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  • il y a 6 jours

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00:0111h30-13h, Christine Kelly sur Europe 1.
00:06Émission particulière aujourd'hui, vous savez quoi ?
00:09On a écouté le répondeur de Christine Kelly et vous,
00:11et vous nous avez demandé une émission spéciale
00:14pour répondre à toutes vos questions sur les taxes et le budget.
00:17Et bien voilà, on répond à vos interrogations.
00:19Où en sommes-nous du budget 2026 aujourd'hui ?
00:22Nous avons deux experts pour répondre à toutes vos questions.
00:25Benoît Perrin, directeur de Contribulables Associés,
00:27que vous connaissez déjà,
00:28et Ludovic Herzlokovic, fondateur du portail spécialisé retraite.com.
00:34Vous voyez, on va vraiment répondre à tout.
00:36Alors, où en sommes-nous du budget 2026 ?
00:38D'abord le PLF, c'est-à-dire le projet de loi de finances,
00:40le budget général de l'État,
00:42il est toujours en discussion à l'Assemblée nationale,
00:44les députés examinent en ce moment la partie sur les recettes,
00:47autrement dit les impôts et les taxes.
00:49Rien n'est encore voté dans son ensemble.
00:52Parmi les points chauds, le gel du barème de l'impôt sur le revenu,
00:55qui pourrait peser sur les classes moyennes,
00:57et la nouvelle contribution sur certains patrimoines financiers.
01:01Le vote final est attendu autour du 20 novembre.
01:04Côté sécurité sociale, le PLFSS,
01:07là les choses avancent un peu plus vite.
01:09La partie recettes a déjà été adoptée le 8 novembre, samedi dernier.
01:13Les députés débattent cette semaine de la partie dépenses,
01:16qui inclut les retraites, notamment cet après-midi,
01:19et la taxe exceptionnelle sur les mutuelles.
01:21En résumé, le budget de l'État est encore en débat,
01:24le budget de la sécurité sociale est à mi-parcours,
01:27et les conséquences concrètes sur vos impôts,
01:29vos retraites, vos cotisations santé,
01:32dépendront des votes dans les prochains jours.
01:34Voilà où nous en sommes, en ce mercredi 12 novembre.
01:37On parlera de tout cela en détail.
01:39D'abord, ma chère Sabrina Medjeber,
01:43quel regard portez-vous sur cette émission spéciale
01:47et sur ces craintes qu'ont les Français
01:49par rapport à ce nombre de taxes qui arrive aujourd'hui ?
01:53Je trouve que c'est un sujet plus que crucial.
01:56C'est un sujet éminemment important,
02:00parce qu'il concerne, il percute de plein fouet
02:03la quotidienneté des Français.
02:05quand on voit que la baisse du pouvoir d'achat
02:08s'engrange d'année en année,
02:10qu'on voit que nos élus sont incapables
02:14de dégraisser leurs dépenses de fonctionnement,
02:17tandis qu'ils ne cessent d'asséner,
02:20de réasséner en permanence une hausse des impôts
02:24qui va tous nous concerner,
02:26les classes moyennes, les classes populaires,
02:28les classes aisées, les entrepreneurs,
02:30les agriculteurs, les fonctionnaires, je ne sais pas,
02:33mais en tout cas, les personnes qui sont
02:35ce que nous sommes, nous, en dehors du fonctionnariat.
02:41Donc c'est évidemment très important
02:42et j'attends d'entendre nos spécialistes sur la question
02:46parce que nous sommes concernés.
02:48Les spécialistes, les experts sont là
02:49dans les starting blocks en français dans le texte.
02:51Éric Tegner sur Europe 1,
02:53votre regard sur cette journée cruciale,
02:55puisque cet après-midi,
02:57ce sera le vote de la suspension des retraites,
02:59l'éventuel vote, enfin, l'éventuelle adoption.
03:02Oui, mais c'est à l'image un peu
03:04de ce qui se passe depuis plusieurs semaines,
03:05c'est qu'on n'y comprend plus rien.
03:06Moi, je vais vous dire, je suis le premier
03:07à ne rien y comprendre.
03:08J'ai hâte d'entendre les experts
03:10parce que, vous savez,
03:11même sur la question de cette suspension
03:12de la forme des retraites,
03:13de toute façon, même entre Emmanuel Macron,
03:15Sébastien Lecornu, ils n'étaient pas d'accord.
03:17On finit par réaliser qu'en fait,
03:18ce n'est pas exactement ça, etc.
03:20Moi, je mets à la place des Français.
03:21En ce moment, ils ont quoi ?
03:22Ils ont deux préoccupations.
03:23D'abord, ils ont du mal à se chauffer.
03:25L'énergie coûte cher.
03:26Ils se disent, on va peut-être décaler
03:27d'un mois l'allumage du chauffage
03:29pour notre maison, notre appartement.
03:31Le deuxième point, c'est Noël.
03:31Noël va approcher.
03:33Les gens sont inquiets.
03:33Ils se disent, à quelle sauce je vais te manger ?
03:35Pour le coup, les cadeaux aux pieds du sapin.
03:38Voilà, c'est des préoccupations qui sont importantes.
03:39Vous savez, Eric Tegner,
03:40quand j'ai lancé ça sur les réseaux sociaux,
03:43il y a eu un message qui m'a traumatisée.
03:46Une personne qui me dit,
03:47moi, c'est un repas par jour
03:48et je ne me chauffe plus l'hiver.
03:51J'en ai presque les larmes aux yeux.
03:53Écoutons Pascal Praud
03:54qui a fait son édito sur Europe 1
03:57et c'est news ce matin
03:58sur la lâcheté d'une grande partie
04:00de la classe politique pour rebondir
04:01sur ce que vous disiez, Eric Tegner.
04:03Jour funeste pour la France,
04:04a écrit il y a quelques minutes
04:05Valérie Pécresse sur son compte Twitter.
04:08La présidente de la région Île-de-France
04:10fustige le mensonge,
04:12l'égoïsme et la lâcheté.
04:14Emmanuel Macron laisse faire,
04:15ce qui en dit long,
04:16aussi sur sa sincérité.
04:18Le message est clair.
04:19Après moi le déluge,
04:21le président se fiche de tout,
04:23y compris de son bilan.
04:24Il gère les affaires courantes
04:26avant de rendre les clés
04:27mais comme le coffre est vide,
04:29elles sont inutiles.
04:31Comme un sentiment de lassitude
04:33ce matin devant ce spectacle
04:35d'hommes et de femmes
04:36hier placés au plus haut niveau de l'État.
04:38Hommes et femmes sans colonne vertébrale,
04:41sans devoir de responsabilité
04:42et faut-il l'espérer,
04:44sans avenir politique.
04:45Voilà les impacts concrets
04:49sur le quotidien des Français
04:50que j'ai notés.
04:51Alors rappelez-nous au Standard Europe 1,
04:53on a déjà Sylvain,
04:53on a François qui nous appelle,
04:55on va les prendre dans un instant,
04:56on a deux experts qui attendent vos questions.
04:58Alors moi ce que j'ai noté,
04:59et vous me direz messieurs
05:00Benoît Perrin et Ludovic
05:02Ersilovitch,
05:04si je me trompe ou pas,
05:06c'est que ce qu'il faut retenir
05:07sur un impact concret
05:08sur le quotidien des Français,
05:10que les salariés classe moyenne,
05:11sur les salariés classe moyenne,
05:12si le gel du barème de l'impôt sur le revenu est adopté,
05:15c'est une hausse d'impôt silencieuse
05:17d'environ 1 à 2% du revenu imposable,
05:21qui est possible.
05:22Deuxième point,
05:23je suis en 5,
05:24les retraités,
05:25modification de l'abattement,
05:26plus juste pour les petites pensions,
05:28mais peut-être pertes pour les plus élevées.
05:31Troisième point,
05:32pour les mutuelles,
05:33augmentation probable des cotisations,
05:36même sans la nouvelle taxe.
05:38Quatrième point,
05:38pouvoir d'achat global,
05:39neutralisé par la hausse des dépenses,
05:42contrainte,
05:43alimentation, énergie, santé.
05:45Et cinquième point,
05:46service public,
05:47budget contraint,
05:48notamment pour l'hôpital et le logement.
05:51Voilà ce que j'ai noté,
05:52et on aura Sylvain dans un instant.
05:54D'abord, Benoît Perrin,
05:55est-ce que j'ai bien résumé
05:58l'impact concret sur le quotidien des Français
06:00à l'heure qu'il est ?
06:02Alors, c'est vrai qu'à l'heure qu'il est,
06:03c'est effectivement un très bon bilan
06:05que vous avez fait.
06:06De 20 sur 20.
06:07Sachant que, exactement,
06:08sachant qu'il y a quand même des bonnes nouvelles,
06:09on pourrait quand même y revenir
06:10dans le cadre de cette émission.
06:12Donc oui, 20 sur 20, effectivement.
06:14Ce qu'il faut bien comprendre,
06:15c'est qu'aujourd'hui,
06:16la logique des députés,
06:17c'est d'augmenter les recettes de l'État.
06:19Et c'est ça qu'il faut comprendre,
06:20parce que si on ne comprend pas ça,
06:21en fait, on ne comprend pas la suite.
06:23Aujourd'hui,
06:24il y a un affrontement
06:25qui devrait être finalement logique
06:27entre ceux qui disent
06:27« On a des problèmes de budget,
06:29parce que justement,
06:29on a trop de dépenses. »
06:31Et ceux qui devraient dire
06:33« On a un problème de budget,
06:34parce qu'effectivement,
06:34on a un problème de recettes. »
06:35On marque une pause,
06:36Benoît Perrin,
06:37on revient là-dessus.
06:39Le problème de l'État,
06:40c'est d'augmenter le budget de l'État.
06:43J'entends bien.
06:44La préoccupation majeure des députés,
06:45c'est de dire
06:46« On n'a pas assez de recettes. »
06:47Alors qu'on devrait dire
06:48« On a trop de dépenses. »
06:49Mon cher Benoît Perrin,
06:49est-ce que les députés
06:50écoutent les Français ?
06:52La préoccupation majeure des Français,
06:54c'est « Qu'est-ce que je vais manger demain ? »
06:56Est-ce que je vais me chauffer l'hiver ?
06:57On en parle dans un instant.
06:58On marque une pause.
06:58On revient avec vous.
06:59Et pour réagir,
07:00n'hésitez pas.
07:0001-80-20-39-21-11h42.
07:03Vous écoutez Christine Kelly et vous
07:05sur Europe 1.
07:06Europe 1.
07:07Christine Kelly et vous.
07:08La suite sur Europe 1.
07:0911h46.
07:11Vous nous appelez,
07:11chers auditeurs,
07:12au 01-80-20-39-21.
07:14Nous parlons du budget 2026.
07:16Quel impact sur le pouvoir d'achat
07:17des Français ?
07:18Avec vous en studio,
07:19chère Christine.
07:20Vos deux invités,
07:21Benoît Perrin,
07:21directeur de Contribuables Associés
07:23et Ludovic Erschlikovitz,
07:25fondateur du portail spécialisé
07:27retraite.com.
07:28Absolument.
07:29Avant de leur donner la parole,
07:30Benoît Perrin a commencé à discuter.
07:32D'abord la parole aux auditeurs.
07:33Sylvain nous appelle de Nantes.
07:34Sylvain, bonjour.
07:36Vous avez 36 ans
07:37et vous voulez poser des questions
07:38sur quel sujet précisément ?
07:41Oui, bonjour Kelly.
07:42Bonjour toute l'équipe.
07:44Moi, je voulais poser,
07:46j'ai trois questions en tête.
07:47Il y en a une qui concerne
07:48la CSG CRDS.
07:50Concrètement,
07:52la CSG,
07:53c'est le financement global,
07:55on va dire,
07:55de la sécurité sociale
07:56et la CRDS,
07:57c'était le remboursement
07:58de la dette sociale.
08:00À l'époque,
08:00elle devait durer
08:01quelques années,
08:02une dizaine d'années,
08:03tout le plus,
08:04si j'ai bonne mémoire.
08:05Sauf que,
08:07elle est repoussée,
08:08repoussée,
08:08repoussée, repoussée.
08:09Donc,
08:09on se sent encore taxé
08:10bien comme il faut dessus.
08:12Rien que la CSG,
08:13je crois que c'est
08:13130 ou 140 milliards
08:15d'euros
08:16que ça rapporte
08:17tous les ans.
08:17la CRDS,
08:19ça doit rapporter
08:20quand même un sac
08:21qui n'a pas qu'une milliard
08:22aussi.
08:23Donc,
08:23il y a ça.
08:25Il y a,
08:26comment dire,
08:27tout ce qui est dépenses
08:28et recettes de l'État.
08:30Les dépenses,
08:31il y a une partie à gauche
08:33qui veut plus de dépenses,
08:34il y a une partie à droite
08:35qui en veut aussi
08:35un petit peu plus,
08:36d'autres qui veulent
08:37que l'État se calme
08:39sur ses dépenses,
08:40sur les recettes plutôt,
08:41et d'autres qui veulent
08:41plus de dépenses.
08:42Moi,
08:44je ne comprends pas.
08:44On est dans le rouge,
08:46on est au fin fond du rouge,
08:47on est vu un jour,
08:47le FMI,
08:48il va nous taper dessus,
08:49clairement.
08:50Qu'est-ce qu'il y a ?
08:51Ils attendent,
08:52je ne sais pas s'ils attendent
08:52qu'on soit comme à l'époque,
08:54la Grèce,
08:55il y avait eu un autre pays
08:56qui était dans la galère
08:57pas possible,
08:59parce que si on rentre
08:59en récession
09:00au même niveau
09:02que la Grèce,
09:03là déjà,
09:03les Français,
09:04ils ont tendance
09:06un peu à gueuler.
09:07Si on est en récession
09:08comme la Grèce,
09:09qu'il n'y a plus
09:09de salaire versé,
09:10qu'il n'y a plus
09:10d'aide.
09:11C'est clair,
09:12c'est vrai que tout le monde
09:13craint ça.
09:13Qu'est-ce que vous faites
09:14dans la vie, Sylvain ?
09:15Alors moi,
09:16je suis artisan,
09:17je suis un artisan,
09:19donc déjà,
09:19je sais qu'on s'est bien
09:20taxé par l'État,
09:22ça c'est une autre chose.
09:24Mais là,
09:25votre question concrète,
09:26mon cher Sylvain,
09:26c'est sur la CSG ?
09:29La CSG,
09:30c'était surtout
09:31sur la CRDES
09:32pour savoir pourquoi
09:33elle n'a toujours
09:33pas été supprimée,
09:34parce que techniquement,
09:35de base,
09:36c'était 1%,
09:37maintenant,
09:37on est quasiment
09:38à 10% de prélèvement.
09:39Ok.
09:40Très bien,
09:41Benoît Perré vous répond
09:42sur la CSG,
09:43la CRDES,
09:44et ensuite...
09:45Alors la CSG,
09:46la CRDES,
09:46ça fait partie effectivement
09:47des acronymes
09:47dont on entend souvent parler,
09:49mais on ne sait jamais trop
09:49ce qu'il y a derrière,
09:50alors vous avez tout à fait raison,
09:51c'est un impôt qui permet
09:53de financer en grande partie
09:54la sécurité sociale.
09:55Et en fait,
09:56ce qu'il faut bien comprendre
09:56sur l'enjeu de la CSG aujourd'hui,
09:59c'est qu'en fait,
09:59c'est un impôt qui touche
10:00tout le monde.
10:00C'est un impôt qui touche
10:01les revenus d'activité,
10:03donc très concrètement,
10:04les salaires.
10:05C'est un impôt qui touche
10:06les revenus de remplacement,
10:08typiquement les indemnités journalières,
10:10donc quand vous êtes malade,
10:11les retraites,
10:12ou encore l'assurance chômage.
10:13Et troisième type de revenu
10:15qui est justement taxé par la CSG,
10:17et c'est ça dont on parle aujourd'hui,
10:18c'est ce qu'on appelle
10:19les revenus du patrimoine.
10:20Revenus du patrimoine,
10:21c'est très simple,
10:22c'est les placements financiers,
10:23typiquement les assurances vie,
10:24typiquement les actions.
10:25Et ça, c'est nouveau ?
10:26Et ça, justement,
10:27ce taux-là va être augmenté,
10:29a été augmenté,
10:30je veux dire,
10:30par l'Assemblée nationale,
10:31c'est-à-dire que ça a été voté
10:32la semaine dernière
10:33par la voie d'un amendement,
10:35justement pour financer
10:36la suspension
10:37de la réforme du travail,
10:39de la réforme des retraites.
10:40Donc très concrètement,
10:41ça veut dire quoi ?
10:42Ça veut dire que demain,
10:43les Français vont être
10:44davantage taxés
10:44sur leur épargne,
10:46donc encore une fois,
10:47les placements financiers.
10:49Deuxième taxation de la CSG,
10:51c'est sur les revenus fonciers,
10:53donc vous avez un petit appartement,
10:54vous avez mis en location,
10:55vous allez payer plus d'impôts,
10:56troisième domaine
10:57qui va être aussi concerné,
10:58sur les reventes immobilières,
11:00c'est-à-dire que vous avez
11:01un bien immobilier
11:02qui n'est pas votre résidence principale,
11:04que vous revendez,
11:05et bien vous allez là aussi
11:06devoir payer davantage d'impôts.
11:08Très simplement,
11:09le taux était de 9,2%,
11:10demain,
11:11il sera de 10,6%.
11:13Donc oui,
11:14l'épargne des Français
11:15est concernée
11:16par cette augmentation d'impôts.
11:17Benoît Perrin,
11:18directeur de Contribuer
11:19et associé sur Europe 1,
11:20appelez-nous au Standard Europe 1
11:21pour poser toutes vos questions
11:22à nos experts.
11:23Ludovic Erchikovic,
11:25votre réponse aussi
11:27peut-être à Sylvain
11:28qui nous appelle dedans.
11:29Il y a peut-être deux éléments,
11:29merci Benoît,
11:30pour toutes ces précisions.
11:33Rapprochez-vous du micro,
11:35mon cher Ludovic.
11:36Peut-être deux éléments.
11:37Les livrants sont exonérés,
11:39notamment les livrets d'État,
11:40et inversement,
11:42les retraites des retraités
11:44en sont soumises.
11:44Donc on taxe à la fois
11:46les actifs et les inactifs
11:47qui, eux, reçoivent des retraites.
11:48Et donc là,
11:49il y a un peu le...
11:49Et les retraites des retraités
11:50n'étaient pas soumises avant ?
11:52Si, elles étaient.
11:52Mais elles augmentent
11:53malgré tout à 1,2%.
11:54Et donc on estime
11:55à peu près à 2 milliards
11:56le bénéfice fiscal
11:59que va engendrer cette augmentation.
12:01Très bien, merci.
12:02Merci.
12:02Sylvain, merci beaucoup
12:03de votre appel
12:04sur cette question précisément.
12:05Ah, parce que j'ai une autre
12:06intervention si petite
12:08qui pourrait se rapprocher de ça.
12:10On parle des dépenses
12:11et des recettes.
12:13Là, on dit qu'en gros,
12:14il faut combler,
12:14on augmente parce qu'il faut
12:15combler les dépenses,
12:17les dépenses, les dépenses.
12:18Mais moi, par exemple,
12:19vu que je suis dans le bâtiment,
12:20j'ai travaillé dans un très grand groupe
12:21que je ne citerai pas.
12:23On a refait une école
12:24et il fallait vider
12:27les enveloppes budgétaires
12:28pour l'année suivante.
12:29Mais c'était indécent.
12:30Par exemple, des portes.
12:32C'est un truc tout bête.
12:33Une porte qu'on achète
12:3460 euros chez notre fournisseur.
12:35elle a été facturée
12:37plus de 800 euros.
12:39Donc, en fait,
12:40les dépenses,
12:41il y a des dépenses
12:42qui sont complètement abusives.
12:44Absolument.
12:45Et je pense que tous les Français
12:46sont bien conscients
12:48qu'il y a certaines dépenses abusives.
12:51Benoît Perrin,
12:51merci.
12:52Pardon ?
12:53Je ne comprends pas
12:54pourquoi tout le monde le voit,
12:56mais l'État continue
12:56à faire ce genre d'analyse.
12:58Pardon.
12:58Eh bien,
12:59je pense, Sylvain,
13:00que c'est le fil conducteur
13:01de cette émission ce matin.
13:03Ce décalage,
13:04cette déconnexion
13:05entre les élites
13:07et les Français.
13:09Entre le budget de l'État,
13:11les dépenses de l'État
13:13et les recettes.
13:14Et je pense que c'est le fil conducteur
13:15de cette émission.
13:16Rappelez-nous au Standard Europe 1
13:17pour poser toutes vos questions
13:18en matière de budget.
13:19Merci infiniment, Sylvain,
13:20de nous avoir appelé
13:21avec ces questions précises.
13:22Merci.
13:23Benoît Perrin répond
13:24à votre dernière intervention.
13:25Et on prendra d'autres appels.
13:26Alors, vous avez tout à fait raison.
13:28Et en fait,
13:28ce qu'on voit à l'Assemblée nationale,
13:29c'est qu'effectivement,
13:30c'est une guerre politique.
13:31Et en fait,
13:31la politique a pris le pas
13:32sur l'économie.
13:33La politique, c'est simple.
13:34C'est qu'aujourd'hui,
13:35pour que le gouvernement reste en place,
13:36il faut qu'il s'allie
13:37avec les socialistes.
13:39Et les socialistes,
13:40qu'est-ce qu'ils demandent ?
13:40Quelle est leur conviction ?
13:41C'est que si on a un problème
13:42en France de déficit,
13:43c'est parce qu'on a un problème
13:45de recettes.
13:45Donc, autrement dit,
13:46on ne taxe pas assez
13:47les Français,
13:48en l'occurrence,
13:48les plus aisées
13:49et les grosses entreprises.
13:51Donc, comme il y a
13:51cette espèce de victoire idéologique,
13:53en fait,
13:54qui, justement,
13:55qui préside à l'Assemblée nationale,
13:56eh bien,
13:57vous allez avoir,
13:57malheureusement,
13:58dans les semaines
13:59et dans les mois qui viennent,
14:00encore davantage de taxes.
14:02Et c'est le premier point.
14:03Et le deuxième point,
14:04il y a un mot
14:04qui a disparu du dictionnaire,
14:05c'est le mot économie.
14:06Vous allez voir,
14:07là, en ce moment,
14:08on est sur la partie recettes,
14:09mais vous allez voir
14:09que nos députés
14:10sont très créatifs
14:12sur les augmentations d'impôts
14:13et vous allez voir
14:13qu'ils vont avoir
14:14beaucoup moins d'imagination
14:15lorsqu'il va s'agir
14:17d'étudier la partie
14:18dépenses de l'État.
14:19Benoît Perrin,
14:20directeur de Contribuables
14:21et associés en direction Europe 1.
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