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  • il y a 4 semaines
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux et les locales de BFM.
00:00:06Nous serons notamment à Lyon après la mort tout ce matin de 4 personnes dans un incendie.
00:00:11On fera le point sur l'enquête en direct avec Romain Etuin.
00:00:14L'enquête également évidemment au musée du Louvre qui a ouvert quelques minutes avant de refermer ce matin à 9h en raison d'un mouvement de grève des agents de sécurité
00:00:22qui attendent évidemment des explications après le cambriolage d'hier, la réunion de crise qui se tenait au ministère de l'Intérieur autour de Laurent Nunez vient à l'instant de s'achever.
00:00:33Noémie Vira est au Louvre avec des visiteurs qui s'interrogent notamment sur la sécurité, la sécurité des musées français.
00:00:41Autre thématique évidemment que nous allons suivre ce midi, le maire de Limoges sera avec nous dans quelques minutes après le vol de deux porcelaines de Chine il y a quelques semaines où en est l'enquête.
00:00:52Et puis nous irons à Hénin-Beaumont dans le Nord pour illustrer la colère des libraires contre la concurrence déloyale d'Amazon.
00:00:59Amazon qui annonce une réduction de 5% sur les commandes de livres neufs.
00:01:05D'ailleurs entre parenthèses le service cloud d'Amazon est actuellement touché par une panne mondiale.
00:01:09Snapchat notamment est très perturbé.
00:01:11A la table du midi BFM, Neyna Latrouz pour la politique, Sofiane Aklouf pour l'économie et Marc A pour la météo.
00:01:18Voici le premier journal avec cette semaine Marie Gentric.
00:01:22Bonjour Christophe, bonjour à tous à la une ce midi.
00:01:36Le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez et la ministre de la Culture Rachida Dati se sont réunis à Beauvau pour une réunion au lendemain du cambriolage historique qui a eu lieu au Louvre.
00:01:45Objectif, comprendre comment ce casse a pu avoir lieu dans le plus grand musée du monde.
00:01:50Avec cette question, l'État a-t-il failli à sa mission ?
00:01:53Un rapport de la Cour des comptes dresse un tableau alarmant de la sécurité dans le musée.
00:01:57Seul un tiers des salles sont équipées de caméras.
00:02:00On en parlera avec Sofiane Aklouf.
00:02:01Le marathon pour adopter le budget 2026 commence aujourd'hui.
00:02:05Le texte arrive en commission des finances.
00:02:07Les groupes politiques ont bien l'attention d'amender le texte en profondeur.
00:02:11Le tout dans un climat de tension et de délai contraint.
00:02:13On vous expliquera tout dans ce journal.
00:02:15Et puis la météo avec toi Marc.
00:02:17Défilé de perturbations, rails dépressionnaires, fortes pluies, épisodes méditerranéens, tempêtes entre mercredi et jeudi.
00:02:23On n'allait pas partir en vacances cette semaine.
00:02:24On a vraiment grâce Roselyne Dubois qui doit bien en profiter.
00:02:27C'est le programme météo de cette semaine.
00:02:29Courage.
00:02:30Et on salue évidemment Roselyne Dubois qui doit probablement être sous la pluie de la Bretagne.
00:02:34Toujours pas d'arrestation après le cambriolage du musée de Louvre.
00:02:37Et ce matin, le musée a rouvert quelques minutes avant de refermer.
00:02:42En raison d'une grève surprise des agents de sécurité, il y a de toute évidence Marie, beaucoup de fébrilité.
00:02:47Oui d'ailleurs une réunion de crise a eu lieu ce matin autour de Laurent Nunez, le ministre de l'Intérieur.
00:02:51Réunion qui on l'a appris vient de se terminer.
00:02:53Et d'abord on va vous rejoindre Noémie Vira.
00:02:55Vous êtes la reporter de Midi BFM et vous êtes au Louvre.
00:02:59Le musée a donc rouvert ce matin avant de finalement refermer.
00:03:06Il faut savoir Marie que la déception était palpable ce matin.
00:03:10Les touristes qui sont forcément déçus.
00:03:13Alors certains dénoncent aussi une gestion brouillonne.
00:03:16Ils disent qu'ils auraient pu anticiper, communiquer davantage pour éviter la cohue devant les grilles.
00:03:22Alors voilà ces touristes, ces français qui sont aujourd'hui entre la consternation et la compassion.
00:03:27Je vous propose de les écouter.
00:03:30Nous sommes très déçus de la manière dont ils ont géré la situation car on n'a reçu aucune information.
00:03:36On a reçu des tickets il y a deux semaines et ils auraient pu nous envoyer un mail pour nous informer que c'était fermé aujourd'hui.
00:03:46Je suis très déçue.
00:03:49J'ai toujours voulu venir ici depuis que je suis petite fille.
00:03:52J'avais vu des photos dans des livres et j'avais vraiment envie de le voir en vrai.
00:03:56C'est notre première fois à Paris donc déçue.
00:03:58Mais j'espère qu'on pourra y entrer et trouver des tickets avant de rentrer.
00:04:07Voilà, parole de français et de touristes qui ont le sentiment de vivre un film.
00:04:12Et certains français qui dénoncent déjà une France qui ne protège plus son patrimoine.
00:04:17Ils ne comprennent pas comment un cambriolage a pu avoir lieu en plein jour ici au Louvre, un des musées les plus visités du monde.
00:04:25Merci beaucoup Noémie Vira.
00:04:27Alors que se tient donc en ce moment même une réunion de crise au ministère de l'Intérieur qui vient de se terminer, nous y serons dans quelques instants.
00:04:33L'enquête Marie, elle est en cours.
00:04:34Je voudrais qu'on revoie une nouvelle fois les images de ces bijoux volés dans leur vitrine originelle.
00:04:41Et c'est ça qui est intéressant. Ce sont des images qui datent de l'an dernier sur le mont de charge, sur la disqueuse abandonnée sur place, peut-être même sur les vitrines brisées.
00:04:50Les braqueurs ont peut-être laissé des empreintes ADN.
00:04:55Et évidemment, les enquêteurs comptent beaucoup sur ces prélèvements, les prélèvements de la police technique et scientifique.
00:05:00Oui, ce qui est certain en tout cas, c'est qu'il y a eu des failles au niveau de la sécurité.
00:05:03Voici ce que disait un petit peu plus tôt ce matin le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
00:05:07Je pense que les Français, ce matin, ils ont tous un peu l'impression, enfin je crois, une grande majorité, d'avoir été cambriolés.
00:05:13Ce qui est sûr, c'est que nous avons failli, puisqu'on est capable de mettre un mont de charge en pleine rue de Paris,
00:05:18faire monter des gens en quelques minutes pour récupérer des bijoux inestimables et donner une image déplorable de la France.
00:05:23Ce que je sais en tant qu'ancien ministre de l'Intérieur, c'est que la police gagne toujours à la fin.
00:05:26Ces personnes seront arrêtées. Pour moi, ça ne fait aucun doute. La question, c'est quand ?
00:05:30Donc, réunion de crise ce matin, place Beauvau au ministère de l'Intérieur, autour du nouveau ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez.
00:05:37Que sait-on de cette réunion, Antoine Forestier ? Vous êtes sur place.
00:05:42Elle vient de s'achever, cette réunion. On sait qu'il y avait une dizaine de personnes autour de la table.
00:05:45Les ministres de l'Intérieur et de la Culture, des représentants de la Police nationale, des représentants de la Préfecture de Police également.
00:05:52L'intitulé de cette réunion, c'était la sécurisation du musée du Louvre.
00:05:55On sait qu'il y a eu un point effectué, notamment avec tout ce qui avait été recommandé en 2024, suite à un audit qui avait eu lieu en 2022-2023.
00:06:04Il y avait Emmanuel Macron également qui avait lancé le plan Louvre-Renaissance.
00:06:07Ça, c'était le 28 janvier dernier.
00:06:09Tout ça a été examiné ce matin.
00:06:12C'est en tout cas ce dont on a parlé.
00:06:13La ministre de la Culture, Rachida Dati, qui précisait que dans ce plan Louvre-Renaissance, il y a 160 millions d'euros qui sont dédiés à la sécurisation du musée.
00:06:22Elle indiquait également que le PC sécurité de ce musée était complètement obsolète et qu'il devait être refait,
00:06:27que le déploiement de nouvelles technologies de vidéosurveillance était prévu et que le réseau numérique du musée...
00:06:31Priorité au direct, Gérald Darmanin.
00:06:33Nicolas Sarkozy sera incarcéré à la Président de la Santé.
00:06:36Est-ce qu'en tant que garde des Sceaux, vous êtes inquiet s'agissant des garanties de sécurité sur son incarcération ?
00:06:42De manière générale, l'administration pénitentiaire et notamment parce que les gens sont sous la malle à la justice.
00:06:47Je rappelle que Nicolas Sarkozy est en détention provisoire du fait d'une exécution provisoire et qu'il est réputé ayant une présomption d'innocence,
00:06:56puisque c'est l'appel qui va se former, qui décidera de s'accorder de notion ou non définitive.
00:07:02Évidemment, pour tout détenu sensible et incontestablement, Nicolas Sarkozy est un détenu extrêmement sensible à l'administration pénitentiaire.
00:07:09Le travail de protection doit être important.
00:07:10Donc je remercie le travail sous l'autorité de la Procureur générale de Paris, le travail de l'administration pénitentiaire que nous sommes en train de terminer,
00:07:20de finaliser pour que l'incarcération et le temps que passera Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé se garantissent à la totale sécurité.
00:07:28D'un mot, vous avez dit que vous iriez lui rendre visite.
00:07:30Est-ce que vous pouvez nous le redire, d'une part, et dans quel cadre se situerait cette visite pour que les Français comprennent bien ?
00:07:36Je l'ai déjà dit, je vais visiter trois fois par semaine des prisons, et donc j'irai à la prison de la Santé.
00:07:40Vous iriez rendre visite à Nicolas Sarkozy lui-même ?
00:07:42Je l'ai déjà dit, je l'ai dit ce matin.
00:07:45Non, je l'ai dit, je suis le collègue de France Inter, il faut vous écouter entre vous, c'est pas...
00:07:48Mais j'irai voir les détenus en général et Nicolas Sarkozy pour m'assurer de sa sécurité.
00:07:53Évidemment, c'est mon rôle qui comprendrait que le garde des Sceaux ne s'invite pas de la détention d'un ancien président de la République,
00:08:00comme de n'importe quel autre détenu.
00:08:01Et donc mon rôle est évidemment de m'assurer de cette sécurité.
00:08:04Je suis le chef de cette administration.
00:08:05Sur l'objet de la visite du jour, vous avez parlé de révolution, de changement de paradigme en se plaçant du côté des victimes.
00:08:15C'est-à-dire que jusqu'alors...
00:08:16Voilà, donc le ministre de la Justice qui a confirmé qu'il rendrait bien visite à Nicolas Sarkozy pour s'assurer de la sécurité de l'ex-président.
00:08:25Ça peut faire réagir, Naïla Latrousse ou pas ?
00:08:28Oui, ça peut faire réagir parce que de fait, Gérald Darmanin ne communique pas sur l'ensemble des détenus ou des prisons auxquelles il rend visite.
00:08:35Et puis ce n'est pas n'importe quel ministre de la Justice, c'est un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy.
00:08:38Il a eu l'occasion à plusieurs reprises de lui témoigner de sa fidélité et de sa loyauté.
00:08:43Donc de fait, oui, ce n'est pas comme s'il rendait visite à n'importe quelle prisonnier.
00:08:48Voilà, on entendra la réaction des syndicats de magistrats dans le courant du midi BFM.
00:08:52On revient à l'enquête sur le Louvre, Marie.
00:08:54Deux possibilités étaient évoquées hier sur BFM par la procureure de Paris.
00:08:57La piste d'une commande d'un collectionneur ou celle du blanchiment.
00:09:00Autrement dit, la déstructuration des bijoux pour vendre les diamants et les pierres précieuses.
00:09:05Oui, des pièces à la valeur inestimable culturellement, mais à la valeur considérable financièrement parlant sur le marché du diamant et des pierres précieuses.
00:09:13Sujets d'Elea Morel et Simon Pires de Souza.
00:09:16Sur la parure de Marie-Louise dérobée hier, 32 émeraudes de 1810 a la valeur patrimoniale inestimable.
00:09:26Mais sur le marché de la joaillerie, ces pierres précieuses très prisées ont bien un prix.
00:09:31Si c'est une émeraude qui n'est pas traitée ou qui est vraiment de très belle qualité, on peut être entre 50 et 100 000 euros par grosse émeraude.
00:09:40Jusqu'à 3,2 millions d'euros juste pour les émeraudes de la parure.
00:09:46Mais ces pierres sont classées, identifiées.
00:09:48Pour les revendre, il faudrait donc contourner la vigilance du marché, les rendre intraçables.
00:09:54C'est possible en les modifiant, affirme ce commissaire priseur.
00:09:58Si vous retaillez une pierre, après elle change complètement d'identité.
00:10:02Puisqu'une pierre est déterminée par le nombre de ses facettes, etc.
00:10:05qui est très facile à identifier.
00:10:09Mais c'est un travail assez long et qui nécessite des complicités importantes.
00:10:15Et pour des pièces de cette importance historique, ça me paraît compliqué.
00:10:20Qui pourrait donc dérober des bijoux si difficiles à écouler ?
00:10:24Sur notre antenne, la procureure de Paris émet deux hypothèses.
00:10:28Soit c'est une commande par un collectionneur, auquel cas, si on identifie ce collectionneur et ce commanditaire, on retrouvera les bijoux en état.
00:10:37Soit, comme on peut le constater dans différentes occasions, c'est une commande par des gens qui n'ont repéré ces bijoux
00:10:44qu'en cause des pierres dont ils étaient composés.
00:10:48Si les bijoux étaient démontés et les pierres retaillées, les experts affirment qu'elles perdraient une grande partie de leur valeur.
00:10:56Dans l'actualité de cette mi-journée, également la mort de quatre personnes dans l'incendie d'un immeuble de dix étages du troisième arrondissement de Lyon-Marc.
00:11:02Oui, les pompiers ont mis près de deux heures avant d'éteindre cet incendie.
00:11:05Les deux victimes sont deux femmes et deux hommes.
00:11:08Mathilde Couvillet-Fleurnois et Romain Etouin avec Panny Péchinet de BFM Lyon.
00:11:12Aux alentours de 5 heures du matin, un incendie se déclare dans cet immeuble de dix étages.
00:11:18Cette habitante raconte.
00:11:20On a été réveillés par la voisine à 5 heures du matin.
00:11:22Elle nous a dit qu'il faut sortir, ça sent de la fumée.
00:11:24Il y avait peut-être un immeuble après le feu.
00:11:26On est sortis, il n'y avait pas de feu, mais il y avait des pompiers.
00:11:29L'incendie se déclare au sous-sol de l'immeuble, dans une cave d'une vingtaine de mètres carrés,
00:11:33squattée par plusieurs personnes.
00:11:35Le feu a été maîtrisé très rapidement au moyen de deux lances.
00:11:38Malheureusement, on a sorti quatre personnes en arrêt cardio-respiratoire de ce squat.
00:11:43Et ces quatre personnes, malgré tous les efforts des secours, ont été déclarées décédées.
00:11:46Ce squat avait été signalé à la mairie la semaine dernière.
00:11:50Une enquête a été ouverte par l'autorité judiciaire pour déterminer les causes de l'incendie.
00:11:55Pour l'instant, on n'a pas plus d'informations ni sur l'origine.
00:11:59On ne sait pas si c'était dû à leur présence ou à la présence de ces personnes ou à un autre fait générateur.
00:12:06L'immeuble n'a pas été entièrement évacué, les fumées n'ayant pas atteint les étages supérieurs.
00:12:11Douze personnes ont été cependant transférées dans un gymnase de la ville,
00:12:15où une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place.
00:12:19On n'oublie pas évidemment le début du marathon budgétaire dans des délais contraints, Sophia.
00:12:23On peut moins de 70 jours avant de voter ce budget à l'Assemblée et au Sénat.
00:12:27Alors le débat a commencé en commission des finances depuis ce matin, 9h.
00:12:31Sur fond de dégradation de la note de la France par l'agence S&P, alors à quoi sert vraiment le travail en commission ?
00:12:37Comment s'organise-t-il ? Explication de Kylian Chaput.
00:12:41Pour la première fois, la commission des finances s'est réunie ce matin pour débattre du budget 2026.
00:12:471521 amendements à examiner, le président de la commission prévient.
00:12:51Il faut essayer de prendre le rythme dès le début.
00:12:54Parce que ce qu'on a coutume de faire, c'est que la première journée, en réalité, on va très lentement.
00:12:58Je tiens et je ferai en sorte qu'on aille jusqu'au bout de l'examen en commission.
00:13:02Des débats au rythme soutenu dès aujourd'hui et jusqu'à mercredi,
00:13:06les députés vont étudier le volet recette du projet de loi de finances.
00:13:10Autrement dit, quelles seront les sources de financement du pays en 2026 ?
00:13:14Pendant trois jours, l'objectif des groupes politiques est donc de négocier leurs amendements
00:13:19pour modifier le projet de budget du gouvernement et donc faire adopter leurs mesures.
00:13:23C'est une sorte de grande répétition générale finalement avant l'heure.
00:13:27Ça va permettre à chacun de jauger la stratégie des députés de droite, de gauche,
00:13:32voir quelles alliances seront possibles.
00:13:35Pour le parti socialiste par exemple, l'enjeu est de faire adopter la taxe Zuckmann dans le prochain budget.
00:13:40Côté rassemblement national, l'objectif est plutôt de s'opposer aux mesures portées par le gouvernement.
00:13:46Nous barrerons la route à des mesures qui sont totalement hors sol.
00:13:51Le gel des pensions de retraite, le gel du barème sur l'impôt sur le revenu,
00:13:54tout ça encore une fois est délirant.
00:13:56Une fois cette première phase de débat terminée, le texte arrivera dans l'hémicycle ce vendredi.
00:14:02Pour la première fois depuis 2021, les parlementaires devraient voter le budget.
00:14:06Sébastien Lecornu s'est engagé à ne pas utiliser le 49-3.
00:14:09Un rendez-vous aujourd'hui sur BFM.
00:14:11Impôts, taxes, le pire est-il à venir ?
00:14:14Grand débat, forum dont vous avez désormais à l'habitude toutes les semaines,
00:14:1720h45, présenté par Maxime Switek et les Français.
00:14:21Et puis une bonne nouvelle qu'on voulait vous donner ce matin, enfin une bonne nouvelle pour le Paris Saint-Germain, Christophe.
00:14:25Oui, le retour d'Ousmane Dembele est effectivement dans l'effectif.
00:14:28Le PSG qui affronte Bayer Leverkusen en Allemagne, en Ligue des champions,
00:14:31il s'était blessé à la cuisse le mois dernier, il a été soigné au Qatar,
00:14:34il a repris l'entraînement avec l'équipe la semaine dernière,
00:14:37et il sera donc présent demain contre Leverkusen.
00:14:41Directe région à présent, le cambriolage au musée du Louvre,
00:14:44qui m'arrive à résonner dans tous les musées de France.
00:14:47D'ailleurs, vous savez, les amis, combien il y a de musées en France ?
00:14:51Ah, bonne question.
00:14:51Alors, de grandeur en moins.
00:14:52Les chiffres, c'est Sofiane.
00:14:54Je fais ça pour que je me plante.
00:14:56Un peu plus de 1000, non ?
00:14:571200.
00:14:58Plus de 1200, c'est l'appellation officielle musée de France.
00:15:01Mais si on compte tous les musées, et c'est vrai qu'il y a beaucoup de musées locaux,
00:15:04ça fait 10 000.
00:15:05Des musées et le patrimoine religieux, régulièrement pris pour cible, ma riche.
00:15:10Oui, parce que c'est vrai que des vols dans des musées, il y en a beaucoup.
00:15:12Vous vous souvenez peut-être du vol au musée de la porcelaine.
00:15:15C'était à Limoges.
00:15:16Deux porcelaines chinoises, une valeur de 6,5 millions d'euros avaient été dérobées.
00:15:21Nous sommes justement en direct avec le maire de Limoges.
00:15:23Bonjour, monsieur le maire.
00:15:24Merci d'être avec nous.
00:15:25Première question.
00:15:26Est-ce que ces porcelaines ont été retrouvées ?
00:15:29Bonjour à tous.
00:15:31Les porcelaines sont toujours recherchées,
00:15:33et je pense qu'elles seront difficiles à retrouver.
00:15:36Mais il y a une question de sécurité, monsieur le maire,
00:15:37autour du musée de Limoges,
00:15:39puisqu'on parle beaucoup de la sécurité du musée du Louvre.
00:15:41Alors, nous avons plusieurs musées.
00:15:44Le musée Adrien Dubouchet est un musée national, avec sèvres.
00:15:49Et le musée Adrien Dubouchet a été particulièrement facile à fracturer,
00:15:54parce que l'architecte des bâtiments de France avait interdit de mettre une grille.
00:15:57Alors, imaginez une fenêtre dont la grille monte à moitié de la fenêtre,
00:16:04et juste à côté, plus de 6,5 millions d'euros de matériel à enlever,
00:16:10et ça a été fait d'une manière tout à fait rapide, efficace,
00:16:15et j'espère que nous allons pouvoir renforcer très sérieusement la sécurité du musée Adrien Dubouchet.
00:16:22Et nous, nous avons un musée des Beaux-Arts, pour lequel j'ai fait mettre en place un PC sécurité,
00:16:28avec vidéosurveillance à l'intérieur.
00:16:31Mais nous allons revoir nous-mêmes, et aussi la dynamique de la sécurité.
00:16:39– Mais Emile Rogelot-Lomberti, c'est clairement une question de manque de budget ?
00:16:46– Pour Adrien Dubouchet, non.
00:16:49Non, non, je ne crois pas réellement.
00:16:51C'était, comment dire, c'était une problématique de sécurité
00:16:58qui n'était pas apparue à l'organisation même du musée.
00:17:05– Parce que maintenant, évidemment, les musées deviennent de nouvelles cibles.
00:17:07Alors, c'est vrai, Marie, que les braqueurs du patrimoine culturel français ne reculent devant rien.
00:17:11Je ne sais pas si vous vous souvenez autour de la table du vol de la cloche
00:17:14de l'église de Bouc-Beller dans les Bouches-de-Ros, c'est pas rien, une cloche.
00:17:17Et on en avait parlé dans le Midi BFM, et nous sommes de nouveau avec le maire, Mathieu Pietry.
00:17:22Bonjour. Est-ce que vous avez retrouvé votre cloche, monsieur le maire ?
00:17:25– Non, toujours pas, toujours pas, malheureusement.
00:17:28– Est-ce que le patrimoine religieux est, pour vous qui vivez dans un département culturellement très riche,
00:17:35est une cible des braqueurs et c'est un sujet pour une commune comme la vôtre ?
00:17:39– Alors, malheureusement, oui, c'est une cible des braqueurs.
00:17:43On le voit tous, on le constate tous.
00:17:44Et effectivement, nous, on se garde sur des systèmes de protection
00:17:52qui nous permettent aujourd'hui de sauvegarder notre patrimoine.
00:17:57Néanmoins, vous voyez, tous les systèmes ne sont pas infaillibles.
00:18:02Et malheureusement, on a fait des prêts de vol de tels objets il y a quelques mois de ça.
00:18:07– Donc, ce n'est pas seulement une question de budget,
00:18:10mais c'est une question de couverture des systèmes de sécurité et de motivation, il faut bien le dire,
00:18:16des braqueurs qui s'attaquent de plus en plus souvent au patrimoine religieux.
00:18:19– Oui, complètement. On peut mettre tous les budgets pour garder notre patrimoine.
00:18:28Il y aura toujours la faille parce que ce sont des bandes organisées,
00:18:33ça répond à des commandes aujourd'hui. Et effectivement, on est un petit peu à la merci de ces gens.
00:18:41Je pense que c'est plus une réponse globale qu'il faut mettre en place
00:18:44en étant très clair sur ces vols et en disant que ce n'est pas seulement des vols,
00:18:54c'est une spoliation et c'est une circonstance aggravante de vols.
00:18:58– Merci, M. le maire. Justement, on va continuer à parler de cette question de la sécurité
00:19:02puisque cette question est soulevée dans ce cambriolage qui a eu lieu au Louvre,
00:19:06avec notamment ce rapport de la Cour des comptes qu'on va voir avec toi, Sofiane.
00:19:09– Alors ce rapport de la Cour des comptes, Sofiane, c'est un rapport de trois pages
00:19:33qui interroge sur les moyens alloués à la sécurité du Louvre,
00:19:37qui, on le rappelle, le musée le plus visité au monde.
00:19:40Ce rapport n'a pas encore été publié, mais BFMTV a pu se le procurer.
00:19:43Qu'est-ce que dit ce rapport ?
00:19:45– Eh bien, dans ce rapport qui sera publié en novembre, fin novembre, début décembre,
00:19:48on raconte qu'il y a des failles majeures dans la vidéosurveillance.
00:19:52En fait, il y a trois ailes au Louvre, trois immenses secteurs,
00:19:55et ils sont loin d'être tous très bien surveillés.
00:19:57Dans l'aile de Non, là où se retrouvent la Joconde et les Joyeux de la Couronne,
00:20:00un tiers des salles n'a pas de caméra.
00:20:03Dans l'aile Sully, c'est 60% des salles qui ne sont pas couvertes.
00:20:06Et dans l'aile Richelieu, là, c'est trois quarts des espaces
00:20:09qui échappent encore à toute vidéosurveillance.
00:20:12– Comment expliquer un tel retard dans un musée
00:20:14qui brasse des millions et des millions de visiteurs chaque année ?
00:20:17Combien d'ailleurs ?
00:20:17– 9 millions, c'est ça, 9 millions par an.
00:20:19Le paradoxe, c'est qu'on ne peut pas dire que le musée du Louvre n'a pas d'argent.
00:20:23Ce n'est pas, par rapport à d'autres musées en province, ce n'est pas le cas.
00:20:27En fait, il y a 323 millions d'euros par an,
00:20:29mais la modernisation des systèmes de sûreté avance lentement, très lentement.
00:20:33138 caméras seulement ont été installées en 5 ans, entre 2019 et 2024.
00:20:38Et donc, la Cour des comptes dénonce un retard persistant
00:20:41et même une tendance à faire des travaux de sécurité,
00:20:44une variable d'ajustement budgétaire.
00:20:46En fait, certaines zones sont surveillées, d'autres non.
00:20:50Résultat, le taux de couverture globale du musée n'a progressé que de 15%
00:20:53pendant cette période 2019-2024.
00:20:55Le problème ne s'arrête pas aux caméras.
00:20:58Le rapport pointe aussi des retards structurels dans la mise aux normes du bâtiment
00:21:01avec une affluence qui accélère l'usure des équipements.
00:21:05La Cour avertit, sous l'effet d'une fréquentation croissante,
00:21:08le cycle d'obsolescence des équipements s'est accéléré bien plus vite
00:21:11que les investissements pour y remédier.
00:21:13D'où le décalage et le problème d'avoir de plus en plus de caméras
00:21:16avec un nombre de visiteurs de plus en plus importants,
00:21:18mais des investissements qui ne suivent pas.
00:21:21Il y a bien ce plan Louvre-Renaissance lancé en janvier,
00:21:24mais figurez-vous que les appels d'offres ont démarré uniquement
00:21:27à la fin de l'année 2024.
00:21:29Donc on a encore du retard pour surveiller tout le musée du Louvre.
00:21:32Merci Sofiane.
00:21:32C'était votre rendez-vous avec Manuton.
00:21:37Tous vos équipements professionnels de qualité pour vos entrepôts et vos bureaux.
00:21:41Manuton, tout y est, le cœur aussi.
00:21:45C'était votre rendez-vous avec Révolut Business.
00:21:49La banque pro pour accélérer votre business.
00:21:52Restez avec nous sur BFM TV.
00:21:53Dans quelques minutes, on reviendra sur cet incendie meurtrier
00:21:56qui a eu lieu dans le centre de Lyon.
00:21:58Quatre personnes sont décédées.
00:22:00On sera sur place en direct avec l'un de nos reporters.
00:22:02Et puis évidemment, l'enquête sur le braquage.
00:22:05Non, ce n'est pas un braquage d'ailleurs.
00:22:06C'est le cambriolage du musée du Louvre.
00:22:09Pourquoi les braqueurs s'en prennent-ils au patrimoine culturel et religieux de la France ?
00:22:14Ce sera notre grand thème tout à l'heure à 13h40.
00:22:16Et puis 13h15, le dossier du 13h.
00:22:18Budget 2026, donc examiné en commission depuis tôt ce matin,
00:22:21sous la pression des marchés financiers.
00:22:24Quelles conséquences pour chacun d'entre nous ?
00:22:2713h15, donc dossier du 13h.
00:22:28A tout de suite.
00:22:32Bienvenue dans le Midi BFM.
00:22:35Il est midi et demi.
00:22:36Nicolas Sarkozy, incarcéré demain à la prison de la Santé,
00:22:39a été reçu vendredi par Emmanuel Macron.
00:22:42Et de son côté, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin,
00:22:44a d'ores et déjà annoncé qu'il irait lui rendre visite
00:22:47pour s'assurer, je cite, de ses conditions de sécurité.
00:22:49C'est l'une des informations de la matinée.
00:22:51Quatre personnes sont mortes ce matin dans un incendie à Lyon.
00:22:53Deux hommes et deux femmes.
00:22:54Nous serons sur place avec Romain Etuin.
00:22:58Rouvrira, puis rouvrira pas.
00:22:59Au lendemain du cambriélage historique,
00:23:01le Louvre avait annoncé rouvrir ses portes avant de se raviser.
00:23:04Le musée restera finalement fermé toute la journée.
00:23:06De quoi déclencher la colère et les interrogations des visiteurs.
00:23:09Et pendant ce temps, l'enquête évidemment se poursuit.
00:23:11La traque également pour tenter de retrouver les quatre malfaiteurs
00:23:13qui ont dérobé ses bijoux.
00:23:15Une soixantaine d'enquêteurs mobilisés.
00:23:17Le point sur l'enquête avec Alexandra Gonzalès dans quelques minutes.
00:23:20Et le point sur la météo, Marc.
00:23:21Avec de fortes pluies dans le sud-est, des averses partout ailleurs et beaucoup de vent.
00:23:25Nicolas Sarkozy incarcéré donc demain à la prison de la santé.
00:23:28A été reçu vendredi à l'Elysée par Emmanuel Macron.
00:23:33C'est une information de nos confrères du Figaro.
00:23:35Et il aura la visite de Gérald Darmanin.
00:23:37Oui, en tant que ministre de la Justice, pour dit-il,
00:23:40faire attention à la sécurité d'un ancien président de la République.
00:23:43Et ses propos font beaucoup réagir.
00:23:45Mathilde Couvillet-Fleur-Noir.
00:23:46Nicolas Sarkozy a des soutiens infaillibles au sein de la classe politique.
00:23:52Ce matin, le garde des Sceaux, Gérald Darmanin, a indiqué qu'il rendrait visite en prison
00:23:56à l'ancien président de la République.
00:23:59Comme garde des Sceaux, j'irais m'inquiéter.
00:24:01Vous irez voir Nicolas Sarkozy en prison ?
00:24:02Je m'inquiéterai de ses conditions de sécurité si Nicolas Sarkozy demain...
00:24:06Est-ce que vous irez le voir au parloir pour discuter avec lui comme vous êtes allé dans son bureau ?
00:24:09Le ministre de la Justice peut aller voir n'importe quelle prison et n'importe quel détenu quand il le souhaite.
00:24:14Un soutien qui pose problème pour l'union syndicale des magistrats.
00:24:17On ne peut pas être à la fois l'ami qui est dans la tristesse, qui est dans une forme de soutien.
00:24:23Et on ne peut pas non plus être le garde des Sceaux qui veille à ce que les décisions de justice soient bien exécutées.
00:24:30De leur côté, les Républicains continuent de soutenir l'ancien chef de l'État.
00:24:34Sur notre antenne, François-Xavier Bellamy s'est exprimé.
00:24:37Derrière la condamnation et l'incarcération de Nicolas Sarkozy, il y a une vraie question qui est posée à notre système judiciaire.
00:24:43Moi, je ne comprends pas, je l'ai dit, je le redis, je ne comprends pas le principe de l'exécution provisoire de cette sanction.
00:24:49Nicolas Sarkozy a été condamné en première instance comme tout justiciable.
00:24:52Il a droit de faire appel et ordinairement, l'appel est suspensif.
00:24:56Demain, un rassemblement sera organisé dans le 16e arrondissement de Paris
00:24:59pour soutenir Nicolas Sarkozy le jour même de son entrée à la prison de santé.
00:25:04Cet appel a été lancé samedi sur les réseaux sociaux à l'initiative de son fils Louis Sarkozy
00:25:09qui a précisé sur Instagram que ce rassemblement n'a rien de politique.
00:25:13L'actualité, c'est évidemment aussi les mois et la fébrilité au lendemain du cambriolage très spectaculaire du musée du Louvre.
00:25:19Les braqueurs courent toujours.
00:25:21Une réunion de crise se tenait ce matin au ministère de l'Intérieur, place Beauvau.
00:25:25Tôt ce matin, Marie, le musée a dans un premier temps annoncé qu'il allait rouvrir ses portes à 9h.
00:25:30Avant d'indiquer que finalement, il resterait fermé toute la journée.
00:25:33Ce revirement de situation a provoqué la déception, la colère, mais aussi les interrogations des visiteurs et des guides touristiques.
00:25:40Kiliane Chaput avec Nicolas Kouadou et Willem Gay.
00:25:44Bien avant l'heure d'ouverture ce matin, la file d'attente était déjà longue devant la pyramide du Louvre.
00:25:49Des visiteurs curieux de pouvoir rentrer dans le musée au lendemain de son cambriolage.
00:25:53Finalement, le Louvre restera fermé. Déception pour ces touristes étrangers.
00:25:58Nous sommes arrivés très tôt et d'un coup, ils nous ont dit que tout était annulé.
00:26:05On vient de Puerto Rico pour ça.
00:26:08Il n'y avait aucune information. On est arrivés ici vers 8h30 et on s'est mis dans la queue.
00:26:14On a attendu deux heures sans qu'on nous donne d'informations en tant que touristes.
00:26:18La réouverture était bien prévue aujourd'hui, mais peu après 10h, le Louvre publie ce message.
00:26:23Sur son site internet.
00:26:25Après le vol qu'a subi le musée du Louvre hier, le musée a le regret de vous informer qu'il restera fermé au public ce jour.
00:26:32Les visiteurs ayant déjà réservé leurs billets seront remboursés automatiquement.
00:26:37Un manque d'anticipation regretté par cette guide.
00:26:39Moi ça me fait mal au cœur.
00:26:42C'est l'angoisse.
00:26:42Moi je ne peux pas travailler.
00:26:45Les conditions de travail ici au Louvre pour nous, le guide conférencier, ce n'est pas du tout agréable.
00:26:52Aucune date de réouverture n'a été communiquée par le musée à cette heure.
00:26:56Épreuve de cette fébrilité d'ailleurs, une réunion, vous le disiez Christophe, a eu lieu à Beauvau ce matin autour du ministre de l'Intérieur.
00:27:02Il faut dire que ce cambriolage spectaculaire relance le débat sur la sécurité de nos musées et plus généralement celle de notre patrimoine.
00:27:09Voilà, et c'est un dossier que nous ouvrirons tout à l'heure à 13h40 dans le dossier à la une.
00:27:14En parallèle du débat sur la sécurité du musée, l'enquête évidemment se poursuit.
00:27:18La police est toujours aux trousses de quatre malfaiteurs partis avec les bijoux.
00:27:22Une soixantaine d'enquêteurs sont mobilisés.
00:27:24Avec nous Alexandra Gonzales du service police-justice.
00:27:27Sur quelle piste travaillent les autorités pour tenter d'identifier et de retrouver les cambrioleurs ?
00:27:31Alors il y a, quand il y a des vols de ce type, il y a deux grandes hypothèses possibles.
00:27:37C'est d'abord le vol pour l'objet, c'est-à-dire pour le revendre ensuite à des collectionneurs par exemple sur un marché complètement illégal.
00:27:46Ou alors le vol pour le matériau et dans ce cas-là, les objets volés sont ensuite dépecés, les pierres précieuses sont récupérées
00:27:53et tout ça est revendu également sur des filières illégales, souvent vers l'étranger.
00:27:59Pour les enquêteurs, il y a donc deux manières de travailler là-dessus.
00:28:03Il y a d'abord l'enquête de terrain avec les constatations qui se font comme sur n'importe quel cambriolage, si je puis dire,
00:28:09des traces ADN qui peuvent être récupérées.
00:28:10Un prélèvement de la police technique et scientifique.
00:28:11Exactement. Et puis en parallèle, il y a le travail qui est fait par les enquêteurs spécialisés dans le vol des objets d'art de ce type
00:28:19avec des filières qui sont souvent assez identifiées de recel de ces objets.
00:28:25Où vont-ils atterrir ? Que va-t-il se passer ensuite ?
00:28:27Et donc ces enquêteurs travaillent en parallèle sur ces deux pans.
00:28:30Voilà, on a pas mal d'éléments puisqu'on a peut-être des prélèvements ADN.
00:28:34On a aussi des images puisque l'un des braqueurs a été filmé à l'intérieur de la salle d'Apollon.
00:28:40Et on peut imaginer aussi que la traque à moto a été suivie par les caméras de visio-surveillance de la ville de Paris.
00:28:46Ça se passe au cœur de Paris. Il y a beaucoup d'éléments à exploiter effectivement pour les enquêteurs.
00:28:50Autre information de la matinée, c'est un incendie meurtrier dans le centre de Lyon.
00:28:53Quatre personnes sont mortes.
00:28:55Un incendie qui a touché un immeuble de dix étages à côté de la gare Pardieu.
00:28:59Un feu qui s'est déclenché peu après cinq heures et qui a pu être éteint deux heures après.
00:29:02On vous retrouve sur place, Romain Hétouin. Vous êtes notre correspondant pour BFM TV.
00:29:07Romain, une enquête est en cours pour tenter de déterminer les circonstances de ce drame.
00:29:13Tout à fait, puisque ces circonstances sont encore très floues à l'heure actuelle.
00:29:17Vous le voyez juste derrière moi.
00:29:19Les policiers sont toujours présents pour mener cette enquête.
00:29:22Puisque vous l'avez dit, quatre personnes sont malheureusement décédées.
00:29:26Quatre personnes qui occupaient illégalement le sous-sol de cet immeuble.
00:29:30On ne sait pas grand-chose de leur profil, hormis qu'il s'agit de deux femmes et de deux hommes âgés d'environ 30 à 40 ans.
00:29:38Voilà, ces quatre personnes sont visiblement décédées à cause de la fumée de cet incendie qui s'est déclaré.
00:29:44Et malgré l'arrivée des premiers secours, nous avons pu rencontrer Christelle, une résidente de l'immeuble qui a assisté à cette scène.
00:29:52Écoutez-la.
00:29:52Vers quatre heures et demie, on a eu l'alarme incendie qui s'est déclenchée.
00:29:58On a eu surtout l'odeur.
00:30:00Donc moi, c'est vrai que je suis sortie, mon voisin et ma voisine également.
00:30:03Mais moi, je suis sortie toute seule parce qu'on a eu ce déjà.
00:30:06On a failli vraiment cramer, c'est le mot, il y a en 2019.
00:30:08Et ça a pris dans les ascenseurs et tout.
00:30:10Donc là, je me suis avancée dehors.
00:30:12J'ai vu effectivement qu'ils étaient en train de réanimer quatre personnes.
00:30:15Ça fait de la peine pour ces personnes, mais ils ont quand même fait leur mieux parce qu'ils ont, je vous dis, ils ont réanimé pendant au moins trois quarts d'heure.
00:30:21Mais bon, je pense qu'ils ont dû être bloqués en bas parce que c'est un piège en bas.
00:30:24C'est vraiment un labyrinthe, c'est plusieurs caves et ils ont dû, voilà.
00:30:28Alors d'après plusieurs sources concordantes, les problèmes de squat ont déjà été signalés dans cet immeuble.
00:30:35Rien que la semaine dernière, la mairie d'arrondissement nous signalait qu'une occupation illégale de la cave avait été signalée justement à la mairie d'arrondissement.
00:30:44Quant aux autres habitants de l'immeuble, ils sont indemnes et regagnent au fur et à mesure de la journée leur appartement.
00:30:51Merci Romain et toi avec Raphaël Blandamour derrière la caméra.
00:30:54C'est donc demain que va être incarcéré l'ancien chef de l'État, Nicolas Sarkozy.
00:30:58Ce sera à la prison de la santé.
00:31:00Les soutiens de l'ancien président se font entendre.
00:31:03Naïla Latrousse, on l'a appris il y a quelques minutes.
00:31:05Emmanuel Macron a reçu Nicolas Sarkozy vendredi, c'était à l'Élysée.
00:31:09Oui, à quatre jours de son incarcération, information du Figaro confirmé par BFM TV.
00:31:14L'ancien chef de l'État a été reçu pendant plus d'une heure.
00:31:17Donc, grande marque de déférence, mais au-delà de la courtoisie républicaine, en toute discrétion.
00:31:23On ne l'apprend qu'aujourd'hui.
00:31:24On ne sait pas si le contenu des échanges a porté sur la décision de justice,
00:31:27mais on peut y voir tout le moins en forme de soutien ou en tout cas de geste d'amitié.
00:31:32Bon, et d'autre part, a dit péter ce matin qu'il rendrait visite à l'ancien président
00:31:37dans sa cellule de la prison de la santé.
00:31:40Qu'en dites-vous ?
00:31:41Eh bien, il marche sur les oeufs, Gérald Darmanin, on voit bien et on entend bien.
00:31:44Parce qu'il dit, voilà, mais moi je vais en prison dans le cadre de mes visites de ministre
00:31:48régulièrement, deux, trois fois par semaine.
00:31:51On entend qu'il essaye de faire le distinguo entre l'homme qu'il est et le ministre.
00:31:56L'homme qu'il est témoigne de son affection pour Nicolas Sarkozy,
00:31:59dont il a été un collaborateur il y a une vingtaine d'années.
00:32:05Et le ministre de la Justice, bon, il ne peut pas dire ce qu'il veut
00:32:08parce que précisément il a l'administration pénitentiaire sous sa tutelle,
00:32:12les prisons, les juges évidemment et les tribunaux.
00:32:17Mais il dit justement, comme j'ai l'administration pénitentiaire sous ma tutelle,
00:32:20je peux aller vérifier qu'effectivement Nicolas Sarkozy est bien traité.
00:32:24Mais bon, honnêtement, la distinction ne tient pas.
00:32:26Ce sera au parloir ou ce sera dans la cellule ?
00:32:28Non, ce sera une visite de la prison, dit-il.
00:32:30Pas au parloir, il n'y va pas pour rendre visite à Nicolas Sarkozy,
00:32:34mais c'est bien là toute la différence qu'il essaye de faire.
00:32:37Il dit en tant que ministre de la Justice, je vais visiter la prison
00:32:39pour m'assurer qu'il est bien traité, j'imagine, lui et d'autres détenus.
00:32:44Mais en réalité, le distinguo ne tient pas parce que c'est le même Gérald Darmanin,
00:32:48ministre de la Justice, c'est l'ancien collaborateur.
00:32:50Honnêtement, pour les Français, ça ne fonctionne pas énormément.
00:32:54Mais à la rigueur, ce n'est pas ce qui me choque le plus que Gérald Darmanin.
00:32:57Qu'est-ce qui vous choque le plus ?
00:32:58Ce qui me choque, c'est que si on regarde actuellement les soutiens,
00:33:00Emmanuel Macron n'a pas exprimé un soutien,
00:33:02mais il reçoit Nicolas Sarkozy à quatre jours de son incarcération.
00:33:05Gérald Darmanin, c'est un ministre renaissance.
00:33:08Ceux qui ont pris leur plume pour écrire dans le Figaro,
00:33:10François Baroin, Renaud Muselier, Christian Jacob,
00:33:13c'est d'anciens chiraciens.
00:33:15Je rappelle que Nicolas Sarkozy avait soutenu Balladur.
00:33:17Et en fait, dans ce concert de soutien,
00:33:18moi, ce qui me choque le plus, c'est qu'on n'entend pas les Républicains.
00:33:20C'est que le parti qui est l'héritier de Nicolas Sarkozy,
00:33:25eh bien, il est un peu sous silence.
00:33:27On a entendu tout à l'heure François-Xavier Bellamy
00:33:29qui remet en question la décision de justice,
00:33:32mais qui n'exprime pas un franc soutien à Nicolas Sarkozy.
00:33:34D'ailleurs, ce ne sont pas les Républicains
00:33:36qui organisent demain le rassemblement
00:33:39devant le domicile de Nicolas Sarkozy.
00:33:41C'est la famille.
00:33:43Et je n'ai pas entendu beaucoup de membres des Républicains
00:33:47annoncer qu'ils allaient se presser pour y être demain.
00:33:50Mais Neila, est-ce que l'on connaît l'heure de l'incarcération ?
00:33:52À quelle heure va se présenter l'ancien président
00:33:54au port de la maison d'arrêt de la santé demain ?
00:33:56Je regarde Alexandra González pour laisser son contrôle.
00:33:58Dix heures.
00:33:59Huit heures et demie, le rassemblement devant chez Nicolas Sarkozy.
00:34:02J'imagine le temps de faire vivre un peu le bain de foule si fou l'il y a.
00:34:05Et puis ensuite, le temps de se rendre à la prison de la santé,
00:34:08ce qui donne une incarcération à dix heures.
00:34:09Il a attendu à partir de dix heures à la prison de la santé.
00:34:11Il arrivera probablement un peu avant avec sa sécurité rapprochée.
00:34:16Mais une fois passées les portes de la prison,
00:34:17il sera pris en charge comme n'importe quelle personne
00:34:19qui se présente pour son incarcération.
00:34:20Il a prévu de s'exprimer devant la prison ou pas ?
00:34:23Pour l'instant, on nous a dit que non.
00:34:24Mais vous savez que tout peut changer avec un tel animal politique.
00:34:27On verra si demain il s'exprime.
00:34:29Ce que l'on sait pour l'instant, c'est qu'il sera ensuite,
00:34:32après le parcours classique d'un arrivant en prison,
00:34:35il sera placé au quartier d'isolement.
00:34:37Et il arrivera à la tête haute, dit-il.
00:34:38Donc on peut imaginer qu'il y aura peut-être des images.
00:34:42Nous verrons ça demain.
00:34:44Nous reparlons désormais de ce cambriolage historique
00:34:47qui a lieu hier au Louvre.
00:34:49Le casse du siècle, comme on l'appelle désormais.
00:34:51Avec cette question, comment les cambrioleurs
00:34:53ont-ils pu pénétrer aussi rapidement
00:34:55et aussi facilement dans le plus grand musée du monde ?
00:34:58Alors, il aura fallu effectivement moins de 7 minutes.
00:35:00Un monde charge et une disqueuse pour entrer dans le musée du Louvre
00:35:04et pour essayer de comprendre comment cette opération a pu avoir lieu.
00:35:07Eh bien, on a souhaité se glisser en fait dans la tête des cambrioleurs.
00:35:11Avec vous, David Desclos, bonjour.
00:35:12Bonjour.
00:35:13Merci d'être avec nous.
00:35:13Vous êtes un ancien braqueur, on peut dire ça.
00:35:15Cambrioleur.
00:35:16Cambrioleur.
00:35:16Vous avez fait de la prison.
00:35:18Première question.
00:35:20Une telle opération, évidemment, elle ne s'improvise pas.
00:35:22Ça nécessite beaucoup, beaucoup de préparation, de repérage.
00:35:26Voilà.
00:35:26Oui, c'est beaucoup, beaucoup de préparation, de repérage.
00:35:29Et surtout, en plus des préparations, il faut surtout avoir l'expérience.
00:35:35On ne s'improvise pas cambrioleur, expériment, comme ça.
00:35:39Ça commence depuis très, très jeune.
00:35:41Les premiers cambriolages de tout jeune.
00:35:43Et on apprend justement à repérer, à faire bien les cambriolages, les faire bien.
00:35:48Parce que là, c'est quand même très, très gonflé ce qu'ils ont fait.
00:35:51C'est-à-dire qu'ils sont passés, via un mont de charge, dans l'enceinte du musée,
00:35:57sur un boulevard, sur une rue qui borde la Seine, très passante.
00:36:00Vous, ça vous paraît très gonflé, mais pour moi, ça paraît tellement banal.
00:36:03Alors, allez-y.
00:36:04Ça me paraît tellement banal, parce que moi, sans vouloir me vanter...
00:36:08On n'est pas là pour ça.
00:36:09Voilà, on n'est pas là pour ça.
00:36:10Mais en fait, j'ai fait ça.
00:36:12C'était ma façon de faire.
00:36:14On a ce culot, cette audace.
00:36:17On est limite avec ça et on le fout du mauvais côté de la barrière.
00:36:22Et on l'a tellement fait, nous, que quand on raconte, on nous prend pour des mythomanes.
00:36:26Mais pourquoi ? Parce qu'on se dit, les gens ne croiront pas, ça c'est tellement gros que j'allais dire.
00:36:31Plus c'est gros, plus ça passe.
00:36:32Moi, je vous donne un petit exemple.
00:36:34J'ai creusé un tunnel dans les égouts jusqu'à une banque, arrivé à 6 mètres de la banque.
00:36:37On tombait sur une canalisation de béton.
00:36:40Et que si on avait découpé le béton dans les égouts, on serait mort étouffé.
00:36:44Et il fallait ouvrir la plaque et le faire avec la plaque couverte.
00:36:47Et j'ai pris tout l'engin de chantier.
00:36:50On s'est déguisé en chantier man.
00:36:52Il y avait grand boulevard et tout.
00:36:53Les flics passaient.
00:36:54C'était un dimanche.
00:36:55Les policiers, normalement, il n'y a pas de travaux, mais ils ne se la donnaient pas.
00:36:58Parce qu'on était équipés.
00:36:59On avait ce culot, cette audace.
00:37:01On le faisait.
00:37:01Et on a découpé tout le truc des béton avec une fumée énorme.
00:37:05Et voilà, nous, c'était banal pour nous, ça.
00:37:09En ce qui concerne le butin, il y a 9 objets qui ont voulu être dérobés.
00:37:12Enfin, ils ont voulu dérober 9 objets.
00:37:14Finalement, ça a été 8 seulement parce qu'il y en a un qui a été retrouvé.
00:37:16Est-ce que les objets sont ciblés à l'avance ?
00:37:18Ils savaient ce pour quoi ils y allaient ?
00:37:20Oui, c'est ciblé à l'avance.
00:37:21Ils allaient chercher quelque chose.
00:37:22Voilà, c'est ciblé à l'avance.
00:37:23C'est tellement bien préparé, justement.
00:37:24C'est tout cet art de préparation, ciblé, préparé et tout.
00:37:29Et malheureusement, le temps court.
00:37:32Parce que s'il ne s'est pas retrouvé très très vite, ça va être payé.
00:37:37Justement, compte tenu des objets volés pour vous,
00:37:41c'est une commande d'un collectionneur ou c'est autre chose ?
00:37:44Ça peut être commande de collectionneur comme ça peut être dans le marché.
00:37:50Parce que là, il y a beaucoup d'argent, évidemment, en déstructurant les billets.
00:37:53Potentiellement, il y a beaucoup d'argent.
00:37:54C'est une façon de blanchir, non ?
00:37:56Non, c'est pas façon de blanchir, c'est surtout, c'est juste garder, avoir de l'argent.
00:38:02Mais c'est surtout avoir de l'argent, c'est le but premier, faire de l'argent.
00:38:06Et je trouve que c'est un tel gâchis.
00:38:07On a les moyens, nous, en France, normalement, on devrait avoir les moyens de vite récupérer.
00:38:12On devrait faire vite, grâce à les chaînes d'info, tout ça.
00:38:15Je sais que la France ne veut pas donner de rançon ou la lila,
00:38:17mais normalement, on doit faire vite.
00:38:20Je sais que là, il y a une enquête, l'enquête, je la connais par cœur,
00:38:23je sais exactement ce que les enquêteurs vont faire pour retrouver.
00:38:25Qu'est-ce qu'ils vont faire ?
00:38:26Les caméras de surveillance, d'avant et d'après,
00:38:30ils vont suivre tout à la trace, essayer de trouver,
00:38:34alors bien sûr, les empreintes, l'ADN et tout ça,
00:38:36mais si tout ça ne fonctionne pas,
00:38:37les caméras de surveillance qui vont suivre à la ligne
00:38:40pour voir s'il n'y a pas d'erreur,
00:38:41c'est trouver la moindre faille.
00:38:43Mais s'il n'y a pas de tout ça,
00:38:45et qu'après, à la refourgue,
00:38:47ils ne font pas d'erreur à la refourgue,
00:38:49les bijoux ne seront jamais retrouvés.
00:38:50On a vraiment le sentiment, et c'est le cas d'ailleurs,
00:38:53qu'il y a de plus en plus de braquages de musées
00:38:55ou de braquages d'œuvres d'art.
00:38:57C'est plus facile à écouler ?
00:38:58Il y a un nouveau marché qui se développe ?
00:39:00C'est tout simplement que dans les banques,
00:39:02il n'y a plus d'argent,
00:39:04donc en fait, les voleurs se rabattent sur là où il y a l'argent.
00:39:06Et donc, les musées,
00:39:08et la sécurité des musées,
00:39:10va à volo.
00:39:11Est-ce que ce n'est pas plus facile, justement,
00:39:13de s'en prendre ?
00:39:14Bien sûr, il y a moins de risques.
00:39:15Bien sûr, c'est comme quand vous aviez vu
00:39:16les cambriolages des stars.
00:39:17Les stars avaient beaucoup...
00:39:19Alors, ils se sont rentrés sur les stars.
00:39:20Après les musées,
00:39:21en fait, les jeunes trouveront tout le temps,
00:39:24ils iront vers ce qu'il y a de plus facile,
00:39:26là où c'est le moins gardé.
00:39:27Et je trouve qu'en France,
00:39:29moi, je pense qu'ils devraient faire appel
00:39:32de plus en plus à des gens
00:39:34qui ont du vice pour s'occuper de tout ça.
00:39:36Parce que là, ils font appel entre eux
00:39:38pour s'occuper de la sécurité et tout.
00:39:40Mais c'est très bien,
00:39:41il y a des gens très intelligents dans la sécurité.
00:39:43Mais là où, pour répondre au vice,
00:39:45il faut avoir le tournevis.
00:39:46Et le tournevis, on sait où il est.
00:39:49Voilà.
00:39:49Moi, je vous donne un exemple.
00:39:51Si par exemple, je savais qui étaient ces braqueurs,
00:39:53je ne les balancerais pas.
00:39:54Je ne les donnerais pas
00:39:54parce que j'ai mes codes.
00:39:55Je ne dénoncerais pas.
00:39:57Mais j'aiderais à récupérer,
00:39:58à aller les baratiner,
00:40:00à leur dire,
00:40:00à leur trouver des...
00:40:02Pour récupérer et rendre les biais
00:40:04parce que c'est l'histoire nationale.
00:40:06C'est des patrimoines.
00:40:07Mais, donc, et là,
00:40:08je pense que la justice
00:40:10devrait plus prendre en compte
00:40:11les vicieux, les vrais
00:40:12qui viennent d'en bas.
00:40:13Ils devraient prendre en compte.
00:40:14Voilà.
00:40:15D'autant qu'il y a un élément
00:40:16qui n'est quand même pas simple.
00:40:18C'est que les objets dérobés,
00:40:20parfois, on ne les retrouve pas.
00:40:21Exactement.
00:40:21Alors, Emmanuel Macron a promis
00:40:22qu'on allait les retrouver cette fois-ci.
00:40:23Mais, effectivement,
00:40:24on a de nombreux exemples.
00:40:25Julien Migaud-Muller,
00:40:26vous allez nous les montrer,
00:40:27d'objets qui ont été volés
00:40:29et que l'on n'a toujours pas retrouvés
00:40:30à ce jour.
00:40:31Exactement.
00:40:31La première oeuvre
00:40:32dont je veux vous parler ce midi,
00:40:34c'est celle-ci.
00:40:34Regardez.
00:40:35Le chemin de Sèvres,
00:40:36vu sur Paris,
00:40:37de Jean-Baptiste Camille Corot.
00:40:38Un petit tableau
00:40:39qui a été peint
00:40:39à la fin du XIXe siècle.
00:40:41Eh bien, figurez-vous
00:40:42qu'il a été décroché
00:40:43de son cadre
00:40:43en pleine journée
00:40:44au Louvre.
00:40:45C'était en mai 1998.
00:40:48Sans effraction,
00:40:48sans alarme déclenchée.
00:40:50Depuis, aucune trace.
00:40:52Disparu,
00:40:52c'est l'un des rares tableaux
00:40:53volés au Louvre,
00:40:54jamais retrouvés à ce jour.
00:40:56Beaucoup plus récemment,
00:40:57c'était le 16 septembre dernier,
00:40:59au Muséum d'Histoire Naturelle
00:41:01à Paris.
00:41:01Quatre pépites d'or
00:41:02issues des collections nationales
00:41:04sont dérobées.
00:41:05En pleine nuit,
00:41:05les voleurs ont découpé
00:41:06une porte de secours
00:41:08à la disqueuse
00:41:08pour pénétrer dans le bâtiment.
00:41:10Au total,
00:41:11six kilos d'or,
00:41:12dont une seule pépite
00:41:13de cinq kilos,
00:41:14grosse comme un ballon
00:41:15de football.
00:41:16Le tout pour un but
00:41:17à estimer,
00:41:18regardez,
00:41:19à 600 000 euros.
00:41:20Pour l'instant,
00:41:21aucun suspect,
00:41:22aucune trace.
00:41:23Autre musée,
00:41:24autre casse spectaculaire.
00:41:26Nous sommes à Limoges
00:41:27dans la nuit
00:41:27du 3 au 4 septembre dernier
00:41:29au Musée national
00:41:30Adrien Dubouchet.
00:41:31Deux plateaux chinois
00:41:33et un vase.
00:41:34Voyez-les,
00:41:34classés trésors nationaux
00:41:35ont tout simplement disparu.
00:41:37Des porcelaines,
00:41:38des 14e et 15e siècles
00:41:39d'une finesse inouïe.
00:41:41L'un des plateaux,
00:41:42vous le voyez,
00:41:42est décoré à l'oxyde de cobalt.
00:41:44C'est un procédé
00:41:45qui est rarissime.
00:41:46Et le vase,
00:41:47lui,
00:41:47date du 18e siècle.
00:41:48Montant du butin,
00:41:49accrochez-vous bien,
00:41:509,5 millions d'euros.
00:41:52Et pour l'instant,
00:41:52là encore,
00:41:53silence radio.
00:41:54On n'oublie pas
00:41:54le braquage de novembre 2024
00:41:55au Musée Cognac G à Paris.
00:41:56c'est une scène digne
00:41:57d'un film ?
00:41:58Oui,
00:41:58exactement.
00:41:59En plein marais,
00:42:007 tabatières du 18e siècle
00:42:02qui étaient prêtées
00:42:03par le Louvre,
00:42:03justement,
00:42:04elles sont volées
00:42:05par des individus
00:42:06cagoulés,
00:42:06armés d'une hache
00:42:07et de batte de baseball.
00:42:09Mais,
00:42:10ça c'est la petite note positive
00:42:11pour conclure,
00:42:125 de ces tabatières
00:42:13sont finalement retrouvées.
00:42:15Elles ont retrouvé leur place
00:42:15il y a quelques jours.
00:42:16Retrouvées,
00:42:17on ne sait ni où
00:42:18ni on ne sait comment,
00:42:19mais elles sont revenues
00:42:20et c'est tout ce qui compte.
00:42:21Merci beaucoup,
00:42:22Julien,
00:42:22merci à vous
00:42:23d'être venu nous voir
00:42:23ce midi
00:42:24sur le plateau
00:42:25du mini-BFM.
00:42:26On fait un nouveau point
00:42:27sur l'enquête
00:42:28et les déclarations
00:42:29notamment de Laurent Nunez.
00:42:30C'est ça,
00:42:30le ministre de l'Intérieur,
00:42:31Sophia Niquel-Surveil ?
00:42:32Qui, à l'instant,
00:42:33demande de renforcer
00:42:34la sécurité autour des musées.
00:42:36Nous revenons
00:42:36dans quelques instants.
00:42:37A tout de suite.
00:42:43Bill Treaser,
00:42:44bienvenue si vous nous rejoignez.
00:42:45Toujours pas d'arrestation
00:42:46après le cambriolage
00:42:47très spectaculaire hier matin
00:42:49du musée du Louvre.
00:42:50Laurent Nunez,
00:42:51le ministre de l'Intérieur,
00:42:52demande le renforcement
00:42:53de la sécurité
00:42:54dans les musées français.
00:42:56Une demande effectuée
00:42:57à la suite d'une réunion
00:42:58qui a eu lieu à Beauvau
00:42:59avec Laurent Nunez
00:43:00et notamment la ministre
00:43:01de la Culture,
00:43:02Rachida Dati.
00:43:03On sera sur place
00:43:04dans un instant
00:43:04avec Antoine Forestier.
00:43:05Le musée du Louvre
00:43:06qui restera fermé
00:43:07toute la journée.
00:43:08Il a rouvert
00:43:08quelques minutes ce matin
00:43:09mais il a très rapidement
00:43:10refermé ses portes
00:43:12de quoi déclencher
00:43:13évidemment la colère
00:43:14et la surprise
00:43:15des visiteurs
00:43:16qui ont parfois
00:43:16patienté pendant des heures
00:43:18en ce début de vacances
00:43:20de la Toussaint.
00:43:21Le texte pour le budget
00:43:222026 arrive à la commission
00:43:24des finances
00:43:25à l'Assemblée nationale
00:43:26le tout dans un contexte
00:43:27tendu avec des contraintes
00:43:29au niveau du délai.
00:43:29Ce sera le dossier
00:43:30de notre Trésor.
00:43:31La bataille du budget
00:43:32sous la pression
00:43:33de marchés financiers.
00:43:34Quelles seront les conséquences
00:43:35pour chacun d'entre nous ?
00:43:36La nouvelle offensive
00:43:37d'Amazon également
00:43:38dans l'actualité
00:43:38puisque le géant américain
00:43:40propose 5% de réduction
00:43:41sur le prix des livres
00:43:42s'ils sont retirés
00:43:43dans un point de retrait
00:43:45éligible en France.
00:43:45Alors c'est évidemment
00:43:46un nouveau coup dur
00:43:47pour les libraires.
00:43:48On en parlera
00:43:49avec Eva Jaco
00:43:50dans quelques minutes.
00:43:51Sachez par ailleurs
00:43:52que le cloud d'Amazon
00:43:53est actuellement perturbé
00:43:54par une panne mondiale.
00:43:56Et la météo avec toi Marc ?
00:43:57Avec de fortes pluies
00:43:58cet après-midi
00:43:59dans le sud-est de la France
00:44:00à l'image actuellement
00:44:02de Nice
00:44:03et partout ailleurs
00:44:04des averses du vent
00:44:05et la semaine s'annonce
00:44:06Franchement pas bien du vent.
00:44:10Une réunion de crise
00:44:11c'est donc pour regarder
00:44:11ce matin au ministère
00:44:12de l'Intérieur
00:44:13autour de Laurent Nunez
00:44:15en présence notamment
00:44:15de Rachida Dati
00:44:16la ministre de la Culture
00:44:18Antoine Forestier
00:44:19qu'est-ce qui a été évoqué
00:44:21par le ministre de l'Intérieur
00:44:22après ce braquage spectaculaire ?
00:44:24Il n'y a toujours pas d'ailleurs
00:44:25d'arrestation
00:44:26ou apparemment
00:44:27de début de piste.
00:44:30L'idée ce matin
00:44:31pour toutes les personnes
00:44:32qui étaient autour de la table
00:44:33c'était d'avoir
00:44:33un retour d'expérience
00:44:34sur ce qui s'est passé hier
00:44:36identifier les dysfonctionnements
00:44:37mais également
00:44:38ce qui a bien fonctionné
00:44:40après ce cambriolage.
00:44:42Les forces de sécurité intérieure
00:44:43ont pu s'exprimer,
00:44:44dire aux différents ministres
00:44:45présents autour de la table
00:44:46ce qu'ils pensaient
00:44:47de cette situation.
00:44:47Il y avait Laurent Nunez,
00:44:49le nouveau ministre de l'Intérieur,
00:44:50il y avait également
00:44:51Rachida Dati,
00:44:52la ministre de la Culture.
00:44:53Une des décisions
00:44:53qui a été prise ce matin
00:44:55c'est d'envoyer un courrier
00:44:56à tous les préfets.
00:44:57Ils doivent organiser
00:44:57tous les préfets
00:44:58une sorte d'audit
00:44:59de la sécurité
00:45:00de tous leurs musées,
00:45:02de tous leurs lieux culturels.
00:45:03et si jamais lors de ces audits,
00:45:05en tout cas lors de ces états des lieux,
00:45:07ils voient qu'il y a
00:45:09des dysfonctionnements,
00:45:10eh bien ils doivent renforcer
00:45:11la sécurité de tous ces musées.
00:45:12En ce qui concerne le Louvre,
00:45:14on sait qu'un plan de rénovation
00:45:15avait été décidé.
00:45:16160 millions d'euros
00:45:17dédiés à la sécurité
00:45:18de cet établissement.
00:45:20Le PC sécurité
00:45:20doit être complètement modernisé.
00:45:22Il était obsolète
00:45:23selon Rachida Dati.
00:45:24Il y a également
00:45:25des nouvelles caméras
00:45:26de vidéosurveillance
00:45:26qui doivent être installées
00:45:27et également des câbles numériques
00:45:29à refaire plus de 450 km de câbles
00:45:32qui sont beaucoup trop vieux.
00:45:35Mais lorsqu'on a posé la question
00:45:36à Rachida Dati ce matin,
00:45:38notamment au journal de Dem6
00:45:39il y a quelques minutes,
00:45:40pour lui demander
00:45:40pourquoi tout ça
00:45:41n'avait pas été encore mis en place,
00:45:42elle répond que c'est de la faute
00:45:43au marché public
00:45:44et à la mise en concurrence
00:45:45qui est beaucoup trop lente.
00:45:47Et donc Rachida Dati
00:45:48a demandé au président de la République
00:45:49de pouvoir obtenir
00:45:51des délais beaucoup plus rapides
00:45:52comme ça avait été fait
00:45:53pour les Jeux Olympiques,
00:45:54comme ça avait été fait
00:45:55suite à l'incendie de Notre-Dame
00:45:56pour que toute cette sécurisation
00:45:58puisse se mettre en place
00:45:59beaucoup plus rapidement.
00:46:00La sécurisation justement
00:46:01Antoine Forestier,
00:46:02c'est la question qu'on se pose
00:46:03ce midi à la suite
00:46:05de ce cambriolage historique.
00:46:06Quelles ont été les failles
00:46:07dans le système de sécurité ?
00:46:09Question d'autant plus délicate
00:46:10et bien qu'il y a ce rapport
00:46:11de la Cour des Comptes.
00:46:13Christophe ?
00:46:13Oui effectivement,
00:46:14un rapport accablant,
00:46:15un rapport de la Cour des Comptes
00:46:16qui devait être publié
00:46:17le mois prochain
00:46:18ou au début du mois de décembre
00:46:19et dont les conclusions,
00:46:21en tous les cas
00:46:21les bonnes feuilles,
00:46:23émergent aujourd'hui.
00:46:25Eléa Morel.
00:46:25La sécurité du musée du Louvre
00:46:29mise en cause
00:46:30dans un rapport
00:46:31accablant de la Cour des Comptes.
00:46:33Le document,
00:46:34qui devait être publié
00:46:36en décembre,
00:46:37pointe des retards considérables.
00:46:38Le cycle d'obsolescence
00:46:41des équipements techniques
00:46:42du musée s'est accéléré
00:46:43de façon nettement plus importante
00:46:45que le rythme des investissements
00:46:46engagés par l'établissement
00:46:47pour y remédier.
00:46:49La Cour des Comptes révèle
00:46:50que dans l'aile de Non,
00:46:52là où est située
00:46:52la galerie d'Apollon
00:46:53visée par les cambrioleurs,
00:46:55seulement 62% des salles
00:46:57sont équipées
00:46:58d'au moins une caméra
00:46:59de surveillance.
00:47:01Quant aux alarmes,
00:47:02celles présentes
00:47:02sur la fenêtre découpée
00:47:04par les malfaiteurs
00:47:05auraient connu
00:47:06de récents dysfonctionnements.
00:47:07Sur la porte-fenêtre
00:47:08qui a été ouverte
00:47:09il y a un mois à peu près,
00:47:10il y avait un problème.
00:47:11Elle ne marchait plus.
00:47:11Enfin, ça a déclenché
00:47:12des alarmes intempestives
00:47:13et elle a été coupée ensuite.
00:47:15Donc, est-ce qu'elle a été coupée
00:47:16ou à ce moment-là,
00:47:17je n'ai pas la preuve de ça en revanche,
00:47:18mais il y avait vraiment
00:47:19un problème sur cette porte-fenêtre.
00:47:21J'ai des informations
00:47:22comme quoi la direction
00:47:23du Louvre a été prévenue
00:47:24et voilà ce qui se passe.
00:47:26Le spécialiste dénonce
00:47:27une mauvaise gestion
00:47:28du musée par l'État,
00:47:30une accusation reprise
00:47:31par les syndicats du personnel.
00:47:33Ces derniers mois,
00:47:34ils se sont déclarés
00:47:35en grève à plusieurs reprises
00:47:37pour dénoncer
00:47:38le manque d'effectifs.
00:47:39On a quand même perdu
00:47:40250 emplois
00:47:42en moins de 10 ans.
00:47:44C'est quand même
00:47:44très significatif
00:47:45et pas qu'au niveau
00:47:46de la sécurité.
00:47:48C'est aussi
00:47:48tout ce qui est
00:47:50entretien,
00:47:51technique, etc.
00:47:52Donc, ça se répercute
00:47:53quelque part.
00:47:54En janvier,
00:47:55Emmanuel Macron annonçait
00:47:57un vaste plan
00:47:57de modernisation du musée,
00:47:59un projet jugé colossal
00:48:01et évalué
00:48:02à plus de 500 millions d'euros.
00:48:03Voilà, et nous ouvrons
00:48:04ce dossier à 13h40,
00:48:0613h40 à la une.
00:48:07Pourquoi les braqueurs
00:48:08s'en prennent-ils
00:48:09au patrimoine culturel
00:48:10et religieux ?
00:48:13Dossier donc complet
00:48:14de très nombreux invités
00:48:14tout à l'heure
00:48:15à 13h40, Marie.
00:48:16Et avant cela,
00:48:17on voulait parler
00:48:17de cette offensive
00:48:19lancée par Amazon
00:48:20sur le marché du livre.
00:48:22Le géant américain
00:48:23du e-commerce,
00:48:23Eva, propose désormais
00:48:245% de remise
00:48:26sur les prix
00:48:27des livres neufs,
00:48:27mais à une condition.
00:48:28Oui, à condition
00:48:29que ces bouquins soient livrés
00:48:30dans l'un des 3000 points de vente,
00:48:32des points de retrait à Amazon
00:48:34qui vendent eux aussi
00:48:35des livres,
00:48:36dont 70% sont situés
00:48:38en zone rurale.
00:48:39C'est une nouvelle
00:48:39qui ne plaît pas aux libraires
00:48:41et qui s'ajoute
00:48:41à une autre polémique,
00:48:43la livraison sans frais.
00:48:44C'est une initiative
00:48:45qui avait été lancée
00:48:46l'an dernier par Amazon
00:48:47qui estimait
00:48:49qu'ils pouvaient
00:48:49aussi livrer
00:48:51dans ces casiers connectés.
00:48:52Annonce qui avait suscité
00:48:53la colère des libraires.
00:48:55Aujourd'hui,
00:48:55c'est donc un nouveau coup dur.
00:48:56Il y a beaucoup de clients
00:48:58qui veulent leurs livres
00:49:00très rapidement
00:49:01et qui vont déjà
00:49:02sur Amazon.
00:49:03Donc le fait
00:49:04qu'ils aient une réduction
00:49:05en plus,
00:49:06ça ne va pas nous aider.
00:49:07Je pense que ça va inciter
00:49:09encore plus de clients
00:49:10à aller chez eux
00:49:11et pas dans des petites librairies
00:49:12qui, eux,
00:49:13en ont besoin.
00:49:14Les grands acteurs
00:49:15du monde du livre
00:49:16montent au créneau.
00:49:17Ils dénoncent
00:49:17une manœuvre commerciale
00:49:19qui vise à contourner
00:49:20la loi sur le prix unique
00:49:21du livre
00:49:22qui avait été voté
00:49:23en 1980,
00:49:24qui protège les libraires
00:49:25et qui évite
00:49:26la concurrence déloyale.
00:49:27De son côté,
00:49:28Amazon se défend
00:49:29de favoriser
00:49:30l'accès à la lecture
00:49:31et applique
00:49:31un rabais autorisé
00:49:33par cette loi
00:49:33pratiquée, elle aussi,
00:49:34par d'autres
00:49:35comme Fnac, notamment.
00:49:36Voilà, Amazon,
00:49:37qui est par ailleurs
00:49:38touchée par une panne mondiale
00:49:39depuis une bonne heure maintenant.
00:49:41Oui, depuis ce matin,
00:49:42on l'a appris,
00:49:42AWS,
00:49:43qui est le système
00:49:44et qui rencontre une panne,
00:49:46donc notamment tout ce qui est lié
00:49:46à la VOD,
00:49:47à la vidéo,
00:49:48à la demande,
00:49:48qui ne fonctionne plus.
00:49:49C'est une grosse panne mondiale
00:49:50quasiment inédite.
00:49:51La perturbation sur les ventes,
00:49:53par exemple,
00:49:53via Amazon,
00:49:54sur Snapchat,
00:49:55c'est ça ?
00:49:55Voilà,
00:49:55tout ce qui est lié à Amazon.
00:49:57Fortnite,
00:49:57la messagerie,
00:49:59Slack notamment.
00:50:01Voilà,
00:50:01le dossier du 13h dans quelques instants.
00:50:03Vous ne bougez pas,
00:50:03nous revenons.
00:50:04La bataille du budget 2026
00:50:05qui a donc commencé,
00:50:06mais elle a commencé
00:50:06sous la pression
00:50:07des marchés financiers
00:50:08avec des possibles conséquences
00:50:10pour chacun d'entre nous.
00:50:12A tout de suite.
00:50:17Pratiquement 13h15,
00:50:18retour sur le plateau
00:50:19du Midi-PFM.
00:50:20La bataille du budget 2026
00:50:21qui a commencé ce matin
00:50:22en commission,
00:50:23sous la pression
00:50:24des marchés financiers.
00:50:26Avec quelles conséquences
00:50:26pour chacun d'entre nous ?
00:50:28Eh bien,
00:50:28c'est la question
00:50:28que nous allons poser
00:50:29dans quelques instants.
00:50:29Éric Coquerel,
00:50:30le président de la commission,
00:50:32vient de sortir
00:50:33pour faire un petit point,
00:50:34sans doute,
00:50:34avant de déjeuner.
00:50:35On l'écoute en direct.
00:50:36À la fois le Rassemblement national
00:50:38et le socle commun.
00:50:40Voilà.
00:50:40Vous dire sinon
00:50:40qu'il y a eu des amendements
00:50:42assez réactionnaires
00:50:43qui ont été adoptés.
00:50:44Par exemple,
00:50:45celui visant à pénaliser
00:50:46les associations
00:50:48qui luttent
00:50:50pour le bien-être animal,
00:50:51qui se voient menacées
00:50:55de privation de dotation
00:50:57de l'État
00:50:57ou de réduction d'impôts
00:50:58à partir du moment
00:51:00où il y aurait
00:51:01par exemple
00:51:01des élevages
00:51:03ou des exploitations agricoles
00:51:06qui seraient ciblées
00:51:08par leur action d'agite propre.
00:51:09Bon, ça,
00:51:09ça revient chaque année.
00:51:11Et là,
00:51:11on voit bien
00:51:11qu'on a un bloc
00:51:12que j'appellerais
00:51:13très réactionnaire
00:51:14qui va du socle commun
00:51:15au Rassemblement national.
00:51:17Voilà.
00:51:17C'est un peu les conclusions
00:51:18pour l'instant que j'en tire.
00:51:19On va aborder
00:51:20tous les autres sujets importants
00:51:23cet après-midi.
00:51:25Enfin,
00:51:26cet après-midi et demain
00:51:26qui est notamment
00:51:27la taxe Zutman,
00:51:28notamment les taxes
00:51:29sur la restitution de l'ISF.
00:51:31Mais pour le moment,
00:51:33je trouve que...
00:51:35La dernière,
00:51:35je disais
00:51:35qu'on pouvait faire
00:51:36un budget NFP compatible.
00:51:37Cette année,
00:51:38j'ai dit que j'en doutais fortement
00:51:39parce que notamment
00:51:40le Rassemblement national
00:51:41avait, comment dire,
00:51:42un discours plus néolibéral,
00:51:43on va dire,
00:51:44c'est-à-dire moins enclin
00:51:45à taxer davantage
00:51:47les ultra-riches
00:51:48ou les...
00:51:49Notamment,
00:51:50je crois qu'on va...
00:51:52On s'achemine vers ça.
00:51:53Enfin, on verra bien
00:51:54au fur et à mesure
00:51:54des heures passées
00:51:55en commission.
00:51:58Oui, oui, ça,
00:52:00je pense qu'on va le tenir.
00:52:01Encore une fois,
00:52:02le nombre de 1 500 amendements
00:52:04examinés
00:52:05est,
00:52:06j'allais dire,
00:52:08raisonnable.
00:52:10Et encore une fois,
00:52:11je veux saluer
00:52:11tous les groupes d'opposition
00:52:12qui sont ceux
00:52:12qui ont fait le plus
00:52:13d'efforts pour atteindre...
00:52:15Alors que normalement,
00:52:16c'est les oppositions
00:52:16qui posent le plus
00:52:18d'amendements.
00:52:18Bon, ça montre que...
00:52:19En tout cas,
00:52:19au moins du côté
00:52:20des groupes d'opposition,
00:52:22on n'a pas envie
00:52:22de jouer le dépassement
00:52:23des délais.
00:52:24Nous avons également demandé
00:52:26à l'unanimité
00:52:27des commissions,
00:52:28à la présence
00:52:29de l'Assemblée
00:52:29de bien vouloir
00:52:30nous autoriser
00:52:31à siéger demain
00:52:32pendant les QAG
00:52:32parce qu'on a vraiment
00:52:34trois jours.
00:52:35Il faut qu'au bout de trois jours,
00:52:36ça soit terminé
00:52:37pour qu'après,
00:52:37ça puisse aller en séance.
00:52:39Voilà donc pour
00:52:40Eric Coquerel,
00:52:41la bataille du budget
00:52:422026 qui a donc
00:52:43commencé ce matin
00:52:44en commission.
00:52:45On accueille Sandrine
00:52:46Allonnier qui est la porte-parole
00:52:47de vous financer
00:52:47parce qu'on imagine
00:52:48que les décisions
00:52:49qui vont être prises
00:52:49pourraient avoir de l'impact
00:52:51sur chacun d'entre nous.
00:52:52Et je pense évidemment
00:52:53au taux d'emprunt immobilier.
00:52:55Je voudrais qu'on fasse
00:52:56un point avec vous,
00:52:56Sofiane,
00:52:57sur le fonctionnement
00:52:58de la commission des finances.
00:52:59Là, on vient d'entendre
00:53:00que un nombre d'amendements
00:53:01ont été adoptés.
00:53:03Ils vont être discutés ensuite,
00:53:05on est d'accord ?
00:53:06Oui, en fait,
00:53:06c'est un travail
00:53:07de débroussaillage,
00:53:08si on peut le dire.
00:53:08En fait,
00:53:09il y a 1500 amendements
00:53:10qui ont été déposés.
00:53:11Alors, ça paraît beaucoup
00:53:12en trois jours.
00:53:13On se dit,
00:53:13mais comment est-ce
00:53:13qu'ils peuvent faire ça ?
00:53:14Parfois, en fait,
00:53:15un amendement,
00:53:16c'est une virgule différente
00:53:18d'un autre amendement.
00:53:19Donc, ça peut aller
00:53:20assez vite,
00:53:21mais habituellement,
00:53:21c'est vrai qu'ils ont plutôt
00:53:22une dizaine,
00:53:23voire une quinzaine de jours.
00:53:24Là, ils vont regrouper
00:53:24tout cela,
00:53:25ces 73 députés
00:53:27qui siègent donc
00:53:28à cette commission
00:53:28pour discuter.
00:53:29C'est représentatif,
00:53:31en réalité,
00:53:32de l'hémicycle,
00:53:33donc proportion
00:53:34de l'Assemblée
00:53:35pour déjà discuter,
00:53:38valider des amendements
00:53:39pour un texte
00:53:39qu'on va discuter ensuite
00:53:41dans l'Assemblée
00:53:43avec tous les députés.
00:53:44Né,
00:53:44la information importante
00:53:45peut-être donnée
00:53:45par le président
00:53:46de la commission
00:53:47des finances.
00:53:48On va tenir des délais,
00:53:49a priori.
00:53:49Oui, parce que le nombre
00:53:51d'amendements,
00:53:52donc de modifications
00:53:52au texte
00:53:53qui ont été déposés
00:53:54est inférieur
00:53:57à ce qu'il a été
00:53:58l'an dernier.
00:53:59Il a aussi annoncé
00:54:00que demain,
00:54:01vous ne verrez pas
00:54:01beaucoup de députés
00:54:02peut-être dans les questions
00:54:03au gouvernement
00:54:04parce qu'ils ont demandé
00:54:04à siéger en parallèle.
00:54:06Donc, de pouvoir
00:54:06ne pas aller en séance,
00:54:07pouvoir siéger en parallèle
00:54:08pour commencer à faire avancer
00:54:09un certain nombre
00:54:10de ces amendements.
00:54:13Il avait lancé
00:54:14un appel à tous les groupes
00:54:15Éric Coquerel
00:54:16en disant
00:54:16« S'il vous plaît,
00:54:17modérez-vous,
00:54:18on ne fait pas d'obstruction,
00:54:19on ne surécrit pas,
00:54:21on ne sature pas
00:54:21le travail de la commission
00:54:22parce que l'idée,
00:54:24c'est de pouvoir aller
00:54:25au vote à la fin
00:54:26et donc d'avoir eu le temps
00:54:28de tout examiner
00:54:29dans ce délai contraint
00:54:31pour l'Assemblée nationale. »
00:54:32Alors, discussion qui commence
00:54:33dans un contexte
00:54:33très très difficile,
00:54:35contexte de restriction
00:54:36évidemment de disette budgétaire.
00:54:38On sait que la France
00:54:38a été une nouvelle fois
00:54:39dégradée par une autre
00:54:40agence de notation
00:54:41vendredi soir
00:54:42à l'agence S&P.
00:54:43Sandrine Allonnier,
00:54:44est-ce qu'à la fois
00:54:45le contexte
00:54:46et à la fois
00:54:46la dégradation
00:54:47de la France
00:54:48pèsent sur le niveau
00:54:50des taux d'emprunt immobilier ?
00:54:52Alors, oui, certainement.
00:54:53On le voit depuis trois mois.
00:54:55Depuis le mois d'août,
00:54:56on a certaines banques
00:54:57qui ont remonté leurs taux
00:54:58et résultat,
00:54:59on a des taux de crédit
00:55:00en hausse de l'ordre
00:55:01de 0,10 points.
00:55:02Donc, oui,
00:55:02c'est ce contexte-là
00:55:04puisque les taux
00:55:05d'emprunt d'État,
00:55:06donc les taux auxquels
00:55:07la France emprunte,
00:55:08ont augmenté fortement.
00:55:09On est passé de 3,20%
00:55:11au début de l'année
00:55:11à 3,6%
00:55:13au moment de l'annonce
00:55:15du vote
00:55:16de censure
00:55:18qu'on avait eu
00:55:19la fin août.
00:55:21Et finalement,
00:55:21ensuite,
00:55:22les marchés
00:55:22se sont un peu
00:55:23habitués
00:55:24à cette situation.
00:55:26Et là,
00:55:26contre toute attente,
00:55:27la dégradation de Fitch
00:55:29puis celle de Standard & Poor's
00:55:31n'ont pour l'instant
00:55:32pas eu d'impact
00:55:33sur les taux d'emprunt
00:55:34d'État français.
00:55:35Donc,
00:55:35c'est comme s'il y avait eu
00:55:36un peu une habitude
00:55:37mais il n'empêche
00:55:37qu'on est globalement
00:55:38dans un contexte
00:55:39qui n'est pas favorable,
00:55:41en tout cas pas autant
00:55:41qu'il l'était en début d'année.
00:55:42Sachant qu'on attend
00:55:43un nouveau verdict,
00:55:44une nouvelle note
00:55:45qui devrait tomber
00:55:45le vendredi,
00:55:46est-ce qu'on risque encore
00:55:46d'être dégradé ?
00:55:47Alors oui,
00:55:48forcément,
00:55:49oui,
00:55:49là les conditions
00:55:50sont réunies pour cela
00:55:51mais il y a vraiment
00:55:51deux choses importantes.
00:55:52Il y a les notes
00:55:54d'un côté
00:55:54de ces agences de notation
00:55:57et il y a la réaction
00:55:58des marchés financiers
00:55:59qui est essentielle
00:56:00puisqu'en fonction
00:56:01de l'augmentation
00:56:02des taux d'emprunt d'État,
00:56:03c'est ça qui va faire
00:56:03augmenter les taux de crédit.
00:56:05Et finalement,
00:56:05paradoxalement,
00:56:07les marchés financiers
00:56:08ont été rassurés
00:56:08notamment par l'annonce
00:56:10de la suspension
00:56:10de la réforme des retraites
00:56:11qui du coup
00:56:12peut permettre de penser
00:56:13qu'on aura plus facilement
00:56:14un budget.
00:56:15Et aujourd'hui,
00:56:16c'est ça que veulent
00:56:16les marchés,
00:56:17un budget
00:56:18et surtout,
00:56:19qu'on n'ait surtout pas
00:56:20de nouveau
00:56:20de motion de censure.
00:56:21C'est ça qui pourrait
00:56:22vraiment plomber
00:56:23les marchés
00:56:24et du coup,
00:56:24plomber les taux de crédit.
00:56:26Donc finalement,
00:56:26on arrive à passer
00:56:27entre les gouttes.
00:56:28Donc ce que vous voulez dire,
00:56:29c'est que s'il y a
00:56:29une autre dégradation
00:56:30de la France,
00:56:31ça ne pèsera sans doute
00:56:32pas davantage
00:56:33sur le niveau
00:56:34des taux d'emprunt
00:56:35dans les semaines
00:56:35ou dans les mois qui viennent.
00:56:36En tout cas,
00:56:37assez peu.
00:56:37On n'aura pas d'envolée
00:56:38des taux d'emprunt.
00:56:39Mais du coup,
00:56:40on peut quand même mesurer
00:56:41ce que ça peut faire concrètement
00:56:42pour ceux qui ont un projet
00:56:43d'achat immobilier.
00:56:45En ce moment,
00:56:45on est en moyenne
00:56:51parce qu'on n'est pas non plus
00:56:52dans un contexte
00:56:53très favorable.
00:56:54Eh bien,
00:56:54c'est seulement 15 euros
00:56:55de plus par mois
00:56:56pour un crédit
00:56:57de 200 000 euros.
00:56:59Donc 15 euros de plus par mois,
00:57:00ce n'est pas de nature
00:57:01à dégrader
00:57:02le marché immobilier.
00:57:03Et d'ailleurs,
00:57:04on le constate
00:57:04puisque ça fait maintenant
00:57:05un an qu'on a une instabilité
00:57:06politique en France
00:57:07depuis juin 2024.
00:57:10Eh bien,
00:57:10pour autant,
00:57:11le marché immobilier
00:57:12a repris des couleurs,
00:57:13a augmenté de 10%.
00:57:14La production de crédit
00:57:15a augmenté de 40%.
00:57:16Donc c'est comme si finalement
00:57:18les gens qui veulent acheter
00:57:19plutôt que louer
00:57:19le font malgré tout.
00:57:21Il y a d'un côté
00:57:22tout ce qui se passe
00:57:23en politique
00:57:23et qui est certes problématique
00:57:25et il y a d'un autre côté
00:57:25les Français
00:57:26qui avancent
00:57:27dans leur projet
00:57:27d'achat immobilier
00:57:28et tant mieux.
00:57:29Je voudrais qu'on revienne
00:57:29sur le travail
00:57:30de la commission
00:57:31des finances,
00:57:32Neila.
00:57:33Est-ce que le texte
00:57:34de Sébastien Lecornu
00:57:35va être totalement transformé ?
00:57:36Totalement non.
00:57:38Quand on interroge
00:57:38les députés,
00:57:38ils disent
00:57:39si on avait la capacité
00:57:40de faire un texte
00:57:41entièrement,
00:57:42on virerait
00:57:42tous les fonctionnaires
00:57:43de Bercy
00:57:43et puis on le fera
00:57:44entre nous
00:57:44à l'Assemblée nationale.
00:57:45Mais en tout cas,
00:57:46il y a une philosophie,
00:57:47il y a des mesures
00:57:48qui ne passent pas.
00:57:51Un certain nombre
00:57:52de mesures,
00:57:53par exemple,
00:57:54ce qui est évoqué...
00:57:55Je vais prendre un exemple.
00:57:56Par exemple,
00:57:56on discute sur les recettes.
00:57:58On commence par le volet recettes.
00:57:59La taxe Zucksmann,
00:58:00elle a des chances
00:58:00de passer,
00:58:01d'être adoptée ou pas ?
00:58:02Non, parce que
00:58:03le Rassemblement national
00:58:04est contre,
00:58:04le Bloc central est contre,
00:58:06donc ça fait plus
00:58:07de députés qui sont contre
00:58:08que de députés qui sont pour.
00:58:09Mais la culture du compromis
00:58:10qui va être en vigueur
00:58:12et le fait qu'Éric Cotteret
00:58:13dise que les délais
00:58:14seront tenus
00:58:15fait que la raison
00:58:16va peut-être l'emporter
00:58:17sur la passion
00:58:19des débats enflammés
00:58:20que l'on a connus
00:58:20jusqu'à présent ?
00:58:22Je ne peux pas le dire.
00:58:23Là, pour l'instant,
00:58:24on voit que
00:58:25les enquêtes d'opinion
00:58:26ont en quelque sorte
00:58:27rappelé les députés
00:58:29à leur responsabilité.
00:58:30Ce n'est pas parti
00:58:31dans tous les sens
00:58:31ce matin en commission.
00:58:33Oui, il y a l'enquête
00:58:33du Sevipov
00:58:34qui vient de tomber,
00:58:35mais alors,
00:58:36chute,
00:58:36mais dramatique
00:58:37de l'image
00:58:38et de la confiance
00:58:38des Français
00:58:39dans leurs députés.
00:58:41Donc ça pousse un peu
00:58:41tout le monde
00:58:42à jouer le jeu du débat.
00:58:43Ensuite,
00:58:43il peut y avoir
00:58:45des points
00:58:45très urtiquants,
00:58:47pardon,
00:58:47mais au moment
00:58:48des séances publiques,
00:58:49puis accessoirement
00:58:49au moment
00:58:50des séances publiques,
00:58:51les vidéos tournent
00:58:52beaucoup plus
00:58:52sur les réseaux sociaux
00:58:53que les travaux
00:58:54en commission.
00:58:55Donc c'est là
00:58:55qu'on a envie
00:58:56peut-être d'un peu plus
00:58:57aussi aller au combat.
00:58:59Le vrai risque,
00:59:00c'est plutôt celui
00:59:00d'un budget,
00:59:01y compris si tout le monde
00:59:02joue la responsabilité,
00:59:03qui n'a un peu
00:59:03ni queue ni tête.
00:59:04C'est-à-dire qu'en fait,
00:59:05avec des députés
00:59:05qui se disent
00:59:06à la fin,
00:59:07on votera
00:59:07vu qu'il n'y a pas
00:59:07de 49-3,
00:59:08donc on va se mobiliser
00:59:10pour faire voter
00:59:11par moment
00:59:11pour des recettes en plus,
00:59:12par moment
00:59:13pour des recettes en moins
00:59:14et qu'à la fin,
00:59:15on regarde ce budget
00:59:15en disant
00:59:15qu'on n'a pas
00:59:16très bien compris
00:59:17la philosophie
00:59:18de l'ensemble
00:59:19et ça ne ressemble
00:59:19un peu plus à rien
00:59:20et c'est ça aussi
00:59:21qui peut faire bouger
00:59:22les budgets
00:59:22si on a le sentiment
00:59:23que c'est un budget
00:59:24qui n'a aucun sens
00:59:25et qu'économiquement,
00:59:26il peut avoir
00:59:26des effets délétères.
00:59:28Encore une fois,
00:59:29dans mon souci
00:59:29de partager
00:59:30la pédagogie parlementaire,
00:59:32le travail en commission
00:59:33va durer combien de temps
00:59:34avant que le texte
00:59:35ou les textes
00:59:35arrive en séance.
00:59:36Alors,
00:59:37pour ce projet
00:59:38de loi de finances
00:59:38pour le volet recettes,
00:59:40mercredi soir,
00:59:40c'est terminé.
00:59:41Mais ça va travailler
00:59:42jour et demi ou bien ?
00:59:42Pas loin en tout cas.
00:59:44Il va falloir
00:59:44pour étudier ces amendements
00:59:46et puis après,
00:59:47il sera envoyé
00:59:47à l'Assemblée nationale
00:59:49directement.
00:59:50Le vendredi,
00:59:51il sera discuté
00:59:52dès vendredi.
00:59:53Le point important,
00:59:54c'est le texte
00:59:54dont on parle beaucoup,
00:59:55c'est le projet
00:59:56de loi de finances
00:59:57de la sécurité sociale,
00:59:58le fameux PLFSS
00:59:59dans lequel
01:00:00il y a sans doute
01:00:02la sécurité,
01:00:03la réforme des retraites,
01:00:05cette suspension-là.
01:00:06Ce texte,
01:00:06il arrive jeudi
01:00:08en commission des finances
01:00:09et là,
01:00:10ce sera peut-être
01:00:10une autre ambiance
01:00:11parce qu'y compris
01:00:12dans le Bloc central,
01:00:14tous les députés
01:00:15ne sont pas d'accord
01:00:15avec cette suspension.
01:00:16Donc,
01:00:17ça peut tendre
01:00:17les rapports
01:00:18et surtout,
01:00:19ce PLFSS,
01:00:20il doit être discuté
01:00:21en seulement 50 jours
01:00:22contre 70.
01:00:23Donc,
01:00:23il va falloir aller
01:00:24très très vite
01:00:24sur ce texte-là.
01:00:25Ça peut être
01:00:26le point de blocage,
01:00:27le financement
01:00:29de la sécurité sociale.
01:00:30Peut-être pour bien
01:00:30comprendre la philosophie,
01:00:31le projet de loi de finances,
01:00:32c'est les dépenses,
01:00:33les recettes de l'État.
01:00:34Donc,
01:00:34c'est les impôts,
01:00:35c'est le nombre
01:00:36de fonctionnaires,
01:00:37etc.
01:00:38Le projet de loi
01:00:39de financement
01:00:39de la sécurité sociale,
01:00:40c'est tous les comptes sociaux,
01:00:41les retraites,
01:00:42l'assurance maladie.
01:00:44De fait,
01:00:44le travail,
01:00:45quand on discutait
01:00:46il y a quelques mois
01:00:47de la suppression
01:00:48des deux jours fériés,
01:00:49c'est le projet de loi
01:00:50de financement
01:00:51de la sécurité sociale.
01:00:52L'an dernier,
01:00:52quand Michel Barnier tombe,
01:00:54c'est sur le projet
01:00:55de loi de financement
01:00:55de la sécurité sociale
01:00:56parce qu'on touche
01:00:57au pacte
01:00:58que tous les Français
01:00:59ont contracté
01:01:00d'une certaine façon.
01:01:01Je paye des impôts,
01:01:02j'ai des prélèvements sociaux,
01:01:03j'ai des droits en face.
01:01:04Dès qu'on touche
01:01:04à vos prélèvements,
01:01:05dès qu'on touche
01:01:05à vos droits sociaux,
01:01:06c'est là que ça devient
01:01:07plus animé
01:01:08dans les débats politiques.
01:01:09Et dedans,
01:01:10il y a les prestations sociales,
01:01:11le gel des prestations sociales,
01:01:12notamment le doublement
01:01:13des franchises médicales.
01:01:14Dans ce texte-là,
01:01:15compliqué d'avoir une majorité
01:01:16qui vote ces mesures
01:01:18dans l'Assemblée.
01:01:18Un dernier mot avec vous,
01:01:19Sandrine Allonnier,
01:01:20on a parlé de la pression
01:01:22sur les taux tendanciels.
01:01:24Cette pression concerne également
01:01:25les taux d'emprunt
01:01:26de consommation,
01:01:28ou pas ?
01:01:29Oui, oui,
01:01:29tout est lié
01:01:30puisque ça dépend des taux
01:01:32auxquels les banques
01:01:33elles-mêmes aussi
01:01:33se refinancent.
01:01:34Et souvent,
01:01:35on a un écart
01:01:36qui reste significatif
01:01:37entre les taux
01:01:38des crédits à la consommation
01:01:39et les taux
01:01:40des crédits immobiliers.
01:01:41Donc là aussi,
01:01:41ça pourrait augmenter.
01:01:42Mais tout dépendra vraiment
01:01:44de la capacité du gouvernement
01:01:46à pouvoir voter ce budget
01:01:47dans les délais,
01:01:48de tenir les délais.
01:01:49Et là,
01:01:50comme on voit
01:01:50qu'il y a quand même
01:01:51cette volonté,
01:01:52et surtout la volonté
01:01:53des banques
01:01:53de continuer à prêter.
01:01:54Et d'ailleurs,
01:01:55là, je vous le dis,
01:01:56on a une banque
01:01:56qui a baissé ses taux
01:01:57ce mois-ci
01:01:58pour pouvoir justement
01:01:59capter des emprunteurs
01:02:00puisque les crédits
01:02:01qui seront demandés maintenant
01:02:03seront comptés
01:02:04dans leurs objectifs 2026.
01:02:06Ça y est.
01:02:07Et donc, du coup,
01:02:07il y a quand même
01:02:08la politique commerciale
01:02:09des banques
01:02:09et des établissements financiers
01:02:11qui vont jouer aussi.
01:02:12Elles ont quand même
01:02:12encore un peu
01:02:13de marge de manœuvre.
01:02:14Voilà une bonne nouvelle.
01:02:15Merci beaucoup à tous
01:02:16de nous avoir éclairés
01:02:17sur ce sujet complexe,
01:02:18il faut le dire.
01:02:19Un rendez-vous
01:02:20à ne pas manquer ce soir.
01:02:21Eh bien,
01:02:22c'est le Grand Débat,
01:02:23le forum présenté
01:02:23par Maxime Switek.
01:02:25Impôts, taxes,
01:02:26le pire est-il à venir ?
01:02:27Et puis, 13h40 à la une,
01:02:28pourquoi les braqueurs
01:02:29s'empruntent-ils
01:02:29au patrimoine culturel
01:02:31et religieux ?
01:02:32Nous rouvrons évidemment
01:02:33le dossier du musée
01:02:34de Louvre.complet
01:02:35sur l'enquête.
01:02:37Notamment,
01:02:37à tout de suite.
01:02:37Il est un peu plus de 13h30.
01:02:45Bienvenue si vous nous rejoignez
01:02:46seulement dans le Midi BFM.
01:02:47L'État a-t-il failli
01:02:49à sa mission ?
01:02:50C'est l'une des questions
01:02:51évidemment qui se posent
01:02:52en cette mi-journée
01:02:53après le cambriolage
01:02:54très spectaculaire
01:02:56du musée du Louvre
01:02:57hier matin.
01:02:57Et le ministre de l'Intérieur,
01:02:59Laurent Nunez,
01:02:59demande aujourd'hui
01:03:00de renforcer la sécurité
01:03:02autour des musées.
01:03:03Le musée du Louvre
01:03:04qui est fermé
01:03:05pour une durée indéterminée.
01:03:06D'ailleurs, déception
01:03:07et interrogation
01:03:08des touristes
01:03:09qui se sont retrouvés
01:03:10le bec dans l'eau
01:03:11en arrivant ce matin
01:03:12devant le musée.
01:03:13Nous serons en direct
01:03:14du musée du Louvre
01:03:15avec Laura Cambeau.
01:03:17Quatre personnes
01:03:17sont décédées ce matin
01:03:18dans un incendie
01:03:19dans le troisième arrondissement
01:03:20de Lyon.
01:03:21Deux hommes et deux femmes.
01:03:23Les secours ont mis
01:03:23quasiment deux heures
01:03:24pour éteindre le feu.
01:03:25On sera sur place
01:03:26dans un instant
01:03:26avec notre correspondant
01:03:27Romain Etoine.
01:03:28Nicolas Sarkozy
01:03:29incarcéré demain
01:03:30à la prison de la santé
01:03:31à l'isolement.
01:03:32Nicolas Sarkozy
01:03:33a rendu visite,
01:03:34a été reçu
01:03:35plus exactement
01:03:35par Emmanuel Macron
01:03:36vendredi.
01:03:38Et Gérald Darmanin,
01:03:39le garde des Sceaux,
01:03:40lui annonce
01:03:41qu'il lui rendra visite
01:03:42pendant sa détention.
01:03:43Une sortie
01:03:44qui vaut pas mal
01:03:45de commentaires ce matin.
01:03:46Et la météo
01:03:47avec toi Marc ?
01:03:47De fortes pluies
01:03:48orageuses
01:03:49entre la région Provence,
01:03:49Alpecôte d'Azur
01:03:50et la Corse.
01:03:51Des inverses
01:03:51partout ailleurs
01:03:52et du vent.
01:03:53Toujours pas d'arrestation
01:03:54après le cambriolage
01:03:55du musée du Louvre.
01:03:56Vaste enquête
01:03:57qui est en cours évidemment.
01:03:58Le musée a rouvert
01:04:00ce matin vers 9h
01:04:00pendant quelques minutes
01:04:01avant de refermer.
01:04:02en raison
01:04:03peut-être
01:04:04d'une grève surprise
01:04:05des agents de sécurité
01:04:07mais il y a de toute évidence
01:04:08beaucoup,
01:04:08beaucoup de fébrilité.
01:04:09Beaucoup de fébrilité,
01:04:10beaucoup d'interrogations également.
01:04:12Laura Cambeau,
01:04:12vous êtes sur place
01:04:13aux abords du musée
01:04:14et les touristes
01:04:15se pressent
01:04:16devant les lieux
01:04:17du casse,
01:04:18du casse du siècle
01:04:19comme on l'appelle.
01:04:20Ils sont notamment
01:04:20devant la fenêtre
01:04:21par laquelle sont passés
01:04:22les cambrioleurs.
01:04:23Oui, tout à fait.
01:04:27Depuis ce matin,
01:04:28il y a des dizaines
01:04:29et des dizaines
01:04:30de personnes en continu
01:04:31qui sont venues en effet
01:04:32se presser devant cette fenêtre.
01:04:34Vous les voyez,
01:04:35ils sont en train
01:04:36de regarder,
01:04:38de prendre des photos,
01:04:39de regarder sur leur portable
01:04:40un peu les images
01:04:41pour comparer
01:04:42ce qui s'est passé hier.
01:04:44Tous se demandent
01:04:44ce qui a bien pu se dérouler,
01:04:47comment ce casse du siècle
01:04:48a pu avoir lieu.
01:04:49Nous avons croisé également
01:04:50beaucoup de personnes
01:04:51qui avaient leur billet
01:04:52pour se rendre au Louvre
01:04:53et qui n'ont donc
01:04:54pas pu y aller.
01:04:55Je vous propose
01:04:55d'écouter quelques témoignages
01:04:57recueillis au micro
01:04:58d'Antoine Guillet.
01:05:00Nous sommes venus
01:05:01parce que nous ne sommes pas loin
01:05:02puis nous avons découvert
01:05:03que c'était fermé.
01:05:07Nous ne pouvons pas
01:05:08entrer dans le musée
01:05:09alors nous avons décidé
01:05:10de voir où avait eu lieu
01:05:12le vol
01:05:12et comment ils ont pu faire.
01:05:13Ils sont entrés
01:05:14par une fenêtre
01:05:15comme dans un film,
01:05:16comme s'ils voulaient
01:05:16installer Internet
01:05:17et ils ont pris les bijoux.
01:05:18Vous avez donc entendu
01:05:23ces dizaines de touristes
01:05:25qui sont sous le choc
01:05:26et puis pour vous montrer
01:05:27ces images,
01:05:28il y a également
01:05:29beaucoup de journalistes
01:05:31venus du monde entier.
01:05:32Nous avons croisé
01:05:33des Britanniques,
01:05:33des Américains,
01:05:34des Russes
01:05:35ou encore de journalistes
01:05:36venus de pays arabes.
01:05:38Tous espèrent
01:05:39que la lumière sera faite,
01:05:40que les 60 enquêteurs
01:05:42parviendront à retrouver
01:05:43les bijoux dérobés.
01:05:44Voilà des bijoux
01:05:45à la valeur inestimable
01:05:46culturellement
01:05:47mais à la valeur considérable
01:05:49financièrement parlant
01:05:50sur le marché
01:05:51du diamant
01:05:52et des pierres précieuses
01:05:54si d'aventure
01:05:55évidemment ces bijoux
01:05:56venaient à être
01:05:57déstructurés.
01:05:58Hélène Morel
01:05:58avec Simon Pires de Sousa.
01:06:01Sur la parure
01:06:02de Marie-Louise
01:06:03dérobée hier,
01:06:0532 émeraudes
01:06:06de 1810
01:06:07à la valeur patrimoniale
01:06:09inestimable.
01:06:10Mais sur le marché
01:06:11de la joaillerie,
01:06:12ces pierres précieuses
01:06:13très prisées
01:06:14ont bien un prix.
01:06:15Si c'est une émeraude
01:06:17qui n'est pas traitée
01:06:18ou qui est vraiment
01:06:20de très belle qualité,
01:06:21on peut être
01:06:22entre 50 et 100 000 euros
01:06:24par grosse émeraude.
01:06:25Jusqu'à 3,2 millions d'euros
01:06:28juste pour les émeraudes
01:06:29de la parure
01:06:30mais ces pierres
01:06:31sont classées,
01:06:32identifiées.
01:06:33Pour les revendre,
01:06:34il faudrait donc
01:06:35contourner la vigilance
01:06:36du marché,
01:06:37les rendre intraçables.
01:06:39C'est possible
01:06:39en les modifiant,
01:06:41affirme ce commissaire priseur.
01:06:42Si vous retaillez une pierre,
01:06:44après elle change
01:06:45complètement de l'identité
01:06:47puisqu'une pierre
01:06:48est déterminée
01:06:48par le nombre
01:06:49de ses facettes,
01:06:50etc.,
01:06:50qui est très facile
01:06:51à identifier.
01:06:53Mais c'est un travail
01:06:54assez long
01:06:56et qui nécessite
01:06:58des complicités importantes
01:06:59et pour des pièces
01:07:00de cette importance historique,
01:07:02ça me paraît compliqué.
01:07:04Mais bon.
01:07:05Qui pourrait donc
01:07:05dérober des bijoux
01:07:07si difficiles à écouler ?
01:07:08Sur notre antenne,
01:07:09la procureure de Paris
01:07:11émet deux hypothèses.
01:07:13Soit c'est une commande
01:07:14par un collectionneur,
01:07:15auquel cas,
01:07:16si on identifie
01:07:17ce collectionneur
01:07:18et ce commanditaire,
01:07:20on retrouvera
01:07:20les bijoux en état.
01:07:21Soit,
01:07:22comme on peut le constater
01:07:23dans différentes occasions,
01:07:25c'est une commande
01:07:25par des gens
01:07:26qui n'ont repéré
01:07:28ces bijoux
01:07:28qu'en cause
01:07:30des pierres
01:07:32dont ils étaient composés.
01:07:33Si les bijoux étaient démontés
01:07:35et les pierres retaillées,
01:07:37les experts affirment
01:07:37qu'elles perdraient
01:07:38une grande partie
01:07:39de leur valeur.
01:07:40Nous rouvrons ce dossier
01:07:41dans quelques minutes.
01:07:42Pourquoi les braqueurs
01:07:43s'en plaignent-ils
01:07:44non seulement
01:07:44au patrimoine culturel
01:07:46mais aussi au patrimoine
01:07:47religieux de la France ?
01:07:48Mais avant cela,
01:07:49l'actualité ce midi,
01:07:50c'est également
01:07:50cet incendie meurtrier
01:07:52qui a lieu
01:07:52dans le centre de Lyon.
01:07:54Quatre personnes
01:07:54sont décédées dans les flammes
01:07:55qui ont touché
01:07:56un immeuble de dix étages
01:07:57à côté de la gare Pardieu.
01:07:59Romain et toi,
01:08:00vous êtes sur place
01:08:00pour BFM TV
01:08:01et une enquête est en cours
01:08:02pour tenter de comprendre
01:08:03les circonstances du drame.
01:08:07Bien, tout à fait.
01:08:08Les enquêteurs,
01:08:09la police,
01:08:10est encore sur place
01:08:11juste derrière moi
01:08:12pour procéder
01:08:13aux premières constatations
01:08:14puisqu'à ce stade,
01:08:15on ne connaît pas encore
01:08:16l'origine de cet incendie.
01:08:18Ce que l'on peut vous dire,
01:08:19c'est qu'elle a été provoquée
01:08:20au sous-sol
01:08:21de cet immeuble
01:08:22qui compte dix étages
01:08:23et à l'intérieur
01:08:24de ce sous-sol
01:08:25se trouvaient
01:08:26quatre personnes
01:08:27qui occupaient illégalement
01:08:28les lieux,
01:08:29deux femmes et deux hommes
01:08:30âgés de 30 à 40 ans environ
01:08:32qui sont malheureusement décédés
01:08:35à cause de la fumée
01:08:37de cet incendie
01:08:38et malgré les premiers secours
01:08:39qui ont été prodigués.
01:08:41Nous avons rencontré
01:08:41Christelle
01:08:42qui réside à l'intérieur
01:08:43de l'immeuble
01:08:44qui nous raconte la scène.
01:08:45Écoutez-la.
01:08:46Vers 4h30,
01:08:48on a eu l'alarme incendie
01:08:50qui s'est déclenchée.
01:08:51On a eu surtout l'odeur.
01:08:54Donc moi,
01:08:54c'est vrai que je suis sortie.
01:08:55Mon voisin et ma voisine
01:08:56également.
01:08:57Mais moi,
01:08:57je suis sortie toute seule
01:08:58parce qu'on a eu ce déjà.
01:08:59On a failli vraiment cramer.
01:09:01C'est le mot.
01:09:01Il y a en 2019
01:09:02et ça a pris dans les ascenseurs
01:09:03et tout.
01:09:04Donc là,
01:09:04je me suis avancée dehors.
01:09:06J'ai vu effectivement
01:09:06qu'ils étaient en train
01:09:07de réanimer quatre personnes.
01:09:09Ça fait de la peine
01:09:09pour ces personnes.
01:09:10Mais ils ont quand même
01:09:11fait de leur mieux
01:09:11parce qu'ils ont réanimé
01:09:13pendant au moins
01:09:13trois quarts d'heure.
01:09:15Mais bon,
01:09:15je pense qu'ils ont dû
01:09:16être bloqués en bas
01:09:17parce que c'est un piège en bas.
01:09:18C'est vraiment un labyrinthe.
01:09:19C'est plusieurs caves
01:09:19et ils ont dû...
01:09:21Voilà.
01:09:23Alors tout au long
01:09:23de la matinée,
01:09:24nous avons pu voir
01:09:25les familles
01:09:26des personnes décédées
01:09:27venir constater
01:09:29les corps de ces victimes.
01:09:31D'après plusieurs sources
01:09:32concordantes,
01:09:33cet immeuble faisait
01:09:34déjà l'objet de squat.
01:09:36Rien que la semaine dernière,
01:09:38la mairie d'arrondissement
01:09:39nous indiquait
01:09:40qu'un signalement
01:09:40d'occupation illégale
01:09:42de la cave
01:09:43avait été fait.
01:09:44dans cet immeuble
01:09:45et il faut aussi noter
01:09:46que les autres résidents
01:09:47de l'immeuble
01:09:48n'ont pas été touchés
01:09:50par cet incendie
01:09:50et qu'ils regagnent
01:09:51cet appartement,
01:09:52leur appartement
01:09:53tout au long de la journée.
01:09:54Merci beaucoup Romain Etuin.
01:09:56Donc en direct de Lyon
01:09:56sur des images
01:09:57de Raphaël Blanc-Damour.
01:09:59Nicolas Sarkozy
01:09:59se présentera demain matin,
01:10:02demain matin à 10h
01:10:03à la prison de la santé
01:10:04et on a appris
01:10:05ce matin
01:10:06qu'il avait été reçu
01:10:07par le président de la République,
01:10:08par Emmanuel Macron
01:10:09à l'Elysée vendredi.
01:10:11Par ailleurs,
01:10:12Gérald Darmanin,
01:10:12le ministre de la Justice,
01:10:13annonce qu'il rendra visite
01:10:15à l'ancien président
01:10:17à la prison de la santé
01:10:18sans donner évidemment
01:10:20de date
01:10:20mais en tout cas,
01:10:21ce souhait
01:10:22fait beaucoup réagir
01:10:24ce matin.
01:10:25Mathilde Couvillère-Fleurnoy
01:10:26avec Valentin Ribes.
01:10:28Nicolas Sarkozy
01:10:29a des soutiens infaillibles
01:10:31au sein de la classe politique.
01:10:33Ce matin,
01:10:34le garde des Sceaux,
01:10:35Gérald Darmanin
01:10:35a indiqué
01:10:36qu'il rendrait visite
01:10:37en prison
01:10:37à l'ancien président
01:10:38de la République.
01:10:40Comme garde des Sceaux,
01:10:40j'irais m'inquiéter.
01:10:42Vous irrez voir Nicolas Sarkozy
01:10:43en prison ?
01:10:43Je m'inquiéterais
01:10:44de ses conditions
01:10:45de sécurité
01:10:46si Nicolas Sarkozy
01:10:47est demain.
01:10:47Vous irrez le voir au parloir
01:10:48pour discuter avec lui
01:10:49comme vous êtes allé
01:10:49dans son bureau ?
01:10:50Le ministre de la Justice
01:10:51peut aller voir
01:10:52n'importe quelle prison
01:10:53et n'importe quelle détenue
01:10:54quand il le souhaite.
01:10:55Même soutien
01:10:55au sein du parti
01:10:56Les Républicains.
01:10:57Sur notre antenne,
01:10:58François-Xavier Bellamy
01:10:59s'est exprimé.
01:11:01Oui, Nicolas Sarkozy
01:11:02est un ancien président
01:11:02de la République.
01:11:03Je pense qu'il est fondamental
01:11:04notamment que sa sécurité
01:11:05soit correctement assurée
01:11:07en détention.
01:11:08Il a, remarquez-le,
01:11:09il n'a demandé
01:11:10aucune forme d'exception
01:11:12mais il est pourtant nécessaire
01:11:13que son cas particulier
01:11:15soit correctement pris en compte
01:11:16par le ministère de la Justice.
01:11:17Un soutien
01:11:18qui pose problème
01:11:19pour l'union syndicale
01:11:20des magistrats.
01:11:21On ne peut pas être
01:11:22à la fois l'ami
01:11:23qui est dans la tristesse,
01:11:25qui est dans une forme
01:11:26de soutien.
01:11:27On ne peut pas non plus
01:11:28être le garde des Sceaux
01:11:29qui fait veille
01:11:31à ce que les décisions de justice
01:11:32soient bien exécutées.
01:11:34Demain,
01:11:34un rassemblement
01:11:35sera organisé
01:11:36dans le 16e arrondissement
01:11:37de Paris
01:11:38pour soutenir
01:11:38Nicolas Sarkozy
01:11:39le jour même
01:11:40de son entrée
01:11:41à la prison de la Santé.
01:11:42Cet appel a été lancé
01:11:44samedi sur les réseaux sociaux
01:11:45à l'initiative
01:11:46de son fils
01:11:46Louis Sarkozy
01:11:47qui a précisé sur Instagram
01:11:49que ce rassemblement
01:11:50n'a rien de politique.
01:11:51Il est un peu plus
01:11:52de 13h40,
01:11:5313h40 à la une.
01:11:54Pourquoi les braqueurs
01:11:55s'en prennent-ils
01:11:56au patrimoine culturel
01:11:57et religieux ?
01:11:59Le vol évidemment
01:12:00du musée du Louvre
01:12:01était la une
01:12:02de toute la presse régionale
01:12:03ce matin.
01:12:04Ce sont 8 joyaux
01:12:05de la Couronne de France
01:12:06qui sont dans la nature
01:12:07et les 4 braqueurs
01:12:08courent toujours.
01:12:10Les enquêteurs
01:12:11ont des images
01:12:11d'ailleurs
01:12:12et peut-être
01:12:12des traces ADN
01:12:13pour tenter
01:12:14d'avancer dans l'enquête.
01:12:15Ce cambriolage
01:12:16traduit aussi
01:12:16la grande vulnérabilité
01:12:18des musées.
01:12:19C'est notamment
01:12:19ce qu'a reconnu
01:12:20le ministre de l'Intérieur
01:12:21Laurent Nunez.
01:12:22Avec nous les envoyés spéciaux
01:12:23de BFM TV,
01:12:24Stéphane Aubert
01:12:24que je salue,
01:12:25bonjour,
01:12:26vice-président d'Arcurial
01:12:27et commissaire priseur,
01:12:28Alexandra González,
01:12:29chef adjointe
01:12:30du service police-justice
01:12:31de BFM,
01:12:32Jeanne Daudet,
01:12:33spécialiste religion
01:12:33de BFM TV
01:12:34et Élise Muller.
01:12:35Bonjour Élise,
01:12:36vous êtes la représentante
01:12:37sud culture
01:12:38et agente de surveillance
01:12:39au musée du Louvre.
01:12:40J'ai envie de commencer
01:12:41par vous.
01:12:41Est-ce que vous avez parlé
01:12:42aux agents
01:12:43qui ont empêché
01:12:45ou mis en fuite
01:12:46hier matin
01:12:46les braqueurs
01:12:47du musée du Louvre ?
01:12:48Oui, oui,
01:12:49j'ai eu quelques échanges
01:12:50hier,
01:12:51je me suis rendue
01:12:51immédiatement sur site
01:12:52pour rencontrer
01:12:54mes collègues
01:12:55et voir un peu
01:12:55comment ils et elles
01:12:56allaient et donc
01:12:57on a eu...
01:12:58Qu'est-ce qu'ils vous ont raconté ?
01:12:59Qu'est-ce qu'ils vous disent ?
01:13:00Alors, il y a un certain
01:13:01nombre d'éléments
01:13:02qui relèvent du domaine
01:13:03de l'enquête.
01:13:04Bien sûr, bien sûr.
01:13:05Je ne dévoilerai pas...
01:13:06Mais ils ont été
01:13:07très courageux
01:13:07parce que c'est eux
01:13:10qui ont alerté.
01:13:11Ils ont réagi
01:13:12extrêmement vite
01:13:13et avec un très grand
01:13:14sang-froid
01:13:15vu les circonstances
01:13:16puisqu'en fait
01:13:17ils ont compris
01:13:18très vite
01:13:19qu'il se passait
01:13:20quelque chose de grave
01:13:21et ont mis en place
01:13:21immédiatement
01:13:22les procédures
01:13:23de protection
01:13:23du public
01:13:24et donc ont abrité
01:13:25immédiatement
01:13:26les visiteurs.
01:13:27Ils ont fait évacuer
01:13:28le public ?
01:13:28Tout à fait.
01:13:29Et puis ils ont crié
01:13:30pour mettre en fuite
01:13:31les braqueurs ?
01:13:33Alors que...
01:13:34Enfin, eux
01:13:34spécifiquement,
01:13:35je ne sais pas.
01:13:36Ce que je sais précisément
01:13:38c'est les collègues
01:13:40qui étaient soit déjà
01:13:40dans l'espace
01:13:41soit dans les espaces
01:13:42immédiatement adjacents
01:13:43et qui en fait
01:13:45ont été alertés
01:13:45par le bruit
01:13:46se sont précipités
01:13:47et sans savoir
01:13:49exactement de quoi
01:13:49ils retournaient
01:13:50ont évacué
01:13:51tout le monde
01:13:51tout de suite.
01:13:52Je tiens à préciser
01:13:53quand même
01:13:53que depuis 2015
01:13:54notre formation
01:13:55dans les métiers
01:13:56de la surveillance
01:13:57notamment muséale
01:13:58est aussi très très axée
01:13:59sur le risque attentat
01:14:00et donc
01:14:01en première intention
01:14:03toujours
01:14:03on protège
01:14:04les vies humaines.
01:14:05Mais Élise,
01:14:05est-ce qu'ils ont été
01:14:06menacés par les braqueurs ?
01:14:08Ce n'est pas les retours
01:14:09que j'ai eus
01:14:09en ce qui me concerne.
01:14:11Après,
01:14:12ils ont pu se sentir menacés
01:14:13parce qu'ils ont quand même
01:14:14assisté à un braquage
01:14:16assez dingue.
01:14:17Avec des disqueuses
01:14:18et c'est le bruit
01:14:18que vous évoquiez
01:14:19à l'instant.
01:14:20Le bruit,
01:14:21le fracas déjà
01:14:21pour ouvrir la fenêtre.
01:14:23Ils ont d'abord entendu ça ?
01:14:24Oui,
01:14:24c'est ce qui a généré
01:14:25la précipitation
01:14:26des collègues
01:14:27des alentours
01:14:28au niveau de l'espace.
01:14:30C'est le premier bruit,
01:14:32c'est celui
01:14:32de l'entrée
01:14:33via la fenêtre.
01:14:35Élise,
01:14:35sur l'attitude
01:14:36des braqueurs,
01:14:37qu'est-ce qu'ils vous ont raconté ?
01:14:38Ils vous ont fait preuve quoi ?
01:14:39De sang-froid ?
01:14:40De professionnalisme ?
01:14:42Les agents du Louvre
01:14:44qui étaient présents
01:14:45n'ont pas eu le loisir
01:14:48je dirais
01:14:49d'observer
01:14:50les cambrioleurs
01:14:52puisqu'en fait
01:14:53vraiment
01:14:54leur priorité absolue
01:14:55c'était d'évacuer le public
01:14:56et donc la concentration
01:14:57elle était sur
01:14:58est-ce qu'on a réussi
01:15:00à évacuer tout le monde
01:15:01est-ce qu'il ne reste
01:15:01personne dans un coin
01:15:02parce qu'il y a quand même
01:15:03toujours aussi
01:15:03dans ces cas-là
01:15:05un risque de sidération
01:15:06et donc il faut bien s'assurer
01:15:07qu'on n'a oublié personne
01:15:08quand on ferme l'espace.
01:15:11Ils sont choqués ?
01:15:12Le temps nous le dira
01:15:14ils ont été
01:15:16ils ont été choqués
01:15:18il y a une cellule psychologique
01:15:20qui est mise en place
01:15:20s'ils souhaitent
01:15:22y faire appel
01:15:22au sein de l'établissement
01:15:24et on verra
01:15:25enfin
01:15:26C'est très vite
01:15:277 minutes
01:15:28c'est très
01:15:29c'est vite
01:15:31et c'est rapide
01:15:32et en même temps
01:15:32quand on est sur place
01:15:34ça doit être
01:15:34effroyablement long
01:15:35C'est sûr
01:15:36on va revenir vers vous
01:15:37dans quelques instants
01:15:38d'abord le Louvre
01:15:38On va aller au Louvre
01:15:39et retrouver notre reporter
01:15:41BFM Midi
01:15:41Noemi Vira
01:15:42Noemi c'est vrai qu'il y a eu
01:15:43un revirement de situation
01:15:44le musée du Louvre
01:15:45avait annoncé ce matin
01:15:46qu'il allait rouvrir ses portes
01:15:47avant de se raviser
01:15:49de dire que finalement
01:15:50il allait rester fermé
01:15:51on imagine que les visiteurs
01:15:52sont déçus
01:15:53Une immense déception
01:15:58pour ces visiteurs
01:15:59venus visiter ce Louvre
01:16:02le voir fermé
01:16:03ça fait quelque chose
01:16:04disent les français
01:16:05les touristes aussi
01:16:06qui dénoncent aussi
01:16:08qui sont un peu agacés
01:16:09par cette organisation
01:16:10qu'ils trouvent
01:16:11un peu brouillonne
01:16:12un manque d'anticipation
01:16:13ils me disent
01:16:14ils auraient pu communiquer avant
01:16:15pour éviter la cohue
01:16:17devant les grilles
01:16:18écoutez ces touristes
01:16:20rencontrés
01:16:21qui sont entre la consternation
01:16:22et la compassion
01:16:23pour ce qui est arrivé
01:16:24On est arrivé
01:16:29on a vu les portes closes
01:16:30c'est dommage
01:16:31parce qu'on venait pour ça
01:16:32On est venus
01:16:35une première fois hier
01:16:36et on n'a pas pu entrer
01:16:38parce que le cambriolage
01:16:39avait eu lieu
01:16:40on est revenus aujourd'hui
01:16:41les portes sont fermées
01:16:43mais nous devons reprendre
01:16:45notre avion
01:16:45et partir en Argentine
01:16:46nous ne pourrons pas
01:16:47replanifier cette visite
01:16:48la parole de français
01:16:51et de touristes
01:16:52qui ont le sentiment
01:16:53de vivre un film
01:16:54c'est inimaginable
01:16:55disent-ils
01:16:56un cambriolage
01:16:57en plein jour
01:16:58dans un des musées
01:16:59les plus visités au monde
01:17:00certains français
01:17:01dénoncent aussi
01:17:02une France
01:17:02qui n'est plus capable
01:17:03de protéger son patrimoine
01:17:059 millions de visiteurs
01:17:06et c'est assez intéressant
01:17:07de voir que depuis ce matin
01:17:08on n'entend que des réactions
01:17:09de touristes étrangers
01:17:10des touristes étrangers
01:17:11qui vont évidemment
01:17:12raconter dans notre pays
01:17:13à quoi ressemble la France
01:17:14en matière de sécurité
01:17:16notamment de sécurité
01:17:16des musées
01:17:1735 000 oeuvres
01:17:18au musée du Louvre
01:17:1873 000 mètres carrés
01:17:20à sécuriser
01:17:21je voudrais qu'on regarde
01:17:22des images
01:17:23de la police scientifique
01:17:24avant d'aller vers vous
01:17:25Alexandra Gonzales
01:17:26la police scientifique
01:17:27au travail
01:17:28ce qu'on les voit
01:17:29opérer là
01:17:31sur ces images
01:17:32prélèvement ADN
01:17:34c'est bien ça
01:17:34prélèvement également
01:17:36d'éventuelles traces
01:17:37de main
01:17:38en fait
01:17:39toutes les constatations
01:17:40qui sont réalisées là
01:17:42vont être ensuite
01:17:42analysées en laboratoire
01:17:43et vont permettre
01:17:44de faire d'éventuels
01:17:45recoupements
01:17:46avec des personnes
01:17:47qui seraient fichées
01:17:48dans d'autres affaires
01:17:49d'autres affaires
01:17:50qui peuvent concerner
01:17:51des vols de biens culturels
01:17:52mais pas que
01:17:53on sait que les filières
01:17:54criminelles qui sont organisées
01:17:55s'en prennent à la fois
01:17:57à ce type d'oeuvre
01:17:59mais également
01:18:00à d'autres types
01:18:01de criminalités organisées
01:18:03ils sont orientés
01:18:03par cette fenêtre
01:18:04là que l'on voit
01:18:04à gauche
01:18:05c'est ça
01:18:05Alexandra
01:18:06exactement
01:18:07c'est d'après nos informations
01:18:09c'est en tout cas
01:18:09dans cette zone là
01:18:10je ne sais pas si c'est
01:18:11cette fenêtre précisément
01:18:12mais c'est dans cette zone là
01:18:13qu'ils sont arrivés
01:18:14avec un camion
01:18:15avec une plateforme élévatrice
01:18:16qui leur a permis
01:18:17d'arriver jusqu'à cet étage
01:18:18voilà
01:18:18prélèvement ADN
01:18:20donc
01:18:20qui vont être également opérés
01:18:21sur un gilet jaune
01:18:22qui a été retrouvé
01:18:23et qui a été endossé
01:18:24par l'un des braqueurs
01:18:25que l'on a vu percer
01:18:26en fait
01:18:26pulvériser la ville de sécurité
01:18:28par qu'ils étaient déguisés
01:18:28si je puis dire
01:18:28en ouvriers de chantier
01:18:30ça faisait partie de leur tenue
01:18:31pour ne pas attirer l'attention
01:18:33pour autant
01:18:34un cycliste a quand même
01:18:35eu visiblement
01:18:35la présence d'esprit
01:18:36de les voir
01:18:37et d'appeler la police
01:18:38à 9h30
01:18:40d'après nos informations
01:18:41le braquage
01:18:42comme vous le disiez
01:18:43tout à l'heure
01:18:43a duré 7 minutes
01:18:44précisément
01:18:45est-ce qu'il y a une piste
01:18:45Alexandra ?
01:18:46alors deux pistes possibles
01:18:48il y a la possibilité
01:18:49d'une revente
01:18:49de ces biens
01:18:51sur le marché
01:18:52sur un marché illégal
01:18:54de l'art
01:18:54pour la valeur patrimoniale
01:18:56qu'ils représentent
01:18:57et donc peut-être
01:18:57auprès d'un collectionneur
01:18:59qui aurait l'idée
01:19:01de garder
01:19:01ces objets
01:19:02à domicile
01:19:04si je puis dire
01:19:04dans sa collection privée
01:19:06ou alors
01:19:06ça peut être une revente
01:19:07pour le matériau
01:19:08et non pas
01:19:09pour la valeur patrimoniale
01:19:10et donc là
01:19:11ça serait une nouvelle
01:19:12encore pire
01:19:13puisque ça voudrait dire
01:19:14que les objets
01:19:15en question
01:19:16vont être
01:19:16déstructurés
01:19:18pour revendre
01:19:19les pièces
01:19:20et là évidemment
01:19:20c'est la destruction
01:19:21du bijou en question
01:19:23je voudrais qu'on revoit
01:19:23d'ailleurs les images
01:19:24de ces bijoux
01:19:25dont on a dit
01:19:26et répété
01:19:26qu'ils avaient une valeur
01:19:27évidemment inestimable
01:19:28bah oui
01:19:29culturellement parlant
01:19:30historique
01:19:31mais pour les braqueurs
01:19:33s'ils déstructurent
01:19:34ces bijoux
01:19:34évidemment
01:19:35ils vont pouvoir
01:19:36les revendre
01:19:38qu'est-ce que vous pouvez
01:19:38nous dire
01:19:39Stéphane
01:19:41sur ce qui a été volé
01:19:43hier
01:19:44c'est inestimable
01:19:45culturellement
01:19:46ce sont des pièces
01:19:46historiques
01:19:47qui racontent
01:19:49l'histoire de France
01:19:50donc
01:19:51ce vol
01:19:52c'est le vol
01:19:53du patrimoine français
01:19:54en quelque sorte
01:19:55de l'histoire
01:19:56ce sont des pièces
01:19:57qui ont été au fil
01:19:58des années
01:19:59reconstituées
01:19:59par les différents
01:20:00souverains
01:20:00et transmis
01:20:01ils racontent
01:20:02notre histoire
01:20:03et ils avaient
01:20:04souvent été
01:20:05ce sont souvent
01:20:07les plus belles pierres
01:20:08les plus belles perles
01:20:09qui avaient été choisies
01:20:10à l'époque
01:20:11par ces souverains
01:20:12et qui avaient été
01:20:13montées
01:20:14au fil des siècles
01:20:16donc c'est terrible
01:20:17c'est terrible
01:20:18et si d'aventure
01:20:19ces pièces
01:20:20devaient être déstructurées
01:20:21ce serait un crime
01:20:22contre la culture
01:20:23ajouté évidemment
01:20:24au crime
01:20:24au délit
01:20:26que constitue ce vol
01:20:26c'est le plus grand risque
01:20:28en réalité
01:20:28et c'est probablement
01:20:30cette solution
01:20:33c'est ce qui arrive
01:20:34lorsqu'il y a des oeuvres
01:20:35qui sont volées
01:20:35on voit un petit peu
01:20:36ce qui s'est passé déjà
01:20:37au muséum d'histoire naturelle
01:20:39ils avaient déjà
01:20:39pris cette pièce
01:20:41en or
01:20:42ou plusieurs pièces en or
01:20:43là c'est le risque
01:20:44c'est qu'elle soit démontée
01:20:45et qu'elle soit revendue
01:20:47parce que telles qu'elles
01:20:48elles sont invendables
01:20:49sur le marché
01:20:49ce sont des pièces
01:20:51qui sont tellement identifiables
01:20:53tellement traçables
01:20:54qu'il est fort probable
01:20:56et c'est aussi
01:20:58toutes les heures comptes
01:21:00que ces pièces
01:21:01soient démontées
01:21:02et revendues
01:21:03mais pardonnez
01:21:03la naïveté de ma question
01:21:04si on déstructure
01:21:05effectivement les diamants
01:21:06ces diamants
01:21:07ne portent pas une signature
01:21:08qui les rendra
01:21:09inexploitables
01:21:10par un éventuel joaillier
01:21:11elles seront probablement
01:21:12retaillées
01:21:13et pour pas qu'elles soient
01:21:15justement identifiables
01:21:16et c'est justement
01:21:18tout ce travail
01:21:19des enquêteurs
01:21:20pour justement
01:21:21aller le plus vite possible
01:21:22pour récupérer ces pièces-là
01:21:23ce qui nous a interpellé
01:21:24Jeanne Daudet
01:21:25c'est qu'il n'y a pas
01:21:25que les musées
01:21:26qui se font piller
01:21:27on peut parler de pillage
01:21:28il y a également les églises
01:21:29oui il y a des vols aussi
01:21:30dans les églises
01:21:32et pour cela
01:21:32les acteurs
01:21:33que ce soit les acteurs religieux
01:21:34ou les acteurs
01:21:35des préfectures
01:21:37par exemple
01:21:37sont alertés là-dessus
01:21:38la semaine dernière
01:21:40il y a encore
01:21:40deux auteurs présumés
01:21:42d'une trentaine de vols
01:21:44sur quelques mois seulement
01:21:45dans le nord
01:21:46qui ont été arrêtés
01:21:47et en fait
01:21:48ils sont soupçonnés
01:21:49d'avoir participé
01:21:50comme ça
01:21:50à des cambriolages en série
01:21:51à chaque fois
01:21:52c'est le même style d'objets
01:21:53qui sont visés
01:21:54si on peut voir
01:21:55voilà ces photos
01:21:56ça c'était dans les Landes
01:21:58à chaque fois
01:21:58c'est le même type d'objets
01:21:59ce sont des calices
01:22:00ce sont des ciboires
01:22:02des crucifix
01:22:02des ostensoires
01:22:04que ces personnes
01:22:04viennent chercher
01:22:05c'est facilement transportable
01:22:06et ils vont dans des églises
01:22:08qui parfois manquent
01:22:09de protection
01:22:10et de sécurité
01:22:10puisqu'il y a toujours
01:22:11cette importance
01:22:13notamment dans l'église catholique
01:22:14d'avoir ces églises ouvertes
01:22:15pour que les gens
01:22:16puissent s'y rendre
01:22:17et d'ailleurs
01:22:17on relève peu de traces
01:22:18d'effraction
01:22:19sur les portes des églises
01:22:20mais sur les portes
01:22:21des sacristies
01:22:22ou des tabernacles
01:22:23qui recueillent parfois
01:22:25des trésors
01:22:25que ce soit dans des petites églises
01:22:26de villages
01:22:27il y a parfois des trésors
01:22:28qui datent de plusieurs siècles
01:22:29Mais Jeanne
01:22:29ce n'est pas qu'une impression
01:22:30il y en a presque tous les jours
01:22:32des vols dans les églises
01:22:33Oui
01:22:33par exemple la gendarmerie
01:22:35mettait ce chiffre en avant
01:22:36de 820 vols
01:22:37l'année dernière
01:22:38alors ce n'est pas forcément
01:22:39que des vols d'objets culturels
01:22:41c'est peut-être cultuel aussi
01:22:42c'est parfois aussi
01:22:44juste des vols
01:22:45que ce soit de l'argent liquide
01:22:46l'argent des quêtes
01:22:47l'argent des troncs des églises
01:22:48et pour ça il y a des quêtes
01:22:49vous savez maintenant
01:22:50les fameuses quêtes électroniques
01:22:51qui sont mises en place
01:22:52dans le diocèse de Versailles
01:22:53par exemple
01:22:53plus de 90% des paroisses
01:22:55maintenant fonctionnent
01:22:56avec ces quêtes électroniques
01:22:57avec ces sans-contact
01:22:59avec la carte bleue
01:23:00pour éviter d'avoir
01:23:00de l'argent liquide
01:23:01dans les églises
01:23:01Stéphane Aubert
01:23:02ces biens culturels
01:23:03et culturels
01:23:04qui sont volés
01:23:05ils trouvent un débouché
01:23:06sur les marchés parallèles ?
01:23:08Alors il y a souvent
01:23:09un fantasme
01:23:10de la commande
01:23:11du collectionneur
01:23:12qui aurait commandé
01:23:13c'est probablement pas
01:23:15ce qui s'est passé
01:23:16c'est plutôt pour les matières premières
01:23:19pour les diamants
01:23:20il y a des saphirs de Ceylan
01:23:22par exemple
01:23:22qui valent beaucoup d'argent
01:23:24et c'est probablement
01:23:26pour cette matière-là
01:23:27pour ces diamants
01:23:27pour ces pierres précieuses
01:23:29qui seront ensuite
01:23:31probablement remontées
01:23:33ou en tout cas redécoupées
01:23:35Mais il y a parfois aussi
01:23:35des sites de vente aux enchères
01:23:37ou alors dans les brocantes
01:23:38vous voyez des calices
01:23:39moi je suis allée faire le test
01:23:41sur un site totalement légal
01:23:42où vous avez
01:23:43des ventes de calices
01:23:44des ventes de ciboires
01:23:46des ostensoires
01:23:46qui sont proposés à la vente
01:23:48sans qu'on sache forcément
01:23:49d'où ils proviennent
01:23:50c'est parfois tout à fait légal
01:23:51mais c'est vrai
01:23:52qu'il y a une vigilance
01:23:53des autorités
01:23:54notamment sur ces sites
01:23:55et notamment sur ces brocantes
01:23:56ou sur ces antiquaires
01:23:57qui ont l'obligation
01:23:59d'avoir la traçabilité
01:24:00pour ce qui est des professionnels
01:24:01de ces objets
01:24:02Nouvelle forme donc
01:24:03de criminalité
01:24:03auxquelles nous devons
01:24:04nous adapter
01:24:05c'est ce que dit
01:24:05Rachida Dati
01:24:06la ministre de la Culture
01:24:07On est obligé
01:24:08d'adapter ce musée
01:24:10aux nouvelles formes
01:24:11de criminalité
01:24:11mais aussi de pouvoir
01:24:13remettre aux normes
01:24:14tous les dispositifs
01:24:15de sécurité
01:24:16ça prend du temps
01:24:17parce que dans notre pays
01:24:18nous avons ce qu'on appelle
01:24:19la procédure des marchés publics
01:24:21c'est les procédures
01:24:22de mise en concurrence
01:24:23avec de la transparence
01:24:24et évidemment
01:24:25ça prend plus de temps
01:24:26que si nous étions
01:24:27un opérateur privé
01:24:27où on peut prendre
01:24:28le prestateur de notre choix
01:24:30et donc là
01:24:31nous allons demander
01:24:32avec le ministre de l'Intérieur
01:24:33nous allons demander
01:24:34au président de la République
01:24:35si nous pouvions
01:24:36reprendre les dispositifs
01:24:37que nous avons mis
01:24:39dans le cadre des JO
01:24:40ou pour Notre-Dame
01:24:41pour justement raccourcir
01:24:43les délais
01:24:43justement
01:24:44de mise en oeuvre
01:24:45de ce type de dispositifs
01:24:46Élise Muller
01:24:47est-ce qu'il y a
01:24:48un problème de sécurité
01:24:50au musée du Louvre ?
01:24:53Il y reste 33 000 oeuvres
01:24:54on ne voudrait pas
01:24:55appâter les malfaisants
01:24:56En termes d'effectifs
01:24:58en termes de
01:24:59enfin le rapport
01:25:00Sofiane
01:25:01de la Cour des Comptes
01:25:03dit des choses
01:25:04sans équivoque
01:25:04Oui il dit
01:25:05par exemple
01:25:06dans ces salles
01:25:06un tiers
01:25:07il manque un tiers
01:25:08de caméras
01:25:09un tiers de salle
01:25:10ne dispose pas
01:25:10de caméras
01:25:11précisément
01:25:12là où les joyaux
01:25:13ont été volés
01:25:14ça pose question
01:25:16vous aviez en tête
01:25:17ce chiffre
01:25:18de manque de caméras
01:25:19dans le musée ?
01:25:20Alors il y avait
01:25:20un certain nombre
01:25:21de dégeléments
01:25:21qu'on avait totalement identifiés
01:25:23qu'on avait remontés
01:25:24à l'administration
01:25:25à la direction du Louvre
01:25:27on a alerté autant qu'on a pu
01:25:28on n'était pas tellement écoutés
01:25:29parce que
01:25:30visiblement
01:25:31la sûreté
01:25:32la sécurité
01:25:33du patrimoine
01:25:33On est en période
01:25:34de dizette budgétaire
01:25:34ça ne vous a pas échappé ?
01:25:35Ça ne m'a pas échappé
01:25:36mais ça ne m'a pas échappé
01:25:37non plus
01:25:37que malgré la dizette budgétaire
01:25:39on programmait
01:25:40une entrée au Louvre
01:25:41à 1 milliard d'euros
01:25:42pour 2031
01:25:43alors que nous alertions
01:25:44dans le même temps
01:25:44sur l'état catastrophique
01:25:46de nos installations techniques
01:25:48notamment au niveau interne
01:25:50donc bon
01:25:51on est très conscients
01:25:53de la difficulté
01:25:54et c'est bien pour ça
01:25:55que nous
01:25:55on demande depuis le début
01:25:57une priorisation
01:25:58en fonction de nos coeurs de métier
01:26:00est-ce que ce qui importe
01:26:01c'est d'avoir
01:26:01une nouvelle entrée au Louvre
01:26:02ou de nouvelles salles d'exposition
01:26:05alors qu'on est en difficulté
01:26:06pour préserver aujourd'hui
01:26:08le patrimoine
01:26:08qui est soumis
01:26:09à notre garde
01:26:10Alexandra sur la prévention
01:26:11oui
01:26:12les gendarmes
01:26:13et les policiers
01:26:14qu'on a pu avoir au téléphone
01:26:15depuis hier
01:26:16nous disaient que l'important
01:26:17alors je rebondis sur ce que disait
01:26:18tout à l'heure Jeanne
01:26:19sur les vols
01:26:20en dehors des musées
01:26:21mais aussi dans les églises
01:26:22par exemple
01:26:23ou chez des particuliers
01:26:25ça arrive
01:26:25des objets d'art
01:26:26qui sont volés
01:26:27l'important c'est de toujours
01:26:28faire un inventaire régulier
01:26:30et de prendre en photo
01:26:31notamment les détails
01:26:32qui peuvent rendre particulier
01:26:34l'objet et permettre
01:26:35de le retrouver facilement
01:26:36ensuite sur les sites
01:26:37de revente en ligne
01:26:38là on a des photos
01:26:39alors là en l'occurrence
01:26:40on a des photos
01:26:41et c'est facilement identifiable
01:26:42on retrouvera les objets
01:26:43évidemment en bon état
01:26:44qui est de mauvaise augure
01:26:45voilà
01:26:45je ne sais pas dans quel état
01:26:46la couronne qui a été dérobée
01:26:48mais qui a été récupérée
01:26:48sans doute
01:26:49à priori un peu endommagée
01:26:50tombée par terre
01:26:52et donc effectivement
01:26:52peut-être endommagée
01:26:53merci à tous
01:26:54pour toutes ces précisions
01:26:56évidemment
01:26:57le Midi BFM
01:26:58revient demain
01:26:58je ne sais pas
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