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  • il y a 4 semaines
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux et les BFM locales, point complet évidemment sur cette tempête Benjamin.
00:00:19Alors disons les choses, elle n'est pas très forte mais elle touche presque toute la France et c'est pour ça qu'on est près de vous, vous êtes peut-être en vacances et je sais pour les vacances évidemment, on a rêvé mieux.
00:00:29Marie Roux est au sémaphore de Carteret dans la Manche, Milan Argelas à Biarritz, Célia Vallée à Lacanaux, Thomas Hermand nous attend du côté de l'île de Ré, Clémence Dibout au Conquet dans le Finistère et Noémie Vira à Hermand dans le Val d'Oise, Hermand touché par une tornade au début de la semaine.
00:00:45Il y a évidemment d'autres gros sujets dans l'actualité et on voit ça tout de suite avec Marie Jentrique.
00:00:50Bonjour Christophe, bonjour à tous. Dans l'actualité également, de nouveaux éléments concernant le cambriolage du Louvre avec un document vidéo et un entretien avec l'un des gardiens qui a assisté au casse.
00:01:01On en sait plus sur la chronologie des faits alors que les malfaiteurs courent toujours.
00:01:04Notre contre-budget vient corriger la copie initiale, ce sont les mots de Marine Le Pen. Le RN a présenté son contre-budget ce matin. Il veut, je cite, arrêter les dépenses inefficaces.
00:01:16Proposition qui intervient alors que la bataille s'annonce très compliquée pour faire passer le budget 2026.
00:01:21Sa nuit, la Commission des finances a largement rejeté la première partie du texte concernant les recettes.
00:01:25Les explications de Sofiane Aclouf dans quelques minutes. Et puis un point sur la météo avec vous Marc.
00:01:31Oui et cette vigilance orange qui se maintient. 19 départements juste avant midi mais ça y est le département de la Manche repasse en vigilance jaune.
00:01:38Donc 18 départements, la tempête qui souffle avec des rafales qui ont dépassé les 160 km par heure ce matin le long des côtes de la Manche.
00:01:44Alors aucun département Marc n'est en vigilance orange et je vous dis ça parce qu'on va tout de suite filer du côté de Pontarlier, le département du Doubs.
00:01:51Avec ces premières images, la tempête est donc sur toute la France, c'est ce que je disais. Et voici des dégâts de Pontarlier.
00:01:59Voilà, en effet, Pontarlier dans le département du Doubs. Donc là nous sommes dans un département placé en vigilance jaune.
00:02:05C'est vrai que depuis ce matin on vous montre beaucoup les images sur le littoral avec le risque de vagues submersions et les très fortes rafales de vent sur la côte.
00:02:13Mais on va peut-être revoir ces images parce que dans les terres aussi, les vents soufflent très fort et donc on dépasse localement les 110 à 120 km par heure.
00:02:21À Pontarlier, on a relevé une rafale de vent à 120 km par heure et donc ce sont des vents qui suffisent bien sûr à bien faire des dégâts matériels assez importants.
00:02:30Donc voilà, il faut rester prudent.
00:02:32Et pas de victimes, c'est ce qui est important de signaler.
00:02:33Pas de victimes, mais voilà, il faut rester prudent.
00:02:35C'est vrai que les départements qui sont placés en vigilance orange, c'est un niveau de vigilance accru.
00:02:40Mais dans les départements jaunes, cette tempête, elle ne concerne pas uniquement la partie côtière.
00:02:45C'est toute la France qui est concernée par cette vigilance jaune avec des rafales dans les terres qui peuvent dépasser les 100 km par heure.
00:02:51Conséquence directe de cette tempête, plus de 100 000 foyers sont privés d'électricité.
00:02:55Ce sont les chiffres communiqués par Enedis.
00:02:56On va aller sur le terrain à Biarritz pour vous retrouver.
00:02:58Milan Argelas, quelle est la situation chez vous ?
00:03:01Écoutez, Maryse, ce matin, le vent a soufflé très fort.
00:03:05Il continue de souffler ici à Biarritz.
00:03:07On le voit justement à ces images de Lucas David.
00:03:09La mer est très agitée.
00:03:11Il y a des vagues assez puissantes ici.
00:03:13On comprend mieux pourquoi la baignade est interdite ici aujourd'hui à Biarritz.
00:03:17C'est justement pour prévenir d'éventuelles vagues encore plus importantes.
00:03:21On a installé ici depuis hier soir ces sacs de sable qui forment une véritable muraille.
00:03:25On va aller retrouver justement une des personnes, un des agents qui est chargé d'installer ces sacs de sable.
00:03:29Benjamin, bonjour. Expliquez-nous concrètement quelle est l'utilité de ce que vous êtes en train de faire.
00:03:34Là, on est en train de sécuriser tous les sacs qu'on a mis en place hier et aujourd'hui.
00:03:38Et on en a à peu près mis 200 à 300 tout le long du littoral pour protéger le bâtiment et tout ce qui s'y trouve.
00:03:45Travailler depuis quelle heure là comme ça ?
00:03:47Là, depuis 7 heures, dès que la marée est basse pour qu'on puisse intervenir plus rapidement.
00:03:51Merci beaucoup Benjamin. Et on voit tout de même de plus en plus des personnes venir se balader ici en bord de mer.
00:03:57Il y avait très peu de monde ce matin. Des rafales allant jusqu'à 110 km heure ont été recensées ici à Biarritz aujourd'hui.
00:04:04Plus largement sur le département des Pyrénées-Atlantiques.
00:04:06On attend jusqu'à 130 km heure de rafales de vent avec des vagues pouvant atteindre 7 voire 8 mètres de hauteur.
00:04:13Milana Jolas sur les images de Lucas David. On va faire le point un peu plus au nord maintenant à l'île de Ré.
00:04:17Ce sont les vacances de la Toussaint. Il y a donc du monde. Quelle est la situation Thomas Hermand ?
00:04:23Eh bien nous avons de fortes rafales de vent encore à la mi-journée sur l'île de Ré.
00:04:29Regardez ce phare des baleines. Nous avons enregistré ce matin une rafale à 142 km par heure.
00:04:36On va retrouver Johan. Bonjour Johan.
00:04:38Vous êtes là quelques jours en vacances. Vous n'êtes pas déçu de la météo ?
00:04:42Ah non, pas déçu. C'est vrai que c'est très agréable malgré le vent et les petites caillasses qu'on se reçoit.
00:04:46On aurait aimé voir la mer plus près pour avoir les vagues qui tapent contre le mur.
00:04:50Bon après voilà, c'est comme ça. Mais le spectacle est joli quand même.
00:04:52Je précise que c'était marée haute justement ce matin et pas à la mi-journée.
00:04:56Vous me disiez qu'au volant c'était aussi compliqué pour venir justement sur l'île de Ré.
00:04:59Oui, la traversée du pont est compliquée même en voiture.
00:05:02Donc je pense qu'avec les camions et les camping-cars, c'est chaud quand même.
00:05:05Mais bon, ça c'est fait.
00:05:06Merci beaucoup Johan. Restez prudents quand même avec ces fortes rafales.
00:05:09Passez une bonne journée. Quelques informations pratiques pour vous.
00:05:12Par exemple, une vingtaine de lignes de TER est supprimée toute la journée ici en Nouvelle-Aquitaine.
00:05:18Pour vous prendre l'exemple des TGV, La Rochelle-Paris, pareil, aucun train toute la journée.
00:05:23Et puis un record pour ce mois d'octobre à vous signaler.
00:05:25Là aussi à La Rochelle, une rafale enregistrée ce matin à 118 km par heure.
00:05:30Et il n'y a pas qu'à La Rochelle ni qu'à l'île de Ré que ça souffle fort.
00:05:33Plus de 160 km par heure ont été enregistrés à Fécamp, c'est en Seine-Maritime.
00:05:38Maëva Lamy avec BFM Normandie et les envoyés spéciaux de BFM TV.
00:05:43Dans ce garage, les dégâts sont considérables.
00:05:46La façade, voilà, tout arraché.
00:05:48Et le morceau de tôle où il y avait l'enseigne a atterri là, juste devant la porte, là ici, à cet endroit-là.
00:05:54Vous pouvez faire rapidement ?
00:05:55Je vous dis 15-20 secondes pour moi, ça ne va pas durer plus longtemps.
00:05:58À La Rochelle, des rafales de vent à plus de 119 km par heure ont été relevés.
00:06:03Un record pour un mois d'octobre.
00:06:05Tout d'un coup, la pluie s'est mise à tomber très très très fort.
00:06:08Et puis, on n'a pas tellement réalisé.
00:06:11Après, c'est le vent, mais un vent très très fort.
00:06:14Et puis, j'ai vu une tôle atterrir près des voitures qui étaient égarées devant le garage.
00:06:19Partout sur la côte atlantique, les images sont impressionnantes.
00:06:22Ici, à Biarritz.
00:06:25Ou encore dans les Landes.
00:06:26À Lacanau, des vagues spectaculaires sont immortalisées par les photographes.
00:06:32On est venu observer la tempête Benjamin qui souffle actuellement sur Lacanau.
00:06:36On voit que les rafales sont assez fortes.
00:06:38On est venu faire des photos, des vidéos.
00:06:40Par endroits, les rafales ont entraîné des chutes d'arbres.
00:06:43Ici, dans la Creuse, dans le Doubs ou bien en Haute-Saône.
00:06:47Au niveau des côtes de la Manche, à Barneville-Carteret,
00:06:49le vent a soufflé jusqu'à 135 km heure.
00:06:52Mais la situation reste sous contrôle.
00:06:55On n'a rien remarqué d'anormal.
00:06:57Donc, pour l'instant, nous, tout va bien.
00:07:00Je suis d'astreinte et les pompiers ne m'ont pas appelé cette nuit.
00:07:03Donc, il n'y a pas eu de choses graves à déplorer aujourd'hui.
00:07:08D'après Enedis, plus de 100 000 foyers sont privés d'électricité sur l'ensemble du territoire.
00:07:12Plus de 1 000 techniciens sont mobilisés.
00:07:15Autres images, Marc, qui nous parviennent de Haute-Saône et du département de la Sop.
00:07:21Absolument.
00:07:22Donc, on est dans l'intérieur des terres, cette fois-ci.
00:07:24En tout cas, en ce qui concerne la Haute-Saône.
00:07:26La Haute-Saône, où les rafales de vent ont localement pu dépasser les 100 km par heure.
00:07:31Donc, je vous le disais déjà dès hier, il y a encore des feuilles dans les arbres.
00:07:36Donc, la prise au vent est très importante.
00:07:37Donc, avec des sols maintenant qui sont très humides et les fortes rafales de vent tempétueuses,
00:07:41eh bien, vous le voyez, les arbres sont facilement pliés, en tout cas.
00:07:46Et puis, en ce qui concerne le département de la Somme, là aussi, on le voit, image assez impressionnante.
00:07:50Donc, ça, ça peut provoquer des difficultés de circulation depuis ce matin.
00:07:53D'autant plus que le vent va encore souffler fort tout au long de la journée.
00:07:56Et donc, on sera très certainement amené à voir de plus en plus d'images de ce style dans les heures à venir.
00:08:01C'est intéressant de regarder l'image de cet arbre parce qu'il y a des feuilles.
00:08:04Et les feuilles constituent une prise, évidemment, importante pour le vent.
00:08:08On est d'accord ?
00:08:08Exactement, oui, oui.
00:08:09On est encore à la fin du mois d'octobre.
00:08:10Donc, c'est pour ça que, même si cette tempête ne provoque pas des rafales de vent à 150, 160 dans les terres,
00:08:16dès lors que le vent souffle en rafale à 70, 80 km par heure avec la prise au vent,
00:08:20eh bien, en effet, on peut rapidement avoir d'importants dégâts.
00:08:23Donc, voilà.
00:08:23Si vous pouvez limiter vos déplacements durant cette journée, c'est important de les limiter au maximum.
00:08:28Oui, effectivement, restez prudents.
00:08:30Et autres conséquences directes de cette tempête, eh bien, ce sont les 100 000 foyers qui sont privés d'électricité.
00:08:35Ce sont les chiffres qui nous ont été communiqués par Enedis.
00:08:38Vous voyez le détail s'affiché ici.
00:08:39Parmi ces 100 000 foyers, 45 000 se trouvent en Nouvelle-Aquitaine.
00:08:43Il y a également des perturbations dans les transports, surtout en ce qui concerne les TER.
00:08:47Voilà.
00:08:48Parcs, jardins, cimetières sont fermés dans la capitale.
00:08:50Et j'ajoute que le pont de Normandie est fermé jusqu'à la fin de l'après-midi.
00:08:53La circassion est déviée par le pont de Tancarville, nouvelle page spéciale consacrée à cette tempête dans une dizaine de minutes maintenant.
00:09:00Le Rassemblement national présentait ce matin son contre-budget.
00:09:03Quelques heures après le rejet en commission de la partie recette du budget 2026.
00:09:08On se voit pour 37 comptes.
00:09:11Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement.
00:09:12On va y revenir avec Sofiane dans quelques minutes.
00:09:14Oui, c'est donc dans ce contexte que le RN a présenté son contre-budget ce matin.
00:09:18Écoutez Marine Le Pen, c'était il y a quelques minutes.
00:09:20Notre contre-budget n'est pas un autre budget.
00:09:25Il serait illusoire et mensonger de faire croire que notre groupe peut à lui seul remplacer l'administration qui travaille au quotidien sur le budget de notre pays.
00:09:35Notre contre-budget vient corriger la copie initiale.
00:09:39Et de l'aveu même de son auteur, il est, je cite, « perfectible » d'où l'euphémisme exprimé il y a quelques jours par le Premier ministre lui-même.
00:09:47Dans l'actualité également, Marie, ces nouvelles images de la fuite des cambrioleurs du Louvre au moment où le monde charge, les descend vers les deux scooters qui les attendent.
00:09:57Oui, et ce qui est intéressant particulièrement, c'est d'écouter le commentaire de ceux qui ont tourné ces images.
00:10:02Romain Langlais.
00:10:02Sur ces images amateurs inédites, deux décambrioleurs filmés en train de prendre la fuite juste après le casse.
00:10:11Ils ont 10 minutes, ils vont tourner, ils vont quitter, ils vont quitter.
00:10:15Une scène captée depuis l'intérieur du bâtiment par des témoins au moment du départ en deux roues des malfrats.
00:10:21On entend alors le personnel échanger par Toki-Wolki et prendre la décision de fermer le Louvre.
00:10:31Quelques instants plus tôt, les deux individus munis de disqueuses venaient de scier plusieurs vitrines pour dérober les bijoux de la galerie d'Apollon.
00:10:39Une opération millimétrée, comme le raconte ce surveillant présent au moment du cambriolage.
00:10:43Je n'ai pas vraiment eu peur car ils étaient déterminés et ne s'occupaient pas de nous.
00:10:48Leur priorité était les vitrines, il fallait qu'ils agissent vite.
00:10:51Il n'y a pas eu de menace, rien du tout.
00:10:53Dans la précipitation, les cambrioleurs laissent toutefois plusieurs indices aux policiers.
00:10:58Arrivé sur place seulement quelques instants plus tard.
00:11:00Ils semblent assez agités alors que la nacelle descend lentement.
00:11:04Quelques secondes après avoir mis le pied au sol, on entend des sirènes de police,
00:11:10signe que l'intervention des forces de l'ordre est imminente.
00:11:12À cette heure, le commando composé de 4 personnes est toujours introuvable, tout comme les 8 bijoux volés.
00:11:2012h10, page spéciale consacrée à cette tempête de Benjamin.
00:11:23Pas forcément très puissante, c'est ce qu'on disait Marie, mais qui a touché ou qui va toucher pratiquement toute la France d'ici ce soir.
00:11:30Bonjour David Roussel, merci d'être avec nous.
00:11:32Vous êtes le maire de Fécamp, 161 km par heure enregistré cette nuit.
00:11:37Est-ce qu'il y a des dégâts chez vous ?
00:11:39Bonjour. Assez peu, puisque ce n'est pas la première tempête que nous essuyons.
00:11:44Nous avons, pas dire l'habitude, mais presque afféquent chaque année d'avoir une tempête de cette envergure.
00:11:50Quelques arbres couchés, quelques routes qui ont dû être dégagées.
00:11:54Et bien sûr, surtout un appel à la prudence et à la vigilance pendant tous les déplacements.
00:11:58Alors là, on est à marée haute. Est-ce que ça peut changer des choses, notamment je pense au risque de submersion ?
00:12:06Alors nous sommes sur un coefficient de marée qui est aux alentours de 80, donc nous ne sommes pas sur de gros coefficients de marée.
00:12:11Mais aujourd'hui, nous n'avons pas de signe montrant une submersion marine.
00:12:16Bonjour Michel Laborde. Vous vous êtes adjoint au maire de Biarritz. Nous étions tout à l'heure.
00:12:20Quelle est la situation chez vous au moment où l'on parle ?
00:12:25Oui, bonjour. Nous, nous avons installé, dès hier, des sacs de sable qui font une tonne chacun.
00:12:33Il y en a à peu près 200 devant les casinos à la grande plage.
00:12:38Et ça s'est bien passé, puisque l'épisode de niveau 4 sur une échelle de 1 à 6 était prévisible ce matin entre 5h et 9h.
00:12:46Et on n'a pas eu de dégâts particuliers.
00:12:48Alors pas de dégâts particuliers, mais il y a des touristes, évidemment, puisqu'on est en période de vacances.
00:12:53Qu'est-ce qu'il faut dire aux touristes qui sont tentés de venir tout près du bord de mer pour faire des photos ?
00:13:00Oui, il faut surtout leur dire, ce qu'on leur dit, c'est de rester derrière des barrières qui sont mises devant chaque plage pour interdire l'accès aux plages.
00:13:09Et donc, ils doivent rester derrière. Et il y a la police municipale aussi qui est là pour le rappeler.
00:13:15A votre connaissance, est-ce que ce phénomène va durer encore combien de temps, monsieur Daborde ?
00:13:21Donc nous, on a eu cet épisode de 5h à 9h ce matin.
00:13:24Il y en a un qui, avec notre modèle de prévision, on sait qu'il y en a un qui revient à entre 16h et 21h avec des coefficients aussi de l'ordre de 80.
00:13:33Et donc, il faut rester prudent et surtout rester derrière les barrières et faire attention.
00:13:39David Roussel, pour vous, la tempête est derrière Fécamp ?
00:13:43C'est en tout cas les prévisions météo qui nous l'annoncent. En effet, on voit que le vent a un peu faibli déjà.
00:13:50Nonéanmoins, il faut rester vigilant parce que la houle est très importante en mer.
00:13:53Et en effet, déconseiller à tout le monde de ne pas fréquenter, il ne faut pas fréquenter le front de mer actuellement
00:13:59parce que la houle reste très importante avec des projections de galets
00:14:03parce que nous avons des galets qui peuvent aussi intervenir. Donc faire très, très attention.
00:14:08Mais là encore, est-ce que la marée haute vous inquiète ?
00:14:10On reste vigilant, on reste vigilant. L'inquiétude, elle est surtout sur les précipitations et le ruissellement.
00:14:17C'est surtout cela qui nous inquiète plus. Nous avons deux rivières qui traversent la ville.
00:14:21Donc c'est plutôt cette vigilance-là qui va être renforcée.
00:14:25Marc, est-ce que la marée, les coefficients de marée peuvent peser sur les dégâts ?
00:14:31En tout cas, en termes de vague submersion, oui, parce que cette dépression, elle est quand même très creuse.
00:14:35Je voudrais vous montrer en fait l'enroulement de la dépression.
00:14:38Elle est entrée hier en entrée de Manche, donc hier soir, par le nord de la Bretagne.
00:14:42Et actuellement, le cœur de la dépression est juste au nord de Dunkerque.
00:14:45C'est une pression qui est très basse, actuellement 970 hectopascales.
00:14:49C'est la raison pour laquelle on parle de bombes météorologiques
00:14:51parce que la pression en son centre a diminué de plus de 24 hectopascales en moins de 24 heures.
00:14:56Et même si la dépression se déplace actuellement en mer du Nord,
00:14:59on voit très bien que les rafales de vent sont très puissantes sur la côte d'Opale,
00:15:02mais elles le sont surtout sur l'arc atlantique
00:15:04parce que là, on a également ce qu'on appelle le courant de jet,
00:15:07ce vent qui souffle à entre 8 et 12 km d'altitude,
00:15:10à plus de 300 km par heure à cette altitude.
00:15:12Et donc c'est ça en fait qui propulse ces violentes rafales de vent,
00:15:15à la fois dans le sud-ouest, mais également à présent vers la Méditerranée,
00:15:19notamment le Roussillon et la Corse.
00:15:21Justement, j'entendais tout à l'heure Virginie Hilson évoquer un ciel de traîne assez chargé
00:15:26et une inquiétude sur les Alpes-Maritimes et sur le Cap Corse.
00:15:29Voilà, parce que les rafales de vent sur les Alpes-Maritimes
00:15:31pourraient dépasser les 110 km par heure.
00:15:33Et puis le ciel de traîne, c'est important parce que c'est vrai qu'on parle
00:15:36des violentes rafales de vent qui ont touché les littoraux depuis ce matin,
00:15:40130, 140, voire 160 km par heure.
00:15:42La perturbation maintenant est passée.
00:15:44Mais à l'arrière, on a un ciel de traîne.
00:15:46On a de l'air polaire maritime très froid, en altitude, qui déboule en fait sur la France.
00:15:50Et c'est dans ce ciel de traîne que l'on peut avoir des averses à caractère orageux.
00:15:53Et souvenez-vous ce qui s'est passé à Hermon au début de semaine.
00:15:56Oui, on y sera tout à l'heure.
00:15:57Voilà, on peut à nouveau avoir ce qu'on appelle des phénomènes tourbillonnaires, des tornades.
00:16:00Donc même si le plus gros des vents est passé le long des Côtes-de-la-Manche
00:16:04avec près de 150 à 160 km par heure,
00:16:07on peut avoir maintenant sous les averses orageuses des tornades.
00:16:12Et donc il faut rester très prudent.
00:16:13Mais il faut faire attention également aux mots.
00:16:15Est-ce que cette notion de bombe météorologique n'est pas un peu excessive ?
00:16:19Clairement non, parce qu'on rentre dans les clous de ce qu'on appelle une bombe météorologique
00:16:23ou une cyclogénèse explosive.
00:16:25Cyclogénèse.
00:16:26Ce sont des bons que vous n'entendez plus et que vous n'entendez pas il y a quelques années.
00:16:28Et que vous allez entendre grâce à moi.
00:16:29Mais en tout cas, lorsque la dépression se creuse extrêmement rapidement
00:16:34et qu'elle perd 24 hectopascales en moins de 24 heures,
00:16:37970 hectopascales c'est quand même très creux.
00:16:39Je vous rappelle qu'on parle de conditions encycloniques
00:16:41lorsqu'on est aux alentours des 1015 hectopascales.
00:16:44Donc là on est vraiment dans une tempête digne d'une tempête hivernale.
00:16:48Les maires, les adjoints aux maires qu'on a entendus il y a quelques minutes,
00:16:51eux ils attendent évidemment la fin de cet épisode.
00:16:53C'est pour quand ?
00:16:54C'est pour ce qui concerne les littéraux globalement dans l'après-midi.
00:16:58Le département de la Manche est sorti de la vigilance orange.
00:17:01La Seine-Maritime après le moment de la pleine mer.
00:17:05Dans le sud-ouest, là aussi au fil des heures, la vigilance orange pour les vents va être levée.
00:17:11Et puis par contre ça va durer un peu plus longtemps pour le Roussillon et pour la Corse.
00:17:14La Corse sera encore en vigilance orange la nuit prochaine.
00:17:16C'est rare des tempêtes, certes pas très très fortes, on le dit depuis hier, mais qui ont une telle ampleur à cette époque de l'année ?
00:17:23Exactement, on est au début de la saison.
00:17:25Je vous rappelle, la première tempête c'était la tempête Émy, début octobre, qui avait quand même fait deux victimes.
00:17:31Donc là on croise les doigts.
00:17:32Mais là son caractère un peu particulier c'est qu'elle touche l'ensemble du territoire.
00:17:37Certes les départements en orange, mais dans les départements en jaune.
00:17:39On l'a vu, le doux 125 km par heure, d'importants dégâts.
00:17:42Donc c'est vraiment toute la France qui est balayée par des rafales de vent, 80 à 100 km par heure.
00:17:47Les sols sont très humides, les arbres sont encore en feuille.
00:17:49Et donc ces vents vont encore souffler entre 80 et 100 toute la journée.
00:17:53Et donc ça peut encore provoquer d'importants dégâts.
00:17:55Voilà, on remercie les élus de Fécamp et de Biarritz d'avoir été en direct avec nous dans le midi BFM.
00:18:00Nous refaisons évidemment un point complet sur la situation dans quelques instants.
00:18:02D'abord l'écho et c'est Sofiane.
00:18:04Alors les députés ont veillé tard, Sofiane, vous aussi d'ailleurs.
00:18:31Je me suis endormi devant la commission.
00:18:34A quelle heure ?
00:18:35Je me suis endormi à 23h, c'était pas terminé, ça a fini à 2h du matin exactement.
00:18:39En fait, ils étaient en train d'étudier le volet recette du budget et ce volet a été massivement rejeté.
00:18:44Oui, personne n'en veut en fait, sauf les députés Renaissance qui ont voté pour.
00:18:48Ils étaient 11, le RN et l'ensemble de la gauche a voté contre.
00:18:52Et puis fait assez étonnant, le propre rapporteur du budget, le LR Philippe Juvin, s'est abstenu.
00:18:57Nous avons fait un grand chemin, mais il y a beaucoup à faire parce que le budget tel qu'il est n'est pas un budget crédible.
00:19:05Il va falloir le retravailler.
00:19:07Ne serait-ce que sur l'article 35 qui, personne n'imagine sérieusement de sortir d'un budget définitif sur l'article 35.
00:19:13Et donc il va falloir que nous continuions à travailler ensemble et nous écouter mutuellement malgré nos visions différentes.
00:19:20Et c'est l'exercice démocratique.
00:19:22Voilà, donc l'article 35 dont il parle, en fait, c'est celui qui va équilibrer les dépenses et les recettes.
00:19:28Et on peut dire que cette commission, elle a bien déséquilibré cet équilibre.
00:19:32Mesures rejetées, pêle-mêle, le gel de l'impôt sur les revenus, première tranche, 700 millions.
00:19:37Allez, l'abattement fiscal de 10% pour les retraités, supprimer aussi 1,2 milliard.
00:19:41Et puis l'avantage fiscal pour les biocarburants, hop, 500 millions de recettes en moins.
00:19:46Au total, la copie initiale, elle prévoyait 14 millions de recettes supplémentaires.
00:19:53– Milliards.
00:19:53– Milliards, pardon.
00:19:54– C'est mieux.
00:19:54– C'est mieux, évidemment.
00:19:55Millions, ça irait pas.
00:19:56Et finalement, on a divisé par deux, il ne reste plus que 7 milliards de recettes en plus.
00:20:01Résultat, moins d'argent économisé et personne n'est content.
00:20:05– Donc, Sofiane, il faut quoi ? Repartir de zéro ? Comment ça va se passer à l'Assemblée ?
00:20:09– On va repartir de zéro, le texte sera présenté et débattu dans l'hémicycle à partir de 15h demain,
00:20:15dans sa version initiale, ça c'était prévu.
00:20:18Mais habituellement, quand on a une majorité dans l'hémicycle, le rapporteur arrive,
00:20:22il présente les amendements discutés en commission, il dit « moi, nous on a travaillé,
00:20:27on connaît mieux le texte, voici les amendements qu'on a prévus, l'Assemblée, les votes,
00:20:30et puis c'est terminé ».
00:20:31Là, cette copie, ces amendements, ça va servir, cette commission de crash test,
00:20:35de savoir comment est-ce qu'on va se prendre le mur, et le mur ça va être dur
00:20:39parce qu'on sait que les députés macronistes vont faire marche arrière
00:20:42sur des mesures impopulaires qui ne passeront pas dans le budget final,
00:20:46et il faut faire vite justement, c'est aussi pour se presser et retirer des amendements,
00:20:50vote solennel dans l'Assemblée le 4 novembre, autant vous dire qu'on n'a pas le temps.
00:20:54– Merci, Sofiane.
00:20:55– Merci.
00:21:05– 12h30, bienvenue dans le Midi BFM, la tempête Benjamin qui touche une grande partie
00:21:09de la France, ce sont 18 départements qui sont en vigilance orange.
00:21:13– Le vent a soufflé à plus de 100 km heure sur une bonne partie du territoire,
00:21:17le point avec nos équipes sur le terrain.
00:21:18– Que s'est-il passé dans le hameau de Saint-Molfe en Loire-Atlantique,
00:21:21alors qu'une femme de 45 ans, on vous en parlait hier,
00:21:23a dit avoir été séquestrée pendant 5 ans dans le garage d'une maison.
00:21:28Les propriétaires ont été mis en examen, l'un d'eux est en détention provisoire.
00:21:31Les dernières informations autour de l'enquête avec Pierre Barbard.
00:21:34– Alors que la bataille pour adopter le budget 2026 s'annonce féroce,
00:21:37le RN contre-attaque, Marine Le Pen a présenté son contre-budget ce matin,
00:21:42elle veut, je cite, « arrêter les dépenses inefficaces ».
00:21:44– Et puis il y a un peu plus d'une heure, la présentation du parcours du Tour de France 2026
00:21:49avec deux arrivées prévues à l'Alpe d'Huez et rebelote pour les coureurs
00:21:53qui emprunteront Montmartre et la rue Le Pique.
00:21:57– Et puis on fera un point sur la météo avec Marc, après la tempête d'aujourd'hui,
00:22:00ça ne va pas vraiment saler en améliorant la fin de semaine,
00:22:03s'annonce mauvaise.
00:22:04– La tempête, donc la tempête Benjamin qui touche quasiment toute la France,
00:22:07on vous le disait tout à l'heure, on attend des vents violents sur le Cap Corse
00:22:10et sur les Alpes-Maritimes, mais il y a aussi quelques petits dégâts
00:22:14sur les départements qui n'étaient pas forcément en vigilance.
00:22:17C'est le cas par exemple de Pontarlier, Pontarlier dans le département du Doubs,
00:22:21c'est aussi le cas du côté de la Haute-Saône ou dans la Somme,
00:22:25vous le voyez sur ces images, là ce sont les images de Pontarlier,
00:22:28et puis les autres images, donc en provenance de Haute-Saône
00:22:30et du département de la Somme, prudence, donc cette tempête est là,
00:22:35elle provoque quelques petits dégâts, des dégâts qui sont évidemment
00:22:38par nature imprévisibles.
00:22:39– Et on va tout de suite aller sur le terrain avec l'une de nos envoyées spéciales,
00:22:43Célia Vallet, vous êtes à Lacanau pour BFM TV,
00:22:46là aussi ça a soufflé fort avec des rafales jusqu'à 134 km heure enregistrés.
00:22:50– Oui absolument, on a du mal à tenir sur nos pieds ici à Lacanau,
00:22:55ici la baignade est absolument interdite, bien sûr vous allez le voir sur les images de Corentin Guistot,
00:23:00le drapeau rouge est hissé, il n'y a personne sur les plages, c'est formellement interdit,
00:23:04et on est aux côtés d'Alain, Alain vous faites partie des nombreuses personnes
00:23:07qui sont venues admirer les vagues spectaculaires ce matin, racontez-nous ce que vous avez vu.
00:23:12– Bien d'abord la mer déchaînée, la nature qui s'exprime,
00:23:16qui est à la fois violente, puissante, mais très esthétique,
00:23:21donc on a de la chance d'avoir un rayon de soleil, tout le monde ne l'a pas,
00:23:26et c'est agréable de pouvoir en profiter, voilà.
00:23:30– Vous m'avez dit que vous aviez l'habitude des tempêtes, celle-là,
00:23:33est-ce qu'elle est impressionnante pour vous ?
00:23:35– On n'a jamais l'habitude, parce que chaque fois c'est un événement unique,
00:23:39et puis on voit bien que la tempête va attaquer aussi le cordon littoral,
00:23:45Lacanau fait beaucoup de choses pour ce sujet,
00:23:47et je crois que c'est très important d'y être très attentif, voilà.
00:23:50– Merci beaucoup, parce qu'ici l'érosion c'est une des principales problématiques du territoire,
00:23:57un mot sur les habitants qui sont encore privés d'électricité,
00:24:00il y en a encore 7500 qui n'ont pas l'électricité,
00:24:03à l'heure où je vous parle, ici dans la Gironde.
00:24:05– Merci beaucoup Célia Vallée, envoyée spéciale de BFMTV à Lacanau,
00:24:09une tempête qui évidemment passe sans conséquence,
00:24:11on vous le disait tout à l'heure, quelques 100 000 foyers sont privés d'électricité,
00:24:15et le trafic SNCF est fortement perturbé.
00:24:18Toutes les images rassemblées par Maëva Lamy.
00:24:20– À Pontarlier dans le Doubs, les dégâts sont considérables
00:24:26après le passage de la tempête Benjamin.
00:24:28Dans plusieurs départements, les rafales ont entraîné des chutes d'arbres,
00:24:32ici dans la Creuse, ou bien en Haute-Saône.
00:24:36Dans le Cher cette fois-ci, c'est ce poteau électrique
00:24:38qui n'a pas résisté à la force du vent.
00:24:40Partout sur le territoire, la tempête a fait des dégâts.
00:24:44Au niveau des côtes de la Manche, à Barneville-Carteret,
00:24:47le vent a soufflé jusqu'à 135 km heure.
00:24:50Sur ce marché, seuls 4 commerçants sont venus travailler.
00:24:53– Compliqué, on a hésité ce matin à savoir si on déballait ou si on ne déballait pas,
00:24:58parce qu'on a produit, toute notre marchandise a été récoltée hier,
00:25:01et après concertation avec la mairie, le marché est maintenu,
00:25:04donc on a fait un modèle réduit, on a lesté le Barnum, et puis voilà, on est là.
00:25:09– À Lacanau aussi, les vents étaient forts, les vagues spectaculaires,
00:25:12les autorités restent sur le qui-vive.
00:25:14– Là, on est sur une tempête qui avait été annoncée,
00:25:16on est sur des vents qui sont réguliers, mais qui sont très très puissants,
00:25:20donc on va observer ce qui va se passer dans la journée,
00:25:22on nous tarde la fin d'après-midi pour que finalement on constate
00:25:25qu'il n'y a pas de dégâts à Lacanau et sur la France.
00:25:27– D'après Enedis, plus de 100 000 foyers sont privés d'électricité
00:25:30sur l'ensemble du territoire.
00:25:32Plus de 1 000 techniciens sont mobilisés.
00:25:35– Et ce qui est intéressant avec cette tempête,
00:25:36c'est qu'elle touche une grande partie du territoire.
00:25:39Ce que vous voyez là sur votre écran, ce sont des images de Quiberon.
00:25:43On va aller faire maintenant un point dans le Finistère avec vous, Clémence Dibout.
00:25:46Vous êtes plus précisément au Conquet.
00:25:49Comment s'est passée la matinée et surtout comment ça se passe maintenant ?
00:25:52– Eh bien, ça souffle beaucoup.
00:25:56Regardez ici à cette pointe finistérienne, il y a des grosses vagues.
00:25:59On rapporte au large des vagues de plus de 10 mètres.
00:26:02Alors pas sur les côtes, mais au large des vagues de plus de 10 mètres.
00:26:04Ce matin, on a vu avec Philippine David,
00:26:06les chaluts qui sont bien restés dans le port du Conquet.
00:26:10Les navettes pour l'île de Wesson, elles ont fonctionné.
00:26:13Mais dans le Morbihan, c'était plus compliqué de rejoindre les îles de Groix, par exemple,
00:26:17ou de Belle-Île.
00:26:18Belle-Île, où ça a soufflé jusqu'à 138 km heure.
00:26:21Et c'est beaucoup pour Belle-Île.
00:26:23Alors évidemment, en Bretagne, notamment dans le Finistère, on sait faire.
00:26:26Il n'y a pas de dégâts majeurs pour l'instant, même s'il y a des précautions qui ont été prises.
00:26:30Par exemple, Brest a fermé ses parcs.
00:26:32La ville de Saint-Malo, la ville de Dinard ont fermé également leurs parcs.
00:26:35La baignade est interdite, si jamais le cœur vous en disait.
00:26:37Mais enfin, je ne suis pas sûre que ça gêne beaucoup de monde aujourd'hui.
00:26:40Et puis, alors là, il y a un nuage.
00:26:41Donc les touristes sont partis.
00:26:42Mais en général, on vient prendre la photo souvenir.
00:26:44Parce qu'il y a beaucoup de touristes ici, sur cette pointe Saint-Mathieu.
00:26:46Parce que, eh bien, c'est une tempête qui empêche un peu de prendre le soleil pendant ses vacances scolaires.
00:26:52Merci beaucoup, Clémence Dibout.
00:26:54Donc en direct du Finistère, nous serons au sémaphore de Carteret, dans la Manche, avec Marie Roux, dans quelques instants.
00:26:59Et avec Armelle Leclé, Hach, le navigateur, en direct du Havre, l'un des favoris de la Transat qui s'élance dimanche.
00:27:05On continue notre tour de France, donc de cette tempête Benjamin.
00:27:09Le point à présent sur l'enquête et le parcours de cette femme de 45 ans.
00:27:12Marie qui a été séquestrée par un homme de 82 ans et une femme d'une soixantaine d'années pendant 5 ans, près de Nantes.
00:27:18Et on vous retrouve, Pierre Barbin, vous êtes à Saint-Molphe.
00:27:20C'est là que cette femme a été séquestrée.
00:27:22Alors on a une double question à vous poser au sujet de cet octogénaire.
00:27:25Que sait-il de l'histoire de cette femme ?
00:27:27Et quel était son rôle dans cet enfer qu'elle a vécu ?
00:27:32Alors son rôle reste pour l'instant plutôt flou.
00:27:35L'enquête devra bien évidemment le déterminer.
00:27:37Mais il était bien évidemment partie prenante de cette séquestration.
00:27:41D'abord parce que c'est au moment où il est arrivé dans la maison que la victime a été enfermée dans ce garage pendant plusieurs années.
00:27:49Il faut expliquer qu'avant, en fait, elle vivait dans la maison en colocation avec la mise en cause.
00:27:56Aujourd'hui, cet homme de 82 ans a été mis en examen.
00:27:59Il est ressorti libre, placé sous contrôle judiciaire.
00:28:02Ça veut donc dire qu'il est retourné chez lui.
00:28:05Il reste cloîtré dans sa maison.
00:28:08D'ailleurs, lorsqu'on passe encore aujourd'hui devant, tout est fermé.
00:28:10Les volets, le portail, le garage également.
00:28:13Mais c'est vrai qu'il a répondu aux questions de notre collègue Pierre-Emmanuel Besset.
00:28:19Écoutez-le, c'est un document BFM TV.
00:28:21Il ne nie pas du tout la séquestration.
00:28:23Bien au contraire, écoutez.
00:28:25On nous dit que vous séquestriez quelqu'un ?
00:28:30C'était il le cas.
00:28:31C'était qui, cette personne ?
00:28:34C'était une personne qui travaillait avec la dame qui est capitaine.
00:28:38Elle avait des problèmes de couple et elles se sont tous les deux rapprochées.
00:28:44D'accord.
00:28:45Mais pourquoi, en fait, on parle de séquestration, alors ?
00:28:48Elles se sont mouillées toutes les deux et puis ça a pris des compromis.
00:28:54Et elle était enfermée dans le garage ?
00:28:56Oui.
00:28:57Et vous, quand vous êtes arrivé, ça ne vous a pas paru étonnant ?
00:29:02Je ne pourrais bien faire avec tout mon ami.
00:29:04La deuxième personne mise en cause, une femme de 60 ans a de son côté été placée en détention provisoire.
00:29:12Il y a beaucoup de questions qui se posent aujourd'hui dans ce hameau qui ne compte que quelques habitations.
00:29:18Tout le monde passe quasi quotidiennement devant cette maison.
00:29:21Et surtout, on se demande comment cette séquestration a pu avoir lieu pendant tant d'années sans que personne ne voit rien.
00:29:27C'est vrai que les voisins et les habitants sont aujourd'hui abasourdis.
00:29:30Pierre Barbin en Loire-Atlantique sur des images de Gaëtan Malacquin.
00:29:34Midi politique à présent avec Neila Latrouz.
00:29:36Bonjour Neila.
00:29:37Bonjour.
00:29:37Marine Le Pen présentait ce matin le contre-budget du Rassemblement National à l'Assemblée.
00:29:42Qu'en retenez-vous ?
00:29:43D'abord, c'est une copie à 36 milliards d'économies.
00:29:47Le parti veut dire qu'on va plus loin que Sébastien Lecornu qui présente 30 milliards d'économies dans son budget.
00:29:51Beaucoup de mesures de réduction de la dépense visée pour réduire la dette, dit le Rassemblement National,
00:29:57mais aussi pour financer des mesures de pouvoir d'achat comme la baisse de la TVA sur l'énergie ou sur les produits de première nécessité.
00:30:03Des économies aussi pour financer des mesures de relance de la compétitivité des entreprises.
00:30:08Dans le détail, que propose vraiment Marine Le Pen ?
00:30:10Pour l'essentiel, sabrer les dépenses jugées inefficaces ou inutiles,
00:30:14comme la contribution de la France à l'Union Européenne,
00:30:17les agences publiques, l'aide publique au développement ou certaines subventions à des associations jugées pas nécessaires.
00:30:2412 milliards d'économies sur l'immigration, dont la moitié en rallongeant à 5 ans le délai sur le territoire français,
00:30:31en travaillant à temps plein pour pouvoir bénéficier de certaines prestations sociales.
00:30:34C'est la mesure phare d'ailleurs du volet immigration du RN.
00:30:385 milliards d'économies vont aussi être demandées aux collectivités locales.
00:30:42Et au chapitre des recettes, le RN dit vouloir s'en prendre à la spéculation.
00:30:48Donc il va aller taper essentiellement dans les superdividendes, dans la fortune financière, dans les rachats d'actions,
00:30:54pour à peu près 12 milliards d'euros.
00:30:57Surtout ne pas surcharger la barre sur la fiscalité des entreprises dans un virage pro-business assumé depuis quelques semaines.
00:31:03Mais Neila, selon vous, est-ce qu'il est crédible ce budget, tenable ?
00:31:05Ce qui est paradoxal, c'est que Marine Le Pen a commencé par dire qu'en fait il était questionnable,
00:31:10et qu'il était imparfait en disant ne pas avoir les services de Bercy à disposition pour le chiffrer précisément,
00:31:15en disant aussi qu'il a fallu tenir compte du contexte budgétaire contraint
00:31:19et de ce que le Conseil constitutionnel permet.
00:31:22Une présentation curieusement en défensive de la part de la triple candidate à la présidentielle
00:31:26pour un parti qui sait qu'il a encore ses preuves à faire en matière de crédibilité économique.
00:31:30D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si cette semaine, c'est le prix Nobel d'économie français, Philippe Aillon,
00:31:34qui s'en est pris à ce volet spécifique du programme du RN.
00:31:36Merci beaucoup Neila, un petit peu de sport maintenant, on va vous parler du Tour de France
00:31:42parce que ça y est, on connaît enfin l'itinéraire, enfin le parcours, et il fait envie.
00:31:45Voilà le parcours effectivement du Tour 2026 avec, je crois que c'est jamais arrivé,
00:31:50deux arrivées à l'Alpe d'Huez et les coureurs repasseront par Montmartre.
00:31:55Maria Azé avec RMC Sport.
00:31:56Un tour taillé pour l'exploit.
00:32:01Une première étape spectaculaire, un contrôle à montre par équipe entre la plage catalane,
00:32:05la Sagrada Familia et le Mont Montjouic.
00:32:08Cette 113e édition du Tour de France promet d'être haute en couleur, mais l'ensport est symbole.
00:32:13Être dans cette ville-là, façonnée par un architecte de génie qui était Gaudi,
00:32:18le fait que les autorités de Catalogne et de Barcelone nous permettent d'être devant le monument,
00:32:23c'est quelque chose de formidable.
00:32:24Donc oui, on est dans l'histoire, on est dans le mine, dans la légende,
00:32:28et le Tour de France c'est ça, la plus grande compétition cycliste au monde dans un décor de rêve.
00:32:33Mais si le départ promet du grand spectacle, c'est surtout la fin du parcours qui attise la curiosité.
00:32:38Deux ascensions successives de l'Alpe d'U.S. sont programmées dans la dernière semaine.
00:32:42Un doublé inédit pour maintenir le suspens jusqu'au bout.
00:32:45On analyse toujours le dernier tour et puis après on essaie de réajuster le parcours.
00:32:49Et c'est vrai que cette domination de Pogacar nous a fait se poser des questions
00:32:53et on n'a pas envie que le Tour soit brisé trop vite, j'ai envie de dire, quelque part.
00:32:58Quel que soit le maillot jaune à 48h de l'arrivée finale, quel que soit son avance,
00:33:03on ne pourra pas dire qu'il a gagné.
00:33:05Et pour conclure ce feuilleton d'été, le peloton grimpera à nouveau la bute Montmartre.
00:33:09Une dernière étape inspirée du succès populaire des Jeux Olympiques de Paris.
00:33:13Un final inédit à l'image d'un parcours pensé pour garder l'attention jusqu'au dernier virage.
00:33:20Une heure moins le quart, page spéciale consacrée à la tempête Benjamin
00:33:24avec les envoyés spéciaux et les invités du Midi BFM,
00:33:27100 000 foyers, privés de courant, quelques dégâts ici ou là, pas de victimes heureusement.
00:33:32Nous sommes avec Marie Roux qui est au sémaphore de Carteret,
00:33:35c'est dans le département de la Manche, avec Armel Lecléache, le navigateur,
00:33:38qui est en direct du Havre où la Transat Café d'Or ex-Jacques Vabre s'élance dimanche
00:33:42et avec Noémie Vira, la reporter du Midi BFM.
00:33:46Et on va tout de suite aller voir Marie Roux qui est donc au sémaphore de Carteret.
00:33:50Marie, est-ce que ce vent attire les touristes ou il les rebute plutôt ?
00:33:57Eh bien écoutez, on a croisé quelques touristes à l'instant,
00:34:01des Allemands qui étaient venus admirer ce magnifique spectacle créé par ce vent.
00:34:06Parce que même si le vent faiblit un peu par rapport à ce matin,
00:34:09vous constatez qu'il est encore très présent.
00:34:11C'est ici au sémaphore qu'on a enregistré les plus fortes rafales de vent du département,
00:34:16jusqu'à 135 km heure cette nuit.
00:34:19Le phare que vous voyez sur ces images de Tanguy Tricouar est resté fermé aujourd'hui
00:34:23alors qu'il devait être ouvert tout au long des vacances scolaires.
00:34:26Mais par mesure de sécurité, eh bien il est fermé.
00:34:30Je vous le disais, quelques habitants qui sont venus, des touristes aussi,
00:34:34admirer ce spectacle.
00:34:35Cette mer assez déchaînée en raison du vent.
00:34:39Pour l'instant, il n'y a pas eu de dégâts majeurs sur le département.
00:34:42Les pompiers sont intervenus une vingtaine de fois depuis hier soir 20h,
00:34:47notamment pour des inondations, des chutes d'arbres, d'objets ou encore des fils électriques.
00:34:52Mais aucune intervention majeure.
00:34:55La vigilance vent violent, elle faiblit tout au long de l'après-midi.
00:34:59En revanche, le département de la Manche passe en vigilance jaune vague submersion
00:35:04tout au long de cet après-midi.
00:35:06Et puis, autre information à vous donner,
00:35:08Côté transport, aucun train ne circule dans le département par mesure de sécurité.
00:35:14Et puis, sur la Normandie, le trafic ferroviaire est quasi interrompu tout au long de la journée.
00:35:20Marc, juste un mot sur les images de Marie qu'on garde à l'antenne.
00:35:22Voilà, le ciel est bleu. Il y a des nuages, certes, mais le ciel est bleu.
00:35:25Ça veut dire que la tempête suit son cours et qu'on peut considérer qu'ici, elle est passée ?
00:35:30Alors, en fait, le cœur de la dépression est en train de remonter vers la mer du Nord,
00:35:34mais c'est un ciel assez trompeur.
00:35:35Ciel de traîne, comme vous dites.
00:35:36Ciel de traîne, voilà, alternance entre passages nuageux, éclaircies, fortes averses, parfois orageuses.
00:35:41Et donc, sous ces grains, ce qu'on appelle des grains orageux,
00:35:43eh bien, les rafales de vent peuvent encore atteindre les 100, 110, 120 km par heure
00:35:47avec, pourquoi pas, la possibilité de faire même tourbillonnaire.
00:35:49Donc, il faut rester prudent.
00:35:50Et les grains orageux, il y a un homme qui les connaît bien, c'est Armelle Lecléage.
00:35:52Bonjour, Armelle.
00:35:53En direct du Havre, l'un des favoris de la Transat qui s'élance dimanche.
00:35:57Dites-moi, Armelle, ça souffle encore derrière vous, beaucoup.
00:36:00Comment s'est passée la matinée ?
00:36:04Oui, c'est bien agité ici au Havre, surtout cette nuit où il y a eu des rafales
00:36:09à plus de 100 km par heure dans le port du Havre.
00:36:12J'ai une partie de mon équipe qui a dormi à bord du Trimaran Banque Populaire
00:36:14pour surveiller tout ça, notamment les amarres, pour éviter qu'il y ait des problèmes techniques cette nuit.
00:36:19Donc, ils n'ont pas beaucoup dormi, mais tout va bien.
00:36:21Le bateau est en bon état et prêt pour dimanche.
00:36:23C'est une vraie inquiétude ou ça donne du piquant au début de course, Armelle ?
00:36:30Surtout, on est rassuré, c'est que la tempête passe en ce moment.
00:36:35Pour dimanche, les conditions vont s'améliorer nettement, même s'il restera encore du vent
00:36:39et de la mer en Manche, donc on va se faire un petit peu secouer.
00:36:42Mais le départ a été confirmé tout à l'heure au briefing par l'organisation.
00:36:46On partira bien à l'heure, donc à 14h pour nous les ultimes.
00:36:49Bon, est-ce que vous constatez au fil des ans, à travers le monde,
00:36:53parce que vous circulez, vous naviguez partout dans le monde,
00:36:56que la météo est de plus en plus imprévisible ?
00:36:59Alors, ce qu'on peut constater, c'est que les phénomènes sont un peu plus violents qu'avant.
00:37:07Tout ce qui va être les grains, les orages, notamment dès qu'on est dans des conditions un petit peu extrêmes.
00:37:14C'est vrai que là-dessus, on voit un petit peu les phénomènes qui s'accentuent.
00:37:16Donc, c'est quelque chose qu'on prend en compte, nous, les navigateurs en mer,
00:37:20quand on travaille de la météo.
00:37:22Et notamment cette année, on va passer près des Antilles.
00:37:25Enfin, l'arrivée est aux Antilles.
00:37:26On va être confrontés aussi aux poteaux noirs.
00:37:28Donc, on sait que ces conditions-là peuvent être un petit peu plus accentuées.
00:37:32Il va falloir être vigilant parce qu'avec nos bateaux qui vont très vite,
00:37:35on peut aussi avoir un risque de chavirage dans des vents très violents.
00:37:38Il faudra surveiller ça de près.
00:37:39Et on va évidemment suivre ça sur BFM TV.
00:37:42Vous savez que je tiens beaucoup, évidemment, et j'aime beaucoup les navigateurs.
00:37:46Donc, on va suivre ça de très près, Armelle.
00:37:48Bonjour, Noémie Vira.
00:37:49Alors, vous, vous êtes dans le Val d'Oise.
00:37:50Vous êtes à Hermon.
00:37:51On a tenu à retourner à Hermon, puisqu'on le rappelle,
00:37:54cette commune a été ravagée par la tornade qui est passée lundi.
00:37:59Des toits ont été soufflés.
00:38:00Ils sont à peine couverts.
00:38:01Et maintenant, il y a la pluie.
00:38:02On imagine que c'est le désarroi pour les habitants.
00:38:04Exactement, Marie, les habitants voient revenir cette tempête.
00:38:12Benjamin, ici, avec appréhension à Hermon.
00:38:15Je suis sur le balcon de Collins.
00:38:17Il a tout vu.
00:38:18Il a vu les grues s'effondrer.
00:38:19On les voit encore ici, derrière nous.
00:38:22Les toitures arrachées.
00:38:24Il y a encore beaucoup de débris qui jonchent le sol
00:38:26et qui rappellent cette violence inédite.
00:38:28Finalement, Collins, vous vivez au gré des alertes météo.
00:38:31C'est un nouveau coup dur, cette tempête ?
00:38:32Oui, exactement.
00:38:33Avant, je ne regardais pas trop la météo.
00:38:35Maintenant, je regarde tous les jours.
00:38:37Je suis un petit peu choqué.
00:38:39Tout ce que j'ai vu, franchement, les trois grues tombées.
00:38:42J'ai vu la tornade en face de moi.
00:38:43J'ai cru mourir.
00:38:44J'étais avec mon chat.
00:38:45C'est pour ça que je l'ai.
00:38:46Mon petit chat Moshi.
00:38:46Elle et moi, on s'est regardé.
00:38:47Qu'est-ce qu'on fait ?
00:38:48J'ai vraiment vu la fin du monde.
00:38:50Je n'avais aucun signe.
00:38:52J'étais perdu.
00:38:53C'est vrai qu'en fait, de votre balcon, vous avez vraiment tout vu.
00:38:56C'était une scène d'apocalypse.
00:38:57Vous m'avez montré la vidéo tout à l'heure.
00:38:59Oui, exactement.
00:38:59Ce n'est pas de la IA.
00:39:01C'est vraiment réel.
00:39:03Ce n'est pas un film.
00:39:03C'était réel et réel.
00:39:05Les trois grues sont vraiment tombées.
00:39:07Il y a une grue qui allait tomber vers moi.
00:39:09Mais j'ai eu cette impression-là.
00:39:10En fin de compte, le vent a repoussé l'autre côté sur le grand balcon.
00:39:15Ensuite, dès que ça s'est terminé, je suis descendu pour essayer d'aider la population.
00:39:18On était pas mal de jeunes.
00:39:20On a vu des dames par terre.
00:39:21On les a relevées.
00:39:23J'ai eu le temps d'aller dans le chantier.
00:39:24Malheureusement, il y a eu déjà le décès.
00:39:26Il était déjà couvert d'un drap blanc.
00:39:29Il y avait son collègue qui était déjà par terre.
00:39:31Il était choqué.
00:39:32Il avait le poignet cassé, le bras cassé.
00:39:36On a essayé de l'aider, le relever.
00:39:38C'était terrorisant.
00:39:39Merci, Colines.
00:39:40Vous voyez que ces habitants ici à Hermont ont à peine eu le temps de se remettre de cet épisode d'une violence inouïe.
00:39:47Que déjà, cela recommence avec la tempête.
00:39:50Voilà.
00:39:50Et on voit effectivement derrière vous les sétois qui sont bâchés.
00:39:55Marc, c'est important ce que disait à la fois Armel Leclerach et à la fois cet homme.
00:39:59C'est que la météo devient un sujet de préoccupation majeure.
00:40:03Parce que cette tornade, elle est arrivée au début de la semaine lundi sans prévenir.
00:40:07Oui, en tout cas, ce qui est certain, c'est que les prévisions sont de plus en plus difficiles.
00:40:14En tout cas, sur ces phénomènes qui sont vraiment très localisés, très violents, comme des tornades.
00:40:18C'est vrai qu'on a beaucoup de mal à les prévoir.
00:40:21On met des grandes zones sous la menace de tornades.
00:40:25En tout cas, c'est vrai que la tornade a quand même soufflé sans doute des rafales à plus de 200-220 km par heure.
00:40:31Là, le vent souffle un cran nettement moins fort.
00:40:34Mais on relève encore des rafales à près de 90 km par heure pour ce matin, sur des zones qui ont été durement touchées.
00:40:40Donc, 90 km par heure, ça reste important.
00:40:42Sur les derniers temps, le phénomène de tornades, c'est quelque chose de nouveau en France ?
00:40:45Non, ce n'est pas quelque chose de nouveau.
00:40:47On dénombre en moyenne entre 30 et 50 tornades par an.
00:40:50Celle-ci, elle a été très marquante parce qu'elle s'est produite dans une zone urbanisée.
00:40:54Mais des tornades, il y en a toujours eu.
00:40:56Après, on les voit davantage parce qu'il y a également les réseaux sociaux.
00:40:58Et donc, c'est plus facile.
00:40:59On continue, bien entendu, à suivre l'évolution de la météo avec cette tempête, la tempête Benjamin.
00:41:04On le rappelle, 18 départements qui sont placés en vigilance orange.
00:41:08Des rafales de vent très importantes sur une grande partie du territoire.
00:41:11A tout de suite.
00:41:12Bienvenue dans le Midi BFM.
00:41:19Il est 13h, la tempête Benjamin sur la France.
00:41:22Ce n'est pas une énorme tempête, mais elle est intéressante par son ampleur, Marie.
00:41:25Oui, 18 départements placés en vigilance orange.
00:41:28Le vent qui a soufflé à plus de 100 km heure sur une bonne partie du territoire.
00:41:31On sera à Grandville avec Laura Cambo.
00:41:33Et dans le Finistère avec Clémence Dibout.
00:41:35De nouveaux éléments concernant le cambriolage du Louvre avec un document vidéo et un entretien avec l'un des gardiens qui a assisté au casse alors que les malfaiteurs courent toujours.
00:41:44On en sait du coup un tout petit peu plus sur la chronologie des faits.
00:41:47Ce sera le thème du dossier du 13h à 13h10.
00:41:50Alors que la bataille pour adopter le budget 2026 s'annonce féroce, le RN contre-attaque.
00:41:55Marine Le Pen a présenté son contre-budget ce matin.
00:41:58Objectif, arrêter, je cite, les dépenses inefficaces.
00:42:00La météo marque la tempête.
00:42:02La tempête qui s'évacue, on l'espère.
00:42:03En tout cas, elle se décale, mais 18 départements restent toujours placés en vigilance orange.
00:42:08On le voit sur cette carte, les rafales de vent s'annoncent puissantes.
00:42:10Toujours 100 à 110 sur les côtes, 100 à 110 dans les terres.
00:42:13Le vent va souffler très fort également entre les Alpes-Maritimes et la Corse à présent.
00:42:16Franchement, pas de chance si vous avez pris vos vacances de la Toussaint la première semaine.
00:42:21Parce qu'évidemment, le temps n'était pas de la partie.
00:42:24Et ça a donc beaucoup soufflé aujourd'hui.
00:42:27Ça va continuer de souffler un peu partout en France d'ailleurs.
00:42:30puisque cette tempête, on le voit depuis ce matin, va du Finistère jusqu'aux Alpes-Maritimes en passant par le Cap-Corse.
00:42:37Les 100 000 foyers sont privés de courant.
00:42:39Un peu plus même, 140 000 je crois.
00:42:40140 000 foyers privés de courant.
00:42:42Ce sont les nouveaux chiffres d'Enedis.
00:42:44Et on va tout de suite retrouver Laura Cambo à Grandville en Normandie.
00:42:48Laura, comment ça se passe chez vous ?
00:42:49C'est bon Sébastien ? On arrive.
00:42:53Oui, ce qu'on peut vous dire, c'est que ça souffle très fort ici à Grandville.
00:42:56La vigilance orange s'est terminée à midi.
00:42:58Mais pourtant, il y a encore des rafales de vent supérieures à 100 km heure.
00:43:02Cette promenade que vous voyez ici a d'ailleurs été fermée par un arrêté municipal par mesure de précaution.
00:43:08Mais ici, il y en a beaucoup qui s'amusent.
00:43:10C'est le cas de Sébastien et de sa famille.
00:43:13Je vous laisse voir.
00:43:14On a Lucie, Camille et Paul qui sont en train de profiter de ces rafales de vent.
00:43:20Sébastien, racontez-nous d'où vous venez et ce que vous êtes venu faire ici.
00:43:24Nous, on vient de Haute-Savoie.
00:43:25On est en vacances ici chez mes parents parce qu'on est originaire de Grandville.
00:43:30En respectant bien entendu les consignes de sécurité, on vient observer la nature, comment elle se déchaîne.
00:43:34Et puis les enfants s'amusent à se faire porter par le vent.
00:43:37C'est assez délirant, c'est assez cool, on se marre.
00:43:39Il faut faire attention quand même.
00:43:40Il faut faire attention parce que oui, décrivez-nous ces rafales de vent, elles sont assez sympas.
00:43:44Ça peut pousser très très fort, donc on peut être très vite tombé, glissé.
00:43:47Donc il faut faire très attention à ne pas tomber de l'autre côté aussi, du côté mer en fait.
00:43:52Donc on reste éloigné des grosses ravales, mais on prend un peu de plaisir quand même.
00:43:56Super, merci beaucoup Sébastien.
00:43:58Et vous le voyez, les habitants de Grandville également nombreux à venir prendre des photos ici.
00:44:03Il faut en effet faire attention car les rafales de vent dans la Manche sont allées jusqu'à 130 km heure.
00:44:08Les pompiers qui ont reçu 18 coups de téléphone au moins, notamment pour des inondations.
00:44:14C'était plus au nord du côté de Cherbourg.
00:44:16Justement, les pompiers, on va en parler, image de Valentine Ribes du côté de Grandville.
00:44:20Bonjour Éric Brocardi, porte-parole des pompiers de France.
00:44:23Alors les tempêtes, vous êtes habitués, vous les pompiers.
00:44:26Simplement là, tous les pompiers de France étaient sur le Kivi parce qu'on le voit, la tempête touche tout le monde, pratiquement tout le monde.
00:44:33Dès cette nuit, en fait, dans des départements et notamment des casernes, il y a des renforts qui ont été effectués.
00:44:36Je prends le cas de la Gironde, c'est 60 sapeurs-pompiers supplémentaires qui ont été appelés pour permettre justement de contrer les effets, on va dire, du vent et des intempéries sur place.
00:44:45Donc en plus, on renforce avec des équipes spécialisées pour travailler sur des missions de reconnaissance notamment.
00:44:50et permettre aussi d'adapter, on va dire, nos compétences justement à la situation.
00:44:55Des situations qui sont très changeantes d'un département à l'autre.
00:44:59On passe d'un univers, on va dire, à des tempêtes extrêmement fortes.
00:45:02Et puis d'un coup, on traverse un petit peu les enchanges de département.
00:45:05On se retrouve sur des pluies d'inondations.
00:45:07Donc il faut s'adapter en permanence.
00:45:09Cela veut dire qu'aujourd'hui, quand on parle de vigilance, c'est cela, c'est en fonction de là où on se déplace,
00:45:13de quand même bien vérifier les effets météorologiques sur la zone dans laquelle on est.
00:45:16Parce que la nature peut très bien changer à tout moment.
00:45:19Donc 140 000 foyers, c'est quand même pas rien.
00:45:25Ça rappelle aussi la notion de kit de survie.
00:45:27On en avait parlé avant l'été.
00:45:28Et donc forcément, lorsqu'on a 140 000 foyers, ça veut dire qu'on a des gens qui vont être privés d'électricité
00:45:33et d'être dans la capacité à un moment donné à pouvoir, on va dire,
00:45:37continuer à vivre à l'intérieur du foyer avec un petit peu de lumière, avec un petit peu de chauffage évidemment.
00:45:43Donc cela veut dire qu'on doit se prééquiper au préalable de toutes ces notions-là,
00:45:48de retour, on va dire, de poche sur pile, de rappeler, de limiter la consommation d'énergie ou tout simplement de son téléphone portable
00:45:54pour passer des appels extrêmement nécessiteux, comme tout simplement prendre des nouvelles de ses proches.
00:45:59Parce qu'aujourd'hui, on sait que les personnes les plus vulnérables ont besoin d'être appelées, ont besoin d'être conseillées
00:46:04et d'être rassurées dans ce genre de situation.
00:46:06Rassurées et appelées à la prudence également, c'est le rôle des pompiers.
00:46:09Il faut rappeler qu'il y a des endroits où ça a soufflé extrêmement fort, c'est notamment le cas à Fécamp, en Seine-Maritime.
00:46:15Les images commentées par Maïva Lamy avec tous nos envoyés spéciaux.
00:46:19Dans ce garage, les dégâts sont considérables.
00:46:22La façade, voilà, tout arraché.
00:46:24Et le morceau de tôle où il y avait l'enseigne a atterri là, juste devant la porte, là, ici, à cet endroit-là.
00:46:30À La Rochelle, des rafales de vent à plus de 119 km heure ont été relevées.
00:46:35Un record pour un mois d'octobre.
00:46:37Tout d'un coup, la pluie s'est mise à tomber très très très fort.
00:46:40Et puis, on n'a pas tellement réalisé.
00:46:43Après, c'est le vent, mais un vent très très fort.
00:46:46Et puis, j'ai vu une tôle atterrir près des voitures qui étaient égarées devant le garage.
00:46:51Partout sur la côte atlantique, les images sont impressionnantes.
00:46:54Ici, à Biarritz.
00:46:57Ou encore dans les Landes.
00:47:00À Lacanau, des vagues spectaculaires sont immortalisées par les photographes.
00:47:04Ils sont nombreux à être venus admirer les vagues spectaculaires.
00:47:08Ici, à Lacanau, on a croisé des touristes qui sont venus prendre le petit déjeuner devant la houle
00:47:13ou encore des photographes amateurs à la recherche des plus beaux clichés.
00:47:17Mais il faut rester prudent.
00:47:18C'est en tout cas ce qui est recommandé par la mairie de Lacanau.
00:47:21Et la préfecture de la Gironde.
00:47:22Par endroits, les rafales ont entraîné des chutes d'arbres.
00:47:25Ici, dans la Creuse, dans le Doubs ou bien en Haute-Saône.
00:47:29Dans plusieurs régions, le trafic des trains a également été impacté.
00:47:33Comme ici, à Nantes.
00:47:34En direct nous mène du côté du Finistère.
00:47:37Quelle est la situation chez vous, Clémence Dibout ?
00:47:40Ça continue de souffler.
00:47:43Là, on est au port du Conquet, à côté de Brest.
00:47:45Et évidemment, Philippine va vous montrer tous les chalutiers.
00:47:48Ce matin, ils sont restés au port.
00:47:49Vous le voyez sur ces images, il y a beaucoup de mer.
00:47:52On annonce des vagues de 10 mètres au large du Conquet.
00:47:56Donc, tout le monde reste à quai ce matin.
00:47:58Il y a quand même eu des navettes pour Wesson, ici pour le Finistère.
00:48:01Mais dans le Morbihan, c'est plus compliqué.
00:48:03Il n'y a pas eu des navettes pour les îles comme Groix ou Belle-Île.
00:48:06Belle-Île, où ça a soufflé jusqu'à 135 km heure.
00:48:10Évidemment, dans le Finistère, on sait faire.
00:48:11Il n'y a pas de dégâts pour l'instant.
00:48:13Mais il y a des mesures qui ont été prises.
00:48:14Notamment, par exemple, la fermeture des parcs dans la ville de Brest,
00:48:18dans la ville de Saint-Malo, en Ile-et-Vilaine, et de Dinard également.
00:48:20Baignade interdite.
00:48:22Bon, c'est sûr que ce n'était pas forcément au programme des vacanciers.
00:48:25Mais il y a beaucoup de monde qui vient prendre une photo.
00:48:26Parce qu'on le voit avec l'écume de la mer, là, sur la jolie mer d'Iroise.
00:48:30Il y a un grand soleil.
00:48:31Mais il continue à y avoir beaucoup de vent, beaucoup de pluie.
00:48:34On est encore un petit peu dans la tempête Benjamin, ici.
00:48:37Merci Clémence Dibout avec Philippine David pour les images.
00:48:39On revient dans quelques minutes sur cette tempête, la tempête Benjamin.
00:48:42Mais avant cela, l'actualité, c'est aussi la politique et l'économie.
00:48:45Avec le RN qui présentait ce matin son contre-budget.
00:48:49Proposition qui intervient quelques heures après le rejet en commission de la partie finance du budget 2026.
00:48:54Oui, on se voit, effectivement, pour 37 contre au milieu de la nuit.
00:48:56Ce n'est pas une bonne nouvelle pour le gouvernement.
00:48:58Et c'est donc, effectivement, dans ce contexte que le RN présentait son contre-budget.
00:49:02On écoute Marine Le Pen.
00:49:05Notre contre-budget n'est pas un autre budget.
00:49:08Il serait illusoire et mensonger de faire croire que notre groupe peut, à lui seul, remplacer l'administration qui travaille au quotidien sur le budget de notre pays.
00:49:18Notre contre-budget vient corriger la copie initiale.
00:49:22Et de l'aveu même de son auteur, il est, je cite, « perfectible » d'où l'euphémisme exprimé il y a quelques jours par le Premier ministre lui-même.
00:49:31Je ne sais pas si c'est de circonstance, mais dans Midi Conso, on va parler avec Eva du thermolactyle.
00:49:37On en a besoin.
00:49:38On en a besoin aujourd'hui.
00:49:40Oui, c'est de circonstance.
00:49:41C'est peut-être un peu tôt dans l'hiver, je ne sais pas.
00:49:43Mais c'est vrai que c'est une marque que nos parents ont bien connue.
00:49:47Éric Brocardi, j'en suis sûr aussi.
00:49:49Cette matière qui tient chose.
00:49:51De quoi s'agit-il maintenant thermolactyle et pourquoi on en parle aujourd'hui ?
00:49:53Oui, thermolactyle, vous le dites, je suis sûre qu'autour de cette table, vous avez tous un damar.
00:49:56Ça y est, il faut le ressortir.
00:49:58Ça redevient tendance.
00:50:00Ça redevient tendance.
00:50:01Regardez ces images d'archives, des images qui datent des années 60-70.
00:50:06Ce slogan « froid mois, jamais » avec un damar.
00:50:09Eh bien, thermolactyle, ça a été inventé dans les années 1953.
00:50:14Aujourd'hui, damar met au point.
00:50:15Récit lactyle, c'est une fibre recyclée à partir des chutes de thermolactyle
00:50:21qu'il refiloche afin de créer un nouveau matériau.
00:50:24Alors, c'est une nouvelle matière qui va pouvoir être utilisée pour faire des vêtements
00:50:27comme des damars, ça c'est à l'étude.
00:50:29Mais aussi d'autres produits comme des couettes,
00:50:32des couettes qui sont composées à 70% de ce nouveau matériau
00:50:35et qui sont 20% plus chaudes qu'une couette classique.
00:50:39Ça, ça va arriver à l'automne prochain.
00:50:41Mais il y a aussi des chaussettes.
00:50:42Alors ça, c'est pour elle, j'adore.
00:50:44Et ça ne s'arrête pas là, Eva.
00:50:45Il y a encore d'autres innovations.
00:50:46Oui, ils réfléchissent à des...
00:50:48Ils sont en train de mettre au point des textiles qui changent de phase.
00:50:51Ça s'appelle Evolutil, par exemple un manteau qui est thermorégulant.
00:50:55C'est-à-dire que vous voyez le coup de chaud que vous avez
00:50:57quand vous rentrez dans le métro ou alors les bouffées de chaleur
00:50:59lors de la ménopause.
00:51:01Et bien là, ils travaillent sur une doudoune
00:51:02dont la doublure de la veste absorbe les chocs thermiques
00:51:07et s'adapte aux variations de température.
00:51:09Ils réfléchissent aussi à des vêtements pour le sport notamment.
00:51:12Alors, Damar, c'est quand même une marque un peu vintage.
00:51:15On est d'accord.
00:51:16Oui, vous pouvez le dire, c'est une page.
00:51:17Est-ce que ça devient ou ça peut devenir la marque d'Eva Jaco ?
00:51:21C'est déjà la marque d'Eva Jaco.
00:51:23J'en parle depuis que je suis toute petite.
00:51:24Oui, oui.
00:51:25J'en ai eu un pour mon anniversaire des deux semaines.
00:51:29C'est très tendance.
00:51:29Il faut que je m'y mette.
00:51:30Allez voir dans les magasins.
00:51:31Il y a beaucoup de ruptures de stock.
00:51:33Les magasins, d'ailleurs, c'est 50% du chiffre d'affaires de la marque.
00:51:36Ils ont fait des progrès aussi sur le digital.
00:51:38Le e-commerce, c'est 25%.
00:51:40Et puis, bien sûr, la vente par catalogue.
00:51:42Ça, ça continue à bien fonctionner.
00:51:44Et puis, attention, ils vont arriver en grande distribution aussi.
00:51:46Vous allez trouver un produit thermolactile autour de 20 euros.
00:51:49Ce sera un peu moins cher que Damar.
00:51:51Mais du coup, ce sera en grande surface.
00:51:53Moins froid ? Jamais.
00:51:56Demain, peut-être à l'antenne, un petit Damar.
00:51:59Sous la chemise.
00:51:59On vérifiera.
00:52:00Ils ont les chemises à Damar ?
00:52:02Oui.
00:52:03Nous revenons dans quelques instants.
00:52:05Cambriolage au Louvre.
00:52:06L'enquête est toujours, évidemment, en cours.
00:52:08Les malfaiteurs sont toujours en fuite.
00:52:10Il y a une vidéo, une vidéo nouvelle que vous allez découvrir
00:52:12dans son intégralité dans quelques instants,
00:52:14qui est au cœur de l'enquête.
00:52:15A tout de suite.
00:52:19Tour sur le plateau de Midi BFM.
00:52:20Il est 13h15.
00:52:21Un tout petit peu plus.
00:52:23Cambriolage au Louvre.
00:52:24Une vidéo au cœur de l'enquête.
00:52:25Il s'agit d'un document.
00:52:27Un document authentifié par BFM TV
00:52:29qui nous renseigne un peu plus sur ce qui s'est passé
00:52:31au moment de la fuite des cambrioleurs.
00:52:34Oui, des images et du son que l'on va analyser avec vous.
00:52:37Boris Karlamoff du service PoliJustice.
00:52:40Jérémy Normand de Ligne Rouge.
00:52:41Bonjour à tous les deux.
00:52:42Voici la vidéo en question.
00:52:44Regardez.
00:52:49Cette vidéo, pour l'instant, elle est sans le son.
00:52:52Qu'est-ce qu'elle décrit, Boris ?
00:52:53On est aux alentours de 9h38.
00:52:55Quatre malfaiteurs ont commis ce cambriolage dimanche matin en Louvre.
00:52:59Et on y voit deux d'entre eux monter à bord de cette nacelle
00:53:01pour regagner la rue.
00:53:03Il y en a un qui a un gilet jaune sur les épaules.
00:53:06Il est vêtu de noir.
00:53:06Et puis son comparse qui a un casque de moto.
00:53:08Donc on imagine facilement que c'est l'un des deux pilotes
00:53:11des scooters T-Max.
00:53:12Scooters sur lesquels ils ont pris la fuite.
00:53:15Alors, il y a les images, mais il y a aussi le son.
00:53:17Et c'est très important d'écouter les deux.
00:53:19On a retrouvé le document complet.
00:53:20Écoutez et regardez.
00:53:23Ok, merci.
00:53:29Voilà, document dont on a modifié la voie.
00:53:57Évidemment, pour les raisons que vous pouvez imaginer.
00:53:59Qui filme ?
00:54:00Ce sont des témoins.
00:54:01La scène, forcément, on ne va pas dire qu'ils filment
00:54:02pour protéger l'anonymat de toutes ces personnes
00:54:04qui sont assez stupéfaites de voir la scène
00:54:07qui se déroule sous leurs yeux.
00:54:09On leur demande justement de garder le public,
00:54:12de le faire évacuer puisqu'on va la rappeler.
00:54:13Oui, on arrête les entrées.
00:54:14Donc on peut imaginer qu'ils filment.
00:54:17Ils interviennent.
00:54:19De loin, ils disent que la police arrive
00:54:21puisque lorsque les malfaiteurs vont mettre le pied au sol,
00:54:23on va entendre dans la vidéo, quelques secondes après,
00:54:25les sirènes des voitures de police signent
00:54:27que l'intervention des forces de l'ordre est imminente.
00:54:29Ils vont donc monter à bord de ce scooter.
00:54:32Souvenez-vous, dans cette affaire,
00:54:33il y a quatre personnes qui ont participé,
00:54:35on va dire, sur le déroulé opérationnel du cambriolage.
00:54:37On ne sait pas si les deux autres malfaiteurs
00:54:39sont partis avant que la vidéo ne demeure
00:54:42ou si les deux autres malfaiteurs sont partis
00:54:43après que la vidéo s'est arrêtée.
00:54:45Mais là, vous avez vraiment les images
00:54:47pour bien visualiser la scène assez incroyable,
00:54:50assez dingue,
00:54:51qui s'est donc déroulée dimanche matin au musée du Louvre.
00:54:53Mais donc là, Boris, on voit deux de ces quatre malfaiteurs
00:54:56sur la nacelle.
00:54:57Ensuite, ils semblent prendre la fuite.
00:54:59Et c'est la dernière image qu'on est deux ?
00:55:00C'est la dernière image à date qu'on est deux
00:55:03puisque vous le savez, il n'y a pas forcément eu
00:55:04beaucoup de vidéos qui ont été tournées
00:55:06lors de ce cambriolage.
00:55:07C'est la deuxième qu'on peut voir sur BFMTV
00:55:09depuis la commission des faits.
00:55:11Et puis, ces deux scooters vont donc prendre la fuite
00:55:13direction l'est parisien.
00:55:16Et puis, plus rien en termes d'images à ce stade.
00:55:18Mais Boris, on peut imaginer qu'il y en a d'autres images.
00:55:20Et d'ailleurs, on le sait,
00:55:21parce qu'il y a des caméras de vidéosurveillance partout dans Paris.
00:55:24Ces images sont en possession des enquêteurs.
00:55:26Et elles sont en cours d'exploitation.
00:55:28Elles vont sans doute dire beaucoup, beaucoup de choses.
00:55:30Peut-être d'ailleurs qu'elles ont déjà dit beaucoup de choses.
00:55:33Si ce n'est le point de chute de ces quatre malfaiteurs
00:55:35puisque les scooters ont donc quitté la ville de Paris.
00:55:39Il y a des caméras également sur le périphérique.
00:55:41L'enquête est toujours en cours.
00:55:42On va rappeler qu'il y a une centaine d'enquêteurs.
00:55:44Au début, on était avec une soixantaine.
00:55:46Centaine d'enquêteurs de la BRB, de la Brigade du repression du banditisme
00:55:49et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels.
00:55:53Mais pour l'instant, on est sur le temps des analyses.
00:55:55150 écouvillons ont été prélevés.
00:55:58Éventuellement des traces ADN.
00:55:59Puisqu'on va le rappeler, il y a une disqueuse, un gilet jaune
00:56:00qui a été retrouvée par terre en bas du Louvre.
00:56:03Il y a ce camion qui est actuellement passé au peigne fin également pour les enquêteurs.
00:56:06Donc, un gros travail de PTS, de police technique et scientifique
00:56:09qui est en cours en parallèle de l'analyse des vidéosurveillances.
00:56:12Et autre élément qui nous permet d'être au cœur de l'enquête, grâce à vous, Jérémy Normand,
00:56:16vous avez pu parler avec l'un des gardiens, l'un des cinq agents
00:56:19qui étaient présents dans la galerie d'Apollon au moment du cambriolage.
00:56:22Exactement.
00:56:23Témoignage inédit qui nous permet de comprendre ce qui s'est passé dans les secondes
00:56:26qui ont précédé la vidéo que l'on vient de voir.
00:56:29Les minutes où les malfaiteurs sont encore dans la galerie d'Apollon.
00:56:34Ce surveillant fait partie des cinq surveillants qui étaient présents dans la galerie
00:56:38au moment du braquage et cette personne, qui évidemment préfère rester anonyme
00:56:43pour des raisons qu'on comprend, nous raconte avoir en priorité mis à l'abri les visiteurs.
00:56:48À cette heure-là, il y a en général entre dix et cinquante visiteurs
00:56:50qui sont déjà présents dans la galerie d'Apollon à admirer les œuvres.
00:56:54Et donc, les surveillants se sont attelés à les mettre à l'abri, à les évacuer tout simplement.
00:56:59Et ensuite, ce surveillant nous raconte être resté dans la galerie.
00:57:02Il s'est caché, nous dit-il, tout près d'une issue de secours,
00:57:05à une vingtaine de mètres environ des malfaiteurs.
00:57:08Et de là, il a pu observer la scène pour, dit-il, donner ensuite des éléments à la police.
00:57:12Dans justement cette première vidéo, pourquoi la personne qui filme n'intervient pas ?
00:57:17Alors, la personne qui filme et la personne qui me parle sont deux personnes différentes.
00:57:22On peut se demander effectivement pourquoi, il y a des voix qui s'élèvent pour demander
00:57:24pourquoi les agents n'ont pas essayé de s'interposer entre les malfaiteurs et les bijoux.
00:57:27Alors que l'on voit les images de la reconstitution réalisées par les équipes de Lignes Rouges.
00:57:32Et regardez sur ces images, ils ont une disqueuse industrielle à la main.
00:57:36C'est une arme par destination, c'est extrêmement dangereux.
00:57:39Et donc, les agents de surveillance avec qui j'ai discuté me disent qu'ils ne sont absolument pas formés au combat.
00:57:44Ils ne sont pas armés.
00:57:45Et d'ailleurs, c'est ce qu'il tient à me préciser d'emblée.
00:57:47Dès le début de notre échange, ils ne sont pas policiers.
00:57:49Ils sont agents d'accueil et de surveillance.
00:57:51Leur priorité, c'est la sécurité des personnes, des biens.
00:57:53Mais en aucun cas, il n'est de leur prérogative de s'interposer entre les voleurs et le butin.
00:57:58Jérémy Aska, à un moment, il y a un agent qui filme, le braqueur en train d'opérer, le cambrioleur en train d'opérer.
00:58:04Est-ce qu'à un moment, il a été menacé ?
00:58:07Alors, ce qu'ils nous disent, ces personnes, et notamment le surveillant avec qui je me suis entretenu,
00:58:10qui est présent au moment de ces images dans la même pièce.
00:58:14Ce qu'il me dit, je lui demande s'il n'a pas peur pour lui-même.
00:58:17Il me dit qu'en fait, les deux malfaiteurs sont extrêmement déterminés disqueuse en main auprès de la vitrine.
00:58:22Ça fait énormément de bruit.
00:58:23C'est des disqueuses qui fonctionnent à l'essence.
00:58:26Ça génère un bruit incroyable.
00:58:28Je lui demande d'ailleurs s'il les entend parler entre eux, pour savoir quelle langue ils se parlent.
00:58:31Éventuellement, il me dit, impossible d'entendre.
00:58:33Quoi que ce soit, l'espace est saturé du bruit des disqueuses.
00:58:37Et d'ailleurs, me précise-t-il, ils ne l'ont peut-être même pas remarqué, alors qu'il a une vingtaine de mètres d'eux.
00:58:42Ils ne font absolument pas attention à lui.
00:58:45Ils ne se sentent d'ailleurs pas menacés.
00:58:47Je lui dis, est-ce que vous avez peur ?
00:58:48Il me dit, je ne vais pas dire que je n'ai pas peur, mais je n'ai pas vraiment peur,
00:58:50parce que je vois que leur priorité, c'est de voler les bijoux en un temps, évidemment, qui est compté.
00:58:56Alors, vous savez qu'évidemment, le monde entier parle de cette affaire.
00:59:00Nous sommes la risée du monde, on peut le dire.
00:59:03Et même la pub en profite.
00:59:05Oui, c'est une photo qui tourne beaucoup sur les réseaux sociaux.
00:59:08Elle a été publiée par l'entreprise allemande Boker.
00:59:11En fait, cette entreprise, c'est celle qui a fabriqué le monte-charge,
00:59:14qui a permis aux malfaiteurs de se hisser jusqu'à la fenêtre du Louvre et d'effectuer le cambriolage.
00:59:18Et donc, regardez cette photo qui a été publiée par cette entreprise avec ce slogan
00:59:22« Quand les choses doivent aller vite ».
00:59:25Alors, le patron s'est exprimé auprès de l'AFP en disant qu'il n'y avait pas eu de blessés,
00:59:28il n'y avait pas eu de victimes et qu'il en avait profité pour faire un peu d'humour.
00:59:32Tous les Français ne réagissent pas très bien sur les réseaux sociaux, ça agace.
00:59:35On imagine.
00:59:35Il y a une photo qui doit également être en possession des enquêteurs.
00:59:38C'est la photo de la couronne récupérée, on est d'accord.
00:59:40On ne sait pas dans quel état elle est réellement.
00:59:41Alors, il y a quand même eu une bonne nouvelle hier,
00:59:43puisque vous le savez, la présidente du Louvre a été interrogée
00:59:45à l'occasion d'une commission sénatoriale
00:59:47et elle a déclaré que la restauration de cette couronne de l'impératrice jeudi
00:59:51serait possible, mais délicate.
00:59:53Donc, elle était plutôt confiante pour qu'on retrouve un peu cet objet assez dingue
00:59:57avec plus de 1300 diamants, une cinquantaine d'émerodes, si je me souviens bien,
01:00:02qui puisse retrouver son apparence naturelle et originelle.
01:00:05Donc, il y a des bons espoirs pour que cette couronne ne soit pas non plus trop endommagée.
01:00:09Merci à tous les deux.
01:00:10Merci pour toutes ces informations du service police-justice de BFM TV.
01:00:14Nous revenons dans quelques instants.
01:00:15On va évidemment reparler de cette tempête qui est en train doucement de s'évacuer
01:00:21en direction du nord des îles britanniques, si je ne me trompe pas, Marc.
01:00:25Oui, avec des vents violents qui se décalent vers la Méditerranée.
01:00:28127 km par heure à Perpignan, 140 à Vidoban dans le département du Var.
01:00:33Ça se renforce considérablement dans le sud-est de la France, comme près de...
01:00:36A tout de suite.
01:00:37BFM TV, il est un peu plus de 13h30.
01:00:39Bienvenue si vous nous rejoignez seulement.
01:00:41La tempête Benjamin, qui touche la France depuis très tôt ce matin,
01:00:44est en train de s'évacuer vers la Méditerranée.
01:00:48Des vents forts également...
01:00:49Enfin, la mer du Nord, excusez-moi.
01:00:50Et des vents forts en ce moment du côté des côtes méditerranéennes.
01:00:53Oui, plus de 100 km heure sur une bonne partie du territoire.
01:00:57Voici les rafales que l'on a pu observer.
01:00:58On sera à Biarritz avec Milan Argelas.
01:01:00De nouvelles images de la fuite des cambrioleurs du Louvre
01:01:02au moment où le monde charge, les descends vers les deux scooters qui les attendent,
01:01:08les voleurs qui courent toujours.
01:01:10L'enquête se poursuit.
01:01:11Le chaos, le choc et la sidération dans le hameau de Saint-Molphe en Loire-Atlantique.
01:01:16Une femme de 45 ans dit avoir été séquestrée pendant 5 ans dans le garage d'une habitation.
01:01:20Les propriétaires ont été mis en examen, l'un d'eux en détention provisoire.
01:01:23Moins de vent et moins de pluie, c'est pour quand Marc ?
01:01:25Pas avant demain, donc 18 départements toujours placés en vigilance orange actuellement.
01:01:30Le vent se renforce considérablement près de la Méditerranée.
01:01:33On relève des rafales à plus de 140 km par heure.
01:01:35Et donc vous le voyez pour cet après-midi, un temps très instable.
01:01:37Des averses orageuses, des pluies dans le nord-est, du soleil mais du vent donc près de la Méditerranée.
01:01:41Le point sur la tempête Benjamin qui touche quasiment toute la France.
01:01:44On l'a vu depuis le début du midi BFM, du Finistère jusqu'aux côtes méditerranéennes.
01:01:50Puisque des vents forts ont été relevés ces dernières minutes, on est d'accord du côté de la Méditerranée.
01:01:54Le haut de l'épierre des Orientales, le Var, là ça y est, on relève des rafales à plus de 130-140 km par heure.
01:02:00Ce qui est un peu au-dessus d'ailleurs de ce qui était envisagé par Météo France.
01:02:02Alors que globalement, la tempête a surtout touché la façade atlantique, Marie.
01:02:06Et on va aller sur le terrain pour retrouver l'un de nos envoyés spéciaux.
01:02:09Milan Argelaz, vous Milan, vous êtes à Biarritz.
01:02:11Est-ce que chez vous aussi, la tempête est en train de se calmer ?
01:02:14Oui Marie, on peut dire ça comme ça.
01:02:19Ce matin, le vent a soufflé très fort ici à Biarritz.
01:02:22Il y a toujours encore un peu de vent.
01:02:23D'ailleurs, on le voit aux vagues assez agitées.
01:02:26Ici, on peut le voir sur ces images de Lucas David, la mer qui est toujours agité.
01:02:32Des vagues puissantes.
01:02:34Mais même si nous sommes à marée basse, l'eau est quand même assez haute.
01:02:37Pour une marée basse, la prochaine marée haute est attendue pour 18h.
01:02:41Et justement, en attendant cette marée haute à 18h et donc de potentielles vagues encore plus puissantes,
01:02:47il y a ici des sacs de sable qui ont été installés par la mairie de Biarritz.
01:02:51On voit comme ça 200 à 300 sacs de sable qui forment une véritable muraille ici
01:02:56pour empêcher l'eau d'arriver potentiellement sur les établissements situés en face de la plage.
01:03:01Il y a quand même ici toujours des promeneurs qui se baladent face à la mer.
01:03:05C'est le cas justement de Céline et Fabrice qu'on va retrouver.
01:03:08Céline, Fabrice, vous, vous êtes en vacances ici à Biarritz.
01:03:11Malgré la tempête, vous avez choisi de venir vous balader aujourd'hui.
01:03:14Oui, effectivement.
01:03:15Même s'il y a une tempête, il y a quand même une accalmie qui se fait par moments.
01:03:19Donc ça nous permet quand même de pouvoir en profiter sur le front de mer
01:03:21tout en respectant les règles de sécurité
01:03:23parce qu'il y a des endroits qui sont bloqués et sur lesquels on ne peut pas passer.
01:03:26Mais sur cette promenade en face du casino, c'est parfait.
01:03:29Céline, justement, vous restez prudente, c'est ça ?
01:03:31Tout à fait, oui, on respecte, mais tout en regardant ce magnifique paysage.
01:03:35Très bien, merci beaucoup.
01:03:36On va vous souhaiter une bonne fin de balade.
01:03:38Restez prudents tout de même car on le dit ici à Biarritz,
01:03:41des rafales de vent allant jusqu'à 110 km heure ont été recensées aujourd'hui.
01:03:45Plus largement sur le département des Pyrénées-Atlantiques,
01:03:48il y a eu des rafales de vent allant jusqu'à 130 km heure localement.
01:03:52Qu'est-ce qui a donné des vagues sur le Pays Basque allant jusqu'à 10 mètres de hauteur ?
01:03:56Ça fait des jolies images, images de Lucas David,
01:03:58des jolies images et des photos pour les vacanciers
01:04:00de la première semaine des vacances de la Toussaint,
01:04:03des vacanciers qui ont parfois été touchés dans des campings du sud-ouest
01:04:06ou dans des campings du département de l'Ain.
01:04:08Romain Langlais.
01:04:13La côte basque balayée par la pluie et le vent.
01:04:16A Biarritz, quelques curieux s'aventurent le long du littoral
01:04:22pour voir la mer déchaînée.
01:04:24Je suis venu voir les vagues et c'est aussi impressionnant qu'annoncé.
01:04:27C'est beau, j'en profite, je fais des photos, c'est super.
01:04:30En Gironde, la tempête Benjamin souffle là aussi violemment
01:04:34avec des rafales jusqu'à 110 km heure.
01:04:36Les autorités restent sur le qui-vive.
01:04:39Là, on est sur une tempête qui avait été annoncée,
01:04:41on est sur des vents qui sont réguliers mais qui sont très très puissants.
01:04:44Donc on va observer ce qui va se passer dans la journée.
01:04:47On nous tarde la fin d'après-midi pour que finalement on constate
01:04:50qu'il n'y a pas de dégâts à la canot et sur la France.
01:04:52De l'autre côté de la carte, dans les terres cette fois,
01:04:55un camping a lui été dévasté dans l'Ain.
01:04:58Du côté de Chambray-les-Tours, plusieurs arbres ont eux été déracinés.
01:05:04Dans la Manche, pas d'annulation du marché malgré le vent,
01:05:08mais des précautions tout de même.
01:05:09On a hésité ce matin à savoir si on déballait ou si on ne déballait pas
01:05:12parce qu'on a produit, toute notre marchandise a été récoltée hier
01:05:15et après concertation avec la mairie, le marché est maintenu.
01:05:19Donc on a fait un modèle réduit, on a lesté le Barnum et puis voilà, on est là.
01:05:23La vigilance orange pour les derniers départements concernés
01:05:26devrait être levée demain matin.
01:05:30Tempête Benjamin, épisode météo ou significatif du changement climatique.
01:05:34Ce sera le thème du 1340 à la une dans une dizaine de minutes maintenant.
01:05:38Dans l'actualité également, de nouvelles images de la fuite des cambrioleurs du Louvre.
01:05:44Des images sur lesquelles on peut voir le moment où le monte-charge
01:05:47est en train de les descendre vers les scooters qui les attendent.
01:05:50Voilà des images évidemment qui vont être ajoutées à l'enquête
01:05:52et qui sont résumées commentées par Romain Langlais.
01:05:57Sur ces images amateurs inédites,
01:05:59deux des cambrioleurs filmés en train de prendre la fuite juste après le casse.
01:06:03Une scène captée depuis l'intérieur du bâtiment par des témoins
01:06:11au moment du départ en deux roues des malfrats.
01:06:14On entend alors le personnel échanger par Toki-Walki
01:06:16et prendre la décision de fermer le Louvre.
01:06:23Quelques instants plus tôt, les deux individus munis de disqueuses
01:06:26venaient de scier plusieurs vitrines pour dérober les bijoux de la galerie d'Apollon.
01:06:30Une opération millimétrée, comme le raconte ce surveillant présent au moment du cambriolage.
01:06:36Je n'ai pas vraiment eu peur car ils étaient déterminés et ne s'occupaient pas de nous.
01:06:40Leur priorité était les vitrines.
01:06:41Il fallait qu'ils agissent vite.
01:06:43Il n'y a pas eu de menace, rien du tout.
01:06:45Dans la précipitation, les cambrioleurs laissent toutefois plusieurs indices aux policiers.
01:06:50Arrivé sur place seulement quelques instants plus tard.
01:06:52Ils semblent assez agités alors que la nacelle descend lentement.
01:06:56Quelques secondes après avoir mis le pied au sol, on entend des sirènes de police
01:07:01signent que l'intervention des forces de l'ordre est imminente.
01:07:04A cette heure, le commando composé de 4 personnes est toujours introuvable.
01:07:09Tout comme les 8 bijoux volés.
01:07:12La sidération à Saint-Molphe.
01:07:14Ce hameau en Loire-Atlantique.
01:07:16Une femme de 45 ans dit avoir été séquestrée pendant 5 ans
01:07:20dans le garage d'une habitation par un homme de 82 ans et une femme de 60 ans.
01:07:26Les précisions de Pierre Barbin.
01:07:28Oui, il y a de la stupéfaction, de l'étonnement,
01:07:31mais aussi et surtout des interrogations dans ce hameau,
01:07:34d'ailleurs, qui ne compte que quelques habitations.
01:07:37D'ailleurs, quasi quotidiennement ou presque,
01:07:40tout le monde passe devant cette maison qui est située sur la route principale.
01:07:45Je le disais aujourd'hui, une question se pose pour les habitants de ce hameau.
01:07:51Comment cette séquestration a-t-elle pu avoir lieu pendant plusieurs années
01:07:56sans que personne ne voit rien alors que cela se déroulait à quelques mètres de chez eux,
01:08:01à quelques mètres de leur fenêtre ?
01:08:03C'est vrai qu'aujourd'hui, tout le monde est abasourdi, stupéfait
01:08:06par ce qu'il a pu se passer dans ce hameau.
01:08:10Écoutez ces quelques habitants que nous avons rencontrés tout à l'heure
01:08:13au micro de Simon Pires de Souza.
01:08:15On vient tous vivre ici pour la tranquillité.
01:08:18Donc là, c'est un peu stressant.
01:08:20On se dit qu'on n'est pas à l'abri, enfin, on est à l'abri de rien.
01:08:25Et on passe tous les jours devant, moins 5-6 fois par jour.
01:08:27On se dit qu'en fait, ça peut arriver n'importe où.
01:08:29On ne pensait jamais qu'un petit village comme ça,
01:08:31il se passe quelque chose comme ça, quoi.
01:08:33Une autre habitante que nous avons rencontrée tout à l'heure
01:08:35nous disait que le portail de cette maison était régulièrement ouvert,
01:08:39contrairement à la porte du garage qui était toujours fermée ou presque.
01:08:43Ce qu'il faut savoir également, c'est que les deux mises en cause ont été mises en examen.
01:08:48La femme a été placée en détention provisoire.
01:08:50Mais l'homme de 82 ans est ressorti libre sous contrôle judiciaire.
01:08:54Il vit d'ailleurs toujours dans la maison située dans le hameau de cette commune.
01:08:57Merci beaucoup Pierre Barbin, envoyé spécial de BFM TV en Loire-Atlantique.
01:09:0113h40 donc à la une avec un point complet sur le passage de la tempête Benjamin
01:09:06avec les envoyés spéciaux de BFM TV, les BFM locales et nos spécialistes.
01:09:10J'accueille le climatologue David Faranda.
01:09:13Voilà, climatologue CNES, membre du GIEC.
01:09:16Marc est évidemment continue de nous accompagner,
01:09:18tout comme Éric Brocardi, porte-parole des pompiers de France,
01:09:22et les envoyés spéciaux de BFM TV que nous allons retrouver dans quelques instants.
01:09:25Ce qui est intéressant d'abord de signaler Marc,
01:09:27c'est que cette tempête est en train de s'éteindre en tous les cas pour la France
01:09:31en remontant vers la mer du Nord et vers la Méditerranée.
01:09:34Oui, et les vents s'accélèrent considérablement à présent près de la Méditerranée,
01:09:40notamment sur l'eau de les Pyrénées-Orientales.
01:09:41Je regardais à l'instant également le département du Var,
01:09:44un record absolu de vent à Vidoban dans le département du Var,
01:09:47une station qui est située à 282 mètres d'altitude,
01:09:50rafale de vent de 139,7 km par heure,
01:09:53et le record absolu était de 137,2, c'était en 2017.
01:09:57C'est une station relativement jeune, qui a 16 ans,
01:10:00mais qui montre quand même que les rafales de vent sont puissantes
01:10:03et donc ces vents tempétueuses décalent à présent vers la Méditerranée.
01:10:06Mais par contre, pour la naïveté peut-être de ma question,
01:10:08la tempête s'élargit, puisque vous nous dites qu'elle part vers le nord, vers la mer du Nord.
01:10:13Le cœur de la dépression remonte vers la mer du Nord,
01:10:16mais les vents, on le voit, soufflent actuellement sur les côtes normandes et des Hauts-de-France.
01:10:24Et puis on a également de fortes rafales de vent dans le sud-ouest.
01:10:27Et puis maintenant, le vent s'accélère en Méditerranée.
01:10:31Enfin, il faut bien comprendre qu'il y a le courant de jet qui circule un peu plus au sud que d'habitude.
01:10:35Et donc c'est ce vent qui souffle à très haute altitude, entre 8 000 et 12 000 mètres d'altitude,
01:10:40et donc qui occasionne ces violentes rafales de vent, maintenant sur la partie sud.
01:10:44David et Faranda, j'aimerais que vous nous disiez si on a affaire à une bombe climatique.
01:10:51Météorologique ?
01:10:51Météorologique.
01:10:52Déjà, merci pour l'invitation et bonjour à tout le monde.
01:10:56Les bombes météorologiques sont les tempêtes qui se crossent de 24 éto-pascales à 24 heures.
01:11:01Donc selon les dernières données Météo-France, on est dans ce cadre-là.
01:11:06Mais la vraie nouvelle, c'est qu'on a réalisé des études au CNRS
01:11:10pour comprendre les liens entre ces phénomènes et les changements climatiques.
01:11:15Donc il s'agit des thèses tout récentes qui ne sont même pas dans les rapports du GIEC qui sont sortis en 2021,
01:11:21mais qui vont être probablement dans les prochains dans lesquels je vais contribuer.
01:11:24Et ces études nous montrent que ces tempêtes vont s'intensifier à cause du changement climatique
01:11:30et on l'observe déjà.
01:11:32Donc on peut voir qu'on a, par rapport au nombre total des tempêtes,
01:11:37les tempêtes explosives, ces bombes météorologiques,
01:11:40vont augmenter en nombre et vont être aussi plus intenses.
01:11:45Mais je voudrais qu'on dise, pour ceux qui nous regardent,
01:11:47quelles sont les caractéristiques de cette notion de bombe météorologique.
01:11:50Parce qu'encore une fois, ce sont des termes que l'on n'employait pas il y a encore quelques années.
01:11:54Donc c'est des tempêtes qui se forment puisqu'il y a une tempête mer,
01:11:59donc moins intense, et qui vont se former où il y a de la chaleur humide
01:12:05qui est disponible pour être transformée par les tempêtes en vent fort et en précipitations très intenses.
01:12:12Donc elles naissent au niveau, au-dessus de la mer, au-dessus de l'Atlantique, au-dessus de la Méditerranée par exemple.
01:12:15Tout à fait, et donc ils sont capables de glisser au sud de la tempête mer,
01:12:20qui en ce moment se trouve très au nord sur l'Écosse,
01:12:23et donc de produire en quelques heures des minimas de pression très profondes
01:12:27avec des vents associés qui sont très intenses.
01:12:30Donc ça nous échappe un peu dans les prévisions météorologiques,
01:12:33on le voit parce que c'est difficile, c'est des phénomènes qui sont très rapides
01:12:37et qui sont régis par le chaos et la turbulence atmosphérique.
01:12:42Donc même si on augmente notre capacité de prévision,
01:12:45ces phénomènes vont rester difficiles à prévoir.
01:12:48Justement, parce que l'on parle de la prévision,
01:12:50elle intervient très tôt cette tempête dans la saison, non ?
01:12:53En tout cas, on est dans la période à présent des tempêtes,
01:12:56même s'il est vrai que le plus grand nombre de tempêtes se produit plutôt au mois de janvier.
01:13:01Mais là c'est vrai que ce qui interpelle, c'est que cette tempête, elle touche toute la France.
01:13:06On a eu au maximum 19 départements placés en vigilance orange,
01:13:09ils sont à présent au nombre de 18,
01:13:11mais toute la France est placée en vigilance jaune.
01:13:13Et on l'a vu, y compris ce matin dans les départements de vigilance jaune,
01:13:16on a eu des rafales de vent dans le Doubs à plus de 120 km par an.
01:13:19Donc les dégâts ne concernent pas uniquement la partie littorale,
01:13:23mais on peut également avoir d'importants dégâts dans les terres.
01:13:26Et on va retourner sur le terrain, retourner pour retrouver notre envoyé spécial,
01:13:30Milan Argelaz, où vous êtes à Biarritz.
01:13:32Il y a eu des vagues conséquentes, on parle beaucoup du vent, mais il y a également de grosses vagues.
01:13:38Oui, beaucoup de vent et de vagues, vous l'avez dit, très puissantes ce matin ici à Biarritz.
01:13:43Il y a toujours une mer assez agitée, vous le voyez sur ces images de Lucas David.
01:13:47La baignade est d'ailleurs interdite aujourd'hui à Biarritz du fait de ces vagues très agitées.
01:13:53Et alors que, vous le voyez, la mer n'est qu'à marée basse en ce moment,
01:13:57on redoute ici à Biarritz, nous a dit la mairie, la marée haute qui devrait intervenir à partir de 18h.
01:14:03Et justement, pour se préparer à cette marée haute, mais aussi à de potentielles vagues encore plus importantes,
01:14:09on a installé ici ces sacs de sable 200 à 300 sacs de sable ici,
01:14:14pour éviter que l'eau n'arrive sur les établissements situés en face de la plage.
01:14:18On le voit, cela prend vraiment plusieurs dizaines de mètres,
01:14:21cela forme une véritable muraille.
01:14:24Il y a donc des précautions qui ont été prises ici à Biarritz,
01:14:27parce que des rafales de vent allant jusqu'à 110 km heure ont été recensées plus largement
01:14:32sur le département des Pyrénées-Atlantiques.
01:14:35Il y a eu jusqu'à 130 km heure de rafales de vent localement,
01:14:38ce qui a donné donc dans le Pays Basque des vagues allant jusqu'à parfois 10 mètres de hauteur.
01:14:43Ce n'est pas tout à fait terminé, Marc, on le voit bien, puisque Biarritz se prépare à la marée haute.
01:14:47Est-ce que le fait qu'on soit relativement tôt dans la saison et que peut-être que l'océan n'est pas tout à fait refroidi
01:14:53est un phénomène agrageant, un facteur agrageant ?
01:14:56C'est ce qu'on a pas de soi depuis le début de la semaine,
01:14:58c'est-à-dire cette rivière atmosphérique qui a pris naissance dans les Caraïbes.
01:15:01Et en fait, c'est un long ruban nuageux qui fait plusieurs milliers de kilomètres,
01:15:04qui arrive jusqu'à l'Europe de l'Ouest.
01:15:06Et en fait, dans une eau plus chaude, dans un océan réchauffé,
01:15:10en effet, il y a un pouvoir d'évaporation qui est plus important.
01:15:14Donc ces rivières atmosphériques sont davantage chargées en humidité
01:15:17que si l'océan était à une température plus basse.
01:15:20Donc en effet, ça apporte des précipitations qui sont plus importantes.
01:15:24On le voit là, en l'espace de 48 heures, sur la Corrèze ou le Cantal,
01:15:28il est tombé près de 100 litres d'eau au mètre carré.
01:15:30Donc il est tombé, ce qui tombe normalement, en l'espace de 6 semaines.
01:15:33Et donc ces rivières atmosphériques, plus elles sont chargées en humidité
01:15:36et elles le seront de plus en plus et davantage avec le rachement climatique,
01:15:40plus on aura à la fois, on l'a dit, des vents violents
01:15:43parce qu'on aura ces bombes météorologiques qui arriveront jusqu'à chez nous,
01:15:47mais également elles produiront donc des inondations
01:15:51parce que ces perturbations sont davantage chargées en humidité.
01:15:54Autre point de situation avec vous, Paul Sobio, vous êtes au Havre.
01:15:58Le Havre, où va se tenir une grande course d'ici peu.
01:16:01Comment ça se passe ? Est-ce que les préparatifs peut-être sont dérangés,
01:16:05mis en danger, je ne dirais pas jusque-là, mais dérangés par cette tempête ?
01:16:08Oui, le village est fermé.
01:16:13Aujourd'hui, vous pouvez voir derrière moi, il n'y a absolument personne.
01:16:17Avec moi, Yann Château, direct adjoint à la direction de course de la Transat Café-Lor.
01:16:22Comment vous gérez cette situation ?
01:16:25On essaie de la gérer le mieux possible.
01:16:28C'est-à-dire que la priorité numéro un, c'est de sécuriser l'ensemble des bateaux.
01:16:32On a ramené des éléments structurels, des bouées, des amarraches supplémentaires,
01:16:37revenir à terre pour être sûr que tous les bateaux soient en sécurité sur le bassin aujourd'hui.
01:16:42Est-ce que la situation, les conditions météorologiques sont en train de s'améliorer pour le moment ?
01:16:47Oui, là, on est plutôt sur le pic d'activité.
01:16:50Normalement, on devrait avoir un début de fléchissement du vent en fin d'après-midi
01:16:54et puis du vent qui va continuer à diminuer jusqu'aux alentours d'une quinzaine de nœuds,
01:16:59comme on dit dans le langage marin, environ 30 km heure pour le départ dimanche du Havre.
01:17:03On vise une réouverture du village dès ce soir ou plutôt demain matin ?
01:17:09Alors, c'est encore à l'étude.
01:17:11Ce qui est sûr, c'est que demain matin, ça sera rouvert, on aura des bonnes conditions.
01:17:14On attend les derniers fichiers météo qui devraient arriver en milieu d'après-midi ou en début d'après-midi
01:17:20pour décider si, oui ou non, les conditions sont acceptables pour ce soir.
01:17:25Et puis, pour dimanche, pour le moment, le départ de la course ne devrait pas être perturbé.
01:17:30Premier départ prévu à 14h pour les bateaux ultimes.
01:17:33Voilà, les ultimes, c'est les plus gros bateaux.
01:17:34C'est la Transat Café d'Or dont on parle avec ce Transat Jaguar.
01:17:37Merci beaucoup, Paul Sabio de BFM Normandie.
01:17:39Au début de la semaine, il y a eu une tornade qui a surpris tout le monde
01:17:43et qui a dévasté dans un couloir une partie de la commune d'Ermont dans le Val d'Oise.
01:17:48Est-ce que c'est la même histoire, la tornade et la tempête que l'on vit en ce moment ?
01:17:52Alors non, pour la tornade, c'est plus difficile de faire les liens avec les changements climatiques
01:17:57parce qu'il s'agit d'un phénomène qui est à toute petite échelle, on dit nous,
01:18:00donc l'échelle de quelques centaines de mètres.
01:18:03Alors que la tempête, c'est un phénomène qui est, on l'a vu,
01:18:07donc on va de la mer Méditerranéenne jusqu'à la mer du Nord,
01:18:10donc on a des données météorologiques qui sont plus fiables.
01:18:13En revanche, ce qu'on sait, c'est que les orages vont être aussi potentiellement intensifiés
01:18:18par les changements climatiques, donc ça veut dire, à moyenne, des orages plus intenses
01:18:22avec des phénomènes accessoires comme les tornades, la grêle, les éclairs,
01:18:27qui vont être aussi plus intenses.
01:18:29Donc dans les climats du futur, on doit se préparer pour des tempêtes plus intenses,
01:18:34des tornades plus intenses, des périodes de sécheresse, des vagues de chaleur, des inondations.
01:18:39C'est un climat plus extrême qu'on doit éviter et la façon de l'éviter,
01:18:44c'est déjà d'aujourd'hui réduire les émissions de gaz à effet de serre
01:18:48qui vient de l'émission de combustibles fossiles, donc pétrole, gaz, charbon, il faut le rappeler,
01:18:54mais aussi s'adapter.
01:18:55Donc tout ça, c'est des enjeux, on l'a vu dans les vidéos que vous avez montrées.
01:18:59C'est la sécurité, c'est continuer à faire du sport, continuer à pouvoir faire des vacances,
01:19:04continuer à pouvoir faire des activités à l'extérieur et de faire tourner l'économie française.
01:19:09Donc c'est intéressant pour ça.
01:19:11Et nous, on a voulu retourner dans le Val d'Oise, plus précisément dans la commune d'Hermont,
01:19:15qui a été ravagée par cette tornade en début de semaine.
01:19:18Noémie Vira, c'est vrai que de nombreux toits ont été arrachés.
01:19:21Comment ça se passe pour les habitants qui doivent faire face à un deuxième épisode violent avec cette tempête ?
01:19:26Alors ici, c'est sûr, Marie, on a encore les images en tête.
01:19:33Trois grues à terre, c'était vraiment l'apocalypse.
01:19:35Ici, les habitants vivent au gré des alertes météo.
01:19:38Et c'est vrai que cette nouvelle tempête, Benjamin, c'est un coup dur.
01:19:42Je suis avec Yanis, vous êtes habitant ici.
01:19:44Une rue qui a été très touchée.
01:19:46C'est un nouveau coup dur pour vous, cette tempête ?
01:19:48Effectivement, c'est coup dur, c'est un coup de massue, coup de massue sur coup de massue.
01:19:52Voilà, on vit au rythme des intempéries.
01:19:54On essaie de réparer nos toits à travers chaque vent, chaque pluie.
01:19:58Effectivement, c'est très compliqué.
01:20:01Vous pouvez le voir autour de nous.
01:20:02Effectivement, on voit les couvreurs derrière vous qui sont en train de rebâcher le tout
01:20:08parce que tout s'est envolé ce matin avec le vent.
01:20:10Exactement, donc tout s'est envolé.
01:20:11Donc là, entre chaque rafale, on essaie de remettre les bâches comme on peut.
01:20:15Malheureusement, on n'est pas charpentier.
01:20:16On fait un peu avec les moyens du bord.
01:20:18C'est compliqué.
01:20:19La pluie s'invite maintenant en plus avec cette tempête.
01:20:22On ne sait pas comment faire.
01:20:23Honnêtement, c'est compliqué là.
01:20:25Merci beaucoup Yanis.
01:20:26Vous voyez ces habitants qui sont inquiets parce que forcément,
01:20:30cette nouvelle tempête, Benjamin, ravive des souvenirs et inquiète ici à Hermont.
01:20:35C'est vraiment la double peine pour les habitants d'Hermont effectivement qui ont été sinistrés.
01:20:38Est-ce qu'Éric Brocardi, ce dont on parle depuis une dizaine de minutes maintenant,
01:20:43change le travail et les antipicipations des pompiers ?
01:20:46Oui, ça change considérablement le travail.
01:20:47La manière, on va dire, future de pouvoir attaquer ce type de chantier,
01:20:52de faire face à ce genre de tempête et ce genre d'événements.
01:20:55C'est vrai que le tableau ne semble pas tout rose à l'avenir parce que quand on parle d'intensification des événements climatiques,
01:21:00c'est sûr qu'on se dit comment on va essayer de s'adapter par rapport à cela.
01:21:03Mais nous, en tant que sapeurs-pompiers, le sujet, ça va être aussi de renforcer nos méthodes pour notre propre sécurité.
01:21:08Parce que lorsque vous allez être engagé sur des vents tumultuieux comme celui-ci,
01:21:12il va falloir continuer à renforcer notre sécurité de progression sur les chantiers,
01:21:15continuer à renforcer nos messages de prévention.
01:21:17Et surtout, dans le matériel qu'on aura employé, on va devoir prendre pour attache d'avoir des motopompes beaucoup plus puissantes,
01:21:25d'avoir des engins qui soient complètement adaptés aujourd'hui à passer des barrières de franchissement
01:21:29qui sont aujourd'hui, on va dire, calquées sur des modèles que l'on a vécu jusqu'à présent.
01:21:34C'est comme en fait de forer.
01:21:35C'est-à-dire que l'intensité a augmenté.
01:21:36Il va falloir qu'on continue à augmenter notre capacité à pouvoir résister à cela,
01:21:40essayer de contrer tous les événements et d'apporter le soutien nécessaire aux populations.
01:21:43Juste quelque chose qui m'a interpellé sur les images que nous avions en direct, il y a quelques instants, de Noemi Vira.
01:21:48C'est un homme qui était sur le toit, en train de revâcher son toit.
01:21:52Rafale de vent à près de 90 km par heure pour cet après-midi.
01:21:55Je sais que la tentation est grande, mais il faut absolument reporter ses travaux
01:21:58parce qu'on risque d'avoir un sur-accident.
01:22:01Je retiens ce que vous avez dit tout à l'heure, l'accélération des phénomènes.
01:22:04Je voudrais qu'on regarde le trait de côte d'Etretat.
01:22:05Ce sont des images d'archives.
01:22:07L'accumulation, la multiplication des tempêtes va accélérer le recul du trait de côte.
01:22:12Autrement dit, la progression de la mer ou de l'océan dans les terres, n'est-ce pas ?
01:22:16Oui, tout à fait. En fait, il y a plusieurs effets en cascade.
01:22:19On l'a vu aussi, la tempête n'est pas forcément reliée à la tornade qu'on a vue il y a quelques jours.
01:22:25Mais c'est cette succession de phénomènes extrêmes, parfois aussi de natures assez différentes,
01:22:30pour lesquelles on doit se préparer.
01:22:31Et donc, oui, la mauvaise nouvelle, c'est qu'elles sont là.
01:22:35On est déjà dans cette situation du changement climatique.
01:22:39On voit toutes les semaines quelque chose arriver et même s'enchaîner.
01:22:44Mais la bonne nouvelle, c'est qu'on a encore la possibilité à la fois d'éviter le pire,
01:22:50donc d'améliorer notre trajectoire par rapport aux émissions de gaz à effet de serre,
01:22:56mais aussi de s'adapter.
01:22:57Et donc, je reviens à ce que vous avez dit, c'est très important parce qu'on a les moyens pour les faire,
01:23:03mais il faut déclencher les investissements qui vont avec.
01:23:07Donc, il ne faut pas reculer sur la transition énergétique, sur la transition écologique et sur l'adaptation,
01:23:12parce que ces événements nous coûtent milliards d'euros par an.
01:23:17Donc, si vous comparez au Louvre, donc aux bijoux de Louvre, c'est beaucoup plus cher.
01:23:22Donc, il faut y aller, il faut y aller.
01:23:23Et ça nous coûte en vie humaine au niveau des sapeurs-pompiers,
01:23:26parce que le règlement climatique crée des accidents mortels pour les pompiers.
01:23:29Et justement, pour l'instant, heureusement, pas d'accidents mortels dans cette tempête,
01:23:32mais déjà des dégâts et des perturbations, notamment sur les rails.
01:23:35Julien Migomuller.
01:23:36En Normandie, en ce moment, avec l'arrêt quasi total du trafic,
01:23:42seules quelques liaisons continuent de circuler, notamment entre Paris et Rouen.
01:23:47La majorité des autres trains est supprimée, avec plusieurs incidents recensés.
01:23:51Un arbre en feu du côté de Serkini ou encore une panne d'alimentation électrique du côté du Havre.
01:23:56En Nouvelle-Aquitaine, maintenant, de nombreuses lignes sont totalement interrompues,
01:24:00sans substitution routière toute la journée.
01:24:02En gros, on ne peut pas circuler du tout.
01:24:04Par exemple, Bordeaux-la-Rochelle, Bordeaux-en-Daye ou encore Limoges-Poitier.
01:24:09Dans les pays de la Loire, ça donne quoi ?
01:24:10Eh bien, la situation est tout aussi compliquée.
01:24:12Trafic fortement perturbé dans les deux sens, sur la quasi-totalité des lignes RER.
01:24:17Et puis, dans les Hauts-de-France, beaucoup d'annulations aujourd'hui.
01:24:21À Rassin-Paul, par exemple, Amiens-Compienne, Beauvais-Creil.
01:24:24Pour le reste, la SNCF vous recommande de reporter tous vos trajets aujourd'hui.
01:24:29À ce sujet, partout en France, une trentaine d'arbres est tombé,
01:24:31dont une dizaine a d'ores et déjà été dégagé par les agents de la SNCF
01:24:35qui sont sur place et qui ont des tronçonneuses.
01:24:37Merci beaucoup, Julien.
01:24:39J'ajoute que 140 000 foyers, à l'heure où l'on parle,
01:24:41sont privés d'électricité, essentiellement dans le sud-ouest de la France.
01:24:45Restez avec nous.
01:24:46L'information, évidemment, continue.
01:24:48Voici la météo.
01:24:50On espère que ça m'éliore.
01:24:51On espère que ça m'éliore.
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