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00:00Un mot de politique d'ailleurs, puisqu'il y a un nouveau sondage,
00:04Odoxa-Mascaray réalisé pour Public Sénat et la presse régionale,
00:07qui place Jordan Bardella dans tous les catégories en tête d'une présidentielle,
00:12si elle devait se tenir dans les prochains jours, sur un premier tour.
00:16On va faire le point avec Pauline Trebzer et on en débat ensuite.
00:20À 18 mois de l'élection présidentielle, Jordan Bardella apparaît comme le principal favori pour accéder à l'Elysée.
00:27Selon le dernier sondage Odoxa, le président du Rassemblement national devancerait tous les candidats du bloc central.
00:34En cas d'affrontement avec Edouard Philippe, il compterait 53% des voix contre 47% pour le candidat centriste.
00:42Une estimation qui témoigne d'un regain de popularité.
00:45En avril dernier, pour cette même hypothèse, Jordan Bardella a été donné perdant.
00:49Cette fois, face à Gabriel Attal, il recueillerait 56% des voix contre seulement 44% pour l'ancien Premier ministre.
00:58S'il devait affronter Raphaël Glucksmann, au second tour, sa marge de victoire serait encore plus large, 58% contre 42%.
01:06Mais c'est surtout pour Jean-Luc Mélenchon que ce scénario constituerait un véritable camouflet.
01:11Le chef de file de la France insoumise n'obtiendrait que 26% des bulletins, contre 74% pour Jordan Bardella.
01:19Le président du Rassemblement national reste également la personnalité politique préférée des Français,
01:25juste devant Marine Le Pen, qui pourrait être inéligible à cette présidentielle.
01:30Jordan Bardella serait alors le candidat du parti à seulement 31 ans.
01:34Voilà, évidemment, c'était les intentions de vote pour le second tour, Gauthier Levrette.
01:38C'est tout, dans tous les cas de figure, quels que soient les sondages, on a à peu près le même résultat.
01:42Marine Le Pen ou Jordan Bardella aujourd'hui ?
01:44On a le même résultat pour Jordan Bardella, c'est-à-dire qu'il devient président de la République, si on en croit ce sondage.
01:49C'est une petite bombe, parce que c'est la première fois qu'un candidat RN gagne, peu importe l'adversaire, au second tour.
01:56Donc évidemment, ils étaient largement en tête.
01:58Jordan Bardella faisait légèrement mieux que Marine Le Pen au premier tour.
02:01Mais là, il s'impose même face à Édouard Philippe, qui, si vous voulez, est le candidat du bloc central.
02:08Non mais le centre était jusqu'ici, la dernière muraille face au Rassemblement national.
02:14Donc là, cet argument tombe, même Édouard Philippe, si vous voulez, au premier tour, il peut faire campagne en disant
02:19« Vous aurez besoin de mots au second, parce que je suis le seul capable de battre le Rassemblement national ».
02:22Même cet argument-là, qui était l'un des derniers arguments qui lui restait, parce qu'il perd 5 points par semaine.
02:27Je fais un peu de caricature, je plaisante, mais bon, il perd énorme.
02:30Il a quand même eu une chute dans les sondages très spectaculaire depuis la rentrée.
02:35Donc là, cet dernier argument qui aurait pu lui permettre d'accéder au second tour en disant
02:39« Je serais capable de battre le Rassemblement national », cet argument tombe.
02:42Alors, c'est un sondage, un seul, nous sommes à 18 mois de la présidentielle.
02:46Mais bon, il y a quand même une dynamique très claire pour le Rassemblement national.
02:50La campagne n'a pas encore débuté.
02:53Et donc, on a potentiellement Jordan Bardella, qui deviendrait président de la République,
02:56peu importe l'adversaire qui l'aurait fait saluer.
02:58Éric Ravel.
02:59Et on est assez rejoint par Marc Fiorentino, que je salue, économiste.
03:02Moi, ce sondage me laisse un peu quoi, je veux dire.
03:04Parce que dans tous les cas de figure, d'abord, on ne teste pas Bruno Retailleau,
03:07on ne teste pas Gérald Darmanin.
03:09Parce que tous ceux-là ne passent pas à la barre du premier tour dans ce sondage.
03:12Oui, oui, d'accord.
03:13Bon, très bien.
03:13Mais qui peut dire quels seront les thèmes qui seront sur la table
03:16et qui intéresseront la société française à un mois de l'élection présidentielle ?
03:20En sécurité, grâce au pouvoir d'achat, vous risquez pas d'avoir 10 ans.
03:23En istamisme, est réclamé.
03:24Non, non, mais là, si je suis votre analyse, mon cher Gauthier,
03:27tout à l'heure, vous nous expliquez qu'il y avait le narratif du président de la République
03:29qui nous place dans une position guerrière.
03:32Sur ce thème-là, précisément, s'il progresse ce thème
03:35au fur et à mesure des mois qui s'écoulent avant la campagne présidentielle,
03:39je ne suis pas sûr que s'il s'impose, ce thème,
03:42Barthéla soit le mieux placé pour l'incarner.
03:44Voilà, on verra.
03:45Là-dessus, vous avez raison, mais on a déjà eu une campagne présidentielle comme cela.
03:47Il a déjà fait le coup.
03:48Il a cinq ans, c'est plus lui qui est candidat,
03:51mais effectivement, si le candidat du camp de la raison,
03:54je mets douze guillemets, joue cette carte-là et que ça prend à nouveau,
03:58mais est-ce que ça prendrait à nouveau ? C'est ça la question.
03:59Je pense que ce qui est important aussi, c'est de dire que,
04:02et c'est peut-être un message pour le Rassemblement national,
04:04avec éventuellement une victoire potentielle,
04:07c'est d'avoir un programme économique.
04:09C'est-à-dire que ce qui est très important aujourd'hui,
04:11c'est qu'à partir du moment où ils sont en position, apparemment,
04:14de pouvoir gagner les élections,
04:17je ne sais pas si ça va se produire, vous le dites,
04:1918 mois les présidentielles, si on tient jusqu'à là,
04:22ce n'est pas encore acquis.
04:23Mais aujourd'hui, quand on regarde la ligne
04:25de ce qu'ils ont voté pendant le budget,
04:28pendant la première partie,
04:29moi j'ai essayé, mais vraiment en toute objectivité,
04:32il n'y avait pas du tout de volonté d'essayer de trouver l'erreur,
04:35c'était de se dire, tiens, j'aimerais comprendre
04:37qu'elle va être leur... parce que c'est la question
04:39que se posent les PME,
04:41les ETI, on n'en parle pas parce que...
04:43Et il y a deux lignes.
04:44Et donc,
04:45il y a deux lignes qui s'affrontent,
04:49on le sait...
04:51C'est la justice qui dit ça.
04:52Oui, alors il y a deux lignes qui s'affrontent,
04:53mais si vous voulez, c'est quand même un grand écart.
04:55C'est-à-dire qu'entre la retraite à 60 ans
04:57et Donald Trump,
04:58et Mélanie,
05:00on est dans deux mondes,
05:02c'est même pas...
05:02Un peu différent.
05:03C'est même pas...
05:03C'est pas deux lignes.
05:04Il propose plus 60 ans.
05:05Il propose 62.
05:06Oui, le sondage,
05:08le sondage comme beaucoup de Français nous a surpris,
05:11enfin m'a surpris.
05:12Je me disais,
05:13est-ce que justement,
05:14cette montée,
05:16cette montée brusque du Front National
05:18pour le deuxième tour
05:19de la future élection présidentielle,
05:21n'est-ce pas le résultat
05:23des Français qui se disent,
05:24on en a ras-le-bol,
05:25on en a ras-le-bol de voir tous ces politiques
05:26qui nous conduisent depuis dix ans,
05:28qui disent n'importe quoi,
05:29il n'y a qu'à voir ce qui se passe à l'Assemblée.
05:30Donc les gens,
05:31c'est un dégagisme,
05:31on en a ras-le-bol,
05:33on renverse la table
05:33et on donne l'affaire au Front National,
05:36au Rassemblement National.
05:37La deuxième chose,
05:38je rejoins,
05:39je souris quand vous avez dit
05:43que le Front National
05:44avec Édouard Philippe, etc.
05:47Bon, je suis désolé,
05:47les gens n'ont peut-être pas beaucoup de mémoire,
05:49mais moi j'ai un peu de mémoire.
05:50Édouard Philippe,
05:50c'est l'homme quand même
05:51qui a voulu faire la réforme
05:54de la SNCF
05:56et qui nous a mis pendant six mois
05:57des grèves partout
05:58et puis finalement la réforme a été
06:00cas-un-cas,
06:01on n'est pas arrivé
06:02et puis qui nous a mis les routes
06:03à 80 km heure,
06:04c'est un bordel innommable,
06:05si je puis m'exprimer avec qui,
06:06je suis désolé,
06:07on ne sait toujours pas
06:07quelle vitesse il faut rouler,
06:08donc à un moment donné ça suffit.
06:10Et vous oubliez la meilleure,
06:12c'est qu'il vote communiste
06:13face au Rassemblement National
06:15et il le dit à la fête de l'UMA,
06:17sachez.
06:18Et qui déclenche le mouvement
06:19des gilets jaunes
06:19en augmentant le prix du camion.
06:21Je suis désolé de vous dire,
06:22mais pour moi il fait partie
06:22de ces gens
06:26c'est tout.
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