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00:00Radio France et France Télévisions nous attaquent en justice pour dénigrement
00:03et pourtant samedi soir dans l'émission Quelle Époque sur France 2,
00:06Christine Aupkrent a une nouvelle fois parlé de nous,
00:08on en a parlé ce matin d'ailleurs dans l'émission de CNews,
00:12la négation de nos métiers, dit-elle, de désinformation
00:15et elle a parlé de falsification des faits.
00:19Tiens, je vous propose de l'écouter, Christine Aupkrent.
00:21J'estime que les attaques dont l'audiovisuel public est la cible
00:25sont d'autant plus absurdes qu'elles sont faites par des gens
00:29qui sont la négation même de nos métiers, à mon avis.
00:33C'est-à-dire qu'il suffirait, plutôt que de les accabler d'adjectifs,
00:38il suffirait de faire la liste quotidienne de toutes les erreurs,
00:43de toutes les falsifications des faits,
00:47de toute la désinformation qu'ils déversent,
00:51ça, ça devrait être, à mon avis, notre réponse.
00:54Bon, moi j'avais tweeté dès hier et puis on en a parlé ce matin,
00:57falsification des faits, c'est pas rien comme attaque.
00:59C'est une attaque extrêmement grave.
01:01Et je pense même que ça tombe quasiment sous le coup de la diffamation.
01:05C'est-à-dire falsification des faits,
01:06ça veut dire que nous produisons des faits volontairement
01:10que nous mettons en exergue qui ne sont pas justes.
01:13Et volontairement, c'est le mot évidemment important.
01:17Donc, on l'a dit ce matin avec Gérard Carréau,
01:20c'est vrai que le succès de CNews rend les gens un peu fous
01:24et fait dire, même à une professionnelle comme Mme O'Krent,
01:27n'importe quoi, Gérard.
01:29Oui, c'est pas la première fois qu'elle dit n'importe quoi, cela étant.
01:33Mais là, ce qui me choque, c'est qu'elle s'érige en déontologue,
01:39en chef de la radio et de la télévision.
01:42Et moi, j'ai rappelé ce matin, mais je le rappellerai une deuxième fois
01:44parce que ça a choqué, à cette époque, beaucoup.
01:48Ça a choqué beaucoup, par exemple, le jour où Christine O'Krent,
01:52qui était grand reporter à France 3, je pense, à cette époque,
01:56est allée interviewer un homme qui était condamné à mort,
02:02qui allait être exécuté le lendemain.
02:04Alors, vous me direz, c'est dans le métier de journaliste de temps en temps
02:07de faire ce genre d'interview.
02:08Sauf que ce qu'elle a fait ce jour-là, et beaucoup s'en souviendront,
02:12c'est qu'elle s'est comportée comme un commissaire politique.
02:16Ce pauvre homme, enfin ce pauvre homme, puisqu'il a été,
02:18le lendemain, il a été exécuté, qui s'appelait Oveïda,
02:22qui avait été le premier ministre du Shah d'Iran, condamné à mort.
02:25Mais la question, c'était de savoir, c'est un vrai travail de déontologie, ça.
02:30Est-ce qu'un journaliste qui va interviewer un condamné à mort,
02:34dans ce cadre-là, peut se comporter comme un officier de la Gestapo,
02:38vis-à-vis de cet homme ?
02:40C'est-à-dire, lui dire...
02:41Officier de la Gestapo, j'ai peut-être modéré.
02:43Oui, modérez-moi, mais moi je ne me modérerai pas.
02:47Je vais peut-être modérer.
02:48Parce que j'ai la séquence encore dans l'œil,
02:50et beaucoup de gens qui l'ont vu à l'époque.
02:52On ne fait pas ce genre de choses.
02:54Alors, je vais modérer beaucoup, en fait,
02:56parce qu'au officier de la Gestapo, il y a la torture.
02:58Oui, c'est une image, mais cher Gérard,
03:01il me semble avec tout le respect que j'ai pour vous.
03:03Oui, oui, mais j'ose dire l'admiration qu'elle n'est pas adéquate.
03:07Oui, par amitié pour vous, je retire cette image qui n'est pas adéquate.
03:11Bon, retirez-la, effectivement.
03:13Ce qu'on va retirer également, c'est la pause, si j'ose dire,
03:16puisqu'il est déjà 16h26,
03:18et nous allons marquer une pause,
03:20et revenir sur Radio France, France Télévisions,
03:23écouter Laurence Bloch,
03:24parce que voilà qu'il fait beaucoup parler les uns et les autres.
03:27A tout de suite.
03:29Europe 1.
03:3116h-18h, Pascal Pro et vous.
03:34Sabrina Medjober, Gérard Carreau, Christophe Vordet,
03:36Gauthier Lebrêtre, Olivier Guénec.
03:37C'est vrai que pas une journée sans que le groupe CNews,
03:40Europe 1, Journal de dimanche, JDD,
03:43et JD News soient attaqués.
03:45Alors, je ne voudrais pas qu'on en parle tous les jours,
03:47parce qu'on peut parfois se répéter,
03:49et ça peut être même pour les auditeurs,
03:51un peu ennuyeux d'entendre toujours ou souvent la même chose.
03:56Moi, je remarque que nous sommes attaqués,
03:57et que nous répondons.
03:59C'est, me semble-t-il, comme cela que je vois les choses.
04:02Laurence Bloch était également samedi soir sur France Inter,
04:06où elle a parlé de la gauche,
04:08elle a parlé de France Inter, bien sûr.
04:10Et effectivement, on entend toujours la même chose.
04:13Le groupe CNews Europe 1 ne fait pas le métier,
04:16le même métier que nous,
04:18des informations, etc.
04:20Comment on peut sortir, pour être positif,
04:23comment on peut sortir de ce moment
04:26qui va peut-être nous emmener jusqu'à 2027,
04:29d'ailleurs avec des affrontements très violents ?
04:31Je dis souvent que les coups les plus rudes contre le groupe,
04:33ce sont les journalistes qui les donnent.
04:35Plus encore que des politiques,
04:36et plus encore que même des artistes.
04:39Ce sont vraiment des journalistes qui attaquent le plus CNews.
04:42Et Europe 1, comment on fait ?
04:44Jusqu'en 2027, on va en parler tous les jours ?
04:46Mais on n'en sortira pas, on n'en sortira pas.
04:48La polarisation n'est à mon avis qu'à son début,
04:51et évidemment ça va monter crescendo jusqu'à 2027.
04:56Sérieusement, pourquoi le groupe est-il attaqué, selon vous, de cette manière-là ?
05:02Pour une seule raison, parce que ça marche.
05:04Si ça ne marchait pas, si Europe 1...
05:05Oui mais il y a autre chose.
05:06Parce que ça marche et parce qu'ils n'ont plus le monopole du récit.
05:08Oui mais est-ce que vous ne pensez pas,
05:10et c'est ça plutôt ma thèse modeste,
05:13que le RN monte, et qu'il faut un bouc émissaire,
05:17et que plutôt qu'attaquer le RN, c'est toujours un peu plus compliqué,
05:20parce qu'il y a quand même 40% des gens qui votent pour le RN.
05:23Ils les ont traités de cons la semaine dernière.
05:26Alors c'était Alain Souchon, effectivement.
05:28Et puis ils l'ont tous défendu.
05:29Alors, je vous le répète,
05:32est-ce que le groupe CNews Europe 1 JDD
05:35joue le rôle du bouc émissaire ?
05:38C'est-à-dire qu'on attaque le thermomètre
05:39plus que la raison pour laquelle le RN monte.
05:42Non mais c'est les sujets qui ne...
05:44C'est ça.
05:44C'est les sujets de quotidien qu'on traite l'insécurité,
05:48la réalité.
05:49Le lien entre une partie de l'immigration et l'insécurité.
05:52Mais tu as fait un trait de l'hémission, là, aujourd'hui.
05:53Moi, je vous assure.
05:54Ça n'a rien à voir.
05:55C'est un journal de 13h, un journal de 20h.
05:57Nous, on est une chaîne info, donc c'est...
05:59Je vois quand même qu'il y a un petit changement éditorial
06:02dans la presse en 16.
06:03Je vois que TF1, depuis le printemps,
06:05traite beaucoup ces sujets-là.
06:06Je vois que le Parisien traite souvent ces sujets-là.
06:09Mais c'est la même chose.
06:10C'est l'effet CNews, c'est l'effet européen,
06:11c'est l'effet JDD.
06:12Mais je peux entendre ce que vous dites.
06:13Puisqu'on traite ces sujets-là,
06:15que le public veut voir des médias,
06:18lire des médias ou écouter des médias
06:19qui parlent de leur quotidien,
06:21bien les autres s'alignent.
06:23Les autres essayent aussi de capter une partie de ce public-là.
06:27Et encore une fois,
06:28avant, ils pouvaient dérouler leur récit très tranquillement.
06:30C'est-à-dire, Crépaule, c'est une ré-X entre deux bandes rivales.
06:33Ce qui s'est passé dans ce lycée parisien,
06:35Maurice Ravel, où le proviseur a été...
06:37Non, mais là, ce que dit la mère d'Elia, c'est sidérant.
06:38Voilà, alors la mère d'Elia, ce qui s'est fait...
06:40C'est sidérant, ce qu'elle dit.
06:41...parler de manière honteuse par un magistrat.
06:45D'ailleurs, à mon avis,
06:47le cabinet de Gérald Darmanin
06:48va se saisir de cette histoire.
06:50C'est incroyable, hein ?
06:51Bah oui, mais je vous assure, c'est sidérant.
06:53C'est-à-dire que vous avez une mère qui perd son fils,
06:56et elle se fait traiter de populiste.
06:58Et décervelée.
07:00On peut écouter peut-être ce qu'elle dit ?
07:02Écoutons, Laurent Tessier.
07:04Ça a été très violent, parce que j'ai entendu les mots
07:06« vous partez en croisade contre les magistrats »,
07:09« vous êtes une victime écervelée »,
07:12« et vous êtes populiste ».
07:14Face à ces mots, j'ai été déstabilisée, je le reconnais.
07:17Et donc, j'ai fait la démarche de rencontrer
07:19la direction de France Victime.
07:22J'ai fait la démarche de rencontrer
07:23François Hollande et Nicolas Sarkozy.
07:26Pour savoir si ma démarche était légitime ou non,
07:29ils nous ont confortés dans notre démarche,
07:33qui est finalement humaine, transparente
07:36et tout à fait légitime.
07:37Donc, ça a été, pour nous, le point de départ.
07:41C'est-à-dire qu'à partir du moment
07:42où les France Victime et les deux présidents
07:44de la République nous ont dit
07:46« bien sûr que vous n'êtes pas une victime écervelée,
07:50la mère d'une victime écervelée,
07:52bien sûr que votre demande est légitime ».
07:54La mère d'Elias, Stéphanie Baudin,
07:56elle était l'invité ce matin
07:57de la grande interview sur Europe 1 et CNews
07:59avec Sonia Mabrouk.
08:01Elias a été tué le 24 janvier dernier
08:02avec une machette à la sortie
08:03de son entraînement de football.
08:05Sa mère est revenue sur les accusations de populisme
08:07que sa famille a pu subir
08:09et vous venez de l'entendre à l'instant,
08:11un rapport à évoquer une chaîne de décision défaillante
08:13et à câbler le système judiciaire.
08:15Alors, on fait un parallèle entre, effectivement,
08:18les médias et puis ce sujet qu'on traite là,
08:20mais finalement, on voit la même polarisation.
08:23C'est-à-dire que la mère d'Elias,
08:24elle est sur Europe 1.
08:25C'est-à-dire qu'on ne l'entend pas
08:26sur France Inter.
08:28Et il y a une expression
08:29que j'ai souvent utilisée,
08:31« le média, c'est le message ».
08:33Vous savez, Mac Lullan,
08:34c'est ce qu'on étudiait
08:35quand on était dans nos jeunes années
08:37de communication,
08:38c'est de dire « le média, c'est le message ».
08:40Donc France Inter, d'une certaine manière,
08:42parler sur France Inter aujourd'hui
08:44ou parler sur Europe 1,
08:45c'est déjà dire le message
08:48qu'on veut faire passer.
08:49Mais ce n'est pas une société
08:50dans laquelle nous avons grandi
08:52et dans laquelle nous avons pu progresser
08:56et puis écouter des informations différentes,
08:57me semble-t-il, Gérard Carrot ?
08:58Non, mais il y a des problèmes
09:00qui ont pris dans la vie courante
09:03des gens, de tous les gens,
09:04de toute la France, partout,
09:06des problèmes qui dominent la vie des gens
09:08maintenant de plus en plus.
09:09Je les connais,
09:10je veux dire, on les connaît,
09:11tout le monde les connaît.
09:12C'est la violence,
09:14la montée de la violence,
09:16la décivilisation,
09:17tout ça, on le sait.
09:18Mais on le sait,
09:19mais on ne le savait pas
09:20à travers,
09:21en écoutant France Inter
09:22ou en regardant
09:24un certain nombre de chaînes,
09:26autres,
09:26on ne le savait pas vraiment.
09:27On vous disait,
09:28oh, il y a un fait d'hiver,
09:29on mettait ça en fin de journal,
09:31ça durait 30 secondes,
09:3332 secondes,
09:34et puis c'était fini.
09:35Aujourd'hui,
09:35ces news,
09:36c'est vrai,
09:38et ces news et européens,
09:40aujourd'hui,
09:41les mettent effectivement
09:42à l'antenne,
09:44par exemple,
09:45quand il y a eu
09:45l'un des derniers faits divers
09:48qui a été traité
09:49le samedi matin.
09:51C'est Matisse.
09:52Alors, vous dites fait d'hiver
09:53et moi, je dis fait...
09:54Non, mais fait de société.
09:55Ce qui est intéressant,
09:56ce n'est pas le fait d'hiver.
09:57On les appelait
09:57les faits divers
09:58et on les traité peu.
09:59Parce qu'on disait,
10:00les faits divers,
10:01c'est les dernières pages
10:02du journal,
10:02le fait d'hiver,
10:03c'est le bas de la colonne.
10:04Aujourd'hui,
10:06ces faits de société
10:07qui dominent la vie
10:08d'un certain nombre de gens,
10:10notamment tous ceux
10:11qui vivent dans des quartiers,
10:12dans des villes
10:13où il n'y avait pas de violence,
10:15où la vie était plutôt agréable,
10:17et qui s'aperçoivent
10:18que ça se détériore
10:19de plus en plus chaque jour,
10:20et on le dit sur ces news.
10:22Et c'est inacceptable
10:23pour les gens
10:24qui veulent que ça n'existe pas.
10:26Le réel n'existe pas.
10:28– Christophe Bordet.
10:29– Non, mais j'ai regardé
10:29une journal,
10:30c'est marrant ce que vous dites,
10:31parce que j'ai regardé
10:32une journal de France 2
10:33à 13h là,
10:34tout à l'heure,
10:35et j'étais scotché
10:37d'une certaine manière,
10:38parce que par exemple,
10:39le sujet sur la mer d'Elias,
10:40c'est sûr que France 2,
10:4213h,
10:42ils n'en ont pas parlé.
10:43Voilà.
10:44Ils ont commencé par
10:45les pluies,
10:47les inondations,
10:48bon, très bien,
10:49et puis tout d'un coup,
10:50il y a eu un sujet,
10:51mais même sur un sujet
10:52léger,
10:54les choses peuvent être
10:55édulcorées.
10:56Moi, c'est ça qui m'épate en fait.
10:58Là, il y avait un sujet
10:59sur ce rapport
11:00sur l'éducation nationale
11:02et le fait de revoir
11:04les horaires pour les gamins
11:06à l'école,
11:07les lycéens,
11:07parce qu'ils sont fatigués
11:08les pauvres chéries.
11:09– La semaine de 4 jours.
11:10– La semaine de 4 jours.
11:11– Donc elle pourrait revenir
11:11à la semaine de 5 jours.
11:12– Ce qui était dit,
11:14c'est que les pauvres enfants
11:16en fait sont fatigués
11:17parce qu'ils restent
11:18sur leur tablette
11:19jusqu'à 2h du matin
11:20dans leur lit
11:20et que c'est mieux
11:21qu'ils aillent…
11:22– Non, mais là,
11:22c'est pas vrai.
11:23– Pardon.
11:23– Et qu'ils aillent à l'école
11:25à partir de 9h du matin.
11:27Et il y avait un tout-bib
11:28qui parlait de France Télé
11:29qui disait
11:29« Ben oui,
11:31c'est mieux qu'ils commencent
11:32à 9h
11:32s'ils avaient 25 minutes de plus,
11:34comme ça ils peuvent dormir
11:35parce que c'est vrai
11:35qu'ils se couchent plus tard
11:36aujourd'hui avec les tablettes,
11:37etc. »
11:38Mais pardon,
11:38on prend le problème
11:39complètement à l'envers.
11:40On ne peut pas faire un sujet
11:41où on dit clairement les choses.
11:43Les gamins,
11:44ils doivent dormir,
11:45se reposer un moment
11:46et s'il ne faut pas
11:46leur laisser le téléphone
11:47ou la tablette,
11:48on ne leur laisse pas le téléphone
11:49mais on ne prend pas
11:50le sujet à l'envers.
11:51On ne fait pas carrément
11:52une commission
11:53pour savoir
11:54si oui ou non
11:55il faut qu'ils aillent
11:56à l'école à 9h,
11:574 jours par semaine,
11:585 jours, etc.
11:59Ce n'est pas le sujet.
12:00Eh bien eux,
12:00ils le prennent comme ça.
12:01Voilà.
12:02Ça m'a mis vraiment en colère.
12:04– Non mais j'entends
12:05ce que vous dites.
12:07c'est vrai que tous les enfants
12:09quand même,
12:09il y a des enfants
12:10qui sont heureusement,
12:12comme on disait jadis,
12:13bien élevés
12:14avec des parents
12:14qui s'en occupent.
12:15Donc tout le monde sait
12:16qu'un enfant
12:17avant 12 ans,
12:19la règle,
12:20c'était couché
12:20à 8h30.
12:21C'est ça,
12:22à 20h30.
12:23Tous les parents...
12:23– Mais ça c'est fini.
12:24– Non,
12:25ce n'est pas fini.
12:26– Dans de nombreux cas,
12:27peut-être la majorité
12:28si ça se trouve.
12:29– Mais non,
12:30vous vous trompez.
12:31– Vous croyez-vous ?
12:31– Vous vous trompez,
12:32je vous assure.
12:33La France,
12:35comment dire,
12:36la France majoritaire
12:39elle couche ses enfants
12:39à 8h30.
12:41J'en suis sûr.
12:42Et c'est là d'ailleurs
12:43que la déformation
12:44qui est donnée parfois
12:45par les médias
12:46ne correspond pas
12:48à la réalité.
12:49– Quand j'entends parler
12:49les gens autour de moi,
12:50j'entends pas que les garmin
12:51à 8h30 dorment.
12:52– Parce que les parents
12:53ne savent pas
12:54s'occuper des enfants.
12:56Parce que,
12:57alors si effectivement
12:58déjà les parents
12:59ne savent pas
13:00éduquer leurs enfants,
13:01en fait on ne peut rien faire.
13:03Je suis désolé
13:03de vous le dire.
13:04moi je vois Gauthier Lebrecht
13:06il a eu un petit garçon,
13:08j'ai rencontré Gauthier
13:09et son épouse,
13:09je peux dire
13:10qu'ils sauront élever
13:11leurs enfants
13:11et que le petit Marcel
13:12il sera élevé
13:13parce qu'ils sont structurés,
13:15parce que vous voyez
13:15le couple ensemble
13:16et fonctionner ensemble.
13:17– Il y a tellement de parents
13:18qui vous disent aujourd'hui
13:19– Voilà,
13:20et il se dit
13:20exactement
13:22parce qu'ils ont été
13:23et alors bien sûr
13:24il a eu de la chance
13:25Gauthier,
13:25pourquoi ?
13:26Parce qu'il a été aussi élevé
13:26comme ça
13:27et il reproduit.
13:28– Oui,
13:28combien de parents
13:29aujourd'hui vous disent
13:30qu'ils n'arrivent pas
13:31à gérer leurs gamins
13:32et à leur enlever
13:33les tablettes des mains
13:34à leur faute
13:35– Il est 23h
13:35ou minuit
13:36– C'est de la faute
13:38des parents
13:39– Ah bah c'est de la faute
13:40des parents je suis d'accord
13:40– Non c'est pas de la faute
13:42de l'école
13:42– Mais je vous assure
13:43parfois je vois des parents
13:44je me dis
13:45il ne faut mieux pas
13:45qu'ils aient d'enfants
13:46c'est sûr
13:47– On est d'accord
13:48– Tout le monde n'est pas
13:48capable d'avoir des enfants
13:49c'est la chose la plus dure
13:50au monde de toute façon
13:51d'avoir des enfants
13:51franchement
13:52moi je ne fais pas
13:52de mal là-dessus
13:53parce qu'élever des enfants
13:55c'est sûrement
13:55une des choses
13:56les plus difficiles
13:57qui soit
13:57et la règle
13:58je ne veux pas dire
13:59que la règle
13:59c'est qu'il n'y a pas de règle
14:00parce qu'il y en a
14:00justement des règles
14:01et il ne faut pas les lâcher
14:02il ne faut pas les lâcher
14:03pendant les 10 premières années
14:04et être
14:04c'est tellement facile
14:06de laisser faire
14:07et de dire oui
14:08la difficulté
14:09c'est de dire non
14:09et de s'imposer
14:11et effectivement
14:12c'est plus facile
14:13de les mettre devant
14:13un écran
14:14et on est tous l'été
14:16par exemple
14:16dans des clubs de vacances
14:17etc
14:18et on voit ces gosses
14:19qui sont en train
14:19de prendre le petit déjeuner
14:20ils sont déjà devant leur écran
14:21on a envie de prendre les parents
14:22et de leur mettre
14:22ils sont tous devant les tablettes
14:24et les écrans
14:24il y a 27 fois au restaurant
14:26ils sont tous
14:27la haine
14:28la haine
14:29qu'on nous envoie
14:31c'est ce que je résumerais
14:33par la fable
14:34si vous voulez
14:35du couteau
14:36et de la machette
14:37et ça revient
14:38au drame d'Elias
14:39pourquoi ?
14:40parce que
14:41envers et contre tout
14:42la réalité
14:44c'est que les médias
14:45les grands médias
14:46ont parlé
14:47d'Elias
14:48tué
14:48à coup de couteau
14:50déjà un couteau
14:50c'est terrible
14:51un enfant tué par un autre
14:52avec un couteau
14:53mais ce n'était pas un couteau
14:55et la maman d'Elias
14:57a été courageuse
14:58car elle l'a dit
14:59sur plusieurs antennes
15:00et CNews l'avait dit
15:02mais elle l'a dit
15:03après dans d'autres médias
15:04c'était une machette
15:06or un couteau
15:07et une machette
15:07c'est pas la même chose
15:08ça ne renvoie pas
15:09la même chose
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