- il y a 2 mois
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.
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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, l'actualité au plus proche de chez vous avec nos reporters et les BFM locales.
00:00:07Un nouveau Premier ministre d'ici demain. Qui voulez-vous à Matignon ?
00:00:11Parole de français avec Noémie Vira à Gouvieux dans l'Oise. On entendra également les élus locaux.
00:00:15On sera du côté de Grasse. On sera au Panthéon aussi où Robert Badinter fera son entrée ce soir.
00:00:20Évidemment, on écoutera le sous-texte dans le discours du chef de l'État.
00:00:24Et puis on ira aussi à Albi pour le procès jubilard avec Mélanie Bertrand.
00:00:30On y entend les ex-compagnes, vous savez, qui l'avaient accusée.
00:00:33À la table aujourd'hui du Midi BFM, Sofiane Aclouf pour l'économie, Laurent Neumann pour la politique,
00:00:40Marie Chantret nous rejoindra également, Marc Hay pour la météo et Mathieu Coache qui est toujours avec nous.
00:00:54Bonjour Roselyne, bonjour à tous.
00:00:59A la une du Midi BFM, Emmanuel Macron une nouvelle fois à la recherche du mouton à cinq pattes.
00:01:04Un nouveau Premier ministre qui doit parler à la gauche et à la droite sans ambition présidentielle.
00:01:10Nous serons à l'Élysée dans un instant où le chef de l'État s'est donné 36 heures pour choisir.
00:01:15La réforme des retraites va-t-elle s'arrêter net ?
00:01:17Elisabeth Borne persiste et signe sur BFM TV, celle qui a porté le texte, souhaite le suspendre jusqu'à la prochaine présidentielle.
00:01:25Concrètement, cela veut dire un départ à la retraite avant 63 ans.
00:01:28On vous explique tout dans un instant.
00:01:30Et puis le soulagement des deux côtés de la ligne de séparation après l'accord de cesser le feu entre Israël et le Hamas.
00:01:36Tous les otages seront libérés, assure Donald Trump qui a négocié ce plan de paix encore fragile mais déjà salué dans le monde entier.
00:01:45La météo, Marc, ça donne quoi ?
00:01:47C'est la journée la moins belle de la semaine avec pas mal de nuages, quelques précipitations mais vraiment très rares.
00:01:52Ce qui veut dire que la fin de semaine et le week-end s'annoncent plutôt agréables.
00:01:55On verra ça dans quelques instants.
00:01:58Un Premier ministre d'ici demain soir au plus tard.
00:02:02Donc pour la quatrième fois depuis la dissolution, le chef de l'État doit trouver un nouveau nom pour Matignon.
00:02:07Et on va aller retrouver Anthony Lebeau à l'Élysée.
00:02:10Anthony, est-ce que le chef de l'État a déjà en tête un nom ce midi ?
00:02:16Où va-t-il encore consulter quelques heures ?
00:02:21Et même s'il a un nom en tête aujourd'hui, rien n'indique que ce sera le même demain.
00:02:25En réalité, Emmanuel Macron consulte.
00:02:26Il consulte encore ses proches, ses conseillers, peut-être même des responsables politiques aussi
00:02:31pour essayer de dénicher la perle rare qu'il attend depuis cette dissolution ratée.
00:02:35Alors vers quel profil peut-il se diriger ?
00:02:37Renommer d'ailleurs un Premier ministre du socle commun.
00:02:40Trois gouvernements sont déjà tombés.
00:02:43Nommé un Premier ministre de gauche, refus catégorique de la droite et de certains macronistes.
00:02:48Ou bien même essayer de dénicher un profil hors politique, hors du jeu partisan,
00:02:53déconnecté d'ambition présidentielle pour 2027,
00:02:56comme lui a conseillé hier son Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu.
00:03:00En tout cas, il va falloir faire vite parce que le calendrier budgétaire est serré.
00:03:04Et il faut qu'il y ait une première copie du budget présenté en Conseil des ministres le 13 octobre prochain,
00:03:10c'est-à-dire lundi prochain.
00:03:12Peut-être qu'une nomination aujourd'hui semble assez peu probable,
00:03:15tout en restant évidemment prudent,
00:03:17parce que l'agenda d'Emmanuel Macron est quand même assez chargé en cet après-midi et en début de soirée,
00:03:22parce qu'il doit se rendre au Quai d'Orsay, au ministère des Affaires étrangères,
00:03:24pour une réunion consacrée au plan de paix américain à Gaza.
00:03:27Et puis le soir, il participera à l'entrée au Panthéon de Robert Badinter.
00:03:31– Et on suivra ça évidemment en direct sur BFM TV.
00:03:35Le président qui semble toutefois déconnecté, Anthony Lebeau, merci, avec Vincent Berthézen.
00:03:39Laurent Neumann, on a Sébastien Lecornu qui nous a expliqué
00:03:41à quel point il se méfiait des appétits partisans.
00:03:44En clair, il veut quelqu'un qui ne rêve pas de l'Elysée en se rasant le matin pour Matignon.
00:03:48Ça laisse qui ?
00:03:49– Eh bien Sébastien Lecornu, il rêve de l'Elysée lui ?
00:03:52Je ne crois pas, je crois qu'il a dit exactement le contraire.
00:03:55Alors je sais ce que vous allez me dire, vous allez me dire,
00:03:57ah oui mais hier soir il a dit ma mission est terminée.
00:03:59Sauf qu'il a dit aussi à trois reprises, je suis un moine soldat.
00:04:02Si Emmanuel Macron lui demande, ça veut dire qu'il irait évidemment.
00:04:06– Un Lecornu bis, ce serait donc possible ?
00:04:09– Et sinon si ce n'est pas lui ?
00:04:10– Alors si ce n'est pas lui évidemment, on peut se tourner vers la gauche.
00:04:13La gauche réclame clairement, dit que c'est son tour
00:04:15et que la seule façon de sortir de ce blocage, c'est de nommer quelqu'un dans ses rangs.
00:04:20Mais dans ce cas-là, est-ce que la droite censurerait ?
00:04:23La réponse est sans doute oui, on risque de retomber dans les mêmes travers.
00:04:27Donc il faut quelqu'un qui parle à la droite, à la gauche.
00:04:30C'est Anthony qui le disait, capable de parler à la droite, à la gauche
00:04:33et de n'avoir aucune ambition présidentielle.
00:04:36Il y en a plusieurs dans le bloc central,
00:04:38mais Sébastien Lecornu a exactement ce profil-là, oui.
00:04:42– Vous y croyez vraiment ?
00:04:43– Ce n'est pas une thèse, c'est une hypothèse nuance.
00:04:48– Alors qu'est-ce qui garantit que cette équipe tiendrait plus longtemps
00:04:51que les gouvernements Barnier, Bayrou et Lecornu ?
00:04:54Marine Le Pen, elle, a déjà prévenu, elle censurera tout.
00:04:58– LFI ne censurera pas, a priori, un gouvernement de gauche.
00:05:01Alors est-ce qu'on pourrait rassembler une équipe qui aille de LR jusqu'au PS ?
00:05:05Pour Bruno Retailleau, c'est non.
00:05:06Mais vous allez voir, les Républicains semblent quand même assez divisés.
00:05:08Julien Gall.
00:05:09Pour faire voter un budget d'ici au 31 décembre en pleine crise politique,
00:05:15l'Elysée compte sur ce qu'il appelle une plateforme de stabilité.
00:05:18Pourrait-elle passer par un gouvernement rassemblant le camp présidentiel LR et le PS ?
00:05:23Pour Elisabeth Borne, c'est une possibilité.
00:05:25– Notre enjeu aujourd'hui, c'est de sortir d'une crise politique et de trouver un chemin.
00:05:32Trouver un chemin, ça veut dire arriver à trouver des compromis
00:05:36de la droite républicaine au parti socialiste.
00:05:39– La droite semble plus sceptique.
00:05:41Devant les parlementaires LR, Bruno Retailleau affirme qu'il n'envisage
00:05:44pour sa part en aucun cas un tel scénario.
00:05:47– Moi, à titre personnel, je n'irai pas, je préfère le dire,
00:05:50dans un gouvernement qui voudrait nommer un Premier ministre de gauche
00:05:53ou même un gouvernement le corps du bis.
00:05:56Moi, ça sera au-dessus de mes forces.
00:05:58– Les écologistes expliquent qu'il est dans l'intérêt des députés macronistes
00:06:01de nommer un chef de gouvernement de gauche.
00:06:04– Beaucoup de députés au sein du camp présidentiel
00:06:06préfèrent un Premier ministre écologiste et de gauche
00:06:09qui évite une dissolution plutôt que d'être dissous.
00:06:11– La France insoumise précise qu'elle ne censurera pas a priori
00:06:15un gouvernement de gauche.
00:06:17Le RN, de son côté, brandit la menace de la censure
00:06:19contre toute nouvelle équipe gouvernementale.
00:06:21– Et vous, qui voyez-vous à Matignon ?
00:06:25Est-ce que vous y croyez encore ou voulez-vous revoter ?
00:06:28Parole de français avec Marie Jantric.
00:06:30Marie, quelles sont les réactions autour de vous ?
00:06:35– Les réactions sont complètement désabusées, voire parfois même atterrées.
00:06:40Tous les Français avec qui on a parlé ce matin, avec Philippine David qui m'accompagne,
00:06:44nous disent qu'ils sont déçus par le spectacle auquel nous assistons.
00:06:47Un spectacle affligeant ou catastrophique selon eux, ce sont les termes qui reviennent.
00:06:52Beaucoup nous disent, oh là là, mais si on devait vous dire tout ce qui ne va pas,
00:06:55ça nous prendrait des heures.
00:06:56Chose assez rare d'ailleurs, même des policiers nous ont parlé en nous disant
00:06:59qu'ils étaient assez déçus par la situation.
00:07:02Nous sommes tout simplement des pions, nous disait-il.
00:07:04Alors quand on parle du fait qu'Emmanuel Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre
00:07:08d'ici demain soir, les gens nous disent, oui d'accord,
00:07:11mais à quoi est-ce que cela va vraiment servir ?
00:07:13Est-ce que ça fera vraiment avancer les choses ?
00:07:15Écoutez.
00:07:17Rassurer, c'est un grand mot parce qu'en fait, on voit que là,
00:07:20depuis le début de la semaine, c'est un peu dallas
00:07:21où chaque jour, il y a une nouvelle chose qui se passe.
00:07:24Donc oui, il va y avoir un Premier ministre,
00:07:26mais si c'est pour faire exactement ce qui s'est passé depuis dimanche, ça ne sert à rien.
00:07:29Je ne vois pas ce qu'il peut faire.
00:07:30Je pense qu'il est un peu dans une impasse.
00:07:35Si nos politiques continuent à être aussi merdites qu'ils le sont actuellement,
00:07:40je pense qu'aux prochaines échéances électorales,
00:07:43que ce soit Assemblée nationale ou présidentielle,
00:07:47tout ça, ça fait le jeu du Front National.
00:07:49Ce qu'il faut souligner aussi, c'est que même si ces options,
00:07:52à l'heure actuelle, ne sont plus sur la table,
00:07:53à savoir une dissolution, voire une démission d'Emmanuel Macron,
00:07:57et bien plusieurs Français nous disent qu'ils auraient souhaité cette dissolution,
00:08:01voire un départ carrément du Président.
00:08:04Autre grand débat, va-t-on revenir sur la réforme des retraites ?
00:08:07C'est une source de blocage, dit Sébastien Lecornu.
00:08:10Il faudra rouvrir ce débat.
00:08:12On le rappelle, c'est Elisabeth Borne,
00:08:14celle qui a donné son nom à la réforme,
00:08:15qui l'a ouvert en premier, ce débat.
00:08:17Alors on le voit, c'est une réforme en fait progressive.
00:08:19Voilà, on le rappelle, on recule progressivement l'âge de départ jusqu'à 64 ans.
00:08:24On est aujourd'hui à 62 ans et 9 mois,
00:08:28et on pourrait en fait s'arrêter là.
00:08:30C'est ce que dit Elisabeth Borne sur BFM TV, écoutez.
00:08:33Je n'ai pas dit qu'il fallait bazarder la réforme des retraites.
00:08:36J'ai dit qu'il fallait examiner les modalités
00:08:40et les conséquences concrètes d'une suspension de la réforme.
00:08:44J'entends la CFDT qui a en tête de geler jusqu'au débat de la présidentielle
00:08:52le décalage de l'âge, donc de rester à 62 ans et 9 mois.
00:08:56Et faute de prise de parole officielle du chef de l'État,
00:08:58on va guetter les moindres messages qu'il distillera,
00:09:01notamment ce soir à l'occasion de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter
00:09:05pour le jour anniversaire de l'abolition de la peine de mort,
00:09:08édition spéciale sur BFM TV dès 18h.
00:09:10On suivra évidemment en direct et avec beaucoup d'attention
00:09:13le discours du président de la République.
00:09:16Rien ne sera plus jamais comme avant que cela.
00:09:20C'est ce que dit Donald Trump, très fier d'avoir arraché
00:09:22un accord entre Israël et le Hamas, accord historique,
00:09:26conclu sous l'égide des représentants du président.
00:09:28La première phase prévoit le retour des otages israéliens,
00:09:32la libération aussi de prisonniers palestiniens,
00:09:35le retrait de l'armée israélienne,
00:09:37ainsi que l'ouverture de l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
00:09:41Annonce saluée côté palestinien par des scènes de liesse dès hier soir.
00:09:44L'espoir aussi des familles des otages.
00:09:47Ils sont 20 encore en vie, selon Donald Trump.
00:09:50Ils pourraient rentrer chez eux dès ce week-end.
00:09:52Elisa Trana.
00:09:55La scène se déroule à Washington.
00:09:57Donald Trump est au téléphone avec des familles d'otages israéliens.
00:10:01Très reconnaissant, il remercie chaleureusement le président américain.
00:10:15Même gratitude à Tel Aviv.
00:10:17Ici, les familles, parfois masquées à l'effigie de Donald Trump,
00:10:21célèbrent un accord incroyable, selon elle.
00:10:22Je veux remercier le président Trump d'avoir apporté cette victoire incroyable.
00:10:28C'est une victoire.
00:10:29Il mérite un prix Nobel pour cela.
00:10:32Toute la nuit, des feux de joie, des concerts de musique,
00:10:35en attendant que les 48 otages vivants et morts ne leur soient rendus.
00:10:40Honnêtement, je n'étais vraiment pas préparée pour ce moment.
00:10:43Tout s'est passé si vite aujourd'hui.
00:10:45Jusqu'à ce que le dernier otage soit ici, nous ne nous arrêterons pas.
00:10:48Nous continuerons.
00:10:49Vraiment, la joie est profonde, mais nous devons être réalistes.
00:10:53Nous devons être réalistes jusqu'à ce qu'ils entrent dans le véhicule de la Croix-Rouge.
00:10:58Le père d'Eviatar David attend avec impatience, lui aussi,
00:11:02la libération de son fils entre les mains du Hamas depuis deux ans.
00:11:05Mais il est conscient du long chemin qui attend les otages.
00:11:08Cela fait deux ans, deux ans sans nourriture, sans eau, sans minéraux essentiels,
00:11:15vitamines, surveillance médicale, des humiliations quotidiennes.
00:11:18Nous avons beaucoup de travail devant nous, soigner son âme, son corps.
00:11:25Si les familles d'otages ont laissé éclater leur joie,
00:11:28toutes assurent qu'elles ne réaliseront vraiment la libération qu'au moment où elles pourront serrer leurs proches dans les bras.
00:11:35Dans l'actualité également, Roselyne, le procès jubilat.
00:11:37Au lendemain du témoignage assez accablant de la mère de Cédric,
00:11:40qui a quand même dit à la barre qu'elle regrettait de ne pas avoir pris plus au sérieux les menaces de mort de son fils,
00:11:45ce sont aujourd'hui ses ex-compagnes qui sont entendues.
00:11:49Mélanie Bertrand, dont celles qui l'avaient accusées.
00:11:52Oui, effectivement, ce matin, on a entendu Séverine, elle a 48 ans, de longues 13 blondes dans le dos.
00:12:00Elle est venue raconter comment elle avait rencontré Cédric Jubilard 4 mois après la disparition de sa femme
00:12:06lors d'une battue à Cagnac-les-Mines.
00:12:08Rapidement, une relation sentimentale s'installe entre eux.
00:12:10« J'étais curieuse, dit-elle, je voulais en savoir plus.
00:12:13Peut-être allait-il me faire des confidences. »
00:12:15Et à la barre, son témoignage, il est parfois contradictoire.
00:12:18Au début, elle décrit un Cédric Jubilard qui s'occupe, je cite, super bien de ses enfants,
00:12:23qui fait les devoirs, les câlins, le bain.
00:12:25Mais la présidente lui rappelle une écoute téléphonique de l'époque où elle disait
00:12:28« C'est fou comme il tape non-stop sur Louis ».
00:12:31Et là, effectivement, Séverine reconnaît que oui, Cédric Jubilard était parfois violent avec son fils,
00:12:36que ça lui arrivait de lui coller des tartes, je cite, ou encore de lui tirer les oreilles.
00:12:41Et parfois, il s'énerve, il vrille, dit-elle, surtout, il est tendu lorsqu'il ne fume pas son cannabis.
00:12:46On en vient aussi à parler de la disparition de Delphine Jubilard.
00:12:50Séverine raconte cette anecdote.
00:12:51Elle est dans le salon de Cédric.
00:12:53On est quelques mois après la disparition de Delphine à l'apéro.
00:12:56Elle lui demande presque sur le ton de la plaisanterie « Dis-nous où tu l'as caché ? »
00:12:59« Ça fait trois fois que je te le dis », aurait dit alors Cédric Jubilard,
00:13:02près de la ferme qui a brûlé.
00:13:04Mais tout ça, c'était sur le ton de la plaisanterie, assure Séverine.
00:13:07Alors cette femme, nous l'avons rencontrée il y a quelques minutes.
00:13:10Elle nous résume son sentiment sur l'affaire.
00:13:12On l'écoute au micro de Nicolas Badioni.
00:13:15Pourquoi c'est important ?
00:13:17Déjà, pour moi me libérer, pour dire aussi ce que j'ai envie de dire,
00:13:23que Cédric, je ne le crois pas beaucoup pas.
00:13:25Cédric, c'est quelqu'un de bien, en fait.
00:13:27Il n'est pas du tout méchant.
00:13:28Enfin, il est méchant, il a été méchant avec son fils.
00:13:31Mais moi, en tout cas, il a été super adorable.
00:13:34Ça va, mais il a l'air attristé, le pauvre.
00:13:37C'est épuisant, c'est épuisant pour lui.
00:13:39On ne peut pas condamner quelqu'un comme ça,
00:13:42avec le peu de preuves qu'il nous donne.
00:13:45Et tous ceux qui le connaissent, vraiment, ne pensent pas que c'est lui, en fait.
00:13:50C'est surtout les gens qui ne le connaissent pas qui disent que c'est lui.
00:13:53Mais les gens qui le connaissent, ce n'est pas possible que ce soit lui.
00:13:57Et cet après-midi, la cour d'assises va entendre une autre compagne de Cédric Jubilard,
00:14:02plus récente, Jennifer, qui, elle, assure avoir recueilli les aveux de Cédric Jubilard
00:14:06au parloir de la maison d'arrêt.
00:14:08Mélanie Bertrand avec Bastien Dufour, Mickaël Gagné et Nicolas Bagioni.
00:14:13L'actualité judiciaire, c'est aussi le verdict attendu aujourd'hui du procès, on appelle, des viols de Mazan.
00:14:18Oui, procès qui se tient pour un seul et unique accusé, qui dit avoir été piégé.
00:14:21Vous n'êtes pas victime, attaque les Gisèle Pellicot.
00:14:24Assumez vos actes.
00:14:25L'avocat général a requis une peine de 12 ans de prison.
00:14:28En première instance, il avait écopé de 9.
00:14:30Directe région avec BFM TV, Nice, Côte d'Azur.
00:14:35Nous sommes au congrès des maires des Alpes-Maritimes.
00:14:38C'est un département majoritairement à droite pour prendre le pouls des élus locaux face à cette crise qui se prolonge.
00:14:46Céline Moncel, quel est le sentiment qui prédomine ?
00:14:51Eh bien, on va tout de suite poser la question à Jérôme Viau. Bonjour.
00:14:55Bonjour.
00:14:55Vous êtes maire des Républicains de Grasse, président de l'Association des maires des Alpes-Maritimes.
00:15:00Vous échangez depuis ce matin avec les maires qui sont présents.
00:15:03Alors, est-ce qu'ils sont des élus inquiets, en colère ou bien un peu indifférents à ce qui se passe à Paris ?
00:15:09Les maires des Alpes-Maritimes, vous l'avez vu ce matin, ne sont pas indifférents à ce qui se passe.
00:15:15On a une grosse mobilisation des maires aujourd'hui sur le couron de Récresse.
00:15:19Plus d'une centaine de maires qui sont présents et qui vont se réunir cet après-midi en Assemblée Générale.
00:15:24Leur état d'esprit, c'est plutôt la préoccupation d'une situation affligeante sur le plan national
00:15:29qui se répercute bien sûr dans les territoires.
00:15:32On a des situations budgétaires qui sont inquiétantes.
00:15:35On a des projets qui sont menés, qui sont engagés, croisés avec l'État.
00:15:40Et donc ces situations, elles nous préoccupent légitimement.
00:15:43Et puis l'image aussi que ça porte au niveau national,
00:15:47cette cacophonie au niveau de l'État, elle nous préoccupe.
00:15:52Nous, on est au travail, dans la rigueur, sérieux, sur les territoires.
00:15:56Et comme vous l'avez vu ce matin, très mobilisés, mais inquiets dans cette situation.
00:15:59Parmi les maires, il y a un certain Christian Estrosi, maire Horizon,
00:16:02qui a soutenu par le passé Emmanuel Macron.
00:16:04Il demande aujourd'hui la démission du chef de l'État.
00:16:06Ce à quoi l'ancien garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, lui répond assez vertement.
00:16:09Les reins quittent le navire.
00:16:11Christian Estrosi est le pire partisan que je n'ai jamais rencontré.
00:16:14J'imagine que ça vous fait réagir ?
00:16:15Ça ne me fait pas réagir, il faut lui poser la question.
00:16:18Je pense à Christian Estrosi ou à Éric Dupond-Moretti.
00:16:20Moi, je suis concentré sur mon travail, ici à Grasse, au service de nos concitoyens.
00:16:25Et puis aujourd'hui, dans ma fonction de président des maires des Alpes-Maritimes,
00:16:29au service des 163 maires.
00:16:30Une dernière question, très rapidement.
00:16:31Est-ce que vous craignez que d'autres, chez les Républicains,
00:16:33soient tentés de franchir le pas et de rejoindre le Rassemblement National
00:16:36et l'UDR, ici d'Éric Ciotti ?
00:16:39Écoutez, c'est une question où on l'évoquait ce matin.
00:16:42Moi, je reste fidèle à ma famille, les Républicains.
00:16:45C'est quelque chose, pour moi, d'intangible.
00:16:48Je crois dans les valeurs que porte ma famille.
00:16:51Et je pense qu'il faut qu'on se réinterroge sur la manière d'incarner,
00:16:55la manière d'avoir un projet qui représente une véritable alternative.
00:16:58En tout cas, moi, je resterai dans cette approche-là, fidèle à mes convictions.
00:17:02Voilà pour la vision des élus locaux.
00:17:04Merci, Jérôme Diot, d'avoir été avec nous.
00:17:05Merci à vous.
00:17:06Les maires inquiets, on l'a entendu, de ne toujours pas avoir de budget.
00:17:10Comment en voter dans les temps ?
00:17:12Eh bien, l'exécutif a peut-être trouvé la solution.
00:17:14C'est tout de suite dans Midi Éco avec Sofiane.
00:17:15Votre rendez-vous avec Manuton.
00:17:21Tous vos équipements professionnels de qualité pour vos entrepôts et vos bureaux.
00:17:24Manuton, tout y est, le cœur aussi.
00:17:29Votre rendez-vous avec la nouvelle Mazda 6i 100% électrique.
00:17:33Votre rendez-vous avec Banque Populaire.
00:17:38À vos côtés pour prévoir votre avenir et protéger vos proches.
00:17:41Banque Populaire, la réussite est en vous.
00:17:43Sofiane, vous avez repéré une petite phrase qui est passée inaperçue dans l'interview du Premier ministre hier.
00:17:48Premier ministre démissionnaire.
00:17:50Il est prêt à lâcher du lest sur le déficit.
00:17:52Eh oui, adieu, l'objectif de ramener ce déficit de 5,4% à 4,6% du PIB.
00:17:59On parle comme ça parce que, en fait, c'est-à-dire que c'est la différence entre les recettes et les dépenses
00:18:04qui sont ramenées en pourcentage du produit intérieur brut.
00:18:07Bruxelles avait pourtant validé notre plan de réduction du déficit de 4,6% de François Bayrou.
00:18:12Mais là, Sébastien Lecornu nous dit hier soir qu'il est prêt à desserrer les taux budgétaires.
00:18:19Enfin, me semble-t-il.
00:18:20Pour la crédibilité de la France, pour les taux d'intérêt, ça a été dit.
00:18:23Il n'y a pas de schéma dans lequel on n'est pas à moins de 5%.
00:18:25Et je vais vous dire, l'urgence, c'est que cette année, on respecte bien les 5,4%.
00:18:32Ça veut dire combien de milliards, ça ?
00:18:35Oui, c'est toute la question.
00:18:35En fait, 5%, on est donc pile entre les 5,4% de cette année
00:18:39et les 4,6% de l'année prochaine prévus par François Bayrou.
00:18:43Ça veut dire combien ?
00:18:44Eh bien, derrière ces décimales, figurez-vous qu'il y a un vrai enjeu financier.
00:18:48La 0,4 point, c'est 12 milliards d'euros.
00:18:51C'est le budget annuel de la justice, pour bien se rendre compte de ce que ça représente.
00:18:55Vous vous souvenez peut-être des 44 milliards d'euros d'économie
00:18:58prévus par François Bayrou à l'époque ?
00:19:01Eh bien là, ça veut dire que l'effort budgétaire ne serait donc plus que de 32 milliards d'euros.
00:19:05Alors, qu'est-ce qui pourrait justifier un tel assouplissement ?
00:19:07Eh bien, la réponse tient en deux mots.
00:19:09Donc, urgence, politique, sans budget adopté avant le 31 décembre,
00:19:14eh bien, la France devra commencer 2026 avec une simple loi spéciale
00:19:18qui va reconduire les crédits.
00:19:20Et ça, aucun parti consulté par Sébastien Lecornu ne veut le revivre.
00:19:25Il faut donc déposer un projet de loi de finances au Parlement.
00:19:29Normalement, c'est lundi.
00:19:30Avant cela, le faire voter en Conseil des ministres.
00:19:32Faut-il qu'on ait encore un gouvernement ?
00:19:34Et puis, qu'on commence à l'examiner au Parlement.
00:19:36Le calendrier est donc très serré.
00:19:38Il ne faut pas qu'une étape dérape.
00:19:40Et vu le contexte politique, il faut laisser, comment dire, un peu de mou, disons,
00:19:44des marges de négociation politique pour des réformes qu'on va appeler sucrées.
00:19:47C'est-à-dire des dépenses nouvelles ou alors des réductions d'impôts.
00:19:50Sébastien Lecornu hier parlait d'une baisse de taxes sur les entreprises.
00:19:53La CVAE, ça, c'est un milliard.
00:19:54Et puis, la fameuse réforme des retraites, la suspension.
00:19:57Si on suspend cette année, ça veut dire 500 millions l'année prochaine, 3 milliards en 2027.
00:20:03Pour tout ça, il faut de l'argent.
00:20:05Et donc, ça va servir à ça, ce mou.
00:20:06Du coup, on se demande si les 5 % vont vraiment y arriver.
00:20:09Oui, on n'est pas sûrs de les atteindre.
00:20:11Pour l'instant, les économistes disent que c'est plutôt 5,4, 5,5.
00:20:15Donc, peut-être même une dégradation par rapport à cette année.
00:20:18Parce qu'en fait, les marchés peuvent très mal vivre.
00:20:20Tous ces chèques qu'on va potentiellement faire et signer pour le pouvoir d'achat ou pour la retraite des ménages.
00:20:27Et puis, il y a toujours cet objectif de 3 % de déficit ramené en 2029.
00:20:32Alors là, ça paraît complètement ubuesque.
00:20:35Il faudrait en fait des plans d'économie massifs de l'ordre de 60 à 70 milliards d'euros par an pour y arriver.
00:20:42Autant dire qu'on en est vraiment très loin.
00:20:43Merci, Sofiane.
00:20:46C'était votre rendez-vous avec Manutan.
00:20:48Tous vos équipements professionnels de qualité pour vos entrepôts et vos bureaux.
00:20:52Manutan, tout y est, le cœur aussi.
00:20:56C'était votre rendez-vous avec la nouvelle Mazda 6i 100% électrique.
00:21:03C'était votre rendez-vous avec Banque Populaire.
00:21:05À vos côtés pour préparer sereinement votre retraite.
00:21:08Banque Populaire, la réussite est en vous.
00:21:11Et restez avec nous dès le début du journal de midi et demi.
00:21:13On jouera au qui est-ce qui a une chance de cocher toutes les cases pour aller à Matignon.
00:21:17On verra ça.
00:21:18Et puis, ne manquez pas les rendez-vous du midi BFM.
00:21:20D'abord, le dossier du 13h, ce sera sur cette fameuse réforme des retraites.
00:21:24Si on la suspend, qu'est-ce que ça change concrètement ?
00:21:26À quel âge partirez-vous à la retraite ?
00:21:29Et puis, à 13h40 à la une, la question que vous vous posez, qu'on se pose tous ici autour de ce plateau.
00:21:35Qui, pour éviter l'ascension, on vous donnera le portrait robot du futur Premier ministre ?
00:21:40Mais d'abord, la météo.
00:21:41Midi et demi, merci d'être avec nous.
00:21:47C'est une information qui vient nous parvenir, la tombe de Robert Badinter, profanée.
00:21:51Oui, profanée au cimetière de Bagneux dans les Hauts-de-Seine, c'est ce qu'indique la mairie.
00:21:55Une profanation alors que celui qui a aboli la peine de mort entre ce soir au Panthéon,
00:22:01honte à ceux qui ont voulu souiller sa mémoire.
00:22:03Voilà ce qu'écrit Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux.
00:22:06Et vous voyez les images d'un hommage rendu hier au Conseil constitutionnel.
00:22:09Vincent Lantiguem avec nous en plateau.
00:22:11Qui, pour Matignon, un nouveau Premier ministre doit être nommé ?
00:22:15D'ici demain soir, promet l'Elysée.
00:22:18Il ne doit pas avoir d'ambition présidentielle, être capable de parler à la droite et à la gauche.
00:22:22On verra qui coche ses cases.
00:22:24L'Elysée promet que le Premier ministre sera nommé demain soir.
00:22:27Le gouvernement doit être annoncé dans la foulée.
00:22:29Un Conseil des ministres, avec la nouvelle équipe au complet, doit forcément avoir lieu lundi
00:22:34pour commencer à travailler sur le budget.
00:22:36L'actualité, c'est aussi l'espoir reproche orient.
00:22:38Donald Trump assure que tous les otages israéliens seront libérés dans les prochains jours
00:22:42après cet accord historique signé entre Israël et le Hamas.
00:22:46Scène de Liès aussi, côté palestinien.
00:22:48La météo avec une journée pas idéale.
00:22:51La plus mauvaise de la semaine, même un peu de pluie, vous le voyez.
00:22:55Et du soleil tout de même à l'ouest du pays.
00:22:59Entre La Rochelle, Poitiers et Bordeaux.
00:23:01Merci Marc.
00:23:01On commémore aujourd'hui l'anniversaire de l'abolition de la peine de mort.
00:23:08Et dans quelques heures, Robert Badinter entrera au Panthéon.
00:23:12Oui, sa tombe a été profanée au cimetière de Bagneux.
00:23:16Vincent Vantiguem, de quelles informations disposez-vous ?
00:23:18Alors effectivement, c'est des informations qui viennent de nous parvenir il y a quelques minutes.
00:23:22Et c'est la mairie de Bagneux qui nous a indiqué que la tombe de Robert Badinter,
00:23:26qui est située dans ce cimetière, c'est le cimetière parisien de Bagneux,
00:23:29parce que c'est une petite particularité.
00:23:30Mais Paris dispose de cimetières en dehors des murs de sa vie.
00:23:33Il y en a un autre à Thiers, par exemple.
00:23:35Toujours est-il que la tombe de Robert Badinter a été la cible de tags.
00:23:39Des tags liés à ses engagements contre la peine de mort.
00:23:41Et pour la dépénalisation de l'homosexualité ont été découvertes, nous indique la mairie de Bagneux.
00:23:47Et c'est vrai que ça intervient dans ce contexte.
00:23:49Vous l'avez bien précisé, il doit en faire son entrée au Panthéon ce soir.
00:23:52Et c'est un acte déplorable qui a été d'ores et déjà dénoncé par Emmanuel Macron.
00:23:56Est-ce qu'il y avait une sécurité particulière vu ce contexte ?
00:23:59Alors a priori non, puisqu'on a joint notamment les gardiens de ce cimetière
00:24:04qui nous indiquent qu'il n'y avait pas de caméra de vidéosurveillance à l'intérieur du cimetière dans les allées.
00:24:08Il y a des accès évidemment à ce cimetière.
00:24:11Il est fermé la nuit.
00:24:13Il est ouvert de 8h30 à 18h ce cimetière.
00:24:15Mais on ignore dans quelles circonstances tout ça s'est produit à ce stade.
00:24:19C'est important Vincent de dire que la dépouille de Robert Badinter, elle va rester là à Bagneux.
00:24:24Oui, et c'est son épouse Elisabeth Badinter qui l'a expliqué dans les colonnes de nos confrères de Libération.
00:24:30Elle a expliqué que la dépouille de Robert Badinter allait rester à Bagneux
00:24:33pour qu'elle puisse justement être enterrée à ses côtés.
00:24:36Elle-même ne se sentant pas légitime à faire son entrée au Panthéon.
00:24:40Il faut bien préciser qu'il y aura quand même un cercueil qui va faire son entrée au Panthéon, ce qu'on appelle un cénotaph.
00:24:44Et il y a quatre objets qui vont être posés à l'intérieur.
00:24:47La robe d'avocat de Robert Badinter et trois livres.
00:24:50Une biographie de Condorcet.
00:24:52Il y a également le livre Les choses vues de Victor Hugo.
00:24:55Et puis le livre Idis qui est un livre écrit par Robert Badinter lui-même
00:24:59qui est l'hommage à sa grand-mère qui est décédée dans les camps d'extermination.
00:25:02Et cela ne doit pas nous faire oublier qu'aux grands hommes, la patrie reconnaissante Robert Badinter fera bien son entrée ce soir au Panthéon.
00:25:10Cérémonie grandiose à suivre en direct sur BFM TV dès 18h pour rendre hommage à l'ancien ministre de la Justice
00:25:16qui a fait abolir la peine de mort en 1981.
00:25:19Avec le chef de l'État qui prononcera un discours.
00:25:21Et évidemment on cherchera les sous-titres, les messages cachés vu le contexte politique.
00:25:26Il a jusqu'à demain soir Emmanuel Macron pour trouver un nouveau Premier ministre pour Matignon.
00:25:32Oui c'est ce qu'est sur l'Elysée à BFM TV.
00:25:34Hier Sébastien Lecornu a dessiné en quelque sorte le portrait robot de celui qui devra faire voter un budget avant la fin de l'année.
00:25:42Alors qui sont les noms les plus cités pour Matignon ? C'est ce qu'on voit avec Romain Langlais.
00:25:49Sébastien Lecornu en est convaincu.
00:25:51Pour faire voter un budget, le prochain Premier ministre ne doit pas avoir l'Elysée en ligne de mire.
00:25:57L'équipe qui devra prendre les responsabilités dans les temps à venir
00:26:00devra être une équipe qui est complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027.
00:26:04Il faut qu'on ait au fond une équipe qui décide de se retrousser les manches
00:26:10et de régler les problèmes du pays jusqu'à l'élection présidentielle.
00:26:13Autre compétence indispensable aux yeux du Premier ministre démissionnaire,
00:26:17pouvoir dialoguer avec la gauche.
00:26:19Évoqué avec insistance ces dernières heures du côté de Matignon,
00:26:22l'ex-ministre de l'écologie Jean-Louis Borloo, fondateur de l'UDI,
00:26:27il pourrait faire le trait d'union entre LR et socialistes.
00:26:30Ces derniers ne semblent pourtant pas conquis.
00:26:33Le PS a des propositions, un personnel politique qui est prêt.
00:26:36Donc c'est pas Jean-Louis Borloo, il faut aller vers la gauche.
00:26:39Plus à gauche donc, trois noms circulent également.
00:26:42Bernard Cazeneuve, Premier ministre sous François Hollande,
00:26:46Pierre Moscovici, le président de la Cour des comptes,
00:26:48ou encore Laurent Berger, l'ex-secrétaire général de la CFDT.
00:26:53Des personnalités déjà citées lors de précédentes discussions pour Matignon,
00:26:57qui ne conviendraient cependant pas aux Républicains cette fois.
00:27:00Nous sommes prêts désormais à discuter avec le futur Premier ministre
00:27:04que le président de la République choisira, à condition qu'il ne soit pas de gauche.
00:27:08Autre piste à ne pas aussi exclure totalement,
00:27:10celle d'une nouvelle nomination de Sébastien Lecornu par Emmanuel Macron.
00:27:15Ah oui, et si Sébastien Lecornu restait, on va tout de suite aller à Matignon.
00:27:18On a retrouvé Hugo Capelli, je crois qu'on n'a pas encore vu de camion de déménageurs.
00:27:21Hugo, quel est le calendrier en fait ? C'est très très serré.
00:27:27Oui, Sébastien Lecornu n'a pas encore fait ses cartons,
00:27:30et en effet on n'a pas vu de camion de déménagement arriver ici à Matignon.
00:27:34Depuis ce matin, il ne faut pas exclure cette hypothèse que Sébastien Lecornu soit renommé.
00:27:40D'ailleurs, le Premier ministre démissionnaire sera ce soir aux côtés du chef de l'État
00:27:44lors de la panthénisation de Robert Badinter.
00:27:47Sébastien Lecornu, il a dit hier soir, ma mission est terminée.
00:27:51Pourquoi il ne faut pas être sur l'hypothèse de sa reconduction ?
00:27:53Parce que si Emmanuel Macron cherche un chef du gouvernement
00:27:56qui ne soit pas du tout intéressé par la présidentielle de 2017,
00:28:00qui déchaîne déjà les passions,
00:28:02alors il pourrait être l'une de ces personnalités-là.
00:28:05Sauf que la reconduction de Sébastien Lecornu, ça ne plaît pas à la droite,
00:28:09ça ne plaît pas à Bruno Rotaillot, aux Républicains.
00:28:11Il a d'ailleurs dit Bruno Rotaillot,
00:28:12je ne resterai pas dans un gouvernement Lecornu bis.
00:28:16Ça ne plaît pas non plus à la gauche qui ne veut plus d'un proche d'Emmanuel Macron
00:28:19ici à Matignon.
00:28:21C'est pourquoi la piste d'une personnalité extérieure, de la politique,
00:28:25un profil plus technicien est de plus en plus évoqué.
00:28:28De toute façon, on sera fixé très vite,
00:28:30puisque normalement le nom du successeur de Sébastien Lecornu
00:28:33sera connu au plus tard d'ici demain soir.
00:28:36Celui ou celle qui sera choisie devra ensuite former son gouvernement au plus vite.
00:28:40Et ensuite, il y aura potentiellement le premier conseil des ministres
00:28:43en début de semaine prochaine.
00:28:44Hugo Capelli avec Romain Nau.
00:28:46Et si la droite était la grande perdante de cette opération ?
00:28:50Jordan Bardella répète que seul un retour aux urnes
00:28:53permettra au peuple de choisir un destin.
00:28:55Démission ou dissolution, voilà la ligne du Rassemblement national
00:28:58qui ne varie pas depuis quelques jours,
00:29:01qui exclut toute négociation sur le budget.
00:29:03Quant à la droite, Bruno Retailleau, lui, a fait chuter Sébastien Lecornu
00:29:07et il ne veut pas, personnellement, revenir dans un gouvernement.
00:29:13Moi, à titre personnel, je n'irai pas, je préfère le dire,
00:29:16dans un gouvernement qui voudrait abroger,
00:29:20ou en tout cas suspendre la réforme des retraites,
00:29:23qui voudrait nommer un premier ministre de gauche
00:29:25ou même un gouvernement Lecordubis.
00:29:28Moi, ça sera au-dessus de mes forces.
00:29:30Voilà, ça c'est Bruno Retailleau.
00:29:32Après, on sent les LR quand même beaucoup plus divisés,
00:29:34avec beaucoup de députés qui ont peur d'une dissolution.
00:29:36On sera au siège du parti dans le journal de 13h.
00:29:39Parole de Français.
00:29:40Que dites-vous de cette nouvelle donne politique ?
00:29:43Noémie Vira, vous êtes à Gouvieux.
00:29:45C'est dans l'Oise.
00:29:46Est-ce que les habitants que vous avez rencontrés,
00:29:48ils comprennent quelque chose ?
00:29:50Non, ils ne comprennent plus rien et c'est bien le problème.
00:29:55Ils regardent cette scène politique comme un film qu'ils ont déjà vu.
00:29:58Ils connaissent la fin, ils n'ont pas envie de la revoir.
00:30:01Ce qu'ils voient, c'est un président isolé,
00:30:03un parlement paralysé, des responsables politiques
00:30:06qui parlent surtout entre eux et jamais avec eux,
00:30:09eux, les Français.
00:30:10Ils entendent 48 heures pour trouver un premier ministre,
00:30:13mais eux, ça fait des mois qu'ils attendent du concret.
00:30:16Écoutez les habitants de Gouvieux.
00:30:17Ce qui est déplorable, c'est que les personnes
00:30:23n'arrivent pas à s'entendre sur une action
00:30:27qui est pour la France.
00:30:29Et puis, bon, chacun tient sa couverture.
00:30:32Ils perdent tout le monde,
00:30:33que ce soit là, à droite, là, gauche, le centre,
00:30:36tout ce qu'on veut.
00:30:37Parce qu'ils veulent tous la place,
00:30:39une place qui n'est pas enviable en plus.
00:30:41Qu'on n'ait pas quelqu'un comme Le Cornu
00:30:42qui nous fasse un speedrun, on va dire,
00:30:44de Matignon, parce que c'est assez compliqué.
00:30:47Mais au moins que le discours soit bien
00:30:50et qu'il n'y ait pas tout le temps des mentions de censure.
00:30:53Changer de premier ministre, OK,
00:30:55mais changer de méthode, ce serait mieux.
00:30:58Dans les marchés, les cafés,
00:30:59le mot qui revient, c'est le ras-le-bol.
00:31:01Ras-le-bol des dissolutions, des cohabitations,
00:31:04des coalitions, des mots qui ne changent rien
00:31:06à la fin du mois.
00:31:07Merci beaucoup, Noémie.
00:31:10Dans l'actualité également,
00:31:11un accord a rarement fait une telle unanimité
00:31:13dans le monde, parce qu'aussi,
00:31:15c'est l'espoir de sortir de deux ans de guerre.
00:31:17Donald Trump a annoncé la première phase
00:31:19du plan de paix à Gaza la nuit dernière.
00:31:21Évidemment, c'est salué partout.
00:31:23Emmanuel Macron parle d'un immense espoir
00:31:25pour les otages israéliens et les palestiniens
00:31:27de Gaza. Que prévoit précisément
00:31:29cet accord, peut-être historique,
00:31:31les explications d'Elisa Trana ?
00:31:33En pleine réunion hier soir, une note a d'abord
00:31:37circulé entre le secrétaire d'État
00:31:39et le président américain.
00:31:41Israël et le Hamas ont tous deux accepté
00:31:43l'accord pour la paix.
00:31:45Peu après, Donald Trump s'est chargé
00:31:47d'annoncer la nouvelle aux familles des otages.
00:31:50Les otages vont être libérés.
00:31:52Ça se fera probablement lundi.
00:31:54Tout est mis en œuvre pour les libérer.
00:31:56Nous pensons qu'ils reviendront tous lundi
00:31:58et cela inclura les corps des morts.
00:32:00La première phase de cet accord
00:32:02a été officialisée aujourd'hui en Égypte.
00:32:04Elle prévoit dans un premier temps
00:32:06un cessez-le-feu immédiat
00:32:07et la libération des otages israéliens
00:32:10en échange de près de 2000 prisonniers palestiniens.
00:32:14Dans un message publié sur les réseaux sociaux,
00:32:16l'armée israélienne annonce se préparer.
00:32:19Le chef d'état-major a ordonné
00:32:20à l'ensemble des forces
00:32:22de se préparer à conduire l'opération
00:32:24de restitution des otages prévus
00:32:25et d'être prêt à tous les scénarios.
00:32:27Selon le plan américain,
00:32:29Israël devra retirer ses troupes
00:32:31de la bande de Gaza
00:32:32et 400 camions d'aide humanitaire
00:32:34doivent pouvoir y entrer chaque jour
00:32:36dès le cessez-le-feu.
00:32:38L'accord présenté par Donald Trump
00:32:40prévoit aussi le désarmement du Hamas
00:32:42et la mise en place
00:32:43d'un comité technocratique
00:32:45et apolitique à Gaza.
00:32:47Le président américain
00:32:48devrait se rendre au Moyen-Orient
00:32:49d'ici la fin de la semaine.
00:32:51Et on suivra ça bien sûr sur BFM TV.
00:32:53Il pourrait arriver dimanche
00:32:54pour les premières libérations des otages.
00:32:57Évidemment, ce sera en direct.
00:32:59On revient à la politique
00:33:00avec vous, Laurent Neumann.
00:33:01Ce premier ministre
00:33:02qu'on doit nous sortir du chapeau
00:33:03d'ici demain,
00:33:05on en parlait ?
00:33:05Ça faisait réagir dans votre café ce matin ?
00:33:07Je vais vous dire même,
00:33:08c'est la première fois dans mon café
00:33:10qu'on parlait de Sébastien Lecornu.
00:33:11Et pour vous dire la vérité...
00:33:12C'est devenu une star,
00:33:13il ne faut pas qu'il part.
00:33:13Non mais attendez,
00:33:14pour vous dire la vérité,
00:33:15ils l'ont découvert hier soir.
00:33:17Beaucoup ne le connaissent pas.
00:33:18Nous évidemment,
00:33:18on parle de lui tous les jours.
00:33:19Mais beaucoup de gens
00:33:20ne le connaissaient pas.
00:33:21Et très honnêtement,
00:33:22je dois dire qu'ils ont été
00:33:23plutôt agréablement surpris
00:33:25par sa prise de parole.
00:33:26Vous avez vu l'audience hier soir ?
00:33:27Près de 7 millions de Français
00:33:29qui étaient devant leur télévision.
00:33:30C'est énorme.
00:33:31Et mes collègues de café ce matin,
00:33:32ils ont compris les trois messages
00:33:34que Sébastien Lecornu a adressés hier.
00:33:37Premier message,
00:33:37je vous en parlais hier,
00:33:39pas touche à Emmanuel Macron.
00:33:40On ne touche pas au président de la République.
00:33:42C'est la clé de voûte des institutions.
00:33:44C'est lui qui incarne la France
00:33:45à l'extérieur,
00:33:47dans le contexte que l'on connaît,
00:33:48la guerre en Ukraine,
00:33:48le Proche-Orient,
00:33:49vis-à-vis des marchés financiers.
00:33:51Donc, premier message,
00:33:52pas touche.
00:33:52Deuxième message,
00:33:54il y a une majorité
00:33:55qui ne veut pas dissoudre.
00:33:57Donc, à qui on pense ?
00:33:59Au LR et au Parti Socialiste.
00:34:01Et troisième message
00:34:02qu'il a évoqué hier,
00:34:04il faut que dans le gouvernement,
00:34:06il n'y ait aucun candidat putatif
00:34:08à la présidentielle de 2027.
00:34:10Et là, pour le coup,
00:34:11pardon, c'est important.
00:34:12Ça envoie des signaux.
00:34:13Ça change quoi exactement, ça, Laurent ?
00:34:14Alors, de mon point de vue,
00:34:15ça change absolument tout.
00:34:17Premier élément évoqué par Sofiane.
00:34:20On n'a plus besoin
00:34:21de 44 milliards d'économies,
00:34:22mais seulement, sans doute,
00:34:23de 30 ou de 32.
00:34:25Ça change absolument tout.
00:34:26Deux, suspension de la réforme des retraites.
00:34:29C'est exactement ce que demande la CFDT.
00:34:31Trois, tout le monde a compris,
00:34:32dans le prochain gouvernement,
00:34:34il n'y aura pas Bruno Retailleau
00:34:35au ministère de l'Intérieur.
00:34:37Quatre, et c'est le dernier point,
00:34:38en renonçant,
00:34:39c'était vendredi dernier,
00:34:40au 49.3,
00:34:41Sébastien Lecornu dit
00:34:42c'est l'Assemblée nationale
00:34:44qui va discuter
00:34:44de la taxation des plus riches,
00:34:46des hauts revenus,
00:34:47des hauts patrimoines.
00:34:48Et comme par hasard,
00:34:49ce sont les quatre conditions
00:34:50qu'avait fixées le Parti socialiste.
00:34:52Bah du coup,
00:34:53qui y va ?
00:34:54Alors...
00:34:55Qui a eu une chance
00:34:56d'y rester, surtout ?
00:34:57En fait, c'est plutôt ça la question.
00:34:58Alors, on se parle,
00:35:00la gauche continue à réclamer
00:35:01le poste de Matignon.
00:35:03Ça ne fait aucun doute.
00:35:04Mais très honnêtement,
00:35:05je vous pose la question.
00:35:06Si Emmanuel Macron
00:35:07décidait d'ici demain soir
00:35:09de reconduire Sébastien Lecornu,
00:35:11est-ce que sur la base
00:35:12des conditions que je viens d'évoquer,
00:35:14le Parti socialiste
00:35:15pourrait censurer ?
00:35:16Bah la réponse est non.
00:35:17Alors je sais ce que vous allez me dire.
00:35:19Non, je vais vous dire
00:35:19qu'on va avoir la réponse
00:35:20dans un instant.
00:35:20Ah bah ça va être très intéressant
00:35:22d'entendre la réponse
00:35:23du Parti socialiste.
00:35:24Mais je sais ce que vous allez me répondre.
00:35:25Vous allez me répondre,
00:35:26mais hier soir,
00:35:27et vous l'avez entendu,
00:35:28tout le monde l'a entendu,
00:35:28Sébastien Lecornu a dit
00:35:29« Moi, ma mission,
00:35:30elle est terminée ».
00:35:32Sauf que vous n'avez pas
00:35:33tout entendu.
00:35:34Parce qu'à trois, voire quatre reprises,
00:35:36il a répété cette phrase
00:35:37« Je suis un moine soldat ».
00:35:40Autrement dit,
00:35:40je vous repose la question.
00:35:42Si Emmanuel Macron
00:35:42le lui proposait,
00:35:43est-ce que vous croyez sérieusement
00:35:45que Sébastien Lecornu
00:35:46refuserait ?
00:35:47On va poser la question.
00:35:48Adjén Abadiop,
00:35:49député des Yvelines,
00:35:50porte-parole du Parti socialiste
00:35:51qui est l'invité du Midi BFM
00:35:54parce que le Parti socialiste
00:35:56est au centre du jeu aujourd'hui.
00:35:58Vous avez entendu
00:35:59Laurent Neumann à l'instant.
00:36:00Est-ce que vous seriez d'accord
00:36:02pour participer
00:36:03à un gouvernement
00:36:04qui serait mené
00:36:04par Sébastien Lecornu ?
00:36:07Je vais être très claire.
00:36:10Le Parti socialiste
00:36:11ne participera pas
00:36:13à un gouvernement
00:36:14dont le Premier ministre
00:36:16ne serait pas de gauche.
00:36:17Et donc,
00:36:17si c'est Sébastien Lecornu
00:36:19ou insemblable,
00:36:21nous,
00:36:21nous ne participerons pas
00:36:22au gouvernement.
00:36:24Je crois qu'il faut
00:36:25de la clarté.
00:36:26Et au-delà de la clarté,
00:36:27je crois qu'il faut
00:36:27de la cohérence.
00:36:28Nous avons été très clairs
00:36:29depuis le début.
00:36:30nous réclamons
00:36:31un Premier ministre
00:36:32de gauche
00:36:32avec un gouvernement
00:36:33de gauche
00:36:34pour qu'il y ait
00:36:35une véritable rupture
00:36:36et qu'il y ait
00:36:37un espoir
00:36:38pour les Françaises
00:36:38et les Français
00:36:39que les choses
00:36:39vont enfin changer.
00:36:41Eh bien,
00:36:42si tout
00:36:43cette espèce de drama
00:36:44qui dure depuis dimanche soir
00:36:47conduit au fait
00:36:49de renommer
00:36:50Sébastien Lecornu,
00:36:51excusez-moi,
00:36:52mais je crois que
00:36:53non seulement
00:36:54c'est ce dernier
00:36:56qui sera discrédité,
00:36:58mais c'est surtout
00:36:58l'ensemble
00:36:59de la classe politique
00:37:00qui va être
00:37:02totalement dénigré.
00:37:04Moi,
00:37:05j'étais sur le terrain
00:37:05encore ce matin.
00:37:06Les Français et les Français
00:37:07n'en peuvent plus.
00:37:08Mais est-ce que vous pourriez
00:37:09le faire tomber ?
00:37:13Mais on peut le faire tomber
00:37:14si effectivement
00:37:15son gouvernement
00:37:17poursuit
00:37:18la politique
00:37:19qui est celle
00:37:20d'Emmanuel Macron
00:37:22depuis 8 ans.
00:37:23Où est la rupture ?
00:37:25Où est la rupture ?
00:37:26On ne peut pas
00:37:26d'un côté dire
00:37:27nous avons entendu
00:37:28ce que demandent
00:37:29les uns et les autres
00:37:30et refaire exactement
00:37:32ce pourquoi
00:37:32les précédents
00:37:34ont été censurés.
00:37:35Madame Diop,
00:37:36vous me permettez
00:37:36de reformuler la question
00:37:38s'il y a bel et bien
00:37:39suspension
00:37:39de la réforme des retraites
00:37:40que demandent le PS
00:37:41et la CFDT.
00:37:43s'il n'y a bien
00:37:43effectivement
00:37:44plus de Bruno Retailleau
00:37:45au gouvernement
00:37:46et donc au ministère
00:37:47de l'Intérieur.
00:37:48S'il y a bien
00:37:48abandon du 49.3
00:37:50et donc liberté totale
00:37:51aux députés
00:37:52dont les vôtres
00:37:52de négocier le budget.
00:37:54Honnêtement,
00:37:55vous socialistes,
00:37:56vous le censurez quand même.
00:37:59Je vous dis
00:38:00abandon du 49.3
00:38:02c'est bien
00:38:02mais est-ce que
00:38:03ils ne vont pas recourir
00:38:05à l'article 40
00:38:06et d'autres articles
00:38:07pour nous empêcher
00:38:08d'avoir un vrai débat
00:38:10sur les retraites ?
00:38:12Moi je ne fais pas confiance
00:38:13excusez-moi
00:38:14mais ces dernières fois
00:38:16que ce soit François Bayrou
00:38:18avec qui nous avions négocié
00:38:19je rappelle que nous avons été
00:38:20le seul groupe de gauche
00:38:22à ne pas voter la censure.
00:38:24Nous avions des engagements
00:38:25par écrit
00:38:25qui n'ont pas été tenus.
00:38:27Vous avez eu
00:38:28un certain nombre
00:38:28de choses
00:38:30qui ont été
00:38:30prononcées hier soir
00:38:31par Sébastien Lecornu
00:38:33Premier ministre
00:38:33démissionnaire
00:38:34et donc
00:38:35non décisionnaire.
00:38:36moi tant que je n'ai pas
00:38:38quelqu'un qui
00:38:39en face de moi
00:38:40est décisionnaire
00:38:41nous donne l'assurance
00:38:42que ce que nous avons demandé
00:38:44est respecté
00:38:45nous censurons.
00:38:47Alors Dien Abad Diop
00:38:48il n'y a pas que le nom
00:38:48de Sébastien Lecornu
00:38:49qui circule
00:38:50on parle d'un Premier ministre
00:38:51qui parle à la gauche
00:38:53et à la droite
00:38:54qui n'a pas d'ambition présidentielle
00:38:56ça c'est le portrait robot
00:38:57en quelque sorte
00:38:58qui a été fait
00:38:58par le Premier ministre
00:39:00démissionnaire hier soir.
00:39:02Ça peut être qui ?
00:39:03Vous soutenez qui aujourd'hui ?
00:39:04Mais nous
00:39:07nous sommes très clairs
00:39:08nous voulons
00:39:09un Premier ministre
00:39:10de gauche
00:39:11ça veut dire que
00:39:12des noms tout simplement
00:39:13c'est la seule garantie
00:39:14on est à 36 heures
00:39:15de la nomination
00:39:15Non mais moi
00:39:16je ne suis pas dans
00:39:17moi je ne suis pas
00:39:19dans un casting
00:39:20je ne fais pas
00:39:21de politique fiction
00:39:22évidemment que pour moi
00:39:24Olivier Faure
00:39:24est un excellent candidat
00:39:25mais ce n'est pas
00:39:26une condition sine qua non
00:39:28nous voulons
00:39:29un Premier ministre
00:39:29de gauche
00:39:30si ce n'est pas
00:39:31un Premier ministre
00:39:32de gauche
00:39:33et considéré
00:39:34comme tel
00:39:34par les députés
00:39:35et par celles et ceux
00:39:37qui à gauche
00:39:38souhaitent gouverner
00:39:40et bien
00:39:40ce ne sera pas
00:39:41une option valable
00:39:43et validée
00:39:44par justement
00:39:45les députés de gauche
00:39:47et les partis politiques
00:39:48de gauche
00:39:48L'idée d'une coalition
00:39:50qui aille de LR
00:39:51jusqu'au PS
00:39:52comme le disait
00:39:52Elisabeth Borne
00:39:53ce matin sur BFM TV
00:39:54c'est quelque chose
00:39:55qui est envisageable
00:39:55pour vous ?
00:39:56Vous n'y croyez même plus ?
00:39:57Ça n'existe pas
00:39:59Je crois que non
00:40:00parce que moi j'estime
00:40:01que Emmanuel Macron
00:40:03a créé énormément
00:40:04de confusion
00:40:05ces 8 dernières années
00:40:06sont soi-disant
00:40:08et de droite
00:40:09et de gauche
00:40:10on sait tous
00:40:10ce que ça a donné
00:40:11c'est et de droite
00:40:12et de droite
00:40:13avec une politique
00:40:14ultra-libérale
00:40:15qui n'a rien à envier
00:40:16aux républicains
00:40:17qui a permis
00:40:19justement
00:40:20d'effacer
00:40:21un certain nombre
00:40:22de clarté
00:40:23dans ce que nous portons
00:40:24les uns et les autres
00:40:25Moi je veux être très claire
00:40:26je veux un Premier ministre
00:40:27de gauche
00:40:28avec un gouvernement
00:40:29de gauche
00:40:30et ensuite
00:40:30charge à nous
00:40:31ayant renoncé au 49-3
00:40:33à aller chercher
00:40:34des majorités
00:40:35pour donner
00:40:35des charges
00:40:36justement
00:40:37des solutions
00:40:38c'est-à-dire
00:40:39plus de justice fiscale
00:40:40avec la taxation
00:40:41des très hauts patrimoines
00:40:42plus de justice sociale
00:40:44avec une suspension
00:40:45de la réforme
00:40:46des retraites
00:40:46Vous savez
00:40:47un 49-3
00:40:48ça ne remplit pas le frigo
00:40:49surtout lorsque vous avez
00:40:50la majorité au Sénat
00:40:51et quand vous avez
00:40:52la majorité
00:40:53en commission mixte paritaire
00:40:54Donc je crois
00:40:55qu'à un moment donné
00:40:56il faut tirer les leçons
00:40:58de tous les échecs successifs
00:40:59des différents premiers ministres
00:41:01Moi j'en appelle
00:41:02à monsieur le Président
00:41:02de la République
00:41:03Il doit nommer
00:41:04un Premier ministre
00:41:05de gauche
00:41:06parce que nous sommes
00:41:07les seuls aujourd'hui
00:41:08à pouvoir sortir
00:41:09le pays
00:41:09de cette impasse
00:41:10Et le message est passé
00:41:10extrêmement clairement
00:41:11avant de se quitter
00:41:12je voulais avoir
00:41:12votre réaction
00:41:13à une information
00:41:14qui nous est parvenue
00:41:15il y a quelques minutes
00:41:15la tombe de Robert Badinter
00:41:17qui a été profané
00:41:19au cimetière de Bagneux
00:41:20dans les Hauts-de-Seine
00:41:21qui a été tagué
00:41:22c'est ce qu'indique
00:41:22la mairie
00:41:23Quelle est votre réaction ?
00:41:24Je suis profondément
00:41:28atterrée
00:41:29profondément émue
00:41:31et je crois
00:41:31que nous sommes
00:41:32toutes et tous
00:41:33blessés
00:41:34en ce jour
00:41:34où ce très grand homme
00:41:35Robert Badinter
00:41:37rentre au Patéon
00:41:38et que
00:41:39nous lui rendons
00:41:41hommage
00:41:41nous la République
00:41:43je crois
00:41:43qu'il n'y a pas
00:41:44un acte plus ignoble
00:41:46que celui de profaner
00:41:47sa tombe
00:41:48nous nous saluons
00:41:49sa mémoire
00:41:50nous saluons
00:41:51son action
00:41:52c'est un très grand
00:41:53homme d'Etat
00:41:53et la nation reconnaissante
00:41:55aujourd'hui
00:41:56lui rendra hommage
00:41:57au Panthéon
00:41:58merci beaucoup
00:41:59d'avoir été en direct
00:42:00et effectivement
00:42:00ça ne changera rien
00:42:01à la cérémonie
00:42:02ce soir
00:42:03on suivra ça en direct
00:42:03sur BFM TV
00:42:04dans un instant
00:42:04on reviendra
00:42:05sur cette enquête
00:42:05à Bagneux
00:42:06honte à ceux
00:42:07qui ont voulu
00:42:08souiller sa mémoire
00:42:08réagit le chef de l'Etat
00:42:10dans quelques instants aussi
00:42:11nos rendez-vous
00:42:12dans le midi BFM
00:42:13le dossier du 13h
00:42:15ce sera tiens
00:42:15sur la possible suspension
00:42:16de la réforme des retraites
00:42:17concrètement
00:42:18qu'est-ce que ça veut dire
00:42:19on va vous aider
00:42:20à vous y retrouver
00:42:20et à comprendre
00:42:21à quel âge
00:42:22vous, vous pourriez partir
00:42:23mais d'abord
00:42:24c'est la météo
00:42:2513h
00:42:31merci à vous
00:42:31de regarder le midi BFM
00:42:33à la une
00:42:33la tombe
00:42:34de Robert Badinter
00:42:35profanée
00:42:36oui elle a été profanée
00:42:37au cimetière de Bagneux
00:42:38où repose encore son corps
00:42:40dans les Hauts-de-Seine
00:42:40c'est ce qu'indique la mairie
00:42:42une profanation
00:42:42alors que celui
00:42:44qui a aboli la peine de mort
00:42:45entre ce soir
00:42:46au Panthéon
00:42:47honte à ceux
00:42:48qui ont voulu
00:42:49souiller sa mémoire
00:42:50écrit Emmanuel Macron
00:42:51aurons-nous
00:42:52un nouveau premier ministre
00:42:53demain soir
00:42:53comme le promet l'Elysée
00:42:54et un gouvernement
00:42:55dans la foulée
00:42:56pas trop le choix
00:42:57on le verra
00:42:57parce que le calendrier
00:42:58est très serré
00:42:58un conseil des ministres
00:42:59avec la nouvelle équipe
00:43:00doit forcément avoir lieu
00:43:02lundi pour le budget
00:43:03la réforme des retraites
00:43:04va-t-elle s'arrêter
00:43:05net
00:43:05Elisabeth Borne
00:43:06persiste et signe
00:43:07sur BFM TV
00:43:08celle qui a porté le texte
00:43:10souhaite le suspendre
00:43:10jusqu'à la prochaine présidentielle
00:43:12concrètement
00:43:13cela veut dire
00:43:14un départ à la retraite
00:43:14avant 63 ans
00:43:16on vous explique tout
00:43:17dans le dossier
00:43:18du Midi BFM
00:43:19et puis l'actualité
00:43:21c'est aussi cet accord historique
00:43:22signé entre Israël
00:43:23et le Hamas
00:43:24cette nuit
00:43:24espoir pour les familles
00:43:26d'étages
00:43:27qui sont toujours détenues
00:43:28l'IES aussi
00:43:29on le verra
00:43:29dans la banque de Gaza
00:43:30enfin peut-être
00:43:32la fin d'une guerre
00:43:33qui a duré deux ans
00:43:34la météo Marc
00:43:35vous avez envie de soleil
00:43:36de douceur
00:43:37voire de chaleur
00:43:38j'ai tout ça pour vous
00:43:39mais il va falloir patienter
00:43:40jusqu'à demain
00:43:41ça va 24h
00:43:43et puis ça sera bien
00:43:43ce week-end en plus
00:43:44Alors que Robert Badinter
00:43:49doit faire son entrée
00:43:50tout à l'heure au Panthéon
00:43:51pile pour l'anniversaire
00:43:53de l'abolition
00:43:53de la peine de mort
00:43:54on a appris ce matin
00:43:55cette profanation
00:43:56Chloé Giraud
00:43:56on vous retrouve
00:43:57en direct du cimetière
00:43:58de Bagneux
00:43:59c'est juste à côté
00:44:00de Paris
00:44:00où l'ancien garde des Sceaux
00:44:03est enterré
00:44:04et sa tombe
00:44:05a donc été vandalisée
00:44:06Effectivement
00:44:09c'est la mairie
00:44:10de la ville de Bagneux
00:44:11qui a partagé
00:44:12cette information
00:44:13la tombe
00:44:14de Robert Badinter
00:44:14a donc été profanée
00:44:17a été découverte
00:44:18profanée
00:44:18en tout cas
00:44:19ce matin
00:44:20vous allez le voir
00:44:20sur ces images
00:44:22de Laura Champion
00:44:23le périmètre
00:44:24est complètement sécurisé
00:44:25ici dans le cimetière
00:44:27parisien de Bagneux
00:44:28des barrières
00:44:29pour empêcher
00:44:30d'approcher
00:44:30cette tombe
00:44:31mais aussi
00:44:32une dizaine de policiers
00:44:33et désormais
00:44:34depuis une dizaine
00:44:35une quinzaine de minutes
00:44:36maintenant
00:44:37un véhicule
00:44:38de la propreté
00:44:39de la ville de Paris
00:44:40très certainement
00:44:41pour débuter
00:44:42le nettoyage
00:44:44de cette tombe
00:44:44que l'on a pu
00:44:45apercevoir
00:44:46rapidement
00:44:47et qui était
00:44:48entièrement
00:44:49bâchée
00:44:50et donc
00:44:50on ne pouvait pas voir
00:44:51les tags
00:44:53qui ont été inscrits
00:44:54sur cette tombe
00:44:55des tags
00:44:56qui sont en tout cas
00:44:57liés à ces engagements
00:44:58contre la peine de mort
00:45:00et pour
00:45:00je cite
00:45:01la dépénalisation
00:45:02la dépénalisation
00:45:03pardon
00:45:04de l'homosexualité
00:45:05c'est ce que nous a indiqué
00:45:06la mairie de Bagneux
00:45:08une profanation
00:45:09qui intervient
00:45:10à une date
00:45:10extrêmement symbolique
00:45:12c'est l'anniversaire
00:45:13de l'abolition
00:45:13de la peine de mort
00:45:14et vous le rappelez
00:45:16Robert Badenter
00:45:17l'ancien garde des Sceaux
00:45:18va entrer
00:45:20au Panthéon
00:45:20en fin de journée
00:45:22il faut savoir
00:45:22que sa dépouille
00:45:24elle est toujours
00:45:25ici
00:45:25dans ce cimetière
00:45:26parisien
00:45:27de Bagneux
00:45:28et elle le restera
00:45:30malgré sa
00:45:31panthéonisation
00:45:32ce soir
00:45:32Chloé Giraud
00:45:34avec Laura
00:45:34champion
00:45:35Laurent Neumann
00:45:36le chef de l'état
00:45:37a réagi
00:45:37oui
00:45:37par un tweet
00:45:39que je vous lis
00:45:40honte à ceux
00:45:40qui ont voulu
00:45:41souiller sa mémoire
00:45:43ce soir
00:45:43il entrera au Panthéon
00:45:44demeure éternelle
00:45:45de la conscience
00:45:46et de la justice
00:45:47c'est vrai qu'on
00:45:48résume souvent
00:45:49Robert Badenter
00:45:50à l'abolition
00:45:51de la peine de mort
00:45:51mais c'est celui aussi
00:45:52qui a dépénalisé
00:45:54l'homosexualité
00:45:55c'est celui
00:45:56qui a permis
00:45:57à chaque citoyen
00:45:58de pouvoir saisir
00:45:59la Cour européenne
00:46:00des droits de l'homme
00:46:00c'est lui qui a mis fin
00:46:01par exemple
00:46:02aux tribunaux d'exception
00:46:06la Cour de sûreté
00:46:07de l'état
00:46:07les tribunaux militaires
00:46:09si aujourd'hui
00:46:09par exemple
00:46:10on indemnise
00:46:11les victimes
00:46:11c'est grâce
00:46:12à Robert Badenter
00:46:13jamais en réalité
00:46:14un garde des Sceaux
00:46:15n'aura laissé autant
00:46:17et c'est la force
00:46:18de Robert Badenter
00:46:18il avait des convictions
00:46:19mais en tant que responsable politique
00:46:21il les a transformés
00:46:23en actes
00:46:23et c'est pour ça
00:46:24qu'on célèbre
00:46:25sa mémoire ce soir
00:46:26et puis condamnation
00:46:26aussi du parti socialiste
00:46:27c'était en direct
00:46:28sur BFM TV
00:46:29il y a quelques minutes
00:46:30édition spéciale
00:46:32parce que cela
00:46:33ne doit pas faire en oublier
00:46:34que Robert Badenter
00:46:36entre au Panthéon
00:46:37ce soir
00:46:37édition spéciale
00:46:38donc sur BFM TV
00:46:39à partir de 18h
00:46:40cérémonie grandiose
00:46:41et discours du président
00:46:42de la République
00:46:43à partir de 19h30
00:46:44on surveillera
00:46:45évidemment chacun des mots
00:46:46d'Emmanuel Macron
00:46:47extrêmement silencieux
00:46:49à 36h
00:46:50de la nomination
00:46:50d'un nouveau premier ministre
00:46:51bah oui
00:46:52en plein feuilleton
00:46:52Matignon
00:46:53qui tient la corde
00:46:55qui a le profil
00:46:56et ce qui sépare
00:46:57Sébastien Lecornu
00:46:58hier à politique
00:46:59à partisan
00:46:59et surtout
00:47:00qui ne rêve pas
00:47:00de l'Elysée
00:47:01et bien ça pourrait être
00:47:02Sébastien Lecornu lui-même
00:47:03on cite aussi
00:47:04l'ancien premier ministre
00:47:05Bernard Cazeneuve
00:47:06Jean-Louis Borloo aussi
00:47:07est sur les rangs
00:47:08pour l'instant
00:47:08on joue un petit peu
00:47:09au qui est
00:47:10c'est la question
00:47:10c'est de savoir aussi
00:47:11ce qui garantirait
00:47:12que cette équipe
00:47:12tienne plus longtemps
00:47:13que les précédentes
00:47:14par exemple
00:47:14Marine Le Pen
00:47:15a prévenu
00:47:16qu'elle censurerait tout
00:47:18côté LR
00:47:20c'est plus compliqué
00:47:21Julien Gall
00:47:21Pour faire voter
00:47:24un budget
00:47:24d'ici au 31 décembre
00:47:26en pleine crise politique
00:47:27l'Elysée compte
00:47:28sur ce qu'il appelle
00:47:29une plateforme
00:47:30de stabilité
00:47:30pourrait-elle passer
00:47:32par un gouvernement
00:47:32rassemblant le camp
00:47:33présidentiel LR
00:47:35et le PS
00:47:35pour Elisabeth Borne
00:47:37c'est une possibilité
00:47:38Notre enjeu aujourd'hui
00:47:40c'est de sortir
00:47:41d'une crise politique
00:47:42et de trouver
00:47:43un chemin
00:47:44trouver un chemin
00:47:45ça veut dire
00:47:46arriver à trouver
00:47:47des compromis
00:47:48de la droite républicaine
00:47:50au parti socialiste
00:47:51La droite semble
00:47:52plus sceptique
00:47:53devant les parlementaires
00:47:54LR
00:47:55Bruno Rotaillot
00:47:56affirme qu'il n'envisage
00:47:57pour sa part
00:47:57en aucun cas
00:47:58un tel scénario
00:47:59Moi à titre personnel
00:48:00je n'irai pas
00:48:01je préfère le dire
00:48:03dans un gouvernement
00:48:04qui voudrait nommer
00:48:05un premier ministre de gauche
00:48:06ou même un gouvernement
00:48:08le corps du bis
00:48:08Moi ça sera
00:48:09au-dessus de mes forces
00:48:10Les écologistes
00:48:11expliquent qu'il est
00:48:12dans l'intérêt
00:48:13des députés macronistes
00:48:14de nommer un chef
00:48:15de gouvernement de gauche
00:48:16Beaucoup de députés
00:48:17au sein du camp présidentiel
00:48:19préfèrent un premier ministre
00:48:20écologiste et de gauche
00:48:21qui évite une dissolution
00:48:23plutôt que d'être dissous
00:48:24La France insoumise
00:48:25précise qu'elle ne censurera pas
00:48:27a priori
00:48:28un gouvernement de gauche
00:48:29Le RN de son côté
00:48:30brandit la menace
00:48:31de la censure
00:48:32contre toute nouvelle
00:48:33équipe gouvernementale
00:48:34Et on a entendu
00:48:35les mots de Bruno Rotaillot
00:48:36qui s'excluent quasiment
00:48:37du prochain gouvernement
00:48:38Les LR
00:48:40dans leur globalité
00:48:41sont-ils prêts néanmoins
00:48:42à soutenir le futur gouvernement ?
00:48:44Élise Phillips
00:48:44vous êtes au siège
00:48:46des Républicains
00:48:46et en fait c'est assez flou
00:48:48parce qu'eux-mêmes
00:48:49sont divisés
00:48:50Oui tout à fait
00:48:53ce n'est pas très clair
00:48:54pour l'instant
00:48:54il n'y a pas encore
00:48:55de ligne officielle
00:48:56collective
00:48:56de la part du parti
00:48:58sur certains sujets
00:48:59notamment sur deux points
00:49:00principaux
00:49:00la future participation
00:49:02la participation
00:49:03ou non au futur gouvernement
00:49:04ou au moins le fait
00:49:05de ne pas le censurer
00:49:06et puis cette fameuse question
00:49:08de la réforme des retraites
00:49:09dont on parle beaucoup
00:49:09depuis quelques jours
00:49:11Hier soir
00:49:12150 membres du parti
00:49:13Les Républicains
00:49:14des députés
00:49:15des sénateurs
00:49:15se sont réunis en visio
00:49:16pendant deux heures et demie
00:49:17et à l'issue de cette réunion
00:49:18on a senti qu'il y avait
00:49:19encore des dissensions
00:49:20sur le sujet
00:49:21de la participation
00:49:22au futur gouvernement
00:49:23il y a deux camps
00:49:24celui de Laurent Wauquiez
00:49:26qui lui ne soutient pas
00:49:27cette option
00:49:28il estime qu'il ne faut pas
00:49:29faire partie
00:49:29de la future équipe gouvernementale
00:49:31parce qu'il y a eu
00:49:32une rupture de confiance
00:49:33au contraire
00:49:34on a Bruno Retailleau
00:49:35qui n'exclut pas
00:49:35cette option a priori
00:49:37mais il souhaite
00:49:37des garanties
00:49:38des conditions
00:49:39très strictes
00:49:40sur la question
00:49:41de la réforme des retraites
00:49:42là non plus
00:49:42il n'y a pas de consensus
00:49:43on l'a bien compris
00:49:44là encore Bruno Retailleau
00:49:46lui explique
00:49:47qu'il ne redeviendra pas ministre
00:49:48si jamais cette option
00:49:49de la suspension
00:49:51de la réforme des retraites
00:49:51est sur la table
00:49:52mais il n'est pas forcément
00:49:53majoritaire au sein de son parti
00:49:54parce que lors de cette réunion
00:49:56hier encore une fois
00:49:57beaucoup de députés
00:49:58ont expliqué
00:49:59qu'ils seraient prêts
00:49:59à faire des concessions
00:50:01à lâcher du lest
00:50:02sur ce sujet
00:50:02pour éviter une dissolution
00:50:04mais aussi pour montrer
00:50:05que les républicains
00:50:06sont le parti de la stabilité
00:50:07et ne seront pas ceux
00:50:08qui plongeront la France
00:50:09un peu plus
00:50:10dans le chaos
00:50:11donc on voit que
00:50:11les positions au sein du parti
00:50:13sont un peu floues
00:50:14mais la situation politique
00:50:15que l'on vit depuis 4 jours
00:50:16l'est tout autant
00:50:17Élise Phillips
00:50:18avec Hugo d'Orsemaine
00:50:20vous évoquez la réforme
00:50:21des retraites
00:50:22si elle est suspendue
00:50:23concrètement
00:50:24qu'est-ce que ça changerait ?
00:50:25C'est une réforme progressive
00:50:26on le rappelle
00:50:26on recule progressivement
00:50:28l'âge de départ
00:50:29jusqu'à 64 ans
00:50:30on est aujourd'hui
00:50:31à 62 ans et 9 mois
00:50:32et on pourrait s'arrêter là
00:50:34c'est Elisabeth Borne
00:50:35en personne
00:50:36qui est le dit ce matin
00:50:36sur BFM TV
00:50:37Je n'ai pas dit
00:50:39qu'il fallait bazarder
00:50:40la réforme des retraites
00:50:41j'ai dit
00:50:42qu'il fallait examiner
00:50:43les modalités
00:50:44et les conséquences
00:50:46concrètes
00:50:47d'une suspension
00:50:48de la réforme
00:50:49j'entends la CFDT
00:50:51qui a en tête
00:50:53de geler
00:50:54jusqu'au débat
00:50:55de la présidentielle
00:50:56le décalage de l'âge
00:50:58donc de rester
00:50:59à 62 ans et 9 mois
00:51:00Alors concrètement
00:51:02vous qui nous regardez
00:51:02à quel âge
00:51:03partirez-vous
00:51:04à la retraite
00:51:04qu'est-ce que ça va changer
00:51:05pour qui
00:51:06à quel prix
00:51:07ce sera notre dossier
00:51:08à la une
00:51:08dans 5 minutes maintenant
00:51:10L'actualité marquée
00:51:11également par ces réactions
00:51:13unanimes
00:51:13et qui viennent du monde entier
00:51:14après l'annonce
00:51:16par Donald Trump
00:51:16de la libération à venir
00:51:17de tous les otages israéliens
00:51:19Israël et le Hamas
00:51:20ont approuvé
00:51:21la première phase
00:51:22du plan américain
00:51:23pour mettre fin à la guerre
00:51:24Emmanuel Macron parle
00:51:25d'un espoir immense
00:51:26espère que cet accord
00:51:26permettra l'ouverture
00:51:27d'une solution politique
00:51:28sous-entendue à deux états
00:51:30le premier ministre britannique
00:51:31aussi ajoute
00:51:32que l'accord
00:51:32doit s'accompagner
00:51:33de la levée immédiate
00:51:34de toutes les restrictions
00:51:35imposées à l'aide humanitaire
00:51:37qui est vital
00:51:38évidemment pour Gaza
00:51:38et la nouvelle a provoqué
00:51:39une vague de soulagement
00:51:41dans la bande de Gaza
00:51:42dévastée
00:51:43par deux ans de guerre
00:51:44Mathéo Rivière
00:51:45L'accord vient d'être annoncé
00:51:52quelques minutes plus tôt
00:51:53un moment historique
00:51:55pour ces palestiniens
00:51:57descendus dans la rue
00:51:57pour célébrer
00:51:58et partager leur joie
00:52:00revenus après
00:52:01deux longues années
00:52:02de souffrance
00:52:02Dieu merci pour se cesser le feu
00:52:04merci pour la fin
00:52:05de ce bain de sang
00:52:06et les tueries
00:52:07je ne suis pas le seul
00:52:08à être heureux
00:52:09toute la bande de Gaza
00:52:10est heureuse
00:52:11il y a une semaine
00:52:12j'ai perdu mon grand-père
00:52:13que son âme repose en paix
00:52:15mais malgré la tristesse
00:52:16et tous ces massacres
00:52:17aujourd'hui nous sommes heureux
00:52:19cette nuit
00:52:20de nombreux Gazaouis
00:52:21suivaient en direct
00:52:22l'annonce de Donald Trump
00:52:23à la télévision
00:52:24pourtant
00:52:25certains comme Saïd
00:52:26avoue
00:52:27ne toujours pas réaliser
00:52:28quand nous avons entendu
00:52:29la nouvelle
00:52:30nous n'y avons pas tout de suite
00:52:31cru tellement
00:52:31cela semblait irréel
00:52:33nous attendons
00:52:34que la nouvelle
00:52:34se concrétise
00:52:34afin que cette guerre
00:52:35ces souffrances
00:52:36et ce massacre ethnique
00:52:37à Gaza prennent fin
00:52:38même prudence
00:52:40pour cette mère de famille
00:52:41elle espère
00:52:42que l'accord
00:52:43ne sera pas temporaire
00:52:44chaque fois que nous avions
00:52:46de l'espoir
00:52:46il nous décevait
00:52:47jusqu'à présent
00:52:48notre joie reste incomplète
00:52:50tant que le cesser le feu
00:52:51n'est pas pleinement
00:52:52mis en oeuvre
00:52:52malgré cette première phase
00:52:55du plan de paix
00:52:55conclu dans la nuit
00:52:56plusieurs bombardements
00:52:58ont eu lieu aujourd'hui
00:52:59parce qu'on ne sait pas
00:53:00est-ce que ça va tenir au bout
00:53:01surtout que l'accord
00:53:03qu'on a
00:53:03c'est que des fuites
00:53:04il n'y a rien d'officiel
00:53:05on va entendre
00:53:07la signature de l'accord
00:53:08pour voir
00:53:09sur quoi ils ont signé
00:53:10dans un communiqué
00:53:11l'armée israélienne
00:53:13annonce ce matin
00:53:13préparer ses troupes
00:53:14à la réception des otages
00:53:16mais aussi
00:53:17à faire face
00:53:18à tous les scénarios
00:53:19dans un instant
00:53:20le dossier du 13h
00:53:22du midi BFM
00:53:23la réforme des retraites
00:53:24va-t-elle s'arrêter net ?
00:53:26Elisabeth Borne
00:53:26persiste et signe
00:53:27sur BFM TV
00:53:28celle qui a porté le texte
00:53:30souhaite le suspendre
00:53:32jusqu'à la prochaine présidentielle
00:53:33concrètement
00:53:34cela veut dire
00:53:35un départ
00:53:35peut-être
00:53:36avant 63 ans
00:53:37on vous explique tout
00:53:38merci d'être avec nous
00:53:42le dossier du 13h
00:53:43dans le midi BFM
00:53:44à quel âge
00:53:45partirez-vous
00:53:46à la retraite
00:53:46parce que Sébastien Lecornu
00:53:47appelle à rouvrir le débat
00:53:49sur cette réforme
00:53:50qui a provoqué
00:53:50tellement de remous
00:53:51si on la suspend
00:53:52concrètement
00:53:53qu'est-ce que ça va changer
00:53:54pour vous ?
00:53:55est-ce vraiment faisable
00:53:55et à quel coup ?
00:53:57on va poser la question
00:53:58à Sofiane
00:53:58parce qu'on parle
00:53:59de gel
00:54:00Sofiane
00:54:00de suspension
00:54:01concrètement
00:54:02ça veut dire quoi
00:54:03si on va partir
00:54:04à la retraite ?
00:54:05on va essayer de faire simple
00:54:06mais en fait
00:54:07tout dépend du moment
00:54:08où on appuie
00:54:09sur le bouton pause
00:54:10très concrètement
00:54:10si on gèle
00:54:11cette réforme
00:54:12et bien là
00:54:13c'est-à-dire qu'on va rester
00:54:14sur un âge de départ légal
00:54:16de 62 ans
00:54:17et 9 mois
00:54:19pour cette année
00:54:20ce qui veut dire
00:54:203 milliards de recettes
00:54:21en moins
00:54:22pour l'Etat
00:54:23dès l'an prochain
00:54:24ou si on gèle
00:54:25en 2026
00:54:26là
00:54:27l'âge de départ légal
00:54:28serait de 63 ans
00:54:30pour un manque à gagner
00:54:31de 500 millions
00:54:32dès l'année prochaine
00:54:33et de 3 milliards
00:54:34en 2026
00:54:35pour que ce soit bien clair
00:54:36Sofiane
00:54:37je vais avoir 63 ans
00:54:38à Noël
00:54:39je pars direct
00:54:40alors
00:54:41c'est un peu plus compliqué
00:54:41que ça
00:54:42aujourd'hui
00:54:42ceux qui sont nés
00:54:43en 1963
00:54:44ou avant
00:54:45peuvent partir
00:54:45à 62 ans
00:54:47et 9 mois
00:54:48s'ils ont
00:54:48tout leur trimestre
00:54:50pas de changement
00:54:50pour eux
00:54:51en revanche
00:54:52en cas de suspension
00:54:53de la réforme
00:54:53et bien les générations
00:54:54suivantes
00:54:55qui devaient partir
00:54:56successivement
00:54:57à 63 ans
00:54:5863 ans et 3 mois
00:54:5963 ans et 6 mois
00:55:00jusqu'à 64 ans
00:55:01pour la génération
00:55:02de 1968
00:55:03eux
00:55:04ils partiront
00:55:05donc tous
00:55:05à 62 ans
00:55:07ou 9 mois
00:55:07ou 63 ans
00:55:09si c'est l'année prochaine
00:55:10et bien ça
00:55:11c'est en cas
00:55:11évidemment
00:55:12de gel
00:55:13de la réforme
00:55:14et dans ce cadre là
00:55:15et bien nous serions
00:55:15plus que jamais
00:55:16ceux parmi nos voisins
00:55:18qui partiraient
00:55:18le plus tôt
00:55:19la tendance
00:55:20est plutôt
00:55:20aux 67 ans
00:55:21disons
00:55:22c'est ce qui est prévu
00:55:23en tout cas
00:55:24en Allemagne
00:55:25en 2029
00:55:26en 2028
00:55:27pour le Royaume-Uni
00:55:28c'est déjà le cas
00:55:29les 67 ans
00:55:30en Espagne
00:55:30et pour l'anecdote
00:55:32au Danemark
00:55:32ce sera 70 ans
00:55:34en 2040
00:55:35là on n'en est pas là
00:55:36évidemment
00:55:36ça c'est pour l'âge
00:55:38légal de départ
00:55:39ça ne présage en rien
00:55:40de l'avancement
00:55:41de la durée de cotisation
00:55:42Merci beaucoup Sofiane
00:55:44c'est beaucoup plus clair
00:55:45Laurent pas d'accord
00:55:46Sofiane a été extrêmement clair
00:55:48mais l'important
00:55:49c'est ce qu'il a dit
00:55:49à la fin
00:55:50c'est qu'à cet âge légal
00:55:52de départ à la retraite
00:55:53s'ajoute la durée
00:55:54de cotisation
00:55:55or là nous
00:55:56depuis la réforme touraine
00:55:57il faut avoir cotisé
00:55:5843 ans
00:56:00c'est à dire
00:56:01le plus long délai
00:56:03de quasiment
00:56:03tous nos voisins
00:56:04européens
00:56:05dans les pays
00:56:06comme l'Espagne
00:56:06où on part
00:56:07beaucoup plus tard
00:56:08que nous
00:56:08à la retraite
00:56:09on ne doit cotiser
00:56:10que 37 ans
00:56:116 ans de moins
00:56:13donc la logique
00:56:14ce serait de dire
00:56:15il n'y a plus d'âge légal
00:56:17de départ à la retraite
00:56:18vous cotisez 43 ans
00:56:20peut-être d'ailleurs
00:56:20pour des raisons financières
00:56:22un an de plus
00:56:23pourquoi pas
00:56:23mais quand vous avez
00:56:25commencé tôt
00:56:25vous partez
00:56:26avec vos 43 ans
00:56:28plus tôt
00:56:29et puis si vous faites
00:56:30des études
00:56:30par exemple Mathieu
00:56:31je suis sûr que vous avez
00:56:32fait des longues études
00:56:335 ans d'études
00:56:345 ans d'études
00:56:35et bien vous n'avez
00:56:36commencé à travailler
00:56:37qu'à 23, 24, 25 ans
00:56:39et bien du coup
00:56:40vous partez
00:56:41beaucoup plus tard
00:56:42que les autres
00:56:42c'est ce que disent
00:56:43les syndicats
00:56:43et d'ailleurs
00:56:44c'était toute la discussion
00:56:45avec cette réforme
00:56:46à point
00:56:47en 2020
00:56:48avant
00:56:48mais maintenant
00:56:49c'est plus à l'ordre du jour
00:56:50et cette réforme
00:56:51qu'on appelle
00:56:51la réforme touraine
00:56:52des 43 ans de cotisation
00:56:54les effets sont pas terminés
00:56:56c'est-à-dire qu'on n'a pas vu
00:56:56encore
00:56:57on n'a pas l'évaluation
00:56:58de ce que ça a rapporté
00:57:00à l'État en recette
00:57:01la fin c'est 2027
00:57:02donc on est sur une nouvelle réforme
00:57:04avant la fin de la première
00:57:05voilà
00:57:05avant la fin de la première
00:57:06et d'ailleurs
00:57:06cette réforme touraine
00:57:07elle a un sens social
00:57:08parce que ceux qui commencent
00:57:10à travailler très jeunes
00:57:11c'est souvent dans des métiers
00:57:13plus pénibles
00:57:14donc s'ils ont réuni
00:57:15leurs 43 ans
00:57:16il est normal
00:57:17qu'ils partent plus tôt
00:57:18à la retraite
00:57:19et à l'inverse
00:57:20ceux qui font des études
00:57:21et qui travaillent
00:57:21dans des métiers
00:57:22moins pénibles
00:57:23des métiers de bureau
00:57:24notamment
00:57:24nous journalistes par exemple
00:57:26c'est logique
00:57:27qu'on parte à la retraite
00:57:28plus tard
00:57:29mais visiblement
00:57:29c'est les deux à la fois
00:57:30la durée
00:57:31et un âge légal
00:57:32et nous sommes en direct
00:57:33avec Benoît Serres
00:57:34vice-président de l'association
00:57:35des DRH
00:57:35merci d'être avec nous
00:57:36les ressources humaines
00:57:37qui sont en train
00:57:38de s'arracher les cheveux
00:57:39en ce moment
00:57:39à l'idée qu'on rechange
00:57:41encore ou pas ?
00:57:43je ne sais pas
00:57:43si elle s'arrache les cheveux
00:57:44elle regarde tout ça
00:57:45avec une forme de consternation
00:57:46parce que ça change
00:57:48pas mal de choses
00:57:49je ne sais pas si vous vous souvenez
00:57:49au moment de la réforme
00:57:50il y avait déjà eu des problèmes
00:57:51dans l'autre sens
00:57:52maintenant
00:57:52on va avoir des gens
00:57:54qui vont nous dire
00:57:55alors je pars ou je pars pas
00:57:56quelquefois
00:57:56on a programmé
00:57:57le départ
00:57:58avec les gens
00:57:59bien entendu
00:58:00mais qui
00:58:01malheureusement
00:58:02on a recruté quelqu'un
00:58:03ou on a préparé la suite
00:58:04alors finalement
00:58:05qu'est-ce qui se passe
00:58:05les gens partent
00:58:06les gens partent pas
00:58:07sincèrement
00:58:08c'est vraiment pénible
00:58:09parce que
00:58:09cette instabilité
00:58:11puis en plus
00:58:11il y a un autre point
00:58:12sur l'hypothétique suspension
00:58:14de cette réforme
00:58:15qui est
00:58:16qu'est-ce qui va être suspendu
00:58:17est-ce que c'est que l'âge
00:58:18ou est-ce que c'est les mesures
00:58:19relatives
00:58:20à la pénibilité
00:58:21ou est-ce que c'est les mesures
00:58:22relatives
00:58:23à ceci ou cela
00:58:24ça on n'en sait rien du tout
00:58:25donc on a une espèce de flou
00:58:27pour le moment
00:58:27les salariés sont
00:58:28relativement calmes et posés
00:58:29ils attendent
00:58:30qu'ils sortent quelque chose
00:58:31de tout cela
00:58:31le sujet quand même
00:58:33et j'ai entendu ce matin
00:58:34Marie-Élise Léon
00:58:35évoquait l'idée
00:58:36de retour de la négociation
00:58:37sur la retraite à point
00:58:39je suis d'accord
00:58:40avec Laurent Neumann
00:58:41c'est vraiment
00:58:42la question
00:58:42de la double peine
00:58:44de l'âge
00:58:45et de la durée de cotisation
00:58:46rend le système
00:58:47totalement illisible
00:58:48en réalité
00:58:49est-ce qu'au quotidien
00:58:50Benoît Cerf
00:58:51les salariés sont inquiets
00:58:52est-ce qu'ils vous posent
00:58:53des questions
00:58:53prenez l'exemple tout à l'heure
00:58:55de Noël
00:58:55qui aura 63 ans
00:58:58non c'était pas Noël
00:58:58non c'était Roselyne
00:58:59c'était Roselyne
00:59:00un exemple fictif
00:59:02de quelqu'un
00:59:02qui aura 63 ans
00:59:03en fin d'année
00:59:05est-ce qu'il part à la retraite
00:59:06est-ce qu'il ne part pas
00:59:07à la retraite
00:59:07est-ce que ce sont des questions
00:59:08que vous avez au quotidien
00:59:09on va pas tarder
00:59:11à les avoir
00:59:11alors ceux qui sont
00:59:12à quelques mois de la retraite
00:59:13ils ont souvent déjà fait
00:59:15leur bilan retraite
00:59:15donc ils savent à peu près
00:59:16comment ça va se passer
00:59:17certains qui avaient prévu
00:59:19de partir à 63 ans
00:59:20alors même
00:59:20qui pourraient partir
00:59:21à 62 et 9 mois
00:59:21partiront quand même
00:59:22à 63 ans
00:59:23ça fait un petit peu
00:59:23de bonus
00:59:24ça c'est pas forcément
00:59:25agréable
00:59:25ce qui est un peu
00:59:27c'est ceux qui se projettent
00:59:28à un an ou deux ans
00:59:28en fait ils savent pas
00:59:29est-ce que je dois rester
00:59:30est-ce que je dois partir
00:59:31j'avais prévu de rester
00:59:33mais finalement
00:59:34je dois partir
00:59:34vous voyez ce que je veux dire
00:59:35donc c'est un peu
00:59:36c'est un peu compliqué
00:59:39mais pour le moment
00:59:39il n'y a pas d'agitation
00:59:40particulière
00:59:41tout simplement
00:59:41parce que
00:59:42sur ce sujet
00:59:43comme sur d'autres
00:59:44ça fait maintenant
00:59:45quelques mois
00:59:46que tout le monde
00:59:46est habitué
00:59:46à ce que ça change
00:59:47du jour au lendemain
00:59:48donc tout le monde attend
00:59:50et puis une fois
00:59:51que ce sera stabilisé
00:59:52on avisera
00:59:53oui bah justement
00:59:53là en fait
00:59:54on parle de suspendre
00:59:56jusqu'en 2027
00:59:57pour relancer le débat
00:59:58à ce moment là
00:59:59ça pourrait partir
01:00:00dans tous les sens
01:00:01voire aller jusqu'à
01:00:02l'abrogation
01:00:03il y a une chose
01:00:04qui est claire
01:00:04c'est que la réforme
01:00:05des retraites
01:00:06ce sera un des sujets
01:00:07pas le seul
01:00:08mais un des sujets
01:00:08de la prochaine
01:00:09campagne présidentielle
01:00:10et l'idée de ceux
01:00:11notamment Marie-Élise Léon
01:00:13à la CFDT
01:00:14qui défendent l'idée
01:00:15de la suspension
01:00:16bah disent parallèlement
01:00:17on suspend
01:00:18et on en discutera
01:00:20parce que ce sera
01:00:21absolument majeur
01:00:23fondamental
01:00:24on en discutera
01:00:25dans le cadre
01:00:25d'une campagne
01:00:26présidentielle
01:00:27et en attendant
01:00:28Sofiane l'a très bien
01:00:29expliqué tout à l'heure
01:00:30ça a un coût
01:00:31mais c'est un coût
01:00:32qui est quand même
01:00:32assez mesuré
01:00:33sur 2026
01:00:34c'est 500 millions
01:00:35sur 2027
01:00:36c'est 3 milliards
01:00:37je ne suis pas en train
01:00:38de vous dire
01:00:38que c'est rien du tout
01:00:39mais regardez
01:00:40ce qu'a coûté
01:00:42depuis le vote
01:00:43de cette loi
01:00:44l'instabilité politique
01:00:45qui en a découlé
01:00:46là je parle
01:00:47sous le contrôle
01:00:48de Sofiane
01:00:48mais on parle
01:00:49de 15 à 16 milliards
01:00:50d'euros
01:00:50c'est-à-dire
01:00:51ça a coûté
01:00:51beaucoup plus cher
01:00:52que ne coûterait
01:00:53le fait
01:00:54de la suspendre
01:00:54est-ce qu'il y aurait
01:00:55un autre bénéfice
01:00:56Sofiane
01:00:57auprès des syndicats
01:00:59suspendre la retraite
01:01:00ça peut aussi
01:01:01vouloir dire
01:01:01fin de la colère
01:01:03en tout cas
01:01:03des manifestations
01:01:04jusqu'en 2027
01:01:05oui mais c'est tout
01:01:05le débat
01:01:06vous vous souvenez
01:01:06du fameux conclave
01:01:07qui a été voulu
01:01:09par François Bayrou
01:01:10on était à deux doigts
01:01:11d'un accord
01:01:11ça a chopé
01:01:12on sait pourquoi
01:01:13ça a chopé en réalité
01:01:14visiblement
01:01:15quasiment tout le monde
01:01:16autour de la table
01:01:17était pour
01:01:18grosso modo
01:01:19revenir sur la réforme
01:01:21avec l'idée
01:01:22d'avoir
01:01:22les mesures sucrées
01:01:24c'est-à-dire
01:01:24notamment la pénibilité
01:01:25la question des femmes
01:01:27et puis au dernier moment
01:01:27c'est les patrons
01:01:28les syndicats de patrons
01:01:30notamment le Medef
01:01:30qui visiblement ont dit
01:01:31non
01:01:32on se retrouve dans cette situation
01:01:34on a Patrick Martin
01:01:35qui nous dit
01:01:35ce matin
01:01:36il n'est pas trop pour la suspension
01:01:37bah oui qu'il est contre
01:01:38mais sauf que pourquoi
01:01:39on en est arrivé là
01:01:40si le conclave avait abouti
01:01:41sur des choses
01:01:42qui permettaient
01:01:42d'amender la réforme
01:01:44mais on ne serait pas
01:01:44en train de se demander
01:01:45s'il faut éventuellement
01:01:46l'abroger
01:01:47ou la suspendre
01:01:48ils ont creusé
01:01:49leur propre tombe
01:01:50donc c'est facile maintenant
01:01:50de revenir et de dire
01:01:51on n'en veut plus
01:01:52en tout cas pour les syndicats
01:01:53de salariés
01:01:54CFDT, CGT
01:01:55oui c'est la bonne solution
01:01:56c'est même un minimum
01:01:57pour la CGT
01:01:58et pour répondre
01:01:59complètement à la question
01:02:00Mathieu
01:02:00vous vous souvenez qu'au moment
01:02:01des deux jours de grève
01:02:03l'intersyndicale
01:02:04avait demandé
01:02:05l'abandon
01:02:06pourquoi ?
01:02:07parce que le mot abandon
01:02:08permettait de mettre d'accord
01:02:09la CGT qui voulait
01:02:10l'abrogation
01:02:11et la CFDT qui voulait
01:02:12la suspension
01:02:13la suspension
01:02:13ce serait déjà une grande victoire
01:02:15pour les syndicats
01:02:15bon bah on n'a pas fini
01:02:16d'ouvrir ce débat
01:02:18merci beaucoup
01:02:18à tous les trois
01:02:19vous restez avec nous
01:02:20dans un instant
01:02:21on retournera
01:02:21au cimetière de Bagnon
01:02:23région parisienne
01:02:23où était enterré
01:02:24Robert Badinter
01:02:25sa tombe a été profanée
01:02:27alors que dans quelques heures
01:02:28il entrera au Panthéon
01:02:29bienvenue
01:02:36si vous nous rejoignez
01:02:37à la une du midi
01:02:38BFM
01:02:39la tombe
01:02:40de Robert Badinter
01:02:41profanée
01:02:41oui ça s'est passé
01:02:42au cimetière de Bagneux
01:02:43en région parisienne
01:02:45une profanation
01:02:46alors que celui
01:02:47qui a aboli
01:02:47la peine de mort
01:02:48entre ce soir au Panthéon
01:02:49honte à ceux
01:02:51qui ont voulu
01:02:51souiller sa mémoire
01:02:52écrit Emmanuel Macron
01:02:54sur les réseaux sociaux
01:02:54on en parlera
01:02:55avec Vincent Ventiguem
01:02:56on sera aussi
01:02:57à l'Elysée
01:02:57qui pour devenir
01:02:59le nouveau premier ministre
01:03:00d'Emmanuel Macron
01:03:01il faut un profil
01:03:02dit Sébastien Lecornu
01:03:03loin des appétits partisans
01:03:04qui ne rêvent pas
01:03:05de la présidentielle
01:03:06et qui parlent
01:03:07à la droite et à la gauche
01:03:08est-ce que ça existe vraiment ?
01:03:09on verra ça avec Anthony Legault
01:03:10et dans ce contexte
01:03:11la réforme des retraites
01:03:12va-t-elle s'arrêter net ?
01:03:13Elisabeth Borne
01:03:14persiste et signe
01:03:15sur BFM TV
01:03:16celle qui a porté le texte
01:03:17souhaite le suspendre
01:03:19jusqu'à la prochaine présidentielle
01:03:20concrètement
01:03:20cela veut dire un départ
01:03:22peut-être à la retraite
01:03:23avant 63 ans
01:03:24on vous explique tout
01:03:25dans l'actualité également
01:03:27l'espoir
01:03:27l'espoir au Proche-Orient
01:03:28après la signature
01:03:29de cet accord historique
01:03:30entre Israël et le Hamas
01:03:32scène de liesse
01:03:33du côté de la bande de Gaza
01:03:35espoir aussi
01:03:36des familles
01:03:36des otages
01:03:37qui espèrent les voir revenir
01:03:38dès ce week-end
01:03:39la météo marque
01:03:40Oui avec une amélioration
01:03:42mais qui arrivera demain
01:03:43donc pour aujourd'hui
01:03:44encore pas mal de nuages
01:03:45quelques précipitations
01:03:46mais des éclaircies
01:03:46sur la côte d'Opale
01:03:47ainsi qu'entre eux
01:03:48La Rochelle, Poitiers et Bordeaux
01:03:50Alors que Robert Badinter
01:03:55fera son entrée
01:03:56dans quelques heures
01:03:57maintenant au Panthéon
01:03:58Vincent Vantiguem
01:03:59on a appris que sa tombe
01:04:01en région parisienne
01:04:02avait été profanée
01:04:03Oui des tags
01:04:05des inscriptions
01:04:05qui ont été découvertes
01:04:06sur la tombe
01:04:07qui se trouvent
01:04:07au cimetière parisien
01:04:08de Bagneux
01:04:09alors c'est bien
01:04:10un cimetière de la ville de Paris
01:04:11mais hors les murs de la ville
01:04:12puisque Paris dispose
01:04:14de cimetières
01:04:14dans des villes
01:04:15de banlieue
01:04:17notamment à Thiers
01:04:17ou à Bagneux
01:04:18des inscriptions
01:04:19à la peinture bleue
01:04:20qui ont été découvertes
01:04:21sur la tombe
01:04:21de Robert Badinter
01:04:22des tags
01:04:23liés à ses engagements
01:04:25contre la peine de mort
01:04:26et pour la dépénalisation
01:04:27de l'homosexualité
01:04:28nous indique
01:04:28la mairie de Bagneux
01:04:30il y a une enquête
01:04:31évidemment qui a été ouverte
01:04:32c'est la sûreté territoriale
01:04:33des Hauts-de-Seine
01:04:34qui est en charge
01:04:34des investigations
01:04:35et les enquêteurs
01:04:36sont déjà sur place
01:04:37Et le lieu
01:04:38n'était pas particulièrement sécurisé
01:04:39A priori non
01:04:40des informations
01:04:41dont on dispose à ce stade
01:04:42il n'y a pas de caméra
01:04:43de vidéosurveillance
01:04:44dans les allées du cimetière
01:04:45il n'y avait pas
01:04:46de gardiennage particulier
01:04:47à l'occasion
01:04:48de la panthéonisation
01:04:49ce soir de Robert Badinter
01:04:50et c'est aussi
01:04:51dans ce contexte-là
01:04:51que les faits sont survenus
01:04:52On ne montrera pas
01:04:54les images de ces tags
01:04:55à la demande de la famille
01:04:56c'est important de dire
01:04:57que la dépouille
01:04:58de Robert Badinter
01:04:59va rester là
01:05:00à Bagneux
01:05:01Et c'était prévu
01:05:02avant cette dégradation
01:05:03il faut bien le préciser
01:05:04c'est Elisabeth Badinter
01:05:05un saveuve
01:05:06qui avait expliqué
01:05:06cette démarche
01:05:07notamment dans les colonnes
01:05:08de libération
01:05:08en expliquant qu'elle voulait
01:05:10être enterrée avec lui
01:05:11et donc ce serait
01:05:12au cimetière de Bagneux
01:05:13ce qui va se passer
01:05:14pour la cérémonie
01:05:15de panthéonisation
01:05:16en fin de journée
01:05:17c'est donc un cénotave
01:05:18c'est-à-dire un cercueil
01:05:19sans corps
01:05:20sans dépouille
01:05:20qui va être conduit
01:05:21au panthéon
01:05:22mais il y aura quand même
01:05:23des objets
01:05:24quatre objets à l'intérieur
01:05:25d'abord la robe d'avocat
01:05:26de Robert Badinter
01:05:27celle qu'il a portée
01:05:28avant de devenir garde des Sceaux
01:05:29celle avec laquelle
01:05:30il a combattu la peine de mort
01:05:31lors de célèbres procès d'assise
01:05:32et puis trois livres
01:05:33Les choses vues
01:05:37publiées à titre posthume
01:05:39et puis également
01:05:40une biographie de Condorcet
01:05:41et surtout Idis
01:05:42qui est le livre-hommage
01:05:43que Robert Badinter
01:05:44avait écrit
01:05:45à la mémoire de sa grand-mère
01:05:46morte dans les camps d'extermination
01:05:48Beaucoup de réactions politiques
01:05:49à commencer par celle
01:05:50d'Emmanuel Macron
01:05:51qui prononcera un discours
01:05:52à 19h30 au panthéon
01:05:54lors de cette cérémonie
01:05:55la tombe de Robert Badinter
01:05:57a été profanée
01:05:57honte à ceux
01:05:58qui ont voulu souiller sa mémoire
01:06:00ce soir il entrera au panthéon
01:06:02demeure éternelle
01:06:03de la conscience de la justice
01:06:04réaction aussi
01:06:06de Jean-Luc Mélenchon
01:06:07qui lui parle
01:06:08d'une agression
01:06:09ignoble
01:06:10d'extrême droite
01:06:11contre la tombe
01:06:12de Robert Badinter
01:06:13la France
01:06:14c'est Robert Badinter
01:06:16dit-il
01:06:17il s'avance un peu
01:06:18il s'avance un peu
01:06:19parce que comme le disait Vincent
01:06:20pour le moment
01:06:21une enquête
01:06:21va sans doute être ouverte
01:06:22donc elle ne fait que commencer
01:06:23on ne sait pas
01:06:24qui sont les auteurs
01:06:26de cette profanation
01:06:27je retiens également
01:06:28la réaction
01:06:29d'Olivier Faure
01:06:30le premier secrétaire
01:06:31du parti socialiste
01:06:32qui dit
01:06:32honte aux profanateurs
01:06:33comme à tous ceux
01:06:34qui se réjouissent
01:06:35de cet acte
01:06:36ils apprendront
01:06:36que les idées ne meurent pas
01:06:38et que leur lâcheté
01:06:39n'intimidera aucun
01:06:41de ceux
01:06:41qui entendent prolonger
01:06:42l'oeuvre humaniste
01:06:44de Robert Badinter
01:06:44et c'est vrai
01:06:45que Robert Badinter
01:06:46tout au long de sa vie
01:06:47il n'a cessé
01:06:47de combattre les obscurantismes
01:06:49les extrémismes
01:06:50et au contraire
01:06:51de défendre l'humanisme
01:06:53les droits humains
01:06:53on retient évidemment
01:06:54l'abolition de la peine de mort
01:06:55mais on oublie que c'est lui
01:06:57qui s'est mis en première ligne
01:06:59pour offrir des conditions
01:07:01de vie dignes aux détenus
01:07:03c'est lui qui a permis
01:07:04à chaque citoyen
01:07:05de pouvoir saisir
01:07:06la cour européenne
01:07:07des droits de l'homme
01:07:08les droits de l'homme
01:07:09les droits humains
01:07:09c'était la matrice
01:07:11de tous les combats
01:07:12que menait Robert Badinter
01:07:13d'où d'ailleurs
01:07:14son entrée au Panthéon
01:07:15ce soir
01:07:16aux côtés des grands hommes
01:07:17et des grandes femmes
01:07:18de l'histoire de France
01:07:19Édition spéciale sur BFM TV
01:07:20dès 18h
01:07:22pour suivre cette
01:07:22entrée au Panthéon
01:07:25avec évidemment
01:07:26le discours
01:07:27du chef de l'Etat
01:07:28dont on suivra
01:07:29les messages
01:07:30plus politiques
01:07:31vu le contexte
01:07:33et le feuilleton
01:07:33autour de la nomination
01:07:34d'un nouveau Premier ministre
01:07:35Avec cette question
01:07:36dans le même temps
01:07:37aura-t-on
01:07:38un Premier ministre
01:07:39demain soir
01:07:40pour la quatrième fois
01:07:41depuis la dissolution
01:07:42le chef de l'Etat
01:07:42doit trouver
01:07:43un nouveau nom
01:07:44pour Matigny
01:07:45on va retrouver
01:07:46Anthony Lebeau
01:07:46qui se trouve devant
01:07:47l'Elysée
01:07:48Anthony
01:07:49est-ce qu'on sait
01:07:49si le président
01:07:50a déjà
01:07:51un nom en tête
01:07:52est-ce qu'il continue
01:07:53à consulter
01:07:54Et s'il a un nom en tête
01:07:59rien n'indique
01:08:00pour sûr
01:08:00que ce sera ce nom
01:08:01qui sera effectivement
01:08:02et définitivement
01:08:03écrit dans le communiqué
01:08:04de l'Elysée
01:08:05d'ici à demain soir
01:08:05Emmanuel Macron consulte
01:08:07évidemment depuis ce matin
01:08:08ses proches
01:08:09ses conseillers
01:08:10et sans doute
01:08:10que cet après-midi
01:08:11sera accaparé
01:08:13finalement par trois rendez-vous
01:08:14puisqu'on vient d'apprendre
01:08:15à l'instant
01:08:15notamment que le président
01:08:16de la République
01:08:16va recevoir à l'Elysée
01:08:17le premier ministre du Qatar
01:08:18ensuite il se rendra
01:08:20au Quai d'Orsay
01:08:21au ministère des Affaires étrangères
01:08:22pour participer
01:08:23à une réunion
01:08:24consacrée au plan
01:08:25de paix américain
01:08:26à Gaza
01:08:26et puis ensuite
01:08:27en fin de journée
01:08:27il assistera
01:08:28à la panthéonisation
01:08:29de Robert Badinter
01:08:30il lui restera donc
01:08:31à l'issue de cette journée
01:08:32un petit peu plus de 30 heures
01:08:34entre 25 et 30
01:08:36finalement
01:08:36pour essayer de trouver
01:08:37ce premier ministre
01:08:38qui ne tombera pas
01:08:39au bout de quelques semaines
01:08:40ou une journée
01:08:40d'ailleurs vers qui
01:08:41va-t-il se diriger
01:08:43va-t-il renommer
01:08:44notamment un premier ministre
01:08:45du socle commun
01:08:46déjà trois gouvernements
01:08:47sont tombés
01:08:48et d'ailleurs les oppositions
01:08:49n'en veulent pas
01:08:49et plus du tout
01:08:50peut-il renommer
01:08:51nommer d'ailleurs tout court
01:08:53un premier ministre de gauche
01:08:54jusqu'à présent
01:08:55il refuse une cohabitation
01:08:56avec la gauche
01:08:57ou peut-il en troisième option
01:08:59essayer de trouver
01:08:59un profil politique
01:09:00hors du jeu des partis
01:09:01qui n'a pas d'ambition
01:09:03pour la présidentielle de 2027
01:09:04qui serait d'une sensibilité
01:09:05de gauche ou de droite
01:09:07mais au-dessus
01:09:07de la mêlée politicienne
01:09:08finalement
01:09:09il peut aussi écouter
01:09:10les conseils
01:09:10qu'a formulé Sébastien Lecornu
01:09:12son premier ministre
01:09:13démissionnaire
01:09:13hier soir à la télévision
01:09:14qui a dit qu'il fallait
01:09:16que la prochaine équipe
01:09:17gouvernementale
01:09:17soit déconnectée
01:09:19de la présidentielle de 2027
01:09:20et qu'elle puisse essayer
01:09:22de créer un débat
01:09:24de mettre un débat
01:09:25à l'Assemblée nationale
01:09:26sur la réforme des retraites
01:09:28à la fin
01:09:28c'est Emmanuel Macron
01:09:29qui tranchera
01:09:30et il devra trancher vite
01:09:31parce qu'un conseiller
01:09:32gouvernemental nous dit
01:09:33que le calendrier
01:09:34budgétaire est serré
01:09:35et qu'il faut présenter
01:09:36une première copie du budget
01:09:38lundi 13 octobre
01:09:39en Conseil des ministres
01:09:40Anthony Lebos
01:09:41avec Vincent Berthézaine
01:09:42alors justement
01:09:42quel est cet oiseau rare
01:09:44quelle chance a-t-il
01:09:45d'échapper à une censure
01:09:46quels sont les favoris
01:09:47ce sera notre à la une
01:09:49dans quelques minutes
01:09:49autre question
01:09:50va-t-on revenir
01:09:51sur la réforme des retraites
01:09:52c'est ce que demande
01:09:54Elisabeth Borne
01:09:55elle l'a fait à nouveau
01:09:56sur BFM TV
01:09:57ce matin
01:09:58on rappelle que c'est
01:09:59une réforme progressive
01:10:00et donc
01:10:01et bien une suspension
01:10:02pourrait tout changer
01:10:04Mathéo Rivière
01:10:04de l'aveu même
01:10:07de Sébastien Lecornu
01:10:08les contours
01:10:09d'une suspension
01:10:10de la réforme des retraites
01:10:11sont encore flous
01:10:12ça dépend ce qu'on suspend
01:10:13ça dépend combien de temps
01:10:14on suspend
01:10:15Elisabeth Borne
01:10:16qui avait ouvert la porte
01:10:17à une suspension
01:10:18de sa propre réforme
01:10:19rappelle également
01:10:20que cette suspension
01:10:21reste à définir
01:10:22je n'ai pas dit
01:10:23qu'il fallait bazarder
01:10:24la réforme des retraites
01:10:25j'ai dit
01:10:26qu'il fallait examiner
01:10:28les modalités
01:10:29et les conséquences
01:10:30concrètes
01:10:31d'une suspension
01:10:32de la réforme
01:10:34à gauche
01:10:34une mosaïque
01:10:35de position
01:10:36l'abrogation
01:10:37côté écologiste
01:10:38la suspension
01:10:39côté socialiste
01:10:41à droite justement
01:10:42les LR retoquent
01:10:43cette idée
01:10:44même si certains députés
01:10:45sont prêts à l'accepter
01:10:46pour sauver le budget
01:10:47si nous voulons
01:10:49faire des pas significatifs
01:10:50il faut que nous soyons
01:10:51capables d'expliquer
01:10:51aux français
01:10:52que oui nous sommes prêts
01:10:53à faire des concessions
01:10:54qui vont à l'encontre
01:10:55de nos convictions
01:10:56et que nous reviendrons
01:10:57sur les retraites
01:10:58sur la taxation
01:10:59les partenaires sociaux
01:11:01eux
01:11:01restent sur leur réforme
01:11:02position antérieure
01:11:03pour la CFDT
01:11:05il faudrait revenir
01:11:06au projet de 2019
01:11:07la CFDT
01:11:09elle veut un retour
01:11:10du débat
01:11:10autour de la question
01:11:11de la retraite
01:11:12à la carte
01:11:13la retraite par points
01:11:14qui a été engagée
01:11:16en 2019
01:11:16stoppée en 2020
01:11:18le MEDEF
01:11:20ne veut pas
01:11:20d'une suspension
01:11:21un faux gage
01:11:22de stabilité
01:11:23donc si c'est acheté
01:11:24de la stabilité
01:11:25au prix
01:11:26au prix d'un
01:11:27alourdissement considérable
01:11:28de l'endettement
01:11:29du pays
01:11:30et de la remise
01:11:31en cause de sa croissance
01:11:32et de son pouvoir d'achat
01:11:33pour acheter
01:11:33deux mois
01:11:34trois mois
01:11:34de stabilité
01:11:35je dis non
01:11:36il ne faut pas toucher
01:11:37à cette réforme
01:11:37donc nous
01:11:38nous appelons
01:11:39toutes les formations
01:11:39politiques
01:11:40à la raison
01:11:41pour l'heure
01:11:42les conditions concrètes
01:11:44pour les salariés
01:11:45ne sont pas encore connues
01:11:47l'actualité
01:11:47l'actualité c'est le Proche-Orient
01:11:48aussi
01:11:48rien ne sera plus
01:11:50jamais grand
01:11:52que cela
01:11:53rien ne sera aussi grand
01:11:54que cela
01:11:55voilà la réaction
01:11:55de Donald Trump
01:11:56très fier d'avoir arraché
01:11:57un accord entre Israël
01:11:59et le Hamas
01:11:59accord historique
01:12:00qui pourrait mettre fin
01:12:02à deux ans de guerre
01:12:03d'où la liesse
01:12:04côté bande de Gaza
01:12:05l'espoir aussi
01:12:06des familles
01:12:07des otages israéliens
01:12:08oui l'annonce a été saluée
01:12:09dans le monde entier
01:12:10côté palestinien
01:12:12donc vous le voyez aussi
01:12:13avec des liesses
01:12:14dès hier soir
01:12:14et puis l'espoir
01:12:15des familles
01:12:16des otages
01:12:16ils sont 20 encore en vie
01:12:18et selon Donald Trump
01:12:19ils pourraient rentrer chez eux
01:12:20dès ce week-end
01:12:21Elisa Trana
01:12:22qu'on retrouvera tout à l'heure
01:12:25c'est l'heure
01:12:2613h42
01:12:27du dossier
01:12:28à la une
01:12:29Matignon
01:12:30qui
01:12:31tient la corde
01:12:32Matignon
01:12:32quel est l'oiseau rare
01:12:34il faut dire quoi
01:12:34mouton à cinq pattes
01:12:35qui a le bon profil
01:12:37sans ambition présidentielle
01:12:39qui peut avoir
01:12:40une majorité
01:12:41assez solide
01:12:42aussi pour éviter
01:12:42la censure
01:12:43on va en parler
01:12:44avec Marie Chantret
01:12:45la chef du service politique
01:12:46de BFM TV
01:12:47Laurent Neumann
01:12:47est toujours là
01:12:48Anthony Lebos
01:12:49à l'Elysée
01:12:50Parole de français aussi
01:12:51on sera un peu partout
01:12:52mais d'abord
01:12:52tiens
01:12:53le sortant
01:12:53on va l'écouter
01:12:54alors
01:12:58on va l'écouter
01:12:59dans un instant
01:13:00c'est vrai
01:13:01qu'on peut se demander
01:13:03qui succédera
01:13:04à Sébastien Lecornu
01:13:05Valentin Demet
01:13:06quels sont les noms
01:13:07qui reviennent
01:13:08le plus
01:13:09Mathieu Roseline
01:13:11quatre personnalités
01:13:12sont actuellement
01:13:13citées pour aller
01:13:14à Matignon
01:13:14Pierre Moscovici
01:13:15Bernard Cazeneuve
01:13:16Laurent Berger
01:13:18et Jean-Louis Borloo
01:13:19que vous allez voir
01:13:19ça apparaître
01:13:20dans un instant
01:13:21sur cet écran
01:13:23tous répondent en fait
01:13:24à un critère
01:13:25qui semble essentiel
01:13:26selon Sébastien Lecornu
01:13:27c'est qu'ils ne sont pas
01:13:29candidats
01:13:29à l'élection présidentielle
01:13:31en tout cas
01:13:32ils ne l'ont pas
01:13:32déclaré publiquement
01:13:34d'abord
01:13:35Jean-Louis Borloo
01:13:35s'il veut bien
01:13:36s'afficher
01:13:37voilà vous voyez
01:13:37Pierre Moscovici
01:13:38Bernard Cazeneuve
01:13:38Laurent Berger
01:13:39et Jean-Louis Borloo
01:13:40on commence donc
01:13:41avec Jean-Louis Borloo
01:13:42qui présente
01:13:42plusieurs avantages
01:13:43depuis quelques heures
01:13:44le nom de l'ancien ministre
01:13:45de l'écologie
01:13:46sous Nicolas Sarkozy
01:13:47est régulièrement cité
01:13:48d'abord il ne fait plus
01:13:49partie de la vie politique
01:13:50depuis 2014
01:13:51il connaît parfaitement
01:13:52le fonctionnement du Parlement
01:13:53et il représente
01:13:54le centre droit
01:13:55incourant
01:13:56capable de négocier
01:13:57sur sa gauche
01:13:57et sur sa droite
01:13:59néanmoins
01:13:59selon nos informations
01:14:00il ne serait pas
01:14:01vraiment intéressé
01:14:02par le poste
01:14:03autre nom cité
01:14:04Laurent Berger
01:14:05il revient souvent
01:14:06l'ancien leader
01:14:07de la CFDT
01:14:08avait déjà été évoqué
01:14:09l'an passé
01:14:09pour succéder
01:14:10à Gabriel Attal
01:14:11ancien syndicaliste
01:14:13il est rompu
01:14:14à l'exercice
01:14:14des négociations
01:14:15il peut plaire à gauche
01:14:17moins à la droite
01:14:18puisqu'il était contre
01:14:18la réforme des retraites
01:14:19Valentin
01:14:20on a aussi un ancien
01:14:21premier ministre
01:14:21qui fait son retour
01:14:22oui c'est un autre profil
01:14:24de gauche
01:14:24Bernard Cazeneuve
01:14:25il a déjà été
01:14:26premier ministre
01:14:26sous François Hollande
01:14:27il a aussi été
01:14:28ministre de l'intérieur
01:14:29à gauche
01:14:30comme à droite
01:14:31on loue sa stature
01:14:32d'homme d'état
01:14:33Pierre Moscovici
01:14:34est également avancé
01:14:36parmi les premiers ministrables
01:14:37l'actuel président
01:14:38de la Cour des Comptes
01:14:39est certes
01:14:40un ancien membre
01:14:41du parti socialiste
01:14:42mais c'est aussi
01:14:43un ancien ministre
01:14:44de l'économie
01:14:45et des finances
01:14:45il est donc conscient
01:14:47qu'il faut rétablir
01:14:48les comptes de la France
01:14:48en urgence
01:14:50un point essentiel
01:14:50contenu du contexte financier
01:14:52et puis
01:14:52il y a un nom
01:14:53qu'on n'a pas cité
01:14:54c'est celui
01:14:55évidemment de Sébastien Lecornu
01:14:56rien ne dit
01:14:57qu'Emmanuel Macron
01:14:58ne le renommera pas
01:14:59à Matignon
01:15:00il a d'ailleurs répété hier
01:15:01qu'il était
01:15:01un moine soldat
01:15:02de là à rempiler
01:15:03il n'y a qu'un pas
01:15:04en revanche
01:15:05pas sûr du tout
01:15:06que cela plaise
01:15:07au parti de gauche
01:15:08Alors justement
01:15:09l'hypothèse
01:15:10Lecornu bis
01:15:12un gouvernement
01:15:12Lecornu 2
01:15:13on peut vraiment y croire
01:15:14Marie Chantret ?
01:15:15C'est vrai que cette hypothèse
01:15:16a circulé dès hier
01:15:18Roselyne
01:15:19le fait que
01:15:20Emmanuel Macron
01:15:21puisse renommer
01:15:22son premier ministre
01:15:23démissionnaire
01:15:24car
01:15:25ayant
01:15:26dans ses dernières
01:15:27consultations
01:15:28et réussi
01:15:29finalement
01:15:30à arracher
01:15:31ou en tout cas
01:15:32par l'impacte
01:15:34de non-censure
01:15:34peut-être pas
01:15:35mais fait des pas
01:15:36notamment à l'endroit
01:15:38du parti socialiste
01:15:39je pense au renoncement
01:15:40au 49-3
01:15:41et sans doute
01:15:42Laurent
01:15:43on y reviendra
01:15:44les retraites
01:15:46et une suspension
01:15:47de la réforme
01:15:48il ne le dit pas
01:15:49tel que hier
01:15:50lors de son intervention
01:15:51au 20h
01:15:52au contraire
01:15:53mais il dit
01:15:53qu'un débat
01:15:54devra avoir lieu
01:15:55que c'est indispensable
01:15:56et quand il le dit
01:15:58hier soir
01:15:58il a mandat
01:15:59pour le dire
01:16:00il n'y va pas
01:16:01tout seul
01:16:02comprendre
01:16:02qu'il a évoqué
01:16:04ce point
01:16:04avec le chef de l'État
01:16:06Emmanuel Macron
01:16:06alors ça c'est
01:16:07pour le fond
01:16:08mais quand même
01:16:08sur la forme
01:16:09Laurent Neumann
01:16:10renommé
01:16:11Sébastien Lecornu
01:16:12quand on a parlé
01:16:13de rupture
01:16:14quand tout doit changer
01:16:15vis-à-vis de l'opinion publique
01:16:16ça ne pose pas un problème
01:16:17ce serait la continuité
01:16:19donc il faudrait un changement
01:16:21et le changement
01:16:21il commence à s'esquisser
01:16:23c'est un gouvernement
01:16:24où il n'y aura
01:16:25sans doute pas
01:16:25Bruno Retailleau
01:16:26où il n'y aura
01:16:27sans doute aucun
01:16:28des candidats putatifs
01:16:29à l'élection présidentielle
01:16:31et soyons clairs
01:16:32s'il n'y a pas
01:16:32Bruno Retailleau
01:16:33il n'y aura pas
01:16:34de ministre LR non plus
01:16:35donc de facto
01:16:36le gouvernement
01:16:37d'un Lecornubis
01:16:39ne ressemblerait pas
01:16:40forcément
01:16:41à celui
01:16:41qui a été présenté
01:16:42dans un premier temps
01:16:43et qui a duré
01:16:44je crois une quinzaine d'heures
01:16:45donc ce serait
01:16:46une forme de changement
01:16:47j'ajoute à ce que disait Marie
01:16:48un troisième élément
01:16:50qu'a évoqué
01:16:51Sofiane tout à l'heure
01:16:52hier soir
01:16:53le Premier ministre a dit
01:16:55qu'on était plus
01:16:55sur 4,6 de déficit
01:16:57mais en dessous de 5
01:16:59pour moi
01:16:59en dessous de 5
01:17:00c'est 4,9
01:17:01ça veut dire qu'on est plus
01:17:02sur la feuille de route
01:17:03de François Bayrou
01:17:0344 milliards d'euros
01:17:05d'économies à trouver
01:17:06mais qu'on est sans doute
01:17:07plus entre 30 et 32 milliards
01:17:09les 12 ou 14 milliards
01:17:11de différences
01:17:12ils font toute la différence
01:17:14pour pouvoir discuter
01:17:15avec le parti socialiste
01:17:16parce que ça veut dire
01:17:17qu'on peut trouver du gras à moud
01:17:18pour faire un peu de relance
01:17:19pour aider un peu
01:17:20les services publics
01:17:21pour financer
01:17:22la possible
01:17:23suspension
01:17:25de la réforme des retraites
01:17:26donc
01:17:26il y a des possibilités
01:17:28mais quelle équipe justement
01:17:29pour porter ce programme
01:17:31est-ce qu'il faut revenir
01:17:32à l'idée d'un gouvernement
01:17:33technique
01:17:34avec une personnalité
01:17:36qui serait au-dessus
01:17:36de la mêlée
01:17:37comme Jean-Louis Borloo
01:17:38écoutez Bruno Rotaillot
01:17:39il n'a pas l'air contre
01:17:40il est disruptif
01:17:42et moi ce que
01:17:43ce que je pense
01:17:45c'est que
01:17:46dans notre crise politique
01:17:49il ne faut pas augmenter
01:17:51ce qu'on appelle
01:17:52le malaise démocratique
01:17:53Jean-Louis
01:17:54n'est pas
01:17:55ni de gauche
01:17:56ni macroniste
01:17:57dernièrement
01:17:58il ne l'était pas en tout cas
01:18:00et il est disruptif
01:18:01mais
01:18:02ce n'est pas moi qui nomme
01:18:03vous dites
01:18:04et juste
01:18:04le gouvernement technique
01:18:05ça c'est un truc
01:18:06dans une situation politique
01:18:07pareil
01:18:07c'est une option pour vous
01:18:08substituer
01:18:10actuellement
01:18:11le gouvernement des choses
01:18:13au gouvernement des hommes
01:18:14me paraît être un risque
01:18:15alors
01:18:17il soutient quand même
01:18:18Jean-Louis Borloo
01:18:18en tout cas
01:18:19il ne balaye pas
01:18:20il ne balaye pas
01:18:21l'hypothèse
01:18:22et c'est vrai
01:18:22que le nom de
01:18:23Jean-Louis Borloo
01:18:24revient avec insistance
01:18:26ces dernières heures
01:18:27alors attention
01:18:27quand parfois
01:18:29des noms reviennent
01:18:30avec insistance
01:18:31comme cela
01:18:31ce n'est pas forcément
01:18:33bon signe
01:18:33et puis si il plaît trop
01:18:34à la droite
01:18:35est-ce qu'il peut plaire
01:18:35à la gauche aussi
01:18:36effectivement
01:18:37mais certains à gauche
01:18:38disent
01:18:39peut-être pourquoi pas
01:18:41non plus
01:18:41vous avez
01:18:42ce qu'il a fait
01:18:43pour les quartiers sensibles
01:18:45les quartiers prioritaires
01:18:46son engagement
01:18:47pour l'écologie
01:18:48le fait aussi
01:18:49qu'il s'est fâché
01:18:49très fort
01:18:50avec Emmanuel Macron
01:18:51au début du mandat
01:18:52du président de la République
01:18:53en 2018
01:18:54je crois
01:18:55sur le plan
01:18:55le plan
01:18:57Borloo
01:18:57effectivement
01:18:58le fait qu'on se fâche
01:18:59avec le président
01:19:00de la République
01:19:00Emmanuel Macron
01:19:01ça peut plaire
01:19:01aussi à certains
01:19:03à gauche
01:19:04le principal intéressé
01:19:05c'est intéressant aussi
01:19:06son entourage
01:19:07et même lui-même dit
01:19:08moi j'ai aucun contact
01:19:09avec Matignon
01:19:09j'ai aucun contact
01:19:11avec l'Elysée
01:19:11son entourage dément
01:19:12mais il semblerait
01:19:15qu'il y ait des versions
01:19:16différentes
01:19:16qu'il démente
01:19:17auprès de certains
01:19:18et qu'il dise
01:19:19et donne une autre version
01:19:21à d'autres
01:19:21donc c'est vrai
01:19:22que ces dernières heures
01:19:23c'est une hypothèse
01:19:25qui prend un peu
01:19:26de corps
01:19:26après
01:19:27ces ambitions
01:19:29présidentielles
01:19:31ne sont pas existantes
01:19:32donc c'est vrai
01:19:33que ça pourrait
01:19:34coller dans le portrait
01:19:35robot
01:19:35qu'en a fait
01:19:37Sébastien Lecornu hier
01:19:38on a-t-il vraiment
01:19:39envie
01:19:40est-il vraiment là-dedans
01:19:41j'en doute
01:19:42après il y a
01:19:44l'option
01:19:45d'une coalition
01:19:46comme nos voisins
01:19:47savent faire
01:19:48écouter
01:19:48Elisabeth Borne
01:19:49ce matin sur BFM TV
01:19:51elle voudrait qu'on soit
01:19:51capable d'aller
01:19:52de l'heure
01:19:52jusqu'au PS
01:19:53notre enjeu
01:19:55aujourd'hui
01:19:56c'est de sortir
01:19:57d'une crise politique
01:19:58et de trouver
01:19:59un chemin
01:20:00trouver un chemin
01:20:01ça veut dire
01:20:02arriver à dialoguer
01:20:04avec les groupes
01:20:06parlementaires
01:20:07déjà pour permettre
01:20:08que le débat
01:20:08sur le budget
01:20:09puisse s'engager
01:20:11et ça veut dire
01:20:12aussi
01:20:12arriver à trouver
01:20:14des compromis
01:20:14de la droite républicaine
01:20:16au parti socialiste
01:20:18alors problème
01:20:19l'EPS
01:20:19n'en veut pas
01:20:20de cette coalition
01:20:21écoutez
01:20:21ça n'existe pas
01:20:24je crois que
01:20:25non
01:20:26parce que moi
01:20:26j'estime que
01:20:27Emmanuel Macron
01:20:28a créé énormément
01:20:29de confusion
01:20:30ces huit dernières années
01:20:31sont
01:20:32soi-disant
01:20:33et de droite
01:20:34et de gauche
01:20:35on sait tous
01:20:36ce que ça a donné
01:20:37c'est et de droite
01:20:38et de droite
01:20:38avec une politique
01:20:40ultra-libérale
01:20:40qui n'a rien à envier
01:20:42aux républicains
01:20:43qui a permis
01:20:44justement
01:20:45d'effacer
01:20:46un certain nombre
01:20:47de clarté
01:20:48dans ce que nous portons
01:20:49les uns et les autres
01:20:50et vous qui nous regardez
01:20:52que voulez-vous
01:20:52vous qui suivez
01:20:53ce feuilleton
01:20:54jour après jour
01:20:55parole de français
01:20:56avec Marie Jentric
01:20:57Marie est-ce que
01:20:58est-ce qu'autour de vous
01:20:59on y croit
01:21:00un premier ministre
01:21:01capable de rassembler
01:21:02très largement
01:21:03non
01:21:05on n'y croit pas du tout
01:21:06les gens sont assez
01:21:07exaspérés
01:21:09désabusés
01:21:09voire même
01:21:10atterrés
01:21:11par la situation politique
01:21:12certains
01:21:12comparent cette situation
01:21:14politique
01:21:14à la série
01:21:15Dallas
01:21:15d'autres nous disent
01:21:16que c'est un sketch
01:21:17on parlait tout à l'heure
01:21:18avec une jeune femme
01:21:19de 22 ans
01:21:19une étudiante
01:21:20qui nous disait
01:21:20que sur les réseaux sociaux
01:21:22une vidéo circule
01:21:24concernant le gouvernement
01:21:25sur la célèbre chanson
01:21:26ça s'en va
01:21:26et ça revient
01:21:27de Claude François
01:21:28et que ça résumait
01:21:29assez bien
01:21:29au final
01:21:30son état d'esprit
01:21:31effectivement
01:21:31quand on parle avec les gens
01:21:32ils ont du mal
01:21:33à voir la lumière
01:21:34au bout du tunnel
01:21:34écoutez
01:21:35je ne vois pas
01:21:38ce qu'il peut faire
01:21:38je pense qu'il est
01:21:40il est un peu
01:21:41dans une impasse
01:21:42je pense que
01:21:44aux prochaines échéances
01:21:45électorales
01:21:45que ce soit
01:21:46assemblée nationale
01:21:48ou présidentielle
01:21:49tout ça
01:21:50ça fait le jeu
01:21:50du fond national
01:21:51peut-être
01:21:52bon moi c'est un avis
01:21:53personnel
01:21:53mais essayer d'aller
01:21:55plus vers la gauche
01:21:55puisque pour l'instant
01:21:56on a vu qu'il avait
01:21:57essayé de faire des alliances
01:21:58avec la droite
01:21:59sans aller jusqu'à
01:22:00l'extrême droite
01:22:00mais que ça fonctionnait pas
01:22:01donc bon
01:22:02peut-être que
01:22:02la solution
01:22:03la sortie de crise
01:22:04c'est de se retourner
01:22:05vers l'autre côté
01:22:05pour au moins
01:22:06essayer
01:22:07et voir si ça fonctionne
01:22:07puisque pour l'instant
01:22:08c'est quelque chose
01:22:08qui n'a pas du tout
01:22:09été testé
01:22:10ce qu'il faut souligner
01:22:11aussi c'est que
01:22:12beaucoup de français
01:22:12nous disaient que
01:22:13même si les options
01:22:14de dissolution
01:22:15de l'assemblée nationale
01:22:16et de démission
01:22:17d'Emmanuel Macron
01:22:18n'étaient plus sur la table
01:22:19et bien eux
01:22:20ils auraient bien aimé
01:22:21voir soit une dissolution
01:22:22voire carrément
01:22:22un départ
01:22:23de la part du président
01:22:24de la république
01:22:25je terminerai en citant
01:22:26les mots assez crus
01:22:27d'un monsieur
01:22:28que l'on a croisé
01:22:28tant que Macron
01:22:29ne dégagera pas
01:22:30rien ne changera
01:22:31voilà ce qu'on nous dit
01:22:32ça a le mérite d'être libre
01:22:33merci Marie-Jentric
01:22:34avec Philippine David
01:22:35quand on a parlé
01:22:37de cette alliance
01:22:38de la droite au PS
01:22:39vous avez réagi
01:22:40unanimement
01:22:41Marie et Laurent
01:22:42ça vous semble impossible
01:22:43c'est ça ?
01:22:44Marie sera d'accord
01:22:45il y a des questions
01:22:45qui sont plus simples
01:22:46que d'autres
01:22:46celle-là
01:22:47elle est extrêmement simple
01:22:48ça n'arrivera pas
01:22:49point
01:22:49mais alors comment échapper
01:22:50à la censure
01:22:50moi je vous en pose
01:22:51une plus compliquée
01:22:52mais attendez
01:22:52c'est deux choses différentes
01:22:53une coalition
01:22:54c'est-à-dire au sein
01:22:54d'un même gouvernement
01:22:56des ministres de droite
01:22:57du centre et de gauche
01:22:59ça n'arrivera pas
01:22:59vous imaginez
01:23:00dans la même pièce
01:23:01Olivier Faure et Bruno Retailleau
01:23:02ça n'arrivera pas
01:23:03les uns comme les autres
01:23:04n'en veulent pas
01:23:05en revanche
01:23:06à l'Assemblée nationale
01:23:07un projet de budget
01:23:10qui pourrait être voté
01:23:11par les uns
01:23:12et par les autres
01:23:13c'est bien ce que cherche
01:23:14le futur Premier ministre
01:23:15c'est bien ce vers quoi
01:23:17il faut aller
01:23:18pour essayer de sortir
01:23:19des blocages
01:23:20dans lesquels
01:23:21on se trouve
01:23:22comprenez que c'est compliqué
01:23:23et c'est pour ça
01:23:24qu'on a tant de mal
01:23:25à imaginer un Premier ministre
01:23:26qui soit capable
01:23:27de mettre tous ces gens-là
01:23:28d'accord
01:23:28sur des mesures
01:23:30qu'ils gouvernent ensemble
01:23:31ça n'arrivera pas
01:23:31mais qu'ils trouvent déjà
01:23:33un point d'accord
01:23:34sur le budget
01:23:35ce sera déjà énorme
01:23:36et on sent du côté
01:23:37notamment des républicains
01:23:38quelques petites inflexions
01:23:40ça serait finalement
01:23:41pas de participation
01:23:42à un gouvernement
01:23:44mais peut-être
01:23:45un soutien
01:23:46parce que
01:23:47certaines
01:23:48petites
01:23:49bougées
01:23:50pourraient aller
01:23:51dans leur sens
01:23:52je pense notamment
01:23:53à la réforme
01:23:54à la réforme
01:23:54des retraites
01:23:55sur lequel
01:23:56ils ne sont pas du tout
01:23:57arc-boutés
01:23:57en tout cas
01:23:58pas la totalité
01:23:59des députés LR
01:24:00qui sont au total
01:24:01on le rappelle
01:24:02Laurent Boqué a dit hier
01:24:03une grande majorité
01:24:05des 50 députés
01:24:05de droite
01:24:06sont d'accord
01:24:06pour poursuivre
01:24:07le travail
01:24:08avec le socle commun
01:24:08et réaction très importante
01:24:10de Philippe Juvin
01:24:11qui est le nouveau
01:24:11rapporteur général
01:24:12du budget
01:24:13qui lui aussi
01:24:14est républicain
01:24:14il a dit
01:24:15je cite
01:24:16on discutera
01:24:17avec tout Premier ministre
01:24:18à la seule condition
01:24:19évidemment
01:24:19qu'il ne soit pas de gauche
01:24:20et à entendre
01:24:21les uns et les autres
01:24:22on se demande aussi
01:24:22ce qui va rester
01:24:23du fameux camp
01:24:23présidentiel
01:24:25c'est vrai qu'Emmanuel Macron
01:24:26avait rassemblé
01:24:27très large
01:24:27écoutez Eric Dupond-Moretti
01:24:29l'ancien garde des Sceaux
01:24:30ce matin sur BFM TV
01:24:31qui tire à boulet rouge
01:24:33moi vous ne me mettez pas
01:24:36et vous ne conjuguez pas
01:24:38mon opinion politique
01:24:39au passé
01:24:40si vous le voulez bien
01:24:41écoutez je constate
01:24:43que quelques rats
01:24:44quittent le navire
01:24:45mais avant ça
01:24:46c'est le lot
01:24:47de tous les présidents
01:24:49qui ne peuvent pas
01:24:50se représenter
01:24:51et qui sont
01:24:51on va le dire comme ça
01:24:52en fin de règne
01:24:54Noémie Viera
01:24:55vous êtes du côté
01:24:55de Gouvieux
01:24:56dans l'Oise
01:24:57et vous avez interrogé
01:24:59des Français
01:24:59depuis ce matin
01:25:00pour avoir leur sentiment
01:25:01ils sont plutôt pessimistes
01:25:03ceux que vous avez rencontrés
01:25:04Noémie
01:25:05plutôt pessimistes
01:25:09voilà ce qu'ils disent
01:25:10ils changent de premier ministre
01:25:11comme on change de chemise
01:25:13mais nous notre vie
01:25:14elle ne change pas
01:25:15c'est une journée
01:25:16sans fin
01:25:17pour eux
01:25:17ils regardent cette scène politique
01:25:18comme un film
01:25:19qu'ils ont déjà vu
01:25:20mille fois
01:25:21et dont ils connaissent la fin
01:25:22ils voient le président
01:25:23comme isolé
01:25:24des personnes
01:25:25personnalités politiques
01:25:26ils parlent surtout entre eux
01:25:28mais jamais avec eux
01:25:29les Français
01:25:30certains n'osent même pas
01:25:31prendre la parole au micro
01:25:32tellement ils sont en colère
01:25:34écoutez les habitants
01:25:35de Gouvieux
01:25:35ce qui est déplorable
01:25:38c'est que
01:25:39les personnes
01:25:39n'arrivent pas
01:25:40à s'entendre
01:25:41sur une action
01:25:43qui est pour la France
01:25:45et puis
01:25:45chacun tire sa couverture
01:25:48ils perdent tout le monde
01:25:49que ce soit
01:25:50là, droite, là
01:25:51gauche, le centre
01:25:52tout ce qu'on veut
01:25:53parce qu'ils veulent tous
01:25:55la place
01:25:55une place qui n'est pas enviable
01:25:57qu'on n'ait pas quelqu'un
01:25:58comme Lecornu
01:25:58qui nous fasse un speedrun
01:26:00on va dire
01:26:00de Matignon
01:26:02parce que c'est assez compliqué
01:26:03mais au moins
01:26:04que le discours soit bien
01:26:06et qu'il n'y ait pas
01:26:07tout le temps
01:26:08des mentions de censure
01:26:09ras-le-bol sur des dissolutions
01:26:12des cohabitations
01:26:13des coalitions
01:26:13des mots qui pour eux
01:26:14ne changent rien
01:26:15à leur quotidien
01:26:16merci beaucoup Noémie
01:26:18allez pour finir
01:26:19votre pronostic
01:26:20un nom Marie
01:26:21Jean-Louis Borloo
01:26:22Laurent
01:26:23Sébastien Lecornu
01:26:26Sofiane
01:26:26François Villeroide-Gallot
01:26:28gouverneur de la Banque de France
01:26:29pour voter un budget
01:26:30ça c'est audacieux
01:26:31et on ira à l'Elysée
01:26:32dans un instant dans le non-stop
01:26:34pour continuer les pronostics
01:26:35on verra demain
01:26:36qui a gagné
01:26:37mais tout de suite la météo
01:26:38Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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