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  • il y a 3 mois
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans BFM Midi.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux et les BFM locales.
00:00:09Les syndicats donnent 5 jours, 5 jours à Sébastien Lecornu pour qu'il revienne sur les orientations du gouvernement Bayrou.
00:00:15Sinon quoi ? Sinon il y aura nouvelle grève et nouvelle manif, parole de français à Draguignon avec Tom Vialla dans quelques instants.
00:00:22L'actualité en direct, les deux tours de Notre-Dame inaugurées en ce moment même par le président de la République.
00:00:29Ce sont des images au-dessus de Notre-Dame de Paris et les premières visites ce sera à partir de demain à l'occasion des Journées du Patrimoine.
00:00:37A cette occasion d'ailleurs, Ariane Nimosin déambulera dans les entrailles du Château d'If dans l'ombre d'Alexandre Dumas au large de Marseille.
00:00:44Et puis, puis j'oublie pas évidemment le week-end qui se profile, l'été est encore là pour une journée encore peut-être davantage.
00:00:52On verra ça avec Marc dans quelques instants. En tous les cas température supérieure à 30 dans le sud-ouest, dans la capitale également.
00:00:58À table du Midi BFM, Sophia Naclouf pour l'économie. Eva Jaco pour l'économie et la consommation.
00:01:04Margaux Defrouville va nous rejoindre dans une bonne demi-heure maintenant pour la santé.
00:01:08Neila Latrousse pour la politique et donc Marc pour la météo.
00:01:12Le premier journal, tout de suite, avec Roselyne Dubois.
00:01:28Bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:01:30A la une, la colère, vous l'entendrez, des policiers après la remise en liberté sous le strict contrôle judiciaire.
00:01:35Des agresseurs d'un des leurs, ils sont rassemblés en ce moment même à Tourcoing.
00:01:39Que dit la loi ? Faut-il la faire évoluer comme dit le garde des Sceaux ?
00:01:43On sera en direct avec Vincent Vieillard.
00:01:45Des propositions ou bien une nouvelle mobilisation ?
00:01:48C'est l'ultimatum lancé par les syndicats aux ministres.
00:01:51Budget, justice fiscale, retraite, on verra quelles sont leurs exigences
00:01:54et sur quoi le gouvernement pourrait lâcher Neila Latrousse est avec nous.
00:01:58Il n'y aura pas de drapeau palestinien au fronton des mairies lundi,
00:02:01jour de la reconnaissance de l'État, la palestinien.
00:02:03Bruno Retailleau demande au préfet de s'y opposer au nom du principe de neutralité.
00:02:09Et puis cette météo estivale, c'est la journée la plus chaude de la semaine, on va profiter.
00:02:13Exactement, du soleil sur toute la France, un ciel simplement voilé dans les régions de l'ouest.
00:02:1730 degrés à Paris, 34 degrés à Bordeaux.
00:02:20Profitez-en parce que j'ai oublié, mais profitez-en.
00:02:24Parce que ça ne va pas durer.
00:02:26Ça va peut-être s'arrêter.
00:02:27Parce qu'il pleut demain, dites-le.
00:02:29Mais il reste encore quelques jours pour le mois de septembre.
00:02:31D'abord donc la colère des policiers de Tourcoing.
00:02:33Deux jours après la remise en liberté de deux des cinq voyous qui ont agressé un policier.
00:02:38L'un est mineur, l'autre a 19 ans.
00:02:40Une décision que les policiers Roselyne ne digèrent pas.
00:02:42Et ils ne sont pas les seuls, les politiques sont nombreux à réagir.
00:02:45Le parquet de l'île va faire appel.
00:02:47Vincent Vieillard, on vous retrouve en direct.
00:02:49Les policiers du syndicat Alliance, une ça également, le disent.
00:02:52En ce moment, devant le commissariat de Tourcoing, ils disent toute leur colère.
00:02:59Oui, ils sont une bonne centaine à avoir répondu à cet appel à la mobilisation d'Alliance que vous représentez aujourd'hui.
00:03:04Fabien Verne-Melleric, vous êtes le secrétaire général d'Alliance.
00:03:07Cette colère, on l'a sentie déjà depuis une semaine ici dans les bureaux de Tourcoing.
00:03:11Elle est devenue nationale, cette colère des policiers ?
00:03:13Elle est devenue nationale, bien évidemment.
00:03:15C'est un ras-le-bol, c'est une colère générale.
00:03:17Aujourd'hui, vous avez plus de 15 collègues par jour qui se font agresser par des tiers
00:03:20avec une justice qui ne fait pas son travail parce qu'elle est laxiste et l'impunité est grandissante.
00:03:25Donc forcément, aujourd'hui, on représente l'ensemble du territoire.
00:03:28On est présent à Tourcoing.
00:03:29On aurait pu l'être ailleurs, malheureusement.
00:03:31Et il est grand temps que la justice fasse son travail.
00:03:34La justice, notamment la procureure de l'île, a fait appel de cette décision.
00:03:37Oui, mais c'est souvent, malheureusement, la même chose.
00:03:39Il y a souvent des appels et on voit après les résultats.
00:03:41Vous savez, il y a un sujet.
00:03:43C'est la peine encourue, la peine prononcée et la peine réellement effectuée.
00:03:46Et quand vous voyez la peine que vous encourrez et la peine qui est infligée,
00:03:50on finit avec 6 mois avec sursis et tout va bien.
00:03:53Alors que normalement, on doit prendre 3, 5 ou 10 ans.
00:03:55Les propositions faites par Gérald Darmanin et par Bruno Retailleau,
00:03:58est-ce que vous vous dites « enfin, ça y est » ou alors c'est plutôt malheureusement trop tard ?
00:04:03Alors, ça ne sera jamais trop tard parce qu'il faudra continuer à combattre.
00:04:06Alors, je dirais « enfin, ça y est ».
00:04:07Et même M. Darmanin, garde des Sceaux, dit lui-même qu'il faut une dépeine minimale,
00:04:11chose qu'on demande depuis des décennies.
00:04:13Et lui-même dit que la prison ferme est obligatoire pour les agresseurs de policiers.
00:04:16Donc, ça va dans le bon sens.
00:04:17Maintenant, il reste M. Lecornu.
00:04:18On va voir s'il a le courage politique de faire les choses
00:04:21ou s'il va dans le sens des voyous et pas dans le sens des policiers.
00:04:23Ce sera donc, je pense, le sens de cette prise de parole
00:04:26qui aura lieu dans quelques minutes ici au commissariat de tournoi.
00:04:30Mathias Tesson, comment le juge des libertés et de la détention
00:04:33a-t-il justifié la remise en liberté de deux, donc, des cinq agresseurs présumés ?
00:04:37Pour répondre à cette question, il faut se demander à quoi sert la détention provisoire.
00:04:40Elle sert à éviter un risque de concertation entre les suspects,
00:04:43un risque de fuite ou un risque de pression sur les témoins.
00:04:46Sauf qu'en France, la détention doit rester l'exception,
00:04:50notamment pour ceux qui n'ont pas d'antécédent judiciaire,
00:04:53ce qui est le cas de ces deux jeunes suspects.
00:04:55Et en l'espèce, le magistrat s'est dit qu'avec un contrôle judiciaire strict,
00:04:59avec une interdiction de paraître à tourcoin,
00:05:01avec une décision de placement dans différents départements,
00:05:05eh bien, cela permettrait d'empêcher une réitération des faits,
00:05:09une fuite ou des pressions sur les témoins.
00:05:12C'est pour ça qu'il a décidé de placer ces individus sous contrôle judiciaire.
00:05:16Merci beaucoup Mathias Tesson, merci également à Paris Sage Avantchir.
00:05:19Et on prendra des nouvelles du policier entre colère et peur,
00:05:22vous l'entendrez, à 12h45 avec un de ses proches collègues.
00:05:25C'est l'une des questions, évidemment, aujourd'hui.
00:05:27Quelle sera la suite de la mobilisation d'hier ?
00:05:29Les syndicats ont lancé ce matin un ultimatum à Sébastien Lecornu.
00:05:34Il a cinq jours jusqu'à mercredi prochain.
00:05:36Sinon, il menace d'une nouvelle journée de mobilisation à tous les syndicats
00:05:40qui étaient réunis ce matin et qui demandent notamment l'abandon
00:05:43de l'ensemble du projet de budget du précédent gouvernement.
00:05:47Vingt-lain, demain, avec Philippine David, Léane Delabrière et Élise Philips.
00:05:52Sébastien Lecornu dispose de cinq jours, pas un de plus,
00:05:56pour répondre aux attentes des syndicats.
00:05:57L'intersyndicale lance un ultimatum.
00:06:01La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre.
00:06:04Si d'ici le 24 septembre, il n'a pas répondu à leurs revendications,
00:06:10les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement
00:06:14d'une nouvelle journée de grève et de manifestation.
00:06:18Parmi les multiples demandes de l'intersyndicale,
00:06:20il y a notamment l'abandon du projet de budget
00:06:22et du doublement de la franchise médicale,
00:06:24l'abandon également de la réforme de l'assurance chômage
00:06:27et la suppression de 3000 postes de fonctionnaires.
00:06:29Les syndicats souhaitent également une meilleure justice fiscale
00:06:32avec la mise en place de dispositifs de taxation des hauts patrimoines
00:06:35et des très hauts revenus.
00:06:36L'intersyndicale demande aussi une protection sociale de haut niveau
00:06:40et l'abandon du recul de l'âge de départ à la retraite à 64 ans
00:06:44et des mesures contre les licenciements.
00:06:48Hier, Sébastien Lecornu a assuré qu'il souhaitait poursuivre le dialogue
00:06:50avec les organisations syndicales.
00:06:52Je tiens à réaffirmer mon engagement à poursuivre le dialogue
00:06:55avec l'ensemble des partenaires sociaux.
00:06:57Je recevrai à nouveau les forces syndicales dans les jours qui viennent.
00:07:00D'ici la fin de l'ultimatum, des manifestations ponctuelles
00:07:03ne sont pas exclues selon l'intersyndicale pour, je cite,
00:07:05continue à mettre la pression sur le patronat et le Premier ministre.
00:07:09Un ultimatum de 5 jours.
00:07:11La porte paraît bien étroite pour le Premier ministre.
00:07:13Oui, parce que 5 jours c'est court.
00:07:15Il va falloir faire travailler tous les simulateurs
00:07:17pour essayer de voir qu'est-ce qui rentre dans les canons du budget,
00:07:20qu'est-ce qui est possible de faire budgétairement sans que ça coûte trop cher.
00:07:22Le sujet de la dette reste aussi important sur la table du Premier ministre.
00:07:27Et puis surtout, politiquement, Sébastien Lecornu a 5 jours pour trouver là une issue
00:07:32encore plus compliquée à trouver.
00:07:34S'il ne s'agit pas simplement que ça fonctionne économiquement parlant,
00:07:36il faut aussi le faire admettre et à ses alliés, et à ses opposants,
00:07:40et à Emmanuel Macron.
00:07:42En 5 jours ?
00:07:43Ça s'appelle l'art du compromis.
00:07:45Nous verrons si le Premier ministre...
00:07:46Ou une mission impossible.
00:07:48Il n'y aura pas de drapeau palestinien.
00:07:49Alors avant le drapeau palestinien, priorité au direct Notre-Dame de Paris,
00:07:53Roselyne, puisque le Président de la République est en train d'inaugurer
00:07:57ce parcours que les visiteurs pourront emprunter demain
00:08:01pour visiter les deux tours de Notre-Dame-Restaurant.
00:08:03Il est tout en haut, justement, de l'une de ces deux tours sauvées des flammes.
00:08:0710 mois après la réouverture de la cathédrale,
00:08:09on accède effectivement à ce nouveau parcours
00:08:11avec une vue imprenable sur Paris,
00:08:13mais aussi, Jeanne Daudet, sur les toits, la flèche de cette cathédrale.
00:08:18Oui, on l'avait perçu il y a quelques instants,
00:08:19le Président de la République est au sommet de la tour sud,
00:08:22à 70 mètres au-dessus du sol, cette tour sud.
00:08:25Et c'est là où il a pu apercevoir une vue à 360 degrés sur tout Paris,
00:08:29vue inédite depuis Notre-Dame,
00:08:31et puis une vue sur, effectivement, lorsqu'il regarde derrière lui,
00:08:35sur la flèche restaurée.
00:08:36Jeanne, puisqu'on a la maquette sur le plateau du Midi-BFM,
00:08:39montrez-nous exactement où se trouve le Président de la République.
00:08:42Le Président est en train de redescendre, en fait.
00:08:44Il se trouvait juste là, à cet endroit-là de la tour sud de Notre-Dame.
00:08:49Il est en train de redescendre.
00:08:51Il va, en fait, aller au centre des deux tours,
00:08:54dans ce qu'on appelle la cour des citernes.
00:08:56Avant cela, il va aller découvrir les deux bourdons de Notre-Dame.
00:08:59Donc là, petit passage à l'intérieur de cette tour sud
00:09:01pour aller voir les deux bourdons.
00:09:03Et après, il ira cour des citernes au milieu avant de redescendre par la tour.
00:09:07Jeanne, vous avez eu la chance de visiter, effectivement,
00:09:10ces deux tours en avant-première avec Philippine David.
00:09:13On va regarder votre reportage.
00:09:17Comme tout joyau, il est gardé précieusement,
00:09:20au cœur de la tour sud de Notre-Dame.
00:09:22Cet escalier en chaîne massif,
00:09:24à double révolution,
00:09:25où vous pouvez monter et descendre sans vous croiser,
00:09:27est unique au monde.
00:09:29Prouesse architecturale qui accompagne le visiteur.
00:09:32Ce qui rend cette déambulation exceptionnelle,
00:09:35c'est d'être au cœur de la tour,
00:09:37qui nous donne des points de vue
00:09:38qu'on n'a, je crois, dans aucune cathédrale,
00:09:43sur l'ensemble du beffroi.
00:09:45Cette grande structure en bois qui porte les cloches.
00:09:48Un peu plus haut, deux cloches se dévoilent.
00:09:51Deux emblèmes de la cathédrale,
00:09:52perchés à près de 60 mètres au-dessus du sol.
00:09:55Voilà, 13 tonnes,
00:09:57la deuxième plus grande, plus grosse cloche de France,
00:10:01et qui est réputée dans le monde entier
00:10:02pour la pureté de son timbre.
00:10:05Ici, le bourdon Emmanuel,
00:10:07dans cet écrin de bois qui protège les tours.
00:10:10Toute cette architecture est faite, en fait,
00:10:12pour tamponner, en quelque sorte,
00:10:14les vibrations produites par ces bourdons.
00:10:16Tellement c'est énorme,
00:10:18ça ferait écrouler les tours.
00:10:19Les dernières marches offrent un ultime cadeau,
00:10:23avec cette vue unique sur Paris.
00:10:25Là c'est merveilleux.
00:10:26On y est dans le ciel quand même.
00:10:28Et sur l'architecture de Notre-Dame.
00:10:30Vous découvrez la nef, le transept,
00:10:32et puis évidemment la flèche,
00:10:34avec ses 12 statues d'apôtres.
00:10:37Enfin, passage obligé pour saluer Chimères et Gargouilles,
00:10:41avant d'entamer la descente par la tour nord cette fois.
00:10:45Voilà les merveilles de Notre-Dame de Paris.
00:10:47Et on y reviendra en détail dans le dossier de Très.
00:10:50Et cette image en direct, justement,
00:10:53on est toujours à l'intérieur de la cathédrale.
00:10:56On est descendu d'un étage.
00:10:57Là, Jeanne, on est juste à côté du bourdon.
00:10:58Le fameux Emmanuel, c'est lui ?
00:11:00Exactement.
00:11:00Vous apercevez l'autre, il y en a deux.
00:11:03Voilà, vous apercevez Emmanuel qui est vraiment collé à vous.
00:11:05On voit juste le haut de la cloche.
00:11:07Et vous voyez derrière, c'est le bourdon Marie
00:11:09qui est beaucoup moins impressionnant.
00:11:11Emmanuel, c'est la deuxième plus grosse cloche de France.
00:11:13Elle fait très ston.
00:11:14Jeanne, ce ne sont pas des cloches qui sonnent tout le temps.
00:11:16On est bien d'accord.
00:11:17La dernière fois que vous les avez entendues,
00:11:18c'était il n'y a pas si longtemps,
00:11:19c'était pour la mort du pape François.
00:11:20C'est 88 coups de cloche pour les 88 ans du pape François.
00:11:24Lorsqu'il est mort, c'est effectivement à ces occasions-là
00:11:28qu'elles sonnent.
00:11:28Ou alors, on s'en souvient, au moment de la mort de Jacques Chirac,
00:11:31c'était la dernière fois depuis très longtemps
00:11:32que les cloches avaient été sonnées à bras d'homme.
00:11:34Puisqu'il n'y avait pas encore le mécanisme qui a été restauré.
00:11:37Philippe Villeneuve, l'architecte en chef,
00:11:38était monté avec plusieurs hommes.
00:11:40Et avait à bras d'homme...
00:11:42Il faut se rendre compte à quel point c'est impressionnant,
00:11:45à quel point c'est lourd.
00:11:46Et donc, ces cloches et tout ce que vous voyez autour,
00:11:48cette structure en bois qu'on appelle le beffroi,
00:11:50ce n'est pas seulement pour faire joli,
00:11:51c'est uniquement pour protéger la toux,
00:11:53vous l'avez entendu,
00:11:54parce que lorsque ça sonne,
00:11:55déjà, il n'y a pas de visiteurs à l'intérieur,
00:11:56vous êtes peut-être lourd, c'est intenable.
00:11:58Mais surtout, il y a les vibrations
00:12:00qui feraient vibrer la pierre,
00:12:02et à la fin, elles s'écrouleraient, ces pierres.
00:12:03Et c'est pour ça qu'il y a ce beffroi.
00:12:05Et lorsque, là, vous entrez dans cette tour sud de Notre-Dame,
00:12:09il y a cette vue unique sur le beffroi,
00:12:11qu'on n'a pas dans les cathédrales.
00:12:12Lorsque vous visitez une cathédrale,
00:12:13vous ne voyez pas ce beffroi.
00:12:15Et là, les tours qui ont été préservées,
00:12:17notamment dans la tour sud,
00:12:18qui a été relativement préservée par l'incendie,
00:12:20des tours qui ont été remplacées,
00:12:21et les architectes ont fait un travail remarquable,
00:12:23les menuisiers,
00:12:24pour que tout se mélange,
00:12:25le nouveau, l'ancien,
00:12:27pour qu'il y ait cette harmonie absolument incroyable.
00:12:29Et ce qui a été aussi refait,
00:12:30c'est les joues,
00:12:31les grandes structures en bois,
00:12:32au-dessus des cloches pour les tenir.
00:12:34Là encore, on a été refaites
00:12:35par les menuisiers et les architectes.
00:12:37Et rendez-vous donc pour le dossier du 13h,
00:12:39promis, on vous donnera tous les détails.
00:12:41Et ça, le public va pouvoir y accéder
00:12:42à partir de demain,
00:12:43à l'occasion des journées du patrimoine.
00:12:45Il n'y aura pas de drapeau palestinien
00:12:46au fronton des mairies lundi.
00:12:47Lundi, le jour où la France reconnaîtra
00:12:49l'existence d'un de la Palestine,
00:12:51ni sur les mairies, ni ailleurs.
00:12:52Le ministère de l'Intérieur demande au préfet
00:12:54effectivement de s'y opposer,
00:12:55en vertu du principe de neutralité du service public.
00:12:58Annonce qui survient au lendemain
00:13:00de cette sortie d'Emmanuel Macron
00:13:01à la télévision israélienne
00:13:02sur l'opération terrestre à Gaza.
00:13:04Arthur Bodin.
00:13:05Dans un télégramme adressé au préfet
00:13:09et que BFM TV a pu consulter,
00:13:11Bruno Retailleau réclame
00:13:13qu'il s'oppose au pavoisement
00:13:14du drapeau palestinien sur les mairies
00:13:16le 22 septembre prochain.
00:13:18Il vous revient de demander au maire
00:13:19qui procéderait à un tel pavoisement
00:13:21de leur bâtiment public de le faire cesser
00:13:23et, en cas de refus ou de non-exécution,
00:13:26de déférer à la juridiction administrative
00:13:28la décision de procéder à ce pavoisement.
00:13:31Selon lui, la proposition initiée par Olivier Faure
00:13:34est contraire au principe de neutralité
00:13:35du service public.
00:13:37Bruno Retailleau met en garde
00:13:38alors que dans trois jours,
00:13:40la France devrait officiellement reconnaître
00:13:42l'État palestinien.
00:13:43Une décision historique réaffirmée
00:13:45par Emmanuel Macron jeudi soir
00:13:47à la télévision israélienne.
00:13:48La reconnaissance de l'État de Palestine
00:13:52est le meilleur moyen d'isoler le Hamas.
00:13:54Agacé par la position du président de la République,
00:13:57Benyamin Netanyahou a refusé de le rencontrer.
00:14:00Alors, Emmanuel Macron a choisi
00:14:01la télévision israélienne
00:14:03pour critiquer sa stratégie de guerre.
00:14:05Mener ce genre d'opération à Gaza
00:14:09est totalement contre-productif
00:14:11et, je dois le dire, un échec.
00:14:13Israël fait tellement de victimes civiles
00:14:15qu'elle détruit son image et sa crédibilité,
00:14:17pas seulement dans la région,
00:14:18mais dans le monde entier.
00:14:21En France, le sujet de la reconnaissance
00:14:23d'un État palestinien divise toujours autant.
00:14:25D'après un sondage IFOP commandé par le CRIF,
00:14:28sans libération des otages ni réédition du Hamas,
00:14:3071% des Français y sont opposés.
00:14:3229% sont favorables à une reconnaissance immédiate
00:14:35et sans condition.
00:14:37Et enfin, 33% des Français estiment
00:14:39qu'aucune reconnaissance d'un État palestinien
00:14:41ne devrait être faite à court terme.
00:14:43J'ajoute cette information qui nous est parvenue
00:14:45juste avant le début du midi BFM.
00:14:47Le palestinien suspecté d'avoir supervisé
00:14:49le commando de l'attentat de la rue des Rosiers
00:14:51qui avait fait 6 morts en 1982
00:14:53a été arrêté par les autorités palestiniennes.
00:14:56C'est une information qui est donnée
00:14:57par le parquet national antiterroriste.
00:14:59Et d'ailleurs, le chef de l'État salue
00:15:00l'excellente coopération, je cite,
00:15:02avec l'autorité palestinienne.
00:15:04Tout de suite, Midi Éco,
00:15:05si vous voulez acheter une voiture électrique,
00:15:07c'est le moment, c'est le moment d'écouter Sofiane.
00:15:09Votre programme avec Coltou de cyanolite.
00:15:16La colle en ruban double face, numéro 1 du marché.
00:15:19Coltou, Coltou dans tous les cas.
00:15:23Votre rendez-vous avec la nouvelle Mazda 6i 100% électrique.
00:15:27Votre rendez-vous avec Banque Populaire.
00:15:32À vos côtés pour prévoir votre avenir et protéger vos proches.
00:15:35Banque Populaire, la réussite est en vous.
00:15:37Sofiane en avait parlé de cette prime de 1000 euros.
00:15:40En plus, on est d'accord du bonus écologique
00:15:42réservé aux véhicules électriques
00:15:43dont la batterie est assemblée en Europe.
00:15:45Alors la liste est désormais publiée.
00:15:47Elle dit quoi cette liste ?
00:15:48Je crois que si on voulait nous mettre des bâtons dans les roues,
00:15:50on ne s'y prendrait pas autrement, finalement.
00:15:51Il y a 904 références de modèles éligibles
00:15:54qui sont sorties sur le site de l'ADEME.
00:15:55On attendait cette liste.
00:15:57L'ADEME, c'est l'établissement public
00:15:58qui est chargé de valider les véhicules éligibles
00:16:00à partir du 1er octobre.
00:16:02Eh bien, première surprise,
00:16:04la Renault Zoé peut bénéficier de cette prime
00:16:06en plus du bonus écologique.
00:16:07Donc ça peut monter jusqu'à 5000 euros au total.
00:16:10C'est très bien.
00:16:10Sauf que la Renault Zoé,
00:16:12elle n'est plus produite depuis mars 2024.
00:16:14Donc ça ne sert à rien de l'avoir dans la liste.
00:16:16Elle a été arrêtée au moment du lancement de la R5,
00:16:19la Renault 5,
00:16:20la voiture la plus vendue en France actuellement
00:16:23depuis le début de l'année et de loin.
00:16:24Mais celle-là, elle n'est pas sur le site de l'ADEME en fait.
00:16:27Parce que certes, c'est vrai,
00:16:28la batterie n'est pas produite en Europe,
00:16:30mais Renault a promis de rapatrier
00:16:31et de la construire, de l'assembler ici.
00:16:34En fait, on vient donc à pénaliser nos fleurons français.
00:16:37En revanche, le numéro 2 du classement des ventes
00:16:39de véhicules électriques en France,
00:16:41le modèle Y de Tesla,
00:16:43lui, il est éligible.
00:16:44Donc en fait, on va pouvoir donner une prime
00:16:46aux Français pour pouvoir acheter
00:16:47des voitures d'Elon Musk.
00:16:48Tout ça est logique.
00:16:49Donc c'est totalement dépassé.
00:16:51Oui, alors que la décision,
00:16:52elle ne remonte qu'au 8 septembre,
00:16:54le dernier jour du gouvernement Bayrou.
00:16:56Elle est obsolète, cette liste,
00:16:57parce qu'elle est truffée de doublons.
00:16:59Nos confrères de Numérama
00:17:00sont amusés à regarder en fait
00:17:01les mêmes identifiants.
00:17:03Il y en a parfois une dizaine
00:17:03ou une vingtaine
00:17:04pour une même version
00:17:06qui a été remplacée par une autre
00:17:08depuis belle lurette.
00:17:09Donc ça ne compte plus.
00:17:10Résultat, la liste,
00:17:11elle affiche 200 lignes.
00:17:12C'est complètement illisible
00:17:14pour le grand public.
00:17:15Il n'y a que les professionnels
00:17:16qui peuvent s'y retrouver.
00:17:17Et troisième absurdité,
00:17:18on trouve des modèles
00:17:19dont le prix dépasse
00:17:21le plafond fixé
00:17:22pour obtenir le coup de pouce.
00:17:23Donc en fait, ça ne sert à rien.
00:17:24Exemple, la DS numéro 8,
00:17:25elle est affichée
00:17:26à plus de 57 000 euros.
00:17:27Donc il faudrait négocier
00:17:28une remise de 10 000 euros
00:17:29sur la voiture
00:17:30pour pouvoir obtenir le bonus.
00:17:32Autant dire que c'est impossible.
00:17:34Donc en attendant,
00:17:35le grand gagnant,
00:17:35c'est Volkswagen,
00:17:36c'est ID.3 ou ID.4
00:17:38qui, elles, sont sur la liste.
00:17:40Pas sûr que ce soit
00:17:40le but initial.
00:17:41Alors tout n'est pas ajouté
00:17:42sur la liste.
00:17:43Il figure la Peugeot 208,
00:17:44la Citroën C3
00:17:45qui sont aussi dans le top 5
00:17:47des véhicules électriques
00:17:48les plus vendus en France.
00:17:50Et l'ADEME nous promet
00:17:51de réactualiser régulièrement
00:17:53sa liste.
00:17:54Il va falloir faire vite quand même.
00:17:54Je crois.
00:17:55C'était votre programme
00:18:02avec Coltou de Cyanolite.
00:18:04La colle en ruban double face
00:18:05numéro 1 du marché.
00:18:07Coltou.
00:18:07Coltou dans tous les cas.
00:18:10C'était votre rendez-vous
00:18:11avec la nouvelle Mazda 6i
00:18:13100% électrique.
00:18:16C'était votre rendez-vous
00:18:18avec Banque Populaire
00:18:19à vos côtés
00:18:20pour préparer sereinement
00:18:21votre retraite.
00:18:22Banque Populaire,
00:18:23la réussite est en vous.
00:18:25Comme chaque jour
00:18:26à cette heure-ci,
00:18:26Direct Région
00:18:27consacrée aujourd'hui
00:18:28aux journées du patrimoine.
00:18:29C'est ce week-end.
00:18:30Il y aura bien sûr
00:18:31les nouvelles tours
00:18:32de Notre-Dame à découvrir
00:18:33mais on a des merveilles
00:18:34dans tout le pays.
00:18:34Par exemple,
00:18:35dans les Bouches-du-Rhône
00:18:36au large de Marseille,
00:18:37vous pourriez aller découvrir
00:18:38le château d'If
00:18:39de quoi se prendre
00:18:40pour le compte de Montecristo
00:18:42au reportage
00:18:42d'Ariane Limosin
00:18:44et Marine Bossy.
00:18:47Isolée au large de Marseille,
00:18:49une silhouette
00:18:50se dessine sur les flots.
00:18:52Le château d'If
00:18:53construit
00:18:54sous François 1er.
00:18:56Cette forteresse
00:18:57va vite devenir
00:18:57l'une des prisons
00:18:58les plus redoutées
00:19:00de France.
00:19:01Et aujourd'hui,
00:19:02je vous emmène
00:19:02explorer ces cellules
00:19:04et en savoir davantage
00:19:06sur les prisonniers
00:19:07qui y ont été enfermés.
00:19:09Venez,
00:19:10suivez-moi.
00:19:10Les murs sont assez épais
00:19:24quand on voit la bâtisse.
00:19:26Oui,
00:19:26la particularité du château,
00:19:28c'est qu'on a l'impression
00:19:29d'avoir quelque chose
00:19:29de massif de l'extérieur,
00:19:31d'assez grand.
00:19:31Et en fait,
00:19:31quand vous êtes à l'intérieur,
00:19:32c'est tout petit.
00:19:33Mais parce qu'entre chaque fenêtre,
00:19:35vous avez un mur d'épaisseur
00:19:36à l'extérieur
00:19:37et un mur d'épaisseur
00:19:39à l'intérieur.
00:19:40Donc,
00:19:40il faut dire que les murs
00:19:40font en soi quasiment
00:19:42deux mètres de large.
00:19:43Ici,
00:19:44les conditions de détention
00:19:45des prisonniers
00:19:45étaient très variées,
00:19:47n'est-ce pas ?
00:19:48Oui,
00:19:48on a trois types de conditions.
00:19:50On a les premières,
00:19:50c'est-à-dire que ce sont
00:19:51des prisonniers
00:19:51qui sont dans les culs de four,
00:19:52donc ce sont des salles
00:19:53qui sont très sombres,
00:19:55à même le sol.
00:19:55La deuxième,
00:19:56ce sont des galeries
00:19:57avec un peu de lumière,
00:19:58mais toujours 200 personnes,
00:19:59il faut imaginer,
00:20:00dans une seule et même cellule,
00:20:01toujours à même le sol.
00:20:03Et au premier niveau,
00:20:03on a des cellules
00:20:04à pistoles
00:20:07et dans lesquelles
00:20:08vous avez des conditions
00:20:08beaucoup plus sympathiques
00:20:10puisque vous aviez un lit
00:20:11et parfois même une cheminée.
00:20:12Le grand luxe.
00:20:13Et parmi les illustres
00:20:14prisonniers du château d'Yves,
00:20:15certains ont marqué
00:20:16la littérature
00:20:17comme le fameux
00:20:18Edmond Dantes,
00:20:19le fameux héros
00:20:20du comte de Montecristo
00:20:22d'Alexandre Dumas,
00:20:23c'est ça ?
00:20:23C'est là ?
00:20:24Oui,
00:20:24mais lui,
00:20:24c'est un prisonnier fictif.
00:20:26Le château,
00:20:26il a surtout eu
00:20:27de nombreux protestants,
00:20:283500 qui vont être
00:20:29enfermés au château,
00:20:30des insurgés politiques,
00:20:31en particulier ceux
00:20:32de 1848,
00:20:34mais aussi des prisonniers
00:20:35comme le comte de Mirabeau
00:20:36qui sont enfermés
00:20:37sur l'aide de cachets
00:20:38et pour Mirabeau
00:20:39à la demande de son père.
00:20:40Le château d'Yves,
00:20:41c'est aussi un véritable
00:20:42livre de pierres
00:20:43si on en croit
00:20:43tous ces graffitis
00:20:45incrustés dans le mur.
00:20:46Oui,
00:20:46on a plusieurs centaines
00:20:47de graffitis
00:20:48qui vont du XVIe siècle
00:20:49jusqu'au XXe siècle,
00:20:50les plus impressionnants
00:20:51datent du XIXe,
00:20:52laissés par des prisonniers.
00:20:53On y voit un nom,
00:20:54Marc Louis,
00:20:55pourquoi il est détenu ?
00:20:56Un détenu politique
00:20:57et ceux-là,
00:20:59en particulier,
00:20:59ce sont les geôliers
00:21:00qui vont donner aux prisonniers
00:21:01de quoi graver dans la roche.
00:21:02Est-ce que certains graffitis
00:21:03de détenus
00:21:04comportaient des dessins également ?
00:21:05Plus que des dessins,
00:21:06ça va surtout être des symboles
00:21:07qui vont correspondre
00:21:08à leur corps de métier.
00:21:10On va avoir par exemple
00:21:11des symboles ici
00:21:12qui sont reconnaissables
00:21:13des tailleurs de pierre.
00:21:14On va avoir
00:21:15parfois aussi des chaînes.
00:21:16C'est la chaîne
00:21:17de l'enfermement.
00:21:18Ils veulent vraiment
00:21:19faire passer
00:21:20un message très fort
00:21:21et continuer à porter
00:21:22leurs convictions politiques
00:21:23même en prison.
00:21:24Cette fois-ci,
00:21:24je vois des graffitis,
00:21:25mais alors là,
00:21:26beaucoup plus contemporains, non ?
00:21:27Oui, là,
00:21:28on est plutôt sur des graffitis
00:21:29de visiteurs.
00:21:30Mais les prisonniers
00:21:30étaient exécutés sur place
00:21:32ici même, dans la cellule ?
00:21:33Non, les prisonniers
00:21:34ne sont pas exécutés
00:21:35même sur l'île,
00:21:36ils sont exécutés
00:21:37sur Marseille.
00:21:38En fait, ça va vraiment
00:21:38être juste un cachot
00:21:39dans lequel ils attendent
00:21:41leur jugement.
00:21:43Non !
00:21:44Libérez-moi !
00:21:45Je veux sortir !
00:21:48Voilà, gratuit
00:21:49et sans réservation,
00:21:50la visite du Château d'Yves
00:21:51donc au l'Arche de Marseille,
00:21:52Bouges-du-Rhône.
00:21:53Vous restez avec nous
00:21:54dans un instant,
00:21:55le journal de 12h30
00:21:57avec un témoignage très fort,
00:21:59inédit.
00:21:59C'est celui de la maman
00:22:00de Philippines qui dira,
00:22:01vous l'entendrez,
00:22:02toute sa douleur,
00:22:03toute sa colère aussi.
00:22:04On reviendra sur l'enquête
00:22:05et le profil du suspect
00:22:06qui est actuellement
00:22:07en détention
00:22:08et qui refuse de parler.
00:22:09Mais d'abord,
00:22:10la météo.
00:22:10Mini-BFM,
00:22:17il est 12h30 dans l'actualité,
00:22:19Roselyne.
00:22:20La colère,
00:22:21la colère et la douleur
00:22:22de la maman de Philippines.
00:22:23Qui est venue témoigner
00:22:23ce matin sur BFM TV
00:22:24un moment très fort.
00:22:26Vous l'entendrez,
00:22:26elle décrit une jeune fille
00:22:27pleine de vie.
00:22:28C'est l'image qu'on a
00:22:29sur ses photos
00:22:29mais elle dénonce aussi
00:22:30un grave dysfonctionnement.
00:22:32Le principal suspect
00:22:33n'aurait jamais dû être en liberté.
00:22:34Quelle suite les syndicats
00:22:35vont-ils donner
00:22:36à la mobilisation d'hier ?
00:22:37Eh bien,
00:22:38ils lancent tout d'abord
00:22:38un ultimatum au Premier ministre.
00:22:40Il a 5 jours
00:22:41pour leur faire
00:22:42de nouvelles propositions.
00:22:43Et vous,
00:22:44que voulez-vous ?
00:22:45Nous serons à Draguignan
00:22:46pour vous entendre.
00:22:47Les policiers rassemblés
00:22:48en nombre à Tourcoing
00:22:49pour protester
00:22:50contre la remise en liberté
00:22:51sous strict contrôle judiciaire
00:22:52de deux agresseurs
00:22:53d'un de leurs collègues
00:22:54tabassés en pleine rue
00:22:55il y a 8 jours.
00:22:56On sera avec un de ses amis
00:22:57dans 10 minutes.
00:22:59Sauver des flammes,
00:23:00les tours de Notre-Dame de Paris
00:23:01rouvrent au public.
00:23:02Incroyable vue sur la capitale
00:23:04et les toits de la cathédrale.
00:23:05Le président de la République
00:23:06est en pleine visite.
00:23:08Pour nous,
00:23:08ce sera à partir de demain
00:23:10à l'occasion
00:23:10des journées du patrimoine.
00:23:12Et puis,
00:23:13ce pic de chaleur remarquable
00:23:14qui touche le pays
00:23:15météo-France
00:23:16parle d'un sursaut de l'été.
00:23:17Les températures vont monter
00:23:18jusqu'à 35 degrés
00:23:19cet après-midi.
00:23:20On sera au bord
00:23:21de la Méditerranée
00:23:21avec Benoît Ruiz
00:23:23dans un instant.
00:23:25D'abord,
00:23:25donc,
00:23:25la douleur
00:23:26et la dignité
00:23:27de la maman de Philippines
00:23:28qui est venue témoigner
00:23:29ce matin sur BFM TV
00:23:30au micro d'Apolline de Malherbe
00:23:32un an après la mort de sa fille.
00:23:34Vous vous en souvenez ?
00:23:35Tuée dans le bois de Boulogne
00:23:36à la sortie de la fac.
00:23:37Philippine qui avait 19 ans.
00:23:39Blandine de Carlin
00:23:39qui a le courage
00:23:40de venir raconter
00:23:42être elle-même
00:23:43à moitié morte
00:23:43depuis un an.
00:23:45Elle décrit
00:23:45une jeune fille
00:23:46pleine de vie,
00:23:47rayonnante,
00:23:48intelligente,
00:23:48aimante.
00:23:49Elle se sent dépossédée.
00:23:53Philippine était une enfant
00:23:55puis une jeune fille
00:23:57merveilleuse,
00:23:59rayonnante.
00:24:00j'ai voulu
00:24:02l'avoir,
00:24:03j'ai voulu
00:24:04la déterminer
00:24:05de moi.
00:24:07C'était normal
00:24:07que je la sorte
00:24:08de la paire.
00:24:11Je voulais l'embrasser.
00:24:13Je voulais la bercer
00:24:14une dernière fois.
00:24:16Et pour le protocole,
00:24:19ils m'ont dépossédée
00:24:21de ma fille.
00:24:23Pour nous,
00:24:24ça va être une torture.
00:24:27Déjà,
00:24:27on nous a dit
00:24:28le procès
00:24:28c'est un moment difficile
00:24:30et s'il m'a parlé
00:24:31de Philippine,
00:24:33pas forcément bien
00:24:34en plus,
00:24:35et dire la vérité
00:24:36ou ne pas dire la vérité
00:24:38parce que manifestement
00:24:39les imans,
00:24:42c'est intolérable.
00:24:44On risque
00:24:45de ne jamais
00:24:46savoir la vérité
00:24:47avec un homme
00:24:48tel qu'il est décrit.
00:24:51Est-ce que vous croyez
00:24:51au pardon ?
00:24:52Oui,
00:24:54mais pas pour moi.
00:24:57Je sais que des gens
00:24:58pardonnent.
00:25:01Je m'en crois
00:25:02incapable.
00:25:04Mais,
00:25:04non,
00:25:06pas pour moi.
00:25:08Plus jamais
00:25:08je ne verrai son regard,
00:25:10ses yeux bleus.
00:25:12Plus jamais
00:25:12je l'entendrai.
00:25:14Mais je voudrais
00:25:14que plus jamais
00:25:15ça recommence
00:25:16et on a pas
00:25:22l'arsenal
00:25:23qu'il faut.
00:25:24Moment très fort,
00:25:25évidemment,
00:25:26ce matin sur BFM TV,
00:25:27Maxime Morcheter,
00:25:28elle faisait allusion
00:25:28à quoi la maman
00:25:29de Philippine
00:25:30au tout début
00:25:30de l'extrait
00:25:31de l'interview ?
00:25:32Oui,
00:25:32quand elle dit
00:25:33qu'elle aurait voulu
00:25:34l'embrasser,
00:25:34la toucher,
00:25:34en fait,
00:25:35elle fait allusion
00:25:35au moment
00:25:36où ils ont retrouvé
00:25:37le corps de Philippine.
00:25:38Au départ,
00:25:39en fait,
00:25:39ils ont fait
00:25:39une battue citoyenne
00:25:40parce que la police
00:25:41disait que c'était
00:25:41une majeure
00:25:42et qu'il n'y avait
00:25:42pas de raison
00:25:43de fouiller
00:25:43et en fait,
00:25:44c'est ses amis
00:25:44qui la retrouvent
00:25:45et tout de suite,
00:25:46les policiers
00:25:46empêchent la mère
00:25:47d'accéder au corps
00:25:48parce que c'est
00:25:49une scène de crime
00:25:49et qu'il ne faut pas
00:25:50qu'elle y touche
00:25:50et elle,
00:25:50elle aurait voulu,
00:25:51c'est de ce moment-là
00:25:52dont elle parlait.
00:25:52Il y a aussi l'enquête,
00:25:53elle dit
00:25:54est-ce qu'on saura
00:25:54la vérité
00:25:55parce que le principal
00:25:55suspect est en prison
00:25:57en attendant le procès
00:25:58à un Marocain
00:25:58de presque 24 ans
00:25:59visé par une OQTF
00:26:00et vous vous êtes procuré
00:26:02ces expertises psychiatriques
00:26:04qui sont glaçantes,
00:26:05en fait.
00:26:06Oui,
00:26:06et honnêtement,
00:26:07on a rarement vu
00:26:08une expertise psychiatrique
00:26:09aussi difficile.
00:26:11Elle décrit
00:26:12un personnage
00:26:13qui a une absence
00:26:13d'empathie,
00:26:14qui est manipulateur,
00:26:15qui a une dangerosité
00:26:16majeure,
00:26:17un risque de récidive
00:26:18qui s'inscrit
00:26:19dans une délinquance
00:26:20sérielle,
00:26:21c'est-à-dire que voilà,
00:26:22c'est le début,
00:26:22si vous voulez,
00:26:23d'un serial killer
00:26:24et c'est extrêmement
00:26:25violent de dire ça.
00:26:25Même ses parents,
00:26:26l'expertise psychiatrique,
00:26:28cite les parents
00:26:29du principal suspect
00:26:30qui disent
00:26:30depuis tout petit,
00:26:32il fait la promotion
00:26:33du mal
00:26:33et de la cruauté.
00:26:34Depuis tout petit,
00:26:35au Maroc,
00:26:35ils avaient essayé
00:26:36plusieurs fois
00:26:36de l'exorciser
00:26:37tellement ils trouvaient
00:26:38que cet enfant
00:26:38était problématique,
00:26:40donc c'est très dur
00:26:41sur sa dangerosité
00:26:42et ça nous éclaire aussi
00:26:43sur sa personnalité
00:26:44parce que vous savez,
00:26:45la mère,
00:26:45elle explique
00:26:46j'ai peur qu'on ne sache jamais
00:26:47parce qu'en fait,
00:26:48il a été interrogé
00:26:49plusieurs fois,
00:26:49il ne dit rien.
00:26:50Il dit
00:26:51c'est sûrement moi
00:26:52mais je ne me souviens
00:26:53de rien,
00:26:53je ne me rappelle de rien
00:26:54et l'expertise psychiatrique
00:26:56se penche là-dessus
00:26:56et dit que son amnésie,
00:26:57elle est feinte,
00:26:58il fait semblant
00:26:59parce qu'en fait,
00:27:00il a essayé de fuir,
00:27:01il s'est organisé
00:27:06d'extrême violence
00:27:07pour la famille de Philippe.
00:27:08Merci Maxime.
00:27:09Un million de personnes
00:27:10dans les ruillers,
00:27:11on rappelle ce chiffre
00:27:11selon la CGT,
00:27:12500 000 d'après le ministère
00:27:13de l'Intérieur.
00:27:14Quoi qu'il en soit,
00:27:15évidemment,
00:27:16les syndicats s'interrogent
00:27:18comment rempiler,
00:27:19y aura-t-il un nouvel appel
00:27:20à la mobilisation ?
00:27:21Voir Roselyne,
00:27:21plusieurs.
00:27:22Oui,
00:27:22ils se sont réunis
00:27:23pour en discuter ce matin
00:27:24et pour l'instant,
00:27:25ils donnent un ultimatum
00:27:27en fait au Premier ministre,
00:27:28ils lui donnent jusqu'à mercredi
00:27:30pour faire de nouvelles propositions.
00:27:33L'intersyndicale lance
00:27:35un ultimatum
00:27:36l'ensemble des organisations
00:27:38syndicales se félicitent
00:27:39du succès
00:27:40de la journée
00:27:40de mobilisation
00:27:41interprofessionnelle
00:27:42et unitaire
00:27:43du 18 septembre
00:27:44avec un million
00:27:45de manifestantes
00:27:46et manifestants
00:27:47et de grévistes
00:27:48dans toute la France.
00:27:50La balle est maintenant
00:27:51dans le camp
00:27:51du Premier ministre.
00:27:53Si d'ici le 24 septembre,
00:27:57il n'a pas répondu
00:27:58à leurs revendications,
00:27:59les organisations syndicales
00:28:01se retrouveront
00:28:02pour décider
00:28:03très rapidement
00:28:03d'une nouvelle journée
00:28:05de grève
00:28:05et de manifestation.
00:28:07Quelle est la marge
00:28:07de manœuvre
00:28:08du Premier ministre ?
00:28:08On verra ça
00:28:09dans quelques instants
00:28:09avec Neila Latrousse.
00:28:10Mais vous,
00:28:11êtes-vous prêts
00:28:12à poursuivre
00:28:13la mobilisation
00:28:13et jusqu'où ?
00:28:14Et puis,
00:28:14qu'attendez-vous
00:28:15concrètement
00:28:15du gouvernement ?
00:28:16Parole de français
00:28:17à Draguignan
00:28:18avec Tom Vialla
00:28:19de BFM Toulon
00:28:20et Valentin Demey.
00:28:21Dans les rues de Draguignan,
00:28:24ils étaient plus de 500
00:28:25hier à manifester.
00:28:27Tous n'ont qu'une idée
00:28:28en tête,
00:28:28recommencer
00:28:29et vite.
00:28:31On espère que ça va
00:28:31grossir au fil du temps
00:28:32parce qu'on ne pourra pas
00:28:34laisser la situation
00:28:35comme ça perdurer.
00:28:36Et je pense que les salariés
00:28:37au fil du temps
00:28:38se mobiliseront.
00:28:39Le gouvernement
00:28:39n'est pas en position
00:28:40de force,
00:28:41donc les salariés
00:28:42doivent prendre conscience
00:28:43qu'on peut rembourser
00:28:44la table
00:28:44et changer la donne.
00:28:45Dans le cortège,
00:28:46plusieurs revendications,
00:28:47la démission
00:28:48ou la destitution
00:28:49d'Emmanuel Macron,
00:28:50la fin de la retraite
00:28:51à 64 ans
00:28:52est une politique
00:28:53de rupture
00:28:53axée sur une revalorisation
00:28:55des salaires.
00:28:56Autant de demandes
00:28:56qui motivent les manifestants
00:28:58à poursuivre la mobilisation.
00:28:59Je peux vous garantir
00:29:00qu'en fait,
00:29:01le mouvement n'est pas prêt
00:29:02de s'arrêter.
00:29:03On arrive sur maintenant
00:29:04quelque chose de durable.
00:29:05Les gens n'attendent plus rien
00:29:06des gouvernements
00:29:08Macron,
00:29:09on va appeler ça comme ça
00:29:09puisque finalement,
00:29:10les personnes changent
00:29:11mais la politique
00:29:12reste la même.
00:29:13Et pour réussir
00:29:14à obtenir une partie
00:29:15de leurs revendications,
00:29:17les manifestants
00:29:17ont bien conscience
00:29:18qu'une mobilisation
00:29:19plus large
00:29:20sera nécessaire.
00:29:21Nous,
00:29:21si vous voulez,
00:29:22notre force aussi,
00:29:24c'est que la société civile
00:29:27nous accompagne
00:29:28dans nos luttes.
00:29:29L'ambiance sociale
00:29:29va devenir tellement,
00:29:31tellement,
00:29:32voilà,
00:29:32virulente.
00:29:33Le feu
00:29:34de cette misère
00:29:36qui nous bouffe tous
00:29:37que je crois
00:29:37qu'on en a tellement
00:29:38vraiment plein le dos
00:29:39que oui,
00:29:39là,
00:29:40là,
00:29:40j'y crois encore.
00:29:41L'intersyndicale du Var
00:29:42de décider aujourd'hui
00:29:43quelle forme prendront
00:29:44les prochaines mobilisations.
00:29:45Je crois,
00:29:47Roselyne,
00:29:47qu'il faut bien profiter
00:29:48de cette journée.
00:29:49Ce sera une très,
00:29:49très, très belle journée
00:29:50avant le retour
00:29:51d'un temps de saison
00:29:53mais là,
00:29:53c'est l'été.
00:29:54Ah oui,
00:29:54oui,
00:29:5430 degrés à Paris
00:29:55jusqu'à 35 dans le sud-ouest.
00:29:57On va voir ça dans un instant
00:29:58avec Marc.
00:29:58On devrait battre
00:29:59des records.
00:30:00Mais d'abord,
00:30:01on en profite
00:30:01avec Benoît Ruiz
00:30:02à Jean Lépin.
00:30:03ça fait le bonheur
00:30:04forcément des vacanciers
00:30:05de septembre.
00:30:09Évidemment,
00:30:10ce panorama exceptionnel.
00:30:11Regardez Rémi Chauveau,
00:30:12il va un peu vous faire rêver.
00:30:13Allez,
00:30:14l'eau cristalline au premier plan,
00:30:15les îles de l'Erinse
00:30:16sur la gauche,
00:30:17le massif de l'Estérel
00:30:18tout au fond.
00:30:19Que demander de plus ?
00:30:21Et oui,
00:30:21c'est moins cher,
00:30:22il y a moins de monde,
00:30:23il fait moins chaud
00:30:23et on peut encore se baigner
00:30:25à l'image de Greg.
00:30:27Alors,
00:30:27on a demandé à Greg
00:30:28de bien vouloir sortir de l'eau.
00:30:29À ce moment-là,
00:30:30c'est dur pour lui.
00:30:31Greg,
00:30:31il est franco-anglais
00:30:32et Greg,
00:30:33bonjour.
00:30:34Ça va bien ?
00:30:35Ça te va bien.
00:30:36Je me doute que ça va bien.
00:30:37Vous prenez toujours vos vacances
00:30:38en septembre.
00:30:39Pourquoi ?
00:30:40C'est juste,
00:30:41c'est la chaleur,
00:30:42c'est l'incroyable sable ici
00:30:44et de toute façon,
00:30:46je viens là depuis 20 ans.
00:30:48C'est juste incroyable.
00:30:49Et vous ne venez jamais
00:30:50en juillet ou de vous éviter ?
00:30:52On essaye d'éviter
00:30:53parce que c'est plus cher,
00:30:54il n'y a plus de monde
00:30:55et d'habitude,
00:30:57les prix,
00:30:58spécialement sur les avions,
00:30:59c'est trop cher
00:31:00pour chez nous.
00:31:01Donc là,
00:31:01vous êtes gagnant
00:31:02et vous avez un mois de septembre,
00:31:02exceptionnel.
00:31:03Voilà,
00:31:04c'est incroyable ici,
00:31:0527 degrés.
00:31:06Hier,
00:31:07je pense qu'aujourd'hui,
00:31:0825,
00:31:08c'est incroyable.
00:31:09Merci Greg.
00:31:10Bonne baignade.
00:31:11On vous laisse repartir.
00:31:13Les hôteliers,
00:31:14ils sont ravis évidemment.
00:31:15Certains font même
00:31:16un meilleur chiffre d'affaires
00:31:18en septembre
00:31:18qu'en juillet
00:31:19ou en août.
00:31:20C'est dire l'importance
00:31:21de cette arrière-saison
00:31:23ici sur la Côte d'Azur.
00:31:24Et puis,
00:31:25il va falloir en profiter
00:31:26parce que malheureusement,
00:31:27à partir de dimanche-lundi,
00:31:28il va commencer à pleuvoir
00:31:28et les températures
00:31:29vont chuter d'au moins
00:31:307 degrés.
00:31:31Mais bon,
00:31:32il nous reste quelques heures
00:31:33pour en profiter.
00:31:34Merci beaucoup Benoît.
00:31:35Théo Bercilana,
00:31:35ce matin,
00:31:36c'est mouillé
00:31:36du côté des sables d'Olonne.
00:31:38Mais ce n'est pas le cas
00:31:39de Benoît Ruiz.
00:31:42Merci beaucoup.
00:31:43Image donc de Rémi Chauveau.
00:31:45Le temps.
00:31:46Mais non,
00:31:46mais le temps justement,
00:31:47c'est avec Marc
00:31:48et effectivement,
00:31:49des records en perspective.
00:31:51En tout cas,
00:31:52des températures
00:31:53exceptionnelles pour la saison
00:31:54puisque en deuxième
00:31:55quinzaine de septembre,
00:31:56on glisse peu à peu
00:31:57vers l'automne.
00:31:58D'ailleurs,
00:31:58l'automne sur le calendrier,
00:31:59c'est dimanche.
00:31:59On devrait plutôt avoir
00:32:0020 degrés au nord
00:32:01et 20 degrés au nord
00:32:03et 24 dans le sud.
00:32:05Et il est prévu
00:32:05donc cet après-midi
00:32:06des températures
00:32:07qui seront bien au-dessus
00:32:08des valeurs de saison
00:32:09jusqu'à 30 degrés à Paris,
00:32:1134 à Bordeaux.
00:32:12La dernière fois
00:32:12que l'on a atteint
00:32:1334 degrés à Bordeaux
00:32:14après un 15 septembre,
00:32:16c'était en 1987.
00:32:17Donc ça montre
00:32:18à quel point
00:32:18ces températures prévues
00:32:20donc cet après-midi
00:32:21sont exceptionnelles.
00:32:22Mais ça ne va pas durer.
00:32:23Non, ça ne va pas durer
00:32:24parce que regardez
00:32:24les températures...
00:32:25Vous nous faites le coup
00:32:25à chaque fois.
00:32:26Regardez les températures
00:32:27prévues d'ici mardi prochain.
00:32:29Donc là,
00:32:29ce sont les températures
00:32:30cet après-midi.
00:32:3130 à Paris,
00:32:3234 à Bordeaux,
00:32:3334 à Biretz.
00:32:34Voici maintenant
00:32:34les températures
00:32:35prévues pour mardi prochain.
00:32:37On va perdre localement.
00:32:38On va sans doute les voir
00:32:39mais je pense que là
00:32:40on laisse un peu
00:32:40planer le suspense.
00:32:4213 degrés à Strasbourg,
00:32:4315 à Lyon,
00:32:4416 à Paris,
00:32:4418 à Bordeaux en maximal.
00:32:4718 à Bordeaux
00:32:47contre 34-35 cet après-midi.
00:32:50C'est une douche froide
00:32:50qui nous attend.
00:32:51Une douche froide
00:32:51ou c'est de retour
00:32:52aux températures de saison ?
00:32:53Pour le coup,
00:32:53on sera en dessous
00:32:54des heures de saison.
00:32:56Et ça,
00:32:56ça annonce humide
00:32:57et il y a même de la neige
00:32:57qui va revenir en montagne.
00:32:58Je peux vous dire
00:32:59qu'on va en profiter aujourd'hui.
00:33:00Merci beaucoup Marc,
00:33:01tu peux sortir.
00:33:02Midi politique avec Neila
00:33:04le vendredi,
00:33:05l'ultimatum des syndicats
00:33:06donc à Sébastien Lecornu.
00:33:08On l'a entendu tout à l'heure
00:33:09et la balle qui est désormais
00:33:10dans le camp du Premier ministre.
00:33:11Un Premier ministre
00:33:12sans équipe évidemment.
00:33:14Quelle est sa marge de manœuvre ?
00:33:15Il y a la question
00:33:16de la marge de manœuvre économique
00:33:18et la question
00:33:18de la marge de manœuvre politique.
00:33:19La marge de manœuvre économique,
00:33:20paradoxalement,
00:33:21c'est ce qu'il y a de plus simple
00:33:22puisque les syndicats
00:33:24chargent un peu la barque.
00:33:25Ils demandent
00:33:26à jeter le budget Bayrou
00:33:27à la poubelle,
00:33:28reconstruire un autre budget
00:33:29avec plus de justice fiscale,
00:33:30c'est-à-dire en gros
00:33:31taxer les riches
00:33:32et revoir les aides
00:33:33aux entreprises.
00:33:34Ils demandent aussi
00:33:34d'abandonner la réforme
00:33:35des retraites
00:33:35et celle de l'assurance chômage.
00:33:37C'est à peu près conforme
00:33:38avec ce qu'on entend
00:33:39quand on tend le micro
00:33:40aux Français.
00:33:41C'est ce qu'ils nous disent.
00:33:42Bon, ça correspond un peu
00:33:43à l'état de l'opinion.
00:33:46Économiquement,
00:33:47il y a une voie de passage
00:33:47qui est en fait
00:33:49d'être moins ambitieux
00:33:50sur la réduction du déficit.
00:33:52C'est-à-dire en gros,
00:33:52on partait sur 44 milliards
00:33:54d'économies,
00:33:55le Parti socialiste
00:33:55demande un.
00:33:56Sébastien Lecornu
00:33:57peut essayer de trancher
00:33:57entre les deux.
00:33:58Et d'ailleurs,
00:33:58même quand on interroge Bercy,
00:34:00ils disent franchement,
00:34:00on peut jouer sur ce qu'on appelle
00:34:01ce quantum de réduction
00:34:03du déficit.
00:34:04C'est-à-dire les fameux 44 milliards.
00:34:05Si on aboutit sur 40,
00:34:07peut-être un peu moins,
00:34:07bon, ça peut fonctionner.
00:34:09Sur la réforme des retraites,
00:34:10ça peut fonctionner aussi.
00:34:11Par exemple,
00:34:12reprendre les éléments
00:34:12de pénibilité
00:34:13qui avaient rejeté
00:34:13le patronat
00:34:14au moment du conclave.
00:34:15Là aussi,
00:34:16Bercy dit,
00:34:17ça se regarde,
00:34:17il faut juste mouliner
00:34:18un peu les hypothèses,
00:34:19mais ça peut se faire.
00:34:22Mais économiquement,
00:34:23petite précision tout de même,
00:34:24c'est que Sébastien Lecornu
00:34:25ne pourra pas tout faire.
00:34:26Il ne pourra pas
00:34:26taxer les entreprises,
00:34:27revoir les ados entreprises,
00:34:29revoir la réforme
00:34:31sur la pénibilité,
00:34:32taxer les patrimoines.
00:34:34Là-dessus,
00:34:34économiquement,
00:34:34il faudra être raisonnable
00:34:35et donc ça voudra dire
00:34:36aussi bouger un peu
00:34:36du côté des syndicats.
00:34:38Et puis,
00:34:38il faut que le président aussi bouge,
00:34:39qu'Emmanuel Macron soit d'accord.
00:34:40Ah oui,
00:34:40alors ça,
00:34:41quand on interroge les ministres,
00:34:41il dit de toute façon,
00:34:42rien ne se fera sans l'Elysée.
00:34:44Emmanuel Macron,
00:34:44il doit accepter
00:34:45que sa politique pro-business
00:34:46soit un peu revue.
00:34:47Donc,
00:34:47Sébastien Lecornu,
00:34:48là-dessus,
00:34:48il doit obtenir aussi
00:34:49des marges de manœuvre.
00:34:49Donc,
00:34:50c'est politiquement
00:34:50que c'est plus compliqué ?
00:34:52Oui,
00:34:52parce qu'il y a aussi,
00:34:54politiquement,
00:34:54au-delà d'Emmanuel Macron,
00:34:56la potion de négociation.
00:34:57Si vous cédez trop vite,
00:34:58il reste quoi pour le débat parlementaire ?
00:35:00Si vous cédez tout au syndicat,
00:35:01qu'est-ce qu'il reste à céder,
00:35:02par exemple,
00:35:02au Parti Socialiste ?
00:35:04Et puis surtout,
00:35:04si vous donnez tout tout de suite,
00:35:06c'est donner le sentiment
00:35:06que vous cédez à la rue.
00:35:07Donc là aussi,
00:35:08il faut réussir à donner suffisamment
00:35:09pour qu'il n'y ait pas trop
00:35:10de manifestations
00:35:11et pas trop quand même
00:35:13pour garder une forme de poids
00:35:15dans le rapport de force.
00:35:16Le calendrier n'aide pas
00:35:17Sébastien Lecornu en la matière
00:35:19puisqu'il a cinq jours,
00:35:2024 septembre,
00:35:21son discours de politique générale
00:35:22est prévu début octobre.
00:35:23Il prévoyait de sortir
00:35:24de l'ambiguïté à ce moment-là
00:35:25et comme on dit,
00:35:26on ne sort de l'ambiguïté
00:35:27qu'à son détriment.
00:35:28Merci beaucoup Néla.
00:35:29L'invité du Midi BFM à présent.
00:35:31Bonjour Jean-Pierre Chloé.
00:35:32Merci d'être avec nous,
00:35:33délégué Alliance Police Nationale
00:35:35Hauts-de-France,
00:35:36en direct de Tourcoing
00:35:36où votre syndicat a appelé
00:35:38à manifester massivement
00:35:39après la remise en liberté
00:35:40de deux des cinq agresseurs
00:35:42qui ont tabassé un de vos collègues
00:35:43la semaine dernière.
00:35:44Justement, pour commencer,
00:35:46des nouvelles de lui.
00:35:46Comment va-t-il ?
00:35:50Écoutez, bonjour.
00:35:52Mon collègue,
00:35:53ce n'est pas la grande forme.
00:35:56Suite au coup qu'il a reçu,
00:35:57il avait été déjà bien choqué
00:35:59sa famille avait été bien choquée
00:36:01et puis suite à la décision
00:36:02de remise en liberté,
00:36:04aujourd'hui,
00:36:04il a les nerfs
00:36:06qui font un petit peu du yo-yo.
00:36:07Il a peur,
00:36:08il a peur des représailles,
00:36:11il a peur de reprendre le service.
00:36:13J'ai échangé hier
00:36:14en fin d'après-midi
00:36:15avec sa compagne
00:36:16qui me disait
00:36:17que même pour elle,
00:36:18c'était compliqué
00:36:20parce qu'elle a eu la chance
00:36:21malgré les blessures
00:36:22de voir revenir son mari
00:36:24mais elle me dit
00:36:26comment ça se passe
00:36:27si mon mari avait répondu
00:36:29aux coups qui lui ont été portés,
00:36:31cette fois-ci,
00:36:32on l'aurait montré du doigt
00:36:33alors qu'il ne faisait
00:36:33que son travail
00:36:34et on aurait dit
00:36:35c'est un méchant policier
00:36:36qui a frappé des mineurs
00:36:38et je ne suis pas sûr
00:36:39que si ça avait été le cas,
00:36:41mon collègue
00:36:41aurait été dehors
00:36:43ce jour
00:36:44s'il avait répondu
00:36:45aux coups
00:36:46et ça,
00:36:46ce n'est pas normal.
00:36:47Donc touché psychologiquement
00:36:48avec peut-être l'idée
00:36:50qu'il ne reviendra
00:36:50pas tout de suite travailler ?
00:36:53Pour l'instant,
00:36:56il est en arrêt
00:36:56et il est auprès
00:36:57de ses proches.
00:36:59Il y a les blessures,
00:37:01la dent cassée,
00:37:02il y a la dent cassée,
00:37:04le nez cassé,
00:37:05il y a l'image
00:37:06des violences
00:37:06qu'il a subies
00:37:07parce qu'elles ont été
00:37:08relayées massivement
00:37:10sur les réseaux sociaux
00:37:11mais lui,
00:37:12il les a vécues quand même.
00:37:13On a essayé
00:37:13de lui prendre son arme,
00:37:14on a réussi
00:37:14à lui prendre sa matraque
00:37:15et psychologiquement,
00:37:17il y a un retentissement
00:37:18psychologique
00:37:18qui est bien présent
00:37:20chez lui
00:37:20et on pense fort à lui.
00:37:22Et donc deux
00:37:23de ces agresseurs,
00:37:25un mineur,
00:37:25un majeur,
00:37:26ont été remis en liberté
00:37:27sous strict contrôle judiciaire
00:37:28avec les magistrats
00:37:29qui disent
00:37:29qu'ils n'ont fait
00:37:30qu'appliquer la loi.
00:37:34Oui, bien sûr,
00:37:35mais la loi,
00:37:36il faut qu'elle change.
00:37:37Alors les contrôles
00:37:38judiciaires stricts,
00:37:39moi je peux vous dire
00:37:40que je suis policier,
00:37:41on est nombreux policiers
00:37:42depuis plusieurs années,
00:37:44le contrôle judiciaire strict
00:37:45qu'il est pour la plupart
00:37:47des individus,
00:37:48c'est quoi ?
00:37:48C'est une interdiction
00:37:50de se promener
00:37:50dans Tourcoing.
00:37:51On sait pertinemment,
00:37:52c'est déjà arrivé par le passé,
00:37:54que ce n'est pas souvent respecté
00:37:56et puis on ne peut pas mettre
00:37:56un policier derrière chaque individu
00:38:01qui est sous contrôle judiciaire.
00:38:02On a aussi,
00:38:04dans le contrôle judiciaire
00:38:05de ces individus,
00:38:06normalement,
00:38:07l'impossibilité
00:38:08de communiquer entre eux
00:38:09mais c'est pareil en 2025
00:38:11avec les messageries
00:38:12cryptées,
00:38:13WhatsApp,
00:38:14les réseaux,
00:38:14ils pourront de toute façon
00:38:18discuter entre eux
00:38:19et ils se fichent éperdument
00:38:21de ce bout de papier
00:38:22de contrôle judiciaire strict.
00:38:23Nous,
00:38:24ce qu'on demande
00:38:24depuis des années,
00:38:26c'est de la fermeté,
00:38:28des peines minimales.
00:38:30Alors aujourd'hui,
00:38:31il y a notre ministre
00:38:32de l'Intérieur sortant
00:38:34et le garde des Sceaux
00:38:36qui vont dans le sens
00:38:37d'Alliance Police Nationale,
00:38:39à savoir des peines minimales.
00:38:41Il y a aussi certains élus
00:38:43et certaines personnalités politiques
00:38:46qui vont dans le sens
00:38:51d'Alliance Police Nationale
00:38:52et du souhait du ministre
00:38:54de l'Intérieur
00:38:54et du garde des Sceaux.
00:38:56Alors c'est bien,
00:38:57des paroles c'est bien
00:38:58mais aujourd'hui,
00:38:59on ne peut plus attendre.
00:39:00Ça fait des années
00:39:00qu'on demande des peines planchées,
00:39:02des peines minimales
00:39:03pour les auteurs de violence
00:39:05contre les forces de l'ordre,
00:39:06donc les policiers,
00:39:07les policiers municipaux,
00:39:09les gendarmes,
00:39:09les douaniers.
00:39:10Donc aujourd'hui,
00:39:11il faut réformer
00:39:13un petit peu les textes.
00:39:15Il faut travailler
00:39:16de manière à ce que
00:39:17les individus
00:39:19soient plus sévèrement punis.
00:39:20Quand on frappe un policier,
00:39:21on dort en prison.
00:39:22Est-ce que depuis les faits,
00:39:25les gestes de défiance
00:39:27à votre égard,
00:39:28c'était il y a 8 jours,
00:39:29ces gestes de défiance
00:39:30se sont poursuivis
00:39:31au gré des patrouilles,
00:39:33des policiers
00:39:33du commissariat de Tourcoing
00:39:34dans la ville ?
00:39:35Mais en fait,
00:39:39les gestes de défiance,
00:39:41ce n'est pas seulement
00:39:41après les faits,
00:39:43c'est permanent
00:39:43et ce n'est pas seulement
00:39:44à Tourcoing
00:39:45ni à Roubaix.
00:39:46Alors on pourrait penser
00:39:47que c'est des villes difficiles
00:39:48ou pas,
00:39:49ou je n'en sais rien,
00:39:50mais c'est national.
00:39:51La défiance,
00:39:52elle est nationale,
00:39:53permanente
00:39:54dans toutes les villes
00:39:55de France
00:39:56et quand elle n'est pas
00:39:57à l'occasion
00:39:58de leur mission,
00:39:59moi j'ai des collègues
00:40:00qui me disent
00:40:01j'étais en train
00:40:03de faire mes courses
00:40:03avec mon épouse
00:40:05et mes enfants
00:40:06et il y a de la défiance,
00:40:08il y a des insultes
00:40:09qui fusent
00:40:10dans les grandes surfaces.
00:40:11J'ai des collègues
00:40:12qui n'habitent même plus
00:40:16sur leur circonscription
00:40:18où ils travaillent,
00:40:20qui parcourent des kilomètres
00:40:21justement
00:40:21pour avoir de la quiétude
00:40:23à la fois pour eux
00:40:26et pour leur famille.
00:40:28Non,
00:40:28ce n'est pas d'aujourd'hui
00:40:29et cette défiance
00:40:32elle est là
00:40:33depuis très longtemps.
00:40:35Merci beaucoup
00:40:36Jean-Pierre Chloé
00:40:37d'avoir été en direct
00:40:38avec nous
00:40:38avec ce rassemblement
00:40:39qui se poursuit
00:40:40et puis on verra
00:40:40la réponse
00:40:41du gouvernement
00:40:42dans les prochains jours.
00:40:4512h48,
00:40:45c'est l'heure de
00:40:46Midi Santé
00:40:47avec Margot Trouville
00:40:48et alors vous,
00:40:49vous voulez vous parler
00:40:49d'une opération
00:40:50assez révolutionnaire
00:40:52qui vient d'avoir lieu ?
00:40:53Oui, un patient
00:40:53effectivement
00:40:54qui a retrouvé la vue
00:40:54grâce à une dent.
00:40:56Une dent.
00:40:57Vous expliquez.
00:40:57Vous avez bien entendu.
00:41:00En fait,
00:41:00on a recréé
00:41:01ou réparé l'œil
00:41:02à partir d'une dent,
00:41:04c'est ça ?
00:41:04Alors c'est une intervention
00:41:05qui s'adresse aux patients
00:41:07qui souffrent
00:41:07d'une opacification
00:41:08de la cornée
00:41:09soit après un accident
00:41:10soit après une maladie
00:41:12et ces patients
00:41:13qui ne peuvent pas avoir
00:41:14de grève de cornée.
00:41:14C'est le cas par exemple
00:41:15de Dylan Vaz
00:41:16qui a 24 ans
00:41:17qui a perdu la vue
00:41:18il y a 12 ans
00:41:19à cause d'une maladie
00:41:19qu'on appelle la maladie
00:41:20de l'aïeul
00:41:20qui a été causée
00:41:21par une allergie
00:41:22aux médicaments.
00:41:23On en a parlé
00:41:24d'une opération
00:41:24mais en réalité,
00:41:25Christophe,
00:41:27a été réalisé.
00:41:29Deux opérations
00:41:29de 8 heures chacune
00:41:30réalisées par Marie Boutray
00:41:32chirurgien maxillofacial
00:41:33au CHU de Montpellier
00:41:34et Vincent Daïen
00:41:35qui est chirurgien
00:41:36en phtalmo.
00:41:36Regardez.
00:41:38Le premier temps opératoire
00:41:39ça va être de prélever
00:41:40une dent,
00:41:41une canine
00:41:42le plus souvent
00:41:43et de la percer
00:41:45au milieu
00:41:46pour y insérer
00:41:47une optique transparente.
00:41:49Donc une optique
00:41:49c'est ni plus ni moins
00:41:50qu'un fragment
00:41:51comme un petit morceau
00:41:53de verre
00:41:54d'une lunette
00:41:56qu'on va
00:41:56aller coller
00:41:58au milieu
00:41:58de la dent
00:41:59et cet ensemble
00:42:01ça formera
00:42:02ce qu'on appelle
00:42:02une kératoprothèse.
00:42:04On va la laisser
00:42:05trois mois
00:42:05sous la peau
00:42:06pour qu'elle se mette
00:42:08en germination
00:42:09qu'elle s'encapsule
00:42:10et trois mois plus tard
00:42:11on va aller la récupérer
00:42:13et la greffer
00:42:14sur l'œil
00:42:15du patient.
00:42:17Donc la dent
00:42:17sert de support
00:42:19et les effets
00:42:19ont été
00:42:20quasi immédiats
00:42:21pour Dylan
00:42:22puisque deux heures
00:42:22après son intervention
00:42:23lorsque le chirurgien
00:42:25que vous venez d'entendre
00:42:26lui a retiré
00:42:26son pansement
00:42:27il pouvait compter
00:42:28les doigts
00:42:29du médecin
00:42:30tout de suite
00:42:31il a pu revoir aussi
00:42:32le visage
00:42:32de son frère
00:42:33et de sa sœur
00:42:34qu'il n'avait pas pu voir
00:42:35depuis douze ans
00:42:35et six jours
00:42:37après l'intervention
00:42:38regardez cette vidéo
00:42:39tournée dans sa chambre.
00:42:41La rampe interdite
00:42:42aux piétons hier
00:42:43je ne le voyais pas du tout
00:42:44les quadrillages
00:42:45du filet là
00:42:46je ne le voyais pas du tout
00:42:47là j'arrive un peu
00:42:48les quadrillages
00:42:49du filet là
00:42:50qui est juste devant la fenêtre
00:42:52et j'arrive à voir ça
00:42:54là je roule au bio
00:42:57moins 60% de CO2
00:43:00sur le camion
00:43:00incroyable
00:43:02il est net
00:43:02ah c'est un truc de fou
00:43:05et j'arrive à peu près
00:43:06à distinguer
00:43:07le panneau sorti vert
00:43:08là-bas
00:43:08avec la flèche
00:43:11c'est un truc de malade
00:43:13aujourd'hui là
00:43:14depuis tout l'heure
00:43:14j'ai le cœur qui palpite
00:43:15c'est vrai ?
00:43:16ouais je dois avoir
00:43:17à peu près 70% de tension
00:43:18vas-y regarde-moi
00:43:19comme c'est beau
00:43:21ah c'est
00:43:22c'est une dinguerie
00:43:23une dinguerie
00:43:25mais encore une fois
00:43:25pourquoi la dent ?
00:43:26j'ai reçu une vidéo
00:43:27juste de ce matin aussi
00:43:28où il va très bien
00:43:29et il a pu se balader
00:43:30dans les couloirs tout seul
00:43:31c'est quand même
00:43:31incroyable
00:43:32une dent parce que
00:43:33ça sert de support
00:43:34et que ça reste les dents
00:43:35même sur les défunts
00:43:36c'est vraiment
00:43:36c'est beaucoup plus
00:43:37c'est résistant
00:43:38c'est résistant
00:43:39et ça dure dans le temps
00:43:40par rapport aux autres supports
00:43:40qui ont été testés
00:43:41je précise juste
00:43:42que c'est une technique
00:43:43qui avait été initiée
00:43:44en Italie dans les années 70
00:43:45et que le professeur Dayen
00:43:46il est allé s'entraîner
00:43:47en Suisse
00:43:48en Inde
00:43:48pour mettre au point
00:43:49et ça a bénéficié
00:43:50à une dizaine de patients
00:43:51super
00:43:53merci beaucoup
00:43:53merci beaucoup Margot
00:43:54la météo
00:43:55tout de suite
00:43:55et puis un nouveau journal
00:43:56puisque dans quelques minutes
00:43:56il sera 13h
00:43:58Midi BF
00:44:01à 1000 et 13h
00:44:01bienvenue si vous nous rejoignez
00:44:02beaucoup de choses
00:44:03dans l'actualité de ce vendredi
00:44:04d'abord
00:44:05proposition ou nouvelle mobilisation
00:44:06et bien c'est l'ultimatum
00:44:08lancé par les syndicats
00:44:09au premier ministre
00:44:10budget
00:44:10justice fiscale
00:44:11retraite
00:44:12on verra ce qu'il demande
00:44:13et quelle est la marge
00:44:14de manœuvre réelle
00:44:15du gouvernement
00:44:16des policiers
00:44:17en colère
00:44:17rassemblés en nombre
00:44:18devant le commissariat
00:44:19de Tourcoing
00:44:20pour protester
00:44:20contre la remise en liberté
00:44:22sous strict contrôle judiciaire
00:44:24de deux agresseurs
00:44:25de l'un de leurs collègues
00:44:26tabassés en pleine rue
00:44:27il y a maintenant 8 jours
00:44:28le parquet a fait appel
00:44:29Nordal Lelandais
00:44:31de retour devant un tribunal
00:44:32dans une heure maintenant
00:44:33jugé pour violence conjugale
00:44:34accusé d'avoir frappé
00:44:35sa compagne au parloir
00:44:36devant leur petit garçon
00:44:38il pourrait être privé de visite
00:44:39et perdre ses droits parentaux
00:44:41sauver des flammes
00:44:42les tours de Notre-Dame
00:44:43rouvrent au public
00:44:43demain
00:44:44incroyable vue sur Paris
00:44:46et les toits de la cathédrale
00:44:47le président de la république
00:44:49vient de terminer sa visite
00:44:50pour chacun d'entre nous
00:44:52ce sera à partir de demain
00:44:53enfin pas demain
00:44:53puisqu'il y a déjà plus de place
00:44:55nous dira Jeanne Dodé
00:44:56on reparle de tout ça
00:44:57longuement
00:44:58aux alentours de 13h15
00:44:59et puis la météo
00:45:00marque ce sursaut de l'été
00:45:02comme dit Météo France
00:45:03et oui
00:45:03je vous avais dit
00:45:03de poser votre vendredi
00:45:05et bien voilà
00:45:05j'ai essayé
00:45:06l'eau est à 20
00:45:07l'eau est à 20
00:45:08refusée
00:45:08refusée par Christophe Delay
00:45:10et vous c'est strict
00:45:11cette année
00:45:11l'eau est à 21
00:45:1332 sur le sable
00:45:14et c'est du plein soleil
00:45:15pour cet après-midi
00:45:16oui mais le reste
00:45:16est tellement agréable
00:45:17quelle sera la suite
00:45:19de la mobilisation d'hier
00:45:20les syndicats
00:45:21lancent donc
00:45:22un ultimatum
00:45:23à Sébastien Lecornu
00:45:24ils lui donnent
00:45:255 jours
00:45:25donc jusqu'à mercredi prochain
00:45:27et pas un jour de plus
00:45:28pour faire de nouvelles propositions
00:45:30qui correspondent
00:45:31à leurs amendements
00:45:32Valentin Demet
00:45:33avec Philippine David
00:45:34Léane Delabrière
00:45:35Alexis Plouette
00:45:35et Élise Philips
00:45:37Sébastien Lecornu
00:45:40dispose de 5 jours
00:45:41pas un de plus
00:45:42pour répondre aux attentes
00:45:43des syndicats
00:45:44L'intersyndicale lance
00:45:46un ultimatum
00:45:47la balle est maintenant
00:45:49dans le camp du premier ministre
00:45:50si d'ici le 24 septembre
00:45:54il n'a pas répondu
00:45:55à leurs revendications
00:45:56les organisations syndicales
00:45:59se retrouveront
00:45:59pour décider
00:46:00très rapidement
00:46:01d'une nouvelle journée
00:46:02de grève
00:46:03et de manifestation
00:46:04parmi les multiples demandes
00:46:06de l'intersyndicale
00:46:07il y a notamment
00:46:07l'abandon du projet de budget
00:46:09et du doublement
00:46:09de la franchise médicale
00:46:11l'abandon à la fois
00:46:12de la réforme
00:46:13de l'assurance chômage
00:46:14et de la suppression
00:46:14de 3000 postes de fonctionnaires
00:46:16les syndicats souhaitent également
00:46:18une meilleure justice fiscale
00:46:19avec la mise en place
00:46:20de dispositifs de taxation
00:46:21des hauts patrimoines
00:46:22et des très hauts revenus
00:46:23enfin l'intersyndicale exige
00:46:25une protection sociale
00:46:27de haut niveau
00:46:27et l'abandon
00:46:29du recul
00:46:30de l'âge de départ
00:46:30à la retraite
00:46:31à 64 ans
00:46:32et des mesures
00:46:33contre les licenciements
00:46:35hier
00:46:36Sébastien Lecornu
00:46:36a assuré qu'il souhaitait
00:46:37poursuivre le dialogue
00:46:38avec les organisations syndicales
00:46:40je tiens à réaffirmer
00:46:41mon engagement
00:46:41à poursuivre le dialogue
00:46:43avec l'ensemble
00:46:43des partenaires sociaux
00:46:44je recevrai à nouveau
00:46:46les forces syndicales
00:46:47dans les jours qui viennent
00:46:48mais si de nouvelles manifestations
00:46:49étaient organisées
00:46:50les français se disent
00:46:51prêts à manifester
00:46:52si c'est nécessaire
00:46:54pourquoi pas
00:46:55il n'y a plus rien qui va
00:46:56tous les salaires
00:46:57les impôts
00:46:59moi j'y dirais tout
00:47:00et du coup
00:47:00s'il y a d'autres journées
00:47:01vous allez soutenir
00:47:02c'est des journées
00:47:03les jours où je ne travaille pas
00:47:04oui
00:47:05mais autrement
00:47:05vous irez
00:47:06autrement oui bien sûr
00:47:07d'ici la fin de l'ultimatum
00:47:08des manifestations ponctuelles
00:47:10ne sont pas exclues
00:47:11selon l'intersyndicale
00:47:12pour je cite
00:47:12continuer à mettre la pression
00:47:14sur le patronat
00:47:15et le premier ministre
00:47:16dans l'actualité
00:47:17en cette mi-journée
00:47:18la colère des policiers
00:47:18de Tourcoing
00:47:19deux jours après la remise
00:47:20en liberté
00:47:21Roselyne de deux
00:47:21des cinq voyaux
00:47:22qui ont agressé
00:47:23l'un des leurs
00:47:24l'un est mineur
00:47:25l'autre a 19 ans
00:47:26décision que les policiers
00:47:27ne digèrent pas
00:47:28les politiques non plus
00:47:29le garde des Sceaux
00:47:30le ministre de l'Intérieur
00:47:31demande à jouer à la loi
00:47:33et le parquet de l'île
00:47:33va faire appel
00:47:34ils sont remis en liberté
00:47:36mais sous très strict
00:47:37contrôle judiciaire
00:47:38interdiction de se parler
00:47:39interdiction notamment
00:47:40de revenir à Tourcoing
00:47:41Nordal Lelandais
00:47:42est donc de retour
00:47:42devant un tribunal
00:47:44ce sera dans une heure maintenant
00:47:45un petit peu moins même
00:47:46devant le tribunal de Colmar
00:47:47il va être jugé
00:47:48pour violence conjugale
00:47:50accusé d'avoir frappé
00:47:50sa compagne au parloir
00:47:52en présence de leur petit garçon
00:47:54parce que oui
00:47:54il a un fils
00:47:55âgé de 19 mois
00:47:56au moment des faits
00:47:57l'audience a été renvoyée
00:47:58le mois dernier
00:47:58on vous en avait parlé
00:47:59car le landais
00:48:00ne voulait pas comparaître
00:48:01cette fois-ci
00:48:02il devrait bien être là
00:48:03Mélanie Bertrand
00:48:03Bastien Dufour
00:48:04la scène se déroule
00:48:07début juin
00:48:08au parloir de cette prison
00:48:09là où Nordal Lelandais
00:48:11est incarcéré
00:48:12celui qui a déjà été condamné
00:48:13deux fois pour meurtre
00:48:15dont celui de la petite Maïlis
00:48:16a rendez-vous ce jour-là
00:48:18avec sa compagne
00:48:19et leur fils de 19 mois
00:48:20sous l'oeil des caméras
00:48:22de vidéosurveillance
00:48:23au parloir
00:48:23il aurait saisi
00:48:25la jeune femme
00:48:25par les cheveux
00:48:26et le cou
00:48:26avant de la faire
00:48:28basculer à terre
00:48:29Nordal Lelandais
00:48:30il explique que sa compagne
00:48:32lui avait indiqué
00:48:32vouloir faire un footing
00:48:33il lui aurait ainsi montré
00:48:35comment elle pouvait être attaquée
00:48:37mais aujourd'hui
00:48:38il comparait bien
00:48:39pour des violences conjugales
00:48:40il y a l'identification
00:48:41des émotions
00:48:42et la régulation des émotions
00:48:44qu'il ne doit pas arriver à faire
00:48:45cumulé à de la frustration
00:48:47plus je dirais
00:48:48une colère
00:48:49parce que l'objet
00:48:50ne répond pas
00:48:51à ses désirs
00:48:52il vrille de suite
00:48:53il n'a pas cette capacité
00:48:55à s'auto-réguler
00:48:56fin août
00:48:57l'ancien maître chien
00:48:58avait refusé
00:48:59de comparaître
00:48:59redoutant
00:49:00la médiatisation
00:49:01de l'audience
00:49:02pour la justice
00:49:03sa présence
00:49:04est aujourd'hui indispensable
00:49:05elle n'est pas une option
00:49:06et elle l'est encore moins
00:49:07quand on considère
00:49:08à la fois la gravité
00:49:09des faits
00:49:10qui sont reprochés
00:49:12ou prévenus
00:49:12et sa personnalité
00:49:14qui évidemment
00:49:16nécessite
00:49:17qu'il puisse
00:49:18s'expliquer
00:49:19à l'audience
00:49:19des demandes
00:49:20de huis clos
00:49:20pourraient être déposées
00:49:22Nordal Lelandais
00:49:23en court jusqu'à
00:49:2410 ans de prison
00:49:25Lelandais qui purge
00:49:26déjà une peine de prison
00:49:27à perpétuité
00:49:27pour les meurtres
00:49:28de Maïlis
00:49:28et du caporal
00:49:29Arthur Noyer
00:49:30L'affaire Jubilard
00:49:31et le procès
00:49:32de Cédric Jubilard
00:49:34qui s'ouvrira lundi
00:49:34ce sera à vivre
00:49:35évidemment en direct
00:49:36sur BFM TV
00:49:36document ligne rouge
00:49:38ce soir
00:49:39et s'il était acquitté
00:49:41accusé du meurtre
00:49:42de sa femme
00:49:42on rappelle qu'il n'y a
00:49:43ni corps
00:49:44ni armes du crime
00:49:46ni preuves suffisantes
00:49:47affirment ses avocats
00:49:48on suivra donc ça
00:49:49à partir de lundi
00:49:49C'est l'une des informations
00:49:50de la matinée
00:49:51il n'y aura pas
00:49:51de drapeau palestinien
00:49:52au fronton des mairies
00:49:53lundi le jour
00:49:54où la France
00:49:54reconnaîtra l'existence
00:49:56d'un état de Palestine
00:49:57ni sur les mairies
00:49:57ni ailleurs
00:49:58le ministère de l'intérieur
00:50:00demande au préfet
00:50:01de s'y opposer
00:50:02en vertu du principe
00:50:03de neutralité
00:50:03du service public
00:50:04On en vient à la météo
00:50:06cet épisode remarquable
00:50:08dit Météo France
00:50:09retour de l'été
00:50:10sursaut de l'été
00:50:11on va battre des records
00:50:12Marc cet après-midi
00:50:13entre des températures
00:50:13exceptionnelles
00:50:14et peut-être oui
00:50:15quelques records
00:50:15pour une deuxième
00:50:16quinzaine de septembre
00:50:17Voici les températures
00:50:18prévues pour cet après-midi
00:50:19C'est chaud sur toute la France
00:50:20en Bretagne
00:50:21en Gironde
00:50:22en Méditerranée
00:50:23et donc localement
00:50:25on pourrait atteindre
00:50:25les 35 à 36 degrés
00:50:27dans le sud-ouest
00:50:28et puis la chaleur
00:50:29qui remonte également
00:50:30vers le nord
00:50:3130 à Paris
00:50:3131 au Mans
00:50:32on est globalement
00:50:3410 degrés
00:50:34au-dessus des valeurs de saison
00:50:36Et on sera très rapidement
00:50:37en dessous des normales de saison
00:50:38Oui en fait
00:50:39on va passer de l'été
00:50:40à l'automne
00:50:40on va surveiller
00:50:41une grosse dégradation dimanche
00:50:42avec de fortes pluies
00:50:43orageuses
00:50:44entre le sud-ouest
00:50:45et le nord-est
00:50:45et notamment à proximité
00:50:46de la vallée du Rhône
00:50:47et regardez les températures
00:50:48attendues d'ici le début
00:50:49de la semaine prochaine
00:50:5034, 35 cet après-midi
00:50:52à Bordeaux
00:50:52plus que 18 mardi après-midi
00:50:54et seulement 13 degrés
00:50:55à Strasbourg
00:50:55ce sont plutôt des températures
00:50:57d'un mois de novembre
00:50:58donc on va vraiment là
00:51:00pour le coup
00:51:00perdre une quinzaine de degrés
00:51:02Donc la pluie demain
00:51:02on ira faire les courses ?
00:51:04Demain c'est une journée de transition
00:51:06ça ne sera encore pas trop mal
00:51:07par contre dimanche
00:51:08c'est la cata
00:51:09Ce reste bientôt la fin
00:51:11des hypermarchés
00:51:12alors Auchan
00:51:12Auchan vient d'annoncer
00:51:14et Varako
00:51:15qu'il allait réduire
00:51:16la taille d'une soixantaine
00:51:17d'hypermarchés
00:51:18ça fait longtemps
00:51:19que le modèle est en crise
00:51:21et visiblement
00:51:22c'est un mouvement
00:51:22qui s'accélère
00:51:23Oui exactement
00:51:24c'est vrai que les français
00:51:24aiment de moins en moins
00:51:26les hypermarchés
00:51:27un désamour
00:51:28qui concerne
00:51:28toutes les enseignes
00:51:29mais c'est vrai
00:51:29que ça se ressent
00:51:30encore plus
00:51:31chez Auchan
00:51:32qui est loin derrière
00:51:33les leaders
00:51:34qui a vu son chiffre d'affaires
00:51:35baisser de 30%
00:51:36ces 15 dernières années
00:51:37alors Auchan est connu
00:51:38pour avoir de très très
00:51:39grands hypermarchés
00:51:40ça peut aller jusqu'à
00:51:4120 000 m²
00:51:42sachant qu'un hypermarché
00:51:44en moyenne
00:51:44c'est entre 5000
00:51:45et 10 000 m²
00:51:46alors le patron d'Auchan
00:51:47a annoncé
00:51:48qu'il allait réduire
00:51:48de 25%
00:51:50la taille de la plupart
00:51:51des hypermarchés
00:51:53de l'enseigne
00:51:53des magasins
00:51:54qui passeront
00:51:55sous la barre
00:51:56des 10 000 m²
00:51:57ce sera aux environs
00:51:58de 8 000 m²
00:52:00selon Guillaume Daras
00:52:01le patron d'Auchan
00:52:02ces magasins
00:52:02trop grands
00:52:03étaient jugés obsolètes
00:52:05mais alors pourquoi
00:52:05ça marche plus ?
00:52:06parce que tu n'y vas plus
00:52:07c'est vrai
00:52:08non mais jamais
00:52:08est-ce que vous y allez
00:52:10vous dans les hypermarchés ?
00:52:11nous on est dans les grandes métropoles
00:52:12dans les grandes métropoles
00:52:13il n'y a pas la place
00:52:13et en plus aujourd'hui
00:52:15il y en a de plus en plus
00:52:16on en compte plus de 2000
00:52:17en France
00:52:18d'ailleurs petite question
00:52:19vous savez quand ça a été créé
00:52:20le premier hypermarché en France
00:52:22et qui est-ce qui l'a créé ?
00:52:23il y a 30 ans
00:52:2440 ans
00:52:2560 ans
00:52:25Leclerc
00:52:26c'était Carrefour
00:52:27c'était en 1963
00:52:30dans l'Essonne
00:52:31et c'était la première
00:52:32qu'on parlait
00:52:32du concept de
00:52:33tout sous le même toit
00:52:34alors il faut le rappeler
00:52:36vous voyez les images
00:52:38si vous nous regardez
00:52:38tout sous le même toit
00:52:40c'est la première fois
00:52:41que ce terme est employé
00:52:43alors à cette époque
00:52:43c'était les 30 glorieuses
00:52:45forcément on allait
00:52:46le week-end
00:52:46on passait une heure et demie
00:52:47deux heures dans les rayons
00:52:48on y allait avec tous les enfants
00:52:50toute la famille
00:52:51au grave erreur
00:52:52mais pour répondre à ta question
00:52:55franchement en province
00:52:56c'est très agréable
00:52:56lorsqu'on va faire ses courses
00:52:57parce que c'est large
00:52:59parce qu'il y a davantage de choix
00:53:00et puis il y a tout
00:53:02oui mais aujourd'hui
00:53:03on a quand même envie
00:53:04d'aller un peu plus
00:53:04dans les commerces de proximité
00:53:06on prend aussi
00:53:06moins la voiture
00:53:07et puis il y a le drive
00:53:08c'est plus cher
00:53:11c'est plus cher
00:53:12dans les super-êtes
00:53:13mais dans les super-marchés
00:53:14ça reste quand même
00:53:15concurrentiel
00:53:16aujourd'hui aussi
00:53:17les français font leurs courses
00:53:18un peu partout
00:53:19on fragmente ses achats
00:53:20il y a un foyer
00:53:21sur 7
00:53:22qui fréquente justement
00:53:24plus de 7 à 9 enseignes par an
00:53:26aujourd'hui souvent
00:53:27on achète notamment
00:53:28les produits d'hygiène
00:53:29dans les enseignes discount
00:53:30et on fait
00:53:31on va et dans les grandes surfaces
00:53:33et dans les enseignes de déstockage
00:53:34un peu partout
00:53:34ma mère elle fait toujours ses courses
00:53:36au même endroit
00:53:36en butine
00:53:38c'est comme pour la politique
00:53:40on est plus fidèle à une ligne
00:53:41et à un parti politique
00:53:42merci beaucoup
00:53:44en tout cas
00:53:45vous restez avec nous
00:53:46dans un instant
00:53:47le dossier du 13h
00:53:48tiens on va se prendre
00:53:49pour quasimodo
00:53:49dans les tours de Notre-Dame
00:53:51elle rouvre demain
00:53:51pour les journées du patrimoine
00:53:52le chef de l'état
00:53:54a inauguré ce nouveau parcours
00:53:55en exclusivité
00:53:55vous allez voir des choses
00:53:56totalement inédites
00:53:58on a profité de la reconstruction
00:54:00pour embellir encore
00:54:02la structure des tours
00:54:03Jeanne Daudet
00:54:04y est allée
00:54:04en avant-première
00:54:05elle a sa maquette
00:54:06elle vous explique tout
00:54:07dans un instant
00:54:08il est un peu plus de 13h15
00:54:11retour sur le plateau
00:54:12du Midi BFM
00:54:13à la veille des journées
00:54:13du patrimoine
00:54:14la réouverture
00:54:15Roselyne
00:54:16des deux tours
00:54:17de Notre-Dame de Paris
00:54:18que le président de la République
00:54:19a découvert ce matin
00:54:21que les visiteurs
00:54:22commenceront eux
00:54:23à visiter à partir de demain
00:54:24et demain matin
00:54:25ça va se bousculer
00:54:26on va en parler avec Jeanne Daudet
00:54:27notre spécialiste
00:54:28qui nous racontera les coulisses
00:54:29mais d'abord Mathieu Coache
00:54:30on vous retrouve en direct
00:54:31parce que vous avez profité
00:54:32vous de la visite
00:54:33en avant-première
00:54:34avec le chef de l'état
00:54:35racontez-nous
00:54:35quand on suit le président
00:54:39de la République
00:54:39pour BFM TV
00:54:40on a aussi la chance
00:54:41d'avoir un accès
00:54:42régulier
00:54:43et très privilégié
00:54:44à Notre-Dame
00:54:45j'ai donc monté
00:54:46les 424 marches
00:54:48pour arriver au sommet
00:54:49de la tour sud
00:54:50c'est celle qui sera
00:54:51réouverte au public
00:54:52demain
00:54:53à 69 mètres de haut
00:54:55alors petite info pratique
00:54:56d'ailleurs
00:54:56ça n'est pas un marathon
00:54:57mais c'est quand même
00:54:57un peu sportif
00:54:58c'est très étroit
00:54:59par endroit aussi
00:55:00donc si vous avez
00:55:01du monde derrière
00:55:02ce sera impossible
00:55:02de faire demi-tour
00:55:03si vous y allez
00:55:04essayer d'être un minimum
00:55:06en forme
00:55:06l'accès
00:55:07il va être très limité
00:55:09à ses tours
00:55:09400 000 places par an
00:55:11sur 13 millions
00:55:12de visiteurs
00:55:12de la cathédrale
00:55:13ça fait 1000 petits billets
00:55:15par jour
00:55:15sur réservation uniquement
00:55:17c'est tellement étroit
00:55:18au sommet
00:55:19que l'on tient
00:55:19à 19 personnes
00:55:20maximum
00:55:21à un instant T
00:55:22je dois vous dire
00:55:23que la vue
00:55:24est à couper le souffle
00:55:25c'est probablement
00:55:26la plus belle vue
00:55:28d'un point haut parisien
00:55:30tout simplement
00:55:30parce que nous sommes ici
00:55:31sur l'île de la cité
00:55:32en plein centre
00:55:33de la capitale
00:55:34et que l'on peut observer
00:55:35tous les monuments
00:55:36de Paris
00:55:37du même endroit
00:55:38aux quatre coins
00:55:39donc de cette tour
00:55:41le temps splendide
00:55:43n'a évidemment
00:55:43rien gâché
00:55:44tout est un peu
00:55:45grillagé au sommet
00:55:46pour des raisons de sécurité
00:55:47mais ça n'empêche pas
00:55:48de passer un très bon moment
00:55:49et de prendre
00:55:50de très belles photos
00:55:51Jeanne Dedé
00:55:52vous l'avez visité
00:55:53en avant-première
00:55:54c'est un moment émouvant
00:55:55non ?
00:55:56il y a un moment
00:55:56il y a plusieurs moments
00:55:57très émouvants
00:55:58déjà quand vous arrivez
00:55:59et que vous voyez l'escalier
00:55:59que vous avez pu apercevoir
00:56:01cet escalier est très imposant
00:56:03et vous prenez vraiment une claque
00:56:04on a un petit mouvement de recul
00:56:06quand on rentre dans la salle
00:56:06c'est ça qui est impressionnant
00:56:07et donc on est enfermé
00:56:09comme ça dans le bois
00:56:09tout au long de la visite
00:56:10et vraiment du passage
00:56:12de
00:56:12la présidente
00:56:14des monuments nationaux
00:56:16me disait
00:56:16j'ai l'impression d'être
00:56:17dans un arbre
00:56:17et c'est vraiment ça
00:56:18on a l'impression
00:56:19d'être dans des arbres
00:56:19tout étant
00:56:20on est enfermé dans le beffroi
00:56:21et d'un coup
00:56:22vous sortez avec cette vue
00:56:23vertigineuse sur Paris
00:56:24à 360 degrés
00:56:25oui parce qu'on bat
00:56:26tout est en pierre
00:56:27et là tout est en bois
00:56:28avec cet escalier
00:56:30qui a été construit
00:56:30pour l'occasion
00:56:31double révolution
00:56:32ça veut dire qu'on ne se croise jamais
00:56:33on ne se croise jamais
00:56:34c'est un escalier
00:56:34qui est en chaîne massive
00:56:35qui impressionne
00:56:36par sa taille
00:56:37par sa technicité
00:56:39vous vous rendez compte
00:56:40vous voyez limite
00:56:40les mains des menuisiers
00:56:42en train de travailler dessus
00:56:43des architectes
00:56:43en train de travailler dessus
00:56:44vous vous rendez compte
00:56:45du détail du bois
00:56:46ils ont laissé vraiment
00:56:47en plus même
00:56:48vous avez les dessins
00:56:48des architectes
00:56:49qu'il y a eu
00:56:50pour qu'ils reconnaissent
00:56:51où les pièces allaient
00:56:52tout est un puzzle
00:56:54imbriqué dans ce beffroi
00:56:55c'est absolument remarqué
00:56:56on a la chance d'avoir la maille
00:56:57de Paris
00:56:57expliquez-nous dans quelle tour
00:56:58il est exactement
00:56:59cet escalier à double hélice
00:57:01vous commencez la visite
00:57:04en fait par la tour sud
00:57:05et lorsque vous montez
00:57:06dans cette tour sud
00:57:07à peu près au milieu de la tour
00:57:09à une trentaine de mètres
00:57:10dans la tour
00:57:11vous avez cet escalier
00:57:12à double révolution
00:57:13et c'est au sommet
00:57:14de cet escalier
00:57:14vous arrivez en fait
00:57:15un peu à ce niveau-là
00:57:17au niveau de la petite terrasse
00:57:18et après vous allez
00:57:19emprunter un escalier
00:57:20en pierre cette fois
00:57:21pour arriver au sommet
00:57:23vous êtes à 69 mètres de haut
00:57:25avec une vue incroyable
00:57:26donc les visiteurs peuvent aller
00:57:27au bout de votre doigt
00:57:29au bout de mon doigt
00:57:30et vous allez faire le tour
00:57:32vous allez voir ce toit-là
00:57:33qui a été rénové
00:57:34les bords en zinc sublimes
00:57:37qui ont été là aussi rénovés
00:57:38on voit là encore
00:57:38tout le travail des architectes
00:57:39et savoir-faire
00:57:40vous faites le tour
00:57:41là je ne vous explique même pas
00:57:42à quel point la vue de la flèche
00:57:43est somptueuse
00:57:45cette flèche qui vient d'être faite
00:57:46on a l'impression
00:57:46vous savez qu'on peut le toucher
00:57:47du bout du doigt
00:57:48cette flèche
00:57:49avec les apôtres
00:57:50qui viennent d'être réinstallés
00:57:52ces apôtres qui avaient été
00:57:53enlevés
00:57:54juste avant l'incendie
00:57:55qui donc ont été préservés
00:57:56vous avez une vue sur
00:57:57l'architecture de Notre-Dame
00:58:00qui a été refaite
00:58:01ce trou béant
00:58:02qu'on a vu pendant des mois
00:58:03et des mois et des mois
00:58:03qui désormais est refermé
00:58:04avec ses flèches au sommet
00:58:05et vous redescendez
00:58:06en passant
00:58:07par cette cour des citernes
00:58:09entre les deux tours
00:58:10
00:58:10moment magique
00:58:11et vous redescendez par la tournante
00:58:13je voudrais qu'on voit
00:58:13peut-être les images
00:58:14des deux bourdons
00:58:16on est d'accord
00:58:16qui vont pas retentir
00:58:19au moment des visites
00:58:20d'ailleurs
00:58:20qui ne retentissent
00:58:21qu'exceptionnellement
00:58:22oui alors s'ils retentissent
00:58:23au moment des visites
00:58:24vraiment la provoyer
00:58:24même plus des boules de caisse
00:58:25à ce niveau là
00:58:26c'est effectivement
00:58:27deux grosses cloches
00:58:28Marie et Emmanuel
00:58:28Emmanuel Treston
00:58:30deuxième plus grosse cloche
00:58:31de France
00:58:31elles impressionnent aussi
00:58:32par leur taille
00:58:34ces bourdons
00:58:35vous les voyez
00:58:35à l'image
00:58:36c'est Emmanuel
00:58:37que vous voyez
00:58:37vous levez les yeux
00:58:38vous avez
00:58:39ces formidables plafonds
00:58:40et vous les baissez
00:58:41vous avez l'escalier
00:58:42à double hélice
00:58:43qui est assez fou
00:58:45et donc ces cloches
00:58:47en fait
00:58:47elles résonnent tellement fort
00:58:48qu'il y a ces structures
00:58:49en bois autour
00:58:50ce béfroid
00:58:50pour préserver les tours
00:58:51lorsqu'on se trouve
00:58:52dans la cour des citernes
00:58:53autrement dit
00:58:53entre les deux tours
00:58:54on a une visibilité
00:58:55juste là
00:58:56on a une visibilité
00:58:57sur ce qu'on appelle
00:58:58la forêt
00:58:59vous nous expliquez
00:59:00oui exactement
00:59:01en fait lorsque vous êtes
00:59:02dans cette tour des citernes
00:59:03ils ont eu l'intelligence
00:59:04moi je trouve
00:59:04de laisser les deux portes ouvertes
00:59:07avec une vitre évidemment
00:59:08pour que personne
00:59:08pénètre à l'intérieur
00:59:09et vous pouvez
00:59:10vraiment vous vous approchez
00:59:11vous mettez les deux mains
00:59:12autour des vitres
00:59:13et vous avez une vue
00:59:14sur la forêt
00:59:15sur l'architecture
00:59:17à l'intérieur
00:59:18de Notre-Dame
00:59:18vous savez
00:59:19avec ces milliers
00:59:20et milliers de chaînes
00:59:21qui ont été abattues
00:59:22pour voir à l'intérieur
00:59:25et vous voyez
00:59:25tout ce travail
00:59:26toute cette forêt
00:59:28qui a été reconstituée
00:59:29qui est désormais
00:59:30toute silencieuse
00:59:31mais totalement imbriquée
00:59:32c'est un moment
00:59:33vraiment exceptionnel
00:59:34on va poursuivre la visite
00:59:35avec vous dans un instant
00:59:35mais d'abord
00:59:36on retourne sur le parvis
00:59:37retrouver Marie-Gentrique
00:59:38parce qu'il y a toujours
00:59:39la queue des touristes
00:59:40là vous êtes avec
00:59:41des vacanciers néerlandais
00:59:42exactement
00:59:46je suis avec
00:59:47Annalie et Ron
00:59:48je vous explique un petit peu
00:59:49la situation
00:59:50ils viennent de se marier
00:59:51ils sont des amoureux de Paris
00:59:53plus précisément
00:59:53des amoureux de Notre-Dame
00:59:55leurs amis
00:59:56ont donc décidé
00:59:56de leur organiser
00:59:57une petite chasse au trésor
00:59:58pour célébrer leur mariage
01:00:00d'où ce petit carnet rose
01:00:01en fourrure
01:00:02avec les instructions
01:00:03pour trouver le cadenas
01:00:04qui symbolise leur amour
01:00:05alors pour parler
01:00:06de Notre-Dame
01:00:07voilà ils sont ici
01:00:07parce que
01:00:08c'est un lieu
01:00:09qui est symbolique pour eux
01:00:10est-ce que vous pouvez nous expliquer
01:00:11pourquoi c'est un lieu
01:00:12si important
01:00:13vous l'avez visité
01:00:14avant l'incendie
01:00:15après l'incendie
01:00:16why is it such an important place
01:00:17for you
01:00:18what does it mean
01:00:18what does it symbolize
01:00:19well we like to visit Paris
01:00:22a few times a year
01:00:23and we always visit
01:00:25the city
01:00:26all the places
01:00:28and this is the central place
01:00:30it breathes the historicity
01:00:33of the city
01:00:34c'est un endroit central
01:00:35qui rappelle
01:00:36l'histoire de la ville
01:00:37vous m'avez dit
01:00:38quand on entre à l'intérieur
01:00:39il y a quelque chose
01:00:40vraiment qui me prend au coeur
01:00:41what does it bring to you
01:00:43when you go inside
01:00:44well we're not religious
01:00:46but you can feel
01:00:47the importance of the place
01:00:49throughout all the ages
01:00:50and yeah well
01:00:52you can feel it
01:00:54and that makes the place
01:00:54very special
01:00:55Ron et Anali
01:00:56ne sont pas religieux
01:00:57mais quand ils entrent
01:00:58à l'intérieur
01:00:58ils me disent
01:00:59qu'ils ressentent vraiment
01:00:59quelque chose de spécial
01:01:01peut-être une dernière question
01:01:01pour vous Anali
01:01:02c'est un petit peu
01:01:03le symbole de votre amour
01:01:04aussi cette cathédrale
01:01:05it's kind of
01:01:05the symbol of your love
01:01:06we can say
01:01:07this cathédrale behind you
01:01:09well well
01:01:10well it's not
01:01:13that's that's special
01:01:17in that way
01:01:18but for me it's special
01:01:21because I think this time
01:01:23of last time
01:01:26we visit in April
01:01:28I think
01:01:29and I saw it inside
01:01:31for the first time
01:01:32after the fire
01:01:34and we can still smell
01:01:38the fire
01:01:39merci
01:01:40thank you so much
01:01:42Anali qui nous explique
01:01:43que la dernière fois
01:01:43quand elle a visité
01:01:44c'était au mois d'avril
01:01:45et elle pouvait encore
01:01:45sentir la fumée
01:01:47à l'intérieur de la cathédrale
01:01:48ils sont au courant
01:01:49que les tours rouvrent au public
01:01:51n'iront pas cette fois-ci
01:01:52parce qu'ils ont leur chasse
01:01:53au trésor
01:01:53mais peut-être la prochaine fois
01:01:54quand ils reviendront à Paris
01:01:55parce qu'ils viennent ici
01:01:56plusieurs fois par an
01:01:56rendez-vous épris
01:01:57Marion Jotrich
01:01:58avec Sébastien Savoie
01:01:59et ce rendez-vous
01:02:00avec les touristes
01:02:00il est très important
01:02:01pour notre patrimoine
01:02:02Sofiane
01:02:03Et oui parce que la France
01:02:04est la première destination
01:02:05touristique du monde
01:02:06avec plus de 100 millions
01:02:07de visiteurs par an
01:02:08ce qui génère jusqu'à présent
01:02:09cette année
01:02:1071 milliards de recettes
01:02:12Alors les étrangers
01:02:13dépensent de l'argent
01:02:14et visitent nos sites
01:02:15puisqu'un touriste
01:02:16étranger sur deux
01:02:16visite un site historique
01:02:18vient en pôle position
01:02:20évidemment Notre-Dame
01:02:21suivi du Sacré-Cœur
01:02:22et du Louvre
01:02:23cela génère aussi
01:02:25des emplois
01:02:26en France
01:02:2616 000
01:02:27directs ou indirects
01:02:29et ça a même permis
01:02:29de revoir la croissance
01:02:31de la France
01:02:31à la hausse
01:02:32cette année
01:02:33alors certes
01:02:34le patrimoine
01:02:35coûte cher
01:02:35aussi à l'État
01:02:36sur les 46 000
01:02:37monuments historiques
01:02:38protégés
01:02:39un quart
01:02:39sont en mauvais état
01:02:41et cela représente
01:02:4210% du budget
01:02:43du ministère
01:02:45de la Culture
01:02:45pour les entretenir
01:02:46précisément
01:02:47mais selon la Fondation
01:02:48du Patrimoine
01:02:49et bien cela est rentable
01:02:50pour un euro de travaux
01:02:52il y a 21 euros
01:02:53de retombées économiques
01:02:55merci beaucoup
01:02:56un dernier mot
01:02:56c'est payant
01:02:57c'est payant
01:02:57c'est payant
01:02:58c'est 16 euros
01:02:59la visite de Notre-Dame
01:03:00est gratuite
01:03:00mais pour monter
01:03:01dans les tours
01:03:02c'est payant
01:03:03il faut s'inscrire
01:03:04sur internet
01:03:04il y aura aussi
01:03:05des visites nocturnes
01:03:05qui seront proposées
01:03:06à partir du mois d'octobre
01:03:07mais ce week-end
01:03:07c'est trop tard
01:03:08c'est parti en 24 minutes
01:03:10les places
01:03:11merci beaucoup Jeanne
01:03:12vous restez avec nous
01:03:13dans un instant
01:03:14le journal de 13h30
01:03:15on repartira à Tourcoing
01:03:16la colère des policiers
01:03:17après la remise en liberté
01:03:18de deux agresseurs
01:03:20d'un policier
01:03:21il y a 8 jours
01:03:22ils demandent
01:03:22à ce que la loi évolue
01:03:24et devienne plus ferme
01:03:25Midi BFM
01:03:28il est un peu plus de 13h30
01:03:30bienvenue si vous nous rejoignez
01:03:31dans l'actualité
01:03:32la colère des policiers
01:03:33après la remise en liberté
01:03:34sous contrôle judiciaire
01:03:36des deux agresseurs
01:03:37d'un des leurs
01:03:38c'était évidemment
01:03:39la semaine dernière
01:03:39à Tourcoing
01:03:40et ils sont rassemblés
01:03:41en masse justement
01:03:42à Tourcoing
01:03:42que dit la loi
01:03:43comment le magistrat
01:03:44a-t-il justifié cette décision
01:03:45on en parlera
01:03:46avec Mathias Tesson
01:03:47en plateau
01:03:48l'ultimatum
01:03:49lancé par les syndicats
01:03:50au Premier ministre
01:03:51des nouvelles propositions
01:03:52ou une nouvelle mobilisation
01:03:54budget
01:03:54justice fiscale
01:03:55retraite
01:03:56on verra
01:03:56quelles sont leurs exigences
01:03:57et sur quoi
01:03:58le gouvernement
01:03:59pourrait lâcher
01:04:00ce témoignage très fort
01:04:01sur BFM TV
01:04:02celui de la maire
01:04:02de Philippines
01:04:03tuée il y a un an
01:04:04à Paris
01:04:04à la douleur
01:04:05s'ajoute la colère
01:04:06vous l'entendrez
01:04:06elle redoute de ne jamais
01:04:07connaître la vérité
01:04:08elle dénonce un grave
01:04:09dysfonctionnement
01:04:10le principal suspect
01:04:11n'aurait jamais dû
01:04:12être en liberté
01:04:13c'est l'une des informations
01:04:14de la matinée
01:04:1543 ans après l'attentat
01:04:16de la rue des Rosiers
01:04:17qui avait fait 6 morts
01:04:18en 1982
01:04:19le superviseur de l'attentat
01:04:20a été arrêté
01:04:22il s'appelle
01:04:22Hicham Arb
01:04:23il s'agit d'un palestinien
01:04:24de 70 ans
01:04:25un mandat d'arrêt international
01:04:27avait été délivré
01:04:28contre lui
01:04:29il y a 10 ans
01:04:29et puis ce temps
01:04:30incroyable
01:04:31Marc
01:04:31qu'est-ce qu'il fait chaud
01:04:32et oui
01:04:3328 à Lille
01:04:3330 à Paris
01:04:3431 pour Lyon
01:04:3534 à Bordeaux
01:04:36Agen, Toulouse
01:04:37c'est du plein soleil
01:04:38profitez-en
01:04:38parce que malheureusement
01:04:39ça va se dégrader ce week-end
01:04:41d'abord donc
01:04:42la colère des policiers
01:04:43de Tourcoing
01:04:44deux jours
01:04:44après la remise en liberté
01:04:45de deux des cinq voyaux
01:04:47qui ont agressé
01:04:48l'un des leurs
01:04:49les policiers
01:04:49étaient appelés
01:04:50à se mobiliser
01:04:51massivement
01:04:52pour protester
01:04:53contre cette décision
01:04:54et ils en appellent
01:04:55au Premier ministre
01:04:55pour faire évoluer
01:04:57la loi
01:04:57Paris-Sage avant de Chir
01:04:58avec Hortense Gérard
01:05:00et Arthur Bodin
01:05:01il s'était donné rendez-vous
01:05:05devant le commissariat
01:05:06de Tourcoing
01:05:06des policiers
01:05:07venus en soutien
01:05:08de leurs collègues
01:05:09lynchés par deux individus
01:05:10le 11 septembre dernier
01:05:12en colère
01:05:13ils réclament
01:05:14la mise en place
01:05:14de peine minimale
01:05:15s'il faut exprimer
01:05:17un mécontentement
01:05:17encore plus grand
01:05:18en mettant peut-être
01:05:19certains commissariats
01:05:20en berne
01:05:20voir l'ensemble du territoire
01:05:22et intervenir que sur urgence
01:05:23on ira aussi
01:05:24donc on ira jusqu'au bout
01:05:25parce qu'aujourd'hui
01:05:26on n'en peut plus
01:05:27et donnent des nouvelles
01:05:28de leurs collègues agressés
01:05:29psychologiquement
01:05:30c'est très compliqué pour lui
01:05:31il a peur pour lui
01:05:32il a peur pour sa famille
01:05:33il a peur pour ses enfants
01:05:34il y a les blessures
01:05:35la dent cassée
01:05:35il y a
01:05:36la dent cassée
01:05:38le nez cassé
01:05:39il y a l'image
01:05:40des violences
01:05:40qu'il a subies
01:05:41parce qu'elles ont été
01:05:42relayées massivement
01:05:44sur les réseaux sociaux
01:05:45mais lui les a vécues
01:05:46quand même
01:05:46ces images de l'agression
01:05:48de nombreux habitants
01:05:49de Tourcoing
01:05:49disent les avoir
01:05:50encore en tête
01:05:51plus d'une semaine
01:05:52après les faits
01:05:53alors certains
01:05:54ne comprennent pas
01:05:54la remise en liberté
01:05:55sous contrôle judiciaire
01:05:57des deux principaux suspects
01:05:58je me mets à la place
01:05:59de la famille
01:06:00ou de ce policier
01:06:01qui a été agressé
01:06:02ils ne vont pas comprendre
01:06:03leurs faits
01:06:06que ce n'était pas bien
01:06:07du tout
01:06:07et que ce n'est plus
01:06:09à se reproduire
01:06:09incompréhension aussi
01:06:11du milieu de la justice
01:06:12démissionnaire
01:06:13la loi obsolète
01:06:15et plus à la hauteur
01:06:15de la violence
01:06:16de la société
01:06:17doit être absolument
01:06:18et rapidement changée
01:06:19telle que je le propose
01:06:20peine minimale
01:06:21de prison ferme
01:06:22effectuée immédiatement
01:06:23avec mandat de dépôt
01:06:24pour tous ceux
01:06:25qui s'en prennent
01:06:25aux policiers
01:06:26concernant la libération
01:06:27sous contrôle judiciaire
01:06:28du suspect majeur
01:06:29le parquet a décidé
01:06:30de faire appel
01:06:31il y aura donc
01:06:32une nouvelle audience
01:06:33pour déterminer
01:06:34s'il retourne
01:06:34en détention provisoire
01:06:36Mathias Tesson
01:06:37c'est la question
01:06:37évidemment que tout le monde
01:06:38se pose
01:06:38comment le juge
01:06:39des libertés
01:06:39de la détention
01:06:40a-t-il justifié
01:06:41la remise en liberté
01:06:42des deux agresseurs présumés
01:06:44pour répondre à cette question
01:06:45il faut se demander
01:06:46à quoi sert
01:06:46une détention provisoire
01:06:47normalement
01:06:48elle sert
01:06:49à éviter des pressions
01:06:50sur les témoins
01:06:51ou sur les victimes
01:06:51à empêcher une forme
01:06:52de concertation
01:06:53entre tous les suspects
01:06:54et à empêcher aussi
01:06:55et surtout
01:06:55une réitération
01:06:56des faits
01:06:57donc le juge
01:06:58des libertés
01:06:58de la détention
01:06:59dispose de cette possibilité
01:07:00
01:07:01mais il dispose aussi
01:07:02du contrôle judiciaire
01:07:03en l'espèce
01:07:04un contrôle judiciaire
01:07:05strict
01:07:05imposé à ce jeune majeur
01:07:07et à ce mineur
01:07:07avec une interdiction
01:07:08de paraître à Tourcoing
01:07:09des mesures
01:07:10d'éloignement géographique
01:07:11les uns des autres
01:07:13il faut bien comprendre
01:07:14aussi qu'en France
01:07:15la détention
01:07:16surtout quand on n'a pas
01:07:17d'antécédent judiciaire
01:07:18et surtout quand on est jeune
01:07:19et bien ça reste l'exception
01:07:21ça ne doit pas être systématique
01:07:22ça a été précisé dans le sujet
01:07:23le parquet de l'île
01:07:24a quand même fait appel
01:07:25d'une de ces décisions
01:07:26Merci beaucoup Mathias
01:07:27vous avez peut-être
01:07:28entendu ce matin
01:07:29sur BFM TV
01:07:30la maman de Philippines
01:07:32qui est venue témoigner
01:07:33au micro d'Apolline de Malher
01:07:35vous vous en souvenez
01:07:36un an après la mort
01:07:37de sa fille
01:07:38tuée
01:07:39dans le bois de Boulogne
01:07:40à sa sortie de la fac
01:07:42elle avait 19 ans
01:07:43Blandine de Carlan
01:07:44qui raconte être elle-même
01:07:45à moitié morte depuis
01:07:46elle craint de ne jamais savoir
01:07:48ce qui est arrivé
01:07:49parce que le suspect
01:07:50refuse de parler
01:07:51elle est revenue aussi
01:07:52sur le moment
01:07:53de la découverte
01:07:54du corps de sa fille
01:07:55quand les forces de l'ordre
01:07:56ne l'ont pas laissée approcher
01:07:58Philippine était une
01:08:00une enfant
01:08:02puis une jeune fille
01:08:04merveilleuse
01:08:05rayonnante
01:08:06j'ai voulu
01:08:09la voir
01:08:09j'ai voulu
01:08:11la déterrer
01:08:11elle est née de moi
01:08:12c'était normal
01:08:14que je la sorte
01:08:15de la paire
01:08:15je voulais l'embrasser
01:08:18je voulais la bercer
01:08:21une dernière fois
01:08:22et pour le protocole
01:08:25ils ont
01:08:26voilà
01:08:27ils m'ont dépossédée
01:08:28de ma fille
01:08:29pour nous
01:08:30ça va être une torture
01:08:33déjà
01:08:34on nous a dit
01:08:35le procès
01:08:35était un moment difficile
01:08:36et s'il m'a parlé
01:08:38de Philippine
01:08:39pas forcément bien
01:08:40en plus
01:08:41et dire la vérité
01:08:43ou ne pas dire la vérité
01:08:45parce que
01:08:45manifestement
01:08:46les imans
01:08:47c'est intolérable
01:08:50on risque
01:08:52de ne jamais
01:08:53savoir la vérité
01:08:54avec un homme
01:08:55tel qu'il est décrit
01:08:57est-ce que vous croyez
01:08:58au pardon ?
01:09:00oui
01:09:01mais
01:09:02pas pour moi
01:09:03je sais que des gens
01:09:05pardonnent
01:09:06je m'en crois
01:09:09incapable
01:09:09mais
01:09:11non
01:09:12pas pour moi
01:09:14plus jamais
01:09:15je ne verrai
01:09:15son regard
01:09:16ses yeux bleus
01:09:18plus jamais
01:09:19je l'entendrai
01:09:20mais je voudrais
01:09:21que plus jamais
01:09:22ça recommence
01:09:23et on
01:09:24il y a
01:09:27oui
01:09:29on n'a pas
01:09:29l'arsenal
01:09:30qu'il faut
01:09:30voilà donc
01:09:32pour le témoignage
01:09:32de la maman de Philippine
01:09:33témoignage que vous pouvez
01:09:34évidemment retrouver
01:09:35en intégralité
01:09:36sur bfmtv.com
01:09:37il n'y aura pas
01:09:38de drapeau palestinien
01:09:39au fronton des mairies
01:09:40lundi
01:09:40lundi
01:09:41le jour
01:09:41où la France
01:09:42reconnaîtra
01:09:43l'existence
01:09:43d'un état de Palestine
01:09:45ni sur les mairies
01:09:45ni ailleurs
01:09:46c'est en tout cas
01:09:47ce que dit le ministre
01:09:48de l'intérieur
01:09:48qui demande au préfet
01:09:50de s'y opposer
01:09:50au nom de la neutralité
01:09:52du service public
01:09:53sauf que
01:09:53Nella Latrousse
01:09:54certains pourraient braver
01:09:55cette interdiction
01:09:56oui c'est la députée
01:09:57insoumise Clémence Guettet
01:09:58qui l'annonce sur Twitter
01:09:59les maires insoumis
01:10:00n'accepteront pas
01:10:01le coup de force
01:10:01du ministre démissionnaire
01:10:02Rotaillot
01:10:03écrit-elle
01:10:03ils pavoseront
01:10:05le drapeau palestinien
01:10:05mais feront voter également
01:10:07des jumelages systématiques
01:10:09avec des communes palestiniennes
01:10:10et la rupture des jumelages
01:10:11avec des communes israéliennes
01:10:12c'est ce qu'elle annonce
01:10:13et donc il faudra voir
01:10:13c'est effectivement
01:10:14les préfets envoient la force
01:10:15publique pour détacher
01:10:17ces drapeaux
01:10:17lundi
01:10:18il n'y a pas beaucoup
01:10:18de mairies insoumises
01:10:19par ailleurs
01:10:20c'est une information
01:10:21qui nous est parvenue
01:10:22juste avant midi
01:10:2243 ans
01:10:23après l'attentat
01:10:24de la rue des Rosiers
01:10:25qui avait fait 6 morts
01:10:26et 22 blessés
01:10:27on apprend que le superviseur
01:10:28de l'attentat a été arrêté
01:10:30qu'il s'agit d'un palestinien
01:10:31de 70 ans
01:10:32il s'appelle Hicham Arb
01:10:34un homme contre qui
01:10:35un mandat d'arrêt international
01:10:36avait été émis
01:10:38il y a 10 ans
01:10:39Valentin Demet
01:10:39c'est l'un des attentats
01:10:43antisémites
01:10:43les plus meurtriers
01:10:44commis en France
01:10:45après guerre
01:10:466 morts
01:10:4622 blessés
01:10:48à 13h15
01:10:49le 9 août 1982
01:10:50un commando armé
01:10:52entre dans le restaurant
01:10:53Joe Goldenberg
01:10:53il est situé
01:10:54au 7 rue des Rosiers
01:10:55dans le quartier
01:10:56du Marais à Paris
01:10:57les terroristes sont masqués
01:10:59ils lancent une grenade
01:11:00et tirent sur les clients
01:11:01ils quittent les lieux
01:11:03et visent également
01:11:04des passants
01:11:04malgré l'arrivée
01:11:05des forces de l'ordre
01:11:06les terroristes
01:11:07parviennent à disparaître
01:11:08pas de doute
01:11:09l'attaque est de nature
01:11:10antisémite
01:11:10rapidement
01:11:11les enquêteurs
01:11:12soupçonnent le FATA
01:11:13un parti politique
01:11:15nationaliste palestinien
01:11:16jusqu'en 2008
01:11:17l'enquête patine
01:11:18mais les enquêteurs
01:11:19et le juge Marc Trevidic
01:11:21parviennent à recueillir
01:11:22des témoignages
01:11:223 membres du FATA
01:11:23sont ainsi identifiés
01:11:25parmi eux
01:11:26Hicham Arb
01:11:27il est soupçonné
01:11:28d'être le cerveau
01:11:28de l'opération
01:11:29âgé de 70 ans
01:11:31aujourd'hui
01:11:31et après 40 ans
01:11:32de traque
01:11:32il vient d'être arrêté
01:11:342 autres des 6 suspects
01:11:35identifiés
01:11:35sont déjà emprisonnés
01:11:36en France
01:11:37et seront renvoyés
01:11:38devant la justice
01:11:39prochainement
01:11:39voilà
01:11:40sur les 6 suspects
01:11:41d'ailleurs renvoyés
01:11:41devant la justice
01:11:42plus de 40 ans
01:11:42après les faits
01:11:432 sont déjà mis en examen
01:11:44dont Abou Zayed
01:11:46qui étaient jusqu'alors
01:11:46considérés comme
01:11:47le principal suspect
01:11:48entre les mains
01:11:49de la justice
01:11:49et Hadzata
01:11:50les 4 autres
01:11:51sous mandat d'arrêt
01:11:52échappent jusqu'à présent
01:11:53à la justice française
01:11:55Roselyne
01:11:5513h40 à la 1
01:11:57quelle suite
01:11:58la mobilisation d'hier
01:11:59va-t-elle avoir ?
01:12:00Quelle réponse politique ?
01:12:02Quelle marche de manœuvre ?
01:12:02On va en parler
01:12:03avec Alexis Cuvier
01:12:05et Nella Latrousse
01:12:06du service politique
01:12:06qui sont avec nous
01:12:07les syndicats aussi
01:12:08Dominique Corona
01:12:09secrétaire général
01:12:10adjoint de l'UNSA
01:12:11est en train de nous rejoindre
01:12:12en ce moment même
01:12:13sur le plateau
01:12:14parce que les syndicats
01:12:15fixent un ultimatum
01:12:17au Premier ministre
01:12:175 jours
01:12:18écoutez
01:12:19Alors est-ce qu'on peut écouter
01:12:24L'intersyndicale
01:12:25lance un ultimatum
01:12:27L'ensemble des organisations
01:12:29syndicales
01:12:29se félicitent
01:12:30du succès
01:12:31de la journée
01:12:31de mobilisation
01:12:32interprofessionnelle
01:12:33et unitaire
01:12:34du 18 septembre
01:12:35avec
01:12:35un million de manifestantes
01:12:37et manifestants
01:12:38et de grévistes
01:12:39dans toute la France
01:12:40La balle
01:12:42est maintenant
01:12:42dans le camp
01:12:42du Premier ministre
01:12:43Si d'ici
01:12:45le 24 septembre
01:12:47il n'a pas répondu
01:12:49à leurs revendications
01:12:50les organisations syndicales
01:12:52se retrouveront
01:12:53pour décider
01:12:54très rapidement
01:12:54d'une nouvelle journée
01:12:56de grève
01:12:56et de manifestation
01:12:58Quelles sont les attentes
01:13:00des syndicats ?
01:13:01Comment allez-vous trouver
01:13:02cette réunion ce matin ?
01:13:03Écoutez
01:13:03très productive
01:13:04Très productive
01:13:05Très productive bien sûr
01:13:06sachant que
01:13:07nos numéros 1
01:13:08s'étaient parlé hier longuement
01:13:09et que la stratégie
01:13:10avait été mise en place
01:13:11donc ce matin
01:13:12c'était très facile
01:13:13d'écrire ce texte
01:13:14Donc vous êtes d'accord
01:13:15sur les priorités ?
01:13:16Nous sommes totalement d'accord
01:13:17sur les priorités
01:13:18Très franchement
01:13:19qui ne pourrait pas être d'accord
01:13:20sur justice fiscale et sociale
01:13:21Mais très concrètement
01:13:22vous voulez bien détailler
01:13:23pour ceux qui nous regardent
01:13:23l'ensemble des priorités
01:13:24des exigences
01:13:25donc formulées au Premier ministre ?
01:13:27Écoutez
01:13:27très simple
01:13:281.
01:13:28Revenir sur ce budget
01:13:29donc pas de blocage
01:13:31des prestations sociales
01:13:32ce sont les plus pauvres
01:13:33comment on pourrait accepter
01:13:34aujourd'hui
01:13:34que les plus pauvres
01:13:35payent pour les plus riches
01:13:36revenir sur la réforme
01:13:38du chômage
01:13:38qui a été initiée
01:13:39par M. Beyrou
01:13:40c'est-à-dire retirer
01:13:41cette lettre de cadrage
01:13:43qui est inacceptable
01:13:43revenir sur le doublement
01:13:45des franchises médicales
01:13:46là encore
01:13:46ça touchera les malades
01:13:47et les plus faibles
01:13:48taxer les plus riches
01:13:50voir comment on peut
01:13:51mieux contraindre
01:13:52les dividendes
01:13:53c'est une mesure de bon sens
01:13:54revenir sur l'âge
01:13:55du 64 ans
01:13:56de la retraite
01:13:56le bloquer
01:13:57Vous vous dites le bloquer
01:13:59parce que tout le monde
01:14:00n'est pas d'accord
01:14:00parmi les syndications
01:14:01On est sur l'abandon du recul
01:14:03voilà
01:14:03c'est le mot d'ordre
01:14:04que nous avons
01:14:04Donc une pause
01:14:05c'est l'abandon du recul
01:14:06de 64 ans
01:14:07c'est ça qui est essentiel
01:14:08aujourd'hui
01:14:08parce que c'est ce qui a mis
01:14:10le feu aux poudres
01:14:11ça a été anti-démocratique
01:14:12et dernier point
01:14:13très franchement
01:14:14on nous bassine en permanence
01:14:16sur le bon budget des familles
01:14:18la France doit être bien gérée
01:14:19quand on donne 211 milliards
01:14:20aux entreprises
01:14:21on a le droit quand même
01:14:23de se demander
01:14:23à quoi ça sert
01:14:24Dominique Corona
01:14:25c'est tout ou rien
01:14:26ou est-ce qu'il y a
01:14:27une marge de négociation ?
01:14:28Mais on va voir
01:14:29ce que nous dire
01:14:30le Premier ministre
01:14:30c'est pas tout ou rien
01:14:31très franchement
01:14:32ce qu'on demande
01:14:32c'est pas la mer à boire
01:14:33retirer les franchises médicales
01:14:35les décrets
01:14:36que M. Bayrou a essayé
01:14:37de faire passer en force
01:14:38il suffit de le dire
01:14:39dire on va taxer
01:14:40les plus riches
01:14:40plutôt que de taxer
01:14:41les plus pauvres
01:14:42très franchement
01:14:43c'est pas la mer à boire
01:14:44revenir sur l'assurance chômage
01:14:45où on a déjà tapé
01:14:46sur les chômeurs
01:14:47comme des brutes
01:14:48on va le dire comme ça
01:14:49c'est pas la mer à boire
01:14:50et de dire enfin
01:14:51on va conditionnaliser
01:14:52les aides aux entreprises
01:14:53peut-être que certaines
01:14:54méritent d'être plus aidées
01:14:56peut-être que d'autres moins
01:14:57franchement
01:14:58c'est pas la mer à boire
01:14:59très franchement
01:15:00si on est un homme politique
01:15:01appliquer ça
01:15:02je pense que ça apaisait le pays
01:15:04et ça retrouvera
01:15:05vraiment la sérénité
01:15:06alors on entend
01:15:06ce que vous vous voulez
01:15:07et les français
01:15:08qu'en pensent-ils
01:15:09parole de français
01:15:10depuis à Draguignan
01:15:11avec Tom Vialla
01:15:12alors que l'on voit
01:15:13cette mobilisation
01:15:14qui faisait la une
01:15:15d'absolument toute la presse régionale
01:15:16écoutez
01:15:17je peux vous garantir
01:15:20qu'en fait
01:15:20le mouvement
01:15:21n'est pas prêt de s'arrêter
01:15:22on arrive sur un
01:15:23maintenant quelque chose
01:15:23de durable
01:15:24les gens n'attendent plus rien
01:15:26des gouvernements
01:15:27Macron
01:15:28on va appeler ça comme ça
01:15:29parce que finalement
01:15:29les personnes changent
01:15:31mais la politique reste la même
01:15:32on espère que ça va grossir
01:15:34au fil du temps
01:15:34parce qu'on ne pourra pas
01:15:36laisser la situation
01:15:37comme ça perdurer
01:15:38et je pense que les salariés
01:15:39au fil du temps
01:15:40se mobiliseront
01:15:41le gouvernement
01:15:41n'est pas en position de force
01:15:43donc les salariés
01:15:44doivent prendre conscience
01:15:45qu'on peut rembourser la table
01:15:46et changer la donne
01:15:47notre force aussi
01:15:49c'est que la société civile
01:15:52nous accompagne
01:15:53dans nos luttes
01:15:53est-ce que vous pensez
01:15:54qu'au fond
01:15:55on pourra faire l'économie
01:15:56d'une nouvelle mobilisation
01:15:57la balle est dans le camp
01:15:59du premier ministre
01:15:59lors de vos échanges
01:16:00avec le premier ministre
01:16:01peut-être pas vous
01:16:02mais évidemment
01:16:03vos responsables syndicaux
01:16:04est-ce qu'ils ont perçu
01:16:05qu'il y avait
01:16:05chez le premier ministre
01:16:06une envie d'avancer
01:16:07sur un certain nombre
01:16:08de points
01:16:08et lesquels
01:16:09pour l'instant
01:16:10il reste vraiment
01:16:11très silencieux
01:16:12d'ailleurs je crois
01:16:12que vous-même
01:16:13vous n'avez pas
01:16:13de soin d'image
01:16:14de la part du premier ministre
01:16:15donc c'est peut-être
01:16:17la nouvelle méthode
01:16:17vous savez c'est très simple
01:16:18si le premier ministre
01:16:19décide effectivement
01:16:20de répondre aux revendications
01:16:22qui comme je vous l'ai dit
01:16:23ne sont pas vraiment
01:16:24pas la mer à boire
01:16:25je pense qu'effectivement
01:16:27tout ça peut s'arrêter
01:16:27mais sinon il y aura
01:16:29une nouvelle mobilisation
01:16:29c'est très clair
01:16:30vous n'avez pas donné
01:16:31déjà une nouvelle date
01:16:32vous pourriez dire
01:16:33on est prêt
01:16:33parce que nous
01:16:34nous sommes pendant le dialogue
01:16:35parce que nous
01:16:35nous tendons la main
01:16:36nous on dit au premier ministre
01:16:37voilà nos revendications
01:16:39vous nous répondez
01:16:40vous ne nous répondez pas
01:16:40si vous ne répondez pas
01:16:42de toute façon
01:16:42oui il y aura une nouvelle date
01:16:43de mobilisation
01:16:44et de grève en France
01:16:44c'est pas forcément
01:16:45ce que nous souhaitons
01:16:46nos organisations syndicales
01:16:47nous ce qu'on veut
01:16:48c'est retrouver la paix
01:16:49la sérénité
01:16:50et qu'effectivement
01:16:51on vive bien dans ce pays
01:16:52mais pour ça
01:16:52il faut effectivement
01:16:53que le premier ministre
01:16:54entende la colère
01:16:55et très franchement
01:16:56pour le moment
01:16:56je ne peux pas vous répondre
01:16:58est-ce qu'il va ou pas
01:16:59donner droit
01:17:00à ces revendications
01:17:00qui sont fort simples
01:17:01une fois de plus
01:17:02je ne peux pas vous le dire
01:17:02question simple
01:17:03il doit vous recevoir
01:17:04vous voulez être reçus
01:17:05tous ensemble
01:17:06écoutez
01:17:06s'il demande à nous recevoir
01:17:08nous irons les huit
01:17:09s'il décide de faire un tweet
01:17:11ou en disant
01:17:12je fais droit
01:17:13à tout ce que demande
01:17:13l'organisation syndicale
01:17:15on n'aura pas forcément
01:17:15besoin de le voir tout de suite
01:17:16parce que lui dit
01:17:17je vais de nouveau les recevoir
01:17:18mais le sujet c'est
01:17:19est-ce qu'il va vous recevoir
01:17:20un par un
01:17:21ou est-ce que vous allez
01:17:21tous ensemble
01:17:22nous on n'a pas demandé
01:17:25à être reçu
01:17:25on a dit
01:17:25voilà ce qu'on veut
01:17:26c'est après
01:17:27le choix du premier ministre
01:17:28c'est lui qui nous dira
01:17:29je vous reçois
01:17:30je vous reçois
01:17:30s'il veut faire un communiqué
01:17:31pour dire
01:17:32bravo les organisations syndicales
01:17:33vous avez raison
01:17:34il faut plus de justice
01:17:34fiscale et sociale
01:17:35et donc on va
01:17:36effectivement
01:17:37moi ça me va très bien
01:17:38mais c'est lui
01:17:39qui a le choix des armes
01:17:40pour le moment
01:17:40vous voyez
01:17:41quand on interroge
01:17:42les politiques
01:17:43qui nous disent
01:17:43bon il y a
01:17:44sur la réforme des retraites
01:17:45revient dessus
01:17:46c'est compliqué
01:17:46parce que c'est une réforme structurelle
01:17:48et donc il y a Bruxelles
01:17:49qui nous regarde
01:17:49on a de la dette etc
01:17:51il dit mais on peut peut-être
01:17:51arranger des choses
01:17:52par exemple avancer
01:17:53sur la pénibilité
01:17:54est-ce que ça
01:17:55vous dites
01:17:55c'est une bonne base
01:17:56de négociation
01:17:56ou est-ce qu'il faut partir
01:17:57d'abandonner
01:17:59et puis après éventuellement
01:18:00voir ce qui
01:18:02où est-ce que l'argent
01:18:03peut être trouvé ailleurs
01:18:04vous savez
01:18:04on m'a fait le coup
01:18:05si vous saviez
01:18:06pendant la réforme des retraites
01:18:07je suis souvent sur votre plateau
01:18:08la réforme des retraites
01:18:09on n'a pas arrêté de me dire
01:18:10si on l'a fait
01:18:11c'est pour Bruxelles
01:18:12si on l'a fait
01:18:13c'est pour pas
01:18:13que la France soit dégradée
01:18:15en termes de notes
01:18:15on voit le résultat
01:18:17bravo quand même
01:18:18donc vous voyez bien
01:18:19que tout ça
01:18:19si vous voulez
01:18:20ça fait un moment
01:18:21et puis sur le budget
01:18:22simplement
01:18:22ça fait des années
01:18:24et des années
01:18:24qu'on dit que la France
01:18:25est en faillite
01:18:25c'est pas moi qui ai dit
01:18:26François Fillon
01:18:27Premier ministre
01:18:27il y a plus de 20 ans
01:18:28donc vous savez
01:18:29à force de crier au loup
01:18:30quand le loup est là
01:18:32peut-être qu'on ne le croit plus
01:18:32alors un thème
01:18:33semblerait émerger
01:18:34on l'entend beaucoup
01:18:35la réforme des retraites
01:18:36on en est où là
01:18:38Sophia ?
01:18:38alors parfois
01:18:39on est un petit peu perdu
01:18:39avec cette réforme
01:18:40qui est rentrée en vigueur
01:18:41en septembre 2023
01:18:43et qui donc décale
01:18:44progressivement l'âge de départ
01:18:45à la retraite
01:18:46à raison de 3 mois
01:18:47par année de naissance
01:18:48à chaque fois
01:18:49donc en 2030
01:18:50les français nés après 68
01:18:51partiront normalement tous
01:18:53après 64 ans
01:18:54pour avoir une retraite
01:18:56à taux plein
01:18:57il faut désormais
01:18:5843 années de cotisation
01:18:59pour beaucoup
01:19:00ça veut dire
01:19:01un départ autour de 67 ans
01:19:02en fonction
01:19:03de l'entrée dans la vie active
01:19:05des mesures sociales
01:19:06ont accompagné cette réforme
01:19:08en faveur des carrières longues
01:19:10ou des retraites
01:19:10les plus basses
01:19:11avec une revalorisation
01:19:12mais pas sur la pénibilité
01:19:14c'est ce que demandaient
01:19:15pourtant les syndicats
01:19:16des syndicats
01:19:17qui ne demandent pas
01:19:18totalement la même chose
01:19:18au Premier Ministre
01:19:19certains comme la CFDT
01:19:21veulent une pause
01:19:23dans la réforme
01:19:23jusqu'à une nouvelle
01:19:24élection présidentielle
01:19:25on ne ferait donc plus
01:19:26tourner la machine
01:19:28du décalage de départ
01:19:29d'autres comme la CGT
01:19:30demandent purement
01:19:31et simplement
01:19:32l'abrogation
01:19:33de cette réforme des retraites
01:19:34Alexis Cuvillier
01:19:35au fond
01:19:35lorsqu'on a vu la mobilisation
01:19:36hier
01:19:36est-ce qu'on n'a pas
01:19:37le sentiment
01:19:37que les français
01:19:38ont de nouveau
01:19:38envie de redescendre
01:19:40dans la rue
01:19:40c'est un peu le sentiment
01:19:42qu'on a
01:19:42et d'ailleurs
01:19:43les premiers appels
01:19:44notamment dans la classe politique
01:19:45je pense à ces appels
01:19:46à gauche
01:19:46du côté de la France Insoumise
01:19:48aussi
01:19:48de poursuivre la mobilisation
01:19:50peut-être dès ce week-end
01:19:52à l'occasion
01:19:52de nouvelles manifestations
01:19:54témoignent de cela
01:19:56c'est-à-dire
01:19:57la volonté
01:19:57pour les oppositions
01:19:58de maintenir
01:19:59une forme de pression
01:20:00maintenant
01:20:01toute la question
01:20:01c'est la façon
01:20:02dont laquelle
01:20:03le Premier Ministre répond
01:20:04vous l'avez bien dit monsieur
01:20:06c'est vrai que pour l'instant
01:20:07il y a un petit côté
01:20:07pas de son
01:20:08pas d'image
01:20:08il y a eu un commentaire
01:20:10un peu à minima
01:20:11hier dans un communiqué
01:20:12pour dire que
01:20:13le Premier Ministre
01:20:14tenait compte
01:20:15des revendications
01:20:16avait constaté
01:20:17la mobilisation
01:20:18il veut donner
01:20:19un nouveau rendez-vous
01:20:20aux forces syndicales
01:20:21peut-être dans les
01:20:22tous prochains jours
01:20:22est-ce qu'il répondra
01:20:23à cette occasion
01:20:24à leur ultimatum
01:20:25c'est la question
01:20:25oui avec quelle marge
01:20:26de manœuvre
01:20:26on va pas passer
01:20:27de 44 milliards d'économies
01:20:28à zéro
01:20:29du coup voilà
01:20:29qu'est-ce qu'il peut trouver
01:20:30quel est le bon compromis
01:20:31les 44 milliards d'euros
01:20:32ils sont
01:20:33sans que ce soit dit
01:20:34de cette façon là
01:20:35plutôt abandonnés
01:20:36et d'ailleurs
01:20:37depuis les premiers jours
01:20:38il l'a dit
01:20:38dans son entourage
01:20:39on disait que ça ne voulait
01:20:40rien dire ce chiffre
01:20:41façon de dire que
01:20:42ce pouvait être
01:20:43un autre chiffre
01:20:44même si attention
01:20:45du côté de la Banque de France
01:20:47où Nela le disait
01:20:47du côté de Bruxelles
01:20:48tout le monde va regarder aussi
01:20:50les annonces
01:20:51qui seront faites
01:20:51mais c'est vrai que là-dessus
01:20:52on sait qu'il y a
01:20:53une marge de manœuvre possible
01:20:55peut-être un chiffre
01:20:56évoqué davantage
01:20:57autour de 30 milliards d'euros
01:20:58d'économies
01:20:59qui conviendrait davantage
01:21:00à tout le monde
01:21:01même si pour les socialistes
01:21:02il faut que ce soit
01:21:03un peu moindre
01:21:04est-ce qu'il y a quelque chose
01:21:05sur les retraites
01:21:06le sujet de la pénibilité
01:21:07là-dessus
01:21:08peut-être un compromis possible
01:21:10y compris avec les Républicains
01:21:12vous vous souvenez
01:21:13l'autre jour
01:21:13que Gérard Larcher
01:21:14le président du Sénat
01:21:14lorsqu'il était invité
01:21:15chez Apolline de Malherbe
01:21:16disait que sur ce point
01:21:18la droite estimait aussi
01:21:19que la réforme de 2023
01:21:21n'allait pas assez loin
01:21:22et puis peut-être
01:21:23d'autres sujets
01:21:24notamment sur l'année blanche
01:21:26garantir que l'année blanche
01:21:27si elle est maintenue
01:21:28ne touche pas
01:21:29les familles
01:21:30et les revenus
01:21:30les plus modestes
01:21:31si on n'arrive pas
01:21:31à se poser à l'essie
01:21:32oui mais on ne parle pas
01:21:33des recettes
01:21:34vous voyez c'est toujours
01:21:35la même chose
01:21:35c'est-à-dire qu'on nous dit
01:21:36qu'il faut faire des économies
01:21:37bien sûr que nous
01:21:37on est favorable aux économies
01:21:38c'est pas le débat
01:21:39quand il y a des économies
01:21:41à faire
01:21:41parce qu'il y a des choses
01:21:42qui ne fonctionnent pas très bien
01:21:43je pourrais vous donner des exemples
01:21:45sur la sécurité sociale
01:21:46par exemple
01:21:46sur l'assurance maladie
01:21:47bien sûr qu'il faut les faire
01:21:48mais les recettes
01:21:49est-ce qu'on va en parler un jour
01:21:50est-ce qu'on va parler
01:21:51des 211 milliards
01:21:52des entreprises
01:21:54ou c'est tabou
01:21:55pour nous c'est pas tabou
01:21:56est-ce qu'on va parler
01:21:56des...
01:21:57donc il faut une taxe Zuckman
01:21:59ou quelque chose
01:21:59bien sûr que oui
01:22:00pourquoi on se retourne
01:22:02toujours vers les plus pauvres
01:22:02on n'a vraiment
01:22:04aucune difficulté à dire
01:22:05on va gêner les prestations sociales
01:22:07alors là c'est sûr
01:22:07que la masse
01:22:08est beaucoup plus importante
01:22:09le nombre
01:22:09mais par contre
01:22:10on ne regarde jamais vers le haut
01:22:12et bien nous nous disons
01:22:12les organisations syndicales
01:22:13et nous à l'UNSA
01:22:14nous disons en particulier
01:22:15il faut plus de justice fiscale
01:22:17donc revoir la politique fiscale
01:22:18de ce pays
01:22:19oui les recettes
01:22:20c'est important
01:22:21les dépenses aussi
01:22:22mais les recettes
01:22:22et on ne nous parle
01:22:23jamais de recettes
01:22:24Dominique Corona
01:22:25sans aller jusqu'à la taxe Zuckman
01:22:27est-ce qu'il y a un compromis
01:22:28qui permettrait
01:22:28de rééquilibrer
01:22:30la fiscalité
01:22:30sans aller jusque là
01:22:31mais attendez
01:22:32mais bien sûr que oui
01:22:33vous avez la taxe Zuckman
01:22:35effectivement
01:22:35pour les plus hauts patrimoines
01:22:37j'ai entendu
01:22:37le patron de Mistral
01:22:39dire qu'il n'y était pas opposé
01:22:41alors on nous a dit
01:22:41à plusieurs reprises
01:22:42que le patron de Mistral
01:22:44était
01:22:44il serait vraiment
01:22:46très contre
01:22:46etc
01:22:47très opposé
01:22:47il a dit l'inverse
01:22:48l'intelligence artificielle
01:22:49juste présente
01:22:50l'intelligence artificielle
01:22:50il a dit l'inverse
01:22:52d'autres grands patrons
01:22:54disent qu'effectivement
01:22:55qu'il faut rééquilibrer
01:22:56les choses aujourd'hui
01:22:57et on ne peut pas
01:22:58rester sourd à cela
01:22:59c'est parce qu'effectivement
01:23:00quand on a besoin
01:23:01de trouver de l'argent
01:23:02et bien on se retrousse
01:23:03tous les manches
01:23:04on ne peut pas demander
01:23:05au monde du travail
01:23:06de payer en permanence
01:23:07l'addition
01:23:08parce que c'est injuste
01:23:09et ça ne peut plus durer
01:23:10et si vous n'avez pas
01:23:11de réponse
01:23:12ou que ça traîne
01:23:13que ça ne va pas assez loin
01:23:13est-ce que vous craignez pas
01:23:14qu'à un moment
01:23:15les syndicats
01:23:15vous soyez peut-être
01:23:16un peu dépassés
01:23:17débordés
01:23:18on a vu
01:23:18bloquons tout
01:23:19ça s'est créé sans vous
01:23:21est-ce que ça ne pourrait pas
01:23:22finalement revenir du terrain
01:23:23ça s'est créé sans nous
01:23:24mais je crois que
01:23:25si on devait comparer
01:23:26même si moi je ne suis pas
01:23:27dans la comparaison
01:23:27je crois qu'on a quand même
01:23:28beaucoup mieux réussi
01:23:29la mobilisation
01:23:30parce qu'effectivement
01:23:31nous avons des mots d'ordre
01:23:32qui sont clairs
01:23:33bloquons tout
01:23:34c'était un peu
01:23:34effectivement une nébuleuse
01:23:35avec parfois
01:23:36des revendications
01:23:37très antinomiques
01:23:38donc simplement
01:23:39oui nous avons des revendications
01:23:41oui nous sommes prêts
01:23:42oui la balle est dans le camp
01:23:43du Premier ministre
01:23:44et je vous assure
01:23:45qu'on ne lâchera pas
01:23:45Premier ministre seul
01:23:47Neila
01:23:47c'est vrai qu'il est quand même
01:23:48dans une situation
01:23:49un peu particulière
01:23:50d'abord le gouvernement
01:23:51est démissionnaire
01:23:52il est en train
01:23:53de constituer le sien
01:23:55et il doit dans le même temps
01:23:57négocier
01:23:57ou préposer des choses
01:23:59au syndicat
01:24:00c'est une drôle de situation
01:24:01oui c'est une drôle de situation
01:24:02parce qu'effectivement
01:24:03des ministres démissionnaires
01:24:05qui lorsqu'ils prennent la parole
01:24:06sont perçus
01:24:06comme les français
01:24:07comme n'étant plus
01:24:07vraiment en poste
01:24:09ils gèrent les affaires courantes
01:24:11comme on dit
01:24:11peut-être à l'exception
01:24:12de Bruno Retailleau
01:24:12qui lui s'engage un peu plus
01:24:14qui a une casquette
01:24:14de chef de parti
01:24:15qui lui permet par moment
01:24:16de se positionner
01:24:17sur certains sujets
01:24:17mais de fait
01:24:18Sébastien Lecornu
01:24:19s'il ne parle pas
01:24:20il n'y a pas de ministres
01:24:20qui peuvent porter la parole
01:24:21pour lui
01:24:22d'ailleurs il n'y a pas
01:24:22de porte-parole du gouvernement
01:24:23en ce moment
01:24:24par ailleurs
01:24:25dans ses soutiens
01:24:26on ne les entend pas non plus
01:24:27le bloc central
01:24:28qui sont censés
01:24:29venir le soutenir
01:24:31et porter sa voix
01:24:33donc il se retrouve
01:24:34effectivement
01:24:34avec une espèce
01:24:35de pression maximale
01:24:36et une attente
01:24:37de ce qu'il va dire
01:24:38parce qu'il n'a pas
01:24:39beaucoup parlé
01:24:40pour le moment
01:24:40il a juste dit rupture
01:24:41sur le fond et sur la forme
01:24:42c'est-à-dire
01:24:43qu'il ne peut pas décevoir
01:24:44si les français
01:24:45ne perçoivent pas
01:24:46la rupture
01:24:46ça part déjà mal
01:24:48il a pris des décisions
01:24:49sur les symboles
01:24:49je pense évidemment
01:24:50aux aux fériés
01:24:51les avantages des anciens
01:24:52communistes
01:24:53la limitée
01:24:54la durée pendant laquelle
01:24:54ils peuvent y avoir droit
01:24:55et puis là
01:24:56Matignon annonce ce matin
01:24:57donc des décisions rapides
01:24:58et concrètes
01:24:59pour alléger
01:24:59l'organisation de l'Etat
01:25:01une mission
01:25:02Etat efficace
01:25:03rien que le nom
01:25:04ça fait sourire
01:25:04ça ressemble à d'Elon Musk
01:25:05qui avait fait Elon Musk
01:25:06qui avait créé un département
01:25:07ad hoc pour essayer de voir
01:25:08où est-ce qu'il pouvait
01:25:09effectivement tailler
01:25:10et là c'est des délégations
01:25:12interministérielles
01:25:13alors qu'ils ne parlent pas
01:25:13beaucoup aux français
01:25:14C'est ça concrètement
01:25:15ça veut dire quoi ?
01:25:16Par exemple
01:25:16quand on ne veut pas
01:25:17filer une mission précise
01:25:20soit à des députés
01:25:20ou à un ministère
01:25:21Vous voulez que j'en nomme
01:25:22une ou deux ?
01:25:23Suppression de la délégation
01:25:24interministérielle
01:25:25en charge du suivi
01:25:26des conclusions
01:25:27du Varenne agricole
01:25:28de l'eau
01:25:29et de l'adaptation
01:25:30au changement climatique
01:25:31ça fait du monde
01:25:32ça fait de l'argent ça ?
01:25:33Quand un ministère
01:25:34n'est pas capable
01:25:34de faire lui-même le suivi
01:25:35il délègue ça
01:25:36délégation interministérielle
01:25:38J'en cite une autre
01:25:38suppression du coordonnateur
01:25:40national des mobilités
01:25:41pour les Jeux olympiques
01:25:42et paralympiques
01:25:43de Paris 2024
01:25:44ça aurait dû être supprimé
01:25:45déjà ça ?
01:25:46Là pour le coup
01:25:46c'est un peu plus sens
01:25:47Et qui était rattaché
01:25:47au ministère des Transports
01:25:48ainsi que la délégation
01:25:49ministérielle aux Jeux olympiques
01:25:50et paralympiques de 2024
01:25:51au ministère de l'économie
01:25:53des finances
01:25:53et de la souveraineté
01:25:55industrielle et numérique
01:25:56Et pour répondre
01:25:57à votre remarque Christophe
01:25:59quand on demande ce matin
01:26:00à l'entourage du Premier ministre
01:26:01des détails
01:26:02sur ce que ça représente
01:26:02en termes d'économie
01:26:03pour l'instant
01:26:04ces détails
01:26:04nous ne les avons pas
01:26:05Attendez
01:26:06là-dessus
01:26:06Deux fonctionnaires
01:26:09nommés pour ça
01:26:10M. Pierre-Mathieu Duhamel
01:26:11et M. Denis Morin
01:26:12président de la Chambre d'honneur
01:26:13à la Cour des Comptes
01:26:14Économie, démagogie, pub
01:26:17Un peu de la pub
01:26:18un peu démagogique
01:26:18parce qu'en parallèle
01:26:19on reçoit nous
01:26:20à l'assurance maladie
01:26:21un décret visant
01:26:22à faire payer plus
01:26:23les malades en ALD
01:26:24pour les cures thermales
01:26:25Vous voyez ?
01:26:26Donc ça par contre
01:26:27on ne le dit pas
01:26:28sauf que c'est
01:26:29à l'analyse
01:26:30de l'assurance maladie
01:26:30mardi
01:26:31et donc vous voyez bien
01:26:33le double discours
01:26:33très franchement
01:26:34on peut amuser
01:26:36la galerie
01:26:36parce qu'il faut certainement
01:26:37regarder, je l'ai dit
01:26:38les dépenses
01:26:38mais les sujets sérieux
01:26:40pour l'instant ça continue
01:26:41C'est la baisse du remboursement
01:26:42Le ticket modérateur
01:26:44On passerait
01:26:4465% de remboursement
01:26:46pour les ALD
01:26:46Pour les ALD
01:26:47donc c'est le plus malade
01:26:48donc une fois de plus
01:26:49c'est pas très juste
01:26:49voyez-vous
01:26:50Alexis et Neila
01:26:52on leur a quand
01:26:53le nouveau gouvernement
01:26:54parce que
01:26:54tant qu'on n'est pas sorti
01:26:56de la difficulté
01:26:57du bourbier
01:26:58des négociations
01:26:59moi je suis potentiel ministre
01:27:00j'ai pas envie d'y aller
01:27:01ça tombe bien
01:27:03ça tombe bien
01:27:04ça a déjà été une difficulté
01:27:05pour les précédents gouvernements
01:27:07il y a eu des difficultés
01:27:08parce que
01:27:09certains ne voulaient pas y aller
01:27:10parce que
01:27:11les parcs composés
01:27:12le bloc central
01:27:12se tirent dans les pattes
01:27:14et là s'ajoute
01:27:14effectivement
01:27:15le fait que
01:27:16Sébastien Lecornu
01:27:16doit voir tout le monde
01:27:18et faire des propositions
01:27:19avant de composer son gouvernement
01:27:20donc on nous dit
01:27:21pas avant début octobre
01:27:23voire mi-octobre
01:27:24donc Sophie Bignet a la raison
01:27:25c'est la rue qui commande
01:27:26en fait
01:27:26c'est des gens qui sont dans la rue
01:27:27je ne sais pas si la rue elle commande
01:27:29mais la rue elle montre
01:27:30qu'elle peut être beaucoup plus sage
01:27:31que les politiques
01:27:31nous sommes 8
01:27:32on s'entend
01:27:33on arrive à sortir des textes inter-syndicaux
01:27:35nous sommes nous
01:27:36la boussole effectivement
01:27:37quand même dans ces temps troubles
01:27:38parce qu'on sait où on va
01:27:39si les politiques pouvaient être comme nous
01:27:41et nous écouter un peu plus
01:27:42peut-être qu'on n'en serait pas là
01:27:43merci beaucoup
01:27:44l'ultimatum des syndicats
01:27:46la réponse des politiques
01:27:47on continue à en parler
01:27:48dans le non-stop
01:27:48sur BFM TV
01:27:49dans un instant
01:27:50Karine de Ménonville
01:27:50Jérémy Brossard
01:27:52mais avant ça
01:27:52on vous souhaite un très bon week-end
01:27:53qui sera presque ensoleillé
01:27:55va vous dire Marc
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