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00:0018h-19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:06C'est une de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:09On est toujours avec le général de Richeouf, Marc Fiorentino qui est économiste,
00:12Eric Revelle, Sabri d'Ametcheber, Gauthier Lebrecht.
00:15Juste un mot de ce qui se passe à l'Assemblée nationale.
00:17Ils continuent à s'empailler, même s'ils ont rejeté le budget,
00:19donc tout repart à la case zéro.
00:21On va écouter une petite algarane entre le Premier ministre Sébastien Lecornu
00:24qui répondait à Eric Ciotti sur la question des budgets
00:26et des hausses d'impôts qui avaient été votées.
00:27Parce qu'ils n'ont fait que ça, en réalité, depuis cinq semaines,
00:30voter des hausses d'impôts.
00:31On écoute M. Lecornu.
00:34Stop avec le double discours.
00:36L'absence de 49,3, M. le Président Ciotti,
00:39va permettre la grande clarification.
00:42On ne peut pas avoir l'équipe qui va dîner avec les grands patrons
00:45pour les rassurer d'un côté,
00:46pendant qu'une autre équipe, ici, augmente les impôts
00:49sur les particuliers et sur les entreprises.
00:52Désormais, cet hémicycle fonctionne à cœur ouvert,
00:56en grande transparence.
00:58Ceci est un grand moment de clarification,
01:01M. le Président Ciotti.
01:02Et pour finir,
01:04on ne peut pas promettre l'ordre à Nice
01:07et le désordre à Paris.
01:09Voilà pour cette réponse.
01:11Alors, Gauthier Lebrecht ?
01:12Il pointe plutôt le Rassemblement National
01:15que le parti d'Éric Ciotti,
01:16qui est l'Union des Droites
01:17et qui n'a pas voté les hausses d'impôts.
01:19Mais il pointe les hausses d'impôts,
01:23notamment sur les multinationales
01:24qui ont été votées par le Rassemblement National
01:27et qui ont inquiété les patrons.
01:29Et c'est vrai qu'en même temps,
01:31vous avez deux lignes,
01:32parce qu'au même moment où cette hausse d'impôts
01:33a été votée par les députés de Marine Le Pen
01:35et notamment Jean-Philippe Tanguy,
01:36qui est le monsieur budget du RN,
01:37vous aviez une tribune dans le Figaro de Jordan Bardella
01:39pour rassurer les patrons,
01:41qui est sur une ligne beaucoup plus pro-business,
01:44beaucoup plus libérale.
01:44Et d'ailleurs, ça sera très intéressant
01:46si le sondage se réalise,
01:49c'est-à-dire que s'il est investi
01:50par le Rassemblement National,
01:51puisque Marine Le Pen est empêchée
01:52à cause de la justice,
01:53de voir s'il va réussir à réorienter le RN
01:57vers une ligne plus libérale
01:59ou si ça crée trop de crispations en interne.
02:03Mais oui, mais pardon,
02:05il pointe Éric Ciotti,
02:07mais Sébastien Lecornu,
02:08c'est lui qui veut augmenter aussi la taxe foncière.
02:11Donc, vous savez que c'est une députée
02:13Ensemble pour la République
02:14qui a proposé de passer,
02:16donc une députée de Sébastien Lecornu,
02:18de passer, et ça a été voté,
02:19alors avant que tout soit rejeté,
02:20de passer la TVA de 5 à 20%
02:23sur les bouteilles d'eau en plastique,
02:25de 5 à 20%.
02:26Il y avait beaucoup d'aberrations dans le pied.
02:27Donc, il y a aussi une responsabilité
02:29de ce gouvernement.
02:29Il y a une responsabilité de tous les partis.
02:31Je pense qu'il y a une incohérence totale
02:33si on regarde tous les votes
02:34qui ont été faits au cours
02:35de ces quelques semaines
02:37de discussions pour rien.
02:38On rappelle, des discussions pour rien.
02:40En fait, si,
02:40quand on dit des discussions pour rien,
02:42on se trompe.
02:42On dit des discussions en vue des prochaines élections.
02:45C'est-à-dire qu'en fait,
02:46le seul but,
02:46c'était de ne pas pouvoir être pris
02:48à contre-pied en disant
02:50« mais non, vous avez voté pour ça,
02:51vous avez voté contre ça ».
02:52Et finalement,
02:53il n'y a aucune ligne directrice.
02:54Ce qui est très inquiétant aujourd'hui,
02:56vous dites les patrons,
02:56mais je continue à dire les dirigeants d'entreprise,
02:58ce qui est très important
02:59pour les dirigeants d'entreprise aujourd'hui,
03:01c'est qu'on n'a aucune visibilité.
03:03Et surtout,
03:04si vous voulez,
03:04en ouvrant l'idée que
03:05bon, il faut tenir jusqu'à 2027.
03:082027,
03:09c'est dans un an et demi.
03:112027,
03:12pour une entreprise,
03:13c'est la mort d'une entreprise.
03:15C'est un temps très long.
03:18Et surtout en 2027,
03:20à partir du moment,
03:21à partir du moment où 2027,
03:22vous n'avez pas d'idée cohérente.
03:24C'est-à-dire que le deuxième stress…
03:25– Le carnet de commande,
03:26il va quand même déjà en 2027 ?
03:28– Non mais ça y est,
03:29aujourd'hui,
03:30je peux vous dire qu'aujourd'hui,
03:31même si on a des chiffres
03:32qui paraissent relativement résilients,
03:35il n'y a pas de résilience.
03:36On est totalement en récession,
03:38on est en crise économique.
03:40Les carnets de commande des entreprises
03:41sont dans une situation qui est difficile.
03:43La difficulté, je vais vous dire,
03:45c'est qu'on se projette en 2027,
03:48mais en 2027,
03:49vous ne pouvez pas vous projeter
03:50parce que vous ne vous dites pas
03:51« bon, ce n'est pas grave,
03:52on va faire le dos rond
03:52parce qu'en 2027,
03:53on sait ce qui va se produire ».
03:55– Mais on ne sait absolument pas,
03:56vous venez de le dire,
03:57le Rassemblement national,
03:59s'il gagne les élections,
03:59il va falloir qu'il ait un programme économique,
04:01il n'a pas de programme économique.
04:03Quant aux autres partis,
04:04on voit qu'ils sont capables
04:05de voter une chose et son contraire.
04:06– Quand ils ont un programme économique,
04:07ils font 1 000 milliards
04:08de dettes supplémentaires,
04:093 000 pour atteindre 3 000 milliards.
04:11Pour citer les grands auteurs,
04:12c'est Mozart qu'on assassine.
04:14Donc si vous voulez,
04:15au bout d'un moment…
04:16– C'est Éric Romel !
04:17– Je ne sais pas qui l'a écrit.
04:19– Et puis en plus,
04:20il faut rajouter,
04:20parce qu'on ne l'a pas rappelé,
04:21c'est que l'hystérie fiscale
04:23à laquelle on assistait
04:24la bordélisation fiscale
04:25à l'Assemblée nationale,
04:27la partie recette du budget
04:28a été votée par un député.
04:30Ça, c'est la cerise sur le gâteau.
04:32Non seulement ils ont fait n'importe quoi,
04:35mais en plus,
04:35ils n'ont même pas assumé
04:36leur n'importe quoi.
04:37– Et comment ça va se terminer ?
04:38– C'est un naufrage.
04:39– Personne ne sait
04:40comment ça va se terminer,
04:41puisque le Sénat est en train
04:42de tout détricoter
04:43avant que ça reparte
04:44à l'Assemblée nationale.
04:45– Et on va finir peut-être
04:46par une loi spéciale.
04:47– Voilà, loi spéciale ou ordonnance.
04:49Et si c'est les ordonnances,
04:53on repart de la copie initiale
04:55avec, passez-moi l'expression,
04:56toutes les dingueries
04:57d'augmentation fiscale
04:59qu'on avait commencé à dénoncer.
05:01Le ticket restaurant,
05:03le chèque cadeau,
05:04le chèque Noël,
05:04les 8%, on y revient.
05:06– On a un problème.
05:07– C'est un naufrage,
05:08mais au-delà de ça,
05:09il faut essayer de se projeter.
05:11Et le problème qu'on a,
05:12c'est un problème
05:13d'éducation économique,
05:15de culture économique.
05:16Il n'y a pas de culture économique.
05:17– Et ça ne fait que dépenser et taxer.
05:18– On se bat avec des gens
05:20qui n'ont absolument
05:21aucune connaissance de l'entreprise.
05:23Vous regardez les CV
05:24de tous les gens
05:25qui sont quasiment députés
05:26ou presque.
05:27Ils ne savent pas
05:28ce que c'est qu'une entreprise.
05:29Ils ne savent pas
05:29ce que c'est qu'avoir des salariés.
05:31C'est une chose
05:32d'avoir une enveloppe
05:33pour ces frais
05:34qui tombent,
05:35pour ces petits frais
05:36qui tombent tous les mois,
05:37d'avoir son équipe,
05:39d'avoir son salaire.
05:40– Ça ne veut pas longtemps.
05:40– Vu le rythme des gouvernements
05:42qui tombent,
05:42c'est pas longtemps.
05:43– Dans une fonction
05:45ou dans une autre.
05:46– Bien sûr.
05:46– Dans une fonction
05:47ou dans une autre,
05:48qu'on soit fonctionnaire
05:49ou qu'on soit homme politique.
05:51Et donc,
05:51ils ne connaissent pas
05:52ce monde-là.
05:53Et le peu de gens
05:54qui ont une culture économique,
05:56c'est une culture économique
05:57de gauche.
05:58– Alors, vous savez,
05:58vous avez Sandrine Rousseau
05:59qui est prof d'écho.
06:00J'ai quand même des sujets
06:01parce qu'en fait,
06:02on en sait toujours
06:03l'économie prise
06:04de la même manière en France.
06:05– C'est façon marxiste.
06:06– C'est-à-dire,
06:06un endroit de coercion
06:07où le travail n'épanouit pas,
06:10le patron fait des profits
06:11qui se fout dans les poches.
06:12– Le capital, c'est mal.
06:14Général,
06:14qu'est-ce que vous pensez
06:15de tout ça ?
06:15– C'est la churlie !
06:16– C'est la guerre économique.
06:18– Non, non,
06:19ce que je pense,
06:20c'est que je pense
06:21comme la plupart des Français,
06:22c'est-à-dire que je me désintéresse
06:23complètement de ce qui se passe
06:25à l'Assemblée nationale.
06:26– Vous ne devriez pas ?
06:27– Non, non,
06:27mais je trouve
06:27qu'on est vraiment
06:28dans une incohérence totale,
06:30que les députés,
06:32les hommes politiques
06:32qui sont là,
06:33finalement,
06:33ne travaillent que pour eux.
06:34Où sont les économies ?
06:35On n'en fait pas
06:36puisqu'on taxe tout le monde.
06:37On est le pays
06:37le plus taxé au monde,
06:38le plus imposé au monde
06:39et on charge encore la barque.
06:42Donc, comment voulez-vous
06:42que les Français,
06:43comment voulez-vous
06:43que les Français
06:44acceptent,
06:46acceptent
06:47et ne votent pas demain
06:48tout ce Front National,
06:49tout ce Rassemblement National ?
06:50C'est le résultat
06:51de votre sondage.
06:52Voilà,
06:52donc je...
06:53– Pas le nôtre,
06:53mais oui.
06:54– Le résultat du sondage.
06:55– Je ne sais même pas
06:55où sont les économistes
06:56et où est l'économie.
06:57– Voilà,
06:57je me dis,
06:59comme tout le monde,
06:59mais qu'est-ce qu'ils font ?
07:01Je veux dire,
07:01on est tombé,
07:02on est tombé,
07:02mais bien bas.
07:03C'est une catastrophe.
07:04– Un naufrage.
07:04– Et je voulais...
07:05Un naufrage.
07:06Et je disais hier,
07:07je disais hier,
07:08lors d'un interview,
07:10que moi,
07:10j'ai vécu,
07:11vu mon grand âge,
07:12j'ai vécu depuis
07:13un certain nombre d'années
07:13et j'ai pu côtoyer
07:14un certain nombre d'hommes politiques
07:15dans les années 80.
07:17Et je me...
07:17Dans ces années 80,
07:18il y avait des hommes politiques
07:19qui étaient vraiment...
07:20qui avaient vécu
07:21à la fois le deuxième conflit mondial,
07:23qui avaient vécu leur...
07:24– Oui, alors,
07:25c'est pas une bonne référence économique,
07:28si je peux me permettre.
07:28– Je vous dis,
07:29je vous dis,
07:29laissez-moi parler.
07:31Ils avaient vécu,
07:32ils avaient vécu la France
07:33dans les années terribles,
07:35la guerre,
07:36l'après-guerre,
07:36etc.
07:37Ils avaient une claire conscience
07:38de la France,
07:39du devenir de notre pays.
07:41Et je retrouve aujourd'hui
07:42des gens qui sont incohérents,
07:44inconsistants,
07:45et qui ne s'affichent complètement
07:46de l'avenir de notre pays.
07:48Et ça,
07:48ça me révolte.
07:49Vous voyez,
07:49je me dis,
07:50comme beaucoup de Français,
07:50ça me révolte.
07:51– En 1981,
07:52c'est quand même
07:53le naufrage économique majeur,
07:55et c'est probablement
07:56le prix qu'on est en train
07:57de payer aujourd'hui,
07:59c'est le...
08:00– Notamment en fait.
08:00– Ça vient de là,
08:02la retraite,
08:02la fin de la retraite à 60 ans,
08:05les 35 heures.
08:06On est dans le cœur
08:08du mal économique,
08:10le cancer économique
08:12qui nous a flingués.
08:12– Je regarde les hommes,
08:14et les hommes qui étaient là,
08:15de droite comme de gauche,
08:16avaient des,
08:17comment dirais-je,
08:17des références,
08:19ils avaient une vision,
08:20ils avaient un attachement.
08:21– Aucune référence économique.
08:23– Un attachement pays,
08:24que les gens aujourd'hui
08:26n'ont pas.
08:26– Vous ne pouvez pas me dire
08:27que Raymond Barre
08:27n'avait pas de culture économique.
08:29– Non, d'accord,
08:30on parle de 81,
08:31– Non, les années,
08:3281,
08:33– Allez, vous jouez sur…
08:34– Il restait une année
08:35de jusqu'à,
08:35les années 80.
08:36– Non, mais arrêtez,
08:36quand même.
08:37– Il y avait des gens
08:37comme Mesmer,
08:38il y avait quand même
08:39des gens brillants,
08:41Edgar Four,
08:42etc.,
08:42c'est quand même des gens
08:43qui étaient,
08:44voilà,
08:45qui s'en imposaient,
08:45l'Assemblée nationale,
08:46c'était pas une courte récréation.
08:48– Sabrina,
08:48aujourd'hui,
08:49on parle de cette époque
08:50et c'était à postériori
08:52des 30 glorieuses
08:53à l'époque où la France
08:54était dotée d'un appareil
08:55productif très compétitif.
08:57– Oui, mais voulu par des gens.
08:58– On a aussi dépecé
08:59l'industrie française,
09:01il y a eu la mondialisation,
09:03la financiarisation de l'économie,
09:04tout ça a concouru malheureusement
09:06à la perte de l'outil
09:06productif français
09:07et c'est un des grands malheurs
09:08aujourd'hui
09:09de l'économie française.
09:10– Ce n'est pas la globalisation
09:11et la financiarisation,
09:12je ne peux pas vous laisser dire ça.
09:13– Allez-y, là.
09:14– Non, mais là,
09:15c'est trop facile,
09:16c'est-à-dire qu'on repart
09:17dans les idées
09:19qui sont véhiculées
09:20en permanence
09:21par certains pays
09:21et par certains partis
09:23et certains politiques,
09:24c'est-à-dire que c'est toujours
09:25la faute aux autres.
09:26Non, il y a eu
09:27une absence de décision,
09:29il n'y a pas eu de politique.
09:30Dans la globalisation,
09:31il y a des pays
09:32qui ont explosé,
09:33qui sont sortis de nulle part
09:34et qui sont devenus
09:35des puissances économiques majeures.
09:37Vous prenez la Corée du Sud
09:37qui était dans une situation
09:39dramatique et en état de guerre,
09:41qui est devenue
09:42un des États en pointe
09:43aujourd'hui
09:44dans la technologie,
09:45dans l'IA.
09:46– Non, mais quand on prend,
09:47par exemple,
09:48ne serait-ce que le secteur automobile,
09:51quand en 1992,
09:52l'usine Renault ferme,
09:54que sont devenus
09:54ces ouvriers, par exemple ?
09:55– Oui, mais ça,
09:56ce n'est pas un problème
09:57de globalisation,
09:59c'est un problème de vision.
10:00– Non, mais c'est quand on
10:01dit qu'on parle d'architecture.
10:02– Il ne faut pas s'accrocher
10:03à des industries
10:04s'ils sont des industries.
10:05Aujourd'hui, les États-Unis
10:05regardent vers l'intelligence artificielle
10:07et la génie aussi.
10:08Ils ne regardent pas
10:09vers la sidérogie.
10:09On ne va pas revenir
10:10à la sidérogie,
10:11on ne va pas revenir
10:12à l'automobile.
10:13On est en train
10:13de se projeter
10:14sur les métiers d'avère.
10:16– Les libéraux ont vu
10:17la mondialisation
10:17comme étant heureuse,
10:19comme étant
10:19« on va devenir
10:20une limite de service ».
10:21– Mais elle a été heureuse.
10:21– Vous savez quand Chiruc,
10:22le patron d'Alcatel,
10:23expliquait
10:24qu'il n'y aurait plus besoin
10:25de l'usine et d'entreprise.
10:26– Mais ils se sont plantés,
10:27quand même.
10:28– Mais non, comment on peut dire ça ?
10:29Mais comment on peut dire ça ?
10:30– Mais je le dis,
10:31la mondialisation
10:33n'a pas été heureuse, Marc.
10:34– Mais comment tu peux dire ça ?
10:36– On est aujourd'hui,
10:37alors attends, attends,
10:38aujourd'hui,
10:39prenons pays par pays,
10:41on est au plein emploi,
10:42aux États-Unis,
10:44au Japon,
10:452% de chômage,
10:47en Suisse,
10:48en Corée du Sud,
10:49je peux t'en citer,
10:50on n'a pas le temps,
10:51mais je te citerai 25 pays.
10:52Aujourd'hui,
10:53on a des pays
10:53qui ont eu
10:54des décisions politiques
10:56courageuses,
10:57qui leur ont permis
10:57non pas de céder
10:59en permanence
11:00aux syndicats
11:02qui minent
11:03toutes les industries.
11:04parce que, excusez-moi,
11:05l'industrie automobile,
11:06ce n'est pas la faute
11:07de la globalisation
11:08ni la faute
11:09de la financiarisation,
11:10mais c'est la faute
11:11des syndicats.
11:12Et donc,
11:12on se retrouve
11:13dans une situation
11:14où, globalement,
11:16si on regarde
11:16tout ce qui s'est passé,
11:18parce que,
11:18quand tu regardes
11:19la globalisation,
11:21– Je n'ai pas dit ça.
11:21– Parce qu'ils ont perdu
11:23leur emploi.
11:24Ils ont perdu
11:25leur emploi aux États-Unis.
11:26– Mais Eric,
11:27comment tu peux dire ça ?
11:27Les chiffres ne sont pas là.
11:28Regarde les chiffres de l'emploi.
11:29Tu ne veux pas dire ça ?
11:30Ils sont en plein emploi aux États-Unis.
11:32– Mais non,
11:32mais ils ont perdu leur emploi.
11:34Les unités de production
11:36se sont délocalisées à hier.
11:37– Mais il y a d'autres métiers.
11:38– Mais vous êtes encore…
11:40– Mais vous êtes encore…
11:41– Mais vous êtes encore…
11:44– Vous êtes encore…
11:45– Non, mais vous êtes encore
11:47sur ce mythe
11:48de la réindustrialisation
11:50qu'on vous vend
11:51toute la journée
11:52et puis on fait un reportage
11:54sur quelqu'un…
11:55– Ça n'arrivera pas, Marc.
11:55– Mais ce n'est pas possible.
11:56Mais ça ne doit pas arriver,
11:57mais tant mieux.
11:58Est-ce que vous vous rendez compte
11:59qu'on est à l'ère
12:00de l'intelligence artificielle ?
12:02– C'est-à-dire que…
12:03Et vous, vous êtes en train
12:04de nous dire…
12:05– Non, mais…
12:05– Et les gens nous expliquent
12:06« Ah, mais c'est super,
12:07on a ouvert une usine
12:09qui va refabriquer
12:10des t-shirts français,
12:11des slips français. »
12:11Mais ce n'est pas le sujet.
12:13Le sujet, c'est qu'aujourd'hui,
12:14il faut se projeter.
12:15– Non, mais ce n'est pas du sujet
12:17parce qu'on ne peut pas
12:18se réindustrialiser.
12:19On ne va pas revenir en arrière.
12:21On ne va pas revenir
12:21à l'agriculture.
12:23On ne va pas revenir
12:23à la sidérurgie.
12:25Il faut aller vers l'avant.
12:26L'industrie de l'avenir,
12:28c'est quoi ?
12:32– On dit que la France
12:33doit se réarmer,
12:34et c'est vrai.
12:34Est-ce qu'une économie
12:35tournée vers la défense,
12:37c'est une économie
12:37qui est prospère ou pas ?
12:38– Mais c'est une économie,
12:39en tout cas,
12:40prenons-le comme ça,
12:42et je ne parle pas de…
12:43Je ne parle pas
12:44qu'il y a des dessins secrets
12:45derrière tout ça.
12:47L'industrie militaire
12:49et le réarmement
12:50est une bonne façon
12:51de créer de la relance
12:53et de pouvoir faire
12:54de la dette supplémentaire
12:55alors qu'on est déjà
12:57à des niveaux d'endettement
12:58qui sont records.
12:59Je ne dis pas
12:59que c'est le but,
13:00mais si l'Allemagne
13:01aujourd'hui
13:02comme par hasard
13:03alors qu'elle est
13:04au fond du trou
13:05décide de se réarmer,
13:08ça lui a permis
13:10de faire sauter
13:11une règle
13:12qui était une règle budgétaire
13:13qui était inscrite
13:14dans la Constitution
13:14qu'elle ne pouvait pas
13:15faire de déficit.
13:17Sauf que quand on dit
13:17attention,
13:18on va avoir peut-être
13:19une attaque des Russes
13:20donc il faut se réarmer,
13:22évidemment la règle
13:22de déficit budgétaire
13:24elle saute
13:24et du coup
13:25on peut faire de la relance.
13:27Donc oui,
13:27pour répondre à votre question,
13:29l'industrie de l'armement
13:30c'est une industrie du futur
13:31dans l'industrie de l'armement.
13:33Il y a des drones ?
13:34Il y a des drones
13:35mais il y a énormément
13:36d'intelligence artificielle.
13:39Les leaders aujourd'hui
13:40de la défense,
13:41ce sont des entreprises
13:42qui fabriquent effectivement
13:43des drones
13:43mais qui fabriquent aussi
13:44beaucoup d'intelligence artificielle.
13:46Il faut se projeter vers l'avant,
13:47il faut arrêter de regarder
13:48en arrière
13:49et puis surtout,
13:50alors je m'inscris en faux,
13:51la globalisation,
13:52elle a été malheureuse
13:53pour la France
13:54parce qu'on a eu des politiques
13:55qui ont été mauvais.
13:56la globalisation
13:57c'est quelque chose
13:58qui a profité à de notre pays.
14:00Je ne veux pas faire le dernier mot,
14:03je dirais simplement,
14:04vous avez parfaitement raison
14:05dans votre raisonnement,
14:07simplement il y a des hommes
14:07et des femmes
14:08qui sont dans la société
14:09et qui n'ont pas de boulot,
14:11qui sont malheureux, etc.
14:13Qu'est-ce qu'on en fait ?
14:14Il n'y a qu'à un moment donné,
14:15il faut se poser la question.
14:17Il faut leur parler d'avenir.
14:17Il faut leur parler d'économie.
14:19Avec une éducation nationale
14:20qui sort chaque année
14:21100 000 jeunes
14:22qui n'ont rien,
14:23etc.
14:25Je veux dire,
14:26par là,
14:26il faut bien sûr,
14:27vous dites,
14:28on va vers l'intelligence artificielle,
14:30je suis entièrement d'accord avec vous.
14:31Ceci étant,
14:32il ne faut pas oublier
14:33cette population.
14:34Vous avez entièrement raison ?
14:35Tous.
14:35Merci beaucoup.
14:36Marc Perrantino.
14:37En même temps.
14:38Gautier Loubrette,
14:3921h sur RC News,
14:40évidemment,
14:41Général de Réchauffe,
14:42Sabrina Medieber,
14:42Eric Revelle.
14:43Dans un instant,
14:43Pierre De Villeneau sur Europe 1
14:45et Christine Kelly pour CNews.
14:47Bonne soirée à vous,
14:47à demain.
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