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00:0018h-19h sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari
00:05Les 18h, d'abord le rappel du titre de l'actualité sur CNews et sur Europe 1.
00:15Quatre nouveaux suspects interpellés dans l'enquête sur le cambriolage du Louvre.
00:19Deux hommes et deux femmes, entre 30 et 40 ans, tous originaires de la région parisienne.
00:23Dans cette affaire, quatre personnes ont déjà été mises en examen.
00:25Et à ce stade, les bijoux de la couronne, un butin estimé à 88 millions d'euros, reste introuvable.
00:32Dans le Val-d'Oise, ce nouveau refus d'obtempérer qui tourne au drame.
00:36Deux personnes ont perdu la vie en tentant de fuir la police.
00:39Ils ont percuté un poids lourd sur l'A15.
00:42Au niveau de Pierre-Ley, leur véhicule circulait feu éteint lorsque les policiers ont tenté de les contrôler.
00:47Les caméras piétons des policiers ont enregistré l'interpellation et a été récupérée pour l'enquête.
00:51Rachida Dati et Edouard Jeffray en déplacement dans un lycée de Créteil ce matin pour annoncer un plan de 15 mesures.
00:58Objectif, armer les jeunes face aux déluges d'images sur leur smartphone.
01:02Refonder aussi le dispositif Ma Classe au cinéma.
01:05Ils profitent chaque année à 2 millions d'élèves.
01:06La ministre de la Culture veut doubler ce nom pour développer l'esprit critique des adolescents.
01:10Il y a enfin une chance de réaliser de vrais progrès vers une bonne paix.
01:15La phrase est signée à Emmanuel Macron.
01:16Le chef de l'État insiste.
01:18Des garanties de sécurité robustes pour Kiev sont essentielles.
01:22La Maison-Blanche précise de son côté que des points sensibles mais pas insurmontables sont encore en discussion.
01:26Cette nuit, à Kiev, au moins 7 personnes ont perdu la vie.
01:3019 ont été blessées après des frappes russes.
01:3218h02, on est en direct sur CNews et sur Europe 1 avec Eric Noulot.
01:35Bonsoir Eric.
01:36Bonsoir Laurence.
01:36Bonjour.
01:36Bonjour Ragnel.
01:37Bonsoir Laurence.
01:37Gauthier Lebrecht nous a rejoint.
01:38Bonsoir Laurence.
01:39Nous sommes avec Sabrina Medjeber, Eric Revelle et on a le plaisir d'être avec le général Emmanuel de Rechouf.
01:44Bonsoir.
01:45Bonsoir.
01:45Vice-président de l'association Place d'Armes.
01:48Exact.
01:48On va évoquer la situation dans notre pays mais aussi sur le front de cette guerre dont on parle beaucoup ces derniers temps.
01:55A la fois le chef d'état-major des armées et le président de la République qui s'est exprimé ce matin.
01:59Écoutez ce qu'il a dit à propos du service national volontaire qu'il s'apprête à relancer
02:04parce que le SNU a évidemment fait flop.
02:07Mais il dit voilà, il faut absolument qu'on se prépare.
02:10C'est ce que je disais tout à l'heure dans mon éditorial.
02:13Il précise tout de même qu'il ne s'agit pas d'envoyer nos jeunes en Ukraine.
02:15On écoute Emmanuel Macron.
02:17Nous devons renforcer le pacte armée-nation.
02:20Et qu'au moment où la guerre s'hybride, ce que je suis en train de vous dire,
02:24il est très important qu'un maximum de nos compatriotes comprennent ce que sont nos armées,
02:29comment ça marche, participent à la réserve que nous avons aussi mis en place
02:32et qui est très importante parce qu'elle apporte des compétences à nos armées
02:35et que nous raffermissions en quelque sorte la nation.
02:38Et c'est dans ce contexte-là qu'on prend plusieurs initiatives,
02:41dont celle de la transformation du service national universel vers une nouvelle forme.
02:46Et j'aurai l'occasion de l'évoquer dans les jours à venir.
02:48Monsieur le Président...
02:49C'est donc, vous voyez bien, totalement délié.
02:51Et je pense qu'il faut vraiment, en tout cas, tout de suite supprimer toute idée confuse
02:56qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine.
02:58Ce n'est pas du tout le sens de cette affaire.
03:00C'est toujours mieux de le dire, qu'on ne veut pas envoyer nos jeunes en Ukraine.
03:04Les mois suscités par les propos du général Mondon,
03:07il était clair et il était évidemment très très bien dit.
03:12Louis de Ragnel, quand on entend le Président dire
03:14« On va relancer le service militaire volontaire pour renforcer la coalition, »
03:17Moi, je dis oui. Je dis banco, allons-y.
03:20Il faut que cette nation se réarme au plan au moins moral et psychologique.
03:24Monsieur, vous savez, la question, c'est celle de à quoi sert le service militaire.
03:27Est-ce que c'est pour mettre du plomb dans le cerveau à une jeunesse
03:30qui a besoin d'être un peu redressée ?
03:36Ou est-ce que c'est réellement la vocation initiale du service national,
03:39c'est de lever une génération d'hommes en armes et de femmes pour se battre ?
03:44Et je pense que dans le débat, il y a deux questions,
03:47et Emmanuel Macron a répondu à une de ses questions,
03:49c'est est-ce que les gens sont prêts à mourir pour défendre le flanc Est de l'Europe
03:53ou ils sont prêts à mourir pour défendre la France ?
03:55Là, il y a répondu, ce n'est pas le sujet.
03:56Oui, mais attendez, quand vous rentrez dans les armées, d'accord,
04:00mais quand vous, je parle sous le contrôle du général de Riche,
04:02on va lui passer la parole.
04:03J'ai mieux que moi, mais quand vous rentrez dans l'une des trois armées,
04:07vous acceptez aussi la possibilité de donner votre vie, de la perdre votre vie.
04:13Vous pouvez donner la mort et vous pouvez aussi perdre votre vie.
04:16Là, ce service militaire, ce serait pour recruter, je crois, une réserve.
04:19L'idée, c'est de remplacer surtout les effectifs de Sentinelle
04:22pour permettre à l'armée professionnelle de métier plus classique
04:25d'être utilisée pour autre chose, éventuellement des opérations extérieures
04:30et des vraies missions armées.
04:31Général Réchauffe, qu'est-ce que vous pensez ?
04:32J'ai eu un peu peur ces jours-ci,
04:34parce que j'ai entendu parler d'un service militaire
04:36qui s'adressait à certaines franges de la population.
04:41Pour moi, il faut absolument éviter ça.
04:45Il me semble que le président est revenu sur le service national universel.
04:49Alors moi, j'ai une idée, si vous voulez,
04:52je crois qu'on n'en a pas encore beaucoup parlé.
04:54Je pense qu'il est très important d'avoir une période
04:59que j'estime à 2-3 mois, au cours de laquelle, dans cette période,
05:04on mettrait l'ensemble des Françaises et des Français en âge de venir,
05:07c'est-à-dire entre 18 et 20 ans.
05:09Pourquoi ?
05:10Pour essayer d'abord de faire masse,
05:14avoir une formation sportive, rustique, en uniforme.
05:20Il ne s'agit pas de porter les armes du tout,
05:22mais avec un encadrement qui permette,
05:24cet encadrement permet de vivifier cette jeunesse
05:26et de se dire, à un moment donné, au bout de ces 3 mois,
05:29en fonction de l'observation que j'ai eue de ces jeunes,
05:33je suis capable de dire, ceux-là, ils sont prêts pour partir à un service militaire.
05:36Et à ce moment-là, on prend l'affaire service militaire
05:39et on les forme pour être militaires,
05:42ou réserve, comme il a été dit,
05:43parce qu'il faut une armée moderne,
05:45c'est une armée avec des réservistes,
05:46et puis les troisièmes iront à la formation professionnelle, etc.
05:49Mais je crois très important qu'on puisse mixer cette jeunesse
05:53qui vienne à la fois des quartiers, des beaux quartiers,
05:56des campagnes et des villes.
05:57On ne peut pas dire,
05:59je veux avoir la jeunesse qui est insufflée,
06:02j'allais dire le souffle de la patrie,
06:05à une jeunesse, si on n'en a pas tous.
06:08Gauthier Lebray,
06:09vous, vous pourriez faire partie de ces jeunes réservistes ?
06:12Je ne sais pas si je serais 30 ans marié père,
06:15je pense que je serais...
06:17Si, si, réserviste citoyen.
06:19Si, si, si, citoyen.
06:22Il est volontaire, d'ailleurs.
06:23Il est volontaire.
06:24Il est volontaire.
06:25Non, mais...
06:26Je ne vous vois pas lire.
06:26Il y a quand même...
06:28Tout ça arrive après une semaine
06:30où il y a eu un narratif.
06:32C'est-à-dire que ça a commencé avec
06:34les 100 rafales,
06:36avec Avila Coublet,
06:37avec Volodymyr Zelensky
06:38qu'il devait nous acheter.
06:39En fait, il n'a ni l'argent,
06:41et nous, on n'a pas la capacité
06:42de fournir 100 rafales aussi rapidement.
06:45Ensuite, il y a eu les propos du chef d'état-major
06:48« Il faut être prêt à sacrifier ses enfants. »
06:50On a eu le kit de survie.
06:51Le kit de survie en fin de semaine
06:52avec le petit sac à dos,
06:54les bouteilles d'eau,
06:54les lunettes d'orchange,
06:55les clés à prendre
06:56en cas d'attaque des Russes.
06:58Et là, donc,
06:59dans la même journée...
07:00Ce n'est pas en cas d'attaque des Russes,
07:02c'est même en cas de catastrophe naturelle.
07:03Évidemment, je fourris un petit peu.
07:05En cas de guerre aussi, voilà.
07:07Et évidemment,
07:08tout ça fait partie d'un narratif.
07:09Et il y a quand même une part de mise en scène.
07:11C'est-à-dire que ces événements,
07:13les uns après les autres,
07:13n'arrivent pas par hasard.
07:15Et là, vous avez dans la même journée,
07:16donc Emmanuel Macron,
07:17effectivement,
07:17qui nous parle du retour du service militaire,
07:19avec des objectifs chiffrés.
07:21C'est-à-dire que 50 000 d'ici 2035.
07:23Et si on n'attaque pas les 50 000,
07:25là, ça pourrait devenir obligatoire.
07:27Parce que quand vous avez le porte-parole
07:29du chef d'état-major
07:30qui vous dit,
07:31en cas de guerre de haute intensité,
07:33c'est 1 000 hommes qui tombent par jour,
07:35eh bien, vous regardez
07:36l'état des troupes françaises aujourd'hui.
07:38Donc, c'est-à-dire 200 000 hommes,
07:3940 000...
07:40C'est théorique, ça.
07:40Oui, mais c'est théorique.
07:41Enfin, c'est quand même eux qui l'ont dit.
07:42Et donc, l'objectif,
07:43c'est d'avoir une armée qui...
07:45Si la France est envahie,
07:46c'est sûr qu'il y aura
07:47le rétablissement de quelque chose.
07:50Mais après, aujourd'hui,
07:51une génération,
07:52c'est 800 000 personnes par an,
07:53à peu près.
07:54Il y aura de moins en moins
07:54parce qu'il faut être capable
07:56de les absorber.
07:57Je pense que tout simplement,
07:58aujourd'hui,
07:58on ne peut pas absorber...
07:59Alors, bien arrivé.
08:00Moi, j'aurais une observation
08:00à faire quand même
08:01sur le narratif
08:02que vous venez d'évoquer,
08:04notamment sur la menace.
08:10Sur la menace russe,
08:10je ferais simplement remarquer
08:11que les Russes sont
08:12à 2500 kilomètres de Paris,
08:14que ce n'est pas demain
08:14qu'ils seront sur la Concorde.
08:16Et puis, la deuxième chose,
08:17c'est que quand vous avez
08:17un peuple qui a perdu
08:1827 millions de combattants
08:21ou de Russes
08:21pendant le second conflit mondial,
08:23ils ne sont pas prêts
08:24d'investir, de mourir.
08:27Entendu.
08:28L'autre point...
08:29Mais ça ne vous empêche pas
08:29de nous réarmer ?
08:30Oui, mais ils peuvent réarmer.
08:31Ils ne vont pas rester les bras d'annons.
08:32Oui, mais d'accord,
08:33mais ils vont réarmer comme nous.
08:35Tout le monde se réarme.
08:35Tout le monde se réarme.
08:36Mais ce que je veux dire
08:37qu'à la différence que nous avons,
08:39que nous avons,
08:39nous que nous avons,
08:40c'est que nous avons quand même...
08:42C'est bien de se réarmer
08:43et de voir vers l'extérieur,
08:45mais il faut que l'arrière tienne.
08:47Or, ce que je constate,
08:48c'est que tous les jours,
08:49l'arrière se bat
08:50à coups de Kalachnikov
08:51dans les quartiers.
08:52Il y a des Françaises
08:53et des Français
08:54qui meurent tous les jours,
08:54qui sont poignardés, etc.
08:56Et avant, me semble-t-il,
08:57de foncer, de s'armer,
08:59de foncer aux frontières
09:00et de rester sur les frontières,
09:02il faut s'occuper de l'arrière.
09:03Et je crois que là,
09:06je n'appelle pas un service national,
09:08il faut impérativement
09:09que ce soit l'ensemble des classes
09:10et de ces jeunes qui aillent.
09:12Alors, vous me dites,
09:12il va falloir 50 000,
09:13ben 50 000 peut-être,
09:15mais il faut peut-être monter, monter.
09:17C'est l'objectif du gouvernement.
09:19Je suis 100% d'accord avec vous
09:20sur ce qu'on veut dire.
09:21Le narratif,
09:22c'est aussi un acte politique
09:24parce qu'on joue sur les peurs,
09:27parce qu'on est impuissant
09:28sur la scène nationale
09:29et donc on crée ce narratif
09:31où on enchaîne les événements
09:33avec un certain sens du scénario.
09:35À un moment donné,
09:35il faut savoir raison
09:36garder et dire
09:37arrêtez de belviser
09:40comme vous le faites
09:41et maintenant,
09:42travaillons autour d'une table
09:43et réfléchissons.
09:44Voilà, Eric Nolot.
09:45Moi, j'ai eu mal
09:47à comprendre votre argument.
09:48On n'est pas prêt
09:48de se battre contre les Russes
09:49à la Concorde.
09:50Ce n'est pas ça
09:50qui est en cause.
09:51En France,
09:52il y a deux menaces internes,
09:54l'islamisme et le narcotrafic,
09:55et il y a une menace externe
09:56qui est la Russie
09:57qui nous mène
09:58une guerre hybride,
10:00cyberattaque notamment,
10:02pas seulement en France,
10:03qui nous a évincés d'Afrique,
10:04c'est une forme de guerre aussi,
10:05et qui menace des pays
10:07qui sont à la fois
10:07membres de l'OTAN
10:09et de l'Union Européenne,
10:09je parle des Pays-Baltes.
10:11S'ils attaquaient
10:12un des Pays-Baltes,
10:13l'Estonie a l'air
10:13d'être le maillon faible,
10:14nous serions tenus
10:15par une solidarité.
10:16Donc, en fait,
10:17la guerre,
10:17elle ne se passera pas en France,
10:18elle se passera sur un territoire
10:19qui sont une solidarité.
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