«Ma sécurité» : à Bordeaux, ces policiers et gendarmes qui recueillent la parole des mineurs en danger

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Transcript

00:00On a une personne qui se connecte en nous indiquant qu'elle a moins de 18 ans,

00:04qu'elle voulait savoir s'il est possible de porter plainte seule.

00:06Joignable 24h sur 24, 7 jours sur 7, ces policiers derrière leurs écrans

00:11échangent en direct via ce chat le commandant Olivier.

00:14La personne qui continue, je prends contact avec vous car ma mère et mon beau-père

00:18me font de la violence physique et psychologique.

00:20C'est un premier recueil de déclarations qui permet d'analyser la nature des faits qui sont dénoncés,

00:25de s'assurer qu'il s'agit d'une infraction et d'apporter après une orientation.

00:28L'anonymat est préservé sur le principe.

00:30Évidemment, si l'effet était d'une gravité particulière,

00:33il y aurait une identification et une transmission pour une prise en charge urgente.

00:37Le commissaire divisionnaire Stéphane Laper est le chef de la division d'accueil numérique.

00:41L'assistance numérique permet d'abord de libérer la parole.

00:44Soit effectivement cette démarche sera la première vers une démarche d'enquête judiciaire,

00:49soit si on est sur plutôt par exemple des phénomènes d'addiction ou des témoignages

00:53qui ne sont pas forcément en lien avec des infractions.

00:55À ce moment-là, les policiers ou les gendarmes recommanderont de prendre contact avec une association

00:59ou donneront un petit peu du temps, peut-être pour que la victime accepte d'être prise en charge par un service d'enquête.

01:05Des policiers et des gendarmes de l'accueil numérique spécialement formés pour recueillir la parole des mineurs.

01:09Bordeaux, Stéphane Place, Europe 1.