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  • il y a 5 jours
Chaque jour, Christophe Delay et Roselyne Dubois vous accompagnent de 12h à 14h dans Midi BFM.

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans le Midi BFM, toute l'actualité au plus proche de vous avec les envoyés spéciaux et les correspondants de BFM TV.
00:00:06Nous irons à Marseille avec Alexis Plouyette, avec ce nouveau crime perpétré en plein centre-ville.
00:00:12Un jeune de 20 ans a été tué de sang-froid en plein jour hier après-midi.
00:00:17Cette victime, c'est le petit frère d'Amin Kessassi, très engagé depuis des années contre le trafic de drogue à Marseille.
00:00:23Jean-Boufrit Forkest nous attend dans l'Aude, le cri de colère des viticulteurs et des vignerons de l'Aude et de l'Hérault
00:00:29qui vont manifester demain à Béziers car ils disent tout simplement qu'ils vont mourir si rien ne change.
00:00:35Nous irons à Borme-les-Muraza dans le Var avec Enzo Inzinger de BFM Toulon-Var.
00:00:40Les frelons asiatiques là-bas continuent de prospérer et pas seulement d'ailleurs dans le Var.
00:00:44Grâce à la douceur, il n'en finit pas mais ça ne devrait plus durer, il nous dira tout à l'heure, évidemment marqué.
00:00:51Et puis nous serons à Lyon pour le premier concert français de Lady Gaga.
00:00:53C'était hier soir, elle a rendu hommage notamment aux victimes des attentats du 13 novembre.
00:00:59A la table du Midi BFM, Charlotte Méritant que nous accueillons aujourd'hui pour la Conso.
00:01:03Le docteur Damien Thomasot va nous rejoindre pour la santé.
00:01:06Guillaume Paul est là pour l'économie.
00:01:07Marie Chantret pour la politique et Marc donc pour la météo.
00:01:11Voici le premier journal avec Roselyne Dubois.
00:01:13Bonjour Christophe, bonjour à tous.
00:01:29En ce vendredi à la une, un assassinat d'avertissement.
00:01:33Voilà selon le procureur ce qui s'est peut-être passé hier à Marseille.
00:01:37Un jeune homme de 20 ans tué en plein jour, c'est le frère d'Amin qui est s'assi, figure des quartiers nord,
00:01:42connu pour son combat auprès des victimes, des trafiquants de drogue.
00:01:46Les œufs, victimes de leur succès.
00:01:48On se retrouve tous régulièrement face à des rayons dégarnis, voire complètement vides,
00:01:51parce que la consommation a explosé.
00:01:53Un œuf, c'est moins cher que de la viande.
00:01:55Et les producteurs, vous le verrez, ont du mal à suivre.
00:01:57Le calendrier du budget est très serré, on le sait.
00:02:00Les députés devaient siéger ce week-end, mais finalement, ils font une pause.
00:02:03On est épuisés, disent-ils.
00:02:05Mais la gauche, elle est furieuse, accuse le gouvernement de leur faire perdre du temps.
00:02:09Et puis le temps météo, toujours cette douceur, Marc.
00:02:12Oui, en effet, les nuages sont de retour.
00:02:14La pluie aussi sur les Pyrénées et sur les Cévennes.
00:02:16Et ça n'empêche pas les températures d'être exceptionnellement élevées.
00:02:19Cette journée sera la plus douce jamais enregistrée aussi tard dans l'année.
00:02:23Jusqu'à 21 degrés à Nancy et localement des pointes à plus de 25 degrés.
00:02:27Et il va geler la semaine prochaine.
00:02:29Et il va geler la semaine prochaine, descendre d'air polaire la semaine prochaine.
00:02:32Ça va cailler.
00:02:33D'abord Marseille, donc avec ce nouveau crime.
00:02:35Un jeune de 20 ans, tué par balle en plein jour, hier après-midi,
00:02:38à deux pas de la plus grande salle de concert de la ville.
00:02:41Et cette victime est donc le petit frère d'Amin Kessassi, que vous voyez à l'écran,
00:02:45qui a déjà perdu un autre frère dans un règlement de compte lié au trafic de drogue.
00:02:49C'était il y a cinq ans et qui aujourd'hui est très engagé contre les ravages du narcotrafic.
00:02:55Reportage BFM Marseille-Provence avec Alexis Plouyette, Hugo Labrousse, Anne Boisise et Romain Langlais.
00:03:00L'attaque a été menée en plein jour devant cette pharmacie de Marseille.
00:03:07Au milieu de la circulation, deux individus surgissent à moto et abattent par balle un jeune homme de 20 ans.
00:03:13La victime, le petit frère d'Amin Kessassi, militant écologiste connu pour son combat contre le narco-banditisme dans la cité phocéenne.
00:03:20Un drame qui interroge sur un possible assassinat d'avertissement.
00:03:24Si tel était le cas, on entrerait dans une nouvelle phase où nous aurions franchi un cap très grave,
00:03:32puisqu'il ne s'agit plus d'assassinats liés directement au narcotrafic,
00:03:36mais il s'agit de faire taire celles et ceux qui parlent, qui n'ont pas peur et qui dénoncent.
00:03:41Inconnu des autorités, le jeune tué passait en ce moment les concours d'entrée de la police.
00:03:46Dans le quartier, les habitants sont tous sous le choc.
00:03:49Ça fait peur, c'est choquant parce que de base c'est un quartier sécurisé ici, il n'y a pas de règlement de compte.
00:03:54C'est inquiétant, on déconne une balle perdue, votre vie elle part comme ça.
00:03:57Fin 2020, Amin Kessassi perdait déjà son grand frère Brahim dans un règlement de compte sur fonds de trafic de drogue.
00:04:04Âgé de 17 ans à l'époque, il crée alors une association pour aider les familles de victimes, qui revendiquent 800 adhérents à ce jour.
00:04:11Au niveau du collectif des familles de victimes, on lui apporte toutes nos condoléances et toute notre force.
00:04:14On sait le mal que ça fait pour une famille de perdre un proche assassiné.
00:04:18On n'ose même pas imaginer la douleur de la maman qui va devoir repasser par là une deuxième fois en moins de 4 ans.
00:04:25Une enquête pour assassinat en bande organisée a été ouverte par le parquet de Marseille.
00:04:29Les deux suspects sont eux toujours activement recherchés.
00:04:33Alexis Plouillette, on vient d'entendre Alexis, le maire de Marseille.
00:04:36Le mode opératoire, Alexis, est fou, digne de la mafia.
00:04:39Que dit l'entourage d'Amin Kessassi, le frère de la victime ?
00:04:42Écoutez, on leur a parlé ce matin.
00:04:46C'est évidemment le choc et l'effroi.
00:04:48Amin Kessassi est absolument effondré.
00:04:51Parce que vous l'avez dit, c'est une figure locale très connue ici pour son engagement politique.
00:04:55À gauche, il s'était présenté aux élections législatives en 2024.
00:04:59Et puis donc son engagement contre le narcotrafic qui avait démarré avec la mort d'un autre frère en 2020,
00:05:04retrouvé carbonisé dans une voiture.
00:05:07Alors Amin Kessassi, il avait fondé cette association Conscience.
00:05:10Il prenait souvent la parole, notamment sur notre antenne, pour dénoncer l'emprise du narcotrafic.
00:05:15Et puis le fait que les victimes du narcotrafic sont de plus en plus jeunes.
00:05:18Son petit frère qui est mort hier, il avait 20 ans.
00:05:21Lui aussi, il était engagé contre le narcotrafic.
00:05:24Et ce que nous dit l'entourage, en gros, c'est que le combat d'Amin Kessassi dérange.
00:05:29Et qu'on aurait voulu l'atteindre à travers cet assassinat.
00:05:32Il était menacé depuis plusieurs semaines et il est sous protection policière permanente depuis le mois d'août.
00:05:39C'est ce que nous a confirmé son entourage.
00:05:42Et pendant ce temps-là, son petit frère qui est tombé sous les balayères, il rêvait d'être policier.
00:05:48Alexis Puette avec Anne Boisiz, le procureur qui parle d'un assassinat d'avertissement.
00:05:52Formule terrible.
00:05:54Nicolas Besson, le procureur de la République de Marseille, qui sera notre invité tout à l'heure à 13h30.
00:06:00Voilà, à 13h30 et pas 12h45 comme il est écrit.
00:06:03Les députés viennent de reprendre l'examen du texte sur le projet de loi de finances.
00:06:08Et ils ne siégeront pas ce week-end comme prévu.
00:06:12Pourquoi ? Eh bien parce qu'apparemment, ils sont fatigués, Roselyne.
00:06:16C'est ça, c'est ça, Chloé Giraud, on va aller vérifier ça.
00:06:18À l'Assemblée, vous êtes justement avec une députée.
00:06:21Effectivement, c'est en tout cas l'argument qui a été avancé par le gouvernement.
00:06:24Bonjour Sandrine Rousseau, vous êtes fatiguée, vous ?
00:06:27Bonjour. Nous sommes fatigués, mais nous sommes prêts à continuer à travailler.
00:06:32Et en fait, l'argument du gouvernement est un argument fallacieux pour ne pas avoir de vote sur le PLF,
00:06:39sur le projet de loi de finances, comme il l'a fait sur le projet de loi de finances sur la sécurité sociale, le PLFSS.
00:06:44C'est un vote qui était compromis dans tous les cas un peu depuis le début, compte tenu du nombre d'amendements ?
00:06:51Non, il était compromis parce que le gouvernement a calculé qu'il n'aurait pas de majorité sur ce vote.
00:06:57Et donc, ils le compromettent en prenant la parole sur chaque amendement pendant un temps infini,
00:07:03avec moult détails et précisions tout à fait inutiles aux débats publics pour la plupart.
00:07:07Et en fait, du moins pour une partie, et en fait, c'est une manière de faire traîner les débats pour dire
00:07:13« Ah ben regardez, on ne peut pas ouvrir ce week-end. »
00:07:16Merci beaucoup Sandrine Rousseau.
00:07:18Donc, les débats qui seront suspendus ce soir à minuit et qui ne reprendront que lundi matin à 9h.
00:07:23Mais Marie Chantret, je croyais que ces débats se déroulaient dans des délais contraints.
00:07:28Ce n'est pas le cas ?
00:07:28Si, c'est toujours contraint, effectivement, avec un vote qui doit avoir lieu le 23 novembre prochain, au plus tard.
00:07:34Mais, en effet, ils ont pris en compte la fatigue des députés ce week-end.
00:07:39C'est un argument recevable qui existe aussi.
00:07:42Mais, effectivement, certains pointent du doigt le trop grand nombre d'amendements.
00:07:46La gauche a dit qu'ils allaient en retirer massivement.
00:07:49Mais certains en doutent.
00:07:51Donc, on va voir comment ça va se nouer dans les prochains jours.
00:07:54Ça promet.
00:07:55On vous en parlait en titre, ça fait des semaines.
00:07:56Vous le constatez sans doute vous-même, qu'on se retrouve parfois avec des trous dans les rayons d'oeufs.
00:08:01Alors là, regardez, hier, en région parisienne, ce n'était pas des trous, c'était carrément complètement vide.
00:08:05Je vais balancer, c'est une photo de Pierre Perroné qui a travaillé avec nous.
00:08:07Du coup, il a raté son omelette.
00:08:08Et moi, je n'ai pas pu faire mes crêpes.
00:08:10Ah ben voilà !
00:08:10Eh ben voilà !
00:08:11Ça, c'est du concret.
00:08:13Il y a une raison, en fait, c'est que beaucoup de consommateurs remplacent la viande par les oeufs.
00:08:17La viande, c'est trop cher.
00:08:18Reportage BFM Normandie de Saskia Huigny-Doubensco avec Valentin Demé.
00:08:22C'est une image que vous avez sans doute déjà constatée dans votre supermarché.
00:08:28Un rayon de boîte d'oeufs complètement vide.
00:08:31Cette photo a été prise hier dans un intermarché de l'Essonne.
00:08:34Et ces pénuries touchent toute la France.
00:08:36Ah ben, il n'y en a pas toujours.
00:08:37Ça explose.
00:08:39Et peut-être que la ruse, c'est d'aller les acheter ailleurs qu'en supermarché.
00:08:42Par rapport à d'habitude, c'est bien plein.
00:08:45Mais là, c'est vrai que c'était assez vide.
00:08:49Selon l'association de consommateurs Que Choisir, ces pénuries d'oeufs sont liées à une consommation en forte hausse,
00:08:54notamment depuis la période Covid.
00:08:56En 2024, un Français a mangé en moyenne 226 oeufs.
00:09:00Et cette année, la consommation globale devrait augmenter de 5% supplémentaire.
00:09:04Et on sait que dans un contexte de pouvoir d'achat relativement fragile,
00:09:08notamment du côté des foyers modestes,
00:09:10c'est un produit qu'on peut facilement finalement se procurer pour assez peu cher.
00:09:14Et surtout, c'est une source de protéines aussi tout à fait intéressante, abordable,
00:09:19et qui peut être aussi une bonne alternative en termes de source de protéines à de la viande,
00:09:23par exemple, notamment de la viande rouge, à un prix, encore une fois, qui est beaucoup moins élevé.
00:09:29Depuis environ un an, le taux de rupture des oeufs flirte avec les 15%.
00:09:32C'est 5 fois plus que les taux de rupture considérés comme normaux.
00:09:36Selon la filière, pour répondre à la demande, il faudrait 1 million de poules en plus par an,
00:09:41soit 300 poulaillers supplémentaires d'ici 2030.
00:09:44Mais les démarches pour faire sortir de terre ces bâtiments sont souvent longues et parsemées d'embûches.
00:09:49L'actualité à l'étranger.
00:09:50Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, sera de nouveau à Paris.
00:09:53Ce sera lundi, après cette attaque russe massive.
00:09:58Il y a quelques heures sur l'Ukraine, une attaque de missiles et de drones.
00:10:01Qui a fait au moins 4 morts.
00:10:03Le président dit que ce sont plus de 400 drones qui ont été tirés.
00:10:0718 missiles, vous imaginez, les ravages malgré la défense anti-aérienne.
00:10:11Mathéo Rivière.
00:10:13Après une nouvelle nuit d'horreur, Kiev se lève et observe les dégâts laissés par les 430 drones
00:10:19et les 18 missiles utilisés sur la capitale.
00:10:23Maria a réussi à se sauver avec son chien.
00:10:25Une fois dans le couloir avec mon chien, j'ai réalisé que mes cheveux étaient en feu.
00:10:32Je n'entendais et ne voyais plus rien. J'avais juste un bourdonnement dans les oreilles.
00:10:36Les frappes se sont multipliées tout le long de la nuit.
00:10:39Une attaque massive où 8 des 10 districts ont été touchés.
00:10:43Au total, 300 sauveteurs et 500 policiers ont été mobilisés.
00:10:47Sur X, Volodymyr Zelensky parle d'une attaque odieuse.
00:10:51Il s'agissait d'une attaque délibérément calculée, visant à causer un maximum de dégâts aux populations et aux infrastructures civiles.
00:10:58L'Elysée annonce ce matin recevoir Volodymyr Zelensky ce lundi à Paris.
00:11:03Est-ce qu'il y a des fans de Lady Gaga autour de la table ?
00:11:06Absolument.
00:11:07Qui n'est pas fan ?
00:11:09Qui va au concert parisien ou qui a la chance d'avoir un billet pour le concert parisien la semaine prochaine ?
00:11:13Moi je fais mon américaine, j'étais la voir là-bas.
00:11:16La crâneuse.
00:11:17Parce que là c'est pas évidemment, c'était à Lyon hier le premier concert de Lady Gaga en France.
00:11:22Quelle ambiance, c'est le premier concert en France depuis 15 ans.
00:11:25Un show à l'américaine comme elle sait faire.
00:11:27Et qu'elle a commencé par un très bel hommage aux victimes du 13 novembre.
00:11:31Reportage BFM Lyon, Cassandra Madureira avec Emeline Darkour.
00:11:35Des tubes, la danse et son extravagance.
00:11:43Lady Gaga fait salle pleine à Lyon pour le premier concert en France de sa tournée My Handball.
00:11:49En armurée béquille, elle fait revivre d'anciens titres comme ici Paparazzi.
00:11:53Cette main d'un mort vivant illustre le premier titre de son dernier album sur le thème du chaos.
00:12:02Dans la salle, ils connaissent tout, ils dansent tous.
00:12:05C'était très beau, c'était magnifique à voir et on était derrière et on chantait tous et ça c'était magnifique.
00:12:16Moi j'ai pleuré du début jusqu'à la fin, c'était un des meilleurs concerts que j'ai vu.
00:12:20Incroyable, vraiment. C'était une expérience, franchement, c'est une fois dans sa vie.
00:12:24Et dans le public, certains sont nés avec sa musique.
00:12:27Lady Gaga, c'est peut-être le premier musicien que j'ai jamais écouté dans toute ma vie.
00:12:31En soi, c'est une artiste que je connais depuis que je suis petite, qu'on connaît depuis qu'on est petite.
00:12:35Ça avait trop hâte de découvrir et au final, pas du tout déçue, mais bien au contraire.
00:12:41Changement d'ambiance en plein concert, plus sobre, plus intime.
00:12:45La musicienne qui écrit elle-même ses textes et sa musique dédie quelques notes aux victimes du 13 novembre 2015.
00:12:54Lady Gaga est encore à Lyon ce soir, puis à Paris la semaine prochaine.
00:12:58Salle pleine chaque fois.
00:13:01Il y en a qui ont fait là que 24 heures pour y arriver, ça donne envie.
00:13:08Allez, Direct Région, on vous emmène dans l'Aude et l'Hérault aujourd'hui avec la colère des viticulteurs.
00:13:13Ils seront 6000 demain à manifester à Béziers.
00:13:16Il faut dire qu'ils croulent sous les difficultés, pour ne pas dire les fléaux.
00:13:20Changement climatique, sécheresse, incendie, contrainte administrative en plus.
00:13:25Tout ça pour des prix de vente qui s'effondrent, des marges en baisse et des charges qui augmentent toujours.
00:13:29On en parlera dans un instant avec Damien Honoré, le président du syndicat des vignerons de l'Aude.
00:13:33Mais d'abord, reportage Midi BFM dans l'Hérault de Jean-Wilfred Forkès.
00:13:37C'est une vignerone passionnée qui gère 17 hectares, près de 7.
00:13:42Mais comme beaucoup de collègues, elle ne vit plus de son métier asphyxiée par les effets du réchauffement climatique et par les charges.
00:13:49Je n'ai plus les moyens de boucler la boucle.
00:13:52En viticulture, il faut avancer l'argent.
00:13:54Je dois déjà toute la campagne dernière.
00:13:56Les charges, elles ont augmenté de 25%.
00:13:57Le prix du vin, il n'a pas augmenté.
00:13:59Donc moi, je suis pendu.
00:14:01Je n'y arrive plus.
00:14:01Avec une chute des rendements de près de 30%, il est impossible de tenir.
00:14:05Il faut qu'on nous entende.
00:14:06Il faut qu'on comprenne qu'on a besoin d'aide maintenant.
00:14:10Pas dans 3 ans, pas quand il y aura un budget.
00:14:12Maintenant.
00:14:13Alors Céline participera à ce rassemblement demain aux côtés des troupes de la FDSEA,
00:14:17conduite par Jean-Pascal Pellagati, viticulteur près de Béziers.
00:14:21Il espère que cette manifestation sera décisive.
00:14:24C'est le moment de montrer qu'on est là, tous unis, déterminés, fiers d'être là.
00:14:27Et effectivement, si on est 2 000, on va passer pour des cons.
00:14:30Si on est 5 000, 6 000, comme on l'espère, c'est qu'on y croit.
00:14:33Et on espère que le gouvernement charge peut-être d'avis sur nous
00:14:36et qu'on puisse vivre dignement de ce métier.
00:14:39Pour s'en sortir, Jean-Pascal Pellagati a dû diversifier son activité
00:14:42en ouvrant son propre gîte, tourné vers la découverte du vin.
00:14:47Damien Honoré, quand on vous écoute tous,
00:14:51on est très touché évidemment par vos difficultés.
00:14:53Et on se demande, mais comment vous faites ?
00:14:55Comment vous faites pour vous en sortir ?
00:14:57– Bonjour, je vais dire, c'est un peu la débrouille.
00:15:03Certains essayent de chercher du travail à côté de leur exploitation.
00:15:07Certains veulent clairement raccrocher, veulent sortir du métier.
00:15:11D'autres remanier l'exploitation, baisser les surfaces.
00:15:15Il y a toute une adaptation à faire, mais c'est vrai que c'est très compliqué.
00:15:18– Et elle dit quoi, votre ministre de l'Agriculture ?
00:15:20– Je pense que la ministre de l'Agriculture,
00:15:23comme ça fait quelques temps qu'elle y est maintenant,
00:15:25elle est bien au courant quand même des problèmes que l'on rencontre.
00:15:28Et donc j'espère qu'on va avoir des réponses positives dans les jours ou les semaines qui arrivent.
00:15:34– Les priorités pour vous, qu'est-ce que ce serait ?
00:15:36– Aujourd'hui, les priorités, ça serait bien sûr un prix de nos produits rémunérateurs
00:15:42pour essayer déjà de sauver au maximum nos exploitations.
00:15:46On demande aussi cette prime d'arrachage, comme on a eu déjà l'année dernière,
00:15:50puisqu'aujourd'hui, il y a des gens qui n'ont pas d'autre choix que d'arracher les vignes,
00:15:54malheureusement, à cause des incidents climatiques.
00:15:58Et puis aussi, clairement, on a réussi à dégoûter les gens de travailler dans ce pays.
00:16:03Et il y en a certains qui veulent vraiment y jeter l'éponge et donc sortir de ce métier.
00:16:07– Vous produisez quoi, vous, Damien ?
00:16:10– Moi, personnellement, je produis essentiellement de l'IGP-Oc,
00:16:14donc des vins de cépage.
00:16:17Donc voilà.
00:16:18Mais nous, dans l'eau, le plus particulièrement,
00:16:21on est frappé surtout par la succession des aléas climatiques,
00:16:24puisque depuis 2021, on a perdu pratiquement 50% de notre production départementale,
00:16:30puisqu'il n'y a pas si longtemps que ça, on faisait pratiquement 4 millions d'hectos.
00:16:33Et aujourd'hui, on arrive péniblement à 2 millions d'hectos.
00:16:36– Question de Guillaume Paul.
00:16:38– Il y a toutes les tuiles, effectivement, qui touchent le secteur viticole,
00:16:40vous les rappeliez à l'instant.
00:16:41Il y a aussi les droits de douane de Donald Trump qui ne sont pas trop loin.
00:16:44Pour l'instant, on en est resté à 15%.
00:16:45Je veux juste rappeler que le secteur viticole en France,
00:16:48c'est 400 000 emplois directs ou indirects.
00:16:50Vous savez qu'il y a des territoires en France
00:16:52où le secteur viticole emploie plus de monde que la fonction publique territoriale.
00:16:56C'est pour vous dire.
00:16:56– Damien Honoré, en tant que président,
00:16:58vous êtes le président du syndicat des Vignerons de l'Aude.
00:16:59Est-ce que je peux vous demander, avant qu'on se quitte,
00:17:01combien vous gagnez par mois ?
00:17:04– Écoutez, nous, on essaie d'équilibrer au mieux sur les exploitations.
00:17:07Beaucoup d'entre nous vivent grâce au salaire de leur femme.
00:17:10Et aujourd'hui, j'arrive péniblement à me tirer 1 000 euros de salaire
00:17:13pour des semaines qui sont interminables
00:17:15et des heures de travail énormes.
00:17:17Si on ramenait donc le prix, ce qu'on touche à la fin du mois,
00:17:22aux heures effectivement de travailler,
00:17:23on serait bien en dessous du SMIC
00:17:27et ça serait décrié par tout le pays.
00:17:31Et les manifestations seraient grand nombre, je ne sais pas.
00:17:33– Merci beaucoup Damien Honoré d'avoir été avec nous
00:17:35et cette manifestation demain.
00:17:37Évidemment, on la suivra sur BFM TV.
00:17:39Bon courage et merci pour tout ce que vous produisez,
00:17:41dont on profite avec modération, bien sûr.
00:17:43L'actualité économique, c'est aussi l'Europe, ça se confirme,
00:17:46qui va taxer les petits colis venant de Chine.
00:17:52– Votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
00:17:55Épargne, retraite, santé, prévoyance.
00:17:57AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
00:18:02– Votre rendez-vous avec Revolut Business.
00:18:05La Banque Pro pour accélérer votre business.
00:18:08– Votre rendez-vous avec Evans,
00:18:10votre partenaire location longue durée.
00:18:11– Avancez vers une meilleure mobilité avec Evans.
00:18:16– Guillaume, on sait que l'Europe va taxer,
00:18:18mais on ne sait pas encore de combien.
00:18:20Ça pourrait faire mal ou pas ?
00:18:20– Ça pourrait faire mal parce que cette fois,
00:18:22c'est toute l'Europe qui se rêvait contre Chine, Temu et compagnie.
00:18:25Alors, est-ce que j'ai besoin de vous rappeler les chiffres
00:18:26absolument affolants en rapport avec ça ?
00:18:28L'an dernier, regardez bien, les colis qui sont venus hors d'Europe,
00:18:31il y en a eu 4,6 milliards, ça fait 146 colis par seconde,
00:18:36dont 90% qui venaient de Chine, suez mon regard.
00:18:38Donc l'idée, c'est de taxer ces petites colis,
00:18:39mais on n'est pas l'UPE, on sait très bien que Chine, Temu et compagnie
00:18:42feront répercuter le prix sur les consommateurs, évidemment.
00:18:45– Et ça concernera tous les colis ?
00:18:46– Alors, il y a beaucoup d'hypocrisie,
00:18:48on nous dit que ça va concerner les colis de moins de 150 euros.
00:18:50Il y aura une taxe à la base,
00:18:52Bruxelles avait dit 2 euros il y a quelques mois,
00:18:54là ils n'ont pas confirmé,
00:18:55mais ce qu'on apprend aussi, c'est qu'on voudrait ajouter
00:18:57ce qu'on appelle une taxe pour frais de traitement du colis,
00:18:59que là pourrait atteindre aussi 2 euros.
00:19:02Bah, mine de rien, à ce petit jeu,
00:19:03ça risque d'en pousser plus d'un
00:19:04à renoncer à acheter sur Chine et Temu
00:19:07parce qu'on lui dit,
00:19:08ah, ça s'appliquera au colis de moins de 150 euros,
00:19:10je vais vous dire, c'est une vaste hypocrisie.
00:19:11– Mais oui, parce qu'en fait,
00:19:12quand on achète sur Chine ou sur Temu,
00:19:14on achète pour des sommes beaucoup moins importantes.
00:19:16– Mais c'est une plaisanterie,
00:19:17les chiffres je les ai retrouvés ce matin.
00:19:18En moyenne, quand un Français va acheter sur Chine et Temu,
00:19:21il achète pour, tenez-vous bien, 20 euros.
00:19:23Le prix moyen du panier, c'est 20 euros.
00:19:26C'est une moyenne,
00:19:27c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de gens qui sont en dessous.
00:19:28Donc je vais prendre un exemple très précis.
00:19:30Imaginez quelqu'un qui achète 3 t-shirts 9 euros sur Temu.
00:19:34Qui se prive pour acheter 3 t-shirts à 9 euros sur Temu.
00:19:37Est-ce que vous êtes sûr que la même personne
00:19:39serait prête à mettre 12, 13 euros pour ces 3 t-shirts ?
00:19:44Non, c'est là que ça change tout.
00:19:46Ça veut dire qu'il y aura beaucoup de Français, sans doute,
00:19:47qui continueront à acheter sur Chine et Temu,
00:19:49mais qui achèteront moins,
00:19:51ou alors qui n'achèteront plus du tout.
00:19:53Ça fera beaucoup moins de polis.
00:19:54Donc à ce petit jeu-là, on comprend bien
00:19:55que ça risque de dissuader plus d'un
00:19:58d'acheter sur Chine, Temu et compagnie,
00:19:59mais que clairement, ce sont les petits budgets
00:20:02qui vont être le plus sanctionnés,
00:20:04au-delà des considérations environnementales et tout.
00:20:06Et on ajoutera dans le dossier à 13h40
00:20:08que toutes ces chaînes Temu et compagnie
00:20:10s'installent discrètement en magasin physique,
00:20:13on l'a vu évidemment avec le BHV,
00:20:15mais pas seulement au BHV,
00:20:16ça risque d'être partout en France.
00:20:18Ça risque d'être partout en France.
00:20:19Ça a commencé à Dijon,
00:20:19même si pour l'instant,
00:20:20on dit que ça n'a pas changé grand-chose.
00:20:21Merci, Guillaume.
00:20:22C'était votre rendez-vous avec AG2R La Mondiale.
00:20:29Épargne, retraite, santé, prévoyance.
00:20:31AG2R La Mondiale, prendre la main sur demain.
00:20:36C'était votre rendez-vous avec Revolut Business.
00:20:39La banque pro pour accélérer votre business.
00:20:42C'était votre rendez-vous avec Evans,
00:20:44votre partenaire location longue durée.
00:20:46Avancez vers une meilleure mobilité avec Evans.
00:20:48Les rendez-vous à venir dans le Midi BFM d'ici 14h,
00:20:53d'avoir le dossier du 13h.
00:20:54Ces petites pièces rouges qui encombrent nos portefeuilles.
00:20:58Que faut-il en faire ?
00:20:59Faut-il les supprimer ?
00:21:00C'est ce que les Etats-Unis commencent à faire.
00:21:01Voilà, effectivement,
00:21:02ils suppriment la production de ces pénis.
00:21:0513h30, rendez-vous exceptionnel.
00:21:06Le procureur de la République de Marseille
00:21:08sera l'invité du Midi BFM
00:21:10après ce nouveau crime,
00:21:12qualifié d'ailleurs par le procureur...
00:21:14D'assassinat, d'avertissement.
00:21:17D'avertissement.
00:21:17Terrible formule.
00:21:18Voilà, on demandera évidemment des explications
00:21:20au procureur de Marseille dans une bonne heure maintenant.
00:21:23Et puis 13h40, on l'évoquait à la une,
00:21:25ces taxes, peut-on empêcher les produits chinois
00:21:27d'envahir la France ?
00:21:28Taxe européenne, taxe française sur chaque article.
00:21:31Mais les grands groupes qui ont déjà des stratégies
00:21:33pour contourner tout ça.
00:21:34Il est 12h30, bienvenue si vous nous rejoignez seulement
00:21:42dans le Midi BFM.
00:21:43C'est l'une des informations de la matinée.
00:21:44Roselyne Boilem, sans salle, va rentrer en France
00:21:48dans les heures qui viennent.
00:21:48Voilà, aujourd'hui ou demain ou plus tard,
00:21:50c'est ce qu'il a dit à son ami Kamel Daoud au téléphone.
00:21:52Il est actuellement dans un hôpital allemand.
00:21:54Il assure qu'il va plutôt bien,
00:21:56qu'il ne va pas être détruit par une petite année de prison.
00:21:59Marie Jantric nous racontera ça depuis l'Allemagne.
00:22:01Chez In, Temu, AliExpress, les petits colis
00:22:03bientôt taxés par la France et l'Union européenne.
00:22:05Les députés examinent aujourd'hui le projet de taxe
00:22:07de 2 euros sur tous les achats en ligne à l'étranger.
00:22:11Mais qui paiera in fine ?
00:22:12Les plateformes ou les consommateurs ?
00:22:14J'ai l'impression que ce sont les consommateurs.
00:22:17On va s'épuiser.
00:22:18Les députés devaient siéger tout le week-end
00:22:20pour avancer sur le budget,
00:22:21mais le gouvernement a décidé une pause de deux jours.
00:22:24La gauche est furieuse.
00:22:25Est-ce que ça compromet le vote final ?
00:22:27On posera la question à Marie Chantré.
00:22:29En plein débat sur les retraites,
00:22:30le docteur Damien Thomasson nous expliquera
00:22:32pourquoi 60 ans est l'âge de la bonne forme max,
00:22:36on va dire, l'apogée, comme on dit.
00:22:39Psychologiquement, vous verrez, vous êtes au top.
00:22:40Vous verrez qu'à la 60 ans, effectivement,
00:22:42on arrive au top de son développement.
00:22:45Et puis le temps, on se dit.
00:22:46Les températures qui restent douces,
00:22:48mais ça va baisser avec la dégradation.
00:22:50D'ici lundi, on va perdre plus de 10 degrés.
00:22:53Boualem Sansal, donc bientôt de retour en France.
00:22:57C'est une question d'heure, peut-être d'ici demain.
00:23:00L'écrivain franco-algérien, gracié par l'Algérie,
00:23:03est à l'hôpital militaire de Berlin.
00:23:05Et a priori, il va plutôt bien après un an de détention.
00:23:09On retrouve Marie Gentry qui l'espère rentrer dans les toutes prochaines heures.
00:23:13Marie, c'est en tout cas ce qu'il a dit à son ami Kamel Daoud.
00:23:15Tout à fait, Boualem Sansal s'est entretenue par téléphone
00:23:19avec son ami Kamel Daoud, l'écrivain franco-algérien
00:23:22qui a d'ailleurs remporté le prix Goncourt 2024.
00:23:25Cet entretien a en partie été retranscrit dans le magazine Le Point.
00:23:29Et ce qui en ressort, c'est vraiment l'enthousiasme
00:23:32et la combativité de Boualem Sansal.
00:23:35Je suis costaud, tu sais, c'est ce qu'il a dit à son ami.
00:23:37Je ne vais pas être détruit par une petite année de prison.
00:23:40Boualem Sansal qui espère être de retour en France
00:23:43dès ce soir ou demain, même s'il explique que son agenda
00:23:46n'est pas fixé pour des raisons politiques.
00:23:49Il y a cette phrase, une phrase que Boualem Sansal a demandé
00:23:51à Kamel Daoud de retranscrire mot pour mot.
00:23:54Je vais vous la citer.
00:23:55Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner.
00:23:59On voit donc ici cette combativité dont je vous parlais.
00:24:01Et puis il faut aussi parler de cet optimisme
00:24:03de la part de l'auteur franco-algérien
00:24:06puisqu'il espère que les relations entre la France et l'Algérie
00:24:09vont s'améliorer à la suite de sa libération.
00:24:12En tout cas, lui, il y croit.
00:24:14Il parle d'une jonction astrale.
00:24:16Ce sont ses mots d'une bonne jonction astrale.
00:24:18Une jonction astrale favorable, en tout cas, selon lui.
00:24:20Marie Gentry, envoyée spéciale de BFM TV en Allemagne.
00:24:23C'est un drame oublié.
00:24:25Je ne sais pas si vous vous en souvenez,
00:24:26mais il y a 10 ans, jour pour jour,
00:24:28on est au lendemain des attentats du 13 novembre.
00:24:31Une rame TGV décès déraille près de Strasbourg
00:24:34et le bilan est très lourd.
00:24:3511 morts et plus de 40 blessés.
00:24:37Alors effectivement, une rame décès du TGV Est.
00:24:40L'enquête et le procès l'an dernier ont révélé toute une série d'erreurs.
00:24:43Le conducteur, notamment, allait beaucoup trop vite.
00:24:46Reportage BFM Alsace de Célia Sommer,
00:24:49Mathieu Chevillard, Thomas Boucheras et Isabelle Hautefeuille
00:24:51avec Mathéo Rivière.
00:24:53Arrivée au niveau de ce pont,
00:24:57il ne restait que quelques kilomètres
00:24:59à l'ultime rame d'essai du TGV de la ligne Est.
00:25:02Lancée 89 km heure au-dessus de la vitesse prévue,
00:25:06elle déraille au niveau de cette courbe prononcée.
00:25:09À bord, 53 passagers,
00:25:12dont des familles conviées pour ce test,
00:25:14comme celle de Patrick.
00:25:15Dans ce train, déjà, on n'arrive même plus à reconnaître qui que ce soit.
00:25:18On était tellement en plein de boue, plein de...
00:25:21On ne se reconnaissait même pas.
00:25:23Et là, on n'entendait rien.
00:25:26C'était un silence, mais de mort, quoi.
00:25:29C'est une journée qui devait être belle,
00:25:32qui a fini en drame, quoi.
00:25:34S'ensuit un bruit assourdissant qui alerte Robert.
00:25:38Il est le premier à arriver sur place.
00:25:39Je découvre des étincelles,
00:25:42les caténaires étaient arrachés
00:25:45et étaient en train de brûler.
00:25:47À leur arrivée,
00:25:48les secours prennent en charge 42 blessés,
00:25:51dont une moitié grièvement,
00:25:52et retrouvent 11 corps sans vie.
00:25:55Sébastien, commandant des opérations de secours ce jour-là,
00:25:58confie ses souvenirs.
00:26:00On ne s'attend pas à avoir des remorques de TGV
00:26:03étalées sur un hectare, comme ça, dans tous les sens.
00:26:06En 2024, la justice condamne notamment la SNCF
00:26:10et trois membres de l'équipe de conduite
00:26:12pour homicides et blessures volontaires.
00:26:14Dix ans après, cet accident reste le plus grave
00:26:17de l'histoire du TGV.
00:26:19Tout autre chose.
00:26:20Des taxes françaises et européennes
00:26:22vont-elles bientôt freiner le commerce des biens
00:26:25en provenance de Chine ?
00:26:26Qui inonde le marché européen.
00:26:28Les chiffres sont vertigineux.
00:26:29145 petits colis qui arrivent chaque seconde dans l'Union.
00:26:33C'est pour ça que Bruxelles veut taxer désormais
00:26:36ses colis de moins de 150 euros.
00:26:37Et la France veut aller encore plus loin.
00:26:39Une taxe de 2 euros par article, carrément.
00:26:42Les députés en débattent aujourd'hui.
00:26:43Romain Langlais avec Noémie Vira,
00:26:45Antoine Fernandez, Benoît Ruiz et Lucas David.
00:26:50Chaque jour, ils sont plus de 2 millions
00:26:52à être livrés en France depuis l'Asie.
00:26:54Des petits colis principalement achetés
00:26:56chez les géants du e-commerce chinois,
00:26:58qui pourraient bientôt être taxés
00:27:00à hauteur de 2 euros par article.
00:27:02Débattu aujourd'hui à l'Assemblée,
00:27:04la mesure partage cependant les Français.
00:27:06Si on commande 10 articles,
00:27:08ça fait quand même 10 euros.
00:27:10Par commande, ça aurait été mieux, je pense.
00:27:12Ça ne me dérangerait pas du tout.
00:27:14Si j'ai envie d'acheter, j'achèterais.
00:27:16De toute façon, ce sera moins cher qu'ailleurs.
00:27:17Pour limiter l'arrivée massive des petits colis chinois
00:27:20d'un montant inférieur ou égal à 150 euros,
00:27:23Olivia Grégoire veut, elle, aller encore plus loin.
00:27:26La députée Ensemble pour la République
00:27:27propose notamment d'appliquer une taxe de 25 euros par commande.
00:27:31Sur le même principe que les tarifs douaniers
00:27:33imposés par les Etats-Unis à la Chine.
00:27:35Ce qu'a fait Trump a entraîné une baisse du fret
00:27:37d'un peu plus de 10% en un an,
00:27:39a entraîné une baisse d'achat des Américains
00:27:42d'à peu près 40% en un an.
00:27:44Donc la réalité, c'est que ces mesures sont très dissuasives.
00:27:48Une aberration pour le président du BHV
00:27:50qui vient d'accueillir Chine au sein de son grand magasin.
00:27:53L'appareil politique est complètement détaché
00:27:56de ce qu'est la réalité des Français.
00:27:58Ce ne sont pas que des classes très populaires
00:28:00qui viennent visiter notre sixième étage
00:28:02et acheter chez Chine ou ailleurs.
00:28:03La réalité, c'est que ce sont des Français normaux.
00:28:04De son côté, l'Union Européenne a approuvé hier
00:28:07la suppression de l'exonération des droits de douane
00:28:10sur les petits colis.
00:28:11En 2024, ils étaient plus de 4 milliards
00:28:14à être entrés en Europe.
00:28:16Dans l'actualité de ce vendredi,
00:28:18eh bien toujours, la douceur marque,
00:28:19avec des températures relevées cette nuit,
00:28:21exceptionnelles, elles vont apparaître sur l'écran.
00:28:23Des records de douceur déjà sans doute battus cette nuit.
00:28:25Et ça, ce sont les températures prévues cet après-midi
00:28:27qui sont localement 10 à 12 degrés
00:28:29au-dessus des valeurs de saison.
00:28:31Mais ça ne va pas durer.
00:28:32Lundi, on dépassera à peine les 10 degrés.
00:28:34Et tant mieux, parce que cette météo anormalement douce,
00:28:37eh bien, elle a profité aux moustiques.
00:28:38Vous n'êtes pas fait piquer, vous, encore, ces derniers temps ?
00:28:39J'en ai tué deux, ça, hier, hier soir.
00:28:41Une mi-novembre, c'est quand même incroyable.
00:28:43Et les frères...
00:28:44Il sait faire, en fait.
00:28:46Je l'ai fait.
00:28:47Et les frères...
00:28:48Relons asiatiques, en particulier...
00:28:49Ça, je n'en ai pas eu.
00:28:50Particulé, il faudrait un peu plus qu'une main.
00:28:52Enfin, je ne recommande pas.
00:28:53Reportage de Benoît Ruys et Enzo Insinger de BFM Toulon-Var
00:28:56avec un apiculteur, parce que ça n'a rien de rigolo, tout ça, en fait.
00:29:01Face à la prolifération des frôlons asiatiques,
00:29:03cet apiculteur a revu sa méthode,
00:29:06au risque de voir sa production diminuer.
00:29:08Plutôt que de redispatcher nos ruches à l'automne,
00:29:11comme on le faisait avant, un petit peu par-ci, un petit peu par-là,
00:29:14on avait beaucoup au même endroit,
00:29:15pour que chaque ruche subisse moins de pression des frôlons.
00:29:20Clairement, le miel varroa, il est en danger.
00:29:22Ça va nous faire des années vraiment saccadées,
00:29:24où des fois on fera du miel, des fois on n'en fera pas.
00:29:26Et il faut apprendre à vivre avec, quoi.
00:29:28Avec un automne particulièrement doux cette année,
00:29:30les frôlons asiatiques se multiplient.
00:29:32Normalement, à cette période,
00:29:34toutes les alvéoles devraient être pratiquement vides,
00:29:36et là, on voit qu'il en reste encore beaucoup.
00:29:38Ces insectes, habituellement freinés par le froid,
00:29:40profitent de l'absence du gel.
00:29:42Résultat, les reines à l'origine de nouveaux nids,
00:29:45entrent plus tard en hibernation.
00:29:47Alors, des opérations d'extermination sont régulièrement menées.
00:29:50Du coup, au lieu de mourir de froid,
00:29:52elles vont rester en vie,
00:29:53et puis ça va faire de plus en plus de nids.
00:29:55Ils vont grossir plus longtemps dans la saison,
00:29:56ils vont manger beaucoup plus d'abeilles.
00:29:59En hiver, la lutte contre les frôlons doit continuer,
00:30:02car chaque nid non traité,
00:30:03peut être à l'origine d'une prolifération
00:30:05dès le retour des beaux jours.
00:30:08Midi politique à présent avec Marie Chantré.
00:30:10On sait que le timing est très, très serré pour le budget.
00:30:12On l'a dit, répété.
00:30:13C'est pour ça que les députés devaient continuer à bosser
00:30:16tout le week-end, exceptionnellement.
00:30:17Finalement, ils font une pause.
00:30:19Effectivement, pause ce week-end.
00:30:21On a écouté Lady Gaga.
00:30:23Travailler, c'est trop dur.
00:30:25C'est qui ?
00:30:25Vous savez qui l'a chanté ?
00:30:26Qui l'a entonné ?
00:30:27Un certain Julien Clerc.
00:30:28Allez, je vous donne la réponse.
00:30:30Mais en effet, il devait séger ce week-end,
00:30:32samedi, dimanche.
00:30:33Il n'en sera rien.
00:30:34Et l'annonce a été faite hier soir tard
00:30:36par le ministre chargé des Relations avec le Parlement.
00:30:38Écoutez-le.
00:30:40Au rythme auquel nous avançons,
00:30:44il est évident que lundi,
00:30:46nous ne terminerons pas les 1900 amendements
00:30:48qui sont devant nous.
00:30:51Nous devons également tenir compte de la fatigue
00:30:54qui existe chez les députés,
00:30:58chez les collaborateurs,
00:31:00chez les administrateurs
00:31:01qui sont là tous les jours,
00:31:03de lundi à dimanche,
00:31:04de 9h à minuit.
00:31:06Il était très tard hier soir,
00:31:08dans l'hémicycle Bronca.
00:31:10Vous avez entendu l'argument ?
00:31:11Un peu, sans doute.
00:31:13On va y venir.
00:31:14Le principal argument avancé,
00:31:15c'est trop d'amendements.
00:31:161900 encore à examiner.
00:31:18Et que même si certains groupes politiques
00:31:20promettent de retirer massivement ces amendements,
00:31:23le vote n'aura pas lieu dans les temps.
00:31:25Mais aussi, on l'a entendu,
00:31:27la fatigue des députés,
00:31:29des collaborateurs de députés
00:31:31et des groupes
00:31:32ont demandé, visiblement,
00:31:33selon nos sources,
00:31:34au gouvernement,
00:31:35de faire cette pause
00:31:37qui a donc été entendue.
00:31:38Mais ça, ça ne passe pas du tout,
00:31:40notamment dans les rangs de la gauche.
00:31:42Écoutez Manuel Bompard,
00:31:44le patron des Insoumis à l'Assemblée.
00:31:45Ne prenez pas prétexte
00:31:48sur la fatigue des uns et des autres.
00:31:51Tout le monde fait son travail
00:31:52dans les conditions
00:31:52qui sont celles que votre gouvernement
00:31:54nous impose.
00:31:56Et nous faisons ce travail.
00:31:58Mais il ne peut pas être question
00:31:59d'utiliser cet argument
00:32:00pour nous empêcher
00:32:02de pouvoir voter sur le budget de l'État.
00:32:05Ça, ce n'est pas possible.
00:32:06Et ce n'est pas normal.
00:32:08L'argument passe très mal.
00:32:11On a fait quand même ensemble
00:32:12un petit récapitulatif
00:32:15des séances, quand même.
00:32:16Depuis le début de l'examen
00:32:17et du budget
00:32:18et du budget
00:32:19de la sécurité sociale.
00:32:20Regardez ce que ça donne.
00:32:22Et c'est vrai que
00:32:23sur ce plateau,
00:32:24ne faisons pas du basique
00:32:25anti-parlementarisme.
00:32:26Ne participons pas
00:32:27à la défiance générale
00:32:28envers notre classe politique.
00:32:29C'est des séances très longues.
00:32:30Ils siègent vraiment
00:32:31de 9h à minuit.
00:32:33C'est parfois rude.
00:32:34Mais pas tous tout le temps.
00:32:36En effet,
00:32:36parce qu'ils peuvent retourner
00:32:37en circonscription.
00:32:38Mais c'est vrai
00:32:39que ce sont des séances
00:32:40très longues
00:32:40et qu'effectivement,
00:32:42ce passé de ce week-end,
00:32:44certains disent
00:32:44que ça n'aurait pas forcément
00:32:45servi à quelque chose
00:32:46et d'avancer plus vite
00:32:48parce que trop de débats.
00:32:50Ça fait sourire.
00:32:51En tout cas, écoutez.
00:32:52On a entendu Manuel Bompard.
00:32:54Écoutez Jean-Philippe Tanguy
00:32:56ce matin chez Apolline de Malherbe
00:32:57qui dit oui,
00:32:58ça devient compliqué
00:32:59de travailler dans ces conditions.
00:33:01En fait, la situation est telle
00:33:03qu'en fait, on n'arrivera pas
00:33:04à la fin du texte.
00:33:05Donc, en fait,
00:33:05on va s'épuiser,
00:33:06épuiser nos équipes une fois plus
00:33:07parce qu'un député,
00:33:08il n'est pas tout seul.
00:33:09Alors, excusez-moi
00:33:09de parler aussi au nom
00:33:11des collaborateurs
00:33:12qui ne sont pas, par ailleurs,
00:33:13très bien payés
00:33:14d'une manière générale
00:33:14à l'Assemblée nationale.
00:33:16Les députés, tout va bien
00:33:17mais les collaborateurs,
00:33:18ce n'est pas le Pérou.
00:33:20Voilà, ils ont une vie,
00:33:21ils ont une famille
00:33:21et avoir un week-end
00:33:23pendant un mois
00:33:24parce qu'ils travaillent
00:33:25tout le temps, les pauvres.
00:33:26Ça fait sourire, oui, les pauvres.
00:33:28Je me dis, ils sont fatigués
00:33:29mais il y a peut-être
00:33:30pas mal de députés
00:33:30qui se disent
00:33:31que ça serait bien
00:33:31d'aller passer un petit peu
00:33:32de temps en circo le week-end
00:33:33et d'aller serrer des mains
00:33:34sur les marchés
00:33:34parce que vous ne savez pas
00:33:35s'il n'y aura pas
00:33:35de dissolution dans quelques semaines
00:33:37et donc une nouvelle compagnie.
00:33:37Ça peut faire partie
00:33:38en effet du calcul
00:33:39mais d'autres y voient
00:33:40peut-être une manœuvre
00:33:42du gouvernement
00:33:42tout simplement
00:33:43pour ne pas aller au vote
00:33:44parce que certaines mesures
00:33:46ont été détricotées
00:33:48le budget du gouvernement
00:33:49je pense à ce qui a été voté hier
00:33:50et notamment
00:33:50l'abattement fiscal
00:33:51pour les retraités.
00:33:53Il n'en est plus question.
00:33:53Quand il y a trop de boulot
00:33:55on ne fait pas de pause
00:33:55mais après tout...
00:33:56On les retrouvera lundi.
00:33:58Voilà, c'est comme ça.
00:33:59L'actualité aujourd'hui
00:33:59c'est Marseille
00:34:00et ce nouveau crime
00:34:02en plein jour
00:34:03en pleine rue
00:34:04un jeune de 20 ans
00:34:05tué hier
00:34:06c'est le petit frère
00:34:07d'Amin Kessassi
00:34:08très engagé
00:34:09contre le trafic de drogue
00:34:11il a peut-être été visé pour ça
00:34:12le procureur n'exclut pas
00:34:13un assassinat d'avertissement
00:34:15ou bien c'est Amin Kessassi
00:34:16lui-même qui a été visé
00:34:17parce qu'il se ressemble beaucoup
00:34:18on va en parler avec Jolane Zapparty
00:34:20militant et bénévole
00:34:21à l'association CRIMALT
00:34:22mais aussi avec Lola Baille
00:34:23qui nous a rejoint
00:34:24journaliste BFM TV
00:34:25Lola, vous avez longtemps travaillé
00:34:26à Marseille
00:34:27et vous avez eu ce matin
00:34:28au téléphone Amin Kessassi
00:34:30Oui, tout à fait
00:34:31on a pu le joindre ce matin
00:34:32Amin Kessassi
00:34:33qui était extrêmement bouleversé
00:34:35on le comprend bien
00:34:36il avait la voix tremblante
00:34:38il avait du mal à articuler les mots
00:34:39il nous a dit son émotion
00:34:40qu'il ne voulait pas s'exprimer
00:34:41pour l'instant
00:34:42on a voulu avec pudeur
00:34:43respecter
00:34:44et le laisser tranquille
00:34:45mais c'est vrai que ce qui frappe
00:34:46parce qu'en ayant pu
00:34:47côtoyer Amin Kessassi
00:34:49lors de reportages à Marseille
00:34:51en lien avec le trafic de drogue
00:34:52c'est quelqu'un qui était
00:34:53constant dans son engagement
00:34:54qui était vraiment
00:34:55qui est quelqu'un
00:34:56très altruiste
00:34:57tourné vers les autres
00:34:58qui a été
00:34:59enfin qu'un enfant de Frévalon
00:35:00c'est cette cité
00:35:01du 13ème arrondissement
00:35:02de Marseille
00:35:03des quartiers Nord
00:35:03qui était engagée
00:35:04Et qui est lui-même très jeune
00:35:05parce que pendant que vous parlez
00:35:06on voit ces images
00:35:07où on le voit souriant
00:35:08il a 22 ans
00:35:0922 ans
00:35:10il est étudiant en droit
00:35:10il veut devenir avocat
00:35:12pour mettre justement
00:35:13son métier, sa voix
00:35:14à contribution des victimes
00:35:16du trafic de drogue
00:35:17Amin qui est très engagée
00:35:19qui a créé l'association
00:35:20Conscience
00:35:21on le rappelle
00:35:21après la mort de son frère
00:35:23Brahim
00:35:23Brahim qui est mort
00:35:25sous les coups des balles
00:35:26justement
00:35:27en 2020
00:35:28Il a perdu deux frères
00:35:28Il a perdu
00:35:29là c'est le deuxième
00:35:29C'est le deuxième
00:35:30C'est dans cette nuit
00:35:32qu'il a perdu
00:35:32Amin qui est sous le choc
00:35:34qui est extrêmement marqué
00:35:36et surtout
00:35:37Amin c'était quelqu'un
00:35:38qui est vraiment
00:35:39une voix
00:35:40un porte-parole
00:35:40un peu à Marseille
00:35:41une figure extrêmement
00:35:42engagée
00:35:43on se rappelle aussi
00:35:44il avait interpellé
00:35:45le président Emmanuel Macron
00:35:46lors du plan
00:35:47Marseille en grand
00:35:47il avait dit
00:35:48non il faut construire
00:35:49ensemble avec les élus locaux
00:35:52pour lutter contre
00:35:53le trafic de drogue
00:35:53ça sert à rien
00:35:54de faire un plan
00:35:54qui est fait à Paris
00:35:55Amin Kessassi aussi
00:35:57qui s'était présenté
00:35:58aux élections européennes
00:36:00et législatives en 2024
00:36:01justement
00:36:02en tout cas voilà
00:36:03quelqu'un qui veut
00:36:04à chaque fois
00:36:05mettre sa voix
00:36:06au profit des autres
00:36:07est-ce qu'il est possible
00:36:08que le milieu
00:36:08Johan Zapparty
00:36:10ait basculé
00:36:11dans le crime
00:36:13comment on l'appelait
00:36:13le procureur
00:36:14un assassinat
00:36:15d'avertissement
00:36:16le crime d'avertissement
00:36:17c'est possible ça ?
00:36:20moi je ne suis pas
00:36:21policier
00:36:22ni juge
00:36:23pour l'évolution
00:36:25du crime organisé
00:36:26à Marseille
00:36:26par contre
00:36:27voilà moi je peux
00:36:28m'exprimer en tant que
00:36:29membre d'une association
00:36:30qui est
00:36:31aux côtés
00:36:32des familles de victimes
00:36:34et on est dévasté
00:36:35d'apprendre
00:36:36ce nouvel assassinat
00:36:38d'une victime
00:36:39que nous on qualifie
00:36:39d'innocente
00:36:40avec notre collectif
00:36:42on connaissait
00:36:43la famille d'Amin
00:36:44parce qu'on a
00:36:45notamment emmené
00:36:46sa maman
00:36:47en séjour
00:36:48anti-mafia
00:36:49en Italie
00:36:49c'est une des activités
00:36:51que nous faisons
00:36:52avec notre association
00:36:53d'emmener
00:36:53des familles de victimes
00:36:54se former
00:36:56aux bonnes pratiques
00:36:57de l'anti-mafia
00:36:58sociale italienne
00:36:59et donc je pense
00:37:01d'abord
00:37:02à cette maman
00:37:03et à son frère
00:37:04qui sont
00:37:04touchés
00:37:07et si ce que dit
00:37:08Nicolas Besson
00:37:10le procureur
00:37:11est exact
00:37:11qui parle
00:37:13d'une piste
00:37:13qui n'écarte pas
00:37:15la piste
00:37:16d'un assassinat
00:37:16d'avertissement
00:37:17c'est sûr
00:37:18qu'on a franchi
00:37:18un cap
00:37:19c'est une pratique
00:37:20mafieuse
00:37:21c'est une pratique
00:37:22mafieuse
00:37:23de cibler
00:37:24un militant
00:37:25la personne avant moi
00:37:28l'a rappelé
00:37:28mais Amine
00:37:29il avait perdu
00:37:30un frère en 2020
00:37:30et derrière ça
00:37:31il a quand même
00:37:32créé cette association
00:37:33de conscience
00:37:34en 2020
00:37:34justement
00:37:34pour refaire
00:37:35du collectif
00:37:36pour ne pas laisser
00:37:38les autres familles
00:37:39endeuillées
00:37:40seules
00:37:40moi c'est vraiment ça
00:37:42qui m'interpelle
00:37:44aujourd'hui
00:37:44c'est cette idée-là
00:37:46de refaire collectif
00:37:47quand on a ses assassinats
00:37:48peut-être ciblés
00:37:50a priori
00:37:50voilà
00:37:51ce petit frère
00:37:5320 ans
00:37:54il avait un casier
00:37:55judiciaire vierge
00:37:56c'est une piste
00:37:58en tout cas
00:37:59qui semble crédible
00:38:00cette piste
00:38:01qu'est-ce qu'il faisait
00:38:02dans la vie
00:38:02d'avertissement
00:38:03je crois bien
00:38:05qu'il préparait
00:38:06le concours
00:38:07de policiers
00:38:07gardien de la paix
00:38:10c'était son rêve
00:38:11apparemment
00:38:11en échange
00:38:12avec les
00:38:14ce matin
00:38:14j'ai eu
00:38:15la maman
00:38:16de Sokaïna
00:38:16au téléphone
00:38:17donc
00:38:17jeune étudiante
00:38:19qui avait été
00:38:20tuée chez elle
00:38:21en 2023
00:38:22en septembre
00:38:22qui
00:38:23évidemment
00:38:24chez qui ça fait écho
00:38:25c'est ce nouveau drame
00:38:26qui va présenter
00:38:28ses gondoléances
00:38:28à la famille d'Amine
00:38:30le collectif
00:38:32des familles de victimes
00:38:32de Marseille
00:38:33également
00:38:33qui est un autre collectif
00:38:35de conscience
00:38:35qui va également
00:38:37présenter ses gondoléances
00:38:38on est dévasté
00:38:38il faut que ça change
00:38:39il faut que ça change
00:38:40ça fait des dizaines d'années
00:38:41qu'on dit ça à Marseille
00:38:42il faut que ça change
00:38:43Nicolas Besson
00:38:44le procureur de la République
00:38:45de Marseille
00:38:45sera l'invité tout à l'heure
00:38:46du Midi BFM
00:38:47à 13h30
00:38:48pour les toutes dernières informations
00:38:49merci à tous les deux
00:38:51et il est l'heure
00:38:52maintenant de Midi Santé
00:38:53avec un sujet
00:38:54Roselyne
00:38:54en plein débat
00:38:55sur l'âge
00:38:56de la retraite
00:38:57qui tombe bien
00:38:58qui donne envie de vieillir
00:39:00vous allez voir
00:39:00docteur Damien Tommaso
00:39:01avec nous
00:39:02d'après une étude
00:39:03qui vient de paraître
00:39:03docteur
00:39:03c'est à 60 ans
00:39:05qu'on atteint
00:39:06notre apogée
00:39:07rien que ça
00:39:07vous avez vu
00:39:08effectivement
00:39:09c'est quand même
00:39:09un titre qui fait rêver
00:39:11à cette époque
00:39:12quand on parle de l'apogée
00:39:13dans cet article
00:39:14on dit bien
00:39:15l'apogée psychologique
00:39:16et effectivement
00:39:17c'est vrai que c'est ce qu'on
00:39:18remarque
00:39:19exactement
00:39:21ça peut être physique aussi
00:39:22Guillaume
00:39:23je vous rassure
00:39:23mais psychologiquement
00:39:24on atteint un graal
00:39:25c'est toujours ça
00:39:25tout à fait
00:39:26à 60 ans
00:39:27on le voit bien
00:39:27en consultation
00:39:28c'est l'âge où les gens
00:39:28sont quand même plus détendus
00:39:29aujourd'hui c'est plutôt
00:39:30un âge proche de la retraite
00:39:32on ne sait pas ce que ce sera
00:39:32dans quelques années
00:39:33mais effectivement
00:39:34on voit que c'est des gens
00:39:34qui sont aboutis
00:39:36qui ont construit
00:39:37leur carrière
00:39:38qui sont plus détendus
00:39:40franchement docteur
00:39:40la proximité
00:39:41avec les 60 ans
00:39:42fait qu'on peut aussi
00:39:44atteindre l'apogée
00:39:45au niveau physique
00:39:45non ?
00:39:47plus compliqué
00:39:47ça dépend qui
00:39:49ça décline
00:39:50plutôt
00:39:50c'est l'apogée déclinante
00:39:51je ne veux pas vous inquiéter
00:39:53mais ça vous arrivera aussi
00:39:55je vous le dis
00:39:55je pense qu'au niveau physique
00:39:57et cognitif
00:39:57quand même
00:39:58l'apogée
00:39:59c'est quand même
00:39:59plutôt la trentaine
00:40:00donc voilà
00:40:01soyons très clairs
00:40:02l'apogée psychologique
00:40:0360 ans probablement
00:40:05physique
00:40:06dans la majorité des cas
00:40:07c'est quand même
00:40:07dans la majorité des cas
00:40:08ça vaut pour les hommes
00:40:09et les femmes
00:40:09on est à égalité
00:40:10ou pas là-dessus ?
00:40:10oui on est à peu près
00:40:11à égalité
00:40:12après il y a toujours
00:40:13des petites différences
00:40:13et bien sûr
00:40:14des différences
00:40:14en fonction de son hygiène de vie
00:40:16ce qui me surprend
00:40:16c'est que les 60 ans
00:40:17moi je pensais
00:40:18que c'était un peu
00:40:18le risque de cancer
00:40:20enfin non mais
00:40:21les personnes âgées
00:40:22le cancer etc
00:40:23et pourtant
00:40:24il n'empêche
00:40:25qu'on est quand même
00:40:26en pleine forme a priori
00:40:27ça n'inquiète personne
00:40:28ça n'inquiète personne
00:40:30je pense que si
00:40:30on est tous inquiets
00:40:31mais effectivement
00:40:32c'est un moment
00:40:32où on voit bien
00:40:33même sur la perte d'autonomie
00:40:34c'est une des questions
00:40:35c'est que petit à petit
00:40:36on décale cet âge
00:40:37et c'est vrai que
00:40:38l'avancée de la médecine
00:40:39fait qu'effectivement
00:40:40à 60 ans
00:40:40il y a 10 ou 15 ans
00:40:41on pouvait déjà rentrer
00:40:42dans l'âge de la maladie
00:40:43aujourd'hui nos thérapeutiques
00:40:44ont fait qu'on s'éloigne
00:40:45et donc on est plutôt inquiet
00:40:47autour de 75 ans
00:40:48donc c'est vrai que 60 ans
00:40:49c'est vraiment la période
00:40:50où on a fini sa carrière professionnelle
00:40:51en tout cas on est allé
00:40:52au plus haut de sa carrière professionnelle
00:40:54on est plus détendu
00:40:55quand il y a des questions
00:40:56de management etc
00:40:57on est plus à l'aise
00:40:58mais on ne parle pas quand même
00:40:59de dépendance après 60 ans
00:41:00en tout cas
00:41:02il y a un programme national
00:41:03et international
00:41:04qui est justement
00:41:05sur le dépistage de la dépendance
00:41:06à partir de 60 ans
00:41:08parce qu'on sait
00:41:09que c'était pendant longtemps
00:41:10un âge
00:41:11dans lequel on rentrait
00:41:12dans la dépendance
00:41:13alors perte d'autonomie
00:41:14parce que souvent
00:41:15quand je dis dépendance
00:41:15on me dit mais dépendance à quoi
00:41:16c'est vraiment perte d'autonomie
00:41:18l'espérance de vie
00:41:19en bonne santé
00:41:20c'est quel âge aujourd'hui
00:41:21en France environ ?
00:41:22c'est aux alentours
00:41:23maintenant des 75 ans
00:41:24jusqu'à 75 ans
00:41:26on a cet espoir
00:41:26de vivre et en plus
00:41:28en pleine forme
00:41:30c'est bien ça Christophe
00:41:31non ?
00:41:31oui c'est ça
00:41:31on laisse le jeune
00:41:32Damien Thomas
00:41:33nous quitter
00:41:35et on lui dit
00:41:36à bientôt
00:41:36évidemment
00:41:36et un grand merci
00:41:37vous restez avec nous
00:41:40dans un instant
00:41:41le journal de 13h
00:41:43et le dossier du 13h
00:41:45les piécettes
00:41:46vous savez
00:41:46ces trucs de
00:41:471, 2, 5 centimes
00:41:49autour de la table
00:41:52il n'y a que Christophe
00:41:52qui en a encore
00:41:53parce que nous
00:41:54on ne sait pas quoi en faire
00:41:55c'est pas vrai
00:41:55vous avez décidé
00:41:57de m'attaquer
00:41:58toutes les minutes
00:41:59je peux sortir
00:42:00si vous voulez
00:42:00en tout cas
00:42:02Donald Trump
00:42:02lui il a mis fin
00:42:03à la production
00:42:03est-ce qu'on devrait
00:42:04faire pareil ?
00:42:04on posera la question
00:42:05Midi BFM
00:42:12il est pile 13h
00:42:13bienvenue si vous nous rejoignez
00:42:14dans l'actualité
00:42:14de ce vendredi
00:42:15Roselyne
00:42:16le retour des survols
00:42:17de drones
00:42:18chez nous
00:42:18et cette semaine
00:42:19c'est carrément
00:42:20une usine d'armement
00:42:21de Dordogne
00:42:22qui a été prise pour cible
00:42:24survolée à plusieurs reprises
00:42:25par un engin non identifié
00:42:27une usine qui produit
00:42:28de la poudre
00:42:29et des explosifs
00:42:30les recherches entamées
00:42:31dans la foulée
00:42:32n'ont rien donné
00:42:33on vous racontera ça
00:42:34on vous parlera également
00:42:35de Chine
00:42:35puisque les ouvertures
00:42:36des magasins Chine
00:42:37prévues dans 5 BHV
00:42:39dans nos régions
00:42:39elles étaient prévues
00:42:40au mois de novembre
00:42:41et au mois de décembre
00:42:41elles vont être décalées
00:42:43peut-être de quelques semaines
00:42:45c'est ce qu'a annoncé
00:42:45tout à l'heure
00:42:46Frédéric Merlin
00:42:47le patron de la société
00:42:48des grands magasins
00:42:50sur VFM TV
00:42:51un assassinat d'avertissement
00:42:53selon le procureur de Marseille
00:42:55voilà ce que s'est passé
00:42:56peut-être hier
00:42:57un jeune homme de 20 ans
00:42:58tué en plein jour
00:42:59c'est le frère
00:43:00Damine Kessassi
00:43:02militant très connu
00:43:03dans les quartiers nord
00:43:04notamment pour tenir fond
00:43:05aux trafiquants de drogue
00:43:07et puis nous parlerons
00:43:09des pièces rouges
00:43:10effectivement
00:43:10qui encombrent
00:43:11nos porte-monnaies
00:43:13après la décision
00:43:14des Etats-Unis
00:43:14de ne plus les fabriquer
00:43:16de ne plus fabriquer
00:43:16les pénis
00:43:17les cents
00:43:18aux Etats-Unis
00:43:19où on est
00:43:19le débat en Europe
00:43:20ce sera le thème du dossier
00:43:21du 13h à 13h15
00:43:23le temps marque
00:43:24et toujours cette douceur
00:43:25incroyable
00:43:25il ne va pas durer
00:43:26oui mais il fait si doux
00:43:27que regardez
00:43:27dans les Pyrénées
00:43:28on a plus de 2000 mètres
00:43:29d'altitude
00:43:29pas un centimètre
00:43:31de neige
00:43:31la neige reviendra
00:43:32la semaine prochaine
00:43:33avec une descente
00:43:34d'air polaire
00:43:34en attendant pour cet après-midi
00:43:35des nuages
00:43:36mais surtout
00:43:37beaucoup de douceur
00:43:37dans l'actualité
00:43:39de ce vendredi
00:43:39donc le retour
00:43:40des survols de drones
00:43:41cette fois-ci
00:43:41c'est une usine
00:43:42d'armement
00:43:43de bargeras
00:43:44qui en a été la cible
00:43:45on fait le point
00:43:46avec les toutes dernières informations
00:43:48pas forcément très rassurantes
00:43:49vous allez voir
00:43:49avec Valentin Demey
00:43:51c'est une usine
00:43:54qui produit de la poudre
00:43:55pour l'armée française
00:43:56elle a été survolée
00:43:57par un drone
00:43:58non identifié
00:43:58mercredi soir
00:43:59la société Eurenco
00:44:01a porté plein
00:44:02dans la foulée
00:44:03malgré la mobilisation
00:44:04immédiate
00:44:05de la police nationale
00:44:06les recherches
00:44:06pour retrouver
00:44:07le télépilote
00:44:08se sont avérées veines
00:44:09l'usine qui produit
00:44:10jusqu'à 1200 tonnes
00:44:11de poudre
00:44:12avait déjà été survolée
00:44:13lundi soir
00:44:13à deux reprises
00:44:14créée en 2004
00:44:16la société
00:44:16est le leader européen
00:44:17des poudres et explosifs
00:44:19les poudres sont utilisées
00:44:20dans l'ensemble
00:44:21des munitions françaises
00:44:22plusieurs armées européennes
00:44:24sont également clientes
00:44:25une enquête de flagrance
00:44:26a été ouverte
00:44:27par le parquet de Dordogne
00:44:28pour les chefs
00:44:29de survol volontaire
00:44:30par le pilote
00:44:30d'un aéronef
00:44:32d'une zone interdite
00:44:33dans l'actualité également
00:44:34alors que l'Union Européenne
00:44:35et la France
00:44:36envisagent de davantage
00:44:37taxer les colis
00:44:38venus de Chine
00:44:39et notamment ceux de Chine
00:44:40les plateformes
00:44:41vont-elles ouvrir
00:44:42davantage de magasins en France
00:44:43et bien c'est pas sûr du tout
00:44:44au contraire
00:44:45ce matin sur BFM TV
00:44:47le patron du BHV
00:44:48annonce que les ouvertures
00:44:49prévues en province
00:44:50dès la semaine prochaine
00:44:52notamment du côté
00:44:53de Dijon et Reims
00:44:55sont repoussées
00:44:57il faut absolument
00:44:59qu'on s'adapte
00:45:01à cette population
00:45:02énorme
00:45:03qui vient chez nous
00:45:03on a un flux monstrueux
00:45:05dans notre magasin
00:45:05il faut que nos équipes
00:45:06soient capables
00:45:07en fait
00:45:08de gérer ce flux
00:45:09il faut qu'on adapte
00:45:10l'offre
00:45:11il faut qu'on adapte
00:45:11la politique de prix
00:45:12et c'est pour ça
00:45:14que nous allons sans doute
00:45:14décaler de quelques jours
00:45:15ou de quelques semaines
00:45:16nos ouvertures en province
00:45:17nos magasins sont sans doute
00:45:18trop petits
00:45:19les magasins Chine en province
00:45:20sont sans doute trop petits
00:45:21donc nous avons peur
00:45:21de frustrer le client
00:45:22parce que nous voulons
00:45:23absolument apprendre
00:45:25de nos démarrages
00:45:27au BHV
00:45:28Charlotte, Guillaume
00:45:29comment vous interprétez
00:45:30cette décision ?
00:45:30il y a effectivement
00:45:31une politique de prix
00:45:32c'est-à-dire que vous avez
00:45:32beaucoup interrogé de clients
00:45:33qui étaient venus le premier jour
00:45:34à l'inauguration au BHV Paris
00:45:36effectivement beaucoup de gens
00:45:37ressortaient un peu dépités
00:45:38en disant c'est trop cher
00:45:39finalement j'ai pas trouvé
00:45:40donc j'ai pas acheté
00:45:41par rapport au site
00:45:41par rapport au site
00:45:42et on peut penser
00:45:43que dans des villes de province
00:45:44où il faut le dire
00:45:44le pouvoir d'achat
00:45:45est un petit peu plus contraint
00:45:46peut-être qu'on va être obligé
00:45:47d'adapter les prix vers le bas
00:45:49d'autant que le but du jeu
00:45:50c'est qu'on achète chez Chine
00:45:51mais qu'on fasse un autre achat
00:45:52dans une autre partie du magasin
00:45:53d'une autre BHV
00:45:54donc c'est peut-être à ce niveau-là
00:45:55qu'on va essayer d'adapter les prix
00:45:56dans les différents BHV de province
00:45:58voilà et nous rouvrons ce dossier
00:45:59notamment dans le dossier
00:46:00de la taxation des petits colis
00:46:01tout à l'heure
00:46:02dans le 13-40 à la une
00:46:03dans l'actualité également Marseille
00:46:05avec un invité exceptionnel
00:46:07dans 25 minutes maintenant
00:46:08le procureur de la République de Marseille
00:46:09Nicolas Bessane
00:46:10qui sera l'invité du Midi BFM
00:46:12après ce qui s'est passé
00:46:13en plein centre de Marseille
00:46:15hier en tout début d'après-midi
00:46:16Oui ce nouveau crime
00:46:17qui a visé un jeune homme de 20 ans
00:46:19tué par balle
00:46:20à l'étireur était à moto
00:46:21cet homme c'est le petit frère d'Amin
00:46:24qui s'assit connu à Marseille
00:46:27pour son engagement dans les quartiers
00:46:29contre le trafic de drogue
00:46:31Alexis Pluiette
00:46:32on vous retrouve en direct
00:46:34est-ce que c'était un geste d'intimidation
00:46:36le procureur parle d'un assassinat
00:46:39pour en fait d'avertissement
00:46:41Oui absolument
00:46:44et je peux vous dire
00:46:45que ça a créé l'effroi
00:46:47et le choc
00:46:47dans l'entourage d'Amin Kessassi
00:46:49avec qui on a parlé ce matin
00:46:51alors vous le disiez
00:46:52Amin Kessassi
00:46:52c'est une figure connue ici
00:46:54pour son engagement politique
00:46:56il s'était présenté
00:46:56aux élections législatives
00:46:58Nouveau Front Populaire
00:46:59en 2024
00:46:59et puis pour son engagement
00:47:01contre le narcotrafic
00:47:03son autre frère
00:47:04avait été tué
00:47:06dans un règlement de compte
00:47:07en décembre 2020
00:47:08il a été retrouvé carbonisé
00:47:09dans une voiture
00:47:10et c'est ça qui avait déclenché
00:47:11son engagement
00:47:13il avait créé l'association Conscience
00:47:14et il prenait la parole régulièrement
00:47:16notamment sur notre antenne
00:47:17pour dénoncer l'emprise
00:47:18du narcotrafic
00:47:19et puis le fait que les victimes
00:47:20sont de plus en plus jeunes
00:47:21son petit frère qui est mort hier
00:47:23il avait 20 ans
00:47:24il était lui aussi engagé
00:47:25contre le narcotrafic
00:47:27et ce qu'on nous dit
00:47:28dans son entourage
00:47:28c'est que le combat
00:47:30d'Amin Kessassi dérange
00:47:32il vient de sortir un livre
00:47:33Marseille essuiter l'arme
00:47:35vivre et mourir
00:47:36en terre de narcotrafic
00:47:38alors il était menacé
00:47:39Amin Kessassi
00:47:40et il était
00:47:41il est toujours
00:47:42sous protection policière
00:47:43permanente
00:47:44c'est ce que nous confirme
00:47:45son entourage
00:47:46et ce que corrobore
00:47:47donc ce que disait
00:47:48le procureur de Marseille
00:47:49tout à l'heure
00:47:50que l'hypothèse
00:47:51d'un assassinat d'avertissement
00:47:52n'est donc pas exclue
00:47:54et les toutes dernières informations
00:47:55avec Nicolas Besson
00:47:56le procureur de Marseille
00:47:57donc tout à l'heure
00:47:58ce sera à 13h30
00:47:59un mot de l'actualité
00:48:00à l'étranger
00:48:01pour vous dire
00:48:01que le président ukrainien
00:48:02Volodymyr Zelensky
00:48:03sera à Paris lundi
00:48:04il se rendra notamment
00:48:05sur la base de Villacoublé
00:48:07pour parler coopération militaire
00:48:09il déjeunera évidemment
00:48:10avec le chef de l'état
00:48:11il rencontrera aussi
00:48:13la coalition des volontaires
00:48:14à Ballard
00:48:14tout ça au lendemain
00:48:15d'une nouvelle attaque massive
00:48:17des russes
00:48:17400 drones et 18 missiles
00:48:19qui ont fait 4 morts
00:48:20en Ukraine
00:48:21il est 13h06
00:48:22où sont passés les oeufs
00:48:23alors c'est vrai
00:48:24que ça fait plusieurs semaines
00:48:25que les consommateurs
00:48:26que nous sommes
00:48:26constatent que parfois
00:48:27il y a des trous
00:48:29dans les rayons
00:48:30Charlotte Maritain
00:48:31qu'est-ce qui se passe ?
00:48:32Ceci est une denrée rare
00:48:33mais on finit par en trouver
00:48:36comme vous le voyez
00:48:37alors c'est pas le cas
00:48:37tous les jours
00:48:38et puis les rayons
00:48:39sont plutôt clairsemés
00:48:40ça a commencé
00:48:41en début d'année
00:48:42on le constate
00:48:43de plus en plus
00:48:44en supermarché
00:48:44depuis quelques jours
00:48:45regardez l'état
00:48:46d'un rayon
00:48:47dans un supermarché
00:48:48en Essonne
00:48:48hier
00:48:49c'est Pierre Perronnet
00:48:50qui s'est rendu là-bas
00:48:51et qui l'a constaté
00:48:52pourtant on a produit
00:48:53plus de 15 milliards d'oeufs
00:48:55en 2024 en France
00:48:56donc le problème
00:48:57a priori n'est pas là
00:48:58alors que se passe-t-il
00:49:00à votre avis ?
00:49:01On en mange trop
00:49:01il y a trop de demandes
00:49:02Exactement
00:49:03on mange trop d'oeufs
00:49:05On peut observer
00:49:06des ruptures
00:49:07en effet en rayon
00:49:08actuellement
00:49:08et c'est lié en fait
00:49:10à la différence
00:49:12entre la hausse
00:49:13de la consommation
00:49:13on a une très forte dynamique
00:49:14sur la consommation
00:49:15ça fait 3 ans
00:49:16que nous on observe
00:49:17plus 4 à plus 5%
00:49:19de hausse
00:49:20par an
00:49:21donc c'est une très belle
00:49:22dynamique de consommation
00:49:23et de l'autre côté
00:49:24en fait la production
00:49:25à l'heure actuelle
00:49:25a du mal à suivre
00:49:26On en mange 226 par an
00:49:29et par personne
00:49:30ça fait quand même
00:49:30plus de 4 par semaine
00:49:31c'est énorme
00:49:32et cette hausse de la demande
00:49:33elle représente
00:49:34300 millions d'oeufs
00:49:36en plus par an
00:49:37c'est pas simple
00:49:38d'autant que la menace
00:49:39de la grippe aviaire
00:49:40qui a décimé
00:49:41les élevages
00:49:41en 2022-2023
00:49:43plane toujours
00:49:44Le succès vient du prix
00:49:45notamment
00:49:45on s'en doute
00:49:46C'est une protéine
00:49:47pas chère
00:49:47les oeufs
00:49:48ça démarre autour
00:49:49de 15 centimes
00:49:49jusqu'à 40 centimes
00:49:50l'unité
00:49:51selon le mode d'élevage
00:49:53en fait le prix diffère
00:49:54c'est une protéine
00:49:55qui est particulièrement
00:49:56prisée depuis
00:49:57la crise inflationniste
00:49:582022-2023
00:49:59mais aussi
00:50:00depuis que la protéine
00:50:01est à la mode
00:50:01on voit des produits
00:50:02hyper protéinés
00:50:03partout en rayon
00:50:05avant on avait
00:50:06une légère méfiance
00:50:07vis-à-vis des oeufs
00:50:07à cause du cholestérol
00:50:09qu'on pensait
00:50:09qu'ils contenaient
00:50:10les professionnels de santé
00:50:11reviennent un petit peu
00:50:12sur cet argument
00:50:13et c'est aussi pourquoi
00:50:14la raison pour laquelle
00:50:15on les aime autant
00:50:16Est-ce que cette demande
00:50:17pèse sur les prix ?
00:50:18Cette demande ne pèse pas
00:50:20sur les prix
00:50:20c'est ce que m'expliquait
00:50:21Alice Richard
00:50:22Pourquoi ?
00:50:23Tout simplement
00:50:23parce que les prix des oeufs
00:50:24sont décidés
00:50:25entre les éleveurs
00:50:25et les distributeurs
00:50:26via des contrats
00:50:27qui durent 10-15 ans
00:50:29et donc ce qui garantit
00:50:30des prix fixes
00:50:31qui ne dépendent pas
00:50:32du tout
00:50:33de l'offre et de la demande
00:50:34Mais alors les rayons
00:50:34vont se remplir
00:50:35vraiment ou pas ?
00:50:36Il risque d'y avoir
00:50:37des ruptures
00:50:38encore pendant quelques mois
00:50:39au moins jusqu'à la mi-2026
00:50:41l'objectif de l'interprofession
00:50:43c'est de construire
00:50:44300 nouveaux poulaillers
00:50:46d'ici 2030
00:50:46pour pallier
00:50:47justement ce problème
00:50:48mais ça prend du temps
00:50:50de les construire
00:50:51évidemment
00:50:51et en attendant
00:50:52on importe
00:50:53un petit peu plus
00:50:54d'oeufs qu'avant
00:50:54pour aussi pallier
00:50:55le problème
00:50:56plus 13% d'importation
00:50:59en 2024
00:50:59mais pour éviter
00:51:00d'avoir à acheter
00:51:01ces oeufs importés
00:51:02à la traçabilité
00:51:03parfois un petit peu
00:51:04difficile à établir
00:51:06et bien certains industriels
00:51:07décident de créer
00:51:08leur propre poulailler
00:51:09c'est le cas
00:51:10par exemple
00:51:11de la marque
00:51:12de brioche et viennoiserie
00:51:13la fournée dorée
00:51:13qui vient d'annoncer
00:51:15la construction
00:51:15de 5 poulaillers
00:51:16pour pallier
00:51:17ces difficultés
00:51:18à s'approvisionner
00:51:18en oeufs
00:51:19le problème
00:51:19c'est qu'on ne produit
00:51:20pas assez d'oeufs
00:51:21depuis que les éleveurs
00:51:21de plus en plus
00:51:22produisent en plein air
00:51:23avant vous pouviez
00:51:24mettre 13 poules
00:51:25dans un mètre carré
00:51:26on va s'en réjouir ça
00:51:27on va s'en réjouir
00:51:27imaginez les pauvres bêtes
00:51:29maintenant c'est seulement neuf
00:51:30c'est à dire que pour ça
00:51:31il faut des exploitations
00:51:32plus grandes
00:51:33et comme vous le disiez
00:51:33effectivement
00:51:34ça veut dire qu'on soit
00:51:35des exploitations
00:51:35c'est long
00:51:36il faut deux ans
00:51:37administrativement parlant
00:51:38pour faire émerger
00:51:38un poulailler
00:51:39c'est mieux pour les poules
00:51:40et c'est accessoirement aussi
00:51:41peut-être mieux pour notre santé
00:51:42il faut dire à marquer
00:51:42de changer sa recette de crêpe
00:51:448 oeufs
00:51:468 oeufs
00:51:478 oeufs
00:51:47alors c'est ici
00:51:48pas la périlée
00:51:48on sait où ça tombe
00:51:50quoi vous faire une bonhomme
00:51:51là ce soir
00:51:51si vous voulez
00:51:52merci beaucoup
00:51:54vous restez avec nous
00:51:55à venir
00:51:55le dossier du trésor
00:51:57Christophe est venu
00:51:58avec sa petite monnaie
00:51:59parce que figurez-vous
00:52:01on se pose beaucoup de questions
00:52:02sur ces fameuses pièces rouges
00:52:04faut-il faire comme Donald Trump
00:52:05et tout simplement
00:52:05arrêter de les fabriquer
00:52:06parce qu'en vrai
00:52:07elles nous alourdissent pour rien
00:52:08à tout de suite
00:52:09notre retour sur le plateau
00:52:10du midi BFM
00:52:11avec cette question
00:52:12Roseline
00:52:12va-t-on vers la fin
00:52:13des pièces rouges
00:52:14on peut dire ça comme ça
00:52:15de 1, 2 et 5 centimes d'euro
00:52:18alors c'est vrai
00:52:18que c'est un débat
00:52:19assez récurrent
00:52:20sauf que là
00:52:20il y a un grand pays
00:52:21qui vient de prendre
00:52:22une décision importante
00:52:22oui les Etats-Unis
00:52:23effectivement
00:52:24qui viennent de franchir le cap
00:52:25avec nous Alexis Monceau
00:52:26bonjour
00:52:27Numismat
00:52:27chez Godot & Fils
00:52:28un négociant en métaux
00:52:30Guillaume Paul
00:52:30de BFM Business
00:52:31est toujours avec nous
00:52:31et puis nous sommes avec
00:52:33Antoine Ellard
00:52:33depuis Washington
00:52:34Antoine sur l'ordre
00:52:36de Donald Trump
00:52:37les Etats-Unis
00:52:37viennent de mettre
00:52:38un terme à la production
00:52:39de cette pièce
00:52:40d'un cent
00:52:41pourquoi une telle décision ?
00:52:47et bien tout simplement
00:52:48pour faire des économies
00:52:49en fait
00:52:49ces pièces sont fabriquées
00:52:50avec du zinc
00:52:51et du cuivre
00:52:52le problème
00:52:52c'est que ces matières premières
00:52:53coûtent de plus en plus cher
00:52:55coût de fabrication
00:52:55multiplié par 3
00:52:57ces 10 dernières années
00:52:58il faut aujourd'hui
00:52:59compter 4 cents
00:53:01quasiment
00:53:01pour produire
00:53:02une pièce
00:53:03d'un cent
00:53:04et donc tout cela
00:53:05alors que ces pièces
00:53:06sont de moins en moins
00:53:07utilisées dans les commerces
00:53:09sur ordre de Donald Trump
00:53:10les tout derniers pénis
00:53:11ont donc été fabriqués
00:53:13mercredi
00:53:13la production s'est arrêtée
00:53:15à l'usine de Philadelphie
00:53:16où on frappe la monnaie
00:53:17cette mesure
00:53:18doit permettre à l'Etat
00:53:19d'économiser
00:53:2056 millions de dollars
00:53:22par an
00:53:23les pénis
00:53:24pour autant
00:53:24ne vont pas totalement
00:53:25disparaître du paysage
00:53:26il en reste encore
00:53:27300 milliards
00:53:28qui sont toujours
00:53:28en circulation
00:53:29mais certains commerçants
00:53:31ne sont pas contents
00:53:32ils disent qu'ils n'ont pas
00:53:33le temps de se préparer
00:53:34et ils redoutent
00:53:35une pénurie
00:53:36pour faire face
00:53:37certains expliquent
00:53:38qu'ils vont devoir
00:53:38arrondir leur prix
00:53:39à la hausse
00:53:41vous restez avec nous
00:53:41Antoine j'ai une question
00:53:42je pourrais avoir
00:53:43un centime
00:53:44il ne veut même pas
00:53:45partager ses pièces
00:53:46parce que moi j'avoue
00:53:46je n'en ai pas
00:53:47je les donne
00:53:48je les bazarbe
00:53:49non ça
00:53:49un seul tu veux
00:53:50attends ça c'est 5
00:53:51ça m'intéresse
00:53:53ça un centime
00:53:54chez nous aussi
00:53:55ça coûte plus cher à produire
00:53:56c'est plus que un centime
00:53:59le coût de ce truc
00:53:59aujourd'hui
00:54:00fabriquer une pièce
00:54:01de un centime
00:54:02ça coûte 1,7 centime
00:54:04figurez-vous
00:54:05tout ça pour ça
00:54:05bah oui parce qu'effectivement
00:54:06comme le disait Antoine
00:54:07pour fabriquer ce type de pièces
00:54:09il faut de l'acier
00:54:10il faut du cuivre
00:54:11ce sont des matières premières
00:54:12dont les cours ont explosé
00:54:13ces dernières années
00:54:14puis il y a des mesures
00:54:14de sécurité à prendre
00:54:15pour éviter la contrefaçon
00:54:17ce qui fait que oui
00:54:17ça coûte plus cher à produire
00:54:19que ce que ça rappelle
00:54:19mais est-ce qu'il y a des pays
00:54:20en Europe
00:54:20qui ont déjà décidé
00:54:21vous avez les Italiens
00:54:23les Irlandais
00:54:24et les Belges
00:54:25qui ont décidé
00:54:26ces dernières années
00:54:27de ne plus en fabriquer
00:54:28vous avez les Pays-Bas
00:54:29qui eux
00:54:30les ont carrément retirés
00:54:32de la circulation
00:54:32depuis quelques années
00:54:33et alors le pompon
00:54:34c'est les Finlandais
00:54:35qui eux
00:54:36depuis que la création
00:54:37de l'euro est effective
00:54:38depuis que l'euro existe
00:54:38en 2002
00:54:39ils ont dit dès le début
00:54:40non non on les met même
00:54:41pas en circulation
00:54:42du tout
00:54:42on va pas s'embarrasser
00:54:43avec ça
00:54:44mais Alexis
00:54:44est-ce qu'au début
00:54:45enfin lorsque l'euro est arrivé
00:54:46il y a eu un débat
00:54:47autour de l'intérêt
00:54:48de ces pièces
00:54:48de 1, 2 et 5 centimes d'euro ?
00:54:50il y a eu effectivement
00:54:51un débat assez rapidement
00:54:52sur le coût
00:54:54de production
00:54:54et sur l'utilité
00:54:56alors de plus en plus
00:54:56récemment avec l'utilisation
00:54:58des téléphones
00:54:59pour payer
00:54:59de plus en plus
00:55:00il n'y a plus vraiment d'intérêt
00:55:01mais je pense que c'est surtout
00:55:02le coût qui motive
00:55:03d'arrêter ou non
00:55:04la production
00:55:05donc je pense que
00:55:06très vite ça va y venir aussi
00:55:07en France
00:55:08et dans d'autres pays européens
00:55:10mais est-ce qu'on peut mesurer
00:55:11la vitesse de circulation
00:55:12de ces pièces
00:55:13de ces pièces rouges
00:55:14est-ce qu'on sait
00:55:14si elles sont utilisées
00:55:15ou non par les français
00:55:16elles sont encore utilisées
00:55:18mais
00:55:18c'est vraiment à la marge
00:55:20surtout dans les commerces
00:55:22type boulangerie
00:55:23donc ça devient
00:55:24de moins en moins
00:55:25ils sont parfois pas très contents
00:55:25d'ailleurs parce qu'ils se disent
00:55:26voilà
00:55:26on se débarrasse
00:55:26de nos pièces rouges
00:55:27voilà
00:55:28ça encombre leur caisse
00:55:29sinon c'est dans la tirelire
00:55:30des enfants
00:55:31qu'on peut avoir
00:55:31l'illusion
00:55:32tiens
00:55:32regarde cette pièce
00:55:34c'est le début de la fortune
00:55:35elles sont fabriquées où
00:55:37ces pièces ?
00:55:38ces pièces
00:55:39elles sont fabriquées
00:55:39en général
00:55:40en Allemagne
00:55:43la plupart du temps
00:55:45donc la monnaie
00:55:46parisienne
00:55:47en frappait encore un petit peu
00:55:48mais ils ont arrêté
00:55:49et puis
00:55:50je voulais faire un petit
00:55:52oui il y a eu un débat
00:55:52ce débat n'est pas nouveau en fait
00:55:54voilà
00:55:54parce que dans les années
00:55:55déjà 60-70
00:55:56là vous avez une pièce
00:55:58par exemple
00:55:58de 5 francs
00:56:005 francs semeuse
00:56:02on l'appelle
00:56:02puisqu'il y a la semeuse
00:56:03qui sème derrière
00:56:04cette pièce là
00:56:06elle a été frappée
00:56:07en argent
00:56:07donc en France
00:56:08elle a été frappée en argent
00:56:09on en a
00:56:10pas personnellement
00:56:11mais nos grands-parents
00:56:12en ont eu
00:56:12en tout cas je vais la remontrer
00:56:14les plus anciens d'entre nous
00:56:15reconnaissent la semeuse
00:56:16effectivement
00:56:16voilà
00:56:17donc cette pièce
00:56:19il faut savoir que
00:56:20donc elle pèse 12 grammes
00:56:21il y a à peu près 10 grammes
00:56:22d'argent pur
00:56:23dans cette pièce
00:56:23donc aujourd'hui
00:56:24elle vaut 14 euros
00:56:25il y a 14 euros
00:56:26donc à l'époque
00:56:27ils se sont dit
00:56:28au bout d'un moment
00:56:28l'argent monte trop
00:56:29on arrête
00:56:30on est en train de donner
00:56:31de l'argent
00:56:32du vrai argent
00:56:33aux français
00:56:34on la passe en nickel
00:56:35donc il y en a
00:56:36elle faisait la même taille
00:56:37mais elle était en nickel
00:56:38à partir de 70
00:56:39mais donc ceux qui en ont encore
00:56:42tous les français
00:56:42qui en ont
00:56:43reviennent
00:56:43dans des maisons
00:56:45comme les nôtres
00:56:45pour les revendre
00:56:46ça vaut en francs
00:56:4790 francs
00:56:48si on le ramène
00:56:48donc 5 francs
00:56:49c'est passé à 98
00:56:50et l'une des plus grosse
00:56:52c'est les 10 francs
00:56:52Hercule
00:56:53donc 10 francs
00:56:54et à l'arrière
00:56:54vous avez Hercule
00:56:56ces pièces là
00:56:57vous avez aujourd'hui
00:56:59presque 30 euros
00:56:59d'argent
00:57:01dans ces pièces là
00:57:02300
00:57:02presque 200 francs
00:57:05donc pareil
00:57:05ils ont arrêté
00:57:06ils ont produit en nickel
00:57:07par la suite
00:57:07qu'est-ce que vous faites
00:57:08de vos pièces de marque
00:57:09en réalité
00:57:10je n'utilise quasiment plus
00:57:13l'argent tout court
00:57:14je suis comme Marc
00:57:15j'ai mon téléphone
00:57:16ma carte bleue
00:57:17et j'ai quasiment plus de liquide
00:57:18faites l'expérience ce week-end
00:57:19faites vos poches
00:57:20faites vos vieux tiroirs
00:57:21faites vos sacs
00:57:21faites tout ce que vous voulez
00:57:22vous allez voir le nombre
00:57:23de pièces rouges
00:57:23que vous allez accumuler
00:57:25oui oui j'ai vu
00:57:25il y a vraiment
00:57:26ah non j'ai rien
00:57:27j'ai rien test là
00:57:28regarde
00:57:29oh là là
00:57:30oh là là
00:57:31c'était dans mon petit porte-monnaie
00:57:32il y a quoi là
00:57:33il y a presque de quoi se payer
00:57:35un quart en barre
00:57:35avec un peu de change
00:57:36un café
00:57:37il y a 30 centimes
00:57:3880 centimes
00:57:39il y a 60
00:57:40il y a même 50 heures
00:57:41parce qu'elle m'a piqué un centime
00:57:42pour vous donner un ordre d'idée
00:57:43il y a des chiffres qui circulent
00:57:45on estime qu'il y a 4 milliards
00:57:46de pièces rouges
00:57:48qui dorment
00:57:48chez les français
00:57:49pour une modique somme
00:57:51de 700
00:57:52oui
00:57:53il y a 750 millions d'euros
00:57:55en pièces rouges
00:57:55qui dorment chez les français
00:57:56qu'est-ce qu'on en fait
00:57:57on vient avec nos sacs
00:57:58littéralement
00:57:59à la banque
00:58:00il y a visiblement
00:58:00du côté de la banque
00:58:01on peut apparemment
00:58:02aujourd'hui déposer son sac
00:58:03et faire placer la somme
00:58:05sur son compte courant
00:58:06puis il y a des magasins
00:58:07apparemment
00:58:08on peut rapporter ses pièces
00:58:09c'est vrai ça
00:58:09c'est vrai ça
00:58:10ça se développe de plus en plus
00:58:11dans les supermarchés
00:58:12vous avez des machines
00:58:13qui sont là pour convertir
00:58:15vos pièces rouges
00:58:16en bons d'achat
00:58:16donc bon
00:58:17avec 60 centimes
00:58:18on ne va pas aller loin
00:58:18mais au bout du compte
00:58:19ça peut faire quand même
00:58:20une petite somme
00:58:21mais est-ce qu'il y a un débat
00:58:21en France sur la suppression
00:58:23des pièces jaunes
00:58:23non il n'y a pas de débat
00:58:25il y a des pays qui ont tranché
00:58:26en France
00:58:26on n'a pas encore tranché
00:58:28mais il y a un débat
00:58:28en France comme ailleurs
00:58:29c'est celui de ce qui se passe
00:58:30quelle serait la conséquence
00:58:31ben voilà
00:58:31parce que c'est ça aussi
00:58:32l'élément gênant
00:58:33c'est que ça nous encombre
00:58:34ces pièces rouges
00:58:35mais effectivement
00:58:35si vous supprimez demain
00:58:36les pièces de 1 et 2 centimes
00:58:38ben le commerçant
00:58:38lui il faut qu'il arrondisse
00:58:40entre guillemets
00:58:41ses prix
00:58:41et je vous prends un exemple concret
00:58:42quelqu'un, un magasin
00:58:43un commerçant
00:58:44qui vend un article
00:58:44je ne sais pas
00:58:453,47 euros
00:58:45il y en a beaucoup ça ?
00:58:48oui il y en a encore beaucoup
00:58:48quand même
00:58:49qu'est-ce qu'il fait
00:58:493,47 euros ?
00:58:50il y a beaucoup de produits
00:58:51au supermarché
00:58:51qui ont des décimales
00:58:531,99 euros
00:58:54mais qu'on ne paye par carte
00:58:55on ne s'en rend pas compte
00:58:56et toi tu fais
00:58:56le fil de la poing ?
00:58:57non il paye par carte
00:58:58donc 3,47 euros
00:59:00ça nécessiterait
00:59:01d'arrondir le prix au-dessus
00:59:02mais c'est vrai
00:59:03exactement le passage à l'euro
00:59:04qu'est-ce qu'on fait ?
00:59:05on dit 3,45 euros
00:59:06ou 3,50 euros
00:59:07on ne peut pas être naïf
00:59:08non mais le retour d'expérience
00:59:09en Belgique
00:59:10c'est qu'effectivement
00:59:10dans la plupart des cas
00:59:11on a arrondi au...
00:59:12comme le passage à l'euro
00:59:12oui bien sûr
00:59:13Antoine Delors
00:59:14est-ce que ça suscite
00:59:15des réactions aux Etats-Unis
00:59:16et est-ce que les scènes
00:59:18vont ne plus être produites du tout ?
00:59:25alors effectivement
00:59:26les scènes ne sont plus
00:59:26produites depuis mercredi
00:59:28il y a eu une petite mise en scène
00:59:29d'ailleurs avec les caméras
00:59:30on a montré le dernier
00:59:31le tout dernier pénis
00:59:32la dernière pièce de 1 centime
00:59:34produite aux Etats-Unis
00:59:35une pièce qui
00:59:37qui honorent Lincoln
00:59:37d'ailleurs c'est le portrait
00:59:38de Lincoln qui est présent
00:59:39sur cette pièce
00:59:40il n'y a pas vraiment de débat
00:59:41ici à part les certains commerçants
00:59:43qui expliquent
00:59:44qu'ils vont augmenter
00:59:45un peu leur prix
00:59:45les arrondir à la hausse
00:59:47en fait aux Etats-Unis
00:59:47on paye essentiellement
00:59:48par carte bancaire
00:59:49d'ailleurs ce qui me frappe
00:59:50moi ici aux Etats-Unis
00:59:52c'est un peu éloigné du débat
00:59:52mais c'est qu'il n'y a
00:59:54aucune limite
00:59:54pour payer en sans contact
00:59:55vous pouvez payer
00:59:56plus de 1000 euros
00:59:57même parfois
00:59:58en simplement tapant
00:59:59votre carte
00:59:59sur le terminal du commerçant
01:00:01il y a un vrai sujet
01:00:02ça autour de la disparition
01:00:03progressive
01:00:04soit des espèces
01:00:05ou soit des billets
01:00:06oui on le constate
01:00:08de plus en plus
01:00:09vous y croyez ?
01:00:10tout ou tard
01:00:11j'y crois pas
01:00:12pour la France
01:00:13et beaucoup de pays
01:00:14je pense
01:00:14j'allais dire latins
01:00:16en Norvège
01:00:18au Danemark
01:00:19ils s'y mettent
01:00:20je sais qu'en Norvège
01:00:21on fait le change de devise
01:00:22aussi chez Godot
01:00:23on ne peut plus vendre
01:00:25certaines devises
01:00:26nordiques
01:00:27puisqu'ils ont arrêté
01:00:28tout simplement
01:00:29les espèces
01:00:29donc petit à petit
01:00:31mais ça fait quand même
01:00:32encore vivre
01:00:33beaucoup de personnes
01:00:33il y a beaucoup de personnes
01:00:34notamment les pourboires
01:00:35pour les restaurateurs
01:00:35ça c'est quand même important
01:00:37donc j'espère qu'au contraire
01:00:38ils vont penser à eux aussi
01:00:39il y a un côté indécent
01:00:40à donner des pièces rouges
01:00:41alors cela dit
01:00:42vous montriez des pièces en franc
01:00:44il paraît que les pièces
01:00:45petites pièces rouges
01:00:47en euros frappées
01:00:47dans les pays
01:00:48qui les ont arrêtées
01:00:49l'Italie à Belgique
01:00:49il paraît que ça commence déjà
01:00:51à se revendre
01:00:51un peu plus cher sur Ebay
01:00:54ah bon
01:00:54oui oui
01:00:55on se revend sur Ebay
01:00:56Marc
01:00:56moi je trouve que
01:00:57l'argent physique
01:00:59comme ça
01:00:59ça nous donne encore
01:01:00une notion
01:01:01de ce que c'est l'argent
01:01:02et de ce que coûte un produit
01:01:04quand on paye
01:01:05avec le téléphone portable
01:01:06on paye
01:01:06on paye
01:01:07mais on ne se rend pas compte
01:01:07du compte
01:01:08qui diminue
01:01:09et notamment
01:01:10chez les enfants
01:01:10et en plus
01:01:13c'est une population
01:01:14qui vieillit en France
01:01:15et je pense que
01:01:15les personnes âgées
01:01:16elles sont proches
01:01:17encore de l'argent physique
01:01:18de l'argent liquide
01:01:19et elles ne sont pas
01:01:20non plus à la pointe
01:01:21de la technologie
01:01:22va compter les petites pièces
01:01:24aussi
01:01:24ce n'est pas forcément évident
01:01:25mais en tout cas
01:01:26on a lancé le débat
01:01:26merci à tous les deux
01:01:28merci beaucoup Guillaume
01:01:30nous revenons dans quelques instants
01:01:31nous retournerons à Marseille
01:01:32donc avec le poker
01:01:33de la république de Marseille
01:01:34Nicolas Bessane
01:01:35après ce nouveau crime
01:01:36donc en plein centre de Marseille
01:01:38en pleine journée
01:01:39hier en tout début
01:01:40d'après-midi
01:01:40à tout de suite
01:01:41il est un peu plus de 13h30
01:01:48bienvenue si vous nous rejoignez
01:01:49seulement
01:01:49un invité exceptionnel
01:01:51dans le midi BFM
01:01:52Nicolas Bessane
01:01:53le procureur de la république
01:01:54de Marseille
01:01:54dans quelques instants
01:01:55au lendemain d'un nouveau crime
01:01:56en plein jour
01:01:57en pleine rue
01:01:58un jeune homme de 20 ans
01:01:59assassiné par balle
01:02:00c'est le frère d'Amin
01:02:02qui est s'assi
01:02:02militant écologiste
01:02:03connu pour son combat
01:02:04auprès des victimes
01:02:05des trafiquants de drogue
01:02:06on posera justement
01:02:07la question au procureur
01:02:08faut-il y voir un lien
01:02:09ou pas
01:02:10l'actualité en direct
01:02:11Sébastien Lecornu
01:02:12il y a quelques minutes
01:02:12devant les assises
01:02:13des départements à Albi
01:02:15propose la création
01:02:16d'une allocation sociale unique
01:02:18Hugo Capelli en direct
01:02:20d'Albi dans quelques instants
01:02:21et l'analyse de Marie Chantret
01:02:22dans quelques minutes
01:02:23à peine libéré
01:02:24Boalem Sansal
01:02:25va rentrer en France
01:02:26aujourd'hui
01:02:27ou demain ou plus tard
01:02:28c'est ce qu'il a dit
01:02:28à son ami Kamel Daoud
01:02:29au téléphone
01:02:30il est actuellement
01:02:31dans un hôpital allemand
01:02:32il assure qu'il va
01:02:33plutôt bien
01:02:34Chine, Temu, AliExpress
01:02:35les petits colis
01:02:36bientôt taxés
01:02:36et par la France
01:02:37et par l'Union Européenne
01:02:39peut-on empêcher
01:02:40avec les taxes
01:02:42les produits chinois
01:02:43d'envahir l'Europe
01:02:44c'est la question
01:02:44que nous poserons
01:02:45dans le 1340
01:02:46à la une
01:02:47et puis la météo
01:02:48les températures
01:02:48qui restent très douces
01:02:49mais ça va baisser
01:02:50avec la dégradation
01:02:51d'ici lundi
01:02:52préparez-vous
01:02:52on va perdre 10 degrés
01:02:54nous allons tout de suite
01:02:55à Albi
01:02:55rejoindre donc Hugo Capelli
01:02:56Sébastien Lecornu
01:02:57il y a quelques minutes
01:02:58devant les assises
01:02:59des départements
01:03:00viennent proposer
01:03:01la création
01:03:02d'une allocation
01:03:03sociale unique
01:03:04c'est quoi
01:03:05en l'occurrence
01:03:06Hugo Capelli
01:03:06oui vous avez raison
01:03:10Sébastien Lecornu
01:03:11qui veut donc accélérer
01:03:12sur la mise en place
01:03:13de cette aide sociale unique
01:03:14en déposant
01:03:15un texte de loi
01:03:17en décembre
01:03:17qui sera présenté
01:03:18donc à la fin de l'année
01:03:19en Conseil des ministres
01:03:21annonce qui a été faite
01:03:22ici à Albi
01:03:23par Sébastien Lecornu
01:03:24devant des élus locaux
01:03:26le projet
01:03:27avait déjà été évoqué
01:03:28par les prédécesseurs
01:03:29de Sébastien Lecornu
01:03:30soutenu
01:03:31par un certain nombre
01:03:32de députés
01:03:33à l'Assemblée nationale
01:03:34alors l'idée
01:03:35de cette aide sociale unique
01:03:36c'est de regrouper
01:03:37plusieurs aides sociales existantes
01:03:39comme le RSA
01:03:40certaines allocations
01:03:42de l'ACAF
01:03:42les aides logements
01:03:43tout ça
01:03:44dans une seule allocation
01:03:46alors évidemment
01:03:46à ce stade
01:03:48ce n'est qu'un projet
01:03:49la mesure devrait être précisée
01:03:50dans les prochaines semaines
01:03:52mais Sébastien Lecornu
01:03:53il a choisi
01:03:53de faire cette annonce
01:03:54pas devant n'importe qui
01:03:56puisqu'il est devant des élus
01:03:57et notamment des élus départementaux
01:03:59qui gèrent en partie
01:04:01ces aides
01:04:01qui sont versées
01:04:02aux Français
01:04:03je vous propose d'ailleurs
01:04:04d'écouter l'extrait
01:04:06le moment où Sébastien Lecornu
01:04:07a parlé
01:04:08de cette allocation
01:04:09sociale unique
01:04:10c'était il y a quelques instants
01:04:11ici à Albi
01:04:12cette allocation sociale unique
01:04:15c'est le seul moment
01:04:15dans lequel je pense aussi
01:04:17qu'on est capable
01:04:18de réconcilier
01:04:19beaucoup de gens
01:04:19qui ont une sensibilité politique
01:04:21différente
01:04:21parce que tout simplement
01:04:22c'est du bon sens
01:04:23et c'est ce qui repart
01:04:24du terrain
01:04:25en tout cas
01:04:25cette aventure
01:04:27de l'allocation sociale unique
01:04:29va faire l'objet
01:04:29d'un projet de loi rapide
01:04:30puisqu'il sera déposé
01:04:32au Conseil des ministres
01:04:33au mois de décembre
01:04:34et qu'il devra nous permettre
01:04:35avec l'Assemblée
01:04:36des départements de France
01:04:37Monsieur le Président
01:04:38d'imaginer justement
01:04:39la suite du parcours
01:04:40et de réflexion
01:04:41autour de l'accompagnement
01:04:42en proximité
01:04:44Marie Chantret
01:04:45on comprend bien
01:04:45le premier objectif
01:04:46c'est simplifier
01:04:47mais pas seulement
01:04:48oui absolument
01:04:48c'est un vieux serpent de mer
01:04:49politique
01:04:50il y a un pari double
01:04:51en fait en présentant
01:04:52ce projet de loi
01:04:53d'abord lutter contre la fraude
01:04:54c'est des milliards d'euros par an
01:04:56et doublement
01:04:57c'est faciliter
01:04:58l'accès de certains Français
01:04:59à leurs droits
01:05:00parce que parfois
01:05:01face à la complexité
01:05:02la multitude
01:05:03vous savez de sites internet
01:05:05là on regroupe tout
01:05:05en une même allocation
01:05:06et donc certains Français
01:05:08vont pouvoir découvrir
01:05:09qu'ils ont accès
01:05:10à certaines primes
01:05:11ou certains droits
01:05:13qu'ils ne réclament pas
01:05:14aujourd'hui
01:05:14ce qui est marrant
01:05:15politiquement
01:05:15c'est que Sébastien Lecornu
01:05:17se projette en décembre
01:05:18il n'y a pas de censure
01:05:19il déposera ce projet de loi
01:05:20c'est lui qui le portera
01:05:21c'est intéressant à noter
01:05:22dans la psyché
01:05:23de Sébastien Lecornu
01:05:23c'est vrai qu'il y a un certain
01:05:24nombre d'obstacles
01:05:25à franchir
01:05:25absolument avant cela
01:05:26dans l'actualité de ce vendredi
01:05:27Boualem Sansal
01:05:28bientôt de retour en France
01:05:29puisque l'écrivain franco-algérien
01:05:30gracié par l'Algérie
01:05:31est à l'hôpital militaire
01:05:32de Berlin-Voussazé
01:05:33et qu'il va plutôt bien
01:05:35a priori
01:05:35après un an de détention
01:05:37on va retrouver Marie Gentry
01:05:38qui l'espère
01:05:38rentrer Marie
01:05:39dans les toutes prochaines heures
01:05:40c'est en tout cas
01:05:41ce qu'il a dit
01:05:41à son ami Kamel Daoud
01:05:43tout à fait
01:05:45Boualem Sansal
01:05:45s'est entretenu par téléphone
01:05:46avec son ami Kamel Daoud
01:05:48l'écrivain franco-algérien
01:05:49qui a d'ailleurs remporté
01:05:50le prix concours 2024
01:05:52cet entretien a en partie
01:05:54été retranscrit
01:05:55dans le magazine Le Point
01:05:56et ce qui en ressort
01:05:57c'est vraiment l'enthousiasme
01:05:59et la combativité
01:06:01de Boualem Sansal
01:06:02je suis costaud
01:06:03tu sais
01:06:03c'est ce qu'il a dit
01:06:04à son ami
01:06:04je ne vais pas être détruit
01:06:06par une petite année
01:06:07de prison
01:06:07Boualem Sansal
01:06:08qui espère être de retour
01:06:10en France
01:06:10dès ce soir
01:06:11ou demain
01:06:12même s'il explique
01:06:13que son agenda
01:06:13n'est pas fixé
01:06:14pour des raisons politiques
01:06:16il y a cette phrase
01:06:17une phrase
01:06:17que Boualem Sansal
01:06:18a demandé à Kamel Daoud
01:06:20de retranscrire mot pour mot
01:06:21je vais vous la citer
01:06:22bonjour la France
01:06:23Boualem revient
01:06:25on va gagner
01:06:26on voit donc ici
01:06:27cette combativité
01:06:28dont je vous parlais
01:06:28et puis il faut aussi parler
01:06:29de cet optimisme
01:06:31de la part de l'auteur
01:06:32franco-algérien
01:06:33puisqu'il espère
01:06:34que les relations
01:06:36entre la France et l'Algérie
01:06:37vont s'améliorer
01:06:38à la suite de sa libération
01:06:39en tout cas
01:06:40lui il y croit
01:06:41il parle d'une jonction astrale
01:06:43ce sont ses mots
01:06:44d'une bonne jonction astrale
01:06:46une jonction astrale favorable
01:06:47en tout cas
01:06:47selon lui
01:06:47merci beaucoup
01:06:48Marie-Marie Jantric
01:06:49envoyée spéciale de BFM TV
01:06:50en Allemagne
01:06:52l'actualité nous mène
01:06:52évidemment aussi
01:06:53à Marseille
01:06:54où un jeune homme
01:06:55de 20 ans
01:06:56a été tué
01:06:57hier en plein jour
01:06:58en plein centre-ville
01:06:59cet homme
01:07:00jeune homme
01:07:00c'est le frère
01:07:01Damien Kessassi
01:07:02un militant écologiste
01:07:03connu
01:07:04très connu à Marseille
01:07:05pour son combat
01:07:06auprès des victimes
01:07:08des trafiquants de drogue
01:07:09bonjour Nicolas Besson
01:07:10merci d'être avec nous
01:07:12vous êtes le procureur
01:07:12de la république
01:07:13de Marseille
01:07:14d'abord monsieur le procureur
01:07:16est-ce que vous pouvez
01:07:16nous raconter
01:07:17nous dire
01:07:18dans quelles circonstances
01:07:20ce crime s'est produit
01:07:21oui c'était hier après-midi
01:07:25à 14h30
01:07:26dans le quatrième arrondissement
01:07:28de Marseille
01:07:28Mohamed Kessassi
01:07:31regagnait vraisemblablement
01:07:33son domicile
01:07:34en tout cas
01:07:34il était en train
01:07:35de se garer
01:07:36quand une moto a surgi
01:07:39avec deux individus
01:07:41et le passager
01:07:42a fait feu
01:07:43sur Mohamed Kessassi
01:07:45à plusieurs reprises
01:07:46alors qu'il était encore
01:07:47assis dans son véhicule automobile
01:07:49atteint au thorax
01:07:50de plusieurs impacts
01:07:51de balles
01:07:51de 9mm
01:07:52il a succombé
01:07:54à ses blessures
01:07:56vous avez vous-même
01:07:57évoqué un possible
01:07:58les deux auteurs
01:07:58ont pris la fuite
01:07:59en moto
01:08:00pardon oui
01:08:01vous avez vous-même
01:08:01évoqué un possible
01:08:02assassinat d'avertissement
01:08:04qu'est-ce que ça veut dire
01:08:04alors nous démarrons
01:08:09naturellement
01:08:10les investigations
01:08:12simplement depuis hier
01:08:13après-midi
01:08:13et donc je dois
01:08:15très clairement indiquer
01:08:16que nous en sommes
01:08:17qu'au stade
01:08:18des hypothèses
01:08:19puisqu'évidemment
01:08:21quand nous engageons
01:08:22une enquête
01:08:23nous avons le spectre
01:08:25totalement ouvert
01:08:26les éléments
01:08:26totalement objectifs
01:08:28et stabilisés
01:08:28au stade
01:08:29de cette enquête
01:08:30sont que Mohamed Kessassi
01:08:32est un jeune homme
01:08:32de 20 ans
01:08:33totalement inconnu
01:08:34des services de police
01:08:35et de justice
01:08:36et qui jusqu'à preuve
01:08:37du contraire
01:08:38n'était pas du tout
01:08:39dans le narcotrafic
01:08:40bien au contraire
01:08:43puisqu'il était
01:08:43en train
01:08:44de préparer
01:08:45passer le concours
01:08:46de gardien de la paix
01:08:47il voulait intégrer
01:08:48la police nationale
01:08:49donc c'est un profil
01:08:51totalement sans tâche
01:08:54totalement lisse
01:08:55et donc d'où
01:08:56cette stupéfaction
01:08:57deuxième élément
01:08:58de réflexion
01:08:58Amine Kessassi
01:08:59son frère
01:09:00dont vous avez parlé
01:09:01est un militant
01:09:03très engagé
01:09:04dans la lutte
01:09:06contre le narco-banditisme
01:09:08en réalité
01:09:08il essaie
01:09:09de déconstruire
01:09:10un peu tout ce
01:09:11qui peut exciter
01:09:11et exister
01:09:12dans les problématiques
01:09:14de cité
01:09:14donc voilà
01:09:15ces deux éléments-là
01:09:16font qu'une des hypothèses
01:09:18pourrait être
01:09:19mais je le dis
01:09:20avec le plus grand
01:09:20conditionnel
01:09:21naturellement
01:09:22effectivement
01:09:23que ce jeune homme
01:09:26de 20 ans
01:09:26a pu être assassiné
01:09:29pour atteindre
01:09:29indirectement
01:09:30son frère
01:09:31et donc il pourrait
01:09:32s'agir
01:09:32d'une méprise
01:09:34on sait
01:09:34qu'Amine Kessassi
01:09:36vit
01:09:37non non
01:09:37pas nécessairement
01:09:38excusez-moi
01:09:40je ne peux pas vous l'aider
01:09:41c'est pas nécessairement
01:09:42une méprise
01:09:43c'est peut-être
01:09:47une erreur
01:09:47sur la personne
01:09:48mais physiquement
01:09:49il ne se ressemble
01:09:51pas particulièrement
01:09:52donc
01:09:53comme je vous l'indiquais
01:09:54une des hypothèses
01:09:55de travail
01:09:56pourrait être
01:09:57qu'on a
01:09:58éliminé
01:09:59ce jeune homme
01:10:01parce qu'on ne pouvait
01:10:02pas atteindre son frère
01:10:03et on voulait
01:10:04indirectement
01:10:05atteindre son frère
01:10:06c'est un peu différent
01:10:07d'une méprise
01:10:07et d'un se trompe
01:10:09de personne
01:10:09vous avez raison
01:10:10et merci pour la précision
01:10:12mais est-ce que ça veut dire
01:10:12que vous allez renforcer
01:10:13la sécurité
01:10:14de la famille Kessassi
01:10:15alors
01:10:18moi je suis
01:10:20la justice
01:10:20je dirige la police judiciaire
01:10:23dans le cadre
01:10:23des enquêtes
01:10:24les mesures
01:10:25de protection individuelle
01:10:27relèvent
01:10:27du ministre
01:10:28de l'intérieur
01:10:29et du ministère
01:10:30de l'intérieur
01:10:31des services spécialisés
01:10:32il y a des évaluations
01:10:34qui vont être
01:10:35mises en oeuvre
01:10:36voilà
01:10:37donc moi
01:10:38je ne peux pas
01:10:39me prononcer
01:10:40sur ce point
01:10:40mais je vous invite
01:10:42à vous adresser
01:10:43au ministère
01:10:44de l'intérieur
01:10:45il pourrait être logique
01:10:46effectivement
01:10:47d'assurer
01:10:48une protection
01:10:49renforcée
01:10:49au regard des événements
01:10:51mais ça ne relève
01:10:52pas de ma compétence
01:10:53merci beaucoup
01:10:54monsieur le procureur
01:10:55d'avoir été en direct
01:10:56avec nous
01:10:56grâce à BFM
01:10:57Marseille-Provence
01:10:58et Mathias Tesson
01:10:58on va suivre évidemment
01:10:59cette enquête
01:11:00sur BFM TV
01:11:0213h40 à la une
01:11:03à présent
01:11:03avec cette question
01:11:04peut-on empêcher
01:11:05les produits chinois
01:11:05d'envahir l'Europe
01:11:07en taxant
01:11:08en taxant
01:11:09finalement
01:11:10les consommateurs
01:11:11deux informations
01:11:11l'Union Européenne
01:11:12veut taxer les colis
01:11:13de moins de 150 euros
01:11:14dès l'an prochain
01:11:14et la France
01:11:15en fait
01:11:15voudrait aller encore plus loin
01:11:17puisque les députés
01:11:17vont débattre
01:11:18à partir d'aujourd'hui
01:11:19d'une taxe
01:11:20de 2 euros
01:11:20par article
01:11:22on en parle avec
01:11:23Yann Rivoil
01:11:23en président de la fédération
01:11:24du prêt-à-porter féminin
01:11:26Stéphane Chasseloup
01:11:27est également avec nous
01:11:28avocat chez KPMG
01:11:29spécialiste en douane
01:11:31et en taxe
01:11:31mais d'abord
01:11:32on a aussi Guillaume Paul
01:11:33qui est toujours avec nous
01:11:34qui connaît bien le sujet
01:11:35mais d'abord Elisa Trannin
01:11:36cette taxe de 2 euros
01:11:37expliquez-nous un peu
01:11:38alors d'abord
01:11:39cette taxe
01:11:40elle va permettre
01:11:40de freiner normalement
01:11:42le déferlement
01:11:43de produits chinois
01:11:44bon marché
01:11:45en France
01:11:45parce que de plus en plus
01:11:47de français
01:11:47dépensent sur ces sites
01:11:49à bas prix
01:11:50rien qu'en 2024
01:11:51regardez ce chiffre
01:11:53800 millions
01:11:54de petits colis
01:11:55ont été livrés
01:11:56en France
01:11:57en provenance
01:11:57majoritairement
01:11:58de Chine
01:11:59pour 91%
01:12:00d'entre eux
01:12:01quand je vous parle
01:12:02de petits colis
01:12:03il s'agit en fait
01:12:03des colis
01:12:04d'une valeur
01:12:04inférieure
01:12:05à 150 euros
01:12:07alors taxer
01:12:08de 2 euros
01:12:09chaque produit
01:12:10importé
01:12:11hors Union Européenne
01:12:12pourrait vite faire
01:12:13grimper
01:12:14la facture
01:12:15par exemple
01:12:15vous achetez
01:12:163 articles
01:12:176 euros de plus
01:12:19vous seront facturés
01:12:20à la fin
01:12:20au moment du paiement
01:12:21même si tout ça
01:12:22se trouve dans le même paquet
01:12:23mais du coup
01:12:25est-ce que ça pourrait
01:12:26vraiment faire baisser
01:12:27les commandes
01:12:28si cette taxe
01:12:29n'est appliquée
01:12:30qu'en France
01:12:31non
01:12:31les sites chinois
01:12:32comme Chine
01:12:33ou Temu
01:12:34pourraient la contourner
01:12:35il leur suffirait
01:12:36par exemple
01:12:36de livrer
01:12:37dans un premier temps
01:12:38dans un entrepôt
01:12:39chez nos voisins
01:12:40en Espagne
01:12:40par exemple
01:12:41et puis ensuite
01:12:42de réexporter
01:12:43vers la France
01:12:45c'est pour cela
01:12:45que l'Union Européenne
01:12:47réfléchit
01:12:48elle aussi
01:12:48à taxer
01:12:49ces petits colis
01:12:51venus
01:12:51de l'étranger
01:12:52rien n'a été voté
01:12:53pour le moment
01:12:54mais hier
01:12:55les ministres
01:12:56des finances
01:12:56des 27
01:12:57ont acté
01:12:58que les colis
01:12:58d'une valeur inférieure
01:12:59à 150 euros
01:13:00ne seraient plus
01:13:01exonérés
01:13:02de droits
01:13:03de douane
01:13:04comme c'est le cas
01:13:05actuellement
01:13:06pourquoi ?
01:13:07Parce que tous
01:13:07nos voisins
01:13:08sont concernés
01:13:09je vous montre
01:13:09un dernier chiffre
01:13:104,6 milliards
01:13:12de petits colis
01:13:13sont arrivés
01:13:14sur le marché européen
01:13:15en 2024
01:13:16je vous laisse imaginer
01:13:17c'est 145 colis
01:13:18par seconde
01:13:19De façon très pratique
01:13:20Guillaume Paul
01:13:20est-ce que ces deux taxes
01:13:21elles se superposeraient
01:13:23elles s'additionneraient ?
01:13:23Elles ne vont pas forcément
01:13:24se superposer
01:13:25effectivement la France
01:13:25est partie un petit peu
01:13:26en avant
01:13:27parce qu'elle sentait
01:13:27que les choses bougeaient
01:13:28sur ce dossier
01:13:29au niveau européen
01:13:29sinon je ne sais pas
01:13:30si on aurait inscrit
01:13:31dans le budget
01:13:31le projet de budget
01:13:32une taxe de 2 euros
01:13:33donc je pense que la France
01:13:34a essayé de pousser
01:13:34un petit peu la vague
01:13:35et ça a pris
01:13:36puisqu'hier les Européens
01:13:37d'essayer de taxer
01:13:38alors il y a deux choses
01:13:39il y aurait une taxe
01:13:39de 2 euros
01:13:40peut-être ça n'a pas été confirmé
01:13:42et puis on nous parle aussi
01:13:43d'une taxe supplémentaire
01:13:44de frais de traitement
01:13:45qui pourrait éventuellement
01:13:46s'additionner à tout ça
01:13:46donc allez savoir
01:13:47si à l'arrivée
01:13:48vous n'allez pas vous retrouver
01:13:49avec une taxe sur sa colis
01:13:50de 2, 3 voire 4 euros
01:13:53vous ne savez pas
01:13:53Qu'est-ce que vous dites
01:13:54de tout ça Yann Riveau
01:13:55alors ça va dans le bon sens ?
01:13:56Alors ça va dans le bon sens
01:13:57parce qu'on voit
01:13:58que la France est leader
01:13:59sur ce sujet
01:14:00comme vous le disiez
01:14:00et qu'elle tire
01:14:01chacun des pays européens
01:14:03pour se protéger
01:14:04de tous ces produits jetables
01:14:05donc en effet
01:14:06c'est positif
01:14:07le point le plus inquiétant
01:14:08c'est que de toute façon
01:14:09le dumping chinois
01:14:10permettra de combler
01:14:11très facilement
01:14:12ces 2 euros
01:14:12quels qu'ils soient
01:14:13parce que
01:14:14Qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:14:15Je prends très simplement
01:14:16l'exemple américain
01:14:17aux Etats-Unis
01:14:18le gouvernement américain
01:14:20a mis en place
01:14:21une taxe de 100 dollars
01:14:22sur chacun des colis
01:14:22donc on est très au-delà
01:14:24justement de cela
01:14:25Mais quel que soit
01:14:26le prix du colis
01:14:26enfin non
01:14:27Pour tous les colis
01:14:28qui font moins de 800 dollars
01:14:29Ah voilà c'est ça
01:14:29Donc tous les petits colis
01:14:30Tous les petits colis
01:14:31Donc 100 dollars
01:14:32c'est très complexe
01:14:33Et c'est censé être
01:14:34rédhibitoire ça ?
01:14:35C'est là où ça l'est
01:14:36sans l'être
01:14:36Si j'achète un bien
01:14:40à 80 dollars
01:14:41ça veut dire
01:14:42que j'ai une taxe
01:14:42de 100 dollars
01:14:43sur ce colis
01:14:44Sauf que
01:14:44et c'est pour ça
01:14:45que je parle
01:14:45du dumping chinois
01:14:46Tous les sites
01:14:47de TEMU à Chine
01:14:49ont baissé leur prix
01:14:50Alors ils n'ont pas pu
01:14:51le baisser en intégralité
01:14:52mais ils l'ont baissé
01:14:53quand même
01:14:53de façon très substantielle
01:14:54Ça a entraîné néanmoins
01:14:56une baisse
01:14:56de l'ordre de 50%
01:14:58pour TEMU
01:14:58et de 25% pour Chine
01:15:00mais absolument pas
01:15:01de 100%
01:15:02comme on aurait pu l'entendre
01:15:03justement avec cette taxe
01:15:05C'est pour ça
01:15:05que ces 2 euros
01:15:06en soi ne servent à rien
01:15:07pour freiner ces produits
01:15:08mais au moins
01:15:09ça permet aux douanes
01:15:11d'avoir un pactole
01:15:12de 90 milliards
01:15:13excusez-moi
01:15:14de 900 milliards
01:15:16de 9 milliards
01:15:16je mélange les zéros
01:15:17donc de 9 milliards
01:15:19et là on le voit clairement
01:15:20on a besoin
01:15:21d'armer nos douanes
01:15:22pour se protéger
01:15:23de tous ces produits
01:15:25parce qu'ils sont
01:15:26majoritairement hors normes
01:15:27et donc il faut les stopper
01:15:28le plus rapidement possible
01:15:29La question c'est
01:15:30qui va payer en fait
01:15:31c'est ça
01:15:32ce que vous nous dites
01:15:32est-ce que c'est le consommateur
01:15:33ou est-ce que c'est les groupes ?
01:15:34Alors ça ne coûtera rien
01:15:35aux consommateurs
01:15:36parce qu'ils ne verront pas
01:15:37la facture
01:15:37donc ça ne freinera absolument pas
01:15:39l'augmentation
01:15:40qu'on peut avoir
01:15:40de tous ces colis
01:15:41par contre ça va alimenter
01:15:43une cagnotte
01:15:44pour nous protéger
01:15:45au niveau des douanes
01:15:45on voit très clairement
01:15:46qu'on est en dessin
01:15:47en fait de notre protection
01:15:48on a arrêté juste
01:15:49pour une journée
01:15:50200 000 colis Chine
01:15:51et on a mis en fait
01:15:52des heures voire des jours
01:15:54pour tous les examiner
01:15:55et encore
01:15:55on n'est pas du bout au bout
01:15:56justement
01:15:57de tous les résultats
01:15:58Ces contrôles ils sont terminés
01:15:59j'imagine maintenant
01:15:59une fois que les caméras
01:16:00sont passées
01:16:01De toute façon
01:16:02on a fait une journée
01:16:03et on a fait 200 000 colis
01:16:04et si on le faisait
01:16:04tous les jours
01:16:05en fait
01:16:05vous imaginez
01:16:06le nombre de douaniers
01:16:07qu'il faudrait avoir
01:16:07Il n'y a pas les moyens pour
01:16:08Les consommateurs
01:16:09qu'est-ce qu'ils en pensent
01:16:10de tout ça ?
01:16:11On va aller voir Noémie Vira
01:16:12la reporter du Midi BFM
01:16:13que l'on a renvoyé
01:16:14justement devant le magasin
01:16:16Chine du BHV
01:16:17en plein cœur de Paris
01:16:18Noémie
01:16:18Exactement
01:16:23alors aujourd'hui
01:16:24le prix reste roi
01:16:25ça veut dire que
01:16:26cette taxe ne va pas détourner
01:16:27les consommateurs
01:16:28de ces plateformes
01:16:29ultra bon marché
01:16:30Les prix de Chine
01:16:32et Tému
01:16:33sont tellement bas
01:16:34que même
01:16:35pour un pull
01:16:36de 5 à 7 euros
01:16:37si on rajoute 2 euros
01:16:38le prix reste imbattable
01:16:40c'est ce que me disent
01:16:41les consommateurs
01:16:42eux ils voient cette taxe
01:16:43comme punitive
01:16:44hypocrite
01:16:45et dans leurs esprits
01:16:46ça pénalise
01:16:48surtout les classes populaires
01:16:49écoutez
01:16:49C'est un peu hypocrite
01:16:52c'est un peu
01:16:52c'est un peu politique
01:16:55c'est mesquin
01:16:56pourquoi ne pas laisser
01:16:57d'autres entreprises
01:16:59venir faire
01:17:00poser sa marque aussi
01:17:01c'est tout
01:17:02on ne peut pas s'habiller
01:17:03tous dans
01:17:04dans des grandes marques
01:17:06et donc voilà quoi
01:17:07on va peut-être diminuer
01:17:08un peu les articles
01:17:09on va vraiment
01:17:09bien sélectionner
01:17:11c'est à dire que
01:17:11c'est encore les petits
01:17:12qui vont payer
01:17:13parce que voilà
01:17:14les petits avec leur pouvoir
01:17:16d'achat
01:17:16qui ne sont pas excessifs
01:17:19donc c'est sûr que
01:17:21c'est encore eux
01:17:22qui vont trinquer
01:17:23pour d'autres
01:17:29ça commence à faire réfléchir
01:17:31mais pour autant
01:17:32pas encore là
01:17:33de report
01:17:34vers les marques françaises
01:17:35jugées trop chères
01:17:36pas adaptées
01:17:36pas en phase
01:17:37avec le pouvoir d'achat
01:17:39de ces consommateurs
01:17:40ils attendent
01:17:41des alternatives
01:17:41plus accessibles
01:17:43pour eux
01:17:43acheter mieux
01:17:44oui
01:17:45mais pas à n'importe quel prix
01:17:46Chastu c'est intéressant
01:17:47ça veut dire que
01:17:48les taxes
01:17:48en tous les cas
01:17:49au niveau
01:17:49qu'elles sont envisagées
01:17:50ne vont pas ralentir
01:17:52les achats des consommateurs
01:17:53alors
01:17:53deux sujets
01:17:54premier temps
01:17:55la taxe sur les petits colis
01:17:56françaises
01:17:56elle est déconnectée
01:17:58pourquoi
01:17:58parce qu'aujourd'hui
01:17:59on est une union douanière
01:18:00et que demain
01:18:01on peut dédouaner
01:18:02dans n'importe quel autre pays
01:18:03changer la logistique
01:18:04et cette taxe
01:18:05ne sera jamais payée
01:18:05quand vous dites changer
01:18:06la logistique
01:18:07ça veut dire qu'en fait
01:18:07il suffit d'avoir un entrepôt
01:18:08juste en Belgique
01:18:09et puis c'est bon
01:18:10exactement
01:18:11cette taxe franco-française
01:18:14est un signal
01:18:15je l'entends
01:18:15mais techniquement
01:18:16ça n'a aucun sens
01:18:17puisqu'on est une union douanière
01:18:18et qu'on peut dédouaner un produit
01:18:19à l'autre bout de l'Europe
01:18:20le faire circuler librement
01:18:22dans l'Union Européenne
01:18:23donc mettre une taxe en France
01:18:24à tout le moins
01:18:25n'a d'autre effet
01:18:26que de faire partir la logistique
01:18:28entre guillemets
01:18:29donc même quelque part
01:18:30de faire perdre de l'argent
01:18:31on a une taxe
01:18:32exactement la même
01:18:32qui s'appelle
01:18:33la handling fee
01:18:33au niveau communautaire
01:18:34qui doit arriver l'année prochaine
01:18:35et puis hier
01:18:36vous l'avez dit
01:18:36assez justement
01:18:37on parle de la franchise
01:18:38des 150 euros
01:18:39sur les droits de douane
01:18:41puisqu'on parle des droits de douane
01:18:42donc les tarifs Trump
01:18:43si vous voulez
01:18:43seraient exactement la même chose
01:18:45on est sur ces aspects-là
01:18:46bon donc c'est juste
01:18:47un signal politique
01:18:48que l'on donne
01:18:48absolument
01:18:49sans conséquence
01:18:50en fait
01:18:50absolument
01:18:50aujourd'hui en tout cas
01:18:52l'intention est bonne
01:18:54certainement
01:18:55elle est louable
01:18:55le vrai sujet
01:18:56c'est que
01:18:57en application pure
01:18:58ça n'a pas de sens
01:18:59vous parliez aussi
01:19:00de la taxe
01:19:01alors si on doit l'évaluer
01:19:02cette taxe de 2 euros
01:19:04elle va s'accompagner
01:19:04de frais de gestion
01:19:05pourquoi elle va s'accompagner
01:19:06de frais de gestion
01:19:07parce que
01:19:07les entités qui vont devoir
01:19:08présenter le colis
01:19:09aux consommateurs
01:19:10vont devoir
01:19:11acquitter
01:19:12et collecter la taxe
01:19:13pour compte de tiers
01:19:13cette taxe c'est 2 euros
01:19:15mais on va avoir
01:19:162, 4, 6, 7, 8 euros
01:19:18de traitement
01:19:18qui vont venir s'ajouter
01:19:19à ces 2 euros
01:19:20donc effectivement
01:19:21on va avoir aussi
01:19:21cet aspect-là
01:19:22et on va se retrouver
01:19:23dans une logique
01:19:24un peu compliquée
01:19:25pour le consommateur
01:19:26importateur
01:19:27parce qu'il va se retrouver
01:19:28avec une taxe française
01:19:28qui n'est pas communautaire
01:19:29et il va se retrouver
01:19:30à avoir son postier
01:19:31ou celui qui va lui présenter
01:19:32le colis
01:19:33qui va lui présenter
01:19:342 euros de taxe
01:19:35mais des frais de gestion
01:19:36parce que
01:19:36contrairement à ce qui a été dit
01:19:37c'est pas du tout
01:19:38le vendeur en fait
01:19:40c'est l'importateur
01:19:41dans le texte
01:19:42et l'importateur
01:19:43dans le texte
01:19:43souvent c'est le particulier
01:19:44donc malheureusement
01:19:46techniquement aujourd'hui
01:19:47cette idée
01:19:48elle est louable
01:19:48certainement sur
01:19:49l'intention sous-jacente
01:19:51mais par contre
01:19:52techniquement
01:19:52elle est déconnectée
01:19:53totalement déconnectée
01:19:54et il faut
01:19:55il est urgent d'attendre
01:19:56le dispositif de l'Union Européenne
01:19:57qui arrive
01:19:58l'année prochaine
01:19:59quand vous entendez ça
01:20:00Yann vous vous dites quoi
01:20:01que la bataille
01:20:02elle est perdue
01:20:03contre la déferlante chinoise
01:20:04c'est plus que
01:20:06les produits chinois
01:20:07je crois que c'est
01:20:07les produits non normaux
01:20:08les produits dangereux
01:20:09parce que là
01:20:10je crois que le premier
01:20:11vrai sujet inquiétant
01:20:12c'est la protection
01:20:12du consommateur
01:20:13on a bien sûr
01:20:14la destruction de la planète
01:20:15qu'on est en train
01:20:16d'augmenter au fur et à mesure
01:20:17mais il y a tous
01:20:18ces consommateurs
01:20:19vous les avez entendus
01:20:20il y a une question
01:20:22de pouvoir d'achat
01:20:23qui prime
01:20:24je comprends bien sûr
01:20:25en fait
01:20:25ce point de pouvoir d'achat
01:20:27mais je peux reprendre
01:20:28aussi beaucoup d'enseignes
01:20:29comme Kiabi
01:20:30comme Celio
01:20:31comme Super U
01:20:31qui font des produits
01:20:32justement
01:20:33qui sont sur des prix
01:20:33quasiment comparables
01:20:34qui sont même
01:20:35parfois français
01:20:36donc on peut trouver
01:20:37des produits
01:20:38clairement
01:20:38à la fois de qualité
01:20:39évidemment pas dangereux
01:20:41et en plus
01:20:42fabriqués en France
01:20:43ou encore en Europe
01:20:44donc cet argument
01:20:45je le comprends
01:20:46mais il est avant tout
01:20:46dû au fait
01:20:48que ces sociétés
01:20:49matraquent
01:20:49tous ces clients
01:20:50et les font surconsommer
01:20:51les clients Chine
01:20:53consomment deux fois plus
01:20:54de mode
01:20:54qu'un client classique
01:20:55qui achète de la mode
01:20:56donc en fait
01:20:57ce ne sont pas des gens
01:20:58qui achètent pour leur pouvoir d'achat
01:20:59au contraire
01:21:00ce sont des gens
01:21:00qui perdent de l'argent
01:21:01parce qu'ils surachètent
01:21:02chez Chine
01:21:03alors je ne sais pas
01:21:04s'il faut être encore plus inquiet
01:21:05mais les Chinois
01:21:06sont en train
01:21:06de s'installer
01:21:08physiquement
01:21:08aussi
01:21:09en France
01:21:11on parlait tout à l'heure
01:21:12de Chine
01:21:13il y a Temu évidemment
01:21:14il y a une autre plateforme
01:21:15qui n'est pas tout à fait
01:21:15évidemment du textile
01:21:17mais qui s'appelle
01:21:17JD.com
01:21:18et qui doucement pénètre
01:21:19le marché français
01:21:20ça va rendre
01:21:22encore plus difficile
01:21:24le combat
01:21:25contre ces marques
01:21:26Charlotte Méritant
01:21:26oui bien sûr
01:21:27après c'est vrai
01:21:28que pour installer
01:21:28des entrepôts en France
01:21:29il faut respecter déjà
01:21:30la réglementation
01:21:31donc peut-être que Chine
01:21:32ne s'y mettra pas
01:21:33mais Temu le prévoit
01:21:34la plateforme dont vous parliez
01:21:36qui s'appelle JD.com
01:21:37ouvre aussi en France
01:21:39avec un site
01:21:40qui s'appelle Joybuy
01:21:41et qui pourra livrer
01:21:43très très rapidement
01:21:44les consommateurs
01:21:45parce qu'il y a ça aussi
01:21:46qui compte l'intérêt
01:21:47des consommateurs
01:21:48pour une livraison
01:21:48ultra rapide
01:21:49parce que Joybuy
01:21:50a des entrepôts
01:21:52dans l'Union Européenne
01:21:52et notamment en France
01:21:53c'est un petit peu différent
01:21:55de Chine et Temu
01:21:56parce que les produits
01:21:56qu'ils comptent vendre
01:21:57sont considérés
01:21:58comme plus haut de gamme
01:21:59on n'est pas sur
01:22:00de l'ultra fast fashion
01:22:01mais effectivement
01:22:02ça prouve une nouvelle fois
01:22:03que les marques chinoises
01:22:05s'implantent de plus en plus
01:22:06alors est-ce qu'il va y avoir
01:22:07de plus en plus de magasins
01:22:08vous savez que Chine
01:22:09devait en ouvrir
01:22:10cinq en province
01:22:12mais ce matin
01:22:12sur BFM TV
01:22:13le patron du BHV
01:22:14qui contrôle tout ça
01:22:15reporte ses ouvertures
01:22:17s'inédit
01:22:18écoutez
01:22:18il faut absolument
01:22:20qu'on s'adapte
01:22:21à cette population
01:22:23énorme
01:22:23qui vient chez nous
01:22:24on a un flux monstrueux
01:22:25dans notre magasin
01:22:26il faut que nos équipes
01:22:27soient capables
01:22:28en fait
01:22:28de gérer ce flux
01:22:30il faut qu'on adapte
01:22:31l'offre
01:22:31il faut qu'on adapte
01:22:32la politique de prix
01:22:33et c'est pour ça
01:22:34que nous allons sans doute
01:22:35décaler de quelques jours
01:22:36ou de quelques semaines
01:22:37nos ouvertures en province
01:22:38nos magasins sont sans doute
01:22:39trop petits
01:22:40les magasins Chine en province
01:22:41sont sans doute trop petits
01:22:42donc nous avons peur
01:22:42de frustrer le client
01:22:43parce que nous voulons
01:22:44absolument apprendre
01:22:45de nos démarrages
01:22:48au BHV
01:22:48Yann Rivolin
01:22:49comment vous interprétez
01:22:50cette décision
01:22:50c'est quand même
01:22:51un peu un camouflet
01:22:51il faut dire aussi
01:22:52que les consommateurs
01:22:53ont été très déçus
01:22:53de trouver des prix
01:22:54beaucoup plus élevés
01:22:55que ce qu'ils pensaient
01:22:56dans le magasin
01:22:56je vais essayer de ne pas rire
01:22:57quand j'écoute
01:22:58Frédéric Merlin
01:22:59c'est à dire
01:23:00la force de Frédéric Merlin
01:23:01reste quand même
01:23:02dans le mensonge
01:23:02et désormais avant tout
01:23:03dans le naufrage
01:23:04parce que
01:23:05tout ce qu'il a pu faire
01:23:06au sein du BHV
01:23:07depuis son entrée
01:23:08en fait
01:23:09est un naufrage
01:23:10à la fois en termes
01:23:10de nombre de personnes
01:23:11qui est venue
01:23:12en fait c'est lamentable
01:23:13ce qu'il a pu mettre en place
01:23:14il a fait une publicité démentielle
01:23:15il a fait des cadeaux fous
01:23:16et pourtant
01:23:17il y a 50% de trafic
01:23:19en moins
01:23:20que ce qu'il avait prévu
01:23:20à l'origine
01:23:21et après en termes
01:23:22de transformation
01:23:23il y a des dizaines
01:23:24il y a des centaines
01:23:25de photos que j'ai pu recevoir
01:23:26de caisses
01:23:26qui sont complètement vides
01:23:27et en effet
01:23:28de clients qui sont
01:23:29totalement déçus
01:23:30je me suis évidemment
01:23:31déplacé aussi
01:23:31j'ai fait des vidéos
01:23:33aussi de clients
01:23:33qui disent
01:23:34c'est trop cher
01:23:35c'est de la mauvaise qualité
01:23:36c'est du sous sous sous
01:23:37marque fast fashion
01:23:39qui peuvent déjà exister
01:23:39donc vous dites en substance
01:23:40que ça pourrait ne pas marcher
01:23:42ça ne marche pas
01:23:43mais est-ce que c'est pas pour ça
01:23:45qu'il dit
01:23:45voilà nos surfaces sont trop petites
01:23:46en fait il nous faut
01:23:47de plus grandes surfaces
01:23:48et est-ce qu'on ne risque pas
01:23:49de voir venir rapidement
01:23:51des articles un peu low cost
01:23:53et pas de qualité moyenne
01:23:55on va dire
01:23:55comme on les trouve au BHV
01:23:56il a en effet maintenant
01:23:57de la surface
01:23:58parce que toutes les marques
01:23:59ou presque
01:24:00sont parties du BHV
01:24:01il y a Sandro
01:24:02il y a Maj
01:24:03il y a Claudie Pierlot
01:24:04il y a APC
01:24:05et des marques de parfumerie
01:24:07comme Guerlain par exemple
01:24:08ou encore Dior
01:24:08qui sont parties
01:24:09il y a quelques jours
01:24:10ou quelques semaines
01:24:10donc quand on se déplace
01:24:11au sein du BHV
01:24:12on voit que tous les étages
01:24:14sont complètement vides
01:24:15donc il a de la place
01:24:16pour pouvoir remettre
01:24:16en effet d'autres marques
01:24:17il est obligé de changer
01:24:19son fusil de pôle
01:24:19il est face au naufrage
01:24:21désormais
01:24:21à voir s'il va réussir
01:24:23à redresser la barre
01:24:23Stéphane Chasseloup
01:24:24qu'est-ce que vous en pensez vous
01:24:26de ce nouveau mouvement
01:24:28qui consiste à ouvrir
01:24:29des magasins
01:24:30en physique
01:24:31c'est des coûts en plus
01:24:32ces magasins
01:24:33c'est ça aussi
01:24:33alors d'un point de vue
01:24:35du commerce international
01:24:36en fait ce qui se passe
01:24:37c'est qu'aujourd'hui
01:24:38on fait des déclarations
01:24:38un peu simplifiées
01:24:39qui sont pour les raisons
01:24:40que vous avez évoquées
01:24:41pas contrôlées
01:24:41qui ne créent pas de data
01:24:42la bonne nouvelle
01:24:44même si on peut
01:24:45se poser la question
01:24:47de la pertinence
01:24:48pour les raisons évoquées
01:24:49par Yann Riveau
01:24:49la bonne nouvelle
01:24:51c'est qu'on va faire
01:24:51des déclarations complètes
01:24:52quand on va faire ça
01:24:53et faire des déclarations complètes
01:24:54c'est ce qu'on cherche
01:24:54aujourd'hui
01:24:55pourquoi ?
01:24:56parce qu'on va créer
01:24:56de la data
01:24:56et par des outils
01:24:57d'intelligence artificielle
01:24:58l'administration douanière
01:24:59sera en compétence
01:25:00non plus pour faire du physique
01:25:01ce qu'elle n'arrive pas
01:25:02à faire aujourd'hui
01:25:03pour toutes les raisons
01:25:03que vous avez évidemment évoquées
01:25:05on pourra faire de la data
01:25:06et en faisant de la data
01:25:07on pourra mettre
01:25:08un algorithme
01:25:09qui bloquera
01:25:09parce que le meilleur moyen
01:25:11de ne pas payer
01:25:12c'est de mettre des assiettes
01:25:13donc des valeurs en douane
01:25:14très faibles
01:25:14merci beaucoup à tous
01:25:17bon on n'a pas fini d'en parler
01:25:18les petits colis
01:25:18les taxes
01:25:19et cette polémique
01:25:20autour de Chine
01:25:21en tout cas voilà
01:25:21ça a donné quelques éléments
01:25:23pour voir venir
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