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Transcription
00:00Des politiques de gauche, du centre et de droite dans un même cortège.
00:04Au premier rang, le maire ex-socialiste de Marseille, Benoît Payan,
00:08qui refuse d'admettre que certains quartiers de sa ville vivent dans un climat de terreur.
00:13On n'est pas à Palerme dans les années 80 ou à Mexico.
00:16Ça c'est bon pour celles et ceux qui veulent faire du sensationnalisme, mais qui ne connaissent pas bien Marseille.
00:21Même réaction très politique de la part de Clémentine Autain.
00:25La députée écologiste explique notamment le narcotrafic de cette manière.
00:30Il y a un abandon très fort, il n'y a pas de présence de l'État et on a des jeunes qui n'ont pas de perspective.
00:35Depuis sa ville de Nice, le maire Horizon Christian Estros et lui défendent justement une présence de l'État.
00:42Il faut l'armer. On ne mène pas la guerre parce que c'est une guerre qui nous est livrée avec les armes de la paix.
00:48On livre la guerre avec les armes de la guerre.
00:50Une mesure décriée par la gauche mais réclamée par l'opinion publique.
00:53Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le JDD, 72% des Français estiment qu'il faut instaurer un état d'urgence à Marseille pour lutter contre le narcotrafic.
01:04Jacques Serret du service politique d'Europe 1.
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