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00:0011h30, 13h, Christine Kelly sur Europe 1.
00:06Et notre invitée dans le studio, Yannick Alizio, députée RN des Bouches du Rhône.
00:11Merci beaucoup d'être avec nous.
00:13C'est Franck Alizio.
00:15J'aime bien, en plus il secoue, il dit oui, oui, c'est bien moi.
00:19J'avais peur de te vexer.
00:21J'avais pas reconnu mon prénom, mais bon.
00:24Donnez-moi les cafés.
00:26Le nom, c'est déjà...
00:27Déjà, vous êtes en minorité.
00:30Vous êtes en minorité, ce sont les filles dans le studio ce matin.
00:34Alors moi, vous savez, franchement, ce matin, je me suis réveillée avec un air un peu...
00:39Je sais pas, moi, quand j'ai vu ces images ce week-end,
00:43Franck Alizio, de ce rassemblement lors des obsèques de Médic et Sassi,
00:48lorsque j'ai vu ces représentants politiques sur place, j'ai eu mal au cœur.
00:53J'ai eu mal au cœur, bien sûr pour la famille, mais je me dis,
00:57mais ils ont tous, ils ont tous dit des mots qu'ils n'ont pas réellement condamnés.
01:03Ou bien ils ont tous évité de lutter contre le trafic, contre l'insécurité, etc.
01:08Ça m'a fait mal au cœur.
01:09Et en plus, j'entends peu de personnes parler d'instrumentalisation, de récupération.
01:14Donc, moi, je suis un peu choquée.
01:15Alors déjà, bon, on va faire un tour de table, je suis trop pressée pour donner mon avis.
01:20Écoutons déjà Sébastien Delogui.
01:22Vous avez qui, là ? On représente qui ?
01:24Ce qui vous représente ?
01:26La DZ.
01:27Il a qui ce pays ?
01:28Merci, bonne journée.
01:30Merci.
01:31Bon, bon, bon, voilà, Sébastien Delogui qui parle de la DZ-mafia.
01:35Alors, je commence par vous, Gabrielle Cluzel,
01:37et sur cette question, la gauche est-elle complaisante avec la lutte contre le narcotrafic ?
01:43Et vous, appelez-nous pour nous donner votre avis.
01:45Au 01-80-20-39-21.
01:48Gabrielle Cluzel.
01:50Écoutez, moi, je suis très frappée d'avoir vu toutes ces personnalités politiques
01:56qui ont été aux affaires, qui donc ont eu l'occasion d'agir,
02:00qui viennent aujourd'hui pleurer sur le lait renversé,
02:04qu'ils étaient déjà, quand ils étaient en mesure de faire quelque chose.
02:08J'ai notamment pensé à M. Dupont-Moretti, pardon,
02:11mais je l'ai trouvé d'une indécence absolue.
02:13Je me souviens de sa déclaration dans l'hémicycle en 2022,
02:17au moment de l'affaire Lola.
02:20Il avait dit, à propos de ceux qui avaient organisé une manifestation
02:24et qui étaient accusés de récupération,
02:27« C'est scandaleux, ils font d'un cercueil un marche-pied ».
02:31Mais qu'a-t-il fait, là, en se joignant à cette manifestation,
02:35avec cette circonstance aggravante ?
02:37Je le répète que lui, quand il était aux affaires,
02:41« Garde des Sceaux, comme un ministre de la Justice, n'est pas rien ».
02:43Oui, il n'était pas ministre du sport.
02:45Absolument.
02:46« Garde des Sceaux », il parlait de sentiments d'insécurité.
02:49Alors, c'est quoi ? Il l'a répété, là, à la famille, ce jour-là ?
02:51Il a parlé de sentiments d'insécurité ?
02:53Je ne sais pas pourquoi, c'est peut-être lui,
02:55de toutes les personnalités présentes,
02:58qui m'a paru le plus choquant et tartuffe dans sa posture.
03:02Oui, comme une attitude presque indécente, effectivement,
03:05par cette présence.
03:06Mais ça m'a mis à dire un peu ce que c'est la question.
03:08Absolument.
03:08Je suis entièrement d'accord avec ce qu'a rappelé Gabriel Cluzel.
03:11C'est lui qui avait parlé de récupération,
03:13de courte échelle lorsqu'il s'agissait de Lola.
03:16Donc, voyez-vous, il y a aussi une indignité à géométrie variable,
03:19selon, encore une fois, qui est la victime,
03:21et de quoi la victime meurt.
03:23Mais plus encore, je me souviens, moi, par exemple,
03:25d'Éric Dupond-Moretti,
03:26m'origéner les magistrats en pleine enquête sénatoriale sous serment
03:31qui expliquaient qu'ils étaient en train de perdre la guerre,
03:34notamment du fait de la corruption.
03:36Et c'est à ce moment-là que M. Éric Dupond-Moretti
03:38n'a pas hésité à m'origéner certains magistrats
03:41du fait de leur explication empirique
03:44sur, justement, ce constat absolument criminogène
03:47qui est lié au narcotrafic à Marseille.
03:50Donc, il y a effectivement une présence complètement indécente
03:52de la part d'Éric Dupond-Moretti,
03:54mais plus encore d'une gauche qui,
03:56lorsqu'elle assiste à des funérailles,
03:58s'érige en chantre de la compassion,
04:01de la compréhension, de la mort de certaines victimes,
04:04mais qui parle de récupération
04:06lorsque les autres victimes n'intéressent pas leur agenda politique.
04:09Et nous sommes là pour le souligner.
04:11Et nous avons dans le studio, je disais,
04:12Franck Alizio, député RN des Bouches-du-Rhône.
04:14Alors là, on est chez vous, Franck Alizio.
04:17Alors, qu'en pensez-vous de ces obsèques
04:20qui ont un petit air gênant ?
04:24Non seulement on était chez moi, mais j'y étais.
04:26J'y étais, mais j'ai mis un point d'honneur
04:28à ne pas être dans ce que j'ai appelé,
04:31désolé, mais ça ressemble à ça,
04:32le carré VIP,
04:34avec tous les élus,
04:35toute la gauche bien-pensante
04:37et l'extrême gauche bien-pensante
04:39qui était descendu de Paris
04:41chez nous, à Marseille.
04:44Donc vous êtes caché.
04:46Parmi les Marseillais,
04:47avec les Marseillais,
04:48vous avez des très bonnes fondations,
04:50il y avait Pablo Longoria,
04:51le président de l'OM,
04:53qui était là aussi parmi les Marseillais,
04:55qui n'a pas voulu non plus rejoindre.
04:57J'ai trouvé ça écœurant.
05:00J'ai trouvé ça écœurant.
05:02Moi, je sais qui fait quoi,
05:04qui n'a pas fait quoi, surtout.
05:06Et vous aviez...
05:08Je veux dire, on était...
05:09Enfin, je ne sais pas moi,
05:11mais on m'a appris ça.
05:12Nontalement, vous êtes derrière la famille,
05:13pas devant la famille,
05:14en train de prendre les photos.
05:15Il y avait quelque chose,
05:16c'est ça qui était adécent.
05:17J'ai vu le porte-parole
05:19d'un des candidats,
05:20je dirais pas qui,
05:21aller faire le pied de grue
05:22devant le pôle journaliste
05:24pour pouvoir faire le maximum de médias.
05:26Mon Dieu.
05:26Et à côté de ça,
05:27qui n'a pas fait quoi ?
05:28Par exemple,
05:29je le répète à chaque fois,
05:30parce que maintenant,
05:31c'est le moment de le dire.
05:34Aujourd'hui,
05:35on a moins de policiers nationaux à Marseille
05:37qu'en 2017.
05:39On a perdu jusqu'à 300 policiers,
05:42après ils nous ont fait un peu remonter,
05:43mais on a moins de policiers nationaux à Marseille
05:45qu'en 2017.
05:46L'obsession du maire de Marseille,
05:49et soyons honnêtes,
05:49tout le monde était d'accord,
05:50sauf nous,
05:50le Rassemblement National là-dessus,
05:52pendant cinq ans,
05:54sa lutte contre la drogue,
05:55ça s'est résumé,
05:57a cherché à installer
05:58une salle de shoot à Marseille.
06:00Une salle de shoot.
06:02Et tout le monde était plus ou moins d'accord,
06:03y compris les macronistes,
06:05évidemment à l'extrême gauche.
06:06Et là, lorsque ce sont les obsèques
06:08de Médic et Sassi,
06:09là on pleure,
06:10et voilà,
06:10on a un peu de retenus.
06:12Parmi, dans ce cas,
06:14Kariv Aipi,
06:15ils avaient,
06:15toute la gauche,
06:17aucun membre de la gauche
06:18n'avait voté pour la loi
06:19contre le narcotrafic.
06:21C'est ça.
06:22Nous, on a voté cette loi,
06:23évidemment,
06:24au Rassemblement National.
06:25Pourtant, c'est une loi du gouvernement,
06:26mais quand ça va dans le bon sens,
06:27il faut le faire.
06:28Ils n'ont pas voté
06:29pour cette loi
06:31contre le narcotrafic,
06:32mais ils viennent se montrer
06:34aux obsèques
06:34de quelqu'un de victime
06:35vertif du narcotrafic
06:37et pleurer avec la famille.
06:39Et on avait des choses.
06:41Moi, je suis désolé,
06:42mais il faut le dire aussi,
06:42la candidate Macroniste
06:43qui lance sa campagne
06:45en septembre
06:45avec à côté d'elle
06:46Louis Sarkozy
06:47qui lui-même a demandé
06:48la déplanisation
06:49du cannabis
06:50et de la cocaïne.
06:52C'est un mauvais signaux.
06:53Tout ça,
06:53ce sont des mauvais signaux.
06:54Cette gauche qui refuse
06:55de faire un lien aujourd'hui
06:57entre immigration
06:58et trafic de drogue,
06:59de même qu'elle refuse
07:00de faire un lien
07:00entre immigration
07:01et insécurité
07:02ou immigration
07:03et terrorisme.
07:04Et pourtant,
07:05dans DZ Mafia,
07:07il y a DZ
07:07et DZ,
07:08ça veut dire Algérie.
07:10Et pourtant,
07:11l'autre clan qui était...
07:12Je pense que la DZ Mafia,
07:13maintenant,
07:13on lui a réglé son compte
07:14puisqu'ils ont tout le temps
07:15un règlement de compte.
07:16Le gang des blacks,
07:17c'était le gang des Comoriens.
07:19La DZ Mafia,
07:20c'était le gang des Algériens.
07:21Ça veut bien dire
07:21que tous les points d'île
07:23du centre-ville
07:24de Marseille
07:25sont tenus
07:26par des mineurs
07:27clandestins
07:28qui sont embauchés
07:30le matin même
07:31à la gare Saint-Charles.
07:32Moi,
07:32j'ai l'impression
07:32que quand je vois
07:33ces images,
07:34le narcotrafic
07:35qui a deux boujours
07:36devant lui.
07:37On marque une pause
07:37et on revient
07:38sur cette question.
07:39La gauche était complaisante
07:41avec la lutte
07:41contre le narcotrafic.
07:43Répondez,
07:43réagissez dès maintenant
07:44au 01-80-20-39-21.
07:47C'est le numéro
07:47du standard européen
07:49et il est non surtaxé.
07:50Avant de retrouver Christine,
07:51qu'est-il yé ?
07:52Je vous rappelle
07:52que du lundi
07:53au jeudi
07:54de 18h à 19h,
07:57vous avez aussi rendez-vous
07:57avec Laurence Ferrari
07:58pour Punchline.
08:00C'est une heure
08:00d'information,
08:01d'analyse et de débat
08:02en direct
08:03sur CNews et Europe 1.
08:05Rendez-vous ce soir
08:06entre 18h et 19h.
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