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  • il y a 4 jours
Mettez vous d'accord avec Noémie Halioua, Remi Branco, Jean Pierre Denis, Yves D'Amécourt

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-12-03##

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News
Transcription
00:00:01Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:05Bonjour à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver pour commenter cette information qui vous passionne tant entre 10h et midi.
00:00:13Aujourd'hui Noémie Allioua, bonjour, journaliste et séiste, votre dernier livre La Terreur jusque sous nos draps est paru chez Plon.
00:00:20Rémi Branco, vice-président du LOT, porte-parole du PS, bonjour.
00:00:23Je rappelle votre dernier livre Loin des villes, loin du cœur qui est paru aux éditions de l'Aube.
00:00:28Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain et je rappelle votre site, la lettre d'information théopolitique.
00:00:35En fait, c'est une lettre d'information à laquelle on peut s'abonner.
00:00:39On doit, je dirais même.
00:00:40On doit, c'est essentiel.
00:00:42Et Yves Damécourt, bonjour.
00:00:43Bonjour.
00:00:44Viticulteur, ancien élu local et porte-voix de Nouvelle Énergie, le parti de David Lysnard.
00:00:49On va revenir toujours sur cette affaire de labellisation des médias parce que c'est important et que ça vous passionne, ça vous intéresse.
00:00:57Et on vous attend au 0826 300 300.
00:01:00Vous avez peut-être vu hier le gouvernement rétro-pédaler sur le sujet, dire qu'il n'en avait jamais été question, qu'on avait mal compris.
00:01:07Bref, qu'avez-vous compris ?
00:01:10Qu'avez-vous compris, vous, auditeurs de Sud Radio ?
00:01:13Bruno Retailleau était ce matin l'invité du Grand Matin Sud Radio de l'interview politique.
00:01:18Il ne veut pas, avec Édouard Philippe, il soutient Édouard Philippe, ne pas voter ce budget de la sécurité sociale et l'éducation sexuelle à l'école.
00:01:26L'État a été condamné.
00:01:28On va revenir sur tous ces sujets avec vous.
00:01:32Commençons peut-être avec la labellisation, une fois de plus, la labellisation des médias.
00:01:37Enfin, peut-être, écoutez, la ministre de la Culture, Rachida Dati, était sur le plateau de CNews hier pour tenter de désamorcer cette incompréhension, on va dire,
00:01:52ou en tout cas cette mauvaise interprétation, ainsi que Sabrina Agresti-Roubache, ainsi que ce matin l'ancien ministre Guillaume Kasparian.
00:01:59Et tous, ils ont un peu des éléments de langage.
00:02:02Alors écoutez ce que disait Sabrina Agresti-Roubache hier.
00:02:04On fixe, pareil, la discussion.
00:02:08Le président n'a pas dit qu'il fallait des médias labellisés de partout.
00:02:11Il a parlé d'un label qui existe déjà, qui est fait par les journalistes, donc vous, eux-mêmes.
00:02:17Donc on ne peut pas dire que...
00:02:18Non, moi je ne laisserai pas dire que le président a demandé à ce qu'il y ait un label ou des médias juste labellisés,
00:02:24puis le reste ça n'existe pas.
00:02:26Première chose, non, mais ce n'est pas vrai, il n'a pas dit ça.
00:02:28Et puis Rachida Dati qui explique le pourquoi du comment, pourquoi cette idée de label.
00:02:34Les Français sont inquiets, que disent-ils ?
00:02:36Ils disent qu'on n'arrive plus à faire la différence entre un contenu sur un réseau social et une information journalistique.
00:02:44Vous êtes journaliste, vous avez une carte de presse, vous respectez une déontologie.
00:02:47Il y a une commédiation de la carte.
00:02:49Exactement, il y a des critères.
00:02:50Donc vous n'êtes pas comme n'importe quel youtubeur, j'allais dire.
00:02:54Votre contenu, si vous le publiez sur les réseaux sociaux, normalement il n'a pas la même valeur.
00:02:58C'est pas, encore une fois, c'est pas une valeur au sens, un jugement personnel.
00:03:04Je dis simplement, vous avez un métier, vous respectez une méthode, des règles, des critères.
00:03:09Et des critères, il n'y a pas la même chose.
00:03:11Exactement, donc ça n'est pas la même chose.
00:03:13Donc que dit-il ? Dans cet océan de réseaux sociaux, où tout se vaut,
00:03:17où effectivement, avec des conséquences néfastes, et nous en savons quelque chose,
00:03:22parce que nous avons ce combat commun de protéger nos enfants des effets néfastes de ces contenus,
00:03:30justement des réseaux sociaux.
00:03:32Bon, il y a un petit biais, je vois Rémi Branco qui lève les yeux au ciel, vous avez compris quelque chose ?
00:03:38J'espère que la ministre de la Culture et de l'audiovisuel me rassurent en m'expliquant un petit peu le contenu.
00:03:43Je ne comprends rien.
00:03:44Je comprends juste qu'on veut se payer, entre guillemets, certains médias.
00:03:48Ce n'est pas forcément des médias que je regarde tous les jours et que j'apprécie.
00:03:52Donc je n'ai pas de problème sur le fond du jugement qu'on peut avoir vis-à-vis de telle ligne éditoriale.
00:03:56Mais en revanche, la labellisation, la question des réseaux sociaux là-dedans,
00:03:59moi je ne comprends absolument rien.
00:04:01De tout temps, depuis le début de l'humanité, on a une information officielle,
00:04:05on a des informations concurrentes et on a parfois des charlatans.
00:04:08Et c'est l'éducation, c'est la culture qui fait qu'on arrive à faire le tri.
00:04:11Ce n'est pas un label.
00:04:12Moi je ne vais pas dire à mon voisin de village qui regarde n'importe quoi sur les réseaux sociaux
00:04:16et je le salue parce qu'il m'envoie régulièrement des fake news
00:04:18à qui je dis à chaque fois mais non, c'est n'importe quoi.
00:04:20Bon ben c'est à nous de faire ce boulot-là, d'expliquer.
00:04:23Oui mais vous n'êtes pas, c'est votre copain.
00:04:24Ce n'est pas parce que Macron lui dit que ce n'est pas labellisé, qu'il ne va pas y croire.
00:04:27Au contraire, je pense même que ça va l'inciter à aller chercher plus loin.
00:04:29C'est effectivement ce que nous ont dit certains auditeurs.
00:04:310826 300 300 si vous voulez encore une fois réagir en disant
00:04:34justement nous on ira sur les sites non labellisés.
00:04:38Mais moi ce qui m'a étonné, c'est cette phrase qui est revenue
00:04:42et chez Sabrina Agresti-Roubache et chez Rachida Dati.
00:04:45Labellisez-vous vous-même ?
00:04:47C'est-à-dire que nous on va décider, Sud Radio, qu'on va mettre le label rouge et noir.
00:04:53Ça n'a pas de sens, c'est-à-dire que tout ça est très flou.
00:04:56Tout ça est très flou et assez incompréhensible.
00:04:58Vous, vous avez été directeur de rédaction.
00:05:01Moi j'ai toujours été, quand j'étais directeur de la rédaction de la vie,
00:05:04donc ça ne date pas d'aujourd'hui,
00:05:06que je suis opposé à toute forme de journalisme officiel et de labellisation.
00:05:11Qu'elle vienne de l'État, ça va sans dire.
00:05:14J'attends certainement pas d'un gouvernement, quel qu'il soit et quel qu'il sera demain,
00:05:18de me dire ce que je dois écrire et ce que je peux écrire.
00:05:20Mais aussi de la profession.
00:05:22Moi j'étais déjà très réservé sur le comité déontologique,
00:05:25toutes sortes d'organismes qui essaient finalement de dire ce qu'on pourrait écrire,
00:05:31ce que serait du bon journalisme.
00:05:33Vous savez, le bon journalisme, en fait c'est assez simple.
00:05:36C'est vérifier des faits et essayer de les expliquer le plus correctement possible.
00:05:42Et puis aujourd'hui c'est vrai, on est en concurrence avec d'autres.
00:05:44Maintenant, vous avez référence à ma lettre théopolitique.
00:05:48Je suis sur la plateforme de journalisme indépendant qui est Substac.
00:05:52Et c'est vrai que je suis sur cette plateforme avec, en concurrence on pourrait dire,
00:05:56avec des gens qui ont une autre forme d'écriture que la mienne.
00:05:59Je ne dis pas que c'est nécessairement n'importe quoi,
00:06:01mais qui vont produire du commentaire et de l'actualité.
00:06:04C'est à moi de défendre, d'exprimer la qualité de mon journalisme
00:06:09et puis à mes lecteurs de s'y reconnaître.
00:06:12Je pense que c'est la base en fait.
00:06:13En fait, fondamentalement, la base, la chose la plus importante dans le journalisme,
00:06:17c'est tout simplement l'indépendance d'esprit.
00:06:19L'indépendance d'esprit, ça ne se définit pas par un label.
00:06:22Qu'il soit d'État, et je crois que ce n'était pas l'intention d'ailleurs d'Emmanuel Macron,
00:06:25parce que j'ai bien réécouté ce qu'il avait dit
00:06:27quand il est allé rencontrer le groupe Ebra.
00:06:30Que ce soit donc de la part d'Emmanuel Macron ou de son gouvernement,
00:06:35ou que ce soit de la part de la profession.
00:06:37Oui, mais encore une fois, comment faire la...
00:06:41C'est très flou, moi je n'ai pas compris ce qu'il voulait faire en fait.
00:06:43Non mais c'est impossible de toute façon, c'est impossible.
00:06:45Ça ne peut pas venir de la part de l'État, mais quand même il y a déjà des certifications qui existent.
00:06:49Quand vous recevez votre carte de presse, pas tous les journalistes n'ont des cartes de presse.
00:06:54Et ça permet quand même de distinguer un minimum ceux qui font partie d'organismes
00:06:58qui sont réputés comme étant un minimum sérieux,
00:07:01de ceux qui se lancent en indépendant et qui n'ont pas cette carte de presse.
00:07:04Moi je ne suis pas du tout d'accord avec vous, je crois que la carte de presse c'est rien du tout.
00:07:09Vous avez des gens comme Jean-Pierre Pernault qui n'ont jamais eu la carte de presse,
00:07:12aujourd'hui vous avez de plus en plus de journalistes qui sont payés en auto-entrepreneurs, en société.
00:07:16Donc en quoi est-ce que c'est une garantie de la belle ?
00:07:19Vous avez les gens qui font les mots croisés, qui ont la carte de presse,
00:07:22enfin les cartes de presse, pardon, effectivement il faut que ce soit une...
00:07:27C'est quand même une preuve de... c'est une preuve de sérieux, c'est un certificat.
00:07:31Rien de mot de la belle, j'ai un peu peur.
00:07:32Rien du tout.
00:07:35Vraiment, pour avoir vraiment à la fois passé 30 ans dans des rédactions
00:07:39et puis aujourd'hui volé de mes propres ailes,
00:07:41j'ai l'impression d'avoir jamais été aussi journaliste que je ne le suis aujourd'hui,
00:07:45en étant sur cette plateforme de journalistes indépendants.
00:07:48Et je ne sais pas si formellement ça correspond aux critères de la carte de presse.
00:07:53La carte de presse correspond au fait que vous soyez payé par un organe de presse.
00:07:59Oui mais c'est très important, ça permet par exemple de distinguer des influenceurs, des lobbyistes.
00:08:05Le journaliste est payé pour son information dans un média qui est reconnu un minimum
00:08:09comme étant un média d'information.
00:08:10Je suis désolée, vous avez aujourd'hui des gens qui diffusent des informations
00:08:13qui sont payés par des lobbies qui n'ont aucune indépendance.
00:08:17C'est peut-être ça aussi ce qui distingue le journaliste des autres influenceurs, comme on dit.
00:08:21C'est la recherche d'une forme de vérité et d'une forme d'indépendance
00:08:24qui passe aussi par le fait d'être financé par un média d'information.
00:08:28Je suis complètement d'accord là-dessus, mais justement comment vous le déterminez ?
00:08:32Comment vous l'établissez qui sont indépendants ?
00:08:35Oui, comment vous l'établissez ?
00:08:36Les influenceurs payés par toutes sortes d'intérêts, que ce soit le Qatar ou une société
00:08:43qui fabrique n'importe quel objet à vendre, c'est évidemment un problème.
00:08:47Mais qui le définit ? Pour moi c'est le rendez-vous, il est devant mes lecteurs.
00:08:51Absolument, alors...
00:08:53Moi je pense que, enfin bon, j'observe, je regarde ça, il recule.
00:08:58Yves Damécourt.
00:08:59La majorité est allée jusqu'à proposer que ce label soit défini par un reporter sans frontières.
00:09:05Enfin, ils sont allés juste là.
00:09:07Alors que reporter sans frontières a été épinglé la semaine dernière par l'ARCOM
00:09:10qui a fait couper un reportage à France TV
00:09:14qui a été diffusé par une émission Commission d'enquête
00:09:19parce qu'il y avait manipulation d'informations.
00:09:21Complément d'enquête, oui.
00:09:23Je rappelle aussi que nous les agriculteurs, on a été violentés par une émission d'Élise Lucet
00:09:33en 2015-2016 sur l'usage des pesticides qui était un tissu de mensonge.
00:09:38Elle a piégé le ministre de l'époque qui était Stéphane Le Foll.
00:09:41Le lendemain, le journal Libération appelle Élise Lucet en disant
00:09:45mais vous avez travesti les chiffres, vous avez inversé,
00:09:47vous nous expliquez que 95% des produits agricoles ne sont pas aux normes d'usage des pesticides
00:09:53et des résides pesticides, alors que c'est en fait l'inverse, c'est 5%.
00:09:57Et Élise Lucet, je vous recommande d'aller lire cet article de 2016 dans Libération.
00:10:02Élise Lucet dit, pour faire passer ses idées, il faut savoir mentir utile.
00:10:07Et donc ces gens, aujourd'hui, seraient labellisés comme détenteurs de la vérité.
00:10:11Et donc, bon, voilà, moi je préfère qu'on labellise le doute plutôt qu'on labellise la vérité
00:10:17parce qu'en fait, il faut, quand on commence à dire qu'on détend la vérité,
00:10:21on empêche les gens de penser, on délivre une pensée unique.
00:10:24Et quelle est la vérité ? Où est la vérité ? On va en reparler avec vous Rémi.
00:10:28Parce que quand effectivement Rachida Dati dit les gens sont perdus, etc.,
00:10:32il y a des gens qui ne sont pas perdus et qui veulent bien croire à un certain nombre de fake news.
00:10:36Et je pense à tous ces sites qui ont relayé l'affaire de Brigitte Macron, entre autres.
00:10:40Ah oui, bien sûr.
00:10:41Et sans aucun garde-fou.
00:10:43On va y revenir dans un instant avec vous, 0826 300 300,
00:10:46si vous voulez réagir, si vous faites confiance aux médias,
00:10:49à quels médias faites-vous confiance ?
00:10:51A tout de suite.
00:10:52Nous allons nous mettre d'accord, j'en suis certaine,
00:10:54avec Noémie Allioua, Rémi Branco, Jean-Pierre Denis et Yves Damécourt.
00:10:57Et vous savez que nous jouons sur Sud Radio, juste avant les fêtes,
00:11:01avant jusqu'à Noël, tous les jours, vous pouvez gagner un lot magnifique.
00:11:05Et donc je suis passé prendre mon petit sac sous le sapin ce matin.
00:11:10Et donc si vous voulez jouer, vous envoyez sapin par SMS au 7-20-18
00:11:16et vous pouvez gagner un très très beau cadeau,
00:11:19deux forfaits de ski pour la station Péragude.
00:11:22Péragude, c'est une station de ski qui est dans les Hautes-Pyrénées
00:11:25et qui est en fait, c'est entre la Haute-Pyrénées et la Haute-Garonne, absolument.
00:11:32Si je puis me permette, on dit Péragude.
00:11:34Bravo.
00:11:35Donc deux forfaits de ski pour la station Péragude.
00:11:39Vous le dites bien, vous le dites très bien.
00:11:40Donc sapin par SMS 7-20-18.
00:11:43Allez-y, bonne chance.
00:11:45Et on vous donnera évidemment le nom du gagnant ou de la gagnante dans quelques instants.
00:11:50Alors Rémi Branco, sur cette histoire de label.
00:11:53Alors j'imagine que ça vous a parlé,
00:11:55puisque vous avez été directeur de cabinet de Stéphane Lecfoll.
00:11:58Donc cette affaire, effectivement, à l'époque du complément d'enquête,
00:12:03avait évidemment fait beaucoup de bruit.
00:12:06Mais sur la labellisation, je dirais, qu'est-ce qui est vrai ?
00:12:08Qu'est-ce qui est faux ?
00:12:09Qui détermine le vrai du faux ?
00:12:10Alors moi, je pense qu'il faut qu'il y ait une sorte de réglementation,
00:12:13effectivement, pour tout ce qui est Internet,
00:12:16qui a vraiment changé la donne.
00:12:17Après, nous, on a, pardon d'être un peu long,
00:12:19mais nous, on a une autorisation des maîtres qui est donnée par l'ARCOM.
00:12:22Si on enfreint des règles, on a des avertissements, des mises en demeure,
00:12:26et on nous coupe l'antenne.
00:12:26Et c'est la même chose pour les chaînes de télévision.
00:12:29Donc qu'est-ce qu'on veut de plus ?
00:12:30Pour moi, il y a deux enjeux.
00:12:31Il y a effectivement ces règles-là qui existent
00:12:33et qui doivent être strictement respectées,
00:12:35peut-être même un peu durcies sur certains aspects,
00:12:37évidemment, éviter l'incitation à l'aide, etc.
00:12:40Et puis ensuite, tout l'aspect fact-checking.
00:12:42Et moi, je crois que c'est sur cet aspect,
00:12:44la vérification des faits,
00:12:45qu'on pourrait peut-être, je ne dis pas labelliser,
00:12:48mais dire qu'il y a un organisme de journaliste
00:12:50qui recoupe les infos, qui a un certain nombre de critères,
00:12:53qui propose...
00:23:47il faut travailler moins.
00:23:49Voilà. Donc, je rappelle
00:23:51effectivement qu'Édouard Philippe
00:23:54a déclaré qu'il s'abstiendrait
00:23:55ou qu'il voterait contre Yves Damécourt.
00:23:57Effectivement, ce budget,
00:23:59qui est un budget le cornu fort,
00:24:02n'a pas de sens.
00:24:03Plus personne n'y comprend rien non plus.
00:24:05Je rappelle que les sénateurs, la semaine dernière,
00:24:07ont voté l'impôt sur la fortune
00:24:09qui avait été créé par le Modem
00:24:11et le Parti Socialiste.
00:24:13Aujourd'hui, Marc Fénaud demande
00:24:14que le Premier ministre utilise le 49.3
00:24:17pour ne pas avoir à voter
00:24:18les différents budgets.
00:24:20Pardon, le 49.3, que je comprenne bien,
00:24:22ça veut dire que ça peut être aussi...
00:24:25Le gouvernement peut être censuré à cette occasion.
00:24:27En fait, ils sont tous en train
00:24:29de faire de la stratégie à deux balles
00:24:30en se disant que les socialistes
00:24:32ne voteront pas la censure
00:24:34parce qu'ils ont peur de retourner aux élections,
00:24:36parce qu'ils perdront leur siège,
00:24:37parce qu'il n'y aura plus du nom de la gauche.
00:24:39Enfin, qu'ils se méfient tous,
00:24:40parce qu'en fait, on ne connaît pas du tout
00:24:41les intentions des uns et des autres.
00:24:43Enfin, on a l'impression que c'est la France
00:24:45qui est prise en otage.
00:24:47Il n'y a pas beaucoup de propositions d'économie
00:24:48qui ont été faites sur les différents budgets,
00:24:50que ce soit le budget de la nation
00:24:51ou le budget de la sécurité sociale.
00:24:54La réforme des retraites,
00:24:56c'était la seule réforme audible
00:24:59du deuxième mandat d'Emmanuel Macron,
00:25:01même si elle n'était pas suffisante.
00:25:03Vous savez que nous, on préconise
00:25:05une retraite par capitalisation obligatoire,
00:25:08parce qu'en fait, on est en train de mentir
00:25:09aujourd'hui aux jeunes générations.
00:25:10On leur fait croire que leurs cotisations d'aujourd'hui
00:25:13permettront d'avoir une retraite demain.
00:25:15Rien n'est moins sûr.
00:25:17En fait, il n'y aura plus assez d'actifs demain
00:25:18quand eux seront à la retraite pour payer leur retraite.
00:25:20Donc, tout ça n'a aucun sens.
00:25:23On est en train de mentir.
00:25:24Je ne sais pas si ces mensonges ont été labellisés
00:25:26par l'État,
00:25:27mais enfin, que le même État demande à labelliser la vérité
00:25:30alors qu'il est en train de mentir à tout le monde,
00:25:32c'est quand même très, très, très compliqué.
00:25:34Et je pense que les Français en ont un peu ras-le-bol de ce cinéma.
00:25:38Et on se demande si quand quelqu'un s'exprime devant un micro,
00:25:40il est en train de protéger son siège
00:25:42ou s'il est en train de protéger la France.
00:25:43Mais ce que me disait un confrère journaliste ce matin,
00:25:47c'est qu'il m'a envoyé un message en me disant
00:25:48« En fait, c'est une excellente opportunité
00:25:51pour rompre avec la Macronie à la dérive.
00:25:53Cette décision sera comprise par les électeurs de droite,
00:25:56mais par ceux du Modem,
00:25:58dont il est difficile d'accepter le reniement.
00:26:00Par ailleurs, une éventuelle mesure
00:26:01n'entiendra pas obligatoirement une dissolution
00:26:03qui placerait dans les mois suivants Emmanuel Macron
00:26:06en première liste au risque de devoir démissionner
00:26:08avant la fin de son mandat.
00:26:10Donc c'est aux députés du Bloc central
00:26:12d'avoir le courage de voter selon leurs convictions
00:26:14et non pour une combinaison
00:26:16dont le seul but est le maintien de leur mandat
00:26:18et d'une stabilité de façade.
00:26:19Et je suis assez d'accord, Émile Branco ?
00:26:21Moi, je trouve qu'on nous a menti.
00:26:23On s'est un peu fichus de nous.
00:26:25C'était début octobre
00:26:26quand on nous a dit, Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu,
00:26:30qu'il y avait une majorité.
00:26:31Rappelez-vous, Sébastien Lecornu a démissionné,
00:26:33a rendu sa démission un lundi matin
00:26:34parce que Bruno Retailleau quittait le gouvernement
00:26:38et parce qu'il n'avait plus de majorité.
00:26:41Donc on a eu une semaine, rappelez-vous,
00:26:42de réunion à Matignon, de réunion à l'Elysée,
00:26:45de jeux réfléchis, de fumée blanche dans 48 heures, etc.
00:26:47pour trouver une majorité.
00:26:49A l'issue de cette semaine de suspense insoutenable,
00:26:52Sébastien Lecornu, après avoir dit
00:26:53que sa mission était terminée,
00:26:54revient en disant
00:26:55« Hourra, nous avons trouvé une majorité à ce pays ».
00:26:59Je vous rappelle qu'on en pense ce qu'on veut,
00:27:01la gauche proposait une autre majorité.
00:27:03Ça a été refusé parce que l'argument était
00:27:05« ne vous inquiétez pas, on a plus de 200 députés,
00:27:07si on fait bloc central, LR,
00:27:08on a ce qu'il faut pour faire passer un budget ».
00:27:11Très bien, allons-y.
00:27:12Et le Parti Socialiste a même accepté
00:27:13de rentrer dans la négociation et de ne pas censurer.
00:27:16Résultat des courses, on se retrouve deux mois plus tard,
00:27:18un mois et demi plus tard,
00:27:19avec les mêmes acteurs qui vous disent
00:27:21« finalement, on ne fait plus partie de la majorité ».
00:27:22Parce que ne pas voter le budget,
00:27:24voire voter contre,
00:27:24ça veut dire faire sauter une majorité.
00:27:27Et là, effectivement, plus rien n'a de base.
00:27:28Et là, je rejoins Yves Damécourt.
00:27:30Dans ce cas-là, quand il n'y a plus de base,
00:27:32quand il n'y a plus de majorité,
00:27:33quand il n'y a plus de socle solide,
00:27:35par définition, il n'y a plus d'opposition.
00:27:37Et là, c'est des auto-entrepreneurs de la politique
00:27:39qui vont décider chacun en fonction
00:27:40de leur circonscription, de leur siège,
00:27:41ce qu'ils vont faire.
00:27:42Et là, c'est illisible,
00:27:44et on perd tout le monde.
00:27:45Donc, de deux choses l'une.
00:27:46Soit le Premier ministre a une majorité
00:27:48pour faire passer un budget
00:27:49et c'est conforme à la mission
00:27:51que lui a confiée le Président de la République,
00:27:53soit il ne l'a pas
00:27:53et il doit remettre sa démission.
00:27:55Mais là, c'est avec son bloc central,
00:27:57avec ses alliés théoriques,
00:27:59qu'il doit discuter.
00:28:00Sinon, effectivement,
00:28:01on n'y comprendra plus rien
00:28:02et on n'aura pas de budget à l'arrivée.
00:28:03Donc, la décision, la balle,
00:28:04est dans le camp aujourd'hui
00:28:05de la majorité et du Premier ministre.
00:28:07Est-ce qu'il faut une majorité ou pas ?
00:28:08Oui.
00:28:09Moi, je dirais que trop de politique aérie
00:28:12tue la politique aérie.
00:28:14C'est-à-dire, à un moment donné,
00:28:15ça devient, effectivement,
00:28:16je trouve que l'expression d'auto-entrepreneur
00:28:18de la politique est très juste.
00:28:20Mais vous avez rappelé aussi,
00:28:22à l'instant,
00:28:22que Bruno Trotaillot,
00:28:25finalement, avait été constant.
00:28:28Parce que quand il a refusé
00:28:29de monter dans le bateau de ce gouvernement,
00:28:32parce qu'il ne voulait pas cautionner
00:28:34le retour d'un ancien ministre de l'Économie
00:28:38qui représentait cette fuite en avant
00:28:41des pensières,
00:28:43il donnait un message qui était très fort,
00:28:45ça lui a été reproché.
00:28:45Donc, il est assez logique
00:28:46qu'aujourd'hui,
00:28:47il soit toujours sur la même position.
00:28:49Ce qu'il faut bien dire,
00:28:50c'est qu'en fait,
00:28:51sur le fond,
00:28:52on ne s'en sortira pas,
00:28:53non pas,
00:28:54on ne s'en sortira pas
00:28:55par une réforme du budget de l'État,
00:28:57mais par une réforme des dépenses sociales.
00:28:59Parce que c'est là
00:28:59qu'est l'essentiel du sujet.
00:29:02Et donc,
00:29:02comme on ne peut pas se mettre d'accord
00:29:04sur une réforme des retraites,
00:29:06qui est pourtant absolument nécessaire
00:29:08en raison de la pyramide des âges,
00:29:09on n'arrive pas à décider
00:29:10qui doit payer,
00:29:12qui doit recevoir moins.
00:29:13tant qu'on n'est pas capable de faire ça,
00:29:16tout le reste est absolument vain.
00:29:18Mais quand on dit
00:29:18que les Français n'y comprennent rien,
00:29:20il faut quand même ajouter,
00:29:21soyons honnêtes,
00:29:22que les Français sont tous d'accord
00:29:25pour qu'on fasse cette réforme
00:29:26à une seule condition,
00:29:28c'est qu'on prenne dans la poche des autres.
00:29:30Et donc,
00:29:31finalement,
00:29:31cette politique aérie,
00:29:32elle reflète aussi
00:29:33un État d'une opinion
00:29:35qui n'est pas complètement prête.
00:29:37Et donc,
00:29:38on est dans ce marasme
00:29:39et on va y rester,
00:29:40même si le gouvernement tombe.
00:29:41Mais d'un mot juste,
00:29:42comment vous voulez
00:29:43que les Français comprennent
00:29:43quoi que ce soit,
00:29:44quand vous avez Bruno Retailleau,
00:29:46qui est leader d'un parti politique,
00:29:47qui prend une position
00:29:48assez ferme ce matin,
00:29:49dont on ne sait pas
00:29:50si c'est la position
00:29:51de Laurent Wauquiez
00:29:51et de ses propres députés,
00:29:53elle erre à l'Assemblée demain
00:29:54s'ils devaient voter.
00:29:55C'est incompréhensible.
00:29:56Comment vous voulez
00:29:56que les gens suivent l'actu
00:29:57si vous avez un chef de parti
00:29:59qui n'est pas suivi par ses députés ?
00:30:00Moi, je ne comprends plus rien.
00:30:01Vous avez assez bien
00:30:02résumé les choses.
00:30:04C'est-à-dire qu'au fond,
00:30:05on est dans une situation
00:30:06qui est bloquée
00:30:07depuis au moins
00:30:08les élections législatives.
00:30:10Tant qu'il n'y a pas
00:30:11de majorité claire
00:30:12qui se dégage,
00:30:13qui permet ensuite
00:30:14de faire avancer
00:30:15les textes de loi
00:30:16à l'Assemblée nationale,
00:30:17on est dans une situation
00:30:18qui est bloquée.
00:30:19Et donc,
00:30:19qu'est-ce qui bloque aujourd'hui ?
00:30:21Écoutez,
00:30:21c'est le président de la République
00:30:22qui à un moment donné
00:30:23doit prendre ses responsabilités,
00:30:24doit mettre l'intérêt supérieur
00:30:25du pays
00:30:26au-dessus de ses propres intérêts,
00:30:28même si demain,
00:30:29le bloc central
00:30:30qui s'est déjà effondré
00:30:31s'effondre encore plus.
00:30:32Ça ne fait rien.
00:30:33Ça veut dire que ça représentera
00:30:34aussi ce que pensent
00:30:36les Français
00:30:36et c'est les Français
00:30:37qui décident
00:30:38de l'avenir du pays.
00:30:39Donc, il y a un moment donné
00:30:40où c'est des élections législatives
00:30:42qui doivent être anticipées.
00:30:43C'est une obligation.
00:30:44Ce sera la seule façon
00:30:45de s'en sortir
00:30:46si on s'en sort
00:30:47parce que sans doute
00:30:48que la tripartition
00:30:49continuera d'exister.
00:30:50Mais il faut,
00:30:51à un moment donné,
00:30:52qu'il y ait une forme
00:30:53de majorité
00:30:54qui puisse se dégager
00:30:55et qui puisse faire avancer
00:30:56le pays
00:30:56parce que là,
00:30:57la situation,
00:30:57elle est complètement,
00:30:58complètement bloquée.
00:31:00Mais elle va continuer
00:31:01de l'être
00:31:02tant qu'il n'y aura pas
00:31:02d'élection.
00:31:03Mais donc,
00:31:03il faut la responsabilité
00:31:04de voter contre
00:31:06et sortir des magouilles
00:31:07et des intérêts particuliers.
00:31:10Tout le monde le savait.
00:31:11Et le premier à le savoir,
00:31:13c'était le Premier ministre
00:31:14lui-même.
00:31:15Bien sûr.
00:31:15Puisqu'il avait rendu
00:31:16son tablier.
00:31:17Donc, on est dans une situation
00:31:18qui est tout sauf surprenante.
00:31:20Le pourrissement volontaire.
00:31:21Et le fait que le Premier ministre
00:31:22dise qu'il n'utilisera pas
00:31:23le 49-3,
00:31:24en fait,
00:31:27c'est se tirer une balle
00:31:28dans le pied
00:31:28puisque la seule façon
00:31:32qu'il a aujourd'hui
00:31:33de faire passer le budget,
00:31:34c'est de l'utiliser.
00:31:35Et les membres de sa majorité
00:31:37lui demandent de l'utiliser.
00:31:39L'autre solution,
00:31:40c'est d'arriver
00:31:40à ce que le budget
00:31:41ne soit pas voté
00:31:42et à ce moment-là,
00:31:43c'est le budget
00:31:44de l'année dernière
00:31:44qui sera appliqué
00:31:46et qui sera reconduit
00:31:48mois par mois
00:31:48par ordonnance.
00:31:50Et c'est peut-être
00:31:50la moins mauvaise solution
00:31:51finalement.
00:31:52C'est peut-être
00:31:52ce qu'il recherchait d'ailleurs.
00:31:53Oui.
00:31:55On verra.
00:31:56Mais vous y croyez
00:31:57ou pas ?
00:31:57Vous pensez que c'est possible ?
00:31:59On a pu constater
00:32:01que tout était possible.
00:32:03L'an dernier,
00:32:04on a voté en février.
00:32:05Sauf de trouver
00:32:05une solution durable.
00:32:07Après,
00:32:07est-ce qu'il y a
00:32:08un calcul de pourrissement
00:32:09de la part
00:32:10du Président de la République ?
00:32:11Je ne sais pas.
00:32:12Moi,
00:32:12j'ai plutôt l'impression
00:32:13qu'il est dans
00:32:13un perpétuel déni,
00:32:15l'idée qu'il va toujours
00:32:16s'en sortir.
00:32:17Je crois que c'est surtout ça
00:32:17qu'à un moment donné,
00:32:18sa chance va faire
00:32:19que son charisme,
00:32:21celui dans lequel
00:32:22il est de plus en plus
00:32:23le seul à croire,
00:32:24va jouer,
00:32:25mais non,
00:32:26parce qu'on est
00:32:26dans un monde réel.
00:32:27C'est ce que disait
00:32:28l'ancien Président du Conseil,
00:32:29Henri Cueil,
00:32:29qui était un corézien.
00:32:31Il disait,
00:32:31il n'y a pas de problème
00:32:32qu'une absence de solution
00:32:33ne finisse par résoudre.
00:32:34Je pense qu'ils sont
00:32:35un petit peu dans cette optique-là.
00:32:36On est un petit peu
00:32:37dans cette optique-là.
00:32:39On se retrouve
00:32:40dans un instant
00:32:41avec vous.
00:32:42On va parler
00:32:42de cette condamnation
00:32:43de l'État
00:32:43pour absence
00:32:45d'information,
00:32:46d'éducation sexuelle
00:32:47à l'école.
00:32:49Qu'en pensez-vous ?
00:32:490826 300 300.
00:32:51Là aussi,
00:32:51c'est un sujet compliqué
00:32:53parce qu'à chaque fois
00:32:55qu'on parle
00:32:56de sexualité
00:32:57à l'école,
00:32:58ça suscite
00:33:00la polémique.
00:33:01Et en même temps,
00:33:01on peut mettre ça
00:33:02en rapport
00:33:02avec ce qu'on évoquait hier,
00:33:03à savoir cette absence
00:33:05d'information totale
00:33:06sur le sida,
00:33:08le VIH.
00:33:08Aujourd'hui,
00:33:09les jeunes pensent
00:33:09qu'on peut l'attraper
00:33:10par un baiser,
00:33:11par les sièges
00:33:13des toilettes.
00:33:14Et effectivement,
00:33:15il y a des cours
00:33:16au collège,
00:33:16mais après,
00:33:17plus rien.
00:33:17On y revient
00:33:18dans un instant.
00:33:21Sud Radio,
00:33:22le 10h midi,
00:33:23mettez-vous d'accord,
00:33:25Valérie Expert.
00:33:26Et nous sommes ensemble
00:33:27avec vous sur Sud Radio
00:33:28pour commenter
00:33:29l'actualité.
00:33:30Donc,
00:33:30cette information,
00:33:32c'est intéressant.
00:33:33L'État a été condamné
00:33:34pour avoir tardé
00:33:34à organiser l'éducation
00:33:36à la sexualité,
00:33:37un euro symbolique.
00:33:39Donc,
00:33:39ce n'est pas ça
00:33:39qui va nous coûter cher,
00:33:41mais néanmoins,
00:33:42ces séances d'information
00:33:43et d'éducation
00:33:44à la sexualité
00:33:45qui étaient prévues
00:33:46par la loi
00:33:46de 2001
00:33:48n'ont pas été
00:33:49appliquées.
00:33:51Et ces associations,
00:33:52le planning familial,
00:33:54CIDAction et autres,
00:33:56ont accusé l'État
00:33:58d'avoir manqué
00:33:59à son obligation
00:34:00d'organiser
00:34:01ces séances
00:34:02d'information.
00:34:04Et là aussi,
00:34:05on se demande,
00:34:05il y a une loi,
00:34:06il y a une obligation,
00:34:06elle n'est pas respectée,
00:34:07Rémi Branco ?
00:34:08Oui,
00:34:09alors je rappelle
00:34:10que cette loi,
00:34:11c'est à trois niveaux,
00:34:12il y a une éducation
00:34:13à l'école primaire,
00:34:15au collège
00:34:15et au lycée,
00:34:16évidemment,
00:34:16on n'enseigne pas
00:34:17la même chose
00:34:17à ces trois niveaux-là.
00:34:19Par exemple,
00:34:20à l'école primaire,
00:34:21c'est essentiellement
00:34:21l'apprentissage
00:34:22de la connaissance
00:34:22de son propre corps,
00:34:24le fait de savoir
00:34:25à quel adulte
00:34:26de confiance
00:34:27on peut parler
00:34:29et à qui on doit
00:34:30ne pas faire confiance,
00:34:31enfin bref,
00:34:32c'est tout un tas
00:34:32d'éléments de prévention.
00:34:35L'éducation à la sexualité
00:34:36à proprement parler,
00:34:37elle démarre un peu après
00:34:38et c'est vrai
00:34:39que c'est un sujet
00:34:40à la fois extrêmement nécessaire.
00:34:42Cette prévention,
00:34:43elle est indispensable
00:34:44à l'école.
00:34:44Je rappelle qu'aujourd'hui,
00:34:46sur des téléphones portables,
00:34:48sur deux gamins
00:34:49qui sont au CM2,
00:34:50circulent des images,
00:34:52circulent des propos,
00:34:53des mots
00:34:54qui sont inaudibles aujourd'hui,
00:34:56enfin qui seraient inaudibles
00:34:57à mon âge,
00:34:58si je les avais entendus,
00:34:59jamais j'aurais imaginé
00:35:00pouvoir avoir accès
00:35:00à de tels contenus
00:35:01et à de tels propos.
00:35:03Donc il y a cette éducation
00:35:04à la sexualité
00:35:05qui est nécessaire maintenant.
00:35:06C'est vrai que ce n'est pas évident
00:35:07pour le personnel
00:35:08de l'éducation nationale,
00:35:09je pense notamment
00:35:10quand on arrive au collège
00:35:11ou au lycée,
00:35:13d'être...
00:35:14Alors est-ce que les personnels
00:35:14sont suffisamment formés ?
00:35:16Est-ce qu'ils sont disponibles
00:35:16partout en France
00:35:17pour donner ces cours-là ?
00:35:19Autant sur la prévention,
00:35:21la connaissance du corps
00:35:21au niveau de l'école primaire,
00:35:24ça semble accessible,
00:35:26autant c'est vrai
00:35:26qu'au collège et au lycée,
00:35:27c'est peut-être
00:35:27un peu plus compliqué.
00:35:28Moi je ne veux pas
00:35:29jeter la pierre
00:35:30sur le personnel
00:35:31d'éducation nationale.
00:35:32On fait des lois,
00:35:33c'est très bien.
00:35:33Est-ce qu'on réfléchit
00:35:34à leur application,
00:35:35à la formation
00:35:36de celles et ceux
00:35:37qui vont devoir
00:35:38les transmettre aux enfants ?
00:35:39Je n'en suis pas sûr.
00:35:41Donc que l'État soit condamné,
00:35:42c'est important
00:35:43parce qu'il faut à un moment
00:35:44que l'État applique la loi.
00:35:47Maintenant, après,
00:35:47est-ce qu'on s'en donne
00:35:48véritablement les moyens ?
00:35:49Là, c'est vers les personnels
00:35:50de l'éducation nationale
00:35:51que j'aurais envie de me tourner
00:35:52parce que ce n'est pas évident
00:35:53d'aller dans une classe
00:35:55de 30 gamins
00:35:55de 13, 14, 15 ans
00:35:57aller expliquer
00:35:58les règles de la sexualité
00:35:59entre guillemets.
00:36:00Mais je pense que c'est
00:36:01beaucoup plus facile
00:36:02à dire qu'à faire.
00:36:03Oui.
00:36:03Noémie ?
00:36:04Oui.
00:36:05Non mais, enfin,
00:36:05je ne suis pas tout à fait
00:36:07d'accord avec vous.
00:36:08Pour moi, ce n'est pas juste
00:36:09un problème d'application,
00:36:11c'est vraiment un problème
00:36:12de fond.
00:36:13C'est-à-dire que pour moi,
00:36:13ce n'est pas aux professeurs
00:36:14d'enseigner ce qui est
00:36:16de l'ordre de l'intimité.
00:36:17On doit quand même
00:36:18distinguer ce qui est
00:36:20du ressort du professeur
00:36:21et de l'éducation nationale
00:36:21et ce qui est du ressort
00:36:23des parents.
00:36:24C'est aux parents
00:36:24de parler de ce genre de choses
00:36:26à leurs enfants,
00:36:27de les éduquer.
00:36:27Mais pardon,
00:36:30le sujet de fond,
00:36:31c'est celui-là.
00:36:32Oui, bien sûr,
00:36:32le sujet de fond,
00:36:33oui, mais c'est le sujet de fond.
00:36:35Il y a une loi aujourd'hui.
00:36:35D'accord, mais on peut
00:36:36considérer que la loi
00:36:38ne dit pas ce qui doit
00:36:39être juste.
00:36:40En l'occurrence,
00:36:42je vous dis sincèrement,
00:36:44je pense que ce n'est pas
00:36:45aux professeurs
00:36:45et les parents doivent
00:36:46prendre leurs responsabilités
00:36:47et c'est à eux
00:36:48d'enseigner.
00:36:49Non, c'est vrai,
00:36:49je n'ai pas encore d'enfant.
00:36:50Mais je pense que
00:36:51si je change en est...
00:36:51Je peux vous dire
00:36:52que ce n'est pas forcément facile
00:36:53pour des parents
00:36:54d'aborder ces sujets-là.
00:36:55Oui, je n'en doute pas
00:36:55une seule seconde.
00:36:56D'ailleurs, moi,
00:36:56mes parents, sur le coup,
00:36:57ne m'en ont jamais parlé
00:36:58et j'ai appris les choses
00:36:59toute seule dans la vie
00:37:00comme beaucoup de gens.
00:37:01Mais à l'heure où on sait
00:37:02justement que nos enfants...
00:37:03La question, c'est comment
00:37:03vous les apprenez
00:37:03toutes seules dans la vie ?
00:37:04C'est comment vous les apprenez
00:37:05et on rejoint nos premiers sujets
00:37:06sur les réseaux sociaux.
00:37:07Ou leur téléphone portable.
00:37:08Justement, le monde a changé
00:37:10et donc, dans ce cas-là,
00:37:11il faut s'obliger
00:37:12en tant que parent.
00:37:13Je n'ai pas encore d'enfant,
00:37:14c'est vrai,
00:37:15mais je compte bien
00:37:15en avoir un jour.
00:37:16Et à ce moment-là,
00:37:17je pense que je prendrai sur moi
00:37:19parce que je voudrais
00:37:20que ce soit moi
00:37:20qui donne les armes
00:37:22à mon enfant
00:37:23de s'y prendre le mieux possible
00:37:24pour affronter la vie
00:37:25et pour connaître
00:37:26les choses de l'ordre
00:37:27de l'intimité.
00:37:27Mais je ne voudrais pas
00:37:28que ce soit des professeurs
00:37:29qui l'enseignent d'une façon
00:37:30qui peut-être ne sera pas
00:37:31la bonne façon selon moi.
00:37:32Pourquoi les parents
00:37:33le feront mieux
00:37:33que les enseignants ?
00:37:34Je ne comprends pas.
00:37:34Parce qu'ils connaissent mieux
00:37:35leurs enfants
00:37:36et parce que c'est à eux
00:37:36de décider plus que les professeurs.
00:37:38Je suis désolée,
00:37:38il y a un moment donné...
00:37:39Mais ce n'est pas la question
00:37:39de connaître son enfant.
00:37:41Ce n'est pas l'apprentissage
00:37:42de l'enfant,
00:37:43c'est l'apprentissage du corps.
00:37:44Oui, bah oui.
00:37:45C'est quelque chose de...
00:37:46Mais enfin,
00:37:47je ne comprends pas comment
00:37:47par définition,
00:37:49un parent serait mieux armé
00:37:50qu'un enseignant pour le faire.
00:37:51C'est de l'ordre de l'intimité.
00:37:52Bien sûr que si.
00:37:53Mais pas du tout.
00:37:53La connaissance de son corps,
00:37:54le rapport aux autres,
00:37:55ce n'est pas de l'intimité.
00:37:56Mais bien sûr que si.
00:37:57Pas du tout.
00:37:57Vous avez fait des cours de biologie,
00:37:58ce n'est pas de l'intimité.
00:37:59Ce n'est pas parce qu'on vous apprend
00:38:00la reproduction,
00:38:01des cours de sexualité,
00:38:03ce n'est pas uniquement
00:38:04de la biologie.
00:38:05Mais ce n'est pas
00:38:05de l'éducation au plaisir,
00:38:07ce qu'il y a enseigné.
00:38:09Après, il y a eu
00:38:09des controverses sur les contenus.
00:38:11Ah, bah ça,
00:38:11c'est tout à fait le même sujet.
00:38:14Si il y a un problème
00:38:15sur les contenus,
00:38:15vous ne voulez pas
00:38:15que votre enfant
00:38:16découvre pour la première fois
00:38:18la sexualité
00:38:18à travers des contenus
00:38:19qui sont contraires
00:38:20à ce que vous pensez.
00:38:21Je vous rappelle
00:38:21que je n'ai plus
00:38:22les chiffres exacts en tête,
00:38:23mais je crois qu'un enfant,
00:38:24je crois que c'est un...
00:38:268 enfants sur 10
00:38:28ont déjà vu un film pornographique.
00:38:30Bien sûr.
00:38:31Oui, à 10 ans,
00:38:32à l'âge de 10 ans.
00:38:33On a Hervé en ligne
00:38:34qui nous appelle d'Anthony.
00:38:35Bonjour, Hervé.
00:38:36Vous vouliez réagir à ce sujet ?
00:38:37Bonjour, oui.
00:38:38Je voulais d'abord savoir
00:38:40quelle organisation,
00:38:41au singulier ou au pluriel,
00:38:43a fait condamner l'État ?
00:38:45Alors, vous avez
00:38:46le planning familial,
00:38:47le site d'action,
00:38:48SOS homophobie...
00:38:50C'est des militants.
00:38:52Non, mais c'est des militants.
00:38:54Écoutez, moi,
00:38:54j'ai été enseignant,
00:38:56je ne comprends pas bien
00:38:57la discussion
00:38:58que vous avez en ce moment,
00:38:59parce que quand j'enseignais,
00:39:03d'abord,
00:39:03ce n'était pas moi
00:39:03qui le faisais,
00:39:05les rares fois
00:39:05où j'y suis allé
00:39:06avec des classes,
00:39:08quand j'étais, par exemple,
00:39:09en collège,
00:39:10on a accompagné,
00:39:11par exemple,
00:39:11les quatrièmes
00:39:12dans un centre,
00:39:13justement,
00:39:14sans doute,
00:39:14de planning familial
00:39:15où les enfants étaient séparés
00:39:17d'un côté les garçons,
00:39:18d'un autre côté les filles.
00:39:19Et là,
00:39:19ça,
00:39:20je le conçois très bien.
00:39:22C'est-à-dire,
00:39:22on leur disait
00:39:23les risques,
00:39:24si vous voulez,
00:39:25liés au sida.
00:39:26Et je sais que,
00:39:28par exemple,
00:39:28les professeurs de SVT
00:39:30a montré aussi
00:39:32ce que c'était
00:39:32que le corps humain,
00:39:33tout simplement.
00:39:34Voilà.
00:39:34Oui, c'est ça.
00:39:35Donc,
00:39:36si ça se réduit à ça,
00:39:38c'est très bien.
00:39:39Mais,
00:39:40si vous voulez,
00:39:40moi,
00:39:40je ne voudrais pas
00:39:41que ça se...
00:39:42Parce que moi,
00:39:42je n'ai pas d'expérience
00:39:43de ce phénomène,
00:39:46mais j'ai entendu dire
00:39:47que certains militants,
00:39:50si vous voulez,
00:39:50veulent pousser un peu plus loin
00:39:51et obliger les enfants
00:39:54à des pratiques.
00:39:55Alors,
00:39:55je ne sais pas si c'est vrai.
00:39:57Moi,
00:39:57j'aimerais que les journalistes
00:39:58fassent vraiment
00:39:59des enquêtes là-dessus
00:40:00parce que ce n'est pas clair.
00:40:02Mais,
00:40:02pour l'instant,
00:40:03moi,
00:40:04je trouve que l'éducation nationale,
00:40:05de ce côté-là,
00:40:06a fait son travail.
00:40:07Autre part,
00:40:07c'est vrai,
00:40:08on n'a pas...
00:40:08On a d'abord à apprendre des choses
00:40:10et, bon,
00:40:11le problème de la sexualité,
00:40:12c'est un peu...
00:40:13C'est à la fois fondamental
00:40:14et un peu à côté
00:40:15parce qu'évidemment,
00:40:16on ne s'en sert à faire pas.
00:40:17Vous avez un intervenant
00:40:19qui dit,
00:40:20je ne vois pas...
00:40:20Mais, bien sûr,
00:40:21les professeurs
00:40:22ne peuvent pas
00:40:23s'ériger,
00:40:24s'il vous plaît,
00:40:24en professeur de sexualité
00:40:27parce que c'est extrêmement complexe.
00:40:29Bon,
00:40:30maintenant,
00:40:30s'il vous plaît,
00:40:31dans les cours,
00:40:33moi,
00:40:33je ne suis plus historien,
00:40:34donc,
00:40:34on parle d'un certain nombre
00:40:35de choses
00:40:36qui touchent à la sexualité,
00:40:37forcément,
00:40:38puisque c'est partie
00:40:38de l'histoire humaine.
00:40:40Mais,
00:40:40si vous voulez,
00:40:42à part ça,
00:40:43l'éducation nationale,
00:40:45en général,
00:40:46fait son travail.
00:40:48Alors,
00:40:48moi,
00:40:49je ne sais pas
00:40:50qui a fait vraiment
00:40:53condamner
00:40:53et pour quelles raisons,
00:40:56véritablement.
00:40:56Alors,
00:40:57le planning familial,
00:40:58c'est un organisme d'État,
00:40:59nous dit Stéphane,
00:41:01donc,
00:41:01c'est un petit peu...
00:41:02C'était eux,
00:41:03d'ailleurs,
00:41:03qui avaient fait,
00:41:04souvenez-vous,
00:41:04la fiche de l'homme enceint
00:41:05qui expliquait que les hommes
00:41:06devaient aussi tomber enceint,
00:41:07etc.
00:41:07ce n'est pas un organisme d'État,
00:41:10ce n'est pas une émanation de l'État.
00:41:12Moi,
00:41:12je voudrais quand même...
00:41:14Comment dire ?
00:41:15On demande à l'éducation nationale
00:41:17toujours plus de choses.
00:41:20Donc,
00:41:20enseignement du fait religieux,
00:41:23mais les profs ont peur parce que...
00:41:25Enseignement du civisme,
00:41:28mais les profs ne peuvent pas parce que...
00:41:30Enseignement,
00:41:31éducation sexuelle,
00:41:32mais les profs...
00:41:32Alors,
00:41:33vous voyez,
00:41:33cet empilement-là,
00:41:34il est quand même problématique.
00:41:35Donc,
00:41:35poursuivre et condamner l'État,
00:41:37parce qu'en fait,
00:41:37il a fait une loi hypocrite
00:41:38ajoutant une couche
00:41:40à un édifice
00:41:41qui était déjà en train
00:41:42de s'effondrer.
00:41:43Franchement,
00:41:43je trouve ça un peu fort de café.
00:41:46D'autant que,
00:41:46effectivement,
00:41:47les profs
00:41:48sont très rarement formés.
00:41:50Il y a quand même
00:41:50un déficit de formation
00:41:51dans l'enseignement public
00:41:53qui est connu.
00:41:54Les profs sont très rarement formés
00:41:55et moi,
00:41:56je les comprends.
00:41:57S'ils abandonnent
00:41:59dépend de leur enseignement
00:42:02qui est soi-disant obligatoire
00:42:03et pour lequel
00:42:04ils ne sont pas formés.
00:42:05Ensuite,
00:42:05je voudrais ajouter une chose.
00:42:08Une éducation à la sexualité,
00:42:10en fait,
00:42:10on ne sait pas exactement
00:42:11de quoi on parle.
00:42:12Vous avez eu raison de dire
00:42:13que ça dépendait des âges,
00:42:15mais ça dépend aussi
00:42:16du contenu.
00:42:17Je pense qu'on peut avoir là-dessus
00:42:18un point de vue critique,
00:42:20s'interroger
00:42:21tout en étant
00:42:22un petit peu nuancé.
00:42:23Par exemple,
00:42:24on sait que
00:42:25les violences sexuelles
00:42:26ont lieu essentiellement
00:42:28dans les familles.
00:42:30Donc,
00:42:30apprendre aux enfants
00:42:31ce que c'est que le consentement,
00:42:34que ça,
00:42:35pour le coup,
00:42:36c'est une chose
00:42:36qui peut être
00:42:37utile,
00:42:38une distance
00:42:39vis-à-vis de la famille.
00:42:40Mais en même temps,
00:42:41c'est en définitive
00:42:42à la famille
00:42:43que revient
00:42:43la dimension
00:42:45vraiment proprement éducative
00:42:47de son enfant.
00:42:48L'enseignement
00:42:48n'est pas là
00:42:49pour non plus
00:42:50s'immiscer
00:42:52trop profondément
00:42:52dans ce que la famille
00:42:54a à transmettre.
00:42:54Donc,
00:42:55c'est un équilibre.
00:42:55Et cet équilibre,
00:42:56il est pratiquement
00:42:57introuvable.
00:42:58Marie,
00:42:59une auditrice me dit
00:43:00que tout ce qui est
00:43:00d'ordre de leur intime
00:43:01doit être débattu
00:43:02au sein de la famille.
00:43:03Si c'est pour apprendre
00:43:03aux gamins
00:43:04qu'ils peuvent changer de sexe,
00:43:05c'est juste dangereux.
00:43:06Et bon,
00:43:06effectivement,
00:43:07il y a un autrisme
00:43:09effectivement
00:43:09qui peut exister
00:43:11au sein de certaines associations.
00:43:13Prenons juste un exemple
00:43:13parce que,
00:43:14vous voyez,
00:43:14parmi les associations,
00:43:15il y a SOS Homophobie
00:43:16qui a porté plainte.
00:43:17Et pourquoi ?
00:43:18Parce que,
00:43:19dans l'apprentissage,
00:43:20par exemple,
00:43:21des plus jeunes
00:43:21dans cette éducation sexuelle,
00:43:23il y a l'idée
00:43:23qu'on puisse aimer
00:43:24un homme,
00:43:25une femme
00:43:25et qu'on puisse être
00:43:26une femme qui aime une femme,
00:43:27un homme qui aime un homme.
00:43:28Et ça,
00:43:29je suis désolé,
00:43:30mais il y a certaines familles
00:43:30en France
00:43:31qui ne l'apprendront pas,
00:43:32qui voire même le nieront.
00:43:34Et là,
00:43:34c'est le devoir
00:43:35de cette éducation sexuelle
00:43:36d'expliquer
00:43:37que oui,
00:43:37on peut être un homme
00:43:38et aimer un homme,
00:43:39être une femme
00:43:39et aimer une femme
00:43:40et de n'avoir aucun complexe
00:43:41ou aucune honte à l'avoir.
00:43:42Mais à quel âge ?
00:43:43Comment ?
00:43:44Mais à l'école primaire,
00:43:45c'est tout à fait normal.
00:43:46N'importe quel gamin
00:43:47de 8 ans, 9 ans
00:43:48peut comprendre ça.
00:43:49Et le voit,
00:43:50je veux dire,
00:43:50c'est dans la société.
00:43:52Par ailleurs,
00:43:53sur l'intimité,
00:43:54l'idée n'est pas
00:43:55de savoir ce qu'on fait
00:43:56de son intimité.
00:43:57L'idée,
00:43:57c'est de savoir notamment
00:43:58ce que les autres
00:43:58ne peuvent pas faire
00:43:59avec notre propre intimité.
00:44:00Et c'est vrai
00:44:01qu'il y a des violences
00:44:01majoritairement commises
00:44:03dans les familles,
00:44:03dans le proche entourage.
00:44:05Et c'est important
00:44:05qu'il y ait une personne extérieure
00:44:07à cet entourage
00:44:07qui dise,
00:44:08voilà,
00:44:09si on touche cette partie
00:44:10de ton corps,
00:44:10c'est de l'ordre de l'intime.
00:44:11Si on touche ton épaule,
00:44:13ton front,
00:44:13ce n'est pas forcément
00:44:14tout à fait la même chose.
00:44:15Voilà,
00:44:15donc c'est ce genre de choses
00:44:16qu'il faut à mon avis
00:44:17expliquer très tôt.
00:44:18Le problème,
00:44:18c'est que comme on n'arrive
00:44:19pas à distinguer
00:44:19de la couche idéologique,
00:44:21c'est vraiment compliqué.
00:44:22Allez,
00:44:22on se retrouve juste
00:44:24après les infos.
00:44:24On aura notre gagnant,
00:44:26c'est un gagnant.
00:44:27Et puis,
00:44:27beaucoup d'autres sujets
00:44:29avec vous,
00:44:29avec vos coups de cœur
00:44:30et vos coups de gueule,
00:44:31en particulier,
00:44:31on parlait des agriculteurs,
00:44:32des crèches
00:44:33et d'autres sujets.
00:44:34Restez avec nous
00:44:35sur Sud Radio.
00:44:37Le sapin de Noël
00:44:39Sud Radio.
00:44:41Et oui,
00:44:42vous le savez,
00:44:43vous jouez
00:44:43toute la journée
00:44:44jusqu'au 24 décembre
00:44:46avec le grand sapin
00:44:47Sud Radio
00:44:48avec des séjours,
00:44:51des enceintes connectées,
00:44:52des bijoux,
00:44:53bref,
00:44:54un sapin de Noël
00:44:54très garni.
00:44:55Et nous avons notre gagnant
00:44:56et notre gagnant,
00:44:57c'est Thomas.
00:44:57Bonjour Thomas.
00:44:59Bonjour.
00:45:00Bonjour.
00:45:00Alors,
00:45:00vous avez gagné
00:45:01deux forfaits de ski
00:45:02pour la station
00:45:03de Péragude.
00:45:06Je ne le dis pas aussi bien
00:45:07qu'un livre d'Amécourt.
00:45:09J'imagine que vous savez skier ?
00:45:11Ah oui,
00:45:12je le sais skier.
00:45:13En plus,
00:45:13je skie tous les ans
00:45:14à Péragude,
00:45:15juste maintenant.
00:45:16Formidable.
00:45:18Formidable.
00:45:19Il y a un petit accent.
00:45:20Péragude
00:45:20et il y a le côté
00:45:21Péragude même.
00:45:23Péragude.
00:45:24Eh bien,
00:45:24c'est formidable.
00:45:25Et donc,
00:45:26vous allez pouvoir
00:45:27en profiter
00:45:28grâce à Sud Radio.
00:45:29Vous allez avoir
00:45:30deux forfaits de ski
00:45:31pour cette station
00:45:32que vous connaissez bien.
00:45:34Il y a de la neige
00:45:35en ce moment
00:45:35ou pas trop ?
00:45:36Là,
00:45:37j'arrive
00:45:37de la neige.
00:45:38Il y avait
00:45:38l'air d'y avoir
00:45:38de la neige.
00:45:39Ah,
00:45:40d'accord.
00:45:40Eh bien,
00:45:42écoutez,
00:45:42merci d'être fidèle
00:45:44à Sud Radio
00:45:45et bonne descente
00:45:48dans cette formidable station
00:45:50de Péragude.
00:45:5151 pistes,
00:45:52c'est pas mal.
00:45:53Et vous pouvez jouer,
00:45:54vous le savez,
00:45:55toute la journée
00:45:55sur Sud Radio
00:45:57pour gagner
00:45:57de très beaux cadeaux.
00:45:59Alors,
00:46:01Sud Radio,
00:46:02le 10h midi,
00:46:03mettez-vous d'accord,
00:46:05Valérie Expert.
00:46:06J'avais oublié
00:46:07le jingle.
00:46:08Voilà,
00:46:08Noémie Aloua,
00:46:09journaliste et séiste,
00:46:10votre dernier livre,
00:46:11La Terreur,
00:46:11jusque sous nos draps
00:46:12est paru chez Plon.
00:46:13Rémi Branco,
00:46:14vice-président du Lot,
00:46:15porte-parole du Parti Socialiste.
00:46:17Vous avez publié
00:46:17Loin des villes,
00:46:18Loin du cœur.
00:46:19Jean-Pierre Denis,
00:46:20journaliste,
00:46:20écrivain.
00:46:21Vous êtes à la tête,
00:46:23vous dirigez
00:46:24la lettre d'information
00:46:25théopolitique
00:46:26qu'on retrouve
00:46:27sur les réseaux,
00:46:29sur l'application Substract.
00:46:30Et même,
00:46:31je l'ai écrit
00:46:31avec mes petites mots.
00:46:32Oui,
00:46:32vous l'écrivez,
00:46:33voilà.
00:46:34Yves Damécourt,
00:46:34viticulteur,
00:46:35ancien élu local
00:46:37et légal peut-être
00:46:38et porte-voix
00:46:39de Nouvelle Énergie,
00:46:40le parti de David Lyslin.
00:46:41On va commencer avec vous
00:46:42parce que vous avez
00:46:43toujours des informations,
00:46:44enfin les autres aussi,
00:46:45mais intéressantes
00:46:46et qui sont en marge
00:46:48de ce qui,
00:46:49de ce qui parfois
00:46:50retient notre attention.
00:46:52Oui,
00:46:53je veille sur ce qui se passe
00:46:57dans nos zones rurales
00:46:58notamment.
00:46:58Et il y a une espèce
00:47:00de nouvel,
00:47:04un nouveau processus
00:47:06qui est en train
00:47:06de s'enclencher,
00:47:07notamment dans les territoires
00:47:08ruraux.
00:47:08Alors,
00:47:09c'est arrivé à Gaillac
00:47:10qu'il y a deux ans,
00:47:12c'est arrivé à Melun
00:47:13un petit peu avant
00:47:14et puis là,
00:47:14ça arrive en Gironde,
00:47:17le territoire où j'habite,
00:47:18notamment dans deux communautés
00:47:19de communes,
00:47:20la communauté de communes
00:47:21des portes de l'Entre-deux-mer
00:47:22et la communauté de communes
00:47:23des communes rurales
00:47:24de l'Entre-deux-mer
00:47:25où il y a eu
00:47:26une flambée
00:47:27de l'impôt des artisans
00:47:28et des commerçants
00:47:28qui s'appelle la CFE.
00:47:30Et donc,
00:47:31fin octobre,
00:47:32les artisans,
00:47:32les commerçants,
00:47:33les PME,
00:47:33les TPE,
00:47:34les auto-entrepreneurs
00:47:35ont reçu
00:47:35leur note d'impôt
00:47:37et les variations
00:47:38vont de plus 300%
00:47:40à plus 1200%.
00:47:42Il se trouve
00:47:43que la communauté
00:47:44de communes,
00:47:45notamment des communes
00:47:46rurales
00:47:47de l'Entre-deux-mer,
00:47:48a voté cette décision
00:47:49au mois de septembre 2024
00:47:51et n'en a informé personne.
00:47:53Il y a quelques élus,
00:47:54des maires
00:47:54qui ont dit
00:47:55« enfin,
00:47:56c'est quand même pas possible
00:47:57de voter une telle augmentation,
00:47:58c'est 500 000 euros
00:47:59de plus de recettes.
00:48:01Les artisans,
00:48:02commerçants
00:48:02vont devenir
00:48:02les premiers contribuables
00:48:04de la communauté de communes.
00:48:05Cette recette
00:48:06va représenter
00:48:0763%
00:48:08des recettes fiscales,
00:48:09c'est énorme. »
00:48:10Et donc là,
00:48:10il y a un front
00:48:11qui se met en place.
00:48:12Il y a déjà
00:48:13140 artisans,
00:48:15commerçants,
00:48:15entrepreneurs
00:48:16sur un groupe WhatsApp
00:48:17qui sont en train
00:48:18de voir
00:48:19comment est-ce qu'ils peuvent
00:48:20lutter contre ça.
00:48:22La communauté de communes
00:48:23apparemment
00:48:23a fait appel
00:48:24à un conseiller
00:48:25en recettes fiscales
00:48:27qui fait le tour de France
00:48:28pour convaincre
00:48:29les collectivités
00:48:30qu'elles peuvent
00:48:31réviser
00:48:32leurs impôts.
00:48:34Et comme ils étaient
00:48:35au plafond du taux
00:48:36pour cet impôt
00:48:37sur le commerce
00:48:38et l'artisanat,
00:48:39ils ont révisé
00:48:40les bases
00:48:41et donc les comités
00:48:41de communes
00:48:42ont le pouvoir
00:48:42de réviser les bases
00:48:43et ils se sont mis
00:48:43au plafond partout.
00:48:45Ce qui fait que
00:48:45ce petit territoire rural
00:48:47qui est en zone
00:48:48de revitalisation rurale,
00:48:49donc qui bénéficie
00:48:50d'exonération fiscale
00:48:51pour l'impôt
00:48:51sur les sociétés
00:48:52pour les nouvelles entreprises,
00:48:55se retrouve
00:48:56à avoir
00:48:56les mêmes taxes
00:48:57sur le commerce
00:48:58et l'artisanat
00:48:59que la métropole
00:49:00de Bordeaux
00:49:00dont les charges
00:49:02ne sont pas
00:49:02tout à fait les mêmes.
00:49:03Je voulais témoigner
00:49:05de ça
00:49:05et surtout
00:49:06pour que les autres
00:49:07territoires veillent bien
00:49:08à surveiller
00:49:10les décisions
00:49:10de leurs conseils
00:49:11communautaires
00:49:11parce que vous imaginez
00:49:13bien qu'une commune
00:49:14si elle avait à voter
00:49:14de telles taxes
00:49:15elle ne le ferait pas
00:49:16parce qu'elle protégerait
00:49:17son épicerie,
00:49:18elle protégerait
00:49:18sa boulangerie,
00:49:19elle protégerait
00:49:20son bureau de tabac
00:49:21alors qu'une communauté
00:49:23de communes
00:49:23qu'on a élargie deux fois
00:49:24cette communauté de communes
00:49:25aujourd'hui
00:49:26elle comprend 50 communes
00:49:27dont la plus petite commune
00:49:29de France
00:49:29Castel-Moron-Dalbray
00:49:30et bien aujourd'hui
00:49:31elle a voté
00:49:32à la quasi-unanimité
00:49:34il n'y a que 7 maires
00:49:35qui ont voté contre
00:49:37je pense que la plupart
00:49:38des conseillers communautaires
00:49:39n'ont pas compris
00:49:39ce qu'ils votaient
00:49:40parce que c'est quand même
00:49:41très complexe
00:49:42c'est fait de mètres carrés
00:49:44de chiffres d'affaires
00:49:45enfin etc.
00:49:46et ça n'aide pas
00:49:47au développement économique
00:49:47Oui
00:49:48et
00:49:48il y a eu
00:49:50c'est ahurissant
00:49:52ce que vous racontez
00:49:53répété
00:49:54combien ?
00:49:552000% pratiquement ?
00:49:56Jusqu'à 1136%
00:49:58pour l'entreprise
00:49:59qui a le plus augmenté
00:50:00qui est un petit négociant
00:50:01en vin
00:50:02et le bureau de tabac
00:50:03c'est 800%
00:50:04le boulanger
00:50:05c'est 800%
00:50:06enfin c'est hallucinant
00:50:08Oui
00:50:09Rémi
00:50:10vous étiez au fait de ça ?
00:50:12Oui bien sûr
00:50:12il y a beaucoup
00:50:13de communautés de communes
00:50:14qui augmentent effectivement
00:50:15ces textes
00:50:15en même temps
00:50:16on demande de plus en plus
00:50:17de choses
00:50:17aux communautés de communes
00:50:19je rappelle juste une chose
00:50:20les communautés de communes
00:50:21ce n'est pas un machin abstrait
00:50:22c'est les maires des communes
00:50:23et les délégués
00:50:24qui proviennent
00:50:25des conseils municipaux
00:50:26donc moi
00:50:27si vous voulez
00:50:27je comprends
00:50:29vous disiez le maire
00:50:30sa pauvre épicerie
00:50:30mais le maire
00:50:31s'il tient à son épicerie
00:50:32et qu'il va mettre la clé
00:50:33sous la porte
00:50:33parce qu'on lui augmente la taxe
00:50:35il n'a qu'à voter contre
00:50:36au conseil communautaire
00:50:36moi je ne comprends pas
00:50:37c'est facile de s'abriter
00:50:39pour les maires
00:50:40derrière la communauté de communes
00:50:41mais c'est eux qui décident
00:50:42c'est eux qui votent
00:50:43donc si la prochaine fois
00:50:44s'ils s'aperçoivent
00:50:45que ça pèse lourd
00:50:46sur les finances
00:50:46de leurs entreprises
00:50:47qu'ils votent contre
00:50:48et qu'ils l'annulent
00:50:49c'est leur pouvoir démocratique
00:50:50donc voilà
00:50:51je comprends ce que vous dites
00:50:52parce que je le vois
00:50:53dans d'autres communautés de communes
00:50:54mais il ne faut pas non plus
00:50:55que les maires se désengagent
00:50:57de la responsabilité
00:50:59et puis autre question
00:51:00la question de la fiscalité locale
00:51:02elle est importante
00:51:03parce qu'en réalité
00:51:04aujourd'hui
00:51:05les collectivités
00:51:06sont quand même asphyxiées
00:51:07vous prenez le département
00:51:08de la Gironde
00:51:08que vous connaissez sans doute bien
00:51:10compte tenu de l'augmentation
00:51:11des charges de partout
00:51:13de la baisse
00:51:13des DMTO
00:51:14donc en langage
00:51:15en gros
00:51:16les départements
00:51:17ont quelques rares recettes
00:51:18dont
00:51:19les frais de notaire
00:51:20en gros
00:51:20compte tenu du fait
00:51:21qu'ils diminuent
00:51:22il n'y a plus de recettes
00:51:23on a de plus en plus de charges
00:51:24donc vous avez
00:51:24de moins en moins
00:51:25de financement
00:51:27aujourd'hui
00:51:27pour des projets
00:51:28donc les communautés de communes
00:51:29se retrouvent à se dire
00:51:30nous on a un impôt sous la main
00:51:31qu'on peut augmenter
00:51:31on essaie un peu de l'augmenter
00:51:33tout ça est complètement hypocrite
00:51:34parce qu'en réalité
00:51:35c'est la facture générale
00:51:37qu'on devrait tous payer
00:51:37et l'impôt
00:51:38on devrait le lever
00:51:40de façon démocratique
00:51:40donc aujourd'hui
00:51:41ça se fait de la pire des façons
00:51:42par la communauté de communes
00:51:44qui n'a pas une instance
00:51:44directement
00:51:45qui n'a pas une émanation
00:51:46démocratique du citoyen
00:51:47donc on a tous l'impression
00:51:48que c'est dans notre dos
00:51:52de retrouver où ils peuvent
00:51:53malheureusement
00:51:53c'est sur le dos en l'occurrence
00:51:54des petites entreprises
00:51:55des artisans
00:51:56des commerçants
00:51:56qui font la vie
00:51:57de nos territoires
00:51:58et qui demain
00:51:59pourront mettre la clé sous la porte
00:52:00donc moi je suis très inquiet
00:52:00de cette opacité
00:52:02et finalement
00:52:02de ce manque de décisions
00:52:03démocratiques à l'échelle locale
00:52:04c'est là qu'on voit
00:52:07que l'empilement des structures
00:52:08pose un problème démocratique
00:52:10on a créé
00:52:12ces intercommunalités
00:52:13avec l'idée
00:52:15peut-être que ça coûterait
00:52:16moins cher
00:52:17et que ça permettrait
00:52:18de rationaliser les choses
00:52:19en fait
00:52:20c'est pas ça le sujet
00:52:21c'est que l'électeur
00:52:22peut éprouver le sentiment
00:52:23effectivement
00:52:23à juste titre
00:52:24d'un déficit démocratique
00:52:26quelque part
00:52:27c'est le reproche
00:52:28que l'on fait souvent
00:52:29à l'Union Européenne
00:52:30en disant
00:52:31ça se passe hors
00:52:32de notre contrôle
00:52:34de notre vue
00:52:34au moins en l'Union Européenne
00:52:35il y a un Parlement Européen
00:52:37qui vote
00:52:38là il y a
00:52:40et on élit
00:52:41les députés européens
00:52:42là l'intercommunalité
00:52:43c'est vraiment
00:52:44un lieu
00:52:45obscur
00:52:46pour les lecteurs
00:52:47pour les citoyens
00:52:47on continue avec vous
00:52:50Noémie
00:52:50un coup de gueule
00:52:51dans le milieu rural
00:52:52exactement
00:52:53Valérie
00:52:53je voulais ce matin
00:52:54qu'on fasse un requiem
00:52:55pour les 82 vaches
00:52:56de pouillets français
00:52:58qui ont été abattues
00:52:59de sang-froid
00:53:00sur ordre
00:53:02des services de l'Etat
00:53:03et ce
00:53:03malgré la mobilisation
00:53:04paysanne
00:53:05alors elles ne laisseront pas
00:53:07derrière elles
00:53:08ni tombeaux
00:53:08ni stèles
00:53:09ni plaques commémoratives
00:53:11juste du silence
00:53:12dans leur ferme
00:53:13toute proche
00:53:13des montagnes jurassiennes
00:53:14on dira que c'était
00:53:15un protocole sanitaire
00:53:17mais il avait été appliqué
00:53:18plutôt à la lettre
00:53:19puisque les bêtes
00:53:20avaient bien été vaccinées
00:53:21depuis un mois
00:53:22on leur avait promis
00:53:23qu'elles seraient ensuite
00:53:24examinées au cas par cas
00:53:26mais après la détection
00:53:27d'un seul cas
00:53:28et bien
00:53:29c'est la logique
00:53:30maximaliste
00:53:31qu'il a emporté
00:53:32l'administration
00:53:33a tranché
00:53:34pour l'euthanasie
00:53:34de tout le troupeau
00:53:35malgré l'opposition
00:53:37de la famille d'éleveurs
00:53:38et qui est depuis
00:53:39plongée dans la sidération
00:53:40ils avaient tout tenté
00:53:42pour sauver leurs bêtes
00:53:43les syndicats agricoles
00:53:44et des collectifs
00:53:45d'éleveurs
00:53:46avaient transformé
00:53:47l'exploitation
00:53:48avaient proposé
00:53:49de transformer
00:53:49l'exploitation
00:53:50en je cite
00:53:51ferme test
00:53:51pour observer
00:53:52si avec la vaccination
00:53:54et les soins
00:53:55et bien les bovins
00:53:56pouvaient s'en sortir
00:53:57sans abattage massif
00:53:59ils avaient aussi
00:53:59organisé une manifestation
00:54:01qui a été relayée
00:54:01par la coordination rurale
00:54:03et la confédération paysanne
00:54:05ce sont environ
00:54:05trois personnes
00:54:06qui ont manifesté
00:54:07pour essayer
00:54:08de sauver ces bêtes
00:54:09mais finalement
00:54:11ils ont été délogés
00:54:12par 175 gendarmes
00:54:14qui ont été mobilisés
00:54:14qui ont utilisé
00:54:15le gaz lacrymogène
00:54:17et donc ce matin
00:54:18un petit requiem
00:54:19pour ces 82 vaches
00:54:20qui sont désormais
00:54:21sans doute
00:54:21au paradis des vaches
00:54:22j'ai écrit un billet
00:54:26sur mon blog
00:54:27il y a quelques mois
00:54:28sur ce sujet là
00:54:29en fait la France
00:54:30se met en position
00:54:32d'aller à l'extrême
00:54:33de ce qui est conseillé
00:54:36alors qu'en fait
00:54:37elle pourrait faire autrement
00:54:38et on peut très bien
00:54:40comme on l'avait fait
00:54:41excusez-moi
00:54:42du parallèle
00:54:42pour le Covid
00:54:43vaccination
00:54:44confinement
00:54:45et donc imaginez
00:54:46que pendant le Covid
00:54:47on ait abattu
00:54:47tous les gens
00:54:48qui étaient atteints
00:54:48du virus
00:54:49excusez-moi
00:54:51mais la logique
00:54:53elle est quand même
00:54:53celle-là
00:54:54il se trouve
00:54:54que j'ai des vétérinaires
00:54:55voyant mon billet
00:54:57sur mon blog
00:54:57m'ont appelé
00:54:58et ils m'ont dit
00:54:59écoutez nous
00:55:00on est d'accord
00:55:01avec vous
00:55:01mais aujourd'hui
00:55:02si on s'exprime
00:55:03dans ce sens-là
00:55:04on risque d'être
00:55:05radié par l'ordre
00:55:08des vétérinaires
00:55:08on revient sur notre sujet
00:55:10du journalisme
00:55:11et de la labellisation
00:55:12etc
00:55:12donc en fait
00:55:13il y a une espèce
00:55:14de pensée unique
00:55:15alors qu'il y a des choses
00:55:16qui se passent
00:55:17en Italie
00:55:17en Allemagne
00:55:18en Afrique du Sud
00:55:19où il y a les mêmes problématiques
00:55:20les mêmes choses
00:55:21et on fait différemment
00:55:22et donc il faudrait
00:55:23qu'on puisse faire
00:55:25passer une nouvelle
00:55:26un autre message
00:55:28qu'on puisse débattre
00:55:29de ces sujets-là
00:55:30sans être obligé
00:55:31de passer par cette sanction
00:55:32qui est terrible
00:55:33nous on l'a vécu
00:55:34dans notre territoire
00:55:35avec la tuberculose bovine
00:55:37il y a quelques mois
00:55:38les élevages
00:55:40de bois et de canards
00:55:42le vivent
00:55:42dans le sud-ouest
00:55:43avec la grippe aviaire
00:55:44et elle revient
00:55:46et donc il faut absolument
00:55:48un
00:55:49que l'on revoit
00:55:50notre procédure
00:55:51que l'on trouve
00:55:52des solutions
00:55:53plus faciles
00:55:54plus humaines
00:55:54moi je suis fils
00:55:55et frère d'éleveur
00:55:56constituer un troupeau
00:55:57c'est toute une vie
00:55:59c'est une vie
00:55:59on sélectionne
00:56:00des animaux
00:56:01et quand on perd un troupeau
00:56:04on perd une partie
00:56:06de son âme
00:56:07et l'accompagnement
00:56:08n'est pas du tout
00:56:09à la hauteur
00:56:09c'est-à-dire que l'état
00:56:10dit on va vous indemniser
00:56:11la vérité c'est que
00:56:13les indemnisations
00:56:13arrivent beaucoup plus tard
00:56:14que les problèmes
00:56:15de trésorerie
00:56:16sont catastrophiques
00:56:17qu'on indemnise
00:56:18la valeur du troupeau
00:56:18mais on ne indemnise pas
00:56:19tout ce qui se passe à côté
00:56:20et donc c'est catastrophique
00:56:22on se retrouve
00:56:24dans un instant
00:56:25on va parler de Noël
00:56:25on va parler des crèches
00:56:27des crèches dans les mairies
00:56:28et puis on va parler
00:56:30des marchés de Noël
00:56:31à tout de suite
00:56:32nous sommes de retour
00:56:36avec vous
00:56:36avec Noémie Allioua
00:56:38Rémi Branco
00:56:38Jean-Pierre Denis
00:56:39et Yves Damécourt
00:56:40alors Jean-Pierre
00:56:41coup de projecteur
00:56:42sur les crèches
00:56:43non mais coup de gueule
00:56:44j'en ai un peu ras-le-boil
00:56:45je dois dire
00:56:46parce que ça fait maintenant
00:56:47une dizaine d'années
00:56:48c'est devenu une tradition
00:56:49de Noël
00:56:50il y a toujours
00:56:51deux trois mères
00:56:51toujours les mêmes
00:56:52c'est en général
00:56:54du côté de Béziers
00:56:56que ça se passe
00:56:56et puis il y a quelques communes
00:56:57comme ça
00:56:58qui installent
00:56:59une crèche de Noël
00:57:01dans leur mairie
00:57:01en sachant
00:57:02pertinemment
00:57:04que c'est contraire
00:57:05à la loi de 1905
00:57:07et puis
00:57:08tout aussi rituellement
00:57:09bon ben
00:57:11des militants
00:57:13de la libre pensée
00:57:13qui ont en fait
00:57:14en réalité
00:57:15beaucoup de comptes
00:57:16à régler
00:57:17depuis le 19ème siècle
00:57:18avec l'église catholique
00:57:19et qui en profitent
00:57:20pour brandir
00:57:21deux ou trois pancartes
00:57:22et c'est très très loin
00:57:24de
00:57:24en fait
00:57:25de ce que vivent
00:57:26en réalité
00:57:26les catholiques
00:57:27pratiquants
00:57:28je pense que c'est aussi
00:57:29très loin
00:57:29du rapport
00:57:31des français
00:57:31avec Noël
00:57:32qui est assez pluriel
00:57:33il y en a pour qui
00:57:34c'est une affaire
00:57:35culturelle
00:57:36et on peut le comprendre
00:57:38parce que cette
00:57:39tradition de la crèche
00:57:40de Noël
00:57:41ce rapport avec Noël
00:57:42est très large
00:57:43et puis il y en a
00:57:45pour qui c'est
00:57:45un événement
00:57:46un peu sérieux
00:57:47qui concerne
00:57:48leur vie
00:57:49et leur foi
00:57:49et voilà
00:57:50cette partie
00:57:51de ping-pong
00:57:52est un petit peu
00:57:53lassante
00:57:54puis alors il y a une variante
00:57:55cette année en Belgique
00:57:57à Bruxelles
00:57:58avec des mannequins
00:58:00en chiffon
00:58:01sans visage
00:58:02sans visage
00:58:02voilà
00:58:03alors là
00:58:03on peut en penser
00:58:05ce qu'on veut
00:58:05mais c'est vrai
00:58:06que c'est pas très très heureux
00:58:07de montrer des mannequins
00:58:09sans visage
00:58:10dans un contexte
00:58:11où en fait
00:58:12il y a une crise
00:58:12culturelle
00:58:13en réalité
00:58:14avec la progression
00:58:16de l'islam
00:58:16en Belgique
00:58:17voilà
00:58:17c'était pas une
00:58:18très très bonne idée
00:58:19mais bon
00:58:20en même temps
00:58:20c'est toujours intéressant
00:58:22vous me dites
00:58:22il ne faut pas de crèche
00:58:24dans les mairies
00:58:24alors en fait
00:58:25quand on regarde attentivement
00:58:26la loi de 1905
00:58:28et d'ailleurs
00:58:29j'ai regardé
00:58:29encore plus attentivement
00:58:30tout ce que le conseil d'état
00:58:32a pu décider
00:58:33sur le sujet
00:58:34c'est en réalité
00:58:35un peu plus compliqué
00:58:36que ça
00:58:37il y a des circonstances
00:58:39dans lesquelles
00:58:39la crèche
00:58:40peut être considérée
00:58:41comme une tradition
00:58:42culturelle
00:58:43et donc
00:58:44ne pas poser problème
00:58:45il y a des endroits
00:58:46en Corse
00:58:47par exemple
00:58:47je crois qu'il y en a une
00:58:48dans la mairie d'Ajaccio
00:58:49bon ben
00:58:50tout le monde en Corse
00:58:51trouve ça
00:58:51complètement normal
00:58:53mais il y a des contextes
00:58:55en fait
00:58:55qui amènent à une sorte
00:58:56d'exégèse permanente
00:58:59enfin finalement
00:58:59ça tourne à la querelle
00:59:01byzantine
00:59:01cette affaire là
00:59:02c'est pas si simple
00:59:04parce que quand on regarde
00:59:05la loi de 1905
00:59:06elle ouvre
00:59:07la porte en fait
00:59:09aux expositions
00:59:11bon est-ce qu'une crèche
00:59:12est une exposition
00:59:13on n'a pas le droit
00:59:13de mettre des signes religieux
00:59:14mais on a le droit
00:59:15de faire des expositions
00:59:16bref
00:59:17on n'en finit pas
00:59:18et je trouve ça
00:59:19un petit peu lassant
00:59:20voilà
00:59:20j'ai eu à traiter
00:59:23ce genre de problème
00:59:24quand j'étais élu
00:59:25donc en fait
00:59:25la loi de 1905
00:59:26elle est assez claire
00:59:27surtout la jurisprudence
00:59:28qui a eu lieu après
00:59:28tout ce qui existait
00:59:30avant 1905
00:59:31est nommé tradition
00:59:33et donc
00:59:33quand une commune
00:59:34avait une habitude
00:59:35de mettre une crèche
00:59:36même dans l'hôtel de ville
00:59:38quand une commune
00:59:39avait l'habitude
00:59:40de faire des démonstrations
00:59:42dans la rue
00:59:42des déambulations
00:59:43avec une vierge
00:59:44etc
00:59:45tout ça est admis
00:59:46comme étant une tradition
00:59:47et c'est autorisé
00:59:47ce qui n'est pas autorisé
00:59:48c'est une commune
00:59:50qui n'avait pas de tradition
00:59:51et qui se met à le faire
00:59:52voilà c'est tout
00:59:52et donc les choses
00:59:53sont assez simples
00:59:54c'est un tout petit peu
00:59:56plus compliqué
00:59:57parce que
00:59:58justement
00:59:59parce que la loi
01:00:00distingue
01:00:01enfin le conseil d'état
01:00:02distingue
01:00:02entre ce qui est
01:00:03à l'intérieur
01:00:04d'un bâtiment
01:00:05et ce qui est par exemple
01:00:06sur la place
01:00:06d'un marché
01:00:07or la place d'un marché
01:00:09relève en fait
01:00:10de la responsabilité
01:00:11de la commune
01:00:12et ce qui
01:00:13ce qui est pointé là
01:00:14ce sont des crèches
01:00:15qui sont installées
01:00:15à l'intérieur
01:00:16du bâtiment municipal
01:00:17c'est pour ça que je dis
01:00:17qu'il y a constamment
01:00:18une exégèse
01:00:20en Provence
01:00:20il y a une tradition
01:00:21des centons de Provence
01:00:22et depuis très longtemps
01:00:23et donc même si
01:00:24une mairie de Provence
01:00:25avait une collection
01:00:26de centons dans la mairie
01:00:27ça ne poserait pas de problème
01:00:27Rémi
01:00:28un mot là-dessus
01:00:30et puis votre coup de cœur
01:00:30non mais
01:00:31justement je vais passer
01:00:32à quelque chose
01:00:33de plus consensuel
01:00:34pour les marchés de Noël
01:00:35il n'y a pas de querelle byzantine
01:00:36il pourrait y avoir
01:00:37une querelle
01:00:38territoriale
01:00:40puisque
01:00:41en tout cas culturelle
01:00:42puisque ça nous vient
01:00:43plutôt du centre de l'Europe
01:00:44mais aujourd'hui
01:00:45sans aller jusqu'à Péragude
01:00:46dans le Lot
01:00:47vous avez dans mon département
01:00:48des marchés de Noël
01:00:49qui fleurissent partout
01:00:50pour le plus grand bonheur
01:00:52des petits et des grands
01:00:53et je voudrais juste saluer
01:00:54toutes celles et ceux
01:00:55qui s'en occupent
01:00:56qui les créent partout
01:00:57je pense aux associations
01:00:58de parents d'élèves
01:00:58au comité des fêtes évidemment
01:01:00qui partout
01:01:01vont faire l'effort
01:01:01pendant un jour
01:01:02deux jours
01:01:03d'organiser
01:01:04ces lieux
01:01:04de rassemblement
01:01:05je vais en faire quatre
01:01:06ce week-end
01:01:07mon cabrier
01:01:08alors palmarès
01:01:09cette année
01:01:10vire sur Lot
01:01:10je vous engage tous
01:01:11à y aller
01:01:12donc dans le Lot
01:01:12à côté de Puy-Lévesque
01:01:13avec l'arrivée en parachute
01:01:14du Père Noël
01:01:15ça je peux vous dire
01:01:16que c'est quelque chose
01:01:17de toujours fascinant
01:01:18pour les enfants
01:01:19qui réunit un monde fou
01:01:21on vient de très loin
01:01:21pour voir ce Père Noël
01:01:22arriver en parachute
01:01:23et distribuer des cadeaux
01:01:25je dis juste parce que
01:01:26c'est pas trop commercial
01:01:26j'ai vu
01:01:27pas du tout
01:01:28non non mais j'ai vu
01:01:29en Corse par exemple
01:01:30mon amie Christine Bravo
01:01:31qui fait les marchés
01:01:32elle montrait des artisans
01:01:33des gens qui font eux-mêmes
01:01:34des bijoux
01:01:35des centons
01:01:36des choses comme ça
01:01:37et les agriculteurs
01:01:38qui viennent vendre leurs produits
01:01:40bien sûr
01:01:40vignerons évidemment
01:01:41et c'est vrai qu'à Paris
01:01:42c'est un peu
01:01:42made in China
01:01:43quand même
01:01:44j'avoue parfois
01:01:45même quand je vais à Toulouse
01:01:46je reconnais pas trop
01:01:47l'esprit des marchés de Noël
01:01:48de chez moi
01:01:49mais nous en tout cas
01:01:50c'est aussi une façon
01:01:52de redécouvrir des producteurs
01:01:53de redécouvrir des vignerons
01:01:54aussi
01:01:55de passer un bon temps
01:01:56entre amis en famille
01:01:57donc je voulais le saluer
01:01:57parce que c'est des gens
01:01:58qui n'ont rien à gagner là-dedans
01:01:59allez il y a un petit peu
01:02:00de trésorerie
01:02:01pour le comité des fêtes
01:02:01tout au plus
01:02:02et l'alcool à consommer
01:02:04avec modération
01:02:05parce qu'il y a du vin chaud
01:02:06avec de la cannelle
01:02:07et de la pomme
01:02:08qui est souvent succulent
01:02:09le vin chaud ça va
01:02:10on est tout à fait modéré
01:02:12dans un instant
01:02:13alors je vais lui poser la question
01:02:15parce que vous savez
01:02:15que Julia Truyoufol
01:02:16m'envoie régulièrement
01:02:17des petites infos qui paraissent
01:02:18et là je me suis dit
01:02:19c'est le Gorafi
01:02:20vous savez le Gorafi
01:02:21c'est devenu une expression
01:02:22quand il y a une information
01:02:24qui nous paraît
01:02:24complètement aberrante
01:02:25et là elle m'envoie
01:02:27ce qui tue les automobilistes
01:02:28c'est l'assistana
01:02:29Louis Sarkozy veut supprimer
01:02:30les feux rouges
01:02:31les lignes blanches
01:02:31c'est les panneaux de signalisation
01:02:32mais non ce n'est pas le Gorafi
01:02:34Louis Sarkozy
01:02:35a vraiment dit cela
01:02:36après une étude
01:02:37de la fondation Vinci
01:02:38où les automobilistes
01:02:39disent qu'ils craignent
01:02:41le comportement
01:02:41à risque des autres
01:02:42donc ne pas s'arrêter
01:02:44au feu rouge
01:02:45franchir une ligne blanche
01:02:47finalement s'il n'y en a pas
01:02:48c'est plus simple
01:02:49donc il a vraiment proposé ça
01:02:50l'objectif
01:02:51c'est de rétablir
01:02:52la priorité à droite
01:02:53oui
01:02:53joli
01:02:55c'est surtout de faire pas
01:02:57c'est de théoriser
01:02:59finalement c'est la mise en pratique
01:03:00de la théorie
01:03:01selon laquelle
01:03:01l'important c'est de faire
01:03:03parler de soi
01:03:03même si c'est en mal
01:03:04je crois que c'est ça
01:03:05qu'il essaie de faire
01:03:06si on pouvait supprimer
01:03:07la publicité
01:03:08de Nicolas Sarkozy
01:03:09Louis Sarkozy pardon
01:03:10on ne s'en tirerait pas trop mal
01:03:11c'est pas vu dans un journal
01:03:12qui est labellisé
01:03:13c'est dans le parisien
01:03:15c'est labellisé
01:03:16donc c'est une vraie information
01:03:17dans un instant
01:03:18le fondateur du site
01:03:19le Gorafi
01:03:20il va nous raconter
01:03:21cette incroyable aventure
01:03:22à tout de suite
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