- il y a 2 jours
Avec Philippe Spanghero
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🗞
NewsTranscription
00:00Valérie, Valérie Expert, Gilles Gansman, Sud Radio Média.
00:05Sud Radio Média, bonjour Gilles.
00:06Bonjour Valérie.
00:07Et bonjour à notre invité, qui évidemment les auditeurs de Sud Radio connaissent,
00:11Philippe Spanguero, bonjour.
00:14Bonjour.
00:14Le rugby, c'est votre passion, entre autres, vous en avez d'autres,
00:19mais on vous écoute sur l'antenne de Sud Radio, la radio du rugby.
00:25Et on vous reçoit parce que vous publiez un livre,
00:26Au nom du clan, entre héritage, transmission et loyauté,
00:30Comment écrire son histoire, une préface de Michel Denizot,
00:34et des témoignages de fils, de filles d'eux,
00:38c'est-à-dire qu'il y a Marie Tabarly, Laurent Tapie, Ariane Daguin,
00:41les frères Karabatic, la fille de Michel Galabru,
00:45tous sont issus de grandes lignées comme vous,
00:47vous êtes issus d'une grande famille de rugbymans,
00:51et vous avez eu envie de raconter à la fois le poids
00:55que peut représenter le clan, et aussi les avantages que ça peut présenter.
01:00Ça a été quoi, le déclic, pour raconter cette histoire ?
01:03Le déclic, ça a été un entretien avec l'équipe,
01:06il y a un peu plus d'un an maintenant,
01:09qui m'a beaucoup surpris,
01:11parce qu'il y avait un sujet de l'équipe sur justement la filiation dans le rugby,
01:15puisqu'il y a beaucoup de fils d'eux qui sont arrivés récemment,
01:18et donc la journaliste s'interrogeait sur pourquoi, particulièrement dans le rugby,
01:22et donc elle voulait avoir mon regard sur la façon dont moi je l'avais vécu,
01:26dans mon parcours,
01:27et donc cet entretien, il a déclenché beaucoup de réactions,
01:31des gens m'ont spontanément raconté leurs histoires de filiation,
01:35dans des univers très différents,
01:36et puis dans cet article je dis,
01:38je ne sais même pas pourquoi j'ai dit ça,
01:40que c'est un sujet qui me passionne,
01:42cet enjeu de loyauté,
01:43et qu'un jour j'en écrirai un livre,
01:45et le jour même j'ai eu deux éditeurs qui m'ont contacté,
01:48donc je me suis dit que ça méritait de creuser le sujet, voilà.
01:51Et c'est aux éditions Alizio ?
01:53Et est-ce que vous diriez que,
01:56est-ce que vous aimez le rugby,
01:58parce que vous êtes une famille de rugby,
02:00ou est-ce que vous n'avez pas eu le choix d'aimer le rugby ?
02:03C'est très dur de répondre à ça,
02:05je considère que j'ai eu le choix,
02:07j'ai l'impression que mon environnement,
02:10mon père en particulier,
02:12m'ont toujours laissé beaucoup de liberté par rapport à ça,
02:14m'ont encouragé à faire d'autres sports.
02:16Mais vous étiez environné de ça ?
02:18Oui, mais...
02:19Vous avez été joueur, vous avez joué,
02:20c'était automatique aussi.
02:21C'était automatique,
02:23et puis c'est Nicolas Karabatic qui dit ça
02:25dans le portrait que je fais de son frère et de lui,
02:29il dit, mais en fait,
02:30quand on voit notre père
02:33aimer ou avoir une telle passion,
02:35en fait, inconsciemment,
02:37c'est un moyen de renforcer la relation paternelle.
02:42Et donc, quelque part, inconsciemment,
02:44on a envie d'aller goûter à la passion de notre père
02:47pour créer des souvenirs
02:48et puis renforcer les liens entre nous.
02:50Et donc, ça devient notre propre héritage
02:53et puis notre propre passion,
02:55assez inconsciemment.
02:55Oui, avec le poids de faire aussi bien
02:58et de ne pas décevoir,
02:59ce qu'on ressent au fil de très très nombreux témoignages.
03:03C'est ce qui est difficile,
03:04en fait,
03:05ce sujet de la loyauté familiale,
03:07c'est un sujet universel,
03:09parce que depuis que ce livre est sorti,
03:11je reçois beaucoup, beaucoup de témoignages.
03:13Et en fait,
03:14le sujet des fils et filles d'eux,
03:16j'ai pris cet angle-là,
03:17parce que je trouve que ça exacerbe
03:19les enjeux de loyauté.
03:20Parce qu'il y a ces enjeux de comparaison,
03:23de trahison potentielle,
03:27quand on sent qu'on n'est pas exactement
03:29sur le même terrain,
03:31qu'on veut faire autre chose ou différemment.
03:34Et en fait,
03:34j'ai voulu montrer à quel point ça peut être
03:37limitant en termes de croyance,
03:42mais en fait,
03:43c'est un sujet extrêmement universel.
03:44On est tous à des moments de vie
03:46guidés par des injonctions
03:49qui ont été verbalisées ou pas
03:50par nos parents.
03:51Mais là,
03:51ce sont des clans très forts,
03:54médiatiques,
03:55quel que soit le domaine,
03:56que ce soit Tapie
03:57ou la famille Daguin,
03:58avec cette personnalité incroyable
04:00qui était André Daguin,
04:02avec sa fille qui a repris le flambeau
04:04et son fils,
04:05qui ont repris le flambeau
04:06d'une certaine manière.
04:07On va en parler.
04:08Ou les enfants Lagardères aussi,
04:09qui ont eu un poids
04:10par rapport à Jean-Luc Lagardère
04:12et l'Empire Lagardère.
04:13Rappelons aussi Valérie
04:14que le rugby,
04:16les rendez-vous de rugby
04:16sur Sud Radio,
04:18il y a vendredi,
04:19la Pro D2,
04:19vous avez votre rubrique
04:21également,
04:23tous les vendredis,
04:24demain,
04:25avant l'envoi,
04:26ça s'appelle,
04:27c'est ça ?
04:28Avant l'écho.
04:30C'est ça.
04:31Et samedi soir,
04:32évidemment,
04:32on pourra en parler.
04:33Avec François Trio
04:34et Daniel Herrero.
04:35Voilà,
04:36pour France Fidji
04:37qui évidemment
04:38tiendra
04:39toute l'antenne
04:40de Sud Radio.
04:42Demain,
04:43je vous demanderai
04:43un pronostic,
04:44je suis un peu
04:44obligé.
04:46France Fidji.
04:48Là,
04:48honnêtement,
04:49on en reparlera peut-être
04:50tout à l'heure,
04:51mais il y a quand même
04:51un impératif de victoire
04:53pour nos Bleus
04:53parce que cette tournée
04:55de novembre,
04:56elle n'a pas très bien
04:57démarré.
04:59Ce match
04:59contre les Sud-Africains,
05:00il nous laisse
05:01beaucoup de questions.
05:02Alors,
05:02on a tendance très vite
05:03à tout remettre en question.
05:05Le modèle du rugby français,
05:07la relation entre
05:07les clubs professionnels
05:09et l'équipe de France
05:09sur la mise à disposition
05:10des joueurs.
05:11La présence de Dupont,
05:12oui,
05:12évidemment.
05:13La présence de Dupont,
05:14mais ça,
05:14il faut qu'on arrête
05:16quelque part ce débat-là
05:17parce qu'une grande nation
05:18comme la France,
05:19qui prétend être
05:21championne du monde,
05:22ne peut pas être
05:22aussi dépendante
05:23d'un joueur.
05:24C'est en effet
05:25un joueur extrêmement talentueux
05:27et forcément,
05:28c'est un facteur X.
05:30Alors,
05:30sportivement,
05:31sur le terrain
05:32et psychologiquement,
05:33parce qu'à ses côtés,
05:35les joueurs
05:36se sentent
05:37certainement rassurés
05:38et peut-être
05:39en se supplémentant
05:40mais sont meilleurs.
05:41Mais en l'occurrence,
05:43on ne peut pas être
05:44à ce point
05:45Dupont indépendant
05:45en prétendant
05:47être champion du monde.
05:48Et donc,
05:49il y a toutes ces questions
05:49qui se posent là
05:50après ce match
05:50contre les Sud-Africains.
05:52C'est-à-dire que les joueurs
05:53ont eu très peu de jours
05:53pour se préparer
05:54face à des Sud-Africains
05:55qui sont ensemble
05:56depuis très longtemps.
05:57Donc,
05:57on a vu aussi
05:57cette différence de rythme
05:59entre les deux équipes
06:01et d'intensité physique
06:02parce qu'on a beaucoup subi
06:03sur ce match-là.
06:05Donc,
06:05il ne faut pas
06:06remettre sur la table
06:07des débats qui sont
06:08des débats de fond
06:09sur la mise à disposition
06:10des joueurs,
06:11etc.
06:11Mais il faut quand même
06:12se poser les bonnes questions
06:13parce que ça y est,
06:142023 et cette déception
06:16de la Coupe du Monde
06:17en France est passée.
06:18Et aujourd'hui,
06:19on est à mi-chemin
06:20avant la prochaine Coupe du Monde.
06:21On a l'ambition
06:22d'être champion du monde
06:23et donc,
06:24il reste deux ans
06:24pour reconstruire une équipe
06:26capable de performer
06:27en Australie.
06:28Vous aimeriez être capitaine ?
06:29Oui, beaucoup.
06:31C'est vrai ?
06:31J'aimerais être capitaine
06:32de l'équipe de France.
06:34D'abord.
06:34Mais là,
06:35c'est un peu...
06:36Je vais le vivre un rêve.
06:37Oui.
06:38On va passer aux zappings.
06:40Le 10h midi,
06:41Sud Radio Média,
06:43l'instant zapping.
06:44Évidemment,
06:44vous en avez parlé
06:45dans vos débats
06:45et on va en parler
06:46toute la journée.
06:48En ce 13 novembre 2025,
06:49on découvre,
06:50disons après,
06:50les témoignages
06:51des vivants,
06:53leurs blessures,
06:54leurs traumatismes,
06:55leur rédemption.
06:56On en a parlé,
06:57nous,
06:57lundi,
06:58avec le documentaire
06:59Les vivants.
07:00On se souvient,
07:01évidemment,
07:01de cette image
07:02de Brandon de 6 ans,
07:04vous savez,
07:05qui a été interrogé
07:06par le petit journal
07:07de Yann Barthes
07:07sur Canal+.
07:08Devant le Bataclan,
07:1010 ans plus tard,
07:10il était avec le même
07:11Yann Barthes,
07:12mais cette fois-ci
07:13dans Quotidien.
07:14Brandon a désormais 16 ans,
07:16il était avec son papa.
07:17On vous a mis,
07:18évidemment,
07:18les deux extraits,
07:19celui du petit journal
07:21et celui du quotidien.
07:22Les méchants,
07:23c'est pas très gentil,
07:24les méchants.
07:25Ils ont des pistolets,
07:26ils peuvent nous tirer dessus
07:27parce qu'ils sont
07:28très très méchants.
07:29Papa.
07:29C'est pas grave,
07:31ils ont des pistolets,
07:32nous,
07:32on a des fleurs.
07:33Les fleurs,
07:34ça fait rien,
07:34c'est pour...
07:37Tu vois,
07:37tout le monde pose des fleurs.
07:39C'est pour combattre
07:40les pistolets.
07:41C'est pour protéger
07:42et les bougies aussi.
07:45C'est pour ne pas oublier
07:46les gens
07:46qui sont partis.
07:48Brandon,
07:49tu avais 6 ans,
07:50est-ce que tu t'en souviens ?
07:51Oui,
07:51je m'en souviens.
07:52C'est vrai,
07:52tu t'en souviens ?
07:53Oui,
07:54je m'en souviens
07:54parce que ça m'a beaucoup marqué.
07:56Est-ce que tu t'en souviens
07:57parce que tu as revu l'image
07:59ou tu te souviens vraiment
08:00de ce moment-là ?
08:01Non,
08:01je m'en souviens vraiment.
08:02D'accord.
08:03Ça m'a beaucoup marqué du coup.
08:05C'est quelque chose
08:06qu'on n'oublie pas.
08:07Angel,
08:08pourquoi le lendemain
08:08des attentats,
08:09vous avez ressenti le besoin
08:10d'aller en place de la République
08:11avec votre fils ?
08:12Comme je suis beaucoup
08:13des informations,
08:14j'ai regardé en boucle
08:15pour savoir ce qui se passe.
08:17Et puis le fait
08:18de regarder la maison
08:19avec les enfants,
08:20c'était pas évident.
08:20Donc lui,
08:21ça a commencé à travailler.
08:22Je me suis dit
08:23que la meilleure façon
08:24de le rassurer,
08:24c'est peut-être
08:25de l'amener sur place.
08:26Allez voir le replay
08:28de Quotidien,
08:29de voir Brandon
08:30qui a 16 ans maintenant
08:33et qui a un adolescent.
08:35Vivant,
08:36et Valérie
08:36est pourtant déjà mort.
08:38Mort de l'intérieur.
08:40Le père de Maxime,
08:41Calizzo,
08:42a été rescapé
08:43du Bataclan.
08:44Il était vivant.
08:45Mais c'était tellement dur
08:46pour lui
08:47qu'il va se suicider.
08:49Il va donc perdre son père
08:50une deuxième fois.
08:51C'est une deuxième mort,
08:52celle du Bataclan,
08:53et celle de la vie.
08:55Son fils va vivre
08:55avec ce père absent
08:56et son histoire,
08:58on les appelle
08:58les orphelins du 13 novembre.
09:00Documentaire assue
09:01sur BFM,
09:02c'est un extrait de BFM.
09:04C'est assis tous les deux
09:05et il m'a dit
09:06il faut que je te parle de ça.
09:08Et donc il m'a parlé
09:08à ton père.
09:11Il s'est retrouvé
09:12dans une salle.
09:12Je me suis retrouvé
09:13avec une dame
09:14qui m'a peut-être
09:15sauvé la vie
09:15qui s'appelle
09:17un tel,
09:18qui avait tel âge.
09:20Moi, j'avais rien,
09:21mais elle s'est pris
09:22une balle dans la fesse.
09:23Ton papa s'est allongé
09:24trois ans
09:25dans une mare de sang
09:25pour faire le mort.
09:27Il s'en est sorti en vie,
09:29mais ton papa
09:30est un peu bouleversé.
09:31Ton papa ne dort pas très bien,
09:33ton papa si, etc.
09:34Et c'est comme ça
09:35qu'on a abordé le sujet
09:35pour la première fois.
09:36Il y a une partie de moi
09:37qui s'est perdue à jamais
09:39quand je l'ai perdue.
09:40Personne ne se doutait
09:41jusqu'au dernier jour
09:43qu'il allait mettre fin
09:44à ses jours.
09:45Mais il a toujours voulu
09:46faire du mieux possible.
09:47Et c'est la preuve,
09:49même dans ses BD,
09:50dans la passion qu'on a
09:51avec la musique
09:52et tout ce qu'il a fait.
09:53Et je pense que
09:54le fait qu'il ait traversé ça,
09:56moi, ça m'a permis
09:57de l'aimer
09:57et que je ne l'aurais jamais aimé
09:58autant s'il n'avait pas
09:59traversé ça.
10:00Donc, d'une certaine manière,
10:01j'aime autant le Bataclan
10:02que je veux le fuir.
10:03Évidemment,
10:04tous ces survivants
10:05forment à eux
10:07un clan
10:07comme on pourrait
10:09parler par rapport
10:11à votre livre.
10:11Ce documentaire,
10:12il est sur BFM TV.
10:14Ce soir,
10:14il y a le choix
10:15de Sonia
10:16sur France 2
10:17en prime time
10:18qui va être diffusé.
10:19Vous avez vu,
10:20elle a été invitée
10:20d'ailleurs du 20h
10:21avec tout un tas
10:23de précautions.
10:24Ce soir,
10:25il y a également
10:25les ricochets
10:26sur France 2.
10:27Les ricochets,
10:28c'est l'histoire
10:28de ces 69 orphelins.
10:31Ils ont perdu
10:32leur père,
10:33leur mère
10:33dans le Bataclan
10:35et ils racontent
10:36comment du jour
10:37au lendemain,
10:38ils sont devenus orphelins.
10:40Ça s'appelle
10:40Les ricochets,
10:41c'est diffusé
10:41à 23h15
10:42sur France 2.
10:45Un coup de gueule
10:45de notre ami Valérie
10:47de Bruno Solo
10:48sur le média
10:50Del Falco.
10:51Alors lui,
10:52il y a un truc
10:52qui l'insupporte.
10:54Il ne faut pas
10:55que vous lui en parlez,
10:56Valérie.
10:57C'est tous les gens
10:58qui regardent
10:59des films
11:00et du cinéma
11:01sur les portables
11:02et les tablettes.
11:02Pour lui,
11:03ce n'est pas fait pour ça.
11:05Il y a des gens
11:05qui regardent des films,
11:06La Guerre des Étoiles
11:07sur leur portable.
11:09Enfin,
11:09non,
11:10il y a des gens
11:10qui regardent des films.
11:12Un petit court-métrage
11:13comme là,
11:14nous,
11:14on est en train de faire,
11:15on peut regarder
11:15sur un portable.
11:16On est face à face,
11:17champ contre champ,
11:18à plan large.
11:19OK,
11:19c'est quand même mieux
11:20de le regarder
11:20au moins sur un iPad
11:22pour une tablette.
11:23Mais un film,
11:25au bout d'un moment,
11:25tu as envie de dire,
11:26au cinéma,
11:27ou au moins,
11:27regarde-le à la télé.
11:28Mais sur un portable,
11:29un film entier,
11:30un film d'action
11:31ou un grand film,
11:32je ne sais pas,
11:33ce n'est pas possible.
11:33Ça ne doit rien dire
11:36que de le regarder
11:36dans ce forme-là.
11:37Ça n'a pas été fait pour ça.
11:38Ça a été fabriqué
11:39pour être vu
11:40sur un grand écran.
11:41En plus,
11:42maintenant,
11:42on a des télés formidables.
11:44France VG,
11:45ça se revient sur un portable ?
11:47Ça peut,
11:48honnêtement.
11:49Ce n'est pas du tout idéal.
11:51C'est vrai que,
11:52des fois,
11:53moi,
11:53ça m'arrive
11:53quand j'ai des contraintes
11:55perso
11:55et que je dois voir les matchs.
11:57Ce n'est pas très poli,
11:58mais les gens savent
11:59que je suis quand même
12:00obligé de rester concentré.
12:01Donc,
12:02j'ai le téléphone sur la table
12:03et je suis un peu autiste
12:04le temps du match.
12:06Il ne faut pas vous déranger.
12:07Il n'y a pas d'autre solution.
12:08Il faut aller dans un café
12:09sur grand écran,
12:10vivre l'ambiance,
12:11les supporters,
12:12il n'y a rien d'aussi fort.
12:14Il n'y a rien d'aussi fort
12:15et j'aime beaucoup savoir les matchs.
12:17J'ai plus de facilité
12:19à aller le voir
12:20dans un bar
12:20qu'au stade.
12:21En écoutant Sud Radio.
12:23En écoutant les commentaires
12:24de Sud Radio.
12:25C'est le phénomène du moment.
12:27C'est la sortie de Week 4-2.
12:29Je ne sais pas si vous avez vu,
12:30on voit Weekend partout.
12:32Au départ,
12:32c'est une comédie musicale
12:33qui existe depuis plus de 10 ans
12:34à Bordeaux et autres.
12:36Je ne sais pas
12:36si vous avez vu
12:37tout le marketing
12:38qu'il y a autour de Weekend.
12:39Moi,
12:40je n'ai jamais presque vu ça
12:41pour un film
12:42sur quelque chose
12:44qui n'est pas...
12:45Ça fonctionne.
12:45Il y a un vrai engouement.
12:47Vous avez même des livres
12:48où vous faites une commande,
12:50vous pouvez commander
12:50des choux rouges
12:51ou des choux verts
12:52et dedans,
12:53vous recevez
12:54un taux de bug
12:55avec des mugs,
12:57des chaussettes.
12:58Pourquoi choux ?
12:59Parce que c'est une opération...
13:02Je vous ai parlé
13:02de des livres
13:03sur toute la France.
13:04Vous commandez
13:04un des choux rouge ou vert
13:06pour faire une soirée Weekend
13:07et vous recevez
13:08un taux de bag
13:09avec un tas d'opérations.
13:10Absolument pas...
13:10Et dedans,
13:12vous pouvez même
13:13peut-être avoir deux places
13:13pour aller voir le film.
13:15C'est vraiment
13:15un marketing de dingue.
13:17J'irai au marché.
13:19Mais Valérie,
13:20elle est surtout
13:21très importante.
13:22le taux de bag
13:23de Teddy Fruit,
13:24il est très beau.
13:25On met Weekend,
13:26c'est un peu ma passion,
13:27le musical est Weekend.
13:36On peut aimer
13:37les musicals ?
13:39Oui,
13:39ou rien.
13:40C'est mon camp.
13:41Ah, vous aimez
13:41les musicals ?
13:42Vous connaissez Weekend ?
13:44Non, ça non.
13:45Allez, allons.
13:46Au nom du clan,
13:47dans un instant
13:47avec Philippe Spanguero.
13:49A tout de suite.
13:52Valérie Expert,
13:53Gilles Ganzmann,
13:55Sud Radio,
13:56Radio Média.
13:56L'invité Sud Radio Média,
13:58c'est l'invité
13:58Sud Radio Permanent,
14:00j'ai envie de dire.
14:01Philippe Spanguero
14:02est avec nous.
14:03On va vous retrouver,
14:04on l'a dit tout à l'heure,
14:05samedi soir
14:06à l'antenne de Sud Radio
14:07avec François Trio
14:09et Daniel Herrero
14:10pour le match
14:10France-Fidji.
14:12Ce vendredi
14:13pour sa rubrique.
14:14Vendredi
14:14pour votre rubrique.
14:16Et vous publiez
14:19au nom du clan
14:19aux éditions Alizio
14:21avec une préface
14:22de Michel Denizot
14:23et puis des témoignages
14:24d'enfants,
14:27de stars,
14:28enfin pas de stars,
14:29pourquoi j'ai dit de stars,
14:29d'enfants,
14:30de familles,
14:31de personnalités.
14:33Donc Laurent Tapie,
14:34Marita Barli,
14:35Ariane Daguin,
14:35les frères Karabatic,
14:37Emmanuel Galabru,
14:38bref,
14:38il y a beaucoup,
14:39beaucoup,
14:40beaucoup de témoignages
14:42que vous avez recueillis.
14:44Moi,
14:44ce qui m'a touchée,
14:45c'est votre prologue
14:46« Tu es le fils de qui ? »
14:48Cette question
14:48qui est revenue souvent
14:49en fait dans votre vie.
14:50Des milliers de fois.
14:52Et c'était drôle d'ailleurs
14:53parce que quand la promo
14:54du livre a démarré,
14:56avant que le livre sorte
14:58officiellement,
14:58on était au regroupement
15:00du MEDEF à Roland-Garros
15:01et donc l'attaché de presse
15:03des éditions était avec moi.
15:04Et donc les premières personnes
15:06qui sont arrivées
15:07pour échanger avec moi
15:08sur le livre spontanément
15:10m'ont dit
15:10« Mais tu es le fils
15:11duquel toi ?
15:11Tu es le fils de qui ? »
15:12Oui, parce que la famille Spanguero,
15:14il y en a trois,
15:15c'est ça ?
15:15Oui, c'est une grande famille.
15:16Six ?
15:17Six et ils étaient deux
15:19en équipe de France
15:19et quatre à jouer ensemble
15:20en même temps en Arbonne.
15:22Et donc,
15:23elle m'a regardé surprise.
15:25Elle m'a dit
15:25« Ah oui,
15:25mais ça se passe vraiment
15:26comme ça ? »
15:27C'est-à-dire qu'avant
15:27de te dire bonjour,
15:28les gens te demandent
15:29le fils de qui tu es.
15:31Mais est-ce que ce n'est pas
15:31avantage que dans le village
15:33on dit « Ah,
15:34regarde lui,
15:34c'est le fils Spanguero ? »
15:36Alors honnêtement,
15:37c'est délicat de parler
15:39d'enfants,
15:40de personnalités
15:41ou de gens
15:42qui ont eu des réussites
15:42dans certains univers
15:43parce qu'il y a des gens
15:44qui ne sont pas du tout
15:44connus du grand public
15:45mais il y a une histoire
15:46qui m'a beaucoup touchée,
15:47c'est celle d'un commandant
15:48du GIGN
15:49qui est anonyme
15:51puisqu'il est encore
15:52en activité
15:53et qui a une histoire
15:54familiale dans l'armée
15:56qui est incroyable
15:57depuis Napoléon,
15:58une histoire de loyauté familiale
16:00en rapport à l'armée
16:02qui est très particulière.
16:04Donc lui,
16:04il n'est pas connu
16:05du grand public.
16:06Mais il y a ce poids du clan
16:07dans son univers.
16:09Donc je voulais aller
16:10explorer des univers
16:11dans lesquels
16:12des gens qui ne sont pas
16:13forcément connus
16:13du grand public
16:14ont eu un niveau de réussite
16:16qui rajoute une forme
16:17de pression
16:18pour la descendance.
16:20Donc c'est ça
16:20qui m'intéressait
16:21mais ce n'est pas du tout
16:21de plaindre ces enfants-là
16:23en disant
16:24qu'ils n'ont pas de chance.
16:25C'est juste
16:25d'insister sur le poids.
16:29Donc bien sûr
16:29qu'il y a eu des bons côtés
16:30et que moi,
16:31je me suis toujours
16:32senti chanceux.
16:33Même enfant,
16:34je n'arrivais pas trop
16:36à l'expliquer
16:36mais j'avais une culpabilité
16:38terrible
16:38parce que j'étais
16:39très sensible
16:40au malheur du monde
16:41et en fait,
16:44je comprenais
16:45que j'avais plus de chance
16:46que beaucoup de gens
16:47que je croisais
16:47et c'était dur à vivre
16:49pour moi.
16:49Parce que pour ce que
16:50on compte du poids
16:52de ce qu'est
16:53les Spanguero,
16:54si je vous dis
16:55les bestiaux,
16:56ça vous parle ?
16:57C'était un film
16:59des Charlottes ?
17:00Ah non,
17:00c'était comment on appelait
17:02une équipe de France
17:03menée par un Spanguero
17:05et toute l'équipe
17:06on les appelle.
17:07Ah oui !
17:07Ah vous ne vous souvenez pas
17:08de ça ?
17:08Non, non, non.
17:09Écoutez,
17:10petite archive,
17:11on parle de votre famille.
17:12Ok.
17:12J'ai commencé à me casser,
17:15c'est le cas de le dire.
17:16En 1966,
17:18contre Grenoble,
17:19fracture à calicule
17:19avec les passements.
17:20Heureusement qu'il y avait
17:21mon nez,
17:22sinon je l'aurais pris
17:23dans la gueule.
17:23Walter Spanguero.
17:25Surnommé Ironman
17:26par les Sud-Africains,
17:27Walter Spanguero
17:28est une légende
17:28du rugby français.
17:29L'homme aux multiples fractures
17:31est sûrement le poète
17:32le plus cabossé de France.
17:33Habitué à jouer dur,
17:34malgré quelques bonnes
17:35bagarres générales,
17:36il est connu
17:37pour ne pas rendre
17:37les coups qu'il prend.
17:39Sa phrase la plus célèbre
17:40est devenue
17:40une vérité du rugby.
17:41On prend goût aux douleurs
17:42que le rugby provoque.
17:43Un match qui ne fait pas mal
17:45est un match raté.
17:46Le 20 janvier 1965,
17:48il n'a que 20 ans
17:48lors de sa première cap
17:49face au sprint box.
17:51Aligné en seconde ligne,
17:52il ne fait aucun complexe
17:53de sa jeunesse
17:54et sort une prestation magistrale.
17:56La France s'impose
17:578 à 6
17:57et il ne le sait pas encore,
17:59mais sa vie bascule.
18:00Le jeune pacte tricolore
18:01châtie les Sud-Africains.
18:03Les avant-français
18:03hériteront du nom suivant
18:05le pacte des bestiaux.
18:06Le pacte des bestiaux
18:08emmené par Walter Spanguero,
18:10c'est incroyable aussi
18:12quand même
18:12l'histoire de cette famille.
18:14Oui, c'est incroyable
18:15et c'est surtout
18:16une très belle histoire
18:17d'intégration
18:18par le sport.
18:19Moi, je suis très fier de ça
18:20parce que
18:20c'est vrai que
18:22on vit une époque
18:24et je suis un peu réac
18:26parfois
18:26dans ma façon
18:27de voir le monde,
18:28mais je trouve
18:29qu'on a galvaudé
18:30la notion
18:31de la valeur travail,
18:32de l'importance
18:34de s'intégrer,
18:36d'avoir une vision
18:37collective
18:37du monde
18:38et en fait
18:39ce que j'ai appris
18:41c'est que
18:41l'immigration italienne
18:42qui est arrivée
18:43dans le sud de la France
18:44c'était très différent
18:45puisque
18:45les immigrés italiens
18:47étaient
18:47en Italie
18:49vivaient dans les villages
18:50et ensuite
18:51allaient travailler
18:51dans les fermes.
18:53Alors que
18:53quand ils sont arrivés
18:54en France
18:54ils vivaient sur leur terre
18:56éloignés de tout
18:57et donc
18:58pour créer du lien social
18:59il fallait trouver
19:00des solutions
19:00et pour ma famille
19:03ça a été le rugby
19:03très vite
19:04et ça a été
19:05la capacité
19:09pour elle
19:09de trouver
19:10son élévation sociale
19:11et sa place
19:12dans ce sud-ouest
19:14qui avait quand même
19:16beaucoup de mal
19:16avec cette immigration
19:18italienne
19:18à l'époque
19:19avec le contexte
19:20de l'après-guerre.
19:21Alors un auditeur
19:22Gilles demande
19:23si vous avez souffert
19:24de l'affaire Spanguero
19:25pour votre image
19:25et il dit
19:26vive l'ovalie
19:27mais il faut savoir
19:27que l'entreprise
19:28avait été vendue
19:29vous le dites
19:29dans le prologue
19:30c'est un moment
19:31marquant
19:32et en termes
19:35de loyauté
19:35pour moi
19:36par rapport
19:37à ma famille
19:37parce que là
19:38j'ai réalisé
19:39à quel point
19:40la réputation
19:43est un sujet
19:44fragile
19:44surtout
19:46à l'ère
19:47des réseaux sociaux
19:47les fake news
19:49vont plus vite
19:50que les fact news
19:51et ça a été
19:53extrêmement frustrant
19:54et pour la première
19:54fois de ma vie
19:55j'ai vu mes oncles
19:57et mon père
19:58défaillants
19:59c'est à dire
20:00une incapacité
20:02à prendre
20:04les bonnes décisions
20:05à comprendre
20:06ce qui leur arrivait
20:07et je me suis senti
20:10une responsabilité
20:11particulière
20:12je me souviens
20:12du Figaro
20:13qui a fait
20:14sa couverture
20:14sur nous
20:15et il m'avait demandé
20:16d'être là
20:16avec deux de mes oncles
20:17et donc
20:20je me suis retrouvé
20:21j'ai rejoint
20:22mon oncle Walter
20:22et mon oncle Laurent
20:23dans le bureau
20:24et j'avais l'impression
20:25que c'était moi l'adulte
20:26et eux les enfants
20:27quasiment
20:27c'est pas péjoratif
20:28et là je me suis dit
20:30que j'avais vraiment
20:30un rôle à jouer
20:31et ça m'a aidé
20:32en partie à trouver
20:33ma place
20:33vous vous souvenez
20:34d'une phrase
20:34de Walter Spangaro
20:35qui vous aurait dit ?
20:38je me souviens
20:40des attitudes
20:41et c'est plus fort
20:42que les mots
20:42vraiment
20:43c'est terrible
20:46parce que
20:47à ce moment là
20:48c'est l'énergie
20:50et le travail
20:52et l'intégrité
20:53de toute une vie
20:54qui est remise en question
20:54alors Péricault
20:56les gars
20:56ce qui vient d'arriver
20:57votre grand-mère
20:58qui faisait le gueuleton
20:59après les parties
21:00Walter est arrivé
21:02avec les copains
21:02et la grand-mère
21:03faisait le repas
21:04et on a dit
21:04pourquoi on ne ferait pas
21:05des plats cuisinés
21:06c'est comme ça
21:07que c'est parti
21:07la vraie cuisine
21:08dans les années 70
21:10absolument
21:11c'est ça
21:11mais ça a été
21:12un cas d'école
21:13en gestion de crise
21:14parce que
21:15encore aujourd'hui
21:17toutes les semaines
21:17des gens me disent
21:18mais on ne savait pas
21:19que ce n'était plus à vous
21:20je vous disais pour rien
21:21et ça c'est assez terrible
21:22c'était Lou Berry
21:23les responsables
21:24au nom du clan
21:26alors on n'a pas beaucoup
21:28parlé du livre
21:28il aurait fallu plus de temps
21:29mais c'est passionnant
21:30parce que c'est
21:31effectivement
21:32la loyauté
21:34c'est ce que vous avez
21:34envie de dire
21:35c'est l'héritage
21:36du clan
21:37trouver sa place
21:38aussi à chaque fois
21:38dans chacun des témoignages
21:40qui est très très intéressant
21:41en deux mots
21:43ce que j'ai envie de dire
21:43c'est que ça s'adresse
21:44aux enfants et aux parents
21:45parce qu'on a chacun
21:46des façons d'appréhender
21:47nos histoires familiales
21:48j'aimerais qu'on puisse aussi
21:50trouver de la tolérance
21:51dans tout ça
21:51parce qu'il y a beaucoup
21:52de maladresse dans les familles
21:53il y a beaucoup d'injonctions
21:55il y a beaucoup de non-verbal
21:57dans tout ça
21:57et donc
21:58très intéressant
21:59la conclusion
22:00de la psychologue
22:02absolument
22:02et en fait
22:03ce que j'ai envie de dire
22:04surtout
22:05c'est que je me suis rendu compte
22:06à travers les échanges
22:07que j'ai eu pour le livre
22:08et puis de gens
22:09qui m'ont raconté
22:09leurs histoires depuis
22:10c'est qu'on a tendance
22:12à croire que
22:13s'éloigner un peu
22:14de ce que notre famille
22:15attend de nous
22:15parce qu'on a envie
22:16d'autre chose
22:17c'est trahir
22:18et ce n'est pas le cas
22:19et ce n'est pas le cas
22:20on peut s'éloigner un peu
22:21de la loyauté familiale
22:23sans trahir
22:24pour trouver sa voie
22:25mais la plupart
22:26ont été quand même
22:27dans la continuité
22:27du clan
22:28mais pour mieux revenir
22:29l'histoire d'Arianda Gang
22:30est super intéressante
22:31elle s'est éloignée
22:32de la loyauté
22:33pour y revenir
22:33vous allez rester
22:34avec Perico
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