabegies, dans une période de confinement ?
05:22On vous adressera des éléments de réponse écrite.
05:24Vous voyez bien qu'on a vraiment, nous, mis l'accent sur des sujets qui sont extrêmement, aujourd'hui, urgents à traiter pour ces deux entreprises,
05:37et auxquelles également ceux qui sont en responsabilité, les tutelles, la représentation au sein du Conseil d'administration doivent apporter des réponses.
05:46Vous l'avez dit vous-même, M. le rapporteur, la situation financière du groupe France Télévisions, les sujets sur les accords collectifs sur lesquels il faut évoluer très rapidement
05:57pour pouvoir engager des économies, sur tous ces éléments de dépense liés à des frais divers et variés.
06:05On prend votre question, on y apportera une réponse écrite.
06:10Je m'assure, moi j'adore ces gens-là, je ne peux pas vous dire autre chose, ils font ma joie.
06:13Donc ce monsieur Nasser Médard, il est président de la troisième chambre de la Cour des Comptes.
06:18Il parle, c'est un charabia, on est d'accord, et finalement il vient, et puis pour dire, on vous répondra par écrit.
06:24C'est-à-dire que les questions, chacun sait qu'elles sont posées, on lui demande, c'est simple, on a dépensé beaucoup d'argent pendant le Covid, c'était fermé, qu'est-ce qui s'est passé ?
06:35C'est simple comme question.
06:36Non mais le charabia s'est fait exprès, précisément, pour qu'on ne comprenne rien.
06:39Mais bien sûr, mais c'est vous qui payez ces gens-là.
06:42J'ai parlé de la Cour des Comptes ce matin avec Rémi Rioux qui pourrait être Cour des Comptes.
06:47Socialiste.
06:48Alors, moi j'ai relu la Constitution, il y a un article qu'en fait, je n'avais pas lu, un article caché.
06:56Tout le monde doit être socialiste.
06:58Je jure, c'est un truc qui est écrit en tout petit.
07:00C'est un truc qui est écrit en tout petit.
07:01C'est un astérisque.
07:02C'est un truc qui est écrit en tout petit dans la Constitution, mais personne ne l'a dit.
07:06La condition pourrait être lommée.
07:07La condition, c'est écrit en tout petit.
07:09Ça a été un truc qui a été rajouté après De Gaulle.
07:11Parce qu'effectivement, M. Rémi Rioux, qui s'occupe de l'agence de...
07:15J'en ai parlé ce matin de...
07:16Du développement.
07:17Du développement.
07:17J'ai dit ce matin, je fais juste une parenthèse comme vous tout à l'heure avec vos frais.
07:21On donne 1,3 million aux enfants de Gaza pour le mental des enfants de Gaza.
07:271,3 million.
07:28Donc c'est 1,3 million au Hamas.
07:29On donne 600 000 euros pour l'égalité de genre au Maghreb, par exemple.
07:34Et les rivières en Chine.
07:35On n'a plus un centime.
07:36Et ce monsieur qui sera peut-être à la Cour des Comptes, président, il a multiplié par deux ses effectifs.
07:43Et il distribue de l'argent partout dans le monde alors qu'on n'a plus un centime.
07:47C'est formidable la France.
07:49Mais ne souriez pas, c'est votre argent.
07:50Non, mais je ne souris pas.
07:50Je ferme la parenthèse.
07:52Pour revenir juste à Delphine Ernotte, vous disiez, elle a été renouvelée.
07:56Elle a été renouvelée.
07:57Troisième mandat, ça n'est jamais vu.
07:58Mais pire que ça, j'ai cru comprendre qu'elle pourrait bénéficier pour l'année écoulée
08:02d'une prime pour la qualité de son travail.
08:04Alors justement, oui.
08:05Là, c'est encore autre chose.
08:07Dernier passage que je vous propose de voir, qui est peut-être le plus important d'ailleurs,
08:10c'est l'affaire, comme vous le savez, le grand Cohen.
08:14Bon, là, elle a écouté Christine Albanel, qui est la présidente du comité d'éthique
08:20de France Télévisions, qui était auditionnée ce matin parce que la présidente a donné
08:24son accord après la vidéo que vous connaissez pour dire, mais non, il n'y a pas de conflit
08:29d'intérêts, on a vu monsieur Cohen, on a vu monsieur Legrand, il n'y a pas de souci.
08:33C'est ce qu'il a dit.
08:34Bon, elle est quand même la présidente du comité d'éthique, avec beaucoup de bonne foi.
08:38Elle a dit, mais en fait, je ne les avais pas vraiment écoutés, je n'avais pas tout
08:41écouté.
08:41On est allé très vite, c'est ce qu'il a dit devant le rapporteur.
08:44Donc écoutez, madame Albanel.
08:46J'avais autre chose à faire, peut-être.
08:47Vous nous expliquez que vous n'avez pas eu accès à l'intégralité de la séquence,
08:51et pourtant, dans votre avis, vous dédouanez en quelque sorte monsieur Cohen, mais sans
08:57le dédouaner totalement, parce que vous dites, on ne peut pas affirmer, au vu de cette
09:00séquence tronquée, qu'il avait d'autres objectifs, monsieur Cohen, que l'exercice
09:04de son métier.
09:05Est-ce que vous pensez que, dans votre rôle de président du comité d'éthique, n'ayant
09:09pas eu accès à l'intégralité de l'enregistrement, et expliquant que, selon vous, on ne peut
09:14pas affirmer qu'il n'exerce d'autre rôle que celui de son métier de journaliste, est-ce
09:19que vous avez conscience qu'avec cet avis-là, ça a disculpé la direction de France Télévisions
09:25et ça a protégé monsieur Legrand, alors même que vous nous avouez que vous n'avez
09:28pas eu accès à l'intégralité de l'enregistrement.
09:33Monsieur Cohen, effectivement.
09:37C'est-à-dire, le contexte de cette affaire, c'était une grande émotion, c'était un
09:43grand déferlement, etc., et on a souhaité rendre un avis rapide, en fait.
09:49Il n'y a pas eu encore le conseil du CIE ?
09:50Non, et d'ailleurs, on l'a rendu avant le conseil du CIE, c'est-à-dire à un moment où
09:54on savait qu'il y avait eu possiblement montage, mais pas davantage.
10:00C'est pourquoi, après, il y a eu le conseil du CIE, moi j'ai considéré qu'il n'y
10:04avait pas d'éléments nouveaux par rapport à la séquence, et du coup, on n'est pas
10:08revenu sur cet avis.
10:10Mais le souci, c'est qu'il a été fait rapidement à cause de cette montée considérable
10:17qu'on pouvait observer à ce moment-là.
10:20En réalité, c'est comme ça que ça s'est passé.
10:22Ce n'est pas sérieux, franchement.
10:23Elle t'explique qu'ils ont jugé quelque chose qui n'avait été pas constaté par
10:27un huissier.
10:28Alors, il se trouve que c'est la même chose.
10:30On est d'accord.
10:30Sur le fond, il n'y a pas eu de différence.
10:32Une fois que le huissier était passé, il n'y a pas eu de différence.
10:35Mais elle t'explique quand même qu'ils n'ont pas respecté les règles.
10:37Et ils ont donné cette information.
10:40Il se trouve qu'il n'y avait pas de souci, mais il y aurait pu avoir quand même
10:44un souci, si je comprends bien, puisque le constat du huissier n'était pas passé.
10:47Le huissier n'avait pas validé la séquence.
10:48C'est invraisemblable.
10:50C'est formidable.
10:51Et c'est la dame de l'éthique.
10:53Présidente de l'éthique.
10:54Quel manque de sérieux ces gens qui passent leur temps à donner des leçons de déontologie,
10:59de rigueur, etc.
11:01Vous avez le monsieur de la Cour des comptes qui vient et qui dit « Excusez-moi, je répondrai
11:04à vos questions plus tard parce que je n'ai pas envie d'y répondre. »
11:06Madame Albanel qui explique que ça a été fait rapidement, qu'elle n'a pas écouté
11:09les bandes.
11:09Tous ces gens donnent des leçons.
11:12Et puis, pardon, excusez-moi, une seconde sur les frais.
11:14J'y reviens.
11:15Je ne sais pas ce que Madame Albanel dira sur l'affaire du Festival de Cannes.
11:19En revanche, il y a bien une affaire qui est avérée, qui est sortie il y a quelques
11:21mois.
11:22C'est l'affaire des cartes bleues.
11:24Des centaines de cadres de France Télévisions disposent de cartes bleues avec des montants,
11:29des plafonds de plusieurs milliers d'euros pour leurs frais de restauration, leurs frais
11:32de déplacement, etc.
11:33Il n'y a pas eu un compte rendu sur ces cartes bleues utilisées avec l'argent des
11:39Français.
11:40Voilà.
11:41Le salaire moyen à France Télévisions est de 71 000 euros par an.
11:45C'est pas mal quand même.
11:46C'est énorme.
11:48C'est beaucoup.
11:4871 000.
11:49C'est ce que gagnent 9% des Français les plus riches.
11:51À France Télévisions également, une trentaine de personnes gagnent plus de 200 000 euros
11:54par an.
11:55Plus que le président de la République.
11:57Ça ajoute en moyenne 12 semaines de congés payés, 14 pour Radio France.
12:0114 semaines.
12:02Qu'est-ce qu'il fait ton papa ?
12:03Et les journalistes à France Télévisions, et ta maman, elle travaille pas non plus.
12:07C'est formidable.
12:07Sans compter les placards.
12:09Et tout ça coûte 4 milliards.
12:10Oui, mais...
12:114 milliards.
12:13Ça coûte 4 milliards.
12:14Je vous assure.
12:14Je voudrais atténuer...
12:15On comprend qu'ils paniquent un peu pour garder leur poste.
12:17Non, mais je vous assure.
12:18C'est formidable.
12:18Je voudrais quand même atténuer leur responsabilité.
12:20Et je voudrais dire du bien quand même d'eux.
12:22C'est qu'ils sont d'une grande pudeur.
12:23Oui, oui.
12:24Ils sont d'une discrétion par rapport à la commission d'enquête.
12:28Vous n'imaginez pas.
12:29Ah oui, ils n'en parlent pas.
12:29Et ils n'en parlent pas.
12:30Bon, alors il se parle le plus grand des hasards ou coïncidences.
12:34Arthur de Vatigrand a été auditionné ce jour au commissariat en qualité de mise en cause.
12:38C'est toujours dans l'affaire Le Grand Cohen, puisque c'est lui qui a révélé, qui a pris ces images.
12:44Sur X, le directeur de la rédaction de l'Incorrect, a posté.
12:46Je sors du commissariat.
12:48Et sur X, vous pouvez écouter ce que vous allez entendre à l'instant.
12:52Voici ses premières impressions.
12:53Chers amis, je sors donc d'un commissariat où j'ai été longuement auditionné par la brigade de répression de la délinquance contre la personne.
13:02Voici donc les suites de l'affaire Thomas Le Grand-Patrick Cohen, parce qu'en effet, les deux journalistes ont donc bel et bien porté plainte.
13:09Alors, le parquet ambitionne ou réfléchit à me poursuivre pour trois infractions.
13:14Je vous les lis.
13:15La première, atteinte à l'intimité de la vie privée par captation, enregistrement ou transmission des paroles d'une personne.
13:22La deuxième infraction, utilisation, conservation ou divulgation d'un document ou d'un enregistrement obtenu par une atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui.
13:31Et je garde la meilleure pour la fin.
13:33Publication, diffusion, reproduction d'informations de fausse nature qui peut troubler la paix publique.
13:38Alors, celle-là, je vous l'avoue, c'est ma préférée.
13:40Mais sachez que les vidéos que vous avez vues, non seulement troublent la paix publique, mais en plus, ne sont pas vraies.
13:45Et oui.
13:46Donc, M. Cohen et M. Le Grand n'ont pas discuté de stratégie politique avec les huiles de PS.
13:51M. Le Grand n'a pas dit qu'il faisait ce qu'il fallait avec Patrick Cohen pour Rachida Dati à Paris.
13:57M. Le Grand n'a pas dit, sans que Patrick Cohen ne bronche qu'en cas de second tour,
14:01Glouxman, Le Pen, et bien, qu'allait faire le marais centre-gauche, centre-droite.
14:05Heureusement, ils écoutent France Inter et ils écoutent en masse.
14:08Donc, voilà, on peut s'interroger, évidemment, du timing de cette convocation.
14:14En tout cas, le parquet, sans poursuivre un peu plus ses investigations, elle est un peu plus loin.
14:19Le bunker Radio France tremble.
14:21Plus ils tremblent, plus ils réagissent.
14:23Donc, la riposte est violente.
14:24On s'y attendait, évidemment.
14:25Puis, elle va monter en puissance.
14:27Alors, concernant l'incorrect, bon, c'est mal embarqué pour avoir le fameux label de l'Elysée.
14:30Mais c'est ainsi.
14:31Bon, là, j'ai besoin de précisions juridiques.
14:34D'abord, c'est aller vite, là.
14:35Ah, vous me l'enlevez de la bouche.
14:37Je voulais...
14:38Vous me l'enlevez de la bouche.
14:39Ah, je peux vous dire.
14:42Je voulais...
14:43Je tenais à complimenter le parquet pour sa célérité.
14:47Parce que je peux vous dire que dans mes affaires à moi, notamment les affaires d'apologie, de terrorisme,
14:51c'est plus lent.
14:52Ils prennent davantage leur temps.
14:54Et là, ce qui est intéressant, c'est ce que...
14:56Moi, je ne suis pas spécialiste, bien sûr, comme vous.
14:58Dans le temps, c'était un juge d'instruction qui ouvrait visiblement une enquête.
15:01Là, c'est le procureur direct, maintenant.
15:02Oui, non, non, oui.
15:03Non, mais là, non.
15:04Ça, ça n'a rien d'anormal.
15:05C'est ce que me disait...
15:06Non, non, non.
15:07Ça n'a rien d'anormal.
15:09Il peut d'abord...
15:09Ce que me disait Gilbert Collard cet après-midi, c'est que, comme le procureur peut aller plus vite aujourd'hui,
15:14depuis, je crois, une loi avec Nicolas Sarkozy, c'est lui qui a instruit directement.
15:19Et le parquet, c'est le pouvoir.
15:20Alors qu'avant, il fallait un juge.
15:22Non, non, dans tous ces...
15:24C'est ce qu'il m'a dit.
15:24Non, mais oui, mais...
15:25Pardon.
15:26Dans la plupart de ce genre d'affaires, il n'a rien d'incongru.
15:32De passer d'abord, de faire une première enquête préliminaire par la police,
15:37et ensuite de renvoyer le dossier, si le parquet veut renvoyer le dossier.
15:40Non, ça, ça n'a rien...
15:41Alors, je signale aussi que M. Cohen, qui a porté plainte,
15:46a été le premier à applaudir, dans plusieurs cas,
15:51lorsqu'il y avait des enregistrements comme ça, en douce.
15:56Mais France Télé, on le fait depuis longtemps.
15:58Oui, et France Télé...
15:59Mme Lucet, c'est spécial.
16:00Mme Lucet, dans l'intérêt de l'information.
16:04Avec Pascal, la semaine dernière, c'était un...
16:06Et la semaine dernière, moi, je pourrais porter plainte, alors.
16:08Oui, bien sûr.
16:08Moi, je n'ai jamais porté plainte de ma vie contre personne.
16:11Vous devriez commencer, c'est sympa.
16:12Moi, je peux vous trouver un avocat avec des tarifs lus.
16:17Il n'y a pas de problème.
16:18Je crois n'avoir jamais porté plainte contre personne, je pense.
16:21Oui.
16:22On a souvent des...
16:23Oui, pas des menaces, mais parfois...
16:25Écoutez, non, parce qu'en fait, c'est l'effet Streisand.
16:29C'est-à-dire que vous...
16:30Bien sûr, oui.
16:31Vous faites de la publicité à celui à qui vous portez plainte.
16:34Oui, enfin bon, eux, ils ne se privent pas de vous attaquer, donc...
16:36Non, et puis à un moment, il faut mettre le haut là, quoi.
16:37Comment c'est notre phrase fétiche ?
16:40Attendez, laquelle ?
16:41Castigate.
16:43Il y avait longtemps.
16:44J'en ai plein d'autres en attendant, moi, si vous voulez.
16:46Évidemment.
16:47Comment ?
16:47Ah oui.
16:48Non, mais c'est aussi une façon de détourner l'attention au choisissant un adversaire.
16:51Oui, non, mais la différence, c'est que ce que M. Opro a dit ne l'a pas gêné,
16:55alors que ce que M. Legrand a dit était un peu plus embarrassant.
16:59Il y a une chose qui est moins drôle dans cette histoire, c'est qu'Arthur Devatrigan,
17:01qu'on vient de voir à l'antenne, là, il faut comprendre que l'incorrect,
17:04ce n'est pas les moyens de France Télévisions.
17:06C'est un petit journal de copains.
17:07Ils ont été très courageux dans cette histoire, traînés dans la boue, évidemment,
17:11et pour eux, il se joue quelque chose de très important.
17:13Ils sont un peu seuls au monde face au paquebot France Télé,
17:16avec toute la profession qui leur tombe dessus, etc.
17:18Il faut les soutenir.
17:19Ils sont hyper courageux.
17:20Est-ce qu'on peut saluer en 10 secondes le travail de Charles Aloncle,
17:22quand même, qui mène cette commission dans le cadre de Madmeth,
17:25qui a beaucoup travaillé, ça se sent.
17:27Il pose des questions qui sont toujours bien amenées,
17:29qui sont toujours très pertinentes.
17:30Il a fourni un gros travail, et franchement, bravo.
17:34Charles Aloncle, il ne va pas être reçu souvent à France Télévisions.
17:37C'est un procès d'intention.
17:39Je ne vous permets pas de dire ça, je veux vous modérer.
17:41Il n'ira pas chez Karim Rissouli.
17:43Ici Mme Lemoyne.
17:44Ici Mme Lemoyne.
17:47Il pourra venir ici, on est bien.
17:49Bon, on va marquer une autre.
17:50Mais vous savez, vous parlez de Karim Rissouli.
17:52C'est ce soir, Karim Rissouli ?
17:53Oui.
17:53Je vous assure, on a une petite influence,
17:57pas tant sur le public que sur les médias.
18:01L'autre jour, c'était mardi, je pense,
18:03il y avait Eugénie Bastier.
18:05Il y avait plus de gens de droite sur le plateau
18:06du Karim Rissouli que gens de gauche.
18:09Il y avait, je vous jure, il y avait Eugénie.
18:11Il y avait deux, trois personnes.
18:14C'est-à-dire que leur plateau était presque...
18:16C'est abusif.
18:18Oui.
18:18C'est abusif.
18:19Vraiment.
18:20Ça a dû leur faire bizarre.
18:20Il y avait un plateau du Figaro, en tout cas.
18:22Ça a dû leur faire bizarre, du tout.
18:24Bon, on marque une pause.
18:27Il est 20h24 et nous allons parler
18:30après de la libélisation de Christophe Gleiz,
18:32bien sûr, de la Russie également.
18:34Et figurez-vous que Johnny est mort
18:37il y a huit ans déjà.
18:38C'est incroyable.
18:39Huit ans, ces huit années viennent de passer
18:41vraiment comme une météorite.
18:43Et on a exhumé un titre de Johnny de 1985
18:48qu'il avait écrit avec Berger,
18:50Michel Berger.
18:51D'accord.
18:52A tout de suite.
18:55Véronique Jacquier est là.
18:57Aminel Katmijil, William Gonadel, Geoffroy Lejeune
19:00et Yohann Ouzahi.
19:01Et nous allons donc évoquer cette labellisation.
19:03Alors, je voulais vous faire écouter Guillaume Tabard.
19:06C'est l'éditorialiste du Figaro
19:08parce que c'était sur BFM.
19:13Il a expliqué,
19:14il a donné très gentiment d'ailleurs l'exégèse
19:17de ce que nous avions dit
19:18et la réponse de l'Élysée.
19:19Bon, et aucun des journalistes finalement n'a pris notre défense
19:23sauf nous-mêmes qui la prenons.
19:24Bon, c'est comme ça.
19:25Mais lui, il l'a prise.
19:27Et les autres journalistes, ils n'osent même pas lui répondre
19:29parce qu'on nous accuse,
19:31mais c'est tellement, c'est tous les jours,
19:33on nous accuse de choses qu'on n'a pas dites
19:35ou qu'on n'a pas pensées.
19:36C'est sidérant d'ailleurs.
19:39Donc, voyez cet échange avec Guillaume Tabard,
19:41je le remercie une nouvelle fois
19:42parce qu'il était remarquable
19:43et c'était chez nos concurrents.
19:45Il y a un danger, un danger démocratique
19:47à vouloir aller plus loin.
19:49Et là, on vient d'en avoir à l'instant de la démonstration.
19:51À l'instant.
19:52Ce qu'on vient d'entendre,
19:53vous avez remis l'extrait,
19:55Emmanuel Macron qui dit
19:55on va tout faire pour qu'il y ait un label.
19:59Pour qu'il y ait un label.
19:59Il ajoute, ce label, évidemment,
20:02ça n'est pas l'État qui peut le donner,
20:03mais il commence par dire
20:04on va tout faire pour qu'il y ait un label.
20:07Ensuite, on entend Pascal Praud qui dit
20:09Emmanuel Macron veut un label.
20:12Et après, il ajoute,
20:13il sait son commentaire,
20:14ça s'appelle la Pravda, etc.
20:16Il dit Emmanuel Macron veut un label.
20:18Il redit ce qu'Emmanuel Macron a dit.
20:20Pascal Praud ne dit jamais
20:22Emmanuel Macron veut un label de l'État.
20:25Et là, l'Élysée prend la phrase
20:27Pascal Praud disant
20:29Emmanuel Macron veut un label,
20:30c'est-à-dire qu'il reprend la phrase
20:30d'Emmanuel Macron
20:31et l'Élysée dit fake news.
20:34Et donc là, c'est là
20:35où on a le droit d'être inquiet.
20:36C'est que si, même lorsqu'on part
20:38d'une déclaration,
20:40on dit ah non, non, fake news,
20:41on est effectivement mal parti.
20:43Et moi, ce qui m'inquiète
20:45dans le mot label,
20:45c'est qu'on s'en remet
20:47à une supposée autorégulation
20:48de la profession.
20:49Ça fait du bien parfois
20:50quand on entend des gens
20:51dire normaux.
20:53Pardonnez-moi,
20:54je ne trouve pas d'autre adjectif en fait.
20:56Donc, c'est quelqu'un de normal.
20:58Parce qu'on est entouré
21:00dans notre métier
21:00de gens, tu leur dis
21:02mais parfois,
21:03vous ne comprenez rien.
21:06Mais on n'est que j'acquier.
21:06Donc, Guillaume Tabard,
21:08il est entouré.
21:08Il y a quelque chose
21:08de sidérant,
21:09c'est que...
21:09On va lui mettre un bon label.
21:10Bravo à Guillaume Tabard
21:11de démonter la fabrique
21:12du mensonge, d'abord.
21:13comme on l'a vu dans l'extrait
21:15concernant la commission d'enquête
21:18sur l'affaire Cohen-Legrand
21:19où on voit que le fait
21:20qu'ils portent plainte
21:21contre Arthur de Vatrigan,
21:23ce sont quand même
21:24de fiéfaits menteurs.
21:25Donc, mettez-vous
21:26à la place des téléspectateurs
21:27ou des gens qui se disent
21:29mais dans quel monde on vit
21:30puisque tout est faux.
21:32Ah non, et eux,
21:32ils ont compris.
21:33Le succès de ces news,
21:34c'est justement de démonter
21:36cette fabrique du mensonge
21:37à l'épreuve du réel.
21:38Non, mais en fait,
21:39le vrai fossé qui existe,
21:40c'est maintenant
21:41entre le public
21:41et cette petite camarilla.
21:44C'est pour ça d'ailleurs
21:44que les gens nous écoutent
21:46sans doute souvent.
21:47Ça fait.
21:47C'est que vous avez en face
21:49ou des gens qui pensent faux.
21:50Surtout que Guillaume Tabard
21:51est seul contre tous.
21:52Des gens qui militent.
21:53En plus.
21:53Ou qui pensent faux,
21:54ou qui militent.
21:55Oui, mais là,
21:56ce qu'il dit,
21:57il n'y a rien à redire
21:58et d'ailleurs,
21:58le présentateur est un peu ennuyé.
22:00Je vais perdre mon label.
22:06Je suis en train
22:06de perdre mon label.
22:09Moi, je voudrais
22:09qu'on soit marqué
22:10non labellisé en haut.
22:11Je voudrais là à gauche
22:12qu'il soit marqué
22:13non labellisé.
22:14Moi, j'ai une autre idée aussi.
22:16Sérieux, tu veux parler ?
22:17Si, c'est possible.
22:18Pardon, je suis désolé.
22:19Non, mais moi,
22:19je me suis toujours sacrifié.
22:22Pardon.
22:23Moi, j'ai une idée
22:24qui me vient en écoutant
22:25Guillaume Tabard.
22:25C'est qu'on devrait,
22:26puisque les politiques
22:27vont vouloir nous labelliser,
22:28on devrait, nous,
22:29on a la liberté de le faire.
22:29Labelliser les politiques.
22:31Là, cette semaine,
22:31l'Élysée est à une fake news,
22:33techniquement.
22:33Oui.
22:34On devrait organiser
22:35une petite structure.
22:36Je ne pense pas
22:36que ce soit si compliqué
22:37que ça va faire
22:38et on collecte les mensonges
22:39et on les partit politique
22:40et on met un score
22:42comme le Nutri-Score,
22:42si vous voulez.
22:43Et donc là,
22:43l'Élysée, cette semaine,
22:44par exemple,
22:44a perdu des points.
22:45Mais leur fake news
22:46de lundi soir,
22:47c'est grotesque.
22:48Oui, mais personne ne le dit.
22:49Je ne sais pas
22:49qu'il y a eu cette idée-là.
22:50Il faut qu'on s'organise.
22:51Mais il n'y a rien de nouveau.
22:51Ils ont donné des leçons
22:59et il n'y a rien de nouveau
23:00sous le soleil rouge
23:02des médias de gauche.
23:03Ils ont toujours menti.
23:05Ils ont menti sous le goulag.
23:08Ils ont menti sous le Cambodge.
23:09Ils ont menti...
23:10Mais là, ce n'est pas le...
23:11Non, mais c'est...
23:12C'est l'Élysée, là.
23:13Ce n'est pas le goulag.
23:14Ce qui est nouveau,
23:14ce qui est nouveau,
23:15c'est qu'il y a des gens
23:16qui ont un certain pouvoir
23:18pour les contredire.
23:19Mettez-vous à leur place.
23:20Ils n'ont pas l'habitude.
23:22Je suis d'accord avec vous.
23:23Alors, pour être tout à fait honnête
23:24et l'honnêteté intellectuelle nous guide,
23:26le pouvoir a toujours voulu
23:27contrôler plus ou moins les médias.
23:29C'était De Gaulle,
23:30c'était Pompidou,
23:31c'était Giscard.
23:32On les a parfois écoutés.
23:33C'était Mitterrand,
23:34c'était Chirac, etc.
23:37Ça s'est arrêté d'ailleurs plus tard.
23:39Ça a été en tout cas moins présent,
23:41sans doute,
23:43ces dernières années.
23:44Mais il y a toujours cette volonté
23:45d'entrer dans le contrôle des médias.
23:49Bon, ce soir, grande soirée
23:51sur la labellisation
23:55sur le ministère de la Vérité.
23:57C'est une image, je le dis,
23:58le ministère de la Vérité,
23:59la Pravda.
23:59Oui, on avait compris.
24:01On avait compris.
24:02Nous autres, on avait compris.
24:04C'est une image.
24:04Il n'y en a pas.
24:04Je crois qu'il n'y a pas le testament
24:05qui n'ont pas compris.
24:07C'est une image.
24:08Gautier Lebrecht sera là tout à l'heure.
24:09Vous allez rester sans doute.
24:10Évidemment.
24:11Oui, bien sûr.
24:12Je vois que vous en...
24:14J'ai hâte.
24:14Oui, managé.
24:15J'ai hâte.
24:16Vraiment.
24:16Croyez-moi.
24:17Il y a un documentaire aussi.
24:18Il y a un documentaire, bien évidemment.
24:20Mais bon,
24:21pourquoi aussi les gens sont méfiants ?
24:27Des dernières années,
24:28des trois dernières années,
24:29la plus grande fake news,
24:30c'est Joe Biden.
24:32C'est-à-dire que la santé mentale
24:34de Joe Biden
24:35a été mis,
24:37a été, oui, de côté
24:38par CNN
24:39et par The New York Times.
24:41Pourquoi ?
24:41Parce qu'il y avait Trump.
24:42Point.
24:42Mais même la presse française
24:44n'en parlait pas.
24:44Et même la presse française,
24:45bien évidemment.
24:46Donc, on voyait un homme
24:47qui manifestement
24:48n'avait été en difficulté
24:49et tout le monde disait
24:51non, il est formidable.
24:52Vraiment, c'est merveilleux.
24:53Et vous aviez France Inter
24:54et tous nos contempteurs
24:56qui disaient
24:56il va être vraiment magnifique.
24:58C'est lui.
24:58Alors après,
24:59ça a été Madame...
25:00Il y en a d'autres.
25:01Donc, évidemment,
25:02ah oui, mais celle-là,
25:02elle est pesante.
25:03Celle-là, elle est éclatante.
25:05Elle est éclatante.
25:05Je suis d'accord avec vous.
25:06C'est une immense fake news.
25:08Et puis à un moment donné...
25:08Et ce n'est pas les réseaux sociaux,
25:09ce n'est pas les chaînes
25:10d'information continues,
25:11c'est The New York Times.
25:12Oui, bien sûr.
25:13Mais le mensonge, Pascal,
25:14il est omniprésent,
25:15pardonnez-moi.
25:16Évidemment, Biden,
25:16c'est éclatant.
25:17Mais moi, par exemple,
25:18la période du confinement
25:19m'a beaucoup heurté.
25:20Ah oui, ça, je le confirme.
25:21Le Covid,
25:21c'était comme un chapelet
25:23de mensonges quotidiens
25:24pour faire peur.
25:25Et les gens ont eu peur.
25:26Ça s'est vérifié.
25:27La guerre en Ukraine en 2022,
25:29c'est la même chose.
25:30Parce que à Gaza,
25:30il n'y a pas eu de mensonges ?
25:31Si, si.
25:32Mais bien sûr,
25:32en fait, il y en a tout le temps.
25:34La guerre en Ukraine en 2022,
25:35on nous explique
25:36qu'il est inéluctable,
25:37et on continue aujourd'hui d'ailleurs,
25:38qu'un jour,
25:39Poutine va vouloir envahir l'Europe.
25:40C'est inéluctable,
25:40préparez-vous.
25:41Bah non, désolé, en fait.
25:42On n'est pas obligé de vous croire.
25:43Bon, alors là,
25:44en revanche,
25:46c'est une éventualité
25:47qu'on ne peut pas...
25:49Exclure.
25:50Exclure ?
25:51Oui.
25:52Bah, c'est pas...
25:53Non, mais à ce compte-là,
25:54on ne peut rien exclure,
25:55Pascal, il faut...
25:56Non, non,
25:57parce qu'il y a des gens sérieux...
25:58En tout cas, disons,
25:59peut-être les pays baltes,
26:00ce qu'on n'exclut pas,
26:01c'est pas tant envahir l'Europe,
26:02d'ailleurs,
26:03c'est s'il attaque les pays baltes
26:05et que les pays baltes
26:06sont dans l'OTAN,
26:07qu'est-ce qu'on fait ?
26:07Qu'est-ce qu'on fait ?
26:08C'est ça, pardonnez-moi la question.
26:10Évidemment que les Cossacks à Paris,
26:11non.
26:12Sauf que le récit médiatique,
26:13c'était...
26:13C'était 1815,
26:14c'était Napoléon.
26:15Le récit médiatique
26:17qui sont en train d'essayer d'installer
26:19en ce moment,
26:20c'est...
26:20Vous avez Poutine qui dit
26:21on n'a pas envie de faire la guerre
26:22avec l'Europe
26:23et on vous dit
26:24regardez,
26:24il veut faire la guerre avec l'Europe.
26:25Bon, bah écoutez,
26:25vous êtes sur la position de Luc Ferry.
26:27On avait prévu de l'écouter
26:28un peu plus tard
26:29mais Luc Ferry a pris la parole
26:31et c'est intéressant
26:32parce que là aussi
26:32c'est une loi différente
26:34et je vous propose de l'écouter.
26:36C'était chez nos confrères d'LCI.
26:38On s'invente un ennemi
26:39plutôt que d'essayer de faire la paix
26:40comme Trump essaye de le faire
26:42peut-être très maladroitement
26:43mais au moins il essaye.
26:45On nous traite de municois
26:47et de défaitistes
26:48sous prétexte
26:48qu'on n'a pas envie
26:49d'avoir 400 millions de morts
26:50en Europe.
26:50Mais on ne peut pas dire
26:51que la Russie est un allié,
26:53Luc Ferry.
26:53Je n'ai pas dit que c'était un allié,
26:54je dis que ce n'est pas un ennemi.
26:55C'est absolument pas un ennemi.
26:56Comment vous appelez un pays
26:57qui menace,
26:59qui fait des menaces hybrides,
27:00qui fait des cyberattaques
27:01sur notre territoire ?
27:02On s'est inventé un ennemi
27:04depuis 30 ans.
27:05On a complètement inventé
27:07un ennemi depuis 30 ans.
27:08Le rêve de Poutine,
27:09moi je le rencontre à l'Elysée
27:10avec Chirac en 2002
27:12ou 2003,
27:14je ne me souviens plus
27:14de l'année exacte,
27:15mais enfin c'est quand j'étais ministre
27:16donc c'est entre 2002 et 2004.
27:18Et le rêve absolu de Poutine
27:20c'est d'être arrimé
27:21à l'Union Européenne.
27:22Franchement c'est insupportable.
27:24Le rêve de Poutine, pardon,
27:25ce n'est pas d'être arrimé
27:26à l'Union Européenne.
27:27Le rêve de Vladimir Poutine
27:28c'est de voir l'Union Européenne
27:30se disloquer,
27:31de voir les pays
27:31de l'Union Européenne
27:32profondément divisés
27:34et si possible
27:34il aimerait y avoir
27:35une guerre civile en France.
27:36Enfin pardon,
27:37non, si, si, si, si.
27:37Non, mais je vais terminer.
27:40Non, non, non, non,
27:42je vais terminer, pardon.
27:43Et d'ailleurs la position
27:43de Nicolas Sarkozy
27:44avec la Russie
27:45est très intéressante.
27:46Non, non, mais pardon.
27:47Et je vais plus loin
27:48si Nicolas Sarkozy
27:49avait été président de la République,
27:51je ne suis pas certain
27:52que la guerre aurait éclatée.
27:53Non, mais Pascal, pardon,
27:54mais les têtes de cochons
27:55devant les mosquées,
27:56ce sont les Russes.
27:57Il y a eu des actes...
27:57Les mains rouges,
27:58les mains rouges
27:59sur le mémorial de la Shoah à Paris,
28:01ce sont les Russes.
28:01C'était les Russes.
28:02Les tags antisémites
28:03dans les rues de Paris,
28:04ce sont les Russes.
28:04Les cercueils au pied
28:05de la tour Eiffel,
28:06ce sont les Russes.
28:07Ils veulent diviser profondément
28:08l'Europe et la société française.
28:10Donc je maintiens
28:11tout ce que j'ai dit.
28:12Vous ne pouvez pas dire ce...
28:13Quand vous dites
28:14ce sont les Russes,
28:15vous sous-entendez
28:17que ce serait Poutine.
28:18Ça n'a pas de sens non plus.
28:19Que ce sont ses proches,
28:20que c'est le prouvant.
28:21Mais bien sûr que si.
28:23Mais c'est documenté,
28:25parce qu'il y a des Russes.
28:26Ça a été documenté
28:27par les services de renseignement
28:28français.
28:29Ça a été documenté
28:30par les services
28:32de renseignement français
28:33que les services
28:34rouges étaient derrière
28:35un certain nombre
28:36de tentatives
28:36de déstabilisation.
28:38Les services de renseignement
28:39sont très sympathiques,
28:40mais quand il y a
28:41des barbouzeries algériennes
28:42en plein Paris,
28:42ils ne disent rien
28:43et ils nous disent...
28:43Mais ça n'empêche pas,
28:44ça n'a aucun rapport.
28:45Ce que je veux dire,
28:46c'est juste que Poutine
28:48n'a jamais dit ça.
28:49Jamais.
28:49Il y a des déstabilisations.
28:51On a appris il n'y a pas longtemps
28:52qu'on a été écoutés
28:53par la Chine
28:53et par les Etats-Unis
28:54en plein Paris.
28:54Ça, c'était officiel aussi.
28:55On n'a pas arrêté
28:56nos relations avec les Etats-Unis.
28:57Donc, il faut arrêter
28:58de dramatiser ces trucs
28:59qui sont en fait...
29:00Je vais mettre
29:00un mal habituel.
29:01Ce que je veux dire,
29:02Yohann, c'est que Poutine
29:03a exprimé publiquement...
29:04En fait, l'avantage,
29:05c'est qu'il dit ce qu'il pense.
29:06Il a exprimé,
29:07depuis qu'il est au pouvoir,
29:08ça fait maintenant
29:16Il a parlé par contre
29:16de choses qu'on aurait dû écouter,
29:18notamment de notre décadence.
29:19Il a fait un grand discours
29:19en 2022, je crois,
29:21qu'il fallait entendre,
29:23qu'on n'a pas entendu.
29:24À chaque fois qu'on nous fait des leçons,
29:25quand c'est Vence,
29:26quand c'est Poutine,
29:26on dit « Ah, c'est épouvantable ! »
29:27Non.
29:28En fait, il y a des choses
29:28sur lesquelles il a raison.
29:30Et c'est nous qui avons provoqué
29:31l'éloignement avec la Russie.
29:33C'est nous qui avons décrété
29:34sous François Hollande,
29:34c'est nous qui prenons des sanctions.
29:36Au moment où il y a
29:37l'invasion en Ukraine,
29:38personne ne voit aujourd'hui,
29:40puisque Pierre Lelouch
29:40l'a dit cet après-midi
29:41ici sur CNews,
29:42que l'OTAN a provoqué
29:43cette situation extrêmement crispée.
29:46Mais non,
29:47je ne comprends pas
29:48cette manière
29:48de se prosterner devant la Russie.
29:51C'est souligner
29:53que les politiques...
29:54Je vous répète,
29:56Nicolas Sarkozy
29:57ne se prosternait pas
29:59devant la Russie du tout
30:00et entretenait avec Poutine
30:03des relations très différentes
30:05et il est allé négocier
30:07et il avait gagné en...
30:08Géorgie.
30:09En Géorgie,
30:10c'était en qu'année ?
30:10En 2008.
30:11Donc en 2008
30:12et ce n'est pas se prosterner
30:13et il n'est pas sur la ligne
30:14Nicolas Sarkozy
30:16ni d'Emmanuel Macron
30:17ni de France.
30:18Il y a dix ans,
30:18il y a des responsables
30:19politiques français
30:20qui expliquaient
30:20que Poutine
30:21n'enverraît jamais l'Ukraine.
30:23Jean-Luc Mélenchon disait...
30:24Pardon,
30:25soyez gentils.
30:26Est-ce qu'on peut apporter
30:26un peu de nuance ?
30:27Et ça sera le dernier mot
30:28là,
30:28Jean-Luc Mélenchon disait ça.
30:29Est-ce qu'on peut apporter
30:30un petit peu de nuance,
30:31messieurs ?
30:32Non.
30:32Il y a deux choses.
30:33C'est pas l'objet de l'émission.
30:38Je récuse.
30:39Oui,
30:40la Russie
30:40de Vladimir Poutine
30:42cherche
30:42parfois
30:43à déstabiliser
30:44la France de l'intérieur
30:46avec...
30:47On l'a dit.
30:48D'accord.
30:49Mais en revanche,
30:50il y a une vraie tradition
30:50de la droite française
30:51et notamment
30:52quand François Fillon
30:53était candidat
30:54pour la présidentielle
30:55à œuvrer
30:57à garder
30:58des liens forts
30:58avec la Russie
30:59et à l'époque.
31:00Et c'était aussi
31:01là-dessus
31:01qu'était Nicolas Sarkozy
31:02et à l'époque,
31:03ça ne choquait personne
31:04en France
31:05qu'on veuille développer
31:07cette alliance
31:08avec la Russie.
31:09Et à l'époque,
31:10c'était Vladimir Poutine.
31:10On peut dire une phrase ?
31:12Non, non, non.
31:12Pas un mot
31:13parce qu'on vient
31:13de faire un quart d'heure.
31:14Mais n'idéalisons pas
31:15les Ukrainiens
31:16ni qu'il y ait un pays
31:18corrompu
31:19avec un président particulier.
31:21Oui.
31:21Pour le dire aussi.
31:22Ça rentre en ligne de compte aussi.
31:23Ah bah oui.
31:24Ne généralisons pas
31:26pour les Ukrainiens.
31:28C'est pas tous les Ukrainiens
31:29qui sont corrompus.
31:30On avait compris.
31:30Voilà.
31:30On peut avoir une pensée
31:32pour une guerre
31:33qui dure depuis
31:35un million de morts
31:37et rappeler que c'est Poutine
31:38qui a agressé.
31:40Il n'y a aucun doute là-dessus.
31:41C'est tout.
31:41Aucun doute là-dessus.
31:42Bon.
31:42Christophe Glez.
31:43Juste un mot sur Christophe Glez.
31:44On a beaucoup parlé hier.
31:46Écoutez sa mère
31:46qui était sous le choc.
31:49Je suis vraiment
31:50sous le choc.
31:51Cette annonce du verdict
31:53m'a terrassée.
31:54Dans tous les scénarii
31:56que nous avions envisagés,
31:57il y avait la possibilité
32:02d'un acquittement,
32:03la possibilité
32:04d'un sursis
32:07avec une peine ferme.
32:09Mais celle-là,
32:10vraiment,
32:11on ne l'avait pas envisagée.
32:13Il y avait
32:13des signaux positifs
32:16qu'on avait ressentis.
32:17D'abord,
32:19notre avocat français
32:20a eu
32:21le visa
32:23professionnel
32:25pour pouvoir
32:26assister au procès.
32:27Et puis,
32:28on avait surtout
32:29les mesures
32:30d'apaisement
32:31qu'on croyait
32:32entre la France
32:33et l'Algérie.
32:34Et malheureusement,
32:35on s'est trompé
32:36sur tous les tableaux.
32:38Ce qui est intéressant,
32:39évidemment,
32:40c'est de comprendre
32:41la motivation
32:42de l'Algérie.
32:44Et la motivation,
32:45c'est de nous humilier.
32:46C'est de nous mettre
32:47dans un état
32:48où nous allons mendier.
32:49Parce que la vérité,
32:50c'est qu'il y aura
32:50sans doute
32:50une grâce
32:51pour M. Glez.
32:54d'autant qu'il y a
32:54la Coupe du Monde
32:55qui arrive
32:55et je ne vois pas
32:56l'équipe de football
32:57d'Algérie
32:58arriver aux Etats-Unis
33:00avec un sujet
33:02comme celui-là
33:02devant tous les médias,
33:04etc.
33:04Ça joue aussi.
33:05Croyez-moi,
33:06ça joue aussi
33:06ce genre de choses.
33:07Donc,
33:07tu es obligé
33:08quand tu arrives
33:08devant le monde entier
33:09de donner une image
33:10respectable.
33:11Mais on est en train
33:12de mendier.
33:13On est à la merci
33:14de M. Tebboune
33:16qu'il libère
33:17à son bon vouloir.
33:19C'est ça
33:19qui est insupportable.
33:20Mais pour pouvoir
33:21le gracier,
33:22il fallait d'abord
33:24le condamner.
33:26Et permettez-moi
33:27de répéter
33:28qu'ils sont
33:30dans un plaisir
33:31de l'humiliation
33:32parce que nous-mêmes,
33:33nous les avons
33:34habitués
33:35à nous humilier.
33:38Donc,
33:38ils en ont pris
33:39le goût.
33:40Et M. Nunez
33:41va sans doute
33:42y aller.
33:42Alors,
33:43est-ce une bonne chose
33:43ou pas ?
33:44Je ne sais pas.
33:45A priori,
33:46il a prévu d'aller
33:47pour...
33:48Oui,
33:48il a dit effectivement
33:49qu'il s'y rendrait
33:49probablement
33:50dans les prochains jours.
33:51Mais Jean-Noël Barreau
33:53s'y était rendu
33:54alors que Boilem Sansal
33:55était lui-même otage.
33:57Bon,
33:58je voulais vous montrer
33:59parce que beaucoup de gens
34:00disent qu'il n'y a pas
34:01assez de mobilisation,
34:03que ça aurait pu être
34:04la une de l'équipe.
34:05D'autres,
34:06monsieur,
34:06je crois que c'est
34:07ce matin Robert Ménard
34:10qui espérait,
34:11pourquoi pas,
34:11que Zinedine Zidane
34:13entre.
34:13Vous parliez vous-même hier.
34:14Exactement.
34:15Mais on va voir,
34:16voilà,
34:17François Ruffin également.
34:18Bonjour l'équipe,
34:18il me semble que vous êtes trompé.
34:21A mon avis,
34:21il aurait pu mettre un S
34:22à tromper,
34:23mais non.
34:24Votre confrère Christophe Gleize
34:25croupit dans les geôles algériennes.
34:28Ça mérite mieux
34:28qu'un petit encart.
34:30En même temps,
34:30comme c'est une voix pronominale,
34:32il est possible
34:33qu'il n'y ait pas d'S
34:33à tromper.
34:34Oui,
34:34il n'y en a pas.
34:34Il n'y en a pas.
34:35Donc vous voyez,
34:36monsieur Ruffin a raison.
34:37Vous êtes...
34:38Maintenant,
34:39vous auto-modérez en fait.
34:40Vous êtes vous-même trompé.
34:41Je réfléchis.
34:42Vous êtes vous-même trompé.
34:44Non mais bon,
34:45la voix pronominale,
34:46ce n'est pas simple.
34:47Non, d'accord.
34:48Je ne veux pas rentrer là-dedans
34:50à cette heure-là,
34:50mais je ne vous ai pas contredit
34:55avec vous.
34:55Ils se sont trompés
34:56et ils se sont vus US.
34:58Bon,
34:59c'est pas...
35:00On peut faire 10 minutes
35:01sur le sujet.
35:02On peut faire 10 minutes.
35:03Je veux dire,
35:04regardez les audiences après.
35:05Nous,
35:05on peut faire 10 minutes
35:06sur tout.
35:07C'est ça qui est...
35:08Ah oui.
35:08Non mais sérieusement,
35:09non, sérieusement.
35:11Et il y a quand même
35:11des personnalités
35:12qui ont pris la parole
35:13et c'est sur le site d'ailleurs
35:15de RSF pour une fois
35:16qu'il y a sa place
35:17puisqu'il défend un journaliste
35:18qui est emprisonné.
35:20Donc écoutez
35:21quelques personnalités
35:22au hasard.
35:23Christophe Gleiz,
35:24journaliste,
35:24arrêté,
35:25détenu en Algérie
35:26alors qu'il était
35:27en reportage pour SoFoot.
35:28Christophe a été condamné
35:29à 7 ans de prison
35:30pour un simple reportage
35:32juste parce qu'il a fait
35:33son métier de journaliste.
35:35Bonjour,
35:35ici c'est Ray Olivera,
35:36ex-joueur de foot
35:38professionnel brésilien.
35:39Il faut libérer
35:41Christophe Gleiz,
35:42justice pour Christophe.
35:44N'oublions pas.
35:45J'interviens aujourd'hui
35:46pour Christophe Gleiz
35:47qui est un journaliste
35:50de talent
35:51d'une grande pureté,
35:54incapable de la moindre duplicité.
35:56Cette vidéo est faite
35:57pour dire que nous pensons à lui,
36:00que nous espérons
36:01que sa libération
36:02sera rapide.
36:03Bonjour,
36:04je suis Benjamin Biolet
36:05et je voulais faire savoir
36:06à Christophe Gleiz
36:07que je pense beaucoup à lui
36:08et que j'espère sa libération
36:10la plus rapide possible.
36:13Mais Mone,
36:13pardon de vous le dire,
36:14c'est très bien de faire ça,
36:15mais c'est uniquement
36:17dans une posture
36:18pour demander sa libération.
36:21Personne n'oserait
36:22critiquer la dictature
36:24algérienne
36:25preneuse d'otages.
36:26C'est déjà...
36:27C'est pas leur rôle.
36:29C'est peut-être pas leur rôle.
36:30Ce sont des artistes,
36:31des sportifs.
36:32Faut pas trop leur demander non plus.
36:34On est les premiers
36:35à déplorer qu'il n'ait rien dit.
36:37Mais notamment après le 7 octobre.
36:38Je le regrette infiniment.
36:40C'est pas tout à fait faux
36:42ce que dit Gilles-Louis Léaméjus.
36:44C'est-à-dire que nous l'avons dit
36:45plusieurs fois.
36:46Si M. Gleiz était en Italie
36:47avec Mme Miloni,
36:48si M. Gleiz était en Russie
36:49avec M. Poutine,
36:51les réactions auraient été
36:52évidemment très différentes.
36:54Il faut demander
36:54à un reporter sans frontières
36:55de s'en occuper.
36:57C'est eux.
36:58C'est ça, c'est eux.
37:00C'est sur le site.
37:01C'est ceux qui...
37:02Oui, tout à fait.
37:03Mais de faire plus que...
37:04Ceux qu'on vient d'écouter,
37:05c'est précisément...
37:06Ils ont été interrogés par...
37:08Ils ne devraient faire que ça.
37:09Oui, mais ils devraient faire que ça.
37:11Alors écoutez ce que dit
37:12M. Drillancourt
37:13parce qu'il connaît bien la situation
37:15et il parle de l'humiliation.
37:20M. Drillancourt,
37:21l'ancien ambassadeur.
37:24Écoutons-le,
37:25de l'ancien ambassadeur,
37:26M. Drillancourt.
37:29Il se fait désirer,
37:29M. Drillancourt.
37:30Mais M. Drillancourt...
37:31C'est un avertissement aussi
37:32à la France.
37:33Parce que d'abord,
37:34pour montrer à Paris
37:35que même si Boilems-Sensal
37:37a été libéré
37:38et gracié,
37:39on ne va pas repartir
37:41comme avant
37:41et on ne remet pas
37:43les compteurs à zéro.
37:44C'est pour montrer
37:45de la part d'Alger
37:46qu'Alger reste
37:47le maître des horloges
37:49dans la réconciliation
37:50franco-algérienne.
37:52Et aussi un message
37:53pour empêcher
37:54que Paris,
37:55sans doute,
37:56empêche
37:56la déclaration
38:00d'indépendance
38:01de la Kabylie
38:02le 14 décembre.
38:04Donc c'est pour faire
38:04pression
38:05sur le gouvernement français.
38:07Et enfin,
38:07dernier aspect,
38:08c'est un aspect politique
38:09intérieur algérienne.
38:11Parce que lorsque
38:12Boilems-Sensal
38:13a été libéré,
38:13il y a eu beaucoup de voix
38:14qui se sont déclarées
38:17en Algérie
38:18en se demandant
38:19pourquoi Théboune
38:21graciait uniquement
38:22les étrangers
38:23alors qu'il y a
38:23des milliers
38:24d'opposants algériens
38:25dans les prisons algériennes.
38:27Donc la cour
38:29de Tiziouzou
38:30a rendu
38:31un jugement
38:31très politique
38:33pour ne pas libérer
38:34une deuxième fois
38:35un étranger,
38:37Christophe Gleize,
38:38journaliste français
38:39de ce croix.
38:40Donc voilà,
38:40il y a ces trois messages.
38:42Le décryptage
38:43de M. Edriancourt
38:44est évidemment
38:44très intéressant.
38:45Alors Jean-Luc Mélenchon
38:46a tweeté
38:46la condamnation
38:47de Christophe Gleize
38:48à sept ans de prison
38:49et l'année et demie
38:50passée en surveillance
38:51et en détention.
38:52Ce n'est pas en surveillance,
38:53c'est en détention.
38:54Ce sont déjà
38:54de lourdes sanctions.
38:56Le moment est opportun
38:57pour prononcer la grâce
38:58et l'expulsion
38:58du journaliste sportif.
39:00Le président Théboune
39:01rendra un grand service
39:02aux relations
39:02entre nos peuples
39:03en le décidant.
39:04C'est formidable.
39:05Vous remarquerez
39:05sa modération
39:06qui n'est pas coutumière.
39:07Oui, ça c'est sûr
39:08que là...
39:09Et puis c'est vrai
39:10que l'équipe,
39:11on aimerait peut-être
39:12que demain
39:13ou ses prochains jours,
39:14il y ait une prise de position
39:18de tout le mouvement sportif.
39:21Autre sujet
39:22dont je voulais vous entretenir,
39:25c'est l'affaire Naël.
39:27Le marathon judiciaire
39:28se poursuit dans l'affaire Naël.
39:29La décision concernant
39:30le policier accusé
39:31du meurtre de Naël Merzouk
39:32en 2023 à Nanterre
39:33qui conteste son renvoi
39:35devant la cour d'assises.
39:37Je rappelle
39:37qu'il doit comparaître
39:39pour meurtre.
39:40Mais manifestement,
39:41c'est une décision
39:42qui était susceptible d'appel.
39:43Elle sera connue
39:44le 5 mars
39:45à indiquer
39:46la cour d'appel de Versailles.
39:47Ce qui nous ennuie peut-être,
39:48c'est qu'il y a aussi
39:49une part de jugement politique.
39:50Est-ce qu'on fait
39:51que du droit ou pas ?
39:52Je vous poserai la question
39:53tout à l'heure.
39:53Écoutez Juliette Sada.
39:55D'accord.
39:56Les avocats
39:56en charge de ce dossier Naël
39:58sont sortis
39:59de la salle d'audience
40:00où l'appel du policier
40:01Florian M.
40:02a été examiné
40:03pendant plusieurs heures.
40:05Une audience
40:05qui s'est déroulée
40:06sereinement,
40:07nous indique son avocat
40:08Maître Laurent Francklien.
40:10Énard, écoutez.
40:10C'est une audience
40:11à huis clos,
40:12c'est une audience
40:13qui est assez sereine
40:15au cours de laquelle
40:17on peut exposer
40:18des éléments juridiques.
40:19Donc pas des éléments politiques,
40:21pas des éléments d'émotion,
40:22mais des éléments juridiques.
40:23Nous avons pu exposer
40:25les éléments juridiques
40:25qui font que,
40:26à notre sens,
40:28le tireur
40:28n'a rien à faire
40:29devant une cour d'assises
40:30parce qu'il a exercé
40:31un tir
40:32qui était légitime,
40:33c'est-à-dire
40:33qui est prévu
40:34par la loi.
40:35Pour l'avocat
40:36de la défense,
40:37c'est clair,
40:37son client n'a rien à faire
40:38devant une cour d'assises.
40:40Il a d'ailleurs demandé
40:40ce matin un non-lieu.
40:42La cour d'appel
40:43rendra sa décision
40:43le 3 mars prochain.
40:45Alors, bien sûr,
40:46c'est toujours délicat
40:47de s'exprimer
40:47sur un sujet
40:48où on ne connaît pas
40:49tout le dossier,
40:51mais je le dis
40:51à chaque fois
40:52que ce policier
40:53passe en cour d'assises
40:55me choque.
40:56Qu'il soit poursuivi
40:57pour meurtre
40:58me choque.
40:59Voilà.
41:00Parce qu'on sait
41:01comment ça s'est passé
41:02avant les difficultés
41:04qu'ont les policiers
41:06au quotidien
41:07et toute la police
41:08est choquée
41:09et comme toute la police
41:10avait été choquée
41:10par la prise de position
41:11d'Emmanuel Macron
41:14immédiatement
41:14qui montre d'ailleurs
41:15sa peur.
41:16Parce qu'il avait réagi
41:17sous la peur
41:18immédiatement.
41:19Il avait bien compris
41:19parce que c'est
41:20une chose importante
41:21Il a eu raison
41:22il y a eu 5 nuits
41:23d'émeute derrière
41:23avec des milliards
41:24d'euros de dégâts.
41:25Il avait attenté
41:26à la présomption
41:27d'innocence du policier
41:28inexcusable.
41:30Oui.
41:31Du début
41:32jusqu'à maintenant
41:34pardon
41:34et je n'ai
41:35qu'une explication idéologique
41:37je ne peux pas
41:38donner d'explication
41:39juridique
41:39déjà on l'a mis
41:42en détention provisoire
41:43et pas que deux jours
41:45si ça a duré
41:46je ne sais pas
41:47combien de temps
41:47mais longtemps
41:49Florian M
41:51et le renvoi
41:53pour homicide
41:54volontaire
41:55c'est ça
41:57qui est
41:57ça peut changer
41:58la cour d'appel
41:58elle ne fait que du droit
42:01donc ces gens
42:02ne vont pas faire
42:02de la politique
42:03mais je ne sonde pas
42:05les reins et les âmes
42:06je vous pose la question
42:07et je ne peux pas
42:09écarter
42:09au sein de l'appareil
42:11judiciaire
42:12vous avez des gens
42:13très bien
42:13qui décident
42:14ils sont deux
42:15trois
42:15ils sont trois
42:16vous avez des gens
42:17très bien
42:17j'aurais aimé d'ailleurs
42:19connaître les réquisitions
42:20du parquet
42:20vous avez des gens
42:22ça aurait été quand même
42:23une indication
42:23vous avez donc
42:24des gens très bien
42:25mais vous savez
42:27même l'inconscient
42:28travaille
42:28donc je ne suis pas
42:30tranquille
42:30je vous mentirai
42:31en disant que je suis
42:32tranquille
42:32il y a
42:33au sein du monde
42:34judiciaire
42:35je n'ai pas beaucoup
42:36de plaisir professionnel
42:37à vous le dire
42:37une part non négligeable
42:39compte tenu de ce que
42:40vous voyez
42:40de ce qu'est le syndicat
42:41de la magistrature
42:42qui est un tiers
42:43des magistrats
42:46syndiqués
42:48je ne peux pas
42:49éviter
42:49la peur
42:50et des explications
42:52idéologiques
42:52en tout cas
42:53jusqu'à maintenant
42:54malheureusement
42:55ma peur
42:56n'a pas été démentie
42:57mais il y a sans doute
42:58une ligne de crête
42:59sur cette affaire
42:59qui consiste à dire
43:00que la mort d'un enfant
43:01est toujours un drame
43:02pour sa famille
43:03pour les siens
43:04et qu'en même temps
43:05ce policier
43:05n'avait rien à faire
43:06en prison
43:07et n'a pas à être
43:08poursuivi pour meurtre
43:09c'est invraisemblable
43:10mais comme dans ce pays
43:11on renverse
43:12toujours les choses
43:14et que c'est la police
43:14qui est systématiquement
43:15accusée
43:16tout ça parait normal
43:17on va voir
43:17c'est ce qui se passe
43:18à Sainte-Solide
43:18on va voir
43:19la difficulté
43:20c'est que
43:21pour le magistrat
43:23si par exemple
43:24il rendait un non-lieu
43:27parce que c'est le non-lieu
43:28qui est demandé
43:28par maître Liénard
43:29je ne sais pas ce qu'il a demandé
43:31c'est ce qu'il disait
43:31j'imagine
43:33non-lieu
43:34d'ailleurs
43:36la chambre d'appel
43:38pourrait
43:38dès à présent
43:40à ce moment
43:40de l'enquête
43:41non-lieu
43:41donc après c'est terminé
43:42oui c'est possible
43:43on est d'accord
43:44c'est tout à fait possible
43:45donc elle ne renvoie pas
43:46absolument
43:47donc l'affaire est terminée
43:48entre guillemets
43:49vous imaginez les conséquences
43:51dans la société
43:51dans la France d'aujourd'hui
43:52la responsabilité
43:53de ce magistrat
43:54c'est-à-dire que
43:55on n'est plus
43:56lui-même
43:57il doit prendre
43:58une décision en droit
43:59mais les pressions
44:00qui peuvent être sur lui
44:01et les pressions
44:02pourquoi pas politiques
44:02c'est une pression politique
44:04c'est une pression morale
44:05c'est une pression sociale
44:07mais voilà
44:08ça sera la même chose
44:09si la cour d'assises
44:09devait relaxer par ailleurs
44:10en mon fort
44:12ce serait beaucoup plus scandaleux
44:14je le dis
44:15de le renvoyer
44:16devant la cour d'assises
44:17un juge
44:18vous savez
44:18un juge
44:20l'un des exercices
44:22les plus importants
44:23d'un juge
44:24dans toutes les matières
44:25c'est de résister
44:26à l'opinion publique
44:26ou de résister
44:28en l'espèce
44:29à l'opinion médiatique
44:30mais même s'il est relaxé
44:31vous imaginez
44:31les conséquences
44:32sur la vie de cet homme
44:33et des siens
44:33sa famille a été menacée
44:35il faut donc déménager
44:36vous avez raison
44:36c'est invraisemblable
44:38si à la fin
44:39il est relaxé
44:39c'est invraisemblable
44:40bon
44:40je voulais vous montrer
44:42des incidents de sécurité
44:44qui existent ici ou là
44:45mais ce qui m'a amusé
44:46c'est qu'à Nantes
44:47il y a eu un incident
44:49important
44:50et ça a été rapporté
44:51sur France Inter
44:52sous la forme
44:52des auditeurs
44:53en la parole
44:54c'est pas si fréquent
44:55et en écoutant
44:56France Inter
44:57je me dis
44:57si France Inter
44:58commence
44:59à écouter
45:00des auditeurs
45:02qui expliquent
45:03que dans la ville
45:04dans les villes de France
45:05il y a des problèmes
45:06de sécurité
45:06c'est que là
45:08on est en train
45:09de changer
45:10la poutre bouge
45:11ça devient inquiétant
45:12la poutre travaille
45:13voilà
45:13alors je voulais juste
45:14vous faire écouter
45:15cette séquence
45:18de France Inter
45:19parce que
45:20je l'ai trouvée intéressante
45:21c'est une auditrice
45:22de Nantes
45:23qui a appelé
45:24la rédaction de France Inter
45:25écoutez
45:25sans concerner
45:27moi ça fait 14 ans
45:28que je vis dans une cité
45:29à Nantes
45:29je dirais pas où
45:30parce que c'est
45:31à ma sécurité
45:31au début
45:33c'était très calme
45:34on ne les voyait pas trop
45:35mais là depuis
45:35trois semaines
45:37on se fait tirer dessus
45:38à la Kalachnikov
45:38ça fait quand même
45:39trois fois
45:39je vous avoue
45:40que ça fait bizarre
45:40de voir des impacts
45:41de balles
45:42dans le hall de l'immeuble
45:43où les enfants
45:44on ne les envoie plus jouer dehors
45:45parce que des fois
45:46ils viennent tirer aussi
45:47pour se taper sur les petits
45:49qui sont en bas
45:50en pleine journée
45:51en pleine après-midi
45:52donc on joue au badminton
45:54dans le palier
45:55sur le palier
45:56et moi
45:58j'écoute tout ça
45:59et je me pose une question
46:00c'est-à-dire que je me dis
46:01en France
46:01le pays est aussi riche
46:02que la France
46:03quand même
46:03on a quand même un pays riche
46:04on ne se pose pas la question
46:05de pourquoi est-ce que
46:07les gens consomment de la drogue
46:09pour tenir le coup
46:10à un moment donné
46:10je pense qu'il y a
46:11une défaillance globale
46:13de la société
46:13des consommateurs
46:14nous on les voit
46:15c'est des gens de France Inter
46:16c'est des gens
46:17qui travaillent au palais de justice
46:18c'est des avocats
46:19c'est des médecins
46:21c'est des gens
46:22qui ont des véhicules
46:23de société
46:23qui viennent acheter
46:24de la drogue chez nous
46:25c'est des gens
46:25des fois qui ont des véhicules
46:26de mairie
46:27qui viennent acheter
46:27de la drogue chez nous
46:28c'est des gens
46:30qui fument du krach
46:31on les voit en bas
46:31c'est des zombies
46:32mais on a tout
46:33on a toute la société
46:35qui vient chez nous
46:35on a eu des opérations
46:37de place nette
46:37on a des policiers
46:38qui courent après
46:39les dealers
46:39mais les dealers
46:40courent très vite
46:40et en fait
46:41ça revient tout le temps
46:43merci
46:43ça bat
46:44et ça revient
46:45et on se sent
46:46abandonnés
46:47alors c'est Florence
46:49Paracuelos
46:49elle travaille sur France Inter
46:50elle n'avait jamais entendu ça
46:51oui les mimiques
46:52ces mimiques valent le détour
46:53on a l'impression
46:54qu'elle découvre
46:55le verrou à Orléans
46:56je n'ai jamais entendu
46:58pareil témoignage
46:59qui sont ces gens
47:01qui sont ces gens
47:02mais je ne serais pas étonné
47:03monsieur Proulx
47:04qu'il y ait
47:04dans la foulée
47:06de cette séquence
47:06un sketch
47:07d'un des fonctionnaires
47:09maison humoriste
47:10payé pour faire
47:10des blagues pas drôles
47:11qui étrie
47:12l'auditrice en question
47:14en disant
47:14France Inter
47:15a été infiltrée
47:16par une téléspectatrice
47:17de Sénu
47:18ils vont perdre
47:18ils vont perdre leur label
47:21ils vont perdre le label
47:22ce qui serait intéressant
47:23c'est que la rédaction
47:24chef de France Inter
47:26commande un reportage
47:28pour aller plus loin
47:29on n'en est pas là
47:30on n'en est pas là
47:31on n'en est pas là
47:32on n'en est pas là
47:33on n'en est pas là
47:34on n'en est pas là
47:35déjà ils ont été surpris
47:37parce que c'est pour un téléphone
47:38c'est quelqu'un qui a dû dire
47:39voilà
47:39je suis habite Nantes
47:42alors les gens disent
47:43tiens
47:43bah non
47:43ça doit être une église socialiste
47:45un tout de suite
47:46prenons-la
47:46bon
47:46Nantes
47:47vous verrez vraiment
47:50si la peau trop bouge
47:51bah oui
47:51Nantes ça va être très
47:53bon
47:53c'est vrai que
47:54c'est authentique
47:55ce qui se passe à Nantes
47:56c'est
47:56c'est édifiant
47:58mais on parie que la ville
47:59restera à gauche
47:59ah je pense que la probabilité
48:01ils sont tellement militants
48:03la probabilité
48:04alors la probabilité forte
48:05que la ville reste à gauche
48:06les écolos sont alliés
48:08avec madame Roland
48:09alors que c'est les plus radicaux
48:11les écolos de Nantes
48:12c'est quelque chose
48:13c'était la ZAD
48:14de Notre-Dame-des-Landes
48:17donc là vous êtes sur
48:18des écologistes
48:19qui sont plus rouges que verts
48:21mais bon
48:21ils bénéficient là aussi
48:23du fameux privilège rouge
48:24bon
48:25et
48:25LFI
48:27à Nantes
48:28a dit on s'alliera
48:28au deuxième tour
48:29avec madame Roland
48:30madame Roland
48:31quand je dis qu'elle est à gauche
48:33c'est un euphémisme
48:34elle est à l'extrême gauche
48:35à côté
48:36Jean-Marc Ayrault
48:37son prédécenseur
48:38c'est un odieux réactionnaire
48:40oui
48:41mais les gens assumeront
48:42les conséquences
48:43de leur choix
48:43c'est vrai à Nantes
48:45comme à Paris
48:45non mais
48:46la ville a été découpée
48:47c'est très difficile aujourd'hui
48:48il y a 30%
48:49de logements sociaux
48:50à Nantes
48:51madame Roland
48:52veut les porter à 40%
48:53pourquoi est-ce qu'elle
48:55veut les porter à 40%
48:56parce qu'elle pourrait être élu
48:57c'est le voyage en hiver
48:59c'est ce qu'a fait la gauche
49:00à Paris
49:00c'est ce que fait la gauche
49:02dans toutes les villes
49:03plus de logements sociaux
49:04le mot Noël
49:06est banni à Nantes
49:07le mot Noël
49:09n'existe pas
49:09c'est le voyage en hiver
49:11et un mouflon
49:13qui est sur la place royale
49:14un mouflon
49:15qui est évidemment
49:16effrayant
49:17le mouflon
49:18est effrayant peut-être
49:19mais
49:19non c'est pas
49:22diabolique
49:23c'est visiblement
49:23oui oui
49:24je connais votre théorie
49:24mais vous excusez-moi
49:25mais c'est pas une théorie
49:26c'était un
49:27mais même le père Noël
49:28on n'a jamais vu nulle part
49:28le père Noël
49:30c'est choquant
49:30ça devrait être de temps en temps
49:31la mère Noël
49:32une année sur deux
49:34à Nantes
49:34c'était la mère Noël
49:35précisément
49:36l'année dernière
49:37vous vous souvenez pas
49:38mais je plaisantais
49:38mais je plaisantais
49:41on en avait parlé
49:44c'est pas d'ailleurs
49:45c'est pas l'année dernière
49:46c'est il y a deux ans
49:47madame Roland
49:48qui était un génie
49:50une femme de la pensée
49:51avait appelé Nantes
49:52la mère Noël
49:53il n'y a pas de Trance Noël
49:54non plus
49:54non
49:54bon
49:55il y en a un
49:55il faut être inclusif
49:57bon monsieur
49:58Trance Noël
49:59Trance Noël
50:00non écoutez
50:01non
50:01il est temps que cette émission
50:02je retire
50:03je retire
50:04parce que ça
50:04on pourrait imaginer
50:05une moquerie
50:06là-dessus
50:07je le retire moi-même
50:09je le retire moi-même
50:11c'est jeudi
50:15demain
50:16ce sera Elliot Deval
50:17qui sera là
50:18on est en retard
50:19par exemple
50:20le documentaire
50:21Benjamin
50:21on m'a dit
50:22le documentaire
50:22n'est pas arrivé
50:23le documentaire est arrivé
50:24il faut le mettre
50:25dans la machine
50:25dans les serveurs
50:27on peut discuter
50:28tant qu'il n'est pas
50:30dans la machine
50:30ça va être une grande soirée
50:32on va revenir sur cette
50:33semaine de polémique
50:34autour des labels
50:35on sera avec
50:35des grandes personnes
50:36on sera avec Nelson Monfort
50:38juste après pour débriefer
50:39avec Françoise Laborde
50:40il y a Christine Kelly
50:41qui a été longtemps au CSA
50:42qui sera là aussi
50:42durant cette soirée spéciale
50:45mais pourquoi Nelson Monfort
50:46particulièrement sur ce sujet
50:47sur le label
50:48sur le service public
50:49on va aussi parler du service public
50:50donc ça va être très intéressant
50:52d'avoir son regard
50:52de journaliste à la fois
50:53sur les labels
50:53et sur ce que devient
50:55aujourd'hui le service public
50:56maintenant qu'il a quitté
50:57le service des sports
50:58de France Télévisions
50:58bien évidemment
51:00alors il y a un documentaire
51:01avant
51:02si il se met dans la machine
51:03et le documentaire
51:04il va partir tout de suite
51:05normalement
51:06il n'y a pas de pub
51:06entre vous et moi
51:08donc là je vais rendre l'antenne
51:09et il va partir
51:10je crois qu'il ne veut pas
51:10que vous vendez tout
51:11il est là
51:12Benjamin me dit qu'il est là
51:13donc je vais quand même
51:14je vais quand même
51:15je vais là
51:16je vais quand même
51:17c'est moderne
51:18on va partir
51:19ça marche bien
51:19c'est une chaîne
51:20c'est une chaîne
51:21qui a investi
51:22dans les bougies
51:23vraiment dans beaucoup
51:24c'est impressionnant
51:25exactement
51:26Stéphane Levar
51:27était à la réalisation
51:28David de Tottenelier
51:29était à la vision
51:30Greg Posidalot
51:31était au son
51:32Jérémy Hauss
51:33était avec nous
51:35comme Benjamin Hausser
51:36et Pauline Trezer
51:37toutes ces émissions
51:38sont retrouvées
51:38sur cnews.fr
51:39c'est la fin de la semaine
51:40en tout cas
51:40pour moi
51:42et ça sera donc
51:43je le disais
51:43Elliot Deval
51:44c'est un plaisir
51:45c'est un plaisir
51:45de vous remercier
51:46tous
51:46au-delà
51:48de l'actualité
51:49qui est souvent lourde
51:50nous passons
51:51et j'espère
51:52les téléspectateurs
51:53aussi un bon moment
51:54et finalement
51:55c'est important
51:56dans cette période
51:56de Noël
51:57d'avoir un peu
51:59de cafamarderie
52:00et parfois même
52:01d'amitié
52:01ou de fraternité
52:02entre nous
52:03et de fraternité
52:04et de vous pardonner
52:06parfois
52:07les erreurs
52:08des uns des autres
52:09que nous faisons
52:09volontiers
52:10ou c'est tenu
52:10c'est tenu
52:11c'est tenu
52:12c'est tenu
52:13c'est tenu
52:14son pull original
52:15ne comptez pas sur moi
52:17c'est vrai que
52:18ne comptez pas sur moi
52:19je précise que
52:20pour Noël
52:21le pull que portait
52:22ce soir
52:23monsieur Gonadal
52:24sera à vendre
52:25sur Ebay
52:26et vous pouvez
52:28des occasions
52:28faire un
52:30proposer
52:31il n'y a rien de plus
52:32proposer
52:32il n'y a rien de plus humain
52:33que la jalousie
52:34proposer
52:35il est très humain
52:36proposer
52:37aux enchères
52:38voilà
52:39je cherchais
52:39c'est à vendre
52:40il est à vendre
52:40j'ai aucun problème
52:42bon
52:46chers camarades
52:48je vous laisse
52:48volontiers
52:4913 minutes de documentaire
52:50et ensuite
52:51on débat toute la soirée
52:52sur cette histoire
52:52de la belle
52:53et sur le service public
52:54on sera là
52:54la belle rouge
52:55bonne soirée
52:56absolument
52:56tout le monde parle
52:59cette semaine
53:00Emmanuel Macron
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