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  • il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Philippe David

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-11-24##

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News
Transcription
00:00– Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:05– Il est 8h35, le Grand Débrief, juste avant le Grand Débrief,
00:09je vous rappelle aussi que vous avez encore quelques minutes pour jouer évidemment
00:13et gagner, si vous le souhaitez, une semaine dans l'un des plus beaux endroits de France
00:19avec les clubs hôtels de vacances Bélambra.
00:22Bah oui, c'est quand même assez magique, à la mer, à la montagne ou à la campagne,
00:26ça c'est un beau cadeau évidemment, vous envoyez Sud au 7-20-18, pas vous François Sdegrois.
00:33– J'essaye là, vous savez qu'à chaque fois j'essaye, vous prendrez des...
00:36– Mais vous êtes bloqué, vous êtes bloqué, on va laisser des numéros masqués avec Philippe David, ça marche pas.
00:39– J'ai toujours dit qu'il y avait un côté un peu truant chez François Sdegrois.
00:43– Bien sûr, bien sûr.
00:44– Vous envoyez Sud au 7-20-18 et vous pourrez être tiré au sort tout à l'heure évidemment, juste avant 9h.
00:52Allez, l'actualité, le grand débrief, on va voir dans un instant s'il faut revenir sur ce service militaire volontaire
01:00que va relancer Emmanuel Macron, sachant, c'est vrai comme le disait avec justesse Franck Alizio tout à l'heure,
01:06qu'il y a une forme déjà de service militaire volontaire qui existe,
01:10comme il existe le service national universel qui est un peu une catastrophe,
01:14c'était plutôt bien parti au début et puis depuis c'est un peu n'importe quoi.
01:17– Bon, vous nous appelez, j'aimerais vous entendre, cette histoire aussi à la prison,
01:23donc de Vandenvielle, prison pour des narco-trafiquants est extrêmement dangereux.
01:29Donc malgré le niet du directeur de la prison, de la chambre, pas la chambre d'accusation,
01:35mais de la cour d'appel, eh bien il y a quand même un juge qui l'a autorisé à sortir,
01:39là depuis 7h ce matin, pour aller voir un boulot, je ne sais pas ce que vous en pensez,
01:43certains disent que c'est scandaleux, d'autres disent que c'est compréhensible,
01:47en même temps il faut penser à la réinsertion,
01:49Françoise Degoy et puis Philippe David dans un instant,
01:52et puis il y a toujours en même Marseille quand même,
01:55vous l'avez évoqué effectivement tout à l'heure d'un mot,
01:58Françoise, ce que vous disiez, vous regrettiez qu'il n'y ait pas eu beaucoup de monde.
02:02C'est vrai parce que la famille avait dit, il faudrait réunir 100 000 personnes.
02:06Oui, il y avait 6 000 personnes et elles étaient là, et simplement,
02:10moi je me fie vraiment à la qualité journalistique des copains localement,
02:15et quand ils vont recueillir des témoignages anonymes dans les quartiers de jeunes
02:19qui disent on voudrait y aller mais on ne veut pas être considérés comme des balances,
02:24eh bien voilà, il y a beaucoup de gens, c'est vraiment peur sur la ville en fait,
02:27en réalité ce qu'a montré cette marche au-delà du caractère bouleversant, fort.
02:30Il y a eu à Marseille, il y a eu d'autres rassemblables ailleurs,
02:33mais qui n'ont pas fait un tabac d'ailleurs.
02:34Mais c'est plus simple d'aller se rassembler ailleurs, je pense que la peur règne,
02:38donc elle règne sur le réseau, elle règne dans les esprits,
02:41et donc c'est un sentiment très profond que je peux comprendre.
02:44Moi-même, je ne suis pas sûre d'avoir le courage de pouvoir affronter les narcotrafiquants.
02:48Quand on voit un film qui s'appelle Back North, qui n'est pas du tout surréaliste d'ailleurs,
02:53qui n'est pas du tout exagéré, on comprend pourquoi les gens ont peur, soit dit en passant.
02:56Tiens, il y a Pascal et Christophe qui sont avec nous,
02:59Pascal de Traite, c'est Christophe de Marseille justement à ce sujet.
03:03Bonjour Pascal.
03:05Bonjour Patrick.
03:06Bon, qu'est-ce que vous en pensez vous ?
03:08Alors moi ce que j'en pense, Jean-François, ce qu'elle vient de dire, elle a correctement raison.
03:14Marseille, parce que je suis marseillais, même si j'ai vu Traite à côté,
03:18Marseille depuis longtemps, très longtemps,
03:20je vous rappelle qu'à l'époque de Jean-Claude Godin, quand il y a eu des grandes manifestations,
03:24il disait, il se votait, il disait, quand il y a eu de la casse, tout ça,
03:28Marseille n'a jamais été cassée, en 2005 et en 1995.
03:34Par contre, ce qu'il ne dit pas, c'est qu'évidemment, c'était les réseaux qui tenaient les quartiers.
03:39Et ça, c'est depuis toujours à Marseille.
03:41Et moi, je travaille sur la définitive de la protection judiciaire de la jeunesse
03:45autour du narcotrafic,
03:46et je peux vous dire qu'aujourd'hui, Marseille, c'est le non-en-sang au niveau des stups.
03:56Et puis oui, les gens ont peur, les jeunes ont peur.
03:59Oui, les jeunes ont peur parce que dans les quartiers,
04:02aujourd'hui, les quartiers populaires à Marseille, ils sont abandonnés.
04:05Aujourd'hui, ils sont abandonnés.
04:06Et qui c'est qui tient les quartiers ?
04:08C'est les points de ville.
04:09Et c'est pour ça que c'est les points de ville qui font du lien total,
04:11maintenant, sur les quartiers.
04:13Et si vous n'avez pas ça,
04:14vous êtes considéré comme une balance.
04:17Moi, je suis venu dans ma petite ville,
04:20carrément, moi, mon initiateur, on m'a dit
04:22qu'il fallait que je me mette moins en avant,
04:24parce que je serais en danger.
04:26Et c'est ça, la réalité, aujourd'hui, à Marseille.
04:29Et ça, il faut lutter à tout bout.
04:31– Non, mais ça résume ce que vous disiez, François.
04:34C'est-à-dire que, bon, évidemment,
04:36il ne faut pas trop se mettre en avant, quoi.
04:37– Non, non, mais regardez le prix qu'a payé,
04:40faites d'abord attention à vous,
04:41mais regardez le prix qu'a payé la famille Kessassi.
04:44Vous imaginez, la maman, je l'écoutais,
04:47deux enfants, vous vous rendez compte ?
04:48Et Amine, qui est un vrai militant écologiste de gauche,
04:52très déterminé, qui a témoigné partout.
04:56Amine, on le regarde, on se dit,
04:58mais comment peut-il continuer à vivre ?
05:00Enfin, je ne sais pas si on réalise véritablement.
05:03Vraiment, je crois qu'on réalise pas.
05:04– C'est Yves-David avant de reprendre Pascal et Christophe aussi.
05:07– Mais la manière dont Médic et Kessassi a été tués,
05:09mais c'est un contrat digne des pires cartels sud-américains,
05:14le cartel de Medellin, de Cali, de ce que vous voulez.
05:17Le problème, c'est que ça ne se passe pas
05:19à 12 000 ou 13 000 kilomètres de la France.
05:21Ça se passe en France même.
05:22– Et ça se passe à Marseille, mais pas qu'à Marseille.
05:26Parce qu'évidemment, à Cavaillon,
05:27il y a eu des règlements de comptes à Grenoble l'année dernière.
05:31Vous souvenez-vous, ça avait brûlé en fait dans un quartier.
05:33À la Roche-sur-Yon, les gens dans le centre-ville sont obligés de déménager.
05:36À Grenoble, vous l'avez dit.
05:38À Toulouse, Christine Bouillaud l'a rappelé ce matin dans son excellent reportage.
05:42Il y a eu une quinzaine de tués ces derniers temps aussi,
05:45à cause de ces règlements de comptes.
05:47Christophe, à Marseille aussi, directement.
05:50Bonjour Christophe.
05:51– Bonjour.
05:51– Et vous, qu'en pensez-vous mon cher Christophe ?
05:55– Déjà, ce n'est pas qu'un problème de point de deal tout ça.
06:00Quand on voit que dans les secteurs du 13, 14, 15, 16e arrondissement,
06:05le soir, il n'y a que deux patrouilles de police,
06:07alors que c'est les plus gros secteurs de Marseille
06:09et les plus dangereux en termes de superficie ou de quartier,
06:13on se pose la question.
06:13On dit à chaque fois qu'il faut que les Marseillais résistent,
06:18il faut que les Marseillais ici, il faut que les Marseillais là.
06:19Mais vous savez que dans la plupart des résidences,
06:22ce sont les habitants qui font leur propre sécurité.
06:25– Oui, c'est vrai.
06:27– Ils sont abandonnés à eux-mêmes.
06:30Donc déjà, ça part de là.
06:32– Et Christophe, ce qui est assez incroyable quand même,
06:35quand on discute, vous êtes Marseillais, je ne dirais pas nous,
06:38de quatre quartiers.
06:39– Oui, je suis toujours habité à Marseille toute ma vie.
06:40J'ai habité dans les quartiers nord,
06:42donc je sais de quoi je parle depuis tout petit.
06:43Donc je sais très bien qu'il y a des gens qui sont très bien,
06:47mais faute de constater que les gens, après, au bout d'un moment,
06:50ils abandonnent et ils s'en vont en fait.
06:51– Oui, ou alors ils vivent avec en fait.
06:54Il y a une forme de résignation quand on discute avec des Marseillais,
06:57comme on dit.
06:58– Mais quand on voit aussi que dans certains quartiers,
07:00on a fermé les centres sociaux.
07:02Moi, à l'époque, je me rappelle, il y avait le centre social.
07:05Donc le soir, il y avait des professeurs qui venaient justement
07:09pour faire des cours en plus.
07:10Il y avait un cours de karaté, il y avait un cours de boxe.
07:13Enfin, il y avait pas mal de trucs pour les jeunes justement
07:15où on pouvait se réfugier.
07:16Là, maintenant, il n'y a plus rien.
07:19On ferme toutes ces centres, on ferme toutes ces aides.
07:22Donc forcément, où est-ce qu'ils vont ?
07:23Malheureusement, ils traînent dans la rue.
07:25– Bah oui, ils sont recrutés.
07:26– Ils apprennent quoi ? Ils apprennent le langage de la rue ?
07:28– Ouais, ouais, non mais...
07:58– Il y avait une grande partie de la gauche, parce qu'évidemment, Amine Kézassi,
08:08c'est pas un inconnu, c'est quelqu'un qui milite depuis des années.
08:25– Mais toujours pareil, il n'y avait rien.
08:27– Attendez, le problème qui est là, les gens, ils n'ont pas envie de venir,
08:29parce qu'à chaque fois, c'est une récupération politique.
08:31– Moi, c'est pas une récupération, là, moi, je suis désolé.
08:34Je ne peux pas aller, non, non, moi, je ne peux pas laisser dire ça,
08:36parce qu'Amine Kézassi, d'abord, non.
08:37– Mais je suis désolé, non.
08:38– Mais attendez, François Zoué, laissez, Christophe, parce que vous avez eu votre édito
08:43tout à l'heure, vous avez expliqué pourquoi, mais Christophe, vous dites l'inverse.
08:46– Mais si jamais il y avait eu d'autres personnes qui auraient voulu manifester,
08:50on aurait crié au scandale.
08:51– Pourquoi ? Mais pourquoi ?
08:52Il y avait Renaud Mousselier qui était là, il y avait Gaël Brun-Pivet, il y avait Maud Bréjou.
08:57– Mais que ce soit M. Payan ou d'autres personnalités politiques,
09:00ils ont fait quoi pour Marseille ?
09:02– Qu'est-ce que…
09:03– Mais on se batte.
09:04– Christophe, juste un dernier mot, ou Pascal peut-être aussi,
09:07j'aimerais vous entendre tous les deux.
09:09Parce qu'on dit, oui, les forces de l'ordre, il en faut un peu plus,
09:12mais quelles forces de l'ordre ?
09:13Il y en a certains qui ont proposé une force d'intervention républicaine
09:18qui serait composée d'anciens militaires et légionnaires, etc.
09:23Est-ce que c'est une solution d'un mot, Christophe, Pascal ?
09:26– Je ne pense pas, en fait, il ne faut pas qu'il y ait une force de répression,
09:31il faut déjà qu'il y ait un dialogue.
09:33Avant, il y avait des îlotiers, il y avait des policiers qui passaient dans les quartiers,
09:36il y avait des policiers qui passaient discuter.
09:38Pourquoi ça, ça n'y est plus ? Pourquoi ça n'existe plus ?
09:40– Vous avez raison, absolument.
09:41– Et Pascal, vous, qu'en pensez-vous ?
09:44– Alors, moi, je pense que ce que François a dit, il n'y a pas de temps,
09:48et ce que Christophe vient de dire, il n'y a pas de temps aussi,
09:51moi, je fais partie d'une génération où j'ai connu la police de proximité,
09:55et Nicolas Sarkozy a eu une erreur de l'enlever.
09:59Parce qu'avant, les policiers connaissaient tous les minots,
10:01et on faisait même des activités avec.
10:04Et ça, c'est le premier truc.
10:06Et je pense qu'aujourd'hui, on va être dans l'esprit brésilien.
10:10C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je ne parle pas de l'armée dans les quartiers,
10:14mais on n'est pas loin de dire, il faut taper fort.
10:17Il faut taper fort.
10:19Et puis, il faut construire une police qui est capable d'intervenir rapidement.
10:22Parce que quand les CRS sont dans les quartiers,
10:25les quartiers sont immobilisés, il n'a plus de point de ville.
10:28Mais après, dès qu'ils partent, ils reviennent.
10:31Bon, c'est extrêmement complexe en tout cas.
10:34Nous poursuivons dans un instant avec quand même cette histoire
10:37qui semble assez incroyable de ce détenu de Vandin-Leviel
10:42qui est autorisé à sortir de prison aujourd'hui
10:45pour aller chercher du travail pour un rendez-vous
10:48sans être encadré, escorté, etc.
10:51Bon, alors, je pense qu'il va revenir, en fait, ce soir, évidemment,
10:55parce qu'il y a tous les feux braqués sur lui.
10:58Non, ben oui, mais là, il ne va pas s'échapper.
10:59Il ne va pas s'échapper.
11:00J'espère pour le juge qu'il ne va rien se passer.
11:02Mais c'est que ça ne pose pas des questions.
11:04Allez, nous en parlons. 0826 300 300.
11:07Ainsi que Françoise Degoy, Philippe David et vous, bien sûr, sur Sud Radio.
11:13Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
11:18Il est 9h moins 10, vous écoutez bien Sud Radio, évidemment.
11:21Nous sommes le lundi 24 novembre.
11:22Il y a tous ces sujets dans l'actualité qui vous font réagir.
11:25Qu'est-ce que vous pensez de ce service militaire volontaire relancé par Emmanuel Macron ?
11:31Sachant que ça existe déjà en partie, quand même.
11:33Enfin bon, ça fait partie du bruit, comme le disent en fait certains.
11:37Tiens, à propos de bruit, la France insoumise en a fait ce week-end aussi.
11:41On va voir ça dans quelques minutes avec Frédéric Brindel,
11:43parce que LFI tenait sa convention municipale 2026.
11:47Et puis, dans le droit fil de ce qu'on évoquait tout à l'heure autour du narcotrafic, du combat,
11:52il y a cette information assez incroyable en fait aujourd'hui,
11:55de ce détenu parmi le top 100 des détenus les plus dangereux,
12:00narcotrafiquant, qui peut sortir de prison mais d'ici 2029.
12:06Donc, il y a encore un peu de temps.
12:07Et qui est autorisé à sortir aujourd'hui.
12:11Il est sorti depuis 7h normalement ce matin,
12:13je n'ai pas eu d'informations confirmées,
12:15pour aller chercher en fait du travail, pour un rendez-vous.
12:17Qu'est-ce que vous en pensez ?
12:18Dans un instant, c'est Françoise et Philippe,
12:20mais c'est d'abord Frédéric de Carcassonne,
12:22je crois qu'il est ancien directeur de prison,
12:24donc qui connaît le sujet, qui est avec nous pour réagir.
12:27Bonjour Frédéric.
12:28Oui, bonjour à vous trois et bonjour aux auditeurs.
12:31Oui.
12:31Moi, je voulais dire un truc qui m'agace,
12:34c'est des critiques de l'administration pénitentiaire.
12:37Donc, il faut remettre l'église au milieu du village,
12:39comme dirait un de vos amis.
12:41Oui, c'est dit.
12:43Il faut savoir que c'est une décision du juge d'application des peines.
12:47Pour cette permission, on n'a pas tous les éléments.
12:51On ne connaît pas les avis des différentes personnes.
12:54La proposition de permission a été montée par un CEPIP,
13:02un conseiller d'assassion de probation.
13:03avec peut-être l'accord de son directeur d'assassion.
13:08Donc, l'avis du directeur pénitentiaire n'est qu'un avis.
13:13Qu'il soit favorable, défavorable, le juge fait ce qu'il veut.
13:17Il faut quand même savoir que le juge a accordé la permission,
13:21que le procureur a fait appel,
13:23et que la cour d'appel, donc d'autres juges, ont accordé cette permission.
13:27La chambre d'accusation, c'est vrai.
13:30On sait qu'il lui reste 4 ans à faire,
13:32mais on ne sait pas combien de temps il a fait.
13:34Est-ce qu'il a déjà fait 10 ans ? Est-ce qu'il a déjà fait 20 ans ?
13:36On ne sait pas.
13:37Il avait été condamné en 2012,
13:40dans un premier temps à 8 ans de prison pour trafic de drogue.
13:43Et après, il s'était évadé.
13:47Donc, c'est pour ça, en fait, il avait été repris.
13:50Il s'était évadé lors d'un examen hospitalier.
13:53Et donc, pour finir, c'est le juge d'application des peines
13:57qui décide s'il doit y avoir escorte.
14:02Ce n'est pas la pénitentiaire du tout.
14:03C'est le juge qui décide s'il doit y avoir escorte,
14:06s'il doit y avoir pointage au commissariat,
14:08une fois, deux fois, trois fois dans la journée, etc.
14:11Quand j'entends M. Xavier Bertrand qui dit
14:14« Le ministre de l'Intérieur devrait l'escorter, machin »,
14:18il n'a rien à voir là-dedans.
14:19Xavier Bertrand ne serait pas mêlé sa bouche.
14:22Quand je vois que le ministre de la Justice
14:28limoges un directeur qui n'a rien à voir,
14:31c'est lui qui devrait être limogé.
14:33M. Charpanin devrait être limogé pour avoir pris la mauvaise décision
14:36et avoir limogé un directeur,
14:39alors qu'il faut s'attaquer peut-être au juge.
14:42– Alors ça, c'était à Rennes, la semaine dernière.
14:45Il n'a pas complètement limogé, il l'a muté.
14:48Mais il a pris une décision.
14:49– Mais vous avez raison.
14:50– Philippe David, Françoise de Brouaille, puis vous évidemment.
14:55– Le terme limogé, via de la ville de Limoges,
14:57parce que quand un militaire était très mauvais,
14:59on le mutait à Limoges.
15:00– Exactement.
15:00– On disait qu'il était limogé.
15:01– Alors cette histoire, c'est une pantalonnade.
15:03Déjà, un record.
15:05Le patron qui reçoit ce trafiquant de drogue est un génie.
15:08Il est capable de faire ses recrutements avec 4 ans d'avance.
15:12Alors parce que le député est libéralement de 2019.
15:14– Il va y avoir un aménagement de peine.
15:16– Comment ?
15:17– Il va y avoir un aménagement de peine.
15:18– Oui, c'est bien la preuve alors de faire des centres de haute sécurité.
15:23Ça, c'est le premier point.
15:252029, donc, ça, c'est surréaliste.
15:27Deuxièmement, quand on a rempli Vendin-le-Vieil,
15:30on a mis des dizaines de gendarmes d'élite, du GIGN,
15:34des hommes du Rennes, de la police,
15:36pour transférer, faire les transferments des détenus.
15:39Et là, on peut aller, pépouze, comme dirait les jeunes,
15:42bien tranquille, de Vendin-le-Vieil à Lyon, je crois,
15:45pour aller passer un entretien d'embauche.
15:46Mais moi, je vois un message politique.
15:49C'est le juge d'application des peines,
15:52et je resterai poli, mon cher Patrick,
15:54qui a voulu dire le mot de cambronne à Gérald Darmanin,
15:57manière de dire, nous les juges, on fait ce qu'on veut.
15:59– Je ne suis pas d'accord avec ça.
16:01Je pense qu'il faut arriver à trouver la mesure.
16:04Je pense que le juge d'application des peines
16:06applique la peine.
16:09La réalité, ce n'est pas celle-là.
16:11La réalité, c'est ce qui me paraît totalement surréaliste,
16:14en mis tout ce qu'a dit Philippe, bien sûr,
16:16et ce que vous avez dit, Patrick, sur le transfert
16:17et les risques de transfert, surtout,
16:19c'est la concordance, en réalité.
16:21C'est la percussion.
16:23– Avec Marseille, avec Marseille, avec la marche…
16:25– C'est la guerre contre le narcotrafic, quoi.
16:26– Bien sûr, et cette sortie pour se réinsérer.
16:30Moi, je pense que le juge d'application des peines,
16:32ce n'est pas, je vois bien, la tentation qui va être faite,
16:34le juge rouge, etc.
16:35Non, je pense qu'il applique quelque chose,
16:38il applique tout homme à droit, ou toute femme, bien sûr,
16:40à une forme de rédemption, à se réinsérer.
16:45Ce qui est fou, c'est la percussion.
16:46C'est-à-dire que vous avez un juge d'application des peines
16:48qui vit hors du temps et qui ne comprend même pas
16:52ce que ça peut avoir de heurtant et d'affaiblissant,
16:54du coup, pour la justice.
16:55– Non, bien sûr.
16:56Vous pouvez continuer de réagir, parce que tout à l'heure,
16:58on en reparlera encore avec Jean-François Akili,
17:01dans La Vérité en face.
17:02Juste quand même, tiens, petit coup de projecteur, là aussi,
17:05avant 9h, sur La France Insoumise,
17:06qui a tenu sa convention municipale, là, pour 2026,
17:10hier à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, Frédéric Brindel.
17:14– Oui, alors, LFI présentera des listes
17:16dont, tenez-vous bien, plus de 500 communes,
17:18dans la totalité des villes de plus de 100 000 habitants.
17:22Un déploiement surprenant, car l'enjeu municipal
17:24n'avait jamais motivé jusqu'à présent le parti de Jean-Luc Mélenchon,
17:28qui a insisté sur un terme clé de son programme,
17:31« L'urbanisation de la France ».
17:33– Une nouvelle France, en réalité, s'est constituée,
17:37avec le remplacement des générations depuis 1958,
17:41date de naissance de la Ve République.
17:43Une profonde mutation dans la façon de vivre
17:47la plus intime a eu lieu.
17:50Elle appelle à son tour d'autres pratiques politiques,
17:54une autre République, la VIème,
17:56que nous préparons aussi dans cette élection municipale.
18:01– Et vous l'avez compris, LFI fait incontestablement
18:04de cette campagne municipale un marche-pied
18:06pour la présidentielle et pour son grand leader
18:09acclamé par tous ces tueries ferrères hier.
18:11– Hier, absolument, avec, en chauffeur de salle,
18:14Louis Boyard.
18:15– Oui, j'aime bien beaucoup les grands mots
18:18de Jean-Luc Mélenchon, mais ça, c'est toujours l'art
18:19de Jean-Luc Mélenchon, d'avoir des grands concepts.
18:21Vous savez, il y a une chose qui est très simple.
18:23Pourquoi LFI a autant de candidats ?
18:25Parce qu'il y a des sénatoriales en septembre
18:27et que LFI n'a pas un seul sénateur
18:30et que donc, ils vont monter la pression
18:31pour avoir le maximum de conseillers municipaux
18:33pour pouvoir avoir un ou deux sénateurs.
18:36Donc, les grands mots, les grands théories,
18:37c'est magnifique, il nous fait rêver.
18:38– Et puis, essayez d'avoir quelques municipales au passage.
18:41– Ils ne peuvent pas en gagner plus de 3 ou 4,
18:43en tout cas, en la matière.
18:44Par contre, ils peuvent en faire beaucoup perdre, ça, c'est sûr.
18:46– Oui, oui, complètement.
18:47C'est là où, d'ailleurs, ils veulent poser.
18:49– Oui, bien sûr, bien sûr.
18:50– C'est bien la question.
18:52Il y a beaucoup de listes LFI qui vont se faire,
18:54mais quelle sera leur attitude entre les deux tours ?
18:56Fusion avec la liste PS ou alors avec la liste écologie ?
18:59– Oui, mais vaste programme.
19:01– Oui, oui, oui.
19:01– Et vous me passerez l'expression,
19:03la messe n'est pas dite.
19:05– Ah, bien sûr que non.
19:06– Bon, n'arrête pas de, voilà, un peu de neutralité
19:09par rapport à la religion.
19:11– Non, mais la messe n'est pas dite.
19:12– Non, ça va, c'est l'expression.
19:14– Oui, bien sûr, mais je suis là.
19:15– L'église au milieu du village.
19:16– Je vous taquine.
19:17– Elle est au milieu du village à 10 kilomètres de lourdes.
19:19– Dans un instant.
19:20– Je remets la synagogue au milieu du Tchétal.
19:22– Dans un instant, Françoise, Philippe,
19:27vous continuez de réagir sur l'actualité,
19:29dans La Vérité en Face, avec Jean-François Attili.
19:32Qu'est-ce que vous pensez du service militaire volontaire
19:34qui veut être relancé, notamment, bien sûr ?
19:37Oui, bien, allez-y.
19:37– Une très bonne chose.
19:39– Sous-titrage Générique
19:40–τικère
19:41
19:59
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