- il y a 22 heures
Avec Olivier Henno, sénateur UDI du Nord (Hauts-de-France) et Rachid Temal, sénateur PS du Val-d'Oise (Ile-de-France)
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, la vérité en face, Jean-François Aquilly.
00:06Allez, la vérité en face avec cette question importante, parce que nous sommes à un moment clé du vote du budget.
00:13Faut-il se priver du 49-3 ? Vous avez la disposition qui a été mise au placard au tout début,
00:20parce que pour Sébastien Lecornu, il fallait que les parlementaires aient négocié,
00:27ils trouvent des compromis, pas de 49-3, et le Parti Socialiste ne censurait pas.
00:33Et du coup, nous étions partis sur quelque chose qui ressemble à ce qui se passe en Allemagne, tiens, au fait.
00:41Les compromis qui se font entre les différentes familles politiques pour travailler ensemble,
00:46et bien là, ça ne fonctionne pas. Et François Hollande a dit, nous verrons bien.
00:50Les socialistes s'apprêtent-ils à revenir en arrière ?
00:55Deux invités pour en débattre aujourd'hui. Bonjour Olivier Henault.
00:58Bonjour.
00:59Vous êtes sénateur centriste UDI du département du Nord,
01:04et vous êtes vice-président de la Commission des Affaires Sociales du Sénat.
01:08Et il va nous rejoindre dans un court instant.
01:10Rachid Temal, sénateur socialiste du Val d'Ouals,
01:14et président délégué du groupe socialiste, écologiste et républicain du Sénat.
01:18Je tiens à vous dire quand même que ce qui se passe nous concerne tous, 0826 300 300.
01:25Je vous pose la question, vous qui nous écoutez ce matin,
01:27est-ce que vous suivez ce qui se passe au Parlement ?
01:30Si vous êtes particulier ou chef d'entreprise, est-ce que vous êtes inquiet ?
01:34Est-ce qu'il faut en finir avec ce débat et ressortir du chapeau le 49-3
01:41qui a été remisé au placard, sauver ce budget sans issue ?
01:46Olivier Henault, est-ce que c'est un sujet, à vos yeux,
01:49cette tentation de retour au 49-3 ?
01:53Très sincèrement.
01:54Une fois n'est pas coutume, mais ce qu'a dit François Hollande
01:58me paraît assez juste.
02:01Comment ça, une fois n'est pas coutume ?
02:02Parce que je ne suis pas socialiste.
02:04Vous êtes espiègle.
02:05Vous êtes espiègle.
02:06Mais je pense qu'il ne faut pas se priver d'un dispositif constitutionnel.
02:13Moi, le 49-3 n'est pas l'idéal.
02:16Mais sans priver par nature,
02:19eh bien c'est renoncer aux outils qui ont été donnés
02:23par le président de Gaulle et le général de Gaulle
02:27et par Michel Debray.
02:29Et ce n'est pas l'idéal, le 49-3.
02:31Mais voyez-vous, Michel Rocard l'a utilisé à 46 reprises,
02:35Emmanuel Valls à 6 reprises.
02:37Et sans le 49-3, on n'aurait par exemple pas eu la CSG.
02:40Je veux dire, c'est très concret.
02:42Est-ce que parce que c'est passé au 49-3,
02:45un projet de loi n'est pas légitime ?
02:47Je pense que c'est une bêtise.
02:49C'est d'ailleurs ce que je reproche, moi, aux socialistes.
02:51Considérer que la réforme de retraite est illégitime
02:53parce qu'elle est passée au 49-3,
02:55ça n'a aucun sens.
02:56Parce qu'on prendrait la totalité des projets de loi
02:59qui sont passés au 49-3,
03:01mais la CSG, elle n'est pas légitime, la CSG.
03:04Elle est passée au 49-3.
03:06Et donc, il ne faut pas s'en priver.
03:07Alors, vous avez dit, comme en Allemagne.
03:09C'est différent en Allemagne.
03:11Parce qu'ils travaillent sur une coalition
03:12avant la nomination.
03:14Avant la nomination, bien sûr.
03:15Moi, je suis belge, je suis proche de la Belgique
03:18et presque belge, d'ailleurs,
03:21puisque le Frontalier,
03:23mais en tout état de cause,
03:26là aussi, c'est différent
03:27parce qu'ils travaillent avant.
03:28sur une réalité programmatique.
03:32Je crois que ce n'est pas peut-être
03:33l'esprit français, cher Olivier Hinault,
03:36mais peut-être nous devrions nous inspirer
03:38de ce qui se passe chez nos voisins européens
03:40et partenaires au sein de l'UE, quand même.
03:42On est lié avec tout le monde
03:44et nous avons un système qui est tellement centralisé,
03:46tellement, on va dire,
03:48dans un choc électoral permanent
03:50que vous êtes d'accord,
03:51ça ne fonctionne plus aujourd'hui.
03:53Ça ne fonctionne plus.
03:54Ça ne fonctionne pas avec cette Assemblée.
03:58Vous voyez ça du Sénat, vous.
03:59Je sais bien, vous êtes un peu sur...
04:00Avec cette Assemblée nationale.
04:02Mais d'un autre côté,
04:03on a le scrutin majoritaire.
04:04Vous ne pouvez pas,
04:05d'un certain point de vue,
04:07tout retourner d'un coup.
04:09Moi, j'ai écouté vos auditeurs tout à l'heure,
04:12le chef d'entreprise.
04:13Oui, mais l'Assemblée,
04:14elle est ce qu'elle est,
04:15elle est ingouvernable,
04:16mais c'est les Françaises
04:17et les Français qui ont voté.
04:18Vous voyez, je veux dire,
04:19quand les gens votent pour les extrêmes
04:21et qu'on a du mal
04:23à trouver des solutions à l'Assemblée.
04:25Il ne faut pas s'étonner non plus.
04:26Comment voulez-vous l'Assemblée ?
04:28Aujourd'hui, l'Assemblée
04:29est difficile à gouverner.
04:32C'est difficile dans cette...
04:33C'est le paradoxe, vous voyez.
04:34Il faudrait trouver un compromis
04:35et c'est sans doute l'Assemblée
04:36qui est le moins adapté
04:38à trouver ce compromis.
04:40On est dans ce paradoxe.
04:41Alors, Olivier Henault,
04:43en attendant que Rachid Temal
04:44nous rejoigne,
04:46vous savez, il est l'homme
04:46qui murmule à l'oreille
04:48de François Hollande.
04:49Il va nous en dire plus
04:49tout à l'heure.
04:51Une question.
04:53Ce qui s'est passé au Sénat hier soir ?
04:55Il y a eu quoi ?
04:5540 minutes de commission mixte paritaire
04:58là où les sénateurs
04:59et les députés sur un texte,
05:01en l'occurrence,
05:01c'était le projet de la finance
05:03de la sécurité sociale,
05:04le budget de la Sécu.
05:06Il n'y a pas d'entente possible
05:07puisque le Sénat a détricoté
05:09ce qui s'est passé
05:09à l'Assemblée nationale.
05:10On va dire,
05:11vous avez remisé au placard
05:14au Sénat
05:14la suspension de la réforme des retraites.
05:17Là, pour l'instant,
05:18elle n'est plus suspendue.
05:19Elle tourne, cette réforme des retraites,
05:21jusqu'à un prochain vote
05:23à l'Assemblée.
05:23Pour le coup,
05:24ça revient à l'Assemblée.
05:25Et vous avez aussi,
05:26on va dire,
05:29rétabli le gel des prestations sociales
05:31et des pensions de retraite.
05:34C'est-à-dire,
05:35vous avez détricoté
05:36ce qui s'est fait
05:37à l'Assemblée nationale.
05:38Ça aussi,
05:40il n'y a pas de compromis possible
05:41entre députés et sénateurs.
05:43Ça ne fonctionne pas non plus.
05:45On a un clivage de fonds.
05:47Ça s'est exprimé hier
05:49en commission mixte paritaire.
05:51Nous, nous pensons
05:52qu'il vaut d'abord
05:53maîtriser la dépense.
05:55Et nous pensons
05:55que pour créer des richesses,
05:57il faut augmenter
05:57le temps de travail global.
05:59Hier,
06:00en écoutant
06:01Mme Rousseau,
06:03un peu aussi
06:04M. Gage,
06:05un peu moins,
06:06ils nous ont dit clairement,
06:07nous,
06:08ce n'est pas le problème
06:09de dépense,
06:09c'est un problème de recette.
06:11Et donc,
06:11au lieu de faire des économies,
06:13il faut plutôt augmenter
06:14les taxes et les impôts.
06:16Et Mme Rousseau
06:17a été même jusqu'à dire,
06:19nous,
06:20on n'est pas pour
06:20l'augmentation du temps de travail,
06:22mais on est pour
06:22la diminution du temps de travail.
06:24Dans ces conditions,
06:25il faut quand même reconnaître
06:26que construire un compromis
06:27est une vraie complexité.
06:29Nous,
06:29on pense qu'il faut d'abord
06:30faire des économies
06:31avant de travailler
06:32sur la recette.
06:33Bon.
06:34Eux,
06:34ils pensent le contraire.
06:35Nous,
06:35l'on dit hier
06:36que le problème
06:37n'est pas la dépense,
06:38c'est d'augmenter la recette.
06:40Donc,
06:40augmenter les impôts.
06:40Et nous,
06:41on pense qu'il faut
06:43c'est une différence
06:47marquée,
06:48radicale.
06:50Je ne vois pas
06:51dans ces conditions
06:51comment on peut
06:52faire un compromis.
06:53Le président de Marseille
06:55a dit clairement
06:55que pour un compromis,
06:57Hervé Marseille,
06:57qui prévise le groupe
06:59du UC,
07:00donc je suis membre.
07:01Il a dit clairement
07:02pour faire un compromis,
07:03il faut que chacun
07:03fasse un pas.
07:04Ce n'est pas un compromis
07:05qu'a fait le PS.
07:06Il a mis ces conditions.
07:07Ces conditions,
07:08c'était lesquelles
07:09pour ne pas censurer
07:10la non-utilisation
07:11du 49-3,
07:12c'est le cas,
07:13vous mettez le 49-3
07:16au Premier ministre
07:17au placard.
07:17C'est ce qu'il a fait.
07:18Et nous,
07:19on ne s'en suit pas.
07:19Mais on voit le chaos
07:20quand même.
07:21La deuxième chose,
07:23l'abrogation,
07:24la suspension,
07:25le décalage
07:25de la réforme des retraites.
07:26Bon oui,
07:27mais cette réforme des retraites,
07:28elle a été votée légitimement.
07:29Et troisième chose,
07:30des impôts sur le patrimoine.
07:32Bon oui,
07:32mais ça,
07:33ce n'est pas un compromis,
07:34ça.
07:34c'est une forme
07:35de condition
07:39pour ne pas censurer.
07:40Mais nous,
07:41on ne peut pas être d'accord
07:41avec ces conditions.
07:43Ça n'a rien à voir.
07:44Le mot compromis
07:45est un mot mal choisi.
07:46Ça voudrait dire
07:46que le compromis
07:47sur des histoires
07:49de fiscalité
07:50des entreprises,
07:51par exemple,
07:51du très haut revenu,
07:52parce que c'était
07:53la chasse aux riches,
07:54c'est les ultra-riches.
07:55Ça a été,
07:56on va dire,
07:57le refrain
07:57de toute la première partie
07:59de ces deux mois
08:00de discussion budgétaire.
08:01ça revient avec
08:02une autre proposition
08:03d'emprunt
08:04sur les grandes fortunes.
08:06On va y revenir
08:07avec Rachid Temal
08:08qui va nous rejoindre.
08:09Mais qu'est-ce que vous dites
08:10Olivier Heno ?
08:11C'est qu'au fond,
08:13le Parti Socialiste
08:14a réussi à obtenir
08:15des avancées
08:16mais qui ne sont pas
08:18partagées par les autres
08:19au prétexte
08:20de ne pas censurer.
08:21D'abord,
08:22je ne sais pas
08:22s'ils sont des avancées.
08:23Il a réussi
08:24aux yeux du Parti Socialiste.
08:27Mais c'est le retour
08:29de l'impôt
08:30mon roi
08:31du temps
08:31de l'austérité
08:32en quelque sorte.
08:35Mais encore une fois,
08:37la justice fiscale
08:38peut être une question
08:39mais ce n'est pas
08:39la première
08:40de notre pays.
08:41La première
08:41que vous évoquez
08:42c'est les économies,
08:44c'est de réguler
08:46notre défense publique.
08:46Faire des économies
08:47avant de prélever
08:48plus,
08:49toujours plus
08:49sur le dos
08:50des Français.
08:50Et là,
08:50il y a un clivage
08:51entre nous
08:51qui est assez important.
08:53Et qui est total.
08:53Et qui est total,
08:54je ne sais pas,
08:55mais en tout cas,
08:56on l'a vu
08:57en commission
08:58au mix paritaire.
08:59C'était très net.
09:00Nous,
09:00on disait d'abord
09:01les économies
09:02et ensuite
09:02on reposera
09:03la première
09:03du recette.
09:04D'abord,
09:04augmenter le temps
09:04de travail.
09:05Et eux,
09:05ils nous répondent
09:06bah non,
09:06il faudrait le baisser.
09:07Qu'est-ce que vous voulez ?
09:08Il faut reconnaître
09:08qu'il y a une différence
09:09et un clivage.
09:10Quand vous dites
09:10l'impôt morois
09:11pour nos auditeurs,
09:11c'est cette proposition
09:12du Parti Socialiste,
09:14du PS sénatorial,
09:17d'instaurer l'an prochain
09:18un emprunt obligatoire
09:20pour les contribuables
09:21les plus fortunés.
09:21Alors,
09:22c'est à hauteur
09:22de 5 à 6 milliards d'euros.
09:25C'est-à-dire
09:25que vous êtes obligés
09:28de prêter votre argent
09:29à 0%
09:29pendant quelques années.
09:31C'est ça l'idée ?
09:31C'est la créativité fiscale.
09:34Qu'est-ce qui se passe
09:34à la sortie ?
09:35Alors,
09:37par rapport à votre auditeur,
09:38je pense que
09:40moi je suis contre
09:42cet impôt.
09:43Mais dire que
09:44la signature
09:45de l'État français
09:46n'est pas respectée,
09:47c'est faux.
09:47La signature de l'État français
09:48est respectée
09:49et à l'époque
09:50les gens avaient été remboursés.
09:52C'est le principe
09:52d'une taxe
09:54ou d'un emprunt forcé.
09:56Encore une fois,
09:56nous on pense que d'abord
09:58il faut réduire
09:59le niveau des dépenses publiques
10:01et maîtriser
10:01la question des dépenses sociales
10:03et ensuite
10:04s'occuper
10:05de la question
10:05de la justice fiscale.
10:06Et puis il y a une autre question,
10:07c'est très intéressant.
10:09Est-ce que
10:09les écarts de revenus,
10:10par exemple la question
10:11du logement
10:12très pertinente
10:12posée tout à l'heure,
10:13est-ce que c'est forcément
10:15par les impôts
10:17qu'on rétablit
10:19cette question
10:20de justice
10:21dans notre société ?
10:22Ce n'est pas sûr du tout ça.
10:24Vous voyez ?
10:25Moi je ne suis pas d'accord
10:26avec ça.
10:28Peut-être qu'il faut
10:28produire plus de logements
10:29mais est-ce que c'est toujours
10:31par les impôts,
10:32par les taxes ?
10:33Parce que si ça marche,
10:34la France serait le pays
10:36qui serait le plus riche
10:39et le plus performant
10:40et le plus joyeux.
10:43Et ce n'est pas le cas non plus.
10:44Allez, restez avec nous.
10:45Merci Olivier.
10:46Et nous, vous ne bougez pas.
10:47un sénateur centriste du Nord,
10:490826 300 300,
10:51ces sujets vous interpellent,
10:52vous n'hésitez pas à nous appeler.
10:53Nous attendons l'arrivée
10:54de Rachid Temal,
10:55sénateur socialiste du Val-d'Oise
10:57qui préside,
10:58président délégué
10:59du groupe socialiste-écologiste
11:00et république du Sénat.
11:02La suite dans un court instant
11:03de La Vérité en Face
11:05sur l'antenne de Sud Radio.
11:06Merci.
11:07Le Grand Matin Sud Radio,
11:09La Vérité en Face,
11:11Jean-François Achilly.
11:13Faut-il revenir à ce 49-3
11:15pour en finir une bonne fin pour toutes
11:16avec ce débat
11:18qui ne l'en finit pas lui-même
11:19au Parlement.
11:21Avec vous,
11:22Rachid Temal,
11:23bonjour,
11:23bienvenue.
11:24Vous êtes sénateur socialiste
11:26du Val-d'Oise
11:26et vous êtes le président délégué
11:27du groupe socialiste-écologiste
11:29et républicain du Sénat
11:30et toujours avec Olivier Henault,
11:33sénateur UDI,
11:35centriste du Nord
11:36et vice-président
11:36de la commission
11:37des affaires sociales.
11:39Rachid Temal,
11:40ce débat,
11:41nous l'évoquions
11:41avec Olivier Henault,
11:43vous avez entendu
11:43notre échange tout à l'heure.
11:46C'est fini,
11:47ça va dans le mur.
11:48Le Sénat,
11:49même la commission
11:50mixte paritaire,
11:51on ne peut pas être trop technique
11:52pour nos auditeurs.
11:53C'est le blocage quand même,
11:54c'est un constat de blocage,
11:55vous êtes d'accord ?
11:57Le blocage aujourd'hui,
11:58il est dû principalement
11:59au fait qu'il y a une bagarre,
12:01pour ne pas dire une guerre,
12:02au sein de la droite.
12:03Ce qui se passe,
12:04c'est que vous avez
12:05les LR du Sénat,
12:06les LR de l'Assemblée
12:07qui n'ont qu'ambition
12:08de prendre le pouvoir
12:09l'un sur l'autre.
12:10Et après,
12:11ça veut dire que le socle commun
12:12qui est en gros
12:13les macronistes et la droite
12:14ne tient plus.
12:15Donc, ils sont en guerre
12:16et comme ils sont en guerre,
12:17ils n'arrivent pas
12:18à faire des compromis
12:19puisque mon collègue
12:20l'a dit hier à la tribune.
12:22Il faut un compromis,
12:23mais le compromis,
12:24c'est juste au sein de la droite.
12:25Il n'y a pas de majorité
12:25dans ce pays.
12:26Il faut partir du principe
12:27qu'il n'y a pas de majorité.
12:28Pour la construire,
12:29il faut qu'il y ait finalement
12:29la gauche
12:30avec le socle commun
12:33qui fasse un accord.
12:34Donc, si le socle commun
12:36passe son temps
12:36à se battre en son sein
12:38et ne pas discuter avec la gauche,
12:40oui, ça ne marche pas.
12:41C'est la situation
12:41dans laquelle nous sommes aujourd'hui.
12:43Si je prends le cas
12:43de la retraite,
12:44prenons le cas de la retraite.
12:45C'était un élément fondamental.
12:48Et bien,
12:48qu'est-ce qu'a fait la droite au Sénat ?
12:49Elle a retiré tous les points
12:50du compromis
12:51qui avait passé à l'Assemblée.
12:52Olivier Naud,
12:52c'est la faute à la droite.
12:53Elle n'est pas en tout cas
12:54sur le compromis.
12:55On est venu sur des bons vieux débats
12:56bien français.
12:58Ça m'apparaît un peu rapide
13:00et un peu politicien
13:01comme diagnostic.
13:04La question,
13:05elle n'est pas là.
13:06La question,
13:07elle est sur les lignes de fond.
13:09Sincèrement,
13:09de savoir qui est avec qui
13:11à la droite, machin.
13:12Et la gauche,
13:13vous croyez que c'est l'Amérique
13:14entre Sandrine Oussaud
13:15et Gued ?
13:16Je ne crois pas.
13:16Mais tout ça,
13:19c'est secondaire.
13:20La question,
13:21c'est vraiment
13:21les lignes de fond.
13:23Et on l'a bien vu.
13:24Et c'est là
13:24où c'est extrêmement compliqué.
13:26Je veux dire ça
13:27aux auditeurs.
13:28Il y a un vrai clivage.
13:29Mais ça a été exprimé
13:30hier en CMP.
13:31C'était très intéressant.
13:32Nous, grosso modo,
13:33on dit d'abord les économies
13:34et ensuite
13:35les impôts et les taxes.
13:37Ils nous ont répondu
13:38nous, on pense que
13:39le problème,
13:40il n'est pas sur la dépense,
13:41il est sur les recettes.
13:42Et nous,
13:43on a dit qu'il faut
13:43monter le top.
13:44Ce n'est pas caricatural.
13:45C'est ce qui a été dit
13:46hier en CMP.
13:48C'est faux.
13:49C'est ce qui a été dit
13:50Carvergage hier.
13:51Très clairement,
13:52nettement,
13:52clairement.
13:52Nous, ce qu'on dit,
13:53le clivage,
13:54il est là.
13:55Et donc,
13:56dans ces conditions,
13:57c'est difficile
13:57de faire un compromis.
13:58Il y a deux choses.
14:02Un, nous considérons,
14:04et c'est vrai,
14:05il faut jouer
14:06sur les deux éléments,
14:07les recettes et les dépenses.
14:08Et je rappelle
14:08que le déficit d'aujourd'hui,
14:10c'est globalement
14:10ce qu'a retiré Macron
14:12depuis qu'il est là
14:13au budget de l'État.
14:13Donc, en fait,
14:14il y a bien une interaction.
14:15Donc, nous,
14:16on dit que c'est les deux.
14:17On fait des économies
14:17et on fait de la dépense aussi
14:18parce qu'il faut relancer l'économie.
14:20Il y a des secteurs
14:20qui ne fonctionnent plus
14:21comme l'hôpital, etc.
14:22Et par ailleurs,
14:23ce que je dis,
14:23c'est que le problème,
14:25c'est qu'on peut rester
14:26chacun dans son couloir,
14:27ce que propose mon collègue.
14:29Mais à la fin,
14:29il n'y a pas de majorité.
14:30La question,
14:30c'est si on veut une majorité,
14:31alors il faut un accord.
14:32Un accord, c'est quoi ?
14:33Nous nous acceptons,
14:34les socialistes,
14:35nous acceptons des choses
14:36que propose le socle commun.
14:38On leur demande
14:38d'accéder aux choses
14:39que nous proposons
14:40pour qu'il y ait un accord.
14:41Eux, ce qu'ils veulent,
14:42c'est leur position
14:43parce qu'ils auraient
14:44la raison pour eux
14:45et à partir de là,
14:46tout s'arrête.
14:47Donc, à la fin,
14:48il n'y a pas de majorité.
14:49La question, c'est
14:50si on veut un budget,
14:51il faut trouver une majorité.
14:51Alors, Rachid Temal
14:52et Olivier Henault,
14:53nos auditeurs
14:54de Bayonne à Brest,
14:56on va dire à Dunkerque,
14:57jusqu'à Monton,
14:58ils sont exaspérés
15:02par ce qui se passe
15:02depuis deux mois
15:03et ils ne voient pas
15:04la fin.
15:05On parle des auditeurs,
15:08mais ce sont des familles
15:09qui attendent,
15:09ce sont des entreprises
15:10qui n'en peuvent plus
15:12de payer trop de taxes.
15:13Rachid Temal,
15:14question,
15:14est-ce que,
15:15François Hollande a dit hier,
15:16vous le connaissez bien,
15:17vous êtes un proche de François Hollande,
15:18il ne faut jamais se priver
15:19d'une disposition constitutionnelle.
15:21Nous verrons bien,
15:22il l'a dit sur BFM TV,
15:23à la question
15:24est-ce que le 49.3
15:25va revenir ?
15:26Il dit ça un peu tôt,
15:27mais ça y est,
15:28c'est dans l'air,
15:29cette histoire.
15:30Est-ce que vous pensez
15:31qu'in fine,
15:32avant le 23 décembre,
15:34date butoir,
15:34c'est en moins de quatre semaines,
15:35le Premier ministre pourrait,
15:36après une petite négociation,
15:38dire
15:38bon allez,
15:39je le ressors ce 49.3,
15:40on vote le budget
15:41et on passe à autre chose.
15:42Ça peut exister ?
15:44L'utilisation du 49.3,
15:47elle ne dépend pas des socialistes,
15:48elle dépend du Premier ministre.
15:49Oui,
15:50mais vous savez très bien
15:51qu'il y a eu une négociation
15:51avec le PS.
15:52Je vais poursuivre.
15:53Moi je pense que les dispositions
15:54constitutionnelles doivent s'appliquer
15:55toutes les dispositions constitutionnelles.
15:57Bon,
15:58donc moi je n'ai pas de sujet
15:58avec cela.
15:59Je dis simplement que
16:00il faut avancer.
16:02C'était une bêtise
16:02de le mettre dans le tiroir,
16:03ce 49.3,
16:04entre nous ?
16:05Personne n'écoute,
16:06c'était une bêtise ?
16:07Si j'avais été Premier ministre,
16:08ce que je ne serais pas,
16:09ce que je ne suis pas,
16:10ce que je ne serais pas,
16:11je n'aurais pas retiré le 49.3.
16:13Vous n'auriez pas retiré,
16:14tout le monde a entendu.
16:15Vous n'auriez pas retiré,
16:16au moins c'est du franc parler.
16:17Vous parlez vrai ce matin,
16:18à Chistema.
16:18Mais c'est quelque chose
16:19que j'ai toujours dit
16:20partout,
16:20à tous les étages.
16:21Mais je respecte l'édition
16:22des uns et des autres
16:23et le rôle des uns et des autres.
16:24C'était une bêtise.
16:25Je dis que je n'aurais pas retiré
16:27le 49.3.
16:28Pourquoi ?
16:29Parce que le 49.3,
16:30il y a deux logiques.
16:31Soit c'est un outil de contrainte,
16:33soit vous en faites
16:34un outil de régulation.
16:35Et moi je pense qu'aujourd'hui,
16:36la question que nous avons
16:37et on le voit,
16:38c'est la question de la régulation.
16:39Comment finalement,
16:40on prend ce qui a été fait
16:41de part et d'autre
16:42et on trouve un chemin.
16:43Et après c'est la question
16:44où on fait un vote de confiance.
16:46Bon.
16:46Mais encore une fois,
16:47je le redis,
16:48quand la droite sénatoriale
16:49propose d'augmenter
16:50le temps de travail aujourd'hui,
16:51alors que vous le disiez,
16:52les Français se disent,
16:53alors finalement,
16:54la retraite,
16:55alors qu'un million de personnes
16:56est dans la rue,
16:56la majorité des Français
16:57sont contre,
16:58on la suspend,
16:59maintenant le Sénat dit,
16:59la droite sénatoriale dit,
17:00maintenant on la remet.
17:01Vous croyez que ça facilite
17:02l'avis du compromis
17:03et l'avis des gens.
17:04Olivier Hénon dit
17:05qu'il faut travailler plus.
17:06Non mais travailler plus,
17:07les gens veulent déjà travailler,
17:09si je peux me permettre.
17:10Quand vous avez autant de chômeurs
17:11que dans votre pays,
17:12plus de 3 millions de chômeurs,
17:13les gens veulent travailler.
17:14Donc commençons par créer l'emploi.
17:15Comment vous voulez-vous
17:16que les mêmes entreprises
17:17qui nous disent
17:17qu'il faut travailler beaucoup plus
17:18en même temps,
17:20à 50-50 ans,
17:20combien de personnes
17:21sont aujourd'hui à 55 ans
17:22encore en emploi ?
17:23C'est un sujet.
17:25Donc assumons ces choses-là,
17:26comptamment.
17:27L'heure a tourné
17:28parce que malheureusement,
17:29c'est bientôt la fin.
17:30Vite, vite,
17:31cette proposition du PS
17:33d'instaurer l'an prochain
17:35cet emprunt obligatoire
17:36pour les contribuents
17:37les plus fortunés.
17:38Il y a quelques parlementaires.
17:39Moi, je ne l'ai pas signé, par exemple.
17:40Donc non, non,
17:41elle n'est pas PS.
17:42Moi, je ne suis pas favorable
17:44à l'emprunt.
17:47Parce que je considère que
17:48là aussi,
17:49on détoie le problème.
17:50La vraie question
17:50qui était posée au début,
17:51c'est est-ce que finalement
17:52on contribue les uns les autres
17:54au niveau de nos recettes ?
17:57C'est ça la vraie question.
17:58Et d'abord,
17:58commençons par dire
17:59ceux qui gagnent beaucoup
18:00et tant mieux pour eux
18:00peuvent plus contribuer
18:02aujourd'hui de façon exceptionnelle.
18:03D'ailleurs,
18:03les centristes
18:03l'avaient proposé l'an dernier
18:04et moi,
18:05je pense que c'est le bon vecteur.
18:06Mot de la fin,
18:07Olivier Henault.
18:08Oui, oui,
18:08sur le 49.3,
18:11c'est peut-être
18:12un début de compromis
18:14puisque finalement,
18:15ça pourrait être
18:16la réutilisation.
18:18Mais quand mon collègue dit
18:21nous,
18:22on accepte des choses
18:23de l'axe central
18:26ou du socle commun,
18:27oui,
18:28quoi ?
18:29Il faut quand même dire quoi ?
18:32Il ne suffit pas de dire
18:32on accepte des choses.
18:34Non,
18:34il faut formuler.
18:35On l'a fait à l'Assemblée.
18:36C'est la question que vous avez vu.
18:36Enfin,
18:36pas beaucoup.
18:37Je n'ai pas trop vu,
18:39moi,
18:39personnellement.
18:39Toujours pas vu depuis deux mois après.
18:41Le compromis,
18:42encore une fois,
18:42il faut que les deux
18:43fixent des lignes
18:45et ce sur quoi on peut discuter.
18:46Ce n'est pas un compromis
18:47qu'a fait le parti socialiste
18:49à l'Assemblée.
18:49C'est une forme
18:51d'exigence
18:52qui a été posée
18:53de ne pas couter la censure.
18:55C'est totalement différent
18:56avec un compromis.
18:56Ça n'a rien à voir
18:57avec un compromis.
18:57Les sociétés sont ouverts
18:58en compromis
18:59avec le socle commun.
19:00Non,
19:01ils sont ouverts à des conditions
19:01pour ne pas censurer.
19:02Mais le problème,
19:03c'est que mon collègue
19:04qui est membre du socle commun,
19:05lui-même est le premier
19:05à taper toute la journée
19:06sur le Premier ministre
19:07et le gouvernement.
19:08Ça,
19:08c'est le vrai problème.
19:09Vous avez donné
19:10une idée de la qualité du débat.
19:14Merci à tous les deux,
19:15à tous les cas,
19:15Rachid Temal et Olivier Henault
19:17pour ce débat vif,
19:18mais toujours digne.
19:19Ça,
19:19c'est bien.
19:20Ça,
19:20c'est très sénatorial.
19:21Merci à tous les deux.
19:23Et bonjour à vous,
19:24Valérie Expert.
19:24Bonjour,
19:25Jean-François.
19:25Les thèmes de Mettez-vous d'accord ?
19:27Eh bien,
19:27écoutez,
19:27pas mal de sujets aujourd'hui.
19:28On va évidemment parler
19:29du retour du service militaire volontaire.
19:32Ça passionne nos auditeurs
19:34qui réagissent assez nombreux.
19:35Au 0826 300 300,
19:37clap de fin pour les centres éducatifs fermés.
19:40Ils ne remplissent pas leur rôle,
19:41a déclaré Gérald Darmanin.
19:43La délinquance des mineurs,
19:45faut-il responsabiliser
19:47les parents ?
19:47Il y a des expériences
19:48qui sont menées
19:49et on va en parler avec vous
19:50dans un instant.
19:51Merci,
19:52bonne émission.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:53Merci.
19:54Merci.
19:54Merci.
19:54Merci.
19:54Merci.
19:54Merci.
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19:54Merci.
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