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«L'inexpérience de Jordan Bardella ? Regardez Macron et Hollande, où leur expérience et entourage nous a menés», lance Georges Fenech
Europe 1
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il y a 7 minutes
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00:00
Le sondage, justement, qui fait réagir à 16h39.
00:05
Le sondage qui a fait réagir Jordad Bardella serait élu président de la République si le scrutin avait lieu dimanche prochain,
00:13
quel que soit l'adversaire du second tour. Bon, il faut prendre ça avec des pincettes, bien évidemment,
00:16
parce qu'à 18 mois d'une présidentielle, ça se cristallise généralement lorsque l'élection a lieu en avril.
00:23
Mais ça se cristallise, disons, entre le 15 février et le 15 avril.
00:28
Donc aujourd'hui, il faut être extrêmement prudent.
00:30
Il n'empêche qu'au second tour, il l'emporterait face à Édouard Philippe, 53 contre 47.
00:35
Face à Raphaël Glucksmann, 58 contre 42.
00:38
Il l'emporterait face à Gabriel Attal.
00:41
Il l'emporterait avec 74% face à Jean-Luc Mélenchon.
00:45
Il l'emporterait dans tous les cas de figure.
00:47
Écoutez Jean-Louis Borloo qui était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk.
00:50
Si la question, c'est Jordan Banner ou Jean-Luc Mélenchon,
00:54
ce sont les résultats de nos inconséquences.
00:59
Voilà.
00:59
Moi, je ne fais pas la peur des pestes, tout ça, c'est absolument ridicule.
01:04
Donc, je vous...
01:06
Pour l'instant, le Rassemblement national est le marteau qui sert à virer le cercle de la prétendue raison.
01:14
C'est exactement ça, ce qui se passe.
01:15
Bon. Et moi, je n'ai rien contre.
01:17
Ça m'est complètement égal.
01:18
Bon. Jean-Louis Borloo, c'était ce matin avec Sonia Mabrouk.
01:23
Que pensez-vous de ce sondage, M. Fenech ? Comment vous l'interprétez ?
01:28
Le sondage qui porte Jordan Bardella avec vainqueur d'élections présidentielles,
01:35
c'est un coup de tonnerre.
01:36
C'est... On ne pouvait pas l'imaginer.
01:39
D'abord, Marine Le Pen, ça commençait à rentrer dans les esprits.
01:42
Mais elle avait de l'expérience, elle avait plusieurs présidentielles.
01:46
Mais Jordan Bardella, pardon, 30 ans, pas d'expérience réelle, pas d'expérience ministérielle.
01:52
On va confier...
01:53
Ça a bien marché avec tous ceux qui avaient de l'expérience.
01:55
Il a raison, cet argument, il tombe, Georges.
01:58
À partir du moment où ceux qui sont en place depuis 40 ans...
02:01
Le meilleur argument du RN, c'est de ne pas avoir été au pouvoir.
02:06
Nous sommes d'accord.
02:07
Deuxième argument.
02:08
François Hollande, il avait de l'expérience.
02:10
Vous avez vu où ça nous amenait ?
02:12
Oui.
02:12
Emmanuel Macron, il avait quelques personnes autour de lui.
02:16
Quelques cultures, quelques formations.
02:18
Il a été ministre.
02:19
Vous avez vu où on en est ?
02:20
Donc les uns et les autres se disent...
02:22
Mais ça va pour tous les ministres.
02:23
Il y a des exemples aujourd'hui dans le monde.
02:26
Millet, il vient d'où ?
02:28
Il vient de nulle part.
02:29
À l'arrivée, il est en train de réussir.
02:31
Il vient...
02:31
Bon.
02:32
Alors les gens se disent...
02:33
Pourquoi pas ?
02:33
Le maire de New York a 39 ans.
02:35
Aujourd'hui, on le voit, effectivement.
02:36
On va voir ce qu'il va faire à l'arrivée de New York.
02:38
Attends, attendez.
02:40
Il a été élu.
02:42
Donc on va attendre un petit peu.
02:43
Il a été élu la semaine dernière.
02:44
On va attendre ce qu'il fait quand même.
02:45
Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'il me semble qu'on peut attaquer beaucoup Jordan Bardella.
02:51
D'abord, il ne serait pas tout seul.
02:52
Il y aurait forcément une équipe autour de lui.
02:54
Je ne suis pas sûr que l'argument de l'âge et de l'inexpérience soit le meilleur des arguments.
02:58
Aux âmes bien-nées, la valeur n'attend pas le nombre des années.
03:01
Ça ne vaut pas forcément pour Jordan Bardella, mais on peut avoir 30 ans et avoir de la qualité.
03:08
Il a d'ailleurs des qualités visibles.
03:11
On le voit, il est bon dans les débats.
03:13
Il n'y en a pas beaucoup qui a 30 ans.
03:14
Parce que la bombe, c'est quand même...
03:16
Moi, je suis d'accord avec Georges, c'est une petite bombe, parce qu'il est vainqueur dans tous les cas de figure.
03:21
C'est la première fois que ça arrive pour un candidat du Rassemblement National.
03:24
Dans tous les cas de figure, il gagne la présidentielle.
03:27
On va marquer une pause et finalement, les juges qui avaient décidé d'écarter Marine Le Pen,
03:32
finalement, la meilleure manière pour que le RL ne soit pas au pouvoir,
03:36
c'est peut-être précisément que Marine Le Pen soit candidate à la présidentielle,
03:40
puisqu'elle fait moins bien que Jordan Bardella, si j'ai bien compris.
03:43
Ce qui est quand même, là aussi, ce qui peut être une surprise.
03:46
Alors, il y a quelque chose aussi, disons-le, qui joue pour Bardella,
03:49
c'est précisément qu'il ne s'appelle pas Le Pen.
03:51
Et ce nom Le Pen peut être pour certains, en tout cas...
03:55
Le nom Le Pen, alors que le nom Bardella, peut-être, je...
04:02
Et il y a autre chose, si vous me permettez ?
04:03
Non, pas peut-être, d'ailleurs, je pense qu'il y a des gens,
04:05
effectivement, pour qui le nom Le Pen, c'est rédhibitoire.
04:09
Et il y a autre chose, c'est qu'il capte le vote bourgeois
04:12
que ne capte pas Marine Le Pen, tout en gardant le vote populaire.
04:14
C'est ça, la bascule.
04:16
Là aussi, il faut attendre.
04:17
Il faut encore être...
04:18
Non, mais ça donne quelque chose.
04:19
Mais ça donne une indication, quand même.
04:21
Non, mais 10 mois, ça donne une indication,
04:22
parce qu'en effet, c'est tout sondage confondu.
04:25
Allez, la pouce, la pouce, Elisabeth.
04:26
Bon, ben, ça, tout à l'heure.
04:27
Vous allez le dire tout de suite.
04:28
Je vous donne la parole tout de suite après.
04:31
Elisabeth Assayag est avec nos spécialistes de l'économie.
04:33
Ce soir, vous allez parler...
04:34
C'est ce soir que vous parlez de...
04:36
Ce soir, textile, on va parler vêtements,
04:38
avec les deux fondatrices de l'entreprise Bâche.
04:40
Vous connaissez Bâche, c'est les vêtements.
04:42
Ma femme adore.
04:43
Et cette entreprise, elle est très mal.
04:45
C'est pas donné.
04:46
C'est cher.
04:46
C'est du luxe accessible.
04:47
On va appeler ça comme ça.
04:49
Qu'est-ce que ça veut dire ?
04:50
Le luxe accessible, ça veut dire que le banteau...
04:52
Non, mais ce qui est intéressant,
04:54
écoutez-le à 21h.
04:56
C'est pas Dior, c'est pas Chanel,
04:58
c'est pas Louis Vuitton,
04:59
c'est pas Louis Vuitton qui est absolument hors de prix.
05:02
Quand votre femme y va tous les week-ends, je peux vous le dire.
05:03
Oui, ben ça, il faut que vous...
05:05
Avec votre carte ?
05:07
Ah, ben oui.
05:08
C'est très chic, là.
05:09
Ah ben ça, c'est maintenant que vous avez un petit peu grandi financièrement.
05:13
Ça, madame, madame fait ses courses.
05:17
Ça, mon petit vieux,
05:18
mais il faut qu'on fassiez un peu attention.
05:21
Il faut toujours un leader dans un couple
05:22
et manifestement, ce n'est pas vous qui est 16h44.
05:25
Oh, alors que dans le vôtre !
05:27
Oh, alors que dans le vôtre !
05:28
Moi, je sais aussi qu'il y a le leader.
05:31
Elle joue en basket.
05:33
Mais c'est très bien.
05:35
La femme est l'avenir de l'homme.
05:37
Moi, ça ne me dérange pas du tout.
05:38
C'est la meneuse de jeu.
05:40
Exactement, ça ne me dérange pas du tout.
05:42
Il est 16h45.
05:43
A tout de suite.
05:44
Vous écoutez Pascal Proué-Vous sur Europe 1,
05:46
notamment à jeun sur le 104.9.
05:50
Europe 1, Pascal Proué-Vous.
05:52
Nous sommes toujours avec Elisabeth Assaillag, Richard Millet, Georges Fenec, Gauthier Lebrecht et Olivier Guenac.
05:59
Et je crois que je vous ai coupé la parole avant la pause, chère Elisabeth Assaillag.
06:02
Vous vouliez peut-être poursuivre ?
06:04
Je suis en train d'évoquer le sondage, c'est ça ?
06:06
Si vous avez oublié ce que vous voulez dire, ça je ne peux rien pour vous.
06:09
C'est une fenequite.
06:12
C'est une fenequite.
06:14
Recontextualisé.
06:14
Oh, recontextualisé.
06:15
Donc pour le sondage de Jordan Bardella, je rebondis sur ce que disait Gauthier.
06:21
C'est-à-dire que pour la première fois, Jordan Bardella remporte,
06:26
quel que soit l'adversaire, il remporte la présidentielle.
06:29
Et ce qui est intéressant, même si à 18 mois, ce n'est pas du tout prédictif,
06:31
franchement c'est très long,
06:33
ce qui est intéressant, c'est que ça dit quelque chose,
06:36
ça va se jouer vraiment pour moi, programme contre programme.
06:39
Il va falloir vraiment bosser.
06:41
Ce n'est pas juste en face, on a tendance à sous-estimer le RN.
06:45
Là, le sondage, même si c'est à 18 mois, dit quelque chose de notre société.
06:50
Donc il va falloir regarder les programmes attentivement.
06:53
Et de toutes les sociétés, parce que ce qui s'est passé en Argentine,
06:54
ce qui s'est passé en Italie, ce qui s'est passé aux Etats-Unis,
06:57
peut effectivement arriver en France.
06:59
C'est-à-dire que quelqu'un qui...
07:01
Qui n'a jamais été élu.
07:01
Qui n'a jamais été élu, et puis qui rassemble les mécontents.
07:06
Et notamment sur les sujets de...
07:09
Sur les sujets, évidemment, de pouvoir d'achat,
07:12
sur les sujets d'immigration, sur les sujets de sécurité,
07:15
qui sont des sujets importants pour la société française
07:17
et auxquels les gouvernants, depuis de nombreuses années,
07:20
ne trouvent pas de solution.
07:21
– Je ne suis pas sûr que Jordan Bardella
07:23
acquiescerait ce que vous venez de dire sur
07:25
« il rassemblerait les mécontents ».
07:27
Comme si encore c'était un parti contestataire.
07:29
Non, ça devient un parti d'adhésion, maintenant.
07:33
Je crois qu'il faut bien voir les choses.
07:35
– Oui, alors...
07:36
– Non, mais c'est vrai, c'est plus le parti contestataire.
07:39
Je vote, voilà, je...
07:40
Non, là, il y a une forme d'adhésion
07:42
sur des grands sujets régaliens, etc.
07:43
– Alors, ce qui est intéressant, c'est que plus, effectivement,
07:46
le RN monte, et Laurent Tessier en parlait ce matin,
07:49
et plus les artistes prennent position contre le RN.
07:54
– Et donc, il faut monter à nouveau le RN.
07:56
– Je fais juste une petite parenthèse.
07:58
Juste une petite parenthèse.
08:00
Amine Kessassi, il était dans la rue,
08:04
samedi dernier, dimanche dernier,
08:06
pour une marche blanche à Marseille.
08:08
Où étaient les rappeurs ?
08:10
Où étaient les artistes ?
08:12
Où étaient les footballeurs ?
08:13
Où étaient tous ceux qui prennent parfois la parole dans des causes ?
08:18
Je crois qu'il y a un rappeur marseillais qui s'appelle Jul.
08:20
– Oui, très connu.
08:22
– Très connu.
08:23
Où sont ces leaders d'opinion
08:26
qui pourraient influencer la société française ?
08:29
– Ils ont peur.
08:29
– Et qui pourraient être aux côtés de Amine Kessassi,
08:33
qui a perdu son petit frère Mehdi.
08:34
Il y avait 6000 personnes à Marseille.
08:37
C'était samedi ou dimanche, d'ailleurs, la marche blanche ?
08:39
C'était dimanche, il y avait Mme Broun-Pivet, notamment.
08:43
Il y avait Éric Dupond-Moretti.
08:45
Il y avait 6000 personnes.
08:47
Convenons que dans une ville de 800 000 habitants,
08:50
il n'y avait pas grand monde.
08:51
Dans une ville qui est capable de mettre 70 000 personnes
08:55
tous les samedis pour un match de football,
08:57
au stade Vélodrome,
08:58
convenons que cette marche blanche,
09:01
il n'y avait pas grand monde.
09:01
Pourquoi il n'y avait pas grand monde ?
09:03
Parce que les gens ont peur.
09:04
Très certainement.
09:05
Parce qu'évidemment qu'ils sont solidaires.
09:07
d'Amine Kessassi, en tout cas de la cause.
09:10
Ce matin, d'ailleurs, j'entendais Stéphane Burgatte.
09:12
Il y avait un formidable reportage dans le journal de 6h30
09:14
où on entendait deux témoignages.
09:18
Une mère qui disait
09:19
« Comment je vais faire avec mes enfants ? »
09:21
« Comment je vais faire ? »
09:22
« Comment je vais faire ? »
09:23
« Je vais partir de Marseille. »
09:24
« Je vais partir parce que j'ai deux garçons à la maison,
09:26
je les élève seuls. »
09:27
« J'ai peur pour mes garçons parce que moi,
09:29
j'ai peur qu'ils se fassent entraîner. »
09:30
« Qu'est-ce qu'ils vont devenir, mes garçons ? »
09:31
C'est ce qu'elle disait.
09:31
Et puis, il y avait une dame
09:32
qui représentait une association
09:35
et qui disait
09:36
« Moi, j'arrête. »
09:37
J'arrête, en fait, d'humilité
09:38
parce que j'ai peur pour moi.
09:40
Formidable reportage de Stéphane Burgatte,
09:42
notre correspondant permanent à Marseille.
09:44
Donc, je referme la parole.
09:45
Je suis sûr que c'est la peur aussi
09:46
pour Djoul, pour Soprano.
09:49
Soprano, il est marseillais.
09:51
Où ils sont ?
09:52
Où ils sont ?
09:53
Parce que je vais vous dire,
09:55
ce seront les premiers
09:56
qui descendront pour le Rassemblement National
09:58
ou contre, plus exactement.
09:59
Mais là, il n'y a pas de danger !
10:01
Il n'y a pas de danger
10:02
pour le Rassemblement National.
10:04
Personne ne viendra leur mettre
10:05
de la pression.
10:07
Alors, écoutons nos artistes
10:09
qui se sont engagés,
10:10
notamment, c'est Alain Souchon,
10:12
c'est Samuel Etienne.
10:13
Ce n'est pas un artiste,
10:14
mais c'est des voix, des personnalités.
10:15
Je veux bien vous faire réécouter
10:16
ce que disait Alain Souchon.
10:18
Je ne crois pas que les Français
10:19
soient assez cons,
10:19
mais on l'a souvent entendu.
10:21
Samuel Etienne,
10:22
qui a parlé, effectivement,
10:24
du Rassemblement National,
10:25
il a dit
10:25
« C'est un parti d'extrême droite. »
10:27
Mathieu Pigasse, en septembre sur France 2,
10:30
cofondateur du groupe
10:30
qui produit des émissions
10:31
sur le service public.
10:32
C'est un artiste, il est militant.
10:33
Exactement.
10:33
Et puis, François Hollande
10:34
et Emmanuel Macron,
10:35
ces derniers mois,
10:36
ils se sont exprimés également
10:37
contre le Rassemblement National.
10:39
Écoutons ces deux hommes politiques,
10:40
parce qu'à chaque fois qu'ils parlent,
10:41
en fait, c'est contre-productif
10:43
et ça fait monter l'ERN.
10:44
Mais on ne peut pas dire
10:46
que le Rassemblement National
10:47
est fait partie de l'arc républicain.
10:49
Pourquoi ?
10:49
C'est le parti du mensonge
10:50
et ça le continue de l'être.
10:52
Et au fond,
10:52
le Rassemblement National
10:53
est devenu le parti
10:55
de la colère facile.
10:56
Les députés du Rassemblement National,
10:58
ils ne pensent pas à vous,
10:59
à vos vies,
11:00
à vos difficultés,
11:01
à vos fins de mois,
11:02
à vos projets.
11:03
Soyons honnêtes.
11:04
Mais moi, j'entends ce qu'il dit.
11:06
Mais le problème,
11:07
c'est qu'aujourd'hui,
11:07
Emmanuel Macron,
11:08
il va rendre la France
11:09
dans un état,
11:10
comment dire,
11:12
plus délabré
11:13
que lorsqu'il l'a reçu ?
11:15
Donc, qu'est-ce que vous voulez dire
11:17
à ces gens-là ?
11:18
Qu'est-ce qu'il a comme solution ?
11:20
Il leur dit
11:20
« ça n'existe pas »
11:21
ou « vous ne comprenez pas »
11:22
etc.
11:23
Richard Millet.
11:24
Vous allez entendre
11:25
un type de discours
11:27
qui va se développer
11:27
à mesure que le RN va monter.
11:29
C'est la faiblesse économique
11:31
du programme du RN.
11:32
Ça, vous pouvez être sûr
11:33
que vous allez l'entendre.
11:35
Je me rappelle, par exemple,
11:36
quand les indépendantistes québécois
11:37
ont été, en 1996,
11:39
près au bord
11:41
de la victoire
11:42
et immédiatement,
11:43
vous avez eu le discours
11:44
capitalistique canadien
11:46
pour sabler tout ça
11:48
et dire
11:49
« on va tomber dans un gouffre économique ».
11:51
Ça va être la même chose.
11:52
C'était vrai en 1981
11:53
avec François Mitterrand.
11:55
Souvenez-vous,
11:55
la campagne de gauche
11:57
et c'était vrai.
11:58
C'est-à-dire que
11:59
Mitterrand,
12:00
entre 1981 et 1983,
12:01
ça a été une catastrophe
12:02
pour la France
12:03
et on en paye encore
12:04
aujourd'hui
12:04
les conséquences.
12:07
Il y a eu un revirement
12:08
en 1983, effectivement.
12:09
Exactement.
12:10
Mais c'est vrai que cette campagne,
12:11
vous avez raison,
12:12
on expliquait, entre autres,
12:14
que François Mitterrand
12:15
ce serait une catastrophe
12:15
sur le plan économique.
12:16
Mais sur le volet économique,
12:17
justement, Richard,
12:18
ça va être très intéressant.
12:20
Parce que si Marine Le Pen
12:21
est rendue à nouveau inéligible
12:23
en appel,
12:23
ne peut pas se présenter,
12:24
elle se retire,
12:25
c'est Jordan Bardella
12:26
qui prend le lead.
12:27
Et la ligne de Jordan Bardella
12:29
et la ligne de Marine Le Pen,
12:30
économiquement,
12:31
elles ont beaucoup de différences.
12:33
Et donc là,
12:34
ça va être intéressant.
12:34
Il y a une discussion là-dessus.
12:36
Ils ne sont pas d'accord
12:37
pour dire ce que vous dites.
12:39
Oui, parce qu'il n'y a qu'une ligne.
12:40
Parce qu'officiellement,
12:41
il faut dire qu'il n'y a qu'une ligne,
12:42
mais ce n'est pas vrai.
12:43
Ils affichent une la même ligne.
12:44
Il y en a un qui rencontre les patrons,
12:46
qui est pro-business,
12:47
qui pense au monde de l'entreprise.
12:50
Et excusez-moi,
12:51
si vous trouvez que Jean-Philippe Tanguy
12:52
et Jordan Bardella parlent pareil,
12:54
parlent la même langue
12:55
sur le langage économique,
12:56
au moment où il y avait
12:57
Jordan Bardella
12:57
qui publiait une tribune
12:59
dans le Figaro
12:59
pour alléger la fiscalité,
13:01
il y a Jean-Philippe Tanguy
13:01
qui faisait l'inverse à l'Assemblée.
13:03
La pause.
13:03
Mais là où je diffère
13:04
un peu de votre analyse,
13:06
c'est que si Jordan Bardella
13:07
est candidat à la présidentielle,
13:09
Marine Le Pen sera
13:10
évidemment dans la boucle.
13:13
et elle sera présente
13:14
toujours et tout le temps.
13:15
Oui, mais ça change
13:15
le rapport de force.
13:17
Ça change le rapport de force.
13:19
Vous savez,
13:19
Marine Le Pen,
13:20
Jordan Bardella
13:20
doit beaucoup à Marine Le Pen.
13:21
Si Marine Le Pen
13:22
commence à le lâcher,
13:24
ce n'est pas une bonne chose.
13:26
Tout ça me paraît
13:27
un peu plus complexe.
13:28
Quand vous devenez numéro 1,
13:30
vous devenez numéro 1.
13:31
Vous dites ça pour qui ?
13:32
J'ai compris effectivement
13:33
qu'il faut mieux
13:33
que vous restiez numéro 2.
13:35
Il est 16h57.
13:37
A tout de suite.
13:37
Excellent, excellent.
13:38
Pascal Prouez-vous,
13:39
c'est sur Europe
13:40
entre 16h et 18h.
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