- il y a 2 mois
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans BFM Midi.
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous, évidemment, avec les correspondants et les BFM locales.
00:00:07A quoi va ressembler la mobilisation Bloquons-Tout de la semaine prochaine, du 10 septembre ?
00:00:13Bruno Retailleau, il l'a dit ce matin, ne croit pas à des mouvements d'ampleur, mais il reconnaît que des actions spectaculaires sont possibles.
00:00:19Il l'a dit à Clermont-Ferrand. La Bretagne peut-elle être le fer de lance de la mobilisation ?
00:00:24Nous posons la question, nous serons à Lorient tout à l'heure à 12h45.
00:00:27Nous irons sur le chantier de l'A69, Castres-Toulouse. Où en est-on ?
00:00:31Les travaux ont repris progressivement depuis la mi-juin et Jean-Wilfrid Forquès nous attend à Puy-Lorence.
00:00:37A Lyon, la quasi-annonce officielle de candidature de Jean-Michel Olas au municipal allait beaucoup commenter ce matin.
00:00:43Noémie Vira était aux côtés des lecteurs lyonnais ce matin et Élodie Poyade de BFM Lyon.
00:00:48Et puis Jean Duquenne. Jean Duquenne est dans les coulisses de la braderie de Lille.
00:00:52Les bras d'oeufs sont en train de s'installer. Ça commence officiellement demain.
00:00:57Mais les affaires débutent déjà. On verra ça avec Jean de BFM Grand Lille dans quelques minutes.
00:01:03Autour de la table du midi BFM, Sofiane Acklouf pour l'économie, Eva Jaco pour la consommation,
00:01:09Margot de Frouville va nous rejoindre pour la santé, Jérémy Trottin est déjà là pour la politique,
00:01:14et Marc est évidemment pour la météo.
00:01:17Voici le premier journal du midi BFM avec Roselyne Duquois.
00:01:35Bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:01:37Voici les chiffres de ce vendredi.
00:01:38Tolérance zéro alors que le mouvement du 10 septembre s'organise avec des tractages,
00:01:42notamment le ministre de l'Intérieur appelle les préfets à la fermeté, à la moindre tentative de blocage ou de sabotage, interpellation systématique.
00:01:51Une Française parmi les victimes de l'accident du funiculaire de Lisbonne qui a fait 16 morts,
00:01:55c'est une touriste franco-canadienne, une seconde Française est blessée.
00:01:58On sera en direct dans quelques minutes avec l'ambassadrice sur place aux côtés de Nicolas Kouadou.
00:02:03La mise en garde de Vladimir Poutine aux Européens alliés de Kiev,
00:02:06n'importe quel soldat occidental en Ukraine, dit-il, sera une cible légitime pour son armée.
00:02:12Et puis la météo marque le retour enfin du soleil.
00:02:15Oui, le retour de très belles éclaircies sur une grande partie de la France pour cet après-midi.
00:02:20Est-ce bon signe pour le week-end ?
00:02:21J'espère.
00:02:22On verra ça tout à l'heure.
00:02:25Fermeté donc contre d'éventuels débords en motivation grandissant du côté de ceux qui s'engagent dans le mouvement Bloquons-Tout.
00:02:31Bruno Retailleau était à Clermont-Ferrand ce matin.
00:02:33Il l'avait promis, Homer, la semaine dernière dans cette ville qui n'échappe pas au narcotrafic.
00:02:38Mais un autre thème est venu très vite évidemment ce matin,
00:02:40à la mobilisation Bloquons-Tout pour mercredi prochain, le 10.
00:02:44Le ministre de l'Intérieur dit qu'il ne croit pas à des mouvements d'ampleur.
00:02:47Mais il reconnaît qu'il pourrait y avoir des actions spectaculaires.
00:02:52Reportage de Maxime Clier-Usa et William Gay avec Emeline Darkour.
00:02:55A chaque personne qui franchit la porte, un tract est distribué.
00:03:00Ici, le 10 septembre se prépare par une opération d'information, notamment sur le budget 2026.
00:03:07Maintenant, l'opération Bloquons-Tout commence à vivre en dehors des réseaux sociaux.
00:03:12C'était le cas également hier à Dinant.
00:03:14Une cinquantaine de personnes s'étaient donné rendez-vous devant la gare.
00:03:18Les idées d'action étaient écrites sur des post-it.
00:03:20Il n'y aura pas que des rassemblements, il y aura aussi des points de blocage dans les usines, dans les lycées, on espère.
00:03:26Moi, je veux bien payer des impôts quand il y a des prestations en face.
00:03:28L'enseignement, ça ne va pas fort. L'hôpital, ça ne va pas fort. Les désirs médicaux, n'en parlons pas.
00:03:32Alors que d'autres mobilisations se structurent en France, le ministère de l'Intérieur prévoit la fermeté.
00:03:38Dans un télégramme de deux pages envoyé au préfet, Bruno Retailleau demande aux forces de l'ordre la plus grande mobilisation ce 10 septembre.
00:03:44La mouvance d'extrême-gauche, d'ultra-gauche, aidée par la CGT. Compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires, etc.
00:03:53Pas question que des sites stratégiques, des infrastructures essentielles à la vie du pays puissent être bloqués.
00:04:01Bruno Retailleau ne croit pas à un mouvement d'ampleur.
00:04:04Le renseignement territorial table sur la participation d'environ 100 000 personnes.
00:04:08Mais le profil des participants est encore difficile à appréhender.
00:04:12On peut penser que ce qui va se passer le 10 septembre, quelque part, va ressembler davantage à ce qu'on avait connu lors du mouvement qu'on avait appelé Nuit debout.
00:04:20Une partie de la jeunesse étudiante s'était retrouvée sur les places, les grandes places des centres-villes, des grandes métropoles françaises.
00:04:27Comment ? Des gilets jaunes.
00:04:28Sur les réseaux sociaux, certains organisateurs de Bloquons-Tout appellent aussi à des rassemblements dès lundi devant toutes les mairies pour célébrer le départ de François Bayrou.
00:04:37Voilà, et tout à l'heure, à 12h45, nous serons en Bretagne. La Bretagne qui pourrait bien être l'un des fers de lance de la mobilisation du 10.
00:04:45C'est l'une des informations de la matinée, Roselyne. Une Française figure parmi les 16 victimes de la catastrophe du funiculaire de Lisbonne.
00:04:51Et on va tout de suite, justement, aller sur place retrouver Nicolas Coadou. Nicolas, vous êtes aux côtés de l'ambassadrice de France au Portugal.
00:04:57Oui, bonjour, madame l'ambassadrice. Merci de nous accueillir dans votre bureau. On a appris ce matin cette tragique nouvelle.
00:05:04Une Française fait partie des victimes de cette catastrophe. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur cette victime aujourd'hui ?
00:05:11Alors, on a effectivement malheureusement été informé très tard hier soir par les autorités portugaises de la présence d'une ressortissante française parmi les personnes décédées dans l'accident du funiculaire.
00:05:22Donc, c'est une... Je ne vais pas donner de détails par respect, évidemment, pour la famille.
00:05:29Mais c'est une ressortissante qui ne résidait pas française, mais qui ne résidait pas au Portugal, qui était de passage, en fait, à Lisbonne.
00:05:37Et donc, l'ambassade, les services consulaires sont en contact avec sa famille, qui en a été informée très tard aussi, dans la nuit de jeudi à vendredi,
00:05:47pour évidemment les aider, faciliter le plus possible, les accompagner dans les démarches maintenant qui vont s'ouvrir pour elles.
00:05:57Vous avez pu être en lien, vous disiez, avec la famille. On imagine le choc en apprenant cette nouvelle.
00:06:01Et puis, l'attente hier, ça a pris quand même un petit peu plus de 24 heures avant d'avoir l'identité de cette victime-là.
00:06:07Qu'est-ce qu'ils ont pu vous dire, sa famille ?
00:06:08Alors, la famille, je n'ai pas parlé directement pour l'instant.
00:06:12Ce qui est important dans ce type de situation, c'est qu'en liaison avec le centre de crise et de soutien du Quai d'Orsay, évidemment,
00:06:19on informe bien évidemment les proches, dès qu'on les retrouve.
00:06:25Et ensuite, c'est l'ambassade qui va les accueillir sur place, lorsque la famille se déplacera.
00:06:33Et en liaison avec les autorités portugaises, qui ont mis en place une cellule d'accueil des familles de victimes qui arrivent de l'étranger,
00:06:41puisqu'il y a 11 nationalités différentes hors portugaises parmi les victimes de ce tragique accident.
00:06:50Donc, les autorités portugaises ont mis en place, en fait, une cellule d'accueil
00:06:54et qui va accompagner, effectivement, les familles en liaison avec les ambassades.
00:06:58Pour que ce soit bien clair, on a donc cette personne décédée et une autre personne blessée hier, très légèrement,
00:07:03qui ne sont pas en lien, c'est ça ?
00:07:05Oui, ce sont deux ressortissantes françaises, mais qui, a priori, ne se connaissaient pas, ne voyageaient pas ensemble.
00:07:11Le hasard a fait qu'elles étaient en même temps dans ce funiculaire, mais ce n'est pas lié.
00:07:16D'accord, merci beaucoup, madame l'ambassadrice.
00:07:18Voilà, à noter également qu'il y a encore l'identité de certaines personnes décédées
00:07:22qui n'ont pas encore été dévoilées par les autorités portugaises.
00:07:25Et donc, forcément, l'attente du dévoilement de cette identité,
00:07:29à savoir s'il y a encore, possiblement, des Français ou des Françaises dans les victimes.
00:07:33Merci beaucoup, Nicolas Kouadou, sur des images de Jean-Baptiste Margotta.
00:07:35Et on ne sait toujours pas quelles sont les causes de l'accident.
00:07:38Où en est le chantier de l'A69, l'autoroute Castres-Toulouse ?
00:07:42Les travaux, vous le savez, ont repris progressivement depuis le 17 juin,
00:07:46après l'arrêt de la Cour d'appel administrative de Toulouse.
00:07:49Alors, où en est-on ? Est-ce que ça avance ?
00:07:50Les opposants sont-ils toujours là ?
00:07:52Philippe Tabarro, le ministre des Transports, était sur place ce matin.
00:07:55Reportage des envoyés spéciaux de BFM TV, Jean-Wilfrid Forquès,
00:07:58avec Maxime Meunier et Romain Langlais.
00:08:03Pelleteuses et bulldozers tournent de nouveau à plein régime sur le chantier de l'A69.
00:08:09Après des semaines au ralenti, les 800 ouvriers mobilisés
00:08:12ne cachent pas leur satisfaction de pouvoir retravailler normalement.
00:08:16Ça avance bien, là. On est en poste.
00:08:18Donc, ça travaille de 5h à 23h avec les grosses pelles,
00:08:21les 90 tonnes, les 773, les nappeurs.
00:08:24On est en pleine production.
00:08:25En raison des décisions de justice et mobilisation d'opposants,
00:08:29le projet compte déjà 9 mois de retard.
00:08:32Sur les 53 kilomètres de la Futura 69,
00:08:35seuls 60% du terrassement a été effectué
00:08:37et beaucoup restent encore à faire.
00:08:40La suite, c'est que d'ici la fin de l'année,
00:08:41nous, on va finir les différents ouvrages d'art,
00:08:43on va finir le terrassement.
00:08:44Ensuite, progressivement, d'ici la fin de l'année,
00:08:46on va mettre en place la chaussée, les enrobés sur cette route.
00:08:50On va mettre ensuite en place tous les équipements de sécurité,
00:08:52les glissières, la signalisation,
00:08:54les équipements de perception du payage avec les 4 portiques qui seront mis en place.
00:08:58Un chantier qui n'est pourtant pas certain d'aller à son terme.
00:09:02En visite ce matin, le ministre des Transports espère une nouvelle décision de justice favorable en novembre prochain.
00:09:08Il y a une volonté de continuer à passer les différentes étapes.
00:09:12Il y en aura une prochainement avec la décision définitive de la cour administrative d'appel
00:09:16qui, j'espère, ira dans le sens de ceux qui veulent voir terminer ce chantier.
00:09:21Ce serait un drame pour ce territoire de laisser le chantier en plan.
00:09:25À ce stade, la fin des travaux est prévue pour fin 2026.
00:09:29Autre question dans l'actualité de ce vendredi.
00:09:31Qui sont les 7 suspects arrêtés à Alixan dans la Drôme
00:09:34après l'enquête, dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de ce ressortissant en Suisse ?
00:09:39Ils ont été présentés à un juge hier et ils sont désormais en prison.
00:09:42Et l'histoire est assez folle.
00:09:43La victime est âgée d'une vingtaine d'années.
00:09:45Elle avait des liquidités en crypto-monnaie.
00:09:47Le jeune homme a été séquestré pendant 4 jours.
00:09:49C'était la semaine dernière avant d'être libérée en deux temps
00:09:52lors d'une omniération menée par 150 gendarmes.
00:09:55Le GIGN lui-même a dû intervenir.
00:09:57Romain Etuin, vous êtes sur place.
00:09:59Qu'est-ce qu'on sait à l'heure actuelle de ces 7 ravisseurs ?
00:10:05Eh bien écoutez, il est encore un peu tôt pour connaître le profil de ces ravisseurs.
00:10:09Ce que l'on sait en revanche, c'est qu'ils étaient divisés en deux groupes
00:10:12à l'intérieur de cette maison.
00:10:14C'est là que la séquestration du ressortissant suisse a eu lieu.
00:10:18Ce ressortissant suisse dont la vie était menacée
00:10:20contre une rançon de plusieurs centaines de milliers d'euros.
00:10:23Eh bien lorsque les forces de l'ordre ont pénétré dimanche en milieu d'après-midi,
00:10:28ils ont interpellé 4 suspects qui étaient armés.
00:10:31Il y avait un autre groupe de 3 suspects qui ont été interpellés
00:10:34du côté de Valence à 15 minutes d'ici.
00:10:37Et parmi ces 3 individus, il y aurait notamment le logisticien présumé de cette opération.
00:10:43Opération qui a été mobilisée par 150 militaires
00:10:46qui aura duré 36 heures pour libérer cet otage.
00:10:50Quant aux individus interpellés, ils ont été présentés à un juge d'instruction,
00:10:55mis en examen puis placés en détention provisoire.
00:10:58Merci beaucoup Romain Etuin sur des images de Marion Delpierre dans la Drôme.
00:11:02Dans l'actualité également ce matin, la réponse sanglante et on doit le dire sans surprise.
00:11:06De Vladimir Poutine au mot d'Emmanuel Macron après le sommet de la coalition des volontaires hier à Paris.
00:11:12Oui, 26 pays qui se sont engagés à déployer des forces dites de réassurance
00:11:15ou au moins à être présents le jour où le conflit s'arrêtera.
00:11:19Pour Poutine, ce serait une déclaration de guerre.
00:11:21Concernant la présence potentielle de contingents militaires étrangers en Ukraine,
00:11:28c'est l'une des causes profondes de l'adhésion de ce pays à l'OTAN.
00:11:32Par conséquent, si des troupes apparaissent sur place,
00:11:35surtout en ce moment lors d'opérations militaires,
00:11:38nous partons du principe qu'elles constitueront des cibles légitimes à détruire.
00:11:42Voilà, la France est-elle par ailleurs sous l'emprise des espions russes ?
00:11:47C'est l'une des questions que l'on posera dans le Midi BFM.
00:11:50Ce sera tout à l'heure à 13h45.
00:11:51Vous le savez, c'est le grand week-end de la braderie de Lille qui commence.
00:11:56D'ailleurs, les bradeux sont en train de s'installer.
00:11:58La braderie commence formellement demain.
00:12:00La ville est quasiment fermée à la circulation.
00:12:02Tout le monde est en train de s'installer.
00:12:04Et les traditionnels moules...
00:12:06Ce sont elles que l'on voit.
00:12:08Quel volume à votre avis ?
00:12:10Eva ?
00:12:1110 tonnes ?
00:12:1240 tonnes.
00:12:1340 tonnes.
00:12:142 millions de visiteurs.
00:12:15Jean Duquenne de BFM Grand Lille est avec nous.
00:12:18Est-ce que la chasse aux bonnes affaires dans les coulisses a déjà commencé, Jean ?
00:12:22Elle a commencé, la chasse aux bonnes affaires.
00:12:24Et le monde, surtout, a commencé à arriver.
00:12:26Regardez un peu autour de moi.
00:12:28Tous ces bradeux qui ont commencé à installer leur stand avec des touristes.
00:12:31On les a rencontrés.
00:12:32Ils sont français, ils sont belges, ils sont hollandais, ils sont anglais.
00:12:34Et ils découvrent ici ce marché des brocanteurs qui s'est mis en place un petit peu en avance
00:12:39avec certains brocanteurs comme Antonio qu'on va les rencontrer.
00:12:42Lui, ça fait 25 ans qu'il fait la braderie.
00:12:45Bonjour, Antonio.
00:12:46Bonjour, bonjour à vous.
00:12:47Votre stand est donc installé et je pense que vous avez quelques pépites.
00:12:50Qu'est-ce que vous avez trouvé sur votre stand ?
00:12:52En y pensant bien des pépites, je crois que chaque personne peut trouver sa pépite.
00:12:55Mais c'est vrai qu'il y a les fameux projecteurs qui sont là-bas et qui datent de 1925.
00:13:01Donc ce sont des projecteurs de 100 ans vieux.
00:13:03Et je trouve que quelque part, c'est sympa de marquer comme ça un siècle de vie.
00:13:07Puis nous, ça fait déjà 25 ans qu'on vient.
00:13:09C'est avec une société qui s'appelle Triatome.
00:13:11On vit des maisons.
00:13:11Ça nous permet de pouvoir trouver des objets pour des personnes qui pourraient justement ne pas avoir de gros moyens.
00:13:16Mais à côté de ça, des choses beaucoup plus fines parce qu'on fait aussi des meubles peints.
00:13:20Merci, très bonne braderie, Antonio.
00:13:21Merci beaucoup.
00:13:22Alors, on n'oublie pas, la braderie commence donc officiellement.
00:13:24Demain en soi, rien ne peut être vendu avant cette dette-là.
00:13:27Le plus grand marché aux puces d'Europe refermera ses portes à partir de dimanche en fin d'après-midi.
00:13:32Voilà, ça n'empêche pas de négocier.
00:13:33Merci beaucoup, Jean, avec Chloé de l'offre.
00:13:36Tout de suite, on va parler des franchises médicales.
00:13:38Vont-elles augmenter ?
00:13:39C'est Midi Éco avec Sofiane Aclouf.
00:13:41Sofiane François Bayrou est favorable au doublement de ce que l'on appelle le reste à charge des patients pour les médicaments et les consultations médicales.
00:14:10Qu'est-ce qui va changer ?
00:14:11Alors, c'est la bonne question.
00:14:12On se demande d'ailleurs si François Bayrou va vraiment publier, signer ce décret.
00:14:15C'est la question.
00:14:16Hier soir, au journal télévisé, il semble dire que oui, il va y aller.
00:14:20Il va signer avant donc le 8 septembre et sa probable chute.
00:14:23Et puis ce matin, nouvelle interview, il nous dit
00:14:25« Je ne fais jamais rien de ma dissimulée, loin des yeux des Français, sous-entendu, je ne suis pas sûr de signer ».
00:14:30Donc, on verra bien s'il le signe d'ici là ou pas.
00:14:33Mais si c'est le cas, en tout cas, le projet de décret qu'on a pu lire nous dit qu'on va payer plus cher nos médicaments et ce à partir du 1er janvier 2026.
00:14:41La franchise sur la boîte de médicaments va, par exemple, passer de 1 à 2 euros par boîte.
00:14:47Exemple très concret, la boîte de Doliprane, le médicament le plus vendu, est affichée aujourd'hui en prix moyen à 2,18 euros.
00:14:53Ça veut dire que concrètement, vous allez quasiment payer plein pot votre boîte de Doliprane.
00:14:57Évidemment, même si elle est prescrite, on ne s'en rend pas forcément compte sur le coup parce qu'on ne paye pas forcément au comptoir de la pharmacie.
00:15:02C'est après l'assurance maladie qui va déduire de nos soins suivants, par exemple à l'hôpital, on va voir cette franchise nous être appliquée.
00:15:10Donc ça, c'est pour les médicaments, qu'on ait une mutuelle ou pas. D'ailleurs, ça ne change rien. Même chose pour la consultation chez le médecin ?
00:15:15Oui, pour une consultation chez un généraliste, la participation forfaitaire passe de 2 à 4 euros s'il décrit une nouvelle fois signé.
00:15:22Et pour un transport sanitaire, ambulance ou un taxi agréé, de 4 à 8 euros.
00:15:26Donc, 16 euros pour un aller-retour. Le montant maximum que vous payez sur l'année, lui aussi, va doubler.
00:15:33Et va passer jusqu'à 200 euros de sa poche. Donc, l'objectif du gouvernement affiché, c'est 2 milliards d'euros d'économisés par an.
00:15:40Alors, l'argument du Premier ministre est le suivant. Ils considèrent que c'est un effort normal, que chacun devrait accepter, je le cite encore, pour sauver le pays.
00:15:48Oui, sauf que pas grand monde pense comme lui. En réalité, le Conseil de l'assurance maladie, qui s'est réuni hier à titre consultatif, a massivement rejeté la mesure.
00:15:57Même les organisations patronales étaient divisées. Ça, je peux vous dire, Christophe, que c'est suffisamment rare pour être noté.
00:16:02Parce que c'est un sujet inflammable. Qui va être touché ? Les plus malades. D'autant que les affections de longue durée sont concernées.
00:16:09Elles ne sont pas exemptées dans le texte du gouvernement. On va amener des gens à renoncer aux soins.
00:16:13C'est ce que dénoncent les syndicats de médecins. En l'occurrence, qui ? Les plus pauvres.
00:16:16Qui iront moins consulter. Et vont peut-être attendre que leur État s'aggrave.
00:16:20Et même en termes de recettes pour l'État, on ne sait pas vraiment ce que ça peut rapporter.
00:16:24Depuis 2008 et l'instauration de ces franchises, les économies promises ne sont jamais au rendez-vous.
00:16:30On parle d'un milliard ou plus. On est plutôt de l'ordre de 700 à 800 millions d'euros.
00:16:34Donc moins d'un milliard. Et pourtant, on est passé en deux ans de 50 centimes de reste à charge sur la boîte de médicaments à 2 euros.
00:16:41Donc en réalité, inefficace sur le plan économique et pas forcément top sur le plan des soins.
00:16:47Merci beaucoup Sofiane.
00:17:08Parole de français. Direct région avec aujourd'hui Noémie Vira.
00:17:11qui est à Lyon. Parce que la candidature de Jean-Michel Aulas à la mairie de Lyon est imminente.
00:17:17C'est comme si c'était fait. Et on va entendre dans un instant la réaction des Lyonnais autour de vous, Noémie.
00:17:22D'abord, c'est quasiment fait parce que Laurent Wauquiez, Pierre-Olivier et Jean-Michel Aulas ont annoncé hier la signature d'un accord
00:17:28qui fait que le futur candidat, qui vient du monde du foot, on le connaît, aura le soutien de la droite.
00:17:33Le maire LR du deuxième arrondissement se retire à son profit. Écoutez-les.
00:17:37Ça fait un petit moment que je réfléchis, que j'essaye d'écouter les Lyonnaises, les Lyonnais
00:17:45et puis ceux qui ont l'habitude d'avoir une approche, on va dire, plus politique des choses.
00:17:52Je suis persuadé qu'on va avoir un projet formidable qui va aussi réjouir les Lyonnais
00:17:57et les gens d'ailleurs qui avaient vu dans Lyon une ville dont l'attractivité était formidable.
00:18:02On veut refaire ce que l'on a connu avant, c'est-à-dire un Lyon qui soit un modèle exemplaire en matière de cité.
00:18:09Alors Noémie, on vous retrouve. Vous êtes avec Elodie Poyade qui suit la politique à BFM Lyon.
00:18:13Les Lyonnais, justement, qu'est-ce qu'ils en disent ?
00:18:14Alors les avis des Lyonnais sont partagés. D'ailleurs, vous entendrez ces avis tout à l'heure.
00:18:24C'est vrai que je suis avec Elodie Poyade. C'est le patron de l'Olympique lyonnais dans les années 2000
00:18:29qui veut désormais conquérir l'hôtel de ville. Il représente quoi pour les Lyonnais ?
00:18:33Eh bien justement, c'est ce que vous dites, Noémie. C'est un chef d'entreprise, Jean-Michel Aulas.
00:18:37Mais c'est avant tout le président de l'Olympique lyonnais. Il est arrivé au club en 1987.
00:18:41Il va y passer 36 ans et il va faire du club ce qu'il est aujourd'hui.
00:18:45Il a tout gagné avec l'OL, que ce soit avec les garçons, avec ses sept titres de champions de France.
00:18:49Il a emmené le club en Ligue des champions. Il a tout gagné avec les féminines de l'Olympique lyonnais.
00:18:54Donc ici à Lyon, tout le monde le connaît. Il incarne la réussite, Jean-Michel Aulas.
00:18:59Et surtout, c'est ce qui fait la différence.
00:19:03On l'a vu, nous, avec BFM Lyon. On a fait un sondage avec Elab au mois d'avril
00:19:08pour tester justement la notoriété, la popularité des éventuels candidats pour ces municipales.
00:19:14Jean-Michel Aulas, c'est lui qui arrive en tête avec 56% de bonne opinion.
00:19:19Et surtout, il est connu de tout le monde.
00:19:22Quand dans ce sondage, Grégory Doucet, le maire sortant, il y a encore plus de 30% des lyonnais ne connaissent pas.
00:19:28Justement, Elodie, on va écouter les avis des lyonnais.
00:19:30On va commencer par ses partisans qui le voient comme un gestionnaire, un bâtisseur
00:19:35qui est capable de remettre sur roue cette ville en difficulté. Écoutez.
00:19:41Oui, je pense qu'il a les épaules.
00:19:42S'il mène la mairie de Lyon comme il a mené l'OL, je pense qu'il peut emmener la ville de Lyon très très loin.
00:19:48Il va dire qu'il y a de l'insécurité dans ce quartier. Il faut qu'on fasse quelque chose.
00:19:52Pour moi, c'est une certitude. Je le suis déjà sur les réseaux depuis quelques temps.
00:19:55Aujourd'hui, on a un vrai problème en termes d'économie.
00:19:57Moi, je pense qu'il n'a rien à voir avec ce milieu-là. Il était président de foot, il ne dirigeait pas une ville.
00:20:02Et je trouve qu'il n'a absolument rien à faire là, en fait.
00:20:04Pour moi, c'est un chef d'entreprise.
00:20:05Et aujourd'hui, je ne suis que ses postes Twitter depuis quelques mois.
00:20:10Et à part critiquer ce qu'il y a en place, je ne l'ai pas vu apporter de nouvelles idées.
00:20:14Et je trouve que c'est très réacte comme positionnement.
00:20:17Ce n'est pas forcément la meilleure chose qui pourrait arriver pour la ville de Lyon.
00:20:22Jusqu'à maintenant, on est sur une lancée assez positive, à mon avis, par rapport à l'écologie, par rapport aux questions sociales, etc.
00:20:30Et je trouve que ça représenterait un retour en arrière.
00:20:35C'est vrai qu'Elodie, on a entendu, là, c'est vraiment un clivage générationnel.
00:20:38On vient d'entendre ses détracteurs pour qui Jean-Michel Aulas n'est qu'un symbole du foot business.
00:20:43Est-ce qu'il a ses chances ?
00:20:45Une chose est sûre, s'il y va, c'est que lui pense avoir ses chances parce que Jean-Michel Aulas, l'échec, il ne connaît pas.
00:20:52Donc s'il y va, c'est qu'il a fait le travail.
00:20:54Ça fait des mois qu'il la prépare, cette candidature.
00:20:56Donc il en est sûr.
00:20:58Nous, dans le sondage dont je vous parlais tout à l'heure pour BFM Lyon, c'était très clair.
00:21:02S'il arrive à faire une union, il arrive en tête au premier tour avec 34% d'intention de vote.
00:21:07S'il arrive à rassembler les Républicains, Horizon, Renaissance.
00:21:11Si Grégory Doucet fait l'alliance à gauche, ça va être plus compliqué.
00:21:16Mais pour le moment, du côté des écologistes, il n'y a pas d'alliance avec LFI.
00:21:20C'est peut-être là que la différence va se faire.
00:21:22Merci beaucoup Elodie Pauyad et on suivra ça, bien sûr, avec intérêt, à la fois chez BFM Lyon et aussi BFM TV.
00:21:27Mais bien sûr, merci beaucoup à toutes les deux et déclaration de candidature officielle dans quelques jours.
00:21:31Restez avec nous, nous revenons dans quelques instants pour un nouveau journal.
00:21:34Et on fasse à un scandale sanitaire potentiel.
00:21:37Des IRM de malades du cancer à l'hôpital de Strasbourg auraient été annulés pour faire passer en priorité des cochons.
00:21:43On va revenir sur cette affaire dans quelques instants après la météo de Marc.
00:21:53Suite de midi BFM, il est 12h30.
00:21:55Est-on face à un scandale sanitaire à Strasbourg, Roselyne ?
00:21:59Des IRM de malades du cancer à l'hôpital universitaire auraient été annulés pour faire passer en priorité, tenez-vous bien,
00:22:06des cochons pour des recherches scientifiques.
00:22:08Vous entendrez un témoignage édifiant.
00:22:10Une double enquête est ouverte.
00:22:11Bruno Retailleau ne croit pas à des mouvements d'ampleur le 10 septembre.
00:22:14Mais il estime qu'il pourrait y avoir des actions spectaculaires.
00:22:17Et ce matin, à Clermont-Ferrand, il a une nouvelle fois appelé les préfets à la fermeté.
00:22:22Trois suspects en garde à vue après une tentative d'intrusion dans une synagogue hier soir à Nice.
00:22:27Ils brandissaient des drapeaux palestiniens.
00:22:29Inacceptables pour le préfet qui a envoyé les forces de l'ordre.
00:22:31Elles resteront sur place aussi longtemps que nécessaire.
00:22:34À Marseille, la bonne mère retrouve son éclat.
00:22:36On vous emmènera sur le chantier de rénovation de la basilique de Notre-Dame de la garde.
00:22:40La statue de la Vierge est entièrement redorée.
00:22:44On a même réparé des impacts de balles qui datent de la Libération.
00:22:48Et puis la météo, profitez, savourez le retour de l'embellie, des éclaircies, de la chaleur.
00:22:55Mais ça ne veut pas durer.
00:22:56Mais quand même, on aura le week-end.
00:22:58Mais ça va durer un peu.
00:22:58A-t-on fait passer des cochons avant des malades du cancer à l'hôpital universitaire de Strasbourg ?
00:23:05Poser cette question paraît un peu ahurissant.
00:23:07Mais des dizaines de rendez-vous, notamment des rendez-vous d'IRM, ont été déprogrammés au printemps.
00:23:11L'IHU est soupçonnée d'avoir donné la priorité à des recherches sur des animaux au bénéfice d'entreprises privées.
00:23:17Ça soulève évidemment beaucoup de questions éthiques.
00:23:19Deux enquêtes sont en cours.
00:23:21Le 26 mars dernier, un proche de Gabriel a rendez-vous pour une IRM au sein de l'IHU de Strasbourg.
00:23:32Il est atteint d'un cancer en phase terminale.
00:23:34Mais cinq jours avant, il reçoit un appel de l'Institut.
00:23:38Le rendez-vous du 26 mars est annulé en raison de manque de personnel et aucune aide n'est apportée.
00:23:44Sauf que d'après Gabriel, le personnel aurait en réalité été mobilisé pour mener des recherches sur des cochons.
00:23:50Selon lui, des dizaines d'autres patients ont vu leur rendez-vous déprogrammé.
00:23:54J'ai compris pourquoi on a été déprogrammé.
00:23:56Un cochon, dans le cadre de la recherche expérimentale, est facturé 12 000 euros aux entreprises qui font appel à l'IHU.
00:24:05Gabriel décide d'écrire au directeur de l'IHU.
00:24:08Ce dernier lui adresse alors un courrier pour se défendre.
00:24:11Il est essentiel de préciser qu'aucun membre du personnel n'a été redéployé du soin vers la recherche.
00:24:16De leur côté, les hôpitaux universitaires de Strasbourg, partenaires de l'établissement, ont ouvert une enquête interne.
00:24:23Les hôpitaux universitaires de Strasbourg n'excluent notamment pas de saisir le procureur de la République
00:24:27en cas de révélation d'éléments susceptibles de caractériser une infraction pénale.
00:24:31Deux autres enquêtes administratives ont aussi été lancées.
00:24:34L'une d'elles a été menée par l'Inspection générale des affaires sociales, l'IGAS, qui ne confirme ni n'infirme l'existence des missions.
00:24:42– Quelle sera l'ampleur de la mobilisation, bloquons-tout, la mobilisation du 10 de mercredi prochain ?
00:24:49Tout ça s'organise, ce mouvement qui appelle à paralyser donc le pays.
00:24:51– Paralyser, pas question, leur répond le ministre de l'Intérieur, qui ne croit pas à un mouvement d'ampleur.
00:24:57Maxime Cliruza, on vous retrouve à Clermont-Ferrand, où Bruno Rotaillot est venu pour parler sécurité avec un mot d'ordre,
00:25:03clairement pour mercredi prochain, la fermeté.
00:25:06– Oui, la fermeté, message qu'il a rappelé à l'ensemble des préfets du pays dans un télégramme,
00:25:14dans un message qu'il leur a adressé hier.
00:25:18Le ministre de l'Intérieur a également précisé qu'il ne tolérerait aucune dégradation de bâtiments publics ou historiques.
00:25:27Et dans les cas contraires, il appelle à l'interpellation de tous les auteurs.
00:25:31Un message de fermeté que le ministre a tenu à rappeler aujourd'hui avec le préfet du Puy-de-Dôme,
00:25:38ici à Clermont-Ferrand, où nous nous trouvons, en étant un petit peu plus modéré dans ses propos,
00:25:43comme il l'a dit au micro de Willem Gay.
00:25:45– Je ne crois pas à des mouvements d'ampleur, en revanche, compte tenu de ces mouvances-là,
00:25:54de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires, etc.
00:25:57– On doit pouvoir en France manifester une exaspération, on doit le faire calmement sans bloquer le pays.
00:26:04Cette consigne de bloquer tout, c'est stupide, parce qu'aujourd'hui c'est pire que tout.
00:26:09Bloquer tout c'est pire que tout, le pays n'a pas besoin d'être bloqué, il a au contraire besoin d'avancer.
00:26:14– Le ministre de l'Intérieur veut surtout éviter le blocage des sites stratégiques du pays.
00:26:19Il entend par là les dépôts de pétrole, les raffineries, les gares, les aéroports ou encore les péages,
00:26:26tout ce qui pourrait également s'apparenter à une forme de capitalisme.
00:26:30Un mouvement qui, l'Oction nationale du renseignement territorial,
00:26:35ferait environ 100 000 participants mercredi prochain.
00:26:37– Voilà, et nous y reviendrons tout à l'heure avec Jérémy Trottin notamment,
00:26:41et avec notre invité de 13h45, la Bretagne, qui apparaît en tous les cas,
00:26:46selon les toutes dernières informations, comme l'un des fers de lance de la mobilisation.
00:26:49L'actualité judiciaire, deux ans après la mort de Karine Esquivillon,
00:26:52dont le juge d'instruction vient d'ordonner que son mari soit renvoyé devant la cour d'assises pour meurtre.
00:26:58– Michel Piaille, qui a reconnu être à l'origine du décès de son épouse,
00:27:01un porté disparu au printemps 2023 en Vendée,
00:27:04mais lui parle d'un accident, un tir au ventre involontaire avec sa carabine,
00:27:07une version qui n'a pas convaincu les enquêteurs.
00:27:09– On l'a appris ce matin, Roselyne, une Française,
00:27:11est morte dans l'accident de funiculaire de Lisbonne,
00:27:14qui a fait 16 victimes, une information donnée par le ministère des Affaires étrangères.
00:27:17– Oui, c'est une franco-canadienne, une autre française fait par ailleurs partie des blessés.
00:27:21L'enquête évidemment se poursuit, aucune piste n'est écartée, dit le chef de la police.
00:27:26Les médias locaux évoquent un câble qui se serait rompu.
00:27:29– Dans l'actualité également, cette tentative d'intrusion dans une synagogue hier soir à Nice.
00:27:35– Ce sont des militants pro-palestiniens, on le sait parce qu'ils avaient des drapeaux,
00:27:38qui ont voulu entrer de force, trois personnes sont en garde à vue.
00:27:41– Cette vidéo, c'est la réponse de ce fidèle aux incidents d'hier.
00:27:50– Aujourd'hui, partageons un message de paix.
00:27:53– Drapeau de la Palestine brandie, un groupe de militants pro-palestiniens
00:27:56tente d'entrer de force dans cette synagogue.
00:27:59Une femme enceinte est également bousculée.
00:28:02À l'intérieur de l'édifice se tient alors une réunion d'informations
00:28:05sur l'immigration des Juifs en Israël.
00:28:08Des incidents dénoncés par le rabbin de cette communauté.
00:28:11Mais pour lui, pas question de se laisser intimider.
00:28:14– Les infractions doivent être punies.
00:28:17Mais pour nous, au contraire, ça nous renforce en plus dans notre action,
00:28:21sachant que nous sommes là pour diffuser l'amour.
00:28:25– Une communauté très appréciée dans le quartier et soutenue par les riverains.
00:28:29– Ça n'a rien à voir, je veux dire, eux, ils n'ont rien fait.
00:28:31C'est pour se faire aussi remarquer, pourquoi pas ?
00:28:34Pourquoi pas ?
00:28:35Mais ils ne savent même pas de quoi ils parlent.
00:28:36– Ceux qui veulent à la Palestine, ils vont aller là-bas, ils nous laissent tranquilles.
00:28:39– Ces gens-là sont sympas, ce sont des gens comme tout le monde.
00:28:44Pourquoi ils sont embêtés ?
00:28:45– Le maire de Nice dénonce un acte inadmissible.
00:28:48Son premier adjoint évoque quant à lui une provocation.
00:28:51Il ajoute que le groupe scandait des slogans pro Hamas.
00:28:54– Je veux partager l'émotion de la communauté juive,
00:28:57lui apporter mon soutien au moment où l'antisémitisme progresse dans notre pays.
00:29:00Ce sont des faits extrêmement graves, avec des slogans soutenant un mouvement terroriste.
00:29:05– Une enquête a été ouverte par le parquet de Nice.
00:29:08Trois militants, deux femmes quadragénaires et un homme sexagénaire
00:29:12ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:29:15– Les premiers éléments réunis mettaient en cause plusieurs individus
00:29:18pour des faits de violence et d'injures en raison de la religion.
00:29:21– La préfecture a placé le lieu de culte sous surveillance policière
00:29:25pour une durée indéterminée.
00:29:26– Voilà, enquête commentée par Maëva Lamy.
00:29:29C'est l'un des emblèmes de Marseille.
00:29:31La bonne mère, la basilique Notre-Dame-de-la-Garde qui se refait une beauté.
00:29:36– Voilà, effectivement, et on suit ça depuis plusieurs mois maintenant sur BFM TV
00:29:39et le chantier avance bien.
00:29:41Cette semaine, c'est la statue de la Vierge à l'enfant qui a retrouvé son doré.
00:29:47Reportage d'Alexis Plouillette et d'Anne Boisise avec Adrien Spiteri et Romain Languet.
00:29:51– À bord de cet élévateur, direction le sommet de la basilique Notre-Dame-de-la-Garde.
00:30:00À 221 mètres d'altitude, Cyrielle participe à la restauration de la statue de la Vierge et de l'enfant.
00:30:07Un honneur pour cette doreuse.
00:30:08– C'est difficile de réaliser et d'imaginer qu'on est en train de dorer la bonne mère.
00:30:13C'est extraordinaire.
00:30:14Quand j'ai commencé la doreuse, je ne pensais pas qu'un jour je dorerais la bonne mère.
00:30:19Au total, elle va devoir appliquer avec ses collègues plus de 30 000 feuilles d'or.
00:30:24Un travail minutieux qui a nécessité beaucoup de préparation en amont.
00:30:29– Tout le mois d'août, il a fallu décaper, réparer les blessures.
00:30:33On a découvert des blessures de la guerre, des impacts de balles de la libération de Marseille en août 1944.
00:30:40– Les réparations rendues possibles grâce aux nombreux dons récoltés.
00:30:44– Aujourd'hui, l'objectif était de 2,8 millions, ça a été atteint et dépassé.
00:30:49Mais comme tout chantier, on a toujours de mauvaises surprises, donc la campagne continue.
00:30:54– Démarré le 2 février, le chantier de la Basilique s'achèvera le 7 décembre prochain.
00:31:00Ce jour-là, les Marseillais pourront à nouveau admirer l'un des symboles de la cité fosséenne.
00:31:05– Vous imaginez ? Avec le soleil, mais oui, elle rayonnera, elle rayonnera, la bonne mère.
00:31:11Allez, 12h40, pas encore 14h, non, midi politique, hâte d'être en week-end.
00:31:16– C'est bon ?
00:31:17– Je ne sais pas, c'était comme ça.
00:31:18Jérémy Trottin, on parle sécurité, on sait que c'est l'une des priorités, des préoccupations même des Français.
00:31:23Le ministre de l'Intérieur était justement à Clermont-Ferrand pour répondre à ce besoin de sécurité.
00:31:28– Oui, et ce besoin, Roselyne, de sécurité, on le voit, il vient du terrain, il vient des habitants, bien sûr,
00:31:34et il vient aussi de ces nombreux élus directement confrontés au narcotrafic dans leur commune, des maires de droite,
00:31:41mais de plus en plus aussi de maires de gauche, à l'image donc du maire de Clermont-Ferrand,
00:31:47Olivier Blanqui, qu'on verra tout à l'heure sur les images,
00:31:50et qui a lancé ce week-end une pétition pour demander plus de renforts policiers.
00:31:55Alors lui, il est socialiste et ce n'est pas le seul à réclamer des moyens.
00:32:00Il y a aussi les villes socialistes de Montpellier, de Rennes, de Lille, mais aussi la ville communiste de Vénitieux.
00:32:06Toutes réclament plus de forces de l'ordre, des patrouilles, mais aussi des inspecteurs,
00:32:11des élus de gauche qui sont aussi de plus en plus favorables à armer leur police municipale.
00:32:16L'exemple le plus criant est sans doute celui de la mairie de Bordeaux, gérée par l'écologiste Pierre Urmic.
00:32:22Alors aujourd'hui, c'est à Clermont-Ferrand que se trouve le ministre de l'Intérieur.
00:32:26Ville qui, selon lui, a atteint des sommets de barbarie ce week-end.
00:32:30Il promet de gagner la guerre contre les narcos trafiquants. On l'écoute.
00:32:33Ces gens-là font la guerre, nous font la guerre, se font la guerre, nous leur ferons la guerre.
00:32:40Nous avons commencé, nous allons continuer, mais il faut de la durée, c'est-à-dire au moins ici quelques mois.
00:32:47Je veux m'adresser aux clermontoises, aux clermontois, pour leur dire que je viens avec des moyens,
00:32:53je viens avec une fermeté, je viens avec une volonté, mais je ne viens pas avec une baguette magique.
00:32:59– Oui, du temps, mais quelques mois ne seront sans doute pas suffisants.
00:33:04Souvenez-vous de Manuel Valls, Bernard Cazeneuve ou Christophe Castaner
00:33:07qui ont donné plus de moyens policiers à Marseille pour lutter contre le trafic de drogue
00:33:11et en finir avec les homicides et les guerres de territoire.
00:33:14C'était il y a presque dix ans et la situation commence à peine à s'améliorer sur place.
00:33:18– Est-ce que Bruno Retailleau a plus de moyens que ses prédécesseurs, Jérémy ?
00:33:22– Alors il est vrai que c'est bien le cas, il peut s'appuyer désormais sur la loi narcotrafique
00:33:26votée au Parlement avec la création d'un parquet national contre le crime organisé,
00:33:31de nouveaux outils pour les enquêteurs, les prisons de haute sécurité ou encore le statut de repenti.
00:33:37Mais là encore, les résultats seront longs à venir et pourraient ne pas coïncider
00:33:41avec le calendrier personnel et politique de Bruno Retailleau
00:33:44qui a fait de sa présence au ministère de l'Intérieur, sa rampe de lancement vers la présidentielle de 2027,
00:33:50une présence désormais suspendue à la constitution d'un futur probable gouverneur.
00:33:55– Voilà, ça dépendra du résultat du vote de confiance et éventuellement de la décision du président de la République.
00:34:00Finalement, peut-être que dans une semaine, Bruno Retailleau ne sera plus le ministre de l'Intérieur
00:34:04alors que la semaine s'annonce extrêmement chargée sur le front social.
00:34:08– Oui, avec ce grand rendez-vous du 10 septembre avec Bruno Retailleau
00:34:12qui appelle les préfets à la fermeté, à la réactivité ce jour-là.
00:34:15Justement, notre invité du midi, bonjour, Julien Lecam, merci d'être avec nous.
00:34:19– Bonjour.
00:34:19– Délégué régional Bretagne du syndicat Alliance.
00:34:22Le ministre qui vous demande d'être partout, très mobile,
00:34:25pour éviter absolument les blocages, les barrages, voire les sabotages.
00:34:28On va en parler dans un instant avec vous.
00:34:29Mais d'abord, on va voir avec Elisa Trannin,
00:34:31pourquoi votre région, la Bretagne, semble être le fer de lance de ce mouvement bloquant tout.
00:34:36– Eh bien, Roselyne, le renseignement s'attend à une mobilisation importante en Bretagne
00:34:42à cause du nombre de réunions préparatoires.
00:34:44Au moins 2500 personnes ont participé à une trentaine de réunions ces dernières semaines,
00:34:50en ville comme à la campagne.
00:34:51Je vais vous montrer une carte tout à l'heure.
00:34:53Vous verrez des dizaines de personnes se sont réunies à Morlaix, à Guingamp, à Concarneau, à Quimperlé,
00:34:59400 personnes à Rennes, 300 à Brest.
00:35:02Et puis j'ai jeté un œil ce matin au groupe Indignons-nous, Bretagne, sur Telegram.
00:35:07Ils sont plus de 1600 membres à échanger sur la messagerie cryptée.
00:35:12C'est l'un des groupes les plus importants en France.
00:35:14– Très bien, mais à quoi s'attendre concrètement, Elisa ?
00:35:17– Alors ne pas s'attendre à des défilés traditionnels.
00:35:20Les militants vont préférer des actions de blocage.
00:35:23Voilà la carte dont je vous parlais.
00:35:25Ce sont quelques exemples des villes où on est sûr déjà que des actions vont avoir lieu.
00:35:30On sait par exemple que la rocade de Rennes sera bloquée.
00:35:35Et viser des symboles de la consommation des banques, des centres commerciaux,
00:35:40des plateformes logistiques ou encore le dépôt pétrolier de l'Orient.
00:35:44Une dernière chose, sachez que les Bretons ne vont pas attendre le 10 septembre pour se réunir.
00:35:49Des pots de départ de François Bayrou sont en train de s'organiser le 8, le jour du vote de confiance.
00:35:55– Je vais reprendre les mots, Julien Lecam, prononcés ce matin par le ministre de l'Intérieur,
00:35:58qui dit ne pas croire à des mouvements d'ampleur, mais au risque d'actions spectaculaires.
00:36:03Est-ce que c'est ce que vous pressentez en Bretagne ?
00:36:06– C'est ce qu'on craint effectivement.
00:36:09C'est pour ça que l'ensemble des services actuellement est mobilisé.
00:36:13On est très inquiet parce qu'il faut savoir que mes collègues sont fatigués.
00:36:17On a eu une période estivale très compliquée en Bretagne.
00:36:21On a eu une augmentation de la délinquance en Bretagne.
00:36:24Et forcément, vient s'ajouter maintenant la grogne sociale.
00:36:28Et il y a une grosse inquiétude parmi les forces de l'ordre.
00:36:32– Oui, parce qu'on voyait des centres logistiques, des centrales électriques,
00:36:35les gares, les ports, il faudrait être partout en même temps.
00:36:38Ça, vous avez les moyens, les bras pour ?
00:36:40– Alors, on a surtout, on a l'habitude, je dirais,
00:36:45on a eu les bonnets rouges il y a une douzaine d'années,
00:36:47on a eu les gilets jaunes il y a six ans,
00:36:49on a eu la réforme des retraites, des manifestations très violentes,
00:36:56on a eu les agriculteurs l'année dernière.
00:36:58Donc je dirais qu'on est malheureusement habitués.
00:37:01Maintenant, ce qu'on craint, c'est une montée de la violence
00:37:06et des actions violentes, oui.
00:37:08– Mais justement, Julien Lecam, est-ce qu'il y a des communes
00:37:11qui retiennent particulièrement l'attention et qui vous inquiètent ?
00:37:15– Malheureusement, non.
00:37:16Vous voyez, je vous parle des lois retraites,
00:37:18on attendait des actions violentes et des manifestations violentes à Rennes
00:37:22et au final, c'est le commissariat de Lorient qui a été attaqué.
00:37:26Vous voyez, là, je vous parle depuis le commissariat de Lorient.
00:37:29Je vous rappelle, il y a deux ans, le commissariat avait été attaqué,
00:37:32on parle de presque un million d'euros de dégâts
00:37:34et de nombreux collègues blessés.
00:37:36Et alors qu'on ne s'y attendait pas, nous, c'est ça un peu,
00:37:39si vous voulez, l'inconnu.
00:37:42Aussi bien, on peut faire face à une manifestation totalement pacifique,
00:37:46bon enfant et d'un coup, infiltré par un groupe de black blocs,
00:37:50d'individus très violents, tout peut dégénérer.
00:37:53Et c'est ça l'inquiétude.
00:37:54Et ça peut aussi bien tomber à Morlaix, Lagnon, Vannes.
00:37:58Et c'est ça notre inquiétude et le fait qu'on soit ultra mobilisés.
00:38:01Qu'est-ce que vous avez comme remontée du terrain ?
00:38:03On a des profils, semble-t-il, vraiment très divers dans ce mouvement.
00:38:08C'est ce que je viens de vous dire.
00:38:09Vous avez, voilà, vous avez Monsieur Tout-le-Monde
00:38:12qui n'arrive pas à joindre les deux bouts.
00:38:14Vous avez, voilà, des gens lambda.
00:38:17Et d'un coup, vous avez des gens préparés, des casseurs,
00:38:20des gens qui viennent créer le chaos urbain.
00:38:23Un groupe de dizaines, quinzaines, vingtaines d'individus
00:38:25qui viennent transformer la manifestation en affrontement.
00:38:29Et des fois, vous avez même des profils de gens
00:38:32qui vont suivre ce phénomène violent.
00:38:35Monsieur Tout-le-Monde va se mettre à prendre une pierre,
00:38:37les jeter face aux forces de l'ordre.
00:38:39On a vu sur les condamnations de l'attaque du commissariat de Lorient,
00:38:44Monsieur et Madame Tout-le-Monde qui sont devenus casseurs
00:38:46par effet de mimétisme.
00:38:49Et voilà, il y a l'effet de groupe.
00:38:51Et l'inquiétude, c'est surtout le mouvement Black Bloc
00:38:54et d'extrême-gauche avec des individus préparés.
00:38:59Et voilà, c'est ça l'inquiétude.
00:39:00– Vous avez évoqué l'une des caractéristiques du mouvement,
00:39:03c'est-à-dire des mouvements très isolés,
00:39:06parfois des tout petits groupes.
00:39:07Évidemment, ça complique particulièrement le travail
00:39:09non seulement des policiers, mais aussi des gendarmes.
00:39:13– Totalement, surtout que nous,
00:39:15on parle des Gilets jaunes il y a six ans,
00:39:17les effectifs ne sont plus les mêmes.
00:39:18Nous, on a des baisses d'effectifs.
00:39:21Donc, vous ne pouvez pas surveiller tout le monde.
00:39:22Surveillez les gares, surveillez la nationale,
00:39:26surveillez tel et tel point de blocage.
00:39:28À un moment, vous devez prioriser.
00:39:30Et c'est là la difficulté.
00:39:32Vous me parlez d'annonce du ministre de l'Intérieur.
00:39:35Je rappelle quand même que le ministre de l'Intérieur
00:39:37s'est déplacé au mois de mai dans le Finistère en Bretagne,
00:39:41a fait des annonces qu'il n'a pas tenues.
00:39:43Nous, les syndicats, le syndicat Alliance,
00:39:45on attend que les engagements et les promesses
00:39:46de renfort d'effectifs aussi soient mises en place.
00:39:49Parce qu'on ne peut plus tenir aussi.
00:39:51Merci beaucoup, Julien Lecam, d'avoir été avec nous.
00:39:54On verra justement si le ministre,
00:39:55cet appel à la fermeté, à la tolérance zéro
00:39:58et à des interpellations systématiques,
00:40:00a un effet dissuasif ou pas du tout.
00:40:02On y reviendra dans les prochains journaux.
00:40:03C'est l'heure de Midi Santé avec Margot de Frouville.
00:40:07Tout autre chose, cette tendance qui monte sur les réseaux sociaux et qui inquiète.
00:40:10Absolument.
00:40:10La nouvelle passion de nos enfants, mais plutôt nos ados d'ailleurs, pour la musculation.
00:40:15Ça commence à quel âge ?
00:40:1613 ans en général.
00:40:18Mais on n'a pas le droit d'aller en salle à penser à 14 ans.
00:40:21À mon fils ou à ma fille, plutôt mon fils d'ailleurs, de faire de la musculation.
00:40:24Non, sauf que tu ne sais pas ce qu'il fait dans sa chambre,
00:40:27devant TikTok ou YouTube ou Instagram avec des vidéos.
00:40:31Ça peut être partout, la salle de sport.
00:40:33Il n'y a pas forcément besoin d'aller dans une salle.
00:40:34Il faut savoir que la musculation, ça figurait parmi les trois épreuves les plus choisies au bac.
00:40:39Je ne savais même pas que c'était possible en 2024.
00:40:41Et d'après le Crédoc, il y a un jeune de 15 à 24 ans sur 5
00:40:45qui pratique la fitness ou la musculation.
00:40:47C'est deux fois plus que la moyenne nationale.
00:40:49Et que certaines enseignes de salle de sport disent d'abord...
00:40:51Filles comme garçons.
00:40:52Filles comme garçons.
00:40:52Certaines enseignes de salle de sport disent avoir vu
00:40:55la proportion des moins de 20 ans chez eux
00:40:58doubler sur l'espace de la dernière année.
00:41:00Je ne savais même pas qu'un mineur pouvait s'inscrire en salle de sport.
00:41:02Ils font quoi comme exercice ?
00:41:04Alors, ça peut être dans les salles du vélo, du rameur, des poids.
00:41:07Mais la salle, comme je vous l'ai dit, ça peut être dans sa chambre.
00:41:10Des squats, des pompes, du gainage.
00:41:12Avec des vidéos TikTok, YouTube ou encore Instagram.
00:41:15La référence, c'est Thibaut Inche.
00:41:18Le modèle de Marc.
00:41:20Je n'ai pas pris l'option au bac.
00:41:22Il a 26 millions d'abonnés.
00:41:24Les abonnés sont énormes, exactement.
00:41:25Et c'est le premier YouTuber de France spécialisé dans la musculation.
00:41:29Et sa compagne, elle est aussi coach de sport.
00:41:31Et elle, elle motive plus les filles.
00:41:33Mais pour nos ados, il y a un risque pour la santé.
00:41:35Alors, globalement, on ne va pas se plaindre qu'ils fassent du sport.
00:41:39Parce que les voir dans un canapé avec un téléphone portable.
00:41:43Sauf que, j'ai appelé Frédéric Strour, qui est kinésithérapeute.
00:41:46Et il me disait, il y a des conseils.
00:41:47D'abord, il serait bien de consulter avant de se mettre à une pratique un peu intensive.
00:41:51Pour voir qu'il n'y a pas de contre-indication.
00:41:53Dans l'immense majorité des cas, les jeunes et les ados, ça ne posera aucun problème.
00:41:57Sauf que, parfois, il y a une maladie du genou avec un nom improménusable.
00:42:01Je ne vous la prononce pas.
00:42:03Et la scoliose qui peut poser problème dans des rares cas.
00:42:05Donc, il faut s'assurer de ça.
00:42:06D'abord, ensuite, la règle, c'est l'encadrement et la progressivité.
00:42:09Or, ça, ce n'est pas très compatible avec la volonté de faire vite et beaucoup.
00:42:13pour avoir des vidéos un peu spectacles sur les réseaux sociaux.
00:42:16Et c'est là que ça peut donner lieu à un risque de blessure.
00:42:19Je pense notamment aux tendinites ou aux blessures musculaires.
00:42:21Le kiné me dit d'aller recevoir des jeunes, lui, pour des blessures aux pectoraux, aux épaules ou aux genoux.
00:42:26Et enfin, harmoniser et équilibrer le travail.
00:42:28Pour les garçons, par exemple, ils sont souvent assez motivés pour muscler les bras, les pectoraux.
00:42:33Il faut que ça se voit.
00:42:34Parce que pour les selfies, c'est...
00:42:36Exactement.
00:42:37Ils sont quand même en pleine croissance.
00:42:39Ce n'est pas un problème.
00:42:40Ça gonflette et croissance.
00:42:41Non, le kiné me disait qu'il n'y a pas d'âge pour soulever des poids.
00:42:44C'est juste le faire de façon progressive.
00:42:47On ne va pas faire des choses immenses tout de suite.
00:42:50Et surtout, harmoniser quand on muscle beaucoup le haut du corps.
00:42:52Il ne faut pas oublier les cuisses.
00:42:53Il ne faut pas oublier les muscles profonds qui s'occupent de la colonne.
00:42:57Et ça, c'est l'intérêt de l'encadrement.
00:42:59Les profs de sport ou les coachs, ils ne sont pas médecins, mais ils connaissent extrêmement bien l'anatomie.
00:43:03Et il n'y a pas une inquiétude autour des substances autour du sport ?
00:43:07Ça, c'est encore un autre problème.
00:43:09On prend beaucoup de sauts de protéines.
00:43:11Il y a plein de choses aussi.
00:43:12Il faut s'arrêter la marque, sinon il n'y aura pas de météo.
00:43:15Attention, restez avec nous dans un instant le journal de 13h.
00:43:19On reviendra sur l'enquête autour de cette nouvelle tentative,
00:43:25de ce nouvel enlèvement lié à des crypto-monnaies.
00:43:27On vous racontera l'enquête avec notamment le chef des gendarmes.
00:43:29C'est le GGN qui a dû intervenir au bout de 36h pour libérer un jeune ressortissant Suisse.
00:43:34Mais d'abord, la météo de marque.
00:43:42Midi BFM, il est 13h.
00:43:44Bienvenue si vous nous rejoignez.
00:43:45C'est l'une des informations de la matinée.
00:43:47Plusieurs suspects ont été mis en examen et incarcérés ce matin
00:43:50après un nouvel enlèvement lié à la crypto-monnaie.
00:43:53Ils s'en sont pris un jeune ressortissant Suisse dans la Drôme.
00:43:56Vous entendrez dans le Midi BFM le chef des enquêteurs
00:43:59qui raconte ses 36h de trac pour le libérer, sain et sauf.
00:44:03Une Française parmi les victimes de l'accident du funiculaire de Lisbonne
00:44:06qui a fait 16 morts.
00:44:07C'est une touriste franco-canadienne.
00:44:09Une seconde Française est, elle, blessée.
00:44:12Gaspillons-nous trop de médicaments.
00:44:14Ces ordonnances au cas où que l'on demande aux médecins
00:44:17et qui finissent à la poubelle périmée.
00:44:18Selon la Cour des comptes, ça coûte chaque année plus d'un milliard et demi d'euros.
00:44:22Ce sera notre dossier du 13h.
00:44:24Dans le Midi BFM, rencontre avec un cantinier star des réseaux sociaux.
00:44:27Il partage ses recettes depuis sa cuisine, sa cuisine d'un collège normand.
00:44:31Et ça cartonne, y compris des élèves qui, miracle, se mettent à aimer la cantine.
00:44:36Et puis la météo, avec le retour des éclaircies, marque du soleil.
00:44:40Vous n'avez rien de prévu ce week-end.
00:44:42Je vous propose de partir à Mimisan dans les Landes.
00:44:44Vous partez ou vous m'emmenez.
00:44:4634 degrés demain après-midi, une eau à 21 degrés.
00:44:49En attendant la journée de demain, c'est le soleil qui revient cet après-midi
00:44:51sur l'ensemble du territoire.
00:44:54Tout s'est joué.
00:44:5636 heures et dans le plus grand secret.
00:44:5936 heures pour retrouver un jeune ressortissant suisse d'une vingtaine d'années.
00:45:03Enlevé dans la Drôme, ses ravisseurs réclamaient une rançon en crypto-monnaie.
00:45:07Voilà, et c'est notamment le GIGN qui l'a libéré.
00:45:10Ce sont 150 gendarmes qui ont été mobilisés pour cette opération, qui a donc nécessité des moyens impressionnants.
00:45:15Une opération menée en deux temps, à Valence et à Alixant.
00:45:19Et pour la première fois, le patron de la section de recherche des gendarmeries de Grenoble raconte donc cette opération.
00:45:25Emeline Darcourt avec Mathias Tesson.
00:45:26Quand la victime a été libérée dimanche, elle était séquestrée dans cet immeuble.
00:45:32Il ne s'est écoulé que 36 heures entre le signalement par les autorités suisses de l'enlèvement d'un homme évoluant dans la crypto-monnaie et l'opération du GIGN pour libérer la victime.
00:45:44Tout commence samedi à 5h du matin.
00:45:46C'est une enquête de flagrance que nous ouvrons dans un premier temps pour enlèvement et séquestration en visant la bande organisée.
00:45:55Puisqu'effectivement, les autorités suisses nous indiquent que cet enlèvement aurait pu intervenir dans le cadre de la crypto-monnaie avec une demande de rançon actualisée.
00:46:03Et avec le recours de dispositifs de dissimulation des vidéos qui sont diffusées par des réseaux télégrammes avec une anonymisation des ravisseurs.
00:46:12Dès le départ, des moyens humains conséquents, 150 gendarmes et des moyens techniques d'envergure sont mis en place.
00:46:19Un recours massif à la vidéosurveillance et aux données techniques pour vous donner un ordre d'idée.
00:46:24On a exploité vraiment ce qui était pertinent. On a 4 téraoctets de données vidéosurveillance.
00:46:30Le GIGN intervient une première fois au cœur de Valence.
00:46:33Quatre personnes sont interpellées mais la victime n'est pas ici.
00:46:35On a quand même à mettre la main sur un des mis en cause principaux qu'on place nous à ce stade de l'enquête au niveau de logisticien.
00:46:42Et qui nous permet effectivement de tirer le fil.
00:46:44La deuxième intervention du GIGN sera concluante.
00:46:47Sept personnes ont été interpellées en tout, mises en examen.
00:46:51Elles sont placées en détention provisoire.
00:46:53On l'a appris ce matin. Une Française est décédée dans l'accident du funiculaire à Lisbonne qui a fait 16 morts.
00:46:58C'est une franco-canadienne.
00:46:59Une autre Française fait par ailleurs partie des blessés.
00:47:02Évidemment, l'enquête se poursuit.
00:47:04Aucune piste n'est écartée, dit le chef de la police.
00:47:07Les médias locaux évoquent un câble qui se serait rompu.
00:47:09Voilà. Et en principe, on devrait avoir d'autres informations, davantage de précision.
00:47:12Promenade des Anglais est-elle trop dangereuse ?
00:47:15On ne parle pas de la promenade en elle-même, mais de la deux fois deux voies qui longe la mer.
00:47:1929 morts en 9 ans. 175 000 véhicules l'empruntent chaque jour.
00:47:24Une association d'usagers interpelle le maire, le préfet aussi.
00:47:28Un deuxième radar doit être installé dans les semaines qui viennent.
00:47:31Reportage BFM Nice-Côte d'Azur de Charlotte Ducaté.
00:47:35Installé en mai dernier, ce radar chantier a déjà changé trois fois de place.
00:47:40Un moyen de lutter contre les incivilités au volant sur cet axe très fréquenté.
00:47:44Ils ont freiné un petit peu cette circulation qui devenait une autoroute.
00:47:48Les gens ne font pas attention, ils ne s'arrêtent pas au feu.
00:47:52Nous avons traversé la rue pour pouvoir aller à la plage.
00:47:55Et malheureusement, mon fils a failli se faire renverser.
00:47:58C'était un chouïa d'un accident grave.
00:48:02Depuis le 1er janvier 2025, quatre accidents mortels ont été recensés sur la promenade des Anglais.
00:48:07Un triste état des lieux qui a poussé une association de riverains à organiser une réunion publique pour une prise de conscience collective.
00:48:14Nous allons consulter dans une période de campagne électorale qu'on y est, tous les candidats pour mettre fin à cette hécatombe.
00:48:26Plusieurs élus avaient répondu présent.
00:48:28Il y a beaucoup de choses à faire, notamment faire en sorte que les vélos et les piétons ne se marchent pas sur les pieds.
00:48:33Ce qui ressort essentiellement de cette réunion, c'est que les principaux concernés n'étaient pas présents.
00:48:37Puisque les compétences principales reviennent à la métropole et à la maire de Nice.
00:48:41Et malheureusement, personne n'était présent pour pouvoir débattre avec nous.
00:48:45A la sortie de la réunion, des tracts signés du maire de Nice étaient distribués aux participants.
00:48:50Christian Estrosi y annonce le lancement d'un groupe de réflexion ou encore l'installation d'un nouveau radar fixe courant septembre.
00:48:57On vous en parlait en titre, c'est un influenceur qui redonne goût à la cantine.
00:49:01Eh oui, c'est possible. Chef de cuisine dans un collège de la menthe.
00:49:04Voilà, il cartonne sur les réseaux sociaux. En fait, il décrit, il explique ses recettes.
00:49:09C'est peut-être l'une des raisons, effectivement, de son succès.
00:49:11Solène Boulan l'a rencontrée pour BFM Normandie.
00:49:15Donc là, je vais commencer par les oignons ou sinon tu mets les échalottes.
00:49:19On aurait presque envie de retourner sur les bancs de l'école, juste pour y croiser Yann Morisseau.
00:49:25Sur les réseaux sociaux, ce cantinier Normand détaille ses plats avec passion.
00:49:30Tu as la blanquette de veau à l'ancienne, cuit 16 heures.
00:49:35Je te dis à demain et attention, ça reste à être bon.
00:49:38Au menu, ce midi à la cantine.
00:49:40Du poisson frais acheté au barrière à côté, à Saint-Vas.
00:49:45On va faire ça avec une petite sauce aux champignons locales avec des oignons bio.
00:49:49Sans oublier, bien sûr, la touche locale.
00:49:52Hop, la crème normande.
00:49:54Allez, venez par là.
00:49:55Je préfère manger à la cantine.
00:50:00Après, les copains et les copines.
00:50:03Ici, tout est fait maison selon les envies du chef qui ne cache pas son chauvinisme.
00:50:08Moi, j'adore ma région.
00:50:10Et puis, on est quand même réputé pour avoir de la crème, de la bonne crème, du beurre.
00:50:14Voilà.
00:50:15Allez, c'est parce que c'est toi, j'en remets une louche.
00:50:17Un petit coup de cidre et on laisse réduire.
00:50:22De quoi régaler les papilles des 250 élèves, dont certains sont des abonnés.
00:50:27Dans l'ensemble, ils adhèrent, quoi.
00:50:29Tu dises, ah chef, je t'ai vu sur YouTube hier soir.
00:50:32Tiens, j'ai liké.
00:50:34J'ai même des parents.
00:50:35Plus que quelques minutes avant le début du service,
00:50:37le temps pour Yann de mettre en boîte sa prochaine vidéo.
00:50:40Donc, tu as les cookies maison.
00:50:42Alors, c'est un par personne.
00:50:44Les desserts nous font déjà saliver.
00:50:45Et comme dirait notre cantinier normand...
00:50:48Je veux dire, attention, ça risque d'être bon.
00:50:52Et franchement, ça fait envie.
00:50:53Sauf que rien qu'en regardant les images, tu prends 2 kilos.
00:50:56La grande question qu'on posait à la fin du repas, c'est
00:50:59Est-ce qu'il y a du rab ?
00:50:59Ah ben ça, c'est sûr.
00:51:00Mais c'est un cookie, vous avez entendu.
00:51:02Mais voilà, on a tous faim maintenant, c'est malin.
00:51:04Midi conso avec Yann Jaco.
00:51:06Bonjour Yann.
00:51:06Les paiements en plusieurs fois sans frais.
00:51:08Très plébiscité, c'est vrai que c'est pratique.
00:51:11Bientôt davantage contrôlé.
00:51:13Ça va consister en quoi ?
00:51:14Oui, alors que ce soit pour acheter
00:51:15une télévision, une machine à laver
00:51:17ou même des billets de train.
00:51:18Aujourd'hui, 4 Français sur 10
00:51:20choisissent ce paiement fractionné.
00:51:22Alors désormais, ce sont des offres
00:51:24qu'on peut souscrire aussi bien sur Internet
00:51:27que dans les magasins.
00:51:28Ces offres seront davantage contrôlées
00:51:31pour éviter les pratiques abusives.
00:51:33Alors on parle ici de toutes les facilités de paiement.
00:51:35Donc en gros, c'est les paiements en moins de 3 mois
00:51:38et puis les petits crédits de plusieurs centaines d'euros.
00:51:41À présent, ils auront les mêmes réglementations
00:51:44que celles pour les crédits à la consommation
00:51:46qui sont elles très réglementées.
00:51:48C'est une transposition, cette annonce,
00:51:50d'une directive européenne qui sera mise en pratique
00:51:53en novembre 2026.
00:51:54Alors c'est important parce que les paiements
00:51:55ont plusieurs fois sans frais.
00:51:57Beaucoup d'entre nous y ont recours
00:51:59pour boucler les défuntes noix.
00:52:01Qu'est-ce que ça change ?
00:52:02Eh bien, ça va changer beaucoup de choses
00:52:04pour le consommateur.
00:52:06Il sera dans un premier temps mieux informé
00:52:08par les prêteurs qui devront être beaucoup plus explicites
00:52:12sur les modalités de ces crédits,
00:52:14notamment en cas de remboursement hors délai.
00:52:17Ils devront aussi vérifier la solvabilité des personnes
00:52:20qui peuvent emprunter.
00:52:22Et puis aussi une annonce sur la publicité,
00:52:24c'est-à-dire que ces offres seront-elles aussi mieux contrôlées.
00:52:28Ils ne pourront plus présenter ces crédits-là
00:52:32comme quelque chose qui améliore votre situation,
00:52:35comme un coup de pouce pour votre budget.
00:52:37Surtout en termes de coût,
00:52:38comme tous les autres crédits qui sont vendus en France,
00:52:41ces crédits-là ne pourront pas dépasser le taux d'usure.
00:52:44C'est-à-dire que quand vous mettez tous les frais
00:52:46qui sont liés au crédit que vous voulez prendre,
00:52:48le total de ces frais ne doit pas dépasser un certain taux.
00:52:51Bon, tout ça, c'est du bon sens.
00:52:52Ça va mieux protéger les consommateurs.
00:52:54Pourquoi juste maintenant ?
00:52:55Eh bien, parce que ces dernières années,
00:52:56le surendettement a fortement augmenté en France.
00:53:00C'est plus 6% aussi sur les premiers mois de l'année.
00:53:03Et justement, dans ces dossiers de surendettement,
00:53:06on voit la part des mini-crédits augmenter,
00:53:08car ce sont les crédits les plus simples à obtenir.
00:53:11C'est 17% l'an dernier de ces dossiers
00:53:13qui concernaient aussi bien les paiements fractionnés
00:53:16que les mini-crédits.
00:53:17Merci beaucoup et bon week-end.
00:53:19Eva, on vous retrouve évidemment lundi.
00:53:21Le dossier du 13h dans quelques instants.
00:53:22On va parler de notre santé
00:53:23et notamment du gaspillage de médicaments.
00:53:26Alors, c'est vrai que c'est un sujet récurrent,
00:53:27mais le gaspillage vient d'être chiffré
00:53:29par la Cour des comptes.
00:53:31Et les chiffres mis en avant
00:53:33sont absolument incroyables.
00:53:35On voit ça notamment avec Sofiane et nos invités
00:53:37dans quelques minutes.
00:53:38A tout de suite.
00:53:3813h15, retour sur le plateau du Midi BFM.
00:53:41On va parler des médicaments.
00:53:42Roselyne, quel gâchis.
00:53:43J'imagine qu'autour de la table,
00:53:44tout le monde a son amour à pharmacie
00:53:46plein à craquer.
00:53:47Et culpabilise.
00:53:48Pour la pharmacienne, c'est non.
00:53:49Ah, la pharmacienne, elle dit non.
00:53:51Vous et chez vous, ce n'est pas le cas.
00:53:53Non.
00:53:53Alors, Béatrice Clérasse, pharmacienne,
00:53:55porte-parole de l'Union des syndicats
00:53:57des pharmaciens d'officine.
00:53:59Parce que vous gérez peut-être les choses
00:54:00beaucoup mieux que nous
00:54:01et vous allez nous expliquer comment.
00:54:02Voilà, vous allez nous donner des trucs.
00:54:03On est aussi avec le docteur David Azrade,
00:54:06médecin généraliste,
00:54:07pour parler de ce grand gâchis.
00:54:09D'abord, justement,
00:54:10les chiffres, tiens,
00:54:11de la Cour des comptes.
00:54:13Sofiane, ils sont vertigineux.
00:54:15Oui, le rapport, en fait,
00:54:16préconise un traitement de choc
00:54:17pour diminuer les dépenses.
00:54:19Et il faut dire qu'il y a fort à faire,
00:54:20en effet.
00:54:20Parce qu'en 2023,
00:54:22d'après les derniers chiffres
00:54:23dont on dispose,
00:54:24les remboursements de produits de santé
00:54:25ont coûté plus de 36 milliards d'euros
00:54:28à cette caisse de la Sécurité sociale.
00:54:30Les sages de la rue Cambon
00:54:31pointent l'augmentation de ces dépenses
00:54:33plus 12% en seulement 4 ans.
00:54:36Et ce phénomène s'observe particulièrement,
00:54:38je cite,
00:54:38sur les médicaments
00:54:39et les prescriptions de médecins
00:54:40exerçant dans des établissements de santé.
00:54:43Ainsi, les prescriptions
00:54:44des médecins hospitaliers
00:54:45ont augmenté de 10,6% en moyenne par an,
00:54:49soit beaucoup plus
00:54:50que la moyenne des médecins libéraux
00:54:51qui n'ont progressé
00:54:52dans le même temps
00:54:53que de 2,6% en moyenne par an.
00:54:56Le gaspillage de médicaments
00:54:57atteint des centaines de millions d'euros
00:54:59entre 560 millions
00:55:01et 1,7 milliard d'euros
00:55:03de pertes chaque année.
00:55:05Un grand écart dans l'estimation,
00:55:07selon qu'on prend en compte ou non
00:55:09des médicaments très chers.
00:55:11Elle est basée sur la quantité
00:55:12de médicaments collectés
00:55:13par l'association Cyclamède.
00:55:15Les Français jettent donc massivement
00:55:17des médicaments.
00:55:18Si on prend la moyenne,
00:55:19on est autour d'un milliard d'euros par an.
00:55:22Donc, périmer ces médicaments
00:55:23ou pas utile pour eux.
00:55:24Et cela sans compter
00:55:25le coût écologique
00:55:26de ce grand gâchis.
00:55:27Alors, d'accord, il y a des prescriptions
00:55:29des médecins,
00:55:29mais pour ce qui est des prescriptions,
00:55:31il faut qu'il y ait des patients,
00:55:32évidemment,
00:55:33qui souvent demandent
00:55:34à leurs médecins
00:55:35d'aller parfois au-delà
00:55:37des pathologies.
00:55:39À qui la faute, selon vous, madame ?
00:55:41À qui la faute ?
00:55:42Mais je crois qu'on est tous concernés.
00:55:44Tous les professionnels de santé,
00:55:46nous sommes concernés.
00:55:47Et puis, collectivement...
00:55:47Vous dites qu'il y a aussi
00:55:48une responsabilité des pharmaciens.
00:55:50On ne va pas rejeter la responsabilité
00:55:53sur les autres professionnels de santé.
00:55:55Je pense que nous aussi,
00:55:56en tant que pharmaciens,
00:55:57quand on dispense les médicaments,
00:55:59on a un devoir d'expliquer
00:56:01le bon usage des médicaments.
00:56:03Et quand on a des prescriptions,
00:56:04par exemple,
00:56:05en fonction des symptômes,
00:56:07on n'est peut-être pas obligé
00:56:08de donner 50 boîtes.
00:56:10Les occasions où ?
00:56:13On peut peut-être discuter
00:56:14avec notre patient
00:56:15et proposer la quantité
00:56:16la plus pertinente.
00:56:17Donc, chacun a son rôle à jouer.
00:56:20Ce n'est pas évident,
00:56:21docteur Hazard,
00:56:22vous êtes médecin généraliste,
00:56:23de dire non aux patients.
00:56:27Là n'est pas tellement le problème.
00:56:29En réalité, on donne,
00:56:30on prescrit en général
00:56:31ce qui est nécessaire
00:56:31et on évite la plupart du temps
00:56:33d'aller au-delà
00:56:34de ce qui est nécessaire.
00:56:35Oui, c'est sûr.
00:56:36Je suis assez d'accord
00:56:36avec ma collègue.
00:56:37On est tous en partie responsables.
00:56:40Et il n'y a évidemment
00:56:41pas une seule personne
00:56:42ou une seule profession
00:56:44qui peut être mise en cause.
00:56:46On ne va pas non plus
00:56:46mettre en cause les patients.
00:56:47Je pense que c'est tout un système.
00:56:50Mais je parlais des hauts-cazous.
00:56:52Justement, on prévoit,
00:56:53on part en vacances
00:56:54avec les enfants
00:56:55et si jamais il y avait
00:56:56telle maladie, telle maladie,
00:56:57est-ce que vous pouvez...
00:56:57Mais vous ne pouvez pas vérifier tout ça.
00:56:59Vous n'allez pas aller
00:56:59derrière chaque patient
00:57:01pour voir si vraiment
00:57:02il est souffrant ou pas.
00:57:05Alors non, évidemment.
00:57:06Il est évident que
00:57:08lorsque l'on part en voyage
00:57:09ou ce genre de choses,
00:57:10on a ce qu'on appelle nous
00:57:11des prescriptions conditionnelles
00:57:12où on marque si diarrhée,
00:57:14si fièvre,
00:57:15si ce genre de choses.
00:57:17Et à la fin,
00:57:18avec un petit peu de chance,
00:57:19on n'a pas eu besoin
00:57:20d'utiliser tout ça.
00:57:21D'autant que parfois,
00:57:22il y a aussi des boîtes
00:57:23qui contiennent,
00:57:24par exemple,
00:57:2530 comprimés d'antinosée
00:57:27alors qu'à la fin du voyage,
00:57:29si on utilisait 2 ou 3,
00:57:30c'est déjà bien.
00:57:31Et le reste, forcément,
00:57:32va périmer un jour ou l'autre.
00:57:33Qu'on ne peut pas les reprendre,
00:57:35qu'on peut tout au plus
00:57:36les redistribuer
00:57:37pour des associations
00:57:38ou ce genre de choses.
00:57:39Mais effectivement,
00:57:40on a un petit souci
00:57:42de ce côté-là.
00:57:42Béatrice,
00:57:43si tout le monde
00:57:43est responsable,
00:57:44est-ce que tous les professionnels
00:57:46de santé notamment
00:57:46doivent davantage
00:57:48dire non à leurs patients ?
00:57:50Non, je crois qu'il faut
00:57:50arrêter de culpabiliser les patients.
00:57:52C'est pas question de culpabiliser.
00:57:53C'est pas dire non aux patients,
00:57:55c'est évaluer effectivement
00:57:56la pertinence de la prescription,
00:57:58ce qui a été dit.
00:57:59Et puis,
00:57:59encore une fois,
00:58:00discuter parce que
00:58:01le « au cas où »
00:58:02ou « si ».
00:58:03Je veux dire,
00:58:03il vaut mieux peut-être
00:58:04que le patient parte
00:58:05avec une boîte
00:58:06plutôt que ça dégénère
00:58:07et que ça nous coûte plus cher
00:58:08à l'arrivée.
00:58:09Oui, mais le résultat
00:58:09c'est qu'on est déjà mort
00:58:10à pharmacie pleine.
00:58:11Est-ce que le problème
00:58:11c'est pas le conditionnement ?
00:58:13Alors, on a nous fait
00:58:14des propositions
00:58:15pour revoir le conditionnement
00:58:16de certains médicaments,
00:58:18que ce soit plus adapté
00:58:19aux nouvelles recommandations.
00:58:21Et puis,
00:58:21les chiffres qui sortent
00:58:22là sur 2023,
00:58:24on a récupéré des médicaments
00:58:25sur combien de temps ?
00:58:26C'est pas parce que
00:58:26les gens viennent
00:58:27à un moment donné
00:58:28dans l'année
00:58:28rapporter leur pharmacie entière
00:58:29que c'est des médicaments
00:58:30qu'ils ont achetés
00:58:31sur l'année.
00:58:32C'est aussi peut-être
00:58:33sur un ou deux ans.
00:58:34Donc, il faut voir
00:58:35un petit peu comment c'est fait.
00:58:36Et puis, on parle également
00:58:37de l'augmentation des dépenses.
00:58:39Mais je vous rappelle
00:58:40qu'il y a des médicaments
00:58:41innovants qui coûtent très cher,
00:58:42qui sont prescrits par l'hôpital.
00:58:43Mais qui sont aussi
00:58:44beaucoup gaspillés.
00:58:44Ils font partie
00:58:45des médicaments
00:58:46beaucoup gaspillés.
00:58:47Bien sûr.
00:58:48561 millions
00:58:49selon l'estimation
00:58:50de la Cour des comptes.
00:58:51Voilà.
00:58:51Donc, il faut aussi
00:58:52tenir compte de tout ça
00:58:53et il faut être
00:58:53d'autant plus vigilant.
00:58:55Et je veux qu'on revienne
00:58:56sur le rôle des pharmaciens
00:58:57qui est souligné
00:58:58dans le rapport
00:58:58de la Cour des comptes
00:58:59sur le bon usage
00:59:00du médicament
00:59:01et notamment de ces médicaments-là
00:59:02et qu'on parle
00:59:03des prestataires de santé
00:59:04à domicile
00:59:04qui ne sont pas du tout évoqués
00:59:06et qui ont tendance
00:59:07à charger un maximum
00:59:08au domicile des patients.
00:59:09Voilà.
00:59:10Chacun doit faire
00:59:10donc le ménage
00:59:11devant sa porte.
00:59:13Merci beaucoup
00:59:13à tous les trois.
00:59:14Merci beaucoup
00:59:15évidemment à Sofiane
00:59:16et à vous docteur.
00:59:18C'est l'heure
00:59:18de Direct Région ?
00:59:19Allons-y.
00:59:19Vous nous emmenez
00:59:20à la découverte
00:59:20de notre patrimoine.
00:59:22Comme chaque vendredi,
00:59:23effectivement,
00:59:24grâce à Ariane Limousin,
00:59:25on vous fait découvrir
00:59:26le patrimoine
00:59:27de nos régions.
00:59:28Et effectivement,
00:59:29aujourd'hui,
00:59:29nous allons du côté
00:59:30de Rouen.
00:59:31à Lettre Saint-Maclou.
00:59:33Lettre,
00:59:33l'un des derniers
00:59:34cimetières
00:59:35à galeries de France.
00:59:37Reportage d'Ariane Limousin
00:59:38avec Gauthier Allôme.
00:59:41Lettre Saint-Maclou
00:59:42est en fait née
00:59:42d'une urgence,
00:59:43celle de la surmortalité
00:59:45au XIVe siècle.
00:59:46La population meurt
00:59:47massivement.
00:59:48Guerre, famine
00:59:49et bien sûr la peste.
00:59:50L'ancien cimetière
00:59:51de la paroisse
00:59:52Saint-Maclou déborde.
00:59:53On crée donc
00:59:54un grand être,
00:59:54un nouveau cimetière
00:59:55auquel on ajoute
00:59:56quelques années plus tard
00:59:57des galeries
00:59:58pour stocker les os
00:59:59dans les greniers.
01:00:00Mais que signifie
01:00:01le mot être ?
01:00:02Ça vient du latin
01:00:03atrium,
01:00:03la cour intérieure
01:00:04et c'est devenu
01:00:05progressivement synonyme
01:00:06de cimetière.
01:00:07Mais aujourd'hui
01:00:07ce n'est plus un cimetière ici ?
01:00:09Non, notamment
01:00:10il y a aujourd'hui
01:00:11la galerie des arts du feu
01:00:12qui accueille
01:00:12toutes sortes d'artisans
01:00:13qui travaillent
01:00:14l'argile,
01:00:14le verre,
01:00:15le métal
01:00:16ou encore la céramique.
01:00:17Il y a eu aussi
01:00:18des écoles ici
01:00:18et notamment en 1940
01:00:20arrive l'école des Beaux-Arts.
01:00:21Ce qui saute aux yeux
01:00:22immédiatement
01:00:23c'est le travail
01:00:25du décor
01:00:25la sculpture
01:00:26dans le bois
01:00:27dans la pierre
01:00:28c'est fascinant.
01:00:29L'église va financer
01:00:30tout un décor macabre
01:00:32sur les poutres
01:00:33vous avez toute une série
01:00:34de représentations macabres
01:00:36qui racontent
01:00:37assez prosaïquement
01:00:38le quotidien du cimetière.
01:00:40Donc vous avez
01:00:40les outils du faux soyeur
01:00:41vous avez toute une variété
01:00:43d'ossements humains
01:00:44représentés
01:00:45et puis vous avez
01:00:46enfin les instruments liturgiques
01:00:48tous les instruments
01:00:48utilisés par le prêtre
01:00:49pour la messe
01:00:51la procession funéraire
01:00:52etc.
01:00:53Mais c'est ce qu'on appelle
01:00:54une danse macabre
01:00:55ce qu'on a sous les yeux ?
01:00:56Alors la danse macabre
01:00:57ça correspond aux colonnes en pierre
01:00:58vous avez sur chaque colonne
01:01:00un couple
01:01:00composé d'un vivant
01:01:02et d'un mort
01:01:03et sur chaque représentation
01:01:04vous avez la mort
01:01:05qui vient attraper le vivant
01:01:07et l'emmène
01:01:08dans l'au-delà.
01:01:09C'est une sorte de ronde
01:01:10une sorte de farandole
01:01:11vous avez toujours
01:01:12un mort
01:01:12un vivant.
01:01:13Comment s'articule exactement
01:01:15cette danse macabre là ?
01:01:17Qu'est-ce qu'on a par exemple
01:01:18sur ce pilier ?
01:01:19Alors sur cette colonne
01:01:20vous avez à gauche
01:01:22la mort
01:01:23que vous pouvez reconnaître
01:01:24on voit les côtes
01:01:25la mort est drapée
01:01:26et vient accrocher
01:01:27au niveau de la nuque
01:01:28le personnage vivant
01:01:30qui est représenté à droite
01:01:31et qui est là
01:01:31un duc
01:01:33et c'est le moment
01:01:34où le duc
01:01:34va passer de l'autre côté
01:01:36vers l'au-delà.
01:01:37Plus on va vers le nord
01:01:37plus le personnage
01:01:38laïc représenté
01:01:40est puissant
01:01:40dans la hiérarchie.
01:01:41On a par exemple
01:01:42le grand seigneur
01:01:43le duc
01:01:44et on finira
01:01:45avec le roi
01:01:46et ensuite l'empereur.
01:01:47En 2017 et 2018
01:01:49des fouilles archéologiques
01:01:50ont eu lieu ici
01:01:51et ont révélé
01:01:52450 sépultures.
01:01:54Tout à fait
01:01:54les analyses des eaux
01:01:55sont révélées
01:01:56rachitisme
01:01:57syphilis
01:01:58tuberculose
01:01:58et même les traces
01:01:59de la bactérie
01:02:00de la peste
01:02:00dans les dents.
01:02:01A l'intérieur de l'être
01:02:02Saint-Macrou
01:02:02on a également exposé
01:02:04une femme
01:02:04datée du XVIIe-XVIIIe siècle
01:02:06qui montre des traces
01:02:07d'arthrose
01:02:07et de carences alimentaires.
01:02:08Donc là ce sont
01:02:09les chambres
01:02:10des prêtres
01:02:11qu'il faut imaginer ici ?
01:02:12Oui ce sont les logements
01:02:14des prêtres
01:02:14un peu en enfilade.
01:02:16Ce qui est formidable
01:02:16c'est qu'on a une vue
01:02:17spectaculaire
01:02:19plongeante
01:02:20sur la cour de l'être
01:02:21et puis aussi
01:02:21en face de nous
01:02:22des clochers
01:02:23à perte de vue
01:02:24notamment juste en face de nous
01:02:25qu'est l'église.
01:02:26C'est la grande et belle
01:02:27abbatiale Saint-Ouen
01:02:28et là en effet
01:02:29on a eu
01:02:29plongeante
01:02:30sur la cour
01:02:31c'était l'espace
01:02:32d'inhumation
01:02:33on l'a compris
01:02:33mais c'était aussi
01:02:34un lieu où se tenaient
01:02:35des foires
01:02:35des marchés
01:02:36c'était un lieu
01:02:36de rassemblement populaire
01:02:37un lieu de vie
01:02:38un lieu de vie
01:02:39et un lieu de mort
01:02:40à la fois.
01:02:47Midi BFM
01:02:48il est un peu plus
01:02:48de 13h30
01:02:49Bruno Rotaillot
01:02:50reconnaît qu'il pourrait
01:02:51y avoir des actions
01:02:51spectaculaires
01:02:52le 10 septembre
01:02:53mais ne croit pas
01:02:54à des mouvements d'ampleur
01:02:55perturbations, grèves
01:02:56voire sabotages
01:02:57il appelle les préfets
01:02:58à la fermeté
01:02:59avec des arrestations
01:03:00systématiques
01:03:01on en parlera
01:03:02avec Alexandra Gonzales
01:03:03on verra aussi
01:03:03pourquoi la Bretagne
01:03:04est en pointe
01:03:05dans ce mouvement
01:03:06une française
01:03:07parmi les victimes
01:03:07de l'accident
01:03:08du funiculaire
01:03:09de Lisbonne
01:03:09qui a fait 16 morts
01:03:10une deuxième française
01:03:12est blessée
01:03:13Nicolas Kouadou
01:03:14l'un des envoyés spéciaux
01:03:15de BFM TV
01:03:16à Lisbonne
01:03:16avec nous
01:03:16dans quelques instants
01:03:17doublera
01:03:18doublera pas
01:03:19le premier ministre
01:03:20entretient le flou
01:03:21sur la franchise médicale
01:03:22se reste à charge
01:03:23que les patients
01:03:23doivent payer
01:03:24pour des médicaments
01:03:24ou bien une consultation
01:03:25les décrets
01:03:26ne sont toujours pas signés
01:03:28en attendant
01:03:28rien ne bouge
01:03:29Sophia Naklouf
01:03:30nous expliquera ça
01:03:31la mise en garde
01:03:32de Vladimir Poutine
01:03:32aux Européens
01:03:33alliés de Kiev
01:03:34n'importe quel soldat
01:03:35occidental
01:03:36en Ukraine
01:03:37sera une cible
01:03:38légitime
01:03:39pour l'armée russe
01:03:41gros plan
01:03:41à 13h45
01:03:43sur les espions
01:03:44russes
01:03:45en France
01:03:45et puis la météo
01:03:46avec Marc
01:03:47qui nous promet
01:03:48un beau week-end
01:03:49oui en tout cas
01:03:50un beau samedi
01:03:51ça sera pas mal dimanche
01:03:52et puis surtout
01:03:52cet après-midi
01:03:53le soleil revient
01:03:54après les orages
01:03:55localement violents
01:03:56qui ont éclaté
01:03:56hier dans le sud-est
01:03:57de la France
01:03:58d'un côté
01:03:59donc la fermeté
01:04:00contre d'éventuels débordements
01:04:02et de l'autre
01:04:03la motivation grandissante
01:04:04du côté de ceux
01:04:05qui s'engagent
01:04:05dans le mouvement
01:04:06bloquons-tout
01:04:06Bruno Retailleau
01:04:07était à Clermont-Ferrand
01:04:08ce matin
01:04:09il l'avait au promis
01:04:10au maire de cette ville
01:04:11qui n'échappe pas
01:04:11au narcotrafic
01:04:12notre thème évidemment
01:04:13est venu très vite
01:04:14ce matin
01:04:15la mobilisation
01:04:15bloquons-tout
01:04:17alors que les tractages
01:04:18s'organisent
01:04:19de plus en plus nombreux
01:04:20le ministre reconnaît
01:04:22qu'il pourrait y avoir
01:04:23des actions spectaculaires
01:04:24et que donc
01:04:25des mesures s'imposent
01:04:26reportage
01:04:26Maxime Clier-Usa
01:04:27avec William Gué
01:04:28et Emeline Darkour
01:04:30à chaque personne
01:04:32qui franchit la porte
01:04:33un tract est distribué
01:04:35ici le 10 septembre
01:04:36se prépare
01:04:37par une opération
01:04:38d'information
01:04:38notamment sur le budget
01:04:402026
01:04:41maintenant
01:04:42l'opération
01:04:43bloquons-tout
01:04:44commence à vivre
01:04:45en dehors
01:04:45des réseaux sociaux
01:04:46c'était le cas également
01:04:48hier à Dinan
01:04:49une cinquantaine de personnes
01:04:50s'étaient donné rendez-vous
01:04:51devant la gare
01:04:52les idées d'action
01:04:53étaient écrites
01:04:54sur des post-it
01:04:55il n'y aura pas que
01:04:55des rassemblements
01:04:56il y aura aussi
01:04:57des points de blocage
01:04:57dans les usines
01:04:59dans les lycées
01:04:59on espère
01:05:00moi je veux bien
01:05:01payer des impôts
01:05:01quand il y a des prestations
01:05:02en face
01:05:03l'enseignement ça va pas fort
01:05:04l'hôpital ça va pas fort
01:05:05les désirs médicaux
01:05:06n'en parlons pas
01:05:07alors que d'autres
01:05:07mobilisations se structurent
01:05:09en France
01:05:09le ministère de l'Intérieur
01:05:11prévoit la fermeté
01:05:12dans un télégramme
01:05:13de deux pages
01:05:14envoyé au préfet
01:05:15Bruno Retailleau
01:05:15demande aux forces de l'ordre
01:05:16la plus grande mobilisation
01:05:18ce 10 septembre
01:05:19c'est la mouvance
01:05:20d'extrême gauche
01:05:20d'ultra gauche
01:05:21aidée par les CGT
01:05:22qui va être à l'oeuvre
01:05:24il n'est pas question
01:05:24que des sites stratégiques
01:05:26des infrastructures
01:05:27essentielles
01:05:28à la vie du pays
01:05:29puissent être bloqués
01:05:31le renseignement territorial
01:05:32table sur la participation
01:05:34d'environ 100 000 personnes
01:05:35mais le profil
01:05:36de ces participants
01:05:37est encore difficile
01:05:38à appréhender
01:05:39vous avez
01:05:40voilà
01:05:41vous avez
01:05:41monsieur tout le monde
01:05:42qui n'arrive pas
01:05:43à joindre les deux bouts
01:05:43vous avez
01:05:45voilà
01:05:45des gens lambda
01:05:46et d'un coup
01:05:47vous avez
01:05:48des gens préparés
01:05:49des casseurs
01:05:50des gens qui viennent
01:05:50créer le chaos urbain
01:05:52et des fois
01:05:53vous avez même
01:05:54des profils
01:05:54de gens
01:05:55qui vont suivre
01:05:56ce phénomène violent
01:05:57monsieur tout le monde
01:05:58va se mettre
01:05:59à prendre une pierre
01:06:00les jeter face
01:06:01aux forces de l'ordre
01:06:01tout peut dégénérer
01:06:03et c'est ça l'inquiétude
01:06:04sur les réseaux sociaux
01:06:05certains organisateurs
01:06:06de bloquant tout
01:06:07appellent aussi
01:06:08à des rassemblements
01:06:09dès lundi
01:06:10devant toutes les mairies
01:06:11pour célébrer le départ
01:06:12de François Bayrou
01:06:13et Alexandra Gonzales
01:06:14du service
01:06:14pour les justices
01:06:15de BFM TV
01:06:16est avec nous
01:06:16Alexandra on l'a entendu
01:06:17le ministre
01:06:17pas question d'entendre
01:06:19mercredi
01:06:19qu'un aéroport
01:06:20est bloqué
01:06:21ou bien
01:06:22qu'on se retrouve
01:06:22privé de courant
01:06:23dans une région
01:06:23non il ne veut pas
01:06:25revoir des scènes
01:06:26de chaos
01:06:27des scènes d'occupation
01:06:28de lieux publics
01:06:28qu'on avait pu connaître
01:06:30durant les gilets jaunes
01:06:31quitte à ce qu'il y ait
01:06:33peut-être des affrontements
01:06:34entre forces de l'ordre
01:06:35et protestataires
01:06:36il demande donc
01:06:37au préfet
01:06:38d'agir en amont
01:06:39pour entraver
01:06:40toute tentative
01:06:41de blocage
01:06:42donc concrètement
01:06:42c'est-à-dire
01:06:43des forces de l'ordre
01:06:43qui seront déployées
01:06:44autour de sites
01:06:45stratégiques
01:06:47considérés
01:06:47comme stratégiques
01:06:48donc dans les infrastructures
01:06:49qui dans sa lettre
01:06:51au préfet
01:06:51il y a par exemple
01:06:52les gares
01:06:53les aéroports
01:06:54comme vous le disiez
01:06:55il y a les axes
01:06:56routiers importants
01:06:57les dépôts pétroliers
01:06:58les centrales électriques
01:06:59il cite aussi
01:07:00les centres d'appréhensionnement
01:07:01du pays
01:07:01tel que le marché
01:07:02de Rungis
01:07:03on peut imaginer donc
01:07:04qu'il y aura un dispositif
01:07:05important
01:07:06autour
01:07:07de ces lieux
01:07:08en revanche
01:07:08il souligne quand même
01:07:09dans ce courrier
01:07:10au préfet
01:07:11que les manifestations
01:07:12les rassemblements
01:07:14déclarés en préfecture
01:07:15notamment par les organisations
01:07:17syndicales
01:07:18dit-il
01:07:18doivent pouvoir
01:07:20se tenir
01:07:20on sent donc
01:07:21qu'il marque une différence
01:07:22d'un côté
01:07:22entre ce qui pourrait
01:07:24s'apparenter
01:07:24à l'intersyndical
01:07:26du 18 septembre
01:07:27le 10 septembre
01:07:28avec des manifestations
01:07:30menées par des syndicats
01:07:32et puis d'un autre côté
01:07:33des actions
01:07:34des blocages
01:07:35menés
01:07:36sans leaders
01:07:36véritablement identifiés
01:07:38L'une des questions
01:07:38également concerne
01:07:39les sites de mobilisation
01:07:40où la mobilisation
01:07:41sera le plus importante
01:07:42et la Bretagne
01:07:44paraît être
01:07:45l'un des fers de lance
01:07:46du mouvement
01:07:47Elisa Trana
01:07:47En effet Christophe
01:07:49le renseignement
01:07:49s'attend à une mobilisation
01:07:51importante en Bretagne
01:07:52et bien tout simplement
01:07:53au vu du nombre
01:07:54de réunions préparatoires
01:07:56au moins 2500 personnes
01:07:58ont participé
01:07:59à une trentaine
01:08:00de réunions
01:08:00ces dernières semaines
01:08:02en ville
01:08:02comme à la campagne
01:08:03pour ne citer
01:08:04que quelques villes
01:08:05Morlaix, Guingamp
01:08:06Concarneau
01:08:07Quimperlé
01:08:08on a entendu
01:08:0810 ans
01:08:09dans le sujet
01:08:09d'Emiline Darkour
01:08:10Rennes évidemment
01:08:12et Brest
01:08:12encore mercredi
01:08:14bref partout
01:08:15sur le territoire
01:08:16j'ai jeté un oeil
01:08:17ce matin
01:08:18au groupe
01:08:19Indignons-nous
01:08:20Telegram
01:08:21et bien
01:08:221600 membres
01:08:23échangent
01:08:24sur cette
01:08:24messagerie cryptée
01:08:26c'est l'un des groupes
01:08:27les plus importants
01:08:27sur toute la France
01:08:28Mais concrètement
01:08:29est-ce qu'on sait
01:08:29ce qu'il prépare
01:08:30comme genre d'action ?
01:08:31Alors il ne faut pas
01:08:32s'attendre à des défilés
01:08:33traditionnels
01:08:34les militants vont préférer
01:08:35des actions de blocage
01:08:38je vous ai mis
01:08:38quelques exemples ici
01:08:40ce ne sont que
01:08:41quelques exemples
01:08:42des villes
01:08:42où on sait déjà
01:08:44que des actions
01:08:45vont avoir lieu
01:08:45par exemple
01:08:46la rocade de Rennes
01:08:47sera bloquée
01:08:47ça on en est certains
01:08:49et puis les militants
01:08:50veulent viser
01:08:51des symboles
01:08:52de la consommation
01:08:53des banques
01:08:54des centres commerciaux
01:08:55des plateformes logistiques
01:08:57ou par exemple
01:08:58le dépôt pétrolier
01:08:59de l'Orient
01:09:00et puis une dernière chose
01:09:01quand même
01:09:01c'est que les bretons
01:09:02ne vont pas attendre
01:09:03le 10 septembre
01:09:04pour se mobiliser
01:09:05dès le 8 jour
01:09:07du vote de confiance
01:09:09et bien ils organisent
01:09:10dépôt de départ
01:09:11de François Bayrou
01:09:12Autrement dit
01:09:13dès lundi
01:09:14effectivement
01:09:14merci beaucoup
01:09:15Elisa
01:09:16dans l'actualité
01:09:17également évidemment
01:09:17toujours le Portugal
01:09:19et l'enquête
01:09:19sur la catastrophe
01:09:20du funiculaire
01:09:21pour l'instant
01:09:22aucune piste
01:09:23se dégage
01:09:24mais en principe
01:09:24on devrait avoir
01:09:25davantage d'informations
01:09:26dans les heures qui viennent
01:09:27alors que les médias locaux
01:09:28évoquent un câble
01:09:29qui se serait rompu
01:09:30Nicolas Coadou
01:09:31on vous retrouve sur place
01:09:32vous êtes l'un des envoyés spéciaux
01:09:33de BFM TV
01:09:34avec la confirmation
01:09:35ce matin
01:09:36une française
01:09:37fait bien partie
01:09:38des 16 victimes décédées
01:09:40oui absolument
01:09:43c'est hier soir
01:09:43très très tard
01:09:44que les autorités portugaises
01:09:45ont informé la France
01:09:46par le biais du Quai d'Orsay
01:09:48qu'une française
01:09:49faisait partie
01:09:49des victimes
01:09:50on en sait très peu
01:09:52sur l'identité
01:09:53de cette personne
01:09:54si ce n'est qu'elle
01:09:54était en vacances
01:09:55ici à Lisbonne
01:09:57qu'elle résidait
01:09:58au Canada
01:09:59et donc que sa famille
01:10:00a d'ores et déjà
01:10:01été informée
01:10:02de cette terrible nouvelle
01:10:03on a pu s'entretenir
01:10:04ce matin
01:10:04avec l'ambassadrice
01:10:05ici
01:10:06qui nous dit
01:10:06être en contact
01:10:07étroit justement
01:10:08avec la famille
01:10:09et les autorités
01:10:10pour réaliser
01:10:11toutes les démarches
01:10:11on a eu
01:10:12un petit peu plus tôt
01:10:13dans la journée
01:10:14également
01:10:14de la part
01:10:14des autorités portugaises
01:10:16la liste des nationalités
01:10:17des personnes décédées
01:10:18dans cet accident
01:10:19et ça démontre bien
01:10:20ce qu'on explique
01:10:20depuis hier soir
01:10:21à savoir
01:10:22qu'il s'agit
01:10:22de beaucoup de touristes
01:10:23il y a 5 portugais
01:10:24il y a 2 sud-coréens
01:10:26il y a un suisse
01:10:27il y a donc une française
01:10:28un ukrainien
01:10:29bref ça démontre bien
01:10:30que cette catastrophe
01:10:31touche énormément de monde
01:10:32ici à Lisbonne
01:10:34avec toujours cette émotion
01:10:34qui est très forte
01:10:35je termine sur cette image
01:10:36avec ces très nombreuses fleurs
01:10:38qui sont déposées
01:10:39depuis ce matin
01:10:40par les touristes
01:10:41et par les habitants de Lisbonne
01:10:43pour rendre hommage aux victimes
01:10:44merci beaucoup Nicolas Guadou
01:10:45sur des images
01:10:46de Jean-Baptiste Margota
01:10:47ce sera peut-être
01:10:48l'une des dernières décisions
01:10:50de François Bayrou
01:10:51doublera
01:10:52ou doublera pas
01:10:53la franchise médicale
01:10:54vous savez
01:10:54ce reste à charge
01:10:55pour les patients
01:10:56qu'on achète des médicaments
01:10:58ou bien
01:10:58qu'on ait une consultation
01:10:59ou même à l'hôpital
01:11:00Sophia Maclouf
01:11:01le problème
01:11:02c'est que pour ça
01:11:03il faudrait un décret
01:11:04et là pour l'instant
01:11:04on ne l'a pas
01:11:05on ne l'a pas
01:11:06en tout cas
01:11:06il a été rédigé
01:11:07ça on le sait
01:11:07il n'est pas encore signé
01:11:08il y en a trois précisément
01:11:09des décrets
01:11:10ça on le sait
01:11:11hier soir
01:11:12François Bayrou
01:11:12laissait entendre
01:11:13qu'il allait y aller
01:11:14qu'il allait signer ses décrets
01:11:15avant la date du 8 septembre
01:11:17et ce matin
01:11:18il semble faire volte-face
01:11:19en tout cas
01:11:20il déclare
01:11:20je ne fais jamais rien
01:11:21de manière dissimulée
01:11:22et abrupte
01:11:23loin des yeux des français
01:11:24laissant sous-entendre
01:11:25qu'il ne les signerait pas
01:11:26tout de suite
01:11:27en tout cas
01:11:28si cette réforme
01:11:29est mise en place
01:11:29nous allons donc
01:11:30payer nos médicaments
01:11:31plus chers
01:11:32à partir du 1er janvier
01:11:332026
01:11:34la franchise
01:11:34sur une boîte de médicaments
01:11:36passerait de 1 à 2 euros
01:11:37exemple concret
01:11:38le médicament le plus vendu
01:11:40en France
01:11:40le Doliprane
01:11:41fixé à 2,18 euros
01:11:43il resterait donc
01:11:4318 centimes
01:11:44de remboursé
01:11:45en réalité
01:11:46on ne s'en rend pas
01:11:47forcément compte
01:11:47parce que ce n'est pas
01:11:48au comptoir qu'on paye
01:11:49c'est déduit
01:11:49directement du remboursement
01:11:51des soins
01:11:51par l'assurance maladie
01:11:53ok pour la visite
01:11:53chez le médecin
01:11:54et bien là aussi
01:11:55doublement
01:11:55visite chez un généraliste
01:11:57le reste à sa charge
01:11:58était de 2 euros
01:11:59il passerait dès lors
01:12:00à 4 euros
01:12:01pour chaque patient
01:12:02même chose
01:12:03pour le transport sanitaire
01:12:04qui passerait de 4 à 8 euros
01:12:06le montant maximum
01:12:08qu'on pourrait payer
01:12:08dans l'année
01:12:09doublerait lui aussi
01:12:10il atteindrait 200 euros
01:12:12par personne
01:12:12de sa poche
01:12:13payé 200 euros
01:12:14payé par personne
01:12:16l'objectif du gouvernement
01:12:17affiché
01:12:17c'est d'économiser
01:12:18jusqu'à 2 milliards d'euros
01:12:20au maximum
01:12:20ça on n'en est pas sûr
01:12:22c'est un montant approximatif
01:12:23jusqu'à présent
01:12:24chaque année
01:12:24on a collecté
01:12:25moins d'un milliard
01:12:26d'euros
01:12:27grâce à cette réforme
01:12:28et le ministre
01:12:30dit que
01:12:30le premier ministre
01:12:31que c'est un effort
01:12:31normal
01:12:32que chacun devrait accepter
01:12:33c'est pas l'avis
01:12:34de l'assurance maladie
01:12:35réunie hier
01:12:36à titre consultatif
01:12:37qui s'est prononcé contre
01:12:38mais le pouvoir
01:12:39est dans le camp
01:12:39du premier ministre
01:12:40ou de son successeur
01:12:42oui c'est surtout ça
01:12:42vu le flou ambiant
01:12:44on ne sait pas
01:12:44ce que ça va concrètement donner
01:12:46on vous emmène maintenant
01:12:47sur le chantier
01:12:47de l'A69
01:12:48l'autoroute
01:12:49vous savez
01:12:49très controversée
01:12:50entre Castres et Toulouse
01:12:51où en est-on
01:12:52les travaux ont repris
01:12:53progressivement
01:12:54depuis mi-juin
01:12:55après l'arrêt
01:12:56de la cour d'appel
01:12:57administrative de Toulouse
01:12:58mais alors
01:12:59qu'est-ce que ça donne ?
01:13:00Alors les opposants
01:13:01sont-ils toujours là ?
01:13:01Philippe Tabarro
01:13:02en tous les cas
01:13:02le ministre des Transports
01:13:03était sur place
01:13:04ce matin
01:13:05pour évaluer
01:13:06l'évolution des travaux
01:13:07au reportage
01:13:07des envoyés spéciaux
01:13:08de BFM TV
01:13:09Jean-Boutier de Forca
01:13:09c'est Maxime Meunier
01:13:10avec Romain Langlais
01:13:11Pelleteuses et bulldozers
01:13:16tournent de nouveau
01:13:17à plein régime
01:13:18sur le chantier
01:13:18de l'A69
01:13:19après des semaines
01:13:21au ralenti
01:13:22les 800 ouvriers
01:13:23mobilisés
01:13:24ne cachent pas
01:13:24leur satisfaction
01:13:25de pouvoir retravailler
01:13:27normalement
01:13:27ça avance bien là
01:13:28on est en poste
01:13:29donc ça travaille
01:13:30de 5h à 23h
01:13:31avec les grosses pelles
01:13:3290 tonnes
01:13:33les 773
01:13:34les napeurs
01:13:35on est en pleine production
01:13:36en raison des décisions
01:13:38de justice
01:13:38et mobilisation d'opposants
01:13:40le projet compte déjà
01:13:419 mois de retard
01:13:42sur les 53 kilomètres
01:13:44de la Futura 69
01:13:46seul 60% du terrassement
01:13:48a été effectué
01:13:49et beaucoup
01:13:50reste encore à faire
01:13:51la suite
01:13:52c'est que d'ici la fin de l'année
01:13:53nous on va finir
01:13:54les différents ouvrages d'art
01:13:55on va finir le terrassement
01:13:56ensuite progressivement
01:13:57d'ici la fin de l'année
01:13:57on va mettre en place
01:13:58la chaussée
01:13:59les enrobés
01:14:00sur cette route
01:14:01on va mettre ensuite
01:14:01en place tous les équipements
01:14:03de sécurité
01:14:03les glissières
01:14:04la signalisation
01:14:05les équipements
01:14:06de perception
01:14:07du payage
01:14:08avec les 4 portiques
01:14:09qui seront mis en place
01:14:09un chantier
01:14:10qui n'est pourtant
01:14:11pas certain
01:14:12d'aller à son terme
01:14:13en visite ce matin
01:14:14le ministre des transports
01:14:16espère une nouvelle décision
01:14:17de justice favorable
01:14:19en novembre prochain
01:14:20il y a une volonté
01:14:21de continuer
01:14:21à passer
01:14:22les différentes étapes
01:14:23il y en aura
01:14:23une prochaine main
01:14:24avec la décision définitive
01:14:26de la cour administrative
01:14:27d'appel
01:14:28qui j'espère
01:14:28ira dans le sens
01:14:30de ceux qui veulent voir
01:14:31terminer ce chantier
01:14:32ce serait un drame
01:14:33pour ce territoire
01:14:34de laisser le chantier
01:14:36en plein
01:14:36à ce stade
01:14:37la fin des travaux
01:14:38est prévue
01:14:39pour fin 2026
01:14:40l'actualité
01:14:42à l'étranger
01:14:43c'est le Proche-Orient
01:14:44avec l'armée israélienne
01:14:45qui poursuit son offensive
01:14:46sur la bande de Gaza
01:14:47elle dit avoir ce matin
01:14:48frappé une tourne immeuble
01:14:50dans la ville de Gaza
01:14:51une image
01:14:52de Rami Abou Jamous
01:14:54qui travaille là-bas
01:14:55un journaliste palestinien
01:14:56qui travaille
01:14:56vous l'imaginez
01:14:57dans des conditions
01:14:57très compliquées
01:14:59Patrick Sos
01:14:59chef du service international
01:15:01de BFM TV
01:15:01est avec nous
01:15:02bonjour Patrick
01:15:02ça montre encore une fois
01:15:03la détermination
01:15:04de l'état hébreu
01:15:06contre le Hamas
01:15:07il l'accuse
01:15:07d'avoir été installé
01:15:09dans cette tour d'habitation
01:15:10dans cette tour
01:15:11et a déjà prévu
01:15:11vous voyez
01:15:12ces images
01:15:13qui nous ont été envoyées
01:15:14par Rami Abou Jamous
01:15:16en fait
01:15:17tout le quartier
01:15:18est en train d'être
01:15:19évacué
01:15:20parce qu'on essaye
01:15:20d'abord
01:15:21en fait
01:15:22tout simplement
01:15:22de raser
01:15:23la ville de Gaza City
01:15:24avant de partir
01:15:25sur une offensive
01:15:26véritablement terrestre
01:15:28qui n'en finit plus
01:15:28de s'annoncer
01:15:29l'offensive a commencé
01:15:30mais on commence
01:15:31par tout bombarder
01:15:32malgré tous les messages
01:15:33sur la famine
01:15:35mais aussi
01:15:35les annonces
01:15:36la dernière en date
01:15:37c'est celle de la Finlande
01:15:38qui va se mettre
01:15:39du côté de la France
01:15:40de l'Arabie Saoudite
01:15:41pour reconnaître
01:15:41l'état de Palestine
01:15:43il y a une offensive
01:15:44militaire
01:15:45une offensive politique
01:15:46aussi puisqu'on l'a appris
01:15:47c'est de la part
01:15:49du correspondant
01:15:49de Radio France
01:15:50qui a eu la vice-ministre
01:15:51des affaires étrangères
01:15:52israéliennes
01:15:52qui met sur la table
01:15:54et ça c'est clairement
01:15:55un mode de pression
01:15:56avant le 22 septembre
01:15:57la fermeture
01:15:58du consulat français
01:15:59à Jérusalem
01:15:59pour le grand public
01:16:00qui ne le sait pas
01:16:01le consulat français
01:16:01à Jérusalem
01:16:02c'est en fait
01:16:04l'ambassade officieuse
01:16:06de France
01:16:07dans les territoires
01:16:08palestiniens
01:16:08ce serait un acte
01:16:09extrêmement grave
01:16:10et il y avait
01:16:11un diplomate de haut niveau
01:16:12français
01:16:13qui me disait
01:16:14être au courant
01:16:15de ce genre de réplique
01:16:15qui disait
01:16:16écoutez
01:16:16je le cite
01:16:17on peut jouer totalement
01:16:18à ce jeu là
01:16:19par exemple
01:16:19en fermant l'ambassade
01:16:20d'Israël
01:16:21à Paris
01:16:22et là on monterait
01:16:23vraiment dans les tours
01:16:25pour l'instant
01:16:26on s'attend simplement
01:16:27à une réplique très forte
01:16:28des israéliens
01:16:28après le 22 septembre
01:16:29mais ils ont l'intention
01:16:31vraiment d'aller
01:16:31le plus loin possible
01:16:32avec rappelons-le
01:16:34le jour d'après
01:16:35qui est prévu
01:16:35par les américains
01:16:36c'est-à-dire Gaza
01:16:37sans les Gazaouïdes
01:16:38et ce après que
01:16:39les israéliens
01:16:40ont décidé
01:16:41de déclarer
01:16:41le président de la république
01:16:42personal non grata
01:16:43oui c'est le ministre
01:16:45des affaires étrangères
01:16:46cette fois-ci
01:16:47le vrai
01:16:47qui a dit
01:16:48écoutez
01:16:48tant qu'Emmanuel Macron
01:16:50s'obstinera
01:16:51à vouloir reconnaître
01:16:52l'état de Palestine
01:16:53et je vous le dis
01:16:53l'inverse n'arrivera pas
01:16:55c'est totalement
01:16:56irréversible désormais
01:16:57et bien il ne pourra pas
01:16:59venir sur le territoire
01:17:00israélien
01:17:01il y a aussi
01:17:02vous connaissez
01:17:02Meyer Habib
01:17:03qui a été député
01:17:04des Français de l'étranger
01:17:06qui est un très proche
01:17:07de Benjamin Netanyahou
01:17:08beaucoup plus
01:17:08que d'Emmanuel Macron
01:17:10qui avait dit
01:17:10que Benjamin Netanyahou
01:17:11avait refusé déjà
01:17:12une visite
01:17:13il y a très peu de temps
01:17:14de la barre d'Emmanuel Macron
01:17:15il n'y a eu aucun commentaire
01:17:16de la part de l'Elysée
01:17:17mais ça vous montre
01:17:18l'état de tension
01:17:19entre la France
01:17:20qui n'est absolument pas seule
01:17:21il y a des dizaines de pays
01:17:23notamment
01:17:23la Grande-Bretagne
01:17:24ou encore la Belgique
01:17:25dernièrement encore une fois
01:17:26la Finlande qui vont reconnaître
01:17:27la Palestine comme un état
01:17:29indépendant le 22 septembre
01:17:30mais c'est vraiment
01:17:31vers la France
01:17:32que Netanyahou
01:17:33mais aussi ses alliés américains
01:17:34sont en train de pointer
01:17:36voilà et dans ce contexte
01:17:38il y a aussi la réponse
01:17:38sanglante
01:17:39sanglante et sans surprise
01:17:40de Vladimir Poutine
01:17:40au mot d'Emmanuel Macron
01:17:41après le sommet hier
01:17:42de la coalition des volontaires
01:17:43à Paris
01:17:44oui les 26
01:17:45pays européens
01:17:46qui se sont engagés
01:17:46à déployer des forces
01:17:47dites de réassurance
01:17:49quand le conflit s'arrêtera
01:17:50une présence
01:17:51effective
01:17:52en Ukraine
01:17:53pour Poutine
01:17:53ce serait une déclaration
01:17:55de guerre
01:17:56concernant la présence
01:17:59potentielle
01:18:00de contingents militaires
01:18:01étrangers en Ukraine
01:18:02c'est l'une des causes
01:18:03profondes de l'adhésion
01:18:04de ce pays
01:18:05à l'OTAN
01:18:06par conséquent
01:18:07si des troupes
01:18:08apparaissent sur place
01:18:09surtout en ce moment
01:18:10lors d'opérations militaires
01:18:12nous partons du principe
01:18:13qu'elles constitueront
01:18:14des cibles légitimes
01:18:15à détruire
01:18:16et puis un mot
01:18:17des orages
01:18:18des orages
01:18:19qui heureusement s'éloignent
01:18:19on a compris
01:18:20que le week-end
01:18:20serait ensoleillé
01:18:21avec Marc
01:18:22mais ça a attrapé
01:18:23encore très fort
01:18:24hier
01:18:24notamment
01:18:25et on le voit
01:18:26sur ces images
01:18:26dans le département
01:18:27du Vaucluse
01:18:27Oui en fait
01:18:28dans le Vaucluse
01:18:30notamment
01:18:30sur un grand quart
01:18:31sud-est en réalité
01:18:32la journée d'hier
01:18:33a en fait été
01:18:33la plus foudroyée
01:18:34depuis le début de l'année
01:18:35avec 19 700
01:18:37impacts de foudre
01:18:38et tout s'est concentré
01:18:39en effet
01:18:40dans le sud-est
01:18:41et dans le Vaucluse
01:18:42dans le secteur
01:18:42de Marmoiron
01:18:43il est tombé
01:18:44près de 80 litres d'eau
01:18:45au mètre carré
01:18:46en l'espace
01:18:46d'une à deux heures
01:18:47donc de très fortes pluies
01:18:48en un laps de temps
01:18:49on s'y réduit
01:18:50malheureusement
01:18:50ça a provoqué
01:18:51d'importants ruissellements
01:18:52des coulées de boue
01:18:53d'où ces dégâts
01:18:55qui ont été constatés
01:18:56dans le Vaucluse
01:18:56mais pas que
01:18:57dans la Drôme
01:18:58en Haute-Loire
01:18:58vraiment tous ces départements
01:18:59du sud-est
01:19:00ont été durement touchés
01:19:01mais ça va mieux maintenant
01:19:02Voilà pas de nouvelles pluies
01:19:03en vue en tous les cas
01:19:04pas avant la semaine prochaine
01:19:06Il est 13h48
01:19:07midi BFM
01:19:08à la une avec cette question
01:19:09aujourd'hui Roselyne
01:19:10comment les espions russes
01:19:12infilent en France
01:19:13Avec nous
01:19:13Paul Gogo
01:19:14spécialiste de la Russie
01:19:15correspondant de BFMTV
01:19:16à Moscou
01:19:17qui nous rejoint en plateau
01:19:18Nicolas Poincaré
01:19:18Bonjour à tous les deux
01:19:20grands reporters
01:19:20BFMTV
01:19:21rédacteurs en chef
01:19:21de Ligne Rouge
01:19:23parce que
01:19:234 affiches pro-russes
01:19:25ont été collées
01:19:26sur l'arc de Triomphe
01:19:28vous allez voir les images
01:19:29on n'a aucun doute
01:19:29sur la provenance
01:19:31oui c'est de la propagande
01:19:32pro-russe
01:19:33Dis merci aux soldats
01:19:34soviétiques vainqueurs
01:19:35c'est ce qu'on pouvait lire
01:19:36effectivement sur l'une
01:19:37de ces affiches
01:19:38placardées sur l'un des piliers
01:19:39du monument
01:19:40en dessous duquel
01:19:41se trouve la tombe
01:19:41du soldat inconnu
01:19:42des affiches évidemment
01:19:43très rapidement retirées
01:19:45on est certain
01:19:46qu'il s'agit d'ingérences
01:19:47russes Nicolas ?
01:19:48Non mais ça ressemble
01:19:49beaucoup à de précédentes
01:19:51ingérences
01:19:51c'est de l'intimidation
01:19:53c'est censé créer
01:19:55une émotion
01:19:56chez nous
01:19:56nous déstabiliser
01:19:58alors ça avait un peu
01:19:59marché avec les étoiles
01:20:00de David bleu
01:20:01parce que dans une période
01:20:02ce qui se passait
01:20:03à Gaza etc
01:20:03ça avait créé une émotion
01:20:04là honnêtement
01:20:06ça fait sourire
01:20:07c'est quand même pas très grave
01:20:08de mettre une affiche
01:20:09Non mais c'est l'art de triomphe
01:20:11c'est un jour symbolique
01:20:14alors dans un documentaire
01:20:16de ligne rouge
01:20:17qui passera ce week-end
01:20:18on démontre
01:20:19et on révèle
01:20:19que parfois
01:20:20c'est beaucoup plus sérieux
01:20:21là on parle d'une affiche
01:20:22qui a été nettoyée
01:20:23en 10 minutes
01:20:23c'est fini
01:20:24nous on vous parle
01:20:25d'un attentat
01:20:25qui aurait dû avoir lieu
01:20:27à Roissy
01:20:27juste avant les Jeux Olympiques
01:20:29donc en juin 2024
01:20:31il y a un russe
01:20:32qui devait provoquer
01:20:34un attentat
01:20:34extrait
01:20:35dans cet hôtel
01:20:38situé à deux kilomètres
01:20:40des pistes d'atterrissage
01:20:41le 3 juin 2024
01:20:43une explosion retentit
01:20:45dans la salle de bain
01:20:48recroquevillé
01:20:49Maxime Dvernik
01:20:51un russe de 26 ans
01:20:52gravement brûlé
01:20:54au visage
01:20:54et aux bras
01:20:55autour de lui
01:20:57des petites bombes
01:20:58qu'il devait déclencher
01:20:59avec son téléphone
01:21:00mais il a commis
01:21:02une erreur de manipulation
01:21:03ça veut dire
01:21:04que la menace
01:21:05peut aller jusque là
01:21:06oui c'était vraiment
01:21:07un attentat
01:21:07qui était prévu
01:21:08il y avait plusieurs
01:21:08petites bombes
01:21:09qui auraient été placées
01:21:10dans des magasins
01:21:11à côté des pistes de Roissy
01:21:12pour provoquer
01:21:12un incendie gigantesque
01:21:14et la fumée
01:21:14aurait perturbé
01:21:15le trafic aérien
01:21:16à quelques jours
01:21:17des Jeux Olympiques
01:21:17c'était l'objectif
01:21:18sauf que manque de pose
01:21:19c'était un pied nickelé
01:21:20il s'est fait sauter
01:21:21tout seul
01:21:21dans sa chambre d'hôtel
01:21:22avec ses propres bombes
01:21:24il a été blessé
01:21:25il a été repéré
01:21:26interpellé
01:21:27il a parlé
01:21:27il a reconnu
01:21:28qui travaillait pour les services russes
01:21:30et il est aujourd'hui
01:21:31à la prison de Nanterre
01:21:32dans les Hauts-de-Seine
01:21:33en attendant
01:21:33un possible procès
01:21:35donc c'était
01:21:36un attentat
01:21:37que les russes
01:21:38s'apprêtaient à commettre
01:21:39en France
01:21:39et tout ça
01:21:40on ne le savait pas
01:21:40on ne connaissait pas
01:21:41son parcours non plus
01:21:42ce qui est intéressant
01:21:42c'est que ce n'est pas
01:21:43un homme du KGB
01:21:44ce n'est pas un espion
01:21:45qui a été formé à ça
01:21:46il a été recruté
01:21:48sur Telegram
01:21:48on lui a promis
01:21:49par voie de messages
01:21:52une somme assez importante
01:21:53il est venu en Europe
01:21:54sans emprunter d'avion
01:21:56uniquement des voitures
01:21:56et des bus
01:21:57il est allé à Roissy
01:21:58il a essayé
01:21:59de commettre
01:21:59cet attentat
01:22:00et il a raté
01:22:00Paul vous qui connaissez bien
01:22:02la Russie
01:22:02l'ingérence
01:22:03c'est effectivement
01:22:04devenu une arme
01:22:05un moyen de pression
01:22:06et elle prend
01:22:06des formes très différentes
01:22:07exactement
01:22:08et en fait
01:22:09justement
01:22:10cet exemple
01:22:11est très intéressant
01:22:12parce que
01:22:12déjà on a toujours
01:22:13un peu l'impression
01:22:14dans leur slogan
01:22:14qu'il y a une mauvaise traduction
01:22:15russe-français
01:22:17ou alors
01:22:18ils sont vraiment mauvais
01:22:18en slogan
01:22:19mais c'est toujours
01:22:19un peu étrange
01:22:20les slogans
01:22:20qu'ils mettent sur leurs affiches
01:22:22et puis
01:22:22la question
01:22:23c'est
01:22:23est-ce que c'est vraiment
01:22:24une opération
01:22:25alors comme effectivement
01:22:26ça se fait de plus en plus
01:22:26des pieds niquets
01:22:27recrutés par Telegram
01:22:29pour des choses symboliques
01:22:31comme ça
01:22:32ou est-ce que
01:22:33ce sont seulement
01:22:34on va dire
01:22:35des gens en France
01:22:36qui ont cette vision
01:22:37des choses
01:22:37parce que
01:22:37pour contextualiser
01:22:38très rapidement
01:22:39en fait c'est quelque chose
01:22:41dont on parle beaucoup
01:22:41en Russie
01:22:42la réécriture de l'histoire
01:22:43que la Russie fait elle-même
01:22:45en fait nous reproche
01:22:46de faire la même chose
01:22:47et donc de finalement
01:22:48oublier
01:22:49ce que les soviétiques
01:22:50auraient apporté
01:22:51pendant la seconde guerre mondiale
01:22:52c'est tout le sens
01:22:52de cette affiche
01:22:53et c'est au coeur
01:22:54de la rhétorique russe
01:22:55aujourd'hui
01:22:55mais il existe
01:22:56des associations
01:22:57en France aujourd'hui
01:22:58pro-russes
01:22:59qui sont totalement
01:23:00capables de faire
01:23:01ce genre de coup
01:23:02finalement
01:23:03d'aller coller des affiches
01:23:04pour faire parler
01:23:05donc ça peut être
01:23:06l'un ou l'autre
01:23:06et c'est comme ça
01:23:07que fonctionnent
01:23:07les ingérences aujourd'hui
01:23:08parfois une simple
01:23:09convergence idéologique
01:23:10mais coller les affiches
01:23:11bon c'est pas très grave
01:23:12l'attentat évidemment
01:23:13est infiniment plus grave
01:23:13quelle est la méthode
01:23:14la plus efficace
01:23:16ou la plus insidieuse
01:23:17en matière
01:23:18d'ingérence russe
01:23:19aujourd'hui ?
01:23:20alors ce qu'il faut regarder
01:23:22c'est les résultats
01:23:22encore une fois
01:23:23les étoiles de David
01:23:24ça crée une émotion
01:23:25on en parle beaucoup
01:23:26pendant quelques jours
01:23:27et puis ça s'arrête
01:23:27l'exemple le plus frappant
01:23:29d'une opération comme ça
01:23:30qui a marché
01:23:30c'est ce qui a été fait
01:23:31à Hillary Clinton
01:23:32à la veille des élections
01:23:33contre Donald Trump
01:23:34vous vous souvenez
01:23:35ce qu'on a appelé
01:23:35le pizzagate
01:23:36c'est-à-dire qu'on a fait croire
01:23:37qu'Hillary Clinton
01:23:38était pédophile
01:23:39et qu'elle consommait
01:23:40des petits-enfants
01:23:41dans une pizza de Washington
01:23:42c'était absurde
01:23:42mais il y a quand même
01:23:43beaucoup d'américains
01:23:44qui ont cru
01:23:44les russes étaient à la manœuvre
01:23:46pour amplifier cette fausse rumeur
01:23:47et on le sait aujourd'hui
01:23:49avec le recul
01:23:49que ça a eu un impact direct
01:23:50Trump n'aurait peut-être
01:23:52pas été élu
01:23:53sans ce scandale
01:23:54on est quand même là
01:23:55dans une ingérence absolue
01:23:57et nous Paul
01:23:57à quelques jours
01:23:58du mouvement
01:23:59bloquant tout du 10 septembre
01:24:00est-ce que ça
01:24:00ça peut inspirer
01:24:02entre guillemets
01:24:02les russes
01:24:03des hackers
01:24:03est-ce qu'ils peuvent
01:24:04est-ce qu'on sous-main
01:24:05en ce moment même
01:24:06ils y participent ?
01:24:07On a connu une période
01:24:08en France
01:24:09on a eu tout le temps
01:24:09des correspondants
01:24:10de Rochette Oudé
01:24:10par ailleurs
01:24:11des pigistes
01:24:12recrutés français
01:24:13recrutés en France
01:24:14qui allaient filmer
01:24:14la moindre petite manifestation
01:24:16justement pour essayer
01:24:16de faire gonfler les choses
01:24:17d'autant plus que Rochette Oudé
01:24:19était particulièrement accueilli
01:24:20et bien accueilli
01:24:21que ce soit dans les mouvements
01:24:21d'extrême droite
01:24:23ou d'extrême gauche
01:24:24aujourd'hui
01:24:25pour l'instant
01:24:25j'ai rien repéré
01:24:26sur les réseaux
01:24:27qui aillent dans ce sens-là
01:24:28mais la propagande
01:24:28va forcément récupérer
01:24:29les images
01:24:30pour dire
01:24:30rappelez tout le temps
01:24:31en Russie
01:24:32regardez la démocratie
01:24:33c'est une instabilité
01:24:34politique permanente
01:24:35il n'y a rien qui fonctionne
01:24:36nous au moins en Russie
01:24:37on a un régime politique
01:24:38et économique stable
01:24:39c'est comme ça
01:24:39que fonctionne
01:24:40la rhétorique russe aussi
01:24:41pas que contre nous
01:24:42mais aussi parfois
01:24:43juste à destination
01:24:44de leur propre peuple
01:24:45Est-ce que l'on est
01:24:46suffisamment protégé ?
01:24:47Est-ce qu'il y a
01:24:47un service en France
01:24:49de police
01:24:49qui ne s'occupe que de ça ?
01:24:51On a ce qu'on appelle
01:24:52le contre-espionnage
01:24:53la DGSI
01:24:54l'ancienne DST
01:24:57à plein temps
01:24:58sur ces ingérences russes
01:24:59et d'ailleurs
01:25:00vous verrez dimanche
01:25:01dans ce documentaire
01:25:02dans Ligne russe
01:25:03dimanche 3 à 21h
01:25:04document de Paul Sarad
01:25:06de Benoît Sarad
01:25:08on a un certain nombre
01:25:10d'agents anciens
01:25:12ou actuels
01:25:12de la DGSI
01:25:13qui parlent de leur travail
01:25:14contre les Russes
01:25:15Parce qu'il y a un service
01:25:16je crois qu'il s'appelle
01:25:16le service Viginum
01:25:17c'est ça
01:25:18qui avait en mai
01:25:19révélé l'existence
01:25:20d'un mode opératoire
01:25:21très virulent
01:25:22le Storm
01:25:22c'est ça ?
01:25:2315-16
01:25:24mené par le renseignement
01:25:25militaire russe
01:25:26on a affaire quand même
01:25:27à des entités
01:25:28très respectées
01:25:29et puissantes
01:25:30Oui, c'est ce qui est intéressant
01:25:32on en parlait d'ailleurs
01:25:32juste avant d'entrer en plateau
01:25:33des fois on ne sait pas
01:25:34quelle valeur les Russes
01:25:35vont donner aux gens
01:25:36qui font ce genre d'action
01:25:37en France
01:25:37c'est-à-dire que
01:25:38là on parle d'un service militaire
01:25:40qui peut faire
01:25:40de la désinformation en ligne
01:25:42qui peut faire du piratage
01:25:43mais qui peut aussi
01:25:44parfois envoyer des gens
01:25:45là Vladimir Poutine
01:25:46par exemple
01:25:46si on les attrape
01:25:47ces gens-là
01:25:47Vladimir Poutine
01:25:48fera tout pour les ramener
01:25:49en Russie
01:25:49mais quand on utilise
01:25:51des gens jetables
01:25:51finalement comme ça
01:25:52recrutés sur Telegram
01:25:53et bien en fait
01:25:54c'est presque infini
01:25:54la Russie fait semblant
01:25:56de ne pas les connaître
01:25:57et c'est plus simple
01:25:57mais effectivement
01:25:58les actions les plus radicales
01:26:00les plus fortes
01:26:01qui ont plus de conséquences
01:26:02viennent généralement
01:26:03de l'armée russe
01:26:04de militaires russes
01:26:06c'est un petit bureau
01:26:06il y a un bureau
01:26:08qui avait été identifié
01:26:09une fois
01:26:09moi je vois très bien
01:26:10au sein Moscou
01:26:11c'est vraiment
01:26:11200 mètres derrière
01:26:13le ministère de la Défense
01:26:14une ancienne petite caserne militaire
01:26:15et là-dedans
01:26:17vous avez visiblement
01:26:18des hommes
01:26:18sur leurs ordinateurs
01:26:19qui travaillent à tout ça
01:26:20avec toujours ce fantasme
01:26:21est-ce qu'ils recrutent
01:26:22des hackers
01:26:23qui étaient donc dans le privé
01:26:25on va dire avant
01:26:25pour les faire travailler pour eux
01:26:26ça a certainement dû arriver
01:26:27mais en tout cas
01:26:28des gens sont formés à ça
01:26:29et sont capables
01:26:30effectivement
01:26:30de faire tomber
01:26:31des sites internet entiers
01:26:32il est bien vendu
01:26:32le documentaire
01:26:33dimanche soir
01:26:33est-ce qu'on n'est pas trop naïf
01:26:36on apprend plein de choses
01:26:37merci beaucoup en tout cas
01:26:38à tous les deux
01:26:38vous restez avec nous
01:26:39à l'espion de Poutine
01:26:40la nouvelle menace
01:26:4121h donc dimanche
01:26:42ligne rouge
01:26:43restez avec nous
01:26:44dans un instant
01:26:44sur BFM TV
01:26:45le non-stop
01:26:46avec Jérémy Brossard
01:26:47et Karine de Ménonville
01:26:48qui retourneront à Lisbonne
01:26:50à la confirmation
01:26:50qu'une française
01:26:51fait bien partie des 16 morts
01:26:53de l'accident du funiculaire
01:26:54une autre est également
01:26:56parmi les blessés
01:26:57l'enquête
01:26:58elle pour l'instant
01:26:59n'écarte aucune piste
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