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  • il y a 3 semaines
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec nos reporters et les BFM locales.
00:00:07Hésitez-vous en ce moment à mettre le chauffage ou à le pousser à cause du coût ?
00:00:11On vous posera la question avec Noémie Vira à Argenteuil alors que plus d'un tiers des ménages disent avoir du mal à payer leur facture d'énergie.
00:00:19On sera aussi dans la Drôme avec Romain Ituin qui se cache derrière les sabotages à la SNCF.
00:00:24Une carrière, on le verra avec Romain, a également été incendiée. La piste de l'ultra-gauche est évoquée.
00:00:29On ira aussi dans le Barin, dans un EHPAD. Faut-il obliger les résidents et leurs visiteurs à se vacciner contre la grippe ?
00:00:36C'est en tout cas dans le projet de budget de la CQ.
00:00:39Et puis on vous emmènera aussi dans le Var sur une route particulièrement dangereuse.
00:00:42C'est à tel point que les résidents, vous le verrez les riverains, ne se déplacent plus sans leur kit de premier secours.
00:00:49A la table du Midi BFM aujourd'hui, Sofiana Clouf pour l'économie, Eva Jaco pour la conso, Loïc Rivière pour la météo.
00:00:58Et tout de suite, Mathieu Couache.
00:00:59Bonjour à tous.
00:01:13A la une du Midi BFM, le chauffage est-il en train de devenir un produit de luxe ?
00:01:1836% des Français ont des difficultés à payer leurs factures de gaz ou d'électricité.
00:01:24Le médiateur national de l'énergie demande un service minimum toute l'année, même en cas d'impayé.
00:01:29Le gouvernement dit non à une taxe Zuckman, même allégée, si elle touche les usines ou les entreprises innovantes.
00:01:36La déclaration de Maude Bréjon sur BFM TV met le feu aux poudres à l'Assemblée.
00:01:40Est-ce la fin de cette taxe, largement soutenue par les Français ?
00:01:43La menace de censure par les socialistes monte encore d'un cran.
00:01:47Les banques serrent la vis sur les découverts.
00:01:50D'ici un an, ils seront traités comme de vrais crédits.
00:01:52Les refus seront plus nombreux, les montants moins importants.
00:01:56Sophia Naclouf nous explique comment ces nouvelles règles vont compliquer la vie de millions de Français.
00:02:01Et puis la météo, Loïc, ça donne quoi aujourd'hui ?
00:02:03La valse des nuages se poursuit.
00:02:05On aura toutes les nuances de gris cet après-midi sur les deux tiers nord du pays.
00:02:08Quelques pluies, ce sera beaucoup plus lumineux dans le même temps des Pyrénées aux Alpes jusqu'à la Méditerranée.
00:02:12Et les températures remontent un peu au sud jusqu'à 23 degrés, notamment à Bastille.
00:02:18C'est bien que ça remonte, parce qu'à l'approche de l'hiver,
00:02:21on se rend compte que pour de plus en plus de Français, ce chauffer devient inabordable.
00:02:26Plus des trois quarts des ménages se restreignent pour des raisons financières.
00:02:30Un tiers disent même avoir eu du mal à payer certaines factures.
00:02:33Oui, selon le baromètre annuel du médiateur national de l'énergie,
00:02:37ces chiffres, c'est du jamais vu sur fond, évidemment, de hausse des prix de l'énergie.
00:02:42Romain Langlais, Pauline Delevoix.
00:02:46Jamais la précarité énergétique n'avait touché autant de ménages en Hexagone.
00:02:51Selon le médiateur de l'énergie, 36% des Français déclarent rencontrer des difficultés
00:02:56pour payer leurs factures de gaz et d'électricité en 2025.
00:03:00La faute a des prix en constante hausse.
00:03:02En chauffage et l'électricité, 200 et quelques.
00:03:05La facture a bien augmenté.
00:03:08Oui, ça a augmenté.
00:03:09Conséquence directe, près de trois quarts des foyers disent appliquer des restrictions de chauffage
00:03:14pour des raisons financières.
00:03:15Là, en ce moment, on a entre 19 et 20 degrés, donc il n'y a aucune raison de chauffer de manière régulière.
00:03:23Point noir également pour 3,8 millions de foyers.
00:03:26Le versement décalé du chèque énergie habituellement distribué en avril.
00:03:30Ça a accentué leurs difficultés.
00:03:32D'habitude, ils ont cette aide qui est à peu près 150 euros en moyenne.
00:03:36Et bien là, cette année, ça ne sera versé qu'en novembre.
00:03:39Donc les consommateurs nous ont dit que ça leur a créé des difficultés supplémentaires par rapport aux années précédentes.
00:03:47Pour limiter l'explosion des factures, le médiateur de l'énergie recommande de comparer au maximum les offres
00:03:52et de privilégier les contrats à heure pleine heure creuse.
00:03:56Et à 12h45, on sera avec le médiateur de l'énergie.
00:03:59Le chèque énergie notamment doit arriver dans les prochains jours.
00:04:01Attention aux arnaques.
00:04:03On en vient à la politique.
00:04:04Il reste une semaine maintenant aux députés pour se mettre d'accord sur le budget avant le vote de mardi prochain.
00:04:10Et alors, ça paraît de plus en plus compliqué, surtout quand on prononce le mot Zuckman.
00:04:14Ou le mot Zucklite, celui de Sofiane.
00:04:17Ou le mot taxe, tout court.
00:04:18Ou le mot taxe.
00:04:18Le PS, vous savez, espérer convaincre le gouvernement avec son idée de taxe Zuckman allégée sur les hauts patrimoines.
00:04:26Et bien, c'est non, répond la porte-parole du gouvernement sur BFM TV.
00:04:29Écoutez.
00:04:30Vous pouvez l'appeler Zuckman, Zuckman Lite.
00:04:32À partir du moment où ça touche à l'appareil productif, aux usines, aux grandes start-up qui créent de l'innovation, nous serons contre.
00:04:42Le gouvernement est opposé et restera opposé à la taxe Zuckman.
00:04:47Et on ne l'est pas par dogmatisme.
00:04:48On ne l'est pas par volonté de blocage.
00:04:50Mais on ne peut pas faire n'importe quoi avec l'emploi.
00:04:53On ne peut pas faire n'importe quoi avec l'innovation.
00:04:55On ne peut pas faire n'importe quoi avec les entreprises.
00:04:58On doit préserver l'emploi.
00:05:00On doit préserver ce qui marche en France.
00:05:02Pour autant, on est évidemment ouvert à discuter.
00:05:05On verra ce qui se passe dans l'hémicycle.
00:05:07Mais je remarque qu'en commission des finances, la semaine dernière, elle a été rejetée par une majorité de députés.
00:05:13Oui, sauf que cette taxe, elle était réclamée, voire exigée par l'EPS pour ne pas faire tomber le gouvernement.
00:05:18Edgar Becker, on vous retrouve à l'Assemblée.
00:05:20Côté socialiste, c'est vu comment ? Comme une provocation, cette déclaration de Maude Bréjean ?
00:05:24Oui, parce que vous le savez, il y a deux versions de la taxe Zuckmann.
00:05:28L'original, un impôt minimum de 2% sur les hauts patrimoines à partir de 100 millions d'euros.
00:05:34Il y a la taxe Zuckmann bis, l'amendement de repli, de compromis.
00:05:38Un impôt minimum de 3% cette fois sur les hauts patrimoines à partir de 10 millions d'euros.
00:05:43Mais pour Maude Bréjean, vous l'avez entendu, ce ne sera ni l'un ni l'autre.
00:05:47Une déclaration qui fait aujourd'hui, il faut le dire, bondir les socialistes.
00:05:51Une députée PS me disait il y a quelques instants, le meilleur outil, ça reste la taxe Zuckmann, originale ou allégée.
00:05:59Une autre parlementaire PS me disait, elle, après les déclarations de Maude Bréjean,
00:06:04si elle reste sur cette ligne, j'espère qu'elle va préparer ses cartons.
00:06:08Ou encore un autre député socialiste qui me disait, c'est irresponsable, nous faisons un pas, à eux d'en faire un.
00:06:15Mais Marine Le Pen, elle, n'est pas du tout de cet avis.
00:06:19Pour elle, que ce soit taxe Zuckmann hard ou taxe Zuckmann light, ce sera non. Écoutez-la.
00:06:25Du tout allégée. Il faut regarder le texte.
00:06:27En réalité, elle est aggravée, puisqu'elle va toucher beaucoup plus de personnes.
00:06:33Et donc la cible n'est plus du tout la même.
00:06:35Donc il n'en est pas question pour nous.
00:06:37Voilà, Zuckmann, non. Ni light, ni hard, ni rien du tout.
00:06:41Voilà, et après cette réponse de Marine Le Pen, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti Socialiste,
00:06:49lui a répondu sur X.
00:06:51Pour l'extrême droite, je cite, les classes populaires doivent payer l'impôt des milliardaires.
00:06:56Merci beaucoup Edgar Becquet avec Rémi Soula.
00:06:58Et puis on reparlera de la taxe Zuckmann avec Nela Latrousse à 12h40.
00:07:02Décryptage complet tout à l'heure.
00:07:05Le trafic TGV a repris quasiment normalement vers le sud-est après la pagare d'hier.
00:07:10Image, vous le voyez en direct de la gare Saint-Charles à Marseille.
00:07:1350 000 voyageurs n'ont pas pu prendre leur train à cause d'un incendie de Cap.
00:07:1750 000 quand même.
00:07:18Incendie visiblement d'origine criminelle.
00:07:20Le ministre des Transports a parlé de sabotage.
00:07:22Sans prendre aux lignes SNCF, c'est visé évidemment à un symbole de l'État.
00:07:27Les enquêteurs privilégient ce matin la piste d'une action politique.
00:07:30Et soupçonne, vous allez voir, la mouvance d'ultra-gauche.
00:07:33Car un autre incendie a été signalé dans une carrière à proximité.
00:07:36Reportage Romain Hétuan et Anaïs Girard avec Eléa Morel.
00:07:4116 câbles incendiés hier à quelques centaines de mètres de la gare.
00:07:46Pour les gendarmes, aucun doute, c'est un acte volontaire qui a visé les infrastructures de signalisation de la SNCF.
00:07:54Vous avez absolument tous nos réseaux d'informations et de communications qui circulent dans les câbles qui ont été endommagés.
00:08:01L'enquête se dirige vers un sabotage lié à des revendications.
00:08:05Une piste d'autant plus sérieuse qu'une entreprise située à proximité immédiate des voies a elle aussi été victime d'incendies quelques dizaines de minutes plus tôt.
00:08:15Pour l'heure, aucun lien formel n'a été établi entre ces faits.
00:08:19Mais pour le directeur, c'est un acte malveillant.
00:08:21Il y a cinq matériels qui ont été brûlés. Ils sont élonnés les uns des autres.
00:08:25Et puis il y a le site d'installation industrielle qui a été aussi enflammé.
00:08:31Donc il y a plusieurs départs de feu.
00:08:33Certainement, c'est plutôt criminel, effectivement.
00:08:35L'entreprise participe aux travaux de création d'un échangeur sur l'autoroute A7.
00:08:39Un projet contesté localement.
00:08:42Alors, ces incendies pourraient-ils être des actions coordonnées ?
00:08:45Hier, un message de revendication a été publié sur Internet.
00:08:50Il y a un poème qui a été publié sur une plateforme IndieMedia.
00:08:54Souvenez-vous, c'est cette plateforme qui flèche un peu vers la mouvance ultra-gauche.
00:08:58Grosso modo, il fait référence quand même très explicitement à ces dégradations commises l'avant-veille.
00:09:04Pour l'heure, aucun individu n'a été interpellé.
00:09:08Ça fait maintenant une semaine jour pour jour que Nicolas Sarkozy est en prison après sa condamnation, vous le savez, dans l'affaire du financement libyen de sa campagne.
00:09:15L'ancien président bénéficie-t-il d'un traitement spécial ?
00:09:19C'est la question qu'on va poser à Boris Karlamoff du service police-justice de BFMTV.
00:09:23Bonjour Boris. Est-ce que l'ancien président a le droit à plus de parloirs que les autres détenus ?
00:09:28Factuellement, oui, puisque Nicolas Sarkozy bénéficie de quatre parloirs familiaux par semaine.
00:09:34Selon nos informations, son épouse Carla Bruni est venue le visiter à de nombreuses reprises depuis son incarcération, depuis donc mardi dernier.
00:09:44Et selon la loi, un prévenu, soit un prisonnier qui n'a pas été condamné définitivement, ce qui est le cas de Nicolas Sarkozy,
00:09:50puisqu'on va le rappeler que dans ce dossier libyen, il a fait appel, un prévenu bénéficie de trois parloirs par semaine.
00:09:58Oui, mais voilà, dans cette présence de la santé, il y a un taux d'occupation qui est important, 180%, une surpopulation carcérale.
00:10:04Donc dans les faits, c'est prévenu de la présence de la santé, il n'atteigne rarement que les trois parloirs par semaine.
00:10:10Donc lui, il a plus.
00:10:11Donc lui, il a plus, puisque ça fait quatre depuis mardi dernier.
00:10:15Toujours selon nos informations, au-delà des parloirs familiaux, il a les parloirs avec les avocats,
00:10:19puisque Christophe Ingrin, Jean-Michel Darwa, les deux avocats de Nicolas Sarkozy,
00:10:24visitent quotidiennement leurs clients en prison à Tour de Rôle, des parloirs sans limitation de temps.
00:10:31Christophe Ingrin, l'un des deux avocats, y était encore ce matin.
00:10:34Et on rappelle qu'ils ont évidemment déposé une demande de remise en liberté qui sera examinée dans les semaines qui viennent.
00:10:40Merci beaucoup Boris.
00:10:41L'actualité, c'est aussi la Jamaïque sous des trompes d'eau, secouée aussi par de violentes rafales de vent
00:10:46à l'approche de l'ouragan Mélissa, classée en catégorie 5, la plus dangereuse.
00:10:50Trois personnes d'ailleurs ont péri en barricadant leur maison hier.
00:10:53Regardez ces images saisissantes, prises par un avion de l'US Air Force dans l'œil du cyclone.
00:11:00S'il ne perd pas en puissance en touchant terre en fin de journée,
00:11:03Mélissa pourrait provoquer des ravages comparables à ceux causés par Katrina aux Etats-Unis.
00:11:09C'était il y a 20 ans.
00:11:12Un peu d'histoire maintenant ?
00:11:13Ah bah oui, on ne perd jamais une bonne occasion de se cultiver.
00:11:16Connaissez-vous tous autour de la table l'opération Dynamo ?
00:11:19C'est Dunkerque, c'est l'histoire du film Dunkerque, non ?
00:11:21Tout à fait, c'est Dunkerque.
00:11:22C'est pendant la Seconde Guerre mondiale où on a dû évacuer 400 000 soldats.
00:11:26Il y avait des Français, des Belges, des Anglais.
00:11:28Effectivement, ça a fait le film Dunkerque de Christopher Nolan.
00:11:31Les épaves des bateaux coulés par les Allemands, figurez-vous, sont en train de refaire surface.
00:11:35Oui, avec l'érosion, on retrouve même des vestiges encore plus anciens.
00:11:39Reportage BFM Grand Littoral de Florine Kurek.
00:11:44Sur le littoral, la mer décide quand elle livre ou reprend ses secrets.
00:11:49Ce jour-là, malgré la marée basse, aucun vestige visible.
00:11:52La tempête a lissé la plage.
00:11:55Pourtant, entre ces bouées, on pouvait apercevoir il y a quelques semaines un morceau d'épave de bateau.
00:12:00Le morceau qu'on voit là, c'est peut-être une épave que j'avais identifiée comme étant la monarche,
00:12:05qui aurait tapé sur le banc juste devant et qui aurait coulé en 1866.
00:12:11Le monarque, un navire anglais chargé de sucre, aurait sombré ici il y a plus de 150 ans.
00:12:18Un peu plus loin, une autre épave découpée cette fois refait surface.
00:12:23Si ces vestiges réapparaissent aujourd'hui, c'est le signe visible de l'érosion.
00:12:27On a presque perdu 1m50 de sable en une quarantaine d'années.
00:12:32C'est pour ça qu'on voit de mieux en mieux ces épaves de l'opération Dynamo
00:12:36et qu'on retrouve ces fonds de bateau qui apparaissent.
00:12:38Cinq épaves régulièrement visibles datent de l'opération Dynamo.
00:12:43En 1940, plus de 200 navires avaient sombré lors de cette évacuation historique.
00:12:49Et quand la mer les dévoile à nouveau, la prudence s'impose.
00:12:52Il y a des éléments pointus parfois qui peuvent être dangereux.
00:12:57Et quand vous êtes notamment dans l'eau, on ne les voit pas du tout.
00:12:59Et donc, il faut faire très attention.
00:13:00Des épaves qui pourraient à nouveau se dévoiler la semaine prochaine.
00:13:04Des grandes marées sont prévues à partir de mercredi.
00:13:07Deux talons.
00:13:09Justement, il est temps d'y aller, Mathieu.
00:13:11Direct région, sans talons.
00:13:13Je n'ai pas l'habitude, je répète.
00:13:15Direct région, on vous emmène à Toulon avec BFM Toulon-Var.
00:13:19Il y a une route départementale particulièrement dangereuse.
00:13:22Cinq accidents depuis le début de l'année.
00:13:24Il faut dire qu'elle est mal éclairée, qu'elle est souvent humide et glissante.
00:13:28C'est à tel point que les riverains sont équipés d'un kit d'urgence
00:13:32pour être prêts à intervenir.
00:13:34Reportage Morgane Pellegrin.
00:13:36Avec ce chemin, ça me permet d'accéder à plus ou moins la route
00:13:40pour dépanner les gens, pour accéder là au niveau de la glissière
00:13:43et la route qui est juste derrière.
00:13:45Toujours équipés de leurs trousses de secours,
00:13:47Hans et sa femme sont les premiers à intervenir
00:13:50quand un accident se produit.
00:13:52La plupart du temps, les dégâts sont matériels.
00:13:54Mais le 19 octobre dernier,
00:13:56un enfant de 7 ans perd la vie dans une collision.
00:13:59On a entendu l'impact, on a entendu les gens crier.
00:14:02Du coup, on a demandé s'ils avaient besoin d'aide.
00:14:04Donc mon épouse est intervenue.
00:14:06Moi, je suis resté ici.
00:14:08Et en étant ici, on a pu...
00:14:11J'ai pu apporter des couvertures, de l'eau,
00:14:14de soutenir s'il y avait besoin à distance.
00:14:15Depuis sa fenêtre, le Toulonais voit et entend tout.
00:14:19Il est le témoin régulier des incivilités des usagers de la route.
00:14:23En moins d'un an, déjà 5 accidents se sont produits sous ses yeux.
00:14:27Parfois, certaines personnes font des allers-retours.
00:14:30On les entend, on reconnaît les bruits.
00:14:32Beaucoup d'allers-retours pour s'amuser,
00:14:34que ce soit en moto ou en voiture.
00:14:35Hans lance aujourd'hui un appel à l'aide.
00:14:38Dans un courrier envoyé à la ville de Toulon et au département du Var,
00:14:41il réclame plus de sécurité,
00:14:43un ralentissement de la vitesse autorisé avec la mise en place d'un radar
00:14:47et davantage d'éclairage public.
00:14:50Et on continue à parler sécurité routière avec notre invité Martin Bousia.
00:14:53Bonjour, merci d'être avec nous spécialiste des transports chez Sia Partners.
00:14:56Parce qu'on a remarqué que dans certains départements,
00:14:58comme l'Aude, le Gard et l'Hérault,
00:14:59il y avait moins d'accidents,
00:15:02mais plus dangereux, plus meurtriers.
00:15:03Comment ça s'explique ?
00:15:06Ça s'explique pour plusieurs raisons.
00:15:07Déjà, ça concerne deux classes d'âge particuliers,
00:15:10qui sont les seniors.
00:15:11Vous savez, on a une population qui vieillit,
00:15:13qui somnole, qui a moins de réflexes.
00:15:15Forcément, il y a plus d'accidents graves.
00:15:18Et ensuite, les jeunes, avec trois fléaux,
00:15:20qui sont évidemment la vitesse,
00:15:23mais aussi de plus en plus le téléphone portable,
00:15:24évidemment.
00:15:25Et l'alcool et les stupéfiants,
00:15:27qui restent la cause numéro une d'accidents.
00:15:30Et ceci concerne toutes les catégories sociales, par ailleurs.
00:15:33Qu'est-ce qui ne fonctionne pas aujourd'hui dans la prévention routière,
00:15:38que ce soit d'ailleurs pour les seniors dont vous venez de parler,
00:15:40ou chez les jeunes ?
00:15:43Il y a plusieurs raisons.
00:15:45Effectivement, en France, on garde son permis à vie.
00:15:48Donc pour les seniors, ça peut être effectivement un enjeu de vérifier
00:15:52qu'on a encore les reflets,
00:15:53c'est qu'on est capable de maîtriser son véhicule.
00:15:56Et puis pour les jeunes, malheureusement,
00:15:58on passe de plus en plus de temps sur son téléphone.
00:16:00Il y a de plus en plus de choses qui se font par le téléphone.
00:16:02Donc voilà, on a tendance à prendre l'appel, etc.
00:16:06Et puis une augmentation des consommations de stupéfiants.
00:16:09Au-delà du cannabis,
00:16:10aujourd'hui, on a à peu près 1 million de consommateurs de cocaïne en France.
00:16:14C'est une augmentation de 5% depuis 2014.
00:16:17Et donc voilà, c'est deux raisons aussi qui expliquent
00:16:19que la prévention ne peut pas tout.
00:16:21Oui, mais ça, on le sait que c'est dangereux.
00:16:22Et pourtant, visiblement, on le fait quand même.
00:16:24Donc ça veut dire quoi ?
00:16:24Ça veut dire qu'il faut plus de sanctions ?
00:16:26Ou alors que l'information, l'éducation n'est pas au point ?
00:16:30Effectivement, je pense qu'il y a les deux.
00:16:32Donc voilà, 9 accidents sur 10,
00:16:34c'est le facteur humain qui est pris en compte.
00:16:37Donc on parlait tout à l'heure de l'état des routes.
00:16:39C'est effectivement la prévention,
00:16:41travailler sur les bons effets.
00:16:43On ne pourra pas tout régler par de l'infrastructure,
00:16:46par de l'investissement sur les routes.
00:16:47Effectivement, il faut travailler dans les écoles,
00:16:50cibler particulièrement les plus jeunes.
00:16:52Éventuellement, travailler l'aspect législatif,
00:16:55comme je le disais, sur un permis à vie
00:16:57qui n'a pas forcément beaucoup de sens.
00:16:58Vous avez parlé du rôle du téléphone portable dans ces accidents.
00:17:02Quelle est la part des problèmes causés par les téléphones
00:17:05qu'on manipule, souvent d'ailleurs pour envoyer des messages
00:17:08plus que pour téléphoner ?
00:17:09Est-ce que ça concerne plus les jeunes que les adultes,
00:17:12les personnes âgées ?
00:17:14Ça concerne tout le monde,
00:17:15mais évidemment, ça concerne un peu plus les jeunes.
00:17:17Alors effectivement, c'est aujourd'hui plutôt l'alcool,
00:17:19mais stupéfiant, la clause numéro 1,
00:17:21mais le portable, ça progresse de manière importante.
00:17:25C'est toute une éducation qui ne concerne pas uniquement la voiture.
00:17:29On voit que c'est un sujet qui concerne beaucoup l'école.
00:17:32Donc je pense que si on travaille l'ensemble des différents sujets,
00:17:36il faut apprendre effectivement que le téléphone,
00:17:38ça reste la plupart du temps dans la poche.
00:17:41Et puis si on a besoin de téléphoner,
00:17:42d'en recevoir un message, on peut le sortir à l'arrêt.
00:17:44Voilà, une meilleure formation.
00:17:46Et puis pour les plus âgés que vous évoquiez,
00:17:47la fin a priori du permis à vie,
00:17:49puisque c'est une nouvelle norme européenne
00:17:52qui va arriver dès les prochaines années
00:17:55avec des contrôles de santé obligatoires justement
00:17:58pour voir si on est encore en état de conduire.
00:18:00On va parler banque maintenant avec Sofiane.
00:18:02Attention, les règles vont changer pour les découvertes
00:18:04si vous êtes du genre à être dans le rouge.
00:18:05Votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
00:18:13Épargne, retraite, santé, prévoyance.
00:18:15AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
00:18:20Votre rendez-vous avec Revolut Business.
00:18:23La banque pro pour accélérer votre business.
00:18:26Votre rendez-vous avec Evans.
00:18:28Votre partenaire location longue durée.
00:18:30Avancez vers une meilleure mobilité avec Evans.
00:18:32Midi éco avec Sofiane.
00:18:36Les règles vont donc changer sur le découvert
00:18:38et c'est une mauvaise nouvelle pour tous les Français
00:18:40qui sont obligés de finir le mois finalement à découvert.
00:18:43Et ils sont nombreux en fait,
00:18:44parce que jusqu'à présent on est dans une forme de zone grise en fait,
00:18:47pour tout dire.
00:18:47Quand on est dans le rouge,
00:18:48la banque elle peut décider ou non d'autoriser le découvert.
00:18:55Exactement, c'est parfois automatique,
00:18:58souvent avec des AG2 quand même.
00:18:59Et ça, ça concerne un Français sur cinq.
00:19:01Plus d'un Français sur cinq a découvert dès le 16 du mois.
00:19:05Et l'Union Européenne a décidé de limiter cet endettement caché
00:19:08parce qu'en fait, on prolonge cet endettement de mois en mois
00:19:12et de limiter les dérives.
00:19:13Et donc nous, on va devoir nous adapter à cette directive
00:19:16donc de l'Union Européenne qui va passer dans le droit français.
00:19:18Donc concrètement, qu'est-ce que ça va changer pour nous ?
00:19:20Eh bien, avant de vous autoriser un découvert,
00:19:23elle va devoir, cette banque, évaluer votre solvabilité.
00:19:26En clair, tout simplement,
00:19:28elle va prendre vos revenus et votre découvert.
00:19:31En dessous de 200 euros, ça va être assez simple.
00:19:34Dès qu'on passe cette barre-là,
00:19:35eh bien là, il faudra fournir des justificatifs.
00:19:37Prouver ses revenus, les charges.
00:19:39Et la banque, elle devra même consulter le fichier national
00:19:41des incidents de crédit.
00:19:43En clair, on va savoir si vous avez déjà eu de gros découvertes
00:19:47et vous serez en quelque sorte fiché.
00:19:49Et autrement dit, finit le découvert accordé en un clic
00:19:52ou sur un simple appel de son conseiller.
00:19:54Ça, en théorie, c'est pour les nouveaux clients,
00:19:56ceux qui vont ouvrir un compte à partir de novembre 2026.
00:20:00Mais évidemment, vous vous en doutez,
00:20:01c'est que la première étape, ça va être généralisé.
00:20:03Et ça, ça va toucher les plus modestes d'entre nous.
00:20:07Que des personnes qui, aujourd'hui, sont un petit peu cric-crac,
00:20:10ont du mal à finir les fins de mois, tout simplement,
00:20:12et qui comptent sur ce découvert autorisé,
00:20:14peut-être que demain, les banques ne leur accorderont plus
00:20:17ce type de crédit.
00:20:18Tout simplement parce qu'il y aura une analyse
00:20:20de la solvabilité obligatoire
00:20:22qui permettra de constater que, malheureusement,
00:20:25ils ne sont pas suffisamment riches
00:20:28pour pouvoir bénéficier de ce crédit-là.
00:20:30Est-ce que ça veut dire, Sofiane,
00:20:32que les inégalités risquent de se creuser encore un peu plus ?
00:20:35Oui, parce que les ménages les plus aisés,
00:20:36eux, ne vont pas avoir de problème.
00:20:37Ils ont des revenus stables.
00:20:38Ils auront toujours accès à ces découvertes.
00:20:40Les banques, en fait, elles vont attendre,
00:20:42comme pour un crédit, vous savez,
00:20:43on regarde le reste à vivre pour le crédit IMO,
00:20:45on attend souvent 30% de reste à vivre.
00:20:48On prend un exemple.
00:20:49Une personne qui gagne 2 000 euros net par mois
00:20:51et qui a 1 000 euros de charge, avec le loyer notamment,
00:20:54est déjà à 50% d'endettement.
00:20:56Donc, elle ne va pas pouvoir demander un gros découvert.
00:20:58C'est ça la différence.
00:21:00Aucune banque ne lui validera.
00:21:01Ça va être un gros problème.
00:21:02Résultat, le découvert pourrait devenir un produit de luxe
00:21:05réservé aux revenus confortables.
00:21:08Et là, c'est le grand fou sur ce qui va se passer.
00:21:09Parce que je croyais que l'UE voulait nous protéger au départ.
00:21:12Donc, il y a quand même une bonne nouvelle dans cette histoire ?
00:21:13Oui, il y en a quelques-unes.
00:21:14Mais évidemment, elles passent un peu à la trappe
00:21:16parce que cette mesure est très forte.
00:21:18En fait, on va empêcher certains Français
00:21:19de tomber dans cette spirale du découvert
00:21:22en les repérant plus facilement, en les signalant.
00:21:25Et en fait, les banques, elles n'ont aucune envie
00:21:26de remplir cette paperasse-là
00:21:28et d'autoriser moins de découvertes
00:21:29parce que ça fait moins d'argent pour elles.
00:21:31Donc, en fait, elles vont devoir être obligées
00:21:33de livrer une information plus claire, plus complète.
00:21:37La banque, elle devra présenter les taux d'intérêt,
00:21:39les frais et les conditions de remboursement.
00:21:41Un tout petit peu de transparence.
00:21:43Est-ce que ça veut dire que les frais bancaires vont augmenter ?
00:21:45Parce que si elles font plus sur les agios,
00:21:46elles vont se faire...
00:21:47En théorie, non.
00:21:48En théorie, non.
00:21:49Mais en pratique, oui.
00:21:51On en reparle dans un enneil, là.
00:21:52Mille et demi, bienvenue si vous nous rejoignez.
00:21:55À la une, la vaccination contre la grippe
00:21:58va-t-elle devenir obligatoire dans les EHPAD ?
00:22:01Pour les résidents et le personnel,
00:22:03les députés se penchent sur cette mesure
00:22:04qui éviterait des hospitalisations
00:22:06et ferait des économies dans le budget de la Sécu.
00:22:09Reportage à suivre dans un EHPAD
00:22:11où les avis, vous verrez, sont très partagés.
00:22:12Zuckmann, allégé ou pas,
00:22:16le gouvernement est contre cette taxe
00:22:17sur les hauts patrimoines,
00:22:18affirme sa porte-parole sur BFM TV.
00:22:20Le RN est contre aussi.
00:22:21C'est pourtant la revendication principale du PS.
00:22:24Irresponsable, elle peut préparer ses cartons,
00:22:26réagissent les socialistes.
00:22:27Un Français sur trois a du mal
00:22:29à payer sa facture de chauffage.
00:22:31C'est deux fois plus qu'il y a cinq ans.
00:22:33Les jeunes et les familles monoparentales
00:22:35sont les plus touchés.
00:22:36Le médiateur national de l'énergie
00:22:38veut interdire les coupures pour un payé,
00:22:40même en dehors de la travie vernelle.
00:22:43La Jamaïque barricadée à l'approche
00:22:44de l'ouragan Mélissa,
00:22:45le plus violent de toute l'histoire de l'île.
00:22:47Au moins un million et demi de personnes
00:22:48pourraient être touchées.
00:22:50Selon la Croix-Rouge, il y a déjà plusieurs morts.
00:22:52La météo, les nuages gardent l'avantage
00:22:54avec de la pluie dans le nord.
00:22:56Le soleil s'impose des Pyrénées aux Alpes.
00:22:58Les températures, elle remontent un peu
00:22:5914 à Nancy, 19 à Bordeaux,
00:23:02jusqu'à 23 en Méditerranée.
00:23:06Obligés les résidents des EHPAD
00:23:08à se vacciner, tout comme leurs proches.
00:23:11Ça va évidemment faire beaucoup réagir.
00:23:13Cette mesure est examinée par les députés
00:23:15dans le cadre du budget de la Sécu 2026.
00:23:18L'objectif, ce serait de protéger
00:23:19les personnes âgées particulièrement vulnérables
00:23:22face à la grippe.
00:23:23Le pic de l'épidémie a un fort impact
00:23:25sur les hôpitaux chaque année
00:23:26et plombe un peu plus le budget de la Sécu.
00:23:29Alors, qu'en pensent les habitants de ces EHPAD
00:23:31et leurs proches ?
00:23:32Reportage dans le Barin
00:23:34avec Mathilde Couvillier-Flournois
00:23:37et Kévin Drouan.
00:23:39Dans cet EHPAD, 45 résidents sur 46
00:23:42sont vaccinés contre la grippe.
00:23:44Mais côté soignants,
00:23:45les statistiques sont largement moins élevées.
00:23:47Seuls 10% du personnel est vacciné.
00:23:50Ce que regrette le directeur de l'EHPAD.
00:23:52On a plutôt intérêt à se faire vacciner.
00:23:53Maintenant, les personnes,
00:23:55ils ont de réception.
00:23:56Et donc, on ne peut que les inciter.
00:23:58On ne peut pas les contraindre.
00:24:00Pourtant, le gouvernement veut rendre obligatoire
00:24:02la vaccination contre la grippe
00:24:03pour les professionnels de santé
00:24:05et les résidents d'EHPAD
00:24:06en modifiant le Code de la santé publique
00:24:08dans le projet de loi de financement
00:24:10de la Sécurité sociale pour 2026.
00:24:13Une mesure qui ne passerait pas,
00:24:14selon cette infirmière.
00:24:15J'ai peur qu'à ce moment-là,
00:24:17j'ai des arrêts qui tombent,
00:24:20des soignants qui ne viennent plus travailler.
00:24:22On n'a plus envie d'être obligés
00:24:23de se faire ça ou ça
00:24:25pour pouvoir travailler.
00:24:27On sait qu'avec des gestes barrières,
00:24:29le port du masque,
00:24:31on arrive à endiguer des épidémies.
00:24:34Du côté des résidents,
00:24:36on préférerait que les soignants
00:24:37soient tous vaccinés.
00:24:38Moi, je ne veux pas obliger
00:24:39les gens qui ne veulent pas.
00:24:41Mais je leur conseillerais de le faire.
00:24:43C'est une assurance pour nous.
00:24:45La grippe est une maladie
00:24:46particulièrement meurtrière en France,
00:24:48avec plus de 17 000 décès
00:24:50estimés l'année dernière.
00:24:52Et alors justement,
00:24:52ce vaccin contre la grippe,
00:24:54si on n'est pas âgé,
00:24:55en bonne santé,
00:24:56est-ce que ça vaut le coup
00:24:57ou pas de se vacciner ?
00:24:58On posera la question
00:24:59au docteur Tomasso
00:25:00qui nous a rejoint
00:25:01dans un instant
00:25:01pour Midi Santé.
00:25:03On n'est pas remboursé,
00:25:04mais est-ce que ça vaut le coup ?
00:25:05Est-ce que c'est mieux de le faire ?
00:25:06Vous nous direz dans un instant.
00:25:08Midi 33.
00:25:09Qui se cache derrière
00:25:10les sabotages
00:25:11à la SNCF hier
00:25:12qui ont fortement
00:25:13perturbé le trafic ?
00:25:15Les enquêteurs
00:25:15s'intéressent
00:25:16à une coïncidence,
00:25:17un autre incendie
00:25:18juste à côté
00:25:19des câbles brûlés
00:25:20de la voie ferrée,
00:25:21celui d'une carrière
00:25:22appartenant à un groupe
00:25:23de BTP.
00:25:24Et on va retrouver Romain Etuin
00:25:25sur place,
00:25:26sur les lieux de ce sinistre.
00:25:27Ça pose la question
00:25:27évidemment d'une possible
00:25:29coordination
00:25:30et on s'interroge
00:25:31sur le rôle
00:25:32de l'ultra-gauche.
00:25:33Expliquez-nous.
00:25:34Eh bien, tout à fait.
00:25:37Tout d'abord,
00:25:38il faut expliquer un peu
00:25:39la configuration des lieux.
00:25:40La ligne ferroviaire
00:25:42qui a été incendiée
00:25:42se trouve juste derrière nous
00:25:44et un incendie
00:25:45s'est déclaré
00:25:46quelques dizaines de minutes
00:25:47plus tôt
00:25:48à l'intérieur
00:25:49de cette carrière
00:25:50avec des engins
00:25:51de chantier,
00:25:52des bâtiments
00:25:53qui ont brûlé
00:25:53pour un préjudice total
00:25:54qui a été estimé
00:25:56à plusieurs millions d'euros.
00:25:58Nous avons pu rencontrer
00:25:59Jean-Pierre Cheval,
00:26:01le président du groupe
00:26:03qui s'est dit atterré
00:26:04à notre micro.
00:26:05Écoutez-le.
00:26:07La première réaction,
00:26:08c'est la colère
00:26:09parce que c'est gratuit,
00:26:12parce que c'est inadmissible.
00:26:14Voilà, l'incompréhension.
00:26:16Donc, au fil des heures,
00:26:17on essaye de comprendre.
00:26:19Écoutez, moi,
00:26:20quand on défend des causes,
00:26:22ce n'est pas par la violence
00:26:22qu'on se fait entendre.
00:26:23On a découvert effectivement
00:26:24plusieurs engins en feu
00:26:26et une installation
00:26:27d'une usine de traitement
00:26:29de granulats
00:26:29en feu aussi
00:26:31avec de la distance
00:26:32entre les différents points
00:26:33de feu.
00:26:34Donc, on a tout de suite
00:26:34compris que ce n'était pas
00:26:35un acte accidentel
00:26:36mais vraiment un acte
00:26:38de malveillance.
00:26:40En effet,
00:26:40c'est donc la piste
00:26:41d'un incendie criminel
00:26:42qui semble privilégié
00:26:44par les enquêteurs.
00:26:45D'une part,
00:26:45car ce groupe de BTP
00:26:47travaille sur plusieurs
00:26:48chantiers autoroutiers
00:26:49qui sont controversés localement,
00:26:51notamment pour leur impact
00:26:52environnemental.
00:26:54Et d'autre part,
00:26:54car un poème
00:26:55a été publié en ligne
00:26:57sur un site proche
00:26:58de la mouvance
00:26:59d'ultra-gauche.
00:27:00Poème qui décrit
00:27:01le mode d'action
00:27:02de cet incendie
00:27:03et qui s'en réjouit.
00:27:05Reste à savoir
00:27:06si les auteurs
00:27:07de ces lignes
00:27:07sont les mêmes
00:27:08que ceux
00:27:09qui sont suspectés
00:27:10d'avoir provoqué
00:27:11cet incendie.
00:27:12Autant de questions
00:27:13auxquelles devra répondre
00:27:14la section de recherche
00:27:15de Grenoble
00:27:16qui est en charge
00:27:16de l'enquête.
00:27:17Romain et toi,
00:27:18avec Sébastien Alec.
00:27:20On en vient
00:27:20à ces images impressionnantes,
00:27:22celles de l'ouragan
00:27:23Mélissa
00:27:24qui continue son trajet
00:27:25dans les Caraïbes
00:27:25à une vitesse
00:27:26très inquiétante,
00:27:27seulement 4 km heure.
00:27:29C'est particulièrement lent
00:27:31et cela veut dire
00:27:31que les vents
00:27:32auront encore plus de temps
00:27:33pour tout balayer
00:27:34sur leur passage.
00:27:35Et le bilan
00:27:36est déjà très lourd.
00:27:37Au moins 7 victimes
00:27:38en Jamaïque,
00:27:39ce sont des personnes
00:27:40qui étaient en train
00:27:40notamment de protéger
00:27:42leur maison.
00:27:43Loïc Rivière,
00:27:44l'ouragan est attendu quoi ?
00:27:45Dans les prochaines heures ?
00:27:46Oui, le mur de l'œil
00:27:47frappe déjà la Jamaïque
00:27:49mais l'œil lui-même
00:27:50est attendu plutôt
00:27:51en fin d'après-midi,
00:27:51heure de Paris,
00:27:52aux alentours de 17-19h.
00:27:54Là, on prévoit
00:27:55des rafales
00:27:55à 300 voire
00:27:56340 km heure,
00:27:57des vents soutenus
00:27:59sur une minute.
00:27:59300 km heure,
00:28:01ça veut dire que
00:28:01le moindre objet
00:28:02devient une arme ?
00:28:03Il devient un véritable missile.
00:28:05C'est l'air en réalité
00:28:07qui va devenir dangereux,
00:28:08propulsé par cet ouragan.
00:28:11On peut le distinguer
00:28:12depuis l'espace en réalité.
00:28:14C'est comme s'il englobait
00:28:15la France entière.
00:28:17On peut distinguer
00:28:18l'œil de l'ouragan,
00:28:20très net d'ailleurs,
00:28:20sur les échos radars.
00:28:22On peut même voir
00:28:23des éclairs,
00:28:24une très forte activité électrique.
00:28:26Et vous le disiez,
00:28:26Mathieu,
00:28:27il avance très lentement,
00:28:28ce qui va donner
00:28:29des pluies dévastatrices
00:28:30pendant 48 à 72 heures
00:28:32jusqu'à 1000 litres d'eau
00:28:34au mètre carré.
00:28:34Un monstre visible
00:28:36de l'espace, Loïc ?
00:28:37Oui, on le distingue.
00:28:38On l'a même survolé.
00:28:39C'est l'US Air Force
00:28:40qui est entré
00:28:42dans l'œil du cyclone.
00:28:44Le voici.
00:28:44Voici cette activité électrique.
00:28:47Et voici ce qu'on peut voir
00:28:48quand on traverse l'œil.
00:28:50Là, les vents,
00:28:51en réalité,
00:28:51sont très calmes.
00:28:52Mais c'est l'œil
00:28:53le plus sec
00:28:53jamais enregistré.
00:28:54C'est probablement
00:28:55l'un des plus froids également.
00:28:56Il fait moins 4 oeufs.
00:28:57C'est pas dangereux
00:28:58de s'approcher comme ça
00:28:58même quand on est
00:28:59un avion de l'US Air Force ?
00:29:00Quand on est de l'US Air Force,
00:29:01c'est un peu moins dangereux.
00:29:03C'est la traversée du mur.
00:29:04C'est pas un avion de chasse non plus.
00:29:05C'est délicate.
00:29:07Vous pouvez constater
00:29:08que c'est une forme
00:29:09en amphithéâtre
00:29:10plus resserrée à la base,
00:29:11plus élargie au sommet.
00:29:13Ce qui veut dire
00:29:14que l'ouragan
00:29:14est en train de s'effondrer
00:29:15sur lui-même.
00:29:16En réalité,
00:29:17il va souffler fort,
00:29:18il va donner de fortes pluies
00:29:19sur la Jamaïque,
00:29:20puis dès cette nuit
00:29:20sur Cuba, Haïti
00:29:21et sur les Bahamas
00:29:22à partir de mercredi.
00:29:24Inquiétude donc à 17h.
00:29:25Merci beaucoup Loïc Rivière.
00:29:27On en vient à la politique.
00:29:29Et cette déclaration
00:29:30qui met le feu aux poudres,
00:29:32celle de Maude Bréjon
00:29:33au porte-parole du gouvernement.
00:29:34C'était tout à l'heure
00:29:35sur BFM TV
00:29:35face à Pauline de Malherbe.
00:29:38Vous pouvez l'appeler
00:29:38Zucman, Zucman Light.
00:29:40À partir du moment
00:29:41où ça touche
00:29:41à l'appareil productif,
00:29:43aux usines,
00:29:45aux grandes start-up
00:29:46qui créent de l'innovation,
00:29:48nous serons contre.
00:29:50Le gouvernement
00:29:50est opposé
00:29:51et restera opposé
00:29:53à la taxe de Zucman.
00:29:54Donc Zucman
00:29:55ou Zuclight,
00:29:57comme dit Sofiane,
00:29:57j'adore cette expression
00:29:58qu'il a inventée hier.
00:30:00C'est non,
00:30:01nous dit Maude Bréjon.
00:30:02Est-ce que c'est
00:30:03une déclaration de guerre
00:30:05au Parti Socialiste
00:30:06qui veut absolument
00:30:07cette taxe
00:30:08pour ne pas censurer
00:30:09le gouvernement ?
00:30:09En tout cas,
00:30:10je peux vous dire
00:30:11que le job
00:30:11de porte-parole du gouvernement,
00:30:12ça se confirme à chaque fois,
00:30:13est vraiment difficile
00:30:14puisqu'il suffit
00:30:15d'une formule mal tournée
00:30:17et hop,
00:30:18polémique immédiate.
00:30:19Sur le fond,
00:30:20Maude Bréjon
00:30:20ne fait que rappeler
00:30:21la position du Premier ministre,
00:30:22Sébastien Delecornu,
00:30:23qui vient de le redire d'ailleurs
00:30:24devant les députés,
00:30:25les Républicains
00:30:26à qui il est allé
00:30:27rendre visite ce matin.
00:30:28Je prends mon téléphone
00:30:28pour avoir la déclaration exacte.
00:30:30Il explique en gros
00:30:31que tout débat sur le lait
00:30:33est ouvert,
00:30:34mais c'est un débat
00:30:35qui doit se faire
00:30:35sur le partage du lait,
00:30:36pas sur le fait
00:30:37de tuer la vache.
00:30:39C'est imagé,
00:30:40il l'a dit
00:30:40beaucoup plus clairement
00:30:41il y a un mois
00:30:42dans le Parisien.
00:30:43Oui,
00:30:43pour plus de justice fiscale,
00:30:45le partage du lait,
00:30:46mais non pour taxer
00:30:47le patrimoine professionnel,
00:30:49non à tout ce qui peut avoir
00:30:50un impact sur l'emploi,
00:30:51l'investissement,
00:30:52la compétitivité.
00:30:53En fait,
00:30:54c'est comme dans les contrats
00:30:55d'assurance,
00:30:56ce que dit Maude Bréjon.
00:30:57Il y a le texte
00:30:57et puis il y a la note
00:30:58de batte-mal,
00:30:58il faut vraiment aller
00:30:59jusqu'au bout du bout
00:31:01du bout du contrat.
00:31:02Donc,
00:31:03sur le fond,
00:31:03effectivement,
00:31:04rien de nouveau.
00:31:04Sous le soleil,
00:31:05mais sur la forme.
00:31:05C'est maladroit,
00:31:06à minima,
00:31:07et d'ailleurs,
00:31:07on a bien vu
00:31:08les réactions à l'Assemblée.
00:31:09Oui,
00:31:09Zuckman ou Zuckman-Light,
00:31:10c'est non,
00:31:10c'est ce qu'entend
00:31:11le Parti socialiste,
00:31:12florilège de réaction
00:31:13ce matin,
00:31:14si elle reste sur cette ligne,
00:31:15j'espère qu'elle prépare
00:31:16ses cartons,
00:31:17c'est ce que dit
00:31:17un député PS
00:31:18à Edgar Becket,
00:31:19elle,
00:31:19c'est Maude Bréjon.
00:31:20Et tout le gouvernement,
00:31:21d'ailleurs.
00:31:22Si ils ne veulent pas
00:31:24de dissolution,
00:31:25c'est à eux
00:31:25de faire un effort,
00:31:26et là,
00:31:26le E,
00:31:26c'est le gouvernement,
00:31:27effectivement.
00:31:28La déclaration
00:31:28du porte-parole
00:31:30du gouvernement
00:31:30qui,
00:31:31à l'inverse,
00:31:31a réjoui la droite,
00:31:33les Républicains,
00:31:34et le Rassemblement National,
00:31:35Marine Le Pen,
00:31:36à notre micro tout à l'heure.
00:31:39Elle n'est pas du tout allégée,
00:31:40il faut regarder le texte.
00:31:41En réalité,
00:31:43elle est aggravée
00:31:44puisqu'elle va toucher
00:31:45beaucoup plus de personnes
00:31:47et donc la cible
00:31:48n'est plus du tout la même,
00:31:49donc il n'en est pas question
00:31:51pour nous.
00:31:51Voilà,
00:31:52Zuckman,
00:31:52non,
00:31:53ni light,
00:31:54ni hard,
00:31:55ni rien du tout.
00:31:56On apprend l'anglais,
00:31:57en plus,
00:31:57avec cette taxe Zuckman.
00:31:59Elle considère
00:31:59que cette taxe Zuckman
00:32:00allégée,
00:32:01pour le dire en français,
00:32:02est pire que la version originale ?
00:32:03Oui,
00:32:03parce qu'elle dit
00:32:04que ça touche plus de monde
00:32:04et c'est effectivement
00:32:05ce que nous montrait
00:32:06Sophia Nier
00:32:06avec le comparatif
00:32:07entre la version originale
00:32:08du Parti Socialiste
00:32:10et la version allégée.
00:32:12Au-delà du mécanisme
00:32:13qui reste à préciser
00:32:14dans la version allégée,
00:32:15c'est-à-dire
00:32:16comment exclure
00:32:16les entreprises innovantes
00:32:17et familiales,
00:32:18le PS,
00:32:19en fait,
00:32:19il veut un rendement.
00:32:19Il dit
00:32:20on veut tant de milliards
00:32:21et c'est d'ailleurs
00:32:23ce qui fait bondir
00:32:23les entreprises
00:32:24qui se disent
00:32:24bon ben d'accord
00:32:25on ne va pas appeler ça
00:32:26taxe Zuckman
00:32:26mais enfin
00:32:27on va quand même
00:32:27devoir contribuer
00:32:28à un moment
00:32:28et payer plus.
00:32:30Encore une fois,
00:32:31il y a la forme,
00:32:32il y a le fonds,
00:32:33il y a les contrats d'assurance,
00:32:34il faut aller jusqu'au bout
00:32:35du bout du bout
00:32:35et le bout du bout du bout
00:32:36ça va finir par une taxe
00:32:38parce que le gouvernement
00:32:39ne veut pas chuter.
00:32:40Et alors le budget,
00:32:41on aimerait bien savoir
00:32:41ce qu'il en restera.
00:32:43Merci beaucoup Nela.
00:32:45On parle à présent
00:32:45des prix de l'énergie
00:32:46avec un chiffre
00:32:47qui a doublé en 5 ans.
00:32:48Aujourd'hui,
00:32:49plus d'un Français sur 3
00:32:50a des difficultés
00:32:52à payer sa facture
00:32:53de chauffage,
00:32:54gaz ou électricité.
00:32:55On va en parler
00:32:55avec Caroline Keller
00:32:56du médiateur national
00:32:58de l'énergie
00:32:58dans un instant
00:32:59mais d'abord
00:33:00parole de Français.
00:33:01Oui, on va retrouver
00:33:01la reporter du Midi BFM
00:33:03Noémie Vira.
00:33:05Noémie,
00:33:05vous êtes avec
00:33:06des Français
00:33:07qui souffrent justement
00:33:08de cette précarité énergétique
00:33:10et qui ont du mal
00:33:11à payer leurs factures
00:33:12soit de gaz
00:33:13soit d'électricité
00:33:14soit les deux.
00:33:18Exactement Mathieu,
00:33:19je suis avec Carmen
00:33:20qui est habitante
00:33:21ici dans le Val-d'Oise.
00:33:22La plupart des habitants
00:33:23ici disent la même chose.
00:33:25Ça allait avant
00:33:26mais plus maintenant.
00:33:27Les factures ont doublé.
00:33:29Certains ont basculé
00:33:29dans les impayés.
00:33:31Des familles se chauffent
00:33:32à 17 degrés
00:33:33et renoncent
00:33:34à faire tourner le chauffe-eau.
00:33:35Il y a aussi des retraités
00:33:36qui ne chauffent
00:33:37qu'une seule pièce.
00:33:38Vous avez du mal
00:33:39à vous chauffer également,
00:33:40Carmen ?
00:33:41Bien sûr, bien sûr.
00:33:42Ça a augmenté
00:33:43évidemment beaucoup
00:33:44l'électricité.
00:33:46Pour l'instant,
00:33:46je n'ai même pas allumé.
00:33:48Je ne sais pas,
00:33:49j'entends un petit peu
00:33:50quand même
00:33:50qui fait plus froid
00:33:51pour me réchauffer.
00:33:52Voilà.
00:33:53Je fais attention
00:33:54maintenant
00:33:55à beaucoup de choses.
00:33:56Surtout,
00:33:57je privilège
00:33:58la nourriture
00:33:59qui me fait chauffer.
00:34:00Voilà.
00:34:00Vous sacrifiez
00:34:02certaines choses
00:34:03pour pouvoir vous chauffer.
00:34:04Vous payez combien
00:34:05par mois de facture ?
00:34:06Vous avez une petite retraite ?
00:34:07Oui,
00:34:07entre 130 et 140.
00:34:09Pas moins.
00:34:10Gaz et électricité.
00:34:12Mais bon,
00:34:13je ne fais pas
00:34:13beaucoup de cuisine.
00:34:15Je n'allume pas
00:34:16le four non plus.
00:34:17mais je fais très attention
00:34:19avec les machines
00:34:19à laver et tout ça.
00:34:21On fait attention.
00:34:22Et vous me disiez
00:34:22que vous habitez
00:34:23dans le centre-ville
00:34:24d'Argenteuil.
00:34:25C'est des vieux logements
00:34:26qui sont mal isolés.
00:34:27Vous avez des problèmes
00:34:28d'infiltration ?
00:34:29Oui,
00:34:30mon logement,
00:34:30il a plus de 100 ans,
00:34:32mon logement.
00:34:33Et bon,
00:34:33il y a la humidité,
00:34:35les fenêtres
00:34:35que ça ne fait pas bien.
00:34:37Il y a vraiment,
00:34:38vraiment,
00:34:39on doit être impitoillable.
00:34:41Le compteur
00:34:42des gaz et l'électricité,
00:34:43c'est ancien.
00:34:44Et apparemment,
00:34:45je ne sais pas
00:34:46si l'office d'HLM
00:34:47ou Béhabitat,
00:34:48comme on dit maintenant,
00:34:50il dit qu'ils vont
00:34:50faire des travaux.
00:34:52Mais là,
00:34:53on attend toujours.
00:34:54Je ne sais pas
00:34:54si ça va être vrai
00:34:55ou pas vrai
00:34:56pour l'année 2026.
00:34:57Merci beaucoup Carmen.
00:35:00Vous voyez donc
00:35:00un hiver de plus
00:35:01et c'est aussi un luxe
00:35:02pour certains
00:35:03de se chauffer cet hiver.
00:35:05Merci beaucoup Noémie.
00:35:06Caroline Keller,
00:35:07dès Carmen,
00:35:08comme ça,
00:35:08il y en a beaucoup en France,
00:35:0936%.
00:35:10Ce qui nous a frappés,
00:35:11c'est que ce chiffre
00:35:11est deux fois plus élevé
00:35:13qu'au moment de la guerre
00:35:14en Ukraine
00:35:14quand les prix ont explosé.
00:35:15Comment ça se fait
00:35:16qu'aujourd'hui,
00:35:17les factures soient
00:35:17si dures à payer ?
00:35:19Effectivement,
00:35:20ce taux a doublé.
00:35:21On était à 18%
00:35:22de personnes
00:35:23qui disaient avoir
00:35:23des difficultés
00:35:24à payer leurs factures
00:35:25avant la crise des prix.
00:35:27Et maintenant,
00:35:27on a 36% des personnes
00:35:28qui nous disent avoir du mal
00:35:29à payer leurs factures.
00:35:31Eh bien,
00:35:31c'est parce que la crise des prix
00:35:32est passée par là.
00:35:34La crise des prix,
00:35:35elle était due à deux choses,
00:35:36surtout pour l'électricité.
00:35:38On avait d'abord
00:35:39le parc nucléaire
00:35:39qui manquait de disponibilité.
00:35:42Et ajouté à ça,
00:35:43il y a eu la guerre en Ukraine
00:35:45à partir de février 2023.
00:35:46Donc,
00:35:47les deux cumulés
00:35:47ont fait effectivement
00:35:48augmenter très fortement
00:35:49le prix de l'électricité.
00:35:52Les tarifs réglementés
00:35:53avaient pris plus de 40%.
00:35:54Ils ont rebaissé depuis
00:35:56en février 2025.
00:35:58Mais si on fait
00:35:59l'écart entre
00:36:00avant la crise des prix
00:36:02et maintenant,
00:36:03entre 2021 et aujourd'hui,
00:36:05les tarifs réglementés
00:36:06d'électricité
00:36:06ont quand même
00:36:07augmenté de 20%.
00:36:08Est-ce qu'il y a des personnes
00:36:08plus touchées que d'autres ?
00:36:10Carmen décrivait son logement
00:36:11et clairement,
00:36:12c'est une passoire thermique.
00:36:13Ce qui se passe,
00:36:14c'est qu'en général,
00:36:15les personnes qui sont touchées
00:36:16par la précarité énergétique,
00:36:17elles sont touchées
00:36:18parce que le prix de l'énergie
00:36:19est élevé.
00:36:20Mais il y a aussi
00:36:21deux autres facteurs
00:36:22qui sont les revenus,
00:36:23si on a des revenus peu élevés
00:36:24et si on habite
00:36:26dans une passoire énergétique.
00:36:27Et en général,
00:36:28malheureusement,
00:36:29c'est les mêmes personnes
00:36:30qui ont des petits revenus
00:36:32qui sont logées
00:36:34dans des passoires énergétiques.
00:36:36Donc effectivement,
00:36:36c'est la double peine.
00:36:38Et nous,
00:36:39ce qu'on voit,
00:36:39c'est que ceux
00:36:41qui sont les plus touchés,
00:36:42il y a les jeunes
00:36:43qui sont les plus touchés,
00:36:45ils sont 60% à nous dire
00:36:47avoir eu des difficultés
00:36:48à payer leur facture.
00:36:49Et aussi,
00:36:50des personnes qui gagnent le moins
00:36:51et qui sont bénéficiaires
00:36:53du chèque énergie.
00:36:54Qui va arriver
00:36:55dans quelques jours.
00:36:55En retard.
00:36:56En retard à cause
00:36:57des problèmes de budget.
00:36:58Normalement,
00:36:58c'est en avril,
00:36:59ça arrive.
00:36:59Mais ça ne suffit pas.
00:37:00Ça ne suffit pas
00:37:01parce que c'est quoi ?
00:37:02C'est au maximum 200 euros ?
00:37:03C'est en moyenne 150 euros.
00:37:06Elle parlait de 130 euros
00:37:07par mois, Carmen.
00:37:08Donc le chèque énergie,
00:37:09c'est un mois.
00:37:09C'est un mois.
00:37:10Voilà,
00:37:10ce n'est même pas 10% de la facture,
00:37:12ça ne paie même pas les taxes.
00:37:14Mais c'est déjà une aide précieuse
00:37:17et le fait qu'il arrive un peu tard
00:37:19a pu accentuer les difficultés.
00:37:21Néla ?
00:37:21On parle de personnes
00:37:22qui étaient protégées
00:37:23pendant la guerre en Ukraine
00:37:25par le bouclier tarifaire.
00:37:27C'est ce type de public-là aussi
00:37:29qui d'un coup se retrouve
00:37:30avec un dispositif allégé
00:37:31et qui doit y faire face ?
00:37:33Effectivement,
00:37:34quand il y a eu vraiment
00:37:35la crise des prix,
00:37:36tout le monde a été protégé.
00:37:37Il y a eu un bouclier tarifaire.
00:37:39Voilà,
00:37:39le quoi qu'il en coûte.
00:37:40Donc tout le monde
00:37:40a été protégé.
00:37:42Maintenant,
00:37:42il n'y a plus.
00:37:43Alors les prix ont rebaissé,
00:37:44mais ils n'ont pas revenu
00:37:46à leur niveau d'avant crise.
00:37:48Alors dans ce contexte
00:37:49que vous expliquez très bien,
00:37:50le médiateur national de l'énergie
00:37:51avec qui vous travaillez
00:37:52demande l'instauration
00:37:54d'un droit
00:37:54à une alimentation minimale
00:37:56en électricité
00:37:57toute l'année.
00:37:59Expliquez-nous.
00:38:00Eh bien,
00:38:00ce qui se passe,
00:38:01c'est que quand une personne
00:38:02a des difficultés
00:38:03à payer ses factures
00:38:04d'électricité ou de gaz,
00:38:06eh bien,
00:38:06le fournisseur peut demander
00:38:07une suspension de l'énergie.
00:38:11On coupe le compteur.
00:38:12Et on peut couper complètement.
00:38:14Et ce que demande le médiateur,
00:38:16parce que c'est quand même
00:38:17très violent
00:38:17de couper complètement
00:38:18l'électricité.
00:38:19On n'a plus de lumière,
00:38:20on ne peut même plus
00:38:20recharger son téléphone
00:38:21pour appeler les services sociaux,
00:38:23puisque c'est le premier
00:38:24réflexe à avoir,
00:38:25ou même son fournisseur
00:38:26pour essayer de payer.
00:38:29Et donc,
00:38:29ce qu'il demande,
00:38:30c'est que ce soit interdit
00:38:31de couper complètement
00:38:32l'électricité
00:38:33et de devoir laisser
00:38:35un minimum de puissance.
00:38:37Y compris l'été,
00:38:37parce qu'il y a
00:38:38une trêve hivernale,
00:38:39mais ce serait en dehors
00:38:40de cette trêve.
00:38:41Oui.
00:38:41Pendant la trêve hivernale,
00:38:43les fournisseurs
00:38:44n'ont pas le droit
00:38:44de couper
00:38:44ni l'électricité
00:38:45ni le gaz.
00:38:46Ils peuvent réduire
00:38:47la puissance,
00:38:48sauf pour les plus précaires,
00:38:49pour les bénéficiaires
00:38:50du chèque énergie.
00:38:52Ils n'ont pas le droit
00:38:53de réduire la puissance
00:38:54en hiver.
00:38:54Et c'est vrai
00:38:55que le reste de l'année,
00:38:56ils peuvent couper.
00:38:57Et vraiment,
00:38:58la demande du médiateur,
00:38:58c'est que tout au long
00:38:59de l'année,
00:39:00pour tout le monde,
00:39:01il y ait un minimum
00:39:02de puissance
00:39:02qui soit laissée.
00:39:04Mais franchement,
00:39:05avec un KVA en électricité,
00:39:07pour parler un peu technique,
00:39:08on ne peut pas mettre
00:39:09son chauffage,
00:39:10on ne peut pas avoir
00:39:11de chauffe-eau,
00:39:11on a la lumière,
00:39:12son frigo
00:39:13et son téléphone,
00:39:15pas plus.
00:39:15Donc, on ne peut pas dire
00:39:16que c'est l'énergie gratuite.
00:39:17C'est vraiment
00:39:18un minimum vital.
00:39:19Merci beaucoup,
00:39:20Karine Keller.
00:39:20Et donc, on verra,
00:39:21on espère que la mesure passera.
00:39:23On reparle à présent
00:39:24de la grippe.
00:39:25On évoquait une vaccination
00:39:26qui pourrait devenir
00:39:27obligatoire dans les EHPAD.
00:39:28Et tiens-nous,
00:39:29autour de la table, docteur,
00:39:30on est en bonne santé,
00:39:31encore assez jeune.
00:39:33Est-ce que ça vaut le coup
00:39:34ou pas ?
00:39:34Pour toi.
00:39:36À part papi,
00:39:37papi doit-il se faire vacciner
00:39:38ou pas ?
00:39:39Eh bien, non.
00:39:41Il faut se rappeler
00:39:42que le vaccin,
00:39:43c'est un médicament.
00:39:44Et donc,
00:39:44ça a pour but
00:39:45d'éviter les formes graves.
00:39:47La grippe, en majorité,
00:39:48ce n'est pas des formes graves.
00:39:50Mais surtout,
00:39:50le vaccin n'empêche pas
00:39:52d'avoir la grippe.
00:39:53Il faut se rappeler
00:39:53que ça n'empêche pas
00:39:54d'avoir la grippe.
00:39:54Ça n'empêche pas
00:39:55d'avoir la grippe.
00:39:55Pardon, je m'arrête là-dessus
00:39:56parce que si le vaccin
00:39:57n'empêche pas d'avoir la grippe,
00:39:59pourquoi on se fait vacciner ?
00:40:00Eh bien, exactement.
00:40:01Le vaccin, il a pour but
00:40:01de booster l'immunité
00:40:03des patients les plus fragiles.
00:40:05Donc, ça veut dire
00:40:05de les préparer
00:40:06s'ils se mettent en contact
00:40:07avec la grippe
00:40:08à pouvoir répondre
00:40:08plus rapidement,
00:40:09plus facilement et mieux.
00:40:11Mais ça ne veut pas
00:40:11pour autant dire
00:40:12qu'ils ne vont pas l'avoir.
00:40:13De plus,
00:40:13les vaccins sont faits
00:40:15sur les formes
00:40:16qui circulent
00:40:16dans l'hémisphère opposé.
00:40:18Donc, on est toujours
00:40:18un peu en décalage.
00:40:19Donc, ce n'est jamais
00:40:20le même virus exactement
00:40:21qu'on vaccine
00:40:22et avec lequel
00:40:23on est en contact.
00:40:24Mais si ça aide
00:40:24à avoir une forme
00:40:25moins grave,
00:40:26parce que la vraie grippe,
00:40:27on est quand même
00:40:27cloué au lit,
00:40:28pourquoi est-ce qu'on
00:40:29ne se vaccinerait pas tous ?
00:40:30Parce que,
00:40:34on demande encore
00:40:35de réagir.
00:40:36Ce n'est pas anodin.
00:40:37Et effectivement,
00:40:38l'important,
00:40:38c'est aussi qu'on fabrique
00:40:39notre propre immunité.
00:40:40L'immunité par un vaccin,
00:40:41ce n'est pas la même immunité.
00:40:42C'est une immunité
00:40:43qui est quand même
00:40:43moins forte
00:40:44que notre propre immunité.
00:40:45Donc, il est important
00:40:45qu'on continue collectivement
00:40:47à travailler notre immunité
00:40:49et donc à être en contact
00:40:49avec des virus
00:40:50et ne pas totalement
00:40:51se mettre dans un monde
00:40:52sans virus
00:40:53parce que ça n'existe pas.
00:40:54Donc, si on s'est fait vacciner
00:40:55l'an dernier,
00:40:56ça veut dire qu'on n'est
00:40:56plus immunisé ?
00:40:58Exactement.
00:40:58Quand on commence
00:40:59une vaccination contre la grippe,
00:41:01il faut la continuer
00:41:01d'année en année
00:41:02parce que,
00:41:02comme je l'ai dit,
00:41:03le vaccin qu'on inocule
00:41:05au moment de la vaccination,
00:41:06ce n'est pas celui
00:41:06qui circule déjà.
00:41:07C'est déjà celui
00:41:08de l'hémisphère opposé
00:41:09les six mois précédents.
00:41:10Donc, ça veut dire
00:41:11que 18 mois plus tard,
00:41:12on n'est plus du tout
00:41:13sur la même souche
00:41:13et donc,
00:41:14on n'a plus du tout
00:41:15notre immunité
00:41:15pour le virus
00:41:16qui circule actuellement.
00:41:17Tous ceux qui nous regardent
00:41:18qui pourraient tenter quand même
00:41:19pour X raisons
00:41:20de se faire vacciner,
00:41:21ils le peuvent,
00:41:22très librement
00:41:22et simplement d'ailleurs.
00:41:23Totalement.
00:41:24Deux possibilités.
00:41:25Soit parce qu'on pense
00:41:25que dans son entourage,
00:41:27il y a un besoin
00:41:27parce qu'on a des gens fragiles,
00:41:28parce qu'on s'occupe
00:41:29de quelqu'un de fragile,
00:41:30on va voir son médecin,
00:41:31on en discute avec
00:41:32et il peut très bien
00:41:32le prescrire
00:41:33en dehors des réglementations
00:41:34et des recommandations,
00:41:35donc sur des cas particuliers
00:41:36ou alors on peut très bien
00:41:37aller en pharmacie
00:41:38et demander à son pharmacien
00:41:39de se faire vacciner
00:41:40et donc, dans ce cas-là,
00:41:41on paye le vaccin
00:41:42entre 11 et 15 euros
00:41:43et en sachant que le pharmacien...
00:41:45C'est plutôt 20 euros,
00:41:46enfin, je ne sais pas
00:41:46où tu vas à la pharmacie.
00:41:48En sachant que le pharmacien
00:41:49a aussi le droit de dire
00:41:50qu'il ne peut pas délivrer
00:41:51parce qu'il n'a pas assez
00:41:51de doses pour...
00:41:53Il y a des priorités.
00:41:53Exactement, les priorités,
00:41:54c'est les recommandations.
00:41:55Justement, ça a vraiment
00:41:56du sens de se faire vacciner
00:41:57quand on est au contact
00:41:58de personnes plus âgées ?
00:41:59Oui, parce que ça veut dire
00:42:01qu'on booste notre immunité à nous,
00:42:03donc on aura des formes
00:42:04plus légères
00:42:04et donc on sera moins contagieux
00:42:06et donc on a moins de risque
00:42:07de contaminer la personne
00:42:08la plus fragile qu'on en occupe.
00:42:09Et vous, docteur,
00:42:10vous êtes vacciné ?
00:42:11Non, parce qu'on parlait
00:42:12des EHPAD,
00:42:12je crois qu'on est à 20%
00:42:13de soignants vaccinés
00:42:15dans les EHPAD seulement.
00:42:16Pas encore.
00:42:16Pour moi, c'est jeudi.
00:42:18Jeudi, au centre où j'exerce,
00:42:19on se vaccine tous.
00:42:20Mais effectivement,
00:42:21la vaccination des professionnels
00:42:22de santé,
00:42:23c'est une énorme question.
00:42:24On est entre 20 et 30%
00:42:26dans les hôpitaux
00:42:26avec une grosse modification
00:42:29en fonction des profils.
00:42:31On est plutôt à 10%
00:42:32chez les aides-soignants
00:42:33et on arrive difficilement
00:42:35aux 40-45%
00:42:36chez les médecins.
00:42:37Et ça ne fait pas mal.
00:42:38Il faut le dire quand même,
00:42:39ça ne fait pas du tout mal.
00:42:40On sent à peine.
00:42:41Voilà.
00:42:42Merci beaucoup, docteur.
00:42:43Tout de suite,
00:42:43la météo hivernale.
00:42:4513h, merci d'être avec nous
00:42:47dans le Midi BFM.
00:42:48Préparez-vous,
00:42:49les banques vont serrer la vis
00:42:51sur nos futurs découverts.
00:42:53D'ici un an,
00:42:53ils seront traités
00:42:54comme de vrais crédits.
00:42:55Les nouvelles règles
00:42:56vont compliquer la vie
00:42:57des Français
00:42:57qui comptent sur le découvert
00:42:59pour boucler leur fin de mois.
00:43:01Le gouvernement dit non
00:43:02à une taxe Zuckman,
00:43:03qu'elle soit allégée ou pas,
00:43:05déclaration de la porte-parole
00:43:06ce matin sur BFM TV.
00:43:07Et ça fait beaucoup réagir à gauche.
00:43:09La menace de censure
00:43:11par les socialistes
00:43:12monte encore d'un cran.
00:43:13La SNCF a-t-elle été
00:43:15la victime collatérale
00:43:16d'une cible de l'ultra-gauche ?
00:43:18Les enquêteurs s'intéressent
00:43:19à un autre incendie
00:43:20à côté de la voie ferrée touchée
00:43:22dans une entreprise de BTP
00:43:23qui participe
00:43:24à un chantier controversé
00:43:26dans la région.
00:43:27La Jamaïque,
00:43:28barricadée à l'approche
00:43:29de l'ouragan Mélissa
00:43:30avec des vents
00:43:31qui frôlent
00:43:31les 300 km heure.
00:43:331,5 million de personnes
00:43:34pourraient être touchées
00:43:35selon la Croix-Rouge.
00:43:36Il y a déjà au moins
00:43:377 morts dans la région.
00:43:39La météo,
00:43:39Loïc Rivière.
00:43:40Il fait très beau
00:43:41au pied des Pyrénées
00:43:42à Collioure.
00:43:4222, 23 degrés
00:43:43cet après-midi.
00:43:44C'est ce que j'ai le mieux
00:43:44à vous proposer.
00:43:45C'est du gris.
00:43:46Oui.
00:43:47C'est du gris.
00:43:47Dans le même temps,
00:43:48sur les deux tiers nord du pays
00:43:49avec quelques pluies,
00:43:50les températures
00:43:51ne dépasseront pas
00:43:53les 14 à 15 degrés
00:43:54par endroit.
00:43:5514 seulement à Nancy.
00:43:56Et nous,
00:43:57on est dans le gris
00:43:57pour changer.
00:43:59Attention,
00:44:00si vous finissez souvent
00:44:01le mois dans le rouge,
00:44:02d'ici un an,
00:44:04les découvertes
00:44:04seront traités
00:44:05comme de vrais crédits
00:44:07et ça va avoir des conséquences.
00:44:08Oui,
00:44:08parce que les refus
00:44:09vont être plus nombreux.
00:44:10Les montants
00:44:11seront moins importants aussi.
00:44:13Pauline Delevoix
00:44:14avec Mathilde Couvillier
00:44:16et Flournois
00:44:16pour comprendre
00:44:17ces nouvelles règles.
00:44:19Être dans le rouge
00:44:19avant la fin du mois,
00:44:21c'est le cas
00:44:21de Linda,
00:44:22cadre de santé.
00:44:23Comme elle,
00:44:2322% des Français
00:44:25se disent à découvert
00:44:26dès le 16 du mois.
00:44:27Moi,
00:44:27j'ai 300 euros
00:44:28de découvert
00:44:28et je suis à 329
00:44:30au lieu de 300.
00:44:32Avec un salaire
00:44:33qui arrive demain.
00:44:34Mais bon,
00:44:34oui,
00:44:35moi,
00:44:35je joue avec le découvert
00:44:36tous les mois,
00:44:36c'est certain.
00:44:37Mais les règles
00:44:38du découvert bancaire
00:44:39vont se durcir.
00:44:40Concrètement,
00:44:41à partir du 20 novembre 2026,
00:44:43le client devra faire
00:44:44une demande
00:44:44chaque fois qu'il a besoin
00:44:46d'un découvert,
00:44:47alors qu'avant,
00:44:48un montant prédéfini
00:44:49pouvait être autorisé
00:44:50par le banquier.
00:44:51Cette fin de découvert
00:44:52automatique
00:44:53a des conséquences
00:44:54également pour le banquier.
00:44:55Il devra étudier
00:44:56la solvabilité du crédit
00:44:58comme pour un crédit
00:44:58à la consommation.
00:45:00Autre changement,
00:45:01au-delà de 200 euros
00:45:02de découvert,
00:45:03les revenus,
00:45:04dépenses
00:45:04et éventuels incidents
00:45:05de remboursement
00:45:06seront examinés.
00:45:08Un découvert
00:45:08plus difficile à obtenir,
00:45:10mais qui pourrait avoir
00:45:11des conséquences inégales
00:45:12pour les foyers
00:45:13les plus modestes
00:45:14d'après ce spécialiste.
00:45:15Ça veut donc dire
00:45:16que des personnes
00:45:17qui aujourd'hui
00:45:17sont un petit peu
00:45:18cricrac,
00:45:19ont du mal
00:45:19à finir les fins de mois
00:45:20tout simplement
00:45:21et qui comptent
00:45:22sur ce découvert autorisé,
00:45:23peut-être que demain,
00:45:24les banques
00:45:25ne leur accorderont plus,
00:45:26ne sont pas suffisamment riches
00:45:29pour pouvoir bénéficier
00:45:31de ce crédit-là.
00:45:31La Banque de France assure
00:45:33que les découverts existants
00:45:34ne seront pas concernés
00:45:35par ces nouvelles règles
00:45:36avant 2026.
00:45:38On vient d'entendre
00:45:38cette dame qui explique
00:45:40finir tous les mois
00:45:41à découvert.
00:45:41On a entendu Carmen
00:45:42il y a quelques instants
00:45:42qui parlait de précarité énergétique,
00:45:44elle ne rallume pas son chauffage.
00:45:45C'est pour ça que le PS
00:45:46veut la taxe Zuckman
00:45:47en disant
00:45:47on fait payer les plus riches
00:45:48pour ne pas que ces Français
00:45:50aient encore plus
00:45:50à se serrer la ceinture.
00:45:51Sauf que verra-t-elle le jour
00:45:53cette taxe sur les traits
00:45:54au patrimoine
00:45:55voulue par le PS,
00:45:56exigée par le PS
00:45:58qui menace sinon
00:45:58de censurer le gouvernement,
00:45:59ça semble mal engagé
00:46:00à entendre la porte-parole
00:46:02du gouvernement
00:46:02ce matin sur BFM TV
00:46:03Maude Bréjon.
00:46:04On fait le point
00:46:04avec Eléa Morel.
00:46:06La taxe Zuckman
00:46:07allégée ou non,
00:46:09ce matin sur notre antenne
00:46:10la porte-parole
00:46:11du gouvernement
00:46:12s'y oppose.
00:46:13Le gouvernement
00:46:13est opposé
00:46:14et restera opposé
00:46:15à la taxe Zuckman.
00:46:17Tout ce qui toucherait
00:46:18demain
00:46:18à l'appareil productif,
00:46:20à l'emploi
00:46:20et à l'innovation,
00:46:21le gouvernement
00:46:22y sera opposé.
00:46:23Dans sa version initiale,
00:46:25la taxe proposée
00:46:26par l'économiste
00:46:27Gabriel Zuckman
00:46:28instaure un impôt minimum
00:46:29de 2% sur les patrimoines
00:46:32à partir de 100 millions d'euros.
00:46:34La version allégée
00:46:35taxerait à 3%
00:46:36les patrimoines
00:46:37à partir de 10 millions d'euros
00:46:38tout en excluant
00:46:40les entreprises
00:46:40innovantes et familiales.
00:46:42Pour le Rassemblement national
00:46:44là aussi,
00:46:45c'est non.
00:46:47En réalité,
00:46:49elle est aggravée
00:46:50puisqu'elle va toucher
00:46:51beaucoup plus
00:46:52de personnes
00:46:53et donc la cible
00:46:54n'est plus du tout la même
00:46:55donc il n'en est
00:46:56pas question pour nous.
00:46:57Zuckman,
00:46:58non,
00:46:59ni light,
00:47:00ni hard,
00:47:01ni rien du tout.
00:47:01De son côté,
00:47:03le parti socialiste
00:47:04qui a proposé
00:47:05cette version allégée
00:47:06espère toujours
00:47:07convaincre
00:47:07le bloc central.
00:47:08S'il n'y a pas
00:47:09de mesures fortes
00:47:10de justice fiscale
00:47:10pour mettre
00:47:11plus à contribution
00:47:12les milliardaires
00:47:13et les très grandes fortunes,
00:47:14pourquoi ?
00:47:15Pour épargner
00:47:15nos services publics,
00:47:16pour épargner
00:47:17les classes moyennes
00:47:17et les classes populaires.
00:47:18Et bien à ce moment-là,
00:47:19ça veut dire que le bloc central
00:47:20s'obstine
00:47:20comme après le gouvernement
00:47:22Barnier
00:47:23comme avec le gouvernement
00:47:23Bayrou.
00:47:24La taxe doit être débattue
00:47:26prochainement
00:47:26à l'Assemblée nationale.
00:47:28En cas de rejet,
00:47:29les socialistes menacent
00:47:30de censurer
00:47:31le gouvernement.
00:47:32Néla Latrousse,
00:47:33cette comparaison
00:47:34avec le gouvernement
00:47:35Barnier,
00:47:36le gouvernement
00:47:36Bayrou,
00:47:37c'est une menace
00:47:37de censure
00:47:38à peine déguisée.
00:47:39Oui,
00:47:39le gouvernement Barnier
00:47:40censuré par le PS
00:47:41parce que
00:47:42l'ancien Premier ministre
00:47:43n'avait pas accédé
00:47:44aux demandes
00:47:44des socialistes.
00:47:45Le gouvernement
00:47:46Bayrou,
00:47:47pas censuré,
00:47:47mais enfin le PS
00:47:48n'a pas voté la confiance
00:47:48et c'est ce qui fait
00:47:49chuter l'ancien Premier ministre.
00:47:51Et donc effectivement
00:47:51on voit le PS
00:47:52qui fait monter la pression
00:47:54en disant
00:47:54bon bah maintenant
00:47:54il faut sortir du bois.
00:47:55Vous dites ok
00:47:56pour la justice fiscale
00:47:57pas Zucman,
00:47:57sur quoi êtes-vous d'accord ?
00:47:59Et donc ça met effectivement
00:47:59un peu plus la pression
00:48:01sur Sébastien Lecorn.
00:48:02Cette taxe est-elle
00:48:03enterrée
00:48:04et avec elle du coup
00:48:05les chances d'un compromis
00:48:06sur le budget
00:48:06ce sera notre à la une
00:48:07à 13h40.
00:48:09On en revient à présent
00:48:10à cet ouragan monstrueux
00:48:12qui s'approche
00:48:13de plus en plus
00:48:14de la Jamaïque.
00:48:15Oui,
00:48:15le vent,
00:48:16les vents sont
00:48:18autour de
00:48:19280,
00:48:20320 km heure
00:48:21nous disait tout à l'heure
00:48:22Loïc Rivière
00:48:23c'est bien cela Loïc.
00:48:24280,
00:48:25attention c'est une moyenne
00:48:26sur une minute
00:48:26ça veut dire que le vent souffle
00:48:27à 280 km heure
00:48:29en moyenne
00:48:30tout au long d'une minute
00:48:31vous imaginez
00:48:32les dégâts provoqués.
00:48:33Il est classé en catégorie 5
00:48:34c'est-à-dire la plus dangereuse.
00:48:35Trois personnes ont déjà
00:48:36péri en se barricadant
00:48:38dans leur maison hier
00:48:40et regardez maintenant
00:48:41ces images saisissantes
00:48:42prises par un avion
00:48:43de l'US Air Force.
00:48:46Dans l'œil du cyclone
00:48:47s'il ne perd pas en puissance
00:48:48en touchant terre
00:48:49en fin de journée
00:48:50et bien Mélissa
00:48:51pourrait provoquer
00:48:52des ravages comparables
00:48:53à ceux causés par Katrina
00:48:55c'était il y a 20 ans
00:48:56dans le sud des Etats-Unis.
00:48:58On parle maintenant
00:48:59consommation
00:49:00on évoque ici souvent
00:49:01les marques
00:49:03le succès des marques chinoises
00:49:04de plus en plus nombreuses
00:49:05et bien Eva
00:49:06on en a une nouvelle
00:49:07une plateforme
00:49:08qui voudrait concurrencer Amazon
00:49:09ça s'appelle
00:49:10Joybuy
00:49:12Joybuy
00:49:12un nouveau site e-commerce
00:49:15où on trouve absolument
00:49:15de tout
00:49:16des iPhones
00:49:17des lave-vaisselle
00:49:18de la lessive
00:49:19du Coca
00:49:20ou même
00:49:20des compléments alimentaires
00:49:22c'est
00:49:22JD.com
00:49:24qui l'a lancé
00:49:25alors peut-être que ce nom
00:49:26vous diriez en France
00:49:27mais en Chine
00:49:27c'est un géant
00:49:28c'est le numéro 3
00:49:30du e-commerce
00:49:31derrière Alibaba
00:49:32et derrière
00:49:32Pinduoduo
00:49:33alors Pinduoduo
00:49:34c'est la maison mère
00:49:35entre guillemets
00:49:36de Temu
00:49:37qu'on connaît bien
00:49:37en France
00:49:38c'est 600 millions de clients
00:49:40159 milliards de dollars
00:49:42de chiffre d'affaires
00:49:43rien que l'an dernier
00:49:44alors on serait tenté
00:49:45de rapprocher
00:49:46et vous devez le voir
00:49:47sur ces images
00:49:47à AliExpress
00:49:49à Chine
00:49:49ou à Temu
00:49:50mais en réalité
00:49:51il n'en est rien
00:49:52puisque Joybuy
00:49:53ne veut pas reproduire
00:49:54ses modèles bas de gamme
00:49:56lui il se compare plutôt
00:49:57à ce que fait Amazon
00:49:58mais ça ressemble d'ailleurs
00:49:59beaucoup
00:50:00tout à fait
00:50:01et justement
00:50:02il propose des produits
00:50:04qu'il commercialise lui-même
00:50:05et ce n'est pas
00:50:06une marketplace
00:50:07On voit des marques
00:50:09qu'on connaît bien
00:50:09alors est-ce que c'est
00:50:10pour le démarrage
00:50:11mais en tout cas
00:50:11ils donnent des repères
00:50:12aux consommateurs
00:50:12sur les marques
00:50:13donc ça c'est important
00:50:14la relation de client
00:50:15elle est plus facile
00:50:15parce que si jamais
00:50:16j'ai un problème
00:50:17sur la livraison de ma commande
00:50:18je m'adresse directement
00:50:19à Joybuy
00:50:20on sait que quand c'est
00:50:21les vendeurs tiers
00:50:21le circuit il est un peu
00:50:23plus compliqué
00:50:23quand ça ne se passe pas bien
00:50:24Est-ce que cette nouvelle plateforme
00:50:26peut vraiment concurrencer Amazon ?
00:50:28Alors comme sur Amazon
00:50:29il y a des marques internationales
00:50:30on trouve du coca
00:50:31des marques de lessive
00:50:33très connues
00:50:34de Levian aussi
00:50:35mais il y a aussi
00:50:35beaucoup de produits chinois
00:50:37notamment pour les pâtes
00:50:38le riz, les gâteaux
00:50:40et c'est ça la différence
00:50:41Joybuy est aussi
00:50:42très compétitif
00:50:43sur les prix
00:50:44avec des réductions
00:50:45comme sur le coca
00:50:46par exemple
00:50:4724 canettes de 33 ml
00:50:49à 15,99€
00:50:50chez Joybuy
00:50:51c'est moitié prix
00:50:52que ce que vous trouvez
00:50:53sur Amazon
00:50:54et ça c'est une histoire
00:50:55de volume
00:50:56ça illustre bien
00:50:57leur puissance
00:50:58On peut imaginer
00:50:59qu'ils ont négocié
00:51:00pour les 6 pays d'Europe
00:51:01dans lesquels
00:51:02ils commencent à être présents
00:51:03s'ils veulent faire basculer
00:51:05des clients
00:51:05avec une proposition
00:51:06qui est comparable
00:51:07à celle d'Amazon
00:51:08il faut qu'ils puissent avoir
00:51:09au moins sur certains produits
00:51:10des prix qui soient
00:51:11mieux disants
00:51:12et on le voit
00:51:12sur certains produits
00:51:13qu'effectivement
00:51:13il y a un décrochage
00:51:14de prix avec Amazon
00:51:15Le point positif aussi
00:51:16c'est qu'ils sont très forts
00:51:18sur tout ce qui est
00:51:18produits électroniques
00:51:19électroménagers
00:51:20ils ont aussi
00:51:21des entrepôts logistiques
00:51:23en France
00:51:24et ils promettent
00:51:24une livraison ultra rapide
00:51:26vous êtes livré
00:51:26en un jour seulement
00:51:27Et maintenant
00:51:27il va falloir se faire connaître
00:51:28parce qu'autour de la table
00:51:29Joybuy
00:51:30personne n'en avait entendu parler
00:51:32Personne
00:51:32alors c'est vrai que les Français
00:51:33sont assez susceptibles
00:51:37aux prix abordables
00:51:38et aux produits
00:51:38bon marché
00:51:39de bonne qualité
00:51:39Vu la situation en ce moment
00:51:42oui le prix ça joue
00:51:43évidemment
00:51:43Exactement
00:51:44mais c'est vrai que si on compare
00:51:45à Amazon
00:51:45pour l'instant
00:51:46c'est un site qui est en test
00:51:47c'est un site qui est en bêta test
00:51:49mais il fonctionne très bien
00:51:51moi j'ai essayé de passer commande
00:51:52tout à l'heure
00:51:52ça marche
00:51:53mais c'est vrai que si on compare
00:51:54à Amazon
00:51:55Amazon a fait son nom
00:51:56en France
00:51:57ça fait 20 ans
00:51:57qui sont là
00:51:58il faudra que Joybuy
00:52:00puisse gagner la confiance
00:52:01des consommateurs
00:52:01en tout cas c'est à surveiller
00:52:03de près
00:52:03Merci beaucoup Eva
00:52:05dans un instant
00:52:06dans Midi BFM
00:52:07le dossier du Midi BFM
00:52:08on va revenir sur les
00:52:09sabotages à la SNCF
00:52:11parce que vous verrez
00:52:11qu'il y a eu un rebondissement
00:52:13dans l'enquête
00:52:14ce n'est peut-être pas
00:52:15la SNCF
00:52:16qui était la première cible
00:52:17hier
00:52:18et l'ultra gauche
00:52:20est dans le collimateur
00:52:21des enquêteurs
00:52:21à tout de suite
00:52:22Merci d'être avec nous
00:52:2313hers
00:52:24le dossier à la une
00:52:26du Midi BFM
00:52:27qui se cache
00:52:28derrière les sabotages
00:52:30à la SNCF
00:52:30pourquoi l'ultra gauche
00:52:32se retrouve-t-elle
00:52:33au coeur des questions
00:52:34on va en parler
00:52:35avec Maxime Clier-Rusat
00:52:36du service police-justice
00:52:38de BFM TV
00:52:38on sera aussi dans la Drôme
00:52:40après cette grosse
00:52:41pagaille hier
00:52:42une centaine de TGV
00:52:4350 000 passagers
00:52:44impactés
00:52:44en pleine vacances scolaires
00:52:47après un incendie
00:52:48de câbles de signalisation
00:52:49Alors les enquêteurs
00:52:50soupçonnent
00:52:50une action concertée
00:52:52qui pourrait être signée
00:52:53par l'ultra gauche
00:52:54coutumière de ce type
00:52:55de cibles et de méthodes
00:52:57c'est en tout cas
00:52:57ce qu'a laissé entendre
00:52:59écoutez le ministre
00:52:59des transports
00:53:00ce matin
00:53:01C'est un incendie
00:53:03volontaire
00:53:04qui s'est déroulé
00:53:04au sud de Valence
00:53:05L'ultra gauche ?
00:53:07L'ultra gauche
00:53:07écoutez
00:53:08c'est une des pistes
00:53:09le procureur aura l'occasion
00:53:10C'est une des pistes
00:53:11ou la piste privilégiée ?
00:53:12Écoutez
00:53:13c'est au procureur
00:53:14de le dire
00:53:14c'est au garde des Sceaux
00:53:15au ministre de l'Intérieur
00:53:16ce que je sais
00:53:18c'est qu'il y a eu
00:53:18des conséquences
00:53:19qui ont été très fortes
00:53:20c'est vrai que depuis
00:53:20un certain nombre de mois
00:53:22certains opposants
00:53:23à des projets
00:53:24notamment d'aménagement
00:53:25que ce soit routier
00:53:26et ferroviaire
00:53:27souhaitent mettre
00:53:29la panique
00:53:30dans notre pays
00:53:31et utiliser
00:53:32ce genre de moyens
00:53:33pour faire entendre
00:53:34leur voix
00:53:34Alors pourquoi l'ultra gauche ?
00:53:35Parce qu'il y a des précédents
00:53:36la méthode aussi
00:53:37on verra ça avec Maxime
00:53:38dans un instant
00:53:39mais d'abord
00:53:39ce qui interpelle aussi
00:53:40Romain Etuin
00:53:41on vous retrouve dans la Drôme
00:53:42c'est qu'il y a eu
00:53:42un autre incendie
00:53:44à proximité
00:53:45cette fois dans une carrière
00:53:46Eh bien tout à fait
00:53:50l'incendie s'est déclaré
00:53:52sur la ligne ferroviaire
00:53:53aux alentours de 4h
00:53:544h30 du matin
00:53:55et quelques dizaines
00:53:57de minutes plus tôt
00:53:58c'est un autre incendie
00:53:59qui s'est déclaré
00:54:00cette fois-ci
00:54:00dans cette carrière
00:54:02avec plusieurs départs
00:54:04de feu
00:54:04des engins de chantier
00:54:06et des bâtiments
00:54:06qui ont brûlé
00:54:08pour un préjudice total
00:54:09estimé à plusieurs
00:54:10millions d'euros
00:54:11c'est donc le timing
00:54:12qui interroge
00:54:13nous avons pu
00:54:14interroger
00:54:15Jean-Pierre Cheval
00:54:16qui est le président
00:54:17de ce groupe de PTP
00:54:19qui s'est dit
00:54:20atterré
00:54:20à notre micro
00:54:21écoutez-le
00:54:22La première action
00:54:24c'est la colère
00:54:25parce que
00:54:26c'est gratuit
00:54:27parce que c'est inadmissible
00:54:30voilà
00:54:31l'incompréhension
00:54:32donc au fil des heures
00:54:33on essaye de comprendre
00:54:34écoutez-moi
00:54:36quand on défend des causes
00:54:37c'est pas par la violence
00:54:38qu'on se fait entendre
00:54:39on a découvert
00:54:40effectivement
00:54:40plusieurs engins en feu
00:54:42et une installation
00:54:43d'une usine
00:54:45de traitement de granulats
00:54:46en feu aussi
00:54:47avec de la distance
00:54:48entre les différents points
00:54:49de feu
00:54:50donc on a tout de suite
00:54:51compris que c'était
00:54:51pas un acte accidentel
00:54:52mais vraiment
00:54:53un acte de malveillance
00:54:55Cet acte de vandalisme
00:54:59semble bien coordonné
00:55:01il y a un fait
00:55:02à savoir
00:55:02qui est assez troublant
00:55:03puisque cette entreprise
00:55:04de BTP
00:55:05est engagée
00:55:06sur plusieurs chantiers
00:55:08routiers
00:55:08et autoroutiers
00:55:09notamment sur l'autoroute
00:55:10A7
00:55:11des chantiers
00:55:11qui sont assez
00:55:12controversés localement
00:55:14notamment pour leur
00:55:15impact environnemental
00:55:16c'est maintenant
00:55:17à la section
00:55:18de recherche
00:55:19de Grenoble
00:55:19en charge de l'enquête
00:55:20de déterminer
00:55:21s'il y a lien
00:55:22ou pas
00:55:23avec cet incendie
00:55:24Romain Etuin
00:55:25avec Sébastien
00:55:26Alec
00:55:26Maxime
00:55:27Clier
00:55:27Rusa
00:55:28c'est très intéressant
00:55:29ces deux incendies
00:55:30donc l'un à côté de l'autre
00:55:31d'ailleurs on ne sait pas
00:55:32lequel a été initié
00:55:33en premier
00:55:34par ceux qui ont
00:55:36commis ces dégradations
00:55:38et puis il y a aussi
00:55:38un poème
00:55:39qui a été
00:55:40diffusé en ligne
00:55:41et qui nous dit quoi ?
00:55:42Oui absolument
00:55:43tous les éléments
00:55:43commencent à converger
00:55:45vers la piste
00:55:47criminelle
00:55:48puisque vous l'avez dit
00:55:49ce poème
00:55:49il a été revendiqué
00:55:51publié sur un site
00:55:52appartenant à la mouvance
00:55:54de l'ultra gauche
00:55:56l'extrême gauche
00:55:57ce poème il dit quoi ?
00:55:59qu'il y en a marre
00:56:00du béton
00:56:01du bitume
00:56:02de l'extraction
00:56:03de matière
00:56:03la terre
00:56:04pleure des larmes
00:56:05de poussière
00:56:06je cite
00:56:07et à la fin de ce poème
00:56:08on peut même
00:56:08lire
00:56:09allez vandales
00:56:10allez voir rien
00:56:11leur commentaire
00:56:12ça nous fait rien
00:56:12l'incendie
00:56:14nous a fait du bien
00:56:15autrement dit
00:56:16ça revendique
00:56:17ces incendies
00:56:18pourquoi ces incendies ?
00:56:20au pluriel
00:56:20parce que le titre
00:56:21du poème
00:56:22une route de plus
00:56:23vers nulle part
00:56:24on peut lire
00:56:25en sous-titre
00:56:26que c'est un poème
00:56:27d'attaque
00:56:28contre cette entreprise
00:56:29de travaux publics
00:56:30et contre la SNCF
00:56:31autrement dit
00:56:32ce poème
00:56:33lui-même
00:56:34fait le lien
00:56:34entre ces différents incendies
00:56:36ce qui est important
00:56:37de dire également
00:56:38c'est que
00:56:38nous avons appris
00:56:39ce matin
00:56:40que les deux enquêtes
00:56:41qui étaient initialement
00:56:42ouvertes
00:56:43l'enquête
00:56:43pour l'incendie
00:56:45qui s'est déclaré
00:56:45sur les capes
00:56:46de la SNCF
00:56:46et l'enquête
00:56:47pour les départs de feu
00:56:49dans cette carrière
00:56:50ces deux enquêtes
00:56:51sont désormais
00:56:52à la charge
00:56:53d'une seule
00:56:54et même section
00:56:54de gendarmerie
00:56:55à savoir
00:56:55la section de recherche
00:56:56de Grenoble
00:56:57donc ça accrédite
00:56:58la piste
00:56:59la thèse
00:56:59d'une coordination
00:57:01effectivement
00:57:02entre ces actions
00:57:02et ces méthodes
00:57:03rappellent
00:57:05l'extrême gauche
00:57:06correspondent
00:57:06à celle de l'extrême gauche
00:57:08oui bien sûr
00:57:09on peut même parler
00:57:09des précédentes
00:57:10actions de ce type
00:57:12qu'il y a eu
00:57:12on peut citer
00:57:13par exemple
00:57:14en septembre dernier
00:57:15des départs de feu
00:57:17en Gironde
00:57:18pour des incendies
00:57:20qui avaient fortement
00:57:21à l'époque perturbé
00:57:22le trafic
00:57:22entre Bordeaux
00:57:23et Toulouse
00:57:24des tags
00:57:25anti-LGV
00:57:26anti-ligne à grande vitesse
00:57:28puisqu'il y a
00:57:28un projet de construction
00:57:30de lignes à grande vitesse
00:57:31entre Bordeaux
00:57:31et Toulouse
00:57:32avait été retrouvé
00:57:33à proximité
00:57:34de ces départs de feu
00:57:36sans qu'on sache
00:57:37si un lien
00:57:37pouvait être fait
00:57:38à l'époque
00:57:39idem
00:57:40on s'en souvient
00:57:41il y a plus d'un an
00:57:42maintenant
00:57:42lors des Jeux Olympiques
00:57:43et bien il y avait eu
00:57:44une énorme pagaille
00:57:46le jour même
00:57:47de la cérémonie
00:57:48d'ouverture
00:57:48pourquoi ?
00:57:49parce que pareil
00:57:49des personnes
00:57:50qui s'étaient revendiquées
00:57:52de la mouvance
00:57:53ultra-gauche
00:57:54oui parce que c'est flou
00:57:54en fait
00:57:55un mouvance ultra-gauche
00:57:56c'est assez flou
00:57:57et eux-mêmes
00:57:58entretiennent ce flou-là
00:57:59et qui plus est
00:58:00c'est d'autant plus compliqué
00:58:01d'interpeller ces personnes
00:58:02pourquoi ?
00:58:03parce qu'ils agissent
00:58:03en tout petit comité
00:58:05souvent masqué
00:58:06et en pleine nuit
00:58:07au milieu de champs
00:58:09où passent les voix
00:58:10SNCF
00:58:11donc c'est
00:58:12assez peu fréquenté
00:58:13il n'y a pas
00:58:14de caméra de surveillance
00:58:15donc c'est très compliqué
00:58:16pour identifier les personnes
00:58:17ou les groupuscules
00:58:18à l'origine de cela
00:58:20une cible symbolique
00:58:21évidemment
00:58:21entreprise publique
00:58:22la SNCF
00:58:23c'est un symbole de l'État
00:58:23le but de tout ça
00:58:25déstabiliser
00:58:26faire parler de soi
00:58:27alors c'est moins
00:58:28pour déstabiliser
00:58:29faire parler de soi
00:58:30que de s'opposer
00:58:32à des projets de construction
00:58:33Romain Etuin
00:58:34le disait très justement
00:58:35dans son duplex
00:58:36il y a quelques minutes
00:58:37il y a des projets
00:58:39autoroutiers
00:58:39notamment
00:58:39la création
00:58:40d'un nouvel échangeur
00:58:41sur l'autoroute
00:58:42A7 qui relie donc Lyon
00:58:45jusqu'au sud de la France
00:58:46ce projet d'échangeur
00:58:48est contesté localement
00:58:50pareil pour ce qui était
00:58:51des destructions
00:58:52des incendies volontaires
00:58:53sur la ligne à grande vitesse
00:58:55Atlantique
00:58:56en Gironde
00:58:57donc
00:58:57là c'était
00:58:58vraisemblablement
00:58:59pour s'opposer
00:59:00au projet controversé
00:59:02de création
00:59:02d'une nouvelle ligne
00:59:03à grande vitesse
00:59:04entre Bordeaux
00:59:05et Toulouse
00:59:06et après
00:59:07on en parle souvent
00:59:08y compris sur notre antenne
00:59:10de ces perturbations
00:59:11des fois on écarte
00:59:13complètement
00:59:13la piste des dégradations
00:59:15volontaires
00:59:15puisqu'il s'agit
00:59:16tout bonnement
00:59:16de vols
00:59:17de câbles
00:59:17là c'est crapuleux
00:59:19c'est pour revendre
00:59:19le cuivre
00:59:20exactement
00:59:20et là c'est crapuleux
00:59:21c'est tout bonnement
00:59:23de la revente de cuivre
00:59:24le cuivre qui atteint
00:59:25des sommets
00:59:26ces dernières semaines
00:59:27alors tout ça
00:59:27entre dans la même enveloppe
00:59:29parce que ces sabotages
00:59:31ces dégradations
00:59:32elles ont un coût
00:59:34immense
00:59:35oui et elles sont chiffrées
00:59:36ces dégradations
00:59:37il y a un rapport
00:59:38de la sécurité
00:59:39qui est publié
00:59:39chaque année par la SNCF
00:59:40et qui note
00:59:41une augmentation
00:59:42l'année dernière
00:59:43de 5%
00:59:43du nombre
00:59:44de malveillance
00:59:45et de 10%
00:59:46d'intrusion
00:59:47sur les voies
00:59:48et donc effectivement
00:59:49pour arracher
00:59:50régulièrement
00:59:50des câbles
00:59:51donc en fait
00:59:52le problème
00:59:52c'est qu'il se multiplie
00:59:54effectivement
00:59:54mais surtout
00:59:55le coût
00:59:56est démultiplié
00:59:57entre 2023
00:59:58et 2024
00:59:59ce coût
00:59:59a doublé
01:00:00on parle de 20 millions
01:00:01d'euros
01:00:02de coût direct
01:00:03c'est à dire
01:00:04je ne parle même pas
01:00:04des remboursements
01:00:05de billets de train
01:00:06uniquement ce que ça coûte
01:00:07de réentretenir
01:00:08les voies derrière
01:00:09un passage malveillant
01:00:11de réparer en fait
01:00:11de remplacer le câble
01:00:13de racheter le cuivre
01:00:14exactement
01:00:15donc ça c'est la première partie
01:00:16et la deuxième partie
01:00:17c'est celle de la surveillance
01:00:18et là ce poste
01:00:19c'est 100 millions d'euros
01:00:20la SNCF est obligée
01:00:21d'investir
01:00:22à cause de ces vols
01:00:23notamment de câbles
01:00:24et ces dégradations
01:00:25d'investir notamment
01:00:26dans des drones
01:00:27qui sont obligés
01:00:28en fait de surveiller
01:00:29parce que la SNCF
01:00:31identifie de plus en plus
01:00:32de gens
01:00:33qui vont se balader
01:00:34sur les voies
01:00:34qui vont tenter
01:00:35de brûler les câbles
01:00:36ou de les retirer
01:00:37parce qu'on rappelle
01:00:3828 000 kilomètres
01:00:39de voies ferrées
01:00:40en France
01:00:41évidemment
01:00:41impossible de tout surveiller
01:00:42on vise évidemment
01:00:44les points les plus sensibles
01:00:45Romain
01:00:45on vous retrouve
01:00:46sur place
01:00:47avec évidemment
01:00:48l'émotion
01:00:49le choc
01:00:50dans la région
01:00:51on ne s'attendait pas
01:00:52à ce genre d'action
01:00:53tout à fait
01:00:56tout à l'heure
01:00:57on a pu échanger
01:00:58assez longuement
01:00:58avec le directeur du groupe
01:01:01qui s'est vraiment dit
01:01:01atterrer
01:01:02lorsqu'il est arrivé
01:01:03d'abord par l'ampleur
01:01:04puisqu'il nous avait
01:01:05d'abord indiqué
01:01:06qu'en effet
01:01:07il y a déjà eu
01:01:07des actes de vandalisme
01:01:09sur certains
01:01:09des chantiers
01:01:10de cette entreprise
01:01:11mais jamais de cette ampleur
01:01:13là on parle quand même
01:01:13de plusieurs engins
01:01:15de chantiers
01:01:16qui ont brûlé
01:01:16des engins
01:01:17qui coûtent chacun
01:01:17entre 500 et 600 000 euros
01:01:19c'est plusieurs millions
01:01:20d'euros
01:01:21qui ont brûlé
01:01:22dans cet incendie
01:01:23et il y a aussi
01:01:24la fermeture temporaire
01:01:26du site
01:01:26puisqu'à l'heure actuelle
01:01:27on ne sait pas
01:01:28quand ce site
01:01:29va rouvrir
01:01:30si l'entreprise
01:01:30va pouvoir
01:01:31continuer ses chantiers
01:01:32et c'est aussi
01:01:33forcément des personnes
01:01:34qui sont donc
01:01:35potentiellement
01:01:36en chômage technique
01:01:36chômage partiel
01:01:37c'est pas encore très clair
01:01:38Merci beaucoup
01:01:40Romain Etuin
01:01:41dans un instant
01:01:42à la une du midi
01:01:43BFM
01:01:44la taxe Zucman
01:01:45allégée
01:01:46est-elle déjà enterrée ?
01:01:47La question s'est posée
01:01:48sur BFM TV
01:01:49ce matin
01:01:50quand Maude Bréjon
01:01:50elle a dit
01:01:51qu'elle n'en voulait
01:01:52pas
01:01:52et ça provoque
01:01:53la colère
01:01:54des socialistes
01:01:54à l'Assemblée nationale
01:01:55on y sera tout à l'heure
01:01:56Bienvenue
01:01:57si vous nous rejoignez
01:01:58dans le midi
01:01:59BFM à la une
01:01:59un français sur trois
01:02:01aujourd'hui
01:02:02a du mal
01:02:02à payer sa facture
01:02:03de chauffage
01:02:04Les jeunes
01:02:05et les familles
01:02:05monoparentales
01:02:06sont les plus touchés
01:02:07le médiateur national
01:02:08de l'énergie
01:02:09veut interdire
01:02:09les coupures
01:02:10pour un payé
01:02:11même en dehors
01:02:12de la trêve hivernale
01:02:13Zucman
01:02:14allégé ou pas
01:02:15le gouvernement est contre
01:02:16cette taxe sur les hauts patrimoines
01:02:18affirme sa porte-parole
01:02:19sur BFM TV
01:02:19c'est pourtant la revendication
01:02:20principale du PS
01:02:21le premier ministre lui donne
01:02:23un coup à gauche
01:02:24un coup à droite
01:02:25on verra ça à l'Assemblée
01:02:26avec Loïc Besson
01:02:27Nicolas Sarkozy
01:02:28a-t-il un traitement
01:02:29de faveur en prison ?
01:02:30Il bénéficie
01:02:31de plus de visites
01:02:33au parloir
01:02:33que les autres détenus
01:02:344 par semaine
01:02:35et des visites plus longues
01:02:37les informations
01:02:38du service police-justice
01:02:39de BFM TV
01:02:40à suivre avec Boris Karlamoff
01:02:41Et puis notre santé
01:02:42le vaccin contre la grippe
01:02:43va-t-il devenir
01:02:44obligatoire dans les EHPAD
01:02:46pour les résidents
01:02:47les soignants
01:02:47et les proches aussi
01:02:48c'est en tout cas
01:02:49dans le projet de budget
01:02:50de la sécu
01:02:50qu'en dit-on
01:02:51dans les maisons de retraite
01:02:52reportage à suivre
01:02:53dans le bar
01:02:54La météo
01:02:55avec des nuages
01:02:56et de la pluie
01:02:56dans le nord
01:02:57le soleil en revanche
01:02:58s'impose entre
01:02:59les Pyrénées
01:03:00et les Alpes
01:03:01les températures
01:03:01elles remontent un peu
01:03:0216 à Paris
01:03:03et jusqu'à 23
01:03:04en Méditerranée
01:03:05A l'approche de l'hiver
01:03:09pour de plus en plus
01:03:10de français
01:03:10ce chauffer devient
01:03:11un luxe
01:03:12les trois quarts
01:03:13des ménages
01:03:14se restreignent
01:03:15pour des raisons financières
01:03:16plus d'un tiers
01:03:17disent même
01:03:17avoir eu du mal
01:03:18à payer leurs factures
01:03:20Oui c'est le baromètre
01:03:22annuel du médiateur
01:03:23national de l'énergie
01:03:24qui révèle ces chiffres
01:03:25et d'ailleurs
01:03:26cette difficulté
01:03:27à payer
01:03:27elle a doublé
01:03:29en cinq ans
01:03:30sur fond
01:03:30de hausse
01:03:31des prix de l'énergie
01:03:31Romain Langlais
01:03:32avec Pauline Delevoye
01:03:34Jamais la précarité énergétique
01:03:38n'avait touché
01:03:38autant de ménages
01:03:39en Hexagone
01:03:40Selon le médiateur
01:03:42de l'énergie
01:03:4236% des français
01:03:44déclarent rencontrer
01:03:45des difficultés
01:03:46pour payer leurs factures
01:03:47de gaz et d'électricité
01:03:48en 2025
01:03:49la faute
01:03:50la faute
01:03:50la faute a des prix
01:03:50en constante hausse
01:03:51en chauffage
01:03:52et l'électricité
01:03:53200 et quelques
01:03:55la facture a bien augmenté
01:03:58oui ça a augmenté
01:03:59conséquence directe
01:04:00près de trois quarts
01:04:01des foyers
01:04:01disent appliquer
01:04:02des restrictions de chauffage
01:04:04pour des raisons financières
01:04:05là en ce moment
01:04:06on a 19
01:04:07entre 19 et 20 degrés
01:04:08donc il n'y a aucune raison
01:04:10de chauffer
01:04:10de manière régulière
01:04:12point noir également
01:04:13pour 3,8 millions
01:04:15de foyers
01:04:15le versement décalé
01:04:17d'avril à novembre
01:04:18du chèque énergie
01:04:19ceux qui sont le plus touchés
01:04:20il y a les jeunes
01:04:20qui sont les plus touchés
01:04:22ils sont 60%
01:04:24à nous dire
01:04:24avoir eu des difficultés
01:04:26à payer leurs factures
01:04:27et aussi
01:04:28des personnes
01:04:28qui gagnent le moins
01:04:29et qui sont bénéficiaires
01:04:30du chèque énergie
01:04:31pour limiter
01:04:32l'explosion des factures
01:04:33le médiateur de l'énergie
01:04:34recommande de comparer
01:04:36au maximum les offres
01:04:37et de privilégier
01:04:38les contrats
01:04:39heure pleine heure creuse
01:04:40on en vient à la politique
01:04:42il reste une semaine
01:04:43pile aux députés
01:04:44pour se mettre d'accord
01:04:44sur le budget
01:04:45avant le vote décisif
01:04:46de mardi prochain
01:04:47ça paraît de plus en plus compliqué
01:04:48on sait que le PS
01:04:49espérait convaincre
01:04:50le gouvernement
01:04:51avec son idée
01:04:52d'une taxe Zuckman
01:04:53au moins allégée
01:04:54c'est pas gagné
01:04:55c'est même non
01:04:57ça c'est ce que dit
01:04:58la porte-parole
01:04:59du gouvernement
01:05:00sur BFM TV
01:05:01ce matin
01:05:01on y reviendra
01:05:02dans notre 13h40
01:05:04à la une
01:05:05Loïc Besson
01:05:05vous êtes à l'Assemblée nationale
01:05:06pour BFM TV
01:05:07Sébastien Lecornu
01:05:09lui il a tenté
01:05:10tout à l'heure
01:05:11de rassurer la droite
01:05:12c'est ça ?
01:05:13il n'y a pas de deal
01:05:14avec le parti socialiste
01:05:16c'est ce qu'il a voulu poser
01:05:17dès le début
01:05:17il peut y avoir des compromis
01:05:19mais il ne doit pas y avoir
01:05:20de compromissions
01:05:22évidemment
01:05:22il était attendu
01:05:23sur la position du gouvernement
01:05:25concernant la taxe Zuckman
01:05:26qui ne va pas tarder
01:05:27à arriver dans l'hémicycle
01:05:29sur la fiscalité
01:05:30dit-il
01:05:30j'ai toujours été clair
01:05:31en gros
01:05:32il faut partager le lait
01:05:33comprenez
01:05:34les revenus
01:05:34mais en aucun cas
01:05:35toucher à la vache
01:05:36comprenez
01:05:37le patrimoine
01:05:38il ne faut pas subir
01:05:39d'ailleurs
01:05:39je compte sur vous
01:05:41c'est grâce à vous
01:05:41a-t-il dit
01:05:42aux députés LR
01:05:43pour les caresser
01:05:43dans le sens du poil
01:05:44qu'on parle de la valeur travail
01:05:46qui a été remise
01:05:47au coeur des débats
01:05:48Sébastien Lecornu
01:05:49qui a voulu aussi donner
01:05:50des gages sur les retraites
01:05:52ça me coûte
01:05:53dit-il
01:05:53mais je crois qu'il faut le faire
01:05:54et aussi sur le régalien
01:05:56on ne fera pas rien
01:05:57mais il faut faire attention
01:05:58aux mots qu'on emploie
01:05:59il ne s'agit pas
01:06:00de se faire la cerise
01:06:01pour se faire plaisir
01:06:02a-t-il mis en garde
01:06:03les députés de droite
01:06:05avant de leur dire
01:06:06que oui
01:06:07on ne pense pas tous
01:06:07la même chose
01:06:08mais s'ils participent ensemble
01:06:10à une plateforme de stabilité
01:06:11pour ce gouvernement
01:06:12c'est parce qu'ils partagent
01:06:13des valeurs en commune
01:06:14notamment
01:06:15lutter contre le désordre
01:06:17on ne fera pas n'importe quoi
01:06:20voilà ce qu'a répété
01:06:21à plusieurs reprises
01:06:21Sébastien Lecornu
01:06:22exactement les mêmes mots
01:06:23qu'il avait eu devant
01:06:24ses troupes
01:06:24Renaissance
01:06:25juste avant
01:06:26d'aller à l'Assemblée
01:06:27prononcer sa déclaration
01:06:28politique générale
01:06:28où il avait annoncé
01:06:30la suspension
01:06:31de la réforme des retraites
01:06:32comme pour préparer les esprits
01:06:34il le dit aussi
01:06:35aux députés LR
01:06:36pour rien au monde
01:06:37nous devons être
01:06:38à l'origine du désordre
01:06:39nos électorats
01:06:40n'aiment pas ça
01:06:41Loïc Besson
01:06:43avec Rémi Soula
01:06:44cela fait tout juste
01:06:46une semaine
01:06:46que Nicolas Sarkozy
01:06:47est en prison
01:06:48et il y a une question
01:06:49qui est un peu récurrente
01:06:51autour de cet emprisonnement
01:06:52est-ce qu'il a
01:06:53un traitement de faveur
01:06:55derrière les barreaux
01:06:56de la prison de la santé
01:06:57un traitement spécial
01:06:58alors on sait
01:06:58qu'il est à l'isolement
01:06:59mais ça va plus loin
01:07:00Boris Karlamoff
01:07:01nous a rejoint
01:07:01du service police-justice
01:07:02de BFM TV
01:07:03selon vos informations
01:07:04l'ancien président
01:07:05a davantage de parloirs
01:07:07que les autres
01:07:07oui il bénéficie
01:07:08de 4 parloirs
01:07:09par semaine
01:07:10et selon nos informations
01:07:11depuis son incarcération
01:07:12il y a une semaine
01:07:13tout pile
01:07:13et bien il a reçu
01:07:15la visite de son épouse
01:07:16Carla Bruni
01:07:17à plusieurs reprises
01:07:18alors que dit
01:07:19la loi
01:07:20un prévenu
01:07:21comprenez un prisonnier
01:07:22qui ne a pas été
01:07:23condamné de manière définitive
01:07:25ce qui est le cas
01:07:25de Nicolas Sarkozy
01:07:26puisqu'il a fait appel
01:07:27dans ce dossier Libyen
01:07:29et bien un prévenu
01:07:30bénéficie d'au moins
01:07:313 parloirs
01:07:32par semaine
01:07:33mais dans les faits
01:07:34selon une source pénitentiaire
01:07:35consultée par BFM TV
01:07:36aucun détenu
01:07:37ne bénéficie
01:07:38de plus de 3 parloirs
01:07:40à la prison
01:07:40de la santé
01:07:41du fait de la surpopulation
01:07:43carcérale
01:07:44puisque le taux d'occupation
01:07:45est de 188%
01:07:48toujours selon
01:07:48nos informations
01:07:49Christophe Ingrain
01:07:50Jean-Michel Darrois
01:07:51les avocats
01:07:52de Nicolas Sarkozy
01:07:52lui rendent visite
01:07:53quotidiennement
01:07:54en détention
01:07:55et à tour de rôle
01:07:56des parloirs
01:07:57sans limitation
01:07:58de temps
01:07:59comme la loi
01:08:00leur permet
01:08:02toujours selon
01:08:03ces mêmes avocats
01:08:04la semaine dernière
01:08:04au micro de BFM TV
01:08:05les deux indiquaient
01:08:07bien que Nicolas Sarkozy
01:08:08ne bénéficiait
01:08:09d'aucun traitement
01:08:10de faveur
01:08:12enfin à noter
01:08:13que l'entourage
01:08:13de Nicolas Sarkozy
01:08:15joint par BFM TV
01:08:16ce matin
01:08:16indique ne faire
01:08:17aucun commentaire
01:08:19concernant les conditions
01:08:20d'incarcération
01:08:21de l'ancien chef de l'Etat
01:08:22Merci beaucoup
01:08:23Boris Karlamov
01:08:24donc c'est une question
01:08:25d'interprétation
01:08:26de la loi
01:08:27si j'ai tout compris
01:08:28c'est pas un vrai
01:08:29traitement de faveur
01:08:29mais on n'en est pas loin
01:08:31on laissera les téléspectateurs
01:08:32juge
01:08:32mais de fait
01:08:33il a plus de parloirs
01:08:34que les autres
01:08:34dans une prison
01:08:35surpeuplée
01:08:36on en vient à présent
01:08:37à cette question
01:08:38qui évidemment fait débat
01:08:39faut-il obliger
01:08:40les résidents des EHPAD
01:08:42à se faire vacciner
01:08:42contre la grippe
01:08:43les obliger eux
01:08:44mais aussi leurs proches
01:08:45et les soignants
01:08:46de ces établissements
01:08:47c'est une mesure
01:08:48qui fait partie
01:08:49du budget
01:08:49de la Sécu 2026
01:08:51oui parce qu'elle
01:08:51permettrait de faire
01:08:52des économies
01:08:53à chaque pic
01:08:54de la grippe
01:08:54les hospitalisations
01:08:56augmentent
01:08:57et évidemment
01:08:58on cherche à faire
01:08:59des économies
01:09:00à l'Assemblée en ce moment
01:09:00qu'en pensent
01:09:01les habitants
01:09:01de ces EHPAD
01:09:02et leurs proches
01:09:03reportage de Kevin Drouin
01:09:04avec Mathilde Couvillet-Flournois
01:09:05dans cet EHPAD
01:09:0845 résidents
01:09:09sur 46
01:09:10sont vaccinés
01:09:10contre la grippe
01:09:11mais côté soignants
01:09:13les statistiques
01:09:13sont largement moins élevées
01:09:15seul 10%
01:09:16du personnel est vacciné
01:09:17ce que regrette
01:09:18le directeur de l'EHPAD
01:09:19on a plutôt intérêt
01:09:20à se faire vacciner
01:09:21maintenant
01:09:21les personnes restent libres
01:09:24de répondre
01:09:25à cette vaccination
01:09:26et donc
01:09:27on ne peut que les inciter
01:09:29on ne peut pas les contraindre
01:09:30pourtant le gouvernement
01:09:31veut rendre obligatoire
01:09:32la vaccination
01:09:33contre la grippe
01:09:34pour les professionnels
01:09:35de santé
01:09:35et les résidents d'EHPAD
01:09:36en modifiant
01:09:37le code de la santé publique
01:09:39dans le projet
01:09:39de loi de financement
01:09:40de la sécurité sociale
01:09:42pour 2026
01:09:43une mesure
01:09:44qui ne passerait pas
01:09:45selon cette infirmière
01:09:46j'ai peur
01:09:47qu'à ce moment-là
01:09:48j'ai des arrêts
01:09:49qui tombent
01:09:50des soignants
01:09:51qui ne viennent plus travailler
01:09:52on n'a plus envie
01:09:53d'être obligé
01:09:54de se faire ça
01:09:55ou ça
01:09:56pour pouvoir travailler
01:09:57on sait qu'avec
01:09:59des gestes barrières
01:10:00le port du masque
01:10:01on arrive à
01:10:02endiguer
01:10:03des épidémies
01:10:05du côté des résidents
01:10:06on préférerait
01:10:07que les soignants
01:10:07soient tous vaccinés
01:10:08moi je ne peux pas
01:10:09obliger les gens
01:10:10qui ne veulent pas
01:10:11mais je leur conseillerais
01:10:12de le faire
01:10:14c'est une assurance
01:10:15pour nous
01:10:15la grippe est une maladie
01:10:17particulièrement meurtrière
01:10:18en France
01:10:19avec plus de 17 000 décès
01:10:20estimés l'année dernière
01:10:2213h40 à la une
01:10:24à présent
01:10:24la taxe Zuckman-Light
01:10:26est-elle déjà enterrée
01:10:28cette taxe
01:10:28vous le savez
01:10:28sur les hauts patrimoines
01:10:29réclamés
01:10:30exigés par le PS
01:10:32sinon il lâchera
01:10:33le gouvernement
01:10:34pour en parler
01:10:35Néla Latrousse
01:10:36est avec nous
01:10:37nous serons aussi
01:10:38à l'Assemblée
01:10:38dans un instant
01:10:38avec Paul Christophe
01:10:39député du Nord
01:10:40président du groupe
01:10:41Horizon à l'Assemblée nationale
01:10:43mais avant cela
01:10:44on va écouter
01:10:44celle qui a mis
01:10:45le feu aux poudres
01:10:46ce matin
01:10:46c'était ici
01:10:47sur BFM TV
01:10:48Maude Bréjon
01:10:49la porte-parole du gouvernement
01:10:51écoutez
01:10:51vous pouvez l'appeler
01:10:53Zuckman
01:10:53Zuckman-Light
01:10:54à partir du moment
01:10:55où ça touche
01:10:55à l'appareil productif
01:10:57aux usines
01:10:58aux grandes start-up
01:11:00qui créent
01:11:01de l'innovation
01:11:02nous serons contre
01:11:04le gouvernement
01:11:05est opposé
01:11:06et restera
01:11:06opposé
01:11:07à la taxe Zuckman
01:11:08et on ne l'est pas
01:11:09par dogmatisme
01:11:10on ne l'est pas
01:11:10par volonté de blocage
01:11:11mais on ne peut pas
01:11:12faire n'importe quoi
01:11:13avec l'emploi
01:11:14on ne peut pas faire
01:11:15n'importe quoi
01:11:16avec l'innovation
01:11:17on ne peut pas faire
01:11:17n'importe quoi
01:11:18avec les entreprises
01:11:19on doit préserver
01:11:21l'emploi
01:11:21on doit préserver
01:11:22ce qui marche en France
01:11:23pour autant
01:11:24on est évidemment
01:11:25ouvert à discuter
01:11:26on verra ce qui se passe
01:11:28dans l'hémicycle
01:11:28mais je remarque
01:11:29qu'en commission des finances
01:11:31la semaine dernière
01:11:32elle a été rejetée
01:11:33par une majorité
01:11:34de députés
01:11:35alors avant d'entendre
01:11:36les réactions
01:11:37nombreuses
01:11:37elle peut préparer
01:11:38ses cartons
01:11:39a-t-on entendu
01:11:39ce matin au PS
01:11:40Sofiane
01:11:41c'est quoi déjà
01:11:42cette taxe
01:11:43ça viserait qui
01:11:43et ça rapporterait combien
01:11:45alors en fait
01:11:45il faut repartir
01:11:46de la taxe Zuckman
01:11:47initiale proposée
01:11:48par l'économiste
01:11:49qui proposait
01:11:502% de taxation
01:11:51annuelle
01:11:52sur ce qui touche
01:11:54plus de 100 millions d'euros
01:11:55on parle des revenus
01:11:56mais aussi du patrimoine
01:11:57c'est les biens
01:11:58en général
01:11:59et cette taxe Zuckman
01:12:00allégée propose
01:12:013% de taxation
01:12:03sur une cible
01:12:04plus large
01:12:05parce que ça concerne
01:12:06à partir de
01:12:0610 millions d'euros
01:12:07de biens
01:12:09par an
01:12:10ça fait combien de personnes
01:12:10à peu près ?
01:12:11à l'origine
01:12:12on était à 1800 foyers
01:12:14là on était beaucoup plus
01:12:15potentiellement
01:12:16des centaines
01:12:18de milliers
01:12:18de foyers
01:12:19on n'a pas le chiffre exact
01:12:20le PS ne l'a pas donné
01:12:21mais alors
01:12:22ce qui paraît bizarre
01:12:23on va se dire
01:12:23rendement supérieur
01:12:24la taxe Zuckman
01:12:25à l'origine
01:12:2515 à 20 milliards
01:12:27prévus par le PS
01:12:28qui là nous dit
01:12:29la taxe Zuckman
01:12:29c'est 5 à 7 milliards
01:12:31pourquoi ?
01:12:32parce qu'il y a
01:12:32deux exceptions
01:12:33qui sont prévues
01:12:34dans cette taxe Zuckman
01:12:35light
01:12:35les entreprises
01:12:37dites d'innovation
01:12:38sont sorties
01:12:39c'est-à-dire
01:12:39les start-up
01:12:40l'IA
01:12:40la santé
01:12:41en fait
01:12:42les entreprises
01:12:42de moins de 1000 salariés
01:12:44et puis les entreprises
01:12:45familiales
01:12:46c'est-à-dire
01:12:46quand les membres
01:12:47de la famille
01:12:48détiennent plus de 50%
01:12:49de l'entreprise
01:12:50ça si on regarde
01:12:51juste les entreprises
01:12:51cotées en bourse
01:12:53c'est 6 entreprises
01:12:54sur 10
01:12:55donc en réalité
01:12:56on a sorti
01:12:57de la taxation
01:12:58une bonne partie
01:13:00de ceux
01:13:00qui normalement
01:13:01devaient cotiser
01:13:02participer à cette taxe
01:13:03d'où ce rendement
01:13:04trois fois moins important
01:13:05alors pourquoi on parle autant
01:13:06de cette taxe Zuckman
01:13:07parce que s'il n'y a pas de taxe
01:13:09le parti socialiste
01:13:10peut faire tomber
01:13:11le gouvernement
01:13:12et vous allez voir
01:13:13que la menace
01:13:14elle monte encore
01:13:15d'un cran aujourd'hui
01:13:16Notre remondication
01:13:18de 34% de l'hémicycle
01:13:20ma collègue l'a très bien dit
01:13:20c'est la taxe Zuckman
01:13:21nous avons fait un pas
01:13:22en acceptant
01:13:23de faire un amendement
01:13:24de repli
01:13:25rédigé à partir
01:13:26des déclarations
01:13:27du bloc central
01:13:27en disant très bien
01:13:28il y a deux irritants majeurs
01:13:30dans cette taxe Zuckman
01:13:31on les retire
01:13:32à partir de ce moment-là
01:13:33la balle est dans leur camp
01:13:34et donc si jamais
01:13:35il reste fermé
01:13:36à tout compromis
01:13:37si jamais il reste fermé
01:13:38à tout consensus
01:13:39en disant nous
01:13:40on continue la politique fiscale
01:13:42d'Emmanuel Macron
01:13:42on poursuit la même politique fiscale
01:13:44que depuis 8 ans
01:13:45à épargner les grandes fortunes
01:13:47les grandes entreprises
01:13:47pour mettre à contribution
01:13:48les petits retraités
01:13:49les salariés
01:13:50les plus modestes
01:13:50et bien à ce moment-là
01:13:51ce sera censure
01:13:52on a toujours été clair
01:13:53Paul Christophe
01:13:54on vous retrouve en direct
01:13:54de l'Assemblée
01:13:56vous êtes le président
01:13:56du groupe Horizon
01:13:57vous faites partie
01:13:57du bloc central
01:13:58la plateforme de stabilité
01:14:00c'est son nom
01:14:01aujourd'hui
01:14:02pour vous
01:14:03cette taxe
01:14:04sur les hauts patrimoines
01:14:05elle est inenvisageable ?
01:14:06Bonjour
01:14:08ce qu'il faut bien comprendre
01:14:09parce qu'il ne faut pas mentir
01:14:10aux françaises
01:14:10aux français
01:14:10c'est que la version
01:14:12qui est proposée
01:14:12vise à taxer
01:14:13ce qu'on appelle
01:14:13l'outil de production
01:14:14donc l'outil de travail
01:14:15in fine
01:14:15et que cette taxe
01:14:17emportera inévitablement
01:14:18de la suppression d'emplois
01:14:20et donc jamais
01:14:21le groupe Horizon
01:14:21ne votera une taxe
01:14:24qui viserait in fine
01:14:25à supprimer
01:14:26ou à dissuader
01:14:26la création d'emplois
01:14:27pourquoi ?
01:14:28parce que c'est ce qui permet
01:14:29justement d'asseoir
01:14:30un certain nombre de cotisations
01:14:31de mener nos politiques sociales
01:14:33et donc d'accompagner
01:14:34nos concitoyens
01:14:35vers les violations de carrières
01:14:35donc une taxe
01:14:37qui viserait
01:14:37à taxer
01:14:38les dépositions
01:14:38et contre-productives
01:14:40viendrait à affaiblir
01:14:41notre outil industriel
01:14:42et au contraire
01:14:42dissuaderait même
01:14:43d'investir en France
01:14:44et donc ce serait
01:14:45absolument mortifère
01:14:46sauf que Paul Christophe
01:14:48le gouvernement
01:14:49n'est pas tombé
01:14:49le gouvernement
01:14:50auquel vous participez
01:14:51parce que Sébastien Lecornu
01:14:52a promis une taxe
01:14:54sur les plus riches
01:14:56sur les plus gros patrimoines
01:14:57donc à quoi
01:14:58êtes-vous prêt
01:14:59concrètement
01:14:59si vous refusez
01:15:00cette taxe
01:15:01Zuckman allégée ?
01:15:03écoutez nous
01:15:03ce qu'il nous faut
01:15:04c'est effectivement
01:15:04un budget
01:15:05pour la fin de l'année
01:15:06je pense qu'Edouard Philippe
01:15:07a été très clair
01:15:07en le disant il y a peu
01:15:08donc nous travaillons
01:15:10à ce qu'on ait
01:15:10un équilibre budgétaire
01:15:12qui soit satisfaisant
01:15:13mais on ne peut pas
01:15:13non plus
01:15:14organiser le déclin
01:15:15de notre pays
01:15:16en votant une taxe
01:15:17Zuckman
01:15:17telle qu'elle est proposée
01:15:18et nos amis socialistes
01:15:20le savent très bien
01:15:20puisque j'ai l'occasion
01:15:21de leur dire
01:15:22du coup vous pensez
01:15:23qu'ils ne censureront pas
01:15:24c'est du bluff ?
01:15:25moi j'en sais rien
01:15:26vous savez
01:15:26moi je ne fonctionne jamais
01:15:28on ne peut pas négocier
01:15:29avec un pistolet
01:15:29sur la tempe
01:15:30si les socialistes
01:15:31estiment qu'il faut censurer
01:15:32ils censureront
01:15:33mais on sait tous
01:15:33que la censure
01:15:34c'est un coût pour le pays
01:15:35un coût économique
01:15:36c'est 15 milliards d'euros
01:15:37au moment où on cherche
01:15:3830 milliards d'économies
01:15:39je pense que ce serait ridicule
01:15:41d'en rajouter 15
01:15:41deuxièmement
01:15:42on sait que c'est un coût démocratique
01:15:44et que c'est un coût politique
01:15:45donc à eux de savoir
01:15:46ce qu'ils veulent
01:15:46moi je pense d'abord au pays
01:15:48aux françaises aux français
01:15:49avant de penser à la politique
01:15:50sauf que
01:15:51Paul Christophe
01:15:5286% des français
01:15:54sont favorables
01:15:54à la taxe Zuckman
01:15:56Sébastien Lecornu
01:15:57est d'accord pour une taxe
01:15:59mais concrètement
01:15:59on taxe qui
01:16:00et quoi ?
01:16:02qu'est-ce que vous proposez
01:16:03si vous refusez
01:16:04cette taxe Zuckman ?
01:16:05Je pense que nos concitoyens
01:16:07ils sont très clairs
01:16:08avec nous aussi
01:16:08rassurez-vous
01:16:09ils veulent plus de justice fiscale
01:16:11donc ils veulent qu'on mette
01:16:12à contribution
01:16:12des plus hauts revenus
01:16:14qui concentrent
01:16:14beaucoup trop de richesses
01:16:15peut-être à leurs yeux
01:16:16et en ce sens
01:16:17on est prêt à nous
01:16:17à travailler justement
01:16:18sur une équité fiscale
01:16:19mais en aucun cas
01:16:20on peut aller pénaliser
01:16:22notre outil de production
01:16:23et nous mettre en déclin
01:16:24par rapport à nos pays voisins
01:16:25qui sont engagés
01:16:26dans un renouveau industriel
01:16:27moi je le vis dans mon territoire
01:16:28le territoire du Dunkerquois
01:16:30qui est en renouveau industriel
01:16:31aujourd'hui au regard
01:16:32de cette incertitude
01:16:33sur la fiscalité d'entreprise
01:16:34sur le coût du travail
01:16:36et bien les investisseurs
01:16:37mettent sur pause
01:16:38c'est très patent
01:16:39avec ArcelorMittal
01:16:40il suffit de leur demander
01:16:40vous restez avec nous
01:16:42Paul Christophe
01:16:42on va aller retrouver
01:16:43Edgar Becket
01:16:44qui est à l'Assemblée
01:16:45et qui a croisé
01:16:46pas mal de socialistes
01:16:47ce matin
01:16:47Edgar pour vous
01:16:48cette menace de censure
01:16:50elle est de plus en plus réelle
01:16:51il y a en plus réelle
01:16:55il y a en tout cas
01:16:55une menace de la censure
01:16:58de la part des socialistes
01:16:59tout à l'heure
01:17:00c'est Romain Eskenazi
01:17:01le porte-parole du groupe
01:17:03PS à l'Assemblée Nationale
01:17:04qui a tenu un point presse
01:17:06et lui nous dit
01:17:07nous avons fait un pas
01:17:09nous avons fait un pas
01:17:10envers le gouvernement
01:17:11en proposant
01:17:12cet amendement
01:17:13de repli
01:17:14cet amendement
01:17:14de compromis
01:17:15que vous avez évoqué
01:17:16il y a quelques instants
01:17:18Et d'après lui, maintenant, c'est au gouvernement, c'est au bloc central de faire un pas vers les socialistes.
01:17:25Sinon, ce sera la censure des déclarations qui ne passent, mais alors pas du tout pour les socialistes.
01:17:31Les déclarations de Maud Bréjean qui dit que ce sera ni la taxe Zuckmann, ni la taxe Zuckmann bis.
01:17:37Un député socialiste me disait ce matin, c'est irresponsable.
01:17:41Si Maud Bréjean reste sur cette ligne-là, j'espère qu'elle va préparer ses cartons.
01:17:46Ou encore une autre députée socialiste, cette fois, qui me disait le meilleur outil, ça reste la taxe Zuckmann.
01:17:53Merci beaucoup, Edgar Becquet.
01:17:55On va retourner juste à côté, toujours à l'Assemblée nationale, retrouver Paul Christophe.
01:18:01On comprend, Paul Christophe, ce que vous ne voulez pas.
01:18:04En revanche, on ne comprend pas ici sur ce plateau ce que vous acceptez, ce que vous êtes prêts à faire.
01:18:10Aidez-nous à comprendre.
01:18:12Écoutez, je pense que beaucoup de choses ont déjà été acceptées.
01:18:14Ce qu'il nous faudrait, c'est que les socialistes arrêtent d'aller à surenchère en permanence,
01:18:18arrêtent de menacer en permanence pour qu'on puisse travailler sereinement.
01:18:22Ce que nous avons besoin, c'est d'un budget équilibré, qui garantisse une trajectoire de réduction du déficit à 5%,
01:18:28comme je l'ai dit lors de mon discours de politique générale.
01:18:31Et inévénement, comme je l'ai dit également, nous ne sommes pas prêts à voter n'importe quoi.
01:18:34On ne peut pas voter quelque chose qui ne soit pas bon pour le pays.
01:18:37Et en l'occurrence, l'attaque Zuckman qui viendra pénaliser l'outil de production et nous mettre en défaut par rapport à nos pays voisins,
01:18:43ne peut pas être accepté par mon groupe.
01:18:45Voilà.
01:18:45À partir de ce moment-là, on a d'autres sujets à discuter.
01:18:48Je pense que d'ailleurs, les discussions sur le budget de la civilité sociale sont très présentes également dans nos esprits.
01:18:51Pour faire la démonstration qu'on travaille bien un compromis, qu'on fait des pannes aussi.
01:18:55Mais un compromis, vous me l'accorderez, c'est céder chacun d'à côté.
01:18:57– Puisque vous ne répondez pas farouchement à la réponse de Mathieu Couache,
01:19:02est-ce que c'est faux de dire que le clivage principal aujourd'hui, c'est que le Parti Socialiste dit
01:19:06« il faut taxer les plus riches pour rentrer dans les clous du déficit »
01:19:09et que vous vous dites « non, il faut s'abrer dans la dépense avant toute chose en fait ».
01:19:12– Non, c'est les deux choses.
01:19:13Moi, je ne suis pas contre le fait qu'on aille rééquilibrer ce qu'on appelle la justice fiscale finalement dans notre pays.
01:19:19Mais en l'espèce, il faut aussi qu'on réduise notre train de vie.
01:19:21Lorsqu'on est déficitaire, c'est bien qu'on dépense plus que ce que l'on gagne.
01:19:24Donc pour les socialistes, c'est qu'une question de recette.
01:19:27C'est bien plus équilibré que ça, que c'est aussi une question de dépense.
01:19:30– Le problème aussi n'est là pour nous, dans la compréhension,
01:19:32c'est qu'on va dire que dans cette fameuse plateforme de stabilité,
01:19:35tout le monde n'a pas la même position quand même.
01:19:37– Oui, alors pour Horizon, le groupe auquel appartient M. Paul Christophe,
01:19:43qui préside d'ailleurs en réalité à l'Assemblée nationale,
01:19:46la position est plutôt facile.
01:19:47Elle est portée par Édouard Philippe qui est de dire « en réalité,
01:19:50on ne va pas alourdir la fiscalité sur les entreprises ».
01:19:53Et on vient de l'entendre parler de compétitivité, on vient d'entendre parler d'emploi, etc.
01:19:57Le modem de François Bayrou est sur une position,
01:20:00et d'ailleurs on a vu les votes au précédent budget,
01:20:04de dire « pourquoi pas plus de taxes, pourquoi pas aller taxer les surdividendes, etc. »
01:20:08Et c'est plutôt un groupe qui a essayé de porter un peu cela.
01:20:11La vérité, c'est que si on prend les troupes de Gabriel Attal,
01:20:15elles sont extrêmement divisées sur ce qu'il faut faire ou ne pas faire.
01:20:18Et d'ailleurs, il renvoie la balle au gouvernement en disant
01:20:20« c'est au gouvernement de dire jusqu'où il est prêt à aller,
01:20:22et on s'alignera d'une certaine façon sur ce que dira le gouvernement. »
01:20:25Et de l'autre côté, vous avez les Républicains,
01:20:27alors qu'eux, pour le coup, sont dans une position absolument orthogonale
01:20:30à tous les débats que l'on vient d'avoir.
01:20:32Ils sont sur « pas de nouvelle taxe, point ».
01:20:34Et donc pour Sébastien Lecornu,
01:20:36qui s'appuie un peu sur ce socle de députés qu'il soutient,
01:20:39il a des députés qui le soutiennent,
01:20:41mais qui ne disent pas tous la même chose,
01:20:42qui ne veulent pas tous la même chose,
01:20:43et ça affaiblit aussi sa position quand ils discutent avec le PS.
01:20:46– Paul Christophe, Néla Latrousse dit que le compromis n'est pas évident
01:20:51parce que la position est très différente au sein du Bloc central.
01:20:54En ce qui vous concerne, si le gouvernement tombe,
01:20:57finalement, ça n'est pas tellement un problème,
01:20:58puisque vous appelez aussi à la démission d'Emmanuel Macron.
01:21:01– Alors, ce n'est pas tout à fait ça.
01:21:02Vous savez très bien que ce qu'a dit Édouard Philippe d'abord,
01:21:04c'est qu'il fallait un budget pour la fin de l'année.
01:21:06Donc je pense que ça, c'est quand même la clé.
01:21:09Notre responsabilité, c'est de faire en sorte
01:21:10que notre pays puisse continuer à fonctionner.
01:21:12après que ça implique derrière un changement de gouvernement
01:21:14ou plus d'au-delà un changement de président,
01:21:18c'est un autre débat.
01:21:18Déjà, la première clé, c'est sommes-nous capables
01:21:21de proposer un budget pour le pays.
01:21:23Et comme je disais tout à l'heure,
01:21:24s'arc-bouter sur une taxe Zoukman,
01:21:25je pense que c'est à la fin de la discussion budgétaire
01:21:27qu'on pourra déterminer est-ce qu'on respecte bien
01:21:29la trajectoire dégradée à 5%.
01:21:32Si elle est à 4-7, c'est mieux, vous l'accorderez.
01:21:34Mais est-ce qu'on a un budget équilibré ?
01:21:36Est-ce qu'on a trouvé finalement un consensus global ?
01:21:39C'est assez ridicule et puérile pour moi
01:21:40de s'arc-bouter derrière une mesure
01:21:42en disant c'est moins hauché et c'est ça ou rien,
01:21:44alors que notre responsabilité,
01:21:45c'est d'arbitrer finalement un budget dans sa globalité.
01:21:48Il y a des choses qui nous plairont un peu plus.
01:21:50La taxe holding, ça ne nous plaît pas beaucoup.
01:21:51Il y a des choses qui plairont un peu plus à la gauche.
01:21:53Mais faisons-les compte à la fin du débat.
01:21:56Je trouve assez désespérant finalement
01:21:58que parce qu'une mesure ne serait pas acceptée,
01:22:00elle emporterait l'ensemble de l'intérêt général du pays.
01:22:03Franchement, je pensais que le parti soliste
01:22:04était plus à la hauteur.
01:22:05On a besoin de recettes, vous le disiez.
01:22:07Autant aller les chercher, pourquoi pas,
01:22:08chez les très riches, taxer les très riches.
01:22:11Sofiane, Nela, tout le monde sur le principe est d'accord,
01:22:15sauf que là, on ne voit pas comment on y arriverait.
01:22:17On a eu la Zuckman à 1, 2, 3, bis, 14, 12.
01:22:20Qu'est-ce qui se passe ?
01:22:21Qu'est-ce qu'on pourrait faire concrètement ?
01:22:22Le terme Zuckman est devenu urtiquant.
01:22:24C'est-à-dire, petite taxe Zuckman,
01:22:25vous voyez tout de suite les députés de ce bloc central
01:22:28qui disent mais alors surtout pas,
01:22:29parce que, ce que disait M. Paul Christophe,
01:22:32on a déjà accepté les retraites,
01:22:33on a déjà accepté de revenir sur le 49.3,
01:22:35on a déjà accepté la taxation des plus riches,
01:22:37et il faudrait en plus accepter la taxe Zuckman.
01:22:39C'est pour ça que même le Parti socialiste
01:22:41essaye de changer un peu de mots,
01:22:43de dire bon, qu'importe le mécanisme,
01:22:45ce qui compte c'est le rendement,
01:22:46c'est combien ça rapporte aux caisses de l'État.
01:22:49Olivier Faure évoquait 15 à 20 milliards
01:22:51sur notre plateau vendredi dernier,
01:22:52on les entend plutôt parler maintenant de 5 à 7 milliards
01:22:55et c'est ce qui fait dire aux socialistes,
01:22:56bon ben, regardons où est-ce qu'on veut aller
01:22:59et puis le véhicule, on peut se mettre d'accord après.
01:23:02Mais d'autant qu'il y a des majorités
01:23:03qui se dégagent texte par texte
01:23:05et on l'a vu hier sur la contribution
01:23:07des grandes entreprises précisément,
01:23:09au départ, c'est 8 milliards d'euros
01:23:12sur ces grandes entreprises
01:23:13qui ont été engrangées en 2025,
01:23:15finalement c'est un peu moins, c'est 7 milliards,
01:23:17le gouvernement avait prévu 4 milliards
01:23:19de diviser par 2 le rendement
01:23:21et il y a eu un accord, le gouvernement lui-même,
01:23:24la majorité, ce qui reste de la majorité,
01:23:26a proposé de remonter à 6 milliards.
01:23:29Donc en fait, il y a bien eu un accord
01:23:30et ça a été voté.
01:23:31Ça a divisé le bloc central
01:23:32parce que par exemple,
01:23:33Gabriel Lattal a voté contre hier,
01:23:35mais texte par texte,
01:23:36il peut y avoir des accords,
01:23:37mais là, effectivement,
01:23:39alors que finalement,
01:23:40c'est la même chose,
01:23:41on parle aussi de taxer les entreprises,
01:23:43sur la taxe Zuckman,
01:23:44visiblement, pour une partie du bloc central,
01:23:46c'est un nom définitif,
01:23:48signe que c'est vraiment un repoussoir.
01:23:49Alors, on va écouter ce qu'en dit Marine Le Pen.
01:23:52Non définitif, là aussi.
01:23:53Elle s'est engouffrée dans la brèche
01:23:55immédiatement sur cette taxe Zuckman allégée.
01:23:57Écoutez.
01:23:59Elle n'est pas du tout allégée.
01:24:00Il faut regarder le texte.
01:24:01En réalité, elle est aggravée
01:24:03puisqu'elle va toucher beaucoup plus de personnes
01:24:07et donc la cible n'est plus du tout la même.
01:24:09Donc il n'en est pas question pour nous.
01:24:11Voilà, Zuckman, non,
01:24:13ni light, ni hard, ni rien du tout.
01:24:15On est là à la question de Jackpot.
01:24:17Comment on va arriver à un budget ?
01:24:19Il reste une semaine, on le rappelle.
01:24:20Jean, l'optimisme de Paul Christophe,
01:24:22c'est la question à poser aux députés.
01:24:25Paul Christophe nous disait,
01:24:26optimiste, il faut arriver à un budget
01:24:28avant le 31 décembre,
01:24:29monsieur le député, monsieur le président.
01:24:30Vous confirmez ?
01:24:30Comment vous comptez y arriver ?
01:24:32Vous avez bien compris que nous,
01:24:33on ne disait pas non à tout.
01:24:34Moi, ce qu'on dit,
01:24:35c'est que c'est ridicule
01:24:37de s'arc-bouter sur une taxe en elle-même
01:24:39dans la mesure où c'est la lecture globale du budget
01:24:41qui va l'emporter ou pas.
01:24:43Donc que les socialistes restent figés sur Zuckman,
01:24:46je trouve ça assez idiot.
01:24:47Mais justement, si juste on en est vu que mal,
01:24:49si on change de nom, c'est bon pour vous ?
01:24:52Mais non, je vous ai dit que nous,
01:24:53ce qu'on refusait, c'était taxer l'outil de production.
01:24:55Pourquoi ?
01:24:56Parce qu'à la fin de la fin,
01:24:57c'est des incitatifs pour les investisseurs.
01:24:59Et à la fin, c'est des emplois
01:25:00qui nous ne verrons pas le jour
01:25:02ou d'autres qui vont être supprimés
01:25:03parce qu'on arrête d'entretenir
01:25:04le patrimoine productif.
01:25:06Donc voilà, c'est la vraie mauvaise idée
01:25:08qu'on pouvait mettre sur la table.
01:25:09Il y a d'autres mesures qui ont été prises.
01:25:10Je ne dirais pas qu'elles sont votées
01:25:12de gaieté de cœur,
01:25:13mais elles visent à permettre
01:25:13d'avoir un équilibre général
01:25:15qui permet de rester dans la trajectoire
01:25:16de 5%.
01:25:17Donc non, ce n'est pas impossible
01:25:18d'arriver à un budget
01:25:19avant la fin de l'année.
01:25:20Mais il faut que chacun y mette du sien
01:25:21tout simplement
01:25:21et qu'on arrête des rigides et de totems
01:25:23qui ne veulent absolument rien dire.
01:25:24Vous savez, moi, dans mon territoire,
01:25:25quand je dis aux gens
01:25:26que vous êtes d'accord avec Zuckman,
01:25:27ils pensent que c'est un chanteur.
01:25:28Vous pouvez vous dire
01:25:29où on en a dit du décret de compréhension.
01:25:30Ah, il y a Arthur Bardin
01:25:31qui parle de la Zuckmania tous les jours.
01:25:33C'est peut-être pour ça.
01:25:33C'est peut-être le tube de l'été
01:25:35ou le tube de l'hiver.
01:25:36Et Sofiane de la Zucklite.
01:25:37Oui, mais voilà,
01:25:37on aura appris le même nom.
01:25:38Je ne suis pas sûre
01:25:39que ça fasse avancer le débat,
01:25:40mais voilà,
01:25:40au moins, on aura créé des mots.
01:25:43Merci beaucoup à tous.
01:25:45Le débat se poursuit évidemment
01:25:46à l'Assemblée,
01:25:47en plateau également,
01:25:48et le vote donc.
01:25:49C'est mardi prochain.
01:25:50Tout de suite, la météo.
01:25:51Sous-titrage Société Radio-Canada
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