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  • il y a 2 heures
Samedi 22 novembre 2025, retrouvez Axel Detours (Vice Président en charge des ventes internationales, Brevo), Cédric Dufour (PDG, Rakuten France) et Marc Lolivier (président, FEVAD) dans SMART TRENDS, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Smart Trends consacré aux mutations du e-commerce à l'occasion du Black Friday.
00:09Je vous présente mes invités, Cédric Dufour, bonjour.
00:12Bonjour.
00:12Bienvenue, vous êtes le président de Rakuten France, Marc L'Olivier, bonjour.
00:16Bonjour.
00:16Bienvenue à vous aussi, le directeur général de la FEVA, de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, et Axel Detour, bonjour.
00:22Bonjour.
00:22Bienvenue à vous aussi, vous êtes senior vice-président de Global Sales de Brevo.
00:27Et alors quand même, je suis obligé, regardez cette belle image là, on ne s'est pas appelé ce matin,
00:32mais on a un boys band de veste bleue, chemise bleu ciel, bravo messieurs, franchement, on peut se lancer dans la chanson.
00:39Allez, redevenons un peu sérieux pour parler du e-commerce.
00:41Rakuten France, en quelques mots, vous pesez combien ? C'est quoi, c'est une pure marketplace aujourd'hui ?
00:47Alors Rakuten France, c'est une pure marketplace, effectivement.
00:49On est présent en France depuis 25 ans.
00:52On s'appelait avant Price Ministère, on était pionnier du e-commerce à l'époque.
00:56Et il y a trois éléments qui nous caractérisent et qui nous différencient de nos concurrents.
01:01Le premier, c'est qu'on vend des produits neufs et des produits d'occasion sur la même plateforme.
01:05On a à peu près 50 millions de références sur notre plateforme.
01:09Le deuxième élément, c'est qu'on a 10 000 vendeurs présents sur notre plateforme.
01:15On n'est que marketplace, c'est-à-dire qu'on ne les concurrence pas, on ne voit rien en direct.
01:19On met en commun ces vendeurs avec nos clients.
01:22Et le troisième élément, c'est qu'on a un programme de fidélité qui s'appelle le Club Air,
01:26qui réunit 13 millions de membres et qui est le programme de fidélité le plus généreux du e-commerce en France,
01:32qui consiste à donner du cash-back à nos clients sur leurs achats.
01:36Et on verra ce que représente le Black Friday pour une place de marché, une marketplace comme Rakuten.
01:43Marc-Olivier, le e-commerce, il va comment ?
01:46C'est un facteur à vecteur de croissance aujourd'hui en économie française ?
01:49Oui, c'est un élément essentiel aujourd'hui dans l'économie.
01:52Et pour vous donner quelques chiffres, c'est près de 200 milliards d'euros de chiffre d'affaires, produits et services.
01:58Ça représente à peu près 7% du PIB.
01:59Donc c'est plus que l'industrie pharmaceutique, la mode, les télécommunications.
02:03Donc c'est devenu vraiment un élément majeur de l'économie.
02:06Et puis surtout, c'est un outil, une habitude de conservation qui s'est ancrée chez les Français.
02:1180% des Français aujourd'hui achètent sur Internet.
02:15L'an dernier, ils ont réalisé 2,6 milliards de transactions.
02:18C'est à peu près près d'une centaine de transactions toutes les secondes.
02:21Donc vous voyez, c'est vraiment un marché qui est devenu mature, mais je dirais une maturité dynamique.
02:25Je crois qu'il y a encore un potentiel.
02:26Oui, c'est ça ce que j'allais vous demander.
02:27C'est-à-dire que la tendance, elle reste haussière.
02:29Est-ce qu'il y a une accélération de la croissance ou finalement, c'est une croissance assez régulière ?
02:34Alors, c'est une croissance qui a connu une explosion avec le Covid.
02:37On va y revenir, mais aujourd'hui, on continue effectivement à avoir une croissance qu'on est porté par deux phénomènes.
02:42D'abord, il y a un aspect générationnel, c'est-à-dire que les jeunes, les générations X et Y, par exemple, n'ont pas connu un monde sans e-commerce.
02:49Donc elles sont nées avec le e-commerce, elles utilisent énormément le e-commerce.
02:52Et le deuxième facteur, et on y reviendra, c'est la capacité effectivement à innover pour essayer de répondre toujours aux nouvelles attentes des consommateurs.
02:59Alors, je veux bien que vous nous présentiez, Axelle de Tour, Brevo, en quelques mots.
03:02Quelques mots. Brevo, c'est une entreprise française qui existe depuis une dizaine d'années.
03:07C'était connu un peu sous le nom de Sedlin Blue avant et puis ça s'est transformé en Brevo.
03:11Peut-être qu'on en parlera après pourquoi.
03:14Et avec une empreinte internationale, on travaille évidemment en France, mais beaucoup dans le reste de l'Europe avec un marché important qu'est l'Allemagne,
03:21mais aussi tout le nord de l'Europe et bientôt le Royaume-Uni.
03:24Et puis les Etats-Unis aussi, qui sont souvent un endroit assez compliqué, un marché compliqué pour ceux qui ne sont pas américains.
03:32Et alors, qu'est-ce qu'on trouve sur Brevo ?
03:33Alors, Brevo, c'est une plateforme d'engagement client.
03:36Donc c'est ce qui permet en fait à toutes les marques, on travaille avec des artisans, mais on peut aussi travailler avec des grands comptes.
03:43Et c'est ça, c'est là-dessus qu'on est en train de beaucoup progresser.
03:47Donc il permet de gérer en fait tout le marketing relationnel avec sa base de données client.
03:51Donc évidemment, ça commence par les canaux de communication digitaux qu'on utilise beaucoup.
03:55Évidemment, l'email qui est un peu toujours là, l'email.
03:59Et puis évidemment, SMS, WhatsApp, push notification, la gestion de la donnée.
04:03On en parle beaucoup.
04:04Qu'est-ce qu'on en fait de cette donnée ?
04:06Et donc, on l'aide à la rendre activable.
04:09Et puis ça va jusqu'au programme de fidélisation.
04:12Évidemment, c'est le programme de fidélisation dont on parle de plus en plus.
04:15Je suis en face de la bonne personne pour en parler.
04:17Et voilà, Brevo, c'est cette plateforme unifiée qui permet de gérer un petit peu tout ce marketing relationnel avec les clients.
04:23C'est quoi justement, Cédric Dufour, cette idée de fidélisation ?
04:26Créer une sorte de communauté ?
04:28C'est un objectif de pratiquement toutes les marques ou toutes les plateformes de e-commerce ?
04:34Alors l'idée, c'est effectivement de créer une communauté et surtout de faire revenir nos clients.
04:38Le principe de notre cashback, c'est que nos clients cumulent des points en achetant entre 5 et 25% de leurs achats.
04:45Donc c'est assez significatif.
04:47Et ensuite, ces points sont utilisables sur notre plateforme pendant une durée de temps limitée,
04:52ce qui favorise ce qu'on appelle le repeat purchase et donc le réachat et le retour sur notre plateforme.
04:57Alors ce Black Friday, le sondage YouGov du mois d'août dernier, 40% des personnes interrogées
05:03qui déclarent qu'elles sont plutôt susceptibles ou très susceptibles d'effectuer des achats pendant cette période.
05:09Et puisqu'on parlait de l'aspect générationnel, ça monte, c'est 53% chez les 18-34 ans.
05:15C'est, Marc-Olivier, devenu l'événement commercial le plus, je ne sais pas quel terme employé,
05:21populaire, important de l'année aujourd'hui ?
05:23Les deux. En fait, c'est effectivement devenu l'événement commercial le plus important en termes de chiffre d'affaires
05:30et certainement le plus populaire, parce qu'on voit effectivement, si on compare ça aux soldes,
05:34qui ont perdu un petit peu de leur attrait.
05:36Le Black Friday, c'est vraiment le rendez-vous de la consommation.
05:38Alors ce qu'il faut bien comprendre, c'est que le Black Friday, il s'inscrit vraiment dans les fêtes de fin d'année.
05:42C'est-à-dire que les gens aujourd'hui, avant, ils faisaient leurs achats plutôt en décembre.
05:46Donc nous, on a noté une sorte de lissage, notamment sur novembre, qui est devenu le plus gros mois aujourd'hui.
05:51D'ailleurs, je vois les publicités évoluer.
05:53C'est-à-dire qu'il y a le Black Friday, mais il y a Noël aussi maintenant, dans le libellé des publicités autour de Black Friday.
05:59Il y a plus de 70% des gens qui achètent au Black Friday qui achètent pour Noël.
06:02Et en ces temps de tension sur le pouvoir d'achat, c'est encore plus fort.
06:06Nous, ce qu'on voit sur les études aujourd'hui, il y a à la fois une inquiétude par rapport au futur
06:10qui amène les gens quand même à surveiller un peu leurs dépenses.
06:13Mais il y en a beaucoup qui disent « je vais acheter malin ».
06:15Et ils vont chercher des bons plans.
06:16Alors, ils reçeront certainement des e-mails de Brevo pour ça.
06:19Ils iront certainement sur Rakuten aussi.
06:21Donc, il y a cette stratégie d'essayer effectivement de ne pas se priver.
06:25Parce qu'on voit que les gens ont envie quand même de faire ces fêtes de Noël en famille et de passer du bon temps.
06:30Mais ils vont chercher sur Internet justement des moyens de pouvoir se faire plaisir sans trop engager le portefeuille.
06:36Alors justement, vous allez pouvoir nous dire à quel point c'est une période cruciale pour les marques
06:39et pour se faire remarquer et pour communiquer.
06:42Mais qu'est-ce que ça représente pour Rakuten France en chiffre d'affaires, cette période-là du Black Friday
06:47qui est plutôt une Black Week d'ailleurs ?
06:48Alors, c'est plutôt un Black Mons.
06:50Un Black Mons.
06:51Chaque année, ça grossit.
06:52Vous avez raison, parce que chaque année, ça grossit.
06:54Ça avait commencé par le Black Friday.
06:55On est passé à la semaine.
06:57Et clairement, cette année, c'est le Black Mons.
06:59Ça présente à peu près un peu plus de deux mois de chiffre d'affaires sur l'année.
07:06Donc, c'est très significatif.
07:07C'est le double d'un mois normal.
07:09Et comme l'a dit Marc, c'est vraiment une anticipation des achats de Noël.
07:13Ça s'est fait entre guillemets au détriment du chiffre d'affaires de décembre.
07:16Avant, décembre était le chiffre, le mois où il y avait le plus de chiffre d'affaires
07:19et c'était quasiment le seul mois où il n'y avait pas de promotion.
07:22Donc, c'est vraiment dans l'intérêt des consommateurs de pouvoir acheter.
07:25Mais alors, est-ce que c'est des...
07:25Pardon, je vous interromps.
07:26Est-ce que c'est des vastes communicants ?
07:28C'est-à-dire que c'est des achats, ce que vous disiez,
07:30c'est-à-dire que ce n'est pas beaucoup plus de chiffres d'affaires,
07:33c'est finalement le chiffre d'affaires que vous faisiez plus.
07:35D'accord.
07:35Absolument.
07:35Il n'y a pas souvent le Black Friday à mauvaise presse,
07:40en taxe de surconsommation, etc.
07:41Ce n'est pas du tout ce qu'on analyse dans le comportement de nos...
07:45Ou c'est plus ce qu'on analyse.
07:46C'était peut-être ça au début et ça l'est moins maintenant.
07:48Aujourd'hui, je pense qu'il y a une vraie responsabilité de nos acheteurs.
07:53Leur portefeuille n'est pas extensible non plus.
07:55Et donc, c'est vraiment un transfert des achats non soldés
07:59et non sans promotion à des achats plus malins au mois de novembre.
08:03D'accord.
08:03Et donc, c'est une période, évidemment, de communication maximale pour vous ?
08:07Maximale.
08:09Quel que soit ce qu'on pense du Black Friday,
08:12parce qu'il y a toujours un peu un débat,
08:13est-ce que le Black Friday, c'est bien, j'y vais, j'y vais pas.
08:15Oui, oui.
08:16Ne vous inquiétez pas, j'ai prévu un petit chapitre sur cette question.
08:18Et c'est intéressant de voir qu'effectivement,
08:20toutes les marques le font.
08:20Alors, ils le font à leur manière.
08:22Il y en a qui sont évidemment sur le Black Friday canal historique,
08:25c'est-à-dire je fais des promotions,
08:27donc j'offre du pouvoir d'achat à mes clients.
08:29Puis il y a aussi ceux qui en profitent aussi
08:31pour promouvoir des valeurs un peu alternatives.
08:32Et je pense que c'est un mouvement qui est quand même assez fort aussi,
08:34qu'on peut voir.
08:35Mais quoi qu'on en fasse,
08:37c'est un moment de communication qui est très important.
08:38Et nous, on le voit chez Brevo,
08:40sur tous les canaux qu'on propose,
08:42il y a une augmentation très, très forte à ce moment-là.
08:44Et sur le temps que ça prend aussi,
08:48de notre côté, ce qu'on voit,
08:49c'est que ça se prépare beaucoup plus en amont.
08:52On le voit dès le mois d'octobre,
08:53il y a déjà des communications qui partent dessus,
08:55parce qu'on sait qu'il y a déjà des acheteurs
08:56qui le préparent à ce moment-là.
08:58Donc on voit, avec les marques avec lesquelles on travaille,
09:01qu'il y a vraiment une anticipation de plus en plus importante.
09:04Et ce qui est intéressant aussi,
09:05c'est que du coup,
09:06la consommation baisse avant le Black Friday.
09:08On sent que les gens attendent ce Black Friday,
09:10et donc ils retiennent un petit peu leurs dépenses,
09:12et après ils se lâchent effectivement.
09:14Est-ce que c'est aussi pour ça qu'il s'élargit en durée ?
09:19Sans doute.
09:21Sans doute.
09:22Oui, forcément.
09:23Il y a une logique.
09:23Je voudrais qu'on parle de la place de l'intelligence artificielle
09:27dans vos métiers respectifs.
09:29Quelle place l'IA prend aujourd'hui,
09:33et comment vous l'utilisez et vous la maîtrisez ?
09:37On s'occupe d'une place gigantesque chez nous.
09:41Chaque année, on fait un baromètre,
09:43une enquête avec Ipsos sur le comportement d'achat des Français
09:46avant les fêtes de Noël.
09:48Cette année, on a rajouté une question sur l'IA,
09:50et un Français sur trois a dit qu'il allait utiliser l'IA
09:53pour préparer ses achats de Noël et ses cadeaux.
09:56Donc, il faut être évidemment présent sur ces IA-là,
09:59mais nous, on a une utilisation très importante sur Actem,
10:01de deux façons.
10:02Dans nos process internes,
10:04pour automatiser les process,
10:06pour gagner en productivité
10:08et permettre aux personnes qu'on a chez nous
10:10de travailler sur les tâches à plus forte valeur ajoutée,
10:13et on l'utilise aussi dans nos interactions avec nos clients,
10:15sur les outils de recommandation,
10:16mais beaucoup plus d'intelligence
10:17pourraient être beaucoup plus pertinents dans la recommandation.
10:20Sur les outils de recherche,
10:21on a une problématique chez nous de volumétrie,
10:23je vous ai dit qu'on avait 50 millions de produits.
10:26Aujourd'hui, l'intelligence artificielle
10:27nous aide à fusionner les fiches produits,
10:30à faire le tri là-dedans,
10:32et nous aide à modérer également.
10:33On en parlera peut-être après.
10:35Tous les outils de modération
10:36sont accélérés grâce à l'intelligence artificielle.
10:39Donc, on a une utilisation très importante
10:41de l'intelligence artificielle.
10:42Qu'est-ce que, Marc-Olivier,
10:43c'est une révolution que,
10:47peut-être de laquelle personne ne peut passer,
10:49mais à quel point elle est digérée, intégrée,
10:52ou alors au contraire,
10:53en fonction de la taille des entreprises embryonnaires ?
10:58Non, c'est une révolution,
10:59c'est un mouvement d'ensemble.
11:00Nous, à Févade,
11:01on a fait un sondage auprès de l'ensemble
11:03de nos entreprises,
11:0482% des entreprises utilisent l'IA,
11:08pas l'IA, l'IA générative.
11:09Oui, d'ailleurs, quand je dis l'IA,
11:11je pense qu'il y a générative.
11:12Donc, c'est 10 points de plus que l'an dernier.
11:15On est le secteur,
11:15c'est 2,5 fois plus que la moyenne en France.
11:19Donc, on a un secteur
11:20qui somme vraiment à la pointe
11:21dans l'innovation et dans l'utilisation
11:23et l'adoption de cette technologie
11:25qui est capitale.
11:26Cédric le disait,
11:27c'est à la fois des gains de productivité,
11:28mais ceci, c'est quelque chose
11:29qui peut générer du revenu
11:31parce que vous allez avoir une offre,
11:32effectivement,
11:32qui est beaucoup plus ciblée,
11:33beaucoup plus pertinente.
11:35Et puis, vous allez avoir des collaborateurs
11:36qui vont être engagés
11:37dans des tâches à valeur ajoutée.
11:39Et donc, là,
11:39on a des gains de compétitivité.
11:40Donc, c'est vraiment quelque chose
11:41qui est gagnant-gagnant.
11:42C'est gagnant pour l'entreprise
11:43et c'est aussi gagnant pour le consommateur.
11:45Axel Detour,
11:46jusqu'où on peut aller
11:46dans l'hyper-personnalisation
11:48d'une certaine façon ?
11:49Parce que c'est ça,
11:49l'enjeu dont on parle.
11:51En ça, l'IA est absolument
11:52vraiment une révolution
11:54pour des entreprises,
11:56pour toutes les entreprises
11:57et particulièrement pour la nôtre.
11:59On a fait un gros investissement.
12:01On va faire un gros investissement
12:02de 50 millions d'euros
12:03sur l'IA.
12:05Donc, voilà,
12:05ça veut dire aussi pour nous,
12:07comme ce que vous disiez tout à l'heure,
12:08en termes de productivité,
12:09c'est vraiment incroyable
12:11tout ce qu'on peut faire aujourd'hui.
12:14Hier, j'ai essayé
12:14de tester un agent
12:16qui coache les vendeurs
12:18de chez Brevo
12:19pour savoir comment
12:19ils pouvaient évoluer,
12:20analyser leurs appels.
12:22Et c'est impressionnant
12:23de précision.
12:24Et pour le coup,
12:25c'est très personnalisé.
12:26Donc, ça nous fait gagner
12:27beaucoup de temps.
12:28Et après,
12:30par rapport
12:30à nos clients aujourd'hui,
12:33notre capacité
12:34à gérer
12:34cette donnée client,
12:35les bases de données
12:36sont de plus en plus conséquentes.
12:37Notre travail,
12:38c'est de les rendre
12:38propres,
12:40normalisées
12:40et de pouvoir travailler dessus.
12:42Ça, c'est un grand point fort
12:43de Brevo.
12:44Avec une vraie question
12:45et je vais vous la poser
12:46à tous.
12:47C'est-à-dire que
12:48plus on parle
12:49d'hyperpersonnalisation,
12:52plus on se penche,
12:53évidemment,
12:54sur les réglementations européennes,
12:55notamment la réglementation générale
12:57de protection des données,
12:59qui est questionnée
13:01aujourd'hui.
13:02Il y a un certain nombre
13:04de politiques
13:05qui se disent
13:05est-ce qu'il ne faut pas
13:06revenir simplifier,
13:08revenir un peu en arrière
13:09sur ce RGPD ?
13:10Je veux bien entendre
13:10votre avis aux uns
13:11et aux autres là-dessus.
13:12Est-ce qu'on peut développer l'IA
13:13tout en respectant le RGPD
13:15tel qu'il existe aujourd'hui ?
13:16J'ai une vaste question.
13:19Je pense qu'aujourd'hui,
13:20ce qui est déjà fait
13:21au niveau européen
13:22avec le RGPD
13:23est assez puissant.
13:25Des entreprises,
13:25quand même,
13:26sont beaucoup exposées,
13:27notamment dans d'autres pays
13:28quand on est aux Etats-Unis,
13:29les réglementations
13:30ne sont pas les mêmes.
13:30Bien sûr.
13:31Elles sont beaucoup plus lâches,
13:32on va dire,
13:32par rapport à ces sujets-là
13:33et ça a été assez compliqué
13:35pour nous de refuser
13:36aux Etats-Unis
13:36beaucoup de clients
13:37qui ne voulaient pas
13:38respecter ces règles-là.
13:41Et on observe
13:43que même aux Etats-Unis,
13:43quand même,
13:44ça devient aussi une norme
13:45de respecter,
13:46on appelle au moins l'opt-in,
13:48donc le fait que je suis d'accord
13:49pour recevoir
13:49des communications
13:50d'une marque.
13:52Et ça,
13:52c'est quelque chose
13:53qui est vraiment
13:53un point cardinal
13:54pour des entreprises
13:55comme la nôtre.
13:57Est-ce qu'aujourd'hui,
13:57ça doit évoluer
13:58de façon plus stricte
13:59ou pas ?
14:01Aujourd'hui,
14:02le consommateur
14:02a quand même
14:03beaucoup de pouvoir
14:03déjà pour sortir
14:05des communications
14:06qu'il ne veut pas.
14:07Est-ce que ça marche
14:08ou pas ?
14:09Ça,
14:09c'est une autre question
14:10parce que très souvent,
14:11ça ne marche pas
14:11quand on peut demander
14:13de vouloir sortir
14:13des communications.
14:15Donc,
14:15il y a sûrement
14:15quelque chose à faire
14:16de mieux là-dessus,
14:17mais sur le principe
14:18de l'opt-in,
14:19je suis d'accord,
14:19je ne suis pas d'accord,
14:20il y a des évolutions
14:21qui sont quand même
14:21assez importantes aujourd'hui
14:23sur le marché
14:24permettent de respecter ça.
14:25Le point de départ,
14:26c'est vrai qu'on reçoit
14:27régulièrement,
14:29je ne sais pas
14:29quel terme employé,
14:30une bannière qui nous dit
14:31est-ce que vous êtes d'accord
14:32ou pas ?
14:32C'est vrai qu'on va le faire
14:33peut-être 10, 20, 30 fois
14:34par jour en fonction
14:35des usages et du temps
14:37qu'on va passer
14:37sur les sites.
14:38Donc, l'idée,
14:38c'est peut-être
14:39de simplifier
14:39cette réponse-là.
14:42Votre avis là-dessus,
14:43est-ce qu'il faut
14:43effectivement
14:44conserver
14:45ce qui est une
14:46originalité,
14:49moi, je pense
14:49une force européenne
14:51par rapport à d'autres marchés,
14:52peut-être vécues
14:53par certains
14:53comme un boulet,
14:54je demande l'avis là-dessus.
14:56On voit d'un très bon oeil
14:57le fait que
14:58les données personnelles
14:59soient protégées,
15:00donc c'est très bien
15:01et ça rajoute
15:02de la confiance
15:02entre les plateformes
15:04et les utilisateurs.
15:05En revanche,
15:06vous avez raison,
15:06un peu plus de souplesse,
15:07on essaye nous
15:08de mettre en place
15:09de la pédagogie,
15:10justement,
15:10en proposant,
15:12en indiquant
15:12à nos consommateurs
15:13ce qu'ils vont gagner
15:14à partager des données
15:15avec nous.
15:16On leur dit
15:16si vous partagez,
15:17on va être plus pertinent
15:18dans les recommandations,
15:19on va être plus pertinent
15:20sur vos résultats de recherche,
15:21donc ça va être
15:22gagnant-gagnant,
15:23partagé,
15:23et nous,
15:24on sera plus pertinent
15:25dans ce que vous recommanderez.
15:27Avec le risque,
15:28le ligné,
15:29c'est toujours la bulle cognitive,
15:31c'est qu'on s'enferme
15:31dans une consommation
15:32qui est notre consommation
15:33et qu'on n'en sort jamais.
15:34Qu'est-ce que je veux dire ?
15:35On va devenir
15:36l'hyper consommateur
15:37des baskets,
15:39des jeans bleus,
15:40je regarde comment je suis habillé,
15:41des chemises bleues
15:42et des vestes bleues.
15:43Écoutez,
15:44moi,
15:45je suis comme vous,
15:46je crois qu'il ne faut
15:47absolument pas renoncer
15:48au RGPD.
15:49La protection des données,
15:50c'est capital
15:51et ça va être capital
15:51aussi pour le développement
15:52de l'IA.
15:54C'est un outil
15:54qui est extrêmement puissant
15:55mais qui nécessite aussi
15:57qu'il soit utilisé
15:58de manière responsable.
15:59Donc,
16:00le RGPD,
16:01ça fait partie
16:02des valeurs de l'Europe,
16:03on doit le garder
16:03et on doit même
16:05voir effectivement
16:06comment on l'applique.
16:07Alors,
16:07est-ce qu'il faut l'adapter
16:08sur certains points ?
16:09D'abord,
16:10il n'y a pas que le RGPD,
16:10il y a l'IA Act,
16:11il y a le règlement
16:12sur le service numérique.
16:13Donc,
16:14la boussole,
16:16ça va être le respect
16:16du choix du consommateur,
16:17y compris d'ailleurs
16:18le choix de ne pas vouloir
16:19être soumis à des mailings
16:20sur des vestes bleues
16:21et des chemises bleues.
16:24Donc,
16:24il faut laisser le choix,
16:25donc il faut être
16:26à la fois transparent,
16:27laisser le choix
16:28au consommateur
16:28puisque finalement,
16:29s'il veut avoir des offres
16:30qui ne sont pas personnalisées,
16:32c'est son droit.
16:32Mais donc,
16:33ça veut dire,
16:33pardon,
16:33je vous interromps,
16:34ça veut dire que
16:34vous ne considérez pas
16:35cet ensemble réglementaire
16:37que vous avez décrit
16:38comme un frein
16:39à la croissance
16:39des entreprises européennes
16:41du e-commerce.
16:42Non,
16:42on ne le considère pas
16:44comme un frein,
16:44on le considère
16:45comme étant un outil
16:46de régulation qui est nécessaire.
16:47Est-ce que sur certains points,
16:48il faudra l'adapter
16:49notamment en raison
16:50d'une concurrence internationale ?
16:52C'est là où effectivement,
16:52il faut qu'on fasse
16:53un trade-off
16:53entre effectivement
16:54cet impératif de protection
16:56qui est absolument essentiel
16:57mais aussi celui
16:57de la souveraineté
16:58parce que si nos entreprises
16:59effectivement sont balayées
17:00par les entreprises
17:01chinoises et américaines,
17:02je ne suis pas sûr
17:03qu'on aurait beaucoup avancé
17:04sur la question
17:04de la protection
17:06de la vie privée
17:06et donc je pense
17:07qu'il faut
17:08et moi je suis au contact
17:09des entreprises,
17:11ces entreprises
17:11elles sont responsables
17:12et elles savent très bien
17:13que si jamais
17:14les clients ont une défiance
17:15quant à l'utilisation
17:16qui sont faites
17:16de leur donnée,
17:17ils ne les donneront pas
17:18et la data
17:19c'est quand même
17:20le moteur
17:20de l'économie numérique
17:21et donc c'est pour ça
17:22qu'on a tout intérêt
17:23à ce que les gens
17:23soient en confiance
17:24et qu'ils aient confiance
17:25dans l'utilisation
17:26qui sera faite
17:26de leur donnée.
17:27Alors justement,
17:28vous parliez
17:28d'entreprises chinoises,
17:29on est en plein
17:30bras de fer,
17:31contre-attaque française,
17:33européenne,
17:34il y a l'Italie
17:34qui a embrayé
17:35le pas de la France
17:38concernant Chine.
17:40Je me tourne vers vous
17:40Cédric Dufour,
17:41est-ce qu'on caricature
17:43les plateformes chinoises ?
17:44Est-ce que c'est normal
17:45que la France
17:45et l'Europe
17:46aillent finalement
17:47à la bagarre aujourd'hui ?
17:48Alors c'est très important
17:49d'aller à la bagarre,
17:50non pas contre
17:51les plateformes chinoises
17:52mais contre les plateformes
17:53qui ne respectent pas
17:54les réglementations,
17:55il se trouve
17:56qu'elles sont chinoises,
17:57je veux éviter
17:57la malgare
17:58de ces plateformes chinoises
18:00et des problèmes.
18:01En revanche,
18:01il est fondamental
18:02de lutter contre
18:03la concurrence déloyale.
18:04Le marché français
18:05du e-commerce
18:06est un marché déjà
18:06très fragmenté
18:08où il y a beaucoup d'acteurs.
18:09Il est inadmissible
18:10d'accepter sur ce marché
18:11des personnes
18:12qui s'affranchissent
18:13de toute réglementation
18:14fiscale, sociale,
18:16environnementale,
18:16etc.
18:17Donc effectivement,
18:18c'est important
18:19de lutter contre ça
18:20et on le fait beaucoup
18:20avec la FEVAD
18:21dont on est maintenant.
18:22Alors, est-ce que la FEVAD,
18:23je ne sais pas,
18:24tant sur le doigt,
18:25je n'ai pas vérifié,
18:25mais c'est associé
18:27à la plainte
18:27des 12 fédérations
18:28du commerce
18:29contre Chine
18:29qui a été déposée
18:31cette semaine ?
18:32Absolument,
18:32on fait partie
18:33des fédérations,
18:34on a certains membres
18:34qui font partie
18:35des marques également
18:36qui ont assigné Chine.
18:37Je rejoins ce qu'a dit Cédric,
18:39si vous voulez,
18:39on est un marché
18:39qui somme ouvert
18:41et il faut le rester.
18:43Le problème,
18:43ce n'est pas la croissance
18:44de ces entreprises-là
18:45qui, pour vous situer,
18:47Chine aujourd'hui,
18:48c'est 5 millions
18:49de Français
18:49qui se connectent
18:50tous les jours.
18:51Moi, ça fait 20 ans
18:52que je suis au e-commerce,
18:53je n'avais jamais vu ça,
18:54je n'avais jamais vu
18:55une entreprise réaliser
18:56une telle progression
18:57en si peu de temps
18:58et en respectant
18:59si peu de règles.
19:00Parce que le problème,
19:00ce n'est pas la croissance,
19:02le problème,
19:02ce n'est pas la concurrence,
19:03c'est le respect
19:04de la réglementation.
19:05Nous, nos entreprises,
19:06elles n'ont aucun problème
19:07avec quelque entreprise
19:08que ce soit
19:09à partir du moment
19:09où elles respectent
19:10les règles.
19:11On vient de parler
19:13du RGPD,
19:14par exemple,
19:14c'est important pour nous.
19:15Vous ne pouvez pas demander
19:16aux entreprises françaises
19:17et européennes
19:18de respecter ces normes-là
19:19auxquelles elles adhèrent
19:20et de leur dire
19:21mais eux,
19:22ce n'est pas la peine,
19:23eux, ils peuvent faire
19:23ce qu'ils veulent.
19:24Donc nous,
19:24c'est tout le sens
19:25de l'action qu'on mène.
19:26Alors, il y a à la fois
19:27le non-respect de la réglementation
19:28et puis il y a aussi
19:28l'utilisation des angles morts
19:30puisque vous le savez,
19:30ils ne payent pas
19:31de droits de douane,
19:31par exemple,
19:32alors c'est en train de changer.
19:33Comment vous justifiez
19:34qu'un commerçant français
19:35qui importe paye
19:36un droit de douane
19:36sur le même produit,
19:37l'entreprise chinoise
19:38qui envoie directement
19:39au consommateur
19:39n'en paye pas ?
19:40C'est inacceptable
19:40et je pense qu'il faut
19:41arrêter d'accepter
19:42l'inacceptable.
19:43Avec notamment,
19:44puisqu'il y a tout un arsenal,
19:46mais cette taxe
19:46sur les petits colis
19:47de 2 euros
19:48qui a été votée
19:48par les députés,
19:49on va suivre
19:50le destin parlementaire
19:52de ce texte.
19:54Votre avis sur ce contexte,
19:56Axel Detour,
19:57et pour une entreprise
19:58comme la vôtre,
19:59pour Brevo ?
20:00Dans ce contexte chine ?
20:02Chine, oui,
20:03plateforme chinoise,
20:04réglementation,
20:05non-respect.
20:06Ce que je retiens,
20:07ce que vous m'avez dit,
20:07c'est que l'Europe,
20:08elle s'est construite
20:09sur le libre-échange,
20:10elle a créé
20:11un certain nombre
20:11de règles
20:12quand même
20:14pour tenir
20:15ce libre-échange,
20:17sauf qu'on a le sentiment
20:18qu'elle s'applique
20:18plus aux entreprises
20:19européennes
20:19qu'aux entreprises
20:20qui sont en dehors
20:21de l'Union européenne.
20:22Nous, ce qu'on voit
20:24à notre échelle,
20:25encore une fois,
20:25je reprends l'exemple
20:25des États-Unis,
20:26c'était vraiment intéressant
20:27et c'est vraiment
20:27un débat qu'on a eu
20:28chez nous interne
20:29de se dire
20:29qu'est-ce qu'on fait ?
20:30Est-ce qu'en fait
20:31on garde notre identité
20:32européenne
20:32et en allant sur un marché
20:35avec des règles différentes ?
20:36Est-ce que vraiment
20:37en réalité
20:38ça nous dessert ?
20:40Et on a trouvé
20:41assez positif
20:42que sur notamment
20:43cette question
20:44du RGPD
20:44et de la donnée personnelle,
20:46nos concurrents,
20:47nous on évolue pas
20:47dans un marché
20:48qui est principalement américain.
20:50Tous les opérateurs
20:51de plateformes
20:52de relations clients
20:53aujourd'hui
20:54c'est principalement
20:55des Américains.
20:56On est le seul
20:56concurrent européen
20:59un peu crédible
21:00et c'est intéressant
21:01de voir qu'il y a
21:01quand même aussi
21:02un mouvement
21:03aux Etats-Unis
21:03sur la donnée privée
21:05parce que nos concurrents
21:07appliquent déjà
21:08de plus en plus
21:08cette même typologie
21:09de règles aux Etats-Unis
21:10donc à respecter
21:11vraiment la donnée personnelle
21:12de plus en plus
21:13et il y a toute une partie
21:14de marché où c'est moins le cas
21:15mais il y a quand même
21:16une évolution
21:16qui est assez importante
21:17et surtout quand eux
21:18viennent en Europe
21:20en revanche
21:21c'est impossible
21:21pour eux
21:22de travailler
21:22avec des entreprises françaises
21:25s'ils ne respectent pas
21:26ce règlement.
21:27Alors on va parler
21:28du rôle des réseaux sociaux
21:29et je commence avec vous
21:30Axel Detour
21:31puisque vous venez
21:31d'acquérir cohortes
21:32c'est ça ?
21:33Alors c'est quoi
21:34cohortes en quelques mots
21:35et pourquoi surtout ?
21:36En fait c'est une solution
21:37qui vient compléter
21:38une partie de la solution
21:40qu'on a
21:40qui est sur les programmes
21:41de fidélité
21:41vous savez quand vous avez
21:42des programmes de fidélité
21:42vous allez valoriser
21:45les actions de vos clients
21:45ce qu'ils vont acheter
21:46voilà
21:47et avec cohorts
21:49on a la possibilité
21:50maintenant
21:51de rétribuer
21:52nos clients
21:53de valoriser en fait
21:54leurs actions
21:54sur les réseaux sociaux
21:55donc tout type
21:56de réseaux sociaux
21:57donc quand ils font un like
21:58quand ils partagent
21:59et ça c'est super important
22:00parce que tout le monde
22:02passe beaucoup de temps
22:03sur les réseaux sociaux
22:03il se passe beaucoup de choses
22:05sur les réseaux sociaux
22:06et pouvoir valoriser en fait
22:08ce qui se passe
22:08sur les réseaux sociaux
22:09pour nos clients
22:10c'est hyper important
22:10parce que ça nous permet vraiment
22:11d'aller encore un petit peu plus loin
22:13dans cette capacité
22:14à avoir une réponse
22:14qui est adaptée à chaque client
22:15de ne pas lui envoyer
22:18une veste verte
22:18alors qu'il voulait
22:19une veste bleue
22:20avec sa chemise bleue
22:21et d'avoir
22:22mais ça commence par des choses
22:24très basiques
22:24comme ça
22:25et cohorts permet de faire ça
22:26sur cette partie-là
22:27des réseaux sociaux
22:28où on sait
22:29il y a beaucoup
22:29de trafic aujourd'hui
22:31oui effectivement
22:32on a parlé
22:34d'intelligence artificielle
22:35il y a ce qu'on appelle
22:36le commerce agentique
22:38peut-être on peut
22:39en quelques mots
22:40Cédric Dufour
22:41dire ce que ça représente
22:42ce que ça signifie
22:43et puis comment vous
22:45vous l'utilisez ou pas
22:46alors aujourd'hui
22:48on utilise
22:50c'est très
22:51le commerce agentique
22:52est aujourd'hui
22:53peu développé
22:54encore en Europe
22:55aux Etats-Unis
22:56on est beaucoup plus avancé
22:58et on travaille beaucoup
23:00sur la possibilité
23:01de s'intégrer
23:02dans les IA
23:03de façon à ce que
23:04les clients
23:06enfin les consommateurs
23:07puissent acheter directement
23:08sur ces IA là
23:10au lieu d'être
23:12redirigés
23:13vers nos sites
23:13donc ça nécessite
23:15des accords
23:16ça nécessite des partenariats
23:17il y a soit
23:19cette posture là
23:20qui est la nôtre
23:21cette approche partenariale
23:22il y a d'autres plateformes
23:23qui prennent
23:24des postures inverses
23:26de cloisonnement
23:27en disant
23:27je ne veux surtout pas
23:28y aller
23:28je veux que tout se passe
23:29sur ma plateforme
23:30parce que je veux
23:31la maîtriser
23:32de A à Z
23:32donc il y a beaucoup
23:34de réflexions
23:34je disais
23:35c'est très nouveau
23:37ce sujet là
23:37de façon générale
23:38et encore plus en Europe
23:39donc on y travaille
23:41ardemment
23:42ça veut dire que vous discutez
23:44avec OpenAI
23:45avec des
23:47par exemple
23:48voilà
23:48ou d'autres
23:49ou d'autres
23:49il faut négocier avec tout le monde
23:52qu'est-ce que ça
23:52en quoi ça transforme
23:54la relation client
23:54finalement
23:55de se retrouver
23:56à discuter
23:56avec un agent
23:58relationnel
24:00conversationnel
24:01de plus en plus pointu
24:03comme les IA génératives
24:05peuvent le faire
24:06le problème
24:07c'est pas que ça
24:08ce que disait Cédric
24:11effectivement
24:11d'abord
24:12c'est incontournable
24:14aujourd'hui
24:14quand on voit
24:15le taux d'adoption
24:15de l'IA
24:16dans la population
24:18et en usage
24:19grand public
24:19Cédric rappelait les chiffres
24:20sur les gens
24:21qui ont utilisé l'IA
24:22déjà pour les achats
24:23de Noël
24:23donc vous avez deux étapes
24:25vous avez l'étape
24:25sur laquelle on travaille
24:26avec tous les sites
24:27qui est effectivement
24:27le référencement
24:28sur ces IA
24:29sur ces agents-là
24:30pour qu'on sait
24:32qu'ils vont être utilisés
24:32donc ils vont remplacer
24:33certainement les moteurs
24:34de recherche
24:34ou les réseaux sociaux
24:35pour avoir un achat
24:36qu'on va travailler
24:38avec l'IA
24:38mais l'étape d'après
24:39ça va beaucoup plus loin
24:40et ça existe déjà
24:42aux Etats-Unis
24:42c'est que c'est l'IA
24:43qui va acheter
24:44pour le consommateur
24:44et donc vous coupez
24:45en fait
24:46vous désintermédiez
24:47le consommateur
24:48la relation entre le consommateur
24:50et le site
24:51donc nous c'est vraiment
24:51des questions
24:52sur lesquelles on réfléchit
24:53parce que
24:54vous n'aurez plus de clients
24:55si on va dans ce scénario-là
24:56vous n'aurez plus
24:57que des agents
24:57en face de vous
24:58et donc en termes
24:59de données de connaissances
25:00ça pose aussi
25:01la question de la souveraineté
25:02parce que vous n'aurez pas
25:0310 000 IA génératifs
25:04donc là
25:05il y a vraiment
25:06quelque chose
25:06qui se joue
25:07qui est de l'ordre
25:08du basculement
25:09dans une nouvelle forme
25:10de commerce
25:11auquel il faut vraiment
25:12qu'on réfléchisse ensemble
25:13pour voir comment
25:14est-ce qu'on accompagne
25:15ce mouvement-là
25:15qui a aussi
25:16des aspects positifs
25:17mais qui peut aussi
25:18assez mal tourner
25:20si jamais effectivement
25:21on a une ou deux IA
25:22qui contrôlent
25:23l'ensemble du commerce
25:24d'où l'importance
25:24du sommet franco-allemand
25:26qui s'est tenu
25:27il y a quelques jours
25:28pour essayer effectivement
25:29de construire
25:30une sorte de géant européen
25:32de l'IA
25:32c'est pas trop tard
25:33pour vous ?
25:33C'est jamais trop tard
25:34et c'est surtout existentiel
25:36parce que si on loupe
25:37ce coche-là
25:38vu l'importance
25:40de l'apprendre de l'IA
25:40dans les entreprises
25:41et le e-commerce
25:42c'est vraiment à l'avant-garde
25:43ça va toucher
25:44tous les secteurs
25:44c'est pas juste quelque chose
25:45qui intéressera le numérique
25:47il faut absolument
25:48et nous on salue
25:49cette initiative
25:50franco-allemande
25:51il faut maintenant
25:52passer aux actes
25:53parce qu'il y a
25:53beaucoup de déclarations
25:54il faut qu'on passe aux actes
25:56et c'est vraiment essentiel
25:57pour l'avenir
25:58pour les futures générations
26:00et pour la souveraineté européenne
26:01ce SmartTent
26:02il est consacré
26:03au Black Friday
26:04où on l'a organisé
26:05à l'occasion de ce Black Friday
26:07c'est aussi un événement
26:08qui suscite les critiques
26:09ou les contre-offensives
26:11il y a 200 marques françaises
26:12qui ont lancé
26:12les jours tricolores
26:13pour proposer
26:14une alternative solidaire
26:15et responsable
26:16au Black Friday
26:17vous dites quoi
26:18Cédric Dufour ?
26:18vous dites que c'est complémentaire
26:20on n'est pas obligé
26:21d'opposer les uns
26:22les autres ?
26:23Oui une fois de plus
26:24comme on le disait
26:24en introduction
26:25le Black Friday
26:26on assiste finalement
26:28à un transfert
26:29les achats qui étaient faits
26:30avant au mois de décembre
26:31sans promotion
26:32sont maintenant faits
26:33au mois de novembre
26:34avec des offres intéressantes
26:36et donc ça permet
26:36de régler le souci
26:38du pouvoir d'achat
26:38des français
26:39donc c'est une bonne chose
26:40pour les français
26:41ce qu'on analyse
26:42chez Rakuten
26:43nous qui vendons
26:44des produits neufs
26:44et des produits d'occasion
26:45c'est que pendant le Black Friday
26:46plus de la moitié
26:47des articles qui sont vendus
26:48sont des articles
26:49de seconde main
26:50donc il y a une vraie
26:52prise de conscience
26:53de l'achat responsable
26:54y compris
26:54pendant le Black Friday
26:55Oui parce que ça répond
26:56à l'une des critiques
26:57originelles
26:58contre le Black Friday
26:59qui était une espèce
27:00de surconsommation
27:01avec un bilan carbone
27:03assez désastreux
27:04Absolument
27:04alors que non
27:05puisque ça sert même
27:06la seconde main
27:07qui aujourd'hui
27:07est en forte croissance
27:08chez nous
27:09et chez de nombreux acteurs
27:10Axel Detour
27:11beaucoup de marques font ça
27:12à ce moment-là
27:12je pense à la Rodeau
27:13Darty
27:14sur la seconde main
27:15ils profitent aussi
27:15du Black Friday
27:16pour lancer une initiative
27:17comme ça
27:17pour sensibiliser aussi
27:18beaucoup de leurs clients
27:20à ces mécaniques-là
27:21et du coup aujourd'hui
27:23on se retrouve avec
27:24un Black Friday
27:25comme je disais un peu au début
27:26qui est vraiment
27:26un moment de communication
27:27on ne fait pas passer
27:28tout et n'importe quoi
27:29mais on véhicule
27:31des valeurs
27:32je veux dire
27:32donner un peu plus
27:33de pouvoir d'achat
27:33à ces clients
27:34c'est pas de la valeur
27:36c'est mais ça peut être
27:37aussi vu comme une valeur
27:38il y a beaucoup d'autres
27:39valeurs alternatives
27:40qui ne sont pas faibles
27:40Est-ce qu'on va terminer
27:42avec vous Marc
27:42Marc L'Olivier
27:43il nous reste une minute
27:44est-ce que cette critique
27:45de l'origine
27:47vous pensez qu'elle est datée
27:48aujourd'hui
27:49ou qu'elle
27:49vous l'entendez moins
27:51dans les médias
27:52ou est-ce que ça continue
27:52d'être collé au Black Friday
27:54comme moi je le fais à l'instant
27:55On l'entend moins
27:56surtout que parler
27:57de surconsommation
27:58alors qu'il y a un vrai
27:59problème de pouvoir d'achat
28:00c'est un peu dystopique
28:02mais je reviens
28:03sur ce qui a été dit
28:03et c'est à conclure
28:04c'est une opération
28:05de communication
28:05que certaines personnes
28:07utilisent ce moment
28:08de communication
28:08pour promouvoir
28:09le Made in France
28:10ou des achats responsables
28:11pourquoi pas
28:12le succès du Black Friday
28:13contrairement au sol
28:14c'est qu'il laisse
28:14une grande liberté
28:15en fait aux entreprises
28:16la seule chose
28:17qu'ils doivent respecter
28:17c'est le client
28:18la transparence
28:19et la qualité de l'information
28:20Merci beaucoup à tous
28:22Merci d'avoir participé
28:23à ce Smart Trend
28:25j'ai trouvé le nom
28:25on va s'appeler
28:27les Black Blue Boys
28:29ça vous va ?
28:30Ça va très bien
28:31Ça vous va ?
28:32Et on mange notre Boys Bond
28:33Merci beaucoup
28:33et à bientôt
28:34sur BeSmartFortune
28:35Salut
28:36à très vite
28:36pour un nouveau Smart Trend
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