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00:00Le sondage, justement, qui fait réagir à 16h39.
00:05Le sondage qui a fait réagir Jordad Bardella serait élu président de la République si le scrutin avait lieu dimanche prochain,
00:13quel que soit l'adversaire du second tour. Bon, il faut prendre ça avec des pincettes, bien évidemment,
00:16parce qu'à 18 mois d'une présidentielle, ça se cristallise généralement lorsque l'élection a lieu en avril.
00:23Mais ça se cristallise, disons, entre le 15 février et le 15 avril.
00:28Donc aujourd'hui, il faut être extrêmement prudent.
00:30Il n'empêche qu'au second tour, il l'emporterait face à Édouard Philippe, 53 contre 47.
00:35Face à Raphaël Glucksmann, 58 contre 42.
00:38Il l'emporterait face à Gabriel Attal.
00:41Il l'emporterait avec 74% face à Jean-Luc Mélenchon.
00:45Il l'emporterait dans tous les cas de figure.
00:47Écoutez Jean-Louis Borloo qui était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk.
00:50Si la question, c'est Jordan Banner ou Jean-Luc Mélenchon,
00:54ce sont les résultats de nos inconséquences.
00:59Voilà.
00:59Moi, je ne fais pas la peur des pestes, tout ça, c'est absolument ridicule.
01:04Donc, je vous...
01:06Pour l'instant, le Rassemblement national est le marteau qui sert à virer le cercle de la prétendue raison.
01:14C'est exactement ça, ce qui se passe.
01:15Bon. Et moi, je n'ai rien contre.
01:17Ça m'est complètement égal.
01:18Bon. Jean-Louis Borloo, c'était ce matin avec Sonia Mabrouk.
01:23Que pensez-vous de ce sondage, M. Fenech ? Comment vous l'interprétez ?
01:28Le sondage qui porte Jordan Bardella avec vainqueur d'élections présidentielles,
01:35c'est un coup de tonnerre.
01:36C'est... On ne pouvait pas l'imaginer.
01:39D'abord, Marine Le Pen, ça commençait à rentrer dans les esprits.
01:42Mais elle avait de l'expérience, elle avait plusieurs présidentielles.
01:46Mais Jordan Bardella, pardon, 30 ans, pas d'expérience réelle, pas d'expérience ministérielle.
01:52On va confier...
01:53Ça a bien marché avec tous ceux qui avaient de l'expérience.
01:55Il a raison, cet argument, il tombe, Georges.
01:58À partir du moment où ceux qui sont en place depuis 40 ans...
02:01Le meilleur argument du RN, c'est de ne pas avoir été au pouvoir.
02:06Nous sommes d'accord.
02:07Deuxième argument.
02:08François Hollande, il avait de l'expérience.
02:10Vous avez vu où ça nous amenait ?
02:12Oui.
02:12Emmanuel Macron, il avait quelques personnes autour de lui.
02:16Quelques cultures, quelques formations.
02:18Il a été ministre.
02:19Vous avez vu où on en est ?
02:20Donc les uns et les autres se disent...
02:22Mais ça va pour tous les ministres.
02:23Il y a des exemples aujourd'hui dans le monde.
02:26Millet, il vient d'où ?
02:28Il vient de nulle part.
02:29À l'arrivée, il est en train de réussir.
02:31Il vient...
02:31Bon.
02:32Alors les gens se disent...
02:33Pourquoi pas ?
02:33Le maire de New York a 39 ans.
02:35Aujourd'hui, on le voit, effectivement.
02:36On va voir ce qu'il va faire à l'arrivée de New York.
02:38Attends, attendez.
02:40Il a été élu.
02:42Donc on va attendre un petit peu.
02:43Il a été élu la semaine dernière.
02:44On va attendre ce qu'il fait quand même.
02:45Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'il me semble qu'on peut attaquer beaucoup Jordan Bardella.
02:51D'abord, il ne serait pas tout seul.
02:52Il y aurait forcément une équipe autour de lui.
02:54Je ne suis pas sûr que l'argument de l'âge et de l'inexpérience soit le meilleur des arguments.
02:58Aux âmes bien-nées, la valeur n'attend pas le nombre des années.
03:01Ça ne vaut pas forcément pour Jordan Bardella, mais on peut avoir 30 ans et avoir de la qualité.
03:08Il a d'ailleurs des qualités visibles.
03:11On le voit, il est bon dans les débats.
03:13Il n'y en a pas beaucoup qui a 30 ans.
03:14Parce que la bombe, c'est quand même...
03:16Moi, je suis d'accord avec Georges, c'est une petite bombe, parce qu'il est vainqueur dans tous les cas de figure.
03:21C'est la première fois que ça arrive pour un candidat du Rassemblement National.
03:24Dans tous les cas de figure, il gagne la présidentielle.
03:27On va marquer une pause et finalement, les juges qui avaient décidé d'écarter Marine Le Pen,
03:32finalement, la meilleure manière pour que le RL ne soit pas au pouvoir,
03:36c'est peut-être précisément que Marine Le Pen soit candidate à la présidentielle,
03:40puisqu'elle fait moins bien que Jordan Bardella, si j'ai bien compris.
03:43Ce qui est quand même, là aussi, ce qui peut être une surprise.
03:46Alors, il y a quelque chose aussi, disons-le, qui joue pour Bardella,
03:49c'est précisément qu'il ne s'appelle pas Le Pen.
03:51Et ce nom Le Pen peut être pour certains, en tout cas...
03:55Le nom Le Pen, alors que le nom Bardella, peut-être, je...
04:02Et il y a autre chose, si vous me permettez ?
04:03Non, pas peut-être, d'ailleurs, je pense qu'il y a des gens,
04:05effectivement, pour qui le nom Le Pen, c'est rédhibitoire.
04:09Et il y a autre chose, c'est qu'il capte le vote bourgeois
04:12que ne capte pas Marine Le Pen, tout en gardant le vote populaire.
04:14C'est ça, la bascule.
04:16Là aussi, il faut attendre.
04:17Il faut encore être...
04:18Non, mais ça donne quelque chose.
04:19Mais ça donne une indication, quand même.
04:21Non, mais 10 mois, ça donne une indication,
04:22parce qu'en effet, c'est tout sondage confondu.
04:25Allez, la pouce, la pouce, Elisabeth.
04:26Bon, ben, ça, tout à l'heure.
04:27Vous allez le dire tout de suite.
04:28Je vous donne la parole tout de suite après.
04:31Elisabeth Assayag est avec nos spécialistes de l'économie.
04:33Ce soir, vous allez parler...
04:34C'est ce soir que vous parlez de...
04:36Ce soir, textile, on va parler vêtements,
04:38avec les deux fondatrices de l'entreprise Bâche.
04:40Vous connaissez Bâche, c'est les vêtements.
04:42Ma femme adore.
04:43Et cette entreprise, elle est très mal.
04:45C'est pas donné.
04:46C'est cher.
04:46C'est du luxe accessible.
04:47On va appeler ça comme ça.
04:49Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:50Le luxe accessible, ça veut dire que le banteau...
04:52Non, mais ce qui est intéressant,
04:54écoutez-le à 21h.
04:56C'est pas Dior, c'est pas Chanel,
04:58c'est pas Louis Vuitton,
04:59c'est pas Louis Vuitton qui est absolument hors de prix.
05:02Quand votre femme y va tous les week-ends, je peux vous le dire.
05:03Oui, ben ça, il faut que vous...
05:05Avec votre carte ?
05:07Ah, ben oui.
05:08C'est très chic, là.
05:09Ah ben ça, c'est maintenant que vous avez un petit peu grandi financièrement.
05:13Ça, madame, madame fait ses courses.
05:17Ça, mon petit vieux,
05:18mais il faut qu'on fassiez un peu attention.
05:21Il faut toujours un leader dans un couple
05:22et manifestement, ce n'est pas vous qui est 16h44.
05:25Oh, alors que dans le vôtre !
05:27Oh, alors que dans le vôtre !
05:28Moi, je sais aussi qu'il y a le leader.
05:31Elle joue en basket.
05:33Mais c'est très bien.
05:35La femme est l'avenir de l'homme.
05:37Moi, ça ne me dérange pas du tout.
05:38C'est la meneuse de jeu.
05:40Exactement, ça ne me dérange pas du tout.
05:42Il est 16h45.
05:43A tout de suite.
05:44Vous écoutez Pascal Proué-Vous sur Europe 1,
05:46notamment à jeun sur le 104.9.
05:50Europe 1, Pascal Proué-Vous.
05:52Nous sommes toujours avec Elisabeth Assaillag, Richard Millet, Georges Fenec, Gauthier Lebrecht et Olivier Guenac.
05:59Et je crois que je vous ai coupé la parole avant la pause, chère Elisabeth Assaillag.
06:02Vous vouliez peut-être poursuivre ?
06:04Je suis en train d'évoquer le sondage, c'est ça ?
06:06Si vous avez oublié ce que vous voulez dire, ça je ne peux rien pour vous.
06:09C'est une fenequite.
06:12C'est une fenequite.
06:14Recontextualisé.
06:14Oh, recontextualisé.
06:15Donc pour le sondage de Jordan Bardella, je rebondis sur ce que disait Gauthier.
06:21C'est-à-dire que pour la première fois, Jordan Bardella remporte,
06:26quel que soit l'adversaire, il remporte la présidentielle.
06:29Et ce qui est intéressant, même si à 18 mois, ce n'est pas du tout prédictif,
06:31franchement c'est très long,
06:33ce qui est intéressant, c'est que ça dit quelque chose,
06:36ça va se jouer vraiment pour moi, programme contre programme.
06:39Il va falloir vraiment bosser.
06:41Ce n'est pas juste en face, on a tendance à sous-estimer le RN.
06:45Là, le sondage, même si c'est à 18 mois, dit quelque chose de notre société.
06:50Donc il va falloir regarder les programmes attentivement.
06:53Et de toutes les sociétés, parce que ce qui s'est passé en Argentine,
06:54ce qui s'est passé en Italie, ce qui s'est passé aux Etats-Unis,
06:57peut effectivement arriver en France.
06:59C'est-à-dire que quelqu'un qui...
07:01Qui n'a jamais été élu.
07:01Qui n'a jamais été élu, et puis qui rassemble les mécontents.
07:06Et notamment sur les sujets de...
07:09Sur les sujets, évidemment, de pouvoir d'achat,
07:12sur les sujets d'immigration, sur les sujets de sécurité,
07:15qui sont des sujets importants pour la société française
07:17et auxquels les gouvernants, depuis de nombreuses années,
07:20ne trouvent pas de solution.
07:21– Je ne suis pas sûr que Jordan Bardella
07:23acquiescerait ce que vous venez de dire sur
07:25« il rassemblerait les mécontents ».
07:27Comme si encore c'était un parti contestataire.
07:29Non, ça devient un parti d'adhésion, maintenant.
07:33Je crois qu'il faut bien voir les choses.
07:35– Oui, alors...
07:36– Non, mais c'est vrai, c'est plus le parti contestataire.
07:39Je vote, voilà, je...
07:40Non, là, il y a une forme d'adhésion
07:42sur des grands sujets régaliens, etc.
07:43– Alors, ce qui est intéressant, c'est que plus, effectivement,
07:46le RN monte, et Laurent Tessier en parlait ce matin,
07:49et plus les artistes prennent position contre le RN.
07:54– Et donc, il faut monter à nouveau le RN.
07:56– Je fais juste une petite parenthèse.
07:58Juste une petite parenthèse.
08:00Amine Kessassi, il était dans la rue,
08:04samedi dernier, dimanche dernier,
08:06pour une marche blanche à Marseille.
08:08Où étaient les rappeurs ?
08:10Où étaient les artistes ?
08:12Où étaient les footballeurs ?
08:13Où étaient tous ceux qui prennent parfois la parole dans des causes ?
08:18Je crois qu'il y a un rappeur marseillais qui s'appelle Jul.
08:20– Oui, très connu.
08:22– Très connu.
08:23Où sont ces leaders d'opinion
08:26qui pourraient influencer la société française ?
08:29– Ils ont peur.
08:29– Et qui pourraient être aux côtés de Amine Kessassi,
08:33qui a perdu son petit frère Mehdi.
08:34Il y avait 6000 personnes à Marseille.
08:37C'était samedi ou dimanche, d'ailleurs, la marche blanche ?
08:39C'était dimanche, il y avait Mme Broun-Pivet, notamment.
08:43Il y avait Éric Dupond-Moretti.
08:45Il y avait 6000 personnes.
08:47Convenons que dans une ville de 800 000 habitants,
08:50il n'y avait pas grand monde.
08:51Dans une ville qui est capable de mettre 70 000 personnes
08:55tous les samedis pour un match de football,
08:57au stade Vélodrome,
08:58convenons que cette marche blanche,
09:01il n'y avait pas grand monde.
09:01Pourquoi il n'y avait pas grand monde ?
09:03Parce que les gens ont peur.
09:04Très certainement.
09:05Parce qu'évidemment qu'ils sont solidaires.
09:07d'Amine Kessassi, en tout cas de la cause.
09:10Ce matin, d'ailleurs, j'entendais Stéphane Burgatte.
09:12Il y avait un formidable reportage dans le journal de 6h30
09:14où on entendait deux témoignages.
09:18Une mère qui disait
09:19« Comment je vais faire avec mes enfants ? »
09:21« Comment je vais faire ? »
09:22« Comment je vais faire ? »
09:23« Je vais partir de Marseille. »
09:24« Je vais partir parce que j'ai deux garçons à la maison,
09:26je les élève seuls. »
09:27« J'ai peur pour mes garçons parce que moi,
09:29j'ai peur qu'ils se fassent entraîner. »
09:30« Qu'est-ce qu'ils vont devenir, mes garçons ? »
09:31C'est ce qu'elle disait.
09:31Et puis, il y avait une dame
09:32qui représentait une association
09:35et qui disait
09:36« Moi, j'arrête. »
09:37J'arrête, en fait, d'humilité
09:38parce que j'ai peur pour moi.
09:40Formidable reportage de Stéphane Burgatte,
09:42notre correspondant permanent à Marseille.
09:44Donc, je referme la parole.
09:45Je suis sûr que c'est la peur aussi
09:46pour Djoul, pour Soprano.
09:49Soprano, il est marseillais.
09:51Où ils sont ?
09:52Où ils sont ?
09:53Parce que je vais vous dire,
09:55ce seront les premiers
09:56qui descendront pour le Rassemblement National
09:58ou contre, plus exactement.
09:59Mais là, il n'y a pas de danger !
10:01Il n'y a pas de danger
10:02pour le Rassemblement National.
10:04Personne ne viendra leur mettre
10:05de la pression.
10:07Alors, écoutons nos artistes
10:09qui se sont engagés,
10:10notamment, c'est Alain Souchon,
10:12c'est Samuel Etienne.
10:13Ce n'est pas un artiste,
10:14mais c'est des voix, des personnalités.
10:15Je veux bien vous faire réécouter
10:16ce que disait Alain Souchon.
10:18Je ne crois pas que les Français
10:19soient assez cons,
10:19mais on l'a souvent entendu.
10:21Samuel Etienne,
10:22qui a parlé, effectivement,
10:24du Rassemblement National,
10:25il a dit
10:25« C'est un parti d'extrême droite. »
10:27Mathieu Pigasse, en septembre sur France 2,
10:30cofondateur du groupe
10:30qui produit des émissions
10:31sur le service public.
10:32C'est un artiste, il est militant.
10:33Exactement.
10:33Et puis, François Hollande
10:34et Emmanuel Macron,
10:35ces derniers mois,
10:36ils se sont exprimés également
10:37contre le Rassemblement National.
10:39Écoutons ces deux hommes politiques,
10:40parce qu'à chaque fois qu'ils parlent,
10:41en fait, c'est contre-productif
10:43et ça fait monter l'ERN.
10:44Mais on ne peut pas dire
10:46que le Rassemblement National
10:47est fait partie de l'arc républicain.
10:49Pourquoi ?
10:49C'est le parti du mensonge
10:50et ça le continue de l'être.
10:52Et au fond,
10:52le Rassemblement National
10:53est devenu le parti
10:55de la colère facile.
10:56Les députés du Rassemblement National,
10:58ils ne pensent pas à vous,
10:59à vos vies,
11:00à vos difficultés,
11:01à vos fins de mois,
11:02à vos projets.
11:03Soyons honnêtes.
11:04Mais moi, j'entends ce qu'il dit.
11:06Mais le problème,
11:07c'est qu'aujourd'hui,
11:07Emmanuel Macron,
11:08il va rendre la France
11:09dans un état,
11:10comment dire,
11:12plus délabré
11:13que lorsqu'il l'a reçu ?
11:15Donc, qu'est-ce que vous voulez dire
11:17à ces gens-là ?
11:18Qu'est-ce qu'il a comme solution ?
11:20Il leur dit
11:20« ça n'existe pas »
11:21ou « vous ne comprenez pas »
11:22etc.
11:23Richard Millet.
11:24Vous allez entendre
11:25un type de discours
11:27qui va se développer
11:27à mesure que le RN va monter.
11:29C'est la faiblesse économique
11:31du programme du RN.
11:32Ça, vous pouvez être sûr
11:33que vous allez l'entendre.
11:35Je me rappelle, par exemple,
11:36quand les indépendantistes québécois
11:37ont été, en 1996,
11:39près au bord
11:41de la victoire
11:42et immédiatement,
11:43vous avez eu le discours
11:44capitalistique canadien
11:46pour sabler tout ça
11:48et dire
11:49« on va tomber dans un gouffre économique ».
11:51Ça va être la même chose.
11:52C'était vrai en 1981
11:53avec François Mitterrand.
11:55Souvenez-vous,
11:55la campagne de gauche
11:57et c'était vrai.
11:58C'est-à-dire que
11:59Mitterrand,
12:00entre 1981 et 1983,
12:01ça a été une catastrophe
12:02pour la France
12:03et on en paye encore
12:04aujourd'hui
12:04les conséquences.
12:07Il y a eu un revirement
12:08en 1983, effectivement.
12:09Exactement.
12:10Mais c'est vrai que cette campagne,
12:11vous avez raison,
12:12on expliquait, entre autres,
12:14que François Mitterrand
12:15ce serait une catastrophe
12:15sur le plan économique.
12:16Mais sur le volet économique,
12:17justement, Richard,
12:18ça va être très intéressant.
12:20Parce que si Marine Le Pen
12:21est rendue à nouveau inéligible
12:23en appel,
12:23ne peut pas se présenter,
12:24elle se retire,
12:25c'est Jordan Bardella
12:26qui prend le lead.
12:27Et la ligne de Jordan Bardella
12:29et la ligne de Marine Le Pen,
12:30économiquement,
12:31elles ont beaucoup de différences.
12:33Et donc là,
12:34ça va être intéressant.
12:34Il y a une discussion là-dessus.
12:36Ils ne sont pas d'accord
12:37pour dire ce que vous dites.
12:39Oui, parce qu'il n'y a qu'une ligne.
12:40Parce qu'officiellement,
12:41il faut dire qu'il n'y a qu'une ligne,
12:42mais ce n'est pas vrai.
12:43Ils affichent une la même ligne.
12:44Il y en a un qui rencontre les patrons,
12:46qui est pro-business,
12:47qui pense au monde de l'entreprise.
12:50Et excusez-moi,
12:51si vous trouvez que Jean-Philippe Tanguy
12:52et Jordan Bardella parlent pareil,
12:54parlent la même langue
12:55sur le langage économique,
12:56au moment où il y avait
12:57Jordan Bardella
12:57qui publiait une tribune
12:59dans le Figaro
12:59pour alléger la fiscalité,
13:01il y a Jean-Philippe Tanguy
13:01qui faisait l'inverse à l'Assemblée.
13:03La pause.
13:03Mais là où je diffère
13:04un peu de votre analyse,
13:06c'est que si Jordan Bardella
13:07est candidat à la présidentielle,
13:09Marine Le Pen sera
13:10évidemment dans la boucle.
13:13et elle sera présente
13:14toujours et tout le temps.
13:15Oui, mais ça change
13:15le rapport de force.
13:17Ça change le rapport de force.
13:19Vous savez,
13:19Marine Le Pen,
13:20Jordan Bardella
13:20doit beaucoup à Marine Le Pen.
13:21Si Marine Le Pen
13:22commence à le lâcher,
13:24ce n'est pas une bonne chose.
13:26Tout ça me paraît
13:27un peu plus complexe.
13:28Quand vous devenez numéro 1,
13:30vous devenez numéro 1.
13:31Vous dites ça pour qui ?
13:32J'ai compris effectivement
13:33qu'il faut mieux
13:33que vous restiez numéro 2.
13:35Il est 16h57.
13:37A tout de suite.
13:37Excellent, excellent.
13:38Pascal Prouez-vous,
13:39c'est sur Europe
13:40entre 16h et 18h.
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