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00:00Alors le service militaire, je disais ce matin, on est tellement défiant aujourd'hui avec le Président de la République,
00:11c'est que vous parler du service militaire, ça permet de ne pas parler d'autre chose.
00:14Et il y a un côté diversion, je ne dis pas que c'est ça qu'il fait, bien sûr, mais vous lancez ça dans le débat public,
00:23tous les éditorialistes de Paris et de France donnent leur avis, vous parlez plus d'autre chose,
00:28et puis ça occupe le terrain pendant quelques heures.
00:32Emmanuel Macron a pris la parole ce matin chez nos confrères de Radio Luxembourg, écoutez ce qu'il a dit.
00:37Il est très clair que nous devons renforcer le pacte armée-nation.
00:41Il est très important qu'un maximum de nos compatriotes comprennent ce que sont nos armées, comment ça marche,
00:48participent à la réserve que nous avons aussi mis en place et qui est très importante parce qu'elle apporte des compétences à nos armées
00:52et que nous raffermissions en quelque sorte la nation.
00:55Et c'est dans ce contexte-là qu'on prend plusieurs initiatives, dont celle de la transformation du service national universel vers une nouvelle forme.
01:03Et je pense qu'il faut vraiment, en tout cas, tout de suite supprimer toute idée confuse
01:08qui consisterait à dire qu'on va envoyer nos jeunes en Ukraine.
01:10Ce n'est pas du tout le sens de cette affaire.
01:12Donc là, il répond un peu, même beaucoup, à ce que disait le général Mando.
01:16C'est plus efficace que quand c'est Catherine Vautrin.
01:18Mais de toute façon, je pense que si les Russes manquaient d'envahir un pays balte ou l'Union Européenne,
01:24Catherine Vautrin ne serait pas ministre des armées.
01:27J'entends bien, mais ce qui m'intéresse, c'est le service national pour le moment.
01:30Elle vient de prendre une balle perdue, Catherine Vautrin, alors qu'elle n'avait rien demandé à 17h11 sur l'antenne d'Europe 1.
01:37Je ne sais pas pourquoi vous lui réglez son compte.
01:40Non, mais parce que vous avez vu, j'ai trouvé quand même la semaine dernière la manière,
01:44parce que vous parliez de la réponse au chef d'état-major des armées,
01:47c'est-à-dire que cette manière de répondre depuis son ministère, sans question de journaliste,
01:51sans venir en plateau pour ne pas être confronté à des questions de journaliste,
01:54c'est parce que quand elle a été confrontée à celle de Sonia Mabrouk, elle a été mise en difficulté.
01:58La Russie qui mène une confrontation avec les Européens, écoutez le président de la République.
02:01La Russie mène une confrontation stratégique qu'on appelle hybride avec les Européens,
02:08c'est-à-dire qu'elle les provoque par ses déclarations sur le nucléaire,
02:12elle mène des actions cyber, elle attaque nos hôpitaux, elle attaque nos systèmes d'information,
02:16elle mène une guerre informationnelle pour saper le moral,
02:19et elle mène ses provocations par les migrations, par les drones et la guerre en Ukraine.
02:23Donc cet ensemble fait que oui, il y a une confrontation.
02:26Nous aurions tort d'être faibles face à cette menace.
02:29Il est 17h02, on va marquer une pause.
02:31Vous avez fait votre service, Georges Fenech ?
02:33Moi, je... Non, je...
02:34Ah bon ?
02:35Vous êtes député ?
02:36Je faisais partie de ces générations...
02:38P4 ?
02:39Les générations où on exemptait, on exemptait à tour de bras.
02:44Bon, vous des générations, pour le contraire, c'est que vous étiez un planqué.
02:47Enfin, vous aussi, vous avez été réformé.
02:49Vous étiez P4 ou...
02:51Mais je suis pas P4 du tout, je suis Y5.
02:53C'est encore pire.
02:53Mais quoi, P4 ?
02:54P4, c'est vraiment...
02:55P4, c'est l'hôpital psychiatrique.
02:57Mais ils disaient, la mode, à l'époque, c'était tous P4.
03:00Ah, soutien de famille.
03:01C'est Zinzin, il y en a qui jouaient au fond toute la journée, le jour des classes,
03:05pour ne pas être enrôlés.
03:08C'est-à-dire ?
03:09Tu disais, tu dis, voilà...
03:10Tu répondais pas aux questions, tu regardais ailleurs...
03:14Et tu sais, je vais passer pour un dingue ?
03:15Mais non, moi, je suis Y5.
03:17Y5, c'est les yeux.
03:18Je m'a dit, est-ce que tu vois la lettre ?
03:21J'ai dit, quelle lettre ?
03:22La lettre, qu'est-ce que le panneau ?
03:23J'ai dit, quel panneau ?
03:24Alors que sur le mur !
03:24Il y a un mur !
03:25Alors que vous la voyez très bien, je suis sûr.
03:27Non, non, je vois rien.
03:28Moi, j'ai un et deux.
03:31Bah dis donc, entre Fenech et Pro, on était bien si les Russes débarquent.
03:34Non, non, je n'ai pas fait mon serviette.
03:42Est-ce que je peux terminer ?
03:44J'étais trop vieux, c'était la loi Debré qui faisait qu'on trouvait...
03:48Oui, la loi Debré permettait aux étudiants d'être jusqu'à 25 ans exempté de service.
03:58Et à cette époque-là, j'étais déjà professeur et marié, donc pas voulu de moi.
04:03C'est pas vrai.
04:03J'ai fait autre chose.
04:06Vous avez fait quoi ?
04:07Je ne peux pas le dire, j'ai pas envie de me faire tuer.
04:09Secré défense.
04:09J'ai fait mes trois jours quand même.
04:12Trois jours qui duraient un jour à l'époque.
04:14Un jour et demi, on allait en cas.
04:16Vous avez fait trois jours ?
04:18Oui, j'ai fait à Rennes.
04:19J'ai fait trois jours à Rennes.
04:20Un jour et demi.
04:21C'est ça, c'était un jour et demi.
04:22Je suis allé à Rennes de ma vie et je suis reparti très vite.
04:26Gauthier et moi, on l'aurait fait, le service militaire.
04:28Croyez-moi.
04:29Ça tombe bien.
04:30Allez, il est 17h14, on marque une pause.
04:32Et on parle effectivement du service militaire.
04:36Est-ce qu'il faut le réintroduire ou pas ?
04:37Vous avez des garçons, Elisabeth Assayag ?
04:39Oui, j'ai un garçon qui a 11 ans.
04:41Quel âge il a ?
04:4111 ans.
04:42Eh bien, il va falloir commencer à l'enronner.
04:49Un petit peu le service.
04:52Vous connaissez ça ou pas ?
04:54Bien sûr.
04:55Et c'est quoi les paroles ?
04:57Soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, soldat, lève-toi bien vite.
05:01Soldat, lève-toi, soldat, lève-toi bien vite.
05:04Si tu ne veux pas te lever, on va venir te chercher.
05:07Vous ne connaissez pas ça ?
05:08Ah non, les paroles, pardonnez-moi.
05:10Mais oui, mais ça c'est la culture.
05:12C'est pour ça, le service militaire peut enlever ça.
05:14Oui, exactement.
05:1517h14, il va tout de suite.
05:16Il peut sauver quelques gardements.
05:17A tout de suite.
05:18Pascal Proé-Vous, 16h-18h, c'est sur Europe 1, la radio libre.
05:21Europe 1, Pascal Proé-Vous.
05:24Lève-toi, soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, bien vite.
05:31T'as-tu parlé ?
05:33Vous ne connaissez pas les paroles de soldat, lève-toi.
05:35Vous ne connaissez pas tout à fait non plus.
05:36Moi, je trouve ça formidable.
05:38Tiens, essayez de m'imprimer.
05:40Alexandre Mar...
05:41D'abord, je n'ai pas dit bonjour aux uns, aux autres.
05:43Alexandre Mar...
05:44Il est là, il est là.
05:44Oui ?
05:45Est-ce que vous pouvez trouver les paroles de soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, soldat, lève-toi, bien vite.
05:49Je ne vous demande pas de les chanter.
05:53Je vous les trouve.
05:55Je crois qu'il y a un problème avec l'imprimante, désormais.
05:58Non, ça y est, il y a une cartouche, du papier, tout fonctionne.
06:01Je salue également l'excellent...
06:04Bonjour à tous.
06:05C'est toujours présent.
06:06Vous savez ce que vous allez faire demain matin, par exemple, dans l'édito ?
06:08Je suis en cours de réflexion.
06:09Il est trop tôt, 17h19.
06:10Non, généralement, je peux changer jusqu'à 22h, 23h, minuit ou 5h du matin.
06:14Il ne s'arrête jamais.
06:15Il se lève à 4h du matin.
06:16Il ne s'arrête jamais.
06:17Mais en fait, vous ne dormez pas, ce n'est pas possible.
06:20Entre 4h et 5h de dodo.
06:21Heureusement que...
06:22Et je regarde Bottier le bret le soir.
06:24C'est vrai ?
06:25Oui.
06:254h ou 5h, moi je ne peux pas, c'est trop court ça.
06:274h ou 5h...
06:28Et après, il y a une petite sieste, quand même, dans la matière.
06:31Qu'est-ce que vous voulez dire ?
06:32Non, mais...
06:33Vous avez besoin d'un peu plus de repos, mais c'est vrai.
06:36Non, au contraire, c'est le contraire.
06:38Plus tu yéhis, moins tu as besoin d'un sommeil.
06:41D'accord, je ne dis plus rien.
06:42Moi, je dors 4-5h.
06:43Oui, mais dont une pendant l'émission.
06:47Donc...
06:48Franchement, c'est...
06:51Je veux dire, ça va.
06:52Il y a encore une.
06:54Mais les ados, là, j'ai des ados de temps en temps, mais ils dorment 12h.
06:59Non.
06:59Mais ils se tèlent à 15h l'après-midi, les ados.
07:02Donc, ce que vous dites, ce n'est pas vrai.
07:03Plus on vieillit...
07:04Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, il faudrait que le Decaimio nous le dise.
07:07Pourquoi ?
07:07On se lève très tôt.
07:09Ah bah vous, vous écrivez avec...
07:10Avec Lya.
07:11Arrêtez avec ça.
07:12Bon, attendez, on le sait.
07:13Dites-le.
07:13On est au courant.
07:14On est au courant.
07:15Vous dites, vous êtes comme la reine dans Blanche-Neige qui disait, miroir, miroir,
07:20quel est le plus beau ?
07:21Vous dites, intelligence, intelligence, peux-tu m'écrire 400 pages d'un coup ?
07:24Je vous signais que j'ai écrit une vingtaine de livres, Lya n'existait pas encore.
07:28Ils ont marché ?
07:29Oui.
07:30J'ai eu des prix.
07:31Bien sûr, oui.
07:32J'ai eu des prix, mais je dis ça sous le contrôle de notre ami Richard Millet.
07:36Enfin, il vous a lu, il nous a dit que ce n'était pas de la grande littérature.
07:39Non, mais bon, je ne crois pas.
07:41Encore une fois les paroles.
07:42Donc, je salue Laurent Tessier, je salue Alexandre Marre qui est à la programmation
07:47et effectivement qui va imprimer ses paroles, les vides, célèbres.
07:51Et je salue Fabrice Laffitte, bien sûr, on l'a entendu plusieurs fois, qui est toujours
07:54à la console.
07:55Bon, est-ce qu'il faut relancer ?
07:57Pourquoi vous souriez ?
07:57À la console.
07:58Il est à la console.
07:59Oui, bien sûr.
08:00Pourquoi ? Il n'y a rien de spécial.
08:02Il est en régie.
08:04Oui, oui.
08:04C'est l'homme de la console.
08:06C'est l'homme.
08:06Oui.
08:07De la console qui fonctionne.
08:08Bon, alors là, faites très attention parce que là, il y a l'inspecteur des travaux
08:11finis qui arrive.
08:12C'est monsieur Devineau qui vient de rentrer, habillé comme un milleur, si vous voulez.
08:17Qu'est-ce qui se passe, monsieur Devineau ?
08:19Rien, je suis venu vous voir.
08:20Ah bah, dites-moi.
08:20Oui, j'ai l'impression que vous venez contrôler, là.
08:24Et on n'était pas dans un pays de contrôleurs, a dit Borloo.
08:27Exactement, j'adore ce mot-là.
08:29Mais on dirait que vous venez demander les passeports aux uns.
08:31Vous avez le vote, j'espère.
08:32Quand vous rentrez dans une pièce, moi j'ai peur, déjà.
08:36Je me dis, oh là là !
08:37Je vais le dire à ma femme.
08:38Oh là là, il va se passer quelque chose.
08:40En tout cas, vous êtes beau.
08:41Vous êtes bien appuyé.
08:41Il est grand.
08:43Qu'est-ce qu'il est grand.
08:44Vous êtes encore plus grand.
08:45Il a des chaussettes rouges, tout le temps.
08:46Ah oui, toujours.
08:47C'est ceux qui m'ont apporté.
08:48Cette émission, c'est sympa d'ailleurs.
08:52C'est agréable à faire.
08:54On va donner un micro.
08:56Mais ça veut, parfois, c'est vraiment n'importe quoi.
09:00Bon, est-ce qu'il faut relancer le service militaire ?
09:02Richard Millet, sérieusement.
09:04C'était un élément de melting pot, comme disent les Américains.
09:08C'était intéressant.
09:09Je veux dire, ça brassait toutes les classes sociales.
09:11Tellement.
09:12À l'époque où c'était la conscription.
09:14Le creuset républicain.
09:15C'était un creuset républicain.
09:16Moi, je trouve que c'était pas si mal que ça.
09:17Maintenant, sur le mode du volontariat, pourquoi pas ?
09:21Non, mais je ne vois pas.
09:23Mais on n'a pas les moyens.
09:24On n'a pas de caserne.
09:25En fait, tout le monde sait très bien.
09:27Il y a deux solutions.
09:28Soit la guerre approche.
09:29Et à ce moment-là, tout le monde doit y aller.
09:31Si vraiment on est en guerre,
09:32il faut que tous les jeunes de 18 ans, jusqu'à 40 ans,
09:36hop, vous partez tous.
09:37Mobilisation.
09:38Mobilisation.
09:38Ben oui, si vraiment...
09:39Appel à la mobilisation.
09:41Pour les mobiliser, il faut quand même leur apprendre quelque chose.
09:43On n'apprend vite, un fusil.
09:46Je sais que le Kalachnikov, ça se manipule très facilement.
09:48On n'apprend vite un fusil.
09:49Mais écoutez-moi, on y va.
09:50À mon avis, vous avez une chance sur deux de vous tirer dans le pied.
09:53Non, moi, je sais tirer.
09:53J'ai fait du tir.
09:54Pardon.
09:55Je portais même une arme.
09:57Ce qui est plutôt logique.
09:59Je faisais du tir.
10:00J'ai fait du tir avec la PJ, oui, à l'époque.
10:01À la PJ ?
10:02Ah oui, je m'entraînais avec la police judiciaire, bien sûr.
10:05Et vous étiez juge ?
10:06Oui, j'avais une arme, je portais une arme.
10:07Mais attendez, vous portiez une arme, c'est-à-dire ?
10:09C'est toujours le cas pour tous les juges ?
10:10J'avais quelques menaces.
10:11Je m'attaquais au gang des Lyonnais à l'époque,
10:14et il y avait des gens qui n'aimaient pas ça, quoi.
10:16Et vous en êtes servi déjà ?
10:17En vrai ?
10:18Ben, pas en faux.
10:19Est-ce qu'un jour, vous avez dégainé ?
10:21Ah non.
10:22Tel...
10:22Non, j'ai dégainé.
10:23J'ai dégainé.
10:24J'ai dégainé.
10:24J'ai dégainé.
10:32C'est l'arme qu'avait Yves Montand dans Police Python 357.
10:35Oui, c'est ça, 357 Magnum.
10:36Ah oui, mais là, ça rigole pas.
10:38Ça rigole pas.
10:38Mais j'étais un bon tireur.
10:39Ah oui ?
10:40C'est ce que vous avez dit.
10:41J'ai tiré à l'américaine, comme ça.
10:42Tac, tac.
10:44Ah oui.
10:45Avant, on tirait comme ça à la française.
10:47Maintenant, on tire à l'américaine.
10:48Tac, tac.
10:49Et deux mains.
10:49Et deux mains, donc je le dis pour les auditeurs.
10:51Alors ça, je ne sais même...
10:52La française, c'est une main.
10:53L'américaine, c'est deux mains.
10:54Ah oui, avant, les Français, on tirait comme ça, vous voyez ?
10:56Oui, ça, c'était au 15e siècle.
10:59C'est pas l'ordre de...
11:00Ça, c'est dans...
11:01Je sais tirer, je peux aller à la guerre.
11:02C'est dans Barry Lyndon, ça, quand on se fait un duel à distance.
11:05Vous aviez une arme toute la journée sur vous ?
11:07Je l'ai gardée quelques temps, oui, mais pas toujours.
11:09Vous aviez votre arme sur vous ?
11:10C'est très lourd de porter une arme.
11:11Moi, vraiment, les policiers qui sont totalement armés,
11:14c'est une lourde responsabilité que d'avoir une arme sur soi, chargée.
11:18Les souvenirs de Georges sont édités dans une collection à définir.
11:22Mais si on veut parler du service militaire...
11:24Oui, il faut.
11:25Bon, mademoiselle Assaï.
11:28Moi, je pense que ce serait bien que ça revienne.
11:31Je suis complètement favorable.
11:32Mais on n'a pas d'argent.
11:33Alors, vous êtes une journaliste économique.
11:35Vous avez budgété ça.
11:36D'ailleurs, il paraît qu'un retour à l'exercice militaire,
11:40obligatoire, par exemple, de 6 mois, d'après le Haut-Commissariat,
11:43c'était il y a quelques mois, ça coûterait un coût annuel de 15 milliards d'euros.
11:49C'est beaucoup d'argent.
11:50Ah oui, c'est beaucoup d'argent.
11:50Et vous savez combien de jeunes parents se seraient mobilisés à chaque fois par tranche d'âge ?
11:57Non, ça je ne sais pas.
11:58Mais je pense que c'est important, en tout cas, d'ouvrir le débat.
12:01Il faut qu'on revienne à cet amour du drapeau.
12:03Quand on va dans les manifestations, aujourd'hui, il n'y a que des drapeaux étrangers.
12:06Les drapeaux français se comptent sur les doigts d'une main.
12:10Je pense qu'il faut qu'on ait ce petit retour à l'autorité.
12:14Et puis, comme vous le disiez très justement, le service militaire, à l'époque,
12:18c'était une façon de brasser les classes sociales.
12:21Moi, autour de moi, je vois mon frère, il a rencontré son associé et avocat au service militaire.
12:26Mais s'il faut le remettre en place, il faut arrêter que tout le monde puisse être réformé.
12:28Ou que les classes supérieures puissent être réformées.
12:30Et laisser seulement les classes populaires y aller.
12:32Parce qu'on sent bien qu'il y avait quand même beaucoup d'hommes qui se faisaient réformer.
12:37Je suis d'accord, mon père aussi qui est avocat.
12:40Il avait un bac plus 8 ou 9.
12:42Et bien, il a fait ses classes, il a fait son service militaire, il a rencontré son associé.
12:46Et bien voilà, qui n'était pas forcément du même milieu que lui, que nous.
12:50Et je trouve ça très bien.
12:51Il faut ce retour à l'autorité, ce retour à l'amour du drapeau, à l'amour de la patrie.
12:56C'est ce que disait le maître des potes de Richard.
12:59Il y a un retour au corps un peu plus énergique que ce qu'on voit les gens avachis dans le métro et dans le RER.
13:08C'est ce qu'ils prennent.
13:09Ça, je n'avais pas vu que ça.
13:13Montrez les corps.
13:15Et comme on fait beaucoup de marches, quand on est militaire, il y aurait aussi le retour du corps au pied.
13:20Il est 17h27 à tout.
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