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  • il y a 11 heures
Les sénateurs examineront la suspension de la réforme des retraites, mardi 25 novembre, dans l'après-midi, a appris BFMTV de sources concordantes. Le Premier ministre a pris la parole ce lundi 24 novembre à la mi-journée depuis la cour de l'hôtel de Matignon. Il a notamment décrit sa méthode pour expliquer aux Français "où nous en sommes".

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Transcription
00:00Harold Duvart, encore une fois, vous êtes le seul. 404 contre, on va y trouver le rappelé, pour voter contre ce budget, en tout cas contre la partie recette dans la nuit de vendredi à samedi.
00:09Et un pour, c'est vous. Pourquoi ? Parce que vous vous dites que l'heure était trop grave d'une certaine manière pour voter contre ce budget, qu'il fallait un budget à tout prix ?
00:18Il faut un budget et ce budget passe par une forme de compromis. Parce que s'il n'y a pas de budget, à la fin on va finir par non seulement couler l'économie française et la puissance française,
00:27mais en plus à la fin, il faut dire les choses, on prépare un régime autoritaire dans ce pays et la fin de nos libertés publiques et démocratiques.
00:35Le spectacle qu'on a vécu, c'est quand même, on touche le fond, c'est quand même la démonstration en direct que notre démocratie ne fonctionne pas.
00:42Donc à un moment donné, le compromis, ça suppose de voter pour des choses avec lesquelles on n'est pas forcément...
00:46Comment vous partez du rejet vendredi soir à l'arrivée d'un pouvoir autoritaire en France ?
00:50C'est simple, c'est que je suis député, j'écoute ce que me disent en permanence tous mes électeurs,
00:56les gens non seulement n'y comprennent plus rien, mais sont révoltés.
00:58Donc il y a un moment donné, il faut qu'il y ait un électrochoc, un sursaut, et que chacun comprenne que le mot de responsabilité,
01:05le Premier ministre l'utilise, il s'applique aux députés.
01:09Alors LFI et RN sont ciblés, et c'est vrai qu'objectivement, même si j'ai de l'estime pour tous mes collègues,
01:15il y a 200 députés qui à la fin, de toute façon, votent en contre.
01:18Donc si on veut un compromis, ce reproche s'adresse aussi à tous les groupes qui, du PS jusqu'à LR,
01:24ont porté le débat, porté des amendements, ont fait évoluer le texte, et qui à la fin,
01:28soit se sont abstenus, soit ont voté contre.
01:29Donc le reproche, il est pour tout le monde ?
01:30À un moment donné, il faudra bien voter pour.
01:32Et d'ailleurs aussi, permettez-moi, puisque étant seul, je peux me permettre de dire un certain nombre de choses,
01:37ce reproche s'adresse aussi au Premier ministre, parce que lancer le débat budgétaire,
01:42au fil de l'eau, avec des négociations article par article, ça donne autant de chances d'arriver à un budget cohérent dans les délais
01:48que si vous lancez une centaine de briques dans l'atmosphère et de les regarder retomber, former un mur parfait en ligne droite.
01:54Donc à un moment donné...
01:55J'aime bien la métaphore.
01:56Oui, mais connaissant la procédure, de toute façon, on ne peut aboutir à un budget cohérent que s'il y a un accord préalable.
02:01Et donc il faut prendre le temps d'un accord préalable qui aille du PS jusqu'à LR.
02:06Donc ça, pardon, mais...
02:07Et dans ces groupes-là, même si, effectivement, le Premier ministre pointe un certain nombre de chefs de groupe
02:11qui ne sont pas forcément très désireux de l'aider dans sa tâche quotidienne,
02:16mais une majorité de Français et une majorité, un nombre significatif de députés,
02:21sont sincèrement désireux que ce pays avance.
02:22Merci.
02:23Merci.
02:24Merci.
02:25Merci.
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