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00:00Europe 1, la start-up de la France bouge.
00:03Avec vous Fleur de la Porte, vous avez 30 ans, l'entreprise a 5 ans.
00:08Oui, tout à fait.
00:09Et vous, vous avez fait des études dans la mode.
00:14Tout à fait, oui, exactement.
00:15Vous aviez commencé à l'origine à deux, cette marque.
00:18On était deux, j'ai commencé, comme vous l'avez dit, à 5 ans avec une de mes cousines,
00:22qui aujourd'hui ne fait plus partie de l'aventure, mais qui continue toujours à la suivre de très près.
00:25Donc c'est pas l'histoire de Barbara et Sharon ?
00:28Non, c'est pas l'histoire de Barbara et Sharon, mais on s'en inspire beaucoup,
00:31parce qu'effectivement, c'est comme on disait tout à l'heure,
00:35c'est pas évident forcément de travailler en duo, mais nous, ça a toujours bien marché.
00:39C'est juste qu'elle a choisi de prendre un chemin un petit peu différent.
00:42Donc là, vous êtes seule ?
00:43Donc je suis seule pour l'instant, oui.
00:45Vous, vous avez jamais, je me tourne vers vous, Barbara, Boccarat et Sharon Kriyev,
00:47toujours à la vie, à la mort ?
00:50Ou dites-nous, franchement, il y a eu des moments où peut-être que vous ne pouviez plus vous sentir, non ?
00:54Je sais que tout le monde a vraiment envie qu'on...
00:56Non, on n'a pas envie, mais ça va.
00:58C'est vraiment la première chose que les journalistes mettent toujours.
01:01Les fondations de cette marque, c'est notre amitié,
01:03donc c'est ce qui passera toujours avant tout, en fait.
01:05C'est merveilleux.
01:06Donc même dans les moments difficiles, on reste soudés.
01:09Oui.
01:09C'est ça qu'on retient ?
01:10Parce que là, ça dépasse l'amitié, l'entrepreneuriat,
01:12gagner de l'argent, gérer des gens, vivre des personnes, sortir des gens des personnes.
01:17Ce n'est pas notre moteur.
01:18On n'a pas eu ce moteur-là pour démarrer notre histoire.
01:21L'argent, ce n'était vraiment pas, encore une fois.
01:22Oui, mais quand vous avez perdu de l'argent, que le fonds a pris beaucoup de place,
01:27il n'y a pas eu de tension.
01:28Mais le fonds, c'était prévu qu'ils prenaient la place, on l'a vendu consciemment.
01:31Donc, il n'y a pas eu de tension, c'était prévu.
01:34C'est formidable.
01:34Franchement, c'est un très, très bel exemple d'amitié.
01:36Fleur de Laporte.
01:37Donc, vous, vous avez créé les actifs Paris il y a cinq ans.
01:39Vous avez fait une école de mode.
01:41Et qu'est-ce qui fait que vous vous êtes dit, je vais me lancer dans l'entrepreneuriat
01:45et pourquoi dans le wellness, c'est-à-dire dans l'univers du bien-être ?
01:49Il se trouve que du coup, à cette période-là de ma vie, je faisais déjà beaucoup de sport.
01:52Ma cousine aussi, du coup, avec qui j'ai fondé les actifs il y a cinq ans.
01:56Et en fait, on s'est toutes les deux rendu compte de la même chose.
01:59En fait, on a fait le même constat.
02:00On s'est dit, en fait, on en a ras-le-bol d'acheter un legging.
02:03C'est qu'au bout de trois lavages, il perd de son élasticité, ou il se met à boulocher.
02:07Et en fait, on s'est dit, il n'y a pas trop d'alternatives,
02:09qu'ils soient à la fois confort, techniques, et puis surtout qu'ils soient durables dans le temps.
02:12Et on s'est dit, puisqu'on est toutes les deux à faire le même constat,
02:14on n'est sûrement pas les seuls.
02:15Il y en a peut-être plein d'autres qui sont concernés.
02:17Et c'est un peu comme ça que, de fil en aiguille, on a commencé à y réfléchir.
02:21Et on se disait, tiens, pourquoi pas s'associer pour faire quelque chose
02:24et créer une marque, justement, qui répondrait à nos besoins.
02:27Et bien justement, vous allez pitcher les Actives Paris en une minute.
02:32Flore, c'est à vous.
02:33C'est parti. Alors, les Actives Paris, c'est le sportwear féminin conçu pour durer dans le temps.
02:37C'est une marque que j'ai créée, du coup, il y a cinq ans,
02:41qui se développe principalement en ligne,
02:43mais également beaucoup en studio de yoga, pilates,
02:47et autres points de vente physiques,
02:49comme des boutiques style concept store ou boutiques multimarques.
02:53Et voilà, notre production est réalisée en Europe.
02:57On fabrique nos tissus en France.
02:59L'assemblage des pièces est réalisé au Portugal.
03:02On a aussi une petite partie qui est réalisée, qui est assemblée en Tunisie,
03:06notamment tout ce qui est le swimwear.
03:08Et on souhaite vraiment que chaque femme puisse se sentir vraiment à l'aise,
03:12belle et très confort dans ses tenues pour aller au sport.
03:16Mais au-delà, l'idée, c'est que cette idée, un peu cet univers wellness,
03:20la suive dans son quotidien.
03:22Donc même sa tenue de sport, elle peut être habillée en ensembles des Actives
03:26pour aller faire ses courses, pour aller promener son chien,
03:29pour aller boire un café.
03:29Voilà.
03:30On essaie vraiment de démocratiser le sportswear un maximum.
03:33Merci.
03:34Flore Delaporte, pile une minute fondatrice des Actives Paris.
03:37Benjamin ?
03:38Très belle idée.
03:39Et c'est vrai que j'ai l'impression que les vêtements de sport
03:41s'usent beaucoup plus rapidement que les autres vêtements.
03:43Alors, il y a la transpiration, etc.
03:44Mais aussi, c'est vrai qu'on est obligé de les laver à chaque fois.
03:46Ce n'est pas comme un pull ou un jean où on peut le remettre.
03:48C'est vrai que les vêtements de sport s'usent beaucoup plus rapidement.
03:51Je le vois dans ma ponderie.
03:52Dans ta garde-robe.
03:54Il y a quoi comme produit, Flore, dans les actives ?
03:57C'est quoi ?
03:57C'est une brassière ?
03:58C'est un leggings, c'est quoi ?
03:59C'est vraiment des basiques du sportswear.
04:01On voulait vraiment créer ce dressing un peu intemporel du sportswear féminin.
04:05Donc, ça va être des brassières, des leggings.
04:07On a des t-shirts, on a des combinaisons.
04:10Parce qu'on se fie aussi beaucoup à ce que les retours de nos clients,
04:13ce que nos clientes cherchent.
04:15Et en fait, on a eu pas mal de demandes pour ce type de produit.
04:17Des combinaisons ?
04:18Des combinaisons de sportswear.
04:21Donc, un peu comme un leggings, c'est une brassière à grouger en une pièce.
04:24Et après ça, on a lancé une collection swimwear parce qu'on savait qu'on avait aussi des envies de maillots de bain.
04:35Donc, ça dépend vraiment des besoins et des sports recherchés.
04:38Vous êtes vendu où aujourd'hui ? C'est quoi votre canal de distribution ?
04:40On est vendu en grande majorité sur notre site.
04:43Et c'est vrai que ce qui est un peu dommage finalement, c'est que ce qui fait la grande force de nos vêtements,
04:47c'est leur qualité.
04:47Pouvoir les toucher, pouvoir les essayer, se rendre compte des matières.
04:50C'est quelque chose qui est hyper important pour nous.
04:53Et du coup, on a commencé à beaucoup se vendre en studio de yoga, de pilates,
04:57qui ont généralement des corners où ils vendent des tenues, dont les nôtres.
05:00Et donc voilà, on essaie de gagner un peu en visibilité comme ça,
05:07mais aussi parce qu'on sait que c'est comme ça qu'on touche des nouvelles clientes.
05:10Bien sûr.
05:11Erika Lenohan, vous êtes la coach de ce soir sur Europe 1, président de Damanfrère.
05:14Votre regard sur les actifs Paris, les points forts, c'est quoi ?
05:17Alors, d'abord, le point fort de les actifs Paris, c'est Flore, je pense.
05:22Parce qu'elle a des idées super claires et elle sait où elle va.
05:26Donc ça, c'est déjà très rassurant.
05:27Et puis, elle a un storytelling qui est exceptionnel.
05:30La seule chose maintenant, si je dois évidemment lui donner un conseil,
05:33c'est d'amplifier le message et de multiplier les points de contact avec les consommatrices.
05:39Et donc, pour ça, il faut avoir une présence en digital, mais également en physique.
05:44Oui.
05:45Donc, au niveau de la...
05:46C'est ça qui manque en fait.
05:47Oui, je pense.
05:47Tout à fait.
05:48Magasins physiques.
05:49Et puis après, amplifier la communication aussi.
05:51Alors, en créant soit des événements, soit par exemple, peut-être trouver une ambassadrice.
05:56Alors, je sais que quand on est une start-up, on n'a pas toujours beaucoup de budget,
05:59mais trouver soit des influenceuses, soit une ambassadrice dans le sport.
06:03Qui est sympa, qui peut vous le faire un peu gracieuseur et qui pourrait un peu gracieusement porter la marque un peu.
06:07Voilà.
06:08Ou faire des collaborations, des partenariats avec d'autres marques un peu plus connues.
06:11Et là, profiter quelque part de ce mouvement.
06:14Donc ça, c'est ce que l'on fait quand on est petit.
06:15Donc, s'adosser à une notoriété déjà installée.
06:17C'est ça.
06:18Tout à fait.
06:18Le regard de nos invités, nos grandes invités ce soir, les fondatrices de BASH,
06:22Barbara Bocaret et Sharon Krièv, votre regard sur les actifs Paris, cette start-up.
06:27Je sais que vous, vous êtes dans le wellness, donc on est complètement dans cette mouvance, Sharon.
06:32Non, mais quand j'entends son budget, il ressemble à ce qu'on a envie d'embellir la femme,
06:37d'être là avec des vêtements qui durent, qui soient agréables à porter.
06:42Ça ressemble à ce qu'on avait envie de faire quand on l'a créé.
06:44Et après, les conseils de la coach, ils sont parfaits.
06:48C'est vrai qu'à un moment donné, je pense qu'il faut qu'on puisse les voir, les toucher.
06:51C'est ce qui manque.
06:52Et faire du marketing autour.
06:54Ça, c'est très important, bien sûr.
06:56J'ai jamais vu du côté de chez BASH des égéries, des influenceuses.
06:59Eh bien, Elisabeth, vous ne nous regardez pas assez.
07:01Si, je vous regarde, mais je n'ai personne en tête.
07:04Eh bien, parce que, alors, c'est vrai que nous...
07:06C'est discret.
07:06C'est assez...
07:07Enfin, c'est discret et pas discret.
07:09Non, mais c'est discret, tant mieux, ça marche.
07:10Non, c'est-à-dire que...
07:11C'est pas un reproche, c'est formidable.
07:12Pendant des années, on n'avait pas pris des égéries, vraiment,
07:16parce que BASH, pour nous, c'était vraiment toutes les femmes et pas une femme.
07:20Mais, en fait, à un moment donné, ça aide quand même.
07:24Et c'est vrai que l'égérie qu'on a eue l'année dernière, c'était la fille de Mick Jagger, Georgia McGregor.
07:30On avait démarré par Claudia Schiffer.
07:31Et la première...
07:32On l'avait commandée par Claudia Schiffer.
07:33Eh bien, c'est bien de le rappeler, je me souviens pas.
07:35Et puis, cette année, on a pris à Bichampion, qui...
07:39On a eu beaucoup de chance.
07:39Elle s'est mariée la semaine où la campagne est sortie.
07:42Elle s'est mariée avec le fils de Schwarzenegger et Kennedy,
07:46qui était l'acteur principal du film The White Lotus.
07:49D'accord.
07:49Donc, c'était...
07:50Aux Etats-Unis, ça a fait pas mal de bruit.
07:51On a pu afficher la campagne.
07:52Donc, ça veut dire que là, vous avez fait plus de visibilité outre-Atlantique ?
07:57Plus aux Etats-Unis.
07:58On en a fait un choix.
07:59Mais on a fait aussi à Paris, Elisabeth.
08:01Vous n'avez pas vu, mais...
08:02Bon, mais vous n'avez pas besoin de ça.
08:03Si vous me dites que vous allez tout à ce matin, c'est ça.
08:06Il ne faut pas tout raconter.
08:08Vous n'avez jamais eu l'idée ou l'envie de faire un bâche pour hommes ?
08:12Ah.
08:13C'est très bonne question.
08:14On a eu l'envie.
08:16En fait, on l'avait fait juste avant le Covid.
08:18Et on l'avait mis...
08:19On avait produit, on avait mis notre production dans les magasins pour Fab.
08:22Enfin, dans nos magasins bâches.
08:24En pensant que les femmes allaient acheter pour leur mari
08:26ou que les maris, quand ils viendraient accompagner leur femme.
08:28Et en fait, on s'est rendu compte que les femmes n'achetaient absolument rien pour leur mari.
08:32Sympa.
08:32Et que si du coup, on devait...
08:34On est difficile en même temps.
08:36Franchement, tellement.
08:37Je pense que c'est pour ça.
08:39Et donc, on s'est dit que la prochaine fois, si on devait remonter ça,
08:42on le ferait d'une autre manière.
08:44Mais comment on devait se concentrer pour l'instant ?
08:46Sur la relance.
08:46Sur la relance.
08:47Bien évidemment.
08:48Mais par exemple, on n'avait pas du tout fait de marketing.
08:49Parce qu'on s'était vraiment dit que les femmes vont être trop cool,
08:52elles vont être contentes, elles vont leur acheter des fringues.
08:53Elles vont leur marier.
08:54Rien du tout.
08:55Elles ont gardé leur budget pour elles.
08:56Et elles n'en ont jamais parlé.
08:59Ça dit quelque chose.
09:01Fleur Delaporte, fondatrice des Actifs Paris.
09:03Votre besoin, votre priorité aujourd'hui, c'est quoi ?
09:04C'est d'être plus visible ?
09:06D'être davantage dans les magasins physiques ?
09:09Quelle est votre priorité pour développer votre entreprise, Fleur ?
09:12Alors, c'est un peu ce que vous avez dit.
09:14Ces deux points-là, effectivement.
09:15C'est augmenter la visibilité.
09:17C'est vrai que nous, pour le coup, une fois qu'on a une cliente qui passe commande,
09:21ce qui est très encourageant, c'est qu'elle revient.
09:23Donc ça, c'est chouette.
09:24En revanche, trouver de nouvelles clientes, c'est vraiment notre difficulté principale aujourd'hui.
09:28Et donc, c'est un peu toute cette difficulté qu'il faut surmonter.
09:33Sharon.
09:33J'ai envie de lui dire, je ne sais pas si vous êtes déjà dans un grand magasin,
09:37mais c'est le départ de tout.
09:38Oui, oui, oui.
09:39Mais ça coûte cher, non, d'être dans un grand magasin ?
09:41Pas forcément.
09:41Si on démarre avec un pop-up store, c'est éphémère finalement, c'est au bon moment.
09:47Et on peut commencer comme ça, et ensuite, si ça fonctionne bien...
09:49Et ça ne coûte pas trop cher ?
09:50Non, ça ne coûte pas cher, c'est ponctuel, on maîtrise le budget.
09:52Après, le conseil, c'est de créer un corner.
09:55Alors là, pour le coup, c'est permanent.
09:57Ça se négocie.
09:58Et je trouve que les grands magasins aiment bien aussi les nouvelles marques, donc on les dynamise.
10:02Il faut faire rentrer dans les grands magasins, il faut qu'il y ait des nouvelles marques, sinon...
10:05Et puis la troisième étape après, c'est d'avoir sa première boutique,
10:08mais là, c'est vrai que c'est coûteux au démarrage.
10:10Parfois, il y a des droits d'entrée aussi qui sont...
10:13Voilà, c'est un risque financier, mais je crois qu'on peut commencer par des revendeurs,
10:16puis des pop-up, puis des corners, et ensuite la boutique.
10:18Alors là, l'approche des fêtes, il y a des pop-up en vue ?
10:21Des magasins éphémères en vue ?
10:23Il y a des boutiques qui ont des collections avec nos dernières nouveautés,
10:27et pareil, il y a certains studios qui ont vraiment nos nouvelles collections en exclusivité.
10:31Pour les pop-up, on en avait déjà fait il y a quelques années,
10:34et ça n'avait pas forcément été plus concluant que ça,
10:37donc on n'en a pas fait cette année, c'était un choix.
10:39On en refera peut-être dans le futur,
10:40mais c'est vrai que là, pour l'instant, on s'est plutôt focalisés sur nos boutiques
10:44et nos studios, qui sont vraiment nos partenaires depuis longtemps,
10:48enfin, depuis déjà cinq ans,
10:49et qui finalement vendent mieux que nous, presque.
10:53Il y a aussi un autre levier qui est le digital,
10:57même si c'est vrai qu'on ne va pas pouvoir toucher les produits,
10:59mais je pense que dans certaines marketplaces,
11:01enfin, certains sites de vente privée qui sont leaders sur le marché,
11:05apportent en général une grande satisfaction,
11:07et là aussi, c'est une maîtrise totale du budget.
11:09Sur quoi, vous pensez à...
11:11Moi, je travaille beaucoup avec certains d'entre eux,
11:13et je sais toujours ce qu'ils souhaitent.
11:15Par exemple, que je comprenne,
11:16donne-nous deux, trois sites qu'on comprenne.
11:18Je peux décider ?
11:18Oui, bien sûr.
11:19Ah bon, ben voilà, par exemple, Vipi, c'est une excellente marque.
11:23Vipi ou braderie ?
11:24Ou The Braderie, ou Showroom,
11:26enfin, il y a quand même des marketplaces qui sont intéressantes,
11:29et qui donnent de la visibilité.
11:30C'est des prix cassés ?
11:31Non, pas forcément.
11:33Ah oui ?
11:33Non, non, c'est pas forcément.
11:34On peut travailler de mille façons avec eux,
11:36et sur la durée.
11:37Et ce sont des gens qui aiment bien construire aussi avec les marques,
11:39qui sont là pour aider les marques.
11:41Et donc, moi, je peux mettre Fleur en relation,
11:44il n'y a pas de souci.
11:46Merci, c'est très gentil.
11:46Moi, j'aurais cru que ça dévalorisait un peu la marque,
11:51quand on était sur des sites, des plateformes comme ça,
11:56genre, ils n'ont pas pu vendre,
11:57donc on va se mettre sur ce genre de plateforme.
12:00Certaines marques les utilisent comme du déstockage,
12:02mais pas que.
12:04Et quoi qu'il en soit, il faut bien renouveler les collections,
12:06et donc finalement, les consommatrices,
12:08ce qu'elles cherchent, c'est une marque, une affaire,
12:11et ce n'est pas pour autant qu'elles dévalorisent la qualité du produit,
12:13surtout si elles le portent par ailleurs,
12:15et qu'elles voient que c'est durable.
12:17En l'occurrence, sur Debraderie,
12:18nous, on s'en est servi aussi à un moment pour faire de la visibilité,
12:21et c'est vrai qu'on a eu des nouvelles clientes
12:23qui sont arrivées via Debraderie.
12:24Donc, c'était intéressant.
12:26Donc, tous les moyens sont bons sur ces canaux-là,
12:29sur le digital.
12:30Et c'est la maîtrise de budget,
12:31parce que quand on est une start-up,
12:32justement, on ne peut pas prendre trop de risques non plus.
12:35On sait que sur chaque euro investi,
12:36il va y avoir un retour sur investissement.
12:38Flore, vous avez levé des fonds ?
12:39C'est vos fonds propres ?
12:40Comment vous êtes lancés ?
12:40On a fait une campagne de crowdfunding
12:41au lancement de la marque.
12:44Et depuis, on est plutôt sur les productions
12:49de nouvelles collections,
12:50du coup, par rapport à ce qu'on réussit à vendre avant.
12:52Donc, ça se développe petit à petit.
12:55C'est un petit peu compliqué de faire des levées de fonds
12:57dans le textile en ce moment.
12:58C'est plus dans la tech qu'il y a des investissements.
13:02Et puis, ça permet aussi de ne pas forcément
13:04trop se diluer au niveau du capital.
13:05Mais la question se posera peut-être,
13:07effectivement, d'ici quelques années.
13:08Les actifs Paris, Flore, Delaporte,
13:11votre part de vente sur le numérique,
13:14Barbara Boccarat, Sharon Kreev pour Bache ?
13:1630%.
13:1630% ?
13:17C'est bien.
13:18Ça a toujours été dans ces eaux-là
13:21ou c'est en augmentation ?
13:22En fait, non.
13:22Ça a vraiment augmenté après le Covid.
13:24Ça a vraiment repris après le Covid.
13:26Mais depuis le début avec Sharon,
13:27alors que ce n'était pas du tout d'actualité,
13:29on avait pris un ami à nous
13:31qui nous avait bricolé à un site marchand.
13:34Mais alors que ce n'était pas du tout.
13:36Mais vraiment très, très vite.
13:37Rien n'était prévu et à chaque fois, ça marche.
13:39J'adore.
13:39Non, mais c'est formidable.
13:40Non, parce que c'était vraiment,
13:41je vous parle de ça,
13:41au bout de 2-3 ans de création de la marque.
13:44Donc vraiment, à l'époque,
13:45les marques, elles n'étaient pas du tout dessus.
13:48Et nous, on avait compris que ça allait prendre.
13:51En tout cas, on l'avait senti.
13:52Et donc, on n'avait pas trop les moyens non plus.
13:54Donc, on avait un copain à nous
13:55qui s'avait bricolé à un site.
13:56Et puis, au fur et à mesure qu'on a eu de l'argent,
13:58on l'a amélioré.
13:59Et là où vraiment, ça a explosé,
14:00c'était pendant le Covid.
14:01Pendant le Covid,
14:02vous restez avec nos tours de la table
14:03de la France Bouche.
14:04Barbara Oukbocara,
14:05Sharon Kriya, fondatrice de Bâche,
14:07Flore de la Porte pour les actives Paris.
14:10Vous avez aussi un site de seconde main, non ?
14:11Oui.
14:12Ça aussi, c'est important pour ne pas gaspiller.
14:15En fait, on a lancé ça,
14:17malheureusement, juste avant le Covid.
14:18Donc, c'est passé un peu...
14:19Mais là, ça y est.
14:20On était la première marque française
14:22à avoir dans notre propre site
14:24un onglet seconde main.
14:27Benjamin, la seconde main,
14:28il y a quelques chiffres.
14:29Si je prends les chiffres de l'an dernier,
14:31c'est près de 300 000 tonnes
14:32de vêtements, chaussures,
14:34encore l'âge de maison
14:35qui ont été mis sur le marché
14:36de la seconde main.
14:36Ce sont les chiffres de l'organisme Refashion.
14:39Alors, comment on fait
14:40pour ne pas gaspiller ?
14:41Surtout avec toute la concurrence asiatique
14:45autour de nous.
14:46On va en parler dans un instant.
14:47Sous-titrage Société Radio-Canada
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