La semaine dernière, France Télévisions a diffusé un Complément d’enquête. Le JDD révèle qu’une séquence a dû être coupée au montage et que l’émission a failli être reportée après que l’Arcom a affirmé qu’aucune entorse au pluralisme politique n’avait été commise par CNews, contredisant ainsi les accusations formulées par Reporters sans frontières.
00:00Ils étaient prévenus. Ce sont les mots d'un cadre de France Télévisions au journal du dimanche.
00:05Si l'Arcom avait alerté les équipes de complément d'enquête sur l'inexactitude des chiffres de Reporters sans frontières,
00:12l'émission a choisi d'ignorer l'avertissement, obligeant la direction à ordonner en urgence la suppression des séquences articulées autour du rapport biaisé.
00:19Ces liens existants entre le service public et Reporters sans frontières posent question,
00:23car si l'organisation non-gouvernementale se veut arbitre de l'indépendance médiatique, sa direction semble partisane d'une idéologie de gauche.
00:33Son directeur général Thibaut Brutin a lancé en 2024, peu avant les législatives, une pétition s'opposant au Rassemblement national.
00:41Une prise de position tout sauf neutre qui fait écho au président de l'organisation non-gouvernementale Pierre Aski,
00:47lui qui a travaillé exclusivement dans la presse située à gauche de l'échiquier politique.
00:51Et si France Télévisions est largement soutenue par des financements publics, avec à lui tout seul plus de 2 milliards d'euros de dotations publiques ?
00:59Reporters sans frontières n'est pas en reste, puisque près de la moitié de son budget s'appuie également sur des financements publics,
01:06tels que le ministère des Affaires étrangères, la Commission européenne ou encore la Ville de Paris.
01:11Depuis ce mardi, une commission d'enquête à l'Assemblée nationale a débuté pour étudier la neutralité, le fonctionnement et le financement de l'audiovisuel public.
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