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  • il y a 1 jour
Mettez vous d'accord avec Sophie De Menthon, Franck Dedieu, Theo Am Saadi et Yves D'Amécourt

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-06##

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News
Transcription
00:00:00Action Huggins assure que l'intelligence artificielle amplifie les fausses informations sur le changement climatique
00:00:05avec des vidéos truquées, largement partagées sur les réseaux sociaux.
00:00:10Et puis le sport et le foot qui sera appelé par Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France,
00:00:14dévoile à 14h sa liste des joueurs retenus pour les deux derniers matchs éliminatoires du Mondial 2026.
00:00:20Voilà pour l'actu, très bonne journée à tous.
00:00:24Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:30On est ensemble avec vous sur Sud Radio pour ce 10h midi.
00:00:33Bonjour et bienvenue, jeudi 6 novembre.
00:00:36Avec vous, nous, pour commander et commenter l'actualité.
00:00:40Oui, on va commander aussi parce qu'on va parler de Chine.
00:00:42Sophie de Menton, chef d'entreprise, présidente du mouvement éthique.
00:00:46Bonjour, Sophie.
00:00:47Vous avez publié Réussir, c'est possible.
00:00:49Allez, un peu de positif.
00:00:51J'ai honte.
00:00:51Aux éditions Fayard, Franck de Dieu.
00:00:54Vous savez qu'un des livres qui est en tête des ventes, c'est celui de Laurent Alexandre, Ne faites plus d'études.
00:00:59Et je trouve que c'est assez significatif de l'époque que ça dit quelque chose.
00:01:04Franck de Dieu, rédacteur en chef à Marianne.
00:01:06Bonjour.
00:01:07La une de Marianne.
00:01:11Intelligence artificielle, adieu les cadres.
00:01:13Ces nouvelles avancées de l'IA qui mettent les diplômés au chômage.
00:01:17Et puis, délirants, ces mères qui inscrivent leurs fillettes à la pole dance.
00:01:21Alors là, j'avoue que je découvre.
00:01:22Je vous en conseille la lecture, vous allez...
00:01:24C'est quoi le pole dance ?
00:01:26C'est une barre, vous savez, comme font les danseuses en boîte de nuit.
00:01:30Voilà.
00:01:31C'est sexy.
00:01:32Certaines jeunes filles s'y mettent avec l'aval et même l'encouragement de leur mère.
00:01:36Oui.
00:01:37Donc, c'est à découvrir dans Marianne qui paraît aujourd'hui.
00:01:42Théo Amsadi, vous êtes président des Jeunes Républicains.
00:01:44Bonjour.
00:01:45Bonjour à vous.
00:01:45Et Yves Damécourt, viticulteur, ancien élu local et porte-voix de Nouvelle Énergie,
00:01:50le parti de David Lysnard.
00:01:52Bonjour à vous.
00:01:53Bonjour.
00:01:53On va parler évidemment de ce qui s'est passé hier sur l'île de Léron,
00:01:58de la façon dont cet acte a été relaté et pris en compte par le ministre de l'Intérieur.
00:02:07Un automobiliste a foncé sur des gens.
00:02:10Je pense que les termes ne sont pas tout à fait exacts.
00:02:13Il a été acquis ce matin qu'il a prononcé Allah Ouagbar.
00:02:17On va y revenir.
00:02:17Jeune fille voilée à l'Assemblée Nationale, il y avait une sortie de classe comme il en existe assez régulièrement
00:02:23pour aller assister au débat à l'Assemblée Nationale et au stupeur.
00:02:26On s'est rendu compte que dans les tribunes, des fillettes, des collégiennes voilées étaient là pour assister à ces débats.
00:02:34Donc, plusieurs questions sur des fillettes voilées, sur le fait que l'Assemblée les laisse rentrer.
00:02:410,826, 300, 300, puis on reparlera de Chine.
00:02:44Et moi, je trouve, après ces quelques jours de débat, qu'il y a quand même une forme d'hypocrisie,
00:02:49en tout cas en ce qui concerne les objets interdits,
00:02:53puisque ces objets interdits, on les trouve sur nombre d'autres sites.
00:02:58Donc, on va parler de tous ces sujets avec vous.
00:03:01Commençons avec ce qui s'est passé hier à l'île de Léron.
00:03:04Donc, cet homme qui a foncé délibérément sur des gens avec sa voiture et qui a crié
00:03:12« Allah Ouagbar ». Écoutez ce qu'en disait ce matin Thibaut de Montbrial, qui était l'invité de Jean-François Aquili.
00:03:19C'est un fait qui correspond en tout point aux préconisations de l'État islamique,
00:03:24un individu qui rentre dans la foule avec sa voiture,
00:03:27qui ensuite tente de mettre le feu avec des bonbonnes de gaz,
00:03:30donc avec une volonté, même si elle n'a pas prospéré,
00:03:33de faire exploser son véhicule et de faire d'autres victimes,
00:03:36qui dit à Allah Akbar, aux gendarmes, qu'il interpelle,
00:03:39et qui, d'après les fuites dans la presse ce matin,
00:03:41se réclame d'Allah lors de sa garde à vue.
00:03:44Donc, quels que soient les méandres juridiques
00:03:46qui aboutiront ou non à une qualification terroriste ?
00:03:50Politiquement, c'est un fait d'inspiration islamiste.
00:03:53Oui, c'est sûr que s'il dit Allah Akbar, il y a des chances que ce soit.
00:03:57Ce n'est pas catholique.
00:03:58Et effectivement, savoir quel était l'état psychiatrique de ce jeune homme,
00:04:04ça pose un certain nombre de questions.
00:04:06J'entendais ce matin des habitants de l'île d'Héron qu'ils connaissaient,
00:04:09qui disaient qu'il n'y avait rien qui pouvait laisser présager d'un tel acte.
00:04:13Alors, fait divers, attentats islamistes, radicalisation,
00:04:17comme aujourd'hui, c'est de plus en plus souvent le cas.
00:04:200826 300 300, appelez-nous pour réagir, pour nous dire ce que vous en pensez.
00:04:24Je ne sais pas, peut-être vous, en tant qu'ancienne élue,
00:04:29est-ce que c'est une chose à laquelle vous avez pensé ?
00:04:31C'est vrai qu'on est frappé par l'écart qu'il y a entre cet acte
00:04:35et l'île de la paisible, l'île de l'Héron.
00:04:37Oui, on connaît mieux pour ces huîtres que pour ces terroristes.
00:04:41Mais bon, la description de tout ce qui s'est passé est conforme à ce qu'on appelle un attentat terroriste.
00:04:49Nous, après les attentats, il y avait eu un plan national qui avait été mis en place.
00:04:53Et donc, on avait des gendarmes devant les églises.
00:04:56À chaque fois qu'on avait une fête municipale, on était obligé d'avoir des officiers de sécurité, etc.
00:05:01Donc, même dans les petites communes rurales de notre secteur.
00:05:03Moi, je me souviens, à l'époque, j'étais maire.
00:05:04Et donc, aujourd'hui, on s'aperçoit que, en fait, n'importe quel individu qui...
00:05:10Alors, celui-là dit qu'il a trouvé des réponses aux questions qui se posaient
00:05:13en consultant des commentaires du Coran, etc.
00:05:17Et donc, vous vous rendez compte, ça veut dire que partout,
00:05:21on peut avoir des gens qui trouvent dans le Coran des réponses aux questions qui se posent.
00:05:26Et comme le Coran, selon la façon dont on le lit, peut être aussi un petit concentré d'actes terroristes,
00:05:35puisqu'il y a des sourates qui appellent au meurtre, tout simplement.
00:05:39Donc, si on lit ces sourates présentées par certains personnages de l'islam,
00:05:47effectivement, on peut devenir soi-même meurtrier avec la promesse d'un paradis.
00:05:53Voilà. Donc, tout ça est très problématique.
00:05:55Un auditeur, François, me dit que certains sont déjà en train de dire qu'il n'est pas musulman.
00:06:00Effectivement, il s'appelle Jean, je crois.
00:06:04Et donc, il dit que certains sont en train de dire que ce n'est pas un musulman et que c'est un fou.
00:06:08Ils vivent dans le déni.
00:06:11Mais ça correspond aussi à certaines consignes d'auto-radicalisation,
00:06:16de faire le djihad, un djihad individuel.
00:06:19Théo Hamza a dit ?
00:06:19Oui, bien sûr. Et quand bien même, ce serait un fou.
00:06:21Déjà, effectivement, c'est un fou de faire ça.
00:06:23Il ne faut pas être rationnel pour faire ça.
00:06:25Et quand bien même, ce serait un fou, ça traduit pour moi,
00:06:28quoi qu'il en soit, un sujet de société, un vrai fait de société.
00:06:30Parce que combien de fous on a dans nos villes,
00:06:32combien de fous on a maintenant même dans nos villages,
00:06:34qui sont parfois devant les gares, sur les places, dans les parkings souterrains,
00:06:37qui menacent chaque jour, même de nuit,
00:06:40les jeunes femmes et puis même les jeunes hommes
00:06:41avec un couteau.
00:06:43En fait, on s'est habitué dans ce pays à ça.
00:06:45Et c'est ça qui est triste.
00:06:46Tout à l'heure, je disais en off,
00:06:49qu'en fait, on n'a pas l'habitude,
00:06:51on n'a pas pris part au sujet.
00:06:52Il y a un vrai sujet de psychiatrie dans ce pays,
00:06:54il y a un vrai sujet sur les fous.
00:06:55On s'est habitué, moi, en tant qu'étudiant,
00:06:57j'étais auparavant à Montpellier,
00:06:59c'était normal pour nous de croiser des fous
00:07:01qui nous insultaient, qui nous menaçaient dans les tramways,
00:07:03dans les métros, dans les bus,
00:07:05ou dans les rues.
00:07:06Et en fait, c'est ça le grand drame de ce pays.
00:07:08C'est que, quand bien même, ce serait un fou, cet homme-là,
00:07:10mais ça traduit quand même quelque chose.
00:07:11Ça traduit quelque chose qui ne va pas dans ce pays.
00:07:13C'est fou qu'on ne traite pas,
00:07:15c'est malade qu'on ne traite pas,
00:07:16qu'on abandonne dans la rue,
00:07:17quitte à parfois blesser des gens,
00:07:19à les insulter,
00:07:20et parfois même à presque les tuer,
00:07:22comme c'est le cas aujourd'hui à Oléon.
00:07:24Il y a plusieurs sujets dans tout ça.
00:07:26Il y a effectivement, c'est un fou.
00:07:29Alors, maintenant, que les fous, en plus,
00:07:31parce qu'il y a un psychiatre qui m'expliquait ça,
00:07:33se raccrochent à des sujets qui alimentent leur folie.
00:07:37Genre, effectivement, trouver une base à leur folie.
00:07:41Bon, c'est un fou.
00:07:42Ensuite, on ne peut pas dire,
00:07:45on ne traite pas les fous.
00:07:46C'est vrai que la psychiatrie pourrait faire mieux,
00:07:48c'est vrai qu'il faut les détecter.
00:07:50Rien ne laissait présager qu'il passerait à l'acte
00:07:52et qu'il se passerait quelque chose.
00:07:53On ne peut pas non plus accuser tout le monde.
00:07:55Ensuite, moi, il y a quelque chose qui me choque un peu.
00:07:59C'est évidemment quelque chose d'épouvantable.
00:08:02C'est plus supportable,
00:08:04l'exploitation des médias de ce type d'accident.
00:08:07Ce n'est plus supportable.
00:08:08C'est-à-dire que depuis ce matin, il n'y a que ça partout,
00:08:11pas tout sur toutes les radios.
00:08:12Je pense même que ça peut être incitatif.
00:08:16Je pense qu'il y a des gens pas très équilibrés
00:08:17qui entendent parler de tout ça.
00:08:20Je pense que ça peut être incitatif.
00:08:22En tout cas, ça révèle effectivement une certaine impuissance des politiques
00:08:26qui n'y répondent pas ou qui répondent peut-être en silence.
00:08:29Mais je trouve que trop, c'est trop.
00:08:32Et là, c'est un coup de gueule parallèle à ça.
00:08:35Mais sur les médias,
00:08:36qui ne font que parler de drame en permanence.
00:08:40On vit dans une société du drame.
00:08:42Pardon ?
00:08:43On vit dans une société du drame.
00:08:44Oui, mais est-ce qu'on a vraiment besoin de la raconter comme ça ?
00:08:46Parce que vous demandez aux Français,
00:08:47ils vivent quand même tous les jours.
00:08:49Ils sont quand même...
00:08:51Pardonnez-moi pour ceux qui sont très malheureux
00:08:53et qui sont agressés.
00:08:55Parce qu'il y en a énormément.
00:08:56Mais la vie existe, ils vont bosser, ils sont contents.
00:09:00On a des progrès.
00:09:01Là, c'est pas...
00:09:02Mais c'est pas...
00:09:03Je ne pense pas que ce soit un simple fait divers.
00:09:05Ou en tout cas, on peut s'interroger.
00:09:07Ah non, mais je n'ai pas dit que c'était un fait divers.
00:09:08Si, si c'est un fait divers, vous avez...
00:09:09C'est un fou.
00:09:10Oui, bon, c'est un fait de société.
00:09:11C'est un fait de société.
00:09:12C'est aussi un fait de société.
00:09:13Tout comme le jeune Matisse qui a été tué vendredi par un chauffard...
00:09:18Qui s'est drogué.
00:09:20Oui, mais c'est...
00:09:21Refus d'obtempérer.
00:09:23Oui, oui.
00:09:23Refus d'obtempérer.
00:09:24Il est complètement... On s'aperçoit que la drogue chez les jeunes est épouvantable.
00:09:27Mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:09:28C'est la question qu'on peut se poser aujourd'hui.
00:09:30Je veux dire, sur le refus d'obtempérer, c'est un toutes les 20 minutes.
00:09:33Ce sont des vies qui sont fauchées.
00:09:35Là, je suis d'accord avec vous.
00:09:36Non, mais ça, c'est autre chose.
00:09:37Non, mais c'est la déliquescence de l'État.
00:09:41Je veux dire, l'histoire des jeunes filles...
00:09:42C'est un autre sujet.
00:09:43Je suis d'accord.
00:09:43Non, parce que les jeunes filles qui rentrent à l'Assemblée nationale...
00:09:46On aurait dû les empêcher de rentrer.
00:09:47On aurait dû les empêcher de rentrer.
00:09:48Je veux dire, il y a plein de choses qui ne fonctionnent pas et dont il faut parler.
00:09:52Alors, on va marquer une toute petite pause.
00:09:54C'est la pub.
00:09:55Mais on va continuer ce débat qui est passionnant et qui vous passionne.
00:09:58On aura Luc en ligne.
00:10:00Non, non, on va continuer.
00:10:01On aura Luc en ligne et on vous attend.
00:10:03A tout de suite.
00:10:04Sud Radio.
00:10:05Mettez-vous d'accord.
00:10:06Valérie Expert.
00:10:08Sud Radio.
00:10:09Parlons vrai.
00:10:10Sud Radio.
00:10:11Partenaire du bateau.
00:10:12Rêve à perte de vue.
00:10:13Pour la 17ème transat Café L'Or Le Havre-Normandie.
00:10:16Chaque jour, vivez au plus près l'exploit de Joël Paris, malvoyant de naissance,
00:10:21qui s'est lancé dans une aventure incroyable entre Le Havre et Fort-de-France.
00:10:26Le 10h midi.
00:10:27Mettez-vous d'accord.
00:10:28Valérie Expert.
00:10:29Et on est avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité.
00:10:32Évidemment, cette actualité tragique, c'est celle de cet homme qui a fauché volontairement
00:10:37au cri de Allah Ouagbar plusieurs personnes qui sont hors de danger aujourd'hui,
00:10:43mais dans un état grave, parce qu'on a tendance, c'est une petite réflexion,
00:10:47mais à dire, bon, il n'y a pas de morts, mais imaginez cette jeune femme qui faisait
00:10:49son jogging dans quel état, quelle séquelle elle va avoir, parce qu'on ne parle que des
00:10:53morts, mais des gens qui vont être handicapés à vie, qui vont avoir des séquelles terribles.
00:11:00Donc, que dire sur ce drame ? Luc, qu'est-ce que vous vouliez nous dire ? Bonjour, vous
00:11:04nous appelez du Perreault sur Marne.
00:11:07Bonjour Valérie, bonjour à tous vos invités.
00:11:09J'adhère tout à fait au fait que notre pays part en capillotade à vitesse grandée.
00:11:16Mais aussi, Sophie, demandons, je suis tout à fait d'accord avec vous, quand vous mettez
00:11:20en avant, comment dire, l'information qui est depuis longtemps accessible au cerveau
00:11:29les plus fragiles. Ainsi, que cet individu se soit appuyé sur une religion, il aurait
00:11:38tout aussi bien pu s'appuyer sur une autre religion qu'est le wokisme ou l'écologie,
00:11:44ça n'aurait rien changé. Mais c'est vrai que, à mon avis, à l'époque où les réseaux,
00:11:50à l'époque où Internet ne nécessitaient pas, pour s'informer, il fallait lire.
00:11:53Et c'était un effort pour beaucoup. Aujourd'hui, vous voyez, même moi, je peux parler à la
00:12:01radio, ce qui n'aurait peut-être pas été le cas il y a 20 ou 30 ans. Et donc, c'est
00:12:08vrai que cette avalanche d'informations peut être effectivement préjudiciable à beaucoup
00:12:14de gens. Mais néanmoins, c'est quand même bien de savoir ce qui se passe et de savoir
00:12:17où on en est.
00:12:18Oui, oui, mais encore, je ne suis pas persuadée que ce soit Sud Radio ou d'autres médias
00:12:25qui influencent les potentiels...
00:12:30Un passage à l'ac, c'est possible ?
00:12:31Oui, mais enfin, vous allez sur TikTok, nous, on est un peu vieux, mais si vous allez sur
00:12:36TikTok, il y a des gens, des jeunes, moi j'ai découvert ça, pardon, il n'y a pas très
00:12:40très longtemps, des jeunes qui font la morale au nom de l'islam, tu ne dois pas faire
00:12:48Halloween, tu ne dois pas chanter, tu ne dois pas te... et qui donnent certains préceptes.
00:12:52Alors, je ne vais pas jusqu'à dire qu'ils prônent un certain embrigadement, mais néanmoins,
00:12:55si, il se passe quand même quelque chose, Théo.
00:12:58Oui, il y a un vrai phénomène. Et en fait, j'ai l'impression que les pouvoirs publics,
00:13:00même l'État dans son ensemble, n'a toujours pas répondu au problème qu'étaient les réseaux
00:13:05sociaux et qu'étaient l'accès aussi à une information, parfois même à une désinformation.
00:13:09L'exemple de TikTok est assez grave, notamment, il y a un chiffre, c'est qu'en moyenne, au
00:13:13bout du troisième swipe, donc au bout du troisième TikTok, on peut tomber, si on est
00:13:18dans un registre musulman, on peut tomber sur un discours qui est radical et qui est islamiste.
00:13:24Et c'est ça le plus grand drame. Moi, quand je vais sur les réseaux sociaux, auparavant,
00:13:27on pouvait penser que des discours tels que la musique, ce n'est pas dans la religion,
00:13:31etc. C'était des discours qui étaient contenancés par un noyau radical et un noyau qui était
00:13:37ostracisé. Aujourd'hui, en fait, c'est un discours qui noie la toile, qui noie les
00:13:41réseaux sociaux. Et malheureusement, on n'a toujours pas trouvé de réponse à tout
00:13:44ça. Je pense qu'il faut, à un moment donné, que si on veut imaginer une société saine
00:13:48plus tard, il faudra avoir ce débat-là sur les réseaux sociaux, sur ce qu'ils ont apporté.
00:13:51Une fois qu'on a un débat sur les réseaux sociaux, on ne peut rien faire.
00:13:54Franck, Franck.
00:13:55Justement, on ne peut rien faire. C'est la question... Moi, je me souviens, il y a quelques
00:14:00années, j'avais interviewé... C'était Maurice Lévy qui a été l'inventeur du
00:14:05lubérisation. Et il disait, mais vous savez, c'est un... Si vous réglementez l'ubérisation
00:14:12qui est un autre sujet que les réseaux sociaux, tout de même. Mais qui est comparable en ce
00:14:16que toute réglementation paraît un frêle barrage pour contenir ces vagues à l'échelle
00:14:24mondiale. Sauf qu'on s'est aperçus, pour répondre à la question de Théo sur que peut-on
00:14:30faire ? Est-ce que la réglementation suffit ? Est-ce que les pouvoirs publics sont désarmés ?
00:14:35Les premiers à avoir dit, ben non, l'ubérisation, on n'a pas rien à faire. Ce sont les pays
00:14:41libéraux. Ce sont les pays anglo-saxons. Les premiers à avoir réglementé, ce sont les
00:14:46pays les plus libéraux. Et on s'est aperçus, les Français sont arrivés plus tard, comme
00:14:50souvent. Pourquoi, finalement, ne pas faire la même chose au niveau des réseaux sociaux ?
00:14:55C'est-à-dire que je crois, il y a un discours qui, si vous voulez, Sophie, je ne partage
00:15:01pas votre point de vue en disant qu'il n'y a rien à faire. Il y a un discours qui est
00:15:04de dire, c'est quelque chose qui est une énorme vague, une bourrasque à l'échelle mondiale
00:15:12et les parlementaires ne peuvent pas s'en saisir véritablement. Non, je crois que non.
00:15:17Je veux dire qu'il y a des volontés, et à la volonté, par exemple, un pays comme
00:15:21l'Australie, qui n'est pas un pays du tout liberticide, qui n'est pas un pays autoritaire,
00:15:26qui est un pays démocratique, a voulu réglementer et l'a fait avec succès. Donc, il y a aussi
00:15:31une volonté politique.
00:15:32Mais qu'est-ce qu'ils ont fait ? C'est très intéressant. Comment on réglemente, par
00:15:35exemple, TikTok ou les réseaux, les chaînes YouTube ? Je ne connais pas exactement la
00:15:41loi, mais vous avez l'autorité publique qui a la capacité de réglementer une plateforme
00:15:53et de l'imposer. Donc, effectivement, l'Union Européenne s'est saisie du sujet. Moi, j'ai
00:15:58l'impression qu'il y a une petite musique depuis un ou deux ans qui est de dire, de toute
00:16:02façon, il n'y a rien à faire. Non, mais non, il n'y a pas rien à faire. Je crois
00:16:06qu'il n'y a pas rien à faire. Et il y a des députés de tous bords qui sont de bonne
00:16:10foi et qui réfléchissent à cela.
00:16:14Mais il y a aujourd'hui des tas d'outils qui permettent d'accéder à tout un tas de contenus.
00:16:22Je vois beaucoup de réactions sur le Facebook de Sud Radio de Stéphane qui dit que c'est
00:16:27plus facile d'interdire un marketplace que des terroristes, puisqu'on veut interdire la
00:16:32plateforme de Chine, mais on ne peut pas interdire TikTok. Et c'est vrai que ça pose
00:16:38et qu'il y a un entrisme qui est réel et qui est l'un.
00:16:43En fait, je pense que le sujet auquel aujourd'hui s'intéressent tous les gens qui réfléchissent
00:16:48à ce sujet-là, c'est la question des algorithmes. Et en fait, les algorithmes qui vous enferment
00:16:54dans votre point de vue et qui, petit à petit, vous laissent à penser que votre point de vue
00:17:00est partagé alors qu'en fait, ils vous enferment et ils vous mettent dans une file d'attente.
00:17:04Et donc, ce qui serait intéressant de comprendre, c'est par quel algorithme et par quelle magie
00:17:08algorithmique quelqu'un qui a des soucis psychiatriques se retrouve à devenir un adepte
00:17:15d'un certain nombre de sourates de l'islamisme. Et donc ça, c'est un sujet intéressant.
00:17:21Les Chinois, eux, ils ont trouvé un sujet pour TikTok, Sophie. Ils l'ont interdit chez eux.
00:17:28Oui, mais enfin, est-ce qu'on a envie d'être comme les Chinois ?
00:17:31Non, mais je pense qu'ils ont réussi à introduire dans les algorithmes des limitations
00:17:35pour les enfants de moins de 13 ans.
00:17:38Et les enfants ont le droit d'être deux heures sur leur téléphone par jour.
00:17:41Des plafonnements pour les enfants adolescents, etc. Donc il y a des solutions qui existent.
00:17:45Maintenant, il faut prendre le taureau par les cornes, il faut s'intéresser au sujet.
00:17:48Et je pense que les pays libéraux, le vrai libéralisme, ce n'est pas l'absence de contraintes.
00:17:55Ce n'est pas la foire d'empoigne, ce n'est pas l'anarchie.
00:17:58Le vrai libéralisme, c'est des contraintes, mais qui sont les mêmes pour tous et qui permettent de s'exprimer.
00:18:03Et une petite réflexion pour ça, par rapport aux jeunes qui, effectivement, s'enferment dans ce genre de trucs.
00:18:10Il y a quelque chose qu'on observe dans la religion catholique qui est assez intéressant.
00:18:13Il y a de plus en plus de jeunes qui veulent se faire baptiser et qui demandent des règles.
00:18:16Et qui demandent aux prêtres des vraies règles, comme pratiquement pour l'islam.
00:18:21Parce qu'il y a un besoin, peut-être aussi, il n'y a plus vraiment d'éducation.
00:18:26Et donc, c'est étonnant ce désir d'observer des règles, des lois religieuses.
00:18:33Juste un petit mot pour rebondir, c'est qu'on se pose la question de savoir comment réglementer, comment faire.
00:18:41Il y a aussi, vous allez dire, je presse un peu pour ma paroisse,
00:18:45ces bulles cognitives dont vous parlez très justement, qui polarisent et qui enferment très rapidement,
00:18:52ont, je dirais, un contre-exemple.
00:18:54L'inverse, une symétrique, c'est la presse écrite.
00:19:00C'est-à-dire que, quand même, la presse écrite vous offre, c'est tout sauf d'une bulle cognitive.
00:19:05Effectivement, selon la ligne éditoriale, vous avez des choix.
00:19:08Et d'ailleurs, en France, c'est très varié et c'est à mieux.
00:19:11Mais vous avez tout le temps des surprises.
00:19:13Elle se casse la gueule complètement, hélas !
00:19:16Hélas, oui.
00:19:17Mais ce que je veux vous dire par là, c'est que, contre la bulle cognitive,
00:19:20contre l'affirmement, contre la polarisation,
00:19:22il y a aussi des journaux.
00:19:23Et quels que soient les journaux, il y a Marianne, mais il n'y a pas que Marianne.
00:19:27Vous avez, dans un sommaire, vous avez des ouvertures.
00:19:30Vous avez quelque chose qui vous apprend à penser contre vous-même.
00:19:34Pensez contre vous-même.
00:19:35C'est-à-dire à progresser, à être dans une logique de dialectique,
00:19:39qui était un peu le rôle de l'école.
00:19:40C'est pour ça que je pense que les professeurs devraient évidemment dire aux élèves et aux étudiants
00:19:45de lire la presse.
00:19:46Mais lisez le livre d'Alain Bentelila, qu'on va recevoir ici même,
00:19:50qui parle d'analphabétisme.
00:19:52Je le dis et je le répète ici.
00:19:53L'analphabétisme, ce n'est pas l'illettrisme.
00:19:55L'analphabète, il sait lire, mais il ne comprend pas ce qu'il lit.
00:19:59Et ça concerne une très grande majorité de nos enfants aujourd'hui.
00:20:03Ils ne pensent plus.
00:20:03Parce qu'ils ne sont pas capables de réfléchir.
00:20:05Parce qu'ils ne déchiffrent pas un texte simple.
00:20:08Donc ils ne vont même pas jusqu'à la presse.
00:20:10Et il y avait Johan Svar aussi, qui râle dessinateur,
00:20:14qui expliquait qu'aujourd'hui, on a envie de lire des livres qui vont...
00:20:17Vous êtes d'accord avec ce que vous lisez.
00:20:23Vous êtes incapable de lire un livre qui ne va pas dans le même sens.
00:20:26Et là, déjà, il faut avoir une réflexion.
00:20:28Mais ce que dit Bentelila est absolument considérant.
00:20:31Mais je pense que, par exemple, la presse est un bon moyen.
00:20:34C'est-à-dire que vous lisez assez vite...
00:20:38Mais là, vous vous adressez à des gens qui sont incapables d'aller lire la presse.
00:20:43Ce n'est pas du mépris de classe que je dis.
00:20:44Mais c'est vraiment ça.
00:20:46Non, mais si vous me dites qu'il y a un sujet anthropologique,
00:20:49neuronal, entre la lecture et l'attention, l'écrit,
00:20:56la compréhension d'un texte, je vous dis oui.
00:20:59Mais attention, n'allons pas trop vite non plus.
00:21:02Il y a quand même des...
00:21:03Il faut être optimiste aussi.
00:21:06Non, mais nous, qui viennent d'investir énormément pour sauver le Parisien,
00:21:10qui a mis des millions...
00:21:11C'était un journal qui disparaissait, c'est un journal populaire.
00:21:14Et je trouve que c'est bien.
00:21:15On critique indéfiniment les milliardaires parce qu'ils sauvent la presse.
00:21:19Moi, je trouve ça pas mal.
00:21:200,826, 300, 300, si vous voulez réagir à ce qui s'est passé à l'île de Héran.
00:21:24On va parler aussi de Chine.
00:21:25Est-ce qu'il faut interdire cette plateforme ?
00:21:28Que pensez-vous de toute cette polémique ?
00:21:31Et les fillettes voilées à l'Assemblée nationale, à tout de suite.
00:21:34Cérie expert.
00:21:35Je vois une remarque d'un auditeur, François, qui dit
00:21:37« Je vois que vous préférez faire le procès des réseaux.
00:21:40Les islamistes n'existent que sur les réseaux.
00:21:42Il faut interdire les réseaux.
00:21:43Il n'y aura plus d'islamistes.
00:21:45Si vous interdisez les réseaux, vous êtes incroyable. »
00:21:47Il y a entièrement raison.
00:21:48C'est-à-dire que...
00:21:49Il y a deux combats.
00:21:51Oui, il y a deux combats.
00:21:52Il y a un combat et deux fronts, disons.
00:21:54Oui, bien sûr.
00:21:54Il y a la réalité, il y a le terrain, et puis il y a évidemment les réseaux sociaux.
00:21:57C'est quand même un nid à radicalisation.
00:21:58Et puis, c'est pas uniquement les réseaux sociaux, c'est pas uniquement pour l'islamisme.
00:22:02Il y a de la pornographie pour les enfants.
00:22:04C'est un vrai danger, les réseaux sociaux non contrôlés.
00:22:08Oui, bien sûr.
00:22:09Mais il a raison.
00:22:10Il a entièrement raison.
00:22:11Là aussi, on pointe du doigt.
00:22:14Imbécile.
00:22:14Et c'est pareil pour Chine.
00:22:16Alors, on va parler de Chine avec vous.
00:22:18Moi, j'avoue que j'ai un peu l'overdose.
00:22:20Je vais faire ma Sophie de Menton.
00:22:21J'ai un peu l'overdose de Chine, des débats depuis quatre jours,
00:22:25où effectivement, on a condamné ici la façon de faire de cette plateforme.
00:22:32Alors, je m'interrogeais aussi sur les images,
00:22:34l'abondance d'images de poupées sexuelles à l'antenne, dans les antennes.
00:22:39Je trouve qu'il y a un moment.
00:22:40Et puis, Chine, on va parler du textile avec vous,
00:22:44mais l'hypocrisie hier de découvrir qu'ils vendent des machettes.
00:22:47Mais vous allez vous taper machette sur Internet.
00:22:50Vous en trouvez partout.
00:22:52Donc, on est en train de découvrir la Lune, là, encore une fois.
00:22:55Donc, vous vouliez revenir plus sur l'aspect économique.
00:22:59C'est-à-dire, Valérie, il y a une autre hypocrisie.
00:23:02C'est qu'on s'est réveillé sur la crise du textile en France.
00:23:07On s'est dit qu'on importait du textile et de l'habillement chinois en masse.
00:23:14À des prix extrêmement faibles.
00:23:17Mais en vérité, ce processus-là a démarré il y a 25 ans.
00:23:23Il y a 25 ans qu'on tue petit à petit notre filière du textile en France.
00:23:28Et notamment depuis l'entrée à l'OMC de la Chine en 2001.
00:23:34Je vous parle aussi des fins des quotas d'importation plus tard en 2005.
00:23:39Et à ce moment-là, il n'y avait pas grand monde pour dire que les industries fermaient.
00:23:47Il fallait absolument être favorable au libre-échange.
00:23:50Toute tentative protectionniste de mettre des droits de douane était considérée comme soit dans son versant gauche un peu bolcheviste,
00:23:58soit dans son versant droit un peu extrême droite.
00:24:02Donc si vous voulez, ce débat était interdit.
00:24:05Le génome de l'Union européenne qui était très très dominant à l'époque dans les médias
00:24:12et même des politiques de droite comme de gauche, c'était celui du libre-échange.
00:24:16Et là, on s'aperçoit que c'est la goutte d'eau quelque part Chine au BHV.
00:24:22Mais en vérité, c'est la longue traîne d'une histoire qui a été débutée il y a bien longtemps.
00:24:29Et on a passé un deal en fait avec les consommateurs.
00:24:35C'est de dire vous pouvez acheter, vous pouvez gagner 300 euros par mois grâce à votre pouvoir d'achat, grâce à des prix plus bas.
00:24:43Mais en revanche, vous acceptez que certains d'entre vous changent d'univers concurrentiel,
00:24:49que ce soit concurrencés par des pays à très très bas coût.
00:24:53Moi, je ne vais pas monopoliser trop longtemps la parole, mais juste une petite histoire si vous me permettez Valérie.
00:25:00J'ai fait un reportage il y a à peu près 15 ans dans une filature du Nord.
00:25:04Et c'était intéressant parce que d'abord, elle fermait.
00:25:07Elle fermait. Ils n'étaient pas la concurrence face à des importations qui étaient en Tunisie.
00:25:16Et vous voyez, par exemple, je me souviens très bien d'un des salariés qui avait plus de 20 ans de maison,
00:25:23qui gagnaient à peine plus que le SMIC.
00:25:25Et à qui on disait, vous savez, vous êtes déjà un peu trop cher, vous n'êtes pas compétitif.
00:25:30Et ce qui était intéressant, c'est qu'à l'époque, on tenait ce discours, vous vous en souvenez peut-être,
00:25:35encore que certains politiques le tiennent encore.
00:25:38Ah non, mais de toute façon, nous, on va faire la haute valeur ajoutée.
00:25:42Et puis, la production bête et méchante, entre guillemets,
00:25:48elle n'est jamais bête, elle n'est jamais méchante, on s'en aperçoit,
00:25:51eh bien, ça se fera ailleurs.
00:25:52Et dans cette filature-là, vous aviez la plupart des ouvriers qui étaient sur le carreau,
00:25:59qui travaillaient sur du fil un peu de base.
00:26:02Et vous aviez une filière, une filiale, pardon, qui était celle du fil technique,
00:26:09qui produisait du fil, notamment pour des gilets pare-balles.
00:26:13Et on disait, finalement, on va tous se concentrer là-dessus.
00:26:17Et vous allez voir qu'au final, par la grâce du marché et de la concurrence libre et non faussée,
00:26:24tout le monde va être content.
00:26:25Or, en fait, vous vous apercevez que ce fil technique, bien sûr, il faut investir là-dessus,
00:26:30mais c'était une minorité, une minorité des salariés de l'époque.
00:26:34Autrement dit, ce deal qui était de se dire, dans les années 2000,
00:26:38on va faire de la haute valeur ajoutée, on sera tous des ingénieurs,
00:26:42la société de la connaissance façon Europe de Lisbonne, ça n'a pas fonctionné.
00:26:45Et vous avez l'industrie à payer un prix très lourd.
00:26:51Les Français s'en aperçoivent, et on s'en aperçoit un peu tard,
00:26:54après avoir sacrifié des milliers et des milliers de personnes de la classe moyenne.
00:27:00Je suis une auditrice qui me dit, les dentelles de Calais sont désormais fabriquées en Chine,
00:27:03enfin, sont chinoises désormais.
00:27:05Alors, vous mettez le doigt sur quelque chose qui est vraiment important.
00:27:08Il y avait un très bon article dans Figaro sur le sujet.
00:27:11Je suis, moi, à la base, une libérale absolue.
00:27:13Oui, mais est-ce qu'en 2005, quand la Chine rentre dans l'OMC, est-ce que vous vous êtes levée contre cela ?
00:27:21Je veux jusqu'au bout.
00:27:23Je pense qu'on ne peut plus être libéraux comme on l'a été.
00:27:26Que le libéralisme, aujourd'hui, vous voyez, quelquefois la fin de la phrase,
00:27:29je pense, aujourd'hui, le libéralisme tel que je l'ai connu, la mondialisation, c'était formidable,
00:27:36l'abolition des frontières même, il y avait un peu de textile en Tunisie,
00:27:39mais on était très contents parce que c'était bien aussi que d'autres pays peuvent travailler.
00:27:44Et aujourd'hui, il y a un problème, encore un, de mondialisation qui n'est plus la même,
00:27:49avec des pays comme la Chine, tellement dominants et puissants,
00:27:53qui vont à une allure folle, beaucoup plus vite que nous.
00:27:56Et je pense qu'il va falloir redéfinir ce que c'est que le libéralisme au niveau des pays,
00:28:01jusqu'où on peut aller, on ne peut plus, au nom du libéralisme, tout laisser faire.
00:28:05D'ailleurs, historiquement, je ne veux pas faire un cours d'écho,
00:28:07mais historiquement, la doctrine protectionniste est un courant libéral aussi.
00:28:13Absolument.
00:28:14C'est-à-dire qu'il est compatible avec le libéralisme.
00:28:16La question, c'est de savoir à quelle échelle on se passe.
00:28:19Et moi, encore une fois, si vous voulez, je partage tout à fait l'opposition à Chine,
00:28:29bien entendu, évidemment, mais tout de même, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'indifférences,
00:28:35d'indifférences à l'égard des ouvriers du textile, en particulier du Nord,
00:28:41qui tiraient la sonnette de l'alarme et qui se retrouvaient bien seuls.
00:28:44Et le fait que ça finisse par prendre une allure nationale,
00:28:48à partir du moment où ça va en face au bazar d'hôtels de ville,
00:28:52il y a quelque chose, finalement, d'un peu décourageant pour ces ouvriers.
00:28:55Oui, mais on a toujours expliqué qu'il y avait les pauvres qui n'avaient pas accès,
00:28:58qu'il fallait moins cher, que c'était épouvantable, etc.
00:29:01Voilà où on en arrive, parce qu'il y a aussi un socialiste qui dit,
00:29:05on est pauvre, on a le droit.
00:29:06Moi, j'ai entendu des socialistes expliquer qu'il fallait laisser l'industrie du fond,
00:29:09parce que tout le monde avait le droit au luxe.
00:29:11Oui, 5%, Chine et Temu, aujourd'hui, ont 5% du marché du textile en France.
00:29:19Ça a complètement déstabilisé l'ensemble de l'écosystème.
00:29:22C'est le patron, le président Pierre-François Lelouet de l'industrie de la mode.
00:29:28Lui dénonce aussi un double discours de la France, du gouvernement,
00:29:31qui à la fois dit oui, oui, il faut aider,
00:29:33et puis qui coupe les subventions qui auraient pu être apportées.
00:29:36Et pour vous, Yves Damécourt, pardon.
00:29:42Je pense que ça a même plus de 25 ans.
00:29:45Je pense que quand Serge Churuc annonce que la France est un pays
00:29:48dont la vocation est le service et qu'elle n'a pas une vocation à produire,
00:29:52aujourd'hui, l'habillement, c'est 3% de fabriqués en France
00:29:56et 97% de fabriqués à l'étranger.
00:29:58La France n'a pas donné l'exemple non plus dans l'industrie automobile.
00:30:02Je rappelle qu'aujourd'hui, la voiture la plus vendue, c'est la Dacia,
00:30:04et que la Dacia, c'est un investissement de la Régie Renault
00:30:07qui était propriété à 100% de l'État français,
00:30:09qui est allé investir dans des pays à faible coût du travail
00:30:13pour pouvoir ensuite revendre les voitures aux ouvriers français.
00:30:16Enfin, on marche vraiment sur la tête, quoi.
00:30:18L'agriculture est en train de suivre le même destin tragique.
00:30:23L'industrie, aujourd'hui, elle représente moins de 10%
00:30:25dans le produit intérieur brut de la France.
00:30:26On vient de passer la barre des 10%.
00:30:28Donc, bientôt, on sera en dessous de Chypre en termes d'industrie.
00:30:31Enfin, en Europe, tout ça a été extravagant.
00:30:34Et on continue à taxer le travail, on continue à taxer l'emploi
00:30:37et on continue à taxer les entreprises.
00:30:38Et donc, aujourd'hui, en France, c'est le pays où le travail coûte le plus cher
00:30:43pour l'employeur et où le salaire net pour l'employé
00:30:45est un des moins chers de la zone Europe avec laquelle on travaille.
00:30:50Et donc, on parle beaucoup de la Chine,
00:30:51mais en fait, nos concurrents aussi, ils sont européens.
00:30:54Donc, aujourd'hui, on est confronté à des Espagnols, à des Italiens,
00:30:58à des Allemands qui ont des coûts de production qui sont inférieurs aux nôtres
00:31:01et l'industrie se développe dans ces pays-là.
00:31:03Pourtant, ils sont au sein de la communauté européenne.
00:31:05Théo ?
00:31:05Oui, pour revenir sur le sujet initial qui est Chine,
00:31:08il y a quelque chose qu'on a très peu relevé,
00:31:09mais heureusement qu'au final, on a des députés à l'Assemblée nationale
00:31:12pour relever qu'il y a des points américains qui sont vendus sur Chine,
00:31:15qui sont vendus sur ces plateformes-là.
00:31:17Parce que je me demande vraiment, parfois, que fait l'État
00:31:20et que font certains hauts fonctionnaires dans le contrôle de ce qui est vendu sur Internet
00:31:24pour protéger les Français et pour protéger notamment les jeunes Français.
00:31:27La question est de savoir, en fait, si notre pays a une certaine idée du travail,
00:31:32une certaine idée de valeurs humaines.
00:31:35Si on a ces valeurs-là, si on a cette certaine idée-là,
00:31:38on doit tout faire pour combattre ces entreprises
00:31:40qui, au final, proposent des points américains,
00:31:42proposent des poubées pour pédocriminels
00:31:43et qui proposent, au final, tout ce qu'il y a de plus pervers chez l'homme.
00:31:48Évidemment, il y a bien d'autres choses, il y a bien d'autres sites,
00:31:50il y a bien d'autres entreprises qui continuent de prospérer,
00:31:52mais on ne les connaît pas, donc on n'est pas encore sur ces combats-là.
00:31:55Mais, en fait, je pense que ce combat-là est à gagner bataille par bataille.
00:31:58Chine est une première bataille.
00:31:59L'idée n'est pas de réguler pour réguler bêtement,
00:32:01l'idée, elle est de réguler pour protéger.
00:32:03Et si, à un moment donné, on a encore des entreprises
00:32:04qui proposent ce genre d'ustensifs, ce genre d'objets,
00:32:09il faudra, bien évidemment, arriver à la censure de ces entreprises-là.
00:32:12Vous savez que c'est une entreprise française
00:32:13qui s'appelle Dolls France, qui est hébergée à Hong Kong.
00:32:16C'est exploité par une société française.
00:32:18C'est une société française qui fabrique ses poupées.
00:32:21Et la réflexion qu'on peut avoir aussi...
00:32:23Et là, on est aussi sur l'imbécile
00:32:27qui revient de le doigt plutôt que la lune.
00:32:29C'est occupons-nous des enfants,
00:32:31occupons-nous des enfants
00:32:32qui sont en danger aussi aujourd'hui en France
00:32:36au-delà de ces poupées.
00:32:38Mais ça s'appelle Dolls France.
00:32:40Et voilà, on leur fait de la pub d'une certaine manière.
00:32:43Mais elles commercialisent des produits
00:32:45qui sont de cet acabit.
00:32:48Allez, on se retrouve dans un instant.
00:32:500826-300-300.
00:32:51Vous pouvez évidemment réagir
00:32:53à l'interdiction de Chine
00:32:55souhaitée par le gouvernement.
00:32:58Est-ce que ça va régler pour autant le problème ?
00:33:00Est-ce que quand vous tapez machette,
00:33:01vous n'en trouvez pas directement ?
00:33:03Et comme me le dit très justement un auditeur,
00:33:05vous sortez dans la rue et une machette,
00:33:07vous en trouvez n'importe où aussi.
00:33:09Donc il y a un moment,
00:33:10on a l'impression un peu d'un poulet sans tête
00:33:12qui court partout
00:33:12en essayant de mettre des pansements
00:33:15sur des jambes de bois.
00:33:16A tout de suite.
00:33:18Sud Radio.
00:33:18Sud Radio.
00:33:19Valérie Expert.
00:33:21On est avec vous sur Sud Radio.
00:33:23J'étais en train de raconter.
00:33:25Emmanuel Macron est au Brésil
00:33:27parce qu'il y a la COP 30, c'est ça ?
00:33:30Là aussi, hypocrisie.
00:33:31On prend des avions.
00:33:32C'est la dernière COP.
00:33:33Oui, je sais, c'est populaire de dire ça.
00:33:36Et donc Emmanuel Macron est accueilli
00:33:38avec beaucoup de ferveur.
00:33:39Et il y a des femmes qui se jettent sur lui
00:33:41et une qui lui a mis un enfant dans les bras.
00:33:43On a l'impression de voir le pape bénir.
00:33:46Est-ce qu'il a béni l'enfant ?
00:33:48Non, il ne l'a pas béni.
00:33:49Mais les images sont...
00:33:50En tout cas, il doit aller à l'étranger
00:33:52pour trouver un semblant de...
00:33:54Je comprends qu'il y ait de plus en plus.
00:33:55Un semblant de bonheur et de joie.
00:33:58Quelques mots sur ce qui s'est passé hier
00:34:01à l'Assemblée nationale.
00:34:03Je suis désolée.
00:34:03Je trouve ces images très choquantes.
00:34:05Donc il y a des sorties de classes
00:34:06qui sont organisées.
00:34:07C'était mercredi hier.
00:34:09Et des jeunes collégiennes
00:34:11sont allées assister au débat
00:34:12à l'Assemblée nationale.
00:34:14Et on a pu voir sur les images
00:34:15qu'elles étaient voilées
00:34:16pour une grande majorité d'entre elles.
00:34:19Personne n'a rien vu.
00:34:20Personne n'a rien dit.
00:34:21Alors on en discutait hors antenne.
00:34:22Peut-être qu'elles sont rentrées sans voile
00:34:24et qu'elles l'ont mis par la suite.
00:34:26Yaël Braun-Pivet a réagi
00:34:28en disant que c'est inadmissible.
00:34:29Mais là encore une fois,
00:34:31c'est toujours après qu'on réagit Théo.
00:34:32C'est ça.
00:34:33Et comment voulez-vous faire respecter
00:34:35la loi dans un quartier
00:34:36à l'autre bout de Paris
00:34:37si elle n'est même pas respectée
00:34:39dans l'hémicycle
00:34:40donc à 10 mètres des députés ?
00:34:42C'est ça qui est le plus scandaleux.
00:34:43C'est qu'en fait c'est l'apothéose
00:34:44de ce qui ne va pas dans ce pays.
00:34:45C'est-à-dire que les députés votent une loi
00:34:47l'Assemblée nationale légifère
00:34:49pour l'ensemble du pays
00:34:50pour parfois des territoires
00:34:52qui sont jusqu'à l'autre bout du monde
00:34:53et elle n'arrive même pas
00:34:54à les faire respecter dans son propre émicycle.
00:34:55On a même des classés S à l'Assemblée.
00:34:56C'est ça qui est scandaleux.
00:34:58Et je pense qu'il faudrait poser la question
00:35:00aussi de l'accompagnateur
00:35:02du cadre aussi d'accompagnement
00:35:03parce qu'il y avait...
00:35:04Des députés qui les ont invités ?
00:35:05Des députés qui les ont invités
00:35:06puis de tous ceux qui au final
00:35:08n'ont vu aucun problème.
00:35:09Alors le voile c'est une chose
00:35:10mais des fillettes voilées
00:35:11c'en est une autre.
00:35:12C'est encore pire.
00:35:13C'est vraiment une image détestable.
00:35:14Pour rappel, pourquoi il y a le voile ?
00:35:18C'est une question entre guillemets
00:35:18de pudeur.
00:35:19C'est-à-dire qu'en fait
00:35:20pour ne pas attirer le regard,
00:35:22pour protéger un peu,
00:35:22pour se mettre en recul de la société
00:35:24et du regard de l'homme,
00:35:25on met un voile.
00:35:26Donc ça veut dire quoi ?
00:35:27Ça veut dire que par pudeur
00:35:28des gens masquent des filles.
00:35:30Mais qui aurait une attirance
00:35:31pour des petites filles ?
00:35:32Il y a toute une idée perverse
00:35:33en fait derrière tout ça
00:35:34qui en fait je trouve
00:35:38que ça a eu lieu au sein même
00:35:40du bassin de la démocratie française.
00:35:42Vous êtes à LR, excusez-moi.
00:35:43Oui, Pierre.
00:35:44Alors moi j'attends
00:35:45quand il y a quelque chose comme ça
00:35:46que Mme Meun-Pevé qui dit
00:35:48oh là là, c'est pas bien.
00:35:49Je veux que dans les quatre jours
00:35:50on dise voilà ce qui va se passer.
00:35:52La loi elle existe, c'est ça le problème ?
00:35:53Non mais la loi elle existe.
00:35:55Qu'est-ce qui va concrètement se passer
00:35:56pour qu'on ne puisse pas rentrer
00:35:58à l'Assemblée nationale ?
00:36:00Un, vous devrez expliquer
00:36:01qui vous invitez.
00:36:02Deuxièmement, le nombre d'enfants, etc.
00:36:05Troisièmement, les huissiers sont là
00:36:06et interdiront que.
00:36:07Il faut des solutions concrètes là.
00:36:10Tout le monde va dire
00:36:10oh c'est pas bien et alors ?
00:36:12Pour rentrer à l'Assemblée nationale
00:36:13c'est très réglementé.
00:36:14Il faut la carte d'identité,
00:36:15le prénom, le nom, la date de naissance,
00:36:17l'accompagnement.
00:36:17La preuve c'est qu'il s'en faut complètement.
00:36:18Le problème c'est de dire
00:36:19qui est responsable, là aussi
00:36:20il n'y a pas de responsable.
00:36:22Il faut des responsables
00:36:23parce que dans ce pays
00:36:23on n'a plus de responsables.
00:36:24Dans les quatre jours
00:36:24que l'Assemblée nationale en France
00:36:26réponde à tous ceux qui nous écoutent.
00:36:28Elle a dit c'est pas bien.
00:36:29Elle a répondu oui.
00:36:30Elle a dit c'est inadmissible.
00:36:37Pardon pour ce lapsus.
00:36:38Les insoumis ont accusé
00:36:40l'ultra droite de manipuler
00:36:43ces images.
00:36:45Comment on fait pour les empêcher
00:36:47de rentrer la prochaine fois ?
00:36:48Mais le règlement interdit
00:36:49les signes religieux
00:36:50au public qui visite.
00:36:51Donc il y avait des accompagnatrices
00:36:52qui étaient voilées
00:36:53et vous avez des gamines
00:36:54au premier rang accoudées
00:36:55sur la rambarde
00:36:56qui ont un voile.
00:36:57Yves Demécourt.
00:36:58Il faut simplement appliquer
00:37:00le règlement.
00:37:01Je pense que l'Assemblée nationale
00:37:03ne manque pas d'huissiers,
00:37:04de surveillants.
00:37:05C'est quand même très compliqué
00:37:06de rentrer à l'Assemblée nationale.
00:37:08Il y a des portiques,
00:37:09il y a des fouilles,
00:37:10des bagages.
00:37:11Et donc voilà,
00:37:13je ne sais pas comment c'est possible.
00:37:14Donc ça ne devrait pas être possible.
00:37:16Il faut dire que ça ne le sera plus.
00:37:17Pourquoi et comment ?
00:37:18Les gens qui ont laissé passer
00:37:19doivent être sanctionnés.
00:37:20L'enquête doit être faite rapidement.
00:37:22Et puis voilà,
00:37:22il y a des caméras partout
00:37:23à l'Assemblée nationale.
00:37:25Donc quand Jean-Luc Mélenchon
00:37:26est dans les tribunes,
00:37:27il est filmé.
00:37:28Donc il faut simplement
00:37:30faire appliquer le règlement.
00:37:32C'est tout.
00:37:32Puis ce qui est dingue,
00:37:33c'est que ce soit des députés
00:37:34de la République
00:37:34qui vraiment invitent
00:37:36et cautionnent au final.
00:37:37Parce qu'on ne va pas me faire croire
00:37:38qu'ils ne les avaient pas vus avant
00:37:39ou qu'ils ne les connaissaient pas.
00:37:40Et c'est tout le problème
00:37:41de la France insoumise encore une fois.
00:37:43Et puis on l'a dit plusieurs fois ici
00:37:44tout au long de l'année.
00:37:45La France insoumise préfère passer son temps
00:37:47à attaquer des Français honnêtes
00:37:49qui votent un tel,
00:37:50qui votent à droite
00:37:51de l'échiquier politique
00:37:51plutôt qu'en fait
00:37:52des gens qui oppressent
00:37:53des jeunes filles
00:37:54en les voilant
00:37:54dès leur plus jeune âge.
00:37:56Il y a quoi de républicain
00:37:57chez des gens qui cautionnent ça ?
00:37:58Il n'y a plus rien de républicain.
00:38:00Et donc à un moment donné,
00:38:04il reconnaît qu'aujourd'hui
00:38:05la France insoumise
00:38:06ne participe plus du tout
00:38:09à un comportement républicain
00:38:10et même maintenant
00:38:11au sein même de l'hémicycle.
00:38:12Oui, alors on a l'insoumis
00:38:13Ali Diora
00:38:14qui lui a parlé
00:38:15de police du vêtement.
00:38:17Non, ce n'est pas un vêtement.
00:38:20Oui, absolument.
00:38:20Vous avez raison de le dire.
00:38:22Franck de Dieu sur ce sujet.
00:38:24Il y a eu manifestement
00:38:26un trou dans la raquette.
00:38:28Sauf qu'il y en a.
00:38:29Il y en a partout.
00:38:30Il y en a partout
00:38:31des trous dans la raquette.
00:38:32Donc la question, Théo,
00:38:34vous avez par un phénomène
00:38:37d'extrapolation
00:38:38tout à fait légitime,
00:38:41vous en avez fait,
00:38:42vous en avez tiré
00:38:43une règle générale
00:38:44qui est de dire
00:38:44regardez symboliquement
00:38:46les lois.
00:38:48Les députés qui font la loi
00:38:49se retrouvent regardés
00:38:52par des personnes
00:38:55qui justement la violent.
00:38:56Et donc ce contraste-là
00:38:58est saisissant
00:38:59et il a une portée symbolique.
00:39:01Oui, sauf qu'il faut faire attention.
00:39:03Moi, ça ne m'intéresse plus.
00:39:04de rentrer dans ce sujet-là.
00:39:07C'est-à-dire
00:39:07d'extrapoler,
00:39:08de polariser,
00:39:09d'en faire une règle générale
00:39:10parce qu'après tout,
00:39:11on pourrait l'appliquer
00:39:12partout.
00:39:13Des trous dans la raquette,
00:39:14il y en a partout.
00:39:14En revanche,
00:39:15en revanche,
00:39:17ce qui m'intéresse,
00:39:18c'est la réaction.
00:39:19Et là, la réaction,
00:39:21il devrait y avoir
00:39:22une unanimité.
00:39:23C'est-à-dire quand même,
00:39:25un pays qui est républicain,
00:39:26laïc,
00:39:27une gauche
00:39:28qui est quand même
00:39:29attachée
00:39:30à la laïcité
00:39:31et à la République,
00:39:33devrait unanimement
00:39:34faire corps
00:39:35pour condamner cela.
00:39:38Voilà.
00:39:38Je veux dire,
00:39:38moi, ce qui m'intéresse,
00:39:40c'est la réaction.
00:39:41Ce n'est pas
00:39:41l'extrapolation symbolique.
00:39:43Même si,
00:39:44c'est très tentant.
00:39:46Mais,
00:39:47ça me fatigue,
00:39:48en vérité,
00:39:48cet exercice-là.
00:39:50Parce qu'on pourrait
00:39:50l'appliquer
00:39:51à bien d'autres choses.
00:39:52Bien sûr.
00:39:53Et en même temps,
00:39:53on interdit les crèches.
00:39:54Ça va recommencer
00:39:55au moment de Noël
00:39:56où les sapins,
00:39:57les crèches,
00:39:58etc.,
00:39:59les croix,
00:40:00tout ça est une incohérence totale.
00:40:02Oui, mais c'est...
00:40:03Enfin,
00:40:03des trous dans la raquette,
00:40:04il n'y a plus de raquette.
00:40:05Non, c'est ça.
00:40:06C'est que la raquette,
00:40:07elle n'a plus de cordes.
00:40:08Il n'y a plus de manche.
00:40:08C'est le problème.
00:40:09Vous voyez aussi,
00:40:10c'est une parenthèse,
00:40:11c'est un pas de côté,
00:40:12si je puis m'exprimer ainsi
00:40:13sur ce sujet,
00:40:14c'est Salah Abdeslam
00:40:15placé en garde à vue
00:40:17au sein de la prison
00:40:17de Vendin-le-Vieille
00:40:18pour recel d'objets illicites.
00:40:20Je vous rappelle
00:40:20qu'il est placé
00:40:21à l'isolement.
00:40:22Il a été condamné
00:40:23à la perpétuité incompressible
00:40:25pour les attentats
00:40:26du 13 novembre
00:40:26et on a retrouvé
00:40:27une clé USB,
00:40:29plus ou moins douteuse,
00:40:31dans sa cellule.
00:40:32Donc là aussi,
00:40:33il y a des trous
00:40:33dans la raquette.
00:40:34Comment c'est possible ?
00:40:35Il avait déjà été arrêté,
00:40:39enfin,
00:40:39mis à l'isolement
00:40:41parce qu'il avait,
00:40:43là aussi,
00:40:44enfin,
00:40:45on avait retrouvé un téléphone,
00:40:46d'après ce que j'ai compris.
00:40:47Mais comment c'est possible ?
00:40:49Il a accès à un ordinateur
00:40:50mais il y a une clé USB
00:40:51qui n'aurait pas dû être là.
00:40:52Là aussi,
00:40:53comment c'est possible ?
00:40:54Trou dans la raquette.
00:40:55C'est pour ça que Gérald Darmanin
00:40:56voulait construire une prison
00:40:58au milieu de la forêt guyanaise,
00:41:00de la forêt amazonienne,
00:41:01pour qu'il n'y ait pas
00:41:01de relations possibles
00:41:03avec l'extérieur, etc.
00:41:04Oui,
00:41:05donc la raquette,
00:41:06elle est effectivement...
00:41:07Mais là,
00:41:08qu'est-ce qui va se passer ?
00:41:10Les réactions,
00:41:11c'est de se rejoindre
00:41:11à ce que dit Franck Dedieu,
00:41:12c'est les insoumis
00:41:13qui vous disent
00:41:14fascistes,
00:41:15extrême droite,
00:41:16si vous vous insurgez
00:41:17contre cette manière...
00:41:20Et puis,
00:41:21la réciproque aussi,
00:41:23l'extrême droite
00:41:23qui en fait des tonnes,
00:41:24des tonnes,
00:41:25des tonnes,
00:41:25des tonnes.
00:41:25Absolument,
00:41:26non mais vous avez raison.
00:41:26Et elle gagne des voix,
00:41:27des voix,
00:41:28des voix.
00:41:28On a une loi de 1905
00:41:30qui est excellente.
00:41:31Oui,
00:41:31qui est très précise.
00:41:32Qui est un pilier,
00:41:32qui est très précise.
00:41:33Chacun a droit de pratiquer sa foi
00:41:35comme il l'entend.
00:41:36Il faut l'appliquer
00:41:36et à chaque fois
00:41:38qu'on ne l'applique pas,
00:41:39il faut qu'il y ait
00:41:39des sanctions
00:41:41contre ceux
00:41:41qui ne l'appliquent pas.
00:41:42Enfin,
00:41:42pas besoin d'inventer
00:41:44des choses nouvelles.
00:41:45Le 1905
00:41:46qui avait été obtenu
00:41:47d'ailleurs après
00:41:47pas mal de combats
00:41:48et d'énergie
00:41:49par la gauche républicaine
00:41:50de l'époque.
00:41:51Si la gauche républicaine,
00:41:52enfin la gauche en tout cas,
00:41:53mettait autant d'énergie
00:41:54à combattre aussi
00:41:55toutes les tentatives
00:41:56d'antrisme
00:41:56que connaît aujourd'hui le pays,
00:41:57je pense qu'on n'aurait pas
00:41:58les mêmes résultats
00:41:59sur le terrain.
00:42:00Vous avez entièrement raison.
00:42:02Sophie,
00:42:03un coup de cœur.
00:42:04Ah oui,
00:42:05un coup de cœur.
00:42:06Ça va vous paraître
00:42:09évidemment aberrant,
00:42:11mais j'avais une conférence
00:42:13hier avec les conseillers
00:42:14du commerce extérieur français.
00:42:18Alors ça n'a l'air de rien.
00:42:19Ce sont 4900 femmes et hommes
00:42:21qui sont chefs d'entreprise,
00:42:23qui sont experts
00:42:24de l'international
00:42:25au service du développement
00:42:26de la France.
00:42:26Depuis 120 ans,
00:42:27ça exige.
00:42:28Ils sont présents partout
00:42:29en France,
00:42:30dans plus de 152 pays.
00:42:31Ils sont formidables.
00:42:32C'est des bénévoles.
00:42:34Ils mettent
00:42:34toute leur énergie.
00:42:35et quand on voyait
00:42:36ce qui émanait d'eux,
00:42:38ils vont aider
00:42:39les entreprises en France
00:42:40qui ont besoin d'exporter.
00:42:42Ils mettent bénévolement
00:42:43leur expérience
00:42:44au service du développement
00:42:45de la France.
00:42:46Un rôle de promotion,
00:42:47d'appui,
00:42:48d'internalisation
00:42:49des sociétés.
00:42:50Si vous saviez
00:42:50les succès
00:42:51dont ils ont parlé,
00:42:52des boîtes
00:42:53qui se développent,
00:42:54tout ça est totalement
00:42:55occulté.
00:42:56À l'étranger.
00:42:57Des boîtes françaises.
00:42:59Non, non.
00:42:59Des boîtes qui veulent exporter.
00:43:00On ne les fait pas délocaliser.
00:43:02Ne dites pas ce que j'ai dit.
00:43:03Ce sont des conseillers
00:43:04extérieurs
00:43:05de la France
00:43:05qui aident
00:43:06parce que vous avez
00:43:07un type qui a une boîte
00:43:08qui est franco-français.
00:43:09Ça mérite
00:43:10d'être développé partout.
00:43:11Il va y avoir
00:43:11des conseillers extérieurs
00:43:13du commerce
00:43:13qui indiquent
00:43:15où aller,
00:43:16comment faire,
00:43:16peuvent éventuellement
00:43:17indiquer des gens
00:43:18qui peuvent investir.
00:43:19C'est vraiment
00:43:20ce dont on a besoin
00:43:21aujourd'hui.
00:43:21Et je suis toujours
00:43:22stupéfaite
00:43:23de voir qu'il n'y a pas
00:43:24un mot
00:43:24sur ces entrepreneurs
00:43:25qui tiennent la France
00:43:27encore ce qu'il en reste.
00:43:28Il n'y a pas un mot.
00:43:29On n'a pas parlé,
00:43:30on n'a pas cité
00:43:30le mot entreprise
00:43:31je le dirais à chaque fois
00:43:31à l'Assemblée nationale
00:43:32depuis trois mois
00:43:33sauf pour mettre
00:43:34une taxe à côté.
00:43:35On taxe.
00:43:36Donc voilà.
00:43:37Un grand coup de chapeau
00:43:38aux conseillers
00:43:39de commerce extérieur.
00:43:40Et si vous avez
00:43:40une petite boîte
00:43:41que vous avez
00:43:41envie de vous développer
00:43:42à l'étranger,
00:43:43vous les appelez.
00:43:44C'est gratuit
00:43:45à votre disposition
00:43:45et bravo.
00:43:47Voilà, un coup de cœur
00:43:47positif.
00:43:48On se retrouve
00:43:49dans un instant
00:43:50avec vous
00:43:50après les dernières informations
00:43:52et on va parler
00:43:54de bien d'autres choses
00:43:55encore en particulier
00:43:56des taxes
00:43:57avec vous
00:43:58Yves Damécourt.
00:43:59A tout de suite.
00:44:00Sud Radio.
00:44:01Mettez-vous d'accord
00:44:02Valérie Expert.
00:44:06Et nous sommes ensemble
00:44:07encore pendant
00:44:08une demi-heure
00:44:08pour commenter
00:44:09l'actualité
00:44:09avec Sophie de Menton,
00:44:10chef d'entreprise,
00:44:11présidente du mouvement
00:44:12éthique
00:44:13et je rappelle
00:44:13votre dernier livre
00:44:14Réussir, c'est possible
00:44:16qui est paru
00:44:16chez Fayard.
00:44:18Franck Dedue,
00:44:18rédacteur en chef
00:44:19à Marianne,
00:44:20Théo Amsaadi,
00:44:21président des Jeunes Républicains
00:44:22et Yves Damécourt,
00:44:23viticulteur,
00:44:24ancien élu local
00:44:25et porte-voix
00:44:26de Nouvelle Énergie,
00:44:27le parti
00:44:28de David Lysnard.
00:44:29On va continuer
00:44:30de débattre,
00:44:31de commenter
00:44:32l'actualité
00:44:33avec vous.
00:44:34La une de Marianne,
00:44:35je le rappelle,
00:44:36c'est Adieu les cadres,
00:44:37l'intelligence artificielle
00:44:39qui menace
00:44:40les diplômés
00:44:41et qui risque
00:44:42de les mettre
00:44:42au chômage.
00:44:43Et puis,
00:44:44la tribune
00:44:45de Natacha Polony,
00:44:48la mort de Matisse
00:44:49n'est pas un fait divers.
00:44:49On parlait
00:44:50des faits divers
00:44:50tout à l'heure.
00:44:52Donc,
00:44:52à retrouver en kiosque.
00:44:53Aujourd'hui,
00:44:54je viens de tomber
00:44:55sur le tweet
00:44:56de quelqu'un
00:44:57qui parle
00:44:58des commémorations
00:44:59du 13 novembre.
00:45:01Alors,
00:45:01il va y avoir
00:45:01une cérémonie
00:45:02avec l'inauguration
00:45:04d'un jardin du souvenir
00:45:05derrière l'hôtel de ville
00:45:06et effectivement,
00:45:07par des amis,
00:45:08des collègues journalistes,
00:45:09je sais qu'il y a
00:45:10une grande...
00:45:10Cette cérémonie
00:45:11va être retransmise.
00:45:13Il y aura un concert
00:45:14avec,
00:45:15entre autres,
00:45:15Eddy De Preto
00:45:16et puis,
00:45:19un spectacle de drones.
00:45:21Et Karine Azopardi
00:45:22qui tweet,
00:45:22dit donc,
00:45:23pour la cérémonie
00:45:23de commémoration
00:45:24des pirturies
00:45:25depuis 1945
00:45:26sur le sol français,
00:45:26un spectacle de drones
00:45:27pour rappeler
00:45:28ce qu'on a vécu
00:45:29avec les JO.
00:45:30C'est ce que disent
00:45:31les organisateurs
00:45:31des cérémonies des JO
00:45:34qui sont ceux
00:45:35qui vont organiser
00:45:36cette cérémonie
00:45:37de commémoration.
00:45:38C'est assez choquant.
00:45:40Enfin,
00:45:40je veux dire,
00:45:40une commémoration,
00:45:41c'est quelque chose
00:45:43d'un peu solennel,
00:45:45normalement.
00:45:46Oui,
00:45:46la comparaison
00:45:47avec les JO
00:45:48me semble
00:45:49assez choquante.
00:45:51Tout ne doit pas être
00:45:52sous le régime
00:45:55de l'entertainment.
00:45:57Je pense
00:45:57qu'il doit y avoir
00:45:58la place
00:45:59pour le recueillement.
00:46:03La sobriété
00:46:04et puis,
00:46:05quelque part,
00:46:06la place
00:46:07pour intérioriser
00:46:08quelque chose.
00:46:09À la fois
00:46:10au niveau individuel,
00:46:11c'est un peu
00:46:12l'objet même
00:46:14du silence.
00:46:15intérioriser quelque chose
00:46:17au niveau individuel
00:46:18et puis
00:46:18se sentir
00:46:19membre
00:46:20d'un collectif,
00:46:22d'un ensemble
00:46:24dans la peine.
00:46:30Et je ne peux pas
00:46:31m'empêcher
00:46:32de faire un parallèle
00:46:33si vous le permettez.
00:46:34On se dit,
00:46:35on va peut-être
00:46:35commémorer
00:46:36le 13 novembre
00:46:37avec un concert.
00:46:39Il y a
00:46:40une symétrique
00:46:41en mai 81
00:46:42avec François Mitterrand
00:46:43qui commémore
00:46:44une victoire.
00:46:45Et quelle victoire ?
00:46:47Il va au Panthéon.
00:46:48Il va croiser
00:46:49les morts.
00:46:50Il va déposer,
00:46:51Kundera dira,
00:46:52il voulait ressembler
00:46:53aux morts.
00:46:53C'est-à-dire que
00:46:54c'est la victoire
00:46:55de la gauche
00:46:56attendue depuis
00:46:57des décennies
00:46:58et son premier acte,
00:47:00c'est un acte
00:47:01très intellectuel,
00:47:02c'est un acte
00:47:03très profond
00:47:04qui touche
00:47:04à l'intériorité
00:47:05du pays.
00:47:06Il va saluer
00:47:07les morts.
00:47:08Et je trouve
00:47:10que quelque part
00:47:11de faire un peu
00:47:12l'inverse,
00:47:14c'est-à-dire
00:47:14de commémorer
00:47:16le 13 novembre
00:47:17et de le conclure
00:47:18par quelque chose
00:47:19qui est censé
00:47:20ressembler aux JO
00:47:22me semble malvenue.
00:47:24Bah oui.
00:47:24C'est une litote.
00:47:27Oui.
00:47:27Parce que
00:47:28je pense moi
00:47:29au principe simple
00:47:30des minutes de silence
00:47:32même en classe
00:47:34partout
00:47:34quand effectivement
00:47:35on intériorise
00:47:37une douleur
00:47:37et on respecte.
00:47:39C'est simple
00:47:40et pourquoi aller vouloir
00:47:41ajouter partout
00:47:42du spectacle ?
00:47:44Oui.
00:47:45Oui.
00:47:46Jean-Jacques Rousseau
00:47:47voulait une religion civile.
00:47:49C'était son...
00:47:50son geste
00:47:52pour créer
00:47:52un sentiment républicain
00:47:54d'appartenance
00:47:54à quelque chose
00:47:55qui s'appelle
00:47:55la nation.
00:47:57On a oublié
00:47:59cette forme
00:48:00de laïcité religieuse
00:48:01entre guillemets
00:48:02qui est de se dire
00:48:03on est un pays laïque
00:48:04mais il y a quelque chose
00:48:06pour le sacré.
00:48:10Il y a une place
00:48:11que nous devons laisser
00:48:12au sacré.
00:48:13Et c'est ça
00:48:14qui je trouve
00:48:15produit
00:48:16un sacré
00:48:20sentiment
00:48:20d'appartenance
00:48:21à un collectif
00:48:22qui a
00:48:23une forme
00:48:23de grandeur.
00:48:25Alors juste
00:48:26la direction artistique
00:48:27a été confiée
00:48:27à Thierry Reboul
00:48:28qui est le chef
00:48:29d'orchestre
00:48:29avec Thomas Joly
00:48:30de la cérémonie
00:48:30des Jeux Olympiques.
00:48:32Le fil rouge
00:48:33de la célébration
00:48:33sera la musique
00:48:34en hommage
00:48:35au sens
00:48:35de la fête
00:48:36auquel
00:48:36les attentats
00:48:37ont voulu
00:48:37s'attaquer
00:48:38selon Thierry Reboul
00:48:39avec en point d'orgue
00:48:40un requiem
00:48:40signé
00:48:41Victor Le Mans.
00:48:43Le Masse
00:48:43de ce dernier
00:48:43avait notamment
00:48:44composé la musique
00:48:45de la cérémonie
00:48:45d'ouverture
00:48:46des JO
00:48:46on a réfléchi
00:48:47à une cérémonie
00:48:47qui pense aux morts
00:48:48aux vivants
00:48:48mais aussi
00:48:49à ce qui fait
00:48:49la grandeur
00:48:50de notre démocratie
00:48:50avec un moment
00:48:51collectif
00:48:52rappelant
00:48:52ce qu'on a vécu
00:48:53avec les Jeux Olympiques.
00:48:54C'est là
00:48:54où il y a un truc
00:48:56qui ne va pas.
00:48:58Si c'est un requiem
00:48:59il y a une certaine cohérence
00:49:01après ça
00:49:02il doit être noyé
00:49:03dans je ne sais pas
00:49:03quoi le requiem.
00:49:04C'est parce que
00:49:04les drones
00:49:05aujourd'hui
00:49:05c'est l'écran
00:49:07dans le ciel
00:49:07donc quel sera
00:49:09l'objet
00:49:10le tableau
00:49:11c'est noyé
00:49:12dans des images
00:49:13et dans des spectacles
00:49:14en permanence
00:49:15parce que
00:49:16c'est effectivement
00:49:17vider les gens
00:49:18d'un moment
00:49:19de réflexion
00:49:19du sens
00:49:20de la douleur
00:49:22pour les familles
00:49:23on est obligé
00:49:25de tout faire
00:49:26sur un mode
00:49:27de spectacle
00:49:28les gens passent
00:49:29plus de temps
00:49:30devant leur télé
00:49:30que devant les monuments
00:49:31aux morts
00:49:32moi j'ai été maire
00:49:32pendant deux ans
00:49:33il n'y avait pas grand monde
00:49:35qui venait devant
00:49:36les monuments aux morts
00:49:36le 8 mai
00:49:37le 11 novembre
00:49:38par contre
00:49:39ils étaient devant leur télé
00:49:40pour les commémorations
00:49:42pour voir le président
00:49:43réanimer
00:49:44la flamme
00:49:45du soldat inconnu
00:49:46et donc chacun
00:49:46aujourd'hui
00:49:47commémore
00:49:48selon les rites
00:49:49de la période
00:49:50Je partage votre avis
00:49:52sur la comparaison
00:49:53un peu indécente
00:49:54par rapport aux Jeux Olympiques
00:49:55c'est vrai que
00:49:56ce n'est pas du tout
00:49:56le même sentiment
00:49:58qui doit nous habiter
00:49:59le 13 novembre prochain
00:50:00après je pense que
00:50:03j'ai pas envie
00:50:05qu'on alimente
00:50:06une polémique
00:50:07sur cette date là
00:50:07peut-être que la cérémonie
00:50:09sera belle
00:50:09peut-être qu'elle ne le sera pas
00:50:11mais dans tous les cas
00:50:13il y a suffisamment
00:50:14de sujets polémiques
00:50:15on en a débattus là
00:50:16et qui méritent
00:50:17notamment la peine
00:50:18d'être débattus
00:50:19je pense que
00:50:19le 13 novembre
00:50:20n'est pas un de ces sujets
00:50:21On va tenter
00:50:23d'exprimer le mieux possible
00:50:24la mémoire
00:50:25et la vie
00:50:25en essayant de concilier
00:50:26spectaculaires
00:50:27et sobriété
00:50:28et bien on verra
00:50:30on verra
00:50:31on verra
00:50:32et on jugera
00:50:32en tout cas
00:50:33il y a beaucoup d'initiatives
00:50:34sur le site
00:50:34de la mairie de Paris
00:50:35qui sont extrêmement
00:50:36intéressantes
00:50:38importantes
00:50:39et ce jardin de la mémoire
00:50:40en tout cas
00:50:40est aussi
00:50:41très très important
00:50:44alors
00:50:44avant de vous donner
00:50:45la parole
00:50:46Yves
00:50:46peut-être avec vous
00:50:47Théo
00:50:48vous aviez un coup de gueule
00:50:49un coup de gueule
00:50:50concernant Erasmus Plus
00:50:52qui normalement
00:50:52devrait être un coup de coeur
00:50:53pour tous les étudiants
00:50:55et pour tous les jeunes
00:50:55européens
00:50:56donc Erasmus Plus
00:50:57c'est un peu plus
00:50:59qu'Erasmus
00:50:59c'est-à-dire le concept
00:51:00en fait de voyager
00:51:01à l'étranger
00:51:02pour faire une année d'études
00:51:03de découvrir une culture
00:51:04une civilisation parfois
00:51:05une nouvelle façon
00:51:07d'étudier
00:51:07en tout cas
00:51:08un nouveau peuple
00:51:09et de renforcer
00:51:09un sentiment commun
00:51:10d'appartenance
00:51:11et fondé
00:51:12sur des valeurs communes
00:51:14sauf que
00:51:14sur Erasmus Plus
00:51:15la commission européenne
00:51:16a une excellente idée
00:51:17l'élargir
00:51:18à des pays
00:51:19comme l'Algérie
00:51:20la Syrie
00:51:21et la Palestine
00:51:23alors
00:51:24moi j'y vois
00:51:25plusieurs problèmes
00:51:25déjà qu'est-ce qu'on partage
00:51:27avec ces pays-là
00:51:27peut-être Boilem Sansal
00:51:28qui est en prison
00:51:29en Algérie
00:51:30est-ce qu'on a envie
00:51:31de confier
00:51:32à l'Algérie
00:51:33par exemple
00:51:34nos futurs ingénieurs
00:51:35nos futurs économistes
00:51:36alors même que l'Algérie
00:51:37détient deux citoyens français
00:51:39contre leur gré
00:51:40moi je pense pas
00:51:41du coup ce matin
00:51:42je suis allé
00:51:43je suis allé sur le site
00:51:44du ministère des affaires étrangères
00:51:45et j'ai regardé un peu
00:51:47la carte
00:51:47que nous propose
00:51:48le ministère
00:51:49sur la Syrie
00:51:50alors il est écrit
00:51:51il est recommandé
00:51:52aux français
00:51:52encore présents en Syrie
00:51:53la plus grande prudence
00:51:54et sur la Libye
00:51:56parce que la Libye
00:51:57est aussi invoquée
00:51:58il est rappelé
00:51:59que tout déplacement en Libye
00:52:00est formellement déconseillé
00:52:02en raison des risques élevés
00:52:04auxquels s'exposent
00:52:05les voyageurs
00:52:06voilà tout est dit
00:52:07je pense que c'est une idée
00:52:08vraiment farfelue
00:52:09même gros texte
00:52:10d'une commission européenne
00:52:10qui est aux abois
00:52:11depuis quelques mois
00:52:12et je salue notamment
00:52:13la démarche des députés européens
00:52:15de ma famille politique
00:52:16notamment
00:52:17François-Xavier Bellamy
00:52:18et Céline Imar
00:52:19qui notamment
00:52:20appellent à signer une pétition
00:52:21non-extension
00:52:22Erasmus.fr
00:52:23qui s'oppose
00:52:25à juste titre
00:52:25à cette extension là
00:52:26parce qu'en fait
00:52:27Erasmus
00:52:28c'est notre civilisation commune
00:52:30c'est la jeunesse
00:52:30qu'on a envie
00:52:31de créer pour notre Europe
00:52:32pour notre Occident
00:52:33et c'est une idée
00:52:34de cette jeunesse ça
00:52:35quelle idée en fait
00:52:36on a à partager
00:52:37quelle valeur commune
00:52:38on a à partager
00:52:39avec la Libye aujourd'hui
00:52:40avec la Syrie
00:52:40avec l'Algérie
00:52:43aucune
00:52:43à un moment donné
00:52:44il faut arrêter
00:52:45de montrer
00:52:46de faire les yeux doux
00:52:47à des pays comme ça
00:52:48il faut être ferme avec eux
00:52:49arrêter de leur ouvrir la porte
00:52:51en permanence
00:52:51sans rappeler aussi d'ailleurs
00:52:53que ce sera
00:52:54un énième couloir
00:52:55pour l'immigration légale
00:52:56alors qu'aujourd'hui
00:52:57notre pays
00:52:57notre continent tout entier
00:52:58fait face à tous ces désastres
00:53:00oui
00:53:00je l'ignorais
00:53:01oui oui
00:53:02je l'ignorais
00:53:02je suis moi aussi
00:53:03assez d'accord
00:53:03je trouve ça un peu dommage
00:53:05dans la mesure où la
00:53:06en plus
00:53:07concordance des dates
00:53:08la créatrice d'Erasmus
00:53:09est décédée il y a
00:53:10quelques jours
00:53:11à peine
00:53:11absolument
00:53:12vous avez raison
00:53:12et donc le but d'Erasmus
00:53:14c'était vraiment
00:53:15de permettre les échanges
00:53:16au sein de la communauté européenne
00:53:17pour construire
00:53:18par la base
00:53:19comme on a fait
00:53:20des jumelages
00:53:20entre les villes
00:53:22d'Allemagne
00:53:22et de France
00:53:23avec le traité de l'Elysée
00:53:24etc
00:53:25l'objectif c'est que les jeunes
00:53:26se connaissent au sein
00:53:27de la communauté européenne
00:53:28et qu'ils créent une espèce
00:53:29de communauté Erasmus
00:53:30moi je faisais partie
00:53:31des premiers étudiants Erasmus
00:53:32j'étais allé en Finlande
00:53:33c'était très
00:53:34très enrichissant
00:53:36puisqu'en fait
00:53:36on rencontrait
00:53:38sur le lieu
00:53:39où on était
00:53:40où on travaillait
00:53:41et où on étudiait
00:53:42des jeunes
00:53:43de toute l'Europe
00:53:43c'était vraiment formidable
00:53:45et on prenait la conscience
00:53:46de ce qu'était
00:53:48cette Europe
00:53:48à construire
00:53:49et donc aujourd'hui
00:53:50je ne comprends pas bien
00:53:51l'objet
00:53:51si ce n'est peut-être aussi
00:53:52parce qu'Erasmus
00:53:53c'est dans les deux sens
00:53:55donc peut-être
00:53:56que l'objectif
00:53:57c'est d'accueillir
00:53:57des étudiants
00:53:58de ces pays-là
00:53:59je ne sais pas
00:53:59plus de mouvements
00:54:00vers l'Europe
00:54:00que vers la Syrie
00:54:01vers la Syrie
00:54:02donc pour rappel
00:54:04c'est non-extension
00:54:05Erasmus.fr
00:54:06si les gens veulent signer
00:54:07la pétition
00:54:08on se retrouve
00:54:09dans un instant
00:54:10alors un coup de cœur
00:54:11pour les taxes
00:54:11vous m'intriguez
00:54:13Yves Damécourt
00:54:13à tout de suite
00:54:14Sud Radio
00:54:17le 10h midi
00:54:18mettez-vous d'accord
00:54:19Valérie Expert
00:54:20Allez
00:54:21on conclut cette émission
00:54:22avec le coup de gueule
00:54:23le coup de cœur
00:54:24plus précisément
00:54:25Yves Damécourt
00:54:26sur les taxes
00:54:26un coup de cœur
00:54:27racontez-nous
00:54:29je voulais saluer
00:54:30la créativité
00:54:31de nos parlementaires
00:54:32je me doutais un peu
00:54:34de nouvelles taxes
00:54:35et donc je me suis plongé
00:54:36un peu dans l'histoire
00:54:37de France
00:54:38et de le retour
00:54:38à la gabelle
00:54:39cette taxe sur le sel
00:54:41qui a fonctionné
00:54:42malgré les changements
00:54:42de régime
00:54:43le sel
00:54:44c'était ce qui permettait
00:54:46de conserver les aliments
00:54:46et donc ça a eu
00:54:47beaucoup de succès
00:54:48la taille
00:54:49qui a fait souffrir
00:54:49nos paysans
00:54:50mais tu vois
00:54:51la semaine dernière
00:54:51Jean-Pierre Farandou
00:54:52a fait une citation
00:54:55qui me fait penser
00:54:55à la taille
00:54:56il a dit
00:54:56tout travail
00:54:56mérite cotisation
00:54:57c'est magnifique
00:55:00on a même eu
00:55:01la semaine dernière
00:55:01après les taxes vertes
00:55:03les taxes grasses
00:55:04les taxes creuses
00:55:05la taxe sur les sodas
00:55:05on a eu la taxe
00:55:06sur les trompes de chasse
00:55:0733%
00:55:08sur les trompes de chasse
00:55:09en vrai ?
00:55:10oui et sur les redingotes
00:55:11tout ce qui sert
00:55:12en fait à la chasse à cour
00:55:13et donc tout ce qui est
00:55:14faire à la chasse à cour
00:55:15il y a eu un amendement
00:55:16qui a été voté
00:55:17comment ils ont l'idée ?
00:55:20et donc
00:55:20on a ressorti
00:55:22des vieux amendements
00:55:22tous les trucs de riches
00:55:23j'ai pensé
00:55:24à ce groupe de sonneurs
00:55:26de Cadillac
00:55:26sur Garonne
00:55:27qui s'appelle
00:55:28les sonneurs d'épernon
00:55:28qui ne chassent jamais à cour
00:55:29mais qui ont une belle
00:55:30un bel uniforme
00:55:32et des belles trompes de chasse
00:55:33je me suis dit
00:55:33tiens
00:55:33quand ils iront acheter
00:55:34leur matériel
00:55:35ils auront une taxe
00:55:36une TVA à 33%
00:55:37bon il est probable
00:55:38que tout ça soit effacé
00:55:39au Sénat
00:55:39je me rappelle aussi
00:55:41qu'à la révolution
00:55:42on avait créé
00:55:43en 1798
00:55:44la taxe sur les portes
00:55:45et fenêtres
00:55:46tout le monde bouchait
00:55:46les portes et fenêtres
00:55:47on n'est pas les seuls
00:55:48à le faire
00:55:48parce que
00:55:48quand vous allez en Hollande
00:55:50il n'y a pas de porte d'entrée
00:55:52dans les maisons
00:55:52sur les avenues
00:55:53on vous explique
00:55:53que c'est parce qu'à l'époque
00:55:54ils avaient créé
00:55:55une taxe sur les portes d'entrée
00:55:56donc ils les mettaient derrière
00:55:57en fait
00:55:58on rentrait par la coursive
00:56:00ou par le rué à l'extérieur
00:56:01on a eu la taxe
00:56:02sur les domestiques
00:56:03sous le second empire aussi
00:56:05aujourd'hui
00:56:05c'est une niche fiscale
00:56:06on peut passer de la taxe
00:56:07à la niche
00:56:08à ses filles
00:56:08mais on a eu la taxe
00:56:09sur les chiens
00:56:10en 1855
00:56:10qui fait penser à la taxe
00:56:12sur la chasse à cours
00:56:13aujourd'hui
00:56:14et puis aujourd'hui
00:56:14on aime bien les micro-taxes
00:56:16il y a la taxe sur les sodas
00:56:17parce qu'il ne faut pas
00:56:18et ça ça marche bien
00:56:19à chaque fois que les parlementaires
00:56:20vous savez
00:56:20quand ils prévoient un allègement
00:56:22ils doivent proposer
00:56:23une taxe en face
00:56:24et donc à chaque fois
00:56:25ils proposent la taxe
00:56:26sur les sodas
00:56:27il y a la taxe GAFAM
00:56:28il y a la taxe du sucre
00:56:29qui est sortie ce matin
00:56:29la taxe sur le sucre
00:56:31oui parce qu'en fait
00:56:31les céréales que vous mangez
00:56:32au petit déjeuner
00:56:33sont à 5,5
00:56:34si elles n'ont pas de sucre
00:56:35mais elles sont à 20
00:56:35si elles sont sucrées
00:56:37c'est comme le chocolat noir
00:56:38qui est à 5,5
00:56:39et le chocolat au lait
00:56:40qui est à 20%
00:56:41et puis il y a la taxe d'habitation
00:56:43qui aujourd'hui n'existe plus
00:56:44et qui en fait
00:56:45est une taxe d'inhabitation
00:56:46puisque ne la payent
00:56:46que ceux qui n'habitent pas
00:56:47donc les résidences secondaires
00:56:51qui n'habitent pas
00:56:51donc ils payent la taxe d'habitation
00:56:52et les logements vacants
00:56:53qui payent encore la taxe d'habitation
00:56:54qui est réservée
00:56:56à ceux qui n'habitent plus
00:56:57trop beau
00:56:57vous avez trouvé ça
00:56:58j'ai fait une petite recherche
00:56:59j'ai travaillé
00:57:00la TVA aussi est magique
00:57:04on a 4 taux
00:57:052,5, 5,5, 10, 20%
00:57:07la TVA sur la culture
00:57:08par exemple
00:57:08selon que vous faites
00:57:09un spectacle en plein air
00:57:11que vous le faites
00:57:12derrière la caméra
00:57:12ou sur une scène de théâtre
00:57:15ça peut varier
00:57:15de 5,5 à 20%
00:57:17et qu'est-ce qui est le plus cher
00:57:18c'est si on est filmé
00:57:19quand on est derrière la caméra
00:57:20c'est plus cher
00:57:21ça peut être 2,5 aussi
00:57:22si c'est dansé
00:57:24et qu'il n'y a pas de parole
00:57:25si dehors et qu'il pleut
00:57:27et donc Colbert disait
00:57:28l'art de la fiscalité
00:57:30consiste à plumes et lois
00:57:31pour obtenir plus de plumes
00:57:32avec le moins de cris possible
00:57:33le problème
00:57:34c'est que ça ça marche
00:57:35avec les oies domestiques
00:57:36mais il ne savait pas
00:57:37qu'il y avait aussi
00:57:37des oies sauvages
00:57:38et que c'était un oiseau migrateur
00:57:40qui pouvait s'envoler plus loin
00:57:41très beau
00:57:42magnifique
00:57:43bravo
00:57:43vous avez raison
00:57:44c'est un petit peu
00:57:45le concours l'épine
00:57:46de la taxe
00:57:47il faut publier ça tout de suite
00:57:48on va publier
00:57:49il va co-signer
00:57:50oui
00:57:50très volontiers
00:57:51c'est une réaction
00:57:53forme de Dieu
00:57:54moi
00:57:54je trouve que
00:57:57l'ironie de la complexité des lois
00:58:00ça fait toujours sourire un petit peu
00:58:02sauf que vous pouvez tout à fait l'appliquer
00:58:04à toute forme de code
00:58:06code de la propriété urbaine
00:58:09il y a énormément de sujets
00:58:11qui sont
00:58:12des codiciles un peu tarabiscotés
00:58:15vous pouvez l'appliquer
00:58:16à toute forme
00:58:17de code
00:58:18donc
00:58:19après la question c'est de savoir
00:58:20pourquoi
00:58:21pourquoi
00:58:22il se trouve qu'en France
00:58:23c'est une tradition française
00:58:27je ne vais pas faire
00:58:28l'éloge des impôts
00:58:29mais enfin quand même
00:58:29la taxe
00:58:33elle sert à orienter
00:58:34des comportements
00:58:35donc vous pouvez dire
00:58:36si vous voulez lutter
00:58:37contre le tabagisme
00:58:38si vous voulez lutter
00:58:39contre l'alcool
00:58:39si vous
00:58:40vous pouvez utiliser
00:58:42le levier fiscal
00:58:43c'est un élément
00:58:45il n'y a pas que celui-là
00:58:46mais c'est un élément
00:58:47ça peut être utile
00:58:48voilà
00:58:49c'est un élément utile
00:58:50d'autre part
00:58:50il y a aussi une fonction
00:58:51dans les impôts
00:58:52c'est quelque part
00:58:53de corriger les inégalités
00:58:55qui viennent du marché
00:58:56bon
00:58:56vous avez des gens
00:58:57qui gagnent
00:58:58100 fois plus que d'autres
00:58:59par l'intermédiaire
00:59:00de la redistribution
00:59:01donc de l'impôt
00:59:02on corrige un peu cela
00:59:03sans forcément verser
00:59:04dans l'univers bolchevique
00:59:06où tout le monde
00:59:06est payé pareil
00:59:07mais
00:59:08tout de même
00:59:09en faisant en sorte
00:59:10qu'il y ait
00:59:11une décence
00:59:12entre les individus
00:59:13on est déçant
00:59:14le pays le plus décentive
00:59:15donc on peut
00:59:16tout de même
00:59:17si vous voulez
00:59:18ce jeu de l'ironie
00:59:19des taxes
00:59:20on peut l'appliquer
00:59:21à toute forme de code
00:59:22on peut même
00:59:23l'appliquer à la presse écrite
00:59:25on peut regarder
00:59:25il y a des papiers
00:59:26qui sont un peu ridicules
00:59:28il faut les lire
00:59:28au deuxième degré
00:59:29on peut avoir
00:59:30ce ricanement
00:59:31des taxes
00:59:32l'appliquer à tout
00:59:34moi je trouve
00:59:34qu'on n'avance pas beaucoup
00:59:35et il faut se poser
00:59:37la question d'abord
00:59:37pourquoi en France
00:59:39eh bien
00:59:39l'impôt
00:59:41est un instrument
00:59:43politique
00:59:45qui joue sur les comportements
00:59:47et qui joue sur
00:59:48la lutte contre les inégalités
00:59:50pourquoi nous sommes tant attachés à cela
00:59:52pourquoi ?
00:59:53parce qu'en France
00:59:54c'est l'état
00:59:55qui a fait la nation
00:59:55c'est pas la nation
00:59:56qui a fait l'état
00:59:57c'est pas comme en Allemagne
00:59:59donc il faut aussi
01:00:00peut-être
01:00:00laisser de côté un peu
01:00:03les taxes d'inhabitation
01:00:05etc
01:00:05et se demander
01:00:06quelle est l'origine
01:00:07nous avons un génome fiscal
01:00:11on peut le dire
01:00:12que c'est bien
01:00:12ou c'est pas bien
01:00:13mais en vérité
01:00:13ça existe
01:00:14et les français
01:00:15ils sont démocratiquement attachés
01:00:17ils y sont démocratiquement attachés
01:00:19lorsqu'ils disent
01:00:20il y a
01:00:20je sais plus
01:00:21une très grande majorité favorable
01:00:23à la taxe du mal
01:00:24une très grande majorité favorable
01:00:26à la taxe d'inhabitation
01:00:27pourquoi ?
01:00:28parce que
01:00:28vous voyez des gens
01:00:29qui sont à la rue
01:00:30qui ne trouvent pas
01:00:30un toit
01:00:32des jeunes
01:00:33qui n'arrivent pas
01:00:34à être propriétaires
01:00:35et puis des gens
01:00:36qui ont des habitations
01:00:37qui ne l'habitent pas
01:00:38et bien
01:00:39que les français disent
01:00:40après tout
01:00:41il faudrait qu'ils contribuent
01:00:42un petit peu
01:00:43et bien c'est pas totalement anormal
01:00:44ce que je veux dire
01:00:45c'est que
01:00:45il y a des origines
01:00:47politiques et historiques
01:00:49à toute forme
01:00:50d'éléments
01:00:52que vous pouvez considérer
01:00:53comme un peu
01:00:53absurde
01:00:55vous avez raison
01:00:55le code de l'environnement
01:00:57en 20 ans
01:00:58est passé de 100 000 mots
01:00:59à 1 million de 100 000 mots
01:01:00et donc
01:01:01Montaigne disait déjà
01:01:02à son époque
01:01:03que la France
01:01:03a plus de normes
01:01:04et de règlements
01:01:04de textes et de règlements
01:01:05que le reste du monde
01:01:06est plus qu'il en faudrait
01:01:07pour gérer le monde
01:01:08donc c'est vraiment
01:01:08un atalisme national
01:01:10c'est vrai
01:01:10mais avec tout ça
01:01:12on n'arrive pas
01:01:13à équilibrer notre budget
01:01:15mais posez-vous la question
01:01:16pourquoi ?
01:01:18pourquoi les français
01:01:19sont tellement attachés
01:01:20à l'impôt ?
01:01:20c'est pas parce qu'ils sont idiots
01:01:21c'est pas non plus
01:01:22parce qu'il y a des fonctionnaires
01:01:24qui adorent faire des lois
01:01:25des codiciles
01:01:26des notes de bas de page
01:01:28ils ont été élevés comme ça
01:01:30il y a des raisons historiques
01:01:32vous pensez vraiment
01:01:33qu'ils sont attachés
01:01:33à l'impôt ?
01:01:34bien sûr
01:01:35je pense qu'aujourd'hui
01:01:37les français ne comprennent plus
01:01:38l'impôt
01:01:38jusqu'au moment de recevoir
01:01:39le butin de paix
01:01:40c'est ça
01:01:40c'est amusant
01:01:41c'est amusant
01:01:42vous présentez-vous
01:01:44créez un parti
01:01:46où il n'y aura pas d'impôt
01:01:49et vous allez voir
01:01:49comment vous allez faire
01:01:50vos élections
01:01:50pour essayer de vous mettre
01:01:52d'accord
01:01:52je pense que les français
01:01:55sont d'accord
01:01:55pour payer un impôt
01:01:56les très riches aussi le sont
01:01:58sauf qu'il y a un moment
01:01:58quand ça devient confiscatoire
01:02:00et qu'on ne comprend pas
01:02:03à quoi sert l'impôt
01:02:04c'est-à-dire que vous n'avez
01:02:04plus de service public
01:02:05vous vous demandez
01:02:07pourquoi payer ?
01:02:08Valérie
01:02:09vous avez raison
01:02:10je n'aime pas trop
01:02:12l'ironie
01:02:13en fiscophobe
01:02:14et je me fais l'éloge
01:02:15un peu
01:02:16pour créer
01:02:19une sorte
01:02:19de contrepoids
01:02:21c'est réussi
01:02:21tout à fait
01:02:22mais
01:02:23évidemment
01:02:24qu'à mon avis
01:02:25la question
01:02:27qui exaspère
01:02:27les français
01:02:28c'est peut-être
01:02:29le montant de l'impôt
01:02:30on ne va pas dire
01:02:31le contraire
01:02:32c'est de savoir
01:02:34est-ce que j'en ai
01:02:35pour mon argent
01:02:36et ça c'est un autre sujet
01:02:37c'est la question
01:02:38du service public
01:02:41du fonctionnement
01:02:42du service public
01:02:43ce n'est pas forcément
01:02:44la question
01:02:46de la complexité fiscale
01:02:48un impôt
01:02:48il doit être lisible
01:02:49aujourd'hui
01:02:49sur votre feuille
01:02:50de bulletin de salaire
01:02:52vous savez
01:02:53il y a un économiste
01:02:53un jeune économiste
01:02:54qui a été audité
01:02:55par l'Assemblée nationale
01:02:56l'autre jour
01:02:56qui disait
01:02:57qu'il y avait 1 milliard
01:02:58500 millions
01:02:59de combinaisons possibles
01:03:01compte tenu
01:03:01du nombre d'assiettes
01:03:03du nombre de cotisations
01:03:04etc
01:03:04l'impôt il doit être lisible
01:03:06et il doit être compréhensible
01:03:07c'est-à-dire qu'à un moment
01:03:08si vous voulez
01:03:09ça suffit quoi
01:03:10il faut comprendre
01:03:12et on ne peut pas
01:03:13cacher un impôt
01:03:14derrière des charges sociales
01:03:15on ne peut pas mélanger
01:03:16les sujets
01:03:17il faut que les budgets
01:03:18soient équilibrés
01:03:19posons-nous la question
01:03:20de savoir pourquoi
01:03:20en France
01:03:21quand on vote le budget
01:03:22à l'Assemblée nationale
01:03:23on vote les taxes
01:03:24avant de voter les dépenses
01:03:26et c'est pareil
01:03:28dans les communes
01:03:29on demande aux conseils municipaux
01:03:30et le formulaire
01:03:33CERFA
01:03:34des impôts
01:03:34que reçoivent les maires
01:03:35on dit
01:03:36votez d'abord les taxes
01:03:37et après votez
01:03:37les dépenses
01:03:38enfin moi j'ai toujours
01:03:39fait le contraire
01:03:40dans ma commune
01:03:40les salariés
01:03:40ils touchent le revenu
01:03:41avant de dépenser
01:03:42désolé
01:03:43ça ne marche pas
01:03:44sur le sujet des taxes
01:03:46en fait
01:03:46il y a une base philosophique
01:03:48notamment au pacte social
01:03:49c'est le consentement
01:03:50à l'impôt
01:03:51le problème en fait
01:03:52c'est qu'aujourd'hui
01:03:52on a l'impression
01:03:53que dans le pays
01:03:53les français sont attachés
01:03:55à l'impôt
01:03:56vous le disiez
01:03:56moi j'ai l'impression
01:03:57peut-être qu'ils le sont
01:03:58dans les enquêtes d'opinion
01:03:59mais jusqu'au moment
01:04:00de recevoir leur bulletin de salaire
01:04:01et le sujet en fait
01:04:02il est là
01:04:02c'est que quand le citoyen
01:04:04il donne une partie
01:04:05de son argent à l'état
01:04:06évidemment il est bien d'accord
01:04:07parce qu'en retour
01:04:08il a l'école gratuite
01:04:09il a tout ça
01:04:09il a l'hôpital
01:04:10il a la santé
01:04:11il a des services publics
01:04:12sauf qu'aujourd'hui
01:04:13les services publics se dégradent
01:04:14l'école publique
01:04:15elle est en faillite totale
01:04:16les hôpitaux parfois sont fermés
01:04:18les lits d'hôpitaux sont fermés
01:04:23condamnent toujours plus
01:04:24les gens de la classe moyenne
01:04:25et moi ce que je n'aime pas
01:04:26dans la question de pourquoi
01:04:26il y a toujours eu
01:04:28cette idée de la taxe
01:04:29et de l'impôt en France
01:04:29c'est qu'en fait
01:04:30ça semble nous condamner
01:04:31à vivre dans un pays
01:04:32qui soit éternellement taxé
01:04:34éternellement imposé
01:04:35l'impôt en fait
01:04:37c'est pas un problème en soi
01:04:38le problème en soi
01:04:39il est dans la multitude
01:04:40d'impôts illisibles
01:04:41comme vous le dites
01:04:41qui au final
01:04:42n'assure pas aux français
01:04:43un service public
01:04:44qui le vaut bien
01:04:46il y a un concept
01:04:46juste que j'aimerais évoquer
01:04:47qu'on a pas mal évoqué
01:04:49ces derniers temps
01:04:49avec ma famille politique
01:04:50c'est le principe
01:04:53les honnêtes gens
01:04:54ils en ont ras-le-bol
01:04:55de se voir ponctionner
01:04:55une somme immense
01:04:57de leur salaire
01:04:58pour des services publics
01:04:59parfois dont ils ne bénéficient pas
01:05:01même les malhonnêtes
01:05:02et même les malhonnêtes
01:05:03et à un moment donné
01:05:04il faut retourner sur le terrain
01:05:05vous financez des services publics
01:05:07peut-être que vous ne les utiliserez pas
01:05:09non mais attendez
01:05:10à un moment donné
01:05:10il faut tout remettre en question
01:05:11pour rebâter les cartes
01:05:12les services publics
01:05:12qui sont catastrophiques
01:05:13il y a des incôts qui se multiplient
01:05:14il y a bien des dynamiques contradictoires
01:05:15je comprends
01:05:16mais pourquoi
01:05:17voulez-vous asservir la France
01:05:19vous savez je serais un peu minoritaire
01:05:20quand même
01:05:20en lui offrant
01:05:21pourquoi asservir la France
01:05:23en lui offrant tout
01:05:24tout doit être gratuit
01:05:26je veux dire
01:05:27c'est invraisemblable
01:05:28la question de rentrée scolaire
01:05:31sans distinction de machin
01:05:33on leur fait des cadeaux en permanence
01:05:35qui ne sont pas des cadeaux très utiles
01:05:36avec des services publics dégradés
01:05:38et c'est à cause de ça
01:05:40qu'on les taxe
01:05:40laisser les gens
01:05:42il faut les payer plus
01:05:43et leur offrir moins
01:05:43les payer plus
01:05:45et leur offrir moins
01:05:46déjà ils n'ont pas grand chose
01:05:47en termes de services publics
01:05:49il faut rendre hommage au pays
01:05:51moi j'ai encore une fois
01:05:53je le redis
01:05:54un jeune chef d'entreprise
01:05:55qui a eu un infarctus
01:05:56sur son bateau
01:05:56ce qui lui est arrivé
01:05:58dans aucun pays au monde
01:05:58on l'aurait sauvé
01:05:59il y avait une chance sur mille
01:06:00il y avait un hélico
01:06:01qui était là
01:06:02un massage transporté
01:06:03on ne lui a rien demandé
01:06:04il n'y a pas un pays au monde
01:06:06donc on a quand même
01:06:07une médecine d'urgence
01:06:09on a quand même
01:06:09des services exceptionnels
01:06:10mais
01:06:10c'est un supermarché
01:06:12mais ce qu'il faudrait
01:06:13et je rejoins un peu Franck
01:06:15dans un certain sens
01:06:16et ça a été évoqué
01:06:17c'est qu'on sache
01:06:18ce que l'Etat paye pour nous
01:06:20et ça fait 40 ans
01:06:23qu'au Québec
01:06:23quand vous allez
01:06:24à l'hôpital
01:06:25on vous envoie
01:06:26vous avez coûté tant
01:06:28on vous a remboursé tant
01:06:30etc
01:06:30donc déjà
01:06:31si les gens
01:06:32avaient conscience
01:06:33de ce qui est payé
01:06:34de l'impôt
01:06:35de ce qui est payé
01:06:36tout n'est pas gratuit
01:06:37c'est vous qui le payez
01:06:38mais c'est vrai
01:06:39que je vois les auditeurs
01:06:40les français attachés à l'impôt
01:06:42Marie est s'indigne
01:06:43de vous entendre
01:06:43il ne faut quand même pas
01:06:45nous prendre pour des décérébrés
01:06:46payer des impôts
01:06:47ok mais se faire plumer
01:06:48pour n'avoir plus de services publics
01:06:49et remplir les poches
01:06:51des gouvernants
01:06:51c'est là qu'on remet loin
01:06:52c'est là qu'on remet loin
01:06:54je ne pense pas qu'on remplit
01:06:55les poches des gouvernants
01:06:56non ça te donne des années
01:06:57moi je voudrais simplement dire
01:06:57qu'on n'est pas contre l'impôt
01:06:59mais que la première
01:07:00des justices fiscales
01:07:01c'est de rassurer les français
01:07:02sur l'usage qui est fait
01:07:03de leur impôt
01:07:04quand vous voyez
01:07:05la générosité des gens
01:07:06pour Duralex
01:07:07ils avaient besoin de 5 millions
01:07:08ils en sont à 17 aujourd'hui
01:07:09donc les gens
01:07:10ils sont capables de donner
01:07:13la plupart des gens disent
01:07:14mais nous on veut bien
01:07:15qu'on augmente nos impôts
01:07:16mais on veut avoir le sentiment
01:07:17que derrière cet argent
01:07:18est bien utilisé
01:07:18bien sûr
01:07:19mais c'est ça l'objectif
01:07:20c'est tout à fait légitime
01:07:21et donc le Danemark
01:07:21la France est des records de mode
01:07:23du monde avec le Danemark
01:07:24sauf que le Danemark
01:07:25avec ses 46% de prélèvement
01:07:26sur le PIB
01:07:27il équilibre son budget
01:07:28nous on a encore besoin
01:07:29d'emprunter 11%
01:07:31pour arriver à financer
01:07:32nos services publics
01:07:33et les services publics
01:07:34qui se dégradent
01:07:34donc en fait
01:07:35il faut qu'on arrive
01:07:36à retrouver un équilibre
01:07:37et qu'on ait des excédents budgétaires
01:07:39pour rembourser la dette
01:07:40si vous voulez avoir
01:07:42des excédents budgétaires
01:07:43en 2026
01:07:43vous allez enforcer
01:07:44le pays dans la crise
01:07:45puisque un choc
01:07:47de demande
01:07:48de dépenses fiscales
01:07:49aussi inouï
01:07:50on est à 5% du PIB
01:07:51qui est attendu
01:07:53vous savez qu'à court terme
01:07:56je ne dis pas à long terme
01:07:57mais à court terme
01:07:57vous avez un effet récessif
01:07:59qui est absolument certain
01:08:01d'abord il faut arrêter
01:08:02de se donner
01:08:02des objectifs de déficit
01:08:04si on veut arriver un jour
01:08:04à rembourser la dette
01:08:05donc il faut se donner
01:08:06c'est quand même
01:08:07voilà
01:08:08et il faut arrêter
01:08:08de comparer nos déficits
01:08:09aux produits intérieurs bruts
01:08:10aujourd'hui c'est 37%
01:08:12notre déficit
01:08:12donc c'est bien
01:08:13de le comparer
01:08:14aux produits intérieurs bruts
01:08:15mais avec des méthodes
01:08:16comme ça
01:08:16on n'y arrivera jamais
01:08:17donc nous on a un plan
01:08:18de 200 milliards d'économies
01:08:19sur 5 ans
01:08:2080 milliards la première année
01:08:21et ce n'est pas un plan récessif
01:08:23parce qu'en fait
01:08:23pendant qu'on fait des économies
01:08:24il faut libérer
01:08:25la création
01:08:26et la production de richesses
01:08:27et en fait
01:08:28c'est les deux
01:08:28qu'il faut faire en même temps
01:08:29l'économie
01:08:30c'est une dynamique
01:08:31ce n'est pas un gâteau
01:08:32à partager
01:08:32on a fait un bon tour
01:08:35d'actualité
01:08:35on s'est mis d'accord
01:08:36on n'a pas été d'accord
01:08:37sur tout
01:08:38mais voilà
01:08:38dans un instant
01:08:39on va s'évader
01:08:41avec Pékin Express
01:08:42et Stéphane Rottenberg
01:08:43qui sera avec nous
01:08:44dans un instant
01:08:45pour l'émission Média
01:08:45avec Gilles Gransman
01:08:46bon MAR1
01:08:49alors là
01:08:50on n'a pas été d'agil
01:08:50sur service
01:08:51ici
01:08:51il ne s'agit pas
01:08:52de you
01:08:52avec Gilles Gransman
01:08:53comme引eneuve
01:08:54avec Gerge
01:08:59le Téphane
01:09:024
01:09:036
01:09:03Le Téphane
01:09:04Lavab
01:09:0610
01:09:064
01:09:061
01:09:06On va y
01:09:07on va y
01:09:07on va y
01:09:08on va y
01:09:10on va y
01:09:12et
01:09:12on va y
01:09:15on va dans
01:09:16la chaîne
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