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Samedi 22 novembre 2025, retrouvez Marc Lolivier (président, FEVAD), Cédric Dufour (PDG, Rakuten France) et Axel Detours (Vice Président en charge des ventes internationales, Brevo) dans SMART TRENDS, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Smart Trends, c'est le grand rendez-vous des mutations et des tendances sur Bismarck Fortress deux fois par mois.
00:14Vous le savez, l'émission s'installe au cœur des événements qui font bouger la France et ses filières.
00:19Et l'événement qu'on a choisi aujourd'hui, c'est le Black Friday, l'occasion de parler des mutations du e-commerce avec mes invités.
00:26Bienvenue dans ce Smart Trends.
00:30Smart Trends, consacré aux mutations du e-commerce à l'occasion du Black Friday.
00:37Je vous présente mes invités, Cédric Dufour, bonjour.
00:40Bonjour.
00:40Bienvenue, vous êtes le président de Rakuten France, Marc L'Olivier, bonjour.
00:44Bonjour.
00:45Bienvenue à vous aussi, le directeur général de la FEVA, de la Fédération du e-commerce et de la Vente à Distance, et Axel Detour, bonjour.
00:50Bonjour.
00:50Bienvenue à vous aussi, vous êtes senior vice-président de Global Sales de Brevaux.
00:56Et alors quand même, je suis obligé, regardez cette belle image là, on ne s'est pas appelé ce matin.
01:00Mais on a un boys band de veste bleue, chemise bleu ciel, bravo messieurs, franchement, on peut se lancer dans la chanson.
01:07Allez, redevenons un peu sérieux pour parler du e-commerce.
01:10Rakuten France, en quelques mots, vous pesez combien ? C'est quoi ? C'est une pure marketplace aujourd'hui ?
01:15Alors Rakuten France, c'est une pure marketplace, effectivement.
01:18On est présent en France depuis 25 ans.
01:20On s'appelait avant Price Minister, on était pionnier du e-commerce à l'époque.
01:25Et il y a trois éléments qui nous caractérisent et qui nous différencient de nos concurrents.
01:29Le premier, c'est qu'on vend des produits neufs et des produits d'occasion sur la même plateforme.
01:34On a à peu près 50 millions de références sur notre plateforme.
01:37Le deuxième élément, c'est qu'on a 10 000 vendeurs présents sur notre plateforme.
01:43Alors, on n'est que marketplace, c'est-à-dire qu'on ne les concurrence pas, on ne vend rien en direct.
01:48On met en commun ces vendeurs avec nos clients.
01:51Et le troisième élément, c'est qu'on a un programme de fidélité qui s'appelle le Club R,
01:54qui réunit 13 millions de membres et qui est le programme de fidélité le plus généreux du e-commerce en France,
02:00qui consiste à donner du cash-back à nos clients sur leurs achats.
02:04Et on verra ce que représente le Black Friday pour une place de marché, une marketplace comme Rakuten.
02:11Marc-Olivier, le e-commerce, il va comment ? C'est un facteur à vecteur de croissance aujourd'hui en France ?
02:17Oui, c'est un élément essentiel aujourd'hui dans l'économie.
02:20Et pour vous donner quelques chiffres, c'est près de 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, produits et services.
02:26Ça représente à peu près 7% du PIB.
02:27Donc, c'est plus que l'industrie pharmaceutique, la mode, les télécommunications.
02:32Donc, c'est devenu vraiment un élément majeur de l'économie.
02:34Et puis surtout, c'est un outil, une habitude de conservation qui s'est ancrée chez les Français.
02:3980% des Français aujourd'hui achètent sur Internet.
02:43L'an dernier, ils ont réalisé 2,6 milliards de transactions.
02:46C'est à peu près près d'une centaine de transactions toutes les secondes.
02:49Donc, vous voyez, c'est vraiment un marché qui est devenu mature, mais je dirais une maturité dynamique.
02:53Je crois qu'il y a encore un potentiel.
02:54Oui, c'est ça ce que j'allais vous demander.
02:55C'est-à-dire que la tendance, elle reste haussière.
02:57Est-ce qu'il y a une accélération de la croissance ou finalement, c'est une croissance assez régulière ?
03:02Alors, c'est une croissance qui a connu une explosion avec le Covid.
03:05On va y revenir, mais aujourd'hui, on continue effectivement à avoir une croissance qu'on est porté par deux phénomènes.
03:10D'abord, il y a un aspect générationnel, c'est-à-dire que les jeunes, les générations X et Y, par exemple, n'ont pas connu un monde sans e-commerce.
03:17Donc, elles sont nées avec le e-commerce.
03:19Elles utilisent énormément le e-commerce.
03:20Et le deuxième facteur, et on y reviendra, c'est la capacité effectivement à innover pour essayer de répondre toujours aux nouvelles attentes des consommateurs.
03:27Alors, je veux bien que vous nous présentiez, Axelle de Tour, Brevo en quelques mots.
03:30Quelques mots.
03:32Brevo, c'est une entreprise française qui existe depuis une dizaine d'années.
03:35C'était connu un peu sous le nom de Sedlin Blue avant.
03:37Et puis, ça s'est transformé en Brevo.
03:39Peut-être qu'on en reparlera après pourquoi.
03:42Et avec une empreinte internationale, on travaille évidemment en France, mais beaucoup dans le reste de l'Europe,
03:47avec un marché important qu'est l'Allemagne, mais aussi tout le nord de l'Europe et bientôt le Royaume-Uni.
03:52Et puis, les Etats-Unis aussi, qui sont souvent un endroit assez compliqué, un marché compliqué pour ceux qui ne sont pas américains.
04:00Et alors, qu'est-ce qu'on trouve sur Brevo ?
04:02Alors, Brevo, c'est une plateforme d'engagement client.
04:04Donc, c'est ce qui permet en fait à toutes les marques, on travaille avec des artisans,
04:10mais on peut aussi travailler avec des grands comptes.
04:12Et c'est ça, c'est là-dessus qu'on est en train de beaucoup progresser.
04:15Donc, il permet de gérer en fait tout le marketing relationnel avec sa base de données client.
04:19Donc, évidemment, ça commence par les canaux de communication digitaux qu'on utilise beaucoup.
04:24Évidemment, l'email qui est un peu toujours là, l'email.
04:27Et puis, évidemment, SMS, WhatsApp, push notification, la gestion de la donnée.
04:31On en parle beaucoup.
04:33Qu'est-ce qu'on en fait de cette donnée ?
04:34Et donc, on l'aide à la rendre activable.
04:37Et puis, ça va jusqu'au programme de fidélisation.
04:40Évidemment, c'est le programme de fidélisation dont on parle de plus en plus.
04:43Je suis en face de la bonne personne pour en parler.
04:46Et voilà, Brevo, c'est cette plateforme unifiée qui permet de gérer un petit peu tout ce marketing relationnel avec les clients.
04:51C'est quoi justement, Cédric Dufour, cette idée de fidélisation ?
04:55Créer une sorte de communauté ?
04:56C'est un objectif de pratiquement toutes les marques ou toutes les plateformes de e-commerce ?
05:02Alors, l'idée, c'est effectivement de créer une communauté et surtout de faire revenir nos clients.
05:06Le principe de notre cashback, c'est que nos clients cumulent des points en achetant entre 5 et 25 % de leurs achats.
05:14Donc, c'est assez significatif.
05:15Et ensuite, ces points sont utilisables sur notre plateforme pendant une durée de temps limitée,
05:20ce qui favorise ce qu'on appelle le repeat purchase et donc le réachat et le retour sur notre plateforme.
05:25Alors, ce Black Friday, le sondage YouGov du mois d'août dernier, 40 % des personnes interrogées
05:31qui déclarent qu'elles sont plutôt susceptibles ou très susceptibles d'effectuer des achats pendant cette période.
05:38Et puisqu'on parlait de l'aspect générationnel, ça monte, c'est 53 % chez les 18-34 ans.
05:43C'est, Marc-Olivier, devenu l'événement commercial le plus, je ne sais pas quel terme employer,
05:49populaire, important de l'année aujourd'hui ?
05:51Les deux. En fait, c'est effectivement devenu l'événement commercial le plus important en termes de chiffre d'affaires
05:58et certainement le plus populaire, parce qu'on voit effectivement, si on compare ça au solde,
06:02qui ont perdu un petit peu de leur attrait.
06:04Le Black Friday, c'est vraiment le rendez-vous de la consommation.
06:06Alors, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le Black Friday, il s'inscrit vraiment dans les fêtes de fin d'année.
06:11C'est-à-dire que les gens aujourd'hui, avant, ils faisaient leurs achats plutôt en décembre.
06:14Donc, nous, on a noté une sorte de lissage, notamment sur novembre, qui est devenu le plus gros mois aujourd'hui.
06:19D'ailleurs, je vois les publicités évoluer.
06:22C'est-à-dire qu'il y a le Black Friday, mais il y a Noël aussi maintenant, dans le libellé des publicités autour de Black Friday.
06:27Il y a plus de 70% des gens qui achètent au Black Friday, qui achètent pour Noël.
06:30Et en ces temps de tension sur le pouvoir d'achat, c'est encore plus fort.
06:34Nous, ce qu'on voit sur les études aujourd'hui, il y a à la fois une inquiétude par rapport au futur,
06:39qui amène les gens quand même à surveiller un peu leurs dépenses.
06:41Mais il y en a beaucoup qui disent, je vais acheter malin.
06:43Ils vont chercher des bons plans.
06:44Alors, ils recevront certainement des e-mails de Brevo pour ça.
06:47Ils iront certainement sur Rakuten aussi.
06:49Donc, il y a cette stratégie d'essayer, effectivement, de ne pas se priver,
06:53parce qu'on voit que les gens ont envie quand même de faire ces fêtes de Noël en famille et de passer du bon temps.
06:58Mais ils vont chercher sur Internet, justement, des moyens de pouvoir se faire plaisir sans trop engager le portefeuille.
07:04Alors, justement, vous allez pouvoir nous dire à quel point c'est une période cruciale pour les marques,
07:08et pour se faire remarquer, pour communiquer.
07:10Mais qu'est-ce que ça représente pour Rakuten France en chiffre d'affaires, cette période-là du Black Friday,
07:15qui est plutôt une Black Week, d'ailleurs ?
07:16Alors, c'est plutôt un Black Month.
07:18Un Black Month, oui.
07:19Chaque année, ça grossit, quoi.
07:20Non, mais c'est vrai, parce que chaque année, ça grossit.
07:22Ça avait commencé par le Black Friday.
07:23On est passé à la semaine.
07:25Et clairement, cette année, c'est le Black Month.
07:28Ça présente à peu près un peu plus de deux mois de chiffre d'affaires sur l'année.
07:34Donc, c'est très significatif.
07:36C'est le double d'un mois normal.
07:38Et comme l'a dit Marc, c'est vraiment une anticipation des achats de Noël.
07:41Ça s'est fait, entre guillemets, au détriment du chiffre d'affaires de décembre.
07:44Avant, décembre était le chiffre, le mois où il y avait le plus de chiffre d'affaires,
07:48et c'était quasiment le seul mois où il n'y avait pas de promotion.
07:50Donc, c'est vraiment dans l'intérêt des consommateurs de pouvoir acheter.
07:53Mais alors, est-ce que c'est des...
07:54Pardon, on vous interrompt.
07:54Est-ce que c'est des vastes communicants ?
07:56C'est-à-dire que c'est des achats...
07:58Ce que vous disiez, c'est-à-dire que ce n'est pas beaucoup plus de chiffre d'affaires,
08:01c'est finalement le chiffre d'affaires que vous faites.
08:02Absolument, il n'y a pas souvent le Black Friday à mauvaise presse en taxe de surconsommation, etc.
08:10Ce n'est pas du tout ce qu'on analyse dans le comportement de nos...
08:13Ou c'est plus ce qu'on analyse ?
08:14C'était peut-être ça au début et ça l'est moins maintenant.
08:16Aujourd'hui, je pense qu'il y a une vraie responsabilité de nos acheteurs.
08:21Leur portefeuille n'est pas extensible non plus.
08:23Et donc, c'est vraiment un transfert des achats non soldés et non sans promotion
08:28à des achats plus malins au mois de novembre.
08:31D'accord. Et donc, c'est une période, évidemment, de communication maximale pour vous ?
08:36Maximal, quel que soit ce qu'on pense du Black Friday.
08:40Parce qu'il y a toujours un peu un débat.
08:41Est-ce que le Black Friday, c'est bien ? J'y vais ? J'y vais pas.
08:43Oui, oui. Ne vous inquiétez pas, j'ai prévu un petit chapitre sur cette question.
08:46Et c'est intéressant de voir qu'effectivement, toutes les marques le font.
08:49Alors, ils le font à leur manière.
08:50Il y en a qui sont évidemment sur le Black Friday canal historique,
08:54c'est-à-dire je fais des promotions, donc j'offre du pouvoir d'achat à mes clients.
08:57Puis il y a aussi ceux qui en profitent aussi pour promouvoir des valeurs un peu alternatives.
09:00Et je pense que c'est un mouvement qui est quand même assez fort aussi, qu'on peut voir.
09:03Mais quoi qu'on en fasse, c'est un moment de communication qui est très important.
09:06Et nous, on le voit chez Brevo, sur tous les canaux qu'on propose,
09:10il y a une augmentation très, très forte à ce moment-là.
09:12Et sur le temps que ça prend aussi, de notre côté, ce qu'on voit,
09:17c'est que ça se prépare beaucoup plus en amont.
09:20On le voit dès le mois d'octobre, il y a déjà des communications qui partent dessus.
09:23Parce qu'on sait qu'il y a déjà des acheteurs qui le préparent à ce moment-là.
09:26Donc on voit, avec les marques avec lesquelles on travaille,
09:29qu'il y a vraiment une anticipation de plus en plus importante.
09:32Et ce qui est intéressant aussi, c'est que du coup, la consommation baisse avant le Black Friday.
09:37On sent que les gens attendent ce Black Friday, et donc ils retiennent un petit peu leurs dépenses.
09:41Et après, ils se lâchent effectivement.
09:42Est-ce que c'est aussi pour ça qu'ils s'élargissent en durée ?
09:48Sans doute.
09:49Sans doute.
09:50Oui, forcément, il y a une logique.
09:52Je sais qu'on parle de la place de l'intelligence artificielle dans vos métiers respectifs.
09:58Quelle place l'IA prend aujourd'hui ?
10:01Et comment vous l'utilisez et vous la maîtrisez ?
10:05Ça occupe une place gigantesque chez nous.
10:07Chaque année, on fait un baromètre et une enquête avec Ipsos
10:12sur le comportement d'achat des Français avant les fêtes de Noël.
10:16Cette année, on a rajouté une question sur l'IA.
10:18Et un Français sur trois a dit qu'il allait utiliser l'IA
10:21pour préparer ses achats de Noël et ses cadeaux.
10:24Donc il faut être évidemment présent sur ces IA-là.
10:27Mais nous, on a une utilisation très importante sur l'IA de deux façons.
10:30Dans nos process internes, pour automatiser les process,
10:33pour gagner en productivité et permettre aux personnes qu'on a chez nous
10:38de travailler sur des tâches à plus forte valeur ajoutée.
10:41Et on l'utilise aussi dans nos interactions avec nos clients,
10:43sur les outils de recommandation, mais beaucoup plus d'intelligence
10:46pour être beaucoup plus pertinent dans la recommandation.
10:48Sur les outils de recherche, on a une problématique chez nous de volumétrie.
10:51Je vous ai dit qu'on avait 50 millions de produits.
10:54Aujourd'hui, l'intelligence artificielle nous aide à fusionner les fiches produits,
10:58à faire le tri là-dedans.
11:00Il nous aide à modérer également, on en parlera peut-être après.
11:03Tous les outils de modération sont accédérés grâce à l'intelligence artificielle.
11:07Donc on a une utilisation très importante de l'intelligence artificielle.
11:10Qu'est-ce que Marc-Olivier, c'est une révolution
11:14de laquelle personne ne peut passer,
11:17mais à quel point elle est digérée, intégrée,
11:20ou alors au contraire, en fonction de la taille des entreprises embryonnaires ?
11:26Non, c'est une révolution, c'est un mouvement d'ensemble.
11:28Nous, à FEVAD, on a fait un sondage auprès de l'ensemble de nos entreprises,
11:3282% des entreprises utilisent l'IA, pas l'IA, l'IA générative.
11:38Oui, d'ailleurs, quand je dis l'IA, je pense l'IA générative.
11:40Donc c'est 10 points de plus que l'an dernier.
11:43On est le secteur, c'est 2,5 fois plus que la moyenne en France.
11:47Donc on a un secteur qui somme vraiment à la pointe dans l'innovation
11:50et dans l'utilisation et l'adoption de cette technologie,
11:53qui est capitale.
11:54Cédric le disait, c'est à la fois des gains de productivité,
11:57mais ceci, c'est quelque chose qui peut générer du revenu,
11:59parce que vous allez avoir une offre, effectivement,
12:01qui est beaucoup plus ciblée, beaucoup plus pertinente.
12:03Et puis vous allez avoir des collaborateurs qui vont être engagés
12:05dans des tâches à valeur ajoutée.
12:07Et donc là, on a des gains de compétitivité.
12:09Donc c'est vraiment quelque chose qui est gagnant-gagnant.
12:11C'est gagnant pour l'entreprise et c'est aussi gagnant pour le consommateur.
12:13Axel Detour, jusqu'où on peut aller dans l'hyper-personnalisation,
12:16d'une certaine façon ?
12:17Parce que c'est ça l'enjeu dont on parle.
12:19En ça, l'IA est absolument vraiment une révolution pour des entreprises,
12:24enfin pour toutes les entreprises, et particulièrement comme la nôtre.
12:27On a fait un gros investissement,
12:30on va faire un gros investissement de 50 millions d'euros sur l'IA.
12:33Donc voilà, ça veut dire aussi pour nous,
12:35comme ce que vous disiez tout à l'heure, en termes de productivité,
12:37de productivité, c'est vraiment incroyable tout ce qu'on peut faire aujourd'hui.
12:42Hier, j'ai essayé de tester un agent qui coache les vendeurs de chez Brevo
12:47pour savoir comment ils pouvaient évoluer, analyser leurs appels.
12:50Et c'est impressionnant de précision.
12:52Et pour le coup, c'est très personnalisé.
12:55Donc ça nous fait gagner beaucoup de temps.
12:58Et après, par rapport à nos clients aujourd'hui,
13:00notre capacité à gérer ces données clients,
13:03les bases de données sont de plus en plus conséquentes.
13:06Notre travail, c'est de les rendre propres, normalisés,
13:09et de pouvoir travailler dessus.
13:10Ça, c'est un grand point fort de Brevo.
13:13Avec une vraie question, je vais vous la poser à tous.
13:15C'est-à-dire que plus on parle d'hyperpersonnalisation,
13:20plus on se penche évidemment sur les réglementations européennes,
13:24notamment la réglementation générale de protection des données,
13:27qui est questionnée aujourd'hui.
13:30Il y a un certain nombre de politiques qui se disent
13:34est-ce qu'il ne faut pas revenir simplifier,
13:36revenir un peu en arrière sur ce RGPD ?
13:38Je veux bien entendre votre avis aux uns et aux autres là-dessus.
13:40Est-ce qu'on peut développer l'IA tout en respectant le RGPD
13:43tel qu'il existe aujourd'hui ?
13:45Alors, j'ai une vaste question.
13:48Je pense qu'aujourd'hui, ce qui est déjà fait au niveau européen
13:50avec le RGPD est assez puissant.
13:53Des entreprises, quand même, sont beaucoup exposées,
13:55notamment dans d'autres pays, quand on est aux Etats-Unis.
13:57Les réglementations ne sont pas les mêmes.
13:58Bien sûr.
13:59Elles sont beaucoup plus lâches, on va dire,
14:01par rapport à ces sujets-là.
14:02Et ça a été assez compliqué pour nous de refuser aux Etats-Unis
14:04beaucoup de clients qui ne voulaient pas respecter ces règles-là.
14:09Et on observe que même aux Etats-Unis, quand même,
14:12ça devient aussi une norme de respecter,
14:14on appelle au moins l'opt-in,
14:16donc le fait que je suis d'accord pour recevoir des communications
14:18d'une marque.
14:20Et ça, c'est quelque chose qui est vraiment un point cardinal
14:22pour des entreprises comme la nôtre.
14:25Est-ce qu'aujourd'hui, ça doit évoluer de façon plus stricte ou pas ?
14:29Aujourd'hui, le consommateur a quand même beaucoup de pouvoir déjà
14:32pour sortir des communications qu'il ne veut pas.
14:35Est-ce que ça marche ou pas ?
14:37Ça, c'est une autre question,
14:38parce que très souvent, ça ne marche pas
14:40quand on peut demander de vouloir sortir des communications.
14:43Donc, il y a sûrement quelque chose à faire de mieux là-dessus,
14:45mais sur le principe de l'opt-in.
14:47Je suis d'accord, je ne suis pas d'accord.
14:48Il y a des évolutions qui sont quand même assez importantes
14:51aujourd'hui sur le marché, qui permettent de respecter ça.
14:53Le point de départ, c'est vrai qu'on reçoit régulièrement,
14:57je ne sais pas quel terme employer,
14:58une bannière qui nous dit est-ce que vous êtes d'accord ou pas.
15:00Et c'est vrai qu'on va le faire peut-être 10, 20, 30 fois par jour
15:03en fonction des usages et du temps qu'on va passer sur les sites.
15:06Donc, l'idée, c'est peut-être de simplifier cette réponse-là.
15:10Votre avis là-dessus, est-ce qu'il faut effectivement
15:12conserver ce qui est une originalité ?
15:17Moi, je pense une force européenne par rapport à d'autres marchés,
15:21peut-être vécue par certains comme un boulet.
15:23Non, je peux vous dire, on voit d'un très bon oeil
15:25le fait que les données personnelles soient protégées.
15:28Donc, c'est très bien et ça rajoute de la confiance
15:30entre les plateformes et les utilisateurs.
15:33En revanche, vous avez raison, un peu plus de souplesse.
15:36On essaye, nous, de mettre en place de la pédagogie,
15:38justement, en proposant, en indiquant à nos consommateurs
15:42ce qu'ils vont gagner à partager des données avec nous.
15:44On leur dit, si vous partagez,
15:45on va être plus pertinent dans les recommandations,
15:47on va être plus pertinent sur vos résultats de recherche.
15:50Donc, ça va être gagnant-gagnant, partagé,
15:52et nous, on sera plus pertinent dans ce qu'on recommandera.
15:55Avec le risque, la relé l'idée de s'enfermer.
15:57C'est toujours la bulle cognitive, quoi.
15:59C'est qu'on s'enferme dans une consommation
16:00qui est notre consommation et qu'on n'en sort jamais.
16:02Qu'est-ce que je veux dire ?
16:04On va devenir l'hyper-consommateur des baskets,
16:08des jeans bleus, je regarde comment je suis habillé,
16:09des chemises bleues et des vestes bleues.
16:12Écoutez, moi, je suis comme vous,
16:14je crois qu'il ne faut absolument pas renoncer au RGPD.
16:17La protection des données, c'est capital,
16:19et ça va être capital aussi pour le développement de l'IA.
16:22C'est un outil qui est extrêmement puissant,
16:24mais qui nécessite aussi qu'il soit utilisé de manière responsable.
16:28Donc, le RGPD, ça fait partie des valeurs de l'Europe.
16:31On doit le garder.
16:33Et on doit même voir, effectivement, comment on la pique.
16:35Alors, est-ce qu'il faut l'adapter sur certains points ?
16:38D'abord, il n'y a pas que le RGPD.
16:39Il y a l'IA Acte, il y a le règlement sur le service numérique.
16:41Donc, un, la boussole, ça doit être le respect du choix du consommateur.
16:46Y compris, d'ailleurs, le choix de ne pas vouloir être soumis
16:48à des mailings sur des vestes bleues et des chemises bleues.
16:50Donc, il faut laisser le choix.
16:54Donc, il faut être à la fois transparent, laisser le choix au consommateur,
16:57puisque finalement, s'il veut avoir des offres qui ne sont pas personnalisées,
17:00c'est son droit.
17:00Mais donc, ça veut dire, pardon, je vous interromps,
17:02ça veut dire que vous ne considérez pas cet ensemble réglementaire que vous avez décrit
17:06comme un frein à la croissance des entreprises européennes du e-commerce ?
17:10Non, on ne le considère pas comme un frein.
17:13On le considère comme étant un outil de régulation qui est nécessaire.
17:16Est-ce que sur certains points, il faudra l'adapter,
17:17notamment en raison d'une concurrence internationale ?
17:20C'est là où, effectivement, il faut qu'on fasse un trade-off
17:22entre, effectivement, cet impératif de protection qui est absolument essentiel,
17:25mais aussi celui de la souveraineté.
17:26Parce que si nos entreprises, effectivement, sont balayées
17:28par les entreprises chinoises et américaines,
17:30je ne suis pas sûr qu'on aurait beaucoup avancé sur la question
17:33de la protection de la vie privée.
17:35Et donc, je pense qu'il faut, et moi, je suis au contact des entreprises,
17:39ces entreprises, elles sont responsables.
17:40Elles savent très bien que si jamais les clients ont une défiance
17:43quant à l'utilisation qui sera faite de leur donnée,
17:45ils ne les donneront pas.
17:46Et la data, c'est quand même le moteur de l'économie numérique.
17:50Et donc, c'est pour ça qu'on a tout intérêt à ce que les gens
17:51soient en confiance et qu'ils aient confiance dans l'utilisation
17:54qui sera faite de leur donnée.
17:55Alors, justement, vous parliez d'entreprises chinoises.
17:57On est en plein bras de fer, contre-attaque française, européenne.
18:02Il y a l'Italie qui a embrayé le pas de la France concernant Chine.
18:07Je me tourne vers vous, Cédric Dufour.
18:09Est-ce qu'on caricature les plateformes chinoises ?
18:12Est-ce que c'est normal que la France et l'Europe aillent finalement
18:15à la bagarre aujourd'hui ?
18:16Alors, c'est très important d'aller à la bagarre,
18:18non pas contre les plateformes chinoises,
18:20mais contre les plateformes qui ne respectent pas les réglementations.
18:23Il se trouve qu'elles sont chinoises.
18:25Je veux éviter la malgare de ces plateformes chinoises et des problèmes.
18:29En revanche, il est fondamental de lutter contre la concurrence déloyale.
18:33Le marché français du e-commerce est un marché déjà très fragmenté,
18:36où il y a beaucoup d'acteurs.
18:37Il est inadmissible d'accepter sur ce marché des personnes
18:40qui s'affranchissent de toute réglementation fiscale, sociale, environnementale, etc.
18:45Donc, effectivement, c'est important de lutter contre ça
18:48et on le fait beaucoup avec la FEVAD dont on aimerait.
18:50Alors, est-ce que la FEVAD,
18:51Sarah, le temps sur le doigt, je n'ai pas vérifié,
18:54mais c'est associé à la plainte des 12 fédérations du commerce
18:57contre Chine qui a été déposée cette semaine ?
19:00Absolument.
19:00On fait partie des fédérations.
19:02On a certains membres qui font partie des marques également
19:04qui ont assigné Chine.
19:05Je rejoins ce qu'a dit Cédric.
19:07Si vous voulez, on est un marché qui somme ouvert et il faut le rester.
19:11Le problème, ce n'est pas la croissance de ces entreprises-là.
19:14Pour vous situer, Chine aujourd'hui,
19:16c'est 5 millions de Français qui se connectent tous les jours.
19:20Moi, ça fait 20 ans que je suis de l'e-commerce,
19:21je n'avais jamais vu ça.
19:22Je n'avais jamais vu une entreprise réaliser une telle progression
19:25en si peu de temps et en respectant si peu de règles.
19:28Parce que le problème, ce n'est pas la croissance.
19:30Le problème, ce n'est pas la concurrence.
19:31C'est le respect de la réglementation.
19:33Nous, nos entreprises, elles n'ont aucun problème
19:35avec quelque entreprise que ce soit
19:37à partir du moment où elles respectent les règles.
19:39Mais on vient de parler du RGPD, par exemple,
19:42qui est important pour nous.
19:44Vous ne pouvez pas demander aux entreprises françaises et européennes
19:46de respecter ces normes-là auxquelles elles adhèrent
19:49et de leur dire, mais eux, ce n'est pas la peine,
19:51eux, ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
19:52Donc nous, c'est tout le sens de l'action qu'on mène.
19:54Alors, il y a à la fois le non-respect de la réglementation
19:56et puis il y a aussi l'utilisation des angles morts,
19:58puisque vous savez, ils ne payent pas le droit de douane, par exemple.
20:00Alors, c'est en train de changer.
20:01Comment vous justifiez qu'un commerçant français
20:03qui importe paye un droit de douane sur le même produit,
20:06l'entreprise chinoise qui envoie directement le consommateur
20:07n'en paye pas ?
20:08C'est inacceptable et je pense qu'il faut arrêter
20:10d'accepter l'inacceptable.
20:11Oui, avec notamment, puisqu'il y a tout un arsenal,
20:14mais cette taxe sur les petits colis de 2 euros
20:16qui a été votée par les députés.
20:18On va suivre le destin parlementaire de ce texte.
20:23Votre avis sur ce contexte, Axel Detour,
20:26et pour une entreprise comme la vôtre, pour Brevot ?
20:28Dans ce contexte chinoise ?
20:30Chine, oui, plateforme chinoise, réglementation, non-respect.
20:34Ce que je retiens, ce que vous m'avez dit,
20:35c'est que l'Europe s'est construite sur le libre-échange,
20:38elle a créé un certain nombre de règles,
20:41quand même, pour tenir ce libre-échange,
20:45sauf qu'on a le sentiment qu'elle s'applique plus
20:47aux entreprises européennes qu'aux entreprises
20:48qui sont en dehors de l'Union européenne.
20:50Nous, ce qu'on voit à notre échelle,
20:53encore une fois, je reprends l'exemple des États-Unis,
20:54c'était vraiment intéressant, c'est vraiment un débat
20:56qu'on a eu chez nous, interne, de se dire,
20:57qu'est-ce qu'on fait ? Est-ce qu'en fait,
20:59on garde notre identité européenne ?
21:01Et en allant sur un marché avec des règles différentes,
21:05est-ce que vraiment, en réalité, ça nous dessert ?
21:08Et on a trouvé assez positif que sur,
21:11notamment, cette question du RGPD, de la donnée personnelle,
21:14nos concurrents, nous, on évolue pas dans un marché
21:16qui est principalement américain.
21:18Tous les opérateurs de plateformes,
21:21de relations clients, aujourd'hui,
21:22c'est principalement des Américains.
21:24On est le seul concurrent européen un peu crédible.
21:28Et c'est intéressant de voir qu'il y a quand même aussi
21:30un mouvement aux États-Unis sur la donnée privée,
21:34parce que nos concurrents appliquent déjà de plus en plus
21:36cette même typologie de règles aux États-Unis,
21:38donc à respecter vraiment la donnée personnelle,
21:40de plus en plus.
21:42Il y a toute une partie du marché où c'est moins le cas,
21:44mais il y a quand même une évolution qui est assez importante.
21:46Et surtout quand eux viennent en Europe,
21:48en revanche, c'est impossible pour eux de travailler
21:50avec des entreprises françaises
21:53s'ils ne respectent pas ce règlement.
21:55Alors, on va parler du rôle des réseaux sociaux
21:57et je commence avec vous, Axel Detour,
21:59puisque vous venez d'acquérir Cohorte, c'est ça ?
22:01Alors, c'est quoi Cohorte en quelques mots
22:03et pourquoi surtout ?
22:05En fait, c'est une solution qui vient compléter
22:06une partie de la solution qu'on a,
22:08qui est sur les problèmes de fidélité.
22:10Vous savez, quand vous avez des problèmes de fidélité,
22:11vous allez valoriser les actions de vos clients,
22:14ce qu'ils vont acheter.
22:15Et avec Cohorte, on a la possibilité maintenant
22:19de rétribuer nos clients,
22:21de valoriser en fait leurs actions sur les réseaux sociaux.
22:24Donc, tout type de réseaux sociaux,
22:25quand ils font un like, quand ils partagent.
22:28Et ça, c'est super important
22:29parce que tout le monde passe beaucoup de temps
22:31sur les réseaux sociaux.
22:32Il se passe beaucoup de choses sur les réseaux sociaux
22:34et pouvoir valoriser en fait ce qui se passe
22:36sur les réseaux sociaux pour nos clients,
22:38c'est hyper important
22:39parce que ça nous permet vraiment
22:39d'aller encore un petit peu plus loin
22:41dans cette capacité à avoir une réponse
22:43qui est adaptée à chaque client,
22:44de ne pas lui envoyer une veste verte
22:47alors qu'il voulait une veste bleue
22:48avec sa chemise bleue.
22:50Et d'avoir...
22:51Mais ça commence par des choses très basiques
22:52comme ça.
22:54Et Cohorte permet de faire ça
22:54sur cette partie-là des réseaux sociaux
22:56où on sait qu'il y a beaucoup de trafic aujourd'hui.
23:00Oui, effectivement.
23:01On a parlé d'intelligence artificielle.
23:04Il y a ce qu'on appelle le commerce agentique.
23:07Peut-être qu'on peut en quelques mots,
23:08Cédric Dufour, dire ce que ça signifie.
23:11Et puis, comment vous, vous l'utilisez ou pas ?
23:14J'ai raconté quand même.
23:15Alors aujourd'hui, on utilise ces traits...
23:20Le commerce agentique est aujourd'hui
23:21peu développé encore en Europe.
23:24Aux Etats-Unis, on est beaucoup plus avancé.
23:26Et on travaille beaucoup sur la possibilité
23:29de s'intégrer dans les IA
23:31de façon à ce que les clients,
23:34enfin les consommateurs,
23:35puissent acheter directement sur ces IA-là
23:39au lieu d'être redirigés vers nos sites.
23:42Donc ça nécessite des accords,
23:44ça nécessite des partenariats.
23:46Il y a soit cette posture-là,
23:49qui est la nôtre,
23:49cette approche partenariale.
23:51Il y a d'autres plateformes
23:51qui prennent des postures inverses
23:53de cloisonnement en disant
23:55« Je ne veux surtout pas y aller. »
23:57« Je veux que tout se passe sur ma plateforme
23:58parce que je veux la maîtriser de A à Z. »
24:01Donc il y a beaucoup de réflexions.
24:03Je disais, c'est très nouveau ce sujet-là.
24:06De façon générale,
24:06il y a encore plus en Europe.
24:08Donc on y travaille ardemment.
24:10Ça veut dire que vous discutez
24:12avec OpenAI, avec des...
24:15Par exemple.
24:16Voilà, ou d'autres.
24:17Ou d'autres.
24:18Il faut négocier avec tout le monde.
24:21En quoi ça transforme
24:22la relation client finalement ?
24:23de se retrouver à discuter
24:24avec un agent relationnel,
24:29conversationnel de plus en plus pointu
24:31comme les IA génératives peuvent le faire.
24:35Le problème, ce n'est pas que ça.
24:37Ce que disait Cédric,
24:39effectivement, d'abord,
24:41c'est incontournable.
24:42Aujourd'hui, quand on voit
24:43le taux d'adoption de l'IA
24:44dans la population
24:46et en usage grand public,
24:48Cédric rappelait les chiffres
24:49sur les gens qui ont utilisé l'IA
24:50déjà pour les achats de Noël.
24:52Donc vous avez deux étapes.
24:53Vous avez l'étape 1
24:54sur laquelle on travaille
24:54avec tous les sites
24:55qui est effectivement
24:56le référencement sur ces IA,
24:58sur ces agents-là
24:58pour qu'on sait
25:00qu'ils vont être utilisés.
25:01Donc ils vont remplacer
25:01certainement les moteurs de recherche
25:02ou les réseaux sociaux
25:03pour avoir un achat
25:05qu'on va travailler avec l'IA.
25:07Mais l'étape d'après,
25:08ça va beaucoup plus loin.
25:09Et ça existe déjà aux États-Unis.
25:11C'est que c'est l'IA
25:11qui va acheter pour le consommateur.
25:12Et donc vous coupez en fait,
25:14vous désintermédiez,
25:15le consommateur,
25:16la relation entre le consommateur
25:18et le site.
25:19Donc nous,
25:19c'est vraiment des questions
25:20sur lesquelles on réfléchit
25:21parce que vous n'aurez plus de clients.
25:23Si on va dans ce scénario-là,
25:24vous n'aurez plus des agents
25:25en face de vous.
25:26Et donc en termes de données,
25:27de connaissances,
25:29ça pose aussi la question
25:30de la souveraineté
25:30parce que vous n'aurez pas
25:3110 000 IA génératifs.
25:33Donc là,
25:34il y a vraiment quelque chose
25:35qui se joue
25:35qui est de l'ordre du basculement
25:37dans une nouvelle forme de commerce
25:39auquel il faut vraiment
25:40qu'on réfléchisse ensemble
25:41pour voir comment est-ce
25:42qu'on accompagne ce mouvement-là
25:44qui a aussi des aspects positifs
25:46mais qui peut aussi
25:47assez mal tourner
25:48si jamais effectivement
25:49on a une ou deux IA
25:50qui contrôlent l'ensemble du commerce.
25:52D'où l'importance
25:53du sommet franco-allemand
25:54qui s'est tenu
25:55il y a quelques jours
25:56pour essayer effectivement
25:57de construire
25:58une sorte de géant européen de l'IA.
26:00Ce n'est pas trop tard pour vous ?
26:02Ce n'est jamais trop tard
26:03et c'est surtout existentiel
26:04parce que si on loupe
26:06ce coche-là,
26:07vu l'importance
26:08de la prendre de l'IA
26:09dans les entreprises
26:09et le e-commerce
26:10c'est vraiment à l'avant-garde
26:11ça va toucher tous les secteurs
26:13ce n'est pas juste quelque chose
26:14qui intéressera le numérique
26:15il faut absolument
26:16et nous on salue
26:17cette initiative franco-allemande
26:19il faut maintenant
26:20passer aux actes
26:21parce qu'il y a
26:22beaucoup de déclarations
26:22là-dessus
26:23il faut qu'on passe aux actes
26:24et c'est vraiment essentiel
26:25pour l'avenir
26:26pour les futures générations
26:28et pour la souveraineté européenne.
26:29Ce SmartTent
26:30il est consacré
26:31au Black Friday
26:32où on l'a organisé
26:34à l'occasion de ce Black Friday
26:35c'est aussi un événement
26:36qui suscite les critiques
26:38où les contre-offensives
26:39il y a 200 marques françaises
26:40qui ont lancé
26:40les jours tricolores
26:42pour proposer une alternative
26:43solidaire
26:44et responsable
26:44au Black Friday
26:45vous dites quoi Cédric Dufour ?
26:46vous dites que c'est complémentaire
26:48on n'est pas obligé
26:49d'opposer les uns les autres ?
26:51Oui une fois de plus
26:52comme on le disait
26:52en introduction
26:54le Black Friday
26:54on assiste finalement
26:56à un transfert
26:57les achats qui étaient faits
26:58avant au mois de décembre
26:59sans promotion
27:00sont maintenant faits
27:02au mois de novembre
27:02avec des offres intéressantes
27:04et donc ça permet de régler
27:05le souci du pouvoir d'achat
27:07des français
27:07donc c'est une bonne chose
27:08pour les français
27:09ce qu'on analyse
27:10cher Akuten
27:11nous qui vendons des produits neufs
27:12et des produits d'occasion
27:13c'est que pendant le Black Friday
27:14plus de la moitié des articles
27:16qui sont vendus
27:16sont des articles
27:17de seconde main
27:18donc il y a une vraie
27:20prise de conscience
27:21de l'achat responsable
27:22y compris
27:22pendant le Black Friday
27:24oui parce que ça répond
27:25à l'une des critiques
27:26originelles
27:27contre le Black Friday
27:27qui était une espèce
27:28de surconsommation
27:30avec un bilan carbone
27:31assez désastreux
27:32absolument
27:33alors que non
27:33puisque ça sert même
27:34la seconde main
27:35qui aujourd'hui
27:36est en forte croissance
27:36chez nous
27:37et chez de nombreux acteurs
27:38Axel Detour
27:39beaucoup de marques
27:39font ça à ce moment-là
27:41je pense à la Rodeau
27:42Darty
27:42sur la seconde main
27:43ils profitent aussi
27:44du Black Friday
27:44pour lancer des initiatives
27:45comme ça
27:45pour sensibiliser aussi
27:46beaucoup de leurs clients
27:48à ces mécaniques-là
27:50et du coup aujourd'hui
27:51on se retrouve
27:51avec un Black Friday
27:53comme je disais un peu au début
27:54qui est vraiment
27:54un moment de communication
27:55on ne fait pas passer
27:56tout et n'importe quoi
27:57mais on véhicule
27:59des valeurs
28:00donner un peu plus
28:01de pouvoir d'achat
28:02à ces clients
28:02c'est pas de la valeur
28:04ça peut être aussi
28:06comme une valeur
28:07il y a beaucoup d'autres
28:07valeurs alternatives
28:08qui ne sont pas faite
28:08Est-ce que
28:09on va terminer avec vous
28:10Marc L'Olivier
28:11il nous reste une minute
28:12est-ce que cette critique
28:14de l'origine
28:15vous pensez
28:16qu'elle est datée
28:17aujourd'hui
28:17ou qu'elle
28:17vous l'entendez moins
28:19dans les médias
28:20ou est-ce que ça continue
28:21d'être collé
28:22au Black Friday
28:23comme moi je le fais
28:23à l'instant
28:24On l'entend moins
28:25surtout que parler
28:25de surconsommation
28:26alors qu'il y a un vrai
28:27problème de pouvoir d'achat
28:28c'est un peu dystopique
28:30mais je reviens
28:31sur ce qui a été dit
28:32et c'était à conclure
28:32c'est une opération
28:33de communication
28:33que certaines personnes
28:35utilisent ce moment
28:36de communication
28:36pour promouvoir
28:37le Made in France
28:38ou des achats responsables
28:39pourquoi pas
28:40le succès du Black Friday
28:41contrairement au sol
28:42c'est qu'il laisse
28:42une grande liberté
28:43en fait aux entreprises
28:44la seule chose
28:45qu'ils doivent respecter
28:45c'est le client
28:46la transparence
28:47et la qualité de l'information
28:48Merci beaucoup à tous
28:50Merci d'avoir participé
28:51à ce Smart Trend
28:53j'ai trouvé le nom
28:53on va s'appeler
28:55les Black Blue Boys
28:57ça vous va ?
28:58ça va très bien
28:59ça vous va ?
29:00et on mange notre Boys Bond
29:01merci beaucoup
29:02et à bientôt
29:02sur Bsmart Fortune
29:04salut
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