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00:00Écoutons Jean-Louis Borloo à présent, il était l'invité ce matin de Sonia Mabrouk sur CNews Europe 1.
00:04Il dit que le résultat de ce sondage, au fond, c'est le résultat de 30 ans de politique
00:09avec des inconséquences. Il plaide pour une République fédérale.
00:13Jean-Louis Borloo.
00:14Si la question, la question c'est Jordan Banner ou Jean-Luc Mélenchon,
00:18ce sont les résultats de nos inconséquences.
00:23Voilà, moi je ne fais pas la peur des pestes, tout ça c'est absolument ridicule.
00:27Donc, je vous, pour l'instant, le Rassemblement national est le marteau
00:33qui sert à virer le cercle de la prétendue raison.
00:38C'est exactement ça ce qui se passe.
00:40Bon, moi je n'ai rien contre, ça m'est complètement égal.
00:42Simplement, je pense que le modèle, c'est ce modèle qui est cuit.
00:47Donc, on va, et on peut le faire, il suffit de faire ou un référendum
00:53ou il y a cette demande à l'élection présidentielle,
00:56voulez-vous une République fédérale ?
01:00Vous savez que le mot fédérer, c'est un beau mot, hein ?
01:02C'est faire ensemble.
01:03Oui, il faudra l'expliquer.
01:05Et ça vient de fidèles, ça vient de la confiance.
01:06Certains sur le plan européen n'y croient pas.
01:07Voilà, Jean-Louis Borloo, son dit, c'est simple, le régalien, on le donne à l'État
01:11et tout le reste, on le délègue aux provinces, la santé, l'éducation, etc.
01:15Marc Fiorentino.
01:16Ça peut marcher ?
01:18C'est quand même une vision totalement utopiste,
01:20mais bon, il a été aux affaires aussi à un certain moment.
01:24Plusieurs fois ministre.
01:24Plusieurs fois ministre.
01:25Non, ce qui est intéressant, c'est de se dire que, comme vous disiez tout à l'heure,
01:29ce qui vient de se passer et le résultat des sondages,
01:32quand vous regardez la séquence,
01:34je me suis évidemment intéressé beaucoup au budget,
01:36qui s'est produit sur le budget,
01:38c'est quand même totalement hallucinant,
01:39parce que comme on y est au quotidien,
01:41on a l'impression que c'est à peu près normal.
01:42C'est-à-dire que vous avez, face à vous, des gens à qui il faut expliquer qu'on a bataillé toute la journée
01:49avec des alliances qui étaient absolument absurdes, contre nature, point par point, jusqu'à minuit,
01:55finalement, pour que tout ça soit rejeté en bloc.
01:59Mais c'est essentiel, c'est-à-dire qu'à partir de là où on parle de divorce entre la politique et l'économie,
02:06et moi je m'excuse, pendant ce temps-là,
02:08et je vous ai entendu parler évidemment de tout ce qui s'est passé,
02:11des déclarations d'Emmanuel Macron,
02:12bravo l'artiste, parce que c'est encore une diversion.
02:15C'est-à-dire qu'on est aujourd'hui en guerre économique,
02:17les entreprises, les TPE, elles ne sont pas en guerre contre la Russie.
02:21Elles sont en guerre sur les fiches de salaire de la fin du mois,
02:25et sur leur chiffre d'affaires de début 2026.
02:29Je peux vous dire qu'elles ne sont pas, pour l'instant, sur les frontières.
02:31Elles sont prêtes à se battre si on est attaqués,
02:33les dirigeants d'entreprises sont toujours en première ligne,
02:36mais pour l'instant, la guerre économique, elle est totalement perdue.
02:39Je ne parle même pas des grands enjeux.
02:40Oubliez les enjeux intelligence artificielle,
02:43qui sont les vrais enjeux au quotidien aux États-Unis, en Chine,
02:46c'est-à-dire qui va être la puissance de l'intelligence artificielle en 2030.
02:50Nous, on est juste à dire, est-ce qu'on peut simplement,
02:53c'est ce que disent les entrepreneurs, les patrons d'entreprises,
02:56les dirigeants d'entreprises, pour une fois,
02:58abandonnons le terme de patron, qui est un terme, on le connaît en France,
03:01qu'on utilise de façon négative,
03:04les dirigeants d'entreprises disent,
03:06est-ce qu'on peut simplement nous laisser bosser ?
03:09C'est-à-dire ne pas nous remettre des fardeaux,
03:10et surtout nous donner un petit climat.
03:13On est là.
03:13Non, mais on est totalement là.
03:14Et si vous voulez, le temps du politique n'est pas le temps de l'économique.
03:17C'est-à-dire que le temps de l'économique, le temps du dirigeant d'entreprises,
03:21c'est la fin du mois.
03:22Un tout petit mot général avant la pause ?
03:23Oui, simplement ce matin, j'ai un petit déjeuner avec quelqu'un
03:26que je connais de longue date,
03:29qui était quelqu'un d'important dans un groupe d'assurance.
03:33Et on discutait, on est arrivé à ce que vous disiez,
03:36c'est-à-dire la vision que nous avons de nos politiques est catastrophique,
03:40et on n'arrive pas à avoir de relève.
03:42On n'a pas de relève, pourquoi ?
03:43Parce que les jeunes ne veulent plus faire de politique.
03:45Donc ils préfèrent aller dans le privé, monter leur entreprise, par dire.
03:48Donc on a une espèce de sclérose.
03:49Pour vous prendre 12 articles de Mediapart.
03:52On a une sclérose intellectuelle qui est de la politique.
03:56Je m'excuse, ça va plus loin que ça.
03:57C'est-à-dire que le problème, c'est pas tellement...
03:59C'est un problème que les jeunes ne veulent pas faire de politique.
04:01Le problème, c'est que les gens qui font des politiques
04:03sont des professionnels de la politique.
04:04Ce qui est la différence du modèle américain.
04:07Dans le modèle américain, vous avez des entrepreneurs
04:09qui connaissent le monde de l'entreprise,
04:12qui ont réussi, parfois qui ont raté,
04:13qui ont plutôt réussi,
04:15et qui décident, après leur réussite professionnelle,
04:18d'utiliser leur expérience professionnelle
04:20au service de la nation.
04:22Nous, aujourd'hui, on est en pleine période des stages,
04:24je ne sais pas si vous savez, de troisième pour les enfants.
04:27Je veux dire, j'aimerais bien que tous les députés
04:30aillent faire leur semaine de stage dans des entreprises.
04:33Ce n'est pas une plaisanterie.
04:34On fait juste une pause et on reprend ce débat
04:36parce qu'il est absolument passionnant
04:37et concernant, dans un instant,
04:39dans Punchline, sur CNews et Europe 1.
04:41A tout de suite.
04:4318h-19h sur CNews et Europe 1,
04:45Punchline, Laurence Ferrari.
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