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  • il y a 4 heures
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec nos envoyés spéciaux et les reporters de BFM TV
00:00:06et bienvenue également à vous et qui nous rejoignez sur les BFM locales.
00:00:10Nous serons d'abord à Marseille avec Hugo Laouse de BFM Marseille Provence.
00:00:14Pas question de se taire, a dit hier Amin Kessassi au lendemain des obsèques de son frère.
00:00:19Il le dit dans une tribune en fait publiée par le journal Le Monde.
00:00:22Les Marseillais vont-ils se lever et rompre contre l'omerta qui règne en matière de narcotrafic ?
00:00:29Nous irons à Aubonne également dans le Val d'Oise avec Noémie Vira.
00:00:31Pour illustrer, une fronde qui monte et vous l'avez sans doute rencontré, 75% des parkings des hôpitaux publics sont payants
00:00:39et il faut que ça change, dit notamment LFI.
00:00:43Nous serons à Lyon, il y a toujours du plomb dans l'eau des écoles et on ne sait pas d'où il vient ce plomb.
00:00:48Du plomb d'ailleurs et du nickel. Reportage de BFM Lyon dans quelques instants.
00:00:51Et puis le midi BFM vous emmènera à Claré dans les Alpes de Haute-Provence avec un casse-tête administratif comme on les aime en France.
00:00:58Géographiquement, ils vivent dans les Alpes de Haute-Provence mais leur code postal est celui des Hautes-Alpes.
00:01:04A la table du midi BFM, Eva Jacou va nous rejoindre dans quelques instants pour la consommation,
00:01:07Margot Defrouville pour la santé, Sophia Naclouf pour l'économie,
00:01:11Laurent Neumann pour la politique et il y a beaucoup de choses à dire aujourd'hui,
00:01:14Marc A pour la météo.
00:01:16Voici le premier journal avec Roselyne Dubois.
00:01:31Bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:01:33A la une, votre taxe foncière va-t-elle augmenter ?
00:01:37Encore, Bercy prépare en tout cas une hausse automatique pour 7,5 millions de logements
00:01:41avec une obscure mise à jour des fichiers sur nos équipements dits de confort.
00:01:46Là on parle des toilettes, des baignoires, du chauffage ou de la clim.
00:01:48C'est Sophia Naclouf qui va nous détailler tout ça.
00:01:51Je ne me tairai pas, Amine Kessassi promet de continuer son combat contre le narcotrafic après l'assassinat de son frère.
00:01:58Il dénonce les carences de l'Etat, il faut plus de moyens, des policiers bien sûr
00:02:01mais aussi des éducateurs et des services publics dans les quartiers.
00:02:05Une montre Rolex et un lingot d'or personnalisé.
00:02:08On vous racontera comment la Suisse a réussi à amadouer Donald Trump
00:02:11et à faire baisser ses droits de douane.
00:02:14Le temps en marque.
00:02:16Les premières chutes de neige ce matin entre les Ardennes et les Plateaux-Lorrains.
00:02:19La neige pour les Vosges, le Jura, le Morvan, le Massif Central, les Pyrénées.
00:02:23Et puis on surveille également de possibles chutes de neige en fin de journée et en soirée
00:02:26jusqu'en pleine entre la Normandie et les Hauts-de-France.
00:02:29Un vrai temps d'automne et prévisions complètes évidemment dans quelques instants.
00:02:32Le matraquage fiscal donc se poursuit.
00:02:34C'est une information donnée par nos confrères du Parisien,
00:02:36confirmée par le ministère de l'Économie.
00:02:38Nouveau coup de bambou donc en vue sur la fiscalité des ménages propriétaires.
00:02:43Voilà, 7,5 millions de logements visés dès l'an prochain.
00:02:47Alors ça n'a rien à voir avec la discussion sur le budget.
00:02:50Là c'est une mise à jour qui a failli être très discrète.
00:02:53Des critères retenus pour le calcul de cette taxe foncière sur notre confort.
00:02:57Eléa Morel.
00:02:597,4 millions de logements pourraient bientôt voir leur taxe foncière augmenter.
00:03:05En cause, la mise à jour des fichiers de Bercy
00:03:08qui estiment désormais que tous les biens sont équipés de certains éléments de confort
00:03:12comme la présence d'eau courante, d'électricité, de WC ou de lavabo.
00:03:18Une méthode dénoncée par l'Union nationale des propriétaires immobiliers.
00:03:22Comment voulez-vous savoir dans une maison, dans un appartement, si on a installé une douche, une baignoire, le chauffage, quel type de chauffage est-il dans toutes les pièces ?
00:03:33C'est juste honteux de se fonctionner comme ça.
00:03:36Les propriétaires concernés par cette mise à jour paieront en moyenne 63 euros de plus chaque année.
00:03:42Pour le Rassemblement national, ça ne passe pas.
00:03:45C'est un coup dans le dos porté aux propriétaires français.
00:03:49Nous y sommes résolument opposés.
00:03:51Et je demande solennellement au Premier ministre de renoncer à cette mesure
00:03:55dans un contexte, encore une fois, extrêmement tendu que nous connaissons dans le marché immobilier,
00:03:59mais surtout dans les fins de mois de nos compatriotes,
00:04:01et notamment des propriétaires qui sont devenus, et je le déplore, les vaches à lait du gouvernement.
00:04:06Dans les échos ce matin, le ministère de l'Économie se défend et affirme qu'il s'agit d'une mise en conformité,
00:04:13pas d'une volonté d'augmenter la taxe.
00:04:16Cette mise à jour devrait rapporter 446 millions d'euros aux collectivités.
00:04:21Alors on a quand même beaucoup de questions.
00:04:23Qui réellement va être touché ?
00:04:25Comment sera-t-on prévenu ?
00:04:26Est-ce qu'il y aura des contrôles ?
00:04:28Est-ce qu'on a une chance que Bercy fasse marche arrière ?
00:04:30Écoutez la porte-parole tout à l'heure du gouvernement à la sortie du Conseil des ministres.
00:04:33Elle noie un peu le poisson.
00:04:34Ce que je peux vous dire, c'est qu'un point d'étape,
00:04:37parce que nous entendons l'inquiétude et le questionnement que ça peut susciter,
00:04:41un point d'étape sera réalisé d'ici quelques mois,
00:04:46en fonction de ce qui aura été constaté dans les mois qui suivront la mise en application.
00:04:53Deuxièmement, les Français qui seront touchés par cette évolution
00:04:59seront individuellement contactés par les services de Bercy via un courrier
00:05:04pour répondre à leurs éventuels questionnements.
00:05:10C'est effectivement aujourd'hui un recalcul qui est fait de façon automatique,
00:05:13mais on se réserve le droit d'interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois lors d'un point d'étape.
00:05:19Voilà, point d'étape.
00:05:21Elle est un peu dans l'embarras la porte-parole du gouvernement, non ?
00:05:23C'est dur comme métier porte-parole du gouvernement, là ça sentait un petit peu la brasse couler.
00:05:27Amin Kessassi n'a donc pas l'intention de se taire,
00:05:30il le dit dans une tribune publiée par le journal Le Monde,
00:05:32et ce, au lendemain des obsèques de son frère, il dit en substance qu'il répétera
00:05:36autant qu'il le faut que son frère Mehdi est mort pour rien.
00:05:40Et il appelle tout Marseille à se lever ensemble, on ne doit pas se taire, dit-il.
00:05:45Comment réagit-on justement à Marseille ?
00:05:47Reportage d'Alexis Pluiette avec Anne Boisise et Valentin Demey.
00:05:50Malgré la barbarie, l'horreur et le deuil,
00:05:55Amin Kessassi veut poursuivre son combat contre le narcotrafic.
00:05:58Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde, il appelle au sursaut.
00:06:02Non, je ne me tairai pas.
00:06:03Je dirai et répéterai que Mehdi est mort pour rien.
00:06:06Je dirai la violence du narcotrafic.
00:06:08Que notre révolte face au narcotrafic soit durable et collective.
00:06:12Levons-nous ensemble.
00:06:13Courage, on ne peut pas tuer tout un peuple.
00:06:15À Marseille, ses paroles résonnent, même si la peur s'est installée.
00:06:19Il a raison de continuer puisque c'est un fléau ce qui se passe à Marseille.
00:06:22Je trouve ça courageux et je trouve ça noble de sa part de ne pas céder face à la pression qu'il subit.
00:06:28Il faut se battre, il faut se révolter, il ne faut pas accepter.
00:06:31Commencer un peu à avoir un ras-le-bol de tout ça.
00:06:33Et surtout que ça se passe en pleine journée, qu'il y a des enfants même qui peuvent être autour.
00:06:37La peur des Marseillais et des Marseillaises illégitimes.
00:06:40Le narcotrafic, c'est plus de 10 homicides rien que cette année dans la cité phocéenne.
00:06:45Les narcotrafiquants sont désormais organisés en cartel, comme dans certains pays latino-américains, selon ce journaliste spécialisé.
00:06:52Quand on parle de cartel, ça veut dire qu'on aurait aujourd'hui, on a à Dubaï, 5, 10 personnes qui sont de véritables barons de la drogue,
00:07:03qui pèsent très très lourd, qui pèsent des millions et des millions.
00:07:05Pour répondre à cette menace, le maire de Marseille exhorte le gouvernement à augmenter les moyens pour lutter contre ce fléau.
00:07:11Il faut rétablir une préfecture de police avec une chaîne de commandement claire.
00:07:16Et je demande à ce que le parquet, le PNACO, le parquet national anti-narcotrafic, vienne s'installer à Marseille.
00:07:23Selon nos informations, une trentaine d'enquêteurs sont actuellement mobilisés à temps plein sur l'affaire du meurtre de Médic et Sassi.
00:07:29Voilà, et ces narcotrafiquants, il faut les taper au portefeuille, c'est ce que dit en substance Gérald Darmanin,
00:07:34le ministre de la Justice qui vient de rentrer de Dubaï.
00:07:37Il est incompréhensible, dit-il, que des narcotrafiquants qui sont constitués un patrimoine par la drogue
00:07:42puissent en bénéficier encore aujourd'hui.
00:07:45Leurs biens très luxueux doivent être saisis et vendus avant même leur condamnation, dit Gérald Darmanin.
00:07:51On y reviendra.
00:07:51On vous en parlait en titre, tiens, justement, à propos de biens luxueux.
00:07:55Les Suisses ont-ils acheté la baisse de leurs droits de douane à Donald Trump ?
00:07:58Le président américain s'est vu offrir de jolis cadeaux hier, un lingot d'or personnalisé, une Rolex originale.
00:08:05Voilà, une pendule Rolex, effectivement, de bureau.
00:08:07Et aussitôt après, bizarrement, les droits de douane qui frappent la Suisse sont passés de 39 à 15%.
00:08:12Racontez-nous, Antoine Hollard, vous êtes à Washington.
00:08:15Oui, absolument.
00:08:17En fait, il y a un mode d'emploi pour se mettre dans les bonnes grâces de Donald Trump
00:08:20et s'assurer que tout se passe bien lorsqu'on le rencontre.
00:08:23Il faut d'abord le couvrir de louanges et puis ensuite lui offrir des cadeaux,
00:08:27si possible quelque chose qui brille ou de clinquant.
00:08:30Et c'est effectivement ce qu'a fait cette délégation suisse des grands patrons qui avaient rendez-vous dans le bureau Oval.
00:08:34Ils ont offert à Donald Trump un lingot d'or personnalisé, lingot d'un kilo, valeur 130 000 dollars.
00:08:42Et ils lui ont offert également une montre Rolex en or.
00:08:45Au départ, ils avaient envisagé une montre en platinum avant de se réaviser, de se rappeler que Donald Trump préfère l'or.
00:08:50Et cette opération séduction, elle a fonctionné.
00:08:53La Suisse, qui était étouffée par des droits de douane à 39%, a réussi à faire baisser la note.
00:08:58Les taxes sont passées à 15% selon la presse américaine.
00:09:01C'est cette rencontre et ces cadeaux qui ont permis de débloquer la situation.
00:09:06Alors du côté de la Maison-Blanche, n'allez surtout pas leur dire qu'il s'agit de corruption.
00:09:10La Maison-Blanche affirme que ces cadeaux seront transférés à terme dans la bibliothèque Donald Trump,
00:09:16qui sortira de terre dans 4 ans et qui recensera tous les objets, tous les cadeaux que Donald Trump a reçus pendant sa présidence.
00:09:23Voilà, Antoine Allard, le correspondant de BFM TV aux Etats-Unis.
00:09:25Nous allons à Lyon.
00:09:26À présent, il y a toujours du plomb dans l'eau des écoles.
00:09:29Alors il y a eu des analyses, des contrôles, des prélèvements, des distributions de bouteilles d'eau également.
00:09:34Et on ne sait pas, toujours pas, d'où vient ce plomb.
00:09:37Du plomb, mais aussi du nickel.
00:09:38Découvert il y a plus de 2 ans dans des écoles publiques, des crèches municipales aussi de Lyon,
00:09:44la ville a décidé de saisir le tribunal administratif.
00:09:47Reportage BFM Lyon de Raphaël Blandamour.
00:09:48Dans cette école du 7e arrondissement, interdiction pour les élèves de boire l'eau du robinet.
00:09:55Et les enfants l'ont bien en tête.
00:09:57Quand on vient dans la classe, on boit l'eau de notre courbe.
00:10:01Une adaptation nécessaire des 8 établissements concernés par cette pollution au plomb.
00:10:06Seules 3 crèches ont pu ouvrir intégralement leur robinet.
00:10:09Pour les autres, comme ici, près de Confluence, les parents et grands-parents espèrent que le problème sera rapidement résolu.
00:10:14Le plomb, c'est ce que c'est, sujet à plusieurs cancers.
00:10:18C'est nos enfants, s'inquiètent un peu.
00:10:21Ils ont anticipé, ils ont des petites gourdes.
00:10:24Du moment que c'est organisé pour ne pas qu'ils boivent l'eau du robinet, tout va bien.
00:10:29En 2023, des taux de plomb mille fois plus élevés que la norme autorisée avaient été détectés.
00:10:34Une contamination anormale pour des bâtiments neufs.
00:10:37Pour identifier la cause, la ville a réalisé plus de 5000 prélèvements sans résultat probant.
00:10:42Des alliages qui sont utilisés pour connecter des réseaux entre eux ont été pris, ont été grattés et analysés
00:10:48pour vérifier leur conformité par rapport aux réglementations européennes.
00:10:52Et dans ce qu'on a analysé, c'était bon.
00:10:54Si avec le temps, le taux de plomb dans l'eau a très fortement diminué et s'est rapproché des normes,
00:10:59la ville de Lyon et la régie publique de l'eau ont saisi le tribunal pour qu'une enquête avec des experts soit menée
00:11:04et que ce mystère soit enfin levé.
00:11:07Une procédure qui peut encore prendre plusieurs années.
00:11:10Dans l'actualité également le froid et les premières neiges en pleine cette nuit, Marc.
00:11:15Oui, en effet, la neige s'est invitée entre les plateaux des Ardennes et les plateaux lorrains
00:11:20au-dessus de 200-300 mètres d'altitude.
00:11:22Vous apercevez ces quelques images sans conséquence sur la circulation.
00:11:26Ce sont des départements qui sont acclimatés à ces conditions météo plus hivernales.
00:11:30Et puis attention pour ces prochaines heures, de nombreux départements sont placés en vigilance jaune
00:11:34parce qu'on redoute en fin d'après-midi, en soirée, des chutes de neige possiblement jusqu'en pleine
00:11:39entre les collines normandes et donc les collines de l'Artois dans les Hauts-de-France.
00:11:43Quelques flocons pourront également se mêler à la pluie en Ile-de-France.
00:11:46Mais a priori, pas de tenue au sol en ce qui concerne la neige pour la région parisienne en fin d'après-midi et en soirée.
00:11:51Le verglas non plus ?
00:11:52Le verglas non plus parce que les températures devraient très légèrement rester au-dessus de 0 degré.
00:11:57Il y a quand même beaucoup d'incertitudes.
00:11:58Ça se joue à pas grand-chose en termes de température.
00:12:00Donc on suit la situation heure par heure concernant la neige.
00:12:04Directe région à présent.
00:12:05On vous emmène à Andelot.
00:12:07C'est dans le Bas-Rhin.
00:12:081800 habitants.
00:12:09On parle souvent de ces communes, vous savez, au milieu de déserts médicaux, de déserts commerciaux aussi avec les boutiques qui ferment.
00:12:14Il y a aussi les déserts bancaires.
00:12:17Plus d'agences.
00:12:18On en parlera dans un instant avec Jean-Marie Villain, maire de Virichatillon dans l'Essonne près de Paris,
00:12:22qui a lui-même installé un distributeur de billets automatiques il y a quelques années.
00:12:26On va voir comment ça fonctionne.
00:12:27Et Andelot fait pareil en fait.
00:12:29C'est la municipalité qui a ses frais à installer un nouveau distributeur puisqu'il n'y avait plus de banque depuis maintenant deux ans.
00:12:36Il sera inauguré samedi.
00:12:38Reportage BFM Alsace de Lucas Boer.
00:12:40Les billets sortiront bientôt de ce distributeur.
00:12:44Il a été installé sur la façade de l'ancienne banque qui a fermé il y a près de deux ans.
00:12:49Beaucoup de gens se sont fait à cette situation.
00:12:53Payent leur petit pain et leur café avec leur téléphone, avec leur carte.
00:12:57C'est des choses qui sont rentrées dans les mœurs, mais il y a quand même une grosse demande pour l'argent liquide.
00:13:01Des citoyens consultés et qui ont pu voter pour l'emplacement du distributeur.
00:13:06Un service jugé indispensable au quotidien.
00:13:08Ça manquait, ça manquait franchement.
00:13:11C'est vrai qu'on a beaucoup de personnes, personnes âgées qui utilisent encore beaucoup d'espèces.
00:13:15Et d'avoir juste le distributeur à côté, c'est très pratique.
00:13:19Les touristes, on a un air de camping, de camping-car.
00:13:23Les gens veulent payer, veulent retirer de l'argent et payer ce qu'ils consomment sur place en liquide.
00:13:29Coup double pour la commune, les locaux de l'ancienne banque vont accueillir un nouveau service de santé.
00:13:34C'est notre pharmacien qui a pu en devenir le propriétaire.
00:13:38Et avec lui, nous allons tout faire pour y mettre trois ou quatre cabinets de médecins et de kinés.
00:13:45Le distributeur sera inauguré officiellement ce samedi pour l'ouverture du marché de Noël dans de l'eau.
00:13:50Une occasion pour les visiteurs de commencer à faire chauffer les billets.
00:13:54Bonjour Jean-Marie Villain.
00:13:55Alors vous, à Viry-Châtillon, vous en avez un distributeur, donc, financé, installé par la mairie.
00:13:59Ça vous a coûté combien ?
00:14:00Alors ça nous a coûté 80 000 euros.
00:14:03L'avantage, c'est qu'on a pu être malgré tout financé à 50% par la métropole du Grand Paris.
00:14:08Et qui participe également d'ailleurs au fonctionnement, au budget de fonctionnement de ce distributeur.
00:14:14Mais vous n'avez pas réussi à retenir les banques ?
00:14:15Franchement, il y a combien d'habitants à Viry-Châtillon ?
00:14:18Il y a 31 000 habitants, mais ce distributeur a été situé sur la poste du quartier du Plateau,
00:14:26qui est un quartier en politique de la ville.
00:14:28Et la poste, vous savez, ils ne nous demandent pas trop notre avis quand ils s'en vont.
00:14:31Ils ont commencé par envoyer les employés régulièrement dans les autres bureaux de poste.
00:14:37Et bien évidemment, quand le bureau de poste du quartier était fermé, ça diminue le nombre de personnes qui y viennent.
00:14:43Et un jour, ils nous ont dit, puisqu'il n'y a plus personne dedans, forcément, on va fermer.
00:14:47Et d'une manière unilatérale, sans même se poser la question, ils ont fermé.
00:14:52Et on s'est retrouvé avec un quartier où plus de 3 000 habitants en quartier politique de la ville,
00:14:57plus des zones pavillonnaires, se retrouvaient sans distributeurs de billets de banque.
00:15:00Et donc c'est vous qui compensez. Comment vous avez fait ? Qui gère ça ?
00:15:03Vous avez trouvé un accord avec des transporteurs de fonds, voire une banque ?
00:15:06Tout à fait. C'est l'entreprise Loomis avec qui on a négocié.
00:15:10On a même négocié d'ailleurs sur le budget de fonctionnement,
00:15:14puisque en fonction du nombre de retraits, en fonction de la masse d'argent qui est retirée,
00:15:19le budget de fonctionnement diminue, plus il y a de retraits sur ce distributeur.
00:15:26Et il fonctionne très bien d'ailleurs.
00:15:27Ah ben j'imagine !
00:15:29Plus de 4 000, presque 4 000 retraits par mois, presque 380 000 euros en moyenne par mois de retrait.
00:15:37Ce qui en fait le distributeur Loomis le plus utilisé de toute l'Île-de-France.
00:15:42Ah ben ça c'est très intéressant.
00:15:43Mais c'est intéressant aussi de voir que les communes sont les victimes en quelque sorte collatérales
00:15:47de la fermeture, du retraitissement du réseau de la poste.
00:15:50Merci beaucoup Jean-Marie Villain d'avoir été en direct avec nous dans le Midi BFM.
00:15:54On revient à présent sur cette augmentation de la taxe foncière annoncée pour l'an prochain.
00:15:58Toutes les questions que vous vous posez, parce que oui c'est flou,
00:16:00Sofiane y répond tout de suite.
00:16:01Votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
00:16:08Épargne, retraite, santé, prévoyance.
00:16:10AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
00:16:13Retrouvez votre rendez-vous avec EBS Énergie.
00:16:16EBS Énergie, financeur de vos travaux de rénovation énergétique.
00:16:21Votre rendez-vous avec Evans, votre partenaire location longue durée.
00:16:25Avancez vers une meilleure mobilité avec Evans.
00:16:27On va vraiment poser toute une série de questions simples.
00:16:31Je ne sais pas si j'ai des réponses à tout, c'est encore fou.
00:16:33Mais il faudra.
00:16:34Qui est concerné par ce nouveau calcul de la taxe foncière ?
00:16:37D'abord on parle de 7,5 millions de logements sur 32 millions de propriétaires en France.
00:16:44Souvent en fait on parle de logements dont les éléments de confort ne figurent pas dans les fichiers qu'avait Bercy.
00:16:50Donc souvent ce sont des vieux logements qui n'ont pas été réévalués,
00:16:53alors qu'ils ont été parfois bien souvent rénovés.
00:16:56Mais alors pourquoi une mise à jour maintenant ?
00:16:59Alors parce qu'en réalité les fichiers n'ont pas été révisés depuis 50 ans.
00:17:02C'est ça la petite histoire depuis les années 70.
00:17:05Or à l'époque un certain nombre de logements n'avaient pas de salle de bain,
00:17:09pas toujours de sanitaire, pas toujours de chauffage complet.
00:17:12L'État estime que désormais dans la très grande majorité de ces logements,
00:17:16il y a tous ces éléments de confort comme on les appelle,
00:17:20ce qui crée une inégalité entre ceux qui payaient pour tout ça et ceux qui ne payaient pas.
00:17:23Non mais on marche sur la tête quand on parle d'éléments de confort.
00:17:26De confort, on met des gros guillemets.
00:17:27Parce qu'on parle de quoi ?
00:17:28Alors on parle d'eau courante, d'électricité, baignoire douche, lavabo, WC, échauffage.
00:17:34Voilà, c'est les six éléments qui sont pris en compte.
00:17:38Et en fait à chaque fois, comment est calculé le système ?
00:17:40On prend la superficie de votre logement, vous avez 50 mètres carrés
00:17:45et en fait on va ajouter fictivement des mètres carrés pour chacun de ces éléments.
00:17:50Donc si vous avez une baignoire, on vous ajoute 5 mètres carrés dans le calcul,
00:17:534 mètres carrés pour une douche.
00:17:55Et tout ça se compile pour à la fin arriver au calcul de cette fameuse taxe foncière.
00:18:00Plus vous avez d'équipements, plus la taxe est élevée.
00:18:02Oui, ça va faire combien en plus ?
00:18:04Eh bien visiblement, si on automatise ces fichiers, 63 euros en moyenne en plus par logement en 2026,
00:18:12il faut comprendre que la taxe foncière d'après les syndicats c'est 1080 euros en moyenne.
00:18:17Donc on est sur une hausse quand même de 6%.
00:18:19Et ça on parle avant même une autre hausse qui va être celle liée à l'inflation.
00:18:23Voilà, donc c'est une première hausse de 6% directement.
00:18:27Mais vous avez dit tout à l'heure qu'il y avait donc un peu plus de 7 millions de logements
00:18:29qui vont être touchés, 32 millions de propriétaires en France.
00:18:32Mais on va le trouver comment ?
00:18:35Qui sera le plus touché ?
00:18:36C'est bien le problème.
00:18:37En fait, ça va être mis automatiquement, directement.
00:18:39Donc on va considérer que chez vous, si vous n'étiez pas dans les fichiers,
00:18:43vous avez ces éléments de confort.
00:18:44On ne va pas vous poser la question.
00:18:46Ça va être mis automatiquement.
00:18:47Mais on se retrouve avec des territoires beaucoup plus touchés que d'autres, regardez.
00:18:50Alors par exemple, en Haute-Corse, on est à plus de 60% des logements qui vont être réévalués.
00:18:54Et en André-Loire, moins de 10%.
00:18:56En fait, ça dépend tout simplement, c'est tout bête,
00:18:58mais de l'état des fichiers dont on disposait en réalité.
00:19:01Quand les fichiers n'étaient pas mis à jour dans certaines régions,
00:19:04on pensait, avant Travaux, les fichiers datent avant les années 70 largement,
00:19:09on n'avait pas les bonnes données.
00:19:11Donc on va simplement les réactualiser.
00:19:13Derrière l'automaticité, il y a réévaluation égale augmentation d'impôt.
00:19:17Ça veut dire ça, concrètement.
00:19:18Vous le disiez, on va recevoir un message.
00:19:20On pourra quand même contester, on est d'accord.
00:19:21On pourra contester.
00:19:22Et si on n'a pas l'un de ces éléments, ça va être compliqué quand même d'obtenir gain de cause à la fin.
00:19:27Bon, ça rentre quand même dans le cadre du matrage fiscal.
00:19:30On va en parler dans quelques minutes avec Laurent Neumann.
00:19:32Je pense que ça suffit de beaucoup de réaction.
00:19:33Laurent qui soupire.
00:19:35Il va falloir payer pour se doucher maintenant.
00:19:37Voilà, peut-être.
00:19:37Si t'as une baignoire, tu paieras plus.
00:19:38C'est quand même...
00:19:40C'était votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
00:19:46Épargne, retraite, santé, prévoyance.
00:19:48AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
00:19:51Retrouvez votre rendez-vous avec EBS Énergie.
00:19:54EBS Énergie, financeur de vos travaux de rénovation énergétique.
00:19:59C'était votre rendez-vous avec Evans, votre partenaire location longue durée.
00:20:02Avancez vers une meilleure mobilité avec Evans.
00:20:04Les rendez-vous du MidiBFM d'ici 14h.
00:20:10D'abord à 12h45, notre invitée Sabrina Agresti-Roubache,
00:20:13marseillaise, ancienne secrétaire d'Etat chargée de la ville et de la citoyenneté.
00:20:16On verra avec elle ce qu'on peut faire pour lutter contre les narcotrafiques.
00:20:19Et l'appel d'Amin Kessassi.
00:20:21Et puis le dossier du 13h, 13h15, on va parler des pensions alimentaires
00:20:24qui concernent évidemment beaucoup, beaucoup de foyers.
00:20:26Il y a une petite révolution en vue.
00:20:28La proposition de loi défiscalisant les pensions alimentaires
00:20:32est examinée aujourd'hui en commission des affaires sociales de l'Assemblée.
00:20:36Défiscalisation pour, j'allais dire, ceux et celles, mais plutôt celles qui les reçoivent.
00:20:40À 13h40 à la une, on reviendra sur cette taxe foncière, le racket fiscal,
00:20:45parce que vous êtes nombreux à réagir des deux côtés d'ailleurs.
00:20:48Là aussi, on vous donnera la parole.
00:20:50Mais tout de suite, la météo.
00:21:00Midi et demi, bienvenue dans le Midi BFM.
00:21:02On fait les poches aux Français, Roselyne.
00:21:03Les députés s'attaquent aujourd'hui aux tarifs des parkings de nos hôpitaux.
00:21:07Repris pour beaucoup par des groupes privés,
00:21:09ils font payer très cher les patients et leurs visiteurs.
00:21:13Vous entendrez leur ras-le-bol notamment.
00:21:15Avec Noémie Vira, on est à 30 euros par jour.
00:21:17La douleur et la détermination d'Amin Kessassi au lendemain des obsèques de son frère.
00:21:21Il dit qu'il ne se taira pas face aux narcotrafiquants.
00:21:24Levons-nous ensemble, dit-il.
00:21:26Et on verra ce qu'en disent les Marseillais avec Hugo Lausse de BFM Marseille-Provence.
00:21:31Les propriétaires sont-ils des vaches à lait ?
00:21:33Bercy va augmenter la taxe foncière l'an prochain pour 7,5 millions de foyers.
00:21:37Au motif qu'ils ont gagné en confort,
00:21:39Laurent Neumann nous expliquera que le confort version Bercy,
00:21:41c'est l'eau courante, les toilettes ou le chauffage.
00:21:44L'agence du médicament sévit contre ses traitements pour maigrir.
00:21:47Ils sont vendus en ligne et qu'on connaît bien.
00:21:48Certains sont carrément faux et dangereux pour la santé.
00:21:51L'agence a d'ailleurs saisi le procureur
00:21:53et espère bloquer les plateformes qui proposent encore ces produits.
00:21:56La météo, pas mal de pluie, voire de la neige.
00:21:59De retour demain, cet après-midi,
00:22:02on aura entre 5 et 15 degrés grand maximum.
00:22:05Il faut un accès libre et gratuit à l'hôpital.
00:22:07Je crois que tout le monde est d'accord là-dessus.
00:22:08Ça semble l'évidence.
00:22:09Et pourtant, aujourd'hui, 75% des parkings d'hôpitaux publics sont payants.
00:22:14Leur gestion est souvent déléguée à des concessionnaires privés
00:22:18et les tarifs flambent.
00:22:192 euros par heure, 30,10 euros la journée au CHU de Nantes.
00:22:23À Nancy, c'est 36 euros les 24 heures.
00:22:25C'est pour ça que les députés examinent aujourd'hui en commission
00:22:27une proposition de loi pour mettre fin à cette situation.
00:22:31Noémie Vira, on vous retrouve à Aubonne.
00:22:33C'est dans le Val-d'Oise.
00:22:34Je ne sais pas quel est le tarif, mais on sent des patients bien remontés.
00:22:37Exactement, Roselyne.
00:22:42Les tarifs, vous les voyez juste ici.
00:22:453 euros pour 45 minutes, 6 euros pour une heure de stationnement.
00:22:49Il y a un autre parking juste à côté
00:22:51où les tarifs sont aux alentours de 3-4 euros pour une heure.
00:22:55Et effectivement, on sent que les patients dénoncent un sentiment d'injustice,
00:23:00voire même de raquette.
00:23:01J'ai rencontré par exemple un monsieur qui vient voir sa mère en rémission tous les jours.
00:23:05Pour lui, c'est un budget 150 euros par mois
00:23:09juste pour tenir la main de sa maman malade.
00:23:12D'autres dénoncent aussi le temps d'attente,
00:23:14des consultations imprévues
00:23:15qui se transforment en 2, 3, 4 heures de stationnement.
00:23:19Je vous propose de les écouter.
00:23:22Je suis arrivée à 9h30.
00:23:24On est reparti, il était 21h30.
00:23:26On a payé 26 euros de parking.
00:23:28Je pense que c'est un truc privé.
00:23:30Ça n'appartient pas à l'hôpital.
00:23:31Alors, à quoi ça sert ?
00:23:33On se demande qu'il fait de l'argent sur le dos des patients.
00:23:37Non, je ne trouve pas assez normal de payer pour se faire soigner,
00:23:41surtout sur un hôpital public.
00:23:43Je préfère malheureusement payer
00:23:45plutôt que de tourner une heure et quart
00:23:47pour trouver une place de parking
00:23:48ou me prendre une prune.
00:23:48Ce que nous disent aussi beaucoup les patients,
00:23:52ce qui revient constamment de leur bouche,
00:23:54c'est où va cet argent ?
00:23:56Parce qu'ils ne voient pas d'amélioration
00:23:58à l'intérieur des hôpitaux,
00:24:00des couloirs encombrés,
00:24:01des chambres saturées,
00:24:03du matériel vieillissant
00:24:04et un manque de personnel qui saute aux yeux.
00:24:07Voilà.
00:24:07On espère que la commission validera tout à l'heure ce texte
00:24:10et qu'il arrivera bien dans l'hémicycle
00:24:12pour être voté.
00:24:14Je ne me tairai pas.
00:24:15Amine Kessassi promet de continuer son combat
00:24:17contre le narcotrafic après l'assassinat de son frère
00:24:20dans une tribune au Monde aujourd'hui.
00:24:22Il dit sa douleur,
00:24:23mais aussi sa volonté de ne pas baisser la tête
00:24:25face aux trafiquants de drogue.
00:24:26Il continuera à faire entendre sa voix.
00:24:28Voilà.
00:24:28Il dénonce aussi les carences de l'État.
00:24:30Levons-nous ensemble, dit-il.
00:24:31Hugo Laouse, on vous retrouve.
00:24:32Vous êtes en direct de Marseille pour BFM.
00:24:35Dans le climat de terreur qui règne
00:24:36depuis quelques jours dans la ville,
00:24:38comment les Marseillais réagissent-ils à cette tribune ?
00:24:46Eh bien, les Marseillais, pour l'instant,
00:24:47ils témoignent leur affection à la famille.
00:24:50Nombreux sont les habitants à soutenir la famille Kessassi.
00:24:53En témoignent les bouquets de fleurs juste derrière moi
00:24:56au pied de cette pharmacie du 4e arrondissement de Marseille,
00:25:01un lieu de recueillement sur lequel est venue la maman
00:25:04de la victime ce matin en descendant de la voiture.
00:25:07Elle a esquissé un léger sourire à la vue
00:25:10des nombreuses fleurs et des nombreux messages
00:25:12déposés en mémoire de son fils.
00:25:14Sur place, les Marseillais soutiennent la famille
00:25:16et particulièrement Amine Kessassi
00:25:19dans sa lutte contre le narcotrafic.
00:25:21Ils se disent prêts à lutter à ses côtés.
00:25:24Ces hommages vont se poursuivre jusqu'à la fin de la semaine.
00:25:27Une marche blanche à l'appel de la famille Kessassi
00:25:30va avoir lieu ce samedi à Marseille.
00:25:32Le rendez-vous est donné à 15h
00:25:34sur ce rond-point du 4e arrondissement
00:25:36où l'assassinat a eu lieu.
00:25:38Et on suivra ça avec vous, Hugo Lausse,
00:25:40pour BFM Marseille.
00:25:41Demain, c'est le garde des Sceaux
00:25:42et le ministre de l'Intérieur qui viendront aussi à Marseille.
00:25:44Et puis, le chef de l'État a réagi
00:25:46au début du Conseil des ministres.
00:25:48Selon la porte-parole du gouvernement,
00:25:49il a fustigé les bourgeois des centres-villes
00:25:52qui financent parfois, eux aussi, le narcotrafic.
00:25:54Évidemment, voilà.
00:25:55S'il y a du trafic, c'est parce qu'il y a des consommateurs.
00:25:57Un mois, jour pour jour,
00:25:58après le cambriolage du musée du Louvre,
00:25:59toujours aucune trace des bijoux
00:26:00ni du dernier membre, d'ailleurs, du commando.
00:26:02Et la patronne du musée, Laurence Descartes,
00:26:04étaient auditionnées ce matin
00:26:05par les députés de la Commission des affaires culturelles.
00:26:07Dès son arrivée,
00:26:08elle avait pointé de grosses faiblesses de sécurité.
00:26:10Elle a détaillé ce matin
00:26:11une vingtaine de mesures d'urgence,
00:26:14dont la création, vous allez voir,
00:26:15d'un poste avancé de la préfecture de police.
00:26:19Après le choc, après l'émotion,
00:26:22après le constat,
00:26:23est venu le temps de l'action.
00:26:25D'abord, nous avons décidé de mettre en œuvre
00:26:27en concertation avec le ministère de la Culture
00:26:29et le ministère de l'Intérieur
00:26:31un certain nombre de mesures d'urgence,
00:26:33plus d'une vingtaine,
00:26:34qui se déploieront dans les prochains jours,
00:26:37dès ce mois de décembre.
00:26:38Certaines sont déjà activées.
00:26:41Ces mesures,
00:26:41que je pourrais vous présenter en détail,
00:26:42si vous le souhaitez,
00:26:44comportent notamment
00:26:44la création d'un poste de coordonnateur sûreté,
00:26:47un monsieur ou madame sûreté du Louvre,
00:26:50directement rattaché à la présidence du musée.
00:26:53La fiche de poste a été publiée
00:26:54le 7 novembre dernier.
00:26:56Pas un commissariat, n'est-ce pas, Laurent Neumann ?
00:26:58Non, parce que cette idée avait été avancée,
00:27:00mais Laurent Nunez,
00:27:01le ministre de l'Intérieur,
00:27:03s'y était fermement opposé.
00:27:04On voulait aussi vous raconter l'histoire
00:27:05d'une septuagénaire belge
00:27:07aux mains depuis plusieurs mois d'un escroc.
00:27:09Un escroc qui se fait passer pour Pierre Garnier.
00:27:12Pierre Garnier, évidemment...
00:27:13Le gagnant de la Star Academy, 2023.
00:27:14Oui, 2023.
00:27:15Monsieur, elle habite de la star.
00:27:17Monsieur les fans.
00:27:18Là aussi, on a affaire à une fan.
00:27:19Sauf qu'en fait,
00:27:20les arnaqueurs sont tellement bien organisés
00:27:22qu'elle y croit dur comme fer.
00:27:24Elle ne veut rien entendre.
00:27:26Elle a même coupé les ponts avec ses enfants
00:27:27qui ont décidé de porter plainte.
00:27:29On en est là.
00:27:30Ils ont témoigné hier sur BFM TV.
00:27:32Béthina Dégouglielmo.
00:27:35Cette belge de 73 ans
00:27:37pense encore aujourd'hui
00:27:38vivre une histoire d'amour
00:27:39avec le grand gagnant de la Star Academy,
00:27:41Pierre Garnier.
00:27:42Victime d'une escroquerie aux sentiments
00:27:44sur les réseaux sociaux,
00:27:46son fils et le compagnon de ce dernier
00:27:48tentent de la faire sortir de cette emprise.
00:27:50Elle me répond tout simplement
00:27:52que c'est le vrai Pierre
00:27:53parce qu'il lui a envoyé des photos.
00:27:55Elle disait que nous, on avait tort,
00:27:57que c'était du blabla,
00:28:00qu'on lui veut du mal.
00:28:02Mais elle est dans sa bulle,
00:28:04elle est enfermée avec cet escroc
00:28:06et elle ne veut rien entendre.
00:28:08Sa famille a déposé plainte,
00:28:09mais le mal est fait.
00:28:10La septuaginaire aurait déjà versé
00:28:12près de 7000 euros à cet arnaqueur.
00:28:14Quand elle reçoit sa pension de veuve,
00:28:16elle verse tout ce qu'elle a à cet escroc.
00:28:20La semaine prochaine,
00:28:22il y a encore un virement de 700-800 euros
00:28:26qui doit partir.
00:28:26Et encore fin décembre.
00:28:28Autre cas, celui de Stéphanie Amoreal,
00:28:30victime d'une arnaque
00:28:31par un faux grand corps malade.
00:28:33Je reçois une demande d'amis sur Messenger
00:28:35de Fabien Marceau,
00:28:37je ne sais pas qui c'est,
00:28:38puis je vois que c'est le nom civil
00:28:39de grand corps malade.
00:28:41Une relation épistolaire s'installe,
00:28:43les vidéos qu'elle reçoit sont probantes,
00:28:45mais générées par une intelligence artificielle.
00:28:48Je voulais te rencontrer,
00:28:49te faire une vraie bise,
00:28:50mais tu n'es pas là, on t'attend.
00:28:52Très vite, l'individu lui demande de l'argent,
00:28:54prétextant que son fils devait être hospitalisé à Toronto
00:28:57et que les frais devaient être avancés.
00:28:58Quand on regarde un peu avec la police,
00:29:00aujourd'hui, les documents,
00:29:02tout le monde aurait pu s'y méprendre,
00:29:03parce que c'était d'une véracité incroyable.
00:29:06Franco-canadienne,
00:29:07Stéphanie a porté plainte en français au Canada.
00:29:10Dans cette arnaque,
00:29:10elle a perdu l'équivalent de 20 000 euros.
00:29:13C'était vraiment généré
00:29:15par l'intelligence artificielle.
00:29:16C'est bluffant, on a du mal à comprendre,
00:29:18à voir la différence avec le vrai.
00:29:19Donc, on peut comprendre que les gens s'y méprènent.
00:29:22Voilà, drame de la solitude, évidemment.
00:29:23Il y en a beaucoup.
00:29:24On voulait aussi vous raconter la galère des habitants
00:29:26qui habitent à cheval sur deux départements.
00:29:28Ça existe, notamment en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
00:29:31Géographiquement,
00:29:31ils vivent dans les Alpes de Haute-Provence.
00:29:33Il y a le panneau.
00:29:34Mais leur code postal, lui,
00:29:36est celui des Hautes-Alpes.
00:29:38Permis sécu,
00:29:39vous imaginez le genre de tracasserie administrative,
00:29:42pour le dire poliment,
00:29:43que ça peut entraîner.
00:29:44Reportage BFM d'ici,
00:29:45d'Elsa Caballero.
00:29:46L'adurance sépare naturellement les deux départements.
00:29:52À Claret, dans les Alpes de Haute-Provence,
00:29:54le courrier est pourtant distribué
00:29:55par le département voisin.
00:29:57Et le code postal commence par 05.
00:30:00Administrativement,
00:30:00ça complique les démarches.
00:30:02Par exemple,
00:30:02moi, mon mari,
00:30:03quand il voulait refaire son permis,
00:30:04le code postal 0510,
00:30:07ça n'a pas marché
00:30:08dans la place de données.
00:30:09Les habitants de Curban
00:30:11ont le même problème
00:30:12quand ils tentent de faire
00:30:12des démarches en ligne.
00:30:14Alors, pour créer des titres d'identité,
00:30:16il faut saisir le code INSEE,
00:30:17pas le code postal.
00:30:19Des gens étaient venus nous voir en mairie
00:30:20aussi pour des inscriptions
00:30:22sur des sites universitaires.
00:30:24Pareil, il n'arrivait pas.
00:30:25La CPAM vous demande votre code postal,
00:30:28donc, si on met 0510,
00:30:31et tout de suite derrière,
00:30:33ça enchaîne sur
00:30:33vous êtes donc rattaché
00:30:35à la CPAM des Hautes-Alpes.
00:30:36Non, non, pas du tout.
00:30:37À Pontisse,
00:30:38aux galères administratives
00:30:39s'ajoute un éloignement géographique
00:30:41de leur préfecture.
00:30:42Régler les problèmes sur place
00:30:44est inenvisageable.
00:30:45Je ne connais absolument pas de digne.
00:30:47Je ne sais pas à quoi ça ressemble.
00:30:49Et je n'y vais jamais.
00:30:50Donc, tout ce que je vais faire
00:30:51comme démarche,
00:30:52ça sera soit via téléphone,
00:30:54soit pour tout ce qui est CPAM,
00:30:56directement en numérique.
00:30:58La préfecture des Alpes de Haute-Provence
00:31:00n'a pas souhaité répondre à nos questions.
00:31:02Pour la maire de Curban,
00:31:03il faudrait informatiser tous les fichiers
00:31:05en automatisant la saisie en ligne.
00:31:07– L'actualité en direct,
00:31:08le Congrès des maires de France
00:31:09avec Gabriel Attal,
00:31:10qui est à côté de Naoufelle El-Kawefi.
00:31:13Je ne sais pas si on peut rejoindre Gabriel Attal.
00:31:15Oui ? Non ?
00:31:16– Bon, on va y aller dans un instant.
00:31:17Mais ça tombe bien,
00:31:18on va parler de politique.
00:31:19En attendant,
00:31:20avec Laurent Neumann,
00:31:21dans votre café ce matin.
00:31:22– C'est la politique avec un P majuscule,
00:31:24pour qu'on est clair.
00:31:25Là, on parle de choses...
00:31:26– Comme le B majuscule de baignoire.
00:31:27– Oui, parce qu'en l'occurrence,
00:31:30ce matin, on parlait de la taxe foncière.
00:31:31Sofiane a tout expliqué.
00:31:337,5 millions de foyers
00:31:34qui vont payer en moyenne 63 euros de plus.
00:31:37C'était le sujet de conversation
00:31:38dans mon café ce matin.
00:31:39Et évidemment,
00:31:41je ne vous fais pas un dessin,
00:31:42ce n'était pas pour en dire du bien,
00:31:44c'était pour parler
00:31:45de la motivation,
00:31:47du mode de calcul.
00:31:48Parce que j'ai cru bêtement
00:31:49que c'était à cause
00:31:51de la hausse de l'inflation,
00:31:52que c'était...
00:31:53– Laurent, je vous intéris...
00:31:55Pardon,
00:31:56on retrouve Gabriel Attal
00:31:57en direct du Congrès des maires de France
00:31:59et il réagit à l'assassionat
00:32:01du frère Damien Kessassi.
00:32:02– Il y avait détricoté la loi
00:32:03sur la justice des mineurs
00:32:04que vous aviez portée.
00:32:06– Ce qui s'est passé,
00:32:07le ministre de l'Intérieur
00:32:07a eu raison de le dire,
00:32:09qui est absolument innommable
00:32:11et insupportable
00:32:11dans un pays comme la France.
00:32:13C'est vrai qu'aujourd'hui,
00:32:15on assiste à un phénomène
00:32:17et on assiste à des choses
00:32:19qu'on ne pensait pas imaginables
00:32:22il y a encore quelques années en France.
00:32:24Il y a une loi importante
00:32:25qui a été votée
00:32:26il y a quelques mois seulement
00:32:27sur le narcotrafic
00:32:27et je crois profondément
00:32:28qu'elle va donner
00:32:29des outils supplémentaires
00:32:30à nos forces de l'ordre,
00:32:32au parquet,
00:32:33pour pouvoir agir
00:32:34plus efficacement sur le sujet.
00:32:35Et la réalité,
00:32:36c'est qu'au-delà
00:32:37de la question du narcotrafic,
00:32:38le sujet,
00:32:40c'est celui du respect
00:32:41des règles de l'ordre
00:32:42et de l'autorité
00:32:42dans toute la société
00:32:44et notamment chez les mineurs.
00:32:45C'est un sujet
00:32:45sur lequel je me suis engagé,
00:32:47vous le savez,
00:32:47depuis plusieurs années
00:32:47en tant que ministre
00:32:48de l'Éducation nationale
00:32:49et de la jeunesse,
00:32:51en tant que Premier ministre
00:32:52pour ce choc d'autorité
00:32:53qui est nécessaire
00:32:54aujourd'hui chez les mineurs.
00:32:55J'avais préparé un projet
00:32:56de loi en tant que Premier ministre
00:32:57sur la délinquance des mineurs.
00:32:59Malheureusement,
00:33:00la dissolution l'a interrompue.
00:33:02J'ai reproposé des mesures
00:33:03dans le cadre
00:33:04d'une proposition de loi,
00:33:06des mesures qui me semblent
00:33:07de bon sens.
00:33:08Création d'une comparution immédiate
00:33:10pour les mineurs.
00:33:11Aujourd'hui,
00:33:11elle n'est pas possible.
00:33:13Atténuation de l'excuse
00:33:14de minorité.
00:33:15Il y a un certain nombre
00:33:16de situations
00:33:16où ce n'est pas compréhensible
00:33:18qu'il y ait une excuse
00:33:19de minorité
00:33:19qui s'applique automatiquement
00:33:20comme ça par principe.
00:33:21Quand on a des jeunes
00:33:22qui sont récidivistes,
00:33:24qui font des choses
00:33:24particulièrement graves,
00:33:25il faut mettre fin
00:33:26à l'excuse de minorité.
00:33:27Tout ça,
00:33:27je l'ai proposé dans mon texte.
00:33:29Il y a une partie des mesures
00:33:29qui ont été censurées
00:33:30par le Conseil constitutionnel.
00:33:33Et moi, vous savez,
00:33:33je ne suis pas du genre
00:33:34à me résigner,
00:33:34je ne suis pas du genre
00:33:35à me résoudre.
00:33:36Donc évidemment,
00:33:36on va continuer
00:33:37à faire des propositions
00:33:38et surtout,
00:33:39dans les débats
00:33:39qui auront lieu dans le pays,
00:33:41notamment à l'occasion
00:33:42de 2027,
00:33:43je proposerai des mesures
00:33:44très fortes,
00:33:45y compris une évolution
00:33:46de notre Constitution
00:33:46pour qu'on soit en mesure
00:33:48de prendre les mesures
00:33:51Emmanuel Macron fustige
00:33:53ce matin les bourgeois
00:33:54des centres-villes
00:33:54qui financent le narcotrafic.
00:33:56Vous êtes d'accord ?
00:33:57Ce qui est certain,
00:33:58c'est que le narcotrafic,
00:34:00il se développe
00:34:00parce qu'il y a de la consommation.
00:34:02Donc évidemment,
00:34:03c'est toujours important
00:34:03de le rappeler.
00:34:04La consommation alimente
00:34:05des réseaux qui sont
00:34:06des réseaux violents,
00:34:08des réseaux qui tuent,
00:34:09on l'a vu,
00:34:10des réseaux qui financent
00:34:11par ailleurs
00:34:11d'autres activités criminelles,
00:34:13d'ailleurs jusqu'au terrorisme.
00:34:15Donc c'est important
00:34:15de le rappeler.
00:34:16Oui, sur la taxe foncière,
00:34:18il y a 7 millions de foyers
00:34:18qui vont voir
00:34:19leur taxe foncière augmenter.
00:34:21La ministre des Comptes publics
00:34:22parlait hier soir
00:34:22d'une mise à jour.
00:34:23Est-ce que vous regrettez
00:34:24cette augmentation
00:34:25d'impôt pour les Français ?
00:34:26Oui.
00:34:28Moi, je le dis,
00:34:30je voudrais que la France
00:34:30puisse devenir
00:34:32ou redevenir
00:34:32une France de propriétaire.
00:34:34Que les jeunes couples d'actifs,
00:34:36les classes moyennes
00:34:36qui ont envie de pouvoir
00:34:37devenir propriétaires
00:34:38de leur logement
00:34:38puissent le devenir.
00:34:41Et ce n'est pas
00:34:41avec des mesures administratives
00:34:42comme celle-là
00:34:43qu'on y arrivera
00:34:43parce que, quelque part,
00:34:45ça crée de l'incertitude,
00:34:48de l'inquiétude
00:34:48chez beaucoup de Français
00:34:49qui veulent pouvoir
00:34:50devenir propriétaires.
00:34:52Donc oui, moi, je le dis,
00:34:53je ne comprends pas
00:34:54cette décision
00:34:54et j'espère qu'elle n'ira pas
00:34:56à son terme.
00:34:56Jordan Mandela,
00:34:57ce matin, demande solennellement
00:34:58au Premier ministre
00:34:59de retirer justement
00:35:00cette proposition.
00:35:01Vous demandez aujourd'hui
00:35:01la même chose ?
00:35:02Moi, ce que je dis,
00:35:02c'est que si j'étais aujourd'hui
00:35:03en fonction,
00:35:05je n'aurais pas permis
00:35:06à mon administration
00:35:06de prendre cette décision-là.
00:35:08Encore une fois,
00:35:09on a plutôt besoin
00:35:09de faire en sorte
00:35:10que les Français
00:35:10puissent devenir propriétaires
00:35:11et ne pas mettre des bâtons
00:35:13dans les roues
00:35:13à nouveau des Français
00:35:14qui veulent devenir propriétaires.
00:35:16J'ai échangé ici
00:35:16avec tout le secteur
00:35:18des travaux publics,
00:35:19le secteur du logement
00:35:20en général.
00:35:21C'est un secteur
00:35:21qui est aujourd'hui fragilisé.
00:35:23Il y a beaucoup de choses
00:35:24qui ont été réussies
00:35:24ces dernières années
00:35:25d'un point de vue économique
00:35:26mais objectivement,
00:35:28sur l'immobilier
00:35:28et sur le logement,
00:35:30c'est un échec.
00:35:31Il faut le dire,
00:35:31aujourd'hui,
00:35:32on a un système
00:35:32qui est à l'arrêt.
00:35:33C'est 250 000 emplois,
00:35:34c'est des recettes fiscales aussi.
00:35:36On vient de voter
00:35:37à l'Assemblée nationale
00:35:37et mon groupe l'a soutenu
00:35:38un statut du bailleur privé
00:35:40parce qu'aujourd'hui,
00:35:41il n'y a plus d'intérêt
00:35:42à faire l'investissement locatif
00:35:43en France en termes fiscales
00:35:44et donc évidemment
00:35:45qu'il faut agir.
00:35:46Donc moi, je le dis,
00:35:47ces mesures-là,
00:35:48je ne les soutiens pas.
00:35:49Au contraire,
00:35:49je les combats.
00:35:50Une question encore
00:35:51sur la jeunesse,
00:35:51ce sondage IFOP
00:35:52qui montre que
00:35:53chez les jeunes,
00:35:54il y a par exemple
00:35:5457% des jeunes musulmans
00:35:55qui pensent que la charrière...
00:35:56Au centre Gabriel Antal,
00:35:57du RN jusqu'au centre,
00:35:59il faut retirer
00:36:00cette augmentation automatique
00:36:01de la taxe foncière
00:36:02l'an prochain.
00:36:03Oui, parce que
00:36:03quand on regarde ça,
00:36:04on se dit,
00:36:04waouh,
00:36:05une remise à jour
00:36:06des éléments de confort
00:36:08de votre maison.
00:36:08Moi, quand j'ai lu ça,
00:36:10je me suis dit...
00:36:10Il faut bien rappeler
00:36:11que ça n'a rien à voir
00:36:11avec le budget,
00:36:12on est d'accord.
00:36:12Ah non, rien à voir,
00:36:13c'est une mesure administrative
00:36:14qui vient de Bercy
00:36:15qui n'a rien à voir
00:36:16avec le budget.
00:36:16Donc c'est quelqu'un à Bercy
00:36:17qui a eu cette idée de génie ?
00:36:18Oui, qui s'est dit...
00:36:20Alors quand j'ai vu ça,
00:36:21je me suis dit,
00:36:21mais on parle de quoi ?
00:36:22Des jacuzzis,
00:36:23des saunas,
00:36:24des hamams
00:36:24dans les appartements,
00:36:25les maisons.
00:36:26Non, en réalité,
00:36:27c'est les choses du quotidien.
00:36:28Sophia de Ladis,
00:36:29l'eau, la baignoire,
00:36:30la douche, etc.
00:36:31Mais quelle créativité,
00:36:32quelle ingéniosité
00:36:33pour augmenter les impôts
00:36:34parce que c'est ça
00:36:35le but du jeu.
00:36:36Le but du jeu,
00:36:36c'est de trouver
00:36:37de nouvelles recettes.
00:36:38Et c'est le non-dit.
00:36:39Et c'est le non-dit de l'histoire.
00:36:40Et c'est le non-dit.
00:36:41Mais ce n'est pas le budget,
00:36:42il faut bien comprendre,
00:36:43ce n'est pas le budget
00:36:44qu'on est en train de voter
00:36:45au Parlement en ce moment.
00:36:46On aura l'occasion
00:36:46d'y revenir en longueur
00:36:47dans notre 13h40 à la une.
00:36:50L'invité du Midi BFM,
00:36:52c'est Sabrina Agresti-Roubache.
00:36:53Bonjour, merci d'être avec nous.
00:36:54Ensuite,
00:36:55il y a une secrétaire d'État
00:36:55chargée de la ville
00:36:56et de la citoyenneté,
00:36:57élue de PACA.
00:36:58Vous êtes née,
00:36:59citez Félix Pia à Marseille,
00:37:01l'une des plus difficiles.
00:37:03Vous êtes une voix de Marseille.
00:37:04Et au lendemain,
00:37:05des obsèques de son frère
00:37:06Amine Kessassi
00:37:06affirment ce matin
00:37:07qu'il ne se taira pas.
00:37:09Levons-nous ensemble,
00:37:10dit-il.
00:37:11On voulait vous entendre là-dessus.
00:37:11Vous allez vous lever, vous ?
00:37:13Nous, on s'est...
00:37:14Levant-nous ensemble,
00:37:15on est déjà levé.
00:37:15Donc, moi, j'étais
00:37:16avec le petit Amine
00:37:19et sa famille
00:37:19depuis jeudi
00:37:21où ça s'est passé.
00:37:23Encore, on a eu
00:37:24les obsèques hier.
00:37:26Vous savez, moi,
00:37:27j'enterre des gens
00:37:28depuis 2006.
00:37:30D'accord ?
00:37:30Parce que personne
00:37:32ne connaît trop en réalité
00:37:33l'histoire du narco
00:37:34et comment les règlements
00:37:35de compte en réalité
00:37:36sont arrivés à Marseille.
00:37:38Donc, moi,
00:37:39je me suis engagée
00:37:40en politique
00:37:41mais comme Amine aussi
00:37:43de son côté
00:37:43parce que
00:37:44on a ça en nous
00:37:46à Marseille.
00:37:46C'est-à-dire,
00:37:47on connaît tellement ça
00:37:47que si nous,
00:37:48on ne le fait pas,
00:37:49qui va le faire
00:37:50à notre place ?
00:37:50Donc, maintenant,
00:37:51je vais reprendre ma...
00:37:52Je vous en prie.
00:37:53Très bien, madame.
00:37:53Mais je lis
00:37:55ce que disait
00:37:56dans sa tribune
00:37:56ce matin
00:37:57Amine Kessassi.
00:37:58Je dirais
00:37:59les carences de l'État,
00:38:00les failles de la République,
00:38:01les territoires abandonnés
00:38:02et les populations
00:38:03oblitérées.
00:38:05Il évoque également
00:38:06les politiques passées.
00:38:08Dans ces conditions,
00:38:09pourquoi les mamans,
00:38:11les militants antidrogues
00:38:12ont prêché
00:38:12dans le désert
00:38:13depuis des années ?
00:38:15Vous étiez au pouvoir
00:38:15il n'y a pas si longtemps ?
00:38:16Il n'y a pas si longtemps,
00:38:17il y a encore un an.
00:38:18Moi, j'étais rattachée
00:38:19sur le volet citoyenneté
00:38:20et ville
00:38:21et quartier prioritaire
00:38:22au ministère
00:38:23de l'Intérieur.
00:38:24Ça, c'est...
00:38:25Quand j'avais dit
00:38:26plus de bleu,
00:38:27vous vous rappelez,
00:38:28plus de bleu
00:38:28et plus de vert
00:38:29dans les cités,
00:38:29vous vous rappelez
00:38:30comment,
00:38:30quel procès
00:38:31on m'avait fait
00:38:31en droitisation
00:38:33ou en extrême
00:38:34droitisation ?
00:38:35Première chose,
00:38:35ça ne date pas
00:38:36d'Emmanuel Macron
00:38:37parce que moi,
00:38:37je veux bien
00:38:38qu'on fasse
00:38:38toute la journée
00:38:39dépossée.
00:38:40Parlons concrets,
00:38:41proche ton,
00:38:42proche ton maintenant.
00:38:43Quel est l'outil
00:38:43qui manque ?
00:38:45Quels sont
00:38:46les outils
00:38:46qui nous manquent ?
00:38:47La réalité,
00:38:48c'est qu'on est
00:38:49face à des gens,
00:38:50des narcotrafiquants
00:38:51qui sont surarmés
00:38:53avec les armes
00:38:54mais surarmés
00:38:54financièrement.
00:38:55Nous, on se bat
00:38:56avec un État de droit
00:38:57et avec le droit.
00:38:58Eux, ils se battent
00:38:59sans règles,
00:39:00sans foi,
00:39:01ni loi.
00:39:01Donc, ça constate.
00:39:03Je pense que
00:39:03c'est une erreur
00:39:04que de penser
00:39:05que tout le monde
00:39:06est irresponsable.
00:39:10L'éducation
00:39:11ne compte pas,
00:39:12l'implication
00:39:13dans l'éducation
00:39:14de nos enfants
00:39:14n'existe pas.
00:39:15Enfin, non, non, non.
00:39:16Tout le monde
00:39:17est impliqué.
00:39:18Donc, si on est
00:39:19tous impliqués,
00:39:19on est tous responsables
00:39:21à notre niveau.
00:39:22Moi, j'avais travaillé
00:39:23et je continue
00:39:24puisque, vous le savez,
00:39:25vous m'avez appelé
00:39:26et j'étais où ?
00:39:27Au milieu des mamans
00:39:28et au milieu
00:39:30du collectif
00:39:30des familles de victimes.
00:39:32Comme je le suis,
00:39:32je n'ai pas attendu
00:39:33d'être ministre,
00:39:34moi, Christophe Delay,
00:39:34pour m'engager.
00:39:35D'accord ?
00:39:36Et quand j'ai eu
00:39:36la chance
00:39:37d'être ministre
00:39:38rattachée à l'intérieur
00:39:39me disant
00:39:40que j'avais des budgets,
00:39:41des moyens,
00:39:42on a fait...
00:39:43Parlons concret.
00:39:44Parlons concret.
00:39:44Je vous parle concrètement.
00:39:46Et d'aujourd'hui,
00:39:47on a parlé des armes.
00:39:48Est-ce qu'il faut aller
00:39:49les chercher au portefeuille ?
00:39:50Aller saisir
00:39:51les villas à Dubaï
00:39:52comme Gérald Darmanin
00:39:54l'a dit ?
00:39:54Gérald Darmanin l'a fait.
00:39:56On l'a fait
00:39:56quand on était...
00:39:57Il était ministre de l'intérieur.
00:39:58Mais Christophe,
00:40:00vous nous demandez
00:40:00de mettre fin
00:40:01à un narcotrafic,
00:40:03d'accord ?
00:40:03Où on a des consommateurs.
00:40:05Le président de la République
00:40:06l'a rappelé.
00:40:07Qui consomme de la drogue ?
00:40:08D'accord ?
00:40:08Pas les enfants des quartiers.
00:40:10C'est ailleurs
00:40:10que ça consomme de la drogue.
00:40:11Première chose.
00:40:12Gérald Darmanin a nommé...
00:40:14Vous vous rappelez
00:40:15qu'avec Gérald Darmanin
00:40:17et Éric Dupond-Moretti,
00:40:18on avait nommé
00:40:19un procureur à Dubaï.
00:40:21C'est une évidence.
00:40:22Mais on est en train
00:40:23de le faire.
00:40:24Et je vous rappelle,
00:40:25je vous rappelle
00:40:25qu'on est dans
00:40:27un état de droit.
00:40:28Donc on a des règles
00:40:29à respecter
00:40:30même dans cette guerre
00:40:30contre le narcotrafic.
00:40:30Pour la première fois
00:40:32dit Darmanin,
00:40:32les Émirats ont accepté
00:40:33de saisir une quarantaine
00:40:34d'appartements à Dubaï.
00:40:36Absolument.
00:40:36Est-ce qu'il y a des Marseillais
00:40:37propriétaires de ces appartes ?
00:40:38Moi, je ne sais pas
00:40:39et je ne livrerai jamais
00:40:40aucun secret de l'enquête.
00:40:42Vous avez peur à Marseille ?
00:40:44Alors,
00:40:44celui qui viendrait vous dire
00:40:45qu'à Marseille,
00:40:46il n'a pas peur,
00:40:47il faudra...
00:40:48Bien sûr,
00:40:48tout le monde...
00:40:49Moi, je le sens.
00:40:50Alors, il y a plusieurs choses.
00:40:51Il y a le sentiment
00:40:51de panique et d'effraiement.
00:40:53Vous savez,
00:40:53les gens lisent
00:40:54et du coup se projettent
00:40:55et c'est normal
00:40:56et c'est normal.
00:40:58Vous savez,
00:40:58il ne faut jamais avoir mis
00:40:59ses pieds dans un quartier
00:41:01que ce soit à Marseille,
00:41:02à Aulnay,
00:41:03en Seine-Saint-Denis
00:41:03et on reviendra tout à l'heure
00:41:05justement sur le nouveau
00:41:06grand préfet
00:41:07qui a été nommé
00:41:08aujourd'hui
00:41:09en Conseil des ministres
00:41:10pour ne pas comprendre
00:41:11que bien sûr
00:41:12et c'est normal d'avoir peur.
00:41:14Vous regardez comme moi.
00:41:15Moi-même.
00:41:16Vous avez peur ?
00:41:16Non, mais moi,
00:41:17je ne suis pas fabriqué comme ça.
00:41:19Moi, je suis triste,
00:41:20je suis malheureuse,
00:41:22je pleure
00:41:22mais je n'ai jamais peur
00:41:23parce que sinon,
00:41:24je ne me serai pas engagé
00:41:25en politique
00:41:25parce que la réalité,
00:41:27c'est facile de parler
00:41:27sur les plateaux de télé
00:41:28parce que vous rentrez chez vous,
00:41:31vous fermez votre porte
00:41:31et tout est oublié.
00:41:32Sauf que moi à Marseille,
00:41:34je rentre tous les week-ends
00:41:35pour ne pas dire le jeudi
00:41:36et moi tous les jours,
00:41:37toutes les semaines
00:41:38sur le pas de ma porte,
00:41:40j'ai des mots,
00:41:41des messages
00:41:42où quelqu'un est mort
00:41:43ou des familles de victimes
00:41:44qui ont besoin de moi.
00:41:45J'ai beaucoup travaillé
00:41:46sur le relogement
00:41:47des familles de victimes
00:41:48quand je suis arrivée
00:41:48au gouvernement.
00:41:49Laurent, vous le savez
00:41:50puisqu'on en avait parlé
00:41:51plusieurs fois,
00:41:52vous savez que personne ne relogait,
00:41:53on n'avait pas eu l'idée
00:41:54de reloger les familles de victimes
00:41:55donc les extraire
00:41:56de là où sont morts leurs enfants.
00:41:58On l'a mis en place.
00:41:59Donc l'État est là.
00:42:01Amine Kessassi parle
00:42:02avec son cœur
00:42:03et avec la souffrance.
00:42:06Leur souffrance
00:42:07est incommensurable.
00:42:08Vous savez,
00:42:08moi j'étais à côté du corps
00:42:10avec sa famille.
00:42:11Donc je ne discute pas
00:42:12comme les autres en fait.
00:42:13Je ne réagis pas comme vous.
00:42:14Merci beaucoup du coup
00:42:15d'avoir eu la force,
00:42:16le courage de venir sur ce plateau
00:42:17et il y aura cette marche blanche.
00:42:19Et si vous permettez,
00:42:20et si vous permettez vraiment,
00:42:21c'est parce que ça c'est important,
00:42:22penser que l'État
00:42:24abandonne ses enfants,
00:42:26c'est une erreur
00:42:26de continuer à le reproduire
00:42:27sur les plateaux.
00:42:28Ce n'est pas vrai.
00:42:29L'État est là.
00:42:31Merci beaucoup.
00:42:32On voulait aussi vous parler santé
00:42:33avec cette alerte
00:42:34de l'agence du médicament
00:42:36sur ce qu'on peut trouver
00:42:36sur Internet,
00:42:37tout et n'importe quoi,
00:42:38y compris de faux produits
00:42:39pour maigrir.
00:42:40Margot de Frouville,
00:42:42c'est nos vies
00:42:42qui peuvent être en jeu
00:42:43en les consommant.
00:42:44C'est pour ça que l'agence
00:42:44veut les interdire.
00:42:45Oui, l'agence du médicament
00:42:46qui a identifié
00:42:47une dizaine de sites marchands
00:42:49qui font la pub
00:42:49ou qui commercialisent
00:42:50des produits soi-disant
00:42:52à GLP1,
00:42:53des analogues du GLP1.
00:42:54Ça veut dire quoi ?
00:42:55C'est des médicaments
00:42:56qui imitent une hormone
00:42:57qui est produite
00:42:57par notre intestin
00:42:58et qui sert à réguler
00:43:00la glycémie après les repas.
00:43:02Il peut y avoir
00:43:02des stylos injecteurs
00:43:03ou des patches,
00:43:04ce qui est d'abord
00:43:04totalement illégal
00:43:06parce qu'on rappelle
00:43:06que tous ces médicaments
00:43:07qui sont commercialisés
00:43:08sous le nom d'Ozampic,
00:43:10Wegovy, Saxenda,
00:43:11Victoza, Trulicity,
00:43:13Mounjaro
00:43:13ne peuvent être obtenus
00:43:14qu'auprès d'une pharmacie
00:43:15sur ordonnance
00:43:16et deux potentiellement dangereux
00:43:17car l'agence révèle
00:43:19qu'elle a effectué des tests
00:43:20sur l'un de ces patches
00:43:20et qu'il n'y avait absolument
00:43:22pas de substance
00:43:23anti-GLP1.
00:43:25Donc au pire,
00:43:25ça ne sert à rien.
00:43:27Au mieux,
00:43:27ça ne sert à rien.
00:43:28Et au pire,
00:43:28c'est même dangereux
00:43:29parce qu'on ne sait pas
00:43:30ce qu'il y a dedans.
00:43:31Vous avez 20 secondes
00:43:31pour nous dire
00:43:32face à ce danger
00:43:32ce que font
00:43:33les autorités sanitaires.
00:43:34Des mesures de police sanitaire,
00:43:36l'agence du médicament
00:43:36parle de ça.
00:43:38Première chose,
00:43:39saisine du procureur
00:43:39de la République
00:43:40au titre de l'article 40
00:43:41du Code de procédure pénale.
00:43:42Et deuxième chose,
00:43:43signalement sur le portail
00:43:44Faro,
00:43:45si vous en voyez.
00:43:45D'ailleurs,
00:43:46vous pouvez aussi le faire
00:43:46en tant que consommateur.
00:43:48Merci beaucoup.
00:43:48On se retrouve dans un instant.
00:43:57Bienvenue.
00:43:57Si vous nous rejoignez
00:43:58dans le Midi BFM,
00:43:59il est 13h
00:44:00et c'est l'une des questions
00:44:01du jour.
00:44:01Votre taxe foncière
00:44:02va-t-elle augmenter ?
00:44:04Encore.
00:44:04Bercy prépare
00:44:05une hausse automatique
00:44:06pour 7,5 millions
00:44:07de logements
00:44:08l'an prochain.
00:44:09Avec une obscure mise à jour,
00:44:10vous le verrez,
00:44:11des fichiers sur nos équipements
00:44:12dits de confort.
00:44:13C'est une information
00:44:14du service police-justice
00:44:15de BFM,
00:44:16un influenceur
00:44:16d'extrême droite
00:44:17visé par une enquête.
00:44:19Après des menaces
00:44:19proférées en ligne
00:44:21contre des magistrats,
00:44:23il avait carrément appelé
00:44:24à divulguer
00:44:25leurs informations personnelles
00:44:27et c'est pénalement
00:44:28répréhensible.
00:44:29Le dossier du Trésor,
00:44:30pension alimentaire,
00:44:31révolution en vue,
00:44:33parce qu'il va y avoir
00:44:34du changement
00:44:35potentiellement sur les feuilles
00:44:36d'impôt.
00:44:37Ces pensions pourraient
00:44:37désormais être défiscalisées
00:44:39pour les bénéficiaires
00:44:40mais imposables
00:44:41pour ceux qui les payent.
00:44:42C'est un fléau,
00:44:43arros sur les ragondins,
00:44:44ils rongent les bords
00:44:45des rivières,
00:44:46font des dégâts
00:44:47et propagent des maladies.
00:44:48A Lyon,
00:44:48la mairie veut les stériliser,
00:44:50la préfecture,
00:44:50elle,
00:44:51veut carrément
00:44:52les exterminer.
00:44:55La taxe foncière
00:44:56va monter,
00:44:57les températures
00:44:58vont baisser
00:44:58encore davantage
00:45:00pour cette fin de semaine
00:45:00avec d'ailleurs
00:45:01la neige
00:45:02qui s'invite
00:45:03depuis ce matin
00:45:04des 300 mètres
00:45:05entre les Ardennes
00:45:05et les Plateaux Lorrains
00:45:06de la neige
00:45:07sur l'ensemble des massifs.
00:45:08On surveille même
00:45:08un risque de neige
00:45:09ce soir
00:45:10entre la Normandie,
00:45:11les Hauts-de-France
00:45:11et peut-être
00:45:12quelques flocons
00:45:13jusqu'en Ile-de-France.
00:45:14Le matraquage fiscal
00:45:15donc se poursuit,
00:45:16c'est une information
00:45:17donnée par le Parisien,
00:45:18confirmée par le ministère
00:45:19de l'économie.
00:45:20Il y a de toute évidence
00:45:21un nouveau coup de bambou
00:45:22en vue sur la fiscalité
00:45:23des ménages.
00:45:24Enfin,
00:45:25nous verrons.
00:45:26Nous verrons
00:45:26parce que ça suscite
00:45:27depuis ce matin
00:45:27beaucoup,
00:45:28beaucoup de réactions.
00:45:28Ça concernerait
00:45:29en tout cas
00:45:29les propriétaires.
00:45:307,5 millions
00:45:31de foyers concernés.
00:45:33Ça n'a rien à voir
00:45:34avec la discussion
00:45:34sur le budget.
00:45:36Là,
00:45:36c'est une mise à jour
00:45:37des critères
00:45:38retenus pour le calcul
00:45:39de la taxe foncière.
00:45:40Hélène Morel.
00:45:42Payer sa taxe foncière
00:45:4463 euros de plus
00:45:45chaque année,
00:45:47non merci,
00:45:48disent ses propriétaires.
00:45:49Ces 3, 4 dernières années,
00:45:52ça a augmenté
00:45:53inconsidérablement.
00:45:55J'ai eu des augmentations
00:45:57jusqu'à 240 euros.
00:45:59Cette année,
00:46:00elle est de 56
00:46:00et c'est encore énorme.
00:46:02Je trouve que je paie
00:46:03très très cher
00:46:04pour un appartement
00:46:05qui fait à peine
00:46:0670 mètres carrés
00:46:07et c'est vrai
00:46:08que ça devient
00:46:09de plus en plus dur.
00:46:10Pourtant,
00:46:117,4 millions
00:46:12de logements
00:46:12pourraient bientôt
00:46:13voir leur taxe foncière
00:46:14augmenter.
00:46:15En cause,
00:46:16une mise à jour
00:46:17des fichiers
00:46:17effectuée par Bercy.
00:46:19C'est une mise à jour
00:46:20qui est effectuée
00:46:21sur l'ensemble
00:46:23des contribuables.
00:46:24Elle était déjà
00:46:25partiellement appliquée
00:46:26et donc,
00:46:27encore une fois,
00:46:28il s'agit juste
00:46:28de généraliser une règle
00:46:30qui aurait déjà
00:46:30dû l'être par avant.
00:46:31Le gouvernement estime
00:46:33que tous les biens
00:46:34sont désormais équipés
00:46:35de certains éléments
00:46:36de confort
00:46:37comme la présence
00:46:38d'eau courante,
00:46:39d'électricité,
00:46:40de WC ou de lavabo.
00:46:42Des installations
00:46:43qui font mécaniquement
00:46:44augmenter la taxe foncière.
00:46:46Une méthode
00:46:47dénoncée ce matin
00:46:48par le Rassemblement National.
00:46:51C'est un coup dans le dos
00:46:52porté aux propriétaires français
00:46:53et je demande
00:46:54solennellement
00:46:55au Premier ministre
00:46:56de renoncer
00:46:57à cette mesure
00:46:58dans un contexte
00:46:59encore une fois
00:46:59extrêmement tendu
00:47:00que nous connaissons
00:47:00dans le marché immobilier
00:47:01mais surtout
00:47:02dans les fins de mois
00:47:03de nos compatriotes
00:47:04et notamment
00:47:04des propriétaires
00:47:05qui sont devenus
00:47:06et je le déplore
00:47:06les vaches à lait.
00:47:08Cette mise à jour
00:47:09devrait rapporter
00:47:10446 millions d'euros
00:47:12aux collectivités.
00:47:14Je ne me tairai pas.
00:47:16Amine Kessassi
00:47:16promet de continuer
00:47:17son combat
00:47:18contre le narcotrafic
00:47:19après l'assassinat
00:47:20de son frère à Marseille.
00:47:21Dans une tribune au Monde,
00:47:22il dit sa douleur
00:47:23mais aussi sa volonté
00:47:24de ne pas baisser la tête.
00:47:26Il appelle tout le monde
00:47:26à se lever.
00:47:27Son avocat était ce matin
00:47:28sur BFM TV
00:47:29et pour lui se lever,
00:47:30c'est participer
00:47:31à la marche blanche
00:47:32samedi.
00:47:34Je pense qu'effectivement
00:47:35c'est un appel
00:47:35à la lutte
00:47:36et que la lutte
00:47:36peut être faite
00:47:38par de multiples moyens
00:47:39notamment
00:47:40par l'engagement citoyen
00:47:42et par la forte présence
00:47:44de la population
00:47:45marseillaise
00:47:46samedi.
00:47:48Après,
00:47:48chacun est responsable.
00:47:49moi je ne parle
00:47:50encore une fois
00:47:51que pour moi.
00:47:51Moi je vous ai parlé,
00:47:53je prends le risque
00:47:54peut-être de parler
00:47:55mais parce que
00:47:55c'est un sujet
00:47:56qui me touche.
00:47:57Dans l'actualité judiciaire
00:47:58également,
00:47:59cette information
00:47:59du service police
00:48:00de BFM TV,
00:48:01un influenceur
00:48:02d'extrême droite
00:48:02visé par une enquête
00:48:03après des menaces
00:48:05proférées en ligne
00:48:06contre des magistrats.
00:48:08Paul Conge
00:48:09crois qu'il avait carrément
00:48:09appelé à divulguer
00:48:10leurs informations personnelles
00:48:12et le parquet de Paris
00:48:13vient d'ouvrir une enquête.
00:48:14Oui absolument,
00:48:15des juges une nouvelle fois
00:48:16menacés,
00:48:16cette fois pas par n'importe qui,
00:48:18par une figure
00:48:18de l'extrême droite 2.0,
00:48:20Baptiste Marchais,
00:48:21270 000 abonnés
00:48:22et des millions de vues
00:48:23sur Youtube,
00:48:24sur un podcast
00:48:25le 12 novembre,
00:48:25cette ancienne skinnette
00:48:26a directement menacé
00:48:27des juges
00:48:28qui lui déplaisent,
00:48:29en l'occurrence
00:48:29les juges d'application
00:48:30des peines
00:48:31des tribunaux
00:48:32de Rouen et de Lille.
00:48:33Pourquoi eux ?
00:48:34Parce qu'il les accuse
00:48:34d'avoir libéré
00:48:35de façon anticipée
00:48:36un chauffard
00:48:37et un meurtrier
00:48:38dans un discours
00:48:38parsemé de beaucoup
00:48:39d'approximations,
00:48:40magistrats qui seraient
00:48:41des assassins,
00:48:42des politiques
00:48:42qui voudraient nuire
00:48:43à la société.
00:48:44Il exhorte donc
00:48:44ses abonnés,
00:48:45des avocats
00:48:46et des milieux juridiques
00:48:46à lui transmettre
00:48:47des informations personnelles
00:48:49permettant de les identifier
00:48:50et puis on les rendra
00:48:51publics, dit-il,
00:48:52pour que la peur
00:48:53change de camp,
00:48:55trouvant insupportable,
00:48:56je cite,
00:48:56que ces gens ne fassent face
00:48:57à aucune représailles.
00:48:59En clair,
00:48:59se met la terreur
00:49:00dans la magistrature.
00:49:01Le ministère de la Justice
00:49:02a vivement réagi
00:49:03sans prendre à un magistrat,
00:49:05c'est sans prendre
00:49:05à l'État de droit.
00:49:06Et c'est pénalement répréhensible,
00:49:08ça pourrait tomber
00:49:08sous le coup de la loi.
00:49:09Oui, le parquet de Paris
00:49:10a ouvert une enquête,
00:49:10en tout cas en ce sens,
00:49:11il estime que ses propos
00:49:12pourraient être qualifiés
00:49:13entre autres
00:49:14d'actes d'intimidation
00:49:15envers un magistrat,
00:49:1710 ans de prison
00:49:17et 150 000 euros
00:49:18d'amende incorrue
00:49:18tout de même
00:49:19et divulgués aussi
00:49:20des informations personnelles
00:49:22du doxing,
00:49:23notamment visant
00:49:23des personnes dépositaires
00:49:24de l'autorité publique.
00:49:25C'est un délit pénal
00:49:26lourdement sanctionné,
00:49:27ce genre de divulgation
00:49:28avait d'ailleurs
00:49:29dans la mouvance
00:49:29d'extrême droite
00:49:30déjà causé
00:49:30des expéditions punitives
00:49:32comme à Romand-sur-Isère
00:49:33en 2023,
00:49:34des paroles suivies d'actes.
00:49:35Paul Conge
00:49:36du service police-justice
00:49:37de BFM,
00:49:38on parle souvent
00:49:38des dégâts commis
00:49:39par les sangliers
00:49:40dans nos campagnes,
00:49:41on évoquait la Drôme
00:49:42il y a quelques instants,
00:49:42il y a un sanglier
00:49:43de 161 kg
00:49:44qui a été abattu
00:49:45dans les baronies,
00:49:45ils n'avaient jamais vu ça
00:49:46les chasseurs.
00:49:47Les ragondins aussi
00:49:48sont un vrai sujet.
00:49:48Ils sont plus petits
00:49:49mais ils font des dégâts
00:49:50et puis eux en plus
00:49:50ils peuvent transmettre
00:49:51des maladies,
00:49:52ils pullulent
00:49:53au bord des cours d'eau,
00:49:54voilà si vous ne connaissiez pas,
00:49:55c'est pas vous
00:49:55qui c'est un systèmeiqueux
00:49:56et des dents oranges
00:49:58si vous ne connaissiez pas.
00:49:59En tout cas,
00:49:59Lyon,
00:50:00c'est arrivé à un tel point
00:50:01que la préfecture
00:50:02veut carrément
00:50:03les détruire,
00:50:04la mairie,
00:50:04elle parle seulement
00:50:05de les stériliser.
00:50:07Reportage BFM Lyon,
00:50:08Jade Lagné
00:50:08avec Julien Gall.
00:50:11C'est un combat
00:50:13entre la majorité
00:50:14écologiste
00:50:15de la ville de Lyon
00:50:16et la préfecture.
00:50:17L'objet de cette querelle,
00:50:19une vingtaine
00:50:19de ragondins
00:50:20originaires d'Amérique du Sud
00:50:22qui ont élu domicile
00:50:23dans un jardin lyonnais.
00:50:25Ces rongeurs
00:50:26sont classés
00:50:27comme espèces envahissantes
00:50:28préoccupantes
00:50:29et peuvent représenter
00:50:30des risques,
00:50:31notamment s'ils sont porteurs
00:50:33de maladies infectieuses
00:50:34transmissibles à l'homme.
00:50:35C'est ce qu'avance
00:50:36la préfecture
00:50:37qui préconise
00:50:38d'abattre les animaux.
00:50:39Ces espèces
00:50:40ne peuvent être
00:50:40de façon intentionnelle
00:50:41ni conservées,
00:50:43y compris en détention confinée,
00:50:44ni transportées,
00:50:46ni libérées
00:50:46dans l'environnement.
00:50:47La destruction
00:50:48des spécimens
00:50:49de cette espèce
00:50:49exposant la population
00:50:51à un risque sanitaire
00:50:52reste donc à ce jour
00:50:53la seule solution envisageable.
00:50:55La mairie de Lyon
00:50:56affirme chercher
00:50:57la solution
00:50:58la plus adaptée
00:50:59pour limiter
00:50:59la multiplication
00:51:00des ragondins
00:51:01tout en respectant
00:51:02la condition animale.
00:51:04Leur stérilisation
00:51:05est envisagée,
00:51:06une idée partagée
00:51:07par les associations.
00:51:08Il nous semble important
00:51:09que des méthodes éthiques
00:51:10soient mises en place
00:51:11et de sortir
00:51:12de ce système
00:51:13qui consiste à tuer
00:51:13les animaux
00:51:14juste parce qu'ils nous dérangent.
00:51:15Du côté des habitants,
00:51:17les avis divergent.
00:51:18Les tuer sûrement pas,
00:51:19stériliser, pourquoi pas,
00:51:20c'est pas la peine non plus
00:51:21qu'ils prolifèrent.
00:51:22Tuer ou même remettre ailleurs,
00:51:24c'est comme les poissons chassent,
00:51:25il faut tuer.
00:51:26Je ne pense pas
00:51:26qu'ils fassent de dégâts
00:51:27donc en fait,
00:51:29pour moi,
00:51:29la nature,
00:51:30elle s'autorégule toute seule.
00:51:31En mars 2022,
00:51:3217 ragondins
00:51:33avaient été tués
00:51:34sur ordre du maire
00:51:35écologiste de Lyon,
00:51:36Grégory Doucet.
00:51:37On peut faire des pâtés,
00:51:38dragon d'art ?
00:51:39C'est vrai.
00:51:40Oui ?
00:51:40C'est bon ou pas ?
00:51:41Je n'ai jamais goûté.
00:51:43Dans un autre style.
00:51:45Mais on avait au congélateur,
00:51:46si vous voulez tout ça.
00:51:47On fait des manteaux de fourrure aussi,
00:51:48si vous voulez, dragon d'art.
00:51:49Dans un autre style,
00:51:50vous voyez fleurir les publicités
00:51:52pour le Black Friday.
00:51:54C'est venu des Etats-Unis
00:51:55et ça cartonne chez nous.
00:51:57Eva, il y a de vraies affaires à faire.
00:51:59Oui, c'est le temps fort
00:52:00à ne pas louper
00:52:00puisque ça commence officiellement,
00:52:02le Black Friday,
00:52:03c'est le vendredi 28 novembre.
00:52:05Mais les promos ont déjà commencé.
00:52:07Il y a le Black Mons
00:52:08notamment sur ses discounts
00:52:09où il y a aussi la Black Week
00:52:11qui commencera demain.
00:52:12Vous trouvez ça sur la FNAC
00:52:13ou encore Amazon
00:52:14et tout, les sites internet.
00:52:16Et c'est donc ces fameux prix barrés,
00:52:19ces promos XXL.
00:52:20Alors c'est une opération commerciale
00:52:22qui fonctionne
00:52:22puisqu'il y a un Français sur deux
00:52:24quand même
00:52:24qui commence à acheter
00:52:26ses produits de Noël,
00:52:27ses cadeaux de Noël
00:52:27justement pendant le Black Friday.
00:52:29Mais derrière cet engouement,
00:52:31on trouve beaucoup de tarifs gonflés,
00:52:34de rabais dits artificiels
00:52:35puisque selon l'UFC
00:52:36c'est que choisir 85%
00:52:38des promotions en ligne
00:52:40serait fausse.
00:52:41La règle des 30 jours
00:52:43qui est censée encadrer
00:52:44ces réductions,
00:52:45elle limite les abus
00:52:46les plus visibles
00:52:46mais ça reste encore
00:52:47facilement contournable.
00:52:49C'est bien beau de constater
00:52:50mais enfin,
00:52:50il faudrait pouvoir
00:52:51effectivement sanctionner
00:52:52ou empêcher
00:52:52qu'il y ait de telles arnaques.
00:52:54On ne peut pas ?
00:52:55Comment démêler
00:52:55le vrai du faux ?
00:52:56Si, alors d'ailleurs
00:52:57quand vous voyez une arnaque
00:52:58vous pouvez le mentionner
00:53:00enfin, aller sur le site
00:53:01de la DGGR.
00:53:02Mais en revanche,
00:53:04moi j'ai 2-3 tips
00:53:05quand même à vous donner
00:53:06pour voir le vrai du faux.
00:53:08Il faudrait dans les cas
00:53:10les plus simples
00:53:11anticiper
00:53:12quand on tombe
00:53:14sur une offre
00:53:14trop alléchante
00:53:15c'est vrai que souvent
00:53:16on a envie de se précipiter
00:53:17sur cette offre.
00:53:18Mais en fait
00:53:19ce prix
00:53:19ce prix gonflé
00:53:20il peut être
00:53:21une comparaison de prix
00:53:22c'est-à-dire que les commerçants
00:53:23vont choisir
00:53:25vont comparer
00:53:26aller choisir
00:53:27un prix le plus élevé
00:53:28du produit
00:53:28qu'ils vont mettre
00:53:30en promotion
00:53:30mais tout ça finalement
00:53:31c'est une arnaque
00:53:32on écoute.
00:53:34Le souci
00:53:35c'est que ces prix
00:53:35de comparaison
00:53:36qui aujourd'hui
00:53:37ont fleuri
00:53:38notamment sur internet
00:53:39ont exactement
00:53:40le même aspect
00:53:41qu'une remise
00:53:42et donc la plupart
00:53:43des pourcentages
00:53:44que vous voyez
00:53:45apparaître
00:53:45sur les sites marchands
00:53:47ne sont pas des remises
00:53:48mais sont des comparaisons
00:53:49à des prix de référence
00:53:50qui eux
00:53:51sont extrêmement élevés
00:53:52et n'ont pas forcément
00:53:53de réalité économique.
00:53:54Vous l'aurez compris
00:53:55attention parce que
00:53:56c'est généralement
00:53:56des arnaques
00:53:57donc ce n'est pas du tout
00:53:58des bonnes affaires
00:53:58le mieux c'est d'anticiper
00:54:00d'aller voir un mois avant
00:54:01de faire votre petite liste
00:54:02de courses
00:54:03voir ce dont vous avez besoin
00:54:04j'ai besoin dans la vaisselle
00:54:05j'ai besoin d'une télé
00:54:06d'un iPhone
00:54:06de réfléchir
00:54:07d'aller voir les prix
00:54:09et puis ensuite
00:54:09de les comparer
00:54:10le jour où vous voulez
00:54:11acheter pour le Black Friday
00:54:12la mention aussi
00:54:13prix le plus bas
00:54:14sur 30 jours
00:54:15ça c'est un bon indicateur.
00:54:16Mais justement
00:54:17il y a des comparateurs en ligne
00:54:18eux on peut leur faire confiance ?
00:54:19Alors ça ça peut être
00:54:20une bonne différence
00:54:20parce que sinon
00:54:21je me suis fait avoir
00:54:21Non mais c'est déjà pas mal
00:54:23si vous commencez comme ça
00:54:24c'est très bien
00:54:25ça peut être un bon indicateur
00:54:26il y en a des dizaines
00:54:27qui existent
00:54:28je crois que vous utilisez
00:54:29Idealo, Roselyne
00:54:30il y a le dénicheur
00:54:31Camel, Camel
00:54:32C'est efficace ça ?
00:54:32Camel
00:54:33Je croyais jusqu'à présent
00:54:34on va voir
00:54:34Certains ont tendance
00:54:36à vous envoyer
00:54:36vers un marchand
00:54:37plus qu'un autre
00:54:38donc attention
00:54:38puisqu'ils sont quand même
00:54:40payés à l'affiliation
00:54:41On va aller sur les trois
00:54:42On va aller sur les trois
00:54:44mais ça reste quand même
00:54:47et puis il y a des marques aussi
00:54:48qui sont assez transparentes
00:54:50c'est notamment le cas d'Adidas
00:54:52qui par exemple
00:54:53pour prouver de leur bonne foi
00:54:55vont mettre tous les prix
00:54:56qui ont augmenté
00:54:57ou baissé ces derniers mois
00:54:59et donc vous pouvez vraiment
00:55:00vous rendre compte
00:55:00si c'est une promotion
00:55:01qui en vaut la peine
00:55:02Il y a ça sur les comparateurs
00:55:03effectivement il y a le graphique
00:55:04et on voit que
00:55:05acheter fin novembre
00:55:06ça vaut quand même pas mal
00:55:07Ça reste trop cher
00:55:08quoi qu'il arrive
00:55:09de toute façon je n'achèterai pas
00:55:09De toute façon il vaut mieux
00:55:10acheter au solde
00:55:11les soldes c'est beaucoup plus avantageux
00:55:12Et faire les cadeaux
00:55:13après Noël ?
00:55:14Ah bah non
00:55:15Et Laurent Neumann a tous les trucs
00:55:17pour changer ses caravans
00:55:17Et joyeux Noël avec Laurent
00:55:19Vous êtes toujours à dire
00:55:21que le père Noël n'existe pas vous
00:55:22Ouais c'est ça
00:55:23Allez restez avec nous
00:55:24dans un instant
00:55:24on va parler pension alimentaire
00:55:26parce que la loi pourrait changer
00:55:28et entraîner effectivement
00:55:29pas mal de boulard
00:55:30Il est un peu plus de 13h15
00:55:33retour sur le plateau du Midi BFM
00:55:35Le dossier du 13h
00:55:36Roselyne autour de cette question
00:55:37qui concerne beaucoup
00:55:38beaucoup beaucoup de foyers en France
00:55:40autour de la pension alimentaire
00:55:42Une révolution est-elle en vue ?
00:55:43Parce qu'une proposition de loi
00:55:44est examinée aujourd'hui
00:55:46en commission des affaires sociales
00:55:47de l'Assemblée
00:55:47Aujourd'hui les pensions alimentaires
00:55:49versées sont imposées
00:55:51pour ceux qui les perçoivent
00:55:52mais ça pourrait changer
00:55:54On en parle avec
00:55:54Maître Marielle Trinquet
00:55:55avocate spécialisée en droit de la famille
00:55:57Jean Latiso
00:55:58président de l'association SOS Papa
00:56:00Mais d'abord pour bien comprendre
00:56:02de quoi on parle
00:56:02Sofiane dans cette proposition de loi
00:56:04qu'y a-t-il précisément ?
00:56:05Eh bien l'idée centrale en fait
00:56:06c'est de supprimer l'imposition
00:56:08sur les pensions alimentaires reçues
00:56:10et puis ça en fait ça change tout
00:56:12parce qu'aujourd'hui
00:56:13le système repose sur un principe
00:56:15le parent qui verse la pension
00:56:16peut la déduire des impôts
00:56:19et le parent qui la reçoit
00:56:20doit déclarer
00:56:21comme un revenu imposable
00:56:23ça crée donc une inégalité
00:56:25pour des pensions moyennes
00:56:26de 190 euros par mois
00:56:28et selon le taux d'imposition
00:56:30eh bien le parent qui la verse
00:56:32peut récupérer jusqu'à 85 euros par mois
00:56:35ce que ce texte pourrait changer
00:56:37c'est donc que
00:56:38la pension alimentaire reçue
00:56:40deviendrait exonérée totalement d'impôts
00:56:42et le parent qui la verserait
00:56:44ne pourrait plus la déduire
00:56:45de ses revenus
00:56:47démonstration donc par l'exemple
00:56:49avec le montant de 200 euros
00:56:51eh bien si on prend la mère
00:56:53qui reçoit la pension alimentaire
00:56:55parce que c'est le cas dans 80% des cas
00:56:57eh bien il n'y aura donc plus rien
00:56:59d'impossable
00:57:000 euros
00:57:00et surtout pas de risque
00:57:02de perdre une aide sociale
00:57:03côté paire
00:57:04200 euros versés
00:57:06et aucune dédiction
00:57:07mais ça ne change pas
00:57:08la contribution réelle à l'impôt
00:57:09Maître est-ce que ce serait une mesure
00:57:12de justice fiscale
00:57:13voire de justice sociale ?
00:57:16Oui c'est à mon sens une mesure
00:57:17de justice fiscale et sociale
00:57:19qui s'instrit d'ailleurs dans un mouvement
00:57:21assez général aujourd'hui
00:57:22qui est surtout un mouvement
00:57:24de protection des familles monoparentales
00:57:26c'est-à-dire que ce qu'il faut savoir
00:57:28c'est que lorsqu'il y a une séparation
00:57:29ou un divorce
00:57:30le parent qui se retrouve souvent
00:57:33isolé et seul avec les enfants
00:57:35est dans une situation de précarité
00:57:37et ce qu'on voit c'est que c'est souvent
00:57:39les femmes
00:57:40et c'est pour cela que depuis quelques années
00:57:42il y a un mouvement
00:57:43pour essayer effectivement
00:57:44d'éviter cette précarisation
00:57:48dans les familles monoparentales
00:57:50alors ce mouvement ça a été notamment
00:57:52avec le recouvrement des pensions alimentaires
00:57:54le service de l'intermédiation
00:57:56et aujourd'hui c'est effectivement
00:57:58cette mesure fiscale
00:57:59c'est donc une défiscalisation
00:58:01des pensions alimentaires
00:58:02et cela va à mon sens
00:58:04permettre d'éviter par exemple
00:58:07qu'une mère qui se retrouve
00:58:08seule avec son enfant
00:58:10soit fiscalisée
00:58:11que cela majeure ses revenus
00:58:13et qu'ainsi elle soit
00:58:14obligée et contrainte
00:58:16de payer des impôts
00:58:17et surtout qu'elle voit
00:58:17ses droits sociaux limités
00:58:19Bon évidemment du côté des pères
00:58:20peut-être qu'on ne va pas voir
00:58:21les choses comme ça
00:58:22C'est-à-dire que ce qu'on voit déjà
00:58:25c'est Maître Trinquet
00:58:26qui était avocate
00:58:27chez SS Papa
00:58:28il y a quelques années seulement
00:58:30Mais ça ça n'a rien à voir
00:58:31Enfin si si c'est pas mal
00:58:32répondez à la question
00:58:33Si si c'est complètement pareil
00:58:35puisqu'effectivement
00:58:37disons l'angle de vue
00:58:39change à 180 degrés
00:58:42Qu'est-ce que vous en pensez
00:58:43de cette mesure ?
00:58:44Oui mais si vous voulez bien
00:58:46pas plus me couper la parole
00:58:48qu'à Maître Trinquet
00:58:49Bon et je me permettais
00:58:52d'introduire comme ça
00:58:53pour dire qu'effectivement
00:58:54ce qui a été dit
00:58:55est très élégamment dit
00:58:57mais est inexact
00:58:59Bon d'abord les familles
00:59:00vraiment monoparentales
00:59:02au sens du français réel
00:59:05ça n'existe quasiment pas
00:59:07Oui oui je vais vous expliquer
00:59:09Non mais c'est une énorme
00:59:11flagornerie généralisée
00:59:13D'ailleurs quand on demande
00:59:15en l'occurrence au père
00:59:17puisque la tradition
00:59:18veut que ce soit toujours
00:59:19dans ce sens-là
00:59:20Dans 97% des cas
00:59:22c'est la mère qui pousse la pension
00:59:23parce que les hommes
00:59:24gagnent plus d'argent
00:59:25que les femmes
00:59:26J'ai décidément tout le monde
00:59:28contre moi
00:59:28Mais non vous pose des questions
00:59:30Non mais monsieur
00:59:30attendez j'essaye d'être précis
00:59:33c'est en plus ma culture
00:59:36je pourrais vous en dire
00:59:37un petit peu plus
00:59:37Oui mais on est aussi
00:59:38potentiellement tous concernés
00:59:39Bon d'accord
00:59:39mais laissez-moi m'exprimer
00:59:41Alors allez-y
00:59:42C'est peut-être pas la ligne éditoriale
00:59:43mais laissez-moi m'exprimer
00:59:44Alors je poursuis monsieur
00:59:45écoutez-moi bien
00:59:46ça ferait économiser
00:59:47beaucoup de temps
00:59:48et ça donnera beaucoup de précision
00:59:49Bon
00:59:50Les familles monoparentales
00:59:52quand on dit
00:59:53une femme en situation
00:59:54monoparentale
00:59:55Ah ben il faut qu'elle paye
00:59:57moins d'impôts
00:59:58etc
00:59:58Bon ben
00:59:59qui lui verse
01:00:00les pensions alimentaires ?
01:00:02C'est bien un père
01:00:03Bon alors donc
01:00:04elle n'est pas
01:00:05il n'y a pas un seul parent
01:00:06il y en a deux
01:00:07Quelle que soit la situation
01:00:08sauf dans des cas très précis
01:00:10qu'on pourra préciser
01:00:11il y a bien une mère
01:00:12et un père
01:00:13Bon simplement
01:00:14ils n'ont pas l'enfant
01:00:15la même proportion
01:00:17du temps
01:00:17C'est aussi simple
01:00:19que ça
01:00:19Donc déjà
01:00:20mettez de côté
01:00:21la notion de famille
01:00:22monoparentale
01:00:23effectivement
01:00:24qui est très très bien
01:00:25pour faire pleurer
01:00:26dans les chaumières
01:00:26Bon alors
01:00:27ça c'est sur le plan
01:00:29on va dire
01:00:29social
01:00:30etc.
01:00:31Bon maintenant
01:00:31sur le plan
01:00:32purement fiscal
01:00:33économique
01:00:34
01:00:36cet amendement
01:00:38je crois
01:00:39porte uniquement
01:00:40sur le code des impôts
01:00:42Bon alors
01:00:43les députés
01:00:44qui ont fait ça
01:00:45ils ont juste oublié
01:00:47qu'il y a une connexion
01:00:49avec le code civil
01:00:53et c'est l'article
01:00:54pour être très précis
01:00:55maître
01:00:56371-2
01:00:58du code civil
01:00:59qui dit que chaque parent
01:01:01doit contribuer
01:01:03aux besoins de l'enfant
01:01:04en proportion
01:01:05de ses ressources
01:01:06Bon alors
01:01:07qu'est-ce qui va se passer
01:01:08par exemple
01:01:09pour les pensions alimentaires
01:01:13qui ont été décidées
01:01:14tiens
01:01:14aujourd'hui
01:01:14par les juges
01:01:15et si l'amendement
01:01:16va jusqu'au bout
01:01:17et ça devient une loi
01:01:19en vigueur
01:01:19à partir du 1er janvier
01:01:21et bien il va se passer
01:01:22alors évidemment
01:01:24les revenus
01:01:25de chaque parent
01:01:25c'est des revenus
01:01:26après impôts
01:01:27et bien
01:01:27les revenus
01:01:28après impôts
01:01:29toutes choses égales
01:01:30par ailleurs
01:01:30de madame
01:01:31vont augmenter
01:01:33et les revenus
01:01:35après impôts
01:01:37de monsieur
01:01:37toutes choses égales
01:01:38par ailleurs
01:01:39vont diminuer
01:01:40et bien la proportionnalité
01:01:42prévue à l'article
01:01:43371-2
01:01:44va changer
01:01:45et donc tous les pères
01:01:47vont être conduits
01:01:48à revenir devant
01:01:48le juge aux affaires familiales
01:01:49et je peux vous dire
01:01:50qu'on va faire
01:01:51une sacrée publicité
01:01:51là-dessus
01:01:52Alors d'abord
01:01:53je pense qu'il ne faut pas
01:01:54opposer les pères
01:01:54et les mères
01:01:55alors je sais
01:01:55que cette association
01:01:56effectivement
01:01:57mais la réalité
01:01:58aujourd'hui
01:01:59c'est pas d'opposer
01:01:59les pères et les mères
01:02:00c'est d'essayer
01:02:01de faire une mesure
01:02:02de justice fiscale
01:02:03et la réalité aussi
01:02:05et surtout
01:02:05c'est que la pension alimentaire
01:02:06ça n'est pas un revenu
01:02:08pour le parent
01:02:08qui la reçoit
01:02:09c'est une contribution
01:02:11qui est proportionnée
01:02:12aux besoins
01:02:13et aux coûts de l'enfant
01:02:14et qui d'ailleurs
01:02:15dans la majorité des cas
01:02:16ne couvre pas
01:02:17l'intégralité
01:02:18des besoins de l'enfant
01:02:19ça c'est la première des choses
01:02:21la deuxième chose
01:02:22c'est que lorsque l'on examine
01:02:24les chiffres
01:02:25on se rend compte
01:02:26que les femmes
01:02:27c'est un fait
01:02:28c'est peut-être pas agréable
01:02:29à entendre pour monsieur
01:02:29mais c'est que les femmes
01:02:30dans des situations
01:02:31de séparation
01:02:32sont dans des situations
01:02:33de précarité
01:02:34et donc ces femmes là
01:02:36il faut essayer
01:02:37de faire en sorte
01:02:38qu'elles ne soient pas
01:02:40et donc par voie de ricochet
01:02:41les enfants
01:02:42dans des situations
01:02:43de plus en plus précaires
01:02:44donc je n'oppose pas
01:02:45et le législateur
01:02:46ne veut pas opposer
01:02:47les hommes et les femmes
01:02:47les mères et les pères
01:02:49il veut juste une mesure
01:02:50de justice sociale
01:02:51et fiscale
01:02:52qui permet d'éviter
01:02:53la précarité dans des foyers
01:02:54avec des chiffres précis
01:02:55oui parce que précisément
01:02:57ce qu'il faut
01:02:57c'est que justement
01:02:58ça aille aux enfants
01:02:59or on sait
01:02:59c'est l'adresse qui nous le dit
01:03:00que la pension moyenne
01:03:02c'est donc 190 euros par mois
01:03:03or pour couvrir
01:03:04les besoins des enfants
01:03:06il faudrait que ce soit
01:03:06au niveau de 625 euros
01:03:08par enfant et par pension
01:03:10donc en fait
01:03:10on en est loin
01:03:11et cette mesure
01:03:12on aime ou on n'aime pas
01:03:14mais l'idée
01:03:15c'est en fait
01:03:16de pouvoir faire revenir
01:03:17cet argent
01:03:18pour élever les enfants
01:03:20et donc de ne pas fiscaliser
01:03:21et d'ajouter de la fiscalité
01:03:22à la fiscalité
01:03:23surtout qu'il y a un plafond
01:03:23vous avez un plafond
01:03:24pour un enfant
01:03:25de 4000 euros
01:03:26et au-delà
01:03:2712 000 euros
01:03:28pourquoi le gouvernement
01:03:30est opposé à ce changement
01:03:31selon lui
01:03:32il avantagerait
01:03:33surtout les foyers
01:03:34les plus aisés
01:03:34sans bénéfice réel
01:03:35pour les plus modestes
01:03:36c'est vrai ça ou pas ?
01:03:37oui parce que 80%
01:03:38des familles monoparentales
01:03:40des femmes notamment
01:03:41puisque c'est souvent le cas
01:03:42ne sont pas assujetties
01:03:44à l'impôt sur le revenu
01:03:45voilà
01:03:45donc la réalité
01:03:46c'est que cette mesure
01:03:48elle va permettre
01:03:50d'avantager
01:03:51les foyers
01:03:52qui sont fiscalisés
01:03:53ou les mères
01:03:54seules qui sont fiscalisées
01:03:56et c'est vrai
01:03:56que dans la majorité des cas
01:03:57elles ne le sont pas
01:03:58voilà
01:03:58merci beaucoup
01:03:59on verra ce que les députés
01:04:00décident
01:04:01vous restez avec nous
01:04:02dans un instant
01:04:02on retournera à Marseille
01:04:04on parlera aussi
01:04:05de la taxe foncière
01:04:06qui va augmenter
01:04:08pour 7 millions et demi
01:04:08de foyers
01:04:09l'année prochaine
01:04:09au nom du confort
01:04:11on va tout vous expliquer
01:04:12Midi BFM
01:04:18il est un peu plus de 13h30
01:04:20bienvenue à vous
01:04:20c'est la question
01:04:21qui va agiter
01:04:23intéresser
01:04:23les quelques 32 millions
01:04:25de propriétaires de France
01:04:26votre taxe foncière
01:04:27va-t-elle augmenter ?
01:04:29Parce que Bercy
01:04:29prépare une hausse
01:04:30automatique
01:04:31l'an prochain
01:04:31pour 7 millions
01:04:32et demi de logements
01:04:33avec une obscure
01:04:35mise à jour
01:04:35des fichiers
01:04:36sur nos équipements
01:04:37dits de confort
01:04:38on verra
01:04:39ce que vous en pensez
01:04:40avec Noémie Vira
01:04:41dans le Val d'Oise
01:04:41la douleur
01:04:42et la détermination
01:04:43d'Amin Kessassi
01:04:43au lendemain
01:04:44des obsèques
01:04:44de son frère
01:04:45il l'affirme
01:04:46et répète
01:04:46il ne se taira pas
01:04:49face aux narcotrafiquants
01:04:50levons-nous ensemble
01:04:52dit-il
01:04:52un mois jour pour jour
01:04:54après le cambriolage du Louvre
01:04:55toujours pas de bijoux
01:04:56mais la présidente du musée
01:04:57détaille une vingtaine
01:04:58de mesures d'urgence
01:04:59pour améliorer la sécurité
01:05:00notamment la création
01:05:01d'un poste avancé
01:05:02de la préfecture de police
01:05:03et puis le temps
01:05:04pas mal de pluie
01:05:05il n'y a que l'extrême est
01:05:06vous le voyez
01:05:07qui est épargnée
01:05:08et les températures
01:05:09sont de saison
01:05:09entre 5 et 15 degrés
01:05:11même un peu plus basse
01:05:12que les normales de saison
01:05:13avec un peu de neige
01:05:14en pleine
01:05:15la taxe foncière
01:05:17va-t-elle augmenter
01:05:19donc l'an prochain
01:05:19pour quelques 7 millions
01:05:21de foyers
01:05:21et même un peu plus
01:05:22il y a un gros gros débat
01:05:24ce matin
01:05:24ça n'a rien à voir
01:05:25Roselyne
01:05:26avec les discussions
01:05:27en cours sur le budget
01:05:27non vous voyez en fait
01:05:28c'est une mise à jour
01:05:29des fichiers sur nos équipements
01:05:30dits de confort
01:05:31attention
01:05:31confort
01:05:32on parle de toilettes
01:05:33vous le voyez
01:05:33de baignoires
01:05:34de chauffage
01:05:34ou de clim
01:05:35qui rajoutent
01:05:36vous l'avez vu
01:05:36des mètres carrés
01:05:37à chaque fois
01:05:37et qui du coup
01:05:38gonflent la facture
01:05:39ça fait beaucoup réagir
01:05:40des politiques qui demandent
01:05:41que cette mesure
01:05:42soit retirée
01:05:43et vous qu'en dites-vous
01:05:44Noémie
01:05:44on vous retrouve
01:05:45avec des français
01:05:46dans le Val d'Oise
01:05:46exactement
01:05:51on sent une lassitude
01:05:52fiscale
01:05:53chez les français
01:05:53avec l'impression
01:05:55que l'état
01:05:55cherche coûte que coûte
01:05:57des recettes fiscales
01:05:57je suis avec Moussa
01:05:59qui est habitant
01:06:00du Val d'Oise
01:06:01vous cette taxe foncière
01:06:03en 2026
01:06:04ça vous fait peur ?
01:06:05oui ça fait peur
01:06:06parce que déjà
01:06:07les années précédentes
01:06:08on a eu des augmentations
01:06:10qui étaient exorbitantes
01:06:11quand même
01:06:11par rapport
01:06:12à la vie
01:06:13donc cette année
01:06:15moi personnellement
01:06:17j'ai eu une augmentation
01:06:18un peu assez faible
01:06:20après je ne sais pas
01:06:21comment on va être mangé
01:06:22l'année prochaine
01:06:24mais c'est vrai
01:06:25qu'il y a des questions
01:06:26à se poser
01:06:27par rapport à ça
01:06:28et aux charges
01:06:28que nous sont amputés
01:06:30en plus de cela
01:06:31moi je travaille
01:06:33assez loin
01:06:34mon domicile
01:06:36est assez loin
01:06:36de mon travail
01:06:37donc moi j'ai en plus
01:06:38des frais
01:06:39à payer
01:06:41par rapport à ça
01:06:42et c'est vrai
01:06:43que la taxe foncière
01:06:45ne nous arrange pas
01:06:46les choses
01:06:47les sociétés
01:06:48aujourd'hui
01:06:48ont du mal
01:06:49à augmenter
01:06:50les salaires
01:06:51des ouvriers
01:06:52donc
01:06:53parce qu'il y a des charges
01:06:55eux aussi
01:06:55de leur côté
01:06:56donc qui sont amputés
01:06:58de plus en plus
01:06:59donc nous en tant que salariés
01:07:01on les comprend très bien
01:07:02mais nous
01:07:03si en plus
01:07:04nos salaires
01:07:05sont stables
01:07:06qu'on n'a pas d'augmentation
01:07:08et que de l'autre côté
01:07:10les taxes foncières
01:07:12les impôts sur le revenu
01:07:13sont augmentés
01:07:14tous les ans
01:07:15donc on ne sait pas
01:07:16comment on va s'en sortir
01:07:17donc il faut toujours
01:07:18qu'on puisse trouver
01:07:19des moyens
01:07:22de nous en sortir
01:07:23donc par rapport à ça
01:07:24et là on parle
01:07:25de 64 euros
01:07:26vous pensez que vous
01:07:27vous avez tout bien
01:07:28déclaré dans le passé
01:07:29oui
01:07:30de toute façon
01:07:31j'ai tout bien déclaré
01:07:33par rapport à ça
01:07:34mais après
01:07:35à voir
01:07:36comment ça va se passer
01:07:3764 euros
01:07:39et puis l'année prochaine
01:07:39je ne sais pas
01:07:40comment ça va
01:07:40de combien
01:07:42ça va être augmenté encore
01:07:43donc voilà
01:07:44merci beaucoup Moussa
01:07:46pour votre message
01:07:47effectivement
01:07:48beaucoup de français
01:07:49qui ont le sentiment
01:07:49que cette taxe foncière
01:07:50encore une fois
01:07:51c'est l'impôt punitif
01:07:53des français
01:07:53il a beaucoup augmenté
01:07:55cet impôt
01:07:55oui c'est tout à fait vrai
01:07:57plus 35%
01:07:59en l'espace de 10 ans
01:08:00donc vous voyez l'augmentation
01:08:02ce sont souvent les communes
01:08:03ou liées à l'inflation
01:08:05mais là c'est une revalorisation
01:08:06automatique
01:08:07qui s'ajoutera peut-être
01:08:09à d'autres augmentations
01:08:10d'ici là
01:08:1135% c'est une moyenne
01:08:12on sait qu'il y a des communes
01:08:13où ça a franchement flambé
01:08:14l'actualité c'est aussi
01:08:15Amine Kessassi
01:08:16qui n'a pas l'intention
01:08:17de se taire à Marseille
01:08:18il le dit dans une tribune
01:08:20dans le journal Le Monde
01:08:21au lendemain des obsèques
01:08:22de son petit frère
01:08:23voilà il dit en substance
01:08:24qu'il répétera
01:08:24autant qu'il le faut
01:08:25que son frère
01:08:26Mehdi est mort pour rien
01:08:27on ne doit pas se taire
01:08:29comment réagit-on
01:08:30à Marseille
01:08:31est-on prêt
01:08:32par la manifestation
01:08:33par la prise de parole
01:08:34à se mobiliser
01:08:35contre le narcotrafic
01:08:37reportage d'Alexis Plouillette
01:08:38avec Valentin Demet
01:08:39Malgré la barbarie
01:08:42l'horreur et le deuil
01:08:43Amine Kessassi
01:08:44veut poursuivre son combat
01:08:46contre le narcotrafic
01:08:47dans une tribune
01:08:48publiée dans le journal Le Monde
01:08:49il appelle au sursaut
01:08:51non je ne me tairai pas
01:08:52je dirai et répéterai
01:08:54que Mehdi est mort
01:08:55pour rien
01:08:55je dirai la violence
01:08:56du narcotrafic
01:08:57que notre révolte
01:08:58face au narcotrafic
01:08:59soit durable et collective
01:09:01levons-nous ensemble
01:09:02courage
01:09:03on ne peut pas tuer
01:09:04tout un peuple
01:09:04à Marseille
01:09:05ses paroles résonnent
01:09:07même si la peur
01:09:07s'est installée
01:09:08il a raison de continuer
01:09:09parce que c'est un fléau
01:09:10ce qui se passe à Marseille
01:09:11je trouve ça courageux
01:09:12et je trouve ça noble
01:09:13de sa part
01:09:13de ne pas s'aider
01:09:15face à la pression
01:09:16qu'il subit
01:09:17il faut se battre
01:09:18il faut se révolter
01:09:19il ne faut pas accepter
01:09:20commencer un peu
01:09:21à avoir un ras-le-bol
01:09:21de tout ça
01:09:22et surtout
01:09:23que ça se passe
01:09:23en pleine journée
01:09:24qu'il y a des enfants
01:09:25même qui peuvent être autour
01:09:27la peur des Marseillais
01:09:28et des Marseillaises
01:09:29illégitimes
01:09:29le narcotrafic
01:09:30c'est plus de 10 homicides
01:09:32rien que cette année
01:09:33dans la cité phocéenne
01:09:34les narcotrafiquants
01:09:35sont désormais
01:09:36organisés en cartel
01:09:37comme dans certains pays
01:09:38latino-américains
01:09:39selon ce journaliste spécialisé
01:09:41quand on parle de cartel
01:09:42ça veut dire
01:09:43qu'on aurait
01:09:44aujourd'hui
01:09:44on a
01:09:45à Dubaï
01:09:475
01:09:4710
01:09:48on va dire
01:09:49personnes
01:09:49qui sont
01:09:50de véritables
01:09:51barons de la drogue
01:09:52qui pèsent très très lourd
01:09:53qui pèsent des millions
01:09:54et des millions
01:09:54on est face à des gens
01:09:56des narcotrafiquants
01:09:57qui sont
01:09:57surarmés
01:09:58avec les armes
01:09:59mais surarmés
01:10:00financièrement
01:10:01nous on se bat
01:10:02avec un état de droit
01:10:03et avec le droit
01:10:04eux ils se battent
01:10:05sans règles
01:10:05sans foi
01:10:06ni loi
01:10:07pour répondre à cette menace
01:10:08le maire de Marseille
01:10:09exhorte le gouvernement
01:10:10à augmenter les moyens
01:10:11pour lutter contre ce fléau
01:10:13il faut rétablir
01:10:14une préfecture de police
01:10:15avec une chaîne de commandement
01:10:16claire
01:10:17et je demande
01:10:17est-ce que le parquet
01:10:18le PNACO
01:10:19le parquet national
01:10:20anti-narcotrafic
01:10:22vienne s'installer
01:10:24à Marseille
01:10:25selon nos informations
01:10:26une trentaine d'enquêteurs
01:10:27sont actuellement mobilisés
01:10:28à temps plein
01:10:29sur l'affaire du meurtre
01:10:30de Médic et Sassi
01:10:31toujours aucune trace
01:10:32des bijoux du musée
01:10:33du Louvre
01:10:34dérobés il y a un mois
01:10:35tout juste
01:10:36la patronne du musée
01:10:37était entendue ce matin
01:10:38par les députés
01:10:39de la commission
01:10:39des affaires culturelles
01:10:40alors dès son arrivée
01:10:41elle avait pointé
01:10:41de grosses faiblesses
01:10:42de sécurité
01:10:43effectivement
01:10:43on l'a constaté
01:10:44elle a détaillé ce matin
01:10:45du coup une vingtaine
01:10:46de mesures d'urgence
01:10:47dont la création
01:10:49d'un poste avancé
01:10:50de la préfecture de police
01:10:51après le choc
01:10:55après l'émotion
01:10:56après le constat
01:10:57est venu le temps
01:10:58de l'action
01:10:58d'abord nous avons décidé
01:11:00de mettre en oeuvre
01:11:01en concertation
01:11:02avec le ministère
01:11:03de la culture
01:11:03et le ministère
01:11:04de l'intérieur
01:11:05un certain nombre
01:11:07de mesures d'urgence
01:11:07plus d'une vingtaine
01:11:08qui se déploieront
01:11:09dans les prochains jours
01:11:11dès ce mois de décembre
01:11:12certaines sont déjà
01:11:13activées
01:11:14ces mesures
01:11:15que je pourrais vous présenter
01:11:16en détail
01:11:17si vous le souhaitez
01:11:18comportent notamment
01:11:19la création
01:11:20d'un poste
01:11:20de coordonnateur
01:11:21sûreté
01:11:21un monsieur
01:11:22ou madame
01:11:23sûreté du Louvre
01:11:24directement rattaché
01:11:26à la présidence
01:11:26du musée
01:11:27la fiche de poste
01:11:28a été publiée
01:11:29le 7 novembre dernier
01:11:30puis la neige
01:11:32la neige et le froid
01:11:32on était quand même
01:11:33en t-shirt
01:11:33ou presque
01:11:34il y a 8-10 jours
01:11:36les températures
01:11:37ont beaucoup baissé
01:11:37la neige est là
01:11:38elle était là
01:11:39cette nuit
01:11:39elle est là
01:11:40en ce moment
01:11:41oui elle est là
01:11:41en ce moment
01:11:42en effet
01:11:42dans le nord-est
01:11:43alors ça c'était
01:11:43tôt ce matin
01:11:45donc on le voit
01:11:45entre les Ardennes
01:11:47et les plateaux lorrains
01:11:48donc des 200-300 mètres
01:11:49d'altitude
01:11:50et puis les images
01:11:51exactement
01:11:51de notre correspondant
01:11:53Kevin Drouan
01:11:53à Lixin-les-Roulins
01:11:54dans le département
01:11:55de la Moselle
01:11:56on est dans les environs
01:11:56de Sarbrooke
01:11:57et vous le voyez
01:11:58donc la neige
01:11:58Lixin-les-Roulins
01:11:59c'est à un peu plus
01:12:00de 200 mètres d'altitude
01:12:01donc une neige quasiment
01:12:02en pleine
01:12:02ça ne tient pas franchement
01:12:03on le voit sur les routes
01:12:04pour l'instant
01:12:04ça ne tient pas
01:12:05mais on surveille la situation
01:12:06parce qu'il y a beaucoup
01:12:07de départements
01:12:07qui sont en vigilance jaune
01:12:09il y a un risque de neige
01:12:10en fin d'après-midi
01:12:11soirée entre les collines normandes
01:12:13les collines de l'Artois
01:12:15jusqu'en Ile-de-France peut-être
01:12:16et puis demain
01:12:17peut-être de la neige aussi
01:12:18beaucoup de peut-être
01:12:18parce que ça se joue
01:12:19à quelques dixièmes de temps
01:12:20en termes de température
01:12:20région parisienne
01:12:22trois flocons
01:12:22et la région est paralysée
01:12:23et peut-être donc demain
01:12:25quelques sols
01:12:26un peu blanchis par la neige
01:12:27entre Grand Est
01:12:28Bourgogne-Franche-Comté
01:12:29et l'Auvergne
01:12:30Quelle heure est-il ?
01:12:30Il est 13h40
01:12:31ou un tout petit peu plus
01:12:32et c'est l'heure évidemment
01:12:33du 13h40 à la une
01:12:34du midi BFM
01:12:35on va parler donc
01:12:35de cette taxe foncière
01:12:37qui agite les débats
01:12:38qui nous fait poser
01:12:39beaucoup de questions
01:12:40depuis très tôt ce matin
01:12:42après cette information
01:12:43donnée donc par le Parisien
01:12:45confirmée par le ministère
01:12:46de l'économie
01:12:47ce peut-être
01:12:48nouveau coup de bambou
01:12:49en bambou en vue
01:12:50Roselyne
01:12:50pour la fiscalité des ménages
01:12:52Mais alors pour qui exactement ?
01:12:53Sur quels critères ?
01:12:55Au nom de quoi ?
01:12:55On a beaucoup de questions
01:12:56de réactions aussi
01:12:58On va en parler avec Corinne Jolie
01:12:59présidente de PAP Immobilier
01:13:00Bonjour, merci d'être avec nous
01:13:02Marie Coeur de Roy
01:13:02journaliste immobilier
01:13:04BFM Business
01:13:05Gaëtan Mélin
01:13:05la chef du service éco
01:13:06de BFM TV nous rejoint
01:13:07Laurent aussi
01:13:09a beaucoup de choses à dire
01:13:09et Sofiane
01:13:10Sofiane a la lourde tâche
01:13:11de nous expliquer
01:13:12cette histoire
01:13:13d'éléments de confort
01:13:15que l'on va prendre en compte
01:13:16Oui c'est ça
01:13:16en fait il y a six éléments
01:13:17de confort en fait
01:13:18qui sont considérés comme tels
01:13:20c'est des critères
01:13:21qui datent des années 70
01:13:22en réalité
01:13:23ça fait donc 50 ans
01:13:24mais c'est des critères
01:13:25assez bateaux en fait
01:13:28c'est la baignoire
01:13:30c'est l'eau courante
01:13:31c'est l'électricité
01:13:32c'est les WC
01:13:33c'est le chauffage
01:13:34et en fait ça
01:13:34ça crée des mètres carrés
01:13:36supplémentaires
01:13:36mais attendez
01:13:37ces critères
01:13:38ils n'étaient pas
01:13:38mis à jour
01:13:40dans le...
01:13:41pas partout en fait
01:13:42le problème c'est que
01:13:43les fichiers n'ont pas
01:13:43été mis à jour
01:13:44depuis 50 ans
01:13:45en tout cas pas partout
01:13:46et donc ça crée un problème
01:13:47juste une petite précision
01:13:48en fait c'est au contribuable
01:13:50de faire cette déclaration
01:13:51c'est à dire que
01:13:52c'est pas l'administration
01:13:52qui met à jour
01:13:53c'est vous
01:13:54lorsque vous faites des travaux
01:13:55vous êtes censé
01:13:56à chaque fois que vous faites
01:13:57des travaux d'amélioration
01:13:58de votre habitat
01:13:58d'avertir le fisc
01:14:00et de leur dire
01:14:01et bien voilà
01:14:01j'ai décidé de changer
01:14:03ma baignoire
01:14:03pour une douche
01:14:04j'ai installé...
01:14:05Quand on change sa baignoire
01:14:06pour une douche
01:14:06il faut avertir
01:14:07l'administration fiscale ?
01:14:08Et bien oui
01:14:08parce que ça change
01:14:09le calcul de votre taxe foncière
01:14:11effectivement
01:14:11vous payez davantage
01:14:13si vous avez une baignoire
01:14:15et si vous transformez
01:14:16votre baignoire en douche
01:14:17et bien ça fait baisser
01:14:18votre...
01:14:18Parce que la baignoire
01:14:19est un bien de luxe
01:14:21Non pas un bien de luxe
01:14:22mais qui est effectivement
01:14:23un peu plus coté
01:14:23qu'une douche
01:14:26et d'ailleurs
01:14:26on conseille toujours
01:14:27au propriétaire
01:14:29qui vend son appartement
01:14:30ou sa maison
01:14:31et bien de plutôt
01:14:32privilégier la baignoire
01:14:33plutôt que la douche
01:14:34parce que ça a enchéri
01:14:35le coût du temps
01:14:35D'où le problème
01:14:36si vous avez racheté
01:14:37par exemple
01:14:38une maison
01:14:38ou un appartement
01:14:39est-ce que vous savez
01:14:40ce qu'a déclaré
01:14:41le précédent propriétaire ?
01:14:42Mais on a intérêt
01:14:42à ne pas le savoir
01:14:43Si vous ne voulez pas
01:14:45vous mettre en conformité
01:14:46oui
01:14:46mais si vous voulez
01:14:47être en conformité
01:14:47il faut bien vérifier
01:14:48effectivement
01:14:49qu'il y avait bien
01:14:50une baignoire
01:14:50et pas une douche
01:14:51parce que ce n'est pas
01:14:51le même calcul
01:14:52vous êtes en faute sinon
01:14:53Marie-Cœur de Roi
01:14:54Mais là
01:14:54on ne regarde pas
01:14:55le vrai sujet en fait
01:14:56Là on a juste l'État
01:14:57qui veut récupérer
01:14:58pour donner aux collectivités locales
01:14:59à peu près 500 millions d'euros
01:15:01Mais la réalité
01:15:02sur notre taxe foncière
01:15:03c'est comme le disait Sofiane
01:15:04la valeur locative
01:15:05qui sert de base
01:15:07au calcul
01:15:07de notre taxe foncière
01:15:09elle date des années 70
01:15:10Et le problème
01:15:11c'est que dans les années 70
01:15:12non seulement
01:15:13les éléments de confort
01:15:14dont vous parlez
01:15:14ce n'étaient pas les mêmes
01:15:15j'étais pas née
01:15:16mais en plus de ça
01:15:17cette valeur locative
01:15:19qui est en gros
01:15:19l'idée de
01:15:20à combien je louerais
01:15:21mon logement
01:15:22s'il était sur le marché
01:15:23de la location
01:15:23c'est complètement décorrélé
01:15:25des loyers d'aujourd'hui
01:15:26Je vous donne un exemple
01:15:27J'ai pris un exemple
01:15:27Reims
01:15:2840 mètres carrés
01:15:29Aujourd'hui
01:15:30la taxe foncière
01:15:31elle est basée
01:15:32sur une valeur locative
01:15:34de 240 euros
01:15:35par mois de loyer
01:15:36Le propriétaire
01:15:37de ce bien-là
01:15:38il le loue
01:15:38560 euros par mois
01:15:40Donc vous voyez
01:15:40qu'il y a une vraie
01:15:41réévaluation
01:15:42des valeurs locatives
01:15:43Derrière se posera la question
01:15:44des taux appliqués
01:15:46par nos collectivités locales
01:15:47qui font que ça augmente
01:15:48tout le temps
01:15:48Alors très bien
01:15:49On va se tourner
01:15:50vers Frédéric Scalbert
01:15:51qui est le secrétaire général
01:15:52de CGT
01:15:52Finances publiques
01:15:53Qu'est-ce que vous dites
01:15:55de cette taxe
01:15:56de cette mise à jour
01:15:59en fait
01:16:00des critères
01:16:01d'actualisation
01:16:03en fait
01:16:03de la taxe foncière
01:16:04Je dis qu'elle est
01:16:06compliquée
01:16:08parce que
01:16:08comme ça a été dit
01:16:09c'est des éléments de confort
01:16:10qui sont anciens
01:16:11et qui pour autant
01:16:12ne sont pas présents
01:16:12partout
01:16:13dans toutes les maisons
01:16:15vous avez fait un focus
01:16:17sur les douches
01:16:19mais je pense
01:16:20que l'élément
01:16:20plus important
01:16:21à mettre en avant
01:16:22par exemple
01:16:22c'est le chauffage central
01:16:23Concrètement
01:16:24aujourd'hui
01:16:25cette mise à jour
01:16:27va toucher potentiellement
01:16:28plus de 95%
01:16:30des locaux
01:16:30au niveau national
01:16:31alors tous
01:16:32ne sont pas concernés
01:16:33mais parce qu'il y avait
01:16:34quand même 7,5 millions
01:16:35de locaux
01:16:36qui vont être concernés
01:16:38et c'est clair
01:16:40que sur la totalité
01:16:41de ces locaux
01:16:41tous ne disposent pas
01:16:42du chauffage central
01:16:44et pas d'un élément
01:16:45de chauffage
01:16:46comme ça a pu être dit
01:16:48et que c'est ce qui va
01:16:50avoir le plus d'impact
01:16:51sur le montant
01:16:52des taxes foncières
01:16:53parce que
01:16:54les 2 mètres carrés
01:16:56ce n'est pas pour le local
01:16:57mais c'est par pièce
01:16:58et on suppose
01:16:59que quand vous avez
01:17:00un radiateur
01:17:01donc en fait
01:17:01si vous avez 6 ou 7 pièces
01:17:02on va vous rajouter
01:17:0412 ou 14 mètres carrés
01:17:05de valeur
01:17:07de mètres carrés
01:17:09pour calculer
01:17:09votre valeur locative
01:17:10et ça va faire flamber
01:17:11votre taxe foncière
01:17:12mais c'est plus que
01:17:13les 63 euros de moyenne
01:17:14qui ont été indiqués
01:17:15mais Frédéric
01:17:16quand vous dites
01:17:16que ça va faire flamber
01:17:17c'est-à-dire que c'est
01:17:18de quel ordre de grandeur
01:17:19alors c'est difficile
01:17:19parce qu'évidemment
01:17:20ça dépendait bien
01:17:21mais ça peut l'alourdir
01:17:22de combien ?
01:17:24alors
01:17:24la DGFIP a chiffré
01:17:27à 63 euros de moyenne
01:17:28mais sur le cas du chauffage
01:17:29je pense qu'on peut arriver
01:17:30sur une logique d'augmentation
01:17:32qui serait plutôt
01:17:32du double
01:17:33ou du triple
01:17:34de ce qui a été posé
01:17:35selon les locaux
01:17:37selon la taille
01:17:38de votre habitation
01:17:39donc 63 euros
01:17:40si on prend la moyenne
01:17:42on parle d'une hausse
01:17:43de quasiment 6%
01:17:44juste avec la réévaluation
01:17:46de ces critères
01:17:47on ne parle pas encore
01:17:48de réévaluation
01:17:50par les communes
01:17:51ou par l'inflation
01:17:52ça peut s'ajouter
01:17:53ça s'accumule
01:17:54Corinne Jolie
01:17:54qu'est-ce que vous pensez
01:17:55de tout ça ?
01:17:56quand vous avez entendu
01:17:56cette information
01:17:58confirmée par Gaëtan Mélin
01:17:59comment vous avez-vous réagi ?
01:18:01le problème
01:18:02c'est que c'est vrai
01:18:03que le calcul de la taxe foncière
01:18:04c'est quand même
01:18:04un peu une nébuleuse
01:18:05donc on peut revenir
01:18:06sur la genèse
01:18:07regarder les paramètres
01:18:09mais en fait c'est vrai
01:18:10qu'il n'y a plus personne
01:18:11qui les connaissait
01:18:12là quand on additionne
01:18:12tous les critères
01:18:13ça ajoute quand même
01:18:1516 mètres carrés
01:18:16rien que si vous avez
01:18:17grand seigneur
01:18:18l'eau
01:18:19un lavabo
01:18:20une douche
01:18:20et l'électricité
01:18:21ça fait plus 16 mètres carrés
01:18:23et des toilettes
01:18:24et des toilettes
01:18:25donc vous êtes vraiment
01:18:27bien positionnés
01:18:28donc c'est vrai
01:18:28que ce calcul est compliqué
01:18:29les valeurs locatives
01:18:30cadastrales
01:18:31c'est compliqué aussi
01:18:32et le problème là
01:18:33je voudrais quand même
01:18:33parler du timing
01:18:34la taxe foncière
01:18:35elle a explosé
01:18:37depuis ces dernières années
01:18:39il y a clairement
01:18:39du côté des communes
01:18:40une compensation
01:18:41de la taxe d'habitation
01:18:42exactement
01:18:43les communes compensent
01:18:44la suppression de la taxe
01:18:45d'habitation
01:18:45donc elle monte
01:18:47tous les ans
01:18:47et là
01:18:48ceci arrive
01:18:49comme un cheveu
01:18:50sur la soupe
01:18:51dans un secteur
01:18:53qui a quand même
01:18:54énormément de difficultés
01:18:55on n'arrête pas
01:18:55de parler des problèmes
01:18:56pour se loger
01:18:57de l'augmentation
01:18:58des charges
01:18:58des propriétaires
01:18:59et on arrive
01:19:00on passe ça
01:19:01un peu en douce
01:19:02quand même
01:19:02évidemment que sur la méthode
01:19:03en faisant comme si
01:19:0463 euros
01:19:05c'était rien
01:19:05non mais pardon
01:19:06je voulais me retourner
01:19:07vers Frédéric
01:19:08parce que tout ça
01:19:09ça se passe à Bercy
01:19:09Frédéric
01:19:10c'est pas une décision politique
01:19:11ça tombe d'où
01:19:12cette idée
01:19:12qui dit
01:19:14tiens
01:19:14on va réévaluer
01:19:15ces facteurs
01:19:16qui ?
01:19:18alors
01:19:19ça vient de plusieurs choses
01:19:20d'abord
01:19:20c'est pas
01:19:21quelque chose de nouveau
01:19:23ça n'a pas été fait
01:19:23ça se faisait avant
01:19:25commune par commune
01:19:26ça s'appelait
01:19:27une vérification sélective
01:19:28des locaux
01:19:28et un maire
01:19:30prenait contact
01:19:30parce qu'il estimait
01:19:31que les locaux
01:19:32il y avait un grand décalage
01:19:33entre ce qu'il avait
01:19:34comme base
01:19:36fournie par la DGFIP
01:19:37et ce qu'il voyait
01:19:38lui réellement
01:19:38sur le terrain
01:19:39donc on faisait
01:19:40une vérification sélective
01:19:41de ces locaux
01:19:42à la demande
01:19:42des mairies
01:19:43et donc il y avait
01:19:45un échange
01:19:46bien par bien
01:19:47et cette vérification
01:19:49sélective des locaux
01:19:49a été rendue
01:19:50beaucoup plus compliquée
01:19:51voire impossible
01:19:52à cause des suppressions
01:19:53d'emploi
01:19:53qu'il y a eu
01:19:53à la DGFIP
01:19:54et donc on est passé
01:19:55à une logique
01:19:56de on modifie
01:19:58tout le monde
01:19:59de manière autoritaire
01:20:00mais quand vous dites
01:20:01on c'est qui
01:20:01pardon Frédéric
01:20:02mais qui est-ce
01:20:02et comment on arrive
01:20:03à cet ennemi
01:20:03mais qui c'est le on
01:20:04qui à Bercy
01:20:06dit tiens
01:20:07on va regarder ça
01:20:08alors c'est une bonne question
01:20:11ça a été
01:20:11Madame de Montchalin
01:20:13a confirmé
01:20:13qu'elle était au courant
01:20:15du projet
01:20:15hier
01:20:17ça a été acté
01:20:18dans le Parisien
01:20:19et pour le coup
01:20:22ça a été décidé
01:20:24par des gens
01:20:25qui gèrent
01:20:25la taxe foncière
01:20:27mais pointer un non
01:20:28c'est une chose
01:20:28qui est extrêmement compliquée
01:20:29la direction de Bercy
01:20:31oui pour le coup
01:20:31parce que ce seront
01:20:32les techniciens
01:20:32sur le sujet
01:20:33mais je ne pourrais pas
01:20:35vous donner de nom
01:20:35d'une voie
01:20:36accuser personne
01:20:37à tort
01:20:37cela fait des années
01:20:41qu'on doit réévaluer
01:20:42ces critères
01:20:43et à chaque fois
01:20:43on repousse
01:20:44l'échéance
01:20:45et comme l'a dit
01:20:45Marie
01:20:46finalement
01:20:47c'est pour la DGFIP
01:20:48qui est à la recherche
01:20:50de millions supplémentaires
01:20:51c'est le bon timing
01:20:52la seule chose
01:20:53en revanche
01:20:54juste une précision
01:20:57qui a de l'importance
01:20:58depuis le Covid
01:21:00il y a énormément
01:21:01de logements
01:21:02plus de 2 millions
01:21:02de logements
01:21:03qui ont été rénovés
01:21:05bénéficiant notamment
01:21:06de ma prime rénov'
01:21:07ce qui fait penser
01:21:08à la DGFIP
01:21:09qu'aujourd'hui
01:21:10quasiment tous les logements
01:21:12bénéficient
01:21:13de ces critères
01:21:15de confort
01:21:15à savoir
01:21:16l'électricité
01:21:17et les points d'eau
01:21:18et c'est d'ailleurs
01:21:18pour cela
01:21:19qu'on arrive
01:21:20à 7,4 millions
01:21:21de logements
01:21:22non mais c'est important
01:21:23de le rappeler
01:21:23en fait
01:21:23oui mais vous avez
01:21:24tout à fait raison
01:21:25et d'ailleurs
01:21:25il y a beaucoup
01:21:26de réactions
01:21:26de téléspectateurs
01:21:27c'est bien pour ça
01:21:27qu'on en parle
01:21:28dont Valérie
01:21:28qui travaillait en fait
01:21:29aux impôts d'Albi
01:21:30et qui va dans votre sens
01:21:31en disant
01:21:32moi je me rendais compte
01:21:33il y a 20 ans
01:21:33il y a 30 ans
01:21:34le problème existait déjà
01:21:34que des gens
01:21:35dans des grosses maisons
01:21:36des propriétaires aisés
01:21:37qui avaient fait
01:21:38de superbes améliorations
01:21:39payaient moins d'impôts
01:21:41que des ouvriers
01:21:42moins d'impôts fonciers
01:21:44bien sûr
01:21:44que des ouvriers
01:21:45qui avaient une petite maison
01:21:47parce que
01:21:47ces déclarations
01:21:48honnêtement
01:21:48on ne savait pas
01:21:49et ça s'est accéléré
01:21:50avec le travail
01:21:52et le Covid
01:21:53puisque souvenez-vous
01:21:54quand même
01:21:54il y a des ménages
01:21:56aujourd'hui
01:21:56qui sont en télétravail
01:21:58qui ont acheté des ruines
01:21:59qui les ont rénovées
01:22:00et qui sont toujours
01:22:01sur la même base taxable
01:22:03d'il y a 30 ans
01:22:04Laurent Neumann
01:22:05boue
01:22:05je ne boue pas
01:22:07tout ce qui vient d'être dit
01:22:08est absolument vrai
01:22:08enfin je rappelle quand même
01:22:09que sur les 32 millions
01:22:10de propriétaires dans ce pays
01:22:12ce ne sont pas que des riches
01:22:13donc quand vous leur annoncez
01:22:15que vous allez payer
01:22:15en moyenne
01:22:16en moyenne 63 euros de plus
01:22:18ça veut dire que certains
01:22:20qui ne sont pas riches
01:22:21qui ne sont pas riches
01:22:22vont sans doute payer
01:22:23plus du double
01:22:24en plus
01:22:25mais est-ce que c'est eux
01:22:26qui ont fait les travaux
01:22:27Laurent ?
01:22:27non non
01:22:28là je parle juste
01:22:28des revenus des propriétaires
01:22:29deuxième point
01:22:30pardon
01:22:31ceux qui ont eu l'idée
01:22:32d'annoncer ça maintenant
01:22:34sont des génies
01:22:35ce sont des génies
01:22:37on est en plein débat budgétaire
01:22:39il y a une polémique énorme
01:22:40qui nuit au consentement
01:22:42à l'impôt
01:22:42autour de
01:22:43on n'arrête pas de nous taxer
01:22:44et c'est au moment
01:22:45où on discute de ça
01:22:46où l'Assemblée
01:22:47et le Sénat
01:22:48n'arrive pas à se mettre
01:22:48d'accord sur un budget
01:22:49qu'on annonce que
01:22:50en loose day
01:22:51pardon de l'expression
01:22:52on va augmenter
01:22:53la taxe foncière
01:22:53de 63 euros
01:22:54mais vous n'allez pas découvrir
01:22:55quel que soit le budget
01:22:56pardon c'est des génies
01:22:57je mets au défi
01:22:59tous vos auditeurs
01:22:59tous vos téléspectateurs
01:23:01de m'expliquer à moi
01:23:02le calcul de la taxe foncière
01:23:03la valeur locative
01:23:04divisée par deux
01:23:05auquel je mets les taux
01:23:05c'est ça la question
01:23:06du consentement à l'impôt
01:23:08allez expliquer aux gens
01:23:09allez expliquer aux gens
01:23:10qu'on va leur faire payer
01:23:11le fait d'avoir des toilettes
01:23:12chez eux
01:23:12en fait si vous leur dites
01:23:13en revanche
01:23:14les valeurs
01:23:15elles datent des années 70
01:23:16et tant bien
01:23:16ils vaut plus cher
01:23:17que dans les années 70
01:23:18là ils vont comprendre
01:23:19je ne dis pas que ça ne piquera pas
01:23:20je dis juste qu'il y a
01:23:21ce sujet du consentement
01:23:22à l'impôt
01:23:22et de la compréhension
01:23:23mais ça c'est très important
01:23:24parce que ce débat
01:23:25autour du consentement
01:23:26à l'impôt monte
01:23:27évidemment
01:23:28et là ça le fait flamber
01:23:29vous avez vu ce que
01:23:30François Hollande vient de dire
01:23:31il dit c'est quand même
01:23:32un paradoxe
01:23:32on est en train de discuter
01:23:33du budget
01:23:34on n'ose pas aller prendre
01:23:35de l'argent dans la poche
01:23:36des plus riches
01:23:37soit les plus riches par revenu
01:23:38soit les plus riches par patrimoine
01:23:39et pendant ce temps là
01:23:40on explique qu'au nom
01:23:42d'une mise à jour
01:23:42sur la taxe foncière
01:23:44on va aller piquer 63 euros
01:23:45à des gens
01:23:46pour certains
01:23:47qui ont les moyens
01:23:48mais pour d'autres
01:23:49qui ne les ont pas
01:23:50donc c'est un vrai paradoxe
01:23:51donc je le répète
01:23:52politiquement
01:23:53c'est absolument génial
01:23:54d'avoir eu l'idée
01:23:55d'annoncer ça
01:23:56en ce moment
01:23:57alors qu'on doit chercher
01:23:57un budget
01:23:58avant le 31 décembre
01:23:59et c'est légalement contestable
01:24:00sachez-le
01:24:01comme c'est du déclaratif
01:24:02vous avez le droit de dire
01:24:03non
01:24:03il faut d'abord
01:24:04que je le déclare
01:24:05après tu viendras
01:24:06toi administrateur fiscal
01:24:07vérifier
01:24:07j'ai bien des toilettes
01:24:09maintenant
01:24:09et voilà
01:24:10ça rappelle la télévision
01:24:11à l'époque
01:24:11de la taxe d'habitation
01:24:13il fallait cocher
01:24:14non je n'ai pas d'écran
01:24:15chez moi
01:24:15mais Frédéric
01:24:16vous vous êtes à
01:24:16vous êtes à Bercy
01:24:17mais vous êtes aussi CGT
01:24:18ça vous choque cette mesure ?
01:24:22une véritable inversion
01:24:23du consentement à l'impôt
01:24:25ce qui a été dit
01:24:26on passe une logique
01:24:27déclarative
01:24:28à une logique
01:24:28on vous impose
01:24:29et je charge à vous
01:24:30de prouver
01:24:30que vous n'êtes pas
01:24:31ou c'est pas justifié
01:24:32ce qu'on vous impose
01:24:34ce qui est totalement aberrant
01:24:35et aussi
01:24:36le vrai souci étant
01:24:38que les gens vont être prévenus
01:24:39mais avec quels moyens
01:24:40qui va passer à côté
01:24:41et il y a 7,5 millions
01:24:43de foyers
01:24:44qui sont concernés
01:24:45si on estime
01:24:45qu'il y a
01:24:4610% d'erreur
01:24:47sur les hausses
01:24:48ne serait-ce que 10%
01:24:49de gens qui n'ont pas
01:24:50la totalité
01:24:50de ce qu'on va leur mettre
01:24:51comme élément
01:24:53de confort supplémentaire
01:24:54ça représente
01:24:55700 000 réclamations
01:24:56potentielles
01:24:57donc forcément
01:24:58chez nous
01:24:58une hausse
01:24:59une explosion
01:25:00de l'accueil
01:25:02comme ça a été le cas
01:25:03au moment de
01:25:04Jérémy Bien immobilier
01:25:05il y a 3 ans
01:25:06et dans la foulée
01:25:08on va aussi avoir
01:25:10des gens
01:25:10qui vont passer
01:25:11totalement à côté
01:25:11et qui auront
01:25:12une surimposition
01:25:14qui sera injuste
01:25:15et oui
01:25:16ça nous fait
01:25:16ce qu'on se dit
01:25:17en fait
01:25:17à entendre
01:25:19à écouter
01:25:19tout ce qu'on se dit
01:25:20on se demande
01:25:20si ça va vraiment
01:25:21aller au bout
01:25:21si Bercy
01:25:22ne va pas être obligé
01:25:22de faire marche arrière
01:25:23vous allez même entendre
01:25:24du côté des politiques
01:25:25qui s'emparent du sujet
01:25:26du centre
01:25:27jusqu'au RN
01:25:27on demande le retrait
01:25:28c'est un coup dans le dos
01:25:31porté aux propriétaires français
01:25:33nous y sommes
01:25:34résolument opposés
01:25:36et je demande
01:25:37solennellement
01:25:37au Premier ministre
01:25:38de renoncer
01:25:39à cette mesure
01:25:40dans un contexte
01:25:41encore une fois
01:25:41extrêmement tendu
01:25:42que nous connaissons
01:25:43dans le marché immobilier
01:25:43mais surtout
01:25:44dans les fins de mois
01:25:45de nos compatriotes
01:25:46et notamment
01:25:46des propriétaires
01:25:47qui sont devenus
01:25:48et je le déplore
01:25:48les vaches à lait
01:25:49du gouvernement
01:25:51ce n'est pas avec
01:25:51des mesures
01:25:52administratives
01:25:53comme celle-là
01:25:53qu'on y arrivera
01:25:54parce que quelque part
01:25:55ça crée de l'incertitude
01:25:58de l'inquiétude
01:25:59chez beaucoup de français
01:26:00qui veulent pouvoir
01:26:00devenir propriétaires
01:26:01donc oui moi je le dis
01:26:03je ne comprends pas
01:26:04cette décision
01:26:05et j'espère qu'elle n'ira pas
01:26:06à son terme
01:26:07Laurent Sébastien Lecornu
01:26:08disait il y a 48 heures
01:26:09à l'Assemblée
01:26:10qu'il ne fallait pas être
01:26:11dupe du délire fiscal
01:26:12de l'Assemblée
01:26:13et que tout ne passerait pas
01:26:14sauf que là
01:26:14ce n'est pas l'Assemblée
01:26:15et donc ça va passer ou pas ?
01:26:16Ah mais attendez
01:26:17pardon Christophe
01:26:18de vous le dire comme ça
01:26:18vous n'avez rien compris
01:26:19c'est pas du tout
01:26:21une hausse d'impôts
01:26:22Ah bon ?
01:26:24Mais non
01:26:24Sophia
01:26:25c'est une mise à jour
01:26:26des critères
01:26:28Sophia
01:26:28c'est une mise à jour
01:26:29à vous l'expliquer
01:26:30c'est pas une indexation
01:26:31sur l'inflation
01:26:32c'est pas une hausse des taux
01:26:33c'est une remise
01:26:35à niveau des critères
01:26:36donc oui
01:26:37ça va augmenter vos impôts
01:26:38mais pour Bercy
01:26:39ça n'est pas une hausse d'impôts
01:26:40Des questions très concrètes
01:26:41parce que forcément
01:26:42écoutez tout ça
01:26:43on s'inquiète un peu
01:26:43déjà Gaëtan
01:26:44est-ce qu'on sera prévenu
01:26:45comment savoir
01:26:46si on fait partie ou pas
01:26:47des 7 millions et demi
01:26:48de propriétés
01:26:49Alors tous les propriétaires
01:26:50qui verront leur taxe foncière
01:26:52significativement progressée
01:26:55recevront un courrier
01:26:56normalement au mois de juin
01:26:58on parle de ces propriétaires
01:27:00qui ont acheté un taudis
01:27:01qui l'ont transformé en palace
01:27:02avec plusieurs salles de bain
01:27:04ça ne fait pas cette année
01:27:05et la très bonne question de Théo aussi
01:27:08comment je sais si aujourd'hui
01:27:09je suis à jour
01:27:10qu'est-ce qu'il y a dans ma déclaration
01:27:11est-ce qu'ils savent
01:27:12combien de lavabos j'ai chez moi ?
01:27:14Comment vérifier ?
01:27:15Gérer mes biens immobiliers
01:27:16la fameuse plateforme
01:27:17il faut y aller
01:27:17c'est très sympa
01:27:18où on déclare sa cave aussi
01:27:19non mais sérieusement
01:27:21c'est là que ça se passe
01:27:21et pour le vérifier
01:27:22quand vous recevrez votre taxe foncière
01:27:23vous verrez
01:27:24il y a un truc qui s'appelle
01:27:25la base taxable
01:27:26si elle augmente
01:27:27un petit peu plus que d'habitude
01:27:28c'est que globalement
01:27:29vous avez été soumis
01:27:29donc c'est dans l'espace de nos impôts
01:27:31.gouv.fr
01:27:32en juin
01:27:34il faudra consulter
01:27:35peut-être que vous aurez
01:27:36la chance d'avoir un petit courrier
01:27:38en juin
01:27:38on aura tous oublié
01:27:39c'est bien possible
01:27:40on aura tous la clim
01:27:43non bah non
01:27:44on comptera les baignoires
01:27:44merci beaucoup à tous
01:27:46et promis
01:27:46on va suivre ce dossier
01:27:47vous restez avec nous
01:27:48dans un instant
01:27:49la météo
01:27:50merci
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