- il y a 2 semaines
Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Frédéric Fougerat, Mehdy Raïche et Jean-Pierre Denis
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06Bonjour à toutes et à tous, mercredi 10 septembre, nous allons nous mettre d'accord, c'est certain, en tout cas nous, le gouvernement peut-être pas,
00:00:14mais nous nous mettrons d'accord, Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique, Frédéric Fougera, bonjour.
00:00:20Bonjour Valérie.
00:00:21Bonjour Sophie.
00:00:22Bonjour.
00:00:22Président de Tenkan Paris, et vous avez publié Anthologie de la Com aux éditions Bréal Studirama, Mehdi Raich, bonjour.
00:00:30Vous êtes analyste politique et Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain, et j'encourage tout le monde à s'abonner.
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00:02:30Merci à tous !
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00:14:44Le 10h
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00:15:10!
00:15:12!
00:15:13!
00:15:14certaines manières, manifester
00:15:16ou en tout cas prendre certaines mesures
00:15:18comme ne pas payer avec votre carte
00:15:19bancaire. Corinne est en ligne avec
00:15:22nous. Bonjour Corinne, vous nous appelez de Bayonne.
00:15:24Oui, bonjour. Bonjour.
00:15:26Alors ?
00:15:27Oui, alors moi je participe
00:15:29effectivement, je paye tout en espèces.
00:15:32J'ai décidé de suivre un peu
00:15:33ce qui était prévu depuis le début.
00:15:36Maintenant, je sais que chez moi, il y a eu
00:15:37quelques ronds-points qui ont essayé d'être bloqués
00:15:40et qui ont été débloqués
00:15:41assez rapidement par la police. Ils étaient déjà
00:15:43sur le... Voilà. Donc c'est vrai que
00:15:45après il y a des manifestations cet après-midi
00:15:48donc je ne sais pas trop si je vais y aller
00:15:49mais moi j'aimais bien justement
00:15:51l'idée de base
00:15:53qui était de ne pas consommer.
00:15:55Alors on sait que ça ne va rien changer.
00:15:57Drastiquement, c'est très symbolique.
00:15:59Mais il se trouvait que l'idée était bonne parce que je pense qu'il faut trouver
00:16:01d'autres façons d'exprimer notre colère
00:16:04que d'aller manifester. On a bien vu que ça ne servait
00:16:05pas à grand-chose. Pourquoi vous êtes en colère
00:16:07vous Corinne ?
00:16:09Oh là là, pour tellement de raisons. Moi je suis en colère depuis
00:16:11les Gilets jaunes. Donc pour vous dire, ça remonte
00:16:13Qu'est-ce que vous faites
00:16:16dans la vie ?
00:16:17Alors je suis dans l'immobilier.
00:16:19Ce qui n'est pas facile. Mais par contre, pour être
00:16:21très honnête, j'ai 53 ans
00:16:23ça fait un an que je cherche du travail et je ne
00:16:25trouve pas de travail. C'est-à-dire que je n'ai que
00:16:27des refus. C'est pas en bloquant que vous allez en trouver ?
00:16:30Comment ? C'est pas en bloquant
00:16:31la France qu'on va en trouver plus facilement ?
00:16:34Non, non. Mais ça on est d'accord.
00:16:36Alors moi je vous dis, je ne suis pas d'accord
00:16:37pour... Enfin si. En fait, le problème
00:16:39c'est comment on exprime notre colère en fait.
00:16:41Alors vous allez me dire aux urnes. On l'a fait
00:16:43aux élections législatives.
00:16:45On a vu le résultat. Donc moi je fais partie
00:16:47de ces gens. J'ai toujours voté. La politique
00:16:49c'est quelque chose qui m'intéresse vraiment.
00:16:51Et je n'irai plus voter.
00:16:54Parce que j'irai voter au municipal.
00:16:56Mais par contre pour les autres élections, je n'irai
00:16:57plus voter. Et mon compagnon pareil.
00:16:59Mon compagnon est prof.
00:17:01Je connais beaucoup de profs. Et en fait
00:17:03on l'a tous très mal
00:17:05vécu. On ne va pas se mentir.
00:17:07Et si vous ne votez pas, vous pensez que ça ira mieux si vous ne votez pas ?
00:17:10Alors non, mais c'est juste que
00:17:13je l'ai vraiment
00:17:14mal vécu.
00:17:16Donc comment faire ?
00:17:18Vous sentez que ça ne changera rien ?
00:17:21J'ai une question sur ça.
00:17:24Médhi Raïch.
00:17:25Bonjour madame. Vous sentez-vous
00:17:27dégoûtée par le vote ?
00:17:30Le fait que vous ne vous sentiez pas
00:17:31représentée ?
00:17:33Est-ce qu'il y a un abandon démocratique ?
00:17:35Totalement.
00:17:36Totalement. Et pourtant je vous dis, moi je vote depuis que je peux
00:17:38voter. C'est quelque chose de...
00:17:40J'ai même fait des campagnes, etc.
00:17:42Enfin, à certaines
00:17:43occasions. Mais là,
00:17:46ça m'a dégoûtée. Enfin, je crois que ça
00:17:47a fini. Enfin, moi je suis dégoûtée de
00:17:50Macron depuis le début en fait.
00:17:52Bon, alors ça c'est mon choix à moi.
00:17:54Mais là, pour le coup, ça
00:17:55nous a terminés. Le fait qu'il n'ait pas respecté
00:17:58le vote.
00:18:00Et je vous dis, je ne suis pas une LF6,
00:18:02etc. Mais
00:18:03voilà, le fait était qu'il y a eu
00:18:05des résultats. Et puis alors là, avec le
00:18:07Premier ministre,
00:18:08c'est la potée, on va dire.
00:18:11Vraiment, il n'achera pas jusqu'au bout.
00:18:13Qui aurait dû nommer comme Premier ministre, d'après vous ?
00:18:16Alors ça, pour le coup,
00:18:17très honnêtement, il n'y a pas vraiment
00:18:20un homme politique qui...
00:18:21Impossible.
00:18:22Non, c'est très compliqué. Par contre,
00:18:24nous mettre un macroniste de base,
00:18:26c'est vraiment...
00:18:28Comment je pourrais vous le dire sans...
00:18:29La provocation.
00:18:30C'est la provocation.
00:18:32Absolument.
00:18:32Vous le ressentez comme ça.
00:18:34Voilà. Après, moi, je ne suis pas...
00:18:35Je me dis, bon, peut-être qu'il fera mieux.
00:18:38De toute façon, ça ne peut pas être pire que Bayrou.
00:18:40Enfin, voilà. Mais c'est vrai que moi,
00:18:41je serais pour une démission de Macron
00:18:43et qu'on retourne... Enfin...
00:18:44Alors là, pour le coup...
00:18:45Alors vous voteriez pour qui ?
00:18:47Alors oui, vous voteriez pour qui ?
00:18:49Je ne voterai pas.
00:18:50Merci.
00:18:51Oui, elle a dit qu'elle ne va plus.
00:18:53Elle a dit, quand même,
00:18:55vous avez dit, peut-être que j'irais pour le coup
00:18:57si c'était une élection présidentielle.
00:18:58Effectivement, que s'il y avait une élection anticipée là,
00:19:02j'aurais une envie d'aller voter.
00:19:04Mais par contre, pour l'instant, là,
00:19:06tout de suite, à l'heure d'aujourd'hui,
00:19:07il n'y a pas quelqu'un pour qui j'aurais envie d'aller voter.
00:19:09Oui, justement, c'est la question.
00:19:10Vous sentez-vous représentée potentiellement par quelqu'un
00:19:13dans tout l'arc politique français ?
00:19:16Absolument pas.
00:19:16Est-ce qu'il y a une personne ?
00:19:18Ou une couleur politique, peut-être ?
00:19:20Alors moi, j'ai toujours été plutôt à droite.
00:19:22Oui.
00:19:23Jusqu'à Sarkozy, pour être un peu honnête.
00:19:25Oui.
00:19:26Après, j'ai un peu...
00:19:27Bon, c'est vrai que ça a été un peu compliqué.
00:19:29Les dernières élections, j'ai voté à gauche.
00:19:31Pas extrême gauche, hein.
00:19:32Gauche.
00:19:33Mais bon, à gauche, je vais pas répondre.
00:19:35C'était qui ? C'était Hollande ?
00:19:37Oui, voilà, c'est ça.
00:19:38Après, là, j'ai pas voté...
00:19:40Alors, attendez.
00:19:40Non, j'ai voté LFI, pour être honnête.
00:19:43Ah, quand même.
00:19:44Non, mais ça m'a coûté.
00:19:45Ça m'a coûté.
00:19:47Vous recommencerez pas.
00:19:48Ah, ouais, ça coûte.
00:19:49Ah, ça m'a coûté, parce qu'en fait, en plus,
00:19:51quand je vois ce qu'il fait,
00:19:52parce qu'il faut qu'il dégage, ça fait.
00:19:55Vraiment, je sais pas comment ça...
00:19:56Bon, bref.
00:19:57Quand vous êtes très honnête,
00:19:58c'est bien d'admettre qu'on s'est trompé.
00:20:00Mais vous...
00:20:00Donc, vous irez...
00:20:02Mais là, pour l'instant,
00:20:03il n'y a personne, franchement,
00:20:05ni à droite, ni à gauche, ni au centre,
00:20:07pour moi, qui sort du lot, quoi.
00:20:09Il y a quelque chose à proposer.
00:20:11Moi, je serais pour...
00:20:12Il faut mettre un coup de pied dans la fourmilière.
00:20:14Il faut vraiment tout remettre à plat.
00:20:16Et pour moi,
00:20:18tout est mal distribué,
00:20:21que ce soit en haut et en bas.
00:20:23Vous voyez ce que je veux dire ?
00:20:24Merci, en tout cas, de nous avoir appelés.
00:20:26Et puis, on va voir ce qui se passe, effectivement,
00:20:29à Bayonne, cet après-midi.
00:20:31Et...
00:20:33Bah, c'est...
00:20:34C'est quoi ?
00:20:36Non, mais je trouve ça étonnant,
00:20:38parce qu'en plus,
00:20:39il y a un autre...
00:20:39Alors, moi, il y a quelque chose
00:20:40qui mérite beaucoup,
00:20:41c'est qu'on supprime peu à peu
00:20:42l'argent liquide.
00:20:43Oui.
00:20:44C'est hallucinant.
00:20:46On veut finalement interdire aux gens
00:20:48d'avoir de l'argent liquide
00:20:49pour les tracer.
00:20:50Oui.
00:20:51Absolument.
00:20:52Bon, on va peut-être...
00:20:54Oui, au midi,
00:20:55ça vous inspire quoi ?
00:20:550826-300-300.
00:20:57On vous attend.
00:20:58Dites-nous si vous allez participer
00:20:59à ce mouvement aujourd'hui,
00:21:01si vous aviez l'intention de le faire
00:21:02et que vous avez renoncé ?
00:21:04Non, mais ce qu'elle a dit
00:21:05était intéressant,
00:21:06parce qu'elle signale deux points.
00:21:07D'une, elle ne se sent pas représentée.
00:21:08Bien sûr.
00:21:09Donc, s'il y a qu'il y a une fatigue
00:21:10ou une fatigue démocratique
00:21:12chez elle,
00:21:13pour elle,
00:21:14le vote ne fait quasiment plus sens,
00:21:16puisqu'elle ne se sent pas représentée.
00:21:18Et pire que ça,
00:21:19elle a l'impression
00:21:19de ne pas être écoutée.
00:21:20Donc, il y aurait une fracture
00:21:21quasiment géographique
00:21:22entre tout ce qui se passe à Paris
00:21:24et finalement dans un microcosme
00:21:25parisien,
00:21:26et moi qui,
00:21:27avec mes difficultés,
00:21:28ce que tu signalais tout à l'heure,
00:21:30Frédéric,
00:21:31c'est que le problème
00:21:32est bien plus profond
00:21:33que la crise institutionnelle,
00:21:35la crise politique.
00:21:35On le sait,
00:21:36on a une crise de société
00:21:37et tout l'Occident en plus.
00:21:38Chez les Français.
00:21:39Mais c'est une fatigue
00:21:41qui est très difficile
00:21:43à résoudre,
00:21:44mais dont elle dit quand même
00:21:45qu'elle peut être résolue
00:21:46par une élection présidentielle.
00:21:48C'est-à-dire,
00:21:48elle dit à la fois
00:21:48j'irai plus jamais voter,
00:21:50mais si c'est une élection présidentielle,
00:21:51j'irai quand même.
00:21:52Et en fait,
00:21:54on sait très bien
00:21:55qu'on est formé
00:21:57par cette culture
00:21:59présidentielle
00:22:00de la Ve République
00:22:01qui fait qu'on attend
00:22:03d'une élection présidentielle,
00:22:05soit un sauveur,
00:22:06soit une réponse
00:22:07quand même
00:22:08à une crise
00:22:09et une possibilité
00:22:10de sortir d'une impasse.
00:22:12C'est pour ça
00:22:12que la responsabilité
00:22:13d'Emmanuel Macron
00:22:14est là en fait,
00:22:15en réalité,
00:22:16et que tout ce qu'il pourra faire
00:22:17Sébastien Lecornu
00:22:18ou pas Sébastien Lecornu
00:22:19ne changera rien.
00:22:20On peut espérer un miracle.
00:22:22Frédéric Fougera
00:22:23sur ce que disait Corine.
00:22:26Oui,
00:22:26ce que je trouvais intéressant
00:22:28et à la fois curieux,
00:22:29c'est le fait
00:22:29de ne plus vouloir voter.
00:22:32En fait,
00:22:32ce que j'aurais aimé savoir,
00:22:33c'est si
00:22:33elle ne voulait plus voter
00:22:35parce qu'elle
00:22:36ne se sentait pas représentée
00:22:38ou parce que
00:22:38les gens pour lesquels
00:22:40elle avait voté
00:22:41la décevaient.
00:22:42C'est un peu des deux.
00:22:44Elle y a en partie répondu,
00:22:45mais en même temps,
00:22:46elle a été
00:22:47dans la description
00:22:48de cette déception,
00:22:49mais sans savoir
00:22:50pour qui voter,
00:22:51sans savoir dans quelle direction
00:22:52elle est.
00:22:53Comment on fait quelque part ?
00:22:55Ça veut dire qu'elle est
00:22:55contre la démocratie finalement ?
00:22:57Non,
00:22:57elle a voté,
00:22:57elle était parfaite,
00:22:58elle a voté à droite,
00:22:59à gauche et RFI.
00:23:00Oui,
00:23:00mais quand on n'est pas satisfait
00:23:02du résultat d'une élection
00:23:03parce qu'il ne va pas
00:23:05dans le sens
00:23:05pour lequel on a voté,
00:23:06c'est que finalement
00:23:06on n'aime pas
00:23:07le principe de l'élection.
00:23:09Non.
00:23:09Donc,
00:23:09qu'est-ce que l'on veut
00:23:10à la place ?
00:23:11Il n'y avait pas de composition.
00:23:13Moi j'ai compris une chose
00:23:14qui me semble
00:23:18pour le coup
00:23:18assez juste,
00:23:20c'est que
00:23:20l'élection législative
00:23:22a donné
00:23:23deux résultats
00:23:25fondamentaux.
00:23:26On pouvait le calculer
00:23:27de deux façons.
00:23:27On considérait
00:23:28que
00:23:29le premier parti politique
00:23:32arrivé
00:23:33en premier
00:23:34à l'Assemblée nationale
00:23:35avait la charge
00:23:36d'essayer
00:23:37de former un gouvernement,
00:23:38c'était le Rassemblement national,
00:23:40ou on considérait
00:23:41que c'était
00:23:41la première coalition politique,
00:23:42dans ce cas-là
00:23:43c'était le Nouveau Front Populaire,
00:23:45mais il fallait commencer par là.
00:23:47Et c'est là
00:23:47qu'un certain nombre
00:23:48de Français,
00:23:49par essence
00:23:50ceux qui ont voté
00:23:50pour le Rassemblement national
00:23:51et ceux qui ont voté
00:23:53pour le Nouveau Front Populaire
00:23:54qui fait une majorité,
00:23:56se sont sentis
00:23:56privés
00:23:57de leur vote
00:23:58d'une certaine façon.
00:23:59Et ça produit aussi ça
00:24:01chez cette auditrice
00:24:02qui dit
00:24:02du coup
00:24:03c'est plus la peine
00:24:03que j'aille voter.
00:24:04Moi je pense que
00:24:05la possibilité
00:24:06d'avoir une abstention massive
00:24:08dans le cas
00:24:09d'une dissolution
00:24:10et donc un résultat
00:24:11qui serait complètement...
00:24:12Pas négligé.
00:24:14Comment ?
00:24:14Ça ne sera pas négligé.
00:24:15Et très forte,
00:24:16alors qu'une élection présidentielle
00:24:17permettrait de résoudre
00:24:18le problème.
00:24:18Alors,
00:24:19ceux qui sont mobilisés
00:24:20et revotés,
00:24:20peut-être,
00:24:21on ne peut pas savoir du tout.
00:24:22avec une rassemble nationale
00:24:23divisé par trois,
00:24:24ça ne changerait rien du tout.
00:24:24Le problème,
00:24:25il n'est pas que présidentielle.
00:24:26Non.
00:24:28Le problème est plutôt
00:24:29aussi du côté
00:24:29du vote des Français finalement.
00:24:30Corinne disait une chose
00:24:32sur la...
00:24:32On va parler de la nomination
00:24:33de Sébastien Lecornu.
00:24:35Elle ne voulait pas
00:24:36employer de mots grossiers,
00:24:37on va dire provocation
00:24:38pour un certain nombre
00:24:39de Français
00:24:40qui attendaient autre chose,
00:24:41qui attendaient
00:24:42quelqu'un d'autre
00:24:42comme Premier ministre
00:24:43qui approche
00:24:45d'Emmanuel Macron.
00:24:46Parlons déjà
00:24:46de celui
00:24:48qui a été nommé
00:24:48et de ce que ça dit
00:24:50de cette nomination,
00:24:51c'est-à-dire qu'il a nommé
00:24:52un directeur de cabine
00:24:53d'une certaine manière.
00:24:54Alors,
00:24:54on va y revenir
00:24:55dans un instant.
00:24:560826 300 300.
00:24:58Qu'est-ce que vous pensez
00:24:59de cette nomination ?
00:25:00Est-ce que vous êtes satisfait ?
00:25:01Est-ce que vous croyez
00:25:02qu'il peut faire bouger
00:25:03les choses ?
00:25:04A tout de suite
00:25:05sur Sud Radio.
00:25:06Sud Radio.
00:25:07Mettez-vous d'accord
00:25:07Valérie Expert.
00:25:10Sud Radio.
00:25:11Le 10h midi.
00:25:13Mettez-vous d'accord
00:25:13Valérie Expert.
00:25:15Mettons-nous d'accord
00:25:16avec vous
00:25:16dans ce 10h midi
00:25:17autour de Sophie de Menton,
00:25:19Frédéric Fougera,
00:25:19Médhi Raich
00:25:20et Jean-Pierre Denis.
00:25:21On vous attend
00:25:22au 0826 300 300.
00:25:24Comment avez-vous
00:25:25compris la nomination
00:25:27de Sébastien Lecornu
00:25:28à l'hôtel de Matignon ?
00:25:30Ultime provocation
00:25:31d'Emmanuel Macron.
00:25:34Il a nommé un proche,
00:25:35un très proche,
00:25:36quelqu'un en qui
00:25:36il a confiance.
00:25:38Comment comprenez-vous
00:25:39cette décision
00:25:40qui interroge ?
00:25:42Parce que ça va être
00:25:43la même chose.
00:25:45On continue
00:25:45avec les mêmes.
00:25:47Il y a de fortes chances
00:25:47que Bruno Rotaillot
00:25:48reste en place,
00:25:49que Gérald Darmanin
00:25:51aussi.
00:25:52Donc,
00:25:52il va falloir
00:25:52qu'il ouvre
00:25:53son gouvernement.
00:25:55Néanmoins,
00:25:55qu'est-ce que ça va changer ?
00:25:56Valérie,
00:25:57d'abord,
00:25:57le mot provocation,
00:25:59en tout cas,
00:25:59je suis à peu près
00:26:00convaincue
00:26:01que dans sa tête,
00:26:02il n'a pas dit,
00:26:02il ne se dit pas
00:26:03qu'il va provoquer.
00:26:04En revanche,
00:26:05il y a plusieurs aspects
00:26:07à ça.
00:26:08Psychologiquement,
00:26:09qu'il nomme
00:26:10un double
00:26:11est quelque chose
00:26:12d'assez fort.
00:26:13ça prouve
00:26:13qu'effectivement,
00:26:14il veut tenir
00:26:15les rênes.
00:26:17Maintenant,
00:26:18d'abord,
00:26:19il n'avait pas le choix.
00:26:20Il n'avait que des choix
00:26:20épouvantables,
00:26:21nommés fort,
00:26:22c'était une catastrophe
00:26:23économique pour le pays,
00:26:24etc.
00:26:25Il n'y avait pas de choix.
00:26:26Donc,
00:26:26on pouvait avoir
00:26:26un gouvernement
00:26:27dit technique.
00:26:29Comme on n'en peut plus
00:26:29des technos,
00:26:30je ne sais pas
00:26:30ce que ça aurait donné.
00:26:32Donc,
00:26:33là,
00:26:34je crois que,
00:26:34parce que ce n'est pas
00:26:35parce que Macron
00:26:36l'a nommé
00:26:36que ce type
00:26:37n'a pas de valeur.
00:26:38je crois que
00:26:39c'est quelqu'un
00:26:40qui est respecté,
00:26:41qui a eu
00:26:42des postes
00:26:43intéressants,
00:26:45qui a très aimé
00:26:48de l'armée,
00:26:49ce qui est quand même
00:26:49pas mal.
00:26:50C'est aussi important
00:26:51parce que,
00:26:52dans un pays
00:26:53qui est un peu
00:26:53insurrectionnel,
00:26:55il a l'armée
00:26:56derrière lui,
00:26:57le Premier ministre.
00:26:58Ça joue aussi.
00:27:00Donc,
00:27:00j'aimerais bien
00:27:02qu'on attende
00:27:02deux minutes.
00:27:03On n'en est pas là.
00:27:04Moi aussi.
00:27:05Là,
00:27:05les blindés,
00:27:06un auditeur me dit
00:27:07à Rennes,
00:27:08des blindés
00:27:08ont été envoyés
00:27:09sur la rocade
00:27:11parce que
00:27:11la situation
00:27:12est un véritable chaos.
00:27:14qu'un jour,
00:27:15au moins,
00:27:15avant de le casser
00:27:16complètement.
00:27:17On peut faire
00:27:17une analyse politique
00:27:18du choix
00:27:19d'Emmanuel Macron
00:27:20et avoir
00:27:21une opinion
00:27:22sur ce choix
00:27:23sans forcément...
00:27:25Il y a une décision
00:27:27qui a été prise
00:27:27de nommer
00:27:29un proche.
00:27:30C'est quand même
00:27:30une interrogation.
00:27:33C'est une interrogation.
00:27:35Même l'agenda
00:27:35est une interrogation.
00:27:36Est-ce qu'il fallait
00:27:37le nommer
00:27:37avant cette journée
00:27:38de supposé blocage
00:27:40ou après ?
00:27:41Il y a plein de questions
00:27:42qui peuvent se poser.
00:27:43Après,
00:27:43on peut comprendre
00:27:44la logique
00:27:45mathématique
00:27:46et parlementaire
00:27:47de ce choix.
00:27:47Au-delà du fait
00:27:48que ce soit
00:27:48effectivement un proche,
00:27:49personne ne peut le contester
00:27:50même s'il est issu
00:27:51des LR
00:27:52dont il a été exclu
00:27:54après être entré
00:27:54comme secrétaire d'Etat
00:27:55à la transition écologique
00:27:56dans le premier gouvernement
00:27:58d'Edouard Philippe
00:27:59de mémoire.
00:28:00Reste que c'est
00:28:00clairement un proche.
00:28:01Je pense que c'est
00:28:02d'ailleurs le seul ministre
00:28:03qui est là
00:28:03depuis le tout début
00:28:04de la présidence
00:28:06Macron.
00:28:08Quand je parle
00:28:09de choix mathématiques,
00:28:10c'est qu'il faut nommer
00:28:10un premier ministre
00:28:11qui est capable
00:28:12de rassembler
00:28:13le plus possible.
00:28:14Alors,
00:28:14dans cette Assemblée Nationale
00:28:15divisée par trois
00:28:16qui, je le rappelle,
00:28:17est le choix des Français
00:28:18parce qu'il est
00:28:20très confortable
00:28:21de dire
00:28:21la situation
00:28:22c'est Macron
00:28:24qui en est le responsable.
00:28:25Il est le responsable
00:28:26d'avoir donné
00:28:27la parole aux Français
00:28:28et les Français
00:28:29se sont exprimés
00:28:30et ils ne se sont
00:28:30malheureusement
00:28:31pas exprimés
00:28:32pour donner
00:28:32une majorité
00:28:34qui permet
00:28:35de gouverner
00:28:35le pays.
00:28:36Clairement,
00:28:36ils se sont exprimés
00:28:38en nommant trois blocs.
00:28:39Donc, effectivement,
00:28:40on fait comme si
00:28:41on ne voyait pas
00:28:42que le premier parti
00:28:43arrivait en tête
00:28:44à l'Assemblée Nationale
00:28:45c'était le Rassemblement National.
00:28:47On oublie
00:28:49ou on met très en avant
00:28:50le fait qu'il y ait
00:28:51une pseudo-coalition électorale
00:28:53qui s'appelle le NFP
00:28:55mais qui n'est pas
00:28:55très coordonnée
00:28:56pour gouverner ensemble
00:28:57et puis
00:28:59une coalition centrale
00:29:01qu'on appelle
00:29:01le Bloc Central.
00:29:03Le nouveau Premier Ministre
00:29:04est assurément capable
00:29:05de rassembler
00:29:06le Bloc Central
00:29:07et les LR.
00:29:08Est-ce qu'il va être capable
00:29:09ce qui n'est pas suffisant
00:29:10pour avoir une majorité absolue
00:29:12et donc pour voter le budget
00:29:12ce qui est quelque part
00:29:13la priorité de notre pays
00:29:14à avoir un budget ?
00:29:15Est-ce qu'il va être capable
00:29:16de rallier
00:29:17certains socialistes ?
00:29:18S'il y en a au gouvernement
00:29:19c'est possible ?
00:29:20Jusqu'où sera-t-il capable
00:29:21de le faire ?
00:29:22Pour le moment
00:29:23on l'ignore.
00:29:24J'ai entendu dire
00:29:25dans les médias
00:29:25mais je n'ai aucune info
00:29:26particulière sur ce sujet
00:29:27hier
00:29:27qu'il avait une botte secrète
00:29:29pour ne pas être censuré
00:29:30par le Parti Socialiste.
00:29:31Comme le dit Sophie
00:29:32attendons de voir
00:29:32quelle serait cette supposée
00:29:34botte secrète.
00:29:35A côté de ça
00:29:35le Rassemblement National
00:29:37a dit
00:29:37qu'il ne censurerait pas
00:29:39Sébastien Lecornu.
00:29:41Mais ne pas le censurer
00:29:42ça ne veut pas dire
00:29:43pour autant
00:29:43qu'ils voteront
00:29:44son budget.
00:29:46Donc
00:29:46laissons-le
00:29:47constituer un gouvernement
00:29:49encore une fois
00:29:50et même sur l'analyse
00:29:52de sa nomination
00:29:52ce que je trouve
00:29:53déplorable
00:29:54dans notre
00:29:56non-culture
00:29:57de compromis
00:29:58parlementaire
00:29:59c'est qu'on ne parle
00:30:00que des hommes
00:30:01que des postes
00:30:02et on ne parle absolument pas
00:30:03du programme
00:30:04et de pourquoi faire.
00:30:05Dans tous les pays voisins
00:30:06qui nous entourent
00:30:07et qui ont eux-mêmes
00:30:07ces situations
00:30:08de non-majorité absolue
00:30:10on travaille d'abord
00:30:11sur une feuille de route.
00:30:12Nous on ne parle
00:30:13que de nos lignes rouges.
00:30:14C'est-à-dire que chacun explique
00:30:15qu'il ne transigera pas
00:30:17et qu'il n'acceptera
00:30:18rien des autres.
00:30:19Non.
00:30:19En fait
00:30:19on devrait parler
00:30:20des lignes vertes.
00:30:21Qu'est-ce qu'on est capable
00:30:22de rassembler ensemble
00:30:24et qu'est-ce qu'on est capable
00:30:25de faire ?
00:30:26Je n'ai pas été élu
00:30:27et je n'ai pas une majorité
00:30:28pour appliquer mon programme.
00:30:30Mais pour la France
00:30:31qu'est-ce qui est bien ?
00:30:32Qu'est-ce que je suis capable
00:30:33de faire pour mon pays ?
00:30:34Bon ça
00:30:34apparemment
00:30:35on en est incapable
00:30:36donc on reste sur les hommes.
00:30:37Donc on a nommé
00:30:38un premier ministre
00:30:39maintenant il va lui
00:30:40constituer un gouvernement.
00:30:41Je doute
00:30:42où j'ai peur je ne sais pas
00:30:43que ce gouvernement
00:30:44ne soit pas très différent
00:30:45du gouvernement sortant.
00:30:46Alors on va jouer
00:30:47peut-être
00:30:47on va faire entre
00:30:48une personnalité dingue
00:30:49du RN ou du PS.
00:30:51Ça ne fait pas une politique
00:30:53ça ne fait pas un programme
00:30:54ça ne fait pas une lisibilité
00:30:56sur ce que l'on veut faire.
00:30:58Alors on a Laurent en ligne
00:30:59avec nous.
00:30:59Laurent bonjour.
00:31:01Oui bonjour.
00:31:02Vous nous appelez de Mérignac.
00:31:05Tout à fait.
00:31:05Alors
00:31:06quelle est votre réaction
00:31:07à la nomination
00:31:08de ce premier ministre ?
00:31:10Moi je suis plutôt
00:31:11alors j'étais dans un
00:31:12promettant surpris
00:31:13parce que je ne m'attendais
00:31:14pas à lui.
00:31:16Vous attendiez à qui ?
00:31:19J'étais plutôt parti
00:31:20sur les bonnes privées
00:31:22parce que
00:31:22je trouvais que
00:31:24ça faisait
00:31:25quelque chose
00:31:27de plutôt
00:31:28étonnant
00:31:29et puis
00:31:30de par son pensée
00:31:32puis son
00:31:33son engagement
00:31:34puis ça
00:31:35elle a fait ses preuves
00:31:36au perchoir.
00:31:37Oh là là
00:31:38elle a été catastrophique
00:31:39au perchoir.
00:31:40Oui mais ça
00:31:41c'est une façon
00:31:42de voir
00:31:43on peut tous
00:31:44voir les choses
00:31:44différemment.
00:31:45Bon alors
00:31:46la domination
00:31:46de Sébastien Lecornu ?
00:31:49Alors
00:31:49moi je
00:31:50j'écoutais attentivement
00:31:52ce qui vient juste
00:31:53d'être dit
00:31:53moi je suis plutôt
00:31:54attentiste
00:31:54et effectivement
00:31:56je rejoins
00:31:57ça serait pas mal
00:31:59de faire des choses
00:31:59sur un programme
00:32:00mais
00:32:00en vrai
00:32:01ça va être très compliqué
00:32:03parce que
00:32:04on a d'un côté
00:32:05des gens
00:32:05qui n'ont pas
00:32:06de projet pour la France
00:32:07si ce n'est
00:32:08que la destitution
00:32:10du président
00:32:11ça c'est pas un projet
00:32:12pour la France
00:32:12et puis
00:32:14c'est une course
00:32:15au siège
00:32:17donc comment présenter
00:32:18un programme
00:32:19quand on a des gens
00:32:20qui en face
00:32:20n'ont aucune idée
00:32:22pour la France
00:32:22mais simplement
00:32:23pour eux-mêmes
00:32:23donc je lui souhaite
00:32:25quand même
00:32:25beaucoup de courage
00:32:26parce que ça va pas
00:32:27être simple
00:32:28et ça va être
00:32:30un truc
00:32:31où il va falloir
00:32:32flatter les égaux
00:32:33pour que ça passe
00:32:33quoi
00:32:34la France
00:32:36est vraiment
00:32:36à l'arrêt
00:32:37avec des politiques
00:32:38qui sont complètement
00:32:39inconscients
00:32:40et qui ne travaillent pas
00:32:41pour la France
00:32:41merci Laurent
00:32:43merci de nous avoir appelé
00:32:45alors Jean-Pierre
00:32:45vous vouliez réagir
00:32:46Emmanuel Macron
00:32:47il est aujourd'hui
00:32:47complètement
00:32:48prisonnier
00:32:50des deux partis
00:32:51qu'il a essayé
00:32:52d'éliminer
00:32:52c'était son projet
00:32:53principal
00:32:53le parti socialiste
00:32:54et les LR
00:32:55donc il est tributaire
00:32:57de leur capacité
00:32:59de s'entendre
00:32:59et de trouver
00:33:00effectivement
00:33:00des lignes vertes
00:33:01pour cela
00:33:02il y a
00:33:03effectivement
00:33:03la méthode belge
00:33:05ou néerlandaise
00:33:06ou allemande
00:33:06alors on peut inventer
00:33:07plein de mots
00:33:07facilitateur
00:33:08négociateur
00:33:09explorateur
00:33:10vous savez les belges
00:33:11ils ont tout un vocabulaire
00:33:12plein de nuances
00:33:13et c'était assez juste
00:33:17il n'a pas choisi
00:33:18cette voie
00:33:18alors maintenant
00:33:19qu'il a choisi
00:33:20la voie la plus simple
00:33:21pour lui
00:33:22moi j'ai envie de dire
00:33:24d'une certaine façon
00:33:26la situation
00:33:27était tranquillement
00:33:28mauvaise
00:33:28avec François Bayrou
00:33:30elle n'était pas
00:33:31absolument catastrophique
00:33:32on avait un gouvernement
00:33:33qui était condamné
00:33:35à l'impuissance
00:33:35à faire quelques mesures
00:33:37symboliques
00:33:38ce qui a aggravé
00:33:39la situation
00:33:39c'est le coup de folie
00:33:41en fait
00:33:42de François Bayrou
00:33:43qui décide de se suicider
00:33:44le 8 septembre
00:33:45bon on va revenir
00:33:46à une situation
00:33:47qui sera probablement
00:33:48tranquillement mauvaise
00:33:49c'est à dire
00:33:49Bayrou qui préfère le suicide
00:33:50à l'assassinat
00:33:51oui alors
00:33:52oui mais c'était
00:33:53pas plus ambiose
00:33:54pour autant
00:33:55il connaissait l'issue
00:33:56voilà
00:33:56et du coup
00:33:57on va revenir à une situation
00:33:58peut-être tranquillement mauvaise
00:34:00une fois qu'on aura passé
00:34:00cette journée
00:34:01un peu pénible
00:34:03et désagréable
00:34:04bien des égards
00:34:05on va voir
00:34:05un gouvernement instable
00:34:08tributaire
00:34:09d'un parti socialiste
00:34:09qui ne sait pas
00:34:10s'il veut être
00:34:11avec la majorité
00:34:13revenir au pouvoir
00:34:14revenir au gouvernement
00:34:15en se disant
00:34:15peut-être que LR
00:34:16eux ils l'ont fait
00:34:17ils s'en portent pas plus mal
00:34:18ou s'il est
00:34:19toujours sous la pression
00:34:20le chantage
00:34:21de la France insoumise
00:34:22et puis des LR
00:34:23qui sont toujours
00:34:24disposés
00:34:25à revenir
00:34:26à gouverner
00:34:27parce qu'ils se sont aperçus
00:34:28que finalement
00:34:28c'était pas désagréable
00:34:29pour eux
00:34:30donc on n'est pas
00:34:31dans une situation
00:34:32au fond
00:34:32aussi catastrophique
00:34:35elle est juste
00:34:36mauvaise
00:34:36elle va rester mauvaise
00:34:37jusqu'à la prochaine
00:34:39échéance électorale
00:34:39on est ensemble
00:34:40sur Sud Radio
00:34:41jusqu'à midi
00:34:42et nous commentons
00:34:43donc la nomination
00:34:44de ce premier ministre
00:34:46l'ancien ministre
00:34:47des armées
00:34:48donc Sébastien Lecornu
00:34:49à Matignon
00:34:50il va composer son
00:34:51son gouvernement
00:34:52dans les 15 jours
00:34:53qui viennent
00:34:54il va vraisemblablement
00:34:55être obligé
00:34:56d'ouvrir
00:34:57à d'autres forces politiques
00:34:58on y revient
00:34:59dans un instant
00:35:00et on attend
00:35:00vos réactions
00:35:010 826 300 300
00:35:03sur Sud Radio
00:35:04à tout de suite
00:35:05Sud Radio
00:35:05votre attention
00:35:06est notre plus belle
00:35:07réponse
00:35:08Sud Radio
00:35:10le 10h midi
00:35:11mettez-vous d'accord
00:35:13Valérie Expert
00:35:14alors peut-être
00:35:15évoquer tout de même
00:35:17cet autre sujet
00:35:19dans l'actualité
00:35:20hier
00:35:20Israël a frappé
00:35:22des responsables
00:35:23du Hamas
00:35:24au Qatar
00:35:25il y a
00:35:27six personnes
00:35:28qui ont été
00:35:28exécutées
00:35:30et le président
00:35:30de la république
00:35:31a tweeté
00:35:32il a condamné
00:35:34cette action
00:35:34il a qualifié
00:35:35d'inacceptable
00:35:36ces frappes israéliennes
00:35:37et il a partagé
00:35:38sa solidarité
00:35:39avec le Qatar
00:35:40on rappelle
00:35:41quand même
00:35:42que ces dirigeants
00:35:43du Qatar
00:35:44ont été hébergés
00:35:45pendant plus de deux ans
00:35:46du Hamas
00:35:47pardon
00:35:47ça change tout
00:35:48oui oui ça change tout
00:35:49l'absurde
00:35:50c'est intéressant
00:35:51ont été hébergés
00:35:53au Qatar
00:35:54depuis le 7 octobre
00:35:56ce tweet
00:35:58moi m'a interpellé
00:35:59c'est
00:35:59oui
00:36:00que les bombardements
00:36:03soient inacceptables
00:36:04bon
00:36:04en langage diplomatique
00:36:05ok
00:36:06mais qu'on se sente
00:36:07solidaires du Qatar
00:36:08moi en tant que français
00:36:09je ne me sens pas du tout
00:36:10solidaire du Qatar
00:36:10j'ai plein de raisons
00:36:12de ne pas l'être
00:36:12parce que le Qatar
00:36:13s'infiltre
00:36:14partout
00:36:15on sait
00:36:16avec son argent
00:36:17finance
00:36:17l'islamisme
00:36:19un petit peu partout
00:36:20voilà
00:36:20alors après
00:36:21il y a
00:36:22sur le fond des choses
00:36:23c'est
00:36:24est-ce qu'il finance
00:36:24vraiment l'islamisme
00:36:25il y a des gens
00:36:26qui disent que l'on
00:36:27oui
00:36:27et pas qu'un peu
00:36:29parce que c'est vraiment
00:36:30des sommes
00:36:31extrêmement importantes
00:36:32le problème
00:36:32c'est l'ambiguïté
00:36:33de la situation
00:36:34parce que
00:36:35le Qatar soutient
00:36:36depuis très très longtemps
00:36:38le Hamas
00:36:38et prétend en même temps
00:36:40être un médiateur
00:36:42donc déjà
00:36:43il y a quelque chose
00:36:43qui est complètement
00:36:44qui est complètement louche
00:36:46voilà
00:36:47et puis
00:36:48il faut bien dire
00:36:49que
00:36:49s'il y avait une volonté
00:36:50de négocier
00:36:51et de mettre fin
00:36:53à ce conflit
00:36:53on connaîtrait
00:36:55en fait
00:36:55des deux côtés
00:36:56il y a une forme
00:36:58de fuite en avant
00:36:59voilà
00:36:59je ne vois pas l'urgence
00:37:00c'est vrai
00:37:01l'urgence du président
00:37:02de la république
00:37:02de se précipiter
00:37:03pour se prononcer
00:37:04d'abord
00:37:04vous avez deux tweets
00:37:06que j'ai trouvé intéressants
00:37:07Julien Drey qui dit
00:37:07quand le président Barack Obama
00:37:09élimine Ben Laden au Pakistan
00:37:10tout le monde applaudit
00:37:11quand le président François Mitterrand
00:37:12frappe Daesh
00:37:13à Raqqa
00:37:14et Mossoul
00:37:15tout le monde comprend
00:37:16et quand les organisateurs
00:37:17du pogrom du 7 octobre
00:37:18sont frappés
00:37:18tout le monde s'indigne
00:37:19Céline Pina
00:37:21dit cet homme
00:37:21aurait critique
00:37:22en parlant d'Emmanuel Macron
00:37:23aurait critiqué Churchill
00:37:24pour avoir osé bombarder Hitler
00:37:26l'un des principaux financiers
00:37:28du terrorisme
00:37:29qui a tué plus de 250
00:37:30de nos compatriotes
00:37:31est le Qatar
00:37:31cet état sème
00:37:32la mort et la corruption
00:37:33c'est Céline Pina
00:37:34qui dit ça
00:37:35oui oui
00:37:36elle a des mots
00:37:38des mots très forts
00:37:40mais
00:37:40elle dit
00:37:41ce président devrait
00:37:42applaudir Israël
00:37:43qui a vengé
00:37:43la mort de nos compatriotes
00:37:45et effectivement
00:37:47il ne devrait pas avoir
00:37:47cette posture publique là
00:37:49en fait
00:37:49surtout pas s'exprimer là
00:37:50déjà
00:37:51ça ne le concerne pas
00:37:52pour le coup
00:37:53c'est entre Israël
00:37:54et le Qatar
00:37:54et
00:37:55je trouve ça
00:37:57quand même
00:37:58complexe
00:37:58on est dans une situation
00:37:59politique particulière
00:38:01en France
00:38:01on a des tensions
00:38:02on voit la journée
00:38:03d'aujourd'hui
00:38:04on a ce blocage
00:38:05au Parlement
00:38:06on a le président
00:38:07qui cristallise
00:38:08toutes les tensions
00:38:08politiques du pays
00:38:10et la seule chose
00:38:11qu'il fait
00:38:12c'est nommer
00:38:13Sébastien Lecornu
00:38:14puis tout de suite
00:38:14de faire un tweet
00:38:15à toutes mes condoléances
00:38:16au Qatar
00:38:17il y a quelque chose
00:38:18d'assez lunaire
00:38:19dans la situation
00:38:20à un moment
00:38:20t'es quand même
00:38:22dans une situation
00:38:23à l'intérieur
00:38:24de ton propre territoire
00:38:25qui est particulièrement
00:38:25compliquée
00:38:26intéresse-toi
00:38:26à cette situation
00:38:28ne va pas aller
00:38:29commenter et présenter
00:38:30tes condoléances
00:38:31au Qatar
00:38:31même si t'as
00:38:32des relations diplomatiques
00:38:33parce que le Qatar
00:38:34arrive à se positionner
00:38:35comme étant le médiateur
00:38:36au Moyen-Orient
00:38:36ils sont à la fois
00:38:37ceux qui hébergent
00:38:38et ceux qui font le business
00:38:39donc de fait
00:38:40on est obligé
00:38:40d'avoir des relations
00:38:41un peu particulières
00:38:42avec eux
00:38:42il y a de la réelle politique
00:38:43mais ne fais pas ce tweet
00:38:45tu envoies ton ambassadeur
00:38:47tu peux appeler
00:38:48l'émir du Qatar
00:38:49parce que tu dois avoir
00:38:49son numéro de téléphone personnel
00:38:50mais ne prends pas
00:38:52cette position
00:38:52je le mets à la place
00:38:53des personnes
00:38:54israéliennes
00:38:56ou de confession juive
00:38:57qui voient ce tweet
00:38:58ils disent
00:38:58mais attendez
00:38:59il y a eu un 7 octobre
00:39:00et puis finalement
00:39:01le président de la république
00:39:02il dit protéger
00:39:03des personnes
00:39:03de communautés juives
00:39:04mais en même temps
00:39:05il félicite le Qatar
00:39:06enfin il félicite
00:39:07il présente ses condoléances
00:39:08au Qatar
00:39:09qu'a hébergé
00:39:09les dirigeants du Hamas
00:39:10au lendemain du 7 octobre
00:39:11ça devient quand même compliqué
00:39:13à tenir cette ligne
00:39:14pour le président de la république
00:39:15donc j'ai du mal
00:39:16Frédéric
00:39:17incompréhension totale
00:39:18sur l'intérêt
00:39:19et l'utilité
00:39:20de cette communication
00:39:21qui du coup
00:39:23pour moi
00:39:24en dit long
00:39:25sur l'ambiguïté
00:39:26de notre rapport
00:39:27avec le Qatar
00:39:28à quel point
00:39:29sommes-nous dépendants
00:39:30du Qatar
00:39:30pour devoir
00:39:31quelque part
00:39:33avoir cette forme
00:39:34d'allégeance
00:39:35le Qatar
00:39:36comme ça a été dit
00:39:37dans ses affaires
00:39:38de terrorisme
00:39:38ils sont jugés partis
00:39:39incompréhension totale
00:39:41sur la nécessité
00:39:43et l'utilité
00:39:43d'une telle communication
00:39:44Qu'est-ce que pensaient
00:39:44les filles du Qatar ?
00:39:46Ils ne sont jamais
00:39:47trop prononcés
00:39:48Ils n'ont jamais vraiment
00:39:49beaucoup réagi
00:39:50mais c'est vrai
00:39:50que ce tweet
00:39:51du président de la république
00:39:54il est sengère
00:39:55il interroge
00:39:57c'est-à-dire qu'on voit
00:39:58qu'il y a peut-être
00:39:58des intérêts
00:39:59différents derrière
00:40:01Ah bah oui
00:40:02il est très clair
00:40:03je pense que tu dis
00:40:04Frédéric
00:40:04c'est que
00:40:05quel est le niveau
00:40:07d'influence du Qatar
00:40:08pour que le président
00:40:09soit là
00:40:10à réagir immédiatement
00:40:11La question c'est celle-ci
00:40:13Pas seulement le PSG
00:40:13à mon avis
00:40:14La mobilisation continue
00:40:16en ce 10 septembre
00:40:18Frédéric Fougera
00:40:19vous vouliez saluer
00:40:21les gens qui travaillent
00:40:23aujourd'hui
00:40:23Oui
00:40:24puisqu'il est plus facile
00:40:25de faire des coups de gueule
00:40:26que des coups de coeur
00:40:27moi j'avais envie
00:40:27de faire un coup de coeur
00:40:28aujourd'hui
00:40:28pour les gens qui travaillent
00:40:29comme vous venez de le dire
00:40:30Valérie
00:40:31Alors c'est évidemment
00:40:32la majorité des français
00:40:33mais ce n'est pas eux
00:40:34qui feront l'actualité
00:40:35encore une fois
00:40:36dominée par une
00:40:37minorité de personnes
00:40:39Entendez-moi bien
00:40:41je n'accable pas
00:40:42celles
00:40:42les personnes
00:40:43qui manifestent
00:40:44aujourd'hui
00:40:44beaucoup le font
00:40:45avec sincérité
00:40:46pour exprimer
00:40:46des difficultés
00:40:47on l'a déjà
00:40:48bien évoqué
00:40:48depuis le début de l'émission
00:40:49et je les distingue
00:40:51des personnes
00:40:52de celles et ceux
00:40:52qui récupèrent
00:40:53ou instrumentalisent
00:40:55ce mouvement
00:40:55qui du coup peut-être
00:40:56d'ailleurs vont un peu
00:40:57faire dégrader ce mouvement
00:40:59voire celles qui le manipulent
00:41:02ou l'orchestrent
00:41:02depuis l'étranger
00:41:03mon coup de coeur
00:41:04va donc à la majorité silencieuse
00:41:06à cette majorité silencieuse
00:41:07dont on ne parle pas
00:41:08ce sont les personnes
00:41:10qui n'ont pas la garantie
00:41:12de l'emploi
00:41:13et qui ne peuvent pas
00:41:13se permettre
00:41:14de ne pas travailler
00:41:14ce sont les commerçants
00:41:15qui peuvent voir
00:41:16périr leurs marchandises
00:41:17les artisans
00:41:19qui doivent payer
00:41:19leurs taxes
00:41:20et leurs impôts
00:41:20ce sont les professions médicales
00:41:22qui doivent soigner
00:41:23aujourd'hui
00:41:23et qui ne vont pas
00:41:24arrêter de soigner
00:41:25ce sont les petits chefs
00:41:26d'entreprise
00:41:26qui doivent boucler
00:41:27leur budget
00:41:27pour payer leurs salariés
00:41:28les agriculteurs
00:41:29qui doivent nourrir
00:41:30soigner leurs bétails
00:41:31les forces de l'ordre aussi
00:41:32qui doivent garantir
00:41:33notre sécurité
00:41:34et à qui pour le coup
00:41:35on impose aujourd'hui
00:41:36de travailler plus
00:41:37voilà c'est à toutes ces personnes
00:41:38auxquelles je voulais
00:41:40adresser mon coup de coeur
00:41:41et quand je pense
00:41:42aux forces de l'ordre
00:41:42je pense aussi
00:41:43au ministre de l'intérieur
00:41:44qui peut-être aujourd'hui
00:41:45joue un peu son poste
00:41:46puisqu'en fonction
00:41:46de la gestion
00:41:47des événements
00:41:48peut-être va-t-il
00:41:49être glorifié
00:41:50ou alors sacrifié
00:41:52dans le futur gouvernement
00:41:53il y a déjà
00:41:54300 interpellations
00:41:55je crois ce matin
00:41:56300 ?
00:41:56oui
00:41:56donc visiblement
00:41:5980 000 policiers
00:42:00sur le terrain
00:42:01c'est effectivement
00:42:03il y a cette majorité silencieuse
00:42:04qui malgré tout
00:42:06Sophie
00:42:06continue de travailler
00:42:08j'imagine que ça vous
00:42:09vous êtes d'accord
00:42:10avec ce coup de coeur
00:42:12évidemment
00:42:13évidemment
00:42:14et je crois
00:42:15que la majorité silencieuse
00:42:16est beaucoup plus importante
00:42:17qu'on ne le croit
00:42:18on attache beaucoup
00:42:20d'importance
00:42:20effectivement
00:42:21à ceux qui s'agitent
00:42:21mais il y a
00:42:23beaucoup de français
00:42:24d'ailleurs
00:42:24qui éteignent la télévision
00:42:26la radio
00:42:26qui ne disent plus
00:42:27les journaux
00:42:27qui en ont marre
00:42:28on en rencontre partout
00:42:29oui
00:42:30sur Mehdi
00:42:31je suis parfaitement d'accord
00:42:32avec ce qu'a dit Frédéric
00:42:33je rejoins aussi
00:42:34le propos de Sophie
00:42:35la majorité silencieuse
00:42:36et à mon sens
00:42:37c'est une majorité
00:42:38oui
00:42:39comme son nom l'indique
00:42:40c'est ce qu'a pour défaut
00:42:41d'être silencieuse
00:42:41ah là
00:42:42qu'a le défaut
00:42:42d'être silencieuse
00:42:43comme les 4 millions de patrons
00:42:44qui commencent à en avoir marre
00:42:45oui ça aussi
00:42:46c'est un sujet
00:42:47donc il faudra aborder
00:42:48je rejoins ce qu'a dit Frédéric
00:42:51je pense
00:42:53qu'aujourd'hui
00:42:54le travail
00:42:55n'est pas assez mis en avant
00:42:56on a même une difficulté
00:42:59je pense par exemple
00:43:01au chef d'entreprise
00:43:02mais tout ce qui est
00:43:03entrepreneuriat
00:43:03tout ce qui est la création
00:43:04d'entreprise
00:43:05aujourd'hui
00:43:06on est en train de se tirer
00:43:06des balles dans le pied
00:43:07à ce niveau
00:43:07et le fait de mettre en avant
00:43:09le travail
00:43:09qui est pour moi
00:43:10une très belle valeur
00:43:11il faut absolument travailler
00:43:12le travail
00:43:13c'est aussi l'émancipation
00:43:15aujourd'hui
00:43:16c'est pas forcément
00:43:16une valeur cardinale
00:43:17en France
00:43:18donc c'est un sentiment
00:43:19que beaucoup de français
00:43:20doivent partager
00:43:21vous voyez Valérie
00:43:21qu'Emmanuel Macron
00:43:23aurait dû vous appeler
00:43:24à Matignon
00:43:24on est tous d'accord
00:43:25autour du micro
00:43:26on s'est mis d'accord
00:43:27si les députés
00:43:29faisaient un petit peu
00:43:30comme nous
00:43:31grâce à vous
00:43:32et ben voilà
00:43:33on va les inviter
00:43:34on va se retrouver
00:43:36tout de suite après
00:43:37le point sur l'information
00:43:38point important
00:43:39évidemment
00:43:40pour faire
00:43:41un petit peu état
00:43:43de ce qui se passe
00:43:44partout en France
00:43:45est-ce que ce mouvement
00:43:46du 10 septembre
00:43:47a une certaine ampleur
00:43:51est-ce qu'il y a encore
00:43:51beaucoup d'altercations
00:43:54on se retrouve
00:43:54tout de suite après
00:43:55et on y reviendra
00:43:57avec vos coups de coeur
00:43:58et vos coups de gueule
00:43:58sur d'autres sujets
00:43:59d'actualité
00:44:01à tout de suite
00:44:02Sud Radio
00:44:03mettez-vous d'accord
00:44:05Valérie Expert
00:44:06et on est de retour
00:44:08avec vous
00:44:09pour ce 10h midi
00:44:10à 10h30
00:44:11on parlera
00:44:11de Masque Singer
00:44:12avec Gilles Ganzman
00:44:13nous recevrons
00:44:14le producteur
00:44:15de cette émission
00:44:16finalement
00:44:17on devrait peut-être
00:44:17tous être masqués
00:44:18ce serait peut-être
00:44:19pas plus mal
00:44:20oui absolument
00:44:21nous commentons
00:44:23l'actualité
00:44:24avec Sophie de Menton
00:44:25chef d'entreprise
00:44:25présidente du mouvement éthique
00:44:27Frédéric Fougera
00:44:28président de Tenkan Paris
00:44:30et vous avez publié
00:44:31Anthologie de la com
00:44:32aux éditions Bréal Sudirama
00:44:33Mehdi Raich
00:44:34analyste politique
00:44:35et Jean-Pierre Denis
00:44:36journaliste écrivain
00:44:37et je rappelle
00:44:40votre lettre d'information
00:44:41théo-politique
00:44:43on a évoqué
00:44:45donc tous ces sujets
00:44:46qui font l'actualité
00:44:47maintenant
00:44:47en marge de l'actualité
00:44:49moutonnière
00:44:51j'ai envie de dire
00:44:52ou en tout cas
00:44:52évidente
00:44:53il y a d'autres sujets
00:44:54qui retiennent
00:44:55votre attention
00:44:56et Jean-Pierre
00:44:56vous vouliez revenir
00:44:57vous aviez un coup de coeur
00:44:58oui ça va faire peut-être
00:45:00un peu de bien
00:45:00dans cette actualité
00:45:02qui est très morose
00:45:03aussi bien en France
00:45:04qu'en international
00:45:05alors c'est pas pour
00:45:07d'ailleurs
00:45:07tirer sur une ambulance
00:45:10qui est devenue
00:45:10un corbillard
00:45:12en l'occurrence
00:45:12François Bayrou
00:45:13et l'affaire Bétharame
00:45:14mais on critique souvent
00:45:15l'enseignement catholique
00:45:17c'était un petit peu
00:45:18la mode
00:45:18autour de l'affaire Bétharame
00:45:19il y avait vraiment
00:45:20des problèmes
00:45:20effectivement
00:45:21les internats
00:45:23les abus sexuels
00:45:24il y a aussi
00:45:25un autre procès
00:45:25qui est fait
00:45:26l'enseignement catholique
00:45:26assez souvent on dit
00:45:27que c'est un enseignement
00:45:28élitiste
00:45:30c'est assez vrai d'ailleurs
00:45:31dans les grandes villes
00:45:32mais c'est pas toujours vrai
00:45:33dans la réalité
00:45:34des choses
00:45:35est-ce que le mot est
00:45:36élitiste ou rigoureux ?
00:45:37alors on lui reproche
00:45:39d'être réservé
00:45:40aux catégories sociales
00:45:42favorisées
00:45:42donc j'ai envie
00:45:43de jeter un coup de projecteur
00:45:44sur un collège
00:45:44qui vient d'ouvrir
00:45:45à Marseille
00:45:46dans les quartiers
00:45:48nord de Marseille
00:45:50un peu derrière le port
00:45:51à peu près à 3 km
00:45:52au nord du vieux port
00:45:54par les jésuites
00:45:56et qui est un collège
00:45:57qui va accueillir
00:45:5740% de boursiers
00:45:59qui va permettre
00:46:01une véritable mixité sociale
00:46:03qui est placée au coeur
00:46:04d'une politique
00:46:05de rénovation urbaine
00:46:06et quand on reproche
00:46:08à l'enseignement catholique
00:46:09d'être trop au service
00:46:11des catégories favorisées
00:46:12c'est simplement
00:46:12parce que historiquement
00:46:13il s'est installé
00:46:14dans les villes
00:46:14et que les villes
00:46:15sont devenues
00:46:16des ghettos de riches
00:46:18et que
00:46:18on le sait pas toujours
00:46:20mais l'enseignement catholique
00:46:21ne peut pas ouvrir
00:46:22des nouvelles écoles
00:46:23des nouvelles classes
00:46:24là où il le veut
00:46:25alors que la demande
00:46:25est très très forte
00:46:26il est contraint
00:46:27en fait
00:46:28il y a des quotas
00:46:29qui empêchent
00:46:29d'ouvrir des classes
00:46:30en théorie
00:46:30il faut en fermer
00:46:31d'un côté
00:46:32pour en ouvrir
00:46:32de l'autre
00:46:33et là il y a
00:46:33une volonté publique
00:46:35je crois qu'avec
00:46:36c'est avec le soutien
00:46:36de la ville de Marseille
00:46:38des pouvoirs publics
00:46:40d'apporter
00:46:41de la mixité sociale
00:46:43et un enseignement
00:46:44à la fois rigoureux
00:46:45pour reprendre
00:46:46votre expression
00:46:47tolérant
00:46:49et fondé
00:46:49sur des valeurs
00:46:50qui permettent
00:46:50de vivre ensemble
00:46:51donc je trouve que
00:46:52voilà
00:46:52c'est pas mal
00:46:53de penser à ça
00:46:54au moment où on a tous
00:46:55sous les yeux
00:46:57dans la tête
00:46:58les images
00:46:59des casseurs
00:47:00il y a une autre France
00:47:01qui est silencieuse
00:47:02pas seulement
00:47:03dans l'enseignement catholique
00:47:03évidemment
00:47:04mais qui nous permet
00:47:06de tenir bien ensemble
00:47:07voilà
00:47:08c'est un coup de coeur
00:47:08est-ce qu'il faut être catholique
00:47:10pour pouvoir étudier
00:47:11je crois savoir
00:47:14que dans ce collège
00:47:15il y a très peu
00:47:16de catholiques
00:47:17parce que c'est
00:47:17la sociologie du quartier
00:47:18il y a sûrement
00:47:19beaucoup d'enfants
00:47:19de famille musulmane
00:47:20probablement une majorité
00:47:21ou de famille
00:47:22sans religion
00:47:23et tout ça
00:47:25va très bien se passer
00:47:26j'en suis certain
00:47:26Frédéric Fougera
00:47:28je voulais rebondir
00:47:29sur le propos
00:47:30de Jean-Pierre
00:47:31il faut dire que
00:47:31grâce ou malgré
00:47:32François Béroux
00:47:32l'affaire Bétarame
00:47:34a été mise en lumière
00:47:35et c'est l'affaire
00:47:37d'une école
00:47:37c'est pas l'affaire
00:47:38des catholiques
00:47:39ou de l'école catholique
00:47:40de façon générale
00:47:42il ne faut pas faire
00:47:43d'amalgame
00:47:43ce qui n'a pas du tout
00:47:44été fait
00:47:44on est bien d'accord
00:47:45mais cette affaire
00:47:46a été mise en lumière
00:47:47c'était une façon
00:47:48de l'instrumentaliser
00:47:50pour nuire à François Béroux
00:47:51j'ai peur qu'on n'en entende
00:47:52plus jamais parler
00:47:53maintenant que François Béroux
00:47:54n'est plus Premier ministre
00:47:55je ne suis pas sûre de ça
00:47:56moi je fais ça
00:47:57en désaccord avec lui
00:47:57quand il dit
00:47:58si je n'avais pas été
00:47:59Premier ministre
00:48:00on n'aurait jamais parlé
00:48:00de cette affaire
00:48:01j'ai dit malgré lui
00:48:02parce qu'il est
00:48:02et en plus il a été
00:48:04extrêmement
00:48:04très maladroit
00:48:06voire mauvais
00:48:07dans sa communication
00:48:09autour de ce sujet
00:48:09mais en tout cas lui
00:48:10a été un prétexte
00:48:11et une arme
00:48:12enfin cette affaire
00:48:13a été une arme
00:48:14et un prétexte
00:48:14pour essayer de l'atteindre
00:48:15j'ai peur
00:48:16qu'on n'en parle plus jamais
00:48:17j'espère que
00:48:18les affaires se régleront
00:48:20mais en tout cas
00:48:20je pense que la lumière
00:48:21ne sera plus vraiment
00:48:22importante sur cette affaire
00:48:24il y a combien de temps ?
00:48:26de quoi ?
00:48:26le bata-ram
00:48:27c'est combien de temps ?
00:48:2820 tonnes d'années
00:48:2920 un peu plus
00:48:31un peu plus
00:48:31même plus
00:48:32mais effectivement
00:48:33l'enseignement catholique
00:48:34attire
00:48:35la lumière je dirais
00:48:36pardon
00:48:37la lumière me semble
00:48:38faite
00:48:39c'est-à-dire des abus
00:48:39graves ont été commis
00:48:40il n'y a aucun doute
00:48:41là-dessus
00:48:42alors après
00:48:43ce sont des affaires anciennes
00:48:44souvent les auteurs
00:48:45de ces crimes
00:48:47sont morts
00:48:49ou il y a des prescriptions
00:48:50mais je suis d'accord
00:48:51que c'est
00:48:52pour atteindre
00:48:54François Bayrou
00:48:55qu'on a sorti cette affaire
00:48:57ce que je veux dire
00:48:57c'est que
00:48:57en tout cas
00:48:58il y a eu
00:48:59des graves problèmes
00:49:00vous pensez vraiment ça ?
00:49:01non mais qu'on a étalé
00:49:02cette affaire à ce point-là
00:49:03voilà
00:49:04si on n'en aurait pas parlé autant
00:49:05à l'Assemblée Nationale
00:49:06c'est évident
00:49:07mais ce que je veux dire
00:49:09c'est que
00:49:09ces affaires d'internat
00:49:11dans lesquelles il y a eu
00:49:11des abus
00:49:12sont gravissimes
00:49:13et l'enseignement catholique
00:49:14est complètement responsable
00:49:16de ne pas avoir
00:49:18géré ces affaires
00:49:20en fait la lumière
00:49:21autrement que par
00:49:22la pression médiatique
00:49:23donc ça c'est clair
00:49:24mais voilà
00:49:25je voulais souligner
00:49:26l'autre versant des choses
00:49:27avec cette histoire
00:49:29de ce collège
00:49:30Loyola
00:49:31à Marseille
00:49:31qui me semble
00:49:32vraiment
00:49:32une très belle initiative
00:49:34c'est très bien
00:49:35en plus si ça s'implante
00:49:36dans un quartier
00:49:37où ça peut permettre
00:49:38une conversation
00:49:38entre différentes communautés
00:49:40c'est pas plus mal
00:49:40oui oui
00:49:41mais ce que me disait
00:49:43le maire
00:49:44d'une commune
00:49:46d'une commune
00:49:48d'Ile-de-France
00:49:49il me disait
00:49:50que de plus en plus
00:49:50de parents
00:49:51souhaitent mettre
00:49:52leurs enfants
00:49:53dans des établissements
00:49:55privés
00:49:55des parents
00:49:56qui habitent
00:49:58dans des quartiers
00:49:58plutôt défavorisés
00:49:59parce que le privé
00:50:01a la dimension
00:50:02a du moins
00:50:04la réputation
00:50:05de rigueur
00:50:05mais c'est aussi
00:50:07de les exclure
00:50:08parfois
00:50:08de certains ghettos
00:50:09et de certains
00:50:10de les extraire
00:50:11la grande force
00:50:14de l'enseignement catholique
00:50:15c'est pas
00:50:16de mon avis
00:50:16qu'il est catholique
00:50:17parce qu'en fait
00:50:18il accueille
00:50:19des enfants
00:50:19généralement
00:50:21de familles
00:50:21sans religion
00:50:22ou d'un certain
00:50:23quartier
00:50:24notamment à Marseille
00:50:25qui sont en majorité
00:50:26musulman
00:50:27la grande force
00:50:28de l'enseignement catholique
00:50:29c'est sa capacité
00:50:30à accompagner
00:50:30les enfants
00:50:31à faire un peu
00:50:32de surmesure
00:50:33c'est pas le cas
00:50:33de tous les établissements
00:50:34il y a des établissements
00:50:35élitistes
00:50:36qui virent les enfants
00:50:37qui n'arrivent pas
00:50:38à suivre leur rythme
00:50:39mais globalement
00:50:40c'est la grande force
00:50:41de l'enseignement catholique
00:50:41ce que les parents
00:50:43ne savent pas
00:50:44c'est qu'en fait
00:50:45l'enseignement catholique
00:50:46n'a pas le droit
00:50:47souligné
00:50:48n'a pas le droit
00:50:49d'ouvrir des établissements
00:50:50dans les quartiers défavorisés
00:50:51puisqu'il est limité
00:50:52par des quotas
00:50:53il faudrait qu'il ferme
00:50:54les écoles existantes
00:50:56ça c'est
00:50:57c'est le grand problème
00:50:59de l'enseignement catholique
00:50:59il est très difficile
00:51:00d'ouvrir des classes
00:51:01et d'ailleurs
00:51:02avec la diminution globale
00:51:04du nombre d'élèves
00:51:04il sera lui aussi
00:51:06obligé
00:51:07d'enfermer
00:51:07Sophie
00:51:09coup de gueule
00:51:11oui
00:51:11c'est inadmissible
00:51:13c'est
00:51:13prouver
00:51:15les
00:51:15parler bien dans le micro
00:51:16les méfaits
00:51:19de la France
00:51:21sur de nombreux points
00:51:23il y a Romainville
00:51:24Romainville est une banlieue
00:51:25qui est près de Paris
00:51:26qui vient d'accueillir
00:51:27un métro
00:51:28avec une prolongation
00:51:29de la ligne 11
00:51:30bon
00:51:30voilà
00:51:30et un promoteur
00:51:32qui s'appelle Bruno
00:51:33Watéa d'ailleurs
00:51:34qui a
00:51:35construit
00:51:37des
00:51:38700 mètres carrés
00:51:39d'espace vert
00:51:40et d'espace
00:51:40et de studios
00:51:41aux environs
00:51:43qui a logé
00:51:44800 000 étudiants
00:51:45en Ile-de-France
00:51:46il construit
00:51:47des résidences étudiantes
00:51:48et là
00:51:49il est à Romainville
00:51:50tout est prêt
00:51:52pour loger
00:51:53des étudiants
00:51:53tout est prêt
00:51:56et il y a des refus
00:51:57absolus du maire
00:51:58de Romainville
00:51:59qui évoque
00:52:00ça c'est assez drôle
00:52:00un débord de toiture
00:52:01de 30 centimètres
00:52:02empêchant le passage
00:52:05sur les parcelles
00:52:06des belettes
00:52:06des lapins
00:52:07et des hérissons
00:52:07on peut les plaindre
00:52:09certes
00:52:09les belettes
00:52:10des lapins
00:52:10et des hérissons
00:52:11mais
00:52:11il y a une vision
00:52:12de décroissance
00:52:13et des blocages
00:52:14réglementaires
00:52:15parfaitement assumés
00:52:17par ce maire là
00:52:18qui met en avant
00:52:19tout ce qui a été bloqué
00:52:2273 permis
00:52:23refusés
00:52:24entre 2020
00:52:25et 2025
00:52:261127 logements
00:52:28évités
00:52:29on estime
00:52:30qu'un projet
00:52:30de construction
00:52:31génère deux emplois
00:52:32par logement
00:52:32pendant la durée
00:52:33d'un chantier
00:52:34et les carnets
00:52:36de commandes
00:52:36sont au plus bas
00:52:37donc ce qui m'affole
00:52:39c'est que
00:52:39c'est un exemple précis
00:52:40mais ce qui m'affole
00:52:42c'est qu'on est en train
00:52:43de se détruire
00:52:43comme ça
00:52:44parce qu'il y a
00:52:45énormément de cas
00:52:46où les choses
00:52:47ne se signent plus
00:52:48où c'est bloqué
00:52:48et j'ai peur
00:52:50que l'écologie
00:52:51qui en soi
00:52:51est une très belle cause
00:52:52soit vraiment
00:52:54très responsable
00:52:56d'une forme
00:52:56de décroissance
00:52:57en particulier
00:52:57dans l'immobilier
00:52:58alors la municipalité
00:52:59affirme que
00:53:00le promoteur
00:53:01ne respecte pas
00:53:02le plan
00:53:03d'urbanisme
00:53:04donc à chacun
00:53:05sa vérité
00:53:06à chacun sa vérité
00:53:07c'est
00:53:08il faut avoir
00:53:10les deux
00:53:10les deux versants
00:53:11vous avez tout à fait
00:53:12les deux versants
00:53:13les deux
00:53:14les 73 permis
00:53:17refusés
00:53:17et 1127 logements
00:53:19évités
00:53:19entre 2020
00:53:20et 2025
00:53:20c'est beaucoup
00:53:21oui
00:53:22je ne sais pas
00:53:23je ne connais pas
00:53:25le plan local
00:53:26d'urbanisme
00:53:26en l'occurrence
00:53:27donc je trouve
00:53:28que c'est difficile
00:53:28de savoir
00:53:29tous les promoteurs
00:53:30immobiliers
00:53:31qui ont d'ailleurs
00:53:31mauvaise réputation
00:53:32quand tu dis
00:53:32promoteurs immobiliers
00:53:33on a mauvaise réputation
00:53:34mais on a besoin
00:53:36absolument de logements
00:53:37en France
00:53:37c'est une des causes
00:53:38graves
00:53:39des dysfonctionnements
00:53:40qu'il peut y avoir
00:53:41on a besoin
00:53:41de logements sociaux
00:53:42pour les étudiants
00:53:43et c'est régulièrement
00:53:45très bloqué
00:53:46l'immobilier
00:53:46va très mal
00:53:47le promoteur
00:53:48effectivement
00:53:48dit on est
00:53:49à deux kilomètres
00:53:50de Paris
00:53:50et il prévoit
00:53:51ses logements
00:53:54seraient pour des étudiants
00:53:56qui seraient bénéficiaires
00:53:58d'aide au logement
00:53:58elle aurait sa charge
00:53:59ce serait
00:54:00d'environ 400 euros
00:54:01donc ce qui est plutôt
00:54:02ce qui est plutôt intéressant
00:54:03après
00:54:04la maire
00:54:06la mairie
00:54:06dit la compune
00:54:07ne souhaite pas
00:54:08développer
00:54:08de résidence collective
00:54:09dans le tissu pavillonnaire
00:54:11c'est le maire
00:54:12chargé adjoint
00:54:13de l'urbanisme
00:54:14qui dit ça
00:54:15si le permis
00:54:16a été refusé
00:54:16c'est qu'il ne restait
00:54:17pas le cadre législatif
00:54:19après
00:54:19effectivement
00:54:20la tambouille
00:54:21la tambouille
00:54:21des villes
00:54:22c'est toujours
00:54:23un peu compliqué
00:54:24mais il y a quand même
00:54:24un problème général
00:54:25ce cas particulier
00:54:26reflète
00:54:27un vrai problème
00:54:28général concernant
00:54:29l'immobilier
00:54:30on se retrouve
00:54:31dans un instant
00:54:32avec vous
00:54:32Mehdi Raich
00:54:33et on va partir
00:54:34au Maroc
00:54:34avec vous
00:54:35à tout de suite
00:54:35Sud Radio
00:54:37mettez-vous d'accord
00:54:38Valérie
00:54:39Sud Radio
00:54:40le 10h midi
00:54:41mettez-vous d'accord
00:54:42Valérie Expert
00:54:43et on est de retour
00:54:44avec vous
00:54:45pour ce 10h midi
00:54:46à 11h30
00:54:47les médias
00:54:47avec Jules Ganzmann
00:54:48on va parler
00:54:49de Mask Singer
00:54:50alors avec vous
00:54:52Mehdi Raich
00:54:53c'est un coup de gueule
00:54:55oui un coup de gueule
00:54:55pour Betty Lashgar
00:54:57donc c'est une militante
00:54:58féministe marocaine
00:54:59elle a 50 ans
00:55:01donc le monde
00:55:02en a parlé
00:55:02Libération
00:55:03en a parlé
00:55:03le JDD
00:55:04en a parlé
00:55:05le Figaro
00:55:05CNews
00:55:07aussi un peu
00:55:07la PQR
00:55:08avec Ouest France
00:55:09donc c'est un sujet
00:55:10qui lançons
00:55:10du spectre politique français
00:55:12du moins médiatique français
00:55:13on a parlé
00:55:14donc Betty a porté
00:55:16un t-shirt
00:55:16lors d'un événement
00:55:17à Londres
00:55:18et cet événement
00:55:19était en soutien
00:55:20à deux femmes iraniennes
00:55:21condamnées à mort
00:55:22pour homosexualité
00:55:23son t-shirt
00:55:24était marqué
00:55:24il était un peu provoquant
00:55:25mais c'est un t-shirt
00:55:26elle a le droit
00:55:26à l'aise lesbienne
00:55:27elle est retournée au Maroc
00:55:29donc chez elle
00:55:30et il s'avère
00:55:31qu'un internaute
00:55:33puis un ancien ministre
00:55:34qui s'appelle
00:55:35Moustapha Ramid
00:55:36qui est un ancien ministre
00:55:36de la justice marocaine
00:55:37a remontré cette photo là
00:55:39et Betty s'est fait arrêter
00:55:40aujourd'hui elle s'est pris
00:55:4130 mois de prison
00:55:42sachant qu'elle a un cancer
00:55:43des os
00:55:44c'est une femme
00:55:45qui est placée à l'isolement
00:55:46donc qui est particulièrement fragile
00:55:48elle s'est reçu
00:55:48une vague de haine
00:55:49absolument incroyable
00:55:50sur les réseaux sociaux
00:55:52elle appelle
00:55:52à la violette
00:55:53des bouteilles de verre
00:55:55à la décapité
00:55:56je vous laisse
00:55:57imaginer ce qui s'est passé
00:55:59donc je voulais
00:56:00absolument en parler
00:56:01parce que déjà
00:56:02lesbienne n'est pas une insulte
00:56:04et surtout
00:56:05ce qu'elle a fait
00:56:05c'est que le combat de Betty
00:56:06a toujours été
00:56:07de replacer
00:56:09les droits
00:56:10soit des féministes
00:56:11soit des homosexuels
00:56:12dans des sociétés
00:56:13qui elles
00:56:13ne l'accordent pas
00:56:14notamment le Maroc
00:56:15et ça fait aussi
00:56:16un peu écho
00:56:17à ce qui s'est passé
00:56:18avec Bolem Sansal
00:56:18qui est condamné
00:56:19pour le même type de loi
00:56:20finalement
00:56:20le droit de penser
00:56:22le droit d'être elle-même
00:56:23donc je voulais absolument
00:56:25en parler
00:56:25et je pense que la France
00:56:27s'honorerait à parler de Betty
00:56:28tout comme
00:56:29on devrait le faire
00:56:30pour Bolem Sansal
00:56:31puisque les deux situations
00:56:32sont quand même
00:56:32particulièrement analogues
00:56:34donc une grosse pensée
00:56:36pour Betty
00:56:36qui elle est en prison
00:56:37juste parce qu'elle a
00:56:38souhaité défendre
00:56:39deux iraniennes
00:56:40condamnées à mort
00:56:41pour homosexualité
00:56:42c'est insupportable
00:56:42il n'y a pas d'organisme
00:56:44international qui intervienne
00:56:45si mais la situation
00:56:48reste compliquée
00:56:48parce qu'il y a
00:56:49une pression politique
00:56:50et on imagine mal
00:56:51le gouvernement français
00:56:54sachant que les relations
00:56:55se sont apaisées
00:56:56depuis quelque temps
00:56:56avec le Maroc
00:56:57de mettre en
00:56:59d'intervenir
00:57:00de quelque manière
00:57:01que ce soit
00:57:01sans faire le lien
00:57:03avec le tweet
00:57:04qu'on a évoqué tout à l'heure
00:57:05du président de la république
00:57:06je trouve que c'est
00:57:07pour moi c'est très bien
00:57:08c'est très important
00:57:08d'évoquer ces figures
00:57:10qui incarnent vraiment
00:57:12le combat
00:57:13pour les droits de l'homme
00:57:14je trouve que
00:57:15il ne faut rien lâcher
00:57:16il faut les soutenir
00:57:17il faut en parler
00:57:18moi je n'en avais pas
00:57:19entendu parler
00:57:20ça s'est passé
00:57:21durant le mois d'août
00:57:22Betty
00:57:23elle a organisé
00:57:25des événements
00:57:25elle a organisé
00:57:26des kissings
00:57:26au Maroc par exemple
00:57:27elle a toujours
00:57:28un peu été
00:57:28elle a toujours voulu
00:57:31faire ça
00:57:31c'est vraiment
00:57:31le combat de sa vie
00:57:32le combat féminisme
00:57:33le combat des droits LGBT
00:57:34au Maroc
00:57:35c'est le combat de sa vie
00:57:35elle est très connue
00:57:36dans le monde arabe
00:57:37et le monde anglo-saxon
00:57:38et lorsqu'elle s'est fait arrêter
00:57:40ça a été vraiment
00:57:41une vague de haine
00:57:41même des youtubeurs
00:57:44ou des influenceurs
00:57:44franco-marocains
00:57:45une vague de haine
00:57:48contre qui ?
00:57:48contre ceux qui l'arrêtent
00:57:49ou contre elle ?
00:57:50contre elle
00:57:50et ça a été une dénonciation
00:57:52en fait sur les réseaux
00:57:53elle n'a pas été soutenu ?
00:57:53si il y a des gens
00:57:54qui se mobilisent
00:57:55après s'en a un petit peu parlé
00:57:56mais je pense qu'il faudrait
00:57:57faire beaucoup plus
00:57:58un peu à l'instar
00:57:59de ce qui s'est passé
00:58:02qui n'appelleraient pas
00:58:02le roi du Maroc
00:58:03puisqu'ils sont très bien
00:58:04maintenant pour en parler
00:58:05typiquement
00:58:06sans forcément d'ailleurs
00:58:07faire la publicité
00:58:09vous voyez un auditeur
00:58:12qui me dit
00:58:13elle devait se douter
00:58:14des répercussions
00:58:14quand tu fais ce genre de choses
00:58:16elle l'a pas fait au Maroc
00:58:17elle l'a pas fait au Maroc
00:58:18elle l'a fait en Angleterre
00:58:19elle est courageuse
00:58:20je rappelle la phrase de Charles
00:58:22je préfère mourir debout
00:58:25que de vivre à genoux
00:58:26il y a des gens
00:58:27qui sont courageux
00:58:28qui ont des engagements
00:58:29et effectivement
00:58:29s'il fallait penser
00:58:31à chaque fois
00:58:32aux répercussions
00:58:34et puis surtout
00:58:36je suis pas trop d'accord
00:58:38avec cet auditeur
00:58:39au sens que
00:58:40quand quelqu'un est victime
00:58:42d'un pouvoir abusif
00:58:45on peut pas dire
00:58:46c'est de sa faute
00:58:46c'est à dire
00:58:47il y a des gens courageux
00:58:48qui font avancer
00:58:49les droits de l'homme
00:58:51les droits humains
00:58:52et évidemment
00:58:53ils savent très bien
00:58:54à quoi ils s'exposent
00:58:55oui oui
00:58:55ils savent très bien
00:58:55en Iran
00:58:56elles savent très bien
00:58:57à quoi elles s'exposent
00:58:58bien sûr
00:58:59il y en a qui ont réussi
00:59:00d'ailleurs
00:59:00parce qu'on a vu
00:59:01des trucs incroyables
00:59:02des filles en soutien-gorge
00:59:03en Iran
00:59:03tout d'un coup
00:59:04à la fac
00:59:05et peu à peu
00:59:06en Iran
00:59:06c'est en train de
00:59:07je crois que
00:59:09les femmes sont
00:59:10un peu plus libres
00:59:11il faut des personnes
00:59:12comme Betty justement
00:59:13qui font alors
00:59:14leur droit
00:59:14et le droit
00:59:15des personnes
00:59:16des communautés
00:59:17qui sont des fois
00:59:18je pense aux communautés
00:59:19homosexuelles
00:59:20qui dans ces pays là
00:59:20sont totalement réprimées
00:59:21donc il faut des personnes
00:59:23comme Betty
00:59:23qui risquent finalement
00:59:24leur peau
00:59:25tout comme l'a fait
00:59:25Bollem Sansal
00:59:26il a risqué sa peau
00:59:27il joue gros en fait
00:59:29ces personnes là
00:59:29donc il faut des personnes
00:59:30courageuses
00:59:31et c'est grâce à ces personnes là
00:59:32plus tard
00:59:33on en reparlera
00:59:34en disant
00:59:34bah oui
00:59:35ils ont fait avancer
00:59:35les droits
00:59:36les droits fondamentaux
00:59:37que chacun devrait avoir
00:59:38sur cette planète
00:59:39j'imagine qu'en France
00:59:40et partout dans le monde
00:59:41tous les mouvements
00:59:42LGBT
00:59:43fort Palestine
00:59:44la soutiennent
00:59:45vigoureusement
00:59:46rien du tout
00:59:46le PS
00:59:47en a un petit peu parlé
00:59:48le PS
00:59:48en a fait un tout petit communiqué
00:59:50mais France Insoumise
00:59:51zéro
00:59:51Rima San
00:59:52zéro
00:59:52Jean-Luc Mélenchon
00:59:53zéro
00:59:54donc indignation
00:59:55c'est très sélectif
00:59:56c'est très sélectif
00:59:56ça me permet peut-être aussi
00:59:59de dire un mot
01:00:00il y a ce festival
01:00:01de Besançon
01:00:02dont on a beaucoup parlé ici
01:00:03qui avait exclu
01:00:04Raphaël Luxman
01:00:05finalement la mère
01:00:07s'est ravisée
01:00:07devant la menace
01:00:08de voir
01:00:09l'échec total
01:00:11de ce festival
01:00:12et il y a un autre festival
01:00:13le festival Rizome
01:00:15il y a aussi Valérie
01:00:16des auteurs très courageux
01:00:17comme Jacques Exper
01:00:17qui ont décidé
01:00:18de golicoter eux-mêmes
01:00:19le festival
01:00:21en solidarité
01:00:22ils ont gagné
01:00:23absolument
01:00:23alors là
01:00:25il y a une traductrice
01:00:27qui a été désinvité
01:00:28Bérangère Viennot
01:00:29Bérangère Viennot
01:00:30qui a été désinvité
01:00:32parce que
01:00:33des avis divergents
01:00:35sur
01:00:36écoutez bien
01:00:37la Palestine
01:00:38donc on est
01:00:39donc on censure
01:00:41une intervention
01:00:42qui portait en plus
01:00:44sur les discours totalitaires
01:00:45pour cause de délits
01:00:46d'opinion
01:00:47donc soutien
01:00:48à Bérangère Viennot
01:00:49et je voudrais que ce côté
01:00:52cette censure
01:00:55qui est en train
01:00:55de faire rage
01:00:57dans les différents festivals
01:00:58c'est pas les premiers
01:00:59cesse
01:01:01on a eu une gauche
01:01:02qui s'est battue
01:01:03pendant des décennies
01:01:04pour la liberté d'expression
01:01:05la liberté de penser
01:01:07et qui se retrouve
01:01:08aujourd'hui
01:01:09du côté de la censure
01:01:10c'est en effet
01:01:11à peine croyable
01:01:11et c'est d'autant moins croyable
01:01:13vous l'avez évoqué d'ailleurs
01:01:14que cette traductrice
01:01:16a écrit par ailleurs
01:01:18un livre sur la langue
01:01:19de Trump
01:01:20donc elle dénonce
01:01:22justement
01:01:22ces manipulations
01:01:24du langage
01:01:25et maintenant
01:01:25elle se trouve
01:01:26empêchée
01:01:27de s'exprimer
01:01:28alors même que
01:01:29ses convictions
01:01:30sur le conflit
01:01:32israélo-palestinien
01:01:33n'ont absolument
01:01:34aucun rapport
01:01:35avec le sujet
01:01:36de la conférence
01:01:37et du débat
01:01:38auquel elle était invitée
01:01:39mais c'est pas
01:01:40la première fois
01:01:42et ce sont des élus
01:01:42de gauche
01:01:43qui font
01:01:43vous avez raison de le souligner
01:01:44ce sont des élus de gauche
01:01:45les communistes
01:01:46et les écologistes
01:01:47qui font pression
01:01:47pour que certaines
01:01:48personnalités
01:01:49ne soient pas invitées
01:01:50je me sens sûr
01:01:51mais il y a aussi une question
01:01:52de marché électoral derrière
01:01:53il y a aussi une question
01:01:54de marché électoral derrière
01:01:55la mère de Besançon
01:01:56c'est typiquement ça
01:01:57c'est du cynisme politique
01:01:58Sophie ?
01:02:00oui je voulais m'excuser
01:02:01parce que vous avez
01:02:01parfaitement raison
01:02:02je vois que le mouvement
01:02:04femme-vie-liberté
01:02:06en Iran
01:02:08a été durement répressif
01:02:10et qu'au contraire
01:02:11effectivement
01:02:11il y a une répression
01:02:12en 2025
01:02:13réprimée
01:02:14pour revenir sur cette question
01:02:16de liberté d'expression
01:02:17et de liberté d'opinion
01:02:18je voulais avec beaucoup
01:02:19de retard
01:02:19réagir
01:02:20au propos
01:02:21qui ne nous a pas
01:02:23marqué plus que ça
01:02:24qui a peut-être marqué
01:02:25les auditeurs
01:02:26de tout à l'heure
01:02:26de Christine Bouillaud
01:02:27et que je trouve
01:02:28extrêmement triste
01:02:29et inquiétant
01:02:30et qui expliquait
01:02:31qu'elle disait
01:02:32on essaie nous
01:02:33les journalistes
01:02:34d'être les plus
01:02:34discrets possible
01:02:35mais on parle
01:02:36de liberté d'expression
01:02:37de liberté d'opinion
01:02:38et la liberté d'information
01:02:39aujourd'hui
01:02:39c'est-à-dire
01:02:40des journalistes
01:02:40en France
01:02:41dans une manifestation
01:02:42essaient d'être
01:02:43les plus discrets possible
01:02:44mais je pense
01:02:46que ça devrait
01:02:46nous interroger
01:02:46c'est extrêmement inquiétant
01:02:47et ça nous interroge
01:02:48mais je reprends
01:02:49ce que je disais
01:02:49les médias en France
01:02:50je suis désolée
01:02:51ils sont presque
01:02:52aussi détestés
01:02:54que les politiques
01:02:55pour des tas de raisons
01:02:56on les accuse
01:02:57d'avoir été
01:02:57trop à gauche
01:02:58pendant très longtemps
01:02:59trop à droite
01:03:00non mais qui les accuse
01:03:01je veux dire
01:03:01il y a aussi
01:03:02la France Insoumise
01:03:03qui a été
01:03:03très largement
01:03:05à la manœuvre
01:03:06dans cette décrédibilisation
01:03:07même s'ils y ont contribué
01:03:08pour certains
01:03:09probablement
01:03:09mais vous interrogez
01:03:10dans la rue
01:03:11dans les sondages
01:03:11le prouvent d'ailleurs
01:03:12il faudra le demander
01:03:13à Frédéric Dhabi
01:03:13mais l'opinion des français
01:03:16sur les médias
01:03:16est terrible
01:03:17c'est vrai
01:03:17ce sera le mot de la fin
01:03:20c'est dommage
01:03:20on n'a pas eu le temps
01:03:21de parler
01:03:21de la flottille ridicule
01:03:23le flottille gate
01:03:24le flottille gate
01:03:26la croisière s'amuse
01:03:28le clown du jour
01:03:29Thomas Guénelay
01:03:30qui a dénoncé
01:03:33une frappe
01:03:33de drone
01:03:35de drone
01:03:35en fait ils ont lancé
01:03:36une fusée
01:03:37de détresse
01:03:38c'est tombé
01:03:38sur le bateau
01:03:39d'un côté
01:03:39c'est littéralement
01:03:40pétard mouillé
01:03:41absolument
01:03:41allez on se retrouve
01:03:43dans un instant
01:03:43pour une autre farce
01:03:45plus amusante
01:03:46celle-là
01:03:47Mask Singer
01:03:47à tout de suite
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