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La France toujours sans budget pour 2026 : Un débat sans fin et sans issue ?
Europe 1
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00:00
18h-19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:06
C'est une de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:09
On est toujours avec le général de Richeouf, Marc Fiorentino qui est économiste,
00:12
Eric Revelle, Sabri d'Ametcheber, Gauthier Lebrecht.
00:15
Juste un mot de ce qui se passe à l'Assemblée nationale.
00:17
Ils continuent à s'empailler, même s'ils ont rejeté le budget,
00:19
donc tout repart à la case zéro.
00:21
On va écouter une petite algarane entre le Premier ministre Sébastien Lecornu
00:24
qui répondait à Eric Ciotti sur la question des budgets
00:26
et des hausses d'impôts qui avaient été votées.
00:27
Parce qu'ils n'ont fait que ça, en réalité, depuis cinq semaines,
00:30
voter des hausses d'impôts.
00:31
On écoute M. Lecornu.
00:34
Stop avec le double discours.
00:36
L'absence de 49,3, M. le Président Ciotti,
00:39
va permettre la grande clarification.
00:42
On ne peut pas avoir l'équipe qui va dîner avec les grands patrons
00:45
pour les rassurer d'un côté,
00:46
pendant qu'une autre équipe, ici, augmente les impôts
00:49
sur les particuliers et sur les entreprises.
00:52
Désormais, cet hémicycle fonctionne à cœur ouvert,
00:56
en grande transparence.
00:58
Ceci est un grand moment de clarification,
01:01
M. le Président Ciotti.
01:02
Et pour finir,
01:04
on ne peut pas promettre l'ordre à Nice
01:07
et le désordre à Paris.
01:09
Voilà pour cette réponse.
01:11
Alors, Gauthier Lebrecht ?
01:12
Il pointe plutôt le Rassemblement National
01:15
que le parti d'Éric Ciotti,
01:16
qui est l'Union des Droites
01:17
et qui n'a pas voté les hausses d'impôts.
01:19
Mais il pointe les hausses d'impôts,
01:23
notamment sur les multinationales
01:24
qui ont été votées par le Rassemblement National
01:27
et qui ont inquiété les patrons.
01:29
Et c'est vrai qu'en même temps,
01:31
vous avez deux lignes,
01:32
parce qu'au même moment où cette hausse d'impôts
01:33
a été votée par les députés de Marine Le Pen
01:35
et notamment Jean-Philippe Tanguy,
01:36
qui est le monsieur budget du RN,
01:37
vous aviez une tribune dans le Figaro de Jordan Bardella
01:39
pour rassurer les patrons,
01:41
qui est sur une ligne beaucoup plus pro-business,
01:44
beaucoup plus libérale.
01:44
Et d'ailleurs, ça sera très intéressant
01:46
si le sondage se réalise,
01:49
c'est-à-dire que s'il est investi
01:50
par le Rassemblement National,
01:51
puisque Marine Le Pen est empêchée
01:52
à cause de la justice,
01:53
de voir s'il va réussir à réorienter le RN
01:57
vers une ligne plus libérale
01:59
ou si ça crée trop de crispations en interne.
02:03
Mais oui, mais pardon,
02:05
il pointe Éric Ciotti,
02:07
mais Sébastien Lecornu,
02:08
c'est lui qui veut augmenter aussi la taxe foncière.
02:11
Donc, vous savez que c'est une députée
02:13
Ensemble pour la République
02:14
qui a proposé de passer,
02:16
donc une députée de Sébastien Lecornu,
02:18
de passer, et ça a été voté,
02:19
alors avant que tout soit rejeté,
02:20
de passer la TVA de 5 à 20%
02:23
sur les bouteilles d'eau en plastique,
02:25
de 5 à 20%.
02:26
Il y avait beaucoup d'aberrations dans le pied.
02:27
Donc, il y a aussi une responsabilité
02:29
de ce gouvernement.
02:29
Il y a une responsabilité de tous les partis.
02:31
Je pense qu'il y a une incohérence totale
02:33
si on regarde tous les votes
02:34
qui ont été faits au cours
02:35
de ces quelques semaines
02:37
de discussions pour rien.
02:38
On rappelle, des discussions pour rien.
02:40
En fait, si,
02:40
quand on dit des discussions pour rien,
02:42
on se trompe.
02:42
On dit des discussions en vue des prochaines élections.
02:45
C'est-à-dire qu'en fait,
02:46
le seul but,
02:46
c'était de ne pas pouvoir être pris
02:48
à contre-pied en disant
02:50
« mais non, vous avez voté pour ça,
02:51
vous avez voté contre ça ».
02:52
Et finalement,
02:53
il n'y a aucune ligne directrice.
02:54
Ce qui est très inquiétant aujourd'hui,
02:56
vous dites les patrons,
02:56
mais je continue à dire les dirigeants d'entreprise,
02:58
ce qui est très important
02:59
pour les dirigeants d'entreprise aujourd'hui,
03:01
c'est qu'on n'a aucune visibilité.
03:03
Et surtout,
03:04
si vous voulez,
03:04
en ouvrant l'idée que
03:05
bon, il faut tenir jusqu'à 2027.
03:08
2027,
03:09
c'est dans un an et demi.
03:11
2027,
03:12
pour une entreprise,
03:13
c'est la mort d'une entreprise.
03:15
C'est un temps très long.
03:18
Et surtout en 2027,
03:20
à partir du moment,
03:21
à partir du moment où 2027,
03:22
vous n'avez pas d'idée cohérente.
03:24
C'est-à-dire que le deuxième stress…
03:25
– Le carnet de commande,
03:26
il va quand même déjà en 2027 ?
03:28
– Non mais ça y est,
03:29
aujourd'hui,
03:30
je peux vous dire qu'aujourd'hui,
03:31
même si on a des chiffres
03:32
qui paraissent relativement résilients,
03:35
il n'y a pas de résilience.
03:36
On est totalement en récession,
03:38
on est en crise économique.
03:40
Les carnets de commande des entreprises
03:41
sont dans une situation qui est difficile.
03:43
La difficulté, je vais vous dire,
03:45
c'est qu'on se projette en 2027,
03:48
mais en 2027,
03:49
vous ne pouvez pas vous projeter
03:50
parce que vous ne vous dites pas
03:51
« bon, ce n'est pas grave,
03:52
on va faire le dos rond
03:52
parce qu'en 2027,
03:53
on sait ce qui va se produire ».
03:55
– Mais on ne sait absolument pas,
03:56
vous venez de le dire,
03:57
le Rassemblement national,
03:59
s'il gagne les élections,
03:59
il va falloir qu'il ait un programme économique,
04:01
il n'a pas de programme économique.
04:03
Quant aux autres partis,
04:04
on voit qu'ils sont capables
04:05
de voter une chose et son contraire.
04:06
– Quand ils ont un programme économique,
04:07
ils font 1 000 milliards
04:08
de dettes supplémentaires,
04:09
3 000 pour atteindre 3 000 milliards.
04:11
Pour citer les grands auteurs,
04:12
c'est Mozart qu'on assassine.
04:14
Donc si vous voulez,
04:15
au bout d'un moment…
04:16
– C'est Éric Romel !
04:17
– Je ne sais pas qui l'a écrit.
04:19
– Et puis en plus,
04:20
il faut rajouter,
04:20
parce qu'on ne l'a pas rappelé,
04:21
c'est que l'hystérie fiscale
04:23
à laquelle on assistait
04:24
la bordélisation fiscale
04:25
à l'Assemblée nationale,
04:27
la partie recette du budget
04:28
a été votée par un député.
04:30
Ça, c'est la cerise sur le gâteau.
04:32
Non seulement ils ont fait n'importe quoi,
04:35
mais en plus,
04:35
ils n'ont même pas assumé
04:36
leur n'importe quoi.
04:37
– Et comment ça va se terminer ?
04:38
– C'est un naufrage.
04:39
– Personne ne sait
04:40
comment ça va se terminer,
04:41
puisque le Sénat est en train
04:42
de tout détricoter
04:43
avant que ça reparte
04:44
à l'Assemblée nationale.
04:45
– Et on va finir peut-être
04:46
par une loi spéciale.
04:47
– Voilà, loi spéciale ou ordonnance.
04:49
Et si c'est les ordonnances,
04:53
on repart de la copie initiale
04:55
avec, passez-moi l'expression,
04:56
toutes les dingueries
04:57
d'augmentation fiscale
04:59
qu'on avait commencé à dénoncer.
05:01
Le ticket restaurant,
05:03
le chèque cadeau,
05:04
le chèque Noël,
05:04
les 8%, on y revient.
05:06
– On a un problème.
05:07
– C'est un naufrage,
05:08
mais au-delà de ça,
05:09
il faut essayer de se projeter.
05:11
Et le problème qu'on a,
05:12
c'est un problème
05:13
d'éducation économique,
05:15
de culture économique.
05:16
Il n'y a pas de culture économique.
05:17
– Et ça ne fait que dépenser et taxer.
05:18
– On se bat avec des gens
05:20
qui n'ont absolument
05:21
aucune connaissance de l'entreprise.
05:23
Vous regardez les CV
05:24
de tous les gens
05:25
qui sont quasiment députés
05:26
ou presque.
05:27
Ils ne savent pas
05:28
ce que c'est qu'une entreprise.
05:29
Ils ne savent pas
05:29
ce que c'est qu'avoir des salariés.
05:31
C'est une chose
05:32
d'avoir une enveloppe
05:33
pour ces frais
05:34
qui tombent,
05:35
pour ces petits frais
05:36
qui tombent tous les mois,
05:37
d'avoir son équipe,
05:39
d'avoir son salaire.
05:40
– Ça ne veut pas longtemps.
05:40
– Vu le rythme des gouvernements
05:42
qui tombent,
05:42
c'est pas longtemps.
05:43
– Dans une fonction
05:45
ou dans une autre.
05:46
– Bien sûr.
05:46
– Dans une fonction
05:47
ou dans une autre,
05:48
qu'on soit fonctionnaire
05:49
ou qu'on soit homme politique.
05:51
Et donc,
05:51
ils ne connaissent pas
05:52
ce monde-là.
05:53
Et le peu de gens
05:54
qui ont une culture économique,
05:56
c'est une culture économique
05:57
de gauche.
05:58
– Alors, vous savez,
05:58
vous avez Sandrine Rousseau
05:59
qui est prof d'écho.
06:00
J'ai quand même des sujets
06:01
parce qu'en fait,
06:02
on en sait toujours
06:03
l'économie prise
06:04
de la même manière en France.
06:05
– C'est façon marxiste.
06:06
– C'est-à-dire,
06:06
un endroit de coercion
06:07
où le travail n'épanouit pas,
06:10
le patron fait des profits
06:11
qui se fout dans les poches.
06:12
– Le capital, c'est mal.
06:14
Général,
06:14
qu'est-ce que vous pensez
06:15
de tout ça ?
06:15
– C'est la churlie !
06:16
– C'est la guerre économique.
06:18
– Non, non,
06:19
ce que je pense,
06:20
c'est que je pense
06:21
comme la plupart des Français,
06:22
c'est-à-dire que je me désintéresse
06:23
complètement de ce qui se passe
06:25
à l'Assemblée nationale.
06:26
– Vous ne devriez pas ?
06:27
– Non, non,
06:27
mais je trouve
06:27
qu'on est vraiment
06:28
dans une incohérence totale,
06:30
que les députés,
06:32
les hommes politiques
06:32
qui sont là,
06:33
finalement,
06:33
ne travaillent que pour eux.
06:34
Où sont les économies ?
06:35
On n'en fait pas
06:36
puisqu'on taxe tout le monde.
06:37
On est le pays
06:37
le plus taxé au monde,
06:38
le plus imposé au monde
06:39
et on charge encore la barque.
06:42
Donc, comment voulez-vous
06:42
que les Français,
06:43
comment voulez-vous
06:43
que les Français
06:44
acceptent,
06:46
acceptent
06:47
et ne votent pas demain
06:48
tout ce Front National,
06:49
tout ce Rassemblement National ?
06:50
C'est le résultat
06:51
de votre sondage.
06:52
Voilà,
06:52
donc je...
06:53
– Pas le nôtre,
06:53
mais oui.
06:54
– Le résultat du sondage.
06:55
– Je ne sais même pas
06:55
où sont les économistes
06:56
et où est l'économie.
06:57
– Voilà,
06:57
je me dis,
06:59
comme tout le monde,
06:59
mais qu'est-ce qu'ils font ?
07:01
Je veux dire,
07:01
on est tombé,
07:02
on est tombé,
07:02
mais bien bas.
07:03
C'est une catastrophe.
07:04
– Un naufrage.
07:04
– Et je voulais...
07:05
Un naufrage.
07:06
Et je disais hier,
07:07
je disais hier,
07:08
lors d'un interview,
07:10
que moi,
07:10
j'ai vécu,
07:11
vu mon grand âge,
07:12
j'ai vécu depuis
07:13
un certain nombre d'années
07:13
et j'ai pu côtoyer
07:14
un certain nombre d'hommes politiques
07:15
dans les années 80.
07:17
Et je me...
07:17
Dans ces années 80,
07:18
il y avait des hommes politiques
07:19
qui étaient vraiment...
07:20
qui avaient vécu
07:21
à la fois le deuxième conflit mondial,
07:23
qui avaient vécu leur...
07:24
– Oui, alors,
07:25
c'est pas une bonne référence économique,
07:28
si je peux me permettre.
07:28
– Je vous dis,
07:29
je vous dis,
07:29
laissez-moi parler.
07:31
Ils avaient vécu,
07:32
ils avaient vécu la France
07:33
dans les années terribles,
07:35
la guerre,
07:36
l'après-guerre,
07:36
etc.
07:37
Ils avaient une claire conscience
07:38
de la France,
07:39
du devenir de notre pays.
07:41
Et je retrouve aujourd'hui
07:42
des gens qui sont incohérents,
07:44
inconsistants,
07:45
et qui ne s'affichent complètement
07:46
de l'avenir de notre pays.
07:48
Et ça,
07:48
ça me révolte.
07:49
Vous voyez,
07:49
je me dis,
07:50
comme beaucoup de Français,
07:50
ça me révolte.
07:51
– En 1981,
07:52
c'est quand même
07:53
le naufrage économique majeur,
07:55
et c'est probablement
07:56
le prix qu'on est en train
07:57
de payer aujourd'hui,
07:59
c'est le...
08:00
– Notamment en fait.
08:00
– Ça vient de là,
08:02
la retraite,
08:02
la fin de la retraite à 60 ans,
08:05
les 35 heures.
08:06
On est dans le cœur
08:08
du mal économique,
08:10
le cancer économique
08:12
qui nous a flingués.
08:12
– Je regarde les hommes,
08:14
et les hommes qui étaient là,
08:15
de droite comme de gauche,
08:16
avaient des,
08:17
comment dirais-je,
08:17
des références,
08:19
ils avaient une vision,
08:20
ils avaient un attachement.
08:21
– Aucune référence économique.
08:23
– Un attachement pays,
08:24
que les gens aujourd'hui
08:26
n'ont pas.
08:26
– Vous ne pouvez pas me dire
08:27
que Raymond Barre
08:27
n'avait pas de culture économique.
08:29
– Non, d'accord,
08:30
on parle de 81,
08:31
– Non, les années,
08:32
81,
08:33
– Allez, vous jouez sur…
08:34
– Il restait une année
08:35
de jusqu'à,
08:35
les années 80.
08:36
– Non, mais arrêtez,
08:36
quand même.
08:37
– Il y avait des gens
08:37
comme Mesmer,
08:38
il y avait quand même
08:39
des gens brillants,
08:41
Edgar Four,
08:42
etc.,
08:42
c'est quand même des gens
08:43
qui étaient,
08:44
voilà,
08:45
qui s'en imposaient,
08:45
l'Assemblée nationale,
08:46
c'était pas une courte récréation.
08:48
– Sabrina,
08:48
aujourd'hui,
08:49
on parle de cette époque
08:50
et c'était à postériori
08:52
des 30 glorieuses
08:53
à l'époque où la France
08:54
était dotée d'un appareil
08:55
productif très compétitif.
08:57
– Oui, mais voulu par des gens.
08:58
– On a aussi dépecé
08:59
l'industrie française,
09:01
il y a eu la mondialisation,
09:03
la financiarisation de l'économie,
09:04
tout ça a concouru malheureusement
09:06
à la perte de l'outil
09:06
productif français
09:07
et c'est un des grands malheurs
09:08
aujourd'hui
09:09
de l'économie française.
09:10
– Ce n'est pas la globalisation
09:11
et la financiarisation,
09:12
je ne peux pas vous laisser dire ça.
09:13
– Allez-y, là.
09:14
– Non, mais là,
09:15
c'est trop facile,
09:16
c'est-à-dire qu'on repart
09:17
dans les idées
09:19
qui sont véhiculées
09:20
en permanence
09:21
par certains pays
09:21
et par certains partis
09:23
et certains politiques,
09:24
c'est-à-dire que c'est toujours
09:25
la faute aux autres.
09:26
Non, il y a eu
09:27
une absence de décision,
09:29
il n'y a pas eu de politique.
09:30
Dans la globalisation,
09:31
il y a des pays
09:32
qui ont explosé,
09:33
qui sont sortis de nulle part
09:34
et qui sont devenus
09:35
des puissances économiques majeures.
09:37
Vous prenez la Corée du Sud
09:37
qui était dans une situation
09:39
dramatique et en état de guerre,
09:41
qui est devenue
09:42
un des États en pointe
09:43
aujourd'hui
09:44
dans la technologie,
09:45
dans l'IA.
09:46
– Non, mais quand on prend,
09:47
par exemple,
09:48
ne serait-ce que le secteur automobile,
09:51
quand en 1992,
09:52
l'usine Renault ferme,
09:54
que sont devenus
09:54
ces ouvriers, par exemple ?
09:55
– Oui, mais ça,
09:56
ce n'est pas un problème
09:57
de globalisation,
09:59
c'est un problème de vision.
10:00
– Non, mais c'est quand on
10:01
dit qu'on parle d'architecture.
10:02
– Il ne faut pas s'accrocher
10:03
à des industries
10:04
s'ils sont des industries.
10:05
Aujourd'hui, les États-Unis
10:05
regardent vers l'intelligence artificielle
10:07
et la génie aussi.
10:08
Ils ne regardent pas
10:09
vers la sidérogie.
10:09
On ne va pas revenir
10:10
à la sidérogie,
10:11
on ne va pas revenir
10:12
à l'automobile.
10:13
On est en train
10:13
de se projeter
10:14
sur les métiers d'avère.
10:16
– Les libéraux ont vu
10:17
la mondialisation
10:17
comme étant heureuse,
10:19
comme étant
10:19
« on va devenir
10:20
une limite de service ».
10:21
– Mais elle a été heureuse.
10:21
– Vous savez quand Chiruc,
10:22
le patron d'Alcatel,
10:23
expliquait
10:24
qu'il n'y aurait plus besoin
10:25
de l'usine et d'entreprise.
10:26
– Mais ils se sont plantés,
10:27
quand même.
10:28
– Mais non, comment on peut dire ça ?
10:29
Mais comment on peut dire ça ?
10:30
– Mais je le dis,
10:31
la mondialisation
10:33
n'a pas été heureuse, Marc.
10:34
– Mais comment tu peux dire ça ?
10:36
– On est aujourd'hui,
10:37
alors attends, attends,
10:38
aujourd'hui,
10:39
prenons pays par pays,
10:41
on est au plein emploi,
10:42
aux États-Unis,
10:44
au Japon,
10:45
2% de chômage,
10:47
en Suisse,
10:48
en Corée du Sud,
10:49
je peux t'en citer,
10:50
on n'a pas le temps,
10:51
mais je te citerai 25 pays.
10:52
Aujourd'hui,
10:53
on a des pays
10:53
qui ont eu
10:54
des décisions politiques
10:56
courageuses,
10:57
qui leur ont permis
10:57
non pas de céder
10:59
en permanence
11:00
aux syndicats
11:02
qui minent
11:03
toutes les industries.
11:04
parce que, excusez-moi,
11:05
l'industrie automobile,
11:06
ce n'est pas la faute
11:07
de la globalisation
11:08
ni la faute
11:09
de la financiarisation,
11:10
mais c'est la faute
11:11
des syndicats.
11:12
Et donc,
11:12
on se retrouve
11:13
dans une situation
11:14
où, globalement,
11:16
si on regarde
11:16
tout ce qui s'est passé,
11:18
parce que,
11:18
quand tu regardes
11:19
la globalisation,
11:21
– Je n'ai pas dit ça.
11:21
– Parce qu'ils ont perdu
11:23
leur emploi.
11:24
Ils ont perdu
11:25
leur emploi aux États-Unis.
11:26
– Mais Eric,
11:27
comment tu peux dire ça ?
11:27
Les chiffres ne sont pas là.
11:28
Regarde les chiffres de l'emploi.
11:29
Tu ne veux pas dire ça ?
11:30
Ils sont en plein emploi aux États-Unis.
11:32
– Mais non,
11:32
mais ils ont perdu leur emploi.
11:34
Les unités de production
11:36
se sont délocalisées à hier.
11:37
– Mais il y a d'autres métiers.
11:38
– Mais vous êtes encore…
11:40
– Mais vous êtes encore…
11:41
– Mais vous êtes encore…
11:44
– Vous êtes encore…
11:45
– Non, mais vous êtes encore
11:47
sur ce mythe
11:48
de la réindustrialisation
11:50
qu'on vous vend
11:51
toute la journée
11:52
et puis on fait un reportage
11:54
sur quelqu'un…
11:55
– Ça n'arrivera pas, Marc.
11:55
– Mais ce n'est pas possible.
11:56
Mais ça ne doit pas arriver,
11:57
mais tant mieux.
11:58
Est-ce que vous vous rendez compte
11:59
qu'on est à l'ère
12:00
de l'intelligence artificielle ?
12:02
– C'est-à-dire que…
12:03
Et vous, vous êtes en train
12:04
de nous dire…
12:05
– Non, mais…
12:05
– Et les gens nous expliquent
12:06
« Ah, mais c'est super,
12:07
on a ouvert une usine
12:09
qui va refabriquer
12:10
des t-shirts français,
12:11
des slips français. »
12:11
Mais ce n'est pas le sujet.
12:13
Le sujet, c'est qu'aujourd'hui,
12:14
il faut se projeter.
12:15
– Non, mais ce n'est pas du sujet
12:17
parce qu'on ne peut pas
12:18
se réindustrialiser.
12:19
On ne va pas revenir en arrière.
12:21
On ne va pas revenir
12:21
à l'agriculture.
12:23
On ne va pas revenir
12:23
à la sidérurgie.
12:25
Il faut aller vers l'avant.
12:26
L'industrie de l'avenir,
12:28
c'est quoi ?
12:32
– On dit que la France
12:33
doit se réarmer,
12:34
et c'est vrai.
12:34
Est-ce qu'une économie
12:35
tournée vers la défense,
12:37
c'est une économie
12:37
qui est prospère ou pas ?
12:38
– Mais c'est une économie,
12:39
en tout cas,
12:40
prenons-le comme ça,
12:42
et je ne parle pas de…
12:43
Je ne parle pas
12:44
qu'il y a des dessins secrets
12:45
derrière tout ça.
12:47
L'industrie militaire
12:49
et le réarmement
12:50
est une bonne façon
12:51
de créer de la relance
12:53
et de pouvoir faire
12:54
de la dette supplémentaire
12:55
alors qu'on est déjà
12:57
à des niveaux d'endettement
12:58
qui sont records.
12:59
Je ne dis pas
12:59
que c'est le but,
13:00
mais si l'Allemagne
13:01
aujourd'hui
13:02
comme par hasard
13:03
alors qu'elle est
13:04
au fond du trou
13:05
décide de se réarmer,
13:08
ça lui a permis
13:10
de faire sauter
13:11
une règle
13:12
qui était une règle budgétaire
13:13
qui était inscrite
13:14
dans la Constitution
13:14
qu'elle ne pouvait pas
13:15
faire de déficit.
13:17
Sauf que quand on dit
13:17
attention,
13:18
on va avoir peut-être
13:19
une attaque des Russes
13:20
donc il faut se réarmer,
13:22
évidemment la règle
13:22
de déficit budgétaire
13:24
elle saute
13:24
et du coup
13:25
on peut faire de la relance.
13:27
Donc oui,
13:27
pour répondre à votre question,
13:29
l'industrie de l'armement
13:30
c'est une industrie du futur
13:31
dans l'industrie de l'armement.
13:33
Il y a des drones ?
13:34
Il y a des drones
13:35
mais il y a énormément
13:36
d'intelligence artificielle.
13:39
Les leaders aujourd'hui
13:40
de la défense,
13:41
ce sont des entreprises
13:42
qui fabriquent effectivement
13:43
des drones
13:43
mais qui fabriquent aussi
13:44
beaucoup d'intelligence artificielle.
13:46
Il faut se projeter vers l'avant,
13:47
il faut arrêter de regarder
13:48
en arrière
13:49
et puis surtout,
13:50
alors je m'inscris en faux,
13:51
la globalisation,
13:52
elle a été malheureuse
13:53
pour la France
13:54
parce qu'on a eu des politiques
13:55
qui ont été mauvais.
13:56
la globalisation
13:57
c'est quelque chose
13:58
qui a profité à de notre pays.
14:00
Je ne veux pas faire le dernier mot,
14:03
je dirais simplement,
14:04
vous avez parfaitement raison
14:05
dans votre raisonnement,
14:07
simplement il y a des hommes
14:07
et des femmes
14:08
qui sont dans la société
14:09
et qui n'ont pas de boulot,
14:11
qui sont malheureux, etc.
14:13
Qu'est-ce qu'on en fait ?
14:14
Il n'y a qu'à un moment donné,
14:15
il faut se poser la question.
14:17
Il faut leur parler d'avenir.
14:17
Il faut leur parler d'économie.
14:19
Avec une éducation nationale
14:20
qui sort chaque année
14:21
100 000 jeunes
14:22
qui n'ont rien,
14:23
etc.
14:25
Je veux dire,
14:26
par là,
14:26
il faut bien sûr,
14:27
vous dites,
14:28
on va vers l'intelligence artificielle,
14:30
je suis entièrement d'accord avec vous.
14:31
Ceci étant,
14:32
il ne faut pas oublier
14:33
cette population.
14:34
Vous avez entièrement raison ?
14:35
Tous.
14:35
Merci beaucoup.
14:36
Marc Perrantino.
14:37
En même temps.
14:38
Gautier Loubrette,
14:39
21h sur RC News,
14:40
évidemment,
14:41
Général de Réchauffe,
14:42
Sabrina Medieber,
14:42
Eric Revelle.
14:43
Dans un instant,
14:43
Pierre De Villeneau sur Europe 1
14:45
et Christine Kelly pour CNews.
14:47
Bonne soirée à vous,
14:47
à demain.
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