00:00Hier soir, France 2 consacrait son numéro de complément d'enquête à Cénives.
00:04Oui justement, Jacques Serret en parlait, un magazine amputé à la dernière minute d'une partie consacrée à la prétendue surexposition de l'extrême droite sur la chaîne.
00:11Et pour cause, l'ARCOM a démenti hier soir cette fake news relayée la veille par Reporters sans frontières.
00:17Alexandre Chauveau, le gendarme de l'audiovisuel, a indiqué hier jeudi ne pas avoir constaté de contournement des règles de pluralisme politique sur la chaîne.
00:25Oui, c'est le mois de mars 2025 qui avait été étudié par Reporters sans frontières.
00:30L'ONG accusait Cénives d'équilibrer son temps de parole en diffusant la nuit les prises de parole de responsables politiques de gauche.
00:36RSF avait même l'intention de saisir l'ARCOM, mais informé de cette étude, le gendarme de l'audiovisuel a réalisé le même travail et en a tiré la conclusion inverse.
00:45Un camouflet qui a donc contraint France 2 à couper en catastrophe une partie de son enquête diffusée hier soir.
00:51Le documentaire a par ailleurs fait l'objet de nombreuses critiques sur le fond, comme lorsque la journaliste s'appuie sur une étude gouvernementale plus que contestée pour déclarer ceci.
00:59Ce lien de causalité entre étrangers et insécurité n'existe pas. Et c'est la science qui le dit.
01:05Mais aussi sur le choix des intervenants, avec par exemple le décryptage de la sémiologue Cécile Alduit, présentée comme une simple chercheuse,
01:12alors qu'elle est l'auteur de plusieurs livres à charge contre Éric Zemmour ou Marine Le Pen.
01:16Ce matin, l'ARCOM met en garde France 2 sur la nécessité, je cite, de faire preuve de rigueur et d'honnêteté dans la présentation et le traitement de l'information
01:24au sujet d'un autre complément d'enquête diffusé en juin dernier.
01:28Alexandre Ochevot du service politique d'Europe 1.
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