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  • il y a 2 mois
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans BFM Midi.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux et les correspondants de BFM TV.
00:00:07L'inquiétude d'abord pour l'industrie automobile européenne. L'usine Stellantis de Poissy dans les Yvelines va fermer pendant trois semaines, faute de demande.
00:00:15Et l'inquiétude commence à gagner les autres sites, notamment celui de Mulhouse où nous attend Noemi Vira.
00:00:20Les questions après la collision évitaient de justesse entre deux Airbus A320.
00:00:25Ça s'est produit à l'aéroport de Nice dimanche soir. Erreur de pilotage, de la tour de contrôle, une enquête est évidemment en cours.
00:00:32Benoît Ruiz est à l'aéroport de Nice. Toutes les hypothèses dans le dossier du 13h, ce sera à 13h10.
00:00:37Le prix de l'huile d'olive va-t-il de nouveau flamber ? La production est en baisse.
00:00:42Reportage d'Eve Jounot de BFM Nice Côte d'Azur et explications à suivre.
00:00:46Et puis la fierté des supporters de l'Olympique de Marseille.
00:00:49Après la victoire contre le Paris Saint-Germain 1 à 0, j'en ai quelques-uns sur le plateau du Midi BFM.
00:00:55C'est une première au Vélodrome depuis 14 ans.
00:00:58A la une du Midi BFM et à la table du Midi BFM, Sofiane Aklouf évidemment pour l'économie.
00:01:02Eva Jaco pour la consommation.
00:01:04Aurel Gage va nous rejoindre pour la santé, ce sera à 12h50.
00:01:08Laurent Neumann pour la politique et Marc A pour la météo.
00:01:11Voici le premier journal avec Roselyne Dubois.
00:01:19Bonjour Christophe.
00:01:27Bonjour à tous.
00:01:28A la une, le procès jubilard avec les frères et la sœur de Delphine Jubilard.
00:01:33Appelé à la barre pour raconter qui elle était.
00:01:35C'est la première fois qu'ils témoignent publiquement.
00:01:37Ce matin, on revient sur le caractère de la jeune femme écrasée par son mari.
00:01:41On sera sur place avec Maxime Klierusa.
00:01:43Qui est derrière ces mystérieux survols de drones au-dessus des aéroports de Copenhague et Oslo ?
00:01:48Le Danemark dit faire face à une menace de sabotage importante.
00:01:52La Russie à l'instant assure qu'elle n'est pas impliquée.
00:01:57Emmanuel Macron sur BFM TV ce soir pour évoquer la reconnaissance de l'État de Palestine et ses conséquences.
00:02:02On verra s'il faut s'attendre à des représailles de la part d'Israël et lesquelles.
00:02:06Et puis la météo, Marc, c'est moyen.
00:02:09Et oui, de la pluie en effet pour aujourd'hui entre la région Grand Est, l'Île-de-France, le centre, la région Vernier-Rhône-Alpes.
00:02:14La neige revient dans les Pyrénées, 9 degrés seulement à Limoges cet après-midi, 12 à Tours et 15 à Paris.
00:02:20Voilà, et nous parlerons aussi des pluies à Diluvienne en Italie sur la région de Caume.
00:02:23Nous allons d'abord à Albi, Roselyne, deuxième jour du procès de Cédric Jubilard.
00:02:27Avec une petite surprise ce matin, l'audition des deux frères et de la sœur de Delphine.
00:02:32Effectivement, ce n'était pas prévu.
00:02:33Maxime Clier-Usain vous retrouve sur place. Vous êtes l'un des envois spéciaux de BFM TV.
00:02:37Racontez-nous cette matinée.
00:02:41La matinée, elle a été très simple jusqu'à présent puisque c'est l'enquêteur de personnalité qui est intervenu à la barre dès ce matin, dès 9h.
00:02:50Un enquêteur de personnalité qui a fouillé la vie, le passé de Delphine Jubilard.
00:02:57C'est ce qu'on attendait de cette journée d'aujourd'hui.
00:02:59Hier, on a beaucoup parlé. Il a été beaucoup question de Cédric Jubilard. Aujourd'hui, de son épouse, une chose ressort.
00:03:05Hier, le côté dominant de Cédric Jubilard a fait surface et des choses qui allaient en adéquation, si j'ai envie de dire, avec le caractère de Delphine qui était dans son couple très effacé.
00:03:17Le point positif à retenir sur le caractère de Delphine, c'est qu'elle était très présente pour s'occuper de ses enfants.
00:03:24C'était quelqu'un également de très dévoué dans son travail. Et surtout, l'enquêteur de personnalité a tenu à rappeler qu'à l'été 2020, 5 mois avant sa disparition,
00:03:35Delphine, au moment de se trouver un amant, s'est tout de suite révélé à nouveau.
00:03:40Son amant a d'ailleurs témoigné auprès de l'enquêteur de personnalité en disant, avec Delphine, j'avais trouvé l'interrupteur.
00:03:46Elle était éteinte. Elle est redevenue solaire. Désormais, depuis quelques minutes, a été appelée à la barre la sœur de Delphine Jubilard.
00:03:55C'est la première fois que nous allons entendre son témoignage, qu'elle va témoigner, parler, expliquer qui était sa sœur.
00:04:01Ce sera ensuite au tour du frère de Delphine Jubilard. Deux personnes, deux personnalités que l'on retrouvera une nouvelle fois la semaine prochaine
00:04:09pour parler des relations qu'il y avait au sein du couple Jubilard avant la disparition en décembre 2020.
00:04:16Maxime Clier-Rusal, un des envoyés spéciaux de BFM TV, donc à Albi avec Anel.
00:04:21Le teneu, peur sur l'Europe orientale et sur l'Europe du Nord d'ailleurs.
00:04:24Qui est derrière l'intrusion de drones au-dessus des aéroports de Copenhague au Danemark et d'Oslo en Norvège ?
00:04:30Ça a provoqué une sacrée pagaille des vols déroutés, annulés.
00:04:33Trois ou quatre grands drones au-dessus notamment de Copenhague provenant de différentes directions.
00:04:40L'aéroport a été fermé toute la soirée. Forcément, la Russie était soupçonnée.
00:04:44Elle dit ce matin n'être absolument pas impliquée. Valentin Demey.
00:04:48Voici l'un des quatre drones repérés au-dessus de l'aéroport de Copenhague.
00:04:53Le passager d'un avion le filme à travers un hublot.
00:04:56Pendant de longues minutes, l'aéronef émet une lumière verte et survole les pistes à très basse altitude.
00:05:01La direction de l'aéroport suspend alors tous les atterrissages et les décollages prévus.
00:05:05Nous avons pu contacter une passagère française.
00:05:08Elle s'apprêtait à décoller au même moment.
00:05:09D'un coup, l'avion s'est arrêté. Assez rapidement, en fait, on a eu une information qui nous disait qu'il y avait des drones qui étaient apparus dans le ciel de Copenhague, au-dessus de l'aéroport.
00:05:21On avait à ce moment-là la chance de ne pas encore être en mode avion, en fait, donc on pouvait suivre un peu les informations en direct.
00:05:26Très vite, une forte présence policière investit le tarmac de l'aéroport.
00:05:31Des dizaines de vols sont déroutés par mesure de sécurité.
00:05:34Une question persiste ce midi. Qui pilotait ces drones ?
00:05:38Était-ce un État, la Russie, ou était-ce un acteur privé ?
00:05:42La police danoise a en tout cas décidé de ne pas les abattre.
00:05:45Elle suppose que ces drones ont décollé depuis un bateau.
00:05:47Le nombre, la taille, les trajectoires de vol, le temps passé au-dessus de l'aéroport,
00:05:52tout cela mis bout à bout indique qu'il s'agit d'un acteur compétent, expérimenté.
00:05:57Mais quel acteur exactement, ça je ne sais pas.
00:05:59Hier soir, en plus de l'aéroport de Copenhague,
00:06:01l'aéroport d'Oslo en Norvège a connu le même incident,
00:06:05loin d'être un hasard, selon cet analyste en géopolitique.
00:06:07La concomitance des deux, à plusieurs centaines de kilomètres, quasiment synchrone,
00:06:12laisse penser qu'on est moins sur un petit plaisantin
00:06:15que sur quelque chose d'un peu plus sérieux,
00:06:16potentiellement, effectivement, une organisation russe derrière.
00:06:19Deux affaires qui interviennent seulement quelques jours
00:06:21après le survol de drones russes au-dessus de la Pologne.
00:06:24Hier, le Premier ministre polonais a d'ailleurs mis en garde Moscou.
00:06:27Si d'autres aéronefs russes pénètrent l'espace aérien polonais,
00:06:30ils seront tout simplement abattus.
00:06:32Voilà, la Russie qui dément donc être derrière ces incursions,
00:06:35mais ce démenti n'est évidemment pas une surprise.
00:06:37Le général Jean-Paul Palomero,
00:06:38ancien chef d'état-major de l'armée de l'air,
00:06:40sera avec nous tout à l'heure à 12h45.
00:06:42Par ailleurs, la Russie dit avoir abattu une trentaine de drones
00:06:44qui se dirigeaient vers Moscou cette nuit,
00:06:46et des dizaines d'autres en Crimée et dans les régions de l'ouest de la Russie.
00:06:49C'est l'événement sur BFM TV.
00:06:51Emmanuel Macron, invité exceptionnel de Patrick Shaw ce soir,
00:06:54quelques heures après l'annonce de la reconnaissance officielle de l'État palestinien.
00:06:58Entretien à suivre à 19h.
00:06:59Le chef de l'État qui répondra aux critiques.
00:07:02À la colère d'Israël notamment,
00:07:03était-ce le bon moment ?
00:07:05Hier, il l'a répété à la tribune de l'ONU.
00:07:07Le temps est venu.
00:07:09Antoine Fernandez.
00:07:10Le temps de la paix est venu.
00:07:14Car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir.
00:07:19Un discours de 20 minutes à la tribune des Nations Unies,
00:07:22où Emmanuel Macron déclare solennellement.
00:07:24La France reconnaît aujourd'hui l'État de Palestine.
00:07:29Devant les sièges vides des Américains et des Israéliens,
00:07:32le président de la République détaille le processus diplomatique
00:07:35et pose ses conditions.
00:07:36Je pourrais décider d'établir une ambassade auprès de l'État de Palestine
00:07:40dès lors que tous les otages détenus à Gaza auront été libérés
00:07:43et qu'un cessez-le-feu aura été établi.
00:07:46La France rejoint donc la liste des 151 pays
00:07:48sur 193 membres de l'ONU ayant reconnu l'État de Palestine.
00:07:53Depuis dimanche, l'Australie, le Canada ou encore le Royaume-Uni
00:07:57ont également procédé à cette reconnaissance.
00:07:59Pour l'ambassadeur d'Israël auprès des Nations Unies,
00:08:02cette démarche ne permettra pas de mettre fin au conflit.
00:08:06Nous voulons finir avec cette guerre.
00:08:08Ne vous méprenez pas, nous n'avons aucune intention de rester à Gaza.
00:08:11Mais ce que nous avons vu aujourd'hui aux Nations Unies,
00:08:14c'est un soutien au Hamas plutôt que de soutenir la fin de la guerre.
00:08:18Le peuple palestinien, lui, salue cette avancée,
00:08:21mais déplore tout de même un manque d'implication réelle des autres pays.
00:08:23La guerre contre Gaza dure depuis deux ans.
00:08:27Que nous apportera cette reconnaissance ?
00:08:29La guerre prendra-t-elle fin ? Non, elle continuera.
00:08:33Le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas a lui qualifié cette décision d'historique.
00:08:38Il a condamné les attaques du 7 octobre
00:08:40et a assuré que le Hamas n'aura aucun rôle à jouer au sein d'un futur gouvernement palestinien.
00:08:45L'actualité sociale à présent, c'est le président du MEDEF, Patrick Martin,
00:08:49qui annonce qu'il y aura dans quelques jours un énorme meeting du patronat
00:08:53pour montrer tout ce que les entreprises apportent au pays,
00:08:56pour dénoncer aussi, je cite, certaines théories dangereuses pour nos entreprises.
00:09:00Évidemment, on pense à la taxe Zuckman dans son collimateur.
00:09:03Voilà, il ne donne pas encore de date, évidemment, pour ce meeting.
00:09:05Ça nous amène à la politique, Laurent Neumann.
00:09:07Je regarde le calendrier, l'ultimatum des syndicats à Sébastien Lecornu.
00:09:11Il se termine bien demain ?
00:09:13C'est bien demain, je vous le confirme, mais qu'est-ce qu'il y a demain ?
00:09:15Le Premier ministre reçoit l'intersyndicale.
00:09:18Il va lâcher sur quoi ?
00:09:18Et donc, on sera suspendu aux lèvres des syndicats à la sortie de Matignon
00:09:22pour savoir s'ils ont été convaincus ou pas par les propositions du Premier ministre
00:09:26et si, oui ou non, il y aura une nouvelle journée de mobilisation,
00:09:30une nouvelle journée de grève.
00:09:32Alors, sans doute pas dès la sortie de Matignon,
00:09:34mais sans doute après une réunion de l'intersyndicale
00:09:36qui devrait avoir lieu le même jour demain.
00:09:38On pense qu'il va lâcher beaucoup ou pas ?
00:09:39Alors, il va lâcher des choses, notamment sur la taxation des plus hauts revenus,
00:09:43peut-être des plus hauts patrimoines, sur l'assurance chômage,
00:09:46sur l'année blanche, bref, sur plein de sujets.
00:09:48Quoi ? Combien ? On saura demain.
00:09:50Sinon, là aussi, journée de mobilisation avait prévenu les syndicats.
00:09:55Dans l'actualité également, cette histoire, Roselyne, qui nous mène à Brest,
00:09:58qui remonte au week-end dernier.
00:09:59Une vingtaine d'hommes ont cagoulé en semelle à Panique dans un bar samedi soir,
00:10:02un bar qui apparemment était ouvertement antifasciste.
00:10:04Au moins trois personnes ont été blessées.
00:10:06On y reviendra dans le courant du midi BFM.
00:10:08Avant, on revient vers Laurent, Laurent Neumann.
00:10:11Et ce titre de la Provence, une première depuis presque 15 ans, figurez-vous,
00:10:15au Vélodrome hier soir ?
00:10:16Bah oui, 14 ans pour être précis, magnifique, un zéro, victoire exceptionnelle de l'OM.
00:10:21Grâce à un but marqué par la nouvelle recrue, qui s'appelle Naïef Hagerbe,
00:10:25les supportés ont passé une longue nuit, très longue nuit, à refaire le match.
00:10:28On regarde.
00:10:30Le vieux port se réveille les yeux encore plein d'étoiles.
00:10:33La nuit a été courte pour les supporters marseillais,
00:10:36qui ont fêté jusque tard dans la soirée.
00:10:37la victoire de leur équipe face au Grand Paris Saint-Germain.
00:10:40On peut être content.
00:10:42Vous êtes fiers ?
00:10:43Ben oui, fiers d'être marseillais.
00:10:45C'est à jamais les premiers, comme on dit.
00:10:47Je pense que tout Marseille est en ébullition.
00:10:49On n'a pas fait le voyage pour rien.
00:10:51C'est magnifique.
00:10:52Ils nous ont fait plaisir.
00:10:53On a vécu un grand moment hier soir.
00:10:55On était très heureux.
00:10:56C'est notre fierté.
00:10:57On attendait ça depuis très, très, très longtemps.
00:10:59Et on est vraiment heureux ce matin,
00:11:01parce que c'est quand même contre le PSG.
00:11:03Donc, grande fierté pour Marseille.
00:11:06La joie des Marseillais est à la hauteur de leur attente.
00:11:0814 ans que l'Olympique de Marseille ne s'était plus imposé
00:11:11face au PSG au Vélodrome en championnat.
00:11:14Le coup de sifflet final hier soir a sonné
00:11:16comme une délivrance pour toute la ville.
00:11:18On a gagné face aux Parisiens.
00:11:20Mais c'est l'ambiance qu'il y a ce soir.
00:11:21Regardez les gens.
00:11:22Le peuple, il y a une superbe ambiance.
00:11:24Il n'y a pas d'insécurité.
00:11:26Marseille, c'est le top.
00:11:27Voilà, ils ont super bien joué.
00:11:29Je pense que cette année, on peut croire au titre.
00:11:31Je pense que Deserby, ça va super bien se passer cette année.
00:11:33C'est maintenant.
00:11:34C'est cette année que ça va le faire, les gars.
00:11:35Il faut y aller.
00:11:36Après un début poussif, l'OM relance sa saison.
00:11:39Grâce à ce succès, le club remonte à la sixième place du classement
00:11:42à seulement trois points du PSG
00:11:44qui lui perd sa place de leader du championnat.
00:11:47Oui, mais qui a gagné un ballon d'or hier
00:11:49dans les bras d'Ousmane Ben Dembele.
00:11:51Reportage de Samia Ani et Alice Reims
00:11:53avec BFM Marseille-Provence.
00:11:56Une nouvelle piste de hausse de taxes au menu du Midi Éco
00:11:59et ça fera peut-être partie des propositions
00:12:02du Premier ministre au syndicat demain.
00:12:05L'idée, Sophie-Anne, ce serait de taxer davantage les successions
00:12:09et là, un compromis politique semble possible.
00:12:12Oui, contrairement à la taxe Zuckman
00:12:13qui est évidemment divise entre le Parti Socialiste
00:12:16et l'Elysée qui ne veut pas en entendre parler.
00:12:18Là, le concept, c'est de prélever un point supplémentaire
00:12:20sur les successions qui sont supérieures
00:12:23à l'abattement de 100 000 euros par enfant
00:12:24qui est donné par chacun des parents.
00:12:27Si vous héritez d'une maison qui vaut 300 000 euros par exemple,
00:12:32vous êtes actuellement taxé sur le surplus.
00:12:34Donc en fait, 200 000 euros à hauteur de 20%.
00:12:38Là, avec un point supplémentaire, on passerait donc à 21%.
00:12:41Le problème, c'est que ça ne rapporterait qu'un milliard d'euros.
00:12:45Allez, deux si on arrive à bien le faire, grand maximum.
00:12:47On est loin du rendement, l'objectif du Parti Socialiste,
00:12:515 à 6 milliards, l'ancien ISF, là, on n'y est pas.
00:12:53Mais pourquoi miser sur la taxation des successions sociales ?
00:12:56Parce que c'est ce qu'on appelle la grande transmission.
00:12:58Et elle arrive dans les dix prochaines années qui vont s'écouler.
00:13:00Près d'un quart du patrimoine des ménages français va changer de main.
00:13:04C'est celle qu'on a appelée parfois avec un peu de dédain
00:13:06la génération des boomers, vous savez.
00:13:08Eh bien, elle va transmettre entre 5 et 9 milliards d'euros de patrimoine.
00:13:12C'est évidemment une malle financière pour l'État
00:13:14qui se dit, tiens, on peut relever un petit peu cette taxation.
00:13:17Et les chiffres sont frappants.
00:13:18La part de l'héritage dans le patrimoine,
00:13:20elle est passée de 35% à 60% en 2022.
00:13:24Avec la flambée de l'immobilier, évidemment,
00:13:26c'est de plus en plus difficile de se construire un patrimoine en propre.
00:13:28Donc, on en appelle, en fait, aux proches et aux parents.
00:13:31L'autre argument, c'est parce qu'avec cette succession,
00:13:34c'est plus difficile pour les ultra-riches d'échapper, en fait, à ces impôts.
00:13:38Autant on peut créer des holdings pour le capital et essayer d'éviter,
00:13:41autant, pour ce qui est du patrimoine, là, c'est beaucoup plus compliqué
00:13:43où on peut faire des donations de son vivant
00:13:46pour essayer de le donner et de transmettre le patrimoine ou le capital.
00:13:50Oui, mais taper dans les successions, ça, les Français n'aiment pas du tout.
00:13:52Ah non, je vous confirme, c'est l'impôt, figurez-vous,
00:13:54le plus détesté par les Français.
00:13:57Le paradoxe, c'est que pourtant, c'est un de ceux qui ont payé le moins.
00:13:59Il n'y a que 15% des successions qui seraient concernées dans ce cas-là.
00:14:03Un Français sur deux hérite de moins de 70 000 euros dans sa vie,
00:14:06selon le Conseil d'analyse économique.
00:14:08Mais ça touche à la transmission, à ce qu'on lègue à nos enfants,
00:14:12ce qu'on a eu de nos parents.
00:14:14Donc, évidemment, il y a un lien quasi intime, en réalité.
00:14:16Donc, ça crée une crispation.
00:14:18Et puis, comparé à nos voisins, en réalité,
00:14:20on taxe déjà beaucoup les successions.
00:14:22En Italie, par exemple, l'abattement, c'est 1 million d'euros par enfant.
00:14:25Nous, on est à 100 000.
00:14:26Et puis, au-delà, c'est 4%.
00:14:27Nous, on sait bien faire.
00:14:29On va jusqu'à 45% au total pour un parent.
00:14:32Et si c'est un proche plus éloigné,
00:14:33pour les héritiers, c'est 60% de taxation au total.
00:14:37C'était votre programme avec Coltou de Cyanolite.
00:14:45La colle en ruban double face, numéro 1 du marché.
00:14:48Coltou. Coltou dans tous les cas.
00:14:51C'était votre rendez-vous avec la nouvelle Mazda 6i 100% électrique.
00:14:56C'était votre rendez-vous avec Banque Populaire.
00:15:01À vos côtés pour préparer sereinement votre retraite.
00:15:03Banque Populaire, la réussite est en vous.
00:15:06Comme chaque jour, à cette heure-ci, directe région.
00:15:09Et aujourd'hui, nous allons à Poissy, dans les Yvelines, en Ile-de-France,
00:15:12avec l'illustration très concrète de la crise de l'automobile en Europe,
00:15:15dont on vous parle régulièrement.
00:15:17L'usine Stellantis, ex-usine Peugeot emblématique,
00:15:20qui sera à l'arrêt le mois prochain, pendant trois semaines.
00:15:23Ça va être soit des congés forcés, soit du chômage partiel pour les salariés.
00:15:27On sera dans un instant avec Brahim Ayetatman,
00:15:29qui est le secrétaire FO Métallurgie, secrétaire adjoint de la section de Poissy.
00:15:33A tout de suite.
00:15:33D'abord, on va regarder le reportage des envoyés spéciaux de BFM TV.
00:15:36Marjorie Marciac et Clémence Renard, avec les mines d'Arcourt.
00:15:40C'est la dernière usine d'automobiles d'Ile-de-France, 2000 salariés.
00:15:44Alors, l'annonce de la fermeture trois semaines en octobre de Stellantis-Poissy
00:15:49suscite l'inquiétude des habitants.
00:15:51C'est une usine qui a compté jusqu'à 27 000 salariés.
00:15:53Il y a aussi les commerçants qui profitent de l'usine.
00:15:57Bon, là, ça va être fini.
00:15:59Il y a Olnay qui a fermé il y a quelques temps.
00:16:01Bon, maintenant, c'est possible.
00:16:03Très, très inquiet.
00:16:05Surtout pour nos jeunes.
00:16:07Il faut bien qu'ils aient un avenir.
00:16:09Il y a des gens ici qui vont quitter Poissy, qui vont partir.
00:16:12L'immobilier va les gringoyer.
00:16:14Au lieu de monter, ça va les gringoyer.
00:16:16Ils ont beau faire des prolongations dans les transports,
00:16:19d'un côté, il faut maintenir les emplois.
00:16:22À Poissy, Stellantis assemble des Opels Mocha,
00:16:24dont les ventes sont en berne.
00:16:26Du 13 au 31 octobre,
00:16:28les salariés seront en chômage partiel et en congé,
00:16:31en raison d'un marché difficile en Europe, selon le groupe.
00:16:35Les syndicats s'attendaient à une pause,
00:16:37mais elle est plus importante que prévue.
00:16:39C'est quand même la menace qui se concrétise de la fermeture de l'usine.
00:16:44Il y a tous les sous-traitants avec qui on a pris contact depuis des mois et des mois
00:16:48qui vivent exactement la même chose dans leur usine.
00:16:51Lire, le fabricant de sièges,
00:16:53Forvia à Mérudanloise, qui nous fabrique les planches de bord et les panneaux de porte.
00:16:58Vous avez Plasticognum à Vernon.
00:17:00C'est une destruction d'emplois de toutes ces entreprises.
00:17:05Des syndicats appellent à manifester à 13h devant la mairie de Poissy,
00:17:09car la maire y rencontre la présidente de région
00:17:11au sujet d'un projet de rachat par le Paris Saint-Germain de terrain de Stellantis.
00:17:16Nous suivrons ça évidemment en direct.
00:17:18Brahim Haït Atman, est-ce que c'est le premier pas vers la fermeture de l'usine,
00:17:22comme le dit Jean-Pierre Mercier ?
00:17:24Pas du tout.
00:17:26Pas du tout.
00:17:26Très clairement, aujourd'hui, on n'est pas du tout sur la même longueur d'onde,
00:17:31dans la mesure où cette fermeture était prévue de longue date.
00:17:35Depuis le mois de janvier, quand on a signé l'accord sur le temps de travail,
00:17:39on avait déjà programmé la semaine 44.
00:17:44Excusez-moi.
00:17:45Allez-y.
00:17:47Donc on était sur la semaine 44 qui était prévue non travaillée
00:17:53pour pouvoir déplacer le pack batterie qui sert à la voiture.
00:17:58Donc autrement dit, l'inquiétude est limitée, c'est ce que vous voulez dire, sur le site de Poissy ?
00:18:03Non, l'inquiétude est toujours là.
00:18:07Aujourd'hui, on sait très bien que la crise automobile est parmi nous.
00:18:11Et à partir du moment où la crise automobile est là, on est tous inquiets.
00:18:16Mais là, malheureusement, ce n'est pas spécifique à Poissy.
00:18:20C'est l'ensemble de l'industrie automobile qui, malheureusement, est en crise et inquiète.
00:18:26Mais ce qui est spécifique à Poissy, c'est l'idée que le PSG puisse vouloir profiter de ce site, de votre site.
00:18:32Alors, le PSG ne profite pas de notre site.
00:18:37Le PSG est plutôt une opportunité pour pouvoir se soulager d'un foncier qui nous coûte aujourd'hui par rapport à d'autres sites.
00:18:46Vous prenez l'exemple spécifique qui est celui de Knetra.
00:18:50Knetra, c'est 70 hectares.
00:18:52Là où nous, on est à 115 hectares.
00:18:55Mais très concrètement, Brahim...
00:18:57C'est une opportunité pour nous.
00:18:58Mais très concrètement, Brahim, comment voyez-vous l'avenir du site de Poissy ?
00:19:06Nous, l'avenir du site de Poissy, il est dans la transformation et dans la continuation de la fabrication industrielle.
00:19:15Ce n'est pas forcément la voiture, c'est la fabrication industrielle qui nous fait.
00:19:20Autrement dit, et par exemple, des pièces détachées.
00:19:22Merci beaucoup, Brahim Haït-Hatman, d'avoir été en direct avec nous.
00:19:26Et on va suivre évidemment cette manifestation devant la mairie de Poissy durant le midi BFM.
00:19:31Vous restez avec nous dans un instant, le journal de 12h30.
00:19:34On ira à Nice pour essayer de comprendre ce qu'il a pu se passer dimanche soir.
00:19:37Ces deux avions qui ont failli se frôler, ça s'est joué à très peu.
00:19:41À qui la faute ? Y a-t-il des erreurs manifestes ?
00:19:44On verra ça dans un instant.
00:19:46Mais d'abord, la météo.
00:19:46Il est midi et demi, toute l'actualité dans le midi BFM avec d'abord cette question, Roselyne.
00:19:58Qui est responsable ? Beaucoup de questions sur ce crash évité de justesse dimanche soir à l'aéroport de Nice.
00:20:04Un avion sur le point de décoller et un autre qui atterrissait sont passés dangereusement près.
00:20:09Pourquoi la tour de contrôle ne les a-t-elle pas alertés ?
00:20:12Les frères et sœurs de Delphine Jubilard à la barre en ce moment pour évoquer sa personnalité.
00:20:19La sœur aînée vient de s'exprimer.
00:20:21Elle n'aurait jamais laissé ses enfants.
00:20:24Ce n'était pas son genre, a dit cette sœur aînée en évoquant Delphine.
00:20:28Une reconnaissance officielle pour quoi faire ?
00:20:31Emmanuel Macron s'expliquera ce soir sur BFM TV sur son choix de reconnaître l'état de Palestine.
00:20:36On vous racontera aussi comment le président a dû marcher dans les rues de New York,
00:20:40bloqué par le convoi de Donald Trump.
00:20:41Il lui a passé un petit coup de fil.
00:20:42Le paracétamol pendant la grossesse entraîne-t-il vraiment un risque accru d'autisme chez l'enfant ?
00:20:47Ce sont les mots prononcés par Donald Trump.
00:20:50On vérifiera, on posera la question au docteur Aurel Getsch.
00:20:54Et puis la météo, encore pas mal de pluie aujourd'hui et des températures clairement en baisse.
00:20:59Nous voulions revenir dans le mini BFM sur cette collision vraiment évitée de justesse.
00:21:03Dimanche soir à l'aéroport de Nice puisque ça s'est joué à 15 mètres.
00:21:0615 mètres entre deux Airbus A320.
00:21:08Il faut rappeler, Roselyne, que dimanche, le plafond était très bas à l'aéroport.
00:21:13La visibilité n'était pas très bonne.
00:21:14Oui, mais ça n'explique pas tout.
00:21:16Comment un appareil de la compagnie Nouvelle Air s'est engagé sur une piste
00:21:19où se trouvait déjà un avion d'EasyJet qui lui voulait décoller ?
00:21:23Qui a fait une erreur ? On a échappé au pire, témoigne des passagers.
00:21:26Mais pourquoi n'y a-t-il eu aucun avertissement ?
00:21:29Enquête de Benoît Ruiz et Manon Aversa avec Elisa Trana.
00:21:31La collision entre les deux appareils a été évitée à quelques mètres près.
00:21:38Les passagers n'en reviennent toujours pas.
00:21:40Leur avion a été frôlé par un autre A320.
00:21:43On a senti un souffle au-dessus de l'avion et mon épouse qui était en fenêtre
00:21:46a vu un avion passer au ras de nos têtes et repartir.
00:21:50Le pilote disait que le copilote en pleurait d'émotion.
00:21:54Il disait très choqué par ce qui venait de leur arriver.
00:21:57Il pleut à verse dimanche soir sur l'aéroport de Nice
00:21:59quand un Airbus A320 de la compagnie EasyJet s'apprête à décoller sur cette piste ici en rouge.
00:22:06Au même moment, un avion de la compagnie Nouvelle Air Tunisie
00:22:10commence lui son atterrissage sur la même piste.
00:22:13Les deux appareils se frôlent à 3 mètres, diront certains témoins,
00:22:17avant que l'avion tunisien ne remette les gaz pour modifier sa trajectoire.
00:22:22Selon le bureau d'enquête et d'analyse, il a emprunté la mauvaise piste.
00:22:26Il aurait dû atterrir sur la piste ici en jaune.
00:22:28À Nice, on est sur une géographie un peu particulière
00:22:31avec un terrain qui a mangé sur la mer.
00:22:34Et donc ces deux nuits, vous allez avoir des phénomènes optiques assez particuliers.
00:22:39Vous avez beaucoup de noir, peut-être au loin des villes,
00:22:42et ensuite toutes ces lumières qui vous éblouissent d'une certaine manière.
00:22:45Et donc avec toutes ces lumières, on peut des fois se tromper de piste.
00:22:49Problème de visibilité, erreur du pilote ou erreur d'aiguillage de la tour de contrôle,
00:22:54les boîtes noires des deux appareils permettront peut-être de comprendre
00:22:58les raisons de cette catastrophe évitée.
00:23:01Emmanuel Macron sur BFM TV ce soir à 19h.
00:23:04Interview exceptionnelle du chef de l'État sur la reconnaissance de l'État de Palestine.
00:23:07Qu'est-ce que cette décision change concrètement ?
00:23:10Qu'est-ce qui fait un État ?
00:23:11Il répondra aux questions de Patrick Sos.
00:23:13Et tiens, on voulait vous montrer cette séquence.
00:23:14Hier, il était à la tribune de l'ONU, le chef de l'État.
00:23:17Et en sortant, vous allez voir ce qui s'est passé.
00:23:19Images tournées par notre envoyé spécial Mathieu Coache.
00:23:22Il s'est retrouvé en fait dans la rue de New York, le chef de l'État, bloqué sur le trottoir.
00:23:28Il doit y avoir regardé.
00:23:29Sous-titrage MFP.
00:23:59Et à ce moment-là, Emmanuel Macron appelle qui ? Il appelle Donald Trump.
00:24:29– Voilà, Laurent, on aurait bien aimé entendre ce que lui a répondu, évidemment, Donald Trump.
00:24:49– Elle est incroyable cette scène. – D'ailleurs, il va repartir, mais à pied, il n'aura jamais sa voiture.
00:24:54– Et finalement, ça va se débloquer, il va marcher 30 minutes pour rejoindre le consulat de France,
00:24:58et ça se passe quelques minutes après le prononcé du discours à la tribune de l'ONU sur la reconnaissance de la Palestine.
00:25:04Alors, elle dit quelque chose quand même, cette scène.
00:25:06Elle dit qu'Emmanuel Macron veut montrer quand même la forme de connivence, de proximité qu'il a avec le président américain.
00:25:12Je vous rassure, il n'a pas parlé que de la rue bloquée par le convoi de Donald Trump.
00:25:16Il a aussi parlé quelques secondes, on l'entend sur ce qu'on vient de voir à l'instant.
00:25:20Il a parlé de Gaza, il a parlé des réunions qui vont avoir lieu, notamment avec le Qatar,
00:25:25pour faire suite à cette déclaration de reconnaissance de la Palestine.
00:25:28Mais enfin, ce sont des images qu'on n'a pas l'habitude de voir.
00:25:30On est dans New York, au pied de l'immeuble de l'ONU.
00:25:33Voilà, document signé Mathieu Coache, l'un des envoyés spéciaux de BFM TV,
00:25:37et donc l'entretien entre Emmanuel Macron et Patrick Sault, ce soir, 19h sur BFM.
00:25:43Dans l'actualité également, on vous le disait en titre, l'usine Stellantis de Poissy,
00:25:46à l'arrêt pour trois semaines le mois prochain.
00:25:49C'est l'ex-usine Peugeot, en région parisienne, qui produit notamment des DS3 et des Opel Mocha.
00:25:54Les 2000 salariés et leurs sous-traitants vont se retrouver au chômage technique.
00:25:57Voilà, la direction explique qu'elle doit adapter son rythme de production à un marché difficile en Europe.
00:26:02Autrement dit, les voitures ne se vendent plus.
00:26:03De façon plus directe.
00:26:05Et ça inquiète les autres sites du groupe.
00:26:07Noémie Vira, vous êtes, vous, devant le site Stellantis de Mulhouse,
00:26:11où là aussi, la production a déjà baissé ?
00:26:16Oui, Christophe, la production a déjà baissé, et cela depuis un an.
00:26:21Comme vous le dites, ce qui se passe à Poissy inquiète bien au-delà de l'île de France.
00:26:25Ici, à Mulhouse, Stellantis emploie plusieurs milliers de salariés,
00:26:28plus de 4300 et fabrique des modèles stratégiques comme la Peugeot 308 thermique ou encore électrique.
00:26:35Alors, pour l'instant, la direction n'a pas annoncé de chômage partiel,
00:26:39mais c'est ce que redoutent les syndicats locaux qui restent sur leur garde.
00:26:43Écoutez, Régis Manzy, les délégués syndicales chez Force Ouvrière.
00:26:46Le marché en Europe, et vu tout ce qui se passe aujourd'hui dans le monde au niveau de l'automobile,
00:26:52l'inquiétude est chez tout le monde.
00:26:54Oui, tous les salariés sont concernés.
00:26:56On est concernés tous par notre avenir, donc on est tous forcément un petit peu inquiets.
00:27:00Aujourd'hui, on n'a pas d'annonce de la part de la direction.
00:27:02On aura un CSE ordinaire le 30 septembre.
00:27:05Peut-être que les annonces viendront, on n'en sait rien.
00:27:08Le message n'est pas un message au niveau des salariés,
00:27:10c'est plutôt un message au niveau de l'Europe,
00:27:12en leur disant qu'il faudrait peut-être repousser les chances de 2035.
00:27:15Et aujourd'hui, on continue à fabriquer des voitures thermiques
00:27:17qui sont encore et toujours les véhicules les plus demandés à ce jour.
00:27:23Voilà, donc pas d'annonce claire pour Mulhouse à ce stade,
00:27:26mais un climat de méfiance et une question simple que se posent les salariés.
00:27:30Sommes-nous les prochains ?
00:27:32Et derrière cet arrêt de production à Poissy,
00:27:34se pose aussi la question du calendrier de la transition écologique.
00:27:38Faut-il le repousser et tenir compte des réalités du marché ?
00:27:43Aujourd'hui, les véhicules thermiques restent les plus demandés.
00:27:46On continue à parler économie et consommation avec le prix de l'huile d'olive
00:27:49qui pourrait repartir à la hausse.
00:27:52La production risque en effet d'être en baisse chez tous les grands pays producteurs
00:27:55à cause d'un été très chaud et très sec.
00:27:57Voilà, tout va dépendre de la météo de ces prochaines semaines.
00:28:01En tous les cas, dans les Alpes-Maritimes,
00:28:02la récolte s'annonce particulièrement mauvaise.
00:28:05reportage BFMT, Nice-Côte d'Azur d'Ève Gounod.
00:28:09Voilà les olives.
00:28:11Il y en a deux ici, une là, un, deux, trois là.
00:28:15Et bon, vraiment pas de quoi faire une récolte.
00:28:17Sur son exploitation, cet oléiculteur constate les dégâts.
00:28:22Cette année, ce sera presque une année blanche pour le secteur de l'olive niçoise.
00:28:26Malheureusement, c'est dur à regarder parce qu'on se dit que tout le travail d'une année,
00:28:31qui ne sert à rien, on n'aura pas de récolte cette année,
00:28:33ou vraiment très très peu de récolte cette année.
00:28:35Si j'arrive à faire une tonne d'olive, je serais presque satisfait, mais je ne pense pas.
00:28:39En cause, des fortes chaleurs au moment de la pollinisation.
00:28:43En fin et début juin, les températures sont montées à des températures extrêmes.
00:28:47Une chaleur de plomb, ça induit une fleur qui sèche,
00:28:51donc une fleur qui sèche derrière pas d'olive.
00:28:53Autres acteurs de la chaîne de production de l'huile d'olive,
00:28:56les mouliniers, eux aussi, s'inquiètent de la saison à venir.
00:29:00Le chiffre d'affaires est lié aux quantités d'olives amenées au moulin.
00:29:04Donc s'il n'y a pas d'olives régulièrement, il y aura dans l'avenir souci.
00:29:09Il y avait déjà eu trois années d'affilée vraiment difficile,
00:29:12donc il ne faut pas non plus que ça continue comme ça.
00:29:16Dans les Alpes-Maritimes, la récolte devrait démarrer le mois prochain.
00:29:19Laurent Neumann, dans mon café, chaque matin, votre journée commence au comptoir.
00:29:25De quoi y parlait-on ce matin ?
00:29:27Quand je suis rentré, évidemment, de quoi on parlait ?
00:29:29De la victoire de l'OM, c'est quand même l'information essentielle.
00:29:32Et d'ailleurs, je peux même vous révéler un petit secret.
00:29:34Quand je suis rentré dans mon café, j'ai allumé mon téléphone portable
00:29:37et je leur ai passé cette musique.
00:29:39Et ils ont réagi comment ?
00:29:40Comment ils ont réagi ?
00:29:42Ils vous ont lancé des tomates ?
00:29:43Ils ont réagi en me montrant ça, évidemment.
00:29:45Certes, l'OM a battu le PSG, mais Ousmane Dembele et Ballon d'or,
00:29:49Ballon d'or mérité, comme quoi on peut être honnête dans le football,
00:29:52mais très honnêtement, on ne parlait pas que de ça.
00:29:54Oui, on parlait de l'actualité politique, évidemment.
00:29:57De quoi d'ailleurs ?
00:29:58Du discours d'Emmanuel Macron, la reconnaissance de la Palestine à la tribune de l'ONU.
00:30:02Et je me suis rendu compte de quelque chose de fondamental,
00:30:05c'est que le moment était peut-être historique hier,
00:30:07mais alors il y a une certitude, c'est qu'Emmanuel Macron n'a absolument pas réussi la pédagogie de sa décision.
00:30:13Vous avez vu le sondage Elab la semaine dernière, vendredi,
00:30:1653% des Français favorables à cette reconnaissance,
00:30:20ça veut donc dire qu'un Français sur deux n'y est pas favorable,
00:30:22et même parmi ceux qui sont favorables,
00:30:24la pédagogie n'est pas passée autour de deux arguments qu'on entend très souvent.
00:30:29D'abord, pourquoi le faire à ce moment-là, après les massacres du 7 octobre,
00:30:34c'est vécu comme une victoire pour le Hamas ?
00:30:36Alors il y a des contre-arguments à ça, on pourrait dire par exemple
00:30:39que le Hamas ne veut pas de la solution à deux États,
00:30:42donc cette reconnaissance n'est pas une victoire.
00:30:44Que de la même manière, il ne faut pas assimiler tous les Juifs à Netanyahou,
00:30:48il ne faut pas assimiler tous les Palestiniens au Hamas.
00:30:51Mais je suis obligé de reconnaître que cette pédagogie n'est pas passée,
00:30:54même si d'ailleurs 150 pays ont au total reconnu l'État de Palestine,
00:31:00dont récemment trois alliés des États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie, le Canada,
00:31:05ce n'est pas rien.
00:31:06Pourquoi dites-vous ça ?
00:31:07Parce qu'au fond, personne ne l'a aidé à faire la pédagogie de cette décision.
00:31:13D'abord, regardez dans son propre camp.
00:31:15Tiens, on parlait d'Ousmane Dembele, Gabriel Attal hier soir,
00:31:17il a tweeté, il aurait pu tweeter sur le discours du président,
00:31:20non, il a tweeté sur le ballon d'or d'Ousmane Dembele.
00:31:23Édouard Philippe, pas un mot, François Bayrou, pas un mot,
00:31:25le maire de Nice qui explique que c'est une faute historique.
00:31:28Et je ne parle même pas des partis de gauche qui ont rendu un bien mauvais service
00:31:32au président de la République, en disant on va hisser le drapeau palestinien sur les mairies.
00:31:37Mais quel message ils envoient ?
00:31:39Que c'est la victoire d'un camp sur un autre.
00:31:41Et d'ailleurs, même sondage, vous avez vu, 70%, 7 Français sur 10 étaient opposés à ces drapeaux.
00:31:49Pourquoi ? Parce que personne n'a envie d'importer ça sur le sol français.
00:31:53Tout ça, mis bout à bout, fait que la décision est peut-être bonne,
00:31:56la décision est peut-être légitime, mais beaucoup de gens ne l'ont absolument pas comprise.
00:32:00C'est pour ça que moi, à titre personnel, j'attends avec impatience,
00:32:03et à mon avis je ne suis pas le seul, les explications qu'il va donner ce soir Emmanuel Macron sur BFM TV.
00:32:07On a besoin de faire cette pédagogie-là.
00:32:10Entretien réalisé donc par Patrick Sos et diffusé ce soir à 19h.
00:32:1519h sur BFM.
00:32:17On en vient à ces intrusions de drones qui se multiplient.
00:32:20Il y a eu des survols russes en Europe de l'Est.
00:32:23Maintenant, l'Europe du Nord.
00:32:24On va en parler avec le général Jean-Paul Paloméros.
00:32:27Bonjour, merci d'être avec nous.
00:32:28On s'est un chef d'état-major de l'armée de l'air.
00:32:30Hier, c'est 3 ou 4 grands drones qui ont été repérés au-dessus des aéroports d'Oslo et de Copenhague.
00:32:35Ça a provoqué un énorme chaos.
00:32:36La police nous parle ce matin d'un acteur compétent.
00:32:40Ça veut dire quoi ?
00:32:40Ça veut dire qu'il faut penser à un État ?
00:32:43Oui, enfin, on y pense tous.
00:32:45Maintenant, c'est très intéressant l'ambiguïté que font peser des outils comme les drones.
00:32:53D'un autre côté, on peut faire le parallèle avec les cybermenaces.
00:32:57Plusieurs aéroports qui ont été bloqués par des cybermenaces, par qui il y a une certaine convergence
00:33:02entre la criminalité organisée et les intérêts d'un certain nombre d'États, dont la Russie.
00:33:07Donc, il peut se passer des choses comme ça.
00:33:09Ça peut être un test.
00:33:10Ce qui est très étonnant, c'est que la mer Baltique, elle est surveillée, pour le moins.
00:33:16Et on se demande s'il y a bien quelqu'un, quelque part, qui a vu une trajectoire.
00:33:21Ce n'est pas possible.
00:33:22Vous dites la mer Baltique, en général, parce que ces drones sont sans doute partis de bateaux.
00:33:28Venus de plusieurs directions.
00:33:30Oui, alors ils auraient très bien pu partir de l'emprise de Kaliningrad, mais je pense qu'on les aurait vus.
00:33:36Ça dépend, effectivement, de la taille des drones.
00:33:38Quand on parle des drones, c'est trop générique.
00:33:41Quand on dit que ce seront des gros drones, c'est des drones de quelle dimension ?
00:33:44Je ne peux pas vous le dire, c'est les Danois qui les définissent.
00:33:48Ça fait penser à ceux qu'on voit au moment du 14 juillet.
00:33:50C'est deux mètres, un peu comme les Reaper et autres ?
00:33:52Je pense que si vraiment ils étaient aussi gros que ça, ils auraient été interceptés.
00:33:56Enfin, on les aurait vus.
00:33:57Donc, ils appellent ça les gros drones parce que ce ne sont pas des micro-drones, mais ça doit être des mini-drones.
00:34:01Je n'en sais rien.
00:34:01Mais c'est quand même très étonnant.
00:34:05Donc, ça crée une vraie question.
00:34:08C'est l'attribution.
00:34:09C'est-à-dire, effectivement, qui a fait ça.
00:34:10Il est clair que ça contribue à une certaine anxiété.
00:34:14Donc là, il y a un problème de résilience, en fait.
00:34:17Et ça démontre tout le travail.
00:34:20Et il faut parfois savoir se satisfaire et, en tout cas, féliciter tous ceux qui ont contribué,
00:34:25de travailler de sécurisation des Jeux olympiques.
00:34:27Parce que vous imaginez, toutes ces menaces-là, elles ont été prises en compte, la cyber, les drones.
00:34:32Et pourquoi nous y sommes ?
00:34:35Enfin, les services y sont arrivés parce qu'ils ont travaillé tous ensemble.
00:34:38Là, on nous parle de la police.
00:34:39Jusqu'à quel point est-elle intégrée avec le travail de la défense ?
00:34:42Il y a l'armée et les services de renseignement aussi qui enquêtent.
00:34:44Oui, parce qu'il n'y a pas cinq ans de solution.
00:34:46Chacun doit apporter sa contribution.
00:34:48Général Paloméros, les Russes, évidemment, démentent.
00:34:50Mais ça, on n'est pas surpris.
00:34:52C'est normal.
00:34:52Est-ce que, alors, vous dites quand même qu'il doit y avoir un filage, un traçage possible.
00:34:57Vous pensez qu'on saura ?
00:34:58Oui.
00:34:59Oui, on va finir par savoir.
00:35:03Parce que ce qui est inquiétant, c'est qu'on ne les ait pas interceptés avant, visualisés avant.
00:35:08C'est là la clé.
00:35:10Vous savez, la défense, la sécurité, le défenseur a toujours un temps de retard sur l'agresseur, entre guillemets.
00:35:18On n'a plus le droit à ça, maintenant, en Europe orientale.
00:35:20Je suis totalement d'accord avec vous.
00:35:22J'ai passé toute une partie de ma carrière à essayer de travailler en temps réel.
00:35:25À l'OTAN, oui.
00:35:25J'étais à la fois pilote de chasse, puis peu importe.
00:35:29Mais essayer de créer, effectivement, une information en temps réel qui mélange toutes les sources de renseignements.
00:35:34Ça, c'est vraiment précieux parce que ça peut être un satellite.
00:35:37Et ça m'étonnerait bien qu'il n'y ait pas un satellite, quelque part, qui ait vu quelque chose.
00:35:41À un moment donné, il y en a tellement.
00:35:42Mais plein de sources de renseignements, et d'autant plus dans cette région.
00:35:47Mais est-ce que ça dit, Général, qu'il faut renforcer la sécurité autour de nos aéroports,
00:35:52et particulièrement autour des aéroports d'Europe orientale ?
00:35:56Moi, je le crois.
00:35:57Ça fait partie des infrastructures critiques.
00:35:59Alors, aujourd'hui, on parle des aéroports.
00:36:00On a beaucoup parlé dans un tout autre domaine des hôpitaux.
00:36:03Vous voyez, c'est cette définition, quelque part, de notre résilience globale
00:36:09à laquelle contribuent tous les services de l'État.
00:36:12C'est effectivement la défense, c'est la sécurité, même d'autres, d'ailleurs.
00:36:17Et c'est ça qu'il faut vraiment analyser.
00:36:19On voit les attaques.
00:36:20Je mêle les deux parce que, pour moi, c'est de même nature cyber et le drone.
00:36:24C'est l'hybridité, en quelque sorte, et cette difficulté d'attribution.
00:36:29Parce que, voilà, vous imaginez l'interception du drone, il n'y a pas de pilote à bord.
00:36:32Alors, il y a bien quelqu'un qui doit le piloter à distance.
00:36:35Et encore, ça reste à démontrer parce qu'il peut être programmé pour ça.
00:36:39Mais moi, j'ai juste une question générale.
00:36:40Pourquoi, en fait ? Dans quel but ?
00:36:42Est-ce que c'était pour se prouver qu'on pouvait le faire ?
00:36:44Est-ce que c'est un message ?
00:36:45Le Danemark dit être face à une menace de sabotage importante.
00:36:48Est-ce que c'est pour tenter de faire des dégâts, prendre des renseignements ?
00:36:52Là, je regrette que Tom Clancy soit prévu.
00:36:54C'est ça, moi aussi.
00:36:56Mais tout est possible.
00:36:58On peut essayer de le remplacer.
00:36:59Oui, il y a des intérêts divers et variés vis-à-vis du Danemark.
00:37:02Je ne vais pas échafauder les thèses complotistes qui voudraient que ceux qui veulent le Groenland puissent...
00:37:08Non, mais il y a des pays comme ça qui, à un moment donné, sont dans le viseur.
00:37:13Le Danemark est en train d'acquérir des moyens de défense solaire franco-italien.
00:37:18Si vous mettez tout sur la table, vous trouvez quelques pistes, vous dites, est-ce que c'est...
00:37:24Mais le fait, et vous faites bien le souligner, que ça soit produit et que c'est pris de surprise des autorités danoises,
00:37:32ça, c'est plus inquiétant.
00:37:34Ça prouve qu'il n'y a pas encore une conviction profonde chez tous les pays que la résilience, ça commence par soi-même.
00:37:40Alors, on peut parler de l'OTAN dans son ensemble, on peut parler de l'Union Européenne,
00:37:44mais le boulot, il commence à la maison, si vous voulez aussi.
00:37:46Chacun doit faire son propre job.
00:37:47Et quand vous dites résilience, on pense évidemment en défense, évidemment, de l'Europe aux confins de la Russie,
00:37:53puisqu'il faut bien prononcer le nom de ce pays.
00:37:56Merci, mon général, d'être venu nous voir ce matin, ce midi, sur le plateau du Midi BFM.
00:37:59Vous parliez de théorie complotiste.
00:38:01Tiens, peut-on lier paracétamol et autisme ?
00:38:04C'est Donald Trump qui s'est pris pour un médecin cette nuit et qui donne des conseils aux femmes enceintes.
00:38:08Écoutez.
00:38:09Je vous recommande vivement de ne pas utiliser de paracétamol, sauf en cas d'absolue nécessité.
00:38:14Ne le prenez pas.
00:38:17Si vous ne pouvez vraiment pas faire autrement, battez-vous comme un fou pour ne pas en prendre.
00:38:22Et d'ailleurs, je pense pouvoir dire qu'il existe certains groupes de personnes qui ne se font pas vacciner et ne prennent aucun médicament.
00:38:29Et qui ne sont pas atteints d'autisme.
00:38:31Ils ne sont pas atteints d'autisme.
00:38:33Cela vous dit quelque chose ?
00:38:34C'est le cas actuellement.
00:38:36Bon, on a le docteur Auréle Guège sur le plateau.
00:38:39Le paracétamol pendant la grossesse potentiellement nocif, c'est faux ou c'est vrai ?
00:38:43Alors, c'est hyper intéressant quand on écoute même la dernière phrase qu'a eue le président Donald Trump.
00:38:47Il y a vraiment tout ce qu'il faut pour faire une rumeur médicale, ce qu'on appelle des fake meds.
00:38:51Première chose, l'absence de certitude.
00:38:53Je crois.
00:38:54On ne dit pas je crois en médecine.
00:38:55C'est-à-dire que les éléments sont en faveur d'eux.
00:38:57Ce n'est pas de la science qu'il vient de faire.
00:38:59La seconde chose, ça va être la charge de la preuve.
00:39:02C'est-à-dire que la personne qui va à l'encontre du dogme,
00:39:04le dogme c'est le paracétamol, bien sûr qu'on peut y aller pour la femme enceinte,
00:39:08et bien là, c'est Donald Trump.
00:39:09Donc c'est à Donald Trump de citer les études et d'expliquer,
00:39:12puisque c'est lui qui va à l'encontre du dogme.
00:39:13Ce n'est pas à moi en plateau, mais on va le faire quand même.
00:39:15Et la troisième chose, il fait un énorme raccourci.
00:39:18C'est la différence entre lien de causalité et lien statistique.
00:39:22Par exemple, prenons la cigarette.
00:39:24La cigarette, eh bien, cigarette et cancer du poumon, c'est plutôt simple.
00:39:27Première chose, j'ai un lien statistique,
00:39:29j'observe que j'ai plus de cancer du poumon quand je fume.
00:39:31Deuxième chose, j'ai un lien physiologique,
00:39:32c'est-à-dire que je suis capable d'expliquer
00:39:33pourquoi la cigarette induit les cancers du poumon.
00:39:35Troisième chose, j'ai un lien de réversibilité,
00:39:37j'arrête de fumer, j'ai moins de cancers du poumon
00:39:39dans mon groupe qui fume.
00:39:41Et là, en fait, il fait un énorme raccourci,
00:39:42il dit lien statistique égal lien de causalité.
00:39:45Ça paraît bizarre ce que je vais vous dire,
00:39:46mais je vais vous donner un exemple.
00:39:47En France, on mange du boudin,
00:39:49il y a moins de tempêtes de sable que dans le Sahara,
00:39:52donc manger du boudin, ça protège des tempêtes de sable.
00:39:54C'est exactement ce qu'a fait Donald Trump.
00:39:56Mais docteur, d'où ça sort tout ça ?
00:39:58Eh bien, vous savez, c'est-à-dire que quand on a des fake meds,
00:39:59il faut essayer de retrouver d'où ça vient.
00:40:01Alors, vous avez une étude qui est sortie récemment
00:40:03par le Monde Sinai qui était une méta-analyse,
00:40:05donc une grosse étude, on a pris 46 études,
00:40:07on a regardé les résultats et on a bien observé
00:40:09qu'il y avait, oui, un lien statistique.
00:40:11Pour à peu près 10 000 naissances,
00:40:12eh bien, il y avait 9 cas en plus de cas d'autisme
00:40:15pour des patientes qui avaient été exposées au paracétamol.
00:40:17Donc, vous dites qu'il y a un lien.
00:40:19Ah ! Ah bah voilà !
00:40:21Donc, est-ce que c'est vrai sur le lien statistique ?
00:40:23Oui, mais on va quand même nuancer.
00:40:24Même les auteurs de l'étude nuancent leur étude.
00:40:26Première chose, ils la nuancent en disant
00:40:27« Attention, quand on s'intéresse aux fratries,
00:40:30on voit qu'il n'y a aucun lien statistique. »
00:40:32Or, on sait que l'autisme,
00:40:34eh bien, il y a un lien avec les facteurs environnementaux
00:40:36et la génétique.
00:40:37Donc, normalement, on devrait avoir la même différence significative
00:40:40si le paracétamol est responsable dans une fratrie.
00:40:44Eh bien, on ne devrait pas avoir une absence de lien.
00:40:45Puisque là, ça veut dire qu'ils ont la même exposition
00:40:47environnementale, les mêmes gènes.
00:40:48Et donc, dans ce cas-là, on devrait observer un sur-risque.
00:40:50Ce qu'on n'observe pas.
00:40:51Et même dans cette étude, ils concluent, ils disent bien
00:40:53« On a un lien statistique, mais on ne pense pas qu'il y a de lien causal. »
00:40:56Bon, c'est compliqué, hein ?
00:40:57Ah, je vous ai dit, mais il faut vous suivre.
00:41:00Entre ce qui s'est passé pendant le Covid et l'autre Javel,
00:41:03le ministre de la Santé qui est anti-vax lui-même,
00:41:07en fait, il y a un courant anti-science.
00:41:09Ce n'est pas vrai que sur le paracétamol.
00:41:10Disons que c'est un coup d'éclat
00:41:13et qu'on pourrait se permettre de penser
00:41:14qu'il a entendu ça au décours d'une réunion
00:41:17avec un ministre de la Santé qui, à un moment, lui dit
00:41:18« Tiens, c'est marrant, il y a eu une étude du Monsinaï
00:41:20et qu'il a gardé que la partie, entre guillemets,
00:41:22la partie qui est la plus mémorable. »
00:41:25C'est l'aspect du lien statistique.
00:41:26Mais en soi, attention, pas de lien de causalité.
00:41:28Et si vous avez...
00:41:29Et on rassure les futures mamans.
00:41:30Allez sur le CRAT, le centre de référence des agents thératogènes,
00:41:33et dedans, vous pourrez voir si le paracétamol, c'est toxique.
00:41:35Je vous rassure, c'est toxique uniquement pour le foie,
00:41:37mais c'est l'antalgique de palier 1 recommandé.
00:41:39Merci docteur. La météo tout de suite.
00:41:48BFM TV pile 13h.
00:41:49Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:41:50Beaucoup de choses dans l'actualité de ce mardi.
00:41:52D'abord, Roselyne, l'inquiétude pour l'industrie automobile européenne.
00:41:55L'actualité en direct.
00:41:56Manifestation devant la mairie de Poissy des salariés de Stellantis.
00:41:59Parce que l'usine des Yvelines va fermer pendant 3 semaines le mois prochain.
00:42:04Chômage technique et congés forcés pour ses salariés.
00:42:07On retrouvera Clémence Renard en direct.
00:42:09Elle n'aurait jamais laissé ses enfants seuls.
00:42:12Ce n'est pas son genre.
00:42:13Ce sont les mots de la sœur aînée de Delphine Jubilard
00:42:15qui a témoigné ce matin devant la cour d'assises du Tarn à Albi.
00:42:20Les frères et sœurs de Delphine appelaient à témoigner pour la première fois.
00:42:24Et c'est la première fois d'ailleurs qu'ils témoignent publiquement ensemble.
00:42:26Maxime Clierusa en direct dans quelques instants.
00:42:29Une reconnaissance officielle pour quoi faire ?
00:42:31Emmanuel Macron s'expliquera ce soir sur BFM TV
00:42:34sur son choix de reconnaître l'État de Palestine.
00:42:37On verra justement ce qui fait un État et ce qui va changer concrètement.
00:42:4113h10 le dossier du 13h.
00:42:42Toutes les questions après la collision.
00:42:44Évitée de justesse dimanche soir entre deux Airbus A320 à l'aéroport de Nice.
00:42:50L'un était sur le point de décoller.
00:42:51L'autre sur le point d'atterrir.
00:42:53Erreur de pilotage.
00:42:55Erreur de la tour de contrôle.
00:42:56Autre chose.
00:42:57Nous poserons la question à Jean Serra sur le plateau du Midi BFM.
00:43:01Et Benoît Ruiz nous attend à l'aéroport de Nice.
00:43:03Et puis la météo marque aucun doute, c'est l'automne.
00:43:06Et oui, vous vous souvenez de vendredi dernier ?
00:43:08Le soleil est 35 degrés à Bordeaux.
00:43:09Plus que 16 degrés cet après-midi.
00:43:11Et donc des pluies sur un grand quart nord-est de la France.
00:43:14Beaucoup d'interrogations donc après l'annonce de Stellantis.
00:43:18L'usine Stellantis de Poissy dans les Yvelines à l'arrêt pendant trois semaines le mois prochain.
00:43:23A cause de la chute des ventes.
00:43:25C'était la dernière usine automobile en région parisienne.
00:43:28On va retrouver Clémence Renard en direct avec cette manifestation.
00:43:31Parce que les 2000 salariés vont se retrouver au chômage technique.
00:43:38Exactement, il y a plusieurs dizaines de personnes.
00:43:40C'est un rassemblement qui est organisé par le syndicat Sud que vous voyez juste derrière.
00:43:44Devant la mairie de Poissy.
00:43:46Pourquoi ? Parce qu'il y a une réunion prévue cet après-midi.
00:43:49Notamment entre Madame la maire et les dirigeants du Paris Saint-Germain.
00:43:53Puisque Poissy est l'une des villes candidates pour accueillir le stade du Paris Saint-Germain.
00:43:58On a eu Farid, bonjour. Ce que vous me disiez tout à l'heure, c'est que vous vous craignez notamment que ce stade soit installé à la place de Stellantis.
00:44:05Et donc il y a une crainte de fermeture définitive aujourd'hui.
00:44:08Absolument. Nous, pour nous, ce qu'on craint, c'est la fermeture de l'usine.
00:44:15La direction, bien entendu, elle ne dit pas que ça va fermer.
00:44:18Mais voilà, nous, dans cette usine-là, on voit, après la moca, après la fabrication de l'Opel Moca, il n'y a aucun projet.
00:44:27Il n'y a aucun projet.
00:44:28La production qui doit se terminer en 2028.
00:44:30Ou peut-être bien avant, peut-être d'ici 18 mois, peut-être 24 mois.
00:44:34Ça, on ne sait pas la date exacte.
00:44:36Mais en tout cas, il n'y a aucun investissement dans cette usine.
00:44:39Voilà. Après l'Opel Moca, la fabrication de l'Opel Moca, il n'y a rien.
00:44:42La direction, elle ne répond pas, elle dit qu'il n'y a rien.
00:44:44Voilà, il n'y a aucun projet.
00:44:47Et puis, ce qu'on constate, effectivement, c'est que les effectifs, il y en a de moins en moins.
00:44:51Au jour d'aujourd'hui, on est à un tout petit peu plus de 2000.
00:44:54Donc voilà, c'est très peu.
00:44:56Et puis, nous, ce qu'on demande, c'est des garanties.
00:44:59Alors aujourd'hui, vous l'avez dit, il y a une réunion à la mairie de Poissy,
00:45:03entre les dirigeants et la maire de Poissy et tout ça.
00:45:08Mais nous, ce qu'on voit, c'est qu'ils sont en train de négocier dans le dos des salariés de l'usine.
00:45:14Donc vous avez été mis au courant un petit peu au dernier moment.
00:45:17Hier, il y a eu un CE extraordinaire.
00:45:18C'est comme ça que vous avez appris que l'usine, elle est fermée pendant trois semaines.
00:45:21Oui, effectivement.
00:45:22Alors par rapport au chômage, il y a eu une annonce de trois semaines de fermeture,
00:45:2712 jours de chômage et ils nous prennent trois jours de congé.
00:45:29C'est inacceptable.
00:45:31Quand on leur demande les raisons, ils nous disent une baisse des ventes de l'Opel Moca.
00:45:35Mais par contre, quand on leur demande les chiffres, ils ne nous donnent aucun chiffre.
00:45:37Merci beaucoup d'avoir été avec nous.
00:45:39Et justement, les syndicats sud sont mobilisés devant la mairie de Poissy
00:45:42pour demander à la maire de les accueillir pour pouvoir discuter directement entre salariés et mairies.
00:45:48Merci beaucoup Clémence Renard sur des images d'Olivier Saint-Paul.
00:45:51Quel avenir ? En filigrane évidemment de tout ça.
00:45:52Quel avenir pour l'industrie automobile européenne ?
00:45:55Eh bien ce sera le thème du 13h45 à la 1 dans une grosse demi-heure, trois quarts d'heure maintenant.
00:46:01Nous allons à présent à Albi Rosdine, le deuxième jour du procès de Cédric Jubilard,
00:46:05avec ce matin à la barre un témoignage important.
00:46:08Oui, sa sœur, la sœur de Delphine, ses frères également très émus
00:46:12pour évoquer les souvenirs qu'ils ont de leur sœur, comment elle se comportait,
00:46:16notamment avec ses enfants qu'elle n'aurait jamais abandonnés, dit sa sœur.
00:46:19Maxime Cliruzet vous retrouve sur place.
00:46:21Depuis ce matin, en fait, c'est la personnalité de Delphine qui est au cœur de cette audience.
00:46:25Oui, absolument, il n'est plus du tout question de Cédric Jubilard en ce deuxième jour d'audience,
00:46:32mais bien de son épouse Delphine, Delphine qui a été racontée, vous l'avez dit,
00:46:36par un enquêteur de personnalité, par sa sœur, par ses frères.
00:46:40Et à chaque fois, c'est bien, c'est les mêmes choses qui reviennent en boucle,
00:46:44c'est-à-dire que Delphine était quelqu'un d'aimante, de dévouée,
00:46:48quelqu'un qui donnait tout pour ses enfants, quelqu'un qui était investi au travail.
00:46:52Cependant, car il y a un mai, Delphine était complètement effacée
00:46:57lorsqu'elle était en présence de Cédric Jubilard,
00:47:01une chose qui a marqué lors de cette matinée d'audience.
00:47:04Écoutez.
00:47:06Dans la dynamique du couple, il y a un réel déséquilibre, a priori,
00:47:09de ce qui ressort, où M. Jubilard a une position plutôt affirmée,
00:47:14il prend de la place dans la sphère sociale, il est présent.
00:47:19Et à côté de ça, Mme Ossaguel était beaucoup plus en retrait.
00:47:22Donc, en fait, il avait une position un peu de puissance, de domination,
00:47:26qui s'inversait complètement à la fin, puisque, enfin, ce que remarque l'entourage,
00:47:30c'est qu'elle s'opposait publiquement à lui, elle pouvait verbaliser ses désapprobations.
00:47:36Et donc, réellement, elle s'émancipait à ce moment-là.
00:47:38Et elle, finalement, et on me le dit, elle reprenait le dessus sur lui.
00:47:41Une fois l'enquêteur de personnalité, eh bien, la sœur et les deux frères de Delphine Jubilard
00:47:48ont été entendus à la barre.
00:47:50Et c'est à chaque fois la même chose qui revient.
00:47:52Jamais elle n'aurait abandonné ses enfants,
00:47:56les enfants de Delphine Jubilard, qui sont désormais chez leurs oncles et tantes.
00:48:00Ils ont, d'ailleurs, les frères et sœurs, l'oncle et la tante,
00:48:02donné des nouvelles des enfants,
00:48:04qui se portent bien, mais qui attendent des réponses.
00:48:08Louis, le plus âgé des enfants, est persuadé que sa maman est décédée.
00:48:13Elia, la plus jeune, elle, ne saurait donner de réponse.
00:48:17Louis qui a même indiqué, selon l'administratrice ad hoc,
00:48:20chargée de représenter les enfants,
00:48:22eh bien, qu'il était persuadé que c'était son père, Cédric Jubilard,
00:48:27qui l'avait tué.
00:48:28Qui a aussi demandé à ne plus porter le nom de Jubilard,
00:48:32donc, pour la rentrée scolaire.
00:48:34Merci beaucoup, Maxime Clier-Rusa.
00:48:36Emmanuel Macron, c'est un rendez-vous important,
00:48:38tout à l'heure, sur BFM TV, 19h,
00:48:40entretien exceptionnel, avec le chef de l'État,
00:48:42signé Patrick Saut, sur, évidemment,
00:48:44la reconnaissance de l'État de la Palestine par la France.
00:48:47Qu'est-ce que cette décision change concrètement ?
00:48:49Qu'est-ce qui fait un État ?
00:48:51On parle, en plus, vous allez voir la carte,
00:48:52de territoires séparés, d'un côté, la Cisjordanie,
00:48:55de l'autre, la bande de Gaza,
00:48:57les Palestiniens qui, en plus, ont besoin
00:48:58de l'autorisation des Israéliens
00:49:00pour passer de l'un à l'autre.
00:49:02Romain Langlais, avec Agathe Pichon.
00:49:05La décision est historique
00:49:07et hautement symbolique.
00:49:09Hier, à l'ONU, la France a rejoint
00:49:11une liste de 150 pays sur 193
00:49:14en reconnaissant la Palestine.
00:49:16Mais alors, qu'est-ce qu'un État
00:49:17en droit international ?
00:49:19Les critères sont établis depuis 1933
00:49:21par la Convention de Montevideo.
00:49:24Les éléments d'existence d'un État
00:49:25sont une population permanente,
00:49:27un territoire défini, un gouvernement effectif
00:49:29et la capacité de nouer des relations diplomatiques.
00:49:32L'existence d'un État est donc à distinguer
00:49:35de sa reconnaissance.
00:49:36Dans les faits, la Palestine agit déjà
00:49:39comme un État depuis sa déclaration d'indépendance
00:49:41en 1988.
00:49:43La reconnaître aujourd'hui,
00:49:45c'est donc surtout la mettre sur un pied d'égalité
00:49:47avec Israël dans les relations internationales.
00:49:50Un moyen également de faire pression sur les USA
00:49:53pour ouvrir les discussions sur une solution
00:49:55à deux États.
00:49:56On parle d'un État virtuel qui, pour renaître,
00:50:00doit faire l'objet d'une très grande négociation.
00:50:03Cette négociation, elle sera politique
00:50:04et c'est pour ça qu'il faut mettre du rapport de force
00:50:07dans l'équation.
00:50:09Elle passe évidemment par Israël,
00:50:11mais aussi par les États-Unis
00:50:13qui est son principal parrain et allié.
00:50:14À ce stade, les États-Unis mettent toujours leur veto
00:50:17sur la reconnaissance de la Palestine
00:50:19qui doit se contenter d'un siège d'observateurs
00:50:21non membre aux Nations Unies.
00:50:23Un statut qui ne lui permet pas de voter
00:50:26ni d'intégrer le FMI ou encore l'OMS.
00:50:29On parlait de ces ventes de voitures neuves en baisse.
00:50:32Qui, aujourd'hui, achète encore une voiture neuve ?
00:50:35Stellantis, où on était tout à l'heure.
00:50:36C'est l'Opel Mocha, c'est la DS3.
00:50:38Et évidemment, ces ventes s'écroulent.
00:50:40D'autant qu'on est nombreux à se tourner
00:50:43et va vers l'occasion.
00:50:45Et là, les tarifs sont en baisse.
00:50:46On est en train de retrouver les prix d'avant Covid.
00:50:48Oui, c'est une très bonne nouvelle
00:50:50pour le pouvoir d'achat des Français.
00:50:51C'est vrai qu'après la flambée des prix
00:50:53qu'on a connue après le Covid,
00:50:55qui était due à la pénurie de composants,
00:50:57ce qui a entraîné à des prix excessifs sur le neuf.
00:51:00Et puis, les gens se sont dirigés vers l'occasion.
00:51:06Aujourd'hui, les prix baissent
00:51:07avec des réductions qui vont jusqu'à 10 000 euros
00:51:09pour les voitures électriques.
00:51:12Cette étude de Leboncoin,
00:51:13elle concerne 700 000 véhicules d'occasion.
00:51:16Elle montre que les prix concernent absolument
00:51:17tous les modèles pour les diesels et essences,
00:51:20soit 90 % des ventes de véhicules d'occasion en France.
00:51:24La baisse est de 3 500 euros en moyenne.
00:51:27Alors, si on regarde dans le détail,
00:51:29pour les véhicules essence,
00:51:30la baisse est de 3 160 euros.
00:51:33En janvier 2023, rendez-vous compte,
00:51:34on avait atteint quand même 21 000 euros.
00:51:36Aujourd'hui, on est à 17 900 euros.
00:51:40Pour le diesel, ici, une baisse de 3 400 euros.
00:51:43En septembre, par rapport à janvier 2023,
00:51:45on était à 20 000, presque 21 000 euros.
00:51:48Alors, cette baisse globale,
00:51:49elle a été initiée par les 21 000 professionnels
00:51:52qui sont présents sur Leboncoin,
00:51:53c'est-à-dire 400 000 véhicules quand même.
00:51:56Les professionnels ont généralement
00:51:58des voitures plus récentes dans leur stock.
00:52:00Ils ont une moyenne d'âge de 7 ans.
00:52:02Ce sont eux qui impriment la dynamique des prix.
00:52:05Et donc, ils ont fait beaucoup d'efforts
00:52:07en rognant sur leur marge,
00:52:09en achetant mieux aussi pour faire baisser
00:52:12les prix de vente des voitures,
00:52:14pour relancer l'économie en France
00:52:16sur le véhicule d'occasion.
00:52:18Et qu'en est-il des voitures électriques ?
00:52:19Là aussi, ça baisse.
00:52:20Notamment si on prend les voitures hybrides
00:52:23depuis 3 ans, une baisse qui a atteint 5 600 euros.
00:52:27Les véhicules électriques, eux, on le disait,
00:52:29une baisse de 10 000 euros.
00:52:31Ce sont des baisses significatives
00:52:32en fonction de l'offre et la demande.
00:52:34C'est vrai que si on regarde il y a 3 ans,
00:52:36sur Leboncoin, il y avait seulement 7 000 voitures électriques.
00:52:40Aujourd'hui, on en compte plus de 45 000.
00:52:42Ça va même grimper à 200 000 voitures électriques
00:52:45d'ici 3 ou 4 ans.
00:52:47Et pour cause, la demande pour ces véhicules
00:52:49est de plus en plus forte.
00:52:50C'est finalement le reflet du marché du neuf
00:52:53d'il y a 4 ans qu'on retrouve ici.
00:52:55Merci beaucoup, Eva.
00:52:56Il est 13h11, le dossier du 13h.
00:52:58On va donc parler de ce qui s'est passé
00:52:59à l'aéroport de Nice.
00:53:00L'aéroport de Nice qui a échappé
00:53:02à une catastrophe aérienne majeure dimanche soir.
00:53:03Nous allons redérouler les faits,
00:53:06tenter de les expliquer.
00:53:07Peur sur le tarmac.
00:53:09À titre ce matin, nos confrères de Nice matin,
00:53:11les avions 2 à 320 étaient en fait dans le même axe.
00:53:17Le dossier du 13h.
00:53:19Oui, l'aéroport de Nice-Côte d'Azur
00:53:21a échappé à une catastrophe aérienne majeure dimanche soir.
00:53:25Et on va essayer de comprendre pourquoi.
00:53:27Peur sur le tarmac.
00:53:28À titre de nos confrères ce matin de Nice matin,
00:53:31je ne sais pas si on peut voir cette image
00:53:33de nos amis de Nice ce matin.
00:53:35Oui, non, dites-moi les choses.
00:53:37La voici.
00:53:37Avec deux avions.
00:53:38Alors, ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça
00:53:40parce qu'en fait, les deux avions étaient dans le même axe.
00:53:43Il s'agit d'un photomontage.
00:53:44On va détailler tout ce qui s'est passé,
00:53:46notamment avec Jean Serrat.
00:53:47Notre consultant aéronautique,
00:53:48ancien pilote, vous connaissez très bien Jean Cépiste.
00:53:50Et puis vous êtes venu avec vos maquettes.
00:53:52On sera aussi sur place avec Benoît Ruisse.
00:53:54Mais d'abord, les faits avec vous et les atrénins.
00:53:57Que s'est-il passé dimanche soir ?
00:53:59Donc, en résumé, vous l'avez dit,
00:54:00un Airbus A320 de la compagnie EasyJet
00:54:03qui s'apprêtait à décoller de l'aéroport de Nice.
00:54:07C'est donc vu frôler par un autre A320
00:54:10de la compagnie Nouvelle Air Tunisie,
00:54:12celui-ci en train d'atterrir sur la même piste.
00:54:16Je vais vous expliquer ce qu'il s'est passé
00:54:17grâce à une reconstitution.
00:54:19Voilà l'aéroport de Nice-Côte d'Azur.
00:54:23En jaune, vous avez la piste d'atterrissage.
00:54:25En rouge, la piste de décollage.
00:54:27Le site internet de l'aéroport précise bien
00:54:29que les décollages s'effectuent sur la piste sud
00:54:32parce que, notamment, c'est la plus éloignée de la ville.
00:54:35Donc, pour éviter les nuisances sonores pour les riverains,
00:54:38c'est mieux.
00:54:38L'avion EasyJet était donc en train de rejoindre
00:54:41cette piste sud pour pouvoir décoller.
00:54:45Quand l'avion Nouvelle Air a emprunté cette même piste,
00:54:48mais lui pour atterrir,
00:54:49et c'est à ce moment-là, en fait,
00:54:51qu'ils se sont frôlés à 3 mètres près,
00:54:54selon certains témoins.
00:54:55Heureusement, l'avion tunisien a remis les gaz
00:54:58et il a dévié sa trajectoire,
00:55:00vous le voyez, pour atterrir un petit peu plus tard.
00:55:02Elisa, quelles sont les hypothèses évoquées
00:55:04pour expliquer cette erreur ?
00:55:06Alors, les hypothèses.
00:55:08Le pilote, est-ce qu'il s'est trompé ?
00:55:09Est-ce qu'il a reçu de mauvaises instructions
00:55:11de la part de la tour de contrôle ?
00:55:13Est-ce une erreur, peut-être, de l'aiguilleur du ciel ?
00:55:16En tout cas, toutes ces questions,
00:55:17les enquêteurs du bureau d'enquête et d'analyse
00:55:20vont devoir y répondre.
00:55:21Selon eux, ce qui est avéré,
00:55:23c'est que l'avion tunisien n'allait pas se poser
00:55:25sur la bonne piste.
00:55:26Les boîtes noires de l'appareil vont être analysées.
00:55:29Et puis, une dernière chose que l'on peut préciser,
00:55:32ce sont les mauvaises conditions de visibilité.
00:55:34Ce soir-là, il faisait noir.
00:55:36Il y avait de l'orage et des nuages aussi.
00:55:38On va tout de suite aller retrouver Benoît Ruys sur place.
00:55:41Vous imaginez ce qu'ont vécu les passagers ?
00:55:44Et même, d'ailleurs, Benoît, le pilote.
00:55:49Oui, et en plus, il y a un certain décalage
00:55:51entre le côté dramatique des faits,
00:55:54ce qui aurait pu se produire,
00:55:55et en fait, le détachement avec lequel
00:55:57ces passagers ont abordé la chose.
00:55:59Je m'explique.
00:56:00En fait, quand on leur pose la question,
00:56:03ces passagers, ils n'ont assisté à rien ou presque.
00:56:05Ils ont senti un gros tremblement.
00:56:07Ils ont pensé que c'était l'orage ou un tonnerre.
00:56:10Eh bien non, il s'agissait des réacteurs
00:56:12qui remettaient les gaz pour, justement,
00:56:15ne pas atterrir sur eux.
00:56:16Ça, ils ne le savaient pas.
00:56:17Il y a également eu des lumières.
00:56:19Ils ont vu des lumières,
00:56:20mais jamais ils ne se seraient doutés
00:56:21qu'un avion était en train de se poser sur eux.
00:56:24Et c'est au moment où les pilotes sont revenus
00:56:26au point de départ, en bas de la passerelle,
00:56:27parce qu'ils ont refusé de décoller,
00:56:29ces pilotes d'EasyJet,
00:56:30qu'ils ont annoncé aux passagers
00:56:32ce qui s'était vraiment passé.
00:56:34Je vous propose d'écouter à ce sujet Anne.
00:56:36Elle était avec son mari dans l'avion à ce moment-là.
00:56:39On l'écoute.
00:56:40Je l'ai vue dans le hublot.
00:56:42J'ai vue l'aile passer
00:56:44où je me suis demandé ce que c'était.
00:56:45Je me suis dit, il y a beaucoup de trafic.
00:56:48Ils investissent les pistes,
00:56:52mais ça faisait quand même bizarre.
00:56:55Les réactions du pilote copilote, c'était quoi ?
00:56:57Ils étaient très émus
00:56:59et très choqués par ce qui venait de leur arrivée.
00:57:03Et le copilote disait que le copilote en pleurait d'émotion.
00:57:08Donc ils n'étaient pas en état de reconduire tous les voyageurs.
00:57:15Ils préféraient nous laisser,
00:57:16bien qu'ils avaient très envie de ramener l'avion,
00:57:19et eux-mêmes, à Nantes.
00:57:21Et donc, enquête du BEA en cours, j'en sais pas.
00:57:23D'abord, quelques petites questions simples
00:57:25et des réponses rapides, Jean.
00:57:27Ça n'arrive jamais que des avions
00:57:29atterrissent sur une piste
00:57:31ou décollent d'autres appareils ?
00:57:33C'est déjà arrivé trois fois.
00:57:36C'est arrivé, rappelez-vous, en 2022,
00:57:38un avion qui était en finale à Bordeaux.
00:57:40Et le contrôleur,
00:57:41qui était seul dans la tour,
00:57:43avait permis à un petit avion d'aller sur la piste.
00:57:45Et le contrôleur a autorisé l'avion à se poser.
00:57:48Et heureusement, le pilote du petit avion a dit
00:57:50« Mais on est sur la piste ».
00:57:51Donc, je vous pose cette question
00:57:52parce que, de toute évidence,
00:57:53l'avion qui atterrissait
00:57:54n'aurait jamais dû se poser sur cette piste-là.
00:57:57On en est sûr ?
00:57:58Alors, il y a une règle à Nice
00:58:01qui est très claire.
00:58:01Il y a deux pistes parallèles.
00:58:03Depuis des années,
00:58:04ils ont imposé que,
00:58:05pour le problème des nuisances,
00:58:07les décollages se font sur la piste
00:58:10qui est le plus côté méditerranée,
00:58:12le plus éloigné de la ville.
00:58:13Donc, les décollages se font sur la deuxième piste,
00:58:17c'est ce qui est vers l'intérieur.
00:58:19Donc, logiquement,
00:58:20si on suit cette logique-là,
00:58:22cet avion de nouvel air
00:58:24devait se poser sur la piste de gauche
00:58:26alors que l'autre était en train
00:58:27de s'aligner sur la piste de droite.
00:58:29Mais c'est l'enquête qui nous dira...
00:58:30Non, mais on vous parle de toute façon.
00:58:32On vous donne des indications, vous pilote.
00:58:34On vous donne une autorisation pour atterrir.
00:58:37Non seulement pour atterrir,
00:58:38mais également pour s'aligner sur la piste.
00:58:40C'est pour ça que le BEA,
00:58:42qu'est-ce qu'il a fait ?
00:58:43Il a tout de suite récupéré,
00:58:44pas les boîtes noires,
00:58:45les voice recorders.
00:58:46Les voice recorders,
00:58:47c'est ce qui enregistre tous les sons
00:58:49et les échanges radios
00:58:50entre le poste de pilotage et la tour.
00:58:53Pour savoir,
00:58:53parce qu'il y a eu un rapport
00:58:55du commandant de bord de l'avion
00:58:57qui s'est aligné sur la piste,
00:58:59mais il dit, je m'aligne,
00:59:01mais il ne dit pas s'il était autorisé ou pas.
00:59:02Est-ce qu'il était autorisé à s'aligner ?
00:59:04Je ne sais pas.
00:59:04Bon, Jean, à un moment,
00:59:06évidemment, le pilote de l'avion
00:59:08qui est sur le point d'atterrir
00:59:09se rend compte qu'il y a un gros, gros problème.
00:59:11Il s'en rend compte...
00:59:12Il s'en rend compte au dernier moment.
00:59:13Pourquoi vous dites au dernier moment ?
00:59:15Au dernier moment,
00:59:15parce que visiblement,
00:59:16il est allé en approche jusqu'à très, très bas
00:59:18et d'un seul coup,
00:59:19il réalise qu'il y a un avion
00:59:21qui rentre sur la piste
00:59:22et là, il fait une remise de gaz.
00:59:23En plus, on vire envers la droite pour l'éviter.
00:59:26Heureusement, il a sacrément bien réagi.
00:59:28Quand on dit remise de gaz,
00:59:29il y a un petit temps de latence quand même
00:59:30avec que l'avion ne redécolle,
00:59:32ne reprenne de l'attitude ?
00:59:33Oui, parce que quand je fais de remise de gaz,
00:59:35j'ai mon manche qui est là,
00:59:36j'ai ma manette de gaz qui est là,
00:59:37je mets ma manette à pleine poussée.
00:59:39Voilà pourquoi les gens,
00:59:41ils ont eu l'avion,
00:59:41ceux qui étaient au sol,
00:59:43ils ont eu l'avion qui bougeait,
00:59:44ils ont entendu un bruit énorme.
00:59:45En même temps, je tire sur le manche,
00:59:47il faut d'abord que j'ai la poussée
00:59:48pour tirer sur le manche
00:59:49ou sinon l'avion, il va décrocher et descendre.
00:59:52Donc il a fait ça,
00:59:53il est passé au ras du premier avion
00:59:54et il a commencé à grimper.
00:59:55Ça vous paraît correct ?
00:59:573 mètres, 3, 15 mètres ?
00:59:58Oui, ça paraît très très...
01:00:00Ils ont évité à un cheveu près,
01:00:03ils ont évité un drame absolu
01:00:05parce que là, il faut dire
01:00:05que tous les passagers seraient morts,
01:00:07aussi bien dans l'avion qui se posait
01:00:08que dans ceux qui étaient au sol.
01:00:09Est-ce qu'il y a un problème,
01:00:10peut-être, de tour de contrôle ?
01:00:12On sait qu'il y a des problèmes
01:00:12de régulation dans les tours de contrôle
01:00:14défectifs,
01:00:15y compris à l'aéroport de Nice.
01:00:17Il peut y avoir eu un problème,
01:00:18effectivement.
01:00:19Est-ce qu'il y avait les effectifs
01:00:20nécessaires à la tour ?
01:00:22On ne le sait pas,
01:00:22le BEA va nous le dire.
01:00:24Est-ce que le gars qui était à la tour
01:00:26n'a pas réalisé ce qui se passait ?
01:00:29Est-ce qu'il avait donné l'autorisation
01:00:30à l'avion de se poser sur la piste de gauche
01:00:32et à l'autre avion qui était au sol
01:00:34de s'aligner sur la droite ?
01:00:35C'est l'enquête qui va nous le dire.
01:00:37Effectivement, il y a des questions
01:00:38qui se posent au niveau du contrôle aérien.
01:00:41Il y a des questions qui se posent
01:00:42au niveau du commandant de bord
01:00:43de l'avion qui est au sol.
01:00:44Est-ce qu'il était autorisé
01:00:45ou pas à s'aligner ?
01:00:47Et ensuite, l'avion qui était en finale,
01:00:49pourquoi il n'a pas vu l'avion
01:00:51ou il ne la voit qu'au dernier moment ?
01:00:52On suivra bien sûr les conclusions de l'enquête.
01:00:54Merci beaucoup Jean.
01:00:55Également Benoît Ruis
01:00:56et Christopher Lhomme depuis Nice.
01:00:57Vous restez avec nous dans un instant.
01:00:59On continue à suivre le procès jubilard.
01:01:01Témoignage très fort ce matin
01:01:02des frères et de la sœur de Delphine
01:01:04qui évoque sa personnalité.
01:01:05Elle n'aurait jamais abandonné ses enfants.
01:01:08C'était une personne extrêmement bienveillante.
01:01:15Midi BFM, il est un peu plus de 13h30.
01:01:18Bienvenue si vous nous rejoignez.
01:01:20Le procès jubilard une nouvelle fois à la une.
01:01:22Roselyne avec un témoignage poignant ce matin.
01:01:24Celui de l'administratrice
01:01:25en charge du suivi des enfants,
01:01:27Elia et Louis.
01:01:29Delphine jubilard qui n'aurait jamais laissé ses enfants.
01:01:31Voilà ce qu'a dit.
01:01:32Sa sœur toute la fratrie est venue à la barre.
01:01:35Mélanie Bertrand nous racontera ça.
01:01:37Qui est derrière ces mystérieux survols de drones ?
01:01:40Nouveau survol au-dessus des aéroports de Copenhague et d'Oslo.
01:01:43Le Danemark dit faire face à une menace de sabotage importante.
01:01:47Évidemment, plane l'ombre de la Russie.
01:01:49Mais les Russes, sans surprise, démentent.
01:01:51Une reconnaissance officielle pour quoi faire ?
01:01:53Emmanuel Macron s'expliquera ce soir sur BFM TV
01:01:56sur son choix de reconnaître l'État palestinien.
01:01:58On vous racontera aussi comment il a dû marcher
01:02:01dans les rues de New York,
01:02:02bloqué par le convoi de Donald Trump,
01:02:04à qui il a passé un petit coup de fil.
01:02:06C'est la dernière usine automobile en Ile-de-France.
01:02:08Le site de Stellantis va fermer trois semaines
01:02:10au mois d'octobre à Poissy.
01:02:12Les salariés seront au chômage technique
01:02:14à cause de la chute des ventes.
01:02:16Question, l'usine est-elle menacée ?
01:02:18Et les autres, quel avenir pour les autres ?
01:02:20Dossier complet dans le 13h45 à la une.
01:02:23Et puis la météo grise de cet après-midi.
01:02:25Encore beaucoup de pluie et de la fraîcheur.
01:02:27Nous allons d'abord à Albi,
01:02:28donc pour la deuxième journée du procès de Cédric Jubilard,
01:02:32avec un certain nombre de témoignages très poignants ce matin,
01:02:34notamment des frères et sœurs de Delphine.
01:02:36Mélanie Bertrand vous retrouve sur place, matinée effectivement émouvante.
01:02:39Il a beaucoup été question de Delphine Jubilard et de ses enfants.
01:02:46Oui, et ce sont d'abord ses frères et sœurs
01:02:48qui sont venus à la barre pour parler de leur sœur disparue.
01:02:52C'est une fratrie unie et pudique que l'on a pu entendre ce matin.
01:02:55C'est la première fois qu'ils s'exprimaient publiquement tous les trois.
01:02:59C'est d'abord Stéphanie, la grande sœur, âgée de 43 ans,
01:03:01qui a pris la parole.
01:03:03Alors elle a expliqué comment ils avaient grandi dans une famille modeste,
01:03:06avec des problèmes financiers précaires,
01:03:08mais comment ils étaient tous restés unis
01:03:10et qu'ils s'étaient épaulés au fil des ans.
01:03:12Elle a d'abord raconté cette passion de Delphine pour son métier d'infirmière.
01:03:16C'était pour elle une vocation, dit-elle.
01:03:17Depuis toute petite, elle voulait faire ça.
01:03:19Et puis, rapidement, Stéphanie est tout de même interrogée
01:03:22sur son sentiment par rapport à cette affaire.
01:03:24Et elle a des propos importants.
01:03:26Elle dit qu'elle n'aurait jamais laissé ses enfants.
01:03:28Ce n'était pas son genre, des enfants dont il a été beaucoup question ce matin.
01:03:33D'abord, c'est Stéphanie, la grande sœur, qui a donc la garde des deux petits.
01:03:37Et elle raconte effectivement que ce sont de bons élèves,
01:03:40qu'ils sont scolarisés en primaire pour la petite, au collège pour les grands.
01:03:44Ils font du sport, mais ils ont des traumatismes.
01:03:46Et c'est ensuite la représentante légale des deux enfants qui prend la parole.
01:03:50Elle explique que le petit Louis, par exemple, demande,
01:03:53aimerait avoir un lieu pour se recueillir là où reposerait sa maman.
01:03:57Mais c'est compliqué, dit-elle.
01:03:59Louis, il est très en colère contre son père.
01:04:02Il est persuadé que c'est lui qui a fait le coup, dit-elle.
01:04:05Il attend de savoir où est le corps de sa maman.
01:04:08Cette représentante légale, cette dame qui a raconté une scène poignante,
01:04:11qui nous a tous émus dans la salle d'audience.
01:04:13Elle parle d'Elia, la petite fille qui a six ans maintenant.
01:04:16Et elle dit, Elia, elle pense que sa maman est encore en vie.
01:04:19Elle aimerait avoir une baguette magique, faire abracadabra comme le font les enfants
01:04:23pour que sa maman revienne et pour ne pas l'oublier.
01:04:26Il y avait beaucoup d'émotions à ce moment-là parce que vraiment,
01:04:29tout le monde se représentait la scène.
01:04:31Du côté du box de l'accusé, c'était difficile de sentir les émotions de Cédric Jubilard.
01:04:35Il ne quittait pas des yeux la personne en train de parler.
01:04:38Il bougeait un petit peu frénétiquement la jambe,
01:04:40mais difficile de retranscrire ses émotions.
01:04:43La fin d'une matinée importante, cet après-midi aussi,
01:04:45ce sera important avec la déposition des deux premières gendarmes
01:04:49à être entrés dans la maison des Jubilards.
01:04:51On va replonger cinq ans en arrière avec évidemment des détails fondamentaux.
01:04:56Merci beaucoup Mélanie Bertrand, l'une des envoyées spéciales de BFM TV à Albi.
01:04:59J'ajoute que Louis, l'un des deux enfants âgés aujourd'hui de 11 ans,
01:05:03a demandé à ne plus porter le nom de Jubilard.
01:05:06Sa petite soeur n'a quasiment pas connu.
01:05:08Sa mère, elle avait 18 ans à l'époque de sa disparition.
01:05:1018 mois, tout à fait.
01:05:12Qui est derrière l'intrusion de drones au-dessus des aéroports de Copenhague,
01:05:15au Danemark et d'Oslo en Norvège ?
01:05:17Alors tout le monde a pensé évidemment que c'était les Russes,
01:05:19mais Moscou, dément.
01:05:21Pas sûr qu'on croit Moscou.
01:05:22Assure n'avoir rien à voir effectivement dans cette intrusion.
01:05:25Trois ou quatre grands drones au-dessus de l'aéroport de Copenhague.
01:05:29À Oslo également, ça a provoqué un gros chaos.
01:05:32Les vols déroutés ou carrément annulés.
01:05:34Valentin Demey.
01:05:37Voici l'un des quatre drones repérés au-dessus de l'aéroport de Copenhague.
01:05:40Le passager d'un avion le filme à travers un hublot.
01:05:43Pendant de longues minutes, l'aéronef émet une lumière verte
01:05:46et survole les pistes à très basse altitude.
01:05:49La direction de l'aéroport suspend alors tous les atterrissages et les décollages prévus.
01:05:53Nous avons pu contacter une passagère française.
01:05:56Elle s'apprêtait à décoller au même moment.
01:05:57D'un coup, l'avion s'est arrêté.
01:05:59Assez rapidement, en fait, on a eu une information
01:06:01qui nous disait qu'il y avait des drones
01:06:03qui étaient apparus dans le ciel de Copenhague,
01:06:07au-dessus de l'aéroport.
01:06:09On avait à ce moment-là la chance de ne pas encore être en mode avion,
01:06:11donc on pouvait suivre un peu les informations en direct.
01:06:14Très vite, une forte présence policière investit le tarmac de l'aéroport.
01:06:19Des dizaines de vols sont déroutés par mesure de sécurité.
01:06:22Une question persiste ce midi.
01:06:24Qui pilotait ces drones ?
01:06:26Était-ce un État, la Russie, ou était-ce un acteur privé ?
01:06:29La police danoise a en tout cas décidé de ne pas les abattre.
01:06:32Elle suppose que ces drones ont décollé depuis un bateau.
01:06:34Le nombre, la taille, les trajectoires de vol,
01:06:38le temps passé au-dessus de l'aéroport,
01:06:40tout cela mis bout à bout indique qu'il s'agit d'un acteur compétent, expérimenté.
01:06:44Mais quel acteur exactement, ça je ne sais pas.
01:06:47Hier soir, en plus de l'aéroport de Copenhague,
01:06:49l'aéroport d'Oslo en Norvège a connu le même incident.
01:06:52Loin d'être un hasard, selon cet analyste en géopolitique.
01:06:55La concomitance des deux à plusieurs centaines de kilomètres
01:06:58laisse penser qu'on est moins sur un petit plaisantin
01:07:01que sur quelque chose d'un peu plus sérieux.
01:07:03Potentiellement, effectivement, une organisation russe derrière.
01:07:06Si la Russie assure aujourd'hui n'avoir aucun lien avec ce qu'il s'est passé hier soir,
01:07:10ces deux affaires interviennent seulement quelques jours
01:07:12après le survol de drones russes au-dessus de la Pologne.
01:07:15Hier, Donald Tusk, le Premier ministre polonais, a d'ailleurs mis en garde Moscou.
01:07:18Si d'autres aéronefs russes survolent son pays,
01:07:21ils seront tout simplement abattus.
01:07:22Un rendez-vous ce soir sur BFM TV, 19h.
01:07:25Emmanuel Macron, un entretien exceptionnel du chef de l'État avec Patrick Saut
01:07:28sur évidemment la reconnaissance de l'État de la Palestine
01:07:31et ce, au lendemain de sa déclaration officielle à la tribune des Nations Unies.
01:07:35Il répondra notamment aux critiques d'Israël.
01:07:37Justement, on va retrouver Eleanor Veil en direct de Tel Aviv.
01:07:39Eleanor, comment est-ce qu'on réagit autour de vous ?
01:07:41Quel est le ton des journaux aujourd'hui ?
01:07:43Alors, écoutez, pas d'une fracassante,
01:07:48puisque c'est aujourd'hui un jour férié en Israël
01:07:50où l'on célèbre le Nouvel en Juif,
01:07:52mais la presse digitale revient bien sûr très largement
01:07:55sur ce discours d'Emmanuel Macron
01:07:57et notamment sur ce passage où il assure
01:07:59que la reconnaissance d'un État palestinien
01:08:01est une défaite pour le Hamas.
01:08:03Alors que ces dernières semaines, on entendait
01:08:05dans l'opposition israélienne comme dans la coalition
01:08:07des voix qui assuraient du contraire,
01:08:09une récompense au terrorisme.
01:08:11C'est d'ailleurs l'argument repris par Donald Trump
01:08:13pour justifier son opposition à l'initiative française.
01:08:17Côté israélien, on a pu entendre cette vidéo publiée hier par Binyamin Netanyahou.
01:08:22Il assure que la réponse viendra.
01:08:24La réponse à cette tentative, dit-il, d'établir un État terroriste aux côtés d'Israël
01:08:30dès son retour de Washington.
01:08:32Attendez, a-t-il mis en garde ?
01:08:34En attendant, plusieurs scénarios ont été évoqués ces dernières semaines,
01:08:37notamment l'annexion partielle, voire totale, de la Cisjordanie.
01:08:41Un scénario peu probable, puisqu'il risque d'obtenir un veto du président américain Donald Trump,
01:08:46puisqu'il risquerait de mettre en péril les accords d'Abraham,
01:08:49l'héritage majeur du président américain.
01:08:52Autre possibilité, des représailles contre la France,
01:08:55ciblées contre la France, avec notamment cette fermeture
01:08:58du consulat français à Jérusalem qui a été discutée
01:09:01et qui entamerait encore un peu plus la rupture entre la France et Israël.
01:09:05Merci beaucoup Eleanor et Eleanor Veil,
01:09:07l'une des correspondantes de BFM TV en Israël.
01:09:10On voulait aussi vous montrer, à l'issue du discours du président de la République,
01:09:13cette scène cocasse, captée par l'un des envoyés spéciaux de BFM TV,
01:09:17en l'occurrence Mathieu Coache.
01:09:18Le président de la République sort donc des Nations Unies,
01:09:21et voilà ce qui se passe.
01:09:22Et se retrouve coincé dans la rue, bloqué par le convoi de Donald Trump.
01:09:25Regardez.
01:09:25I'm sorry I'm sorry I'm really sorry I'm really sorry,
01:09:41Et à ce moment-là, le président de la République sort son téléphone et il appelle Donald Trump.
01:10:11« Je m'attends sur la rue parce que tout est fermé pour vous. »
01:10:20« Est-ce que vous êtes content ? »
01:10:24« Je ne sais pas, il y a trois ou quatre dans l'après-midi. »
01:10:28« Mais j'aimerais que ce week-end... »
01:10:30« Oui, je le sais, je le sais. »
01:10:32« Mais après, j'aimerais que ce week-end... »
01:10:34« J'aimerais que ce week-end... »
01:10:36« Voilà, donc coup de fil du président de la République à Donald Trump. »
01:10:43« C'est des images rares. »
01:10:44« C'est des images rares. »
01:10:45« Et puis on comprend d'ailleurs peut-être que les policiers aient tendance à bloquer les convois
01:10:48parce qu'on apprend à l'instant qu'un réseau capable de menacer l'Assemblée Générale de Nations Unies
01:10:52a été démantelé à New York. »
01:10:54« Voilà, c'est ce que disent les autorités américaines. »
01:10:56« Et on rappelle donc ce rendez-vous, 19h. »
01:10:58« Le président de la République entretient avec Patrick Sos. »
01:11:01« 40 minutes d'entretien donc à partir de 19h ce soir sur BFM. »
01:11:05« Ce qui se passe à l'usine Stellantis de Poissy à présent. »
01:11:08« Est-il la traduction de la crise de l'automobile en Europe ? »
01:11:11« Et peut-être, peut-être le début de la fin de l'industrie automobile sur le vieux continent. »
01:11:16« Stellantis a annoncé l'arrêt de la production pour trois semaines des Opels Mocha et des DS3
01:11:22afin, c'est ce que dit un porte-parole du groupe, d'adapter le rythme de production à un marché difficile en Europe
01:11:28en pilotant au mieux les stocks avant la fin de l'année. »
01:11:32« Ce qu'on comprend, c'est que les voitures neuves, évidemment, ne se vendent plus. »
01:11:35« Et on va en parler avec Carl Olive. Bonjour. Merci d'être avec nous, député du département. »
01:11:40« Noémie Vira qui sera sur le site Stellantis de Mulhouse parce qu'évidemment on craint la contagion. »
01:11:45« Gaëtan Mélin, chef du service éco de BFM TV. »
01:11:47« Julien Bonnet depuis le salon automobile de Lyon. »
01:11:50« Et puis Jean-Pierre Mercier, bonjour. Merci d'être avec nous. »
01:11:52« Vous êtes le secrétaire Sud Stellantis. »
01:11:55« Et avec vous, on voudrait savoir ce qui va se passer. »
01:11:57« Vous manifestez là devant la mairie. »
01:12:00« Pourquoi en fait ? Pourquoi la mairie ? »
01:12:04« Tout simplement parce qu'on a appris par hasard, en lisant vos confrères du Parisien,
01:12:10que tout à l'heure, dans quelques heures, la maire de Poissy organise une réunion,
01:12:14enfin est organisée une réunion au sommet entre les dirigeants du PSG, les dirigeants de Stellantis,
01:12:19la maire de Poissy et Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France,
01:12:23pour discuter de la vente des terrains de l'usine au Qatar pour que le PSG construise son fameux PSG Land, son grand stade. »
01:12:32« Ce que je veux être sûr de bien comprendre, Jean-Pierre Mercier, c'est que vous avez le sentiment que l'on sacrifie l'usine de Poissy au profit du Paris Saint-Germain.
01:12:41C'est ça que vous voulez dire ? »
01:12:44« C'est un scénario possible. Le scénario qui est sûr, par contre, c'est qu'après l'Opel Mocha que l'on fabrique aujourd'hui à l'usine de Poissy,
01:12:54il n'y a plus de nouveaux véhicules à fabriquer. Il n'y a plus de projets. Ça veut dire que c'est la mort de l'usine.
01:12:59C'est la suppression de 2000 suppressions d'emplois. Et ce n'est pas que les 2000 suppressions d'emplois de l'usine de Poissy,
01:13:06c'est la suppression d'emplois des milliers d'emplois sous-traitants équipementiers qui fabriquent des pièces pour l'Opel Mocha qui est fabriquée à Poissy.
01:13:14Et donc, les trois semaines de chômage, c'est brutal. C'est du jamais vu à Poissy. C'est le déroulement du plan de la fermeture de la direction,
01:13:23de la fermeture de l'usine de Poissy. Autant vous dire qu'on n'est pas prêt du tout à se laisser faire PSG ou pas PSG.
01:13:30– Carl-Oliv, est-ce que le groupe vous parle de la fermeture de ce site ?
01:13:34– D'abord, je veux vous dire que mon père a travaillé pendant 42 ans sur ce site,
01:13:38que mes quatre frères ont fait l'école Chrysler à Simca. Donc, je suis profondément attaché à ce site.
01:13:44Comme je l'ai été en 2013, comme avec le département des Yves-Vines, la région Île-de-France,
01:13:48nous avons financé à chaque reprise le fait de sauver l'emploi.
01:13:52Notre premier combat, c'est de sauver l'emploi. Mais il n'en est pas son premier coup d'essai, M. Mercier, pour tout vous dire.
01:13:57– Est-ce qu'il raconte n'importe quoi, M. Mercier, c'est ce que vous voulez dire ?
01:13:59Est-ce que, visiblement, en filigrane, il y a le projet de sacrifier Poissy au profit du Paris Saint-Germain ?
01:14:05C'est simple.
01:14:06– Bien sûr. Mais M. Mercier, il est en campagne électorale pour les municipales.
01:14:08– Non, mais M. Delay, non, ce n'est pas juste du tout. Je vais vous expliquer pourquoi.
01:14:13M. Mercier, il est en campagne électorale pour les municipales de mars prochain.
01:14:16On le voit systématiquement sortir au dernier moment.
01:14:19C'est son intérêt de jeter de l'huile sur le feu.
01:14:21Alors moi, je vais vous dire, non seulement l'usine Stellantis ne va pas fermer,
01:14:25le site de production ne va pas fermer, mais il va même se développer.
01:14:28Aujourd'hui, il y a 8000 salariés qui sont sur le Green Campus.
01:14:31Il y a 2000 salariés sur le site de production.
01:14:33Oui, on est en pleine mutation. Oui, on est en pleine mutation.
01:14:36Mais contrairement à ce que dit M. Mercier, les trois semaines de chômage partiel,
01:14:39il y a deux semaines qui ont été fixées, et nous le savions, nous autres élus,
01:14:44depuis le mois de janvier dernier.
01:14:45Janvier dernier, c'est-à-dire que ça fait neuf mois.
01:14:47Ce n'est pas brutal, ce n'est pas…
01:14:49– Il a l'air surpris, M. Mercier, quand vous dites ça.
01:14:50– Oui, M. Mercier, il est toujours surpris quand ça l'arrange.
01:14:54Et tout le monde le sait, le syndicat majoritaire…
01:14:56– Je suis élu du CSE, M. Olivier, M. Olivier, deux secondes, deux secondes.
01:15:00– Allez-y, doucement, doucement, M. Mercier, doucement.
01:15:02– Je suis élu au CSE, je vais essayer d'être calme,
01:15:08mais là, c'est une horreur ce qui vient d'être dit.
01:15:10Ça veut dire que les élus politiques à l'extérieur de l'usine
01:15:14sont en courant depuis janvier dernier
01:15:16que nous allons chômer pendant trois semaines au mois d'octobre,
01:15:19et nous, élus au CSE, ouvriers de l'usine…
01:15:22– Pas du tout, M. Mercier, ne faites pas semblant de comprendre.
01:15:23– Ne faites pas semblant de ne pas comprendre, M. Mercier.
01:15:25– Et je ne suis pas en campagne électorale.
01:15:27Moi, je suis un ouvrier et je joue mon emploi dans cette affaire,
01:15:30comme les 2000 camarades de cette usine
01:15:32et les milliers de sous-traitants.
01:15:34C'est ça qui est en train de se passer.
01:15:36– Mélangez pas tout, s'il vous plaît.
01:15:37– M. Mercier, ne faites pas semblant de ne pas comprendre.
01:15:40Moi, je suis en prise directe avec les syndicats.
01:15:43Le vote, quand vous souhaitez parler,
01:15:44le syndicat majoritaire qui représente 700 délégués
01:15:47sur 2000 salariés aujourd'hui,
01:15:50et comme vous le savez, le syndicat majoritaire,
01:15:52avec la direction, ont signé un accord cadre.
01:15:55On savait que ces deux semaines seraient chômées.
01:15:57Et il y a une autre semaine, comme ça a été rappelé
01:15:59sur le plateau de BFM TV,
01:16:01qui, en fait, est à l'échelle européenne.
01:16:04– M. Mercier, ça a été dit tout à l'heure.
01:16:05Non, mais ça a été dit, effectivement, tout à l'heure
01:16:07par le responsable des fosses sur notre antenne.
01:16:08Il était au courant.
01:16:09Et lui, il ne voit pas d'un mauvais oeil non plus
01:16:11la vente d'une partie du terrain au PSG.
01:16:14Une partie seulement.
01:16:15– Mais je vais vous dire, aujourd'hui,
01:16:17si on se dit les choses,
01:16:18le site Stellantis, c'est 170 hectares.
01:16:21Il y a combien d'hectares aujourd'hui,
01:16:23à l'heure où on se parle, utilisés ?
01:16:25100 hectares.
01:16:26Les autres sites de France représentent
01:16:28combien d'hectares pour faire un véhicule,
01:16:30je dirais, à coût moyen ?
01:16:3170 hectares.
01:16:33Donc, il n'y a aucune conséquence,
01:16:36Paris Saint-Germain ou pas Paris Saint-Germain.
01:16:38Aujourd'hui, nous autres élus responsables,
01:16:41nous devons, en lien avec la gouvernance de Stellantis,
01:16:44se projeter pour sauver de l'emploi
01:16:46et donc trouver une nouvelle orientation future,
01:16:49non pas pour le site de Stellantis,
01:16:51pour les 70 hectares, si vous me suivez,
01:16:53qui d'ores et déjà aujourd'hui
01:16:55sont prêts à avoir une autre destination.
01:16:57– Quel avenir, Gaëtan Mélin,
01:16:58pour le site Stellantis de Poissy,
01:17:00qui aujourd'hui, on le dit,
01:17:01fabrique l'Opel Mocha, donc, et la DS3.
01:17:04Est-ce qu'à terme, à peut-être brève échéance,
01:17:06ce site ne fabriquera plus des voitures,
01:17:08mais des pièces détachées pour l'industrie automobile ?
01:17:10– On a posé la question à la direction de Stellantis,
01:17:13qui estime qu'il y a toujours un avenir industriel
01:17:16pour ce site de Poissy,
01:17:19mais qui peut être effectivement différent.
01:17:21Il faut peut-être envisager de faire autre chose
01:17:23qu'un autre véhicule,
01:17:25puisqu'il s'agit aujourd'hui de l'Opel Mocha,
01:17:28dont la production doit s'arrêter fin 2028.
01:17:30Même chose pour la DS3, ça s'arrête.
01:17:32Donc, soit il y a un nouveau véhicule…
01:17:33– Ça s'arrête parce qu'elle ne se vend plus, on est d'accord ?
01:17:35– Bien sûr, c'est bien pour ça aussi
01:17:36que les stocks sont aussi importants aujourd'hui.
01:17:39– C'est-à-dire qu'il y a combien de stocks ?
01:17:40– La direction ne communique pas.
01:17:42Mais en tout cas, les stocks sont déjà importants.
01:17:44Pourquoi ? Parce que l'Opel Mocha
01:17:45souffre aujourd'hui de la concurrence de sa petite sœur,
01:17:48l'Opel Frontera, qui est moins chère
01:17:50et qui forcément est beaucoup plus séduisante
01:17:54auprès du grand public.
01:17:56Donc, un autre avenir industriel,
01:17:58ça peut être de la logistique,
01:18:01ça peut être de l'économie circulaire
01:18:02ou bien encore de l'embouteillage.
01:18:04Mais en tout cas, l'embouteillage,
01:18:06c'est que vous prenez des plaques d'aluminium
01:18:11et vous en faites des pièces.
01:18:13Donc oui, c'est en tout cas ce que nous dit
01:18:15la direction de Stellantis,
01:18:17qui effectivement estime que ce site aujourd'hui
01:18:20est beaucoup trop grand
01:18:21et qu'il y a de la place pour un site industriel
01:18:23et pour le PSG.
01:18:24– Mais le problème ne se pose pas qu'à Poissy,
01:18:26d'autres sites sont concernés,
01:18:28d'autres sites Stellantis,
01:18:29et Sofiane sont concernés par ce chômage technique.
01:18:30– Oui, parce que le groupe met provisoirement à l'arrêt
01:18:32plusieurs de ses usines, même en Europe,
01:18:34à la fois en Allemagne,
01:18:36deux usines en Espagne,
01:18:38à la fois à Saragosse et à Madrid,
01:18:39en Pologne, en Italie
01:18:41et donc ce site de Poissy en France,
01:18:43dont on parlait sur les dates du 13 au 30 octobre,
01:18:47sur 15 jours, 3 fois 5 jours plus exactement,
01:18:50qui produit donc la DS3 et l'Opel Mocha
01:18:52au rythme d'une trentaine de véhicules par heure,
01:18:5580 000 au total.
01:18:57On est évidemment loin de l'heure de gloire
01:18:59de cette usine qui pouvait produire
01:19:00jusqu'à un demi-million de véhicules
01:19:02au total par an.
01:19:04Stellantis, entreprise en difficulté,
01:19:06qui accuse 2 milliards d'euros de pertes
01:19:09au premier semestre 2025,
01:19:11avec des ventes décevantes.
01:19:13Et en fait, plus largement,
01:19:14c'est toute la production française qui souffre,
01:19:16avec une prévision en 2024
01:19:19qui s'élevait à plus de 760 000 véhicules.
01:19:22Finalement, 150 000 d'entre eux
01:19:24n'ont pas été fabriqués l'année dernière.
01:19:26Julien Bonnet, vous êtes, vous,
01:19:28en direct du Salon de l'Automobile de Lyon.
01:19:30La question est très simple, Julien.
01:19:31Pourquoi Stellantis n'y arrive plus ?
01:19:34Oui, on va dire que c'est une phase compliquée
01:19:36déjà pour tout le marché automobile.
01:19:38Les ventes de voitures neuves,
01:19:39elles n'ont pas repris le niveau d'avant Covid.
01:19:41On est aujourd'hui à 15-20%
01:19:43en dessous des niveaux de vente de 2019.
01:19:47Donc ça, c'est déjà un gros problème.
01:19:48Et puis Stellantis, on sait qu'il y a eu le départ
01:19:50de Carlos Tavares en fin d'année dernière.
01:19:52qui a peut-être été allé trop loin
01:19:53dans la réduction des coûts.
01:19:55Il y a quand même des scandales aussi
01:19:56qui touchent différentes marques de ce groupe
01:19:58qui en composent 14.
01:19:59On est juste devant le stand Opel
01:20:01de ce Salon de Lyon
01:20:02qui va ouvrir demain au public.
01:20:05Et donc il y a Opel,
01:20:06mais il y a aussi Peugeot, Citroën.
01:20:08Et donc Citroën a été partiellement touché
01:20:10par le scandale des airbags Takata.
01:20:12Sur les autres marques,
01:20:13on a le scandale des moteurs PureTech.
01:20:15Donc tout ça, on va dire,
01:20:15ça entache quand même la réputation
01:20:17de l'entreprise.
01:20:18Et donc ça impacte aussi directement les ventes.
01:20:21Justement, on va aller parler des ventes
01:20:23de la 308, de la 508
01:20:24ou encore de la DS7 à Mulhouse.
01:20:26Avec vous, Noémie Vira,
01:20:28c'est là que ces modèles sont fabriqués.
01:20:30Est-ce qu'on est inquiet là aussi ?
01:20:32Est-ce qu'on craint une forme de contagion ?
01:20:33Oui, dans les ateliers,
01:20:37l'inquiétude monte,
01:20:38d'autant que ce n'est pas la première fois
01:20:40que le site connaît des périodes
01:20:41de chômage partiel.
01:20:43C'est déjà arrivé il y a quelques années.
01:20:46Il faut savoir qu'ici, ce site,
01:20:47il emploie plusieurs milliers de salariés,
01:20:49plus de 4300 salariés
01:20:51pour produire des modèles stratégiques
01:20:53comme la Peugeot 308 thermique
01:20:56ou encore électrique.
01:20:57Et c'est vrai que j'ai croisé des salariés
01:21:00tout à l'heure.
01:21:00Il m'explique.
01:21:01Restez sur le regard.
01:21:03On n'est pas à l'abri, j'ai envie de vous dire.
01:21:05Oui, on craint évidemment,
01:21:06bien sûr qu'on pense à nos collègues de Poissy.
01:21:09Et puis oui, on craint, oui.
01:21:11C'est une catastrophe.
01:21:12Voilà, c'est tout ce qu'on peut dire.
01:21:14En tout cas, on est tout cœur avec eux.
01:21:15À Mulhouse, ça va arriver, je pense.
01:21:17On a eu une baisse de production en 2019.
01:21:21On a perdu 2018, 2019.
01:21:23On a perdu la 2008.
01:21:25Voilà, vous l'avez entendu,
01:21:26pas d'annonce officielle
01:21:27de la part de la direction pour l'instant,
01:21:29mais un climat de méfiance générale
01:21:31et une inquiétude des salariés
01:21:32qui se pose cette question.
01:21:34Sommes-nous les prochains ?
01:21:35En fait, Gaëtan Mélin,
01:21:36ce n'est pas seulement Stellantis
01:21:37qui est en crise.
01:21:38En fait, c'est la voiture française,
01:21:39la voiture européenne.
01:21:40C'est la voiture européenne,
01:21:42effectivement,
01:21:42qui a pâtié aujourd'hui
01:21:43d'un manque d'ambition
01:21:45de l'Union européenne,
01:21:46qui n'a pas su déployer
01:21:47les efforts suffisants,
01:21:49un plan Marshall
01:21:49pour soutenir ce secteur d'activité.
01:21:52Un secteur d'activité
01:21:53qui aujourd'hui fait face
01:21:54à une concurrence tout à fait déloyale
01:21:57de la part de la Chine,
01:21:58qui a des coûts de production
01:22:00qui sont très inférieures
01:22:01et qui aujourd'hui,
01:22:02même technologiquement,
01:22:04est très en avance.
01:22:06Et au regard du consommateur français,
01:22:08aujourd'hui,
01:22:09il y a aussi un élément très important,
01:22:11c'est le prix.
01:22:12Et aujourd'hui,
01:22:13les constructeurs automobiles
01:22:14ne sont pas en capacité
01:22:15d'offrir un véhicule
01:22:17abordable pour les ménages.
01:22:19Il faut avoir bien en tête
01:22:20que l'âge moyen de l'achat
01:22:22d'un premier véhicule neuf,
01:22:24c'est 55 ans.
01:22:25Pourquoi 55 ans ?
01:22:27Parce qu'aujourd'hui,
01:22:27c'est tout simplement inabordable.
01:22:29Et on le voit bien d'ailleurs
01:22:30dans le chiffre des ventes
01:22:31des voitures,
01:22:32que ce soit neuve
01:22:33ou d'occasion.
01:22:35Eh bien,
01:22:35les voitures neuves,
01:22:36il n'y en a même pas
01:22:37un million qui ont été vendues
01:22:38en 2025
01:22:39contre près de 5 millions
01:22:41en voitures d'occasion.
01:22:43Jean-Pierre Mercier,
01:22:44une réaction,
01:22:44est-ce que justement,
01:22:45ce n'est pas finalement l'étranger
01:22:46qui sauve un peu le secteur ?
01:22:49Non, vous savez,
01:22:53je suis assez rompu
01:22:54à ces discours
01:22:56sur « ça va mal »,
01:22:58« Stellantis, ça va mal »,
01:22:59etc.
01:22:59Les 2 milliards,
01:23:00non, ce n'est pas vrai,
01:23:01ce n'est pas 2 milliards de pertes.
01:23:03Derrière,
01:23:03ils ont fait une provision
01:23:04de 3,5 milliards
01:23:06pour justement
01:23:06fermer les usines,
01:23:08supprimer les emplois
01:23:08et pas qu'en France,
01:23:09à travers le monde.
01:23:10« Stellantis »,
01:23:11l'année dernière,
01:23:11c'est 18 milliards de profits.
01:23:1318 milliards de profits.
01:23:14Les actionnaires,
01:23:15ils ont pris 30%.
01:23:16Ils sont passés de 25
01:23:17à 30% de dividendes.
01:23:19Et là,
01:23:19ce qui est en train
01:23:20de se jouer ici,
01:23:21c'est la fin
01:23:22du plus gros site
01:23:25de production industrielle
01:23:26à Poissy.
01:23:27Et je peux vous dire,
01:23:27avec la colère sociale
01:23:28qui existe dans le pays,
01:23:30bien sûr qu'on n'est pas content,
01:23:31bien sûr qu'on est en colère.
01:23:33Au gouvernement,
01:23:34ils veulent nous prendre les poches,
01:23:35ils veulent nous vider les poches
01:23:36et notre patron
01:23:37veut nous prendre notre emploi.
01:23:38Je peux vous dire
01:23:38que malgré les grandes phrases
01:23:40de M. Olive,
01:23:41ça ne se passera pas comme ça
01:23:42dans le terrain
01:23:43et puis dans les ateliers.
01:23:44On va évidemment
01:23:45continuer à suivre ce dossier.
01:23:46Merci à tous
01:23:47puisqu'on évoquait les Chinois.
01:23:49Je voudrais vous montrer
01:23:50une image de BYD.
01:23:52On est pris de vitesse
01:23:53à la fois dans les usines
01:23:55et à la fois sur la route.
01:23:57Une BYD électrique
01:23:57a battu le record de vitesse
01:23:58sur une piste de décès
01:23:59en Allemagne.
01:24:02496 km heure
01:24:03pour cette BYD.
01:24:05Alors évidemment,
01:24:06on ne roulera jamais
01:24:06à cette vitesse
01:24:06mais pour l'image,
01:24:08ça pèse évidemment.
01:24:08On peut juste rajouter
01:24:09un point aussi,
01:24:10c'est que les Européens
01:24:11ont tenté de taxer
01:24:12les véhicules chinoises
01:24:14et aujourd'hui,
01:24:14ces véhicules seront
01:24:16produits en Europe
01:24:17et donc seront encore moins chères
01:24:19que là où elles sont vendues aujourd'hui.
01:24:22Encore merci à tous.
01:24:23L'avenir de Poissy,
01:24:24est-ce que le PSG
01:24:25va choisir ce site ?
01:24:25On continue à en parler
01:24:26dans un instant
01:24:27et à quelles conditions ?
01:24:28Dans le non-stop
01:24:29avec Pauline Simonnet.
01:24:30Mais d'abord,
01:24:30la météo.
01:24:31Merci.
01:24:32Générique
01:24:32...
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