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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour et bienvenue sur Europe 1 sur jusqu'à 10h et sur Cineau jusqu'à 10h30 pour notre émission l'heure des pros.
00:00:08Hier sur France 2, l'émission Cash Investigation a consacré 2h35 à vouloir démolir LVMH et son actionnaire Bernard Arnault.
00:00:19Un exemple parmi des dizaines, quand Madame Lusset explique que l'Etat aurait offert l'entreprise Boussac et la Maison Dior à Bernard Arnault pour une bouchée de pain 400 millions de francs,
00:00:29elle oublie de préciser que Boussac avait à l'époque près de 4 milliards de francs de dette.
00:00:35L'affaire remonte au début des années 80. Quel intérêt y a-t-il à exhumer ces faits et de raconter des balivernes, sinon à dénigrer un des fleurons de l'industrie française ?
00:00:46Bernard Arnault a créé un groupe mondial, leader dans le luxe. LVMH c'est 40 000 emplois directs en France et près de 175 000 personnes qui travaillent grâce à l'activité du groupe dans notre pays.
00:01:00LVMH ce sont 120 ateliers dans toute la France qui perpétuent une tradition d'excellence et de savoir-faire. LVMH c'est le groupe qui paye le plus d'impôts sur les sociétés en France.
00:01:12J'ajoute que LVMH rapatrie ses profits enregistrés à l'étranger et donc paye des impôts à Bercy quand d'autres préfèrent des paradis fiscaux.
00:01:20Je regardais hier ce reportage poubelle avec témoins anonymes et reporters procureurs. Une enquête à charge sans intérêt qui illustre une volonté de dénigrement sans qu'aucun élément factuel n'étaye la démonstration.
00:01:34L'audiovisuel public va mal. Il est en déficit. Plus de 80 millions d'euros. Il coûte 4 milliards d'euros aux Français.
00:01:43Cet argent n'est pas donné à France Télévisions pour nourrir les obsessions de Madame Lusset.
00:01:48que Delphine Ernot mobilise son antenne pour taper sur une réussite française en dit long sur l'état d'esprit qui règne dans les couloirs de France Télévisions
00:01:58et plus largement, hélas, dans beaucoup de rédactions de France. Excepté sans doute dans celle du journal Le Parisien où l'actionnaire Bernard Arnault a déboursé 150 millions d'euros
00:02:10ces derniers jours pour combler le déficit. Au fond, je me disais hier soir que Cash Investigation faisait regretter à Bernard Arnault d'être français.
00:02:20Et c'est terrible. Aux Etats-Unis, il serait un héros. Mais qu'il se rassure Bernard Arnault. Les uns et les autres aboient. La caravane passe.
00:02:30Il est 9h02. Alice Sommerer.
00:02:40Bonjour Pascal, bonjour à tous. Israël va bien participer à la prochaine édition de l'Eurovision.
00:02:48Les instances européennes en charge du concours ont donné leur feu vert hier. Plusieurs pays ont déjà annoncé le boycott de la compétition.
00:02:55Le règlement a pourtant été modifié pour que le concours se passe au mieux.
00:02:59Nouvel appel aux dons pour la restauration de Notre-Dame de Paris.
00:03:02L'établissement public rebâtir Notre-Dame demande 140 millions d'euros supplémentaires.
00:03:06Pour la restauration de la cathédrale, 840 millions ont déjà été levés.
00:03:11Et puis la lutte de Donald Trump contre le narcotrafic.
00:03:13Une nouvelle frappe a fait au moins 4 morts dans le Pacifique sur la côte ouest américaine.
00:03:18Les Etats-Unis ont intercepté une embarcation suspecte.
00:03:21Au moins 87 personnes sont décédées depuis le début du mois de septembre dans ces opérations.
00:03:25Merci beaucoup Alice Sommerer.
00:03:27Eugénie Bastier nous a rejoint.
00:03:30Nous sommes avec Gilbert Collard, avec Georges Fenech, avec André Valigny, avec Thomas Bonnet.
00:03:35Et avec Sabrina Birlin pour parler de toute l'actualité.
00:03:39On va commencer dans une seconde avec ce qui s'est passé hier soir, la nuit du bien commun.
00:03:42On parlera de cache-investigation.
00:03:44Mais quel état d'esprit dans ce pays ?
00:03:46Quel état d'esprit, je vous assure.
00:03:48En fait c'est un drame ce pays.
00:03:50C'est un drame, je ne peux pas vous dire autre chose.
00:03:52J'ai regardé ce reportage hier, il n'y a évidemment rien, rien.
00:03:56Simplement pendant deux heures et demie, tu tapes, tu tapes, tu tapes.
00:04:00Quand est-ce que ça va s'arrêter ?
00:04:02Et je me tourne naturellement vers vous André Valigny, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.
00:04:07Moi je sais.
00:04:08Non mais c'est insupportable.
00:04:10Vous avez un service public qui est par terre.
00:04:12Vous avez Madame Ernotte qui a 80 millions d'euros, oui 80 millions d'euros de déficit.
00:04:17Qui a une trésorerie de moins 4 millions.
00:04:19On apprend des choses alors elle s'en expliquera qu'ils se sont passés au festival de Cannes etc.
00:04:23Vous donnez l'antenne à deux heures et demie, vous ressortez, vous dites n'importe quoi.
00:04:28N'importe quoi.
00:04:30Par des journalistes qui ne connaissent rien à rien sur l'économie, sur des bilans, qui ne savent pas lire un bilan.
00:04:36C'est d'une médiocrité totale.
00:04:39Et vous avez une antenne du service public pour ça.
00:04:42Et c'est juste l'homme le plus riche du monde qui fait vite des milliers de gens en France.
00:04:46Qu'on devrait, je vous assure le problème en France, s'il y avait plus de Bernard Arnault, ça irait beaucoup mieux.
00:04:51Et vous avez Sophie Binet l'autre jour qui explique que les grands patrons fuient etc.
00:04:55Mais quel état d'esprit dans ce pays ?
00:04:58Et ça c'est pas la France.
00:04:59C'est pas les gens qui nous écoutent.
00:05:01C'est une petite camarilla.
00:05:03Quelques journalistes, l'aigreur, le ressentiment, les passions tristes.
00:05:06Les français ils sont pas comme ça.
00:05:08Ils sont pas du tout comme ça.
00:05:10Mais l'argent ça les rend dingues.
00:05:12Parce qu'effectivement, la réussite des autres les rend dingues.
00:05:15à un niveau d'aigreur, de ressentiment, de jalousie.
00:05:21C'est incroyable d'ailleurs ce pays.
00:05:23Il est fabriqué comme ça.
00:05:25Et vous avez Madame Binet qui représente la CGT.
00:05:27Je veux dire, mais qu'elle fasse, qui sont-ils ?
00:05:30Qu'est-ce qu'elle a fait ?
00:05:31Mais chacun est dans son rôle.
00:05:32Madame Binet elle défend la classe.
00:05:35Mais c'est pas un rôle.
00:05:36Je peux parler ou...
00:05:37Non, non, non.
00:05:38Bon.
00:05:38Là c'est pas un rôle.
00:05:39Non mais attends.
00:05:40Je te dis non.
00:05:41C'est pas un rôle.
00:05:42Si, Madame Binet elle est dans son rôle de défendre les salariés.
00:05:44Elle ne les défend pas.
00:05:45Elle ne les défend pas.
00:05:47Mais elle ne les défend pas.
00:05:48Vous n'allez pas remettre en cause le rôle de la CGT quand même.
00:05:51Si, elle ne les défend pas.
00:05:52Elle défend les salariés.
00:05:53Mais non, elle défend les salariés pas.
00:05:56Les salariés, j'ai bien compris qu'ils n'étaient pas défendus par la CGT.
00:05:58Ils sont 0,1.
00:05:59Pascal, il employait un mot très significatif.
00:06:02Finalement, il employait le mot rôle.
00:06:05C'est bien de la comédie, oui.
00:06:06Non, pas du tout.
00:06:07C'est bien de la comédie.
00:06:08Elle a le rôle de défendre les salariés.
00:06:12Gilbert Collard, Eugénie Bastier.
00:06:13L'un ou l'autre.
00:06:14C'était été, je vais raconter une petite anecdote.
00:06:16C'était été, je suis allée en vacances dans Limousin.
00:06:18Je suis allée visiter dans un petit village une ganterie, une dernière ganterie de France
00:06:22qui s'appelle la ganterie Agniel.
00:06:23Et il y avait des vieux ouvriers français qui travaillaient, qui fabriquaient des gants à la main.
00:06:27Et ils fabriquaient des gants pour LVMH, pour Louis Vuitton.
00:06:30C'était un des derniers du Made in France.
00:06:33Ils disaient, en France, tout a été fermé.
00:06:35Toutes les usines ont été fermées de gants.
00:06:36Pourquoi ? Ils avaient une usine de cuir dans le petit village.
00:06:39Ça a été fermé pour des raisons sanitaires.
00:06:40Ce n'était pas aux normes.
00:06:41Et donc le cuir, maintenant, vient d'Italie, etc.
00:06:43Et donc il reste quelques artisans en France qui font des beaux objets, des objets de luxe.
00:06:47Et ils travaillent beaucoup pour LVMH, effectivement, pour Vuitton,
00:06:50qui fait travailler comme ça des petites usines françaises.
00:06:52Et je trouve ça très, très bon.
00:06:53Et qu'on tape sur ces gens-là, qu'on tape sur ce dernier bijou du luxe français
00:06:59qu'on est perdant dans tous les domaines en industrie, etc.
00:07:02Il nous reste juste le luxe.
00:07:03Et qu'on tape là-dessus, je trouve ça absolument lamentable.
00:07:05Parce que c'est tout ce qui nous reste, en fait.
00:07:07On devrait se célébrer, Bernard Arnault.
00:07:09On devrait lui faire une statue.
00:07:10C'est ça, la vérité.
00:07:12Et Mme Binet n'est pas du tout, comme vous dites,
00:07:15elle ne défend pas les salariés.
00:07:17Mais non, elle ne les défend pas.
00:07:20Loin de là, d'ailleurs, ils ont tellement compris qu'elle ne les défend pas
00:07:22que c'est qu'il y en a très peu qui sont à la CGT.
00:07:23Si l'entrepreneur n'est plus là ou le travailleur.
00:07:25En fait, c'est un état d'esprit.
00:07:30Je ne dirais pas l'état d'esprit tel qu'il est, ce que je pense, je ne prononcerai pas le mot,
00:07:34mais chacun le comprend.
00:07:35C'est un état d'esprit qui est insupportable.
00:07:38Je peux essayer de dire deux...
00:07:39Oui, si vous voulez, mais on ne va pas parler que de ça, d'ailleurs.
00:07:42Non, mais je voudrais dire un mot, quand même.
00:07:43Oui.
00:07:43Vas-y, je t'en prie.
00:07:45Sur le cash investigation, moi, je ne l'ai pas vu.
00:07:47Je donnais mon cours à Sciences Po, donc j'avais mieux à faire.
00:07:50Sur France Télévisions, on peut dire ce qu'on veut.
00:07:54Il y a une ligne éditoriale.
00:07:55Ils ont choisi de cibler Bernard Arnault.
00:07:57Il y a sûrement des choses à dire, positives et négatives.
00:07:59Je suis plus intéressé, moi, par la gestion de France Télévisions
00:08:02et par ce qu'on apprend lors de la commission d'enquête parlementaire.
00:08:05Je suis d'accord avec vous, André Valini.
00:08:06C'est une espèce de gabegie.
00:08:08Le mot est fort, mais enfin, on apprend des choses sur le salaire moyen,
00:08:12sur les 12 semaines de congés payés, sur le déficit,
00:08:14sur l'état de quasi-faillite de France Télévisions.
00:08:17Ça, ça m'intéresse davantage que de savoir que Mme Lucet a ciblé Bernard Arnault.
00:08:21C'est la loi du genre.
00:08:22Vous avez lu...
00:08:23Non, non, non, non, c'est là que je ne suis pas d'accord.
00:08:25C'est là que je ne suis pas d'accord.
00:08:28C'est le service public.
00:08:29Moi, je me réjouis de la réussite de Bernard Arnault
00:08:31parce que Louis Vuitton, etc., ça crée de l'emploi et de la richesse.
00:08:34Mais on peut aussi parler de Bernard Arnault, de la façon dont il a réussi.
00:08:36Non, mais quel intérêt ?
00:08:37Quel intérêt de le transatlanté.
00:08:38C'est la charge, moi.
00:08:39Mais c'est toujours...
00:08:41Il y avait une émission sur les muliers, il y a quelques mois, qui était pareil.
00:08:44C'est toujours, André Valini, il y a un cash-investigation sur la CGT.
00:08:48Il y a un cash-investigation sur France Télévisions avec les 80 millions de déficits.
00:08:52Il y a un cash-investigation.
00:08:53C'est toujours les mêmes.
00:08:55C'est les patrons français.
00:08:56Il faut leur taper dessus.
00:08:58Les syndicats, il faut l'argent des syndicats.
00:09:00Non, non, non, l'argent des syndicats.
00:09:02Là, il y aurait un...
00:09:03Allez, Georges, je fais la crée.
00:09:04Une cash-investigation, comme l'avait demandé Sonia Mabouk, souvenez-vous.
00:09:08Elle lui dit, c'est sur France Télévisions, ce serait pas mal.
00:09:10Non, moi, en tant que citoyen, je rejoins ce qu'il vient de dire André.
00:09:12Moi, ce que j'attends maintenant et ce que j'entends de cette commission d'enquête,
00:09:16ça m'effraie quand même un petit peu.
00:09:18J'entends dire qu'il y aurait eu des suites qui auraient été louées à 1700 euros la nuit.
00:09:23Mais payé par des sociétés de production en affaires avec France Télévisions,
00:09:29pour moi, ça s'appelle de la prise illégale d'un terrain.
00:09:32Alors, elle va répondre.
00:09:33Elle dément, Mme Hernod, là-dessus.
00:09:35Elle va répondre devant Charles Lalonde.
00:09:37Mais on est tout proche de la démission avec Mme Hernod.
00:09:40Ce qui me paraît encore le plus grave, c'est qu'on laisse entendre,
00:09:42et ça, ça demande vraiment vérification,
00:09:44que la Cour des comptes aurait repoussé la publication.
00:09:46Oui, c'est tacté, ça.
00:09:47Oui, oui, oui.
00:09:49Pour permettre la reconduction de Mme Hernod.
00:09:51Oui, ça peut être tacté.
00:09:52Alors là, on est dans ce qu'il y a de plus grave, quoi.
00:09:55On est dans un scandale français,
00:09:57et on est tout proche de la démission de Mme Hernod.
00:10:00C'est ça, la réalité.
00:10:01Ce n'est pas la démission.
00:10:02C'est la fin de son mandat par l'ARCOM.
00:10:04Oui, bien sûr.
00:10:05C'est l'ARCOM qui a une responsabilité de mettre un terme sur son mandat.
00:10:07Alors, David Lissnard a tweeté,
00:10:09pays masochiste, émission évidemment à charge contre LVMH sur France 2,
00:10:12c'est-à-dire sur le service public,
00:10:13celui qui vit avec l'argent des contribuables.
00:10:15Rappelons simplement qu'LVMH fait 8% de son chiffre d'affaires mondial en France
00:10:18et paye plus de 50% de ses impôts.
00:10:20Je veux dire, vous allez chercher Boussac,
00:10:22mais ils disent n'importe quoi.
00:10:24Boussac, en plus, LVMH a tout remboursé.
00:10:27Donc, c'est des gens qui ne connaissent rien à rien.
00:10:29L'exemple de Boussac, c'est formidable.
00:10:31C'est il y a 30 ans.
00:10:32Mais c'est il y a 30 ans.
00:10:33Mais il y avait 4 milliards de dettes.
00:10:344 milliards de francs de dettes.
00:10:37Donc, on a donné Dior et Boussac pour une bouchée de pain.
00:10:40400 millions de francs.
00:10:42Il y avait 4 milliards de dettes.
00:10:45Je veux dire, comment peut-on...
00:10:47Il en a fait le plus de groupe.
00:10:48Moi, je suis désespéré de ce pays, parfois.
00:10:52Pas du pays, d'ailleurs.
00:10:53Je suis désespéré des journalistes en France.
00:10:56Voilà.
00:10:57C'est aujourd'hui, vous avez un journalisme en France
00:11:00qui est fait de ressentiments, d'aigreurs.
00:11:03Sauf, je vous dis, les journalistes du Parisien.
00:11:04Les journalistes du Parisien, s'il n'y a pas Bernard Arnault,
00:11:06ils sont au chômage.
00:11:08Ils sont dehors.
00:11:09C'est Bernard Arnault qui fait la paye.
00:11:11Il faut leur dire.
00:11:13Mais non, mais ça se passe comme ça, en fait.
00:11:14Parce qu'autrement, le journal, il est en déficit.
00:11:18Donc, il faut qu'ils comprennent ça.
00:11:21C'est sûr.
00:11:21Il n'empêche pas d'avoir une liberté éditoriale.
00:11:24Ils sont un peu inquiets là-dessus.
00:11:27Ils sont inquiets de l'arrivée de Bernard Arnault.
00:11:31Ils sont inquiets, ils sont inquiets.
00:11:32On verra.
00:11:34Et ils voudraient quoi ?
00:11:35Krasuki ?
00:11:36Ils ont dit qu'ils sont inquiets.
00:11:37Mais M. Valigny, M. Valigny, M. Valigny, M. Valigny,
00:11:40la réalité de la presse française,
00:11:42la réalité de la presse française,
00:11:44si vous n'avez pas les aides d'État,
00:11:46la presse écrite n'existe plus.
00:11:48Non, c'est pas.
00:11:49Sauf le canard enchaîné.
00:11:51Oui, sauf le Figaro.
00:11:52Et le monde, tout le temps, ils sont en train d'être.
00:11:55C'est 1% d'affaires.
00:11:56Alors, vous avez raison.
00:11:57Mais par exemple, Libération, c'est 10 millions d'euros.
00:11:59L'humanité, ce serait au tapis.
00:12:01Mais l'humanité, moi, je n'arrive pas à comprendre.
00:12:03Moi, je n'arrive pas à comprendre pourquoi l'humanité...
00:12:05Et s'il n'y a pas Bernard Arnault,
00:12:07s'il n'y a pas...
00:12:08Il n'y a pas le lecteur.
00:12:08Quand vous dites qu'ils sont inquiets aux Parisiens,
00:12:11moi, je veux bien qu'ils soient inquiets,
00:12:12s'il n'y a pas Bernard Arnault, ils sont au chômage.
00:12:13Mais pourquoi vous faites oui ?
00:12:15Mais ils ont le droit d'être inquiets.
00:12:17Un journaliste a le droit d'avoir sa liberté,
00:12:19son indépendance.
00:12:20Il est donné par le fait que le journal marche.
00:12:22Oui, bien sûr.
00:12:23Pour être indépendant.
00:12:24C'est une des conditions.
00:12:25Je peux me permettre de te poser une question clinique.
00:12:30Gilbert Collard !
00:12:31Clinique, hein ?
00:12:31Gilbert Collard !
00:12:32Parce que tu m'inquiètes beaucoup sur le plan de la santé générale.
00:12:34Vous vous tutoyez maintenant avec André Valigny.
00:12:35Vous vous tutoyez comme ça.
00:12:36Ça fait 40 ans qu'on se connaît.
00:12:37Ah oui ?
00:12:38J'avais même ses parents qui avaient l'amabilité
00:12:40de venir m'écouter quand je plaidais aux assises.
00:12:42Exactement.
00:12:42Tellement ils appréciaient mon travail.
00:12:44Mon père aimait beaucoup Gilbert Collard.
00:12:45C'est vrai, oui.
00:12:46Vous aussi, j'imagine.
00:12:47Oui, oui.
00:12:47On est diamétralement opposés politiquement
00:12:50mais on se respecte.
00:12:51Oh, pas tant que ça.
00:12:52Oh, pas tant que ça.
00:12:52En fait, il faut que...
00:12:53T'es un peu de gauche.
00:12:54T'es un peu de gauche.
00:12:56Mais moi, je suis un peu de gauche
00:12:58quand il faut l'être.
00:12:59Oui, pourquoi ?
00:13:00Je ne suis pas un borné
00:13:01comme tous les gens de gauche d'aujourd'hui
00:13:02qui ne voient la politique
00:13:03qu'à travers leur intérêt personnel.
00:13:06Mais pourquoi le fait que Bernard Arnault
00:13:09prenne éventuellement la direction du Parisien libéré...
00:13:12Il n'est plus libéré.
00:13:13Aujourd'hui.
00:13:14Non, mais j'allais faire un jeu de mots.
00:13:15Vous m'avez arrêté.
00:13:16Ah, pardon.
00:13:16Donc, il est plus libéré.
00:13:18Donc, je ne peux pas le dire.
00:13:19Bon, voilà.
00:13:19Il est allé plus vite que moi.
00:13:22Pourquoi se préjuger d'entrer ?
00:13:24C'est pas un préjuger.
00:13:24Pourquoi ?
00:13:25Ils ont des craintes.
00:13:25Ils ont des préventions.
00:13:27Les journalistes ont toujours peur
00:13:28qu'on menace leur indépendance.
00:13:30Sauf quand c'est de gauche.
00:13:31Non, pas forcément.
00:13:32Non, non, non.
00:13:32Voilà.
00:13:33Voilà.
00:13:33Eh bien oui.
00:13:34Eh bien oui, bien sûr.
00:13:35La liberté de la presse, c'est fondamental.
00:13:36Sauf quand c'est de gauche.
00:13:37Quand c'est Mathieu Pigasse,
00:13:38il n'y a pas de danger.
00:13:39Bon.
00:13:39Allez.
00:13:40Voilà ce qu'on pouvait dire.
00:13:41Mais je trouve que c'est désolant.
00:13:43Voilà.
00:13:43C'est terrible.
00:13:44C'est ce climat, ça me fait de la peine.
00:13:46Je ne vais pas vous dire autre chose.
00:13:47Je dis toujours la même chose d'ailleurs.
00:13:48Mais ça me fait de la peine.
00:13:49Je trouve que c'est un climat
00:13:51qui n'est pas agréable.
00:13:53L'argent, l'argent, l'argent.
00:13:55Ça les rende un.
00:13:55On voit qu'ils essayent d'en gagner.
00:13:57C'est la rancœur.
00:13:57La jalousie.
00:13:58Madame Binet montre son entreprise.
00:14:00C'est-à-dire qu'elle tente.
00:14:01Il y a un problème plus profond.
00:14:02Elle n'a pas besoin.
00:14:03Elle vit du sein de l'organisme.
00:14:04Il y a un problème plus profond.
00:14:05C'est vrai, dans les pays latins,
00:14:06d'inspiration catholique,
00:14:08Max Weber l'a bien expliqué,
00:14:09la réussite est mal vue.
00:14:11Dans les pays anglo-saxons et protestants,
00:14:13avoir réussi dans la vie,
00:14:14c'est plutôt positif.
00:14:16Il y a une grande différence.
00:14:17Et puis, je vais vous dire...
00:14:18Ce sont des catholiques souvent...
00:14:19Je ne pense pas qu'il dise Lucie
00:14:20qu'il soit une grande catholique.
00:14:22Souvent, j'utilise cet exemple.
00:14:24Il faut mieux des Bernard Hinault pour...
00:14:27Arnaud.
00:14:27Arnaud.
00:14:27Bernard Hinault pour, comment dire,
00:14:30faire avancer le peloton.
00:14:32Parce qu'autrement, le peloton,
00:14:33il n'avance pas très vite.
00:14:34Et quant à Bernard Hinault,
00:14:35au milieu où Bernard Hinault,
00:14:36il traîne tout le monde.
00:14:38C'est une réalité.
00:14:40Je n'y peux rien.
00:14:41Il y a effectivement des personnes
00:14:43qui peuvent entraîner tout un groupe.
00:14:46Et il faut plutôt ne pas les décourager, en fait.
00:14:48Il faut plutôt les encourager.
00:14:50Il faut qu'ils payent des impôts, oui.
00:14:52Ils en payent.
00:14:52Ils en payent, ils en payent.
00:14:55Il faut plutôt les encourager.
00:14:57Et leur demander de payer des impôts,
00:14:59de contribuer.
00:15:00Mais enfin, c'est l'homme qui paye
00:15:01le plus d'impôts en France.
00:15:02De quoi on parle ?
00:15:03Mais pourquoi ?
00:15:04Mais enfin, vous ne pouvez pas dire
00:15:05en fait, vous ne pouvez pas dire
00:15:07cet homme est génial
00:15:08et c'est formidable, ça réussit.
00:15:10C'est impossible.
00:15:12C'est un très grand chef d'entreprise.
00:15:13Ce n'est pas possible de dire ça, en fait.
00:15:15C'est un génial.
00:15:16Non, génial.
00:15:17Michel-Ange était génial.
00:15:18Bernard Hinault est un très grand chef d'entreprise.
00:15:21Mais qu'est-ce que...
00:15:23Moi, ce qui m'étonne toujours...
00:15:24Peut-être qu'il aurait eu des cachets d'investigation
00:15:25sur Michel-Ange à l'époque.
00:15:26Ce qui m'étonne toujours,
00:15:27c'est ceux qui l'attaquent.
00:15:29C'est ça que je disais.
00:15:30Je n'ai jamais attaqué Bernard Arnault.
00:15:31Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:15:32Je demande qu'ils payent des impôts.
00:15:33Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:15:34Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:15:37Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:15:37Chacun a une place dans la vie.
00:15:39Qu'est-ce qu'ils ont fait ?
00:15:40Parfois, rien.
00:15:41C'est du mépris social, Sam, Pascal.
00:15:43Pour mépriser ceux qui n'ont pas réussi,
00:15:45qui ne sont pas d'entreprise.
00:15:46Mais pas du tout.
00:15:47Je dis, qu'est-ce qu'ils ont fait
00:15:48qui justifie qu'ils soient des procureurs ?
00:15:50Oui.
00:15:51J'ai le droit de poser cette question.
00:15:52C'est leur rôle.
00:15:53Mais non, c'est pas...
00:15:54Le rôle de journaliste, c'est d'enquêter.
00:15:56Le rôle de journaliste, c'est d'enquêter.
00:15:58C'est pas une idée, on fait de procureur.
00:16:00La nuit du bien commun.
00:16:03La soirée caritative était organisée
00:16:04à faire par la nuit du bien commun
00:16:05au Folie-Brugeère.
00:16:07Là encore, une levée de dons
00:16:08qui devaient profiter à des associations
00:16:09en tout genre, l'événement était perturbé
00:16:10par une centaine de militants
00:16:11d'extrême-gauche.
00:16:13Donc, vous imaginez, là,
00:16:14c'est toujours la même chose.
00:16:15S'il y avait, par exemple,
00:16:15la soirée du siècle qui était là,
00:16:17qui organisait,
00:16:18puis vous aviez des militants
00:16:19d'extrême-droite
00:16:19qui étaient venus perturber ça.
00:16:21Vous imaginez ce qui se passerait ?
00:16:22Eh bien, ça, ça se passe comme ça en France.
00:16:23Personne n'en parle vraiment.
00:16:25Non, mais moi, je trouve absolument scandaleux
00:16:27ce qui se passe sur la nuit du bien commun
00:16:28parce que c'est une association
00:16:30absolument formidable.
00:16:30Eugénie Bastier.
00:16:31Elle ne fait que du bien.
00:16:32Enfin, je vous ai dit,
00:16:33on ne peut rien leur reprocher.
00:16:35Ils aident des associations
00:16:36comme Lazare,
00:16:38qui est une association de colloques
00:16:39entre SDF et jeunes.
00:16:42Ils aident des associations
00:16:42comme Espérance Ruralité
00:16:44qui crée des lycées d'excellence
00:16:45dans les campagnes
00:16:46qui sont abandonnées.
00:16:47Ce ne sont que des associations
00:16:48qui, eux,
00:16:49en bien commun,
00:16:49et on les dénonce.
00:16:53Elle était là, la CGT,
00:16:54pour manifester.
00:16:56Parce que Cérain aurait mis
00:16:57un euro là-dedans.
00:16:58Mais c'est absolument révoltant.
00:17:00Mais c'est révoltant.
00:17:01La CGT a manifesté contre.
00:17:03Alors, pourquoi ?
00:17:04Pourquoi ?
00:17:05Parce que les trois fondateurs,
00:17:06dans les trois fondateurs,
00:17:08il y a Pierre-Édouard, Cérain.
00:17:10Voilà.
00:17:10Pour risco référence.
00:17:11Donc, vous avez plusieurs collectifs
00:17:13et syndicats
00:17:13dans la CGT,
00:17:14Solidaires,
00:17:15Attaque,
00:17:15qui étaient là.
00:17:16Mais je vous assure,
00:17:16c'est scandaleux.
00:17:17Et là où c'est un scandale,
00:17:18c'est-à-dire que tous ces gens
00:17:19devraient être en prison.
00:17:21Ceux qui ont attaqué,
00:17:22oui, ils devraient être en prison.
00:17:23Je ne peux pas vous dire autre chose
00:17:24ce matin.
00:17:25Vous allez mettre tout le monde
00:17:25en prison.
00:17:26Vous allez voir le sujet.
00:17:28Anaïs Bauch.
00:17:28Des tirs de mortier,
00:17:32suivis par des fumigènes.
00:17:34Hier soir,
00:17:34près de 350 manifestants
00:17:36se sont rassemblés
00:17:36au pied des Folies Bergères,
00:17:38le célèbre cabaret parisien.
00:17:40Objectif,
00:17:40protester contre la tenue
00:17:41d'un gala de charité
00:17:42appelé la nuit du bien commun.
00:17:44Le concept de cet événement
00:17:45est simple,
00:17:46collecter des dons
00:17:47au profit d'associations humanitaires,
00:17:49sociales et patrimoniales.
00:17:50Quand ils deviennent adultes
00:17:52et responsables,
00:17:54nos inquiétudes s'estompent.
00:17:55Inclusion de personnes
00:17:56en situation de handicap
00:17:57ou atteinte d'autisme,
00:17:59vacances pour les personnes
00:18:00défavorisées,
00:18:01les causes présentées
00:18:02sont multiples
00:18:02et les donateurs nombreux
00:18:04à s'être déplacés
00:18:05malgré les manifestations.
00:18:06C'est un événement
00:18:06qui est complètement apolitique
00:18:07et qui est fait
00:18:09pour soutenir
00:18:10des associations
00:18:10qui ont plein de projets différents.
00:18:13C'est important
00:18:13d'aller soutenir ces gens,
00:18:14de montrer qu'on est là,
00:18:15qu'il y a des donateurs
00:18:16qui sont présents pour eux,
00:18:17il y a des jeunes
00:18:17qui s'engagent.
00:18:18C'est des dons qui sont privés
00:18:19et l'État n'a plus d'argent
00:18:20donc les dons privés sont utiles.
00:18:23Les manifestants
00:18:23reprochent à Pierre-Édouard Serrain,
00:18:24cofondateur du projet,
00:18:26d'instrumentaliser l'événement
00:18:27pour servir un projet politique.
00:18:29S'il reste un mécène
00:18:30de l'événement,
00:18:31le milliardaire a décidé
00:18:32de quitter le conseil
00:18:33d'administration du gala
00:18:34cet été,
00:18:35insuffisant pour les manifestants
00:18:36malgré la neutralité
00:18:38du gala
00:18:38plaidé par les organisateurs.
00:18:40Il y a une cristallisation
00:18:40qui s'opère en ce moment,
00:18:42on sent que les élections
00:18:42municipales approchent,
00:18:43que les présidentielles approchent.
00:18:45On est totalement
00:18:45apolitique et inconfessionnelle
00:18:47dans notre événement
00:18:47puisqu'on a soutenu
00:18:48550 associations
00:18:49très diverses
00:18:50mais il se trouve
00:18:51que certains veulent nous prêter
00:18:52des intentions politiques.
00:18:53Malgré les violences,
00:18:54l'événement cette année
00:18:55a permis de collecter
00:18:568 millions d'euros.
00:18:57Un montant total
00:18:58qui s'élève à 28 millions
00:18:59depuis sa création en 2017.
00:19:02Je ne dirais pas du tout
00:19:04ça en dit beaucoup
00:19:05sur notre pays,
00:19:06c'est pas vrai du tout.
00:19:07Ça en dit sur les minorités
00:19:09actives qui gangrènent ce pays.
00:19:11Ces gens ne représentent
00:19:13personne en France.
00:19:14Que fait l'Etat ?
00:19:15Pourquoi l'Etat ?
00:19:15L'ultra-gauche.
00:19:16Je rappelle quand même
00:19:17Pierre-Edouard Serrain
00:19:18qu'on aime ou qu'on apprécie
00:19:20ou pas ce qu'il fait
00:19:21qu'on juge imprudent
00:19:22ou génial ce qu'il fait.
00:19:24Il subit quand même
00:19:25une forme de persécution
00:19:26qui n'est pas normale
00:19:27dans ce pays.
00:19:28Je rappelle qu'il y a des militants
00:19:29qui sont quand même
00:19:29rentrés dans sa maison
00:19:30à Biarritz,
00:19:32qui ont occupé sa maison.
00:19:33Et puis ça devient
00:19:34complètement délirant.
00:19:36On accuse la droite
00:19:37de complotisme
00:19:38ou d'obsession, etc.
00:19:39Mais là,
00:19:39il y a une obsession
00:19:40et un complotisme.
00:19:41On cherche des biais politiques,
00:19:43des intentions politiques
00:19:44derrière un simple gala
00:19:45de charité
00:19:46qui ne fait que,
00:19:46comme je le dis encore une fois,
00:19:47que du bien à la France.
00:19:49On n'a pas assez d'argent,
00:19:50l'État se rétracte,
00:19:52le secteur associatif
00:19:53souffre énormément.
00:19:53Là, on a des gens
00:19:54qui donnent de l'argent
00:19:54pour des causes
00:19:55qui ne font que du bien
00:19:56à la France.
00:19:56Moi, je trouve ça
00:19:57vraiment écœurant.
00:19:58là, vous avez une responsabilité.
00:20:01Pourquoi vous avez
00:20:01une responsabilité ?
00:20:02Parce que vous êtes
00:20:02un homme de gauche
00:20:03et vous devriez condamner
00:20:05l'ultra-gauche.
00:20:06Et vous avez un rapport
00:20:08avec l'ultra-gauche
00:20:08au fond d'indulgence.
00:20:10Je ne peux pas vous dire
00:20:11autre chose.
00:20:12Pas vous, personnellement.
00:20:13Moi, je condamne toute violence.
00:20:15Mais elle ne vient
00:20:16que de l'ultra-gauche.
00:20:17Non, pas forcément.
00:20:18Donnez-moi ce qui se passe
00:20:19avec l'ultra-droite.
00:20:21Il a vu des mouvements
00:20:22de droite empêchés
00:20:24une réunion
00:20:25de carité de Nive.
00:20:27Jamais.
00:20:28J'ignorais ce qui s'était
00:20:29ressorti.
00:20:29C'est très intéressant
00:20:31ce que vous venez de dire.
00:20:32C'est normal que vous ignorez
00:20:33ce qui venez de se passer
00:20:33parce que personne n'en parle.
00:20:34Sauf nous.
00:20:35Mais c'est pour ça, en fait.
00:20:36Vous venez de faire
00:20:37un aveu extraordinaire.
00:20:38Mais vous ignoriez.
00:20:39Parce que ça devrait être
00:20:40la une de tous les journaux.
00:20:41C'est passé quand ?
00:20:41Hier soir ?
00:20:42Parce qu'en fait.
00:20:43Parce qu'en fait.
00:20:44Parce qu'en fait.
00:20:45C'est toujours pareil.
00:20:46Si c'était un mouvement
00:20:47d'ultra-droite,
00:20:47ça ferait la une
00:20:48de France Inter ce matin,
00:20:49de RTL, de tous les autres.
00:20:51Personne n'en parle.
00:20:52Il y a une inligence
00:20:53de l'ultra-gauche en France
00:20:54dans les médias.
00:20:56Tous médias confondus
00:20:57parce que je connais par cœur
00:20:59tous ces journalistes
00:21:00qui ne veulent pas parler de ça.
00:21:01Et vous, vous avez
00:21:02une responsabilité pas personnelle.
00:21:03Ce n'est pas vous.
00:21:04Mais de la gauche.
00:21:05De ne pas souligner
00:21:06la violence de l'ultra-gauche
00:21:07qui pourrit.
00:21:09Ils viennent de le faire là.
00:21:10Et la CGT n'a pas...
00:21:11Mollement quand même.
00:21:12La CGT a été dedans.
00:21:14Pourquoi la CGT,
00:21:15Mme Binet,
00:21:16appelle à manifester
00:21:17contre une action humanitaire ?
00:21:19Mais c'est très significatif.
00:21:21C'est-à-dire,
00:21:21c'est pas un privé.
00:21:22Et qui ne fait aucun bénéfice.
00:21:23Non, voilà.
00:21:24Non mais ça,
00:21:24ça va plus loin que ça.
00:21:25C'est que la gauche...
00:21:26On va tous ensemble.
00:21:27La gauche veut être...
00:21:28La gauche veut être...
00:21:29Gilbert Collard.
00:21:30...veut être propriétaire
00:21:31de toutes les formes
00:21:33d'action humanitaire.
00:21:35C'est sa propriété.
00:21:36Et maintenant,
00:21:38elle se rend compte
00:21:39que finalement,
00:21:40le service subventionné
00:21:43pour elle,
00:21:44souvent,
00:21:45et avec un intérêt,
00:21:47des autres,
00:21:47la droite commence
00:21:49à s'y intéresser
00:21:50et à s'en occuper.
00:21:51Et là,
00:21:52elle ne supporte pas.
00:21:54Tout un domaine
00:21:54sur lequel elle avait
00:21:55la maîtrise lui échappe.
00:21:57Non, non mais...
00:21:58Comme ça,
00:21:58maintenant, non.
00:21:59Oui, bien sûr.
00:21:59Mais d'une manière
00:22:00qui était beaucoup plus,
00:22:02on va dire, discrète.
00:22:03Le secours catholique,
00:22:04tout ça, c'est...
00:22:05Oui, mais discret, discret.
00:22:07Là, si tu veux...
00:22:08Le secours catholique,
00:22:09c'est pas à droite,
00:22:09en plus.
00:22:09Non, c'est sur...
00:22:10Oui, oui.
00:22:11Bon, mais là,
00:22:12c'est quand même
00:22:13un événement
00:22:15spectaculaire, quoi.
00:22:17C'est même pas droite,
00:22:17j'ai envie de dire.
00:22:18Ils ont peur
00:22:19que cet espace
00:22:21dans lequel ils ont profité,
00:22:23dans lequel ils ont bien vécu,
00:22:25leur échappe.
00:22:26On va marquer une cause.
00:22:27Ils ont rentabilisé
00:22:27la générosité à gauche.
00:22:28Vous disiez Giscard,
00:22:29la gauche n'a pas
00:22:30le monopole du cœur,
00:22:31c'est ça ?
00:22:31La gauche n'a pas le monopole.
00:22:33C'est une phrase
00:22:33de Maupassant.
00:22:35Il avait emprunté
00:22:35un Maupassant.
00:22:36Ah bon ?
00:22:36C'est Maupassant qui dit ça ?
00:22:37Un coup de pot
00:22:38en lisant une nouvelle,
00:22:39je l'ai trouvé.
00:22:40Vous n'avez pas
00:22:41le monopole du cœur,
00:22:42c'est de Maupassant.
00:22:42C'est de Maupassant.
00:22:43Enfin, personne n'est jamais
00:22:44dit ça.
00:22:44C'est pas textuellement.
00:22:47Vous n'avez pas le monopole.
00:22:48C'est la mime
00:22:49dans la fameuse histoire
00:22:51où des bourgeois
00:22:53reçoivent un gaucho
00:22:54chez eux.
00:22:54Je trouve toujours
00:22:56désagréable.
00:22:58Vous n'avez pas
00:22:59le monopole.
00:23:00J'ai un cœur qui me...
00:23:00Giscard avait raconté
00:23:02chez Pivot
00:23:04qu'il était
00:23:05un lecteur assidu
00:23:05de Maupassant.
00:23:07Oui, c'était...
00:23:07Il adorait Maupassant.
00:23:09Il est vraiment
00:23:09un spécialiste.
00:23:10Voilà, j'ai été
00:23:11époustouflé
00:23:11quand j'ai vu cette phrase.
00:23:12Ah mais Maupassant,
00:23:13évidemment que c'était
00:23:13un spécialiste de Maupassant,
00:23:15Giscard.
00:23:15Vous avez découvert
00:23:17la terre ou à Orléans.
00:23:18Ce que j'ai trouvé
00:23:19extraordinaire,
00:23:19c'est qu'il utilise
00:23:20qu'il est pompé
00:23:20une phrase
00:23:21chez Maupassant.
00:23:22Je suis d'accord.
00:23:22Et ce qui était bien
00:23:23dans le temps,
00:23:24parce que Chabon
00:23:25disait ça aussi,
00:23:26n'est-ce pas ?
00:23:26N'est-ce pas ?
00:23:27Ça a complètement
00:23:28disparu.
00:23:28N'est-ce pas ?
00:23:29C'est chic, oui.
00:23:31C'est assez aristocratique.
00:23:32Vous dites n'est-ce pas ?
00:23:32Il le dit, n'est-ce pas ?
00:23:33Je le dis des fois.
00:23:34Il le dit.
00:23:35Votre ami Valigny
00:23:36dit diantre, lui.
00:23:37Oui, diantre.
00:23:39Il a marqué une pause.
00:23:40Il peut être là
00:23:41et voir venir après.
00:23:43Dans quelques instants,
00:23:44et nous allons venir
00:23:45à 9h23.
00:23:46Mais c'est désolant.
00:23:46Je l'assure,
00:23:47ça me fait de la peine.
00:23:48Ce pays me fait de la peine.
00:23:49Je suis là pour vous consoler.
00:23:50Oui, consolez-moi.
00:23:51Mais il se fait de la peine.
00:23:52Je le répète,
00:23:53ce n'est pas le pays, en fait.
00:23:55Ce n'est vraiment pas le pays.
00:23:56Les gens,
00:23:57ils ne sont pas du tout comme ça.
00:23:58Les gens qui nous écoutent,
00:23:58ils ne sont pas comme ça.
00:23:59Ils se disent d'abord
00:24:00que ça se passe à Paris.
00:24:02C'est 350 pauvres diables
00:24:04qui sont là.
00:24:06Et c'est vrai,
00:24:07maintenant,
00:24:08c'est vrai dans les universités,
00:24:09c'est vrai dans les stades de football,
00:24:11c'est vrai dans un entraînement.
00:24:12C'est une toute petite minorité
00:24:13active de violence.
00:24:15Et comme il n'y a pas
00:24:16de réaction et de sanction
00:24:17à cette violence,
00:24:18tu les encourages.
00:24:19Alors vous dites,
00:24:19je vais mettre tout le monde
00:24:19en prison, non.
00:24:21Mais chaque voie de fait
00:24:23devrait effectivement
00:24:24être sanctionnée dans ce pays.
00:24:26Et il ne l'est pas.
00:24:27Allez, une pause.
00:24:28A tout de suite.
00:24:329h30,
00:24:33Sommayal Abidi,
00:24:34bonjour.
00:24:34Vous nous rappelez
00:24:35les titres du jour.
00:24:39Bonjour Pascal
00:24:40et bonjour à tous.
00:24:41C'est désormais acté.
00:24:42Le gouvernement s'engage
00:24:43à ne pas augmenter
00:24:43les franchises médicales.
00:24:45Toutefois,
00:24:46il faudra trouver
00:24:46un autre moyen
00:24:47pour financer le budget
00:24:48de la sécurité sociale,
00:24:50prévient ce matin
00:24:50la porte-parole du gouvernement.
00:24:52Écoutez.
00:24:53Le Premier ministre
00:24:54a été clair,
00:24:55nous ne passerons pas en force
00:24:56et de toute évidence,
00:24:57il n'y a pas de majorité
00:24:58pour augmenter
00:24:59les franchises dans ce budget.
00:25:00Donc la réponse,
00:25:01elle est simple.
00:25:01Il n'y aura pas d'augmentation
00:25:02des franchises médicales
00:25:04dans le budget
00:25:05qui est étudié aujourd'hui.
00:25:06Par contre,
00:25:07attention,
00:25:07si on renonce
00:25:08à cette mesure-là,
00:25:09encore une fois,
00:25:10parce qu'on écoute
00:25:10l'Assemblée nationale,
00:25:12il faudra trouver
00:25:12des mesures d'économie
00:25:14à mettre en face.
00:25:16On passe à ce succès monstre
00:25:17près d'un an
00:25:18après sa réouverture
00:25:19en grande pompe
00:25:20l'année dernière.
00:25:2111 millions de visiteurs
00:25:22à la cathédrale Notre-Dame
00:25:24de Paris.
00:25:24Un niveau de fréquentation
00:25:26plus important
00:25:26qu'avant l'incendie
00:25:27qui avait ravagé
00:25:28l'édifice en 2019.
00:25:30Toutefois,
00:25:31sa restauration complète
00:25:32nécessite encore
00:25:33140 millions d'euros.
00:25:34C'est pourquoi
00:25:35un appel aux dons
00:25:36a été lancé.
00:25:37Et puis,
00:25:37les autorités indonésiennes
00:25:39retiennent leur souffle.
00:25:40Le pays est sous la menace
00:25:41de nouvelles pluies
00:25:42alors que les habitants
00:25:43tentent de reconstruire
00:25:44leur vie
00:25:45après les inondations
00:25:46meurtrières.
00:25:47Inondations qui,
00:25:48je vous le rappelle,
00:25:48ont fait plus de 800 morts
00:25:49et d'innombrables disparus.
00:25:53Merci Somaia.
00:25:54Et il y a beaucoup
00:25:55de messages évidemment
00:25:56qui tombent à l'instant
00:25:57sur Bernard Arnault.
00:25:58Et on rappelle
00:25:59que Bernard Arnault
00:26:00était aussi un des donateurs
00:26:01importants pour Notre-Dame.
00:26:03Disons-le.
00:26:05Nous sommes avec Sabrina Birlin
00:26:06qui va nous parler
00:26:07de cette décision
00:26:08concernant le policier
00:26:08accusé du meurtre
00:26:09de Naël Merzouk
00:26:10en 2023 à Nanterre
00:26:11qui conteste son renvoi
00:26:12devant la cour d'assises
00:26:13et on saura le 5 mars
00:26:15s'il passe devant
00:26:16une cour d'assises
00:26:16parce que...
00:26:17Le 3 mars précisément.
00:26:18Ah, moi j'avais le 5 mars.
00:26:20Mais c'est bien le 3.
00:26:20Je vous le confirme.
00:26:21Et évidemment,
00:26:23cette histoire
00:26:24est un drame
00:26:25puisqu'un jeune adolescent
00:26:28est mort.
00:26:29Mais c'est un drame aussi
00:26:30parce que vous avez
00:26:31un policier
00:26:32qui est mis en examen
00:26:33et qui pourrait être
00:26:34jugé pour meurtre.
00:26:37Oui, c'est ça.
00:26:38Pour meurtre.
00:26:39Moi, ce qui me choque.
00:26:41Je ne peux pas dire autre chose.
00:26:42Ça me choque.
00:26:43Et ça a choqué toute la profession.
00:26:44Tous les policiers sont derrière
00:26:46et soutiennent
00:26:46ce policier Florian M.
00:26:48C'est les juges d'instruction
00:26:49qui ont ordonné
00:26:50que Florian M,
00:26:51le policier,
00:26:52donc mis en cause
00:26:53dans l'affaire Naël,
00:26:54soit jugé devant
00:26:55une cour d'assises
00:26:56pour homicide volontaire,
00:26:59donc une qualification
00:26:59de meurtre.
00:27:01C'est cette qualification
00:27:02qui est réfutée
00:27:05et contestée
00:27:05par le policier.
00:27:08Donc, il a demandé,
00:27:09il a déposé un recours
00:27:10contre ce renvoi.
00:27:11Hier, c'était l'examen
00:27:12devant la cour d'appel
00:27:13de Versailles
00:27:14de ce recours.
00:27:16Donc, ça va être...
00:27:17Ça s'est passé...
00:27:18Alors, ça commence aujourd'hui
00:27:19puisque c'est mis en délibéré.
00:27:20La décision,
00:27:21vous l'avez dit,
00:27:21sera connue
00:27:23à partir du 3 mars.
00:27:24Ce qui est important,
00:27:25c'est de savoir
00:27:25que ça va être
00:27:25une décision
00:27:26qui va être prise
00:27:27sur le fond de l'affaire.
00:27:28Donc, c'est pour ça
00:27:29qu'il faut du temps
00:27:30pour cueillir
00:27:31cette délibération.
00:27:33C'est une affaire compliquée.
00:27:34Il demande...
00:27:35La défense de Florian M
00:27:36demande un non-lieu,
00:27:38non pas une requalification,
00:27:39mais un non-lieu
00:27:40parce qu'il reste sur
00:27:41le fait que ce tir
00:27:42ait été légitime,
00:27:44qu'il ait été fait
00:27:44dans le cadre de la loi.
00:27:46Voilà où on en est
00:27:47pour le moment.
00:27:48Florian M n'était pas présent.
00:27:49Hier, son avocat
00:27:50nous explique
00:27:51qu'il est très tendu
00:27:52parce qu'il y a
00:27:53ce double épée
00:27:54de Damoclès
00:27:55au-dessus de sa tête.
00:27:56D'une part,
00:27:57cette comparution éventuelle
00:27:58devant une cour d'assises
00:27:59et puis,
00:28:00une éventuelle condamnation
00:28:01qui pourrait aller
00:28:02jusqu'à 30 ans de prison.
00:28:03Je rappelle que meurtre,
00:28:04c'est homicide volontaire.
00:28:05Alors, ce que je trouve
00:28:06extraordinaire,
00:28:07et vous allez me dire
00:28:08si ce que je dis
00:28:09est juste ou pas,
00:28:10maître Collard,
00:28:12la cour pourrait donc
00:28:13prononcer un non-lieu.
00:28:14Nous sommes d'accord.
00:28:14Elle fait ce qu'elle veut.
00:28:15Elle pourrait parfaitement
00:28:16le qualifier aussi.
00:28:17Donc, vous avez
00:28:18effectivement un magistrat.
00:28:20s'il prononce un non-lieu,
00:28:23c'est-à-dire que
00:28:24l'affaire est terminée.
00:28:24Oui.
00:28:25C'est-à-dire que c'est
00:28:26un non-lieu.
00:28:26Oui.
00:28:27C'est-à-dire que l'affaire
00:28:28est terminée.
00:28:29Ah oui, absolument.
00:28:29C'est-à-dire que le policier
00:28:30ne passe jamais...
00:28:31Mais vous imaginez
00:28:32la responsabilité
00:28:33qu'a ce magistrat
00:28:34par rapport à...
00:28:36La chambre.
00:28:36La chambre.
00:28:36Vous imaginez
00:28:38les conséquences
00:28:39dans le pays
00:28:40avec ce qui s'était passé
00:28:41la dernière fois
00:28:42où tout le monde
00:28:44veut au fond
00:28:44que ce policier
00:28:46soit condamné.
00:28:47Pas tout le monde d'ailleurs.
00:28:48Pas tout le monde, oui.
00:28:48Pardonnez-moi.
00:28:49Là encore,
00:28:50une minorité active
00:28:51est prête à tout
00:28:53pour qu'il soit condamné.
00:28:54Mais là,
00:28:54il y a très peu de chances
00:28:56que la chambre
00:28:57de l'instruction
00:28:58décrète un non-lieu.
00:29:00Mais ça serait
00:29:01un acte
00:29:02d'indépendance
00:29:03pour le coup.
00:29:03mais d'indépendance forte
00:29:05parce que d'indépendance
00:29:07à l'égard de l'opinion
00:29:08violente de la rue.
00:29:10Alors là,
00:29:11vraiment,
00:29:11on aurait un grand moment
00:29:12judiciaire.
00:29:12Ça voudrait dire
00:29:13que des magistrats
00:29:13sont encore capables
00:29:15de se dresser
00:29:16contre une opinion
00:29:17vindicative de la rue.
00:29:18La qualification de meurtre.
00:29:20Meurtre,
00:29:20c'est homicide volontaire.
00:29:21C'est-à-dire qu'il a voulu
00:29:22intentionnellement
00:29:25donner la mort.
00:29:26Ça tient pas.
00:29:27Quelle est l'autre
00:29:27qualification
00:29:28qui vous paraît adaptée
00:29:29à...
00:29:29Homicide involontaire.
00:29:30C'est coup et blessure
00:29:31ayant entraîné la mort
00:29:32sans intention de la donner.
00:29:33Coup mortel.
00:29:34Voilà, oui.
00:29:34Coup intentionnel
00:29:35ayant entraîné la mort
00:29:35sans intention de la donner.
00:29:36Et dans ces cas-là,
00:29:37c'est pas court d'assises.
00:29:38Ah si, si, si.
00:29:38C'est court d'assises.
00:29:39Mais si c'est homicide involontaire,
00:29:41c'est délit.
00:29:41J'ajoute simplement...
00:29:42Pardonnez-moi ?
00:29:43Si c'est homicide involontaire,
00:29:44on passe sur du délit.
00:29:45On va l'aller devant
00:29:45le tribunal de correction.
00:29:46Ah oui.
00:29:46Donc c'est pas court d'assises.
00:29:47Si c'est homicide involontaire.
00:29:48Non, mais si c'est homicide involontaire.
00:29:50C'est ce que je suis en train de dire.
00:29:51Ah non, j'avais compris
00:29:52coup et violent.
00:29:52Non, mais vous avez dit...
00:29:53Je vous ai dit,
00:29:54qu'est-ce que ça vaut ?
00:29:54Vous m'avez dit homicide involontaire.
00:29:56Je vous ai dit,
00:29:57c'est une court d'assises ?
00:29:57Vous m'avez dit oui.
00:29:58Donc si c'est moi
00:29:59qui suis obligé de vous donner
00:30:00la mort sans intention de la donner,
00:30:02c'est la court d'assises.
00:30:03Je crois que c'est plutôt ça
00:30:04qui va être retenu.
00:30:05Voilà, c'est ça.
00:30:06C'est là, c'est la court d'assises.
00:30:07Moi, excusez-moi.
00:30:07Georges Fenech, magistrat.
00:30:09Ce qui est très bien expliqué.
00:30:11Le dernier mot sera
00:30:12pour les jurés.
00:30:14C'est-à-dire,
00:30:14s'il y a une cour d'assises,
00:30:15c'est les jurés
00:30:18qui décideront.
00:30:20Oui, mais alors là,
00:30:20j'ai peur.
00:30:22Parce que j'ai trop...
00:30:23Non, mais là, écoute.
00:30:23J'ai trop vu...
00:30:25Peut-être que ça a changé
00:30:26depuis les 150 ans
00:30:28que je suis à la retraite.
00:30:29Mais j'ai trop vu
00:30:30de procès en cour d'assises
00:30:31où ce sont les magistrats
00:30:32qui imposent la décision.
00:30:33Non.
00:30:33Notamment dans les affaires...
00:30:36Ils sont majoritaires,
00:30:37les jurés.
00:30:38Ils sont majoritaires.
00:30:39À tel point que moi,
00:30:40je plaidais devant la cour d'assises.
00:30:41Je disais aux jurés,
00:30:43et ça faisait chier le président,
00:30:44je le disais aux jurés,
00:30:46vous avez la même voix
00:30:48que le président.
00:30:49Mais c'est une réalité.
00:30:50Il n'a pas le droit
00:30:50de vous influencer.
00:30:52Vous votez comme vous voulez.
00:30:54Mais après,
00:30:54quand on a des confidences
00:30:55de magistrats quand même,
00:30:56et tu le sais aussi bien que moi,
00:30:58ils nous disent un peu...
00:31:00On n'a pas fait pression.
00:31:02Non, non.
00:31:02On ne l'a jamais employé.
00:31:03Mais on a dirigé le...
00:31:05Il a raison.
00:31:06Il a raison.
00:31:08Il y a quelques présidents
00:31:09qui sortent un peu
00:31:11de leur rôle d'arbitre.
00:31:12C'est possible.
00:31:13André Vos,
00:31:14il dit ce que tu penses.
00:31:15Franchement,
00:31:15l'important,
00:31:16c'est qu'il y aura des jurés.
00:31:17Non mais Georges,
00:31:18je vous connais,
00:31:19je vous aime beaucoup.
00:31:20Vous ne dites jamais les choses,
00:31:21vous dites les choses telles
00:31:22que vous aimeriez qu'elles soient.
00:31:24Ça me rappelle quelqu'un, ça.
00:31:25Mais non,
00:31:25mais c'est vrai,
00:31:26parce que tout le monde sait
00:31:27que les magistrats,
00:31:28en fait,
00:31:28vous êtes d'un corporatisme.
00:31:30Non, oui,
00:31:30c'est terrible.
00:31:31On dirait Philippe Bilger
00:31:33dans ses grands jours.
00:31:34Mais non,
00:31:34mais non.
00:31:35Les magistrats...
00:31:36Je ne suis pas très corporatiste
00:31:38avec les jurés.
00:31:39mais en fait,
00:31:40tout le monde le sait.
00:31:40C'est humain, d'ailleurs.
00:31:42Il dirige le procès.
00:31:45Donc, il a effectivement...
00:31:46Non, mais à ma fois arrêté.
00:31:47Un jour,
00:31:48j'entre dans le bureau
00:31:50j'entre dans le bureau
00:31:51d'un président.
00:31:52On dit qu'il faut ce qu'il veut.
00:31:52Les jurés,
00:31:53ça ne sert à rien.
00:31:53Oui, exactement.
00:31:55Mais non, mais non, mais non.
00:31:56Tu sais,
00:31:57moi, je trouve que...
00:31:59Je ne sais pas comment tu arrives
00:32:00à pouvoir dire de telles choses,
00:32:03sauf si tu as fait 50 ans
00:32:04chez les jésuites,
00:32:05parce que...
00:32:06J'ai été avocat général aux assises.
00:32:07Non, mais alors,
00:32:08ça veut dire quoi
00:32:08que tu as été avocat général ?
00:32:09Ça veut dire que tu as occupé
00:32:10le poste d'avocat général
00:32:11au service d'un procureur général
00:32:12qui te donnait des ordres.
00:32:14Mais jamais de la vie !
00:32:15Tu as fait une fonction de l'arbre
00:32:15par le 40 ans,
00:32:16voilà !
00:32:17Mais jamais de la vie !
00:32:19J'ai toujours été indépendant.
00:32:20Et pour le moment,
00:32:20tu as eu la légion d'honneur, non ?
00:32:21J'ai pas, j'ai rien.
00:32:22Bah, bravo !
00:32:23J'ai toujours été indépendant.
00:32:24Bravo !
00:32:24Mais non !
00:32:25C'est rare, bravo !
00:32:25Vous êtes gentil,
00:32:26vous retirez le mot « l'arbre ».
00:32:27C'est quand même très désagréable.
00:32:29Mais l'arbre,
00:32:29c'est pas un mot,
00:32:30c'est un mot qui est traditionnel.
00:32:31Non, c'est pas un mot.
00:32:32J'ai dit « l'arbre »,
00:32:33je le retire.
00:32:34C'est une injure, ça.
00:32:35Je le retire.
00:32:35Moi, je le retire,
00:32:36comme le Dieu est dit
00:32:37de retirer les pieds.
00:32:38C'est sa fougue,
00:32:39c'est sa fougue.
00:32:40Non, mais je suis le président
00:32:41du tribunal.
00:32:42Non, mais c'est vrai,
00:32:43l'arbre.
00:32:44André te le confirmera.
00:32:45Oui, c'est très bien.
00:32:46Il m'est arrivé
00:32:46de requérir des acquittements,
00:32:48je peux te dire.
00:32:48Bon, que t'es menteur.
00:32:49Oui, c'est pas toi.
00:32:50Mais tu sais très bien
00:32:51que le président exerce
00:32:52une influence sur les jurés.
00:32:53Les jurés,
00:32:54le peuple décidera
00:32:55dans la Fernaëlle,
00:32:56c'est le peuple
00:32:57qui aura le dernier mot.
00:32:58C'est le peuple
00:32:58qui aura le dernier mot.
00:32:59André Valigny !
00:33:00J'ai une expérience
00:33:01d'un président
00:33:03qui influence
00:33:04les jurés,
00:33:05si j'ose dire,
00:33:06sans trahir le secret
00:33:07du délibéré,
00:33:08parce que je m'exposerai
00:33:09à des sanctions pénales.
00:33:10J'ai fait partie
00:33:10de la Cour de justice
00:33:11de la République
00:33:12qui a jugé Charles Pasquois.
00:33:14Si vous saviez
00:33:14comme le président
00:33:15a influencé
00:33:17les 12 parlementaires
00:33:18qui étaient là,
00:33:19députés, sénateurs,
00:33:20et pourtant,
00:33:21c'était des parlementaires.
00:33:22Et moi, j'ai vécu ça.
00:33:23Le président influence
00:33:24les jurés.
00:33:25Même devant la Cour de justice
00:33:26de la République.
00:33:26Moi, il ne m'influencerait pas,
00:33:27je te le dis.
00:33:28Il ne va pas venir
00:33:29dans un jury
00:33:30parce que là,
00:33:30il ne va pas...
00:33:31C'est une manière...
00:33:32Il faut quand même voir
00:33:33le rôle qu'a le président
00:33:34dans la Cour de justice.
00:33:35Il a un rôle dominant.
00:33:35Merci Sabrina.
00:33:37Merci beaucoup.
00:33:38Merci beaucoup.
00:33:40Donc, c'est le 3 mars,
00:33:41vous nous avez dit.
00:33:43Attention,
00:33:44précisons que tous les présidents
00:33:45ne le font pas.
00:33:46Oui, bon, d'accord.
00:33:47Merci.
00:33:48Merci Sabrina.
00:33:49J'en ai connu
00:33:50de très libéraux.
00:33:51Moi, j'ai connu
00:33:52des gens qui se taisaient
00:33:53de temps en temps.
00:33:53Oui, moi, j'ai connu ça.
00:33:54Mais c'est rare.
00:33:55C'est rare.
00:33:57Merci.
00:33:58Nos années bonheur
00:33:59en chanson.
00:33:59Fabien Lecoeuf.
00:34:00Merci beaucoup Sabrina.
00:34:01Vous étiez parfaite
00:34:02comme toujours.
00:34:03Nos années bonheur en chanson
00:34:04parce que c'est vendredi
00:34:05et on va essayer
00:34:07de mettre un peu plus
00:34:08de légèreté
00:34:09dans notre émission.
00:34:10On va parler de l'Algérie
00:34:10dans une seconde
00:34:11et de Christophe Gleize.
00:34:12mais puisque vous êtes là,
00:34:13il y a huit ans,
00:34:14c'est fou d'ailleurs.
00:34:15On s'est fait la réflexion
00:34:16il y a huit ans.
00:34:17Il y a huit ans de Jenny Hallyday,
00:34:19on apprenait sa mort.
00:34:20C'était le matin,
00:34:20au petit matin.
00:34:21Il y a huit ans,
00:34:22on devait être en spécial,
00:34:22j'imagine, à cette heure-là.
00:34:24Et ces huit années
00:34:24sont passées tellement vite.
00:34:26Alors, j'ai vu qu'il y a un...
00:34:27Comment dire ?
00:34:28Un inédit.
00:34:28Bon, c'est pas...
00:34:30Avec Michel Berger,
00:34:32c'est pas extraordinaire.
00:34:33Oui, c'est une chanson
00:34:34qu'il avait enregistrée
00:34:34en duo avec Michel Berger.
00:34:35Oui, mais qu'il n'avait pas retenue,
00:34:36donc il ne devait pas
00:34:37la trouver très bonne.
00:34:38Non, elle n'a pas été retrouvée.
00:34:39Écoutez deux secondes,
00:34:40écoutez un tout petit peu,
00:34:41quelques secondes,
00:34:41quelques secondes.
00:34:42Écoutons, écoutons.
00:34:44Écoutons, écoutons.
00:34:46C'est pas très bien.
00:34:57Bon, c'est l'amour que j'attendais,
00:34:58ce qui est terrible,
00:34:59c'est que les deux sont morts.
00:35:00Savez-vous pourquoi
00:35:01cette chanson avait été écartée
00:35:02à l'époque ?
00:35:03Non.
00:35:03Parce que musicalement,
00:35:05elle était trop proche
00:35:05du chanteur abandonné
00:35:06qui était sur le même disque.
00:35:08Ah oui.
00:35:08Et Michel Berger,
00:35:09qui était à la fois l'auteur,
00:35:10le compositeur,
00:35:11le réalisateur du disque
00:35:12et coproducteur du disque,
00:35:13avait dit,
00:35:14si on sort ce duo,
00:35:15ça va perturber la promotion
00:35:17et ça va enlever de la lumière
00:35:18sur John Hallyday.
00:35:19Donc, ils ont volontairement
00:35:21écarté cette chanson.
00:35:22Oui, vous la trouvez comment ?
00:35:23Tout le monde savait qu'elle existait.
00:35:23Ah bon ?
00:35:24Bien sûr.
00:35:24Vous la connaissiez, vous ?
00:35:26Je ne la connaissais pas.
00:35:27Je ne l'avais pas entendue
00:35:27mais on savait qu'il y avait
00:35:28un duo qui avait été enregistré.
00:35:30Et vous la trouvez comment ?
00:35:31Je la trouve très bien.
00:35:32C'est du très bon Michel Berger
00:35:33parce que ça fait déjà
00:35:35depuis huit ans
00:35:36qu'ils ont sorti quatre nouveautés.
00:35:38Alors, ils fouillent dans les bandes.
00:35:39Il y a trois maisons de disques
00:35:40qui dispusent le catalogue de Johnny.
00:35:42Il y a Vogue pour la première période.
00:35:43Il y a Universal de 62 à 2002.
00:35:47Et après, on a Warner.
00:35:48Tous font un travail admirable
00:35:49mais ils recherchent du matériel
00:35:51dans les masters,
00:35:52les 24 pistes existantes
00:35:53pour essayer de trouver une pépite.
00:35:54Et là, je trouve que c'est
00:35:55la meilleure des pépites
00:35:56depuis huit ans.
00:35:57On parlera tout à l'heure
00:35:58de votre livre
00:35:58Les années bonheur
00:35:59mais ça me fait plaisir
00:35:59de vous voir
00:36:00parce qu'on ne vous voit plus
00:36:00maintenant que vous êtes alors
00:36:01Cyril, vous avez changé le groupe.
00:36:03Tous les soirs.
00:36:03On salue Cyril Hanouna
00:36:04qui cartonne.
00:36:05J'ai vu qu'il avait fait
00:36:06près de deux millions.
00:36:06Hier soir, on en a refait
00:36:07un million, 900 000 personnes.
00:36:09Vous êtes devant l'émission
00:36:10de TMC, je crois, régulièrement.
00:36:12Défondez devant, défendez égalité.
00:36:13Défondez un peu derrière.
00:36:15Ça dépend des jours.
00:36:16Mais il nous manque
00:36:17Cyril, puis Chana Lousteau
00:36:20et puis toute l'équipe
00:36:21qu'on voyait.
00:36:22Donc, on les embrasse tendrement.
00:36:24Olivier D'Artigol.
00:36:25Il est toujours dans l'équipe, Olivier ?
00:36:27Toujours, bien sûr.
00:36:27Il est très heureux d'ailleurs.
00:36:29Il est très heureux.
00:36:30Il n'est pas dans cette équipe-là.
00:36:32Non, non.
00:36:33Il est brillant.
00:36:34D'Artigol est brillant.
00:36:35Écoutez, mais en tout cas,
00:36:37l'émission marche bien.
00:36:38Je la regarde de temps en temps
00:36:39et Cyril est au top.
00:36:41C'est très bien produit.
00:36:42C'est très bien fait.
00:36:43C'est très bien rythmé.
00:36:44Je crois que ça fait du bien aux gens.
00:36:45Oui, mais il y a beaucoup d'infos aussi.
00:36:47Et vous, vous êtes parfait.
00:36:48Je vous ai vu déguisé l'autre jour.
00:36:50Ah oui, j'ai tout fait.
00:36:50J'ai tout fait avec Cyril.
00:36:51Si c'est de remplacer C8,
00:36:52je ne suis pas sûr que ça marche.
00:36:53Non, ça, alors effectivement.
00:36:55C'est bon de le dire.
00:36:55C'est bien de le rappeler.
00:36:57Mais vous avez tellement raison.
00:36:58Mais malheureusement.
00:36:59Vous avez tellement raison.
00:37:00C'est-à-dire que c'est même une catastrophe.
00:37:02Les deux chaînes qui ont remplacé,
00:37:04en termes d'audience, en tout cas.
00:37:06Bon, restez avec nous.
00:37:07Je voulais juste vous faire écouter
00:37:08sur le dossier algérien
00:37:10parce qu'il nous intéresse.
00:37:11Vous voyez, nous passons évidemment
00:37:13de choses très joyeuses
00:37:14à des choses qui le sont moins.
00:37:15Je voulais vous faire écouter Xavier Drillancourt
00:37:19sur le dossier Christophe Glees
00:37:21qui décode bien pourquoi l'Algérie
00:37:25nous met dans cet état-là.
00:37:26On en est rendu à mendier.
00:37:27Mendier, véritablement,
00:37:29parce qu'il y aura une grâce sans doute.
00:37:31Mais on a ce rapport avec l'Algérie
00:37:33que l'Algérie veut nous humilier,
00:37:35bien évidemment.
00:37:36Donc écoutez M. Drillancourt
00:37:37qui était sur Europe 1 hier.
00:37:39C'est un avertissement aussi à la France.
00:37:42Parce que d'abord, pour montrer à Paris
00:37:44que même si Boilems-Fansal
00:37:46a été libéré et gracié,
00:37:48on ne va pas repartir comme avant
00:37:50et on ne remet pas les compteurs à zéro.
00:37:53C'est pour montrer de la part d'Algérie
00:37:55qu'Algérie reste le maître des horloges
00:37:57dans la réconciliation franco-algérienne.
00:38:01Et aussi un message pour empêcher
00:38:03que Paris, sans doute,
00:38:04empêche la déclaration d'indépendance
00:38:10de la Kabylie le 14 décembre.
00:38:12Donc c'est pour faire pression
00:38:13sur le gouvernement français.
00:38:16Et enfin, dernier aspect,
00:38:17c'est un aspect politique intérieur algérien.
00:38:20Parce que lorsque Boilems-Fansal
00:38:21a été libéré,
00:38:22il y a eu beaucoup de voix
00:38:23qui se sont déclarées en Algérie
00:38:26en se demandant
00:38:28pourquoi Théboune
00:38:29graciait uniquement les étrangers
00:38:31alors qu'il y a des milliers
00:38:33d'opposants algériens
00:38:34dans les prisons algériennes.
00:38:36Donc la cour de Tiziouzou
00:38:38a rendu un jugement très politique
00:38:41pour ne pas libérer une deuxième fois
00:38:44un étranger, Christophe Gleize,
00:38:47journaliste français de Sercroix.
00:38:49Donc voilà, il y a ces trois messages.
00:38:51Xavier Driancourt,
00:38:52ancien ambassadeur de France en Algérie.
00:38:55Alors il y a beaucoup de réactions
00:38:57qui demandent à des personnalités
00:38:59de monter au créneau,
00:39:00pourquoi pas à Zidane
00:39:01de prendre, c'est ce que disait hier,
00:39:03le maire de Béziers,
00:39:06Robert Ménard.
00:39:07Oui, parce qu'il y a un problème
00:39:07avec la Kabylie dans cette affaire
00:39:10puisque Gleize est condamnée
00:39:12pour association de terrorisme
00:39:14parce qu'il a rencontré
00:39:15un leader qui serait,
00:39:17qui est considéré par l'Algérie
00:39:18comme un leader terroriste
00:39:19du mouvement indépendantiste Kabyl.
00:39:21Donc effectivement,
00:39:22on pourrait s'attendre
00:39:23à ce que des voix Kabyl
00:39:24s'élèvent pour défendre
00:39:26ce jeune homme.
00:39:27Et j'observe juste
00:39:28que le moment de la libération
00:39:29de Boilem-Sensal
00:39:30a été l'occasion d'un procès
00:39:32de Bruno Retailleau
00:39:32et de sa méthode trop forte
00:39:34à l'égard de l'Algérie.
00:39:35Mais là, ce qu'on observe,
00:39:36c'est que même la méthode douce
00:39:37qu'on a revendiquée
00:39:38ne fonctionne pas
00:39:39puisque la famille
00:39:40de Christophe Gleize
00:39:41et ceux qui le soutiennent
00:39:42ont voulu justement
00:39:43pendant plusieurs mois
00:39:44ne pas faire trop de vagues,
00:39:47essayer d'employer
00:39:48cette méthode douce
00:39:48en coulisses
00:39:49pour le faire libérer.
00:39:49Ça a été un échec,
00:39:50c'est un énorme déception
00:39:51de leur côté.
00:39:52Ils disent,
00:39:52on s'est fait berner
00:39:52parce qu'on a voulu
00:39:53tenter cette méthode gentille,
00:39:55essayer de plaire
00:39:56au gouvernement algérien.
00:39:57Ça n'a pas marché non plus.
00:39:58Donc on voit bien
00:40:02qu'on a fait la méthode forte.
00:40:04Eux, la font par contre.
00:40:05On ne l'a jamais faite.
00:40:06Bruno Retailleau
00:40:07ne l'a jamais appliqué
00:40:08parce qu'il n'a jamais pu
00:40:09l'appliquer.
00:40:10On a fait le procès
00:40:11de ça.
00:40:12Ce qui nous décrypte là,
00:40:14c'est qu'en fait,
00:40:15l'Algérie,
00:40:15enfin le régime algérien,
00:40:16emploie la méthode forte.
00:40:17Nous, juste,
00:40:17on est aveugle,
00:40:18on ne s'en rend pas compte.
00:40:19Mais il explique très bien
00:40:20que toutes les décisions
00:40:21de justice sont en fait
00:40:22des façons de mettre
00:40:24la France au pied du mur.
00:40:26Moi, je note quand même
00:40:26qu'il y a eu beaucoup
00:40:27de réactions hier.
00:40:28On a plein de nos voeux
00:40:28des réactions.
00:40:29La 3F, par exemple,
00:40:30la Fédération française de football
00:40:32a réagi et monté au créneau.
00:40:33Et l'équipe ?
00:40:34Est-ce que l'équipe
00:40:35a fait ça une ?
00:40:36Georges Fenech.
00:40:37Je ne crois pas.
00:40:37Non, je pose la question.
00:40:38Est-ce que l'équipe,
00:40:39qui est quand même
00:40:40le journal de sport...
00:40:41Il y avait un appel en une hier,
00:40:42mais je ne crois pas qu'il y en a...
00:40:43Non, il n'y a pas...
00:40:43En fait, on le dit sans arrêt.
00:40:45Personne n'a bougé.
00:40:46Je le répète tous les matins,
00:40:47si Christophe Gleiz
00:40:48était prisonnier en Russie
00:40:49de Poutine
00:40:50ou avait dans l'Italie
00:40:51de Mélanie.
00:40:52Ce ne seraient pas du tout
00:40:53les mêmes réactions.
00:40:54Là, tout le monde
00:40:54est sur le reculoir
00:40:56parce que c'est l'Algérie.
00:40:57Ça mériterait.
00:40:57Voilà, c'est-à-dire que
00:40:58tout le monde est sur des oeufs
00:41:00parce que la parole...
00:41:02Critiquer en France
00:41:03le régime algérien,
00:41:05c'est très difficile.
00:41:06C'est quand même extraordinaire.
00:41:07On a peur.
00:41:08Mais vous avez bien...
00:41:09On a peur des franco-algériens.
00:41:11Mais on a peur...
00:41:13C'est une blague.
00:41:14Mais je n'ai pas peur de le dire.
00:41:16Moi, je comprendrais tout à fait
00:41:17qu'on critiqua ma position.
00:41:19Mais le gouvernement
00:41:21a peur des franco
00:41:22de la réaction
00:41:23de certains partis.
00:41:24Qu'est-ce que nous ne généralisons pas ?
00:41:26Monsieur Macron a peur.
00:41:29Oui, mais pas les Français
00:41:30n'ont pas peur.
00:41:31Je ne dis pas que les Français
00:41:32ont peur.
00:41:32Je dis que le pouvoir
00:41:33ramoulo qui nous gouverne
00:41:35aujourd'hui
00:41:36a peur des banlieues,
00:41:38a peur du communautarisme religieux,
00:41:42a peur des franco-algériens
00:41:43parce que cette double nationalité,
00:41:45elle peut être une très belle chose,
00:41:47mais elle est aussi un bouclier
00:41:48pour l'action subversive,
00:41:50violente,
00:41:51et méchante.
00:41:51Et on a peur de ça.
00:41:53Eusélie Bastier.
00:41:54Non, mais ils ont peur aussi
00:41:55des services de renseignement
00:41:57algériens
00:41:57qui ne pourraient pas
00:41:58communiquer des informations
00:41:59sur le terrorisme.
00:42:00Mais ils ne le font plus.
00:42:01Ils ne le font plus.
00:42:02En tout cas,
00:42:02c'est la raison qu'il a invoquée
00:42:03au sommet de pouvoir.
00:42:04Ça fait des années
00:42:04qu'ils ne le font plus.
00:42:07On a annulé
00:42:07le concert du Nouvel An
00:42:08en partie parce qu'il y a
00:42:09un match de l'Algérie
00:42:09qui joue le 31 décembre.
00:42:11Vous êtes au courant de ça ?
00:42:12Non.
00:42:12On a annulé le concert du Nouvel An
00:42:13sur les Champs-Elysées
00:42:14parce qu'officiellement,
00:42:15nous n'avons pas les effectifs
00:42:16pour encadrer la manifestation.
00:42:18En réalité,
00:42:19on a appris
00:42:19via les policiers
00:42:20que le 31 décembre
00:42:21à 17h,
00:42:22l'Algérie joue son troisième match
00:42:23de poule
00:42:24de la Coupe d'Afrique des Nations
00:42:25et qu'il pourrait y avoir
00:42:26des supporters
00:42:27qui seraient tentés
00:42:27d'aller sur les champs.
00:42:28C'est une des raisons
00:42:29qui a ajouté...
00:42:30Vous êtes sûr de ça ?
00:42:31C'est les policiers
00:42:32qui nous l'ont dit ici même.
00:42:33Les porte-parole
00:42:34des syndicats de police.
00:42:35Donc, il faut bien
00:42:36quand même oser...
00:42:36C'est une explication.
00:42:37Il faut oser dire
00:42:38qu'on a la trouille
00:42:39de ce qu'une certaine
00:42:42entre guillemets population
00:42:43on ne généralise pas,
00:42:45bien sûr,
00:42:46pourrait faire
00:42:47et on en a peur.
00:42:48Voilà.
00:42:48Bon, France Télévisions,
00:42:49on avait commencé l'émission
00:42:51en parlant de France Télévisions
00:42:52et effectivement,
00:42:53vous en parliez tout à l'heure
00:42:54parce que ça vous intéresse
00:42:55manifestement
00:42:56ce qu'on découvre
00:42:56à France Télévisions
00:42:57et Mme Albanel
00:42:58était là hier.
00:42:59Alors, Mme Albanel
00:43:00c'est la président
00:43:01de la comité d'éthique.
00:43:02Ancienne ministre de la Culture.
00:43:03Voilà.
00:43:04Exactement.
00:43:04Et puis elle est célèbre
00:43:05parce que c'est elle
00:43:05qui avait fait le discours
00:43:06de Jacques Chirac
00:43:07très célèbre.
00:43:08Bon.
00:43:09Donc, elle a un rôle
00:43:10de donner son avis
00:43:12lorsqu'il y a un souci éthique
00:43:14qui arrive à France Télévisions.
00:43:15Et vous vous souvenez
00:43:15qu'il y a eu
00:43:16entre Patrick Cohen,
00:43:18porte-parole du Parti Socialiste
00:43:20avec...
00:43:21Pourquoi vous souriez ?
00:43:22Et son ami Thomas Legrand,
00:43:24deuxième porte-parole
00:43:25du Parti Socialiste.
00:43:26Ils ont rencontré,
00:43:27comment dire,
00:43:28des députés PS
00:43:29et puis ils faisaient
00:43:30d'abord leur campagne,
00:43:32ils donnaient des idées,
00:43:33on les voyait tous les deux
00:43:34perrorés.
00:43:35Non, sur ce point de vue,
00:43:36je voudrais signaler quand même
00:43:37que le directeur de l'Incorrect,
00:43:38Arthur Devatrigan,
00:43:39qui a révélé cette affaire,
00:43:40auditionnée par la police.
00:43:41Mais on va en parler.
00:43:41Hier, oui, je dis parce que quand même...
00:43:43Ah oui, on va l'écouter.
00:43:44Oui, c'est important quand même.
00:43:44Mais vous avez parfaitement raison.
00:43:46Bon.
00:43:46Donc,
00:43:47comme il y avait un souci
00:43:50avec M. Cohen,
00:43:52le comité d'éthique
00:43:53a été saisi.
00:43:55Bon.
00:43:55Et Mme Albanel dit hier
00:43:57qu'elle a rendu
00:43:58sa décision
00:43:59avant même
00:44:00que le constat du Hissier
00:44:02soit passé
00:44:03et validé la séquence.
00:44:04Elle le dit.
00:44:05Elle le dit.
00:44:05Elle le dit.
00:44:06Alors,
00:44:07il se trouve qu'entre
00:44:08la séquence
00:44:09et la validation
00:44:10de l'huissier,
00:44:11c'était la même séquence.
00:44:12Donc, il n'y a pas de souci.
00:44:13Mais ça montre quand même
00:44:14des...
00:44:15Quand il n'y a pas de souci,
00:44:16il y en a un,
00:44:16ça montre une manière de faire
00:44:17qu'il fallait aller très vite.
00:44:19Écoutez Mme Albanel
00:44:20parce que c'est en dehors
00:44:21des clous
00:44:21ce qu'ils ont fait.
00:44:22C'est juste en dehors
00:44:23des clous.
00:44:24Donc,
00:44:24Mme la présidente
00:44:26du comité d'éthique
00:44:27n'a pas respecté
00:44:28l'éthique.
00:44:29C'est France Télévisions.
00:44:30C'est merveilleux.
00:44:31Écoutez.
00:44:33Vous nous expliquez
00:44:34que vous n'avez pas eu accès
00:44:35à l'intégralité
00:44:36de la séquence
00:44:37et pourtant,
00:44:38dans votre avis,
00:44:39vous dédouanez
00:44:41en quelque sorte
00:44:41M. Cohen
00:44:43mais sans le dédouaner
00:44:44totalement
00:44:44parce que vous dites
00:44:45qu'on ne peut pas affirmer
00:44:46au vu de cette séquence
00:44:46tronquée
00:44:47qu'il avait d'autres objectifs
00:44:48M. Cohen
00:44:49que l'exercice
00:44:50de son métier.
00:44:51Est-ce que vous pensez
00:44:52que dans votre rôle
00:44:54de présidente
00:44:54du comité d'éthique
00:44:55n'ayant pas eu accès
00:44:56à l'intégralité
00:44:56de l'enregistrement
00:44:57et expliquant
00:44:59que selon vous
00:45:00on ne peut pas affirmer
00:45:01qu'il n'exerce
00:45:02d'autre rôle
00:45:03que celui de son métier
00:45:04de journaliste
00:45:04est-ce que vous avez conscience
00:45:06qu'avec cet avis-là
00:45:08ça a disculpé
00:45:09la direction
00:45:10de France Télévisions
00:45:11et ça a protégé
00:45:12M. Legrand
00:45:12alors même que vous nous avouez
00:45:14que vous n'avez pas eu
00:45:15accès à l'intégralité
00:45:16de l'enregistrement ?
00:45:18M. Cohen
00:45:20Effectivement.
00:45:21C'est-à-dire
00:45:24le contexte
00:45:25de cette affaire
00:45:26c'était une grande émotion
00:45:28c'était un grand déferlement
00:45:30etc.
00:45:31et on a souhaité
00:45:31rendre un avis
00:45:32rapide
00:45:33en fait
00:45:33et
00:45:34il n'y a pas eu
00:45:35encore le conseil d'huissier
00:45:36et d'ailleurs
00:45:37on l'a rendu
00:45:38avant le conseil d'huissier
00:45:39c'est-à-dire
00:45:39à un moment
00:45:40où on savait
00:45:40qu'il y a eu
00:45:41possiblement montage
00:45:43mais
00:45:44pas davantage
00:45:46c'est pourquoi
00:45:47après il y a eu
00:45:48le conseil d'huissier
00:45:49moi j'ai considéré
00:45:50qu'il n'y avait pas
00:45:51d'éléments nouveaux
00:45:51par rapport à la séquence
00:45:53et du coup
00:45:54n'est pas revenu
00:45:54sur cet avis
00:45:56mais le souci
00:45:57c'est qu'il a été fait
00:45:58rapidement
00:45:58à cause de
00:46:00à cause de cette montée
00:46:02considérable
00:46:03qu'on pouvait observer
00:46:05à ce moment-là
00:46:06en réalité
00:46:06c'est comme ça
00:46:07que ça s'est passé
00:46:07donc forfaiture
00:46:09enfin forfaiture
00:46:10la forfaiture
00:46:11c'est un conseil d'éthique
00:46:12mais c'est des pratiques
00:46:13parfaitement inadmissibles
00:46:15je pense effectivement
00:46:16qu'il n'est pas normal
00:46:17qu'un comité d'éthique
00:46:17c'est bidon
00:46:18ce conseil d'éthique
00:46:19est bidon
00:46:20siège sous la pression
00:46:21comme ça
00:46:21dans l'urgence
00:46:22et bien donc il est bidon
00:46:23il doit avoir du recul
00:46:24et prendre le temps
00:46:25André tu as entendu
00:46:26ce qu'elle a dit
00:46:26nous avons statué
00:46:28avant d'avoir
00:46:29le constat du siège
00:46:30qui aurait pu montrer
00:46:31qu'il y avait possiblement
00:46:32montage
00:46:33non ça va pas
00:46:33c'est à dire que
00:46:34ils ont évacué
00:46:35par le prétexte
00:46:36de la précipitation
00:46:37le possible montage
00:46:39donc c'est bidon
00:46:40c'est dit
00:46:41ce qui est le contraire
00:46:42de ce qui doit inspirer
00:46:43un comité d'éthique
00:46:44c'est le recul
00:46:45la sagesse
00:46:45prendre le temps
00:46:46bien sûr
00:46:46moi je pense qu'il faut
00:46:47un comité d'éthique
00:46:49du comité d'éthique
00:46:50je pense qu'il faut le monter
00:46:51mais ces gens sont bidons
00:46:53pardonnez-moi de le dire comme ça
00:46:54France Télévisions
00:46:55c'est du trucage
00:46:57c'est du trucage
00:46:58tout est bidon
00:46:59les reportages poubelles
00:47:01le comité d'éthique poubelle
00:47:02c'est invraisement
00:47:03l'argent
00:47:0480 millions de déficit
00:47:05les suites
00:47:06elle s'en expliquera
00:47:07etc
00:47:07mais quel gabgis
00:47:08et tout ça c'est avec votre argent
00:47:10allez-y
00:47:1046 millions d'euros de bouffe
00:47:12en 2024
00:47:14merde
00:47:14non mais c'est vrai
00:47:16oui mais bon
00:47:17c'est peut-être justifié ça
00:47:18d'accord
00:47:19on fait de l'appétit
00:47:20non mais ce qui est extraordinaire
00:47:22pendant le confinement
00:47:22voilà c'est surtout ça
00:47:241,5 million d'euros
00:47:25de buffets
00:47:26cocktails
00:47:26chandruis
00:47:27frais
00:47:28d'hiver de réception
00:47:29pendant le confinement
00:47:30mais oui
00:47:31et le monsieur
00:47:32vous soyez confinés
00:47:33nous on fait la fête
00:47:34et le monsieur
00:47:34il était interrogé hier
00:47:36le monsieur
00:47:36qui est le troisième chambre
00:47:38le troisième président
00:47:39non le président
00:47:40de la troisième chambre
00:47:41il est interrogé hier
00:47:42on l'entend
00:47:42il fait un charabien
00:47:44on lui pose la question
00:47:44Charles Lalon
00:47:45il lui pose la question
00:47:46il fait un charabien
00:47:47on ne comprend rien
00:47:47il termine en disant
00:47:48on vous donnera par écrit
00:47:49pourquoi on a dépensé
00:47:51de l'argent pendant le Covid
00:47:51c'est ça
00:47:52mais c'est
00:47:53je l'assure
00:47:53c'est invraisemblable
00:47:54il y a un moment
00:47:55ben effectivement
00:47:56ces gens doivent partir
00:47:57tout simplement
00:47:57madame Vernot
00:47:58ça doit partir
00:47:59l'ARCOM
00:48:00allez le
00:48:01comment dire
00:48:02le carillon
00:48:03l'ARCOM devrait partir
00:48:03non mais non
00:48:04l'ARCOM est très bien
00:48:05en ce moment
00:48:06l'ARCOM a fait
00:48:07une prise des bonnes décisions
00:48:08oh là là
00:48:09vous avez changé d'avis
00:48:10sur l'ARCOM
00:48:11l'ARCOM a souligné
00:48:13que nous étions
00:48:14l'ARCOM a souligné
00:48:16que nous étions
00:48:17respections le pluralisme
00:48:19donc je souligne
00:48:20c'est tout
00:48:20c'est tout
00:48:22on va aller encore
00:48:22ce nouveau journaliste
00:48:23dites-moi
00:48:23le pull
00:48:24il n'y a pas de comité d'éthique
00:48:25à l'Europe 1
00:48:26parce que le pull
00:48:27c'est limite
00:48:27je ne sais pas si
00:48:29c'est de pire en pire
00:48:30celui-là il est vraiment
00:48:31là c'est
00:48:31c'est vendredi
00:48:33mais il est trop grand
00:48:34celui-là non
00:48:34c'est le pull de votre
00:48:36vous avez perdu
00:48:37du poids
00:48:38je sais
00:48:39je sais que sur la mode
00:48:40vous êtes resté
00:48:41il y a quelques années
00:48:42mais non non
00:48:42ça a évolué
00:48:43et aujourd'hui
00:48:44on porte plus ample
00:48:45je m'inspire
00:48:47c'est un bac
00:48:48comment ça s'appelle
00:48:48le bagui
00:48:52exactement
00:48:52le bagui
00:48:53bien sûr
00:48:54le bagui
00:48:55je voudrais bien
00:48:57qu'est-ce que vous allez faire ?
00:48:58ça vous irait bien
00:48:59aujourd'hui on va aller
00:49:00dans un endroit
00:49:00qui vous plaît beaucoup
00:49:01la Corse
00:49:01on sera avec
00:49:03Patrick Fiori
00:49:05je crois qu'il vit en Corse
00:49:07Patrick
00:49:08je crois qu'il vit à Ajaccio
00:49:09je crois que sa famille
00:49:10il vit à Ajaccio
00:49:11il est né à Marseille
00:49:12mais il vit à Ajaccio
00:49:13mais je crois que ses enfants
00:49:14même sont scolarisés
00:49:15à Ajaccio
00:49:15absolument
00:49:16et il est avec vous là ?
00:49:18il sera avec nous tout à l'heure
00:49:19accompagné de Joseph Pastinelli
00:49:20qui est aussi un chanteur corse
00:49:22oui
00:49:23ça c'est sûr
00:49:24qu'avec un nom comme ça
00:49:24il n'est pas le ancien
00:49:25absolument
00:49:26pour Corse
00:49:28mezzu mezzu
00:49:28bon
00:49:30et bien écoutez
00:49:31c'est parfait
00:49:31et merci ami
00:49:32il est 9h55
00:49:34vous restez encore avec nous
00:49:36bien sûr
00:49:37et on parlera des années bonheur
00:49:38on a envie de chanter
00:49:39tellement mieux de chanter
00:49:40oui finalement
00:49:41franchement
00:49:41j'espère qu'il va être
00:49:42entendu Patrick Sébastien
00:49:44parce qu'il a été viré
00:49:45comme un mal propre
00:49:46je crois qu'il va être entendu
00:49:47j'espère
00:49:48viré comme un mal propre
00:49:49par madame
00:49:50le grand cabaret
00:49:52qui était une émission
00:49:52formidable
00:49:53formidable
00:49:54qui avait un succès fou
00:49:56populaire
00:49:57viré comme un mal propre
00:49:58par madame Ernot
00:49:59j'espère qu'il va être entendu
00:50:00à tout de suite
00:50:0110h02
00:50:05nous sommes avec
00:50:05Soumaïa Labidi
00:50:06qui nous rappelle
00:50:07les titres
00:50:07Soumaïa
00:50:08journée cruciale
00:50:12pour le budget
00:50:12de la sécurité sociale
00:50:14les députés
00:50:14sont appelés
00:50:15à voter
00:50:16la partie recette
00:50:17son rejet
00:50:18vaudrait rejet
00:50:19de tout le texte
00:50:20alors que Sébastien Lecornu
00:50:21a cherché
00:50:21les compromis
00:50:22à tout prix
00:50:23notamment sur les franchises
00:50:24médicales
00:50:25mais aussi sur la hausse
00:50:26de la CSG
00:50:26sur les revenus
00:50:27du capital
00:50:28fin de la visite
00:50:30d'État
00:50:30d'Emmanuel Macron
00:50:31en Chine
00:50:31Ukraine
00:50:32échanges commerciaux
00:50:33entre Pékin
00:50:33et Paris
00:50:34étaient au coeur
00:50:34de ce quatrième
00:50:36déplacement officiel
00:50:37du chef de l'État
00:50:37dans l'Empire du Milieu
00:50:38qui va d'ailleurs
00:50:39de nouveau envoyer
00:50:40des pandas
00:50:41en France
00:50:42d'ici 2027
00:50:43et pendant ce temps-là
00:50:45le chef du Kremlin
00:50:46Vladimir Poutine
00:50:46accueillit en grande
00:50:47compagnie
00:50:48des liens en Inde
00:50:49par le Premier ministre
00:50:50Narendra Modi
00:50:50objectif
00:50:51resserrer les liens
00:50:52entre les deux pays
00:50:53face aux pressions américaines
00:50:55pour que l'Inde
00:50:56cesse ses achats
00:50:57de pétrole russe
00:50:58en pleine guerre
00:50:59en Ukraine
00:50:59et bien merci beaucoup
00:51:01Somaïa
00:51:02on va terminer
00:51:03avec le dossier
00:51:04France Télévisions
00:51:05et écoutez
00:51:06Arthur de Vatrigan
00:51:07puisque vous en parliez
00:51:08hier
00:51:08c'est donc lui
00:51:09qui avait révélé
00:51:10avec cette vidéo
00:51:12qu'il avait postée
00:51:13sur les réseaux
00:51:14la collusion
00:51:16qui existe
00:51:17entre le service public
00:51:19de France Inter
00:51:20de France Télévisions
00:51:20messieurs Cohen
00:51:21et messieurs
00:51:23Legrand
00:51:24qui ont donc porté plainte
00:51:26Il est poursuivi
00:51:26pour diffusion
00:51:27de fausses nouvelles
00:51:28ayant troublé
00:51:29l'ordre public
00:51:30c'est un délit
00:51:30à pratiquement jamais
00:51:32appliqué en France
00:51:32qui est
00:51:33depuis des dizaines d'années
00:51:36et alors
00:51:36à voir comment jugera
00:51:38le tribunal
00:51:39espérons
00:51:40Il n'est pas poursuivi
00:51:41encore d'ailleurs
00:51:42l'enquête
00:51:43on est
00:51:44bon
00:51:44mais on va l'écouter
00:51:45si vous voulez
00:51:46parce que là
00:51:47c'est allé vite
00:51:47le parquet
00:51:48alors là
00:51:49la justice
00:51:50parfois elle est lente
00:51:50mais quand il s'agit
00:51:51de défendre le service public
00:51:52hop
00:51:53service audio
00:51:54visuel public
00:51:55on sent quand même
00:51:56que ça va plus vite
00:51:57c'est comme d'ailleurs
00:51:58on parlera tout à l'heure
00:52:00manifestement
00:52:00le PNF a trouvé
00:52:01quelque chose
00:52:02contre Jordan Bardella
00:52:03c'est bien cela ?
00:52:03Une plainte pour l'instant
00:52:04C'est une plainte
00:52:04Une plainte seulement
00:52:05Mais c'est une plainte de qui ?
00:52:06D'une association
00:52:07dont le nom m'échappe
00:52:08mais l'entourage
00:52:09Jordan Bardella
00:52:10dit que c'est évidemment
00:52:11il y aura peut-être
00:52:12il y aura peut-être des procédures
00:52:12en diffamation
00:52:12d'ailleurs
00:52:13qui pourraient être engagées
00:52:13D'accord
00:52:14mais le PNF
00:52:14n'a rien à voir là-dedans
00:52:16C'est vers lui
00:52:17que la plainte se dirige
00:52:17mais ça n'a pas été encore
00:52:19saisi
00:52:19Ça va être
00:52:21regardé de près forcément
00:52:23Donc écoutons pour le moment
00:52:24M. Arthur de Vatrigan
00:52:26Chers amis
00:52:28je sors donc d'un commissariat
00:52:29où j'ai été longuement auditionné
00:52:31par la brigade de répression
00:52:33de la délinquance
00:52:33contre la personne
00:52:34Voici donc les suites
00:52:36de l'affaire
00:52:36Thomas Le Grand
00:52:37Patrick Cohen
00:52:38parce qu'en effet
00:52:39les deux journalistes
00:52:40ont donc bel et bien
00:52:40porté plainte
00:52:41Alors
00:52:42le parquet ambitionne
00:52:44ou réfléchit
00:52:45à me poursuivre
00:52:46pour trois infractions
00:52:47Je vous les lis
00:52:48La première
00:52:49atteinte à l'intimité
00:52:50de la vie privée
00:52:51par captation
00:52:52enregistrement
00:52:52ou transmission
00:52:53des paroles
00:52:54d'une personne
00:52:54La deuxième infraction
00:52:56Utilisation
00:52:56conservation
00:52:57ou divulgation
00:52:58d'un document
00:52:59ou d'un enregistrement
00:53:00obtenu par une atteinte
00:53:01à l'intimité
00:53:02de la vie privée
00:53:02d'autrui
00:53:03Et je garde la meilleure
00:53:04pour la fin
00:53:04Publication
00:53:06diffusion
00:53:06reproduction
00:53:07d'informations
00:53:08de fausse nature
00:53:09qui peut troubler
00:53:10la paix publique
00:53:11Alors celle-là
00:53:11je vous l'avoue
00:53:12c'est ma préférée
00:53:12Sachez que
00:53:14les vidéos que vous avez vues
00:53:15non seulement
00:53:15troublent la paix publique
00:53:16mais en plus
00:53:17ne sont pas vraies
00:53:17Et oui
00:53:18Donc M. Cohen
00:53:19et M. Le Grand
00:53:19n'ont pas discuté
00:53:21de stratégie politique
00:53:22avec les huiles de PS
00:53:23M. Le Grand
00:53:24n'a pas dit
00:53:25qu'il faisait
00:53:26ce qu'il fallait
00:53:26avec Patrick Cohen
00:53:28pour Rachid Adati
00:53:29à Paris
00:53:29M. Le Grand
00:53:30n'a pas dit
00:53:31sans que Patrick Cohen
00:53:32ne bronche
00:53:33qu'en cas de second tour
00:53:34Glucksmann
00:53:34Le Pen
00:53:35et Ben
00:53:35qu'allait faire
00:53:36le marais
00:53:36centre-gauche
00:53:37centre-droite
00:53:38Heureusement
00:53:38ils écoutent France Inter
00:53:39et ils écoutent en masse
00:53:41Donc voilà
00:53:42on peut s'interroger
00:53:44évidemment
00:53:44du timing
00:53:45de cette convocation
00:53:46En tout cas
00:53:47le parquet
00:53:48semble poursuivre
00:53:49un peu plus
00:53:49ses investigations
00:53:50et un peu plus loin
00:53:51Le bunker Radio France
00:53:53tremble
00:53:53plus ils tremblent
00:53:54plus ils réagissent
00:53:55Donc la riposte
00:53:56est violente
00:53:57on s'y attendait
00:53:57évidemment
00:53:58puis elle va monter
00:53:58en puissance
00:53:59Alors concernant
00:54:00l'incorrec
00:54:00c'est mal embarqué
00:54:01pour avoir le fameux
00:54:02label de l'Elysée
00:54:03mais c'est ainsi
00:54:03Réaction de Eugénie Bastier
00:54:06Je trouve ça effectivement
00:54:07très inquiétant
00:54:08pour la liberté de la presse
00:54:09que Arthur de Vatrigrand
00:54:11soit poursuivi
00:54:11et je remarque
00:54:12qu'on dit souvent
00:54:13évidemment que ces images
00:54:14ont été volées
00:54:15et que c'est ça qui est grave
00:54:16dans le cas de cette diffusion
00:54:18par l'incorrect
00:54:19mais j'ai remarqué
00:54:20que dans le complément d'enquête
00:54:20qui a été consacré à CNews
00:54:22on a volé une conversation
00:54:23de vous Pascal Praud
00:54:24avec une journaliste
00:54:25qui vous a enregistrée
00:54:26à votre insu
00:54:27Et je n'ai pas porté plainte
00:54:29Vous pourriez peut-être
00:54:30porter plainte
00:54:31Non mais ça c'est
00:54:32Moi je n'ai jamais porté plainte
00:54:33Il y a un peu point de mesure
00:54:35c'est-à-dire que le service public
00:54:36fait un peu la leçon
00:54:37à CNews
00:54:38sur ces méthodes
00:54:39et puis critique effectivement
00:54:40cet enregistrement
00:54:41à l'heure insue
00:54:42des deux journalistes
00:54:43mais on fait la même chose
00:54:44exactement avec vous
00:54:45Et là bon
00:54:45Mais hier dans le reportage
00:54:46Je ne l'ai pas saisi
00:54:47Hier dans le reportage poubelle
00:54:50que j'ai vu
00:54:51qui a ciblé Bernard Arnault
00:54:52on entend à un moment
00:54:54Élise Lucet
00:54:55qui effectivement appelle
00:54:57un de ses interlocuteurs
00:54:58et l'enregistre
00:54:59je crois que c'est un avocat
00:55:00d'ailleurs
00:55:00de mémoire
00:55:02et elle dit
00:55:03il n'est pas mis au courant
00:55:04qu'on l'enregistre
00:55:05Exactement pareil
00:55:05C'est exactement pareil
00:55:06Mais là
00:55:07C'est un délit vous savez
00:55:09Mais oui mais c'est un délit
00:55:10Donc il ne faut pas reprocher
00:55:11L'enregistrement privé
00:55:13c'est un délit
00:55:13Je pourrais les faire condamner
00:55:15vous pensez ?
00:55:15Mais oui
00:55:16Pourquoi vous vous gênez ?
00:55:18Non mais
00:55:18Parce que
00:55:19c'est mon fiche
00:55:19Vous avez raison
00:55:20Vous avez entièrement raison
00:55:22Donc vous reconnaissez
00:55:23que c'est un délit
00:55:24Ce qu'a fait Vatrigan
00:55:24est un délit
00:55:25Il a violé l'intimité
00:55:26Non on était dans un lieu public
00:55:27Il a eu disposition
00:55:29Il a décidé de le publier
00:55:30De toute manière André
00:55:31on est là dans le cadre
00:55:32de l'enquête préliminaire
00:55:33Oui
00:55:34C'est normal qu'ils soient entendus
00:55:35Il est normal qu'ils soient entendus
00:55:38C'est est-ce qu'un procureur
00:55:39quand il reçoit une plainte
00:55:41peut ne pas entendre
00:55:44la personne visée par la plainte
00:55:46Difficile quand même non ?
00:55:48Ce qui est scandaleux
00:55:49c'est que ça va très vite
00:55:50et ce qui est anormal
00:55:52à mon avis
00:55:53c'est qu'on retient
00:55:54des chefs d'incrimination
00:55:55qui ne tiennent pas
00:55:56Si le premier tient
00:55:57Lequel le premier ?
00:55:58L'atteinte à l'intimité
00:55:59de la vie privée
00:56:00Mais quand tu es dans un
00:56:01Enregistrement bilan
00:56:01C'est dans un bio
00:56:02Mais en bistro
00:56:03C'est comme si il y avait
00:56:04une atteinte à l'intimité
00:56:05C'est un enregistrement pirate
00:56:06On t'aurait fait la même chose
00:56:09Non mais attends
00:56:10Non mais je
00:56:11Attends
00:56:11Non non non
00:56:12Ça c'est pas des méthodes
00:56:14Le problème c'est pas de savoir
00:56:15Vous reprochez
00:56:16à cash investigation
00:56:17de faire ce genre de choses
00:56:18André
00:56:18André comment tu peux dire
00:56:19Voilà
00:56:20Ma question
00:56:21Je ne défend pas le grand étoile
00:56:21Je dis que cette méthode
00:56:23est inacceptable
00:56:23Je te pose une question dialectique
00:56:25Comment peut-on dire
00:56:26que
00:56:27l'intérieur
00:56:28d'un établissement
00:56:29public
00:56:30dans lequel
00:56:31des gens sont installés
00:56:32au-dessus
00:56:33et au-vu
00:56:34de tout le monde
00:56:34C'est une conversation privée
00:56:36C'est suffisamment fort
00:56:37pour qu'on puisse les enregistrer
00:56:38On n'entend pas très bien
00:56:39C'est un lieu privé
00:56:40qui comporte atteinte
00:56:41à l'intimité
00:56:41La conversation est privée
00:56:43On verra ce que dit la justice
00:56:45En tout cas là
00:56:45il perrorait
00:56:46au vu de tous
00:56:47Il perrorait au vu de tous
00:56:48Voilà
00:56:48En donnant
00:56:49Il faisait les malins
00:56:50En donnant
00:56:51Pas du tout
00:56:52Il parlait
00:56:52Il parlait
00:56:53Il parlait des jurisprudences
00:56:54sur les photos
00:56:54dans les lieux publics
00:56:56Il n'y a pas d'atteinte
00:56:57à l'intimité
00:56:58de la vie privée
00:56:58On verra
00:56:59Avant de libérer
00:57:00Thomas Bonnet
00:57:01et de recevoir
00:57:02Gilles Pialou
00:57:03qui viendra parler
00:57:04des médecins
00:57:05Parce que dans la vie
00:57:06il n'y a qu'une question
00:57:07Est-ce qu'on est médecin
00:57:07ou pas ?
00:57:08Est-ce qu'on est malade
00:57:10ou pas ?
00:57:11Je crois que vous avez répondu
00:57:13à cette question
00:57:14Oui oui
00:57:14Il y a longtemps
00:57:15Mon psychiatre
00:57:16on a répondu
00:57:17Oui
00:57:17Le psychiatre
00:57:19il était célèbre
00:57:20Avant de libérer
00:57:22Bon
00:57:23Le budget
00:57:24Vraiment on est perdu
00:57:26Mais
00:57:27C'est mieux
00:57:28C'est moins bien
00:57:28Ça sera voté
00:57:30Qu'est-ce qui s'est passé hier ?
00:57:31Hier c'était le budget
00:57:32de la sécurité sociale
00:57:33Et ce qui s'est passé
00:57:34c'est qu'il y a eu
00:57:35une réunion
00:57:35pour sauver la peau
00:57:36de Sébastien Lecornus
00:57:37à 19h30
00:57:39à l'Assemblée
00:57:40il a réuni
00:57:40ses alliés
00:57:42ou ce qui lui reste
00:57:42comme allié
00:57:43et ils ont réussi
00:57:44à s'entendre
00:57:45Donc hier
00:57:46ils ont réussi
00:57:46à voter
00:57:47C'est une bonne chose
00:57:48pour lui
00:57:48C'est plutôt
00:57:48une bonne chose
00:57:49pour lui
00:57:49Le vote solennel
00:57:50c'est mardi
00:57:50Et à votre avis
00:57:51Et s'il n'y a pas
00:57:53de budget
00:57:54qu'est-ce qui se passe ?
00:57:54Alors sur la sécurité sociale
00:57:55on pourra s'en sortir
00:57:56quand même
00:57:56parce que c'est déjà arrivé
00:57:57on y reviendra plus tard
00:57:58etc.
00:58:03Moi je vous ai dit
00:58:04ça sera ordonnance
00:58:05et soit la loi spéciale
00:58:07mais dans tous les cas
00:58:08ça ne sera pas idéal
00:58:08Mais il n'y a pas
00:58:09de dissolution en vue
00:58:11ou à votre avis
00:58:12On est trop proche
00:58:13maintenant des élections
00:58:14municipales
00:58:14pour que Emmanuel Macron
00:58:16ne va jamais insulter
00:58:18l'avenir
00:58:18Merci
00:58:19Je vais libérer
00:58:21votre place
00:58:22si j'ose dire
00:58:22et Gilles Pialou
00:58:23qu'on avait reçu
00:58:24d'ailleurs pendant le Covid
00:58:25Je trouve que c'est génial
00:58:267 héros de médecine
00:58:27et on va en parler
00:58:28avec lui
00:58:29mais on va également
00:58:29parler des années bonheur
00:58:31qui est
00:58:33publié chez Fayard
00:58:34Quels souvenirs jaillissent
00:58:35lorsque résonnent
00:58:36les premières notes d'un tube
00:58:37Les Champs-Élysées
00:58:38en rouge et noir
00:58:38le lundi au soleil
00:58:39Je voulais vous montrer
00:58:41peut-être
00:58:41vous faire écouter
00:58:42Il est sorti quand ce livre ?
00:58:43Il est sorti il y a
00:58:45trois semaines à moi
00:58:45à peu près
00:58:46Vous savez
00:58:46je n'aurais jamais écrit
00:58:47des livres
00:58:47sur les histoires de chansons
00:58:48C'est venu après
00:58:50une émission
00:58:51sur France 2
00:58:52et les années bonheur
00:58:52une émission
00:58:53que je co-animais
00:58:54avec Patrick Sébastien
00:58:55à l'époque
00:58:55et au debriefing
00:58:57dans la loge
00:58:57à l'issue d'un tournage
00:58:58j'avais raconté
00:58:59Henri Salvador
00:59:00que grâce à sa chanson
00:59:01Faut rigoler
00:59:01Tuve de l'été 60
00:59:05C'est comme ça
00:59:06que Uderzo et Astérix
00:59:07et Gossigny
00:59:09avaient créé
00:59:09le petit personnage
00:59:10d'Astérix le Gaulois
00:59:11En écoutant ce tube
00:59:12de l'été 60
00:59:13Et à ce moment-là
00:59:14Patrick Sébastien m'a dit
00:59:15il faut vraiment
00:59:16que tu consignes tout ça
00:59:17dans des livres
00:59:17et c'est pour ça
00:59:18que je lui dédiais ce livre
00:59:19Bon
00:59:19On va faire un petit blind test
00:59:21Avec plaisir
00:59:22Pas tout de suite
00:59:24me dit Marine Lançon
00:59:26Donc
00:59:27dans quelques secondes
00:59:28Monsieur Pialou
00:59:29rentrez
00:59:29rentrez Monsieur Pialou
00:59:31vous savez nous
00:59:31c'est la maison du bonheur
00:59:33c'est les années bonheur
00:59:35et c'est la maison du bonheur
00:59:36C'est un livre de bonheur
00:59:37Bon mais évidemment
00:59:38d'abord je trouve formidable
00:59:39votre livre
00:59:39et votre idée
00:59:40d'avoir voulu rendre hommage
00:59:42avoir voulu rendre
00:59:43avoir voulu rendre
00:59:44On a conclu l'idée
00:59:45C'est vendredi
00:59:46avoir voulu rendre hommage
00:59:47aux médecins
00:59:48parce que
00:59:49depuis que
00:59:50comment dire
00:59:51depuis que l'humanité existe
00:59:53j'imagine
00:59:54qu'il y a des hommes
00:59:55qui ont voulu soigner
00:59:55d'autres hommes
00:59:56Oui
00:59:57c'est effectivement
00:59:58une belle attaque sur le livre
00:59:59ça vient aussi
01:00:01avec une période
01:00:02que vous avez évoquée
01:00:03où il y a eu
01:00:03une espèce de défiance
01:00:04de la science
01:00:05ça a commencé
01:00:05il y a longtemps
01:00:06avec l'affaire du sang contaminé
01:00:08après on a eu l'affaire
01:00:09du dévotirox
01:00:10on a eu l'affaire du Covid
01:00:11finalement on a juste oublié
01:00:12qu'il y a des gens
01:00:13qui soignent
01:00:14des gens qui ont des parcours
01:00:15absolument incroyables
01:00:16et j'en ai choisi
01:00:17qui sont la plupart inconnus
01:00:18bon il y a Marie Curie
01:00:19qui n'est pas médecin
01:00:20mais qui est connue
01:00:20mais avec un angle
01:00:21un peu différent
01:00:22mais il y a voilà
01:00:23la première médecin française
01:00:24Madeleine Bresse
01:00:25qui est née à Bouillard
01:00:27pas très loin de chez vous
01:00:29et non je veux juste
01:00:31dire un mot à Gilbert Collard
01:00:32parce que je pense
01:00:32qu'il ne m'a pas calculé
01:00:33ce livre est dédié
01:00:35entre autres
01:00:35au docteur Olivier Lapierre
01:00:37qui était mon oncle
01:00:37et mon parent
01:00:38j'avais pas fait le lien
01:00:39effectivement
01:00:40c'était un très grand ami
01:00:41qui était un ami
01:00:42de Saint-Gilles
01:00:43ah oui oui
01:00:44c'était un ami
01:00:44ah bon
01:00:45et donc oui
01:00:46j'ai voulu un peu
01:00:47sortir la science
01:00:48de la défiance
01:00:48et puis faire un peu rêver
01:00:50on a une période difficile
01:00:52sur la médecine
01:00:53non je ne partage pas
01:00:54votre avis
01:00:54je pense que les gens
01:00:55ont confiance
01:00:56en leur médecine
01:00:57oui ils ont confiance
01:00:58en leur médecin
01:00:59c'est pas tellement la science
01:01:00c'est pas la science
01:01:02comment dire
01:01:03il y a eu effectivement
01:01:05dans cette période là
01:01:06on va pas y revenir
01:01:07des éléments
01:01:09qui ont fait
01:01:10qu'on a pas
01:01:11qu'on a perdu un poil
01:01:12la confiance
01:01:13tout à fait
01:01:14c'est à dire que
01:01:14lorsqu'on dit
01:01:15aux uns aux autres
01:01:16vaccinez-vous tous
01:01:17parce que le vaccin
01:01:18empêche la transmission
01:01:20et qu'ensuite
01:01:22on revient là dessus
01:01:23on se dit
01:01:24pourquoi est-ce qu'on a
01:01:25vacciné des gosses
01:01:25de 15 ans
01:01:26qui ne finissaient pas
01:01:27en réanimation
01:01:29je raccourcis
01:01:30mais je assure
01:01:31il n'y a pas
01:01:31il n'y a pas
01:01:32d'expérience
01:01:33juste un mot
01:01:34il y a un sondage
01:01:34un sondage très sérieux
01:01:35qui dit qu'il y a
01:01:3617
01:01:3624 ans
01:01:39il y en a 17%
01:01:40qui considèrent
01:01:40que la science
01:01:41fait plus de mal
01:01:41que de bien
01:01:42c'est à partir de ça
01:01:43que le livre s'est construit
01:01:44alors moi ce qui m'a surpris
01:01:46parce qu'on connait
01:01:47tous des grands médecins
01:01:48moi je pensais
01:01:48que j'allais reconnaître
01:01:50les listes
01:01:51le but c'était
01:01:51de prendre des gens
01:01:52mais alors là
01:01:53ils sont vraiment
01:01:54complètement
01:01:54Madeleine Brez
01:01:56c'est la première
01:01:56femme docteur en France
01:01:581875 la thèse
01:01:59c'est fou ça
01:02:00parce que c'est hier
01:02:01en fait
01:02:01c'est-à-dire qu'avant
01:02:02il n'y avait pas
01:02:02de femme médecin
01:02:03mais pourquoi
01:02:03elles n'avaient pas le droit
01:02:04il y a eu quelques étrangères
01:02:05mais s'il n'y a pas
01:02:06de femme française
01:02:06médecin
01:02:07elle n'avait pas le droit
01:02:08ce qui est incroyable
01:02:09c'est qu'elle va
01:02:10bon elle a un parcours
01:02:11incroyable
01:02:11parce qu'elle est enceinte
01:02:12à 15 ans et demi
01:02:13mariée avec un moins que rien
01:02:15qui va lui poser
01:02:16plus de problèmes
01:02:17elle va avoir trois enfants
01:02:18très rapidement
01:02:18elle va être veuve
01:02:19et elle va passer son bac
01:02:21en candidat libre
01:02:22alors que la première française
01:02:23qui a passé le bac
01:02:24c'est déjà 4 ans avant
01:02:25et elle va passer
01:02:27ses études de médecine
01:02:28elle va rentrer
01:02:28grâce à un mentor
01:02:30le doyen Wurz
01:02:31qui va l'aider
01:02:31mais avec une autorisation
01:02:33au mérite de son mari
01:02:34enfin vous voyez
01:02:35le monde dans lequel
01:02:36on vivait
01:02:36et elle va
01:02:37elle va arriver
01:02:38à faire ses études
01:02:39mais bien sûr
01:02:40elle va être barrée après
01:02:41c'est-à-dire qu'on va
01:02:42lui interdire
01:02:42d'être pédiatre
01:02:43d'interdire d'être gynéco
01:02:44et donc elle va être
01:02:45à la fois pédiatre et gynéco
01:02:47sans les titres
01:02:48et exercée
01:02:49pour les puissants
01:02:50pour les 100 grades
01:02:51elle va
01:02:52alors c'est assez étonnant
01:02:53je fais l'histoire courte
01:02:54mais elle va avoir
01:02:55un parcours assez incroyable
01:02:56sur l'hygiène
01:02:57sur l'allaitement
01:02:57elle fait sa thèse
01:02:58sur l'allaitement
01:02:58et elle est très peu connue
01:03:00l'histoire commence justement
01:03:01excusez-moi
01:03:02je reviens pas au Covid
01:03:02mais on avait une salle
01:03:04à tenon
01:03:04qui s'appelait
01:03:05la salle Madeleine Bresse
01:03:06et moi j'ai passé
01:03:07toutes les cellules de crise
01:03:08en entendant la salle Madeleine Bresse
01:03:09un jour je me suis dit
01:03:10mais c'est qui Madeleine Bresse
01:03:11comme tout le monde
01:03:12alors elle est un peu
01:03:13dans les livres d'histoire
01:03:14mais il n'y a pas de biographie
01:03:15sur elle
01:03:16et c'est un personnage
01:03:17de roman
01:03:18mais c'est vrai
01:03:19que c'est assez étonnant
01:03:21de lire ce livre
01:03:23pour ces raisons
01:03:25vous avez dit gynécologue
01:03:27par exemple
01:03:27la première gynécologue
01:03:28en français
01:03:30c'est au 19ème siècle
01:03:31on commence à avoir
01:03:31des spécialités
01:03:32gynécologue
01:03:33et d'autres spécialités
01:03:36c'est fin du 19ème
01:03:37c'est très tard
01:03:38et les spécialités
01:03:41ouvertes aux femmes
01:03:42c'est très tard
01:03:43il y a une question
01:03:43qui m'intéresse toujours
01:03:44c'est le rapport à la douleur
01:03:45par exemple
01:03:46quand on lit
01:03:47Saint-Simon
01:03:48et qu'on voit
01:03:48comment finit Louis XIV
01:03:50sa jambe est noire
01:03:51il n'a plus de palais
01:03:52etc
01:03:52mais les gens
01:03:53à cette époque-là
01:03:54ils toléressent
01:03:55ils avaient un rapport
01:03:55à la douleur
01:03:56qu'on n'a pas
01:03:56nous
01:03:57dès qu'on a un petit truc
01:03:58on a des statistiques
01:04:00là-dessus
01:04:01on sait
01:04:01par exemple
01:04:02on amputait à vif
01:04:04là dans l'abécédaire
01:04:06vous avez un certain nombre
01:04:07de médecins
01:04:08de guerre
01:04:09qui racontent
01:04:11parce que j'ai fait
01:04:12un abécédaire
01:04:12de tous ceux
01:04:12que je n'ai pas pu traiter
01:04:13exactement
01:04:14parce que moi
01:04:14j'en ai choisi que 7
01:04:15pour aller un peu
01:04:15au fond de leur histoire
01:04:17et puis vous en avez
01:04:18un certain nombre
01:04:18de médecins militaires
01:04:20qui opéraient effectivement
01:04:21à vif
01:04:21avec une espèce de
01:04:23mais donc le rapport
01:04:24à la douleur
01:04:25des uns et des autres
01:04:26était différent d'aujourd'hui ?
01:04:28il y a des différences
01:04:29c'est la subjectivité
01:04:30de la douleur
01:04:31c'est-à-dire
01:04:31qu'à partir du moment
01:04:32où vous savez
01:04:33que vous pouvez avoir
01:04:33un antidouleur
01:04:34l'expression même
01:04:35de la douleur
01:04:36est différente
01:04:36donc je crois
01:04:37que vous avez répondu
01:04:37un petit peu
01:04:38à la question
01:04:38c'est-à-dire qu'effectivement
01:04:39il y avait une acceptation
01:04:40de la souffrance
01:04:42physique et morale
01:04:43qu'on voit dans ces personnages
01:04:44qui sont plutôt issus
01:04:45du 19ème
01:04:46et du début du 20ème
01:04:47comment dire
01:04:49l'hygiène
01:04:49avant le 20ème
01:04:52mais c'est effrayant
01:04:53c'est effrayant
01:04:54de vivre
01:04:55la rage dedans
01:04:56enfin tu ne soignes rien
01:04:57en fait
01:04:58non non
01:04:58qu'est-ce que tu soignes ?
01:04:59par exemple
01:04:59il y a un autre personnage
01:05:01absolument hallucinant
01:05:02je ne sais pas si vous avez vu
01:05:03c'est le portrait
01:05:04de James Barry
01:05:05qui est un médecin colonel
01:05:07de l'empire colonial britannique
01:05:09alors lui
01:05:10il est né
01:05:10en 1789
01:05:12donc on est bien avant
01:05:13ce médecin
01:05:14va avoir fait
01:05:15une carrière absolument hallucinante
01:05:16puisqu'il va être médecin
01:05:17militaire colonial
01:05:18il va aller partout
01:05:19à Trinidad
01:05:20en Afrique du Sud
01:05:22au Canada
01:05:22dans tout l'univers britannique
01:05:27et il a deux particularités
01:05:29c'est qu'il va faire
01:05:30la première césarienne
01:05:31et cette césarienne
01:05:31elle est un petit peu racontée
01:05:32mais la césarienne
01:05:33elle est faite comme ça
01:05:34sans anesthésie
01:05:35sans rien
01:05:35enfin on ouvre
01:05:36on prend le bébé
01:05:36première césarienne en Afrique
01:05:38et probablement
01:05:38une des premières césariennes au monde
01:05:40et la particularité
01:05:41de James Barry
01:05:42c'est qu'il était né
01:05:43Margaret Berkeley
01:05:44et en fait
01:05:45on a découvert
01:05:45au moment de mourir
01:05:46qu'en fait
01:05:46c'était
01:05:47né une femme
01:05:49et qu'il s'était habillé en homme
01:05:50sans ambiguïté pour moi
01:05:53uniquement pour pouvoir embrasser
01:05:55à la fois la carrière militaire
01:05:56et à la fois la carrière médicale
01:05:58et là aussi
01:05:58c'est un personnage fantastique
01:05:59sur lequel on a
01:06:00on pourrait faire un film
01:06:01moi je trouve que c'est une très bonne idée
01:06:03à offrir
01:06:03parce qu'il y a un gosse
01:06:05qui est en terminale cette année
01:06:06à Noël
01:06:06qui a envie de faire médecine
01:06:08et je trouve vraiment
01:06:09à Noël
01:06:09il faut offrir ce livre là
01:06:11ce livre est né
01:06:12d'une interrogation partagée
01:06:12avec mon éditeur
01:06:13Benoît Hiver
01:06:14qui m'a extrait un temps
01:06:15de l'écriture de romans
01:06:16comment à partir de portraits
01:06:17de grands médecins scientifiques
01:06:19redonner le goût d'admirer
01:06:20d'embrasser la vocation
01:06:22de suivre le chemin
01:06:23de ces grands praticiens
01:06:24inconnus ou injustement oubliés
01:06:25je trouve que c'est tellement bien
01:06:26d'avoir une possibilité
01:06:27d'admirer
01:06:28à l'âge qui est le vôtre
01:06:29d'être encore en état de
01:06:31ça montre une santé mentale
01:06:33je trouve
01:06:33Merci
01:06:34Non mais
01:06:35admirer c'est
01:06:36parce qu'il y a tellement de jours
01:06:37Admirer c'est pas l'aïké
01:06:39vous voyez ce que je veux dire
01:06:39admirer c'est
01:06:40C'est ça
01:06:41c'est un beau sentiment
01:06:42on parlait tout à l'heure
01:06:43des passions tristes
01:06:44des rancœurs
01:06:44des jaloux etc
01:06:46est-ce que vous savez pourquoi
01:06:47vous avez voulu être médecin ?
01:06:49Ben justement
01:06:49d'abord parce que j'ai vu
01:06:51très tôt à Saint-Gilles
01:06:52mon oncle
01:06:53qui était
01:06:54qui était un médecin balsacien
01:06:55Saint-Gilles dans le Gard
01:06:56Oui
01:06:57C'est Saint-Gilles
01:06:59Non mais il y en a plein de Saint-Gilles
01:07:00Saint-Gilles croit de vie
01:07:01mais bon
01:07:01Saint-Gilles dans le Gard
01:07:02Saint-Gilles dans le Gard
01:07:03Le chemin de Saint-Jean-de-Compostelle
01:07:04Oui
01:07:04Donc j'étais ado
01:07:06je le voyais
01:07:07il faisait les sutures
01:07:08des toréadors
01:07:09qui s'étaient fait en cornée
01:07:10il faisait des accouchements
01:07:11il allait chez les gens
01:07:12enfin c'était une médecine
01:07:14qu'on ne voit plus
01:07:14là on n'a même pas besoin
01:07:15de parler de déserts médicaux
01:07:16donc ça ça m'a été
01:07:18vraiment très porteur
01:07:20et puis franchement
01:07:21c'est l'humain
01:07:22c'est-à-dire que moi
01:07:23j'ai choisi un métier
01:07:23alors j'aurais pu faire
01:07:24je n'aurais pas pu faire chirurgie
01:07:26parce que moi j'ai envie
01:07:26de parler avec les gens
01:07:27d'échanger
01:07:27donc voilà
01:07:28et puis je me suis retrouvé
01:07:29en 83 interne
01:07:30et en 83 le sida est arrivé
01:07:32donc j'ai fait 40 ans
01:07:33de ma vie professionnelle
01:07:35dans la lutte contre le sida
01:07:36et évidemment
01:07:36il y avait beaucoup d'humains
01:07:37aussi
01:07:38beaucoup de souffrance
01:07:39dans cette situation
01:07:40Le dénommé Alexandre Yersin
01:07:41dit Ongnam
01:07:43alors lui
01:07:44il est complètement extraordinaire
01:07:45il découvre en 1894
01:07:47le bacille de la peste
01:07:49dont découle son appellation
01:07:50latinisée reconnue aujourd'hui
01:07:51comme Yersinia pestis
01:07:54l'homme vécu à un moment
01:07:55de l'histoire
01:07:56où nombre de fléaux infectieux
01:07:57décimaient la planète
01:07:58choléra, peste, tuberculose
01:07:59etc.
01:08:00la peste au panthéon
01:08:00des maladies mortelles
01:08:01une infection qui figure
01:08:02donc au panthéon
01:08:03écrivez-vous
01:08:04la fourchette est large
01:08:0525 à 200 millions de morts
01:08:07lors de la fameuse peste noire
01:08:0850% de population européenne
01:08:10bon ça
01:08:11c'est complètement éradiqué
01:08:13la peste noire
01:08:13non non
01:08:15il y a des résurgences
01:08:16des résurgences de peste
01:08:17régulières
01:08:18on ne sait pas
01:08:19une maladie
01:08:19qui a complètement disparu
01:08:20malheureusement
01:08:20et Yersin
01:08:21Yersin est un personnage
01:08:22qui effectivement
01:08:23a fait entre autres
01:08:24cette découverte
01:08:25il en a fait plein d'autres
01:08:26de botanique
01:08:28il a participé
01:08:30à la cartographie du Vietnam
01:08:31où il a passé 50 ans
01:08:32il y en a un
01:08:33Patrick Deville
01:08:34avait fait un livre
01:08:34qui s'appelait
01:08:35peste et choléra
01:08:35qui l'a rendu un peu public
01:08:37mais c'est un personnage
01:08:38vraiment de rupture
01:08:40et c'est une icône au Vietnam
01:08:42d'une manière hallucinante
01:08:43d'ailleurs le lycée français d'Hanoï
01:08:44porte le nom de Yersin
01:08:45j'ai inauguré le lycée français d'Hanoï
01:08:47oui oui
01:08:47ah non mais il est au-dessus de Pasteur
01:08:49au Vietnam
01:08:50mais avant
01:08:51avant par exemple
01:08:52le 20ème
01:08:52au 17ème
01:08:54qu'est-ce qu'on soigne
01:08:55vraiment on soigne rien
01:08:56qu'est-ce qu'on soigne
01:08:57on soigne les symptômes
01:08:58un peu d'écoute
01:09:00des potions
01:09:01c'est ce que je raconte au début
01:09:03finalement
01:09:04jusqu'à la Hénèque
01:09:05avec le stéthoscope
01:09:06on fait quasiment rien
01:09:07est-ce que vous parlez de Stébel Weiss
01:09:10le fameux médecin
01:09:11qu'en guirait beaucoup Céline
01:09:12et qui a permis
01:09:13justement en se lavant les mains
01:09:15alors je voulais le mettre
01:09:17dans mon abécédaire
01:09:18oui
01:09:18l'abécédaire
01:09:19il est formidable l'abécédaire d'ailleurs
01:09:20l'abécédaire
01:09:21c'est lui qui a sauvé les femmes
01:09:23oui oui
01:09:24ah non mais l'abécédaire
01:09:25il a dit qu'il allait se laver les mains
01:09:26avant les accueillements
01:09:27ça a permis
01:09:28aux femmes de plus mauvaises
01:09:29et puis c'est bien
01:09:30parce que dans l'abécédaire
01:09:31j'ai vu
01:09:32vous citer quand même
01:09:33Luc Montagnier
01:09:34qui a été injustement
01:09:36peut-être
01:09:36vous qui aimez bien
01:09:37les discours un peu à côté
01:09:39j'ai voulu
01:09:39parce que
01:09:39non non
01:09:40non mais
01:09:41j'ai voulu
01:09:42qu'il n'y ait pas un discours
01:09:42de Montagnier
01:09:43de ce qu'on a gardé
01:09:44j'explique
01:09:45de sa dérive
01:09:46de fin de carrière
01:09:47vous savez que je l'ai reçu ici
01:09:50sur le Covid
01:09:50on était avec Laurent Geoffrin
01:09:51il nous a expliqué
01:09:51que dans le Covid
01:09:52il y avait du sida quand même
01:09:53oui oui je sais
01:09:54c'était dramatique
01:09:54mais moi j'ai bossé 10 ans avec lui
01:09:56parce que j'étais à l'hôpital
01:09:56de l'Institut Pasteur
01:09:57qui a fermé
01:09:58qui est une très bonne période
01:09:59de ma vie
01:10:00et malheureusement un peu dure
01:10:01parce qu'on perdait un malade
01:10:02tous les 3 jours du sida
01:10:03mais moi j'avais un rapport
01:10:04très simple avec lui
01:10:06et en plus c'était un homme
01:10:07tout à fait convivial
01:10:09il m'a parfois envoyé
01:10:10le remplacer à des conférences
01:10:11c'était plutôt
01:10:12quand j'étais jeune
01:10:13chef de clinique
01:10:13c'était plutôt des bons souvenirs
01:10:14et puis il est parti à la dérive
01:10:16comme beaucoup
01:10:16en fin de carrière
01:10:17Ah vous trouvez que beaucoup
01:10:18mais ça va de manière générale
01:10:19ou uniquement les médecins ?
01:10:21Je pense que
01:10:21C'est assez commun à la vie
01:10:27Non mais sérieusement
01:10:30Vous dites comme beaucoup ?
01:10:32Comme beaucoup de médecins
01:10:33qui sont arrivés au plus haut niveau
01:10:35il y a un moment
01:10:35Ah oui ?
01:10:36Non il y a un moment
01:10:37je pense qu'ils
01:10:37je ne sais pas
01:10:38s'ils ont envie de casser leurs jouets
01:10:40Ah c'est que Montagné
01:10:41c'était envoyé
01:10:42dans la mémoire de l'eau
01:10:43vous vous souvenez ?
01:10:43Oui oui mais on avance
01:10:45Il a donné de la papaye ou pas
01:10:46Bon on avance
01:10:47Moi vraiment
01:10:48ce livre
01:10:49il me touche
01:10:49alors vous savez que
01:10:51les élèves médecins aujourd'hui
01:10:52Vous parlez souvent
01:10:54des étudiants de médecine ?
01:10:54Mais vous savez pourquoi ?
01:10:55Non
01:10:56Parce que
01:10:57Je cherchais mais je ne sais pas
01:10:58Mais non mais je
01:10:59voilà je suis un peu concerné
01:11:00c'est à dire
01:11:01j'ai un enfant
01:11:03un enfant de mon amoureux
01:11:04qui
01:11:05d'ailleurs le fils
01:11:06qui a fait médecine
01:11:08et puis qui se retrouve
01:11:09en Roumanie aujourd'hui
01:11:09Ah voilà
01:11:10parce que j'ai regardé un peu
01:11:11ce que vous écriviez
01:11:12sur les étudiants de médecine
01:11:12et j'ai dit
01:11:13mais vous êtes vraiment branché dessus
01:11:14Mais non mais parce que
01:11:15je trouve ça scandaleux
01:11:16une nouvelle fois en France
01:11:17c'est à dire que
01:11:17tu ne peux pas redoubler médecine
01:11:19Tu fais une bonne année
01:11:21tu fais une très
01:11:21comment dire
01:11:22tu valides ton année
01:11:23tu as une bonne note
01:11:24mais comme c'est un concours
01:11:25tu es obligé d'aller en Roumanie
01:11:27d'envoyer les enfants
01:11:28en Roumanie
01:11:29à 3000 kilomètres
01:11:31alors c'est formidable
01:11:32Alors c'est formidable
01:11:32Alors le paradoxe
01:11:35c'est que c'est formidable
01:11:36que les études sont formidables
01:11:37que le campus
01:11:38est peut-être
01:11:3910 fois mieux
01:11:40que ce que tu fais
01:11:41ici en France
01:11:41mais c'est quand même
01:11:42ça coûte de l'argent
01:11:43c'est du stress
01:11:44il faut que tu trouves
01:11:45je trouve ça invraisemblable
01:11:46on ne peut plus redoubler
01:11:48depuis 3 ans
01:11:48ou 4 ans
01:11:49en médecine
01:11:50je partage
01:11:50mais tout le monde partage
01:11:52c'est la France
01:11:53moi j'avais trouvé
01:11:54très bon Yannick Noder
01:11:55qui était le
01:11:57qui a été
01:11:57comment il s'appelle ?
01:11:59j'ai trouvé formidable
01:12:00j'ai trouvé formidable
01:12:02vraiment pragmatique
01:12:03c'est un cardio
01:12:04formidable
01:12:05mais tout le monde est d'accord
01:12:06et comme toujours
01:12:08ça ne bouge pas
01:12:08alors il est 10h24
01:12:10on est très en retard
01:12:11comment ?
01:12:12il faut qu'on chante
01:12:13alors on va chanter
01:12:14mais vendredi vendroux
01:12:16très vite
01:12:17vendredi vendroux
01:12:18il nous attend
01:12:18vendredi vendroux
01:12:19le frère de ma mère
01:12:20vendredi vendroux
01:12:23non ?
01:12:23pas vendredi vendroux ?
01:12:24bon
01:12:25pas vendredi vendroux
01:12:26alors
01:12:27vendredi vendroux
01:12:33il est où ?
01:12:33c'est l'ami Jacques
01:12:34aujourd'hui
01:12:35oh !
01:12:36c'est les blues brother
01:12:37je sais
01:12:38je vous aimez beaucoup
01:12:39vendredi vendroux
01:12:43mais vous êtes avec
01:12:44Norbert Saada
01:12:45mais vous êtes tous les
01:12:46Norbert il est tous les jours
01:12:46sur notre plateau en fait
01:12:48Norbert c'est maintenant
01:12:49un invité récurrent
01:12:50de l'ordre des pros
01:12:51non mais Pascal
01:12:53je suis
01:12:54sur la scène
01:12:56du palais des congrès
01:12:57oui
01:12:58je suis sur la scène
01:12:59avec
01:13:00avec
01:13:01avec
01:13:01d'abord Norbert Saada
01:13:03que vous voyez
01:13:04avec son chapeau
01:13:04et surtout
01:13:06et surtout
01:13:07je suis avec
01:13:08l'un des plus grands
01:13:09violonistes du monde
01:13:10avec Renaud Capuçon
01:13:12et bien je suis avec
01:13:13Ralph Sigetti
01:13:15qui est le chef d'orchestre
01:13:16du gala
01:13:17de demain
01:13:18qui aura lieu
01:13:19pour l'honneur
01:13:20d'Alain Delon
01:13:20c'est à dire
01:13:21qu'il y a des musiciens
01:13:22qui vont interpréter
01:13:2320 musiques
01:13:242 heures de spectacle
01:13:25pour un hommage
01:13:26bien sûr
01:13:26à Alain Delon
01:13:27vous savez moi
01:13:28je suis
01:13:28deloniste
01:13:29c'est demain
01:13:30à 15h
01:13:31et ça s'appelle
01:13:32le dernier
01:13:32samouraï
01:13:33alors là
01:13:34je suis un égoïste notoire
01:13:35je me suis fait plaisir
01:13:37personnellement
01:13:38en venant sur cette
01:13:39scène
01:13:40mythique
01:13:41et
01:13:41Ralph Sigetti
01:13:43m'a dit tout à l'heure
01:13:44Ralph vous avez bien
01:13:45me le confirmé
01:13:45Pascal Praud vous entend
01:13:46vous m'avez dit
01:13:47je fais le plus beau
01:13:48métier du monde
01:13:49chef d'orchestre
01:13:50c'est un métier
01:13:51ordinaire
01:13:52vraiment
01:13:53c'est une passion
01:13:54oui
01:13:55Jacques on n'entend pas
01:13:57Jacques
01:13:57on n'entend pas
01:13:59donc faisons pas
01:14:00d'interview dans cette séquence
01:14:01Jacques
01:14:01parce qu'on n'entend pas
01:14:03en revanche
01:14:03ce qui m'intéresse
01:14:04c'est vous
01:14:04cher Jacques
01:14:05parce qu'on n'entend pas
01:14:06notre ami violoniste
01:14:07alors moi ce que je voulais
01:14:09vous dire
01:14:09ce que je voulais vous dire
01:14:10c'est que
01:14:11cette salle
01:14:12elle est extraordinaire
01:14:13les plus grands chanteurs
01:14:15du monde
01:14:15ont chanté
01:14:16dans cette salle
01:14:18du palais des congrès
01:14:19il y a plein
01:14:20il y a des gens
01:14:21magnifiques
01:14:21il y a des gens
01:14:22formidables
01:14:22et puis surtout
01:14:23il y a cet hommage
01:14:24à Alain Delon
01:14:25qui est un hommage
01:14:26incroyable
01:14:27et il y a tous les plus
01:14:28grands succès
01:14:29de Delon
01:14:29c'est pour ça
01:14:30que je me suis permis
01:14:31pour vous Pascal
01:14:32et vos invités
01:14:33et vous êtes très beau
01:14:33déguisé en borsalino
01:14:35on viendra vous voir
01:14:36tout à l'heure
01:14:37et puis on pourra peut-être
01:14:38d'abord on salue
01:14:38ce violoniste merveilleux
01:14:40on salue évidemment
01:14:41Norbert Saada
01:14:41qui est là
01:14:42il est chef d'orchestre
01:14:43et violoniste
01:14:44et puis on pourra peut-être
01:14:44écouter
01:14:45pourquoi pas le clan des Siciliens
01:14:47si on peut écouter
01:14:48quelques notes de musique
01:14:49je ne sais pas
01:14:49s'il est venu
01:14:50avec son violon
01:14:51notre ami
01:14:51chef d'orchestre
01:14:53on a envoyé
01:14:55tous les éléments
01:14:57c'est à vous
01:14:57si vous pouvez
01:14:58si vous envoyez
01:14:59tous les éléments
01:15:00tout va bien
01:15:00bon
01:15:01écoutons un peu de musique
01:15:02avec notre ami
01:15:03Les Années Bonheur
01:15:05parce qu'il nous reste
01:15:06une dizaine de minutes
01:15:07à peu près
01:15:07et Les Années Bonheur
01:15:09et je voulais vous faire écouter
01:15:10on va faire un petit blind test
01:15:11parce que toutes ces chansons
01:15:13qui sont dans nos vies
01:15:14on va voir si vous êtes
01:15:15très forts
01:15:16pour reconnaître
01:15:16quelques notes de musique
01:15:17première chanson
01:15:18ça c'est une musique
01:15:28de Hugo Fray
01:15:30ou c'est une adaptation
01:15:32et c'est des paroles
01:15:33de Jacques Plante
01:15:33surtout
01:15:34et ça a toujours énervé
01:15:35Gaufret
01:15:36parce que réellement
01:15:36il lui a soufflé
01:15:37un peu le texte
01:15:37mais Jacques Plante
01:15:38a signé le texte
01:15:39et pourquoi ça l'énerve ?
01:15:40ça l'énerve
01:15:40parce qu'il est à l'initiative
01:15:42vraiment de ce succès
01:15:42et il n'est pas complètement
01:15:44bénéficiaire
01:15:44c'est le titre emblématique
01:15:46c'est le titre de sa carrière
01:15:47évidemment
01:15:48c'est à partir
01:15:49de ce titre là
01:15:52qui va démarrer
01:15:53une carrière exceptionnelle
01:15:54en tout cas
01:15:541961
01:15:55donc ça fait
01:15:5664 ans
01:15:57il y a 3 jours
01:15:58ça a fait 60 ans
01:15:59incroyable
01:15:59bon deuxième titre
01:16:00que je vous propose
01:16:01en blind test
01:16:01Jean Ferrand
01:16:03Montagne
01:16:03la montagne
01:16:04alors ça c'est une chanson
01:16:07qu'il a écrite
01:16:07en 20 minutes
01:16:08dans le petit hôtel
01:16:10de ce village
01:16:10où il achètera
01:16:11après sa maison
01:16:11à Entraigues
01:16:12à Entraigues évidemment
01:16:13et une traite
01:16:16il n'a pas changé
01:16:17un mot
01:16:17c'est fou ça
01:16:18c'est à dire
01:16:19que c'est du génie
01:16:20à un moment donné
01:16:20Ferrand
01:16:20c'est un des plus grands génies
01:16:21on le sait
01:16:22mais cette chanson
01:16:22est sublime
01:16:23ça résume tellement
01:16:24finalement
01:16:25une époque
01:16:26c'est la photo d'une époque
01:16:27voilà c'est la photo
01:16:28d'une époque
01:16:28tous ces jeunes
01:16:29qui vont manger
01:16:30du poulet aux hormones
01:16:31ben oui c'est ça
01:16:32on dénonçait déjà
01:16:33finalement le système
01:16:34elle est géniale
01:16:35en 64
01:16:36c'est Entraigues
01:16:37en Aveyron
01:16:37oui Entraigues
01:16:38en Ardèche
01:16:38en Ardèche
01:16:39en Ardèche
01:16:39bon en Ardèche
01:16:40ça
01:16:42en Ardèche
01:16:44en Ardèche
01:16:44en Ardèche
01:16:45ah oui ça
01:16:45en 86
01:16:46là on reparle
01:16:47dans les années 80
01:16:47c'est une chanson
01:16:49c'est une des plus grosses ventes
01:16:50de la carrière de Jeannemasse
01:16:51il y a des trop prises
01:16:51par Échert
01:16:52oui il y a beaucoup de reprises
01:16:54dans Roger Noir
01:16:55et surtout elle triomphe
01:16:55toujours dans les clubs
01:16:56et même dans les soirées étudiantes
01:16:58aujourd'hui encore
01:16:59je crois que je connais Marat
01:17:00non mais là
01:17:01je veux pas être passéiste
01:17:04parce que
01:17:04monsieur Pialou disait
01:17:05que j'aimais bien
01:17:06les discours d'à côté
01:17:08mais je veux pas être passéiste
01:17:09mais je vous assure
01:17:09entre la chanson française
01:17:11et le cinéma français
01:17:11c'est difficile de dire
01:17:13que c'était pas mieux avant
01:17:15oui oui oui
01:17:16je veux dire
01:17:17sur ces deux domaines là
01:17:18le cinéma français
01:17:20parce que Roger Noir
01:17:20c'est un texte de Jeanne Mas
01:17:21il faut le rappeler
01:17:21grande autrice
01:17:23alors ça
01:17:23magnifique chanson
01:17:24c'est Pascal Sevran
01:17:27alors ça c'est entre autres
01:17:28Pascal Sevran
01:17:29ils sont trois à avoir écrit
01:17:31cette
01:17:31les paroles
01:17:33ou la musique
01:17:34et c'est un soir
01:17:35l'idée vient de Pascal Sevran
01:17:36parce qu'il sortait
01:17:37d'un cabaret
01:17:38de Saint-Germain-des-Prés
01:17:40et puis dans la voiture
01:17:41il a écouté
01:17:42une chanteuse
01:17:43qui s'appelait Jacqueline Dano
01:17:44et ça lui a donné l'idée
01:17:45lui d'écrire
01:17:46une chanson
01:17:47qui a habillé sur mesure
01:17:48d'Alida
01:17:48parce qu'elle avait eu
01:17:49une histoire d'amour
01:17:50avec un petit jeune
01:17:51qui avait la moitié de son âge
01:17:52Jacqueline Dano
01:17:53mais personne
01:17:53c'est des noms qui ont
01:17:55moi je me souviens
01:17:56Jacqueline Dano
01:17:57je me souviens de ce nom
01:17:58en tout cas
01:17:58et puis je voulais vous faire
01:17:59écouter Aller les Verts peut-être
01:18:01ah oui
01:18:01l'hymne
01:18:02alors ça c'est le Loir-et-Cher
01:18:04immense succès
01:18:05c'est 77
01:18:06été 77
01:18:07voilà mais ça
01:18:07ça c'est génial
01:18:10c'est mon fils
01:18:11c'est pour la finale
01:18:13du groupe d'Europe
01:18:13Saint-Etienne
01:18:16sera champion
01:18:16allez
01:18:20vous chantez ça
01:18:22tu sais le plus fort
01:18:23alors nous on détestait
01:18:25cette chanson à Nantes
01:18:25je pouvais dire
01:18:26quand j'étais enfant
01:18:28Aller les Verts
01:18:29on n'en pouvait plus
01:18:30enfant vous ne pouvez pas
01:18:31échapper évidemment
01:18:32avec le t-shirt vendu
01:18:33dans tous les
01:18:34ah ouais ouais
01:18:34non mais nous on était
01:18:35pas sûr
01:18:35oui mais on était
01:18:36nantais
01:18:36et c'était le rival
01:18:37historique de Saint-Etienne
01:18:393 millions 2
01:18:40l'année 76
01:18:40c'est énorme
01:18:41ah tiens Brigitte Millot
01:18:44qui est médecin
01:18:44il y a un truc
01:18:45très bonne chronique
01:18:46très bonne chronique
01:18:47et là elle parle du rhume
01:18:48et ce que je trouve
01:18:49extraordinaire
01:18:50et ça vous pourriez
01:18:51peut-être répondre
01:18:51à chaque fois je me dis
01:18:53comment un médicament
01:18:55aujourd'hui
01:18:56n'existe pas
01:18:57pour tu le prends
01:18:57t'as plus de rhume
01:18:5810 minutes après
01:18:59comment c'est possible
01:19:00un rhume
01:19:01tu fais quelque chose
01:19:02ça dure des jours
01:19:03tu fais rien
01:19:03ça dure des jours
01:19:04donc écoutez Brigitte Millot
01:19:06il faut savoir
01:19:09comment ça
01:19:09ce qui se passe
01:19:09dans notre corps
01:19:10quand un des virus
01:19:12du rhume
01:19:12vous attaque
01:19:13en fait
01:19:14il va y avoir
01:19:15une vasodilatation
01:19:17quand on est à l'intérieur
01:19:19il y a une vasodilatation
01:19:20les vaisseaux vont s'ouvrir
01:19:21pour faire venir
01:19:22plein de globules blancs
01:19:23pour nous défendre
01:19:24on est d'accord
01:19:25ces vaisseaux
01:19:26qui vont s'ouvrir
01:19:27ça va entraîner
01:19:28beaucoup de liquide
01:19:30dans le nez
01:19:31tout ça c'est fait
01:19:32pourquoi ?
01:19:32c'est fait pour se débarrasser
01:19:34des virus
01:19:34donc votre nez
01:19:35il va couler
01:19:36couler
01:19:36couler
01:19:37couler
01:19:37pour éliminer
01:19:38comme quand on éternue
01:19:39on éternue
01:19:40c'est aussi pour éliminer
01:19:42les virus
01:19:43tout ça c'est très bien fait
01:19:44de toute façon
01:19:45il faut bien comprendre
01:19:46que le nez
01:19:46c'est une machine incroyable
01:19:48on ne dirait pas
01:19:49avec deux petites nichelettes
01:19:50deux petites narines
01:19:51comme ça
01:19:51qui ont chacune quand même
01:19:53à peu près 120 poils
01:19:54dans chaque narine
01:19:55aussi pour éliminer
01:19:56les microbes
01:19:57mais est-ce qu'on pourrait
01:19:58imaginer un jour
01:19:59dans 10 ans
01:20:00dans 20 ans
01:20:01dans 50 ans
01:20:02tu prends un truc
01:20:0310 minutes après
01:20:03t'as plus de rhume
01:20:04oui sûrement
01:20:05mais il y a des priorités
01:20:06parce que le rhinovirus
01:20:07ou les virus
01:20:08qui donnent le rhume
01:20:08ne donnent pas
01:20:10de réanimation
01:20:10ne donnent pas
01:20:11de complications
01:20:12il n'y a pas de formes longues
01:20:13il n'y a pas de sur
01:20:13ah oui c'est pour ça
01:20:14si on bossait de sueur
01:20:15on en aurait trouvé
01:20:16oui je pense
01:20:17s'il y avait une vraie portée
01:20:19sanitaire
01:20:20on vit avec
01:20:21mon Noël à moi
01:20:22on est en retard
01:20:23me dit Marine Lançon
01:20:25mon Noël à moi
01:20:25et qui est aujourd'hui
01:20:26c'est Thierry Cabane
01:20:28qui parle de son Noël
01:20:29alors ma mère
01:20:35qui était une femme
01:20:36qui venait de la paysannerie
01:20:37québécoise
01:20:38canadienne française
01:20:38on disait autrefois
01:20:39était une femme
01:20:40qui aimait véritablement
01:20:41nous rassembler à Noël
01:20:42elle avait fait faire
01:20:43une espèce d'immense fête
01:20:44dans la tradition québécoise
01:20:45or que se passe-t-il
01:20:462007-2008
01:20:47moi et ma soeur
01:20:48on quitte la maison
01:20:49et elle décide
01:20:50on va aller à l'appartement
01:20:51et elle décide
01:20:51de faire de Noël
01:20:53chaque fois le plus bel événement
01:20:54de quelle manière
01:20:55je me rappelle très bien
01:20:56pour les bûches
01:20:57donc il y avait trois bûches
01:20:58trois bûches de Noël
01:20:59une bûche au sucre à la crème
01:21:00c'est un truc québécois
01:21:01une bûche aux crêpes
01:21:03et une bûche à la framboise
01:21:05et là donc c'était
01:21:06une espèce d'immense festin
01:21:08formidable et gourmand
01:21:09et autant des cadeaux
01:21:10je me souviens
01:21:10mon paternel
01:21:11cette année-là
01:21:112007-2008
01:21:12savait que j'aime beaucoup
01:21:14les films d'action américains
01:21:15des années 80
01:21:15donc Chuck Norris
01:21:17Jean-Claude Van Damme
01:21:18Arnold Schwarzenegger
01:21:19Sylvester Stallone
01:21:20je dois en oublier quelques-uns
01:21:22ils m'avaient acheté
01:21:23l'intégrale
01:21:24à peu près de tous les films
01:21:25des années 80
01:21:27et les grands classiques
01:21:28ils me les avaient offerts
01:21:29et j'ai encore la collection
01:21:30je tiens à le préciser
01:21:31c'était un joyeux Noël
01:21:32bon
01:21:32il aura eu deux Noëls
01:21:34pour le prix d'un
01:21:34notre ami Bocoté
01:21:35parce qu'hier
01:21:36on l'avait déjà entendu
01:21:36mais ce n'est pas grave
01:21:37je vais rappeler
01:21:39Gilles Pialou
01:21:39admiration
01:21:40cet héros de la médecine
01:21:42c'est chez Perrin
01:21:42je trouve que c'est une très bonne idée
01:21:43si vous avez
01:21:44un étudiant
01:21:45chez vous
01:21:46qui est en seconde
01:21:47première terminale
01:21:48qui imagine
01:21:49faire ce plus beau pays du monde
01:21:51ce plus beau métier du monde
01:21:52qui est médecin
01:21:53qu'est-ce qu'il y a de mieux
01:21:54qu'être médecin
01:21:55avocat
01:21:55moi je ne trouve pas
01:21:57je trouve que médecin
01:21:58c'est vraiment
01:21:58dans la hiérarchie
01:22:00je trouve que c'est ce qu'il y a de plus
01:22:01famille d'avocats
01:22:02il n'y a pas photo
01:22:02ouais
01:22:03bon voilà
01:22:04je trouve que médecin
01:22:04c'est quand même
01:22:05voilà c'est génial
01:22:06d'être médecin
01:22:07et puis nos années
01:22:08bonheur en chanson
01:22:09Fabien Lecoeur
01:22:10c'est chez Fayard
01:22:11je vais remercier
01:22:12Magdalena Dervich
01:22:14Marie Falicon
01:22:16Louis Lallemand
01:22:17Shannon Alm
01:22:18Stella Naville
01:22:19Émilie Dubois
01:22:20et Julie Boscherini
01:22:22qui était à la programmation
01:22:23cette semaine
01:22:24sous l'impulsion
01:22:25de Nicolas Nissim
01:22:26bien évidemment
01:22:27et puis remercier
01:22:28comme tous les jours
01:22:30j'ai pas la liste
01:22:32c'était Marine Lançon
01:22:33qui était là
01:22:34avec
01:22:35Dominique Raymond
01:22:36à la vision
01:22:37au son
01:22:39Guillaume Marceau
01:22:41et à la vision
01:22:42Jérôme
01:22:43voilà
01:22:43cher
01:22:45Jérôme Merigaud
01:22:47à la vision
01:22:48et Jacques Vendroux
01:22:50je dis au revoir à Jacques
01:22:51j'ai l'impression
01:22:52j'ai l'impression d'être
01:22:52en fin d'émission
01:22:53parfois de remercier
01:22:54Jacques
01:22:55au revoir mon Pascal
01:22:56et merci encore
01:22:57à Ralph Skigetti
01:22:58qui est le chef d'orchestre
01:22:59de demain
01:23:00pour l'hommage
01:23:01à Alain Delon
01:23:0115h
01:23:02ici au palais des congrès
01:23:04nous sommes sur la scène
01:23:05je vous embrasse mon Pascal
01:23:06il faut réveiller Norbert
01:23:07j'ai l'impression
01:23:08parce que là
01:23:09Norbert
01:23:09il va très très bien
01:23:11ah bon
01:23:12Norbert
01:23:12bon voilà
01:23:13il est là
01:23:13bon
01:23:14j'ai Alain Delon
01:23:20je suis deloniste moi
01:23:21merci
01:23:22merci beaucoup
01:23:23Jean-Marc Morandini
01:23:25on va revenir
01:23:26sur ce qui s'est passé
01:23:27à Castres
01:23:27vous savez qu'on a tiré
01:23:28sur des policiers
01:23:29on n'a jamais vu
01:23:30une telle violence à Castres
01:23:31c'est la chef de la police
01:23:32qui raconte ça
01:23:33et puis on parlera également
01:23:33des policiers
01:23:34qui ont été blessés à Marseille
01:23:35cette fois
01:23:36des policiers
01:23:36de plus en plus
01:23:37la cible de tir
01:23:38la cible de violence
01:23:39on détaille tout ça
01:23:40dès le début de Morandini
01:23:40et bien écoutez
01:23:41on va passer un bon week-end
01:23:42ça va nous faire du bien
01:23:43merci à tous
01:23:44et à lundi
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