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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Sabrina Medjaber est avec nous ce soir, j'ai Louis-Diam Golnadel, Geoffroy Lejeune, Georges Fenech et Johan Ouzay.
00:06La semaine dernière, on a parlé beaucoup de la guerre, évidemment avec cette déclaration du général Mandon.
00:12Et bien figurez-vous qu'Emmanuel Macron a répondu, mais Emmanuel Macron 2017, a répondu à Emmanuel Macron 2025.
00:20C'est curieux d'ailleurs, puisque c'était avant. Mais moi j'aime bien le Emmanuel Macron de 2017.
00:25C'est un, je le trouve intéressant. Écoutez le président de la République, donc il y a 8 ans.
00:31Ce protectionnisme économique, sur le plan politique, c'est le nationalisme.
00:38Et là-dessus, ne vous y trompez pas. Le Front National, ça n'est pas le parti des patriotes, c'est le parti des nationalistes.
00:47Et les nationalistes, c'est la guerre.
00:49Mais au nom de quoi toutes ces femmes et ces hommes sont tombées ?
00:54Des discours de haine, de la bêtise humaine, d'un choix fait à un moment par des dirigeants de manière folle.
01:03De dire, nous valons mieux que le voisin, alors allons le détruire.
01:09Mais allons le détruire avec la chair des autres.
01:12Madame Le Pen et ses amis, ils seront réfugiés au château de Montretout,
01:18mais ce sont vous et vos enfants qui iront la faire.
01:20La même guerre qui en a fait tomber tant et tant.
01:24Alors ne cédons pas à cela.
01:26Alors ils ne me passeront pas.
01:27Alors moi, je n'en veux pas.
01:30Alors que toutes celles et ceux qui aujourd'hui ont décidé d'être les somnambules du 21e siècle,
01:39honte à eux.
01:40Nous nous sommes debout.
01:42Nous sommes en marche.
01:43Et nous irons au bout avec responsabilité.
01:47Mais je veux autre chose avec vous pour mon pays.
01:51Mais pas ça.
01:52Pas ça.
01:53Pas ça.
01:56C'est pas gentil.
01:58Non, c'est cruel même.
01:59Mais pourquoi ?
02:00Il y a des limites.
02:01C'est pas gentil.
02:01Mais pourquoi ?
02:02C'est pas gentil.
02:04Moi, je ne veux pas la guerre.
02:05Non, mais...
02:06Donc j'aime bien quand Emmanuel Macron explique que les somnambules, tout ce qu'il dit, je trouve qu'il a...
02:12Il n'était pas nationaliste à l'époque.
02:14Il est devenu maintenant, mais pour l'Ukraine.
02:16Uniquement pour l'Ukraine.
02:17Uniquement pour les frontières ukrainiennes.
02:19Pour les frontières françaises, non, non, il n'a pas changé.
02:21Il n'est pas nationaliste.
02:23Voilà.
02:23Pas la guerre pour la France.
02:24En tout cas, c'était en réponse de la semaine dernière.
02:28Et puis c'est vrai que la mémoire numérique sur les réseaux, on retrouve parfois...
02:32Je ne sais pas cet extrait.
02:33Je ne sais pas si vous le connaissez.
02:34Il y a un petit mystère.
02:35Non, non, ça m'étonne qu'il n'ait pas plus fait de bruit d'ailleurs.
02:37Parce qu'il est tout aussi ridicule que c'est notre projet.
02:39Oui.
02:39Et je suis désolé, mais on a dit à l'époque qu'il était brillantissime, qu'il marchait
02:44sur l'eau, etc.
02:44C'est quand même un charabia incompréhensible.
02:46Ah oui.
02:47Aussi, ça veut rien dire.
02:47Très mauvais orateur.
02:48Oui.
02:48D'accord.
02:49À la même époque, on pourrait passer, quand vous vous souvenez, quand il avait dit
02:52la seule chose qui m'obligerait à quitter le pouvoir, c'est si je perds la confiance
02:56des Français.
02:56Mais on l'a passé dix fois.
02:57Ah, vous l'aviez passé.
02:58Mais je veux bien vous le repasser.
02:59Je demande à...
03:00On a passé dix fois cette séquence.
03:02Je pense que la confiance, il l'a perdue.
03:03Mais ils sont ratés.
03:05On devrait faire le compte des contradictions d'Emmanuel Macron depuis 8 ans.
03:08On va pas faire le temps.
03:10Il nous reste qu'un an et demi de ce mandat.
03:13Et on n'est pas rendus.
03:15On n'est pas.
03:17Bon.
03:17Il nous reste...
03:18Bon.
03:18Laurent Wauquiez.
03:19Laurent Wauquiez était avec Laurence Ferrari tout à l'heure.
03:22Et c'était intéressant de l'écouter.
03:24Puisque Laurent Wauquiez a proposé...
03:27Il s'apprête à déposer une proposition de loi visant à interdire le port du voile
03:30pour les mineurs dans l'espace public.
03:32Ce qui, en soi, n'est pas une mauvaise chose.
03:35En théorie, c'est peut-être pas facile à mettre en place.
03:38Disons-le.
03:39Écoutez Laurent Wauquiez.
03:41Il était donc invité de Laurence il y a quelques secondes.
03:45J'ai pas de problème.
03:45En tout cas, je pense que c'est pas ça la bataille prioritaire.
03:49A ce que, après 18 ans,
03:53une adolescente adulte qui fait son choix elle-même,
03:56qui ne se le voit pas imposée par ses parents,
03:58prenne sa décision.
03:59Voilà, c'est un autre débat pour moi.
04:01En revanche, quand on a moins de 18 ans,
04:03qu'on est mineur,
04:03qu'on est sous l'autorité d'un adulte,
04:05et qu'en réalité, vous avez des jeunes filles,
04:08je le redis parce qu'il y a des témoignages très choquants,
04:10y compris d'écoles primaires,
04:12où on nous explique que dans des écoles primaires musulmanes,
04:15il peut y avoir des gamines qui ont 5 ans, 7 ans,
04:17qui portent le voile.
04:18Bon, bah stop.
04:19Donc, il n'y a pas d'excuses de j'ai envie,
04:22je suis adolescente, je fais ceci, je fais cela.
04:24Il y a une règle.
04:25On applique la règle.
04:27On la fait respecter.
04:27On cherche à savoir s'ils ont autorisé ou interdit ?
04:30Non, on ne convoque pas les parents,
04:31on ne fait pas de... etc.
04:32On fait juste une sanction.
04:34Tiens, il y a une règle.
04:35La règle, c'est qu'il n'y a pas de port du voile pour les mineurs.
04:37Si quelqu'un ne respecte pas la règle,
04:39il y a une sanction et une contravention.
04:41C'est simple.
04:42Enfin, je ne comprends même pas qu'on se pose la question
04:44sous prétexte que c'est le voile.
04:45Ce sera interdit avec une amende pour les parents.
04:48C'est intellectuel.
04:49Avec une amende pour les parents dont une mineure porte le voile.
04:52Êtes-vous pour ou contre l'interaction du voile dans les espaces publiques ?
04:5469% des gens, c'est un sondage pour CNews,
04:58s'expriment pour l'interdiction.
05:01C'était en mars dernier.
05:03Ce n'est pas pour les mineurs, c'est tout court.
05:05Oui, vous avez raison.
05:06Mais comment dire ?
05:08Quand j'entends ça, et comme on a un peu de mémoire
05:10et que j'ai connu les années 80-90,
05:13il est bien tard.
05:15Je vous assure, il est bien tard.
05:16Parce qu'aujourd'hui, à partir du moment où vous avez installé
05:21forcément d'autres mœurs, d'autres cultures sur le sol de France
05:25sans réclamer l'assimilation,
05:28c'était la phrase qu'on cite souvent ici,
05:29venez comme vous êtes,
05:31c'est quand même très difficile aujourd'hui
05:33de revenir en arrière.
05:34Alors, peut-être qu'on peut,
05:37il ne faut jamais baisser des bras.
05:38Mais je vous assure, certains doivent se dire
05:41en entendant aujourd'hui Laurent Wauquiez,
05:42tant mieux qu'ils puissent dire ça.
05:43Mais souvenez-vous, combien tous ceux
05:46qui ont dit cela dans les années 80 et 90,
05:48et je me tourne vers Georges Fenech, forcément.
05:50Oui, mais quand on a voté, vous dites,
05:52vous êtes assez pessimiste,
05:53parce que quand on a voté la loi
05:54sur l'interdiction du voile à l'école,
05:56ça a fonctionné.
05:58Quand on a interdit par une autre loi
06:00l'interdiction de la burqa complète sur la voie publique,
06:03ça a fonctionné.
06:03Mais ce n'était pas ça.
06:04Cette proposition de Laurent Wauquiez,
06:06à mon avis, elle peut provoquer effectivement
06:08une réaction.
06:10Sauf que Georges, le voile,
06:13j'ai envie de dire, c'est un épiphénomène.
06:15C'est-à-dire, ce qu'il fallait défendre,
06:16c'était la France.
06:17C'était la France qu'il fallait défendre
06:19pendant les années 80 et 90.
06:21Son histoire, sa culture, ses mœurs,
06:23c'est ça qu'il fallait dire.
06:24Et ce discours-là, personne ne le tenait à droite,
06:27ou très peu.
06:28Et ceux qui le tenaient,
06:29ils n'étaient pas vraiment à droite à l'époque.
06:31Ils ont tenu le discours,
06:32mais ce n'est pas passé dans les actes.
06:33Vous vous souvenez de Villepinte ?
06:35Mais Villepinte, pardonnez-moi,
06:37Villepinte, ils ont dit le contraire
06:38deux ans plus tard.
06:39Vous le savez très bien.
06:41Là, vous êtes de mauvaise source.
06:42Non, c'est vrai.
06:45Ça a été tenu à Villepinte en 91.
06:48Et vous avez Laurent, un jour,
06:51Juppé qui a dit, ça, c'est n'importe quoi.
06:53Et on a dit n'importe quoi.
06:54Bien plus tard.
06:55Bien plus tard, il a dit ça.
06:56C'est en 2012.
06:57Je suis désolé, mais quand je me suis permis
07:00de dire à notre regretté de Végean
07:04que je trouvais que les accords de Schengen,
07:08c'était quelque chose de suicidaire,
07:10paix à son âme.
07:11C'était quelqu'un d'un ami.
07:13Il m'a regardé comme si j'étais fou.
07:15Il n'y avait aucun instinct d'autodéfense
07:19à l'époque à droite
07:21contre les dangers de l'immigration.
07:23Pas le moins.
07:24Et au-delà de l'immigration,
07:25des mœurs, de simplement défendre
07:27ce qui me paraît évident...
07:29C'est le nombre.
07:31C'est le nombre.
07:32Tant que c'était des minorités,
07:34aujourd'hui, ça devient des majorités.
07:36Mais j'entends...
07:36Dans un quartier.
07:37Mais j'entends, mais personne ne le disait
07:40ou ceux qui le disaient
07:41étaient traités de fascistes.
07:43Oui, c'est vrai.
07:44Bon, c'est vrai.
07:45Sabrina Medjeber.
07:46Un tout petit mot,
07:47le voilement des fillettes,
07:48ce n'est pas un épiphénomène.
07:49C'est une société chariatique
07:51qui s'installe en France.
07:53Et ça ne veut pas rien dire
07:54que de voiler une petite fille.
07:56C'est l'hyper-sexualiser.
07:57Donc, Laurent Wauquiez,
07:58même si c'est une proposition de loi
07:59qui émane d'un rapport
08:01que Mme Jacqueline Ossage-Brignot,
08:02très courageuse et très engagée
08:04sur la lutte contre l'islamisme,
08:05a rédigé un rapport de 107 pages
08:07que je vous invite à lire.
08:08Donc, c'est très bien
08:08qu'il y ait effectivement une loi
08:09parce que ça permet
08:10aux leaders communautaires
08:11de ne pas imposer leur culture.
08:13Donc, c'est très bien
08:14qu'il y ait un peu de loi
08:15qui soit une loi.
08:16Effectivement, avec la commission Stasi,
08:18on l'a vu,
08:18et la loi de 2004.
08:19Après la loi de 2010...
08:20Vous avez raison de me rectifier.
08:22Le mot épiphénomène n'était pas bon.
08:24Ce que je voulais dire,
08:24et je me suis mal exprimé,
08:25c'est que c'est au bout de la logique.
08:28Vous avez tout à fait raison.
08:28Et que c'est qu'une fois
08:29qu'on a cédé sur tout,
08:30on arrive à ça.
08:31On arrive à des filles volées
08:32à l'Assemblée nationale.
08:33Vous avez par exemple
08:33à totalement raison.
08:36Moi, quand je vis à Jaffa,
08:37dans une ville judéo-arabe,
08:39où il y a beaucoup de femmes voilées,
08:41ce qui, je dois l'avouer,
08:42ne me dérangent pas,
08:43les fillettes ne sont pas voilées.
08:45C'est vraiment lorsqu'elles sont
08:47très radicalisées
08:49qu'elles sont voilées.
08:50C'est vrai.
08:51Alors, autre proposition
08:52de Laurent Wauquiez
08:53sur la primaire de droite.
08:54Ça, c'est intéressant.
08:54Rassembler la droite,
08:55juste rassembler la droite,
08:57s'il y a plusieurs candidats de droite
08:58à la présidentielle, c'est mort.
08:59S'il y a plusieurs candidats de droite,
09:01il n'y aura aucun candidat de droite
09:02au second tour.
09:02Donc, ce qu'il souhaite,
09:03c'est je prends mon bâton de pèlerin,
09:06je vais voir les uns les autres,
09:07j'essaie de les convaincre,
09:08je veux rassembler Gérald Darmanin
09:09à Sarah Knafow.
09:11D'ailleurs, il ne dit pas
09:12à Éric Zénour,
09:13il dit à Sarah Knafow.
09:19« Candidat seul des Républicains,
09:20il y a d'autres candidats de droite,
09:21ne gagnera jamais.
09:22Il faut avoir la lucidité de le dire. »
09:24Donc, ça veut dire quoi ?
09:25Ça veut dire un candidat
09:26du Bloc central,
09:27j'ai envie de dire le plus à gauche,
09:29serait sans doute le candidat
09:29du Bloc central de la Macronie,
09:31Gérald Darmanin,
09:33ou Édouard Philippe,
09:34s'il le souhaite.
09:35Bon.
09:36Mais plutôt Gérald Darmanin.
09:37Et puis après, on décline.
09:38C'est-à-dire, vous auriez,
09:39pourquoi pas Retailleau.
09:41Retailleau et pourquoi pas Wauquiez,
09:42je ne sais pas s'ils seraient ensemble,
09:43mais en tout cas,
09:44ça fait déjà deux candidats LR.
09:46Et puis, vous mettez Sarah Knafow
09:48ou Éric Zemmour.
09:49Donc, en fait,
09:50c'est l'union des droites dans la primaire.
09:52Sans Marine Le Pen.
09:54Sans Marine Le Pen.
09:55Déjà, c'est bizarre
09:55de dire sans Marine Le Pen.
09:57Pourquoi ?
09:57C'est 35% des électeurs.
09:59C'est quoi ?
10:01C'est lui qui le dit.
10:02Non, mais vous pouvez imaginer.
10:05Le RN, c'est auto-exclu d'une primaire.
10:06Et il a bien raison.
10:08Il n'a pas fait une primaire.
10:10Non, mais bien sûr.
10:11Le RN ne va évidemment parler
10:12dans une primaire.
10:13Qu'est-ce que vous en pensez ?
10:14Parce que c'est une forme
10:15d'union des droites.
10:16Il n'y a pas d'autre solution.
10:17Moi, je pense qu'il n'y a pas.
10:18Maintenant, vous êtes pour
10:18l'union des droites
10:19dans la primaire, vous.
10:20C'est vous qui avez dit
10:21l'union des droites.
10:23Si tu fais une primaire à droite
10:24de Sarah Knafow.
10:25L'union des droites, c'est ça.
10:26Ah bon, c'est quoi ?
10:27Laurent Wauquiez propose
10:28un candidat unique de la droite.
10:30Oui.
10:31Trop chaud.
10:32Mais après, vous êtes chez moi.
10:33Mais non, on ne peut pas vous dire.
10:34Si tu fais une primaire
10:35de Sarah Knafow à Gérald Darmanin,
10:40tu fais l'union des droites
10:41dans la primaire.
10:42Il n'y aura pas l'ERN.
10:43Oui, mais c'est une forme
10:44d'union des droites
10:47sans l'ERN.
10:48Je suis d'accord.
10:49Mais il y a une question
10:50qui n'a pas été abordée
10:51et qui me paraît très importante.
10:53Oui.
10:54C'est quel corps électoral ?
10:56Ouverte.
10:57Oui, je lui ai demandé
10:58à Laurent Wauquiez.
10:59C'est foutu.
10:59Pourquoi ?
11:00Parce que,
11:00quand vous donnez à vos adversaires
11:02le droit de choisir
11:03votre candidat,
11:04c'est foutu.
11:05On en a déjà fait l'expérience
11:06à plusieurs reprises.
11:07Elle était ouverte
11:08la dernière fois
11:09avec Fillon Sarkozy.
11:10Mais bien sûr.
11:11C'est Fillon qui a gagné.
11:12Oui, mais vous aviez,
11:13je crois qu'on l'a comptabilisé
11:14après les sondages,
11:15au minimum 400 000 socialistes
11:17qui sont venus faire battre
11:18Sarkozy à l'époque.
11:20Oui.
11:20Ils sont venus uniquement pour ça.
11:23Il n'y a pas de raison
11:23de donner à votre adversaire
11:25le choix de celui
11:26qui vous représentera.
11:27C'est un peu marginal
11:28parce que la victoire de Fillon
11:29pouvait s'expliquer
11:32par plein de raisons.
11:32Tous ceux qui ont fait des primaires
11:33ont été battus ensuite.
11:35Ceux qui ont gagné l'élection
11:36sont ceux qui ont pas...
11:37Jean, pardonnez-moi.
11:38Moi, vous savez,
11:39l'amitié et le respect
11:40que j'ai pour vous.
11:41Vous venez de dire
11:41dans la même phrase,
11:42il n'y a pas d'autre solution.
11:43C'était il y a deux minutes
11:45et maintenant,
11:45vous dites que c'est foutu.
11:46Primaires fermées.
11:48Mais primaires fermées.
11:48Le plan électoral,
11:49elles sont ceux...
11:49C'est encore pire.
11:50Mais vous mettez qui
11:51dans votre...
11:52Mais fermez à qui ?
11:54Mais alors,
11:54c'est que la carte,
11:56c'est joué d'avance.
11:57Il y a moins de reconquête
11:58que de LR,
11:59donc ils ne vont pas voter.
12:00Ce n'est pas parti de votre parti.
12:01Mais à partir du moment
12:03où il y a un accord
12:03entre Sarah Knafo...
12:05Mais les gens de reconquête,
12:06ils voteront pour reconquête.
12:07Qui sont adhérents des LR.
12:08Et à ce moment-là,
12:09les gens de reconquête
12:10voteront pour reconquête.
12:12Les gens de LR
12:13voteront pour LR.
12:14Est-ce qu'il n'y aura
12:14qu'un candidat ?
12:15Bon.
12:16Je ne vous mets pas
12:19stratège en politique.
12:21Je vous le dis.
12:21Je pense que c'est...
12:24Non, je trouve que
12:25c'est une bonne idée, en fait.
12:26Moi, je trouve que
12:26c'est une très bonne idée.
12:27C'est un premier pas
12:28très intéressant.
12:29Il y a aussi une autre logique
12:30dans la primaire.
12:31C'est que les candidats
12:32acceptent tous de soutenir
12:33celui qui gagne à la fin.
12:34Oui.
12:34Ah bah oui,
12:34c'est la moindre des choses.
12:35Ça demande beaucoup.
12:36Donc ça veut dire...
12:37C'est le moindre des choses.
12:38Ça n'a pas toujours été le cas.
12:38Mais ça veut dire
12:39que, par exemple,
12:40Gérald Darmanin,
12:40s'il perd face à Sarah Knafo,
12:41doit faire des meetings
12:42de soutien à Sarah Knafo.
12:43Oui.
12:44Bon, il y a un peu
12:44de chemin encore à faire.
12:45Mais c'est pour ça que
12:47s'il accepte la primaire,
12:49il accepte de fait ça.
12:50Oui, oui.
12:51Quand Benoît Hamon
12:52a gagné la primaire du PS,
12:53tous les gens du PS
12:54ne sont pas soutenus après.
12:55Bon, Manuel Dahl,
12:56vous ne pouvez pas comparer
12:58Benoît Hamon
12:58et Gérald Darmanin.
13:00Non, mais ce que je veux dire,
13:01c'est que...
13:02Vous ne pouvez pas...
13:04Ce n'est pas possible.
13:05Non, mais Hamon avait gagné.
13:07Non, ce que je veux dire,
13:08c'est que, en plus,
13:09pour eux,
13:10pour tous ceux qui ne sont pas...
13:10Est-ce que vous trouvez
13:11que c'est une bonne chose ?
13:11Oui ou non ?
13:12Oui ou non ?
13:12Il y a un énorme risque
13:13que Sarah Knafo la gagne.
13:15La primaire ?
13:16Mais pourquoi c'est un risque
13:17si elle a droit,
13:18si elle la gagne,
13:18elle la gagne ?
13:19Non, mais Henri,
13:20vous imaginez bien
13:21que ça ne fait pas peur.
13:21Oui, le premier courage.
13:22C'est la vie,
13:24c'est l'élection.
13:25Enfin, cette phrase,
13:26il y a un énorme risque.
13:27Non.
13:28Enfin, franchement,
13:29je ne suis pas sûr.
13:30Mais non, mais pas sûr.
13:30Vous mettez Gérald Darmanin
13:31aujourd'hui et Sarah Knafo.
13:33Il y a deux manières de voter.
13:35Il y a une manière de dire
13:36quel est celui
13:37qui me plaît le plus
13:38et la deuxième manière,
13:40quel est le meilleur candidat
13:41pour mon camp ?
13:43Sarah Knafo,
13:44qui est plus à droite
13:45que Gérald Darmanin,
13:47si le public de droite
13:48doit voter,
13:48il se dit
13:49moi j'ai envie de gagner.
13:51Est-ce que Gérald Darmanin
13:52peut fédérer plus de monde
13:53parce que justement
13:54il est dans un centre droit ?
13:57Est-ce qu'il n'y a pas
13:58un électeur qui résonne comme ça ?
13:59Non, aucun électeur
14:00ne résonne comme ça.
14:01Absolument.
14:01La victoire de Benoît Hamon
14:03en est d'ailleurs la preuve.
14:04Oui, absolument.
14:05À gauche,
14:05il ne résonne pas comme ça.
14:06Mais la victoire de Fillon,
14:07pardonnez-moi,
14:08c'était ça.
14:09La victoire de Fillon,
14:10je pense que c'était ça.
14:11Les gens étaient sans doute
14:12plus proches de Nicolas Sarkozy
14:13et ils ont voté Fillon
14:15parce qu'ils pensaient
14:15qu'à l'époque,
14:16Fillon avait plus de chance.
14:17Et vous votez pour celui
14:17que vous aimez ?
14:18Point barre, c'est tout.
14:20Vous prenez vraiment
14:20les gens pour des imbéciles ?
14:22Je n'ai pas dit ça.
14:23Mais si ?
14:23Non mais en plus,
14:24c'est pas très subtil
14:26le raisonnement
14:27que j'ai mis en place.
14:27Ils n'ont pas raisonné
14:28comme vous dites.
14:29Ils auraient élu.
14:29Ah non, j'ai été
14:30à la présidente de la droite.
14:31Non, non.
14:32Non, ça ne correspond pas à...
14:33Non, c'est...
14:34En général,
14:35c'est un réflexe assez normal
14:37de voter pour celui
14:38que vous aimez.
14:39Je vous assure,
14:40c'est...
14:41Au final,
14:41c'est ce qui se passe.
14:43La phénomène observeur.
14:44Alors là,
14:45je suis désolé de vous le dire.
14:47Non, ça s'appelle
14:48le vote utile.
14:49Non, vous vous trompez.
14:51Le vote utile,
14:52c'est un lami noir.
14:53Oui.
14:54Il y a des gens
14:54pour lesquels
14:55tu aimerais voter.
14:55Tu sais que ça ne sert à rien.
14:56Je ne suis pas d'accord avec vous.
14:57Il y a le plus de chances
14:58de l'emporter au final.
15:00Tu vois,
15:00même Georges Fenech
15:01qui se trompe rarement
15:02qui est un remarquable analyste
15:05est d'accord avec moi.
15:06Eh oui, il faut vous dire.
15:06Dans ce cas-là,
15:07je me tais.
15:07Je n'ai plus rien à dire.
15:09Bon.
15:11France Télé,
15:12alors tous les jours...
15:13On ne va pas parler
15:14toujours de France Télé.
15:15Ah si ?
15:15Non, moi je ne me laisse pas.
15:16Ah si, si.
15:17Mais non,
15:17on dit toujours la même chose.
15:18Bon, on se fait taper dessus
15:19matin, midi et soir.
15:20Qu'est-ce que vous voulez, je vous dis ?
15:21Vous vous semblez là.
15:23Bon, alors j'ai lu
15:23une excellente tribune ce matin.
15:25La gauche médiatique
15:26crache sur ses opposants
15:27mais ne supporte pas
15:28en retour le moindre postillon.
15:29Oui.
15:30C'est signé
15:30Gilles William Goldnadel.
15:32C'est dans le Figaro.
15:33C'est vous-même.
15:34Oui, vous ne l'avez pas dit.
15:35Bon, alors il y a
15:36pas mal de choses
15:37qui sont intéressantes.
15:38Vous avez rappelé par exemple
15:39que Libération
15:40avait annoncé
15:41des pogroms
15:42anti-maghrébins
15:43dans des villes françaises
15:44le lendemain du football,
15:45du match de football
15:46France-Maroc.
15:47Je l'ai annoncé,
15:48je l'ai rappelé
15:49parce que c'est Libération
15:50qui titrait
15:51pro, comme Pascal,
15:53pro-pagande.
15:55Et donc je ne considère pas
15:56compte tenu
15:57de ce superfait-là
15:58que Libération
16:00soit forcément
16:01l'arbitre de la vérité.
16:02Alors vous avez rappelé
16:02également que
16:03dès le début de ces news
16:04les chaînes publiques
16:05ne supportaient pas
16:06pour des raisons
16:06purement idéologiques
16:07de voir une télévision privée
16:08ne pas respecter
16:09ce code politique
16:10non écrit
16:11sorte de guide
16:12du conformisme intellectuel
16:13observé jusqu'alors
16:14craintivement
16:15par le personnel
16:15radio-télévisuel.
16:17Vous avez
16:18alors il y a
16:19beaucoup d'exemples
16:19vous dites
16:20c'est ainsi
16:20par exemple
16:21qu'Elise Lycée
16:21en 2018
16:22qualifie CNews
16:23de tribune
16:23pour l'extrême droite
16:24on est déjà en 2018
16:25en 2019
16:27l'instant M
16:29France Inter
16:29animé par Sonia
16:31de Villers
16:32sur enchère
16:32sécuritaire
16:34etc
16:35donc vous rappelez
16:37que depuis le départ
16:38en fait
16:38le service public
16:40a eu peur
16:40de CNews
16:42et ce qui est intéressant
16:43c'est de voir
16:44que
16:44on sait ce qui s'est passé
16:45ce week-end
16:46avec Christine Ockren
16:47qui nous a une nouvelle fois
16:48pointé du doigt
16:50on rappelle quand même
16:51que Christine Ockren
16:52en 1992
16:54interrogeait
16:55feu
16:56François Mitterrand
16:57elle l'interrogeait
16:59alors qu'elle était
17:00présentatrice à l'époque
17:01d'Antenne 2
17:01alors que son propre
17:03mari Bernard Kouchner
17:04était l'un des ministres
17:05de François Mitterrand
17:06mais ça lui posait
17:06aucun souci
17:07c'est pour ça que j'avais
17:07un peu de mal
17:08à voir Mme Ockren
17:09Kouchner
17:10dire à Mme Salomé
17:12Salamé Glucksmann
17:14toutes ces choses
17:14méchantes
17:15ça me gênait un peu
17:17vous pouvez toujours
17:19dire cela
17:19oui parce que
17:20c'est pas gentil
17:20pour Léa Salamé
17:21parce que c'est pas
17:22du tout pareil
17:23ah c'est différent
17:24non parce que
17:25Léa Salamé
17:25était vedette
17:26pardonnez-moi
17:27elle faisait son métier
17:29Léa
17:29avant de rencontrer
17:30le monsieur
17:31dont vous avez cité le nom
17:32je suis d'accord
17:33ça lui a plutôt coûté
17:35voilà ça lui a plutôt coûté
17:36c'est différent
17:37oui mais maintenant
17:38elle va pas arrêter
17:39de travailler Léa
17:40parce que son mari
17:42est potentiellement
17:43un candidat
17:43simplement que c'était
17:44un plateau particulier
17:46il y avait Bernard de la Villadière
17:48qui était là
17:49et qui a défendu
17:49et qui a dit des choses
17:50il était un peu minoritaire
17:51ah oui
17:52non mais je dis
17:52je dis dans cet article
17:53d'abord que
17:54j'ai presque reproché
17:56à la chaîne
17:56dans laquelle je travaille
17:59d'avoir été
18:00excessivement patiente
18:02au cours des années
18:04d'encourir
18:05sans rien dire
18:06justement
18:07la méchanceté
18:08de l'âge visuel
18:08de service public
18:09et je le rappelais
18:10souvent ici
18:11on marque une pause
18:13en tout cas
18:13et on va continuer
18:14mais c'est vrai que
18:14c'est alors là
18:15cette semaine
18:16on l'a appris
18:16complément d'enquête
18:17complément d'enquête
18:19qui sera sans doute
18:20évident
18:21on ne sera pas pour dire
18:21du bien de ces news
18:23et diffusé jeudi
18:25sur France Télévisions
18:26alors que dans le même temps
18:27France Télévisions
18:28entame une procédure
18:31judiciaire
18:31contre ces news
18:32et le dénigrement
18:33moi je veux bien
18:34qu'on parle du dénigrement
18:35on ne fait souvent
18:35que répondre
18:36là par exemple
18:37ce matin
18:37j'ai parlé
18:37de Christine O'Kreint
18:38je n'aurais pas parlé
18:38du service public
18:39si ce n'était pas passé
18:40sur le service public
18:41donc on est toujours
18:42dans une position
18:43de nous à répondre
18:44c'est-à-dire que
18:44les humoristes
18:45nous attaquent
18:46qui sont d'ailleurs
18:47plus des hommes politiques
18:48que des humoristes
18:48en nous insultant
18:50et
18:50oui
18:51en nous insultant
18:52ce qui me gêne
18:53pour Christine O'Kreint
18:54pardon
18:54c'est qu'elle nous a jeté
18:56des anathèmes
18:57terribles
18:57notamment la falsification
18:59d'information
19:00sans étayer son propos
19:02quand on appartient
19:03comme nous
19:03qui sommes de simples
19:04chroniqueurs
19:05et qu'on entend dire
19:06que la chaîne
19:06sur laquelle intervient
19:07falsifie l'information
19:09on aimerait bien savoir
19:10de quoi on parle
19:11or elle n'a donné
19:12aucun exemple
19:14mais ça tombe
19:14sous le coup
19:15de la diffamation
19:15maître
19:16sérieusement
19:16vous allez devant
19:17un tribunal
19:17avec falsification
19:18des faits
19:19comme je l'ai dit
19:20dans mon article
19:21un avocat
19:21à l'esprit chagrin
19:22considère que
19:24effectivement
19:24quand on parle
19:26de manipulation
19:26quotidienne
19:27on est sur le terrain
19:29soit de l'injure
19:29soit de la diffamation
19:30bien sûr
19:31non mais
19:32sur ce chapitre particulier
19:35elle n'a même pas
19:36été contredite
19:37donc si vous voulez
19:38bon
19:39il faut répondre
19:41à cela
19:42par le sourire
19:43non non non
19:43non non
19:44on n'a pas arrêté
19:48de sourire
19:48pendant 5 ans
19:49et d'être injurié
19:50pendant 50 ans
19:51non je ne suis pas d'accord
19:53il faut sourire
19:54dites-le on l'attend
19:54Pascal
19:55mais non mais j'ai oublié
19:55la formule
19:56je l'ai apprise
19:57l'autre jour
19:58mais j'ai déjà
19:58oublié
19:59je sais qu'à France 24
20:00ou officier
20:00ou officier
20:01madame O'Krent
20:02au moment où je parle
20:03au moment où je vous parle
20:05il y a un journaliste
20:07qui a écrit
20:09qu'il voulait brûler
20:10les juifs
20:11comme Hitler
20:12il est toujours en place
20:14voilà
20:16bon
20:16ça s'appelle l'impunité
20:18on marque une pause
20:18on terminera
20:19évidemment
20:20ce sujet
20:21après la pause
20:23et puis on parlera
20:23de ce prisonnier
20:24alors là il est 20h27
20:25il doit rentrer
20:26à 21h
20:27le prisonnier
20:30de Vendin
20:33le Vieil
20:33un prisonnier
20:35qui est dehors
20:35haute sécurité
20:37donc il doit rentrer
20:38quand même
20:39avant 21h
20:40pour la soupe
20:41sinon
20:42il aura loupé le dîner
20:45en même temps
20:45ils sont capables
20:47de le priver de soupe
20:48il aura loupé le dîner
20:49bon
20:50à tout de suite
20:51Sabrina Medjoeber
20:55J'ai retrouvé
20:58la fameuse formule latine
21:00que je vous demande
21:01de méditer
21:02Castigate
21:03Ridendo
21:04Mores
21:04corrige les critiques
21:06corrige les mœurs
21:07par le sourire
21:08voilà
21:08ça pourrait être presque
21:09le titre de notre émission
21:11Castigate
21:12Ridendo
21:13Mores
21:14non ?
21:15non moi je ne suis pas là-dedans
21:16ah vous avez tort
21:18vous avez tort
21:19bon on a terminé
21:20complément d'enquête
21:21donc c'est
21:23cette semaine
21:25donc
21:25on va voir ce qu'ils disent
21:27de nous
21:27c'est incroyable quand même
21:28cette espèce de
21:29pleurnichement général
21:30parce qu'il y a du dénigrement
21:31et en face
21:32ils tapent toute la journée
21:33ils n'arrêtent jamais
21:34mais ils ne voient pas le problème
21:35pourquoi on ne ferait pas
21:36un complément d'enquête
21:37parce que
21:38Castigate
21:39Ridendo Mores
21:40enfin
21:41vous ne m'écoutez pas
21:42ça suffit
21:43ça fait 5 ans
21:45ça fait 5 ans
21:46qu'il sourit
21:47je ne voulais pas
21:47pas trop
21:48je viens de vous le dire
21:50je ne voulais pas tendre
21:51l'autre jour
21:51je viens de vous le dire
21:52ah
21:53ça c'est chrétien
21:54de tendre l'autre jour
21:55cher Canard
21:56après pardon
21:57il y a aussi chez moi
21:58quand même
21:58je suis obligé de le dire
21:59une sorte de jouissance
22:01avoir la panique
22:03de la télévision
22:04de Radio France
22:05qui ne savent pas
22:06comment réagir
22:07face au succès de CNews
22:08il y a un complément d'enquête
22:09samedi soir
22:10ils ressortent
22:11les vieilles reliques
22:11pour effectivement
22:12nous taper dessus
22:13pour nous dénigrer
22:14pour nous insulter
22:15oui effectivement
22:16de voir
22:17ils ont la haine
22:18comme disent les jeunes
22:19ils ont la haine
22:19et pendant ce temps
22:20tous les mois
22:21nos audiences s'envolent
22:22c'est un peu jouissif aussi
22:24c'est certain
22:25qu'ils préfèrent
22:25deux journalistes de CNews
22:27dans un bouge
22:28en train de comploter
22:30avec Reconquête
22:31ça ils préfèrent
22:32bon
22:33changeons de sujet
22:35avec la permission
22:35de sortie
22:36un détenu réputé
22:37donc dangereux
22:38à Vendin
22:39le vieil
22:39a obtenu
22:41donc une permission
22:41de sortie
22:41vous le savez
22:42prévu ce matin
22:43il a quitté la prison
22:44à 7h40
22:45a priori
22:45il est 20h34
22:46il était quand même
22:47non pas escorté
22:49parce que c'était pas possible
22:50mais il y a une forme
22:51de surveillance
22:52qui était mise en place
22:52par le renseignement territorial
22:54si j'ai bien compris
22:54les frais que ça occasionne
22:56tout ça
22:57oui quoi
22:59c'est pas l'essentiel
23:00c'est le symbole
23:01surtout
23:01le symbole bien sûr
23:02mais en même temps
23:03les frais
23:04ça coûte pas
23:04vous avez
23:05les fonctionnaires
23:07oui mais bon
23:08c'est surtout le symbole
23:09c'est à dire que
23:10cette nouvelle prison
23:11qui est née
23:13il y a quelques mois
23:14on explique
23:15que c'est ultra sécurisé
23:17il y a un type
23:18qui part
23:19en permission
23:20surveillée
23:21qui range le soir
23:22c'est une décision
23:23du juge d'application
23:24des peines
23:24oui alors justement
23:25juge d'application
23:27des peines
23:27visiblement
23:28juge d'application
23:28des peines
23:29c'est vrai qu'il fait
23:29ce qu'il veut
23:30oui
23:30mais là
23:31non mais quand vous dites
23:33il fait ce qu'il veut
23:34ce qu'il veut
23:34il fait ce qu'il veut
23:35c'est-à-dire quoi
23:36ce qu'il veut
23:36il juge
23:37il juge
23:37il n'est pas tenu
23:38non mais là
23:39quand le juge
23:40d'application des peines
23:41avait déjà pris
23:42cette décision
23:43le parquet général
23:44de Béthune
23:45avait fait appel
23:46et la cour d'appel
23:48a confirmé
23:49le tribunal d'appel
23:51a confirmé
23:52la décision
23:53en question
23:53mais ce qui est
23:55extraordinaire
23:55c'est que
23:56cette décision
23:57a été confirmée
23:58en plein débat
24:00sur les dangers
24:02du narcotrafic
24:04c'est de voir
24:06quand même
24:07le décalage
24:08extraordinaire
24:09idéologique
24:10entre des juges
24:12qui prennent
24:12cette décision
24:13et une France
24:15qui ne sait pas
24:16comment s'en sortir
24:17par rapport
24:19au narcotrafic
24:20qu'on offre
24:21à ses enfants
24:21pardon
24:23mais c'est une sorte
24:23de prison idéologique
24:25d'une certaine manière
24:26Georges
24:26faut-il mieux encadrer
24:28les pouvoirs
24:29du juge
24:29d'application
24:30des peines
24:30c'est la question
24:31qui peut se poser
24:32le juge
24:32il est souverain
24:33et en plus
24:34il n'engage pas
24:35de responsabilité
24:35personnelle
24:36Georges
24:37je supprimer
24:37les questions
24:38des peines
24:38Gérald Darmanin
24:39a dit
24:39la décision
24:40d'accorder
24:40une permission
24:41de sortie
24:41relève
24:41de l'autorité
24:42judiciaire
24:42mais ce qu'il dit
24:43à la fin
24:43de son tweet
24:44est intéressant
24:44l'épisode
24:45concernant
24:46le détenu
24:46de la prison
24:46de haute sécurité
24:47devant
24:47le vieil
24:48met en lumière
24:48un enjeu plus large
24:49notre cadre
24:50législatif
24:51d'application
24:51des peines
24:52doit être
24:52pleinement revu
24:53face aux réalités
24:55de la grande
24:55criminalité
24:56organisée
24:56ces profils
24:57particulièrement
24:58structurés
24:58et dangereux
24:59exigent des outils
24:59juridiques différents
25:00et une vigilance
25:01toute particulière
25:02je trouve toujours
25:03ces temps-ci
25:04extrêmement subtils
25:05Gérald Darmanin
25:06parce qu'il intervient
25:07sur tous les sujets
25:08à dos
25:09j'ai envie de dire
25:10un peu homéopathique
25:11parce qu'il ne peut pas
25:12tout dire
25:12en tant que garde des Sceaux
25:13il ne peut pas contrer
25:14mais on comprend
25:15ce qu'il veut dire
25:15et il est présent
25:17dans le débat
25:18j'ai envie de dire
25:19des idées
25:20culturelles
25:20et je trouve vraiment
25:22assez habile
25:23toutes ces interventions
25:24moi je me demande aussi
25:25quand même
25:26si certains magistrats
25:27ne cherchent pas
25:27à attendre des pièges
25:28au garde des Sceaux
25:29je pense que c'est
25:29moi je l'interprète
25:30souvent comme ça
25:31c'est à dire que
25:32vous n'avez pas tort
25:33est-ce que ces magistrats
25:34ne voulaient pas pousser
25:35Gérald Darmanin
25:36à faire un commentaire
25:37ne voulaient pas pousser
25:38le garde des Sceaux
25:38à dire cette décision
25:39de justice est scandaleuse
25:40ça le poussait à la faute
25:41je me demande
25:42parce que ces décisions
25:43sont comme l'a dit
25:44Gilles William
25:44complètement incompréhensibles
25:45peut-être que leur détestation
25:47de Gérald Darmanin
25:48les amène à prendre
25:49ce genre de décision
25:50je l'interprète
25:52possiblement comme vous
25:53est-ce que je peux dire
25:54quelque chose
25:54d'incorrect politiquement
25:56non
25:57vous en avez trop dit
26:00personnellement
26:00je préférerais pas
26:01non dites
26:02dites
26:03on peut
26:04je l'aurais dit quand même
26:05on peut se poser
26:06la question
26:07de
26:07l'existence même
26:09du JAP
26:09ah oui
26:10ça vous m'avez pas peur
26:12je pensais vraiment
26:12que vous alliez nous dire
26:13quelque chose d'horrible
26:15oui mais ça
26:16je pense que ça
26:17je pense qu'à mon avis
26:18le juge
26:20le juge
26:20parce qu'il y a
26:22le juge
26:22le juge
26:23la différence générale
26:24il y a une minute
26:24le juge juge
26:26il condamne
26:27et ensuite la peine
26:28est exécutée
26:29sous la responsabilité
26:30de l'administration pénitentiaire
26:31ça existe depuis combien
26:32moi je me souviens
26:33d'un livre
26:34qui avait fait un score
26:35incroyable à l'époque
26:36c'était dans les années 70
26:37par un ancien directeur
26:39de prison
26:40qui avait titré
26:41JAP
26:42go home
26:43les pénitentiaires
26:44quand ils ont vu arriver
26:45les JAP
26:46dans les années 70
26:47ils se sont inquiétés
26:48à juste titre
26:49parce qu'on voit
26:49ce qui se passe aujourd'hui
26:50c'est vrai
26:50d'abord deux choses
26:51c'est vrai que ça n'existe
26:52qu'en France
26:52le JAP
26:52comment ?
26:53ça n'existe qu'en France
26:54sous cette forme là
26:56une capacité
26:57de carrément
26:58anéantir une décision
27:00de justice
27:00oui
27:00ce n'est pas quelque chose
27:03qui date d'il y a 500 ans
27:04c'est vraiment une création
27:05récente
27:05on a vécu avant
27:0650 ans
27:07on a vécu avant
27:08il y avait une justice avant
27:09et les mauvaises langues
27:11chez nous
27:11on les appelle
27:12les juges de l'inapplication
27:13des peines
27:13écoutez Aurélie
27:16Rondier
27:17et les secrétaires
27:18nationales FO
27:18il y a clairement
27:22une opposition
27:24en tout cas
27:25ce qu'on a appelé
27:26les injonctions paradoxales
27:27du garde des Sceaux
27:30entre
27:31le fait
27:32de mettre
27:32un détenu
27:33considéré
27:34c'est un des critères
27:35pour être incarcéré
27:36dans un QLCO
27:37d'une dangerosité manifeste
27:39et une sortie
27:40en permission de sortie
27:42sans escorte
27:43lambda
27:44lambda
27:44donc de deux choses l'une
27:46soit on a
27:48une erreur manifeste
27:50d'appréciation
27:51du magistrat
27:51en charge
27:53de ce dossier
27:55soit on a
27:56une erreur
27:57d'affectation
27:58sur l'appréciation
27:58de la dangerosité
27:59de l'intéressé
28:00bon
28:01espérons qu'il va rentrer
28:02ce soir
28:03de toute façon
28:04il reste combien
28:0420 minutes
28:05oui
28:07oui mais enfin
28:08c'est pas le sujet
28:09franchement
28:11c'est pas le souci
28:11le souci
28:13c'est de
28:14pardon
28:14le souci
28:16c'est réellement
28:17la sociologie
28:18idéologique
28:20de certains magistrats
28:21moi c'est ça
28:23parce que si vous pensez
28:24un seul instant
28:25que cette décision
28:27est une décision
28:28isolée
28:29vous vous trompez
28:30lourdement
28:31en tant qu'avocat
28:33des partis civils
28:34ça m'est arrivé
28:35ce genre de décision
28:36des allergissements
28:38très
28:39très proches
28:41de la décision
28:42de condamnation
28:43je l'ai vu moi
28:44donc pardon
28:45mais il y a
28:46quelque chose
28:47celui qui a tué
28:48qui a été condamné
28:49à 15 ans
28:50et qui a été libéré
28:50au bout de 7 ans
28:51et je vais même plus loin
28:52l'idée du garde des Sceaux
28:53l'idée du garde des Sceaux
28:55elle est bonne
28:55mais je vois très bien
28:57mon conseil constitutionnel
28:59d'aujourd'hui
28:59de toute façon
29:00il n'y a plus aucune réforme
29:01de considérer que ça
29:01pourrait être attentatoire
29:03bien sûr
29:03à l'individuation des places
29:04le 24 janvier 2025
29:08vers 20h
29:08Elias
29:0914 ans
29:09quitte son entraînement
29:10de football
29:11au stade Jules Noël
29:11dans le 14ème arrondissement
29:13peu après
29:14il est agressé
29:14à la machette
29:15par deux adolescents
29:17du quartier
29:17qui tentent
29:18de lui voler son téléphone
29:19il est touché à la horte
29:20il succombe le lendemain
29:21à l'hôpital Saint-Joseph
29:23les deux agresseurs
29:24âgés de 16-17 ans
29:26sont interpellés rapidement
29:27et mis en examen
29:28pour assassinat
29:29le 2 mai dernier
29:30Gérald Darmanna
29:31a demandé à l'inspection générale
29:33de la justice
29:33de diligenter
29:34une mission d'évaluation
29:35suite au décès
29:37d'Elias
29:38parmi les objectifs
29:39analyser le profil pénal
29:40et le parcours judiciaire
29:41des deux mises en cause
29:43ce matin
29:44la mère d'Elias
29:45était avec
29:46Sonia Malouk
29:47mais je vous propose
29:48d'abord
29:48de voir le sujet
29:49de Sarah Warnie
29:51qui rappelle
29:53les conclusions
29:54de ce rapport
29:55au terme de ces investigations
29:58la mission relève
30:00dans le parcours
30:00de vie
30:01des deux mises en cause
30:02des épisodes familiaux
30:03violents, difficiles
30:04et de graves carences
30:05psycho-affectives
30:06à cela s'ajoutent
30:07d'importantes lacunes
30:09dans la préparation
30:09et la mise en oeuvre
30:10de la prise en charge éducative
30:12de ces mineurs
30:13ordonnée par l'autorité judiciaire
30:15mais aussi
30:16en raison de défaillances
30:17dans l'administration
30:18de la justice
30:19« Depuis 2021
30:20les faits multiples commis
30:22par les deux adolescents
30:23se sont enchaînés
30:24mais n'ont trouvé
30:25en réponse
30:25que peu de procédures
30:26pour les contenir
30:27la mission observant
30:29qu'au printemps 2023
30:30la gradation
30:31dans la gravité
30:32des infractions commises
30:33s'est accélérée »
30:34Les interdictions de contact
30:35prononcées à leur rencontre
30:36n'ont d'ailleurs
30:37jamais été respectées
30:38Inscrits au fichier
30:40des personnes recherchées
30:41le 26 novembre 2024
30:42ils n'ont jamais été repérés
30:44par les policiers
30:45et n'ont fait l'objet
30:46d'aucun contrôle
30:47Dans ce rapport
30:48on en apprend aussi
30:49davantage sur leur comportement
30:51en détention
30:51Pour le principal
30:53mise en cause
30:53dans la mort d'Elias
30:54la mission relève
30:55une détention contrastée
30:57avec d'une part
30:58sa capacité
30:58à engager une réflexion
31:00« C'est chaud
31:01c'est très grave
31:02ce que j'ai fait »
31:03et de l'autre
31:04des comportements violents
31:05en détention
31:06et des propos inquiétants
31:07tenus
31:08lors d'une activité
31:08« Moi je suis déjà
31:10un kill
31:10et je peux en faire d'autres
31:12comme dans Call of Duty
31:13Pour moi
31:14la justice restaurative
31:15c'est d'aide
31:16ma victime
31:16je l'ai cannée »
31:18Enfin
31:18la mission relève
31:19une prise en compte
31:20insuffisante
31:20des familles de victimes
31:22et a établi
31:2211 recommandations
31:24à destination
31:24de la protection
31:25de la jeunesse
31:26ou encore
31:27du tribunal judiciaire
31:28de Paris
31:29« Et ce qu'a dit
31:30ce matin Elias
31:30à Sonia Mabrouk
31:32et Edith Fiance
31:32sur beaucoup de
31:34la maman des mains
31:34pardonnez-moi
31:36excusez-moi
31:37ce qu'a dit la mère d'Elias
31:38évidemment ce matin
31:38et édifiant sur
31:40beaucoup de points
31:41et notamment
31:43sur la justice
31:43mais écoutez d'abord
31:44ce qu'elle dit
31:44sur le rapport
31:45C'est important
31:47de lire ce rapport
31:48parce que les parents
31:50vont comprendre
31:51qu'avant de perdre
31:52leurs enfants
31:53sur un champ de bataille
31:54ils vont perdre
31:56leurs enfants
31:57dans la rue
31:58en rentrant du cinéma
31:59de l'école
32:00du collège
32:00du lycée
32:01Lorsqu'on lit ce rapport
32:03en famille
32:04chacun
32:05il y a une seule phrase
32:07qui nous est venue
32:08à l'esprit
32:08en mettant de côté
32:10le fait que c'était
32:10notre enfant
32:11qui était décédé
32:12c'est vraiment
32:13la chronique
32:14d'une mort annoncée
32:16c'est la succession
32:18de dysfonctionnements
32:21de rapports
32:23de personnalités
32:23qui ne sont pas
32:24remplis
32:24de non-communications
32:26entre les juges
32:28et les éducateurs
32:30de la PJJ
32:31enfin ce n'est pas
32:32la non-communication
32:33mais les relais
32:34ne se font pas
32:35des procureurs
32:36qui prennent
32:38des décisions
32:41face aux premières décisions
32:45des juges
32:45des enfants
32:46qui ne sont pas respectées
32:48et on voit
32:49tout cet enchaînement
32:50qui va conduire
32:52quand on lit le rapport
32:53c'est édifiant
32:54à la mort
32:56de notre enfant
32:57Stéphanie Bonhomme
32:59la mère d'Elias
33:00chronique
33:01d'une mort
33:01annoncée
33:02dit-elle
33:02oui
33:04et puis il n'y a pas que ça
33:05il y a aussi
33:06la manière dont elle a été traitée
33:08c'est ce que tu allais dire
33:09on va le dire après
33:11mais là
33:11les dysfonctionnements
33:12ils sont évidents
33:14mais ce sont
33:14des dysfonctionnements
33:15qui sont aussi
33:16la conséquence
33:17des réformes législatives
33:18les dernières réformes
33:19quand vous avez
33:20par exemple
33:21si vous avez
33:22par exemple
33:23le fait que
33:24on a fait une césure
33:26du procès pénal
33:27c'est-à-dire que
33:28les assassins
33:29d'Elias
33:29auraient dû être condamnés
33:30le jour de leur jugement
33:31or ils ont été déclarés coupables
33:33et ils ont été renvoyés
33:34à une autre date d'audience
33:35ce qui fait qu'ils se sont retrouvés
33:36en liberté
33:37à cause de Christiane Taubira
33:38et Tom Moretti
33:39exactement
33:40Nicolas Belloubet aussi
33:41bon
33:41alors le deuxième passage
33:42je vous en parlais à l'instant
33:43c'est
33:44ce qui est sidérant
33:47c'est
33:47elle raconte
33:47ses auditions
33:48avec les magistrats
33:49et là ça fait froid
33:50dans le dos
33:51ce qu'elle dit
33:52pour les contacts
33:54que vous avez eus
33:55avec d'autres associations
33:56comment vous ont-ils perçus
33:57à quoi vous ont-ils
33:58renvoyé peut-être
34:00c'était très violent
34:01la première discussion
34:04parce que j'avais besoin
34:06aussi de discuter
34:06avec des magistrats
34:07très naïvement
34:09finalement
34:09pour savoir
34:10si notre démarche
34:11de dialogue
34:13était saine
34:15et légitime
34:16ça a été très violent
34:18parce que
34:19j'ai entendu les mots
34:20vous partez en croisade
34:22contre les magistrats
34:23vous êtes une victime
34:25esservelée
34:26et vous êtes populiste
34:28ces mots ont été tenus
34:30à votre encontre
34:31oui
34:31et je
34:33face à ces mots
34:34j'ai été déstabilisée
34:36je le reconnais
34:37et donc j'ai fait la démarche
34:39de rencontrer
34:39la direction de France Victime
34:41j'ai fait la démarche
34:43de rencontrer
34:43François Hollande
34:44et Nicolas Sarkozy
34:46pour savoir
34:47si ma démarche
34:49était légitime
34:49ou non
34:50moi je vous assure
34:53que je n'arrive même pas
34:53à y croire
34:53que des magistrats
34:55puissent dire
34:55à cette dame
34:56vous êtes esservelée
34:57vous êtes publiée
34:57je vous assure
34:58que je n'arrive même pas
34:58à y croire
34:58d'ailleurs ça mérite
34:59une enquête
35:00quand même
35:00et quelques sanctions
35:02je veux dire
35:03ces gens là
35:04encore une fois
35:05dans leur prison idéologique
35:06on sont dans une
35:08s'imagine
35:10dans la supériorité morale
35:11ils ont plus de considération
35:13vous le voyez
35:14ils ont plus de considération
35:15envers les délinquants
35:17qu'envers les victimes
35:19les parents des victimes
35:22et ce qui est terrible
35:24parce que ça sent quand même
35:25beaucoup le syndicat
35:25de la magistrature
35:26quand même
35:27ça se rappelle
35:28le bien des comptes
35:28ce qui est terrible
35:29c'est qu'en plus
35:30ils se permettent
35:31de jugement
35:32de jugement
35:33de valeur intellectuelle
35:34moi je prétends
35:35en ayant entendu
35:37la maman d'Elias
35:39parler de manière aussi
35:40élaborée
35:40que même sur le plan
35:41intellectuel
35:42il ne lui arrive pas
35:44à la cheville
35:45il y a des sanctions
35:46il faudrait
35:47non les juges
35:48ne sont pas jugés
35:49Pascal
35:49je crois
35:50c'est la mère d'Elias
35:51si quelqu'un a dit cela
35:53on ne peut pas aller
35:54c'est quand la dernière fois
35:56qu'on a vu un magistrat
35:56se faire juger
35:57bien sûr
35:58il y a quand même
35:59une enquête
36:00qui est mise en place
36:01j'imagine
36:01c'est dans le cadre
36:02d'une audition
36:03c'est dans quel cadre
36:05que ces mots
36:06ont été prononcés
36:07je ne sais pas
36:08elle a été les voir
36:09pour essayer de comprendre
36:09comment ça fonctionne
36:10avec beaucoup d'humilité
36:11sans esprit
36:12de demander des comptes
36:13c'est ce qu'elle nous a dit
36:14et puis
36:15elle a été traitée
36:16d'esservelée
36:16ça mérite une enquête
36:18ça
36:18pour ces gens-là
36:20les victimes sont toujours
36:21esservelées en réalité
36:22parce que les diagnostics
36:23qui sont posés
36:24de plus en plus
36:24on les entend maintenant
36:25ils ont tous le même diagnostic
36:26ils voient tous
36:27les dysfonctionnements
36:28de la justice
36:28et on leur répond
36:29systématiquement
36:30même si on leur répond
36:30par le mépris
36:32qu'ils sont esservelés
36:33parce qu'ils disent
36:34des choses
36:34qu'il ne faut pas dire
36:35il nous reste
36:36un quart d'heure
36:36et je voudrais qu'on parle
36:37également de Boilem sans sale
36:38donc la médiatisation
36:41quand même
36:42parce que d'après
36:43nos informations
36:44le détenu a prévenu
36:46le détenu de Vendin-Levieille
36:47il va arriver
36:48juste avant 21h
36:50car son train
36:50avait du retard
36:51ça c'est pas ça
36:52il n'est pas responsable
36:56quand même
36:56des dysfonctionnements
36:58de la SNCF
36:58permettez-moi
36:59d'en être l'avocale
37:00et là
37:01il n'est pas
37:01ah bah là
37:02moi ça se plaît
37:02bon
37:03la médiatisation
37:05de cette affaire
37:05écoutez à la mère d'Elias
37:07est-ce qu'on peut l'écouter
37:13ou est-ce que
37:14allons-y
37:16depuis un mois
37:18nous avons eu
37:20la possibilité
37:20de nous exprimer
37:21dans le journal
37:23Le Point
37:24avec un travail
37:26de vos consoeurs
37:27qui était très rigoureux
37:29les chaînes d'info
37:31en continu
37:31ont relayé
37:33ce rapport
37:34très rapidement
37:35le Figaro a fait
37:36un très beau papier
37:39et puis plus rien
37:41c'est la raison
37:42pour laquelle aussi
37:44je vous ai sollicité
37:45parce que
37:47ce n'est pas juste
37:49on ne porte pas juste
37:51la mort d'Elias
37:52nous portons
37:54ce rapport
37:56ce rapport doit être connu
37:57il doit être diffusé
37:59pour tous les parents
38:00pour tous les parents
38:01il est d'intérêt général
38:02d'intérêt public
38:03exactement
38:04évidemment
38:04elle soulève
38:05la médiatisation
38:06qui est un sujet
38:07dans notre société
38:09puisqu'il y a des bonnes victimes
38:10et des mauvaises victimes
38:11et que la mère d'Elias
38:12pour beaucoup de nos confrères
38:13n'est peut-être pas
38:14ou n'est sans doute pas
38:15une bonne victime
38:16ça avait quand même mal démarré
38:17pardon
38:17parce que le jour même
38:19de la mort d'Elias
38:20l'AFP dit qu'il a été poignardé
38:21il a été poignardé
38:23et non pas
38:23il a été victime
38:25d'un coup mortel
38:25avec une machette
38:26ça avait très très mal démarré
38:29donc
38:29alors ça va faire la transition
38:31avec le sujet suivant
38:32le média c'est le message
38:34souvent on répète ça
38:35parce que dans les cours
38:36de communication
38:37qu'on avait
38:38quand on était étudiant
38:39c'était Mac Lulane
38:41je crois
38:41qui disait ça
38:42le média c'est le message
38:43et là par exemple
38:44hier
38:44Boilaine Sansal
38:45s'est exprimé
38:46je ne sais pas ce que vous en pensez
38:47il s'est d'abord exprimé
38:49sur le service public
38:49sur France Télévisions
38:51et ce matin sur France Inter
38:53qui sont des médias
38:54qui ne l'ont pas défendu
38:57mais ça il ne le sait pas
38:58là où il était
38:58si il le sait d'ailleurs
39:00il le sait
39:00on a dû lui rapporter
39:01depuis
39:02qu'on lui montre
39:03l'émission de France 5
39:05où il était
39:05une des premières émissions
39:07quand il avait été
39:08mis en prison
39:09bon
39:09donc c'est aussi intéressant
39:11c'est à dire qu'on va parler
39:12de ce qu'il a dit
39:12mais aussi pourquoi s'est-il exprimé
39:14sur France Télévisions
39:16et sur France Inter
39:16est-ce que c'est une question
39:18qu'on peut poser ?
39:18je ne suis pas sûr
39:19que ce soit lui qui ait choisi
39:20ah non ça on ne peut pas
39:21oui
39:21je ne suis pas sûr
39:22qu'il a eu beaucoup de choix
39:23mais par contre ce qui est sûr
39:23c'est qu'il
39:24Noël Lenoir qui était à votre place
39:25ce matin disait
39:26qu'il est entre guillemets
39:27piloté par Antoine Gallimard
39:29qui le marque de très près
39:30et donc ça pose un petit problème
39:33quand même non
39:33de lui faire faire
39:34tous les médias
39:35qui l'ont le moins défendu
39:36j'imagine en ne lui disant pas
39:38d'ailleurs ce qui s'est passé
39:39pendant qu'il était en prison
39:40ça prouve en effet
39:42un parti pris
39:42de la part d'une partie
39:43de son entourage
39:44enfin moi je trouve ça
39:46comment dire
39:46gênant
39:47de sentir
39:48il y a une bonne interview
39:49dans Figaro
39:49oui
39:50oui très bien
39:51quand même
39:52bon mais on sait
39:54qu'il ne peut pas dire
39:55tout ce qu'il
39:56pourrait dire
39:57et puis attendez
39:57vous parlez de
39:58monsieur Gallimard
39:59il y a aussi le quai d'Orsay
40:00oui bien sûr
40:01qui ne veut pas
40:03il y a encore un otage
40:03français là-bas
40:04ça alors il y a peut-être
40:05des raisons
40:06d'ailleurs qu'on peut comprendre
40:06je le dis pour Benjamin Nop
40:08la question
40:10alors sur la prison
40:11il a répondu effectivement
40:12ce qu'on peut imaginer
40:13c'est que c'était très difficile
40:15de vivre en prison
40:15et que
40:17et que
40:18il n'avait peu de contact
40:20bien évidemment
40:21avec l'extérieur
40:21en revanche sur la parole
40:22libérée
40:23la question lui est posée
40:24parce que toutes les questions
40:24ont été posées d'ailleurs
40:25hier soir
40:26par notre confrère
40:26de la housse
40:28écoutez ce qu'il a répondu
40:29sur sa parole
40:29qui était bridée
40:32est-ce que votre parole
40:34est ce soir
40:35on va dire
40:36contrainte
40:36limitée
40:38bridée
40:38oui
40:40oui en quelque sorte
40:41je ne vous parle pas
40:42de manière naturelle
40:44parce que moi
40:44je suis plutôt exibérant
40:46je m'étends dans tous les sens
40:48je contrôle chacun
40:49de mes mots
40:49j'ai peur
40:50pour ma famille
40:51si je retourne à l'Algérie
40:53avec mon épouse
40:54j'ai peur que cette fois
40:56on arrête aussi mon épouse
40:57pour me contraindre
40:58davantage
40:59je pense à mes compagnons
41:00de cellules
41:01qui je pense maintenant
41:02vont être arrêtés
41:04alors qu'ils sont en prison
41:05et questionnés
41:06que savent-ils
41:07que leur âge dit
41:08ils vont essayer
41:09de reconstituer tout
41:10je pense à Christophe Claes
41:13et il n'est pas le seul
41:14bon
41:15là on peut le comprendre
41:17une prudence
41:18elle est de bonne alloi
41:19en revanche
41:20la question a également
41:21été posée
41:21sur Bruno Retailleau
41:23parce que
41:24l'idée du Quai d'Orsay
41:25c'est de faire circuler
41:27l'idée
41:27que Bruno Retailleau
41:28a été un frein
41:28à la libération
41:29pas que du Quai d'Orsay
41:31d'ailleurs
41:31une idée scandaleuse
41:32Bruno Retailleau
41:33et son comité de soutien
41:34aussi
41:34c'est ce que dit
41:35le Quai d'Orsay
41:35c'est ce que dit aussi
41:36voilà
41:37et Noël Lenoir
41:38ce matin
41:39était bien sûr
41:40en fait
41:41ceux qui l'ont défendu
41:42l'ont mal défendu
41:43ou ont été
41:44contre-productifs
41:45écoutez sa réponse
41:46on s'est téléphoné
41:48c'est mon ami
41:49on s'est téléphoné
41:50on était évidemment
41:52très content de savoir
41:53que j'étais libre
41:54vous considérez pas
41:55qu'il a été un obstacle
41:56à l'époque
41:57où il était ministre
41:57de l'intérieur
41:58à votre libération
41:59je pense oui
42:02d'une certaine manière
42:03oui
42:03je pense d'une certaine manière
42:05oui
42:05parce que
42:06il offre à l'Algérie
42:08l'occasion de rebondir
42:09regardez c'est notre ennemi
42:11il nous déteste
42:12etc
42:13oui
42:13mais avec ou sans Bruno Retailleau
42:16ils auraient réagi
42:17de la même manière
42:17avec n'importe qui
42:18il a raison
42:20ce sont des prétextes
42:20en fait
42:21tout ça c'est des prétextes
42:22et c'est ça qu'on aurait aimé
42:23entendre du Quai d'Orsay
42:24et de l'Elysée
42:25parce que lui dit
42:26des choses telles qu'elles sont
42:27Bruno Retailleau
42:28il y est pour rien
42:28bien évidemment
42:29puisqu'ils ne voulaient pas
42:31passer par la France
42:32et ils ont passé
42:33et d'ailleurs on l'a dit aussi
42:34Emmanuel Macron a eu raison
42:35de s'adresser à l'Allemagne
42:37il voyait que ça ne marchait pas
42:38avec la France
42:38vous ne pouvez pas lui faire le reproche
42:40il va vers l'Allemagne
42:41c'est du pragmatisme
42:42c'est intelligent
42:43mais qu'ils le disent
42:44mais quand même
42:45ils ne comprennent pas les gens
42:46pour des imbéciles
42:47quand même
42:48quelle terrible logique
42:49minicoise
42:50d'accepter l'idée
42:53que s'il n'y avait au gouvernement
42:55que des paillassons
42:56qui tressaient des lauriers
43:00aux preneurs d'otages
43:01tout se passerait bien
43:02est-ce que vous vous rendez compte
43:03dans quel cycle
43:04totalement masochiste
43:07nous vivons ?
43:09c'est le moment effectivement
43:13que nous traversons
43:15et qui n'est pas nouveau
43:17si vous me permettez
43:18il explique au contraire
43:20là où nous sommes
43:21alors
43:22il s'est exprimé également
43:24sur la France insoumise
43:26et il a parlé
43:27il a fait un parallèle
43:28entre la France insoumise
43:29et l'islamisme
43:30c'était hier soir
43:31non là c'était ce matin
43:32d'ailleurs sur l'antenne
43:33de France Inter
43:34au micro de Benjamin Duhamel
43:37ça me chagrine
43:40parce que pour moi
43:41la gauche ça reste quand même
43:42l'humanisme
43:44voilà
43:44au départ c'est ça
43:46puis
43:46la France insoumise
43:50et puis ces partis là
43:50je pense qu'ils sont
43:51ils cherchent
43:52un électorat
43:54et ils pensent
43:56l'avoir trouvé
43:57chez les islamistes
43:59l'islamisme
44:00c'est le grand enjeu
44:01pour la France
44:02on n'en prend pas
44:03assez conscience
44:04parce que tant qu'il reste
44:06un phénomène politique
44:07dans la rue
44:09c'est pas grave
44:09on le contrôle
44:10par la surveillance
44:12mais quand il se développe
44:14dans le terreau familial
44:16c'est terrible
44:17parce que là
44:18vous avez des petits
44:19ayatollahs qui poussent
44:21et là c'est fini
44:22il a atteint ce stade
44:24il dit autre chose aussi
44:26Boilem Sansal
44:26il dit que Mathilde Panot
44:28et Jean-Luc Mélenchon
44:29sont des stars en Algérie
44:31qu'on leur voue absolument
44:32un culte
44:33parce que précisément
44:34ce sont les grands
44:35grands amis
44:36de l'Algérie
44:37ça veut dire quelque chose
44:38ça a une signification
44:39parce qu'ils sont quand même
44:40censés défendre la France
44:41mais Boilem Sansal
44:43se trompe
44:44je pense très sincèrement
44:46que la France insoumise
44:47est sincère
44:48elle n'est pas uniquement
44:50qu'électoraliste
44:51elle est sincèrement
44:52anti-française
44:53elle est profondément
44:54anti-française
44:55Jean-Luc Mélenchon
44:56disait le contraire
44:56il y a 10 ans
44:57Jean-Luc Mélenchon
44:59a changé
44:59il a changé
45:01pour des raisons
45:02purement électorales
45:03non
45:03ces fréquentations
45:05ne sont plus les mêmes
45:06l'influence peut-être
45:08intellectuelle
45:08de Madame Chikirou
45:09a fait quelque chose
45:11je suis désolé
45:12les messieurs
45:15Portes et compagnie
45:16sont fondamentalement
45:17profondément
45:18pro-islamistes
45:19on ne peut pas aller aussi là
45:20je pense qu'il faut
45:21extraire Jean-Luc Mélenchon
45:22du reste
45:23Gilles William a raison
45:24Rima Hassan
45:25qui parle de l'Algérie
45:25comme étant la mecque
45:26des libertés
45:27Sébastien Delogu
45:28qui embrasse
45:29le drapeau algérien
45:30effectivement
45:31si on peut parler
45:32de l'antisémitisme
45:33et donc de l'islamisme
45:34on peut réciter
45:35pardon
45:35la kyrielle
45:36des interventions
45:36nauséabondes
45:37de Thomas Porte
45:38de David Guiraud
45:39et qu'on sort
45:40donc non
45:40il n'y a pas simplement
45:41Jean-Luc Mélenchon
45:42il y a une frange
45:43au sein de la France insoumise
45:44qui est profondément
45:45islamiste
45:46profondément
45:46anti-France
45:47et profondément
45:48anti-liberté d'expression
45:51et contre Boilem Sansal
45:52moi je me souviens même
45:53des propos
45:53de Mme Rousseau
45:54qu'il avait qualifié
45:55de suprémaciste
45:56en disant que
45:57Boilem Sansal
45:58faisait le jeu du RN
45:59donc non pardon
45:59moi je ne veux pas
46:00donner de gage
46:01d'honorabilité à la gauche
46:02qui lui a craché dessus
46:03pendant sa détention
46:04en Algérie
46:05non c'est trop facile
46:06on ne peut pas aller aussi loin
46:07Pascal
46:07uniquement par stratégie
46:08pour aller aussi loin
46:09dans les propos
46:10de la France insoumise
46:11il faut haïr la France
46:12il n'y a pas d'autre explication
46:13on ne peut pas aller aussi loin
46:15vraiment comme le fait
46:16Jean-Luc Mélenchon
46:16si on n'a pas la détestation
46:18de son pays
46:18et de ce qu'ils font
46:20c'est pas possible
46:21il veut créoliser les français
46:23il veut les faire disparaître
46:24j'entends ce que vous dites
46:25j'entends ce que vous dites
46:26je constate qu'ils n'aient pas
46:27la même chose
46:27et que je vois quand même
46:28une part de cynisme
46:29il y a beaucoup de gens
46:30qui détestent la France
46:31dans son électorat
46:32ça c'est sûr
46:32beaucoup
46:33lui
46:34il n'y a que lui
46:35qui le sait
46:36mais c'est sûr qu'autour
46:37c'est une manière aussi
46:38pour eux
46:40d'accéder
46:40à une certaine audience
46:43voilà
46:44ah non mais c'est l'utile
46:45il est l'agréable
46:45il est 20h58
46:48et je ne vois pas arriver
46:50Gautier Lebrecht
46:51il est encore tard
46:52donc il va arriver
46:54dans quelques instants
46:55ça nous permet peut-être
46:56de voir quelques images
46:58de Rachida Dati
46:59qui est très présente
47:00sur les réseaux sociaux
47:01ah ben non finalement
47:02il arrive Gautier Lebrecht
47:03voilà
47:04il arrive
47:04je pensais que
47:05j'ai failli attendre
47:06je ne me serais pas permis
47:09vous savez qui disait ça
47:10j'ai failli attendre
47:12je crois que c'est Louis XIV
47:13je crois que c'est Louis XIV
47:14c'est certain
47:15vous avez plus ou moins
47:16le même statut
47:17donc c'est vrai que
47:18ça vous aurait
47:19ça vous aurait bien
47:20bien été
47:22bon comment ça va
47:25très bien et vous même
47:26écoutez ça va
47:27excellemment
47:28quel est votre programme
47:29j'aime bien les petites informations
47:31où vraiment
47:31on marche sur la tête
47:32donc il est actuellement
47:3420h59
47:35donc on va être avec
47:36Sabrina Birlabouillet
47:37notre journaliste
47:38police justice
47:38et on va lui demander
47:39si le narcotrafiquant
47:40qui a eu sa permission
47:41est rentré à l'heure
47:43mais le train
47:43il est en retard
47:45il est en retard
47:45oui il y a des problèmes
47:47avec les
47:47donc on va suivre
47:48on va suivre son parcours
47:50minute par minute
47:51le train est en retard
47:51cher ami
47:52et puis alors la maman d'Elias
47:53la maman d'Elias
47:54oui ça c'est un sujet dramatique
47:55qui dit qu'elle s'est fait
47:57très mal parler
47:58par un magistrat
47:59la vérité c'est que
48:00l'identité de ce magistrat
48:02circule auprès des journalistes
48:04et qu'il y a confirmation
48:06que cette scène
48:07a bien eu lieu
48:08voilà
48:08mais c'est dans le cadre
48:09d'une audition
48:10ou c'est quoi
48:11d'une audition
48:12c'est dans un rapport officiel
48:13ou c'est un rapport
48:14non c'est un magistrat
48:15qui dirige un syndicat
48:17et c'était
48:17sa démarche
48:19d'aller rencontrer
48:19des magistrats syndiqués
48:21et c'est quel est
48:22le syndicat
48:22on peut pas le donner
48:24on devine
48:25d'accord
48:26il est pas de droite
48:26le syndicat
48:27et c'est pas le syndicat
48:28auquel vous pensez
48:29c'est pas le syndicat
48:30de la magistrat
48:30c'est un cousin germain
48:32oui ils sont très proches
48:33bon bah écoutez
48:34c'était
48:35merci d'avoir été
48:36avec nous ce soir
48:38et je vous laisse
48:39avec tous vos invités
48:40on va suivre le train
48:40bien sûr
48:42bien sûr
48:42je vous laisse
48:43avec tous vos invités
48:44et je vous dis
48:45que ce soir
48:46Arnold Cara
48:46était à la réalisation
48:47David Tonnelier
48:48était à la vision
48:49Jean-François Couvellard
48:51était au son
48:51merci à Benjamin
48:52Manot à André Malet
48:54à Strig Yalik
48:55toutes ces émissions
48:56sont retrouvées
48:57sur cnews.fr
48:58et nous nous vous donnons
48:59rendez-vous
49:00demain matin
49:02et on vous laisse
49:03avec Gauthier
49:04bonne soirée
49:04s'il s'il s'il s'il s'il seat
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