- il y a 7 semaines
Regardez "On refait le monde" avec Joachim Le Floch-Imad, enseignant et essayiste, auteur de "Main basse sur l'Éducation nationale, enquête sur un suicide assisté" (éditions Cerf), Rodrigo Arenas, député Nouveau Front Populaire de Paris et ancien président de la FCPE, Éric Charbonnier, analyste à la direction de l'éducation de l'OCDE et responsable du programme Pisa en France, et Gilles Langlois, secrétaire national du syndicat enseignant Unsa.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 01 septembre 2025.
Regardez On refait le monde avec Anne-Sophie Lapix du 01 septembre 2025.
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00:00Jusqu'à 20h, on refait le monde dans RTL Soir.
00:06Où est-ce qu'on va ?
00:07A l'école !
00:10A l'école !
00:11C'est le premier budget de la France.
00:13Plus de 64 milliards d'euros sont consacrés à l'éducation nationale en France.
00:17C'est 16 milliards de plus qu'en 2017.
00:20Et il y a 500 000 élèves de moins qu'à cette époque.
00:22Et pourtant, on entend toujours parler du manque de moyens.
00:26Et pourtant, le niveau des élèves ne monte pas.
00:28Au contraire, il baisse.
00:30On va essayer de comprendre ce qui ne marche pas dans On refait le monde avec nos invités.
00:34Joachim Lefloc-Imad, enseignant et essayiste.
00:37Auteur de Mains basses sur l'éducation nationale.
00:39Enquête sur un suicide assisté.
00:41Édition du CERF.
00:42Bonsoir.
00:43Rodrigo Arenas, député Nouveau Front Populaire de Paris.
00:47Ancien président de la FCPE, la Fédération des Parents d'Élèves.
00:50Bonsoir.
00:50Bonsoir.
00:51Eric Charbonnier, analyste à la direction d'éducation de l'OCDE.
00:55Et responsable du fameux programme PISA en France.
00:58Bonsoir.
00:59Bonsoir.
00:59Et Gilles Langlois, secrétaire nationale du syndicat enseignant UNESA.
01:03Bonsoir.
01:04Et bonsoir.
01:05On écoute Elisabeth Borne ce matin.
01:07Dans RTL Soir.
01:08On a 99,9% des postes qui sont bien pourvus dans le premier degré.
01:16Quasiment pas de postes non pourvus dans le second degré.
01:20Le SNES-FSU estime entre 5 et 6 000 le nombre d'enseignants manquants.
01:23Il est fantaisiste ce chiffre ou pas ?
01:24C'est plutôt de l'ordre de l'équivalent de 2500 professeurs.
01:28Naturellement, les rectorats vont continuer à travailler pour assurer qu'il y ait bien un professeur devant chaque classe.
01:352500 profs manquants.
01:38C'est moins que l'an dernier.
01:39Sur est ensuite la ministre chez Thomas Soto ce matin sur RTL.
01:43Mais pourquoi ne fait-on toujours pas le plein ?
01:46Gilles Langlois.
01:47Bonsoir.
01:47Parce que les conditions sont très difficiles et que le métier n'est pas attractif.
01:52On se retrouve dans un paradoxe où en fait l'immense majorité des professeurs aiment leur métier.
01:58Notre baromètre, une salle éducation, a permis de montrer, qu'on a proposé en enquête au mois de juin dernier,
02:06a permis de montrer que 91% des collègues aiment leur métier.
02:10Par contre, 77% de ces mêmes personnels ne le considèrent.
02:17Ça veut dire qu'on a un problème de renouvellement par rapport à cela.
02:22Et donc les conditions d'exercice sont difficiles.
02:25Les conditions de rémunération sont extrêmement insuffisantes.
02:31Et là, on regarde il y a quelques années, en fait, le salaire d'un professeur, c'était 2,3 fois le SMIC.
02:37Maintenant, c'est 1,4 fois le SMIC.
02:39Donc il y a une vraie régression, un problème de pouvoir d'achat.
02:41Et depuis plusieurs années, les conditions à la fois de travail et de rémunération sont dégradées.
02:48Alors là, on est déjà parti sur pourquoi on ne veut plus être prof.
02:53Mais il y avait un petit problème de chiffre aussi.
02:56100 000 élèves de moins que l'an dernier.
02:59Pourquoi il manque toujours des profs ?
03:01Est-ce que vous avez la réponse ?
03:04Éric Charbonnier, analyste à la direction d'éducation de CDE.
03:06Ce qui est intéressant, c'est qu'on a quand même 900 000 enseignants.
03:09Donc qu'il manque 2500 à la rentrée, c'est quelque chose qui est très localisé.
03:14C'est vrai qu'en Académie de Créteil, Versailles, à Mayotte, en Guyane,
03:18il y a un vrai problème de recrutement des enseignants.
03:20Mais si vous allez en Bretagne, dans le Pays-Basque, on trouve facilement des enseignants.
03:25Donc je crois que la question de la pénurie, elle est ciblée sur certains niveaux d'éducation.
03:30Mais le problème de l'attractivité, il est généralisé dans tous les pays du monde aujourd'hui.
03:35Le métier d'enseignant fait moins rêver.
03:37Il y a davantage de contraintes.
03:40On insiste beaucoup aujourd'hui sur la difficulté des enseignants
03:43avec beaucoup de tâches administratives.
03:46Donc il faut avoir une réflexion sur le métier.
03:48C'est vrai que le salaire des enseignants, il y a eu des efforts de fait sur les enseignants débutants.
03:54Mais le milieu de carrière, c'est assez désastreux.
03:56Un enseignant au milieu de carrière gagne 20% de moins que la moyenne des pays de l'OCDE.
04:00Donc il faut faire la carrière d'enseignant plus stimulante tout au long des années.
04:05En attendant que cette carrière soit vraiment stimulante et attrayante,
04:10il y a des contractuels qui sont embauchés.
04:12Puis il y a même des contractuels qui n'ont pas du tout envie d'être permanents, d'être des professeurs.
04:18Comment ça se fait, ça ?
04:19Comment vous l'expliquez, vous, Rodrigo Arenas ?
04:22Écoutez, c'est un des points qu'on avait ciblés avec Cécile Rillac dans le cadre d'un rapport
04:27que nous avons fait dans la commission éducation à l'Assemblée nationale
04:29qui montrait qu'il y avait des enseignants qui souhaitaient être contractuels,
04:32notamment pour pouvoir changer de poste parfois.
04:34Puisque ça a été dit par M. Charbonnier, il y a des académies dans lesquelles c'est très difficile d'y aller
04:38quand on est titulaire.
04:40En revanche, quand on est contractuel, on a la mobilité, on répond à une sorte d'offre et de demande.
04:44Donc c'est une facilité qui est là.
04:46En revanche, ce sont des, notamment quand on débute en tant que contractuel,
04:50et en général on débute longtemps, puisque ces contractuels par définition on débute tout le temps,
04:53ce sont des bas salaires.
04:55Par exemple, par mail aujourd'hui, il y a une contractuelle qui me demandait
05:00comment est-ce que j'expliquais qu'elle commençait à 1900 euros par mois
05:02alors qu'il y avait un bac plus 5 et qu'elle était en poste en tant qu'institutrice en maternelle comme les autres.
05:08Donc il y a des différences de salaire aussi qui existent,
05:11qui finalement rendent le métier compliqué à fidéliser.
05:14Vous dites à bac plus 5, mais ils sont systématiquement recrutés à bac plus 5
05:17ou on est beaucoup moins exigeants ?
05:19Alors celle qui m'a écrit était à bac plus 5, il y a un peu moins d'exigences parfois,
05:23mais en revanche, d'une façon générale, c'est le corps du métier qui est à ce niveau-là.
05:28D'autant plus que ce au quoi vous êtes référent, je pense,
05:30c'est notamment la modification au niveau du recrutement,
05:33où on demande un bac plus 3, puis après bac plus 2 avec un master qui est demandé.
05:38Ça c'est la réforme qui a été annoncée, je ne sais pas si ça va être menée à terme.
05:42C'est une des multiples réformes qui ont profondément déstructuré le métier, je pense,
05:46où on a un peu de mal à se situer et qui, d'une certaine façon,
05:49rendent inaudible l'évolution de carrière sur le temps long.
05:52Parce que quand on est enseignant, on a l'air aussi de se projeter sur le temps long.
05:55On ne se projette pas de la même façon en 2025 que dans les années 40, 50, 60.
06:00Ce n'est pas la même façon.
06:01Et moi je suis très attentif à ce que disent les organisations syndicales,
06:04parce que souvent elles sont dans le vrai, elles sont dans le juste,
06:06mais la réforme vient finalement donner un manque de lisibilité pour l'opinion publique
06:10qui préfère taper sur l'école plutôt que de s'inquiéter vraiment sur le sort du métier d'enseignant.
06:16Joachim Lefloquimat, vous êtes enseignant et essayiste.
06:19Cette réforme, pour vous, est-ce qu'elle vaut la peine ?
06:23Est-ce qu'elle est importante ou est-ce que ce n'est pas le meilleur moyen d'attirer forcément les professeurs ?
06:27Je pense que c'est une réforme qui va dans le mauvais sens,
06:29qui essaye péniblement de colmater les brèches,
06:31qui traite les conséquences sans agir sur les causes de fond de la crise vocationnelle.
06:36Qui n'est pas un phénomène spécifique à ses rentrées,
06:38mais qui est un défi structurel auquel la France est confrontée.
06:41Je rappelle deux chiffres dans l'ouvrage,
06:43notamment la chute de 30% des inscriptions au CAPES en 20 ans
06:47et une augmentation du taux de démission des professeurs de 567% en 10 ans.
06:51La question, une fois qu'on a fait ce constat,
06:52est de savoir quelle réponse le politique apporte.
06:55Vous l'avez dit, il y a évidemment une réponse en matière salariale,
06:57puisque nos profs ont perdu 25% de leur pouvoir d'achat en 25 ans,
07:00et c'est un drame absolu.
07:02Mais je pense que c'est un défi plus large,
07:03c'est la crise de dignité qui frappe le métier de professeur.
07:05Et ça, ça passe aussi par une revalorisation symbolique,
07:08leur faire sentir qu'ils ont le soutien tout entier de la nation
07:11et aussi qu'on les traite comme des intellectuels
07:14et pas uniquement comme des animateurs.
07:16Et ça, on l'entend, on le dit.
07:17Je trouve qu'on ne l'entend pas assez,
07:19qu'on ne les forme pas suffisamment comme des intellectuels,
07:21si on voit la formation qui est dispensée dans les universités,
07:24dans les INSP.
07:25Et par ailleurs, vous parlez d'un soutien du sommet de l'État à l'école.
07:31Moi, je ne l'ai pas vu hier soir.
07:32Par exemple, François Bayrou n'a pas eu un mot sur l'éducation
07:35en une veille de rentrée,
07:36alors même que c'est un ancien ministre
07:37qu'il sait ce que c'est à la rue de Grenelle.
07:39Je trouve que c'est d'une faute politique.
07:40C'est vrai que l'interview est un peu focalisée
07:42sur la crise actuelle
07:44et le risque pour lui de perdre son poste dans une semaine.
07:47Vous pensez qu'il aurait quand même fallu...
07:48On a quand même parlé de beaucoup de sujets,
07:50de Boilem Sansal, de la montée de la violence.
07:53Je pense que l'école aurait pu être évoquée
07:55encore plus une veille de rentrée.
07:57Vous parliez du concours.
07:58Il se dit qu'on est de moins en moins exigeant
08:00lors de ce concours.
08:02Il y aurait des candidats qui sont pris avec 5 sur 20.
08:06C'est une légende.
08:08On en est là, j'ai de l'anglois.
08:10Il ne faut pas être dans la caricature.
08:12À partir du moment où vous avez moins de gens
08:15qui vont candidater sur un concours,
08:18forcément, vous allez avoir les notes
08:20qui vont s'effondrer.
08:21Donc ça, c'est normal.
08:22Sur ce qui vient de te dire sur la formation initiale...
08:24Donc ça peut arriver.
08:25On peut prendre des mauvais élèves, en fait.
08:27Alors, il faut voir comment sont données les notes.
08:28Mais ça devient moins sélectif.
08:30Ça, c'est une réalité.
08:31Ça ne veut pas dire qu'on ne va pas prendre
08:33des gens qui ne soient pas en capacité
08:35de faire sur un recrutement concours.
08:37Il ne faut pas raconter n'importe quoi.
08:38Sur la formation initiale,
08:40peut-être quand même des précisions
08:42et remettre les choses dans le contexte.
08:43Parce que la question de la formation
08:45et cette réforme de la formation initiale,
08:47elle était nécessaire.
08:48Notamment parce qu'il faut qu'on attire
08:50et qu'on permette de diversifier.
08:52C'est aussi une grande chance
08:54de pouvoir permettre à des jeunes
08:56qui sont intéressés par les métiers de l'éducation
08:58de commencer à être rémunérés
08:59plus tôt dans leur carrière
09:00et de commencer à pouvoir poursuivre
09:02des études qu'ils ne pouvaient pas faire
09:03forcément s'ils n'avaient pas cet élément-là.
09:05C'est pour ça que dans le cadre de cette réforme,
09:07on est rémunéré de la quatrième année, en fait.
09:09Oui, à partir de la quatrième année.
09:10À partir du moment du recrutement.
09:12Et après, la formation se poursuit.
09:14Donc, c'est une bonne chose, cette formation.
09:16Par contre, le gouvernement a mis très longtemps
09:18parce qu'elle était annoncée depuis deux ans.
09:19Et puis, avant de prendre la décision,
09:20parce qu'il y avait un coup,
09:21il a mis quand même très très longtemps
09:23à prendre des décisions.
09:24Après, sur la question de la formation,
09:26on a un problème de formation,
09:28mais peut-être que M. Charbonnier le redira mieux que moi.
09:31C'était montré, en moyenne, dans le premier degré,
09:33un prof, il a une journée de formation.
09:36C'est deux dans le second degré.
09:39Dans les autres pays de l'OCDE,
09:41on doit être à 8 ou 9 journées de formation par an.
09:43Et donc, la formation, c'est tout au long de la carrière.
09:45Et donc, quand on se pose des questions
09:47sur la réussite des élèves,
09:48il faut aussi se poser la question
09:49de comment est-ce que le ministère,
09:51dont c'est le métier,
09:52est en capacité de former ses personnels.
09:54Et aujourd'hui, c'est un véritable échec.
09:57On va revenir sur la qualité
09:59de la formation et de l'enseignement.
10:01Mais sur le nombre de professeurs
10:03qu'on évoquait,
10:04est-ce que dans les pays voisins,
10:06dans les pays de l'OCDE,
10:08il y a autant de professeurs,
10:10et notamment autant de professeurs par élève ?
10:12Vous avez des structures très différentes,
10:15mais si on regarde la taille des classes,
10:16c'est vrai qu'en France,
10:17les classes sont plus chargées
10:19que dans la plupart des pays européens.
10:21Alors après, si on va en Asie,
10:23on a 40 ou 45 élèves par classe.
10:26Donc c'est différent,
10:26mais c'était un vrai sujet.
10:28Mais avec le recul démographique,
10:29on est en train de se rapprocher
10:31de la moyenne des pays européens.
10:32Et ce n'est pas uniquement
10:34la taille des classes, le problème.
10:35C'est vraiment l'aspect de formation.
10:38C'est quoi le chiffre européen ?
10:39La moyenne en Europe ?
10:40La moyenne en Europe,
10:42c'est à peu près des classes de 21.
10:45Enfin, aujourd'hui, on est à 21,
10:46mais c'était justement la moyenne européenne.
10:48Et on était plutôt à 23, 24 en France
10:50dans les écoles élémentaires,
10:52sachant que là aussi,
10:53il y a des variations.
10:54Dans certaines grandes villes,
10:56vous pouvez avoir en école maternelle
10:5830 élèves par classe.
10:59Et là, on est vraiment très au-dessus
11:01des moyennes européennes.
11:02Et dans le secondaire,
11:03c'est encore plus ?
11:04C'est encore plus.
11:06Voilà, on dépasse les 30
11:07dans la plupart des classes.
11:10Mais encore une fois,
11:11c'est vraiment le problème.
11:11C'est la formation.
11:12Nos enseignants eux-mêmes
11:13estiment qu'ils sont mal préparés
11:15sur la gestion de classe.
11:16Le volet pédagogique
11:17n'est pas suffisamment développé en France.
11:19Et ça nuit vraiment
11:20à la qualité des apprentissages.
11:22Alors justement,
11:23on va faire une pub
11:23et on va se demander
11:24si au-delà des moyens,
11:25il y a un problème de qualité
11:26de notre enseignement.
11:27Chaque année,
11:28il y a donc un classement qui est établi,
11:29le classement PISA,
11:30qui compare le niveau
11:31des élèves de chaque pays.
11:33Et on ne peut pas dire qu'on brille.
11:35Jusqu'à 20h,
11:37on refait le monde sur RTL.
11:38Avec Anne-Sophie Lapix.
11:43RTL
11:45Il est 19h30
11:48Anne-Sophie Lapix
11:51On refait le monde sur RTL
11:52Sébastien Vauxel
11:54C'est une info RTL.
11:56Un garçon de 13 ans
11:57interpellé dans la région lyonnaise.
11:59Il est soupçonné
11:59d'avoir tué d'un coup de couteau
12:00un adolescent de 16 ans
12:02hier soir à Caluire et Cuir.
12:03On ignore à ce stade
12:04les motivations de l'agresseur.
12:06La rentrée,
12:07une nouvelle fois reportée
12:07dans une dizaine d'écoles
12:08des Bouches-du-Rhône.
12:09Elle n'aura pas lieu demain
12:10à cause des gros orages
12:11qu'on a encore eus
12:12cet après-midi
12:12dans le Sud-Est.
12:13C'est un budget honteux
12:15déclaration ce soir
12:16de Fabien Roussel
12:16le patron du Parti communiste
12:18depuis Matignon.
12:20Il confirme qu'il votera
12:20contre la confiance
12:21lundi prochain
12:22malgré son entretien
12:23avec François Bayrou
12:24qui recevra demain l'ERN.
12:26Nous n'attendons rien
12:27de ce rendez-vous
12:28dit Marine Le Pen.
12:29Une scène surréaliste
12:30dans le ciel européen
12:31l'avion de la présidente
12:32de la Commission européenne
12:33contraint de faire des ronds
12:35au-dessus de la Bulgarie
12:36pendant plus d'une heure
12:36avant de se poser.
12:38L'appareil d'Ursula
12:39von der Leyen
12:39a été victime
12:40d'un brouillage GPS.
12:41Son équipe accuse la Russie.
12:43Et puis du foot
12:44c'est le gros coup
12:44de cette fin de mercato.
12:46L'international français
12:47Benjamin Pavard
12:47va être prêté
12:48par l'Inter Milan
12:50à l'OM.
12:51Adrien Rabiot
12:52lui quitte Marseille
12:53il est prêté au Milan AC.
12:54Merci Sébastien Roussel
12:55on se retrouve à 20h ?
12:56A tout à l'heure.
12:57A tout à l'heure.
13:00Anne-Sophie Lapix
13:01On refait le monde
13:02jusqu'à 20h sur RTL.
13:07Eh oui
13:08c'est la rentrée des classes.
13:10Va-t-il y avoir
13:10un professeur
13:11devant chaque classe ?
13:13Non apparemment
13:13il manque
13:14de 1500 enseignants
13:15cette année.
13:16Au-delà de ce problème
13:17de recrutement
13:17on peut se demander
13:18si les professeurs
13:19qui seront là
13:19sont armés
13:20pour former nos enfants.
13:21L'enseignement en France
13:22est-il de bonne qualité ?
13:25Nos invités
13:25dans Refait le Monde
13:26sont Joachim Lefloquimade
13:28enseignant et essayiste
13:29Rodrigo Arenas
13:30député Nouveau Front Populaire
13:32de Paris
13:32et ancien président
13:33de la Fédération
13:34des Parents d'Élèves
13:35Éric Charbonnier
13:36Analyste
13:37à la Direction
13:37d'Éducation
13:38de l'OCDE
13:39et Gilles Langlois
13:40Secrétaire National
13:41du Syndicat
13:42Enseignants
13:43UNSA
13:44Je me tourne vers vous
13:45M. Éric Charbonnier
13:47Vous avez des chiffres
13:48ceux du classement PISA
13:50Programme International
13:51de Suivi des Acquis
13:52c'est ça
13:52c'est ce que ça veut dire
13:53PISA
13:53Où en sont les élèves français ?
13:56Tous les ans
13:57tous les trois ans
13:58la nouvelle n'est pas
13:59faramineuse
14:00nos élèves sont moyens
14:01mais c'est vrai
14:02qu'il y a un décrochage
14:03tous les trois ans
14:04il y a une chute
14:04du niveau de mathématiques
14:06et notamment
14:06elle a été assez forte
14:07entre 2018 et 2022
14:09alors en partie
14:10à cause du Covid
14:11mais il y a une chute
14:12de 21 points
14:13alors 21 points
14:14ça ne parle pas beaucoup
14:15mais ça représente
14:16à peu près
14:16une année de scolarité
14:17donc c'est une chute importante
14:20alors ce qu'on peut dire
14:21pour se consoler
14:21c'est que dans beaucoup
14:22de pays européens
14:23il y a eu cette même chute
14:24donc le Covid
14:25a eu des conséquences
14:26mais
14:27ça veut dire qu'on a gardé
14:27le même classement
14:28ou qu'on a baissé ?
14:29On est toujours dans la moyenne
14:30voilà
14:30depuis que je fais
14:32de la communication
14:33sur les études PISA
14:34en 2000
14:34j'ai toujours placé la France
14:35dans la moyenne
14:36depuis l'OCDE
14:37mais on a beaucoup
14:37d'inégalités
14:38c'est ça le vrai problème
14:40quand on vient
14:40d'un milieu défavorisé
14:41en France
14:42on a moins de chances
14:43de réussir
14:43que dans la plupart
14:44des pays
14:45de l'OCDE
14:47donc ça c'est vraiment
14:48l'enjeu aujourd'hui
14:48de lutter contre
14:49les inégalités sociales
14:50et on constate souvent
14:52que ces inégalités
14:53elles commencent à
14:53le plus jeune âge
14:54c'est pour ça
14:55qu'il faut investir
14:55dans les premiers
14:56niveaux d'éducation
14:57Ils ont quel âge
14:58les élèves que vous évaluez ?
14:59Ce sont des élèves
15:00de 15 ans
15:01ils sont évalués
15:01en mathématiques
15:02science et compréhension
15:03de l'écrit
15:04donc les élèves
15:05qui n'ont jamais redoublé
15:06ce sont des élèves
15:07de lycée
15:08ceux qui ont redoublé
15:09se retrouvent en collège
15:10et on a à la fois
15:11des élèves
15:12des filières générales
15:13et professionnelles
15:14Donc on est
15:15en milieu de tableau
15:16vous le dites
15:17c'est quand même pas
15:18très glorieux
15:19Joachim Lefloc
15:22Imad
15:22pourquoi selon vous
15:23est-on si mauvais ?
15:26Pour bien des raisons
15:27déjà on pourrait compléter
15:29sur les chiffres de PISA
15:30il y a aussi
15:30les statistiques
15:32de TIMS
15:33et de PERF
15:33qui sont extrêmement
15:34inquiétantes
15:35puisque je rappelle
15:36qu'en mathématiques
15:37nos élèves de CM1
15:38sont entre le Kazakhstan
15:39et le Monténégro
15:41selon TIMS
15:41et PERF
15:42C'est quoi TIMS ?
15:43TIMS c'est les mathématiques
15:44C'est les élèves de CM1
15:46CM1 et 4
15:47et PERF
15:49et alors PERF
15:50c'est sur la lecture
15:51et c'est pas beaucoup mieux
15:52puisqu'on voit
15:53que dans l'Union Européenne
15:54la France est classée
15:5416ème sur les 19 pays
15:56évalués
15:57donc on a
15:58non pas un déclin du niveau
15:59mais un effondrement
16:00du niveau
16:01qui tient je crois
16:02à un effondrement
16:03de l'exigence intellectuelle
16:05au sein de la formation
16:06qui est proposée
16:07dans les établissements
16:09c'est l'accent mis
16:11selon moi
16:12sur les compétences
16:12au détriment
16:13de la culture générale
16:14c'est le fait
16:16qu'on a renoncé
16:17à toute forme
16:18de sélection
16:19d'un échelon à l'autre
16:20c'est la disparition
16:21des notes
16:22la disparition progressive
16:23du redoublement
16:25je crois que ça a été
16:25une erreur majeure
16:26et c'est aussi pour ça
16:27parce qu'avant
16:28on était beaucoup plus haut
16:30en redoublement
16:31on était champion du monde
16:32en redoublement
16:33mais dans le classement PISA
16:34dans le classement PISA
16:36on est resté toujours moyen
16:37en mathématiques
16:37on était un peu mieux
16:38et c'est vrai
16:39qu'il y avait des difficultés
16:40quand on regarde
16:41les classements
16:42au niveau des écoles
16:42élémentaires
16:43mais on peut se dire
16:44qu'il y a une forme
16:44de rattrapage
16:45entre l'élémentaire
16:46et l'âge de 15 ans
16:48et il date de quand
16:49ce classement
16:49pour savoir ?
16:50l'année 2000
16:50et d'ailleurs avant
16:52avant ce classement
16:54il y avait l'Allemagne
16:54et la France
16:55qui avaient l'impression
16:56d'avoir les meilleurs
16:56systèmes éducatifs du monde
16:58et les deux pays
16:59ont été épinglés
17:00ils avaient des systèmes moyens
17:01beaucoup d'inégalités sociales
17:03et des pays comme la Finlande
17:05l'Estonie
17:06les pays d'Asie
17:07trustaient les premières positions
17:09donc on voit
17:10que des systèmes d'éducation
17:11très différents
17:12les pays d'Asie
17:13qui créent de l'anxiété
17:14les pays nordiques
17:15qui sont centrés
17:16sur le bien-être
17:17arrivent à produire
17:18des meilleurs résultats
17:19que notre système éducatif
17:20et c'est ça
17:21qui doit nous inciter
17:22à réfléchir
17:23c'est difficile de parler
17:24de déclin
17:24c'est un constat finalement
17:26qui est assez stable
17:26ajouter une phrase
17:27c'est parce qu'on a
17:28cet effondrement du niveau
17:29cet effondrement
17:29de l'exigence intellectuelle
17:30selon moi
17:31qu'on a une augmentation
17:32des inégalités
17:33puisque qui subit le plus
17:35en réalité
17:35l'effondrement de l'école
17:36c'est d'abord et avant tout
17:37les catégories populaires
17:38celles qui n'ont que l'école
17:39pour s'élever
17:39pour être jugées dignes
17:41selon le beau mot
17:41d'Albert Camus
17:42de découvrir
17:43de recevoir le monde
17:44et lorsque l'école
17:45n'est plus fidèle
17:46à sa vocation
17:46lorsqu'elle trahit
17:47ses idéaux régulateurs
17:49et bien ce sont toujours
17:50les classes populaires
17:51qui en pâtissent
17:52puisque la classe dirigeante
17:53en réalité
17:53elle est à l'abri
17:54des conséquences
17:55du délitement éducatif
17:56elle sait que sa reproduction sociale
17:57elle est assurée
17:58dans tous les cas
18:01est-ce que vous partagez
18:02ce constat ?
18:03Est-ce qu'il y a eu
18:04un effondrement
18:05selon vous
18:05de ces dernières choses ?
18:06Pas du tout
18:06on a un problème
18:07et qui est un problème
18:08ancien
18:09et qui s'amplifie
18:10ça a été très bien
18:12souligné par M. Charbonnier
18:13c'est celui
18:14on va dire
18:15des publics
18:16les plus fragiles
18:17et on voit bien
18:18qu'on a un problème
18:19effectivement avec ça
18:21alors après
18:21les recettes du redoublement
18:23enfin c'est des choses
18:24qu'on emplante
18:25depuis très longtemps
18:26mais il y a des études sérieuses
18:27qui ont été faites
18:27par la recherche
18:28qui montrent
18:28que le redoublement
18:30est inefficace
18:31on peut se dire
18:33qu'on a un effondrement
18:34mais c'est pas le problème
18:35de l'effondrement
18:36de la formation des gens
18:37et de ce qu'on leur apporte
18:39intellectuellement
18:39c'est qu'on a des situations
18:41d'enseignement
18:42qui sont de plus en plus complexes
18:43c'est-à-dire que
18:44on sait bien
18:45aujourd'hui
18:46que déjà
18:46ce que va dispenser
18:48un enseignant
18:49est aussi en concurrence
18:50avec d'autres savoirs
18:51qui sont pas forcément
18:52des savoirs
18:52mais qui vont être disponibles
18:54et des fake news
18:55par exemple
18:55sur tout un tas
18:57d'accès
18:58et de supports
18:58autres
18:59ensuite on a un vrai problème
19:00de formation
19:01c'est-à-dire que
19:02on en parlait tout à l'heure
19:04mais la formation
19:04des enseignants
19:05elle est réduite
19:06en fait à des consignes
19:07ministérielles
19:08qui vont changer
19:08tous les 4 matins
19:09vous avez bien vu
19:10qu'on a changé
19:11en quelques années
19:11d'un nombre de ministres
19:13toujours plus important
19:14donc si la formation
19:15n'est pas satisfaisante
19:16on peut se dire
19:17qu'ils ne sont pas bien formés
19:18c'est-à-dire qu'on ne leur donne pas
19:20les moyens
19:21de faire leur métier
19:22convenablement
19:23je vous rappelle
19:23que quand même
19:2492%
19:25des collègues
19:26aujourd'hui
19:27vous disent
19:28qu'ils sont en désaccord
19:29avec les politiques éducatives
19:30c'est-à-dire qu'on ne leur laisse pas faire
19:31leur travail
19:33c'est-à-dire qu'on a une culture
19:34où on veut changer de cap
19:36tous les 5 matins
19:38et à côté de ça
19:39on n'évalue jamais
19:40ce qui est mis en place
19:41il y a quelques années
19:42on a une relance
19:43de l'éducation prioritaire
19:44donc c'est parti au départ
19:46et après
19:46rien pour évaluer les choses
19:48alors que là
19:49il y a des expériences
19:50dont on peut tirer
19:50celles qui sont bénéfiques
19:52et il faut s'appuyer là-dessus
19:53il faut avoir une culture
19:54de l'évaluation
19:54pour arriver
19:55à donner les meilleurs
19:56il ne faut pas rester
19:57dans des schémas
19:59très dogmatiques
19:59on vous dit
20:00on a un effondrement
20:01on fait peur à tout le monde
20:02ça c'est du récit
20:03mais ce n'est pas la réalité
20:04de ce qui se passe
20:05c'est ce à quoi sont confrontés
20:06les élèves
20:06on va voir si c'est la réalité
20:07on va demander à nos invités
20:09dans un instant
20:09comment on peut faire mieux
20:10en tout cas
20:10comment rendre notre système éducatif
20:12plus efficace
20:13plus performant
20:14à tout de suite
20:14comment sauver l'école
20:32en cette rentrée scolaire
20:34on se penche sur les mots
20:35de notre école
20:36des classes surchargées
20:37pas assez de profs
20:38un budget qui augmente
20:40mais des résultats
20:40qui baissent
20:41on en parle
20:42avec nos invités
20:43Joachim Leflotte-Imad
20:44enseignant et essayiste
20:46Rodrigo Arenas
20:47député Nouveau Front Populaire
20:49de Paris
20:49ancien président de la FCPE
20:51Eric Charbonnier
20:52analyste à la direction
20:53de l'éducation de l'OCDE
20:54responsable du programme
20:55PISA en France
20:56et Gilles Langlois
20:57secrétaire national
20:58du syndicat enseignant
21:00UNSA
21:01est-ce qu'il faut revoir
21:04nos méthodes d'enseignement
21:06alors pendant la pub
21:07on parlait un petit peu
21:09de l'évaluation des élèves
21:10on se demandait
21:10si vraiment ils avaient
21:11baissé de niveau
21:12ou pas
21:13d'ailleurs vous avez
21:14votre avis
21:15Rodrigo Arenas
21:16là-dessus
21:17pour vous on compare
21:17ce qui n'est pas comparable
21:18on compare des époques
21:20qui ne sont pas comparables
21:21des systèmes d'éducation
21:21qui ont changé
21:22des formations d'enseignants
21:23qui ont changé
21:24une société qui a changé aussi
21:25vous savez c'est depuis
21:26le XIXe siècle
21:27on dit que globalement
21:28le niveau baisse
21:28d'une génération à l'autre
21:29depuis Cicéron
21:30on dit que
21:31les nouvelles générations
21:32sont moins bien élevées
21:33s'habillent moins bien
21:34sont plus mal polies
21:35que les générations d'avant
21:36c'est quelque chose
21:37qui est assez récurrent
21:38notamment dans une société
21:39qui est en crise de sens
21:40vous savez le premier budget
21:41de la nation
21:42c'est pas l'éducation nationale
21:43c'est l'aide d'autres entreprises
21:43c'est ça le premier budget
21:44de la nation
21:45et il s'avère que
21:46ces entreprises justement
21:47ont pris pignon sur rue
21:48au sein de l'éducation nationale
21:49je ne suis pas en train de dire là
21:50que la diatribe
21:52sur l'apprentissage etc
21:52mais dans les résultats
21:54PISA auxquels fait référence
21:55M. Charbonnier
21:55on oublie de dire
21:56qu'il y a les bacheliers généraux
21:58certes
21:58mais aussi les bacheliers
21:59du professionnel
22:00et les lycées du professionnel
22:01ont des moins bons résultats
22:02que les généraux
22:03qui pour autant
22:03s'en sortent plutôt bien
22:05par rapport à l'ECDE
22:06donc les filières générales
22:07s'en sortent correctement
22:08c'est le pro
22:08qui est en train de décrocher
22:09et d'ailleurs
22:10je tiens à rappeler
22:11à votre micro
22:11que l'ancien ministre
22:12de l'éducation nationale
22:13qui lui a duré longtemps
22:14Jean-Michel Blanquer
22:15a eu la bonne idée
22:15de retirer la philosophie
22:16au lycée pro
22:17donc vous voyez
22:18quand on retire
22:18finalement la discipline
22:19qui permet de comprendre
22:20le monde
22:21qui permet de comprendre
22:22le rapport à soi au monde
22:23et bien on ne peut pas
22:24reprocher aux nouvelles générations
22:25d'être un peu en perte de sens
22:27et d'avoir des enseignants en face
22:28qui des fois sont un peu déconcertés
22:29parce qu'on leur demande
22:30une approche technique
22:31exclusivement technique
22:32au moment où on a besoin
22:33d'avoir aussi une vision
22:34plus générale
22:35c'est ça aujourd'hui
22:36qui fait sens
22:36vous savez
22:37monsieur Quérero
22:38qui était le directeur
22:39de cabinet de Jean-Michel Blanquer
22:40on est d'accord sur un point
22:41lui et moi
22:41c'est que nous héritons
22:43d'un système
22:43dans lequel on a séparé
22:44la main du cerveau
22:46parce que la main
22:47c'est pour les nuls
22:48c'est pour ceux qui ne savent pas parler
22:49on apprend les métiers sales
22:50c'était ça qu'on avait
22:51à notre époque
22:52quand nous étions
22:52sur les bancs de l'école
22:53et en l'occurrence
22:54les bons élèves
22:55avaient le droit au général
22:56et la voie royale
23:00qu'il convient d'avoir
23:01un lycée unique
23:02où on réconcilie la tête
23:03et les mains
23:03parce que c'est ce dont
23:04nous avons besoin
23:05pour affronter le monde
23:06et je pense que c'est
23:07une des raisons
23:07pour lesquelles
23:08nous avons bien du mal
23:09à faire la classe
23:10à nos enfants
23:10parce qu'il faut
23:11pas seulement savoir utiliser
23:13par exemple un ordinateur
23:14mais savoir coder
23:15il faut comprendre ce langage
23:16parce qu'on apprend aux enfants
23:17finalement à l'école
23:18à avoir accès
23:20à des sommes de connaissances
23:21et de savoir
23:22sans avoir le permis de conduire
23:23pour pouvoir y accéder
23:24et c'est le mythe d'enseignant
23:25qui permet cela
23:26et ça a été fortement précarisé
23:28ces dernières années
23:29on est parti sur les matières
23:31sur le codage
23:32est-ce qu'il faut envisager
23:33toutes ces nouvelles matières
23:34ou est-ce qu'il ne faut pas
23:35d'abord se concentrer
23:37sur les savoirs fondamentaux
23:38on entend ce discours régulièrement
23:40il faut faire les deux
23:41c'est ça ?
23:41si vous n'apprenez pas
23:42par exemple à l'école
23:43à lire et écrire
23:44sur du papier
23:45comment vous voulez
23:46que les enfants comprennent
23:48le numérique
23:48si on ne les apprend pas
23:49le langage qui régit
23:50cette technologie
23:51qui est aujourd'hui
23:52partout
23:53ça s'appelle le codage
23:54donc voyez
23:54c'est ce changement
23:56que l'école doit emprunter
23:58et c'est vrai que c'est difficile
23:59parce que ça nous bouscule tous
24:00et c'est cela
24:02auquel on résiste
24:03de la pire des façons
24:05parce qu'on en vient
24:05à l'interdiction
24:06plutôt qu'à la prise en main
24:07je peux vous dire
24:09par exemple
24:09j'ai inauguré aujourd'hui
24:10grâce à l'invitation
24:11de la chef d'établissement
24:13un collège
24:14dans le 14ème arrondissement
24:15dans lequel on fait signer
24:16aux parents
24:17une charte de déconnexion
24:18pour que les enfants
24:19n'aient pas de smartphone
24:20à l'école
24:20parce que ce n'est pas utile
24:22voilà
24:22et donc c'est ça
24:23aujourd'hui
24:24qui est compliqué
24:24combien de parents
24:25ont du mal
24:25à dire à leurs enfants
24:26je ne te prends pas de smartphone
24:27et ça fait des crises à la maison
24:28vous voyez l'institution
24:30se prend en main
24:30elle fait signer une charte
24:31aux parents
24:32en dire
24:32il n'y a pas besoin
24:33de smartphone au collège
24:34donc tu prends un téléphone
24:35celui qu'on avait
24:36pour téléphoner peut-être
24:37à l'époque
24:38mais en tout cas
24:38il n'y a pas besoin
24:39de cette technologie-là
24:39en 6ème
24:40mais par contre
24:41nos enfants sont soumis
24:42à une pression
24:42de publicité
24:44et de marketing
24:44énorme
24:46dans lequel on a bien du mal
24:47à faire face
24:48puisque la France
24:49veut s'en échapper un peu
24:51mais Donald Trump
24:51a rappelé que si la France
24:53voulait ne pas laisser
24:54les gaffes faire leur boulot
24:55on allait prendre
24:56des droits de banne supplémentaires
24:57vous voyez c'est ça
24:57aujourd'hui l'enjeu
24:58et l'école est confrontée à ça
24:59Joachim Lefloc
25:00Imad
25:01pour vous
25:02c'est une question
25:03de matière
25:04d'enseignement
25:05qui ne sont pas
25:05aujourd'hui
25:06qui ne correspondent pas
25:07à ce dont a besoin
25:08un élève
25:08je pense que
25:09l'école française
25:10souffre d'abord
25:11et avant tout
25:11d'un brouillage
25:12de ses finalités
25:13qu'elle s'est retournée
25:13contre sa mission
25:14première
25:15la transmission des savoirs
25:16au prix de priorités
25:18toujours plus hétérogènes
25:19toujours plus de propositions
25:20de façades
25:21et de toujours plus
25:22de débats périphériques
25:23on en a une illustration parfaite
25:25avec la rentrée politique
25:26d'Elisabeth Borne
25:27qui a décidé
25:28que l'intelligence artificielle
25:29devait être
25:30l'une des grandes priorités
25:31de cette rentrée
25:32alors même qu'on a
25:33des interfaces pour les profs
25:34je pense à e-prof
25:35qui sont totalement
25:36à la ramasse
25:37d'un point de vue informatique
25:38je pense qu'il faut en revenir
25:39à des priorités
25:40beaucoup plus simples
25:41les parents éduquent
25:42l'école instruit
25:43et aujourd'hui
25:44à force de transmettre
25:46de moins en moins
25:46les savoirs
25:47forcément on se heurte
25:48à une baisse du niveau
25:49que 85% des enseignants
25:51disent constater
25:52est-ce qu'on peut vraiment
25:52faire l'impasse
25:53sur l'intelligence artificielle
25:55les élèves
25:56ils ne la font pas
25:57ils travaillent
25:58je ne fais pas l'impasse
25:59je pense que ça peut avoir
26:00un sens
26:01mais ce n'est pas
26:02la priorité première
26:03la priorité c'est d'investir
26:05dans l'intelligence
26:05vive des professeurs
26:06et c'est précisément
26:07ce que Elisabeth Borne
26:08s'acharne à détruire
26:09avec les concours
26:10toujours plus au rabais
26:11qu'instaurer
26:12sa réforme
26:13est-ce qu'en France
26:13on a des matières
26:14très différentes
26:15de ce qu'on voit
26:16dans l'OCDE
26:17Eric Charbonnier
26:17on est surtout
26:18très disciplinaire
26:19c'est vrai que
26:19lire, compter, écrire
26:20c'est important partout
26:21mais en France
26:22on ne parle que de ça
26:23on a l'impression
26:23que la construction
26:24d'un jeune
26:25se passera par ses notes
26:26en mathématiques
26:27et en compréhension de l'écrit
26:28mais ce qu'on voit
26:29dans beaucoup de pays
26:29même les programmes scolaires
26:31ils sont centrés
26:32sur les compétences
26:33voilà on fait des maths
26:34de la compréhension
26:35de l'écrit en même temps
26:36mais le but
26:36c'est de développer
26:38la confiance en soi
26:38des élèves
26:39de l'ouverture sur le monde
26:40la capacité de travailler
26:42en équipe
26:42d'être communiquant
26:43et ça aussi
26:44c'est important
26:44et je crois
26:45qu'on devrait changer
26:46notre débat
26:47aussi
26:48et on manque de culture
26:49d'évaluation en France
26:50c'est terrible de voir
26:51qu'on est un des pays
26:52où on débat
26:53très régulièrement
26:54sur l'éducation
26:55mais finalement
26:56on n'évalue pas
26:56regardez
26:57on parle aujourd'hui
26:58des rythmes scolaires
26:59est-ce qu'il faut
27:004 jours
27:00ou 5 matinées d'école
27:02dans nos écoles élémentaires
27:04et ce débat
27:05il a lieu depuis 2008
27:06et à aucun moment
27:07on s'est dit
27:07on va évaluer
27:08les deux dispositifs
27:09avec des organisations
27:11différentes du temps scolaire
27:13on va regarder
27:14ce qui marche
27:14on va faire évoluer
27:15et après
27:16on va prendre une décision
27:17et on ne revient plus dessus
27:18tant qu'on n'aura pas
27:19de culture d'évaluation
27:20on va débattre
27:22et tous les 3 ans
27:23au moment de la sortie
27:24de PISA
27:24mais on n'avancera pas
27:25alors est-ce que notre enseignement
27:27est vraiment dégradé
27:28ou pas au niveau
27:28est-ce qu'il faut s'inquiéter
27:29de la chute du niveau des élèves
27:30il y a quand même
27:31des raisons d'être fiers
27:32peut-être
27:33de notre éducation nationale
27:34on va essayer de voir ça
27:35on en parle avec nos invités
27:36dans un instant
27:37jusqu'à 20h
27:39Anne-Sophie Lapix
27:40refait le monde
27:41sur RTL
27:42tout le vélo
27:44Anne-Sophie Lapix
27:46on refait le monde
27:47jusqu'à 20h
27:48sur RTL
27:49un extrait du film
28:12être et avoir
28:13de Nicolas Philibert
28:14en ce jour de rentrée
28:15nous parlons
28:16de l'école
28:17bien entendu
28:17dans on refait le monde
28:19et nous sommes avec
28:21Eric Charbonnier
28:22analyste à la direction
28:23d'éducation de l'OCDE
28:24Gilles Langlois
28:25secrétaire national
28:26du syndicat enseignant UNSA
28:28Joachim Lefloch-Imade
28:30enseignant et essayiste
28:31et Rodrigo Arenas
28:32député Nouveau Front Populaire
28:34de Paris
28:34et ancien président
28:35de la fédération
28:37des parents d'élèves
28:38et on se demande
28:39dans ce débat
28:40quelles sont
28:41les missions
28:42en fait de l'école
28:43qu'attend-on
28:43de l'école
28:44Gilles Langlois
28:46de l'UNSA
28:46il ne s'agit pas
28:48de dire qu'on n'apprend
28:49pas l'école
28:50bien évidemment
28:50mais on va bien au-delà
28:51je pense que la première
28:52mission de l'école
28:53c'est d'arriver
28:53à former
28:54les futurs citoyens
28:55et former les futurs citoyens
28:57ça veut dire
28:57être capable
28:58d'avoir un niveau intellectuel
29:01d'être capable
29:02de comprendre
29:02le monde qui vous entoure
29:03d'être capable
29:04de s'insérer
29:04dans le monde
29:05qui vous entoure
29:05et donc ça demande
29:06des tâches
29:07de plus en plus complexes
29:08et c'est pour ça
29:09que ce que disait
29:11Eric Charbonnier
29:11tout à fait juste
29:12c'est pour ça
29:13que beaucoup de pays
29:14ont adopté
29:15la majorité des pays
29:16ont adopté
29:16une approche
29:17par compétence
29:18parce qu'il faut
29:18arriver à appréhender
29:20le monde
29:20dans sa complexité
29:21et ça c'est fondamental
29:23à partir de là
29:25on voit qu'en France
29:26en plus
29:26quand on évalue
29:28on évalue mal
29:29donc on ne sait pas
29:30évaluer
29:30comment notre système
29:31dysfonctionne
29:32mais à côté de ça
29:33on va passer notre temps
29:34à évaluer la même chose
29:35et les choses
29:36qu'on sait déjà
29:37par exemple
29:37vous avez maintenant
29:38des évaluations
29:39tous les ans
29:40c'est à dire qu'en début
29:40de l'année scolaire
29:41vous avez commencé
29:41l'année scolaire
29:42par tout de suite
29:43évaluer vos élèves
29:44ça c'est pas bien
29:45c'est à dire que
29:46évaluer on a
29:46pour ensuite orienter
29:48pour ensuite donner
29:48des cours supplémentaires
29:50une évaluation
29:50c'est utile
29:51à certains moments
29:52et pour certains élèves
29:53si vous évaluez
29:54en début d'année
29:54au lieu de commencer
29:55à rencontrer vos élèves
29:57à commencer à donner
29:58justement
29:59dispenser des apprentissages
30:00à faire court
30:01des départs
30:02et que vous commencez
30:03dès le départ
30:03à stresser tous vos élèves
30:04tous les ans
30:05à la même période
30:06pour vous rendre compte
30:07que d'une année à l'autre
30:07vous allez constater
30:08à peu près la même chose
30:09vous aidez personne
30:10et en plus vous ne réfléchissez pas
30:12à ce qui est fondamental
30:13pour les élèves
30:14on sait bien notamment
30:15parce que quand on parle
30:16enseignement
30:17des enseignements fondamentaux
30:19on a bien sûr besoin
30:19d'enseignement
30:20un enfant il doit savoir lire
30:21par exemple
30:22mais par contre
30:23qu'est-ce qu'on va voir
30:23on va voir que c'est souvent
30:24sur de la lecture complexe
30:26c'est comment je traite
30:26de l'information
30:27comment je vais être capable
30:28de faire des opérations
30:30qui vont demander
30:31beaucoup de niveaux
30:32et ça par contre
30:32on les évalue
30:33très très mal
30:34à travers les dispositifs
30:36d'évaluation actuelle
30:37et les consignes
30:39les nouveaux programmes
30:40on les a pour l'école primaire
30:41justement sont très très descendants
30:43et sur des tâches
30:44qui sont
30:45on va dire
30:46de bas niveau intellectuel
30:48c'est-à-dire les tâches
30:49les plus mécaniques
30:50donc bien sûr
30:50on en a besoin
30:51mais c'est pas là le cœur
30:52et c'est pas là d'ailleurs
30:53où en termes de compétences
30:55on va
30:56on va réussir le mieux
30:57au niveau
30:58des résultats
30:59et des évaluations internationales
31:01et l'évaluation finale
31:02l'évaluation du bac
31:03qu'est-ce qu'elle vaut
31:04qu'est-ce qu'il vaut
31:05notre bac
31:05Eric Charbonnier
31:06c'est un grand débat
31:08ça fait beaucoup parler
31:09dans les pays du monde
31:10c'est encore l'influence
31:11de Napoléon
31:12dans notre système éducatif
31:13et il y a une valeur symbolique
31:15aujourd'hui
31:16qui est importante
31:16à mon sens
31:17le bac
31:18n'a peut-être
31:19plus la même valeur
31:21dans le choix des études
31:22parce que finalement
31:23l'orientation
31:24se passe avant
31:25les résultats du bac
31:25mais ça parle à toutes les familles
31:27qu'elles soient favorisées
31:28ou défavorisées
31:29avoir son bac
31:30quand les enfants ont le bac
31:32c'est un passage
31:33un rite
31:33vers le monde
31:34des adultes
31:35donc c'est
31:35c'est toujours important
31:37et c'est des moments
31:38d'évaluation aussi
31:39pour voir
31:40où est le niveau
31:41des élèves
31:41ça permet à ceux
31:42qui ont le bac
31:43de s'insérer professionnellement
31:44par rapport à ceux
31:45qui ne l'ont pas obtenu
31:47donc il a encore
31:48son importance
31:49mais c'est la sélection
31:50mais il a perdu de sa valeur
31:50mais il a perdu de sa valeur
31:52parce que finalement
31:53la sélection
31:53se passe avant
31:55aujourd'hui on a un vrai problème
31:56de sélection
31:57tout le monde peut accéder
31:59aux études supérieures
32:00et on se retrouve
32:01avec des taux d'échec
32:02très importants
32:03dans les premières années
32:04universitaires
32:04donc il faut aider les jeunes
32:06aujourd'hui
32:07à trouver leur voie
32:08dans le système éducatif
32:09et c'est ça peut-être
32:10un des péchés
32:11de notre système d'éducation
32:12au niveau du lycée
32:13les jeunes sont souvent
32:15livrés à eux-mêmes
32:16et c'est souvent
32:17les enfants des familles
32:18les plus favorisées
32:19qui vont savoir
32:20quelle filière choisir
32:21Joachim Lefloc-Imad
32:22je vois à qui c'est
32:24je pense en effet
32:25que le baccalauréat
32:26est l'un des meilleurs
32:27exemples du retournement
32:28de nos systèmes éducatifs
32:29contre l'exigence intellectuelle
32:31dont je parlais tout à l'heure
32:32pourquoi ?
32:32tout simplement
32:33parce qu'on a 96%
32:34des lycéens
32:35qui réussissent
32:36en bac général aujourd'hui
32:37et plus 1157%
32:39de mentions très bien
32:39en 25 ans
32:40alors même qu'absolument
32:41tous les professeurs
32:42disent avoir constaté
32:43sur ces 25 mêmes années
32:44une baisse du niveau
32:45donc derrière
32:46qu'est-ce que ça donne ?
32:47ça donne un système inique
32:48où tout le monde
32:49peut accéder à l'université
32:50au prix d'une sélection
32:51qui est beaucoup plus brutale ensuite
32:52parce qu'il y a un échec massif
32:53à la fin de la L1
32:54avec un échec à l'université
32:55qui coûte selon la cour des comptes
32:57532 millions par an
32:59je pense que c'est extrêmement brutal
33:01je pense que l'université
33:03devrait être sélective
33:04dès l'entrée
33:04et qu'on gagnerait
33:05en contrepartie
33:06à revaloriser largement
33:07la voie technique
33:08qui est quand même
33:08le parent pauvre
33:09de notre système éducatif
33:10aujourd'hui
33:10et je le dis
33:11en tant qu'enseignant en BTS
33:13est-ce qu'il y a quand même
33:14des choses
33:14dont on peut être
33:15extrêmement fier
33:16dans notre système éducatif français
33:18une sorte d'exception culturelle
33:19qu'on pourrait défendre ?
33:21Déjà
33:22Rodrigo Arenas
33:23on a beaucoup tapé
33:24sur les mathématiques
33:24mais ça n'empêche pas
33:25d'avoir des michettes
33:26des médailles field
33:26donc comme quoi
33:27vous voyez
33:27il y a boire et à manger
33:29dans les représentations
33:30qu'on a
33:31et qui font la une
33:32de l'actualité parfois
33:33ou dans un sens
33:34ou dans l'autre
33:34moi vous savez
33:35je suis un fervent partisan
33:37ça va peut-être vous surprendre
33:38du dédoublement
33:39alors la différence
33:40c'est pour quoi faire ?
33:41Du dédoublement
33:42ou du reddoublement ?
33:43Du dédoublement des CPCE1
33:43mais je pense en fait
33:44de l'ensemble de la scolarité
33:46notamment jusqu'en CM2
33:48pourquoi ?
33:49parce que contrairement
33:50à l'objectif
33:51qui était fixé par le ministère
33:52d'améliorer
33:54les résultats scolaires
33:55c'est quelque chose
33:56qui permet de gagner
33:57en climat scolaire
33:58c'est-à-dire que ça permet
33:59aux enseignants
33:59de faire sereinement
34:00leur travail
34:01voyez avec une même mesure
34:02on ne cherche pas
34:03le même objectif
34:04donc quand vous parlez
34:05de l'université
34:06moi je trouve que c'est bien
34:07pour une société
34:08développée, moderne
34:09comme la nôtre
34:10d'avoir 91%
34:12des élèves
34:12qui ont le bac
34:13c'est beaucoup plus
34:13que dans les années
34:14qu'on décrit
34:15comme les années d'or
34:16de la France
34:16où tout le monde
34:17n'avait pas le bac
34:17parce que tout le monde
34:18n'allait pas au lycée
34:18et c'est plutôt positif
34:20d'avoir autant d'élèves
34:21d'étudiants
34:22qui accèdent à l'université
34:23parce que quoi qu'ils adviennent
34:25ils en retirent des connaissances
34:26ils en retirent des savoirs
34:27par contre nous avons un braquet
34:29est-ce que le travail
34:29d'un étudiant
34:30ce n'est pas d'étudier
34:31mais d'aller faire des petits boulots
34:32pour pouvoir se piller les études
34:33je pense que non
34:34je pense qu'aujourd'hui
34:35en 2025
34:35nous avons les moyens
34:36contrairement à ce qu'on dit
34:37d'avoir une allocation
34:38pour les étudiants
34:39pour faire le travail
34:40qui est d'étudier
34:41et ça c'est un vrai sujet
34:42parce que vous avez des élèves
34:43des étudiants
34:44qui ne peuvent pas avoir la vocation
34:45je vais vous donner un exemple concret
34:46merci
34:46on n'a pas le temps
34:47des exemples concrets
34:48c'est la fin de l'émission
34:49mais on aura d'autres
34:50parce que c'est un étudiant
34:51qui peut faire médecine
34:52parce qu'il ne peut pas avoir
34:53le droit à la bourse
34:53et il n'a pas le droit
34:54les moyens de s'endetter
34:54voyez on en est là en France aujourd'hui
34:56merci à tous les quatre
34:57d'être venus débattre
34:59notez que demain
35:00Thomas Soto recevra
35:01Jean-François Copé
35:02maire LR de Meaux
35:03quant à Marc-Olivier Fogiel
35:04il accueillera les frères Lebrun
35:06vous savez
35:06les champions olympiques
35:07de ping-pong
35:08vous vous souvenez
35:09il est l'heure
35:11il est l'heure de retrouver
35:12André Dusselier
35:13bonsoir André
35:14quelle fabuleuse histoire
35:15allez-vous nous raconter ce soir
35:16bonsoir Anne-Sophie
35:18dans un instant
35:18nous allons plonger
35:19dans les coulisses d'Hollywood
35:20en 1972
35:21Marlon Brando
35:23star déchu
35:24s'apprête à renaître
35:26grâce à un jeune réalisateur
35:27obstiné
35:28nommé Francis Ford Coppola
35:30comment le parrain
35:31a-t-il transformé
35:32un acteur en disgrâce
35:34en légende immortelle
35:35du cinéma
35:36c'est tout de suite
35:37sur RTL
35:38et à tout de suite
35:39André RTL
35:40il est 20h
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