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Chaque soir, Julie Hammett vous accompagne de 22h à 00h dans BFM Grand Soir.
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00:00On va revenir sur le sujet. On vous a beaucoup entendu ces derniers jours sur les mots du chef d'état-major des armées, le général Mandon,
00:10qui estime que le pays, je cite, doit accepter de perdre ses enfants face à la menace russe.
00:16Voilà ce que vous avez écrit sur X. On a ressorti vos propos. C'est un discours totalement délirant, dites-vous.
00:22Ils veulent sacrifier nos enfants dans une guerre suicidaire contre la Russie, alors que ce qui menace nos enfants, c'est l'insécurité quotidienne.
00:31La priorité est de lutter contre la délinquance et les narcotrafiquants qui tuent à Marseille, mais cela ne les intéresse pas.
00:36Est-ce que vous ne mélangez pas un petit peu tout, là ?
00:39Je ne mélange pas du tout. Pierre Manès France disait que gouverner, c'est choisir.
00:45On n'a pas de budget. La France est en quasi-faillite.
00:48Les narcotrafiquants tuent pour intimider à Marseille, tiennent des quartiers entiers.
00:56Et le président de la République organise une diversion gigantesque avec un chef d'état-major aux ordres
01:03pour affoler les Français et faire diversion. C'est inacceptable.
01:08Moi, je crois que le pays est dans un tel État que ça mérite de se concentrer sur les défis des Français.
01:14Vous savez que Emmanuel Macron a engagé 40 milliards d'euros dans ce conflit en Ukraine,
01:21alors qu'on est en train de chercher 500 millions là, 2 milliards là.
01:25Donc vous ne croyez pas du tout en la menace russe ?
01:27Pas du tout pour la France.
01:29Pas du tout pour la France. Et j'en ai assez que toute personne qui a une position différente
01:34soit immédiatement traitée de municois.
01:36Je suis gaulli, suffisamment attaché à l'indépendance nationale.
01:39On a une force de dissuasion nucléaire.
01:41Un pays qui envahit un autre, vous pensez que c'est normal ?
01:43On a une force de dissuasion nucléaire qui protège la France.
01:47On n'en parle jamais.
01:49Et on doit faire les guerres qui sont les normes.
01:50Mais je vous arrête là-dessus.
01:52Vous avez peut-être mal compris ce qu'a dit le général Mandon, le chef d'état-major des armées.
01:55Il ne dit pas, et pour en avoir parlé avec notre spécialiste Didier François,
01:59il ne dit pas qu'il y aura une invasion de chars russes sur le sol français.
02:03Il dit qu'il y aurait une attaque possible d'un pays de l'OTAN
02:06et qu'on enverrait nos militaires pour intervenir.
02:10Il n'est pas en train de parler d'une intervention russe sur le sol français.
02:15Vous croyez que la même semaine, l'envoi d'un kit de survie aux Français,
02:21cette déclaration du chef d'état-major des armées sur commande au Congrès des maires de France,
02:25vous croyez que tout ça organisé la même semaine ne fait pas partie d'un scénario ?
02:31Le scénario d'un homme perdu qui est le président de la République,
02:34qui a laissé 1300 milliards de dettes,
02:36qui est désavoué par 90% des Français aux 85,
02:39et qui s'accroche, et c'est absolument pitoyable,
02:43qui s'accroche à une situation internationale pour essayer de surnager.
02:46Mais sauf que ça nous dépasse, pardon Nicolas Dupont-Aignan,
02:49mais ça nous dépasse complètement.
02:51Tous les services de renseignement européens et même américains
02:55redoutent une intervention prochaine de la Russie contre un pays de l'OTAN.
02:59Mais arrêtons ces fables !
03:01La Russie a du mal à conquérir l'Ukraine,
03:04il y a un plan de paix qui est en train d'être négocié par Trump,
03:07que les dirigeants européens,
03:09qui ont besoin de cette guerre pour survivre,
03:12qui alimentent la guerre,
03:13qui volent la guerre,
03:15sont en train de saboter.
03:16On est tout près de faire la paix,
03:18la paix d'ailleurs,
03:18et je l'ai assez dit,
03:19je n'ai jamais changé de position depuis 2022,
03:22la paix a été signée à Istanbul en juin 2022,
03:26entre Zelensky et Poutine,
03:27avec les auspices du président turc.
03:30Et depuis, à l'époque Biden,
03:32l'OTAN,
03:33les Européens n'ont voulu qu'une chose,
03:35c'est qu'il y ait la guerre.
03:36Eh bien moi je le dis,
03:37je suis chargé des Français,
03:39je veux que la France vive bien.
03:40Pardon, mais vous savez très bien
03:41que Vladimir Poutine n'a jamais souhaité la paix.
03:44Qu'est-ce que vous en savez ?
03:45Et que s'il y a un agresseur,
03:47c'est la Russie.
03:48Non mais attendez,
03:50vous êtes sympathique,
03:51mais vous faites la réponse.
03:52Pour venir combattre en Ukraine.
03:54Je peux dire une chose,
03:55c'est que la guerre,
03:56elle a commencé avant,
03:57que l'OTAN a voulu avancer en Ukraine.
04:0012 passes secrètes de la CIA,
04:02c'est que les bombardements
04:03sur les populations russophones du Donbass,
04:06elles étaient le fait de l'Ukraine.
04:08Après, la Russie a agressé,
04:10attendez, je finis,
04:11après la Russie a agressé,
04:13et je l'ai condamné,
04:14simplement.
04:14Ah, la Russie est bien l'agresseur.
04:16Après, l'agression dans l'autre sens.
04:19Les torts sont partagés,
04:20c'est un conflit épouvantable,
04:22et je pense que la raison pour la France,
04:25parce que moi je souhaite le bonheur des Français,
04:28la raison pour la France,
04:29c'est d'arrêter de gaspiller son argent
04:31dans ce conflit,
04:32d'alimenter la guerre,
04:33et c'est vital de faire la paix avec la Russie.
04:36Parce qu'on paye notre gaz trois fois plus cher,
04:38parce que c'est le suicide de l'industrie européenne,
04:41parce qu'on est en train de jeter
04:42dans les bras de la Chine la Russie,
04:44et de faire la joie des Etats-Unis d'un côté
04:46et de la Chine de l'autre.
04:48Et je regrette,
04:50géopolitiquement,
04:51pour le XXIe siècle,
04:53ce conflit est une tragédie.
04:55Et je pense que la France,
04:57membre du Conseil de sécurité de l'OTAN,
04:59la France gaullienne telle que je l'aime,
05:01aurait pu avoir une position neutre,
05:03aurait pu accueillir les négociations de paix,
05:05oui, les négociations de paix à Paris,
05:07et aurait été autre chose
05:08que ce petit caniche de M. Biden.
05:12Vous avez oublié qu'au début du conflit,
05:13M. Macron a tenté de discuter avec Vladimir Poutine
05:16pendant des semaines.
05:17Oui, on l'avait même reproché.
05:19Par tous les OPA européens.
05:20Mais, et alors ?
05:22Vous dites qu'il y a l'année de la France.
05:23Mais il a essayé,
05:23mais sauf que Vladimir Poutine est resté sur...
05:25Moi, je pense aux Français.
05:26Les Français ne vivent plus correctement.
05:29Ils sont dans une situation financière dramatique.
05:32Il n'y a pas de gouvernement.
05:33De fait, il n'y a pas de budget.
05:35Le pays est à la dérive.
05:37L'insécurité est terrible.
05:39Et on gaspille notre énergie à s'agiter.
05:42Le président de la République est ridicule
05:43dans le monde entier.
05:44Et vous avez fait...
05:44Alors, attendez, attendez.
05:45J'aimerais qu'on écoute Didier François là-dessus.
05:47Et alors ?
05:48Ça, c'est le seul argument que vous avez.
05:50Eh bien, c'est déjà pas mal.
05:51Ça veut dire qu'il y a près d'un million de Français
05:52qui le font confiance.
05:53Et en attendant, cher monsieur,
05:54je ne crois pas que le bilan
05:56qu'il y a aujourd'hui soit si bon.
05:58Et moi, je dis aux Français
05:59qu'il y a une sagesse à avoir.
06:01Il y a une sagesse à avoir.
06:03La sagesse, c'est de saisir
06:05cette occasion de paix extraordinaire qu'il y a,
06:07que Trump a le courage de faire.
06:09Vous parlez de ce plan de paix.
06:10Ce plan de paix qui est un moyen
06:12de réconcilier d'assil l'Ouest,
06:14de reprendre le commerce avec la Russie,
06:17de voir la prospérité européenne.
06:19On va revenir...
06:19Et les Américains, eux, ils vont le faire.
06:21On va revenir sur ce plan de paix,
06:23mais juste avant.
06:24On a la chance d'avoir un grand spécialiste
06:26sur le plateau.
06:28Didier François,
06:30si on reprend les différents propos
06:32de Nicolas Dupont-Aignan,
06:33quand il dit que c'est que de l'agitation,
06:35ce que fait Emmanuel Macron,
06:37les propos du général Mandon,
06:39le chef d'état-major des armées,
06:40il n'y a pas de menace russe.
06:41Qu'est-ce que vous répondez, vous ?
06:42Sur la France.
06:43Sur la France.
06:44Alors, le général Mandon n'a jamais parlé
06:48de menaces russes directes sur la France.
06:49La question n'est pas de savoir si on ne va pas avoir demain
06:51un déboulé de charge sur l'échange d'isées.
06:53Ça ne se pose même pas.
06:54Ça progresse.
06:55On progresse.
06:55Ça n'a jamais été posé dans ces termes-là.
06:57Écoutez le président de la République.
06:58Je vous parle du chef d'état-major des armées.
07:00On parle du chef d'état-major des armées.
07:02Donc lui, son problème,
07:02c'est de ne pas avoir la France à genoux, justement.
07:04Donc, c'est ça son sujet.
07:06C'est pareil.
07:07C'est un peu l'idée qu'on a.
07:08Donc, le sujet, c'est vraiment son sujet.
07:10Son sujet, c'est de dire une chose.
07:12Depuis 2008, intervention en Géorgie.
07:152014, intervention, effectivement,
07:18dans le Donbass et en Crimée.
07:19C'est pour ça qu'il y a eu une guerre là-bas.
07:20On a même essayé de faire les accords de Minsk
07:23pour arrêter cette guerre-là.
07:26Qui n'ont pas été respectés, vous le savez,
07:27ni par l'Ukraine.
07:30Mais Vladimir Poutine, vous n'avez pas été respectés.
07:31Vous savez que les accords de Minsk
07:32n'ont pas été respectés par l'Ukraine.
07:33Excusez-moi de vous le dire.
07:34Mais il faut dire la vérité.
07:35La seule différence, c'est que l'Ukraine
07:37qui n'a jamais voté l'autonomie du Donbass.
07:41Et vous le savez.
07:41Ce qui est très admirable, c'est que l'Ukraine
07:43n'a jamais envahi la Russie.
07:44D'accord ?
07:45Donc, vous, quand vous avez un quelqu'un...
07:46Mais a bombardé les populations russes.
07:47Alors, vous, grosso modo,
07:48quand vous voyez quelqu'un se faire agresser dans la rue,
07:50le problème, ce n'est pas l'agresseur,
07:51c'est la victime.
07:52Mais oui, mais c'est quand même ça le sujet.
07:54Donc, aujourd'hui, on a ce problème-là,
07:55qui est qu'aujourd'hui, Vladimir Poutine lui-même
08:03suédoise, les services de renseignement allemands,
08:08les scandinaves, qui ne sont pas à l'origine,
08:12c'est pour ça qu'ils sont rentrés dans l'OTAN.
08:13Pourquoi est-ce qu'ils sont rentrés dans l'OTAN ?
08:15Pourquoi la Suède, qui était neutre,
08:16la Finlande, qui était neutre,
08:18ont décidé de rentrer dans l'OTAN ?
08:19Parce qu'ils ont un voisin qui a quand même tendance
08:21à vouloir un peu passer par-dessus le mur
08:24et venir les emmerder dans leur jardin.
08:25C'est aussi con que ça.
08:26Donc, ce qu'a dit le président...
08:28Pas le président, justement.
08:29Le chef d'État-major.
08:29Le chef d'État-major des armées.
08:30C'est parce que vous m'embrouillez votre histoire de président.
08:35Vous avez un chef d'État-major des armées
08:36qui est dans son rôle et qui dit,
08:37attention, nous, on a un petit problème.
08:40Ce n'est pas le territoire national qui est menacé.
08:43Il l'a dit depuis le départ.
08:44C'est dans la revue nationale stratégique.
08:47Le territoire national, il est protégé,
08:48effectivement, par la dissuasion nucléaire.
08:50Il est sanctuarisé.
08:50Et heureusement.
08:52Et heureusement.
08:53Je suis totalement d'accord avec ça.
08:54Je vous l'accorde très volontiers.
08:56Et c'était une décision française
08:58qui est très en amont.
08:59Heureusement qu'elle a eu lieu.
09:01Et effectivement, ça nous met d'ailleurs
09:02dans une situation un peu différente de nos voisins.
09:05Qui sont évidemment plus, disons,
09:08plus fébriles que nous.
09:09Parce qu'ils n'ont pas cette dissuasion.
09:11En revanche.
09:12Et ça, c'est la vraie question.
09:13Ce que dit le chef d'État-major des armées,
09:15c'est si demain, après,
09:18par exemple, si effectivement,
09:19le plan de paix fonctionne en Ukraine,
09:21ce qui serait une formidable chose,
09:22et que la guerre s'arrête,
09:24on a quand même une...
09:25Et c'est ce qu'il dit dans son intervention,
09:27on a une récit qui est sur une logique
09:28d'augmentation de son armée à 1,2 millions d'hommes,
09:31une économie qui est passée en économie de guerre,
09:33etc.
09:34Et ce que craignent les services de renseignement européens,
09:38c'est bien entendu qu'à partir de là,
09:39il y a un test,
09:41s'ils font une erreur sur notre détermination,
09:43sur un pays comme le Pays-Balte,
09:44et qu'on se retrouve dans la même situation
09:46qu'en 2014 en Ukraine,
09:47où un petit groupe armé d'indépendantistes
09:50soutenus par les forces spéciales russes déshabillés
09:53se mettent à prendre 40 kilomètres de terrain,
09:55alors que les Américains ne veulent pas défendre.
09:58Dans ce cas-là,
09:59dit le chef d'état-major des armées,
10:00nous serions obligés d'intervenir
10:02aux côtés de nos alliés européens,
10:05parce qu'on a avec eux une monnaie commune,
10:08une économie commune...
10:08Eh bien, c'est là le point,
10:10si je peux vous...
10:10Bien sûr, c'est là qu'on a un désaccord.
10:12Je vais remettre cet exposé brillant.
10:15Moi, un, je pense que la chance
10:17de la France, c'est d'être différent.
10:19Bien sûr.
10:20Nous avons notre force de dissuasion,
10:22nous devons la travailler,
10:24c'est-à-dire investir.
10:25J'ai toujours demandé l'augmentation
10:27des budgets de défense,
10:28je ne suis pas quelqu'un
10:29d'effetiste et un pacifiste.
10:31Simplement, ce que je dis,
10:33c'est que nous ne sommes pas chargés
10:35de la défense de l'Ukraine.
10:38J'en suis désolé.
10:39L'Ukraine n'a jamais été dans l'OTAN.
10:40L'Ukraine a été russe 4 siècles.
10:43L'Ukraine doit être une zone neutre,
10:45démilitarisée, tampon.
10:48Et c'est ce qu'a compris Donald Trump.
10:49Alors moi, je veux bien
10:50que tous les Européens
10:51veuillent absolument la guerre pour la guerre.
10:53C'est un suicide pour l'Europe occidentale.
10:55Ce que je demande,
10:56c'est que la France se défende,
10:58s'arme,
10:59bien évidemment puisse éventuellement intervenir
11:02pour défendre les pays de l'OTAN,
11:04Pologne et Tabalde.
11:05Bien évidemment.
11:06Je n'ai jamais été pour qu'on lâche ces pays.
11:08Mais en revanche, c'est au cas par cas.
11:10Le général de Gaulle disait
11:11nous ne devons faire que les guerres
11:13qui sont les nôtres.
11:14C'est pourquoi il ne voulait pas rentrer
11:16dans le commandement militaire intégré de l'OTAN.
11:18C'est pourquoi je veux qu'on en sorte.
11:19Je ne veux pas qu'on soit lié par l'OTAN.
11:22C'est Nicolas Sarkozy
11:23qui en atlantiste
11:25nous a fait rentrer dans cette logique folle.
11:27Et c'est pourquoi je finis juste.
11:29Il faut saisir cette chance de paix.
11:32J'ai vraiment l'impression
11:32que vous raisonnez
11:33comme si la France était en bon état.
11:36Je pense que quand on est éclopé,
11:39quand il nous manque une jambe,
11:40quand un pays souffre,
11:43ce n'est pas le moment d'agiter les peurs.
11:44Ce n'est pas le moment de faire diversion.
11:47C'est d'abord de soigner ses propres problèmes.
11:50C'est soigner ses propres problèmes.
11:52Mais elles ne se rappellent pas à nous.
11:53Elles sont largement exagérées.
11:54Sauf que d'une certaine manière...
11:55Elles sont amplifiées...
11:56Non, elles sont amplifiées
11:58par ceux qui ont mis le pays à genoux.
12:01C'est quand même extravagant
12:02de voir une équipe
12:04qui a ruiné le pays
12:05et qui invente un ennemi imaginaire
12:08pour que les Français soient terrorisés.
12:10Mais il y a de quoi être plus terrorisé
12:12par ce qui se passe à Marseille
12:13que par ce qui se passe à l'Ukraine.
12:15Attendez, attendez, attendez.
12:16Vous avez vu ce qui se passe
12:17sur tous les autres pays actuellement.
12:18Mais j'ai même discussion.
12:19Mais non, les autres pays européens
12:21sont dans la même psychose.
12:22Les Suédois, les Français,
12:24les services militaires,
12:26les Polonais.
12:27L'Italie a changé d'avis.
12:30Mais j'assume le fait
12:34de défendre une position gaullienne
12:35indépendante de la France.
12:38Les pays européens ont le même discours
12:40parce que ce sont les mêmes marchands d'armes
12:41qui les subventionnent.
12:43C'est la même commission européenne
12:44de Mme Van der Leyen
12:45qui veut profiter de cette fausse menace russe
12:49pour fédéraliser l'Union européenne.
12:52Et on est en grand danger
12:54de perte d'indépendance.
12:55Donc moi, je vous le dis,
12:56je le dis aux Français,
12:58occupons-nous de nos problèmes.
13:00Musclons-nous.
13:01Arrêtons d'affoler notre jeunesse.
13:03Il y a autre chose à proposer
13:04à la jeunesse de France.
13:05Je peux vous assurer.
13:06Mais en défendant l'Ukraine,
13:08est-ce qu'on n'est pas en train
13:08de défendre la France aussi ?
13:09Si les Ukrainiens perdent la guerre en Ukraine,
13:13Vladimir Poutine,
13:15ça lui donnera des idées.
13:16Mais vous confondez l'Ukraine
13:17avec la Pologne ?
13:19L'Ukraine est un pays récent
13:21qui a été russe
13:22qui n'est pas membre de l'OTAN.
13:25Les Américains eux-mêmes le disent.
13:27Trump a compris une chose.
13:29que vous n'avez pas compris ici,
13:30pardonnez-moi.
13:31Oui.
13:32Pourtant, on connaît bien la Russie.
13:33C'est qu'au XXIe siècle,
13:35le vrai défi, c'est la Chine.
13:38Et que vous ne pourrez pas affronter la Chine
13:40si vous jetez dans les bras de la Chine
13:42la Russie avec ses terres rares,
13:44son énergie.
13:45Et ce que Trump a compris bien mieux
13:47que les nains de jardin
13:48que sont les chefs d'État européens,
13:51c'est que si on ne sépare pas la Russie
13:53de la Chine,
13:54il n'y a pas d'avenir pour notre industrie.
13:55Il n'y a pas d'avenir pour notre économie.
13:58Et Trump est en train de prendre à revers l'Europe.
14:01Il est en train de faire un accord économique colossal
14:04sur le dos, sur le dos, sur le dos.
14:08Alors, elle n'est pas si dangereuse.
14:09Sur le dos.
14:10Parce qu'il y a beaucoup de contradictions.
14:13J'insiste pour que les Français comprennent
14:15ce qui se passe.
14:16C'est que si l'Europe occidentale
14:18ne retrouve pas une relation apaisée
14:21avec la Russie, dans la fermeté,
14:23il ne s'agit pas de tout céder, bien sûr,
14:24mais ne retrouve pas une relation apaisée
14:26avec la Russie, c'est richesse naturelle.
14:28L'Europe occidentale disparaîtra au XXIe siècle,
14:31coincée entre la Chine
14:33et les États-Unis,
14:35qui vont s'entendre comme la roue en foire
14:36avec la Russie.
14:37C'est la plus grave erreur géopolitique.
14:40C'est le plus grand affaiblissement de la France.
14:42Voilà pourquoi c'est une affaire grave.
14:45Et je voudrais que, vraiment, on comprenne
14:48que ce qui se passe aujourd'hui,
14:50c'est l'avenir du niveau de vie des Français
14:52pour les 10 ans qui viennent,
14:54ou les 20 ans qui viennent.
14:55Donc, ma position est beaucoup plus rationnelle
14:58que vous voulez le faire croire,
14:59en agitant des fausses peurs.
15:01Je crois que l'enjeu, vraiment,
15:03est aujourd'hui de suivre Trump dans cette affaire,
15:06de défendre les intérêts de l'Europe et de la France.
15:08C'est surtout ça.
15:09Mais honnêtement, la question de la Chine
15:11est fondamentale dans cette affaire.
15:12Et vous croyez que c'est bien
15:13de jeter la Russie dans les bras de la Chine
15:15avec ses ressources naturelles ?
15:16Et de là, la question...
15:17Vous croyez que c'est bien ?
15:18Je n'ai pas l'habitude de polémiquer,
15:20mais j'aime bien discuter.
15:23Oui.
15:23Et c'est là-dessus qu'est parti
15:25le chef d'état-major des armées.
15:26La question de la Chine est aujourd'hui fondamentale.
15:30D'abord, parce que la Russie
15:32tient en grande partie grâce à l'aide de la Chine.
15:35Et la deuxième chose,
15:36c'est que les États-Unis,
15:38effectivement, veulent basculer sur le Pacifique.
15:40Et donc, ce qu'ils nous disent en permanence,
15:42c'est « Préparez-vous, nous, on va partir. »
15:44Donc, les Européens, aujourd'hui,
15:46vous devez être capables
15:47de tenir vous-même
15:48votre sécurité en Europe.
15:52Ceci faisant,
15:53le chef d'état-major des armées
15:55explique que donc,
15:56il faut monter en puissance en Europe.
15:58Et c'est bien ça qui est logique.
15:59Mais on est tous d'accord sur l'idée,
16:00cher monsieur.
16:01On est tous d'accord sur l'idée
16:03qu'il faut bien sûr s'armer.
16:05Il y a une différence entre,
16:06excusez-moi,
16:07la force de dissuasion française
16:09et ne pas être pris dans un engrenage de guerre
16:12et tout faire pour reprendre
16:15nos forces économiques.
16:16Car la guerre, demain,
16:17elle est technologique,
16:19elle est scientifique.
16:20Et vous vous trompez complètement
16:21parce que nous n'avons...
16:24La victoire, demain,
16:26sera scientifique vis-à-vis de la Chine
16:28bien plus que d'aligner 50 chars de plus
16:31en Ukraine.
16:32Tout ça est fini.
16:33L'Ukraine est dans l'influence,
16:35est une zone tampon
16:37et restera une zone tampon.
16:38D'ailleurs,
16:39si les chefs d'état européens
16:42galopent derrière le plan Trump
16:43tout en essayant de le saloter,
16:44de le saloter,
16:46c'est bien parce qu'au fond,
16:48ils savent bien
16:48que c'est fini l'Ukraine.
16:50Je suis désolé.
16:51Ça veut dire quoi,
16:52c'est fini l'Ukraine ?
16:53Que ce sera une zone neutre,
16:54tampon,
16:55qui permettra aux Ukrainiens
16:57d'arrêter la boucherie.
16:58Parce que si on avait fait la paix
16:59il y a trois ans
16:59au lieu d'alimenter la guerre,
17:01je peux vous dire
17:01que l'accord
17:02aurait été plus favorable
17:03pour l'Ukraine.
17:03Sur ce plan,
17:04alors attendez.
17:04Si on attend encore,
17:07c'est Odessa qui tombera.
17:08Et là, on rigolera moins.
17:09Parce que vous dites
17:10que c'est exactement
17:10ce que Mme Macron au début
17:11a essayé de défendre
17:13vis-à-vis de Vladimir Poutine,
17:14parce qu'il ne voulait absolument pas.
17:15Non, la différence,
17:16c'est pas ça.
17:17Vous savez la différence ?
17:18Écoutez, j'étais avec lui
17:19lorsqu'il est allé.
17:19Je sais que vous étiez
17:20aux négociations avec Poutine.
17:21Non, pas du tout.
17:22J'étais là, il expliquait.
17:23Mais je peux vous donner un argument.
17:25Vous savez, la dernière fois
17:25que Vladimir Poutine
17:26a parlé à des journalistes,
17:27c'était ce jour-là.
17:28Je peux vous dire quelque chose ?
17:29La grande différence à l'époque.
17:30Il a refusé.
17:30Vous savez la différence ?
17:32C'est que Biden était au pouvoir.
17:34Et que c'est Biden
17:35et les Américains
17:36qui ont refusé avec,
17:37et vous le savez très bien,
17:38avec Boris Johnson.
17:39Et à l'époque,
17:40le président Macron
17:41était à revers des Américains.
17:42Et ensuite,
17:43il s'est couché devant Biden,
17:44Boris Johnson,
17:45et Mme von der Leyen.
17:46Aujourd'hui,
17:47on a la chance
17:47que les Américains
17:48font un pas
17:49qui est utile à l'Europe.
17:51Je ne suis pas pro-américain,
17:52je suis gaullien, gaulliste.
17:54Mais je pense qu'au moment
17:55où il y a une opportunité de paix,
17:57au lieu de la saboter,
17:58on l'a saisie.
17:58Et alors, pardon.
17:59Et on s'occupe de la France.
18:00Pardon, mais alors,
18:00revenons à ce plan.
18:03Mais je ne sais pas
18:03si vous réalisez
18:04la situation de l'Assemblée nationale.
18:05Donc, puisque vous l'évoquez,
18:07les États-Unis ont fourni
18:08une proposition de paix
18:09en 28 points.
18:10Parmi ces points,
18:12il faut que Kiev cède
18:13les régions de Donetsk
18:14et Lugansk,
18:15donc une grosse partie
18:16de son territoire,
18:17qu'elle réduise son...
18:1820%, c'est beaucoup.
18:19Qu'elle réduise son armée,
18:21que la Russie intègre le G8,
18:23et Kiev renoncerait
18:25à adhérer à l'OTAN.
18:27Ce n'est pas un plan pro-rus, ça ?
18:28Non.
18:29C'est un plan équilibré.
18:30C'est équilibré pro-rus ?
18:31L'Ukraine n'a jamais été
18:33dans l'OTAN.
18:34Je vous rappelle,
18:36les 600 000,
18:37une armée de 600 000,
18:39c'était 85 000 à Istanbul,
18:41ce qu'avait accepté Zelensky.
18:4385 000 en 2022.
18:45Et on est passé à 600 000.
18:47On est passé à...
18:48Si, il avait accepté.
18:49Non, il n'avait accepté.
18:51Et on est passé à 600 000.
18:54J'ajoute que c'est la souveraineté
18:56de l'Ukraine qui est garantie.
18:57Je n'ai pas accepté.
18:57C'est la souveraineté...
18:58Ça n'a pas été accepté,
18:59dit-on, sur le plateau.
19:00Je vous dis que ça a été accepté.
19:01C'est la souveraineté de l'Ukraine
19:03qui est défendue aussi.
19:06C'est un élément de paix
19:07pour les Ukrainiens.
19:08C'est arrêter cette boucherie
19:10considérable pour le peuple ukrainien.
19:13Donc, vous savez,
19:13faire la guerre...
19:14Pour les Russes.
19:14Les Occidentaux ont quand même
19:16fait la guerre par procuration.
19:17J'ai tué des Ukrainiens
19:18avec des crédits américains
19:20et européens
19:21sans aller combattre.
19:23C'est un peu facile.
19:24Donc, c'est un élément
19:26de sortie de crise.
19:27Elle n'est pas parfaite.
19:28Il n'est pas parfait, ce plan.
19:30Ce que je dis juste,
19:31quel est l'intérêt des Français ?
19:33Le président Macron
19:34devrait s'occuper des Français
19:35avant de s'occuper des Ukrainiens.
19:37Vous disiez, François,
19:38vous disiez,
19:38ça n'a pas été accepté.
19:40Alors, le plan
19:41qui avait été discuté...
19:42Vous le savez très bien.
19:43Non, il y avait des discussions
19:45qui ont été refusées
19:45entre autres par Vladimir Poutine
19:46sur la question, justement,
19:47des quatre blasts.
19:48C'est bien pour ça que...
19:49Enfin, ce qui est génial,
19:51c'est qu'il y a quand même des faits.
19:53La proclamation en 2023
19:55de l'intégration...
19:56Après l'échec des négociations...
19:57Attendez, attendez,
19:58laissez-le aller jusqu'au bout
19:59sur le réseau.
19:59C'est ça qui était déjà posé
20:00dans la discussion.
20:01Moi, je veux bien
20:01qu'on change tout.
20:03Et ça n'avait donc pas...
20:05Non, justement,
20:05il y a une petite différence
20:06aujourd'hui.
20:07Parce que cette nuit,
20:09il y a eu quand même
20:09six heures de discussion
20:10qui ont été extrêmement importantes,
20:13qui a transformé complètement
20:14d'ailleurs le plan de paix
20:15de 28 plans en 19 points.
20:17Tout à fait.
20:18Et dans lequel,
20:19il y a maintenant
20:20quatre grands chapitres.
20:22L'accord russo-ukrainien,
20:24l'accord américano-russe,
20:28la question des garanties de sécurité
20:29et un accord avec l'Union européenne.
20:31Donc déjà,
20:31on a réussi à réintégrer
20:33et c'est important.
20:34Mais vous avez raison.
20:35Absolument.
20:35Mais je vais vous dire,
20:36il y a autre chose
20:36dont on devrait parler.
20:38C'est que les chefs d'État européens
20:39veulent faire rentrer l'Ukraine
20:40dans l'Union européenne
20:41avec une clause préférentielle
20:43de libre-échange
20:45à avant.
20:47Une clause préférentielle.
20:48Je ne sais pas
20:48si vous réalisez
20:49la ruine de nos agriculteurs,
20:51de notre industrie.
20:52Le Mercosur à côté.
20:54Le Mercosur,
20:55c'est rien.
20:56Le Mercosur,
20:57c'est rien.
20:58Les Américains,
20:58ils sont malins.
20:59Ils vont faire rentrer l'Ukraine
21:01dans l'Union européenne
21:02et ruiner définitivement
21:03la France.
21:03Alors arrêtons-nous
21:04un instant là-dessus
21:05parce qu'il y a peut-être
21:05une autre échec d'ailleurs
21:06qui se pose cette question.
21:07Ce sera un des débats fondamentaux.
21:10Excusez-moi.
21:10Ce sera un des débats fondamentaux
21:12en 2027.
21:14Quels sont les candidats
21:15à la présidentielle
21:16qui sont favorables
21:16à l'entrée
21:17de l'Ukraine
21:18dans l'Union européenne ?
21:20C'est un problème
21:21majeur
21:22pour la survie
21:23de notre économie française.
21:25Et je vois
21:25qu'Emmanuel Macron
21:26et les ministres
21:28sont tombés d'accord
21:28pour l'entrée
21:29de l'Ukraine
21:30dans l'Union européenne.
21:30C'est dans le plan européen.
21:32Marc-Foix-Til,
21:32il faut dire
21:33réagir là-dessus.
21:34Parce qu'il y en a
21:35peut-être d'autres
21:35pour cette question.
21:36Rappelez la phrase
21:37de Paul Valéry.
21:38La guerre,
21:38c'est un massacre
21:39entre des gens
21:39qui ne se connaissent pas
21:40et des gens
21:41qui se connaissent
21:41mais qui ne se massacrent pas.
21:43Moi, je suis pour la paix.
21:45Évidemment,
21:45pas n'importe quelle paix,
21:46bien entendu.
21:46Mais là,
21:47je ne sais pas
21:47combien il y a eu de morts,
21:48500 000 morts.
21:49J'entends des chiffres
21:50incroyables du côté russe
21:51et ukrainien,
21:52bien entendu.
21:52Ce qui ne serait pas
21:53peut-être l'occasion
21:54de regarder ce qui va se passer.
21:56Peut-être même plus.
21:57Et effectivement,
21:57du côté de l'économie française,
21:58on est en train
21:59de s'effondrer aujourd'hui.
22:01Et c'est sûr que
22:02je pense que pour beaucoup
22:03de Français,
22:03bien entendu,
22:04c'est très important
22:04ce qui se passe
22:05au niveau mondial,
22:06mais pour beaucoup de Français
22:07qui souffrent aujourd'hui,
22:09on atteint des sommets
22:09historiques de faillite
22:10d'entreprise.
22:11On a un chômage
22:12qui est en train d'augmenter
22:13pour tous les Français,
22:14malheureusement.
22:15Donc là,
22:15on lui dit,
22:15non mais attention,
22:16il y a une guerre
22:17qui arrive dans quelques années.
22:18Déjà,
22:18ça va mettre de l'huile
22:19sur le peu,
22:19ça ne va pas arranger
22:20l'expiration économique,
22:21ça c'est clair.
22:22Mais surtout,
22:23je pense qu'aujourd'hui,
22:23il faut déjà s'occuper
22:24de ce qui se passe chez nous,
22:26c'est-à-dire,
22:26on a un problème
22:27de dérapage budgétaire
22:29qui est dramatique.
22:30On va regarder,
22:31bon,
22:31j'en parlais tout à l'heure,
22:31mais la note de l'Italie
22:33est améliorée,
22:34nous on est effectivement
22:35dégradés,
22:35mais toujours qu'il
22:36qu'aujourd'hui,
22:36la situation française
22:37est de plus en plus dangereuse.
22:38Donc,
22:39il faudrait déjà rassurer
22:40effectivement les Français
22:41sur notre avenir
22:42et après peut-être
22:42essayer d'arranger
22:44effectivement au niveau mondial.
22:45Et donc c'est ça
22:46que aujourd'hui...
22:46Mais sauf que c'est
22:47à nos forces là,
22:47Marc-Foîtis,
22:48ce qui se passe,
22:49c'est aussi s'occuper
22:50de ce qui se passe chez nous.
22:51Non,
22:51c'est pas du blabla,
22:52cher monsieur.
22:52Non,
22:53c'est pas du blabla.
22:53Les 40 milliards...
22:54Non,
22:54ce que je vous dis,
22:55je vous donne des chiffres
22:55congrès de la Banque.
22:57Pourquoi vous dites blabla ?
22:58La Banque de France
22:58c'est du blabla,
22:59les chiffres de l'INSEE
23:00c'est du blabla.
23:00Non monsieur,
23:01vous ne permettez pas
23:01de dire pareil.
23:02Non,
23:02mais non,
23:03vous avez votre opinion.
23:03Alors attendez,
23:04attendez,
23:04vous laissez terminer.
23:05Je vais vous donner
23:06la parole à tous les deux.
23:07N'essayez pas comme ça
23:08de discréditer les autres
23:09en disant c'est du blabla.
23:10Non,
23:10ça ne se fait pas.
23:11Encore une fois,
23:12il faut avancer des chiffres.
23:13Moi,
23:13j'avance des chiffres aujourd'hui
23:14sur l'état
23:15de l'économie française
23:16sans prendre parti
23:17sur effectivement
23:18les enjeux de sécurité.
23:21Ce que je veux dire par là
23:21c'est que si demain,
23:22aujourd'hui,
23:23attendez,
23:23je vous donne une minute
23:23pour terminer.
23:24Parce que qu'est-ce qui va
23:25se passer derrière ?
23:26Derrière cette économie
23:27justement de guerre,
23:28justement,
23:28c'est quoi une économie de guerre ?
23:29Ça veut dire qu'on va vous dire
23:30ben voilà,
23:31il y a une guerre qui est dans nos portes
23:31donc on va devoir mobiliser
23:33l'épargne des Français,
23:35mobiliser les ressources industrielles
23:37des Français, etc.
23:38C'est ça qu'on veut
23:39pour la mesure de nos enfants.
23:40Moi,
23:40je pense qu'il y a,
23:41moi je préfère favoriser la paix
23:42pour la France et les Français,
23:45évidemment pas à n'importe quel prix
23:46parce que ce qui va se terminer
23:47c'est très simple,
23:48effectivement,
23:48c'est que les Etats-Unis
23:49comme d'habitude
23:50vont trouver un accord
23:51avec les Chinois,
23:52avec les Russes
23:53et nous malheureusement
23:53nous serons les dindons de la farce.
23:55Donc c'est ça qui est très dangereux
23:56aujourd'hui,
23:56je pense qu'il faut penser avant tout
23:58à la France,
23:59à l'Europe
23:59et après évidemment
24:00on solutionnera
24:01la réponse de Didier François.
24:02Je rappelle,
24:03c'est pour ça que je disais blabla,
24:04c'est pas en soi
24:05que je dis pas que l'économie va bien.
24:07D'accord,
24:111 euro qui est investi en défense,
24:12on retire 1,5 euro d'économie.
24:14C'est quand même
24:15un des seuls secteurs.
24:16On est quand même
24:17le deuxième exportateur mondial
24:20d'armement.
24:21C'est le seul avenir
24:22que vous donnez à notre nation.
24:25Je ne dis pas que c'est le seul avenir
24:26mais ça c'est de la polémique justement.
24:27Je disais qu'en revanche,
24:29ne croire que l'économie
24:30de la défense
24:31ne fonctionne pas est faux.
24:32C'est un des seuls.
24:33Je n'ai pas dit ça ?
24:33Bien sûr que si.
24:34C'est le seul secteur économie
24:37qui fait de l'industrie en France,
24:39des emplois en France
24:40mais est-ce qu'on ne peut pas essayer ?
24:41Qui n'est pas délocalisé ?
24:42Je préfère avoir de lien
24:43des GAFAM
24:44que de l'utiliser un ministère.
24:45Bruno Jeudy, Bruno Jeudy.
24:47Et après je vous remercie
24:47pour un n'est pas du premier.
24:48C'est du blablabla
24:49parce que les entreprises françaises
24:50d'assaut l'exportent
24:51et emplois
24:51parce que
24:52on ne va pas baser une économie
24:56sur l'économie de guerre.
24:57Mais que n'est pas cette affaire ?
24:58C'est ça la mérée
24:59pour ne pas poser pas
25:00une économie de guerre.
25:00Attendez, attendez, attendez.
25:02Il faut les deux.
25:04Mais là, on veut nous diriger.
25:06Attendez.
25:06On veut nous orienter
25:10vers une économie de guerre.
25:12Moi je suis en tant que citoyen français
25:13j'ai le droit de dire
25:14que ce n'est pas mon but.
25:16Moi aujourd'hui je veux
25:16une économie française
25:17qui soit dynamique
25:18sur les moteurs privés
25:19sur les moteurs justement pacifiques
25:22et faire une économie
25:23uniquement de guerre.
25:23Bruno Jeudy.
25:24C'est difficile d'avoir
25:24uniquement un commerce extérieur
25:25favorable grâce à un exemple.
25:27Mais excusez-moi.
25:28Monsieur Coitier,
25:29le nucléaire par exemple
25:31a permis des investissements
25:33lourds
25:33pour faire de la recherche
25:34et c'est dual.
25:35tout ce qui est Ariane
25:37c'est sorti
25:37et la question de l'hémicycle.
25:38Donc l'économie française
25:40fonctionne sur ces deux choses.
25:42Pourquoi ?
25:43Parce que les investissements lourds
25:44qui permettent l'innovation
25:46dans le secteur de la défense
25:47permettent de se répandre
25:49et c'est un des seuls trucs
25:50qui fonctionnent encore en France.
25:51C'est très bien que vous le coupiez.
25:52Mais quand même,
25:53c'est un des trucs qui fonctionnent.
25:55C'est un des trucs qui fonctionnent.
25:57Bruno Jeudy
25:57et ensuite Nicolas Le Poirier.
25:59C'est bien que j'ai lancé la problémique.
26:00Non, non, non.
26:01Dans ce que vous dites,
26:02je suis désolé.
26:02Vous oubliez ça.
26:03Vous oubliez quelque chose
26:04qui est très important.
26:05Il y a des valeurs.
26:07Il y a des valeurs.
26:07Non, mais on est clairement d'accord.
26:09Moi, je suis pour la paix.
26:09Moi, je ne suis pas pour la guerre.
26:10Mais bon, là,
26:11vous pensez de l'Union.
26:11Vous pensez qu'on va assurer
26:13notre petit train de vie
26:16en étant juste entre nos frontières.
26:17Non, mais moi,
26:17ce qui se passe
26:20à deux heures d'avion d'ici,
26:22c'est nos valeurs.
26:22Ce discours sur les valeurs,
26:23c'est la défense de nos valeurs.
26:24Ce discours sur les valeurs,
26:25il est à géométrie variable.
26:28Oui, bien sûr.
26:28C'est son problème.
26:29Mais vous ne m'avez pas le problème.
26:30Non, pas du tout.
26:31Moi, je suis allumé sur les valeurs.
26:33Nicolas Dupont-Aignan peut répondre.
26:35La démocratie, c'est pas routine.
26:36Pacifique.
26:37Mais c'est 20 ans de guerre.
26:38C'est 20 ans de guerre en permanence.
26:39Il n'y a pas de 20 ans.
26:41Marc Bruno.
26:43Marc Bruno.
26:43Les États-Unis,
26:44on n'est pas plus 20 ans de guerre
26:45que les Finlandais.
26:46Nicolas Dupont-Aignan,
26:48s'il vous plaît,
26:48c'est inaudible.
26:49Allez, un peu de discipline.
26:50Nicolas Dupont-Aignan.
26:51Est-ce qu'on peut penser
26:51dans l'intérêt du pays ?
26:53C'est bien.
26:53Sur les valeurs.
26:54Pardonnez-moi.
26:55Sur les valeurs.
26:56C'est curieux.
26:57Quand il s'agit de commercer
26:58avec l'Arabie Saoudite,
26:59même avec la Chine,
27:01on ne parle jamais de valeurs.
27:02Zelensky,
27:03il y a le plus grand scandale
27:06de corruption en Ukraine.
27:08Il n'y a pas d'élection en Ukraine
27:09depuis des mois.
27:12Je ne dis pas que c'est mieux en Russie.
27:14Je dis simplement...
27:15Si vous pouvez me laisser finir,
27:17cher ami.
27:17Oui, mais c'est une réalité
27:18qu'il n'y a pas d'élection
27:19dans les pays en guerre.
27:20Précisons-le.
27:20Allez-y.
27:20Je dis simplement
27:21que Zelensky,
27:22c'est un régime absolument pourri.
27:24Jusqu'à la moelle,
27:25tout le monde le sait.
27:25Et qu'il faut que les Français sachent.
27:28Le régime de Poutine,
27:30ce n'est pas non plus
27:31un régime parfait.
27:32Loin de là.
27:34Je dis simplement...
27:35Attendez.
27:36Je ne veux pas choisir.
27:37Il y a même des Français
27:38qui sont en prison dans les zones.
27:39Je ne veux pas choisir
27:40parce que j'estime
27:41que l'intérêt de la France...
27:42J'ai le droit de dire
27:44ce que je pense.
27:44Dites n'importe quoi.
27:45Eh bien, c'est pour vous n'importe quoi,
27:47mais pour des millions de Français,
27:48ils en ont assez.
27:49Qu'on prenne dans leur porte-monnaie.
27:50On va avancer après, s'il vous plaît.
27:53Mais peut-être,
27:54en attendant,
27:54on en a assez
27:56qu'on prenne dans le porte-monnaie
27:58des Français
27:5840 milliards d'euros d'engagement
28:00pour alimenter une guerre
28:01alors que la paix est possible.
28:03On en a assez
28:04qu'on prenne l'argent des Français
28:05alors que notre justice
28:06a besoin d'argent,
28:08que notre police
28:08a besoin d'argent,
28:10que notre économie
28:11a besoin de baisse de charges
28:12sur nos entreprises
28:13au lieu de multiplier les impôts
28:14à l'Assemblée nationale.
28:15Il y a un moment
28:16où tout n'est pas extensible.
28:19Il faut faire des choix.
28:20Et moi, le choix,
28:22c'est lutter contre
28:22les narcotrafiquants,
28:24rétablir l'ordre,
28:25contrôler nos frontières,
28:26baisser les charges
28:26de nos entreprises
28:27et réformer nos services publics.
28:29Mais arrêtez ces critiques.
28:30Je n'ai rien à faire.
28:33Je suis convaincu
28:35qu'une majorité de Français
28:36ne veulent pas être entraînés
28:37par un président de fin de course
28:38dans cette folie.
28:39Je voulais vous entendre
28:41sur un autre sujet.
28:43Les élections présidentielles
28:45en 2027
28:45et les propos de Marine Le Pen
28:47dans Ouest France.
28:48Elle lit tout renoncement.
28:49Elle s'était exprimée
28:50sur RTL il y a quelques jours.
28:52Elle avait dit
28:52que si elle perdait en appel,
28:53elle irait en cassation.
28:55Mais que dans ce cas-là,
28:55elle laisserait la main
28:56à Jordan Bardella.
28:57Là, elle essaye d'expliciter
28:58un petit peu ses propos.
28:59C'était ce week-end.
29:00Non, je ne renonce absolument pas.
29:01Je suis extrêmement combative,
29:03dit-elle.
29:03Ce que je dis,
29:04c'est que si la Cour de cassation
29:05était amenée à rendre
29:06une décision trop proche
29:07de la date du scrutin,
29:08la campagne du Rassemblement national
29:10ne pourrait pas se dérouler
29:11dans de bonnes conditions.
29:13Est-ce que vous espérez
29:14que ce soit Jordan Bardella
29:15ou Marine Le Pen en 2016 ?
29:16C'est le choix
29:17du Rassemblement national.
29:19Ce qui est terrible,
29:20je vais vous dire.
29:21Ce qui est terrible,
29:21c'est que ça va être
29:22le choix des juges.
29:24C'est ça qui est terrible.
29:25Et qu'il y a l'affaire du fond,
29:27je ne suis pas le juge de l'affaire,
29:29et puis il y a l'exécution provisoire.
29:31Et moi, j'ai toujours dit
29:32que ce n'est pas parce que
29:32c'est Marine Le Pen
29:33et ce n'est pas parce que
29:34c'est Nicolas Sarkozy
29:35et que je n'avais pas
29:35de bon rapport avec lui.
29:37L'exécution provisoire
29:39en première instance
29:39m'a toujours choqué.
29:41Et ce serait une autre
29:42personnalité politique de gauche,
29:43je dirais la même chose.
29:45Donc, on verra,
29:46ce sont les juges
29:47qui décideront
29:47qui sera leur candidat.
29:48Mais il a les épaules
29:49Jordan Bardella, selon vous ?
29:50Je ne veux pas revenir là-dessus.
29:52Moi, je suis candidat
29:53pour l'indépendance de la France,
29:55sortir de l'Union européenne,
29:56sortir du commandement militaire
29:57intégré de l'OTAN.
29:58Je suis convaincu
29:59qu'il y a des millions de Français
30:00qui en ont assez
30:01que la France ne soit plus libre.
30:02Après, il y a deux tours de scrutin.
30:04En tout cas, moi, je défendrais
30:06l'indépendance du pays.
30:07Et je ne changerais pas là-dessus.
30:09D'autant plus
30:10que le Rassemblement national
30:11a évolué là-dessus
30:12et que sa position
30:13n'est plus quand même
30:14très claire.
30:15Pardon, si ma question
30:17vous semblez désobligeante,
30:19mais pourquoi ?
30:19Mais elle n'est pas désobligeante.
30:20Pourquoi êtes-vous candidat
30:21à la présidentielle ?
30:22Vous savez d'avance
30:23que c'est perdu.
30:25Vous n'avez fait que 2 %,
30:26c'est ça,
30:27aux précédentes élections ?
30:29Je veux dire 4 la fois précédente.
30:30Pourquoi persévérer ?
30:32Pour une raison très simple.
30:34C'est que je serai
30:35le seul candidat
30:36qui peut avoir
30:37les parrainages souverainistes
30:38qui va dire quelque chose
30:39de totalement différent
30:40des autres.
30:42Tout simplement,
30:42vous savez,
30:43je ne serai pas candidat
30:44si je n'avais pas
30:45un message particulier
30:46à adresser aux Français.
30:47Et ce message,
30:48il est très simple.
30:49On ne réglera
30:50nos problèmes de sécurité,
30:51d'immigration,
30:52d'économie
30:53que si on reprend
30:54notre liberté
30:54vis-à-vis de cette folie
30:57qui est devenue
30:57l'Union européenne
30:58qui n'a plus rien à voir.
30:59Et en quoi vous vous distinguez
31:00du Rassemblement national ?
31:01Le Rassemblement national
31:02n'évoque plus la sortie
31:03de l'Union européenne
31:04et n'évoque plus
31:05une vraie remise en cause
31:06des traités.
31:07Moi, je pense qu'il faut
31:08sortir avec les pays
31:09qui le volent,
31:10parce qu'il y a des pays
31:11qui ne supportent plus
31:12cette espèce
31:13de totalitarisme
31:14de l'Union européenne
31:15et reconstruire
31:16une belle Europe des nations,
31:17celle qu'avait imaginé
31:18De Gaulle et Adenauer,
31:19qui n'a rien à voir.
31:20Je pense que vraiment,
31:22on est dans une situation
31:23aujourd'hui
31:24où les partis politiques
31:25font semblant
31:26de régler les problèmes,
31:27mais à la fin
31:28sont toujours tenus
31:29par Mme van der Leyen.
31:31On le voit sur le Mercosur,
31:32on le voit sur l'immigration
31:32et Crotaillot,
31:33qui a été paralysé très vite.
31:35On le voit avec
31:36Jordan Bardella
31:37qui dit
31:37maintenant on ne sort plus.
31:39Et je pense qu'il faut
31:40dire la vérité aux Français.
31:41On n'est pas libre à moitié.
31:43Voilà.
31:43Et je le ferai
31:44en conscience.
31:45Vous avez vu
31:46que la plupart des Britanniques
31:46regrettent le Brexit ?
31:48En attendant,
31:48M. Farage est à 36%
31:50dans les urnes.
31:51Et donc,
31:51je ne crois pas
31:51qu'il regrette tant.
31:53Vous savez,
31:53on est libre
31:53ou on ne l'est pas
31:54dans la vie.
31:55Et un peuple comme la France
31:56qui a accepté
31:59juge des lobbies
32:01corrompus,
32:02compromis
32:02de Bruxelles
32:04ne s'en sortira jamais.
32:06Donc,
32:06si les Français
32:07veulent s'en sortir,
32:07ils doivent retrouver
32:08leur liberté.
32:08C'est le seul message
32:09que je délivrerai
32:11parce que c'est le message
32:12auquel je crois.
32:14Et ça fera du bien
32:14d'avoir un candidat
32:15qui croit à ce qu'il dit.
32:16Ça nous changera peut-être.
32:18Merci Nicolas Dupont-Aignan.
32:22En tout cas,
32:22c'est cohérent.
32:23Merci.
32:23Vous avez dit quoi Didier ?
32:24C'était cohérent
32:25à partir du moment
32:26de sortir de l'Union Européenne
32:28et du commandement intégré
32:30de l'OTAN
32:30et des alliances européennes.
32:32Sa logique
32:33est assez cohérente
32:34de ce point de vue-là.
32:35Je vous remercie
32:35au moins un point d'entente
32:39entre Didier François
32:40et Nicolas Dupont-Aignan.
32:41Merci.
32:42Juste sur les scores,
32:43c'est la démocratie
32:44parce que si vous enlevez
32:45tous les candidats
32:46qui n'espèrent pas gagner
32:47au départ,
32:48vous vous retrouvez
32:49avec deux candidats.
32:50Et puis à la fin,
32:51vous direz
32:51qu'il ne faut pas prendre
32:53celui qui risque de perdre.
32:54Puis on n'a plus
32:55qu'un candidat.
32:56Ça ne s'appelle plus
32:56une démocratie.
32:57Oui, mais c'est vrai
32:58que vous persévérez.
32:59Je persévère
33:00parce que la liberté
33:00de la France,
33:01je suis convaincu
33:02que de plus en plus
33:02de Français
33:03commencent à s'apercevoir
33:04du vrai visage
33:05de l'Union Européenne.
33:07Merci beaucoup.
33:07Merci Nicolas Dupont-Aignan.
33:09Merci à vous de votre invitation.
33:10Merci à vous de votre invitation.
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