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Ce mardi 18 novembre, Youssef El Manssouri, PDG de Sesterce ; Philippe Cassoulat, cofondateur et directeur général du groupe Talan, se sont penchés sur les datacenters XXL, dans l'émission Tech&Co Business présentée par Frédéric Simottel. Tech&Co Business est à voir ou écouter le mardi sur BFM Business.
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00:00BFM Business présente Tech & Co-Business, le magazine de l'accélération digitale.
00:10Frédéric Simotel.
00:12Allez, on enchaîne sur cette deuxième partie de Tech & Co-Business.
00:16On est depuis le stade Vélodrome à Marseille.
00:18Pourquoi Marseille ? Parce que c'est l'AIM, Artificial Intelligence Marseille,
00:22un grand forum organisé par la tribune et BFM Business avec tout un tas d'experts.
00:26Et justement, on en a deux ici à côté de nous.
00:28Youssef El-Mansouri, que vous connaissez bien.
00:30On commence à le voir, ça figure un peu chez BFM Business, CEO de Sesters.
00:35Bonjour.
00:36Enchanté.
00:36Youssef, merci d'être avec nous.
00:38On va parler Data Center, vous l'avez bien compris si vous suivez l'actualité de Sesters et de Youssef.
00:43Et puis avec nous également Philippe Cassoula, bonjour.
00:46Bonjour.
00:47Merci d'être avec nous.
00:48Directeur général de Talent.
00:49Alors, vous savez comment ? On a fait une petite connexion.
00:52Figurez-vous que Talent, donc 7000 personnes aujourd'hui.
00:55Absolument.
00:56ESN, cabinet de conseil auprès des entreprises.
00:59A racheté, a fait plusieurs acquisitions.
01:01A acheté Micropole Univers il y a un an et demi.
01:05Un an et demi.
01:06Et premier stage de Youssef, c'était chez Micropole Isère.
01:08Exactement.
01:09On a bouclé, c'était pour la petite anecdote.
01:12Allez, démarrons Youssef.
01:13Sesters, créant 2018, a débuté comme un prestataire de services de calcul pour le minage de crypto-monnaies.
01:17Et puis, il va construire d'ici à 2030, 7 data centers capables d'héberger des racks de 150 kW.
01:23Vous savez qu'aujourd'hui, on calcule la puissance des data centers plutôt à l'énergie qu'ils vont consommer.
01:29Donc, c'est vraiment un data center XXL.
01:33On en est où du programme aujourd'hui, Youssef ?
01:36Alors, le programme qu'on a aujourd'hui se consolide à l'international.
01:40Donc, on a de la chance aujourd'hui d'avoir un programme qui est un programme européen.
01:44Mais aussi avec un programme asiatique et un programme américain aujourd'hui.
01:48Sur le programme européen qui est le programme genèse de CES-SERZ1 qui nous permet aujourd'hui de nous propulser à l'international.
01:55On avait annoncé l'année dernière le centre de données qu'on est en train de construire sur Valence.
02:00Oui, pas loin d'ici. Enfin, un peu plus haut qu'ici, là, dans la Drôme.
02:02Exactement, dans la Drôme. Et c'est un programme qui avait commencé avec une première étape qui va être validée en 2006 de 8 MW.
02:10Une seconde étape sur laquelle on a atterri à peu près autour des 40 MW.
02:15Et aujourd'hui, j'ai la chance de pouvoir annoncer que ce programme-là va évoluer puisqu'on a eu l'autorisation de le monter jusqu'à 80 MW maintenant.
02:23Et on est sous discussion pour même essayer d'aller chercher les 500 MW d'ici 2030.
02:30Et on va retrouver qui dans ce data center, justement ?
02:33Alors, je sais qu'il y a déjà des partenariats avec le CNRS, Mistral et AI.
02:37Alors, oui, on a plusieurs partenaires sur le data center.
02:41Première chose importante pour nous, ça va être aussi de venir consolider le cloud d'assessor.
02:46Parce qu'aujourd'hui, on a une offre cloud sur laquelle on va servir aujourd'hui des milliers de clients.
02:51Et donc, on va venir créer une région.
02:52Là, tout secteur.
02:54Tout secteur, c'est assez agnostique, en fait.
02:56On peut venir chercher la puissance du calcul pour créer du token, en fait, pour nos applications sur le cloud d'assessor.
03:01Donc, on va venir consolider la région européenne, justement, sur ce data center de balance.
03:05Sachant qu'on a aussi une région, aujourd'hui, chez nos partenaires Equinix à Paris, avec les derniers modèles de puces.
03:14Et finalement, aujourd'hui, c'est aussi un programme qui se développe européen, avec les partenaires dont on a parlé ici,
03:19qui sont des programmes universitaires, mais aussi avec différentes entreprises, aujourd'hui, qui sont prêtes à avancer avec nous sur ce programme-là.
03:26Et donc, c'est un des grands spécialistes, finalement, en Europe, des infrastructures à base de GPU Nvidia, aujourd'hui, c'est ça, si on peut le dire ?
03:34Exactement.
03:35Oui.
03:36Et est-ce que...
03:37Alors, juste un mot sur cet aspect, autre aspect aussi, on en a parlé tout à l'heure dans la première partie de cette émission.
03:42L'aspect souveraineté, ça joue en la faveur de Cester, c'est une petite musique.
03:46Aujourd'hui, c'est une vraie tendance, parmi les entreprises avec qui vous travaillez.
03:51Aujourd'hui, c'est capital.
03:52Je pense que le monde dans lequel on est rentré depuis 2-3 ans, c'est un monde qui, d'une certaine façon, s'est un peu fragmenté.
03:57Et c'est vrai que le sujet de souveraineté, qui était un sujet, qu'on se le dise, un peu marketing jusqu'à maintenant,
04:01devait un sujet, aujourd'hui, d'intérêt national.
04:04Donc, Cester, aujourd'hui, on rayonne international, mais on prend le poids de l'importance de la souveraineté en France.
04:09Et c'est pour ça qu'on vient délivrer des certificats, dès maintenant, des certificats SOC2 à l'étranger,
04:15mais aussi des certificats HDS et CnumCloud en France, permettant d'avoir une traçabilité sur les données
04:21et de permettre d'avoir un acteur français qui crée des data centers français pour stocker la donnée française.
04:26Philippe Cassoula, directeur général de talent.
04:30Alors, vous êtes dans les couches un peu plus hautes que la partie infrastructure.
04:34Mais justement, en quoi c'est important pour un acteur comme vous et les clients avec lesquels vous travaillez
04:39de savoir que derrière, des infrastructures européennes se mettent solidement en place ?
04:44Alors, c'est important parce que tout ce que l'on va faire dans la couche applicative
04:47doit s'appuyer sur une infrastructure stable, responsive,
04:51c'est-à-dire qui va pouvoir répondre en temps et en heure à ces applications
04:55qui vont solliciter beaucoup de données.
04:56Tout ça, on parle de cet or noir, mais elle est là, la donnée, elle doit être accessible,
05:00elle doit être accessible rapidement, elle doit être accessible dans des environnements sécurisés.
05:06Avec deux qualités aussi.
05:07De qualité, je ne vais pas revenir à la souveraineté, mais tu as raison Youssef,
05:11c'est quand même un sujet qui est passé du marketing à une réalité.
05:13Et donc, nous, on est là pour pouvoir finalement nourrir tout ce qui va pouvoir être hébergé
05:18dans ces infrastructures et le nourrir d'une façon intelligente,
05:22d'une façon appropriée à ce qu'attendent les entreprises.
05:24C'est pour ça que nous, on a un conseil de bout en bout qui va très en amont
05:29chercher l'origine de la transformation grâce à l'IA,
05:34pouvoir aller capter la data et les algorithmes qui vont rendre cette data intelligente
05:39et pouvoir aller la chercher dans les socles ERP qui vont bien
05:45parce que l'entreprise, elle a ses propres systèmes et outils qui vont nourrir cette donnée
05:49pour en faire quelque chose qui va amener de la valeur dans l'entreprise.
05:53Et c'est notre métier, c'est ce conseil de bout en bout qui va permettre à l'entreprise,
05:58non seulement d'avoir un ROI, on parle beaucoup de ROI des projets IA,
06:01mais d'en tirer de la valeur.
06:03Il y a des ROI qui sont immédiats et c'est le nouveau taylorisme,
06:07c'est-à-dire qu'on va découper un process, on va se dire,
06:09celui-là, il est tout à fait éligible à devenir un agent IA qui va discuter avec un autre agent IA.
06:14Et là, on peut penser à un ROI sur ses mises en œuvre qui vont solliciter ces infrastructures.
06:21Et puis ensuite, il y a la transfo de l'entreprise qui nécessite avoir une approche un peu plus disruptive.
06:26C'est là où peut-être les entreprises aujourd'hui, quand on entend les doutes qu'ont les entreprises sur l'IA,
06:31c'est qu'elles ne se rendent pas compte.
06:32Parfois, on se dit juste, tiens, c'est des process que j'avais un peu numérisés,
06:36je vais un peu les automatiser, ça y est, j'y suis.
06:38Oui, en fait, pas du tout. On doit transformer ces process.
06:41Si on a fait qu'automatiser, on n'a pas gagné grand-chose.
06:44Ok, on va gagner un peu de productivité, etc.
06:46Mais en fait, cette IA doit être transformante.
06:49Elle doit révolutionner les métiers de l'entreprise.
06:52Elle a une capacité à aller très loin.
06:54Alors, ça nécessite d'abord d'avoir un accompagnement très métier.
06:57Il faut comprendre le métier, comprendre l'environnement, comment il va évoluer.
07:02Et je vais vous dire, on se l'est déjà appliqué à nous, à Talon.
07:05Nos métiers vont être disruptés par l'IA.
07:07Nos métiers, que ce soit du conseil, que ce soit de la technologie, que ce soit du coding...
07:11Vous continuez à embaucher des jeunes, rassurez-moi.
07:12On entend beaucoup ça, on a du mal à embaucher des jeunes parce que l'IA va les remplacer.
07:17Et merci pour cette question.
07:18Alors, pourquoi on doit continuer, et c'est fondamental, d'embaucher des jeunes ?
07:23Parce que, même si effectivement, dans les tâches de coding, vraiment de production de code,
07:29l'IA amène un gain de productivité énorme.
07:32C'est énorme, mais tant mieux, parce qu'on va plus vite et on peut passer plus de temps à spécifier, à comprendre, à tester.
07:38Parce qu'attention, il y a des environnements qui sont plus ou moins stables.
07:41Bref, tant mieux.
07:42Mais par rapport à cela, on a besoin de capacités qui sont IA natives.
07:48On a besoin d'avoir des consultants qui sont nés avec cette vague de l'IA, qui comprennent mieux que tous comment se l'approprier,
07:57comment faire en sorte que d'autres se l'approprient autour de soi.
08:00Et donc, on a besoin de cette jeunesse.
08:02Parce que, comme on a eu des digitales natifs il y a une dizaine d'années, maintenant on a des IA natifs.
08:07Et c'est super important pour mieux comprendre, mieux appréhender l'impact de la technologie dans la transformation des métiers de nos clients.
08:13Et puis, notre génération, nous, on est des IA migrants, voilà.
08:16Oui, mais sachant qu'on l'adopte très bien, malgré tout.
08:20On le voit bien.
08:22Aujourd'hui, je reviens sur cette partie infrastructure.
08:24Youssef, on voit les gros investissements des gens américains.
08:28Microsoft qui va, merde, ils disent 10 milliards.
08:30Les chiffres sont toujours impressionnants.
08:32Après, on se rend compte que c'est sur plusieurs années, etc.
08:35Mais en tout cas, Microsoft Portugal, AWS en Allemagne, Google en Allemagne.
08:39On est heureux parce qu'on se dit que l'Europe est une terre de data centers.
08:45La France, pourquoi ces gens américains viennent peut-être moins en ce moment ?
08:50Quelle est ton analyse ?
08:52Alors, je pense qu'il y a plusieurs choses.
08:54Déjà, peut-être que c'est moins présent maintenant.
08:57Mais on voit dans les tuyaux des projets LLM de ces géants-là qui vont venir être entraînés en France sur les prochaines années.
09:04Si on prend le programme FastTrack qui a été annoncé l'année dernière au niveau de TousFrance,
09:10on se rend compte que c'est quand même des projets qui vont arriver à maturité plutôt en 2028.
09:13Donc, je sais que sur ces projets-là, on va avoir des géants américains qui vont venir s'y accoler.
09:18Donc, aujourd'hui, j'ai envie de vous dire, le vrai sujet, c'est qu'on n'a pas encore des infrastructures qui sont sorties en France
09:22pour venir accueillir ces projets-là.
09:24Mais il y a de la demande de ces géants-là sur ces différents projets.
09:27Il faut s'affoler, il ne faut pas chercher à épiloguer dans ce domaine-là.
09:32Moi, c'est toujours la partie énergétique qui me fait un peu peur.
09:34On a beau dire en France, on a nos centrales nucléaires qui produisent beaucoup.
09:37Mais justement, quand on fait des data centers XXL, est-ce qu'on a cette crainte ?
09:42Comment on gère ce besoin qu'il va y avoir de besoin de plus en plus d'énergie dans les années à venir ?
09:49Que l'on soit clair, le prochain goulot d'étranglement sur la partie IA, c'est l'énergie.
09:54De manière assez mécanique, puisque finalement, faire grandir à l'échelle, faire scaler de la data, faire scaler même du compute,
10:02c'est beaucoup plus simple que faire scaler l'énergie.
10:04Demain, créer une centrale solaire, créer une centrale nucléaire, c'est des programmes sur 5, 10, 15, 20 ans.
10:11Quand on nous parle du tout à l'heure de 500 mégawatts, une centrale nucléaire, c'est 1 gigawatt.
10:16Une tranche nucléaire, c'est exactement ça.
10:18La chance qu'on a en France, quoi qu'il arrive, c'est qu'aujourd'hui, on hérite finalement d'un tissu énergétique qui est très poussé.
10:26Aujourd'hui, on estime qu'il y a à peu près 5 gigawatts de disponibles sur le territoire national.
10:30On a l'un des réseaux de distribution les plus poussés au monde,
10:34aujourd'hui, avec tous les travaux que RTE ont pu amener.
10:39Donc on a quand même une infrastructure d'énergie qui est mature,
10:43qui permettra d'alimenter ces centres de données-là.
10:47Et on est assez conscient et assez lucide que sur les 2-3 prochaines années,
10:50la France pourra totalement tirer son épingle du jeu.
10:53Nous, Valence, c'est un site qui est conséquent,
10:57mais on le prend quand même comme un site aujourd'hui où on va faire plutôt nos armes sur l'Europe,
11:00pour aller chercher ensuite des projets beaucoup plus conséquents en France,
11:08notamment sur ce qu'on appelle des gigafactories.
11:11Mais moi, en tout cas, personnellement, et chez CESTERS,
11:13on est assez confiant de l'avantage de la France sur cette partie infrastructure.
11:17D'accord, donc suffisamment d'extrusion.
11:19En tout cas, on reste confiant à travers ces annonces.
11:23Les Américains, ils continueront à grossir, mais les Français aussi.
11:27Justement, Philippe Cassoulot, quand on entend cette...
11:30Moi, j'aime bien, culture d'ingénieur, j'aime bien avoir les pieds bien ancrés.
11:33Là, on a des infrastructures.
11:35Aujourd'hui, vos clients, qu'est-ce qu'ils recherchent ?
11:40On parlait souveraineté tout à l'heure.
11:43On voit qu'il y a quand même la vitesse d'innovation, le rythme d'innovation.
11:48Parfois, je parle de l'IA.
11:49Le rythme d'innovation, il a du mal à se caler sur le rythme d'adoption en entreprise.
11:54Comment vous laissez de résoudre ça avec les talents ?
11:58Je pense que 50% de la réussite du projet, c'est l'accompagnement post-projet.
12:02C'est le fait de lui faire une place à table, cette IA.
12:06Et notamment chez nos grands clients.
12:09Concevoir est une chose, adopter en être une autre.
12:12Et pour que de la conception à l'adoption, il y ait quand même un chemin qui soit réaliste et pas incantatoire ou pas imposé,
12:21il faut que cette IA, elle soit compréhensible.
12:25Il faut qu'elle dise ce qu'elle fasse.
12:26Il faut que chacun se dise, je sais pourquoi l'algorithme, il m'a donné cette réponse.
12:31Et je sais qu'il est plus puissant que moi, mais je sais comment il a fait.
12:34Et donc, il y a une partie pour accompagner ces projets d'IA qui est une partie assez pédagogique
12:40et qui va consister à accompagner ensuite les utilisateurs pour qu'ils comprennent bien
12:44quelle était la logique sous-tendue, sous-jacente derrière cette IA et qu'ils se l'approprient pleinement.
12:51Parce que c'est vrai que derrière cette IA, il y a un côté magique.
12:53On le voit, on l'utilise au quotidien pour même des tâches bureautiques assez basiques de recherche.
12:58C'est surprenant parce qu'il y a une capacité de calcul, une rapidité de calcul
13:06qui permet d'aller chercher dans tout le web des centaines de milliers d'informations dans moins d'une seconde.
13:14Donc, on est surpris par ça.
13:15Mais après, quelque part, l'algorithmie, ça reste de l'algorithmie et de la statistique un petit peu pour les LLM.
13:21C'est-à-dire qu'on n'invente rien.
13:23Et j'étais récemment avec une influenceuse qui me disait qu'elle rêvait de faire son appli IA d'influenceuse.
13:31Et je lui ai dit, comment mettre dans l'algorithme le goût ?
13:36Et grâce à Dieu, on a encore des choses qui nous appartiennent et que l'humain détiendra toujours.
13:41C'est le goût, c'est le sens, mais c'est fondamental.
13:43Alors, on peut s'approcher, on peut se dire qu'une influenceuse de la mode,
13:47elle va pouvoir rattacher un sac à main par son goût à un haut et à une jupe.
13:54Mais quelque part, qu'est-ce que pourra faire l'IA avec toute sa puissance ?
13:57Aller balayer le web pour dire, voilà, toutes les images que j'ai trouvées.
14:01Et donc, ça ne va pas être créatif.
14:02Ça sera moins créatif que son propre goût.
14:05Et après, on peut l'éduquer avec du renforcement, comme on dit,
14:08des techniques d'IA pour faire quelque chose de bien.
14:10Mais c'est là quand même qu'on peut se rassurer.
14:12L'humain reste fondamental et dans l'adoption, et même très en amont,
14:17pour concevoir ces applications d'IA.
14:19Ça complète, évidemment, ça vient s'appuyer sur ces grandes infrastructures.
14:24Un dernier mot là-dessus, justement, on parlait d'entraînement d'IA.
14:29On parlait des modèles plutôt d'inférence.
14:31Est-ce que ça, il va y avoir une convergence un peu quand on prépare les data centers du futur ?
14:38On se dit, voilà, on va continuer à entraîner.
14:41Mais finalement, l'inférence va aussi, ça va se rapprocher un petit peu.
14:44Clairement.
14:45Les besoins entre les deux.
14:46Nous, sur la maturité du marché qu'on suit depuis 3-4 ans aujourd'hui,
14:49on se rend compte que les premières infrastructures qu'on nous demandait,
14:52c'était avant tout des infrastructures d'entraînement.
14:55Puis, on est passé sur plutôt des points edge d'inférence.
14:59Et aujourd'hui, c'est vrai que ce qu'on nous a demandé,
15:01ce qu'on nous demandait de dessiner, c'est des infrastructures qui sont assez hybrides.
15:04Donc, en fait, on a tout l'aspect réseau de l'inférence.
15:06Donc, on a des énormes montagnes de réseaux.
15:09Et derrière, on a très puissance de calcul d'un entraînement.
15:12Et donc, on a des infrastructures hybrides aujourd'hui qui naissent comme des zones cloud
15:16dans les nouvelles infrastructures qui sont construites,
15:20qui servent à la fois pour l'inférence et pour l'entraînement de ces grands LLM.
15:26– Bien, merci à tous les deux de nous avoir éclairés à la fois sur la partie infrastructure,
15:30puis la partie plus haute sur les applications, l'intégration de cette IA.
15:36IA dont on parle beaucoup ici à Marseille depuis le forum IEM,
15:40Artificial Intelligence de Marseille, organisé par la tribune et BFM Business.
15:44Merci Youssef Al-Mansouri, CEO de Sesters, on vous laisse partir aux Etats-Unis,
15:48revenir en France et en tout cas en suivre vos sujets de près.
15:50Et Philippe Cassoula, directeur général de talent, merci de nous avoir fait la vie d'être avec nous.
15:54On retrouve d'ailleurs dans les hors-séries de BFM Business,
15:57on retrouvera Mehdi Ouas qui sera avec nous pour parler d'IA et de santé,
16:01parce que là aussi, il y a beaucoup à dire.
16:02– Sous-titrage ST' 501
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