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Les ministres répondent aux députés à l’Assemblée nationale, lors de la séance des Questions au gouvernement ce mardi 18 novembre à partir de 15 heures.
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00:08:13Ce ne sont pas des paroles. Derrière ces réunions, il y a des actions, il y a un bilan, il est concret et nous agissons.
00:08:20Évidemment, il y a encore des batailles à gagner, mais non, M. le député, Marseille ne tombera certainement pas.
00:08:27Merci beaucoup, M. le ministre. La parole est à présent à M. Laurent Marcangéli pour l'Europe Horizon.
00:08:34Merci, Mme la présidente. Ma question s'adresse à Mme la ministre des Armées.
00:08:38Ce lundi, nous avons appris la signature d'une lettre d'intention entre les chefs d'Etat français et ukrainiens portant sur l'achat de 100 avions afales ainsi que d'autres équipements de défense aérienne.
00:08:50Ce mardi 18 novembre, le Kremlin accuse la France d'alimenter la guerre en disant que notre pays se conduit, et je cite, à un sentiment militariste et pro-guerre.
00:09:01Pendant que notre hémicycle se penche jour après jour sur l'édification indispensable d'un budget pour la nation,
00:09:09les turbulences du conflit russo-ukrainien ne cessent de se rapprocher de nous,
00:09:13puisque la Pologne, membre de l'Union européenne, est depuis ces dernières semaines visée par des survols de drones et des actes de sabotage inédits.
00:09:21Mais au-delà de la Pologne, je le disais, ce sont l'ensemble de nos partenaires à l'est de l'Europe qui sont victimes des tentatives de déstabilisation
00:09:28et se préparent à un conflit majeur, j'ai pu le constater moi-même lors d'un déplacement ministériel au mois de juin dernier en Estonie.
00:09:36La Russie attaque l'Ukraine, la Russie menace l'Europe, la France doit rester du côté de l'Ukraine, l'aider, la protéger,
00:09:44contre les bombardements qui touchent les civils et les infrastructures vitales.
00:09:50Le groupe Horizon Indépendant pense que le Parlement doit pouvoir se prononcer pour renouveler le soutien de la France à l'Ukraine,
00:09:56ainsi qu'à nos partenaires européens.
00:09:59Aussi, pouvez-vous préciser devant la représentation nationale comment l'accord signé lundi,
00:10:04qui n'est pour le moment qu'une nette d'intention, sera concrétisé ?
00:10:07Aussi, au regard des menaces qui pèsent sur notre continent, pouvez-vous nous dire aujourd'hui si,
00:10:12comme il l'a été par le passé, le Parlement sera saisi pour un débat au titre de l'article 50-1 de la Constitution,
00:10:19un débat sans vote, sur la situation en Ukraine ainsi qu'à l'Est de l'Europe. Je vous remercie.
00:10:24Merci beaucoup, monsieur le député. La parole est à madame Catherine Vautrin, ministre de la Défense des armées des anciens combattants.
00:10:31Merci, madame la présidente, monsieur le ministre, Laurent Marc-Angèle.
00:10:34Merci, monsieur le ministre, de cette question. Vous avez raison, nous sommes le 18 novembre.
00:10:38C'est le 1394e jour de guerre en Ukraine. C'est dire si, effectivement, les menaces russes s'intensifient.
00:10:49Vous venez de le rappeler. Les menaces sont de plus en plus nombreuses. Les incursions également.
00:10:56Et vous citiez l'observation que vous aviez pu faire lors d'un voyage.
00:10:59Je peux également citer les travaux de l'Institut Montaigne qui viennent de rendre une étude extrêmement intéressante sur les menaces que connaissent les pays baltes
00:11:09et sur, finalement, la situation qui est celle que nous vivons.
00:11:13Je voudrais rappeler que depuis le premier jour, notre pays, et sous l'impulsion du président de la République, du Premier ministre, à l'époque ministre de la Défense,
00:11:23ont été là pour être en capacité de débloquer des aides à l'Ukraine.
00:11:28Ces aides à l'Ukraine se sont traduites par des matériels immédiatement, mais également par la formation de soutien à l'Ukraine,
00:11:36avec, par exemple, la brigade Anne de Kiev.
00:11:39Je voudrais également insister sur les initiatives prises par notre pays.
00:11:43Ces initiatives, c'était, par exemple, la coalition des volontaires.
00:11:47C'est le travail que nous menons dans le volet européen de l'OTAN.
00:11:50Pour venir sur la déclaration d'intention qui a été signée hier.
00:11:54Cette déclaration d'intention comprend des choses à très court terme, comme des échanges en matière de drones.
00:12:00Les Ukrainiens ont acquis une expérience tout à fait importante,
00:12:03et nous avons hier, avec le ministre Barraud, travaillé sur un premier forum de drones.
00:12:07Il y a aussi, effectivement, un engagement d'acquisition dans un délai de 10 ans d'avions de chasse,
00:12:14qui feront l'objet de négociations avec les industriels concernés.
00:12:18Enfin, en ce qui concerne l'information de votre Assemblée,
00:12:22je voudrais rappeler que, bien évidemment, je suis à la disposition tant de la Commission de la Défense
00:12:28que de la Commission des Affaires étrangères,
00:12:30et que, dans les conditions que nous avons, au moment utile,
00:12:33un débat 50-1 pourra avoir lieu, comme il a eu lieu d'ailleurs, en mars 2025.
00:12:37Merci beaucoup, madame la ministre.
00:12:42La parole est à monsieur Maxime Lenné, pour le groupe La France Insoumise.
00:12:47Merci, madame la présidente.
00:12:49Madame la ministre de la Transition écologique,
00:12:5110 ans après les accords de Paris,
00:12:53la COP30 se tient au Brésil dans une indifférence coupable.
00:12:56Tandis que les scientifiques affirment que l'objectif de limiter l'augmentation des températures
00:13:00à plus 1,5 degré n'est plus atteignable,
00:13:04l'ONG Oxfam révèle que les 308 premières fortunes du globe
00:13:07génèrent davantage d'émissions de gaz à effet de serre
00:13:10que 118 pays réunis.
00:13:12Pourtant, le bloc bancal s'évertue à protéger les milliardaires.
00:13:16Première hypocrisie.
00:13:18N'en déplaise au président Macron,
00:13:20notre pays n'est pas vraiment sur la bonne voie.
00:13:22Cette année, la baisse de nos émissions de gaz à effet de serre
00:13:24sera 6 fois inférieure à l'objectif
00:13:26et notre mix énergétique reste composé de 60% d'énergie fossile.
00:13:31Mais vous emmenez à la COP Patrick Pouyanné,
00:13:33PDG de Total Energy,
00:13:35alors même que l'entreprise vient d'être condamnée
00:13:37pour pratiques commerciales trompeuses sur son greenwashing,
00:13:41puisque les hydrocarbures représentent toujours 97% de sa production.
00:13:45Deuxième hypocrisie.
00:13:47Les pays riches principaux responsables du changement climatique
00:13:50s'étaient engagés à verser 300 milliards de dollars par an
00:13:53aux pays les plus vulnérables.
00:13:54Il faudrait tripler ce budget,
00:13:57mais Emmanuel Macron refuse de rouvrir ce débat
00:13:59et plaide même pour que l'argent soit versé sous forme de prêts
00:14:02au risque d'endetter encore ces pays.
00:14:04Troisième hypocrisie.
00:14:06Nous saluons l'action des peuples autochtones
00:14:09qui ont fait irruption dans cette COP30
00:14:10pour dénoncer le saccage de la forêt amazonienne,
00:14:13ce grand régulateur climatique proche de son point de bascule.
00:14:17Un écosystème détruit par la mafia agro-industrielle
00:14:20qui saccapare les terres pour l'élevage bovin
00:14:22et la culture du maïs et du soja
00:14:24pour nos élevages français.
00:14:25Tout ce que l'accord UE-Mercosur va découpler
00:14:28sous les applaudissements du président Macron.
00:14:31Quatrième hypocrisie.
00:14:33Alors, madame la ministre,
00:14:35qu'allez-vous faire pour que la France s'oppose
00:14:37enfin pour de bon à ce traité mortifère ?
00:14:40Merci beaucoup, monsieur le député.
00:14:42La parole est à monsieur Mathieu Lefebvre,
00:14:45ministre délégué chargé de la transition écologique.
00:14:48Merci, madame la présidente.
00:14:50Mesdames et messieurs les députés,
00:14:51vous auriez pu rajouter une sixième hypocrisie,
00:14:54la vôtre.
00:14:55Je rappelle que sous le quinquennat du président Macron,
00:14:57les gaz à effet de serre ont diminué de 20%
00:14:59contre 15% dans les 25 années précédentes.
00:15:02Deuxième hypocrisie, monsieur le député,
00:15:06que vous auriez pu rajouter à votre question,
00:15:07c'est celle des entreprises de France.
00:15:10Si vous pensez qu'en jetant l'opprobre
00:15:11sur une grande entreprise nationale
00:15:13qui investit massivement dans le renouvelable,
00:15:16si vous pensez qu'en jetant l'opprobre
00:15:17sur l'ensemble de ses salariés,
00:15:19vous allez faire progresser la transition écologique,
00:15:21je pense que vous vous trompez lourdement.
00:15:24De la même manière, monsieur le député,
00:15:26je vous le dis,
00:15:27nous ne ferons pas la transition écologique
00:15:28uniquement sur argent public.
00:15:30Dans les documents budgétaires qui vous ont été transmis
00:15:33sur 115 milliards d'euros de décarbonation en 2024,
00:15:37il y en a 15 milliards d'euros
00:15:38qui l'étaient sur financement public,
00:15:39le reste sur financement privé.
00:15:41Aller prétendre que l'on pourra faire
00:15:43la transition écologique sans les entreprises de France,
00:15:45c'est une forfaiture.
00:15:47Et, monsieur le député, pardon de vous le dire,
00:15:49mais ça n'est pas à la hauteur.
00:15:51Et aller prétendre, monsieur le député,
00:15:53que l'Union européenne ne serait pas,
00:15:56monsieur le député,
00:15:58aller prétendre que l'Union européenne
00:15:59ne serait pas exemplaire en la matière,
00:16:02je tiens ici à saluer l'engagement de Monique Barbu,
00:16:05grâce à laquelle l'Union européenne arrive unie à la COP,
00:16:09avec un objectif extrêmement ambitieux
00:16:11de réduction de 90% de décarbonation d'ici 2040.
00:16:16Au lieu de soutenir l'Union européenne,
00:16:18de soutenir les efforts français pour parvenir
00:16:19à faire progresser le multilatéralisme environnemental,
00:16:22qui ne date pas d'aujourd'hui,
00:16:23qui date du président Hollande,
00:16:25au lieu d'aider la France à avoir une posture constructive,
00:16:29d'aider la France à être forte à l'international,
00:16:31vous vous ingéniez, monsieur le député,
00:16:33pardon de vous le dire, mais à saboter,
00:16:35à miner tous les efforts qui font que
00:16:37nous puissions obtenir des résultats à la COP.
00:16:40Et au lieu d'avoir une posture strictement politicienne,
00:16:44privilégions les effets du multilatéralisme
00:16:45et les postures constructives, monsieur le député.
00:16:47Merci, monsieur le ministre, monsieur le député.
00:16:52Écoutez, continuez de soutenir le président des riches
00:16:54et d'inaction climatique.
00:16:55Nous, jeudi prochain dans notre riche,
00:16:57nous aurons un texte pour abroger le Mercosur.
00:17:01Je vous remercie.
00:17:02La parole est à présent à monsieur Didier Legac
00:17:05pour le groupe EPR.
00:17:06Oui, merci, madame la présidente.
00:17:08Ma question s'adresse à madame la ministre
00:17:11de l'aménagement du territoire et de la décentralisation.
00:17:14Madame la ministre,
00:17:15le 107e congrès des maires a ouvert ses portes ce matin.
00:17:19Cet événement est l'occasion de montrer l'attachement
00:17:22de notre Assemblée et celui de tout le pays
00:17:24à nos maires, élus préférés des Français.
00:17:27Ce sont nos maires qui font vivre la République
00:17:29et notre démocratie au quotidien,
00:17:31matin, midi et soir.
00:17:33On l'a vu lors de la pandémie du Covid.
00:17:35On la voit tous les jours face à des catastrophes climatiques
00:17:37et face à tous les drames humains.
00:17:40Moi-même maire, durant près de 20 ans,
00:17:42d'une commune de 2 000 habitants,
00:17:43je peux affirmer ici que c'est le plus beau,
00:17:46mais aussi le plus exigeant des mandats électoraux.
00:17:49Malgré cela,
00:17:50l'actuelle mandature,
00:17:51commencée en 2020,
00:17:53aura été marquée par un nombre record et inédit
00:17:55de démission des élus municipaux.
00:17:57Et en effet,
00:17:58le mandat qui s'achève aura été particulièrement éprouvant
00:18:01entre la crise sanitaire d'abord,
00:18:04puis l'inflation des prix de l'énergie.
00:18:05C'est dans ce contexte que nous avons permis
00:18:08l'adoption, récemment,
00:18:10en première lecture,
00:18:11de la proposition de loi sur le statut de l'élu.
00:18:15Ce texte de loi va permettre,
00:18:16par des mesures très concrètes,
00:18:18de simplifier,
00:18:19de sécuriser l'exercice du mandat de maire
00:18:23et surtout, je l'espère,
00:18:24d'encourager les vocations.
00:18:26Je me réjouis que cette PPL soit débattue
00:18:28en deuxième lecture,
00:18:29les 8 et 9 décembre prochains.
00:18:30Madame la Ministre,
00:18:32l'engagement de nos maires doit être soutenu
00:18:34sans faille par le gouvernement.
00:18:36C'est pourquoi,
00:18:37à l'heure où nous examinons le budget de la nation,
00:18:39pouvez-vous nous dire,
00:18:41cet après-midi,
00:18:42devant la représentation nationale,
00:18:43comment le gouvernement entend soutenir
00:18:44nos communes dans ce budget ?
00:18:47Pouvez-vous notamment confirmer
00:18:48que le montant de la DGF,
00:18:50la dotation globale de fonctionnement,
00:18:52qui est la principale dotation de l'Etat
00:18:53vers les communes,
00:18:54sera stable l'an prochain,
00:18:56ainsi que les subventions d'aide
00:18:57à l'investissement comme la DETR ?
00:19:00Je vous remercie.
00:19:01Merci beaucoup,
00:19:02Monsieur le député.
00:19:03La parole est à Madame Françoise Gattel,
00:19:04ministre de l'Aménagement du Territoire.
00:19:07Merci, Madame la Présidente.
00:19:09Monsieur le député,
00:19:10le GAC,
00:19:11merci vraiment de votre question,
00:19:13pour deux raisons.
00:19:14D'abord,
00:19:14parce que c'est le congrès des maires,
00:19:15vous l'avez dit,
00:19:16et c'est l'occasion pour nous tous
00:19:18de rendre un hommage
00:19:19et d'exprimer notre gratitude
00:19:20à ceux qui, matin et soir,
00:19:22font tourner la France du quotidien.
00:19:25Et puis,
00:19:25c'est l'occasion pour moi
00:19:26de vous remercier à titre personnel,
00:19:28ainsi que Monsieur Delautrette
00:19:30et le président de la Commission des lois
00:19:33et le président de la Commission des lois
00:19:35pour la qualité du travail
00:19:36que nous avons conduit
00:19:38sur le statut de l'élu
00:19:40pour lesquels j'ai eu l'occasion
00:19:42de le dire trois ou quatre fois.
00:19:43Il est temps de conclure
00:19:44et je me réjouis
00:19:45que nous puissions le faire en décembre.
00:19:47Parallèlement à cette reconnaissance
00:19:50de l'engagement des élus,
00:19:53la facilitation pour chacun
00:19:54d'être un élu
00:19:55et un citoyen engagé,
00:19:57vous évoquez la question des finances.
00:20:00L'ensemble des crédits
00:20:02de l'État vers les collectivités,
00:20:04je dis bien l'ensemble,
00:20:06s'élève à 104 milliards
00:20:08et demi d'euros.
00:20:10Ensuite,
00:20:11Monsieur le député,
00:20:12vous évoquez la DGF,
00:20:14Dotation Globale de Fonctionnement,
00:20:15elle est maintenue.
00:20:17Je veux dire que notamment
00:20:19la DETR,
00:20:20la dotation aux territoires ruraux
00:20:21s'élèvera à un milliard d'euros
00:20:24et je veux maintenir,
00:20:26je veux préciser
00:20:27le maintien des programmes
00:20:28Village d'Avenir,
00:20:30Petite Ville de Demain,
00:20:31l'augmentation des maisons
00:20:33en France Service,
00:20:34mais aussi la création
00:20:35telle que l'a souhaité
00:20:36le Premier ministre
00:20:37des France Santé
00:20:38pour lesquelles l'État
00:20:39va s'engager d'une manière
00:20:41significative
00:20:42à hauteur de 50 000 euros.
00:20:44Je pense, Monsieur le député,
00:20:45dans un contexte budgétaire,
00:20:49il faut rappeler,
00:20:50difficile,
00:20:51voire douloureux
00:20:51pour nous tous,
00:20:52mais pour la France
00:20:53et cette volonté
00:20:54de redressement,
00:20:55je crois que les collectivités
00:20:57sont préservées,
00:20:58elles contribueront
00:20:59à une hauteur raisonnable
00:21:01et Monsieur le Premier ministre
00:21:02a eu l'occasion
00:21:04de rappeler
00:21:05l'augmentation
00:21:06du fonds de sauvegarde
00:21:07pour les départements
00:21:08qui passera
00:21:09de 300 millions
00:21:10à 600 millions d'euros.
00:21:11Je vous remercie.
00:21:11Merci beaucoup,
00:21:12Madame la Ministre.
00:21:14La parole est à présent
00:21:15à Madame la Présidente
00:21:16Cyrielle Châtelain
00:21:17pour le groupe
00:21:17Écologiste et Social.
00:21:20Monsieur le Premier ministre,
00:21:22jeudi dernier,
00:21:23Mehdi Kessassi
00:21:23a été abattu.
00:21:25Mehdi avait 20 ans.
00:21:26Il était joyeux,
00:21:27il était généreux,
00:21:28il voulait mettre sa vie
00:21:29au service des autres.
00:21:30Il a hésité
00:21:30à devenir infirmier
00:21:31puis il a décidé
00:21:32de passer les concours
00:21:33d'entrée
00:21:34à l'école de police.
00:21:36Alors que les objets
00:21:36qui se tiennent
00:21:37en ce moment même,
00:21:39je tiens à rendre hommage
00:21:40à Mehdi
00:21:40et à dire tout mon soutien
00:21:42à sa famille,
00:21:44à son grand frère Amine
00:21:45que nous connaissons bien,
00:21:47à ses parents,
00:21:48à ses frères,
00:21:49à ses soeurs,
00:21:50à ses nièces
00:21:50et à tous ceux
00:21:51qui pleurent la vie
00:21:52d'un jeune homme
00:21:53qui manquera tant
00:21:54à Marseille.
00:21:56Si la vie de Mehdi
00:21:57a pu être arrachée
00:21:58et volée à sa famille,
00:22:00c'est qu'Armédie
00:22:01n'a pas été protégée.
00:22:02Alors que l'État savait
00:22:03Camine et sa famille
00:22:05étaient menacées.
00:22:06Alors que depuis trop longtemps,
00:22:08les narcotrafiquants
00:22:09exploitent et tuent
00:22:10les plus fragiles
00:22:11comme cet enfant
00:22:12de 12 ans,
00:22:13mineur isolé,
00:22:14grièvement baissé par balle
00:22:15ce week-end à Grenoble.
00:22:17Aujourd'hui,
00:22:17il tue pour faire taire.
00:22:19Aucun crime d'intimidation
00:22:21ne doit plus jamais
00:22:21se reproduire.
00:22:23La protection
00:22:23de la famille
00:22:24qu'est-sassi
00:22:24que vous avez annoncée
00:22:25est indispensable.
00:22:27Plus aucune famille
00:22:28qui se lève
00:22:28face au narcotrafique
00:22:30ne doit être laissée seule.
00:22:31Elles ont besoin
00:22:32d'une protection
00:22:33à la hauteur du péril.
00:22:36Et je veux dire
00:22:37aux grands frères
00:22:37de Mehdi,
00:22:39Amine,
00:22:40ton combat
00:22:40pour la mémoire
00:22:41des victimes
00:22:42du narco-banditisme,
00:22:44pour leur famille,
00:22:45pour les habitants
00:22:45des quartiers populaires,
00:22:47fait l'honneur
00:22:47de la France.
00:22:49Amine,
00:22:50tu te lèves
00:22:51et nous nous levons
00:22:52avec toi
00:22:52pour tous
00:22:53ces quartiers populaires
00:22:54victimes
00:22:55de la double peine,
00:22:57l'emprise toujours
00:22:57plus forte
00:22:58des natro-cafiquants
00:22:59et l'abandon
00:23:00coupable de l'État.
00:23:01Cet abandon
00:23:02doit cesser.
00:23:03Des moyens
00:23:04doivent être débloqués.
00:23:06Monsieur le Premier ministre,
00:23:07ne cédez pas
00:23:08aux propos
00:23:09des propagateurs
00:23:10de haine
00:23:10qui instrumentalisent
00:23:11ce drame.
00:23:13J'ai une seule demande,
00:23:14la même
00:23:15que celle faite
00:23:15par Amine
00:23:16le 2 septembre 2021
00:23:18à Emmanuel Macron.
00:23:20les plans
00:23:21faits depuis Paris
00:23:22sont inutiles.
00:23:23Ce qu'il faut,
00:23:24c'est construire
00:23:24un plan de lutte
00:23:25contre le narcotrafic
00:23:26avec les élus locaux,
00:23:28avec les associations
00:23:29et avec les familles
00:23:30des victimes.
00:23:31Merci,
00:23:32Madame la Présidente.
00:23:33La parole est à
00:23:34Monsieur le Premier ministre.
00:23:35Madame la Présidente
00:23:45de l'Assemblée nationale,
00:23:46Mesdames et Messieurs
00:23:47les députés,
00:23:48Madame la Présidente
00:23:49de Châtelain,
00:23:50je tiens à mon tour
00:23:51à partager
00:23:53votre émotion.
00:23:54La colère aussi
00:23:55et la solidarité
00:23:56de l'ensemble
00:23:57de la nation
00:23:58avec cette famille
00:23:59qui est en deuil,
00:24:00qui a été plusieurs fois
00:24:01en deuil
00:24:03dans cette lutte
00:24:04contre les addictions
00:24:06à la drogue d'une part
00:24:07et contre les narcotrafiques
00:24:08d'autre part.
00:24:09Et mon premier message
00:24:10sera le plus simple possible,
00:24:12le plus efficace possible,
00:24:13c'est que tout sera fait
00:24:14pour que la justice
00:24:15soit rendue.
00:24:16Et des moyens importants
00:24:18sont débloqués
00:24:19par la police judiciaire,
00:24:20par l'autorité judiciaire.
00:24:22Je ne rentre pas
00:24:22dans les détails ici
00:24:23au nom de la séparation
00:24:24des pouvoirs
00:24:24et évidemment du secret
00:24:25de l'enquête.
00:24:26Mais la première des choses,
00:24:28évidemment,
00:24:28c'est de faire en sorte
00:24:29que la justice puisse passer.
00:24:31La deuxième des choses,
00:24:32vous l'avez dit,
00:24:32c'est que,
00:24:33et le ministre de l'Intérieur
00:24:34a repris les mots
00:24:35du procureur
00:24:36de la République de Marseille,
00:24:38un meurtre d'avertissement,
00:24:41un meurtre de terreur
00:24:43visant à propager la terreur
00:24:45chez celles et ceux
00:24:46qui sont des militants
00:24:47et qui sont engagés
00:24:48et au-delà même,
00:24:50chez celles et ceux
00:24:50qui servent l'autorité judiciaire,
00:24:53qui rendent la justice,
00:24:56qui s'investissent évidemment
00:24:57au sein de nos forces de l'ordre.
00:24:58Et nous devons toutes et tous
00:24:59refuser et faire bloc
00:25:01derrière celles et ceux
00:25:02qui s'engagent.
00:25:03La troisième des choses,
00:25:05au-delà de ce combat culturel,
00:25:08c'est évidemment de voir
00:25:09que l'adversaire
00:25:10est en train d'évoluer.
00:25:12Il est plus nombreux qu'avant.
00:25:14Il y a 15 ou 20 ans,
00:25:16au fond,
00:25:16il existait
00:25:17quelques grands réseaux
00:25:18sur lesquels
00:25:18les enquêteurs
00:25:20pouvaient travailler.
00:25:20Aujourd'hui,
00:25:21on le sait très bien
00:25:21que ces réseaux
00:25:22sont beaucoup plus diffus,
00:25:23beaucoup plus nombreux,
00:25:25avec aussi,
00:25:26malheureusement,
00:25:27des acteurs
00:25:27de plus en plus jeunes,
00:25:29y compris des assassins
00:25:31qui peuvent avoir
00:25:3114, 15 ou 16 ans.
00:25:34Et que face
00:25:35à cette mutation
00:25:35de l'adversaire,
00:25:37on doit évidemment
00:25:38à notre tour
00:25:38s'adapter.
00:25:40C'est le sens
00:25:40de la loi
00:25:41narcotrafic
00:25:42qui a été largement débattue
00:25:43et votée
00:25:44ici à l'Assemblée nationale.
00:25:47C'est le sens
00:25:47évidemment
00:25:48des moyens importants
00:25:49qui vont être encore alloués
00:25:50pour l'autorité judiciaire
00:25:52pardonnez-moi
00:25:52à Marseille.
00:25:54Mais enfin,
00:25:54ça doit aussi nous conduire
00:25:55déjà à imaginer la suite
00:25:57parce que cette adaptation
00:25:58est un combat
00:25:59absolument nécessaire
00:26:00et l'adversaire
00:26:02va continuer
00:26:03d'épouser la violence
00:26:06et va continuer
00:26:07évidemment sa mutation
00:26:09vers des choses
00:26:10qui seront
00:26:10de plus en plus graves.
00:26:11Je veux le dire aussi
00:26:12avec beaucoup de solennité.
00:26:14On regarde
00:26:14les différentes réunions
00:26:15que nous avons pu tenir
00:26:16avec le garde des Sceaux
00:26:17et les ministres de l'Intérieur.
00:26:18C'est un combat
00:26:18qui ne fait que commencer,
00:26:20malheureusement.
00:26:21Et donc,
00:26:22ce qui a été fait
00:26:23avec succès dans le passé,
00:26:25compris en matière
00:26:26d'organisation,
00:26:26ça avait été d'ailleurs
00:26:27initié par le président Hollande
00:26:28sur la lutte
00:26:30contre le terrorisme,
00:26:31doit aussi nous inspirer
00:26:32dans la lutte
00:26:33contre le narcotrafic.
00:26:34Le décloisonnement
00:26:34entre le national
00:26:35et le local,
00:26:36vous l'avez dit.
00:26:37Le décloisonnement
00:26:38entre tout ce qui relève
00:26:40de la police administrative
00:26:41et la police judiciaire,
00:26:43vous l'avez dit.
00:26:44Le décloisonnement
00:26:45en matière de frontières
00:26:48avec les nécessaires
00:26:49coopérations internationales
00:26:50qui sont davantage
00:26:52encore urgentes
00:26:52avec un certain nombre
00:26:53de pays sur lesquels
00:26:54on voit bien
00:26:55qu'un certain nombre
00:26:55de commanditaires
00:26:56évidemment se tiennent
00:26:58à distance
00:26:59du territoire national
00:27:00mais continuent
00:27:01de donner des ordres
00:27:02ou de se réfugier
00:27:02ou d'y blanchir de l'argent.
00:27:04Et puis évidemment,
00:27:04la question de la sécurisation
00:27:05de nos prisons
00:27:06avec le plan
00:27:07que vous connaissez.
00:27:09En tout cas,
00:27:10moi,
00:27:10je veux vous redire
00:27:11notre entière
00:27:12et notre profond engagement
00:27:14pour faire en sorte
00:27:16que cette rupture,
00:27:18comme on le dit,
00:27:19soit une rupture
00:27:20qui sert fondamentalement
00:27:22à lutter contre
00:27:23les narcotrafiques,
00:27:24y compris parce que
00:27:24malheureusement,
00:27:25la consommation
00:27:26des drogues dures
00:27:26est en train d'augmenter
00:27:28dans le pays,
00:27:28notamment de la cocaïne
00:27:30et que plus il y a
00:27:30de consommateurs,
00:27:31plus les prix diminuent,
00:27:32plus les prix diminuent,
00:27:33plus le marché augmente,
00:27:34plus le marché augmente,
00:27:35plus il devient lucratif,
00:27:37malheureusement,
00:27:37de s'adonner
00:27:38à ces différents trafics.
00:27:39Et donc,
00:27:40c'est un énorme défi
00:27:41de société
00:27:41qui nous attend
00:27:42sur lequel,
00:27:43j'en suis certain,
00:27:44on saura faire cause commune
00:27:46et proclamer
00:27:46une forme d'unité nationale
00:27:47dans la lutte contre
00:27:48le narcotrafique.
00:27:49Merci beaucoup.
00:27:50Merci beaucoup,
00:27:50Monsieur le Premier ministre.
00:27:55La parole est à
00:27:56Monsieur Laurent Lardi
00:27:57pour le groupe socialiste.
00:28:06Madame la Présidente,
00:28:07mes chers collègues,
00:28:08ma question s'adresse
00:28:08au Premier ministre.
00:28:11Donc oui,
00:28:11Mehdi Kessassi
00:28:12a été assassiné
00:28:13par un commando
00:28:14le 13 novembre
00:28:15à Marseille.
00:28:16Il était le frère d'Amine,
00:28:18un militant engagé
00:28:19contre le narcotrafic.
00:28:21Mehdi avait 20 ans,
00:28:22il préparait,
00:28:23ça a été dit,
00:28:24le concours
00:28:24de gardien de la paix.
00:28:27Depuis jeudi,
00:28:29Marseille est en deuil,
00:28:30elle pleure,
00:28:31un fils,
00:28:32un frère,
00:28:34un ami,
00:28:35un enfant
00:28:35de notre ville.
00:28:37Si Mehdi a été exécuté,
00:28:39c'est pour
00:28:39intimider son frère.
00:28:42Et il s'agit donc
00:28:42d'un nouveau seuil franchi,
00:28:45un de plus.
00:28:46dans l'ignominie
00:28:47de ces trafics.
00:28:49Je veux rendre
00:28:50hommage ici
00:28:51à Mehdi,
00:28:52à Amine,
00:28:53aux habitants,
00:28:55aux acteurs associatifs.
00:28:57Je veux rendre
00:28:57ici hommage
00:28:58à toutes ces mères
00:28:59qui tentent
00:29:00de protéger
00:29:01leurs enfants
00:29:01partout en France,
00:29:02pas seulement à Marseille.
00:29:06Avec pour seule arme
00:29:08leur volonté,
00:29:10leur colère
00:29:11et leur tristesse.
00:29:13Monsieur le Premier ministre,
00:29:15la loi protège
00:29:16les témoins.
00:29:17Mais quelles mesures
00:29:18concrètes
00:29:18votre gouvernement
00:29:19entend-il prendre
00:29:20pour assurer
00:29:21la sécurité
00:29:21des citoyens
00:29:22comme des élus locaux
00:29:24nombreux
00:29:24qui partout en France
00:29:26se dressent
00:29:26contre le narcotrafic?
00:29:28Monsieur le Premier ministre,
00:29:30Marseille n'a plus
00:29:31de préfet de police.
00:29:34Entendez-vous
00:29:34rétablir ce poste
00:29:35dont votre ministre
00:29:36de l'Intérieur
00:29:37connaît si bien
00:29:38l'importance
00:29:39à Marseille?
00:29:40Entendez-vous aussi
00:29:41répondre
00:29:42aux demandes
00:29:42constantes
00:29:43du maire de Marseille
00:29:44de renforcer
00:29:45enfin
00:29:46les moyens
00:29:46de police judiciaire
00:29:48dans notre ville?
00:29:49Enfin,
00:29:50Monsieur le Premier ministre,
00:29:51comment ne pas
00:29:52s'interroger
00:29:53sur les moyens
00:29:53mis en oeuvre
00:29:54par notre pays
00:29:55pour faire face
00:29:56à une pieuvre
00:29:57dont le chiffre
00:29:58d'affaires
00:29:58représente
00:29:59plus de la moitié
00:30:00du budget
00:30:01de la police nationale?
00:30:03La France
00:30:04se prépare
00:30:05aujourd'hui
00:30:05à de futures guerres
00:30:07mais celle
00:30:08dont je parle ici
00:30:08a déjà lieu
00:30:10sur notre territoire.
00:30:11Elle tue déjà
00:30:12nos enfants
00:30:13et elle aura besoin
00:30:14de moyens conséquents
00:30:15pour être gagnée.
00:30:17Merci beaucoup
00:30:17Monsieur le député.
00:30:19La parole est à
00:30:19Monsieur Laurent Nunez,
00:30:21ministre de l'Intérieur.
00:30:23Madame la Présidente,
00:30:30Mesdames et Messieurs
00:30:31les députés,
00:30:32Monsieur le député,
00:30:33je ne reviens pas
00:30:34sur ce que vient de dire
00:30:35à l'instant
00:30:36le Premier ministre
00:30:37sur ce que je disais
00:30:38à Monsieur le député
00:30:39Alizio.
00:30:41Vous avez raison
00:30:42de souligner
00:30:42qu'il y a évidemment
00:30:43un point de rupture,
00:30:45c'est une bascule.
00:30:46Je vous redis
00:30:47ce que je disais tout à l'heure
00:30:48et le Premier ministre
00:30:48le disait,
00:30:49nous engageons
00:30:49énormément de moyens
00:30:50pour lutter contre
00:30:50le trafic de stupéfiants,
00:30:52énormément de moyens
00:30:53sur l'ensemble
00:30:54du territoire national
00:30:55et à Marseille en particulier
00:30:57où vous savez
00:30:57que cette ville
00:30:58a toujours été
00:30:59un laboratoire
00:31:00en matière de lutte
00:31:01contre le trafic de stupéfiants.
00:31:02Ce que nous avons commencé
00:31:03à Marseille
00:31:04au cours des années
00:31:05et ça a commencé,
00:31:06le Premier ministre
00:31:06l'a rappelé à juste titre,
00:31:07en 2015
00:31:08sous le quinquennat
00:31:09de François Hollande,
00:31:10c'est là que nous avons
00:31:10commencé à décloisonner
00:31:12l'action en matière
00:31:13de lutte contre le trafic
00:31:14de stupéfiants.
00:31:15Je veux saluer évidemment
00:31:15cette action,
00:31:16elle n'a eu de cesse
00:31:16de se poursuivre.
00:31:18Marseille restera toujours
00:31:19une priorité
00:31:20pour le gouvernement
00:31:21et pour le ministre
00:31:22de l'Intérieur que je suis.
00:31:23Pour répondre précisément
00:31:24à votre question,
00:31:26les moyens resteront
00:31:26alloués à Marseille,
00:31:27le poste de préfet de police
00:31:29n'a pas été supprimé,
00:31:30il est occupé
00:31:31par la même personne.
00:31:32Il y a toujours bien
00:31:33ce poste de préfet de police
00:31:34et ça reste une priorité.
00:31:36Il y a toujours bien
00:31:36ces moyens
00:31:37qui sont dévolus
00:31:38évidemment à Marseille
00:31:40pour lutter
00:31:40contre le trafic
00:31:41de stupéfiants.
00:31:42On va rester
00:31:42sur ce très haut niveau
00:31:44et nous obtenons
00:31:46des résultats
00:31:46qui font évidemment
00:31:48réagir les narco-trafiquants.
00:31:49Le Premier ministre le disait,
00:31:50je le redis,
00:31:51regardez la mesure
00:31:52d'emprisonner
00:31:54ceux qui sont
00:31:55les plus dangereux,
00:31:56les caïds
00:31:56dans des quartiers
00:31:57de haute sécurité,
00:31:59fait qu'ils ne peuvent
00:32:00plus diriger le trafic
00:32:01depuis la prison
00:32:02comme ils le faisaient.
00:32:03Ça, c'est une mesure salutaire
00:32:04dont nous savons
00:32:05qu'elle les contraint
00:32:06beaucoup,
00:32:07qu'elle les contraint
00:32:07énormément
00:32:08et nous allons évidemment
00:32:08poursuivre ces actions
00:32:10avec beaucoup de détermination,
00:32:12avec les résultats
00:32:12que nous obtenons.
00:32:14Évidemment,
00:32:14il faut continuer,
00:32:15il faut continuer,
00:32:15ça fait maintenant
00:32:16plusieurs années
00:32:18que nous le faisons
00:32:18et on va continuer
00:32:19avec la même fermeté
00:32:20comme nous l'a demandé
00:32:21le Président.
00:32:22Évidemment,
00:32:23tous ceux
00:32:23qui seront menacés
00:32:25par les trafiquants,
00:32:26comme c'est le cas
00:32:26actuellement
00:32:27de la famille
00:32:28qu'est s'assi,
00:32:29bénéficieront
00:32:29de la protection
00:32:31de la République.
00:32:32D'une façon ou d'une autre,
00:32:33ils bénéficieront
00:32:33de la protection
00:32:34de la République.
00:32:34Merci beaucoup,
00:32:35Monsieur le Ministre.
00:32:38La parole est à présent
00:32:39à Monsieur Paul-André Colombani
00:32:41pour l'Europiote.
00:32:43Merci,
00:32:43Madame la Présidente.
00:32:45Je voulais avant tout
00:32:46avoir une pensée émue
00:32:47pour le docteur
00:32:48Xavier Emanuelli,
00:32:50cofondateur
00:32:50du Médecins sans frontières
00:32:52et peur du SAMU social
00:32:54qui nous a quittés
00:32:55ce dimanche.
00:32:58Il incarnait mieux
00:33:00que quiconque
00:33:00l'humanisme
00:33:01et le dévouement
00:33:02envers les plus fragiles.
00:33:08Merci,
00:33:09Madame la Présidente.
00:33:10Monsieur le Ministre,
00:33:12depuis plus de six ans,
00:33:13j'interpelle votre ministère
00:33:15sur la situation
00:33:16de monopole
00:33:17que connaît
00:33:17le marché
00:33:17des carburants
00:33:18en Corse.
00:33:19J'ai posé
00:33:20de multiples questions
00:33:20écrites,
00:33:21orales,
00:33:22des amendements
00:33:22et même
00:33:23une proposition de loi
00:33:24pour vous demander
00:33:24une chose simple,
00:33:26la régulation des prix.
00:33:27Je rappelle
00:33:28que cette régulation
00:33:29est la règle
00:33:30dans les territoires
00:33:30ultramarins insulaires
00:33:31où les décrets
00:33:32l'Urel
00:33:32ont démontré
00:33:33leur efficacité
00:33:34à maîtriser les prix
00:33:35et ce,
00:33:36malgré les contraintes
00:33:36logistiques
00:33:37plus lourdes
00:33:37qu'en Corse.
00:33:39Pourtant,
00:33:39à chaque fois,
00:33:40la même justification
00:33:41m'a été opposée.
00:33:42La Corse bénéficie
00:33:43d'une concurrence
00:33:44suffisante
00:33:44et toute régulation
00:33:46risquerait
00:33:47d'entraîner
00:33:47des effets pervers.
00:33:49Je cite la réponse
00:33:49de Bercy
00:33:50du 8 juillet dernier.
00:33:51Le recours
00:33:52à un prix réglementé
00:33:53pourrait générer
00:33:53un effet d'alignement
00:33:54généralisé
00:33:55vers le haut.
00:33:56Permettez-moi
00:33:57de vous dire
00:33:57que cette réponse
00:33:59a très mal vieilli.
00:34:00Pas plus tard qu'hier,
00:34:01l'autorité de la concurrence
00:34:02a en effet sanctionné
00:34:03à hauteur
00:34:04de 187 millions d'euros
00:34:06les trois opérateurs
00:34:07en charge
00:34:08de la distribution
00:34:08de carburant
00:34:09dans l'île.
00:34:10Elle établit
00:34:10l'existence
00:34:11de pratiques
00:34:12qui ont été vincées
00:34:12des concurrents,
00:34:14faussées durablement
00:34:14le marché
00:34:15et renchérit le prix.
00:34:17Tout cela
00:34:18n'a rien de nouveau.
00:34:19En 1989 déjà,
00:34:21l'autorité prononçait
00:34:22des sanctions financières
00:34:23pour une entente illicite.
00:34:25Quart en tant
00:34:25que ce problème perdure.
00:34:27Monsieur le ministre,
00:34:28le seul effet pervers,
00:34:29le voici,
00:34:30une entente
00:34:31sur le dos
00:34:31des ménages corse
00:34:32avec une essence
00:34:33à la pompe
00:34:34plus chère
00:34:34que sur le continent
00:34:36malgré une TVA réduite.
00:34:37Le préjudice
00:34:38est donc colossal.
00:34:39187 millions d'euros,
00:34:41cela représente
00:34:41plusieurs centaines
00:34:42d'euros
00:34:43prélevés
00:34:43dans la poche
00:34:44de chaque Corse.
00:34:45Face à un tel scandale,
00:34:47une seule question
00:34:47se pose.
00:34:48Quand allez-vous
00:34:49mettre en place
00:34:49la régulation
00:34:50des prix du carburant
00:34:51en Corse ?
00:34:51Je vous remercie.
00:34:52Merci beaucoup,
00:34:54Monsieur le député.
00:34:55La parole est à
00:34:55Monsieur Serge Papin,
00:34:56ministre des PME
00:34:58du Commerce
00:34:59et de l'Artisanat.
00:35:01Merci,
00:35:01Madame la Présidente,
00:35:02Mesdames,
00:35:02Messieurs les députés,
00:35:04Monsieur le député
00:35:05Colombani.
00:35:06Écoutez,
00:35:07on peut se féliciter
00:35:08de cette décision
00:35:10qui va permettre
00:35:12une baisse
00:35:13des prix des carburants
00:35:15en arrêtant
00:35:16l'entente.
00:35:17Alors,
00:35:18vous évoquez
00:35:18la situation
00:35:20en Outre-mer,
00:35:21mais la situation
00:35:22de la Corse
00:35:23n'est pas comparable
00:35:24à celle
00:35:25des Outre-mer.
00:35:27D'abord,
00:35:28le prix des carburants
00:35:29en Corse
00:35:30est plus élevé
00:35:31pour trois raisons.
00:35:32Il y a des surcoûts
00:35:33qui sont liés
00:35:33à la géographie.
00:35:36Il y a la forte
00:35:36saisonnalité des ventes
00:35:38qui joue
00:35:38et en effet,
00:35:39l'absence
00:35:40de stations-service,
00:35:42des enseignes,
00:35:44des grandes
00:35:44et moyennes surfaces.
00:35:46Alors,
00:35:47je vous propose
00:35:49sans doute pas
00:35:49assez de concurrence.
00:35:51Je vous propose
00:35:51deux choses.
00:35:52D'abord,
00:35:52c'est qu'on regarde
00:35:53aussi la logistique
00:35:55et le transport
00:35:55de l'éthanol 10
00:35:56qui est moins cher
00:35:58que le sans-plomb.
00:35:59Donc,
00:35:59ça serait une première réponse.
00:36:01Et la deuxième réponse,
00:36:03moi,
00:36:03je suis ouvert
00:36:04à votre écoute.
00:36:06Les services
00:36:07de la DGCC-RF
00:36:08sont à votre écoute
00:36:09et attendent
00:36:10vos propositions
00:36:11pour savoir
00:36:11s'il y a des barrières
00:36:12à l'entrée.
00:36:14Et moi,
00:36:14je suis vraiment
00:36:16demandeur
00:36:16et à ce moment-là,
00:36:17on verra
00:36:18ce qu'on peut faire
00:36:18pour ramener
00:36:19de la concurrence
00:36:20et voir
00:36:21s'il n'y a pas
00:36:22de barrières
00:36:23à l'entrée.
00:36:24Voilà.
00:36:24Merci beaucoup,
00:36:27monsieur le ministre.
00:36:29La parole est à présent
00:36:31à monsieur
00:36:31Alexandre Loubet
00:36:33pour le Rassemblement
00:36:33national.
00:36:36Merci,
00:36:36madame la présidente.
00:36:37Ma question s'adresse
00:36:38au ministre
00:36:38de l'économie.
00:36:40Monsieur le ministre,
00:36:41quand une usine ferme,
00:36:43c'est un drame
00:36:43pour de nombreuses familles,
00:36:44pour un territoire entier,
00:36:46pour notre souveraineté
00:36:47industrielle
00:36:48et technologique.
00:36:48pour la deuxième année
00:36:51consécutive,
00:36:52notre pays compte
00:36:53davantage de fermeture
00:36:54d'usines
00:36:54que d'ouverture
00:36:55car votre gouvernement
00:36:57organise
00:36:58la désindustrialisation
00:37:00de la France.
00:37:01En effet,
00:37:01monsieur le ministre,
00:37:03en refusant de défendre
00:37:04les intérêts
00:37:04de la France
00:37:05en Europe,
00:37:06vous abandonnez
00:37:07nos industries
00:37:08à la concurrence
00:37:09déloyale chinoise
00:37:10et aux tarifs douaniers
00:37:11américains.
00:37:13En refusant
00:37:13d'autoriser
00:37:14la priorité nationale
00:37:15dans la commande publique,
00:37:17vous subventionnez
00:37:18les importations étrangères
00:37:20avec l'argent
00:37:20du contribuable français.
00:37:23En refusant
00:37:23de créer
00:37:24un fonds souverain
00:37:25qui investit
00:37:27dans nos entreprises
00:37:28et qui les soutient,
00:37:30vous laissez
00:37:30l'épargne des Français
00:37:31financer
00:37:32l'économie américaine.
00:37:35En refusant
00:37:36de simplifier
00:37:37la vie
00:37:38de nos entreprises,
00:37:39monsieur le ministre,
00:37:40vous imposez
00:37:41des normes délirantes
00:37:43comme la CSRD,
00:37:44la CS3D,
00:37:46le ZAN
00:37:46ou encore
00:37:47la fin
00:37:47des véhicules thermiques.
00:37:49En refusant,
00:37:50monsieur le ministre,
00:37:51de rétablir
00:37:51un prix français
00:37:52de l'énergie,
00:37:53vous condamnez
00:37:53nos entreprises
00:37:54à payer
00:37:55une électricité
00:37:56trois fois plus cher
00:37:57que ce qu'elle nous coûte
00:37:58à produire en France.
00:37:59En refusant
00:38:00de baisser massivement
00:38:01les impôts de production,
00:38:03vous pénalisez
00:38:04notre compétitivité
00:38:05et pire encore,
00:38:07vous vous êtes coalisés
00:38:08avec l'extrême gauche
00:38:09pour rétablir
00:38:10des impôts de production
00:38:11que le Rassemblement national
00:38:13avait réussi à supprimer.
00:38:15Alors, monsieur le ministre,
00:38:17j'ai bien conscience
00:38:18que vous n'appliquerez pas
00:38:19le programme
00:38:19du Rassemblement national
00:38:20pour redresser
00:38:21notre industrie.
00:38:23Mais ma question est simple.
00:38:25Dans le cadre
00:38:25de l'examen du budget,
00:38:26soutiendrez-vous
00:38:27la suppression
00:38:28de la CFE
00:38:29pour véritablement
00:38:30baisser
00:38:31les impôts de production ?
00:38:33Le Rassemblement national
00:38:34le propose.
00:38:35Je vous remercie.
00:38:35Merci beaucoup,
00:38:37monsieur le député.
00:38:39La parole est à monsieur
00:38:40Serge Papin,
00:38:42ministre en charge
00:38:43des PME
00:38:44du commerce
00:38:45de l'artisanat.
00:38:51Bien,
00:38:52madame la présidente,
00:38:55mesdames, messieurs
00:38:56les députés,
00:38:58monsieur le député Loubet,
00:39:00alors, concernant
00:39:01la stratégie défensive
00:39:03pour ce que vous avez évoqué
00:39:05sur l'envahissement
00:39:07des produits
00:39:09venant des plateformes,
00:39:10vous ne pouvez pas dire
00:39:11qu'on joue petit bras
00:39:11sur ce dossier-là.
00:39:13Ah non,
00:39:13mais c'est quand même important.
00:39:16Non, mais écoutez,
00:39:18on est...
00:39:19Aujourd'hui,
00:39:20la marketplace
00:39:20de Cheyenne
00:39:22est arrêtée.
00:39:23Nous attendons
00:39:24une décision
00:39:24du parquet
00:39:26pour le 26.
00:39:28Donc,
00:39:28et nous allons
00:39:29voir nos collègues
00:39:30européens
00:39:31que nous invitons
00:39:33à Paris le 27
00:39:34pour faire un partage
00:39:34d'expérience
00:39:35et que toute l'Europe
00:39:36soit avec nous,
00:39:38mobilisée
00:39:38sur cette affaire.
00:39:42Après,
00:39:43pour ce qui concerne
00:39:44la production
00:39:46en France,
00:39:48nous avons soutenu
00:39:50et nous soutenons
00:39:51le programme
00:39:53du Made in France
00:39:54et vous avez vu
00:39:55ce qui s'est passé.
00:39:56Il y a eu
00:39:56le salon Made in France,
00:39:58il y a eu
00:39:58l'exposition
00:39:59à l'Elysée
00:40:03et hier,
00:40:05nous avons
00:40:05eu
00:40:08Chous France
00:40:09où un grand nombre
00:40:11d'entreprises
00:40:12m'ont dit
00:40:15qu'elles étaient
00:40:15toutes
00:40:17en investissement,
00:40:20en capacité
00:40:21d'investir
00:40:22et qu'elles souhaitaient
00:40:25et qu'elles souhaitaient
00:40:27s'il vous plaît,
00:40:29et qu'elles souhaitaient
00:40:30qu'il y ait un budget,
00:40:32qu'il y ait un budget,
00:40:33que ce budget
00:40:33concourt à la stabilité.
00:40:35Et c'est ce que ce gouvernement
00:40:37veut faire,
00:40:39trouver un budget
00:40:40de stabilité
00:40:41et à partir
00:40:43d'un compromis.
00:40:44Voilà.
00:40:44Merci beaucoup,
00:40:47Monsieur le Ministre.
00:40:50La parole est à Monsieur
00:40:51Pierre-Yves Cadalin
00:40:53pour la France Insoumise.
00:40:55Allez.
00:40:58Monsieur le Ministre
00:40:59de l'Enseignement supérieur
00:41:00et de la Recherche,
00:41:01pensez-vous échapper
00:41:03au scandale ?
00:41:04Sous la pression
00:41:05d'une presse haineuse
00:41:06et obscurantiste,
00:41:07vous vous êtes réjouis
00:41:08d'avoir contribué
00:41:09à l'annulation
00:41:09d'un colloque
00:41:10au Collège de France.
00:41:12Des minants chercheurs
00:41:13venaient de partout
00:41:13pour discuter des liens
00:41:14entre la Palestine
00:41:15et l'Europe.
00:41:16La censure a pris
00:41:17pour prétexte
00:41:18des risques
00:41:19qui auraient pesé
00:41:20sur l'événement.
00:41:21Et alors,
00:41:22la liberté ne s'annule pas,
00:41:24elle se garantit.
00:41:25Le droit de discuter
00:41:26de la situation coloniale
00:41:28en Palestine existe,
00:41:29n'en déplaise
00:41:30à certains fanatiques.
00:41:32Vous éteignez
00:41:33les lumières
00:41:33que vous prétendez chérir.
00:41:35Diderot écrit
00:41:35que la véritable liberté
00:41:37de penser
00:41:38tient en garde
00:41:39contre les préjugés
00:41:40et la précipitation.
00:41:41En donnant raison
00:41:42à la meute
00:41:43du printemps républicain
00:41:44et à tous
00:41:45ces dogmatiques
00:41:46qui s'arrogent
00:41:46le privilège
00:41:47de la vérité,
00:41:48vous avez cédé
00:41:49aux préjugés
00:41:50et fait preuve
00:41:50d'une coupable précipitation.
00:41:53Il y a des moments
00:41:54où la lâcheté
00:41:54et la haine
00:41:55se joignent
00:41:55en un point
00:41:56où elles ont la pensée
00:41:57pour le pire ennemi.
00:41:58Nous en sommes là,
00:42:00là où la République
00:42:01en France est menacée.
00:42:03Ceux qui voient
00:42:04des islamo-gauchistes
00:42:05partout,
00:42:06pointillèrent
00:42:06les judéos-bolchéviques
00:42:08et ont toujours
00:42:08le même ennemi,
00:42:09la liberté.
00:42:11Ne rien dire
00:42:12et n'en rien penser,
00:42:14c'est paver la voie
00:42:15à l'extrême droite.
00:42:16La communauté
00:42:17universitaire internationale
00:42:19est consternée.
00:42:20120 chercheurs
00:42:21du collectif
00:42:22Jewish Voice for Peace
00:42:23vous ont écrit
00:42:24pour dénoncer
00:42:25cet abaissement.
00:42:263000 chercheurs
00:42:27ont signé
00:42:28une pétition
00:42:28pour demander
00:42:29votre démission.
00:42:31Je salue
00:42:31ceux qui ont permis
00:42:32que le colloque
00:42:33se tienne hors les murs
00:42:34avec une audience
00:42:35exceptionnelle.
00:42:36Ils peuvent compter
00:42:37sur nous
00:42:38pour être
00:42:39d'authentiques républicains
00:42:40et défendre
00:42:41les libertés fondamentales.
00:42:44Mais vous,
00:42:44monsieur le ministre,
00:42:45vous avez failli
00:42:46à votre mission
00:42:47la plus élémentaire.
00:42:48Allez-vous tirer
00:42:49la seule conclusion
00:42:50qui s'impose
00:42:51et démissionner ?
00:42:52Je vous remercie.
00:42:55Je vous remercie,
00:42:57monsieur le député.
00:42:58La parole est à monsieur
00:42:59Philippe Baptiste
00:43:00en charge
00:43:01de l'enseignement supérieur
00:43:02et de la recherche.
00:43:03Madame la Présidente,
00:43:05mesdames et messieurs
00:43:05les députés,
00:43:06monsieur le député Cadalin,
00:43:08ce que vous dites
00:43:09n'est pas vrai.
00:43:10Alerté par des chercheurs,
00:43:11des enseignants-chercheurs
00:43:12et des associations,
00:43:14j'ai fait part
00:43:15à l'administrateur
00:43:16du Collège de France
00:43:16de ma préoccupation,
00:43:18notamment face au risque
00:43:19de troubles
00:43:20à l'ordre public.
00:43:21L'administrateur
00:43:22a proposé
00:43:23que le colloque
00:43:24soit reporté
00:43:25ou à lui clos
00:43:28et c'est le refus
00:43:29de ces propositions
00:43:30par les organisateurs
00:43:31qui a conduit
00:43:32le collège
00:43:32à l'annulation.
00:43:35Maintenir
00:43:35ou non
00:43:36ce colloque
00:43:37relevait
00:43:38de la responsabilité
00:43:39exclusive
00:43:40du Collège de France.
00:43:42En l'espèce,
00:43:43les risques
00:43:44de troubles
00:43:45à l'ordre public
00:43:45étaient réels
00:43:47et sérieux.
00:43:49Des tags
00:43:49avaient été découverts
00:43:50dès le 3 novembre dernier
00:43:51qui mentionnaient
00:43:52le nom
00:43:52de deux professeurs
00:43:53du Collège de France
00:43:54dont l'un des organisateurs
00:43:56de nouveaux tags
00:43:57toujours violents
00:43:57et plus nombreux
00:43:58ont d'ailleurs été découverts
00:43:59le 14 novembre dernier.
00:44:00La décision
00:44:02qui a été prise
00:44:02est la décision
00:44:03d'une institution
00:44:04responsable et autonome
00:44:05dans le respect
00:44:06de la loi
00:44:06et de nos valeurs
00:44:07républicaines.
00:44:09Sur la question
00:44:10des libertés académiques,
00:44:11ma position est claire,
00:44:12elle n'a jamais varié.
00:44:13Défendre la liberté académique,
00:44:15c'est défendre
00:44:15un débat libre,
00:44:17respectueux
00:44:18et pluriel.
00:44:19Les chercheurs
00:44:20et enseignants-chercheurs
00:44:21qui m'avaient alerté
00:44:22avaient d'ailleurs
00:44:22soulevé cette question.
00:44:24Monsieur le député,
00:44:24j'ai défendu
00:44:25les libertés académiques
00:44:26en recevant
00:44:26John Tolan,
00:44:27universitaire spécialiste
00:44:28de l'islam,
00:44:29alors qu'il était
00:44:30violemment attaqué.
00:44:32C'est ce que j'ai fait aussi
00:44:33en portant les initiatives
00:44:34d'accueil des chercheurs
00:44:35menacés dans leur pays
00:44:37comme avec
00:44:38Choose France for Science.
00:44:39C'est ce que je fais
00:44:40en injectant
00:44:402 millions de plus
00:44:41au programme Pause
00:44:42la semaine dernière.
00:44:44Je suis fondamentalement
00:44:45attaché aux libertés académiques,
00:44:47je suis chercheur moi-même
00:44:48et j'en suis l'un des garants
00:44:50comme ministre.
00:44:51Je vous remercie,
00:44:52monsieur le député.
00:44:53Merci beaucoup,
00:44:54monsieur le ministre.
00:44:56Monsieur le député.
00:44:57L'état dont vous parlez,
00:44:59monsieur le ministre,
00:44:59visait l'organisateur
00:45:01du colloque.
00:45:01Vous auriez dû le protéger
00:45:02au lieu de l'interdire.
00:45:03Vous fiez vos responsabilités.
00:45:05Vous devez démissionner
00:45:06et vous êtes à l'image
00:45:07de ce gouvernement
00:45:07qui doit être censuré.
00:45:09Merci beaucoup,
00:45:09monsieur le député.
00:45:10Merci beaucoup.
00:45:14La parole est à présent
00:45:15à madame Blandine Brocard
00:45:16pour le groupe démocrate.
00:45:18Merci, madame la présidente.
00:45:21Madame la ministre,
00:45:23depuis des décennies,
00:45:24nous parlons des concentrations,
00:45:26des centralisations,
00:45:27partage de compétences,
00:45:29sans jamais aller au bout
00:45:29de la logique.
00:45:31Or, nos concitoyens
00:45:32attendent de la lisibilité
00:45:34et nos élus
00:45:35de la simplicité.
00:45:37Nous devons pouvoir clarifier
00:45:39qui fait quoi,
00:45:40qui fait quoi
00:45:41et qui est responsable de quoi.
00:45:43nous souhaitons
00:45:44chez les démocrates
00:45:45que ce nouvel acte
00:45:46de décentralisation
00:45:48et de déconcentration
00:45:49que le gouvernement prépare
00:45:50détermine enfin
00:45:52l'articulation
00:45:53entre le législateur
00:45:55qui fixe un cadre
00:45:56protecteur des principes
00:45:57et des droits
00:45:57et les élus locaux
00:45:59qui doivent disposer
00:46:01d'un pouvoir réglementaire
00:46:02plus opérationnel.
00:46:04Eux,
00:46:04eux qui connaissent
00:46:05le mieux leur territoire
00:46:06et les besoins
00:46:06et attentes de leurs habitants.
00:46:08Car si nous voulons
00:46:10que nos villages
00:46:11et nos villes
00:46:11que nos élus
00:46:12innovent, expérimentent,
00:46:13mutualisent leurs idées
00:46:14et leurs moyens
00:46:15à l'échelle de leur bassin de vie
00:46:17très éloigné
00:46:18de nos cases administratives
00:46:19et bien il faut leur donner
00:46:20les moyens
00:46:21les moyens d'agir
00:46:22c'est-à-dire
00:46:23de la souplesse
00:46:24de l'agilité
00:46:25et surtout
00:46:26du temps consacré
00:46:27à l'action
00:46:28plutôt qu'à la paperasse.
00:46:30L'adaptation locale
00:46:31n'est pas une menace
00:46:32pour notre unité nationale
00:46:33c'est au contraire
00:46:34une condition de réussite.
00:46:36Les enjeux d'écologie
00:46:37de santé, de logement
00:46:38d'aménagement
00:46:38ne sont pas les mêmes
00:46:40à Paris, à Lyon, à Mayotte
00:46:41dans les Monts d'Or
00:46:42ou dans le Val-de-Saône.
00:46:44À quelques mois
00:46:45des élections municipales
00:46:46il nous faut encourager
00:46:47nos concitoyennes
00:46:48et nos concitoyens
00:46:50à s'engager
00:46:50en restant la confiance
00:46:52dans l'action locale.
00:46:53Rien
00:46:53absolument rien
00:46:54ne remplacera jamais
00:46:56la vitalité démocratique
00:46:58d'un maire
00:46:59d'un conseil municipal
00:47:00d'une équipe
00:47:01au plus près
00:47:02du quotidien
00:47:03des Français.
00:47:04Alors Madame la Ministre
00:47:05ma question est la suivante
00:47:06quelles initiatives
00:47:08le gouvernement
00:47:09entend-il prendre
00:47:10pour construire
00:47:11une véritable décentralisation
00:47:13de responsabilité
00:47:15et de confiance
00:47:16donnant aux élus
00:47:17un pouvoir réglementaire
00:47:18plus fin
00:47:18une marge
00:47:19d'expérimentation
00:47:21plus large
00:47:21et une capacité
00:47:22d'action
00:47:23plus effective
00:47:24bref
00:47:24un cadre
00:47:25où la proximité
00:47:26n'est pas un slogan
00:47:27mais un pouvoir réel.
00:47:29Je vous remercie.
00:47:30Merci beaucoup
00:47:31Madame la députée
00:47:32la parole est à Madame
00:47:32Françoise Gattel
00:47:33ministre de l'aménagement
00:47:34du territoire.
00:47:36Merci Madame la députée
00:47:37Blandine Broca.
00:47:39Je suis encore une fois
00:47:40et je vous le dis
00:47:40sincèrement très heureuse
00:47:41que cette question
00:47:42arrive cette semaine
00:47:43au moment du congrès
00:47:45des maires
00:47:45et reprenne
00:47:46et reprenne
00:47:48ce que dit
00:47:50depuis sa prise
00:47:52de fonction
00:47:52Monsieur le Premier ministre
00:47:54que je rappelle
00:47:55qu'un des premiers actes
00:47:56du Premier ministre
00:47:57a été d'écrire
00:47:58à l'ensemble
00:47:59des maires de France
00:48:01pour saluer
00:48:02leur engagement
00:48:02et leur exprimer
00:48:04la nécessité
00:48:05et sa volonté
00:48:06de faciliter
00:48:07l'exécution
00:48:09de l'action publique.
00:48:11Alors comment faire ?
00:48:12Vous avez donné
00:48:13la recette
00:48:13en quelque sorte.
00:48:15Il s'agit d'abord
00:48:16de faciliter
00:48:17et de permettre
00:48:18au lieu d'interdire
00:48:19et d'obliger.
00:48:20Je vais prendre
00:48:20un exemple très concret.
00:48:22Il s'agit de la loi littoral
00:48:23qui est une excellente idée.
00:48:25Nous sommes tous d'accord
00:48:26pour protéger le littoral.
00:48:28Quand celle-ci
00:48:29contrevient à la possibilité
00:48:31d'installer une étable
00:48:33pour un agriculteur
00:48:34sur l'île d'Oesson
00:48:35vous avouerez
00:48:36qu'on a comme un léger problème
00:48:38quand l'île d'Oesson
00:48:40a envie de pratiquer
00:48:41le circuit court.
00:48:42Donc il nous faut
00:48:43simplifier,
00:48:44alléger
00:48:45et dire
00:48:45qui fait quoi.
00:48:47Parce que la liberté d'agir
00:48:48elle va de pair
00:48:49avec la responsabilité
00:48:50et cet acte
00:48:51de décentralisation
00:48:53nous le construirons
00:48:54avec l'ensemble
00:48:55des acteurs
00:48:56d'abord
00:48:56les élus
00:48:57municipaux
00:48:58mais aussi départementaux
00:49:00et régionaux
00:49:00que le Premier ministre
00:49:02a sollicité
00:49:02les préfets
00:49:03et vous si vous le voulez bien
00:49:05il y a pléthore
00:49:06de rapports
00:49:07nous savons
00:49:08ce que nous pouvons faire
00:49:09faisons-le.
00:49:10Et enfin
00:49:10sur la simplification
00:49:11Madame la députée
00:49:14j'ai été maire
00:49:15et j'ai été sénatrice
00:49:17et je sais
00:49:17que nous sommes
00:49:18tous touchés
00:49:19par le mal
00:49:21de l'inflation normative
00:49:22parce que nous croyons
00:49:23bien faire
00:49:24et nous disons
00:49:25ici nous allons
00:49:26traiter la difficulté
00:49:27du maire
00:49:28alors qu'il nous suffit
00:49:30de faire confiance
00:49:30puisque les maires
00:49:31sont aussi capables
00:49:32que nous
00:49:33de décider
00:49:34comment agir
00:49:35donc faisons
00:49:36confiance
00:49:37et soyons
00:49:38conscients aussi
00:49:39du fait que nous
00:49:40sommes tous
00:49:41responsables
00:49:42et coupables
00:49:43de la surenchère
00:49:44normative.
00:49:45c'est une invitation
00:49:46à agir.
00:49:48Merci Madame la Ministre.
00:49:50La parole est à
00:49:50Monsieur Eric Michoud
00:49:51pour le groupe UDR.
00:49:57Merci Madame la Présidente.
00:49:59Ma question s'adresse
00:50:00à Monsieur le Premier ministre
00:50:02sous tutelle des socialistes.
00:50:05Où est passé le Grisby ?
00:50:07Il manquerait 10 milliards
00:50:09d'euros
00:50:09d'entrées
00:50:10de TVA.
00:50:1210 milliards
00:50:13c'est ce que représente
00:50:15le porte-avions
00:50:16Charles de Gaulle
00:50:17plus
00:50:17le Stade de France
00:50:19plus
00:50:2080 Airbus
00:50:21A321.
00:50:23A ce niveau-là
00:50:24ce n'est plus
00:50:24une simple erreur
00:50:25de comptabilité
00:50:26c'est de l'incompétence
00:50:28c'est de l'incohérence
00:50:30c'est de la bêtise
00:50:32et ce serait
00:50:34la faute
00:50:36des petits colis chinois.
00:50:39En réalité
00:50:39vous refusez
00:50:41de regarder
00:50:42la vérité en face.
00:50:43Vous avez
00:50:44le triste record
00:50:45des faillites
00:50:45d'entreprises
00:50:4666 000
00:50:48en 2024.
00:50:50Vous avez
00:50:51le triste record
00:50:52de l'augmentation
00:50:52de la dette
00:50:53en 7 ans
00:50:531 400 milliards.
00:50:55Vous avez
00:50:55le triste record
00:50:56des fraudes
00:50:57et on ne sait plus
00:50:58les chiffrer.
00:51:00Nos entreprises
00:51:00s'effondrent
00:51:01étranglées
00:51:02par les normes
00:51:03400 000
00:51:04et par les chiffres
00:51:05d'affaires
00:51:05en berne.
00:51:07Le vrai problème
00:51:07c'est le recul
00:51:09du consentement
00:51:10à l'impôt
00:51:11du peuple
00:51:11de France.
00:51:13Les Français
00:51:13ne veulent plus
00:51:14payer d'impôts.
00:51:15Non seulement
00:51:16les entreprises
00:51:17ne veulent plus
00:51:17mais surtout
00:51:18elles ne peuvent
00:51:19plus payer d'impôts.
00:51:21Elles ne gagnent
00:51:21plus rien.
00:51:22Le brillant
00:51:23économiste
00:51:24l'affaire
00:51:24disait
00:51:24et il faudra
00:51:26rappeler ça
00:51:27à vos associés
00:51:28de gauche
00:51:29et d'extrême-gauche
00:51:30que trop
00:51:31d'impôt
00:51:31tue l'impôt.
00:51:33C'est pourquoi
00:51:34le groupe
00:51:34UDR
00:51:35a refusé
00:51:36100%
00:51:37des augmentations
00:51:37d'impôts.
00:51:39100%.
00:51:39La TVA
00:51:40est l'impôt
00:51:41qui rapporte
00:51:42le plus
00:51:42mais il manque
00:51:43quand même
00:51:4410 milliards.
00:51:45Les comptes
00:51:45ne sont pas bons.
00:51:49Quelles mesures
00:51:50concrètes
00:51:50mettez-vous en place
00:51:52pour retrouver
00:51:53nos 10 milliards ?
00:51:55Allez-vous
00:51:56stopper
00:51:56vos délires
00:51:57fiscaux
00:51:58et celles
00:51:58de vos
00:51:59complices
00:51:59de gauche
00:52:00et d'extrême-gauche ?
00:52:02Merci beaucoup.
00:52:03La parole est à
00:52:04Monsieur Serge Papin,
00:52:05ministre en charge
00:52:06des PME
00:52:07du commerce
00:52:07et de l'artisanat.
00:52:08Allez, s'il vous plaît,
00:52:13on écoute la réponse
00:52:14du ministre.
00:52:15Madame la Présidente,
00:52:18mesdames, messieurs,
00:52:20les députés,
00:52:22Monsieur le député,
00:52:24je ne peux pas
00:52:24vous laisser dire ça
00:52:25sur l'économie.
00:52:27Écoutez,
00:52:28la France
00:52:29est la meilleure
00:52:30croissance
00:52:31de l'Europe.
00:52:32Non mais ça,
00:52:33c'est un fait,
00:52:34c'est un constat.
00:52:34On finit,
00:52:35on va finir l'année
00:52:36à plus 0,7.
00:52:38peut-être même
00:52:39plus 0,8.
00:52:40Et on est,
00:52:42on fait le double
00:52:43de la croissance
00:52:44de l'Allemagne
00:52:45à titre d'exemple.
00:52:46Donc vous ne pouvez pas
00:52:47dire ça
00:52:47sur l'économie française.
00:52:50Sur,
00:52:51sur,
00:52:54sur les 10 milliards,
00:52:56c'est faux.
00:52:57Il y a déjà
00:52:58un chiffre
00:52:59qui a été
00:52:59annoncé
00:53:00dès le mois de juillet.
00:53:02Il ne s'agit pas
00:53:02de 10 milliards,
00:53:03il s'agit de 5 milliards.
00:53:05Alors,
00:53:06et ils sont,
00:53:06il y a une enquête
00:53:08de la Direction Générale
00:53:09des Finances
00:53:10qui est en cours
00:53:11et en effet,
00:53:13il y a des explications.
00:53:16Il y a une baisse,
00:53:16ça ne vous aura pas échappé,
00:53:18il y a une baisse
00:53:18de la consommation.
00:53:19Et pourquoi il y a
00:53:20une baisse de la consommation ?
00:53:22Parce qu'il y a
00:53:22un taux d'épargne
00:53:23qui n'a jamais été
00:53:24aussi important.
00:53:2620% d'épargne
00:53:27en France.
00:53:28Et pourquoi
00:53:28il y a un taux d'épargne ?
00:53:30Parce que les gens
00:53:30sont dans l'attente
00:53:31d'une stabilité
00:53:33pour pouvoir
00:53:34consommer
00:53:35en toute quiétude.
00:53:37Alors,
00:53:37si on était capable
00:53:38de leur offrir
00:53:38de la stabilité,
00:53:40on aurait à ce moment-là
00:53:41de nouveau
00:53:41de la croissance
00:53:42et on n'aurait pas
00:53:43de problème de TVA.
00:53:45Et si on a
00:53:45des problèmes
00:53:46de croissance
00:53:47et des problèmes
00:53:48de rentrée de TVA,
00:53:49c'est parce que
00:53:50vous inquiétez
00:53:50les Français.
00:53:52Voilà.
00:53:52Je vous remercie,
00:53:56Monsieur le Ministre.
00:53:58La parole est à
00:53:59Monsieur Jean-Louis
00:54:00Roumégas,
00:54:01groupe écologiste
00:54:02et social.
00:54:04Allez,
00:54:05chuuuuh.
00:54:07Monsieur le Ministre
00:54:08de l'Economie
00:54:09et des Finances,
00:54:1110 ans après
00:54:11les accords de Paris,
00:54:13l'avenir climatique
00:54:14n'a jamais été
00:54:15aussi sombre.
00:54:16Alors que Trump
00:54:17présente le changement
00:54:19climatique
00:54:19comme la plus grande
00:54:21arnaque jamais menée,
00:54:22la COP30
00:54:23se tient à Bélem.
00:54:25Et face
00:54:26à la désertion
00:54:26américaine,
00:54:27le président Macron
00:54:28voudrait incarner
00:54:29le leadership
00:54:30climatique.
00:54:32Depuis le Brésil,
00:54:33il invite
00:54:34la planète entière
00:54:35à imiter l'Europe
00:54:37qui tiendrait
00:54:38ses engagements
00:54:38de sortie
00:54:39des énergies fossiles.
00:54:42Ironie du sort,
00:54:44au même moment,
00:54:45les Etats européens
00:54:46discutent
00:54:47de la directive
00:54:47sur la taxation
00:54:48de l'énergie.
00:54:50Or,
00:54:50le compromis
00:54:51qui est sur la table
00:54:52prévoit de maintenir
00:54:54les exonérations
00:54:55fiscales
00:54:56sur les carburants
00:54:57de l'aviation,
00:54:58du transport maritime
00:55:00et de la pêche.
00:55:02Et que faites-vous,
00:55:03monsieur le ministre ?
00:55:04Vous soutenez ce texte
00:55:05en disant
00:55:06qu'un petit pas
00:55:07vaut mieux
00:55:08que rien du tout.
00:55:10Vous déroulez
00:55:11le tapis rouge
00:55:12au lobby,
00:55:13ce qui fait perdre
00:55:13un temps
00:55:14que la planète
00:55:15n'a pas.
00:55:16Et c'est aussi
00:55:17perdre des recettes
00:55:18fiscales
00:55:19près de 47 milliards
00:55:21d'euros par an
00:55:21qui pourraient financer
00:55:23la transition écologique
00:55:24européenne.
00:55:26Comment expliquer
00:55:27aux Français
00:55:28que leurs billets
00:55:29de train
00:55:30sont taxés,
00:55:31que leur chauffage
00:55:33est taxé,
00:55:34que leur carburant
00:55:35est taxé,
00:55:37mais pas le kérosène
00:55:38des jets privés
00:55:39ni le fioul
00:55:41des portes-conteneurs ?
00:55:43Ce cadeau fiscal
00:55:45à ces secteurs
00:55:46très polluants
00:55:47est indéfendable
00:55:49sur les plans
00:55:49écologiques,
00:55:51économiques
00:55:51et social.
00:55:53Soutenir ce texte,
00:55:54c'est renoncer
00:55:55à nos objectifs.
00:55:57Alors,
00:55:57monsieur le ministre,
00:55:58vous engagez-vous
00:55:59à porter
00:56:00une vraie politique
00:56:01climatique,
00:56:02à défendre
00:56:03la taxation
00:56:04sur les carburants
00:56:05de l'aérien
00:56:05et du maritime
00:56:06et enfin
00:56:08aligner les actes
00:56:09et les discours ?
00:56:11Merci beaucoup.
00:56:13Monsieur le député,
00:56:14la parole est à
00:56:15Monsieur Serge Papin,
00:56:16ministre des PME,
00:56:18du commerce
00:56:18et de l'artisanat.
00:56:22Madame la Présidente,
00:56:24Mesdames, Messieurs
00:56:24les députés,
00:56:26Monsieur le député,
00:56:30d'abord,
00:56:30je vous prie d'excuser
00:56:31le ministre Roland Lescure
00:56:32qui est à Berlin
00:56:34et qui...
00:56:37avec le président.
00:56:38Et donc,
00:56:39je le remplace
00:56:40sur cette question.
00:56:42Alors,
00:56:42sur la révision
00:56:42de la directive
00:56:43sur la taxation
00:56:44de l'énergie.
00:56:47Alors,
00:56:48la directive
00:56:48sur la taxation
00:56:49de l'énergie
00:56:49par les assises
00:56:51est en cours.
00:56:53De révision.
00:56:55Nous avons regretté
00:56:56le renoncement
00:56:57à un régime
00:56:59de taxation
00:56:59des carburants
00:57:00pour le transport aérien,
00:57:02maritime
00:57:02et commerciaux
00:57:04intra-UE.
00:57:05nous attacheront.
00:57:07Nous nous attacherons
00:57:08désormais
00:57:09à soutenir
00:57:10la mise en place
00:57:11d'une plus grande
00:57:13harmonisation
00:57:14des taxes nationales
00:57:15sur les billets
00:57:16d'avion.
00:57:17Pour autant,
00:57:18le projet de compromis
00:57:19mis sur la table
00:57:20a, dans son ensemble,
00:57:22évolué
00:57:23dans la bonne direction.
00:57:25Rejeter ce texte
00:57:27en raison
00:57:27de ce qu'il ne contient pas
00:57:29constituerait
00:57:30un recul
00:57:31écologique.
00:57:34Alors,
00:57:35une taxation
00:57:37du carburant
00:57:38pour les services
00:57:39aériens intérieurs
00:57:40mis en place
00:57:40par notre seul pays
00:57:42compromettrait
00:57:44la compétitivité
00:57:45et l'activité
00:57:46des compagnies
00:57:47aériennes
00:57:48françaises.
00:57:49Ces compagnies
00:57:51sont particulièrement
00:57:52fragiles
00:57:52et aussi
00:57:54une telle mesure
00:57:55impacterait
00:57:56la connectivité
00:57:57de nos aéroports.
00:57:59HUB de Paris
00:58:00et l'ensemble
00:58:00de nos aéroports
00:58:01avec des conséquences
00:58:02sur l'emploi
00:58:03direct et indirect
00:58:05mais également
00:58:06sur l'économie
00:58:07et l'attractivité
00:58:08de nos territoires.
00:58:12Merci beaucoup,
00:58:13monsieur le ministre.
00:58:15Non, vous n'avez plus
00:58:15de temps,
00:58:16monsieur le député.
00:58:17La parole
00:58:18est à présent
00:58:19à madame
00:58:19Soumien Bouroua
00:58:21pour le groupe GDR.
00:58:23Merci,
00:58:23madame la présidente.
00:58:24Monsieur le ministre
00:58:25de l'économie,
00:58:27dans ma circonscription
00:58:28à la Courneuve,
00:58:29le groupe
00:58:30Santori,
00:58:31propriétaire
00:58:31d'Orangina,
00:58:32vient d'annoncer
00:58:33brutalement
00:58:34la fermeture
00:58:34d'un site
00:58:35pourtant rentable.
00:58:37En effet,
00:58:38le groupe
00:58:38a réalisé
00:58:39128 millions
00:58:40d'euros
00:58:40de bénéfices
00:58:42en France
00:58:42en 2024,
00:58:44pas suffisant
00:58:44pour ses actionnaires
00:58:45qui en veulent
00:58:46200 millions.
00:58:48Cette décision
00:58:48détruit
00:58:49un tissu industriel
00:58:50local
00:58:51déjà fragilisé.
00:58:53Ce PSE
00:58:54d'une violence
00:58:55sociale
00:58:56inacceptable
00:58:56supprime
00:58:57plus de 100 emplois
00:58:59ou les transferts
00:59:00dans une usine
00:59:01du Loiret,
00:59:02loin des familles
00:59:03et du repère.
00:59:04Les salariés
00:59:05sont présents
00:59:06en tribune,
00:59:07je leur apporte
00:59:08tout mon soutien.
00:59:10Mais je tiens
00:59:11aussi à le dire,
00:59:13ce cas
00:59:13n'est pas isolé.
00:59:15Selon
00:59:15les derniers
00:59:16baromètres
00:59:17du industriel
00:59:18de l'Etat,
00:59:19la France
00:59:19a enregistré
00:59:2082 fermetures
00:59:21d'usines
00:59:22au premier semestre
00:59:232025
00:59:24pour deux fois
00:59:25moins d'ouverture.
00:59:27Malgré
00:59:27vos discours,
00:59:28la désindustrialisation
00:59:29se poursuit.
00:59:31Dans le même temps,
00:59:32notre pays
00:59:32verse 211 milliards
00:59:33d'euros d'aide
00:59:34publique aux entreprises
00:59:35chaque année.
00:59:36Un chiffre
00:59:37établi
00:59:38par le rapport
00:59:38de Fabien Guay,
00:59:40adopté à l'unanimité
00:59:41au Sénat,
00:59:42n'en déplaise
00:59:43à ceux
00:59:43qui le qualifient
00:59:44de fake news
00:59:45dans cet hémicycle.
00:59:47Malgré
00:59:48ce dopage
00:59:49massif
00:59:50à l'argent public,
00:59:51le tissu
00:59:51industriel
00:59:52continue
00:59:53de se déliter.
00:59:54L'exemple
00:59:55de Novasco
00:59:55en est
00:59:56une parfaite
00:59:57illustration.
00:59:58Malgré
00:59:58205 millions
00:59:59d'euros
01:00:00d'aide,
01:00:00la fermeture
01:00:01de 3 sites
01:00:01sur 4
01:00:02en France
01:00:03a été
01:00:03confirmée
01:00:04hier.
01:00:05Alors
01:00:05s'est ouvert
01:00:06hier
01:00:07le sommet
01:00:07Choose France.
01:00:09La réalité
01:00:10montre surtout
01:00:10que les actionnaires
01:00:11always
01:00:12choose
01:00:13money
01:00:13before France.
01:00:15A ce niveau-là,
01:00:17ce n'est plus
01:00:17de la naïveté
01:00:18de votre part.
01:00:19C'est une impuissance
01:00:20coupable.
01:00:21Monsieur le ministre,
01:00:22j'ai donc deux questions.
01:00:23Comment l'Etat
01:00:24accompagne-t-il
01:00:25les salariés
01:00:25d'Orangina
01:00:26face à ce PSE
01:00:27brutal ?
01:00:28Et plus largement,
01:00:29comptez-vous
01:00:29enfin imposer
01:00:30les limites
01:00:31assez logiques
01:00:32de voracité
01:00:32qui sacrifient
01:00:33l'emploi
01:00:34et l'industrie.
01:00:36Merci.
01:00:37La parole est à
01:00:37monsieur Serge Papin,
01:00:39ministre des PME
01:00:40du Commerce
01:00:40et de la Tisana.
01:00:43Sous les acclamations.
01:00:47Allez,
01:00:48mes chers collègues,
01:00:48s'il vous plaît.
01:00:49Chut !
01:00:50Madame la présidente,
01:00:52mesdames,
01:00:52messieurs les députés,
01:00:53madame la députée
01:00:54soumise à bois,
01:00:57je comprends,
01:00:58je comprends
01:00:58votre inquiétude.
01:00:59Je parle,
01:00:59pardon,
01:01:00je voulais excuser
01:01:01le ministre Sébastien Martin
01:01:03qui est retenu au Sénat.
01:01:05Je comprends
01:01:05votre inquiétude
01:01:06et évidemment,
01:01:07le gouvernement
01:01:07est très attentif
01:01:09à l'évolution
01:01:10et à la situation
01:01:12sur le site
01:01:12de la Courneuve
01:01:13de Sontori France.
01:01:15Il y a eu
01:01:16effectivement
01:01:17un mouvement de grève
01:01:18le 13 novembre
01:01:19qui pourrait d'ailleurs
01:01:20se renouveler
01:01:21ponctuellement.
01:01:23Alors,
01:01:23il répond
01:01:24au projet
01:01:24de réorganisation
01:01:25de l'activité industrielle
01:01:26de Sontori
01:01:27qui transfère
01:01:29ces unités
01:01:31de production
01:01:31du site
01:01:32de la Courneuve
01:01:33à celui
01:01:34de Donnerie
01:01:35dans le Loiret
01:01:36à l'échéance
01:01:37de la fin
01:01:38d'année
01:01:382026.
01:01:41L'État
01:01:42veillera
01:01:44à ce que
01:01:44les mesures
01:01:45d'accompagnement,
01:01:47de reclassement
01:01:48et de reconversion
01:01:50des salariés,
01:01:53que ces mesures
01:01:53soient à la hauteur
01:01:54aussi des engagements
01:01:56qui ont été pris
01:01:57par Sontori
01:01:58et on y sera
01:01:59très très attentifs.
01:02:01Et par ailleurs,
01:02:03un processus
01:02:03de recherche
01:02:04de repreneurs
01:02:06a été lancé
01:02:07et nous le suivrons.
01:02:10Et soyez assurés,
01:02:11Madame la députée,
01:02:12que l'État
01:02:13est pleinement
01:02:14mobilisé
01:02:15sur ce dossier.
01:02:16Merci beaucoup,
01:02:20Monsieur le Ministre.
01:02:22La parole est à présent
01:02:23à Madame Caroline Colombier
01:02:24pour le Rassemblement
01:02:25National.
01:02:28Merci,
01:02:28Madame la Présidente.
01:02:30Cette question
01:02:30s'adresse à Madame
01:02:31la Ministre
01:02:32de la Culture.
01:02:33Madame la Ministre,
01:02:34imaginez-vous
01:02:35Cannes sans son festival,
01:02:37Dunkerque sans son carnaval,
01:02:39le Sud-Ouest
01:02:40sans Séferia,
01:02:41et bien en Charente.
01:02:42Allons-nous
01:02:42devoir imaginer
01:02:43un monde
01:02:44sans le festival
01:02:45de la bande dessinée
01:02:46à Angoulême ?
01:02:48C'est bien la question
01:02:49que se pose le monde
01:02:50de la BD,
01:02:51les passionnés,
01:02:51les acteurs culturels
01:02:52et économiques
01:02:53de mon département
01:02:54et plus globalement
01:02:55les Charentais.
01:02:57Une crise majeure
01:02:58couvre depuis plusieurs années
01:02:59avec l'association
01:03:00du festival
01:03:01et la société
01:03:02organisatrice
01:03:039e Art Plus,
01:03:05fortement critiquée
01:03:06pour son opacité
01:03:07et dont la Chambre régionale
01:03:09des Comptes
01:03:09avait pointé en 2001
01:03:10des pratiques
01:03:11douteuses
01:03:12et onéreuses
01:03:13dont témoignent
01:03:14aussi les éditeurs,
01:03:15les dessinateurs
01:03:16et les professionnels
01:03:17du secteur.
01:03:18Cette crise
01:03:19menace l'existence
01:03:20même du festival
01:03:21qui, au-delà
01:03:22d'être un rendez-vous
01:03:23culturel incontournable,
01:03:25est aussi un véritable
01:03:26levier économique
01:03:27vital pour la Charente
01:03:29et une annulation
01:03:30de l'édition 2026
01:03:31serait une catastrophe
01:03:33dans un contexte
01:03:34économique déjà fragile
01:03:35pour notre département,
01:03:37lié notamment
01:03:38à la crise du Cognac.
01:03:40Pourtant,
01:03:40jamais le festival
01:03:41de la BD
01:03:42n'a été aussi populaire
01:03:43avec 6 000 professionnels
01:03:45du monde entier
01:03:46et plus de 200 000 entrées
01:03:48en moins d'une semaine.
01:03:50Madame la Ministre,
01:03:51l'Etat,
01:03:51qui verse chaque année
01:03:52une contribution
01:03:54au festival de la BD
01:03:56des subventions
01:03:57donc importantes,
01:03:58doit reprendre la main.
01:03:59Hier,
01:04:00l'agglomération,
01:04:01le département
01:04:02et la région
01:04:02ont annoncé
01:04:03un changement
01:04:04de structure.
01:04:05Ces annonces
01:04:06vont dans le bon sens,
01:04:07bien sûr,
01:04:07mais ne lèvent
01:04:08ni les inquiétudes
01:04:09des auteurs
01:04:10ni les menaces
01:04:11de boycott.
01:04:12La transparence,
01:04:13les droits des créateurs
01:04:14et les conditions d'accueil
01:04:16sont au cœur
01:04:16des tensions.
01:04:18Madame la Ministre,
01:04:19êtes-vous prête
01:04:20à agir
01:04:20pour éviter
01:04:21que le festival
01:04:22de la BD d'Angoulême
01:04:23ne devienne
01:04:23sous nos yeux
01:04:24un naufrage
01:04:25mais demeure bel et bien
01:04:26un floron
01:04:27de notre patrimoine
01:04:28culturel
01:04:29et un moteur économique
01:04:30pour notre Charente ?
01:04:31Je vous remercie.
01:04:32Merci beaucoup,
01:04:33Madame la députée.
01:04:34La parole est à
01:04:34Madame Rachida Dati,
01:04:36ministre de la Culture.
01:04:39Merci Madame la Présidente,
01:04:42Mesdames et Messieurs
01:04:42les députés,
01:04:43Madame la députée.
01:04:44Merci de votre question
01:04:45et vous m'avez saisi
01:04:46d'ailleurs très directement
01:04:47sur ce sujet.
01:04:49Le festival international
01:04:50de la BD à Angoulême,
01:04:52vous avez raison
01:04:52de le rappeler,
01:04:53c'est un événement
01:04:54incontournable,
01:04:55international,
01:04:55pour tous les passionnés
01:04:56de la BD
01:04:57et bien au-delà.
01:04:58C'est aussi un levier
01:04:59d'attractivité
01:05:00et de croissance,
01:05:01vous avez raison
01:05:01de le rappeler.
01:05:02Le ministère de la Culture
01:05:03a toujours soutenu
01:05:04ce festival,
01:05:05évidemment de manière matérielle
01:05:08mais aussi de manière financière.
01:05:09L'édition 2026
01:05:10est fortement critiquée
01:05:12en raison du choix
01:05:13fait par les organisateurs,
01:05:15les responsables du festival.
01:05:17Ils ont fait le choix
01:05:18d'une association
01:05:18qui est fortement mise en cause
01:05:20pour des problèmes
01:05:21de transparence financière
01:05:22d'une part
01:05:22et de transparence
01:05:23dans la lutte
01:05:24contre les violences
01:05:25sexuelles et sexistes.
01:05:27Et donc, vous avez raison
01:05:30d'avoir rappelé ces critiques
01:05:32qui lui sont faites.
01:05:34J'ai donc décidé deux choses.
01:05:36Un, de réduire de plus de 60%
01:05:38la subvention accordée
01:05:39à cette association
01:05:40et à compter de 2028,
01:05:43il y aura une autre association
01:05:44qui organisera ce festival.
01:05:46Pour autant,
01:05:47et vous avez raison,
01:05:48évitons que ce festival
01:05:49ne devienne un naufrage
01:05:51à compter de l'édition 2026.
01:05:53Et le président de l'association
01:05:54a acté et a accepté
01:05:57de se mettre en retrait
01:05:58de l'association
01:05:59et de l'organisation
01:06:00pour éviter d'entraver
01:06:01l'édition 2026.
01:06:03Nous avons appelé
01:06:04les auteurs, les éditeurs,
01:06:05les passionnés de BD
01:06:06d'être au rendez-vous
01:06:07sur l'édition 2026
01:06:08que nous allons évidemment surveiller.
01:06:11Et les auteurs
01:06:11d'une pétition
01:06:12appelant au boycott
01:06:14seront reçus
01:06:14au ministère de la Culture.
01:06:16Merci beaucoup,
01:06:17madame la ministre.
01:06:20Non, vous n'avez plus de temps.
01:06:21Désolée.
01:06:22Avant de lui donner la parole,
01:06:23je suis heureux
01:06:24de souhaiter en votre nom
01:06:25à tous la bienvenue
01:06:26à Nicolas Trisna,
01:06:27devenu député
01:06:28de la 7e circonscription
01:06:30du Val-de-Marne
01:06:31le 13 novembre dernier
01:06:32en remplacement
01:06:33de monsieur Vincent Jambras.
01:06:35Monsieur le député,
01:06:35vous avez la parole.
01:06:36Merci beaucoup,
01:06:37madame la présidente.
01:06:38Mesdames et messieurs
01:06:39les ministres,
01:06:40chers collègues,
01:06:41ma question s'adresse
01:06:42au ministre du Logement
01:06:43et de la Ville.
01:06:46Monsieur le ministre,
01:06:47dans votre interview
01:06:48de ce week-end,
01:06:50vous avez présenté
01:06:50plusieurs orientations
01:06:51pour le logement.
01:06:51destinées à relancer
01:06:55une politique du logement
01:06:55aujourd'hui paralysée.
01:06:57La production
01:06:58de logements neuf
01:07:01chute,
01:07:02les attributions
01:07:03ne permettent pas
01:07:03de satisfaire
01:07:04le nombre de demandeurs
01:07:05et vos annonces
01:07:07pour faciliter
01:07:07l'expulsion
01:07:08des locataires délinquants,
01:07:09relancer l'accès
01:07:10à la propriété
01:07:11ou rénover
01:07:12le bâti ancien
01:07:13répond à une urgence
01:07:14face à laquelle
01:07:16les professionnels
01:07:17du secteur
01:07:17nous alertent.
01:07:18Les élus locaux
01:07:20cherchent des solutions
01:07:21aux besoins
01:07:21de leur population.
01:07:23Ils connaissent
01:07:23les détresses
01:07:24des familles
01:07:24et doivent être
01:07:25le pilier
01:07:25de la politique
01:07:26du logement.
01:07:27Celle-ci doit se piloter
01:07:29au plus près
01:07:29de la réalité
01:07:30avec comme seul objectif
01:07:32une vraie mixité sociale,
01:07:34coeur de la cohésion
01:07:34de la société.
01:07:36Les maires sont aujourd'hui
01:07:36trop souvent impuissants
01:07:37aussi bien sur la politique
01:07:39de polluement de Blanville
01:07:40que sur les mesures
01:07:41contre la délinquance.
01:07:42Dans une banlieue
01:07:43comme la mienne,
01:07:44comme la nôtre,
01:07:45l'immense majorité
01:07:46honneure son loyer
01:07:47respecte les partis communs
01:07:48et le voisinage.
01:07:50J'étais témoin
01:07:50de la détresse
01:07:51de ces habitants
01:07:52qui se demandent
01:07:52qu'une chose,
01:07:53que nous trouvions
01:07:54enfin des solutions
01:07:54pour rendre la tranquillité
01:07:56à laquelle ils ont droit.
01:07:58Au sein du groupe
01:07:58La droite républicaine
01:07:59avec Laurent Wauquiez,
01:08:01nous nous attachons
01:08:02beaucoup au lien
01:08:03avec les élus locaux
01:08:04et avec nos concitoyens
01:08:06et on les entend
01:08:06et nous voulons répondre
01:08:08à leurs besoins
01:08:08et restaurer la crédibilité
01:08:09de l'action publique.
01:08:11Monsieur le ministre,
01:08:13le logement est un enjeu
01:08:13majeur du quotidien
01:08:14pour nos concitoyens.
01:08:15Au-delà du seul sujet
01:08:17lié au pouvoir d'achat,
01:08:18il conditionne
01:08:19la construction
01:08:19de la vie de famille
01:08:20et de la carrière professionnelle.
01:08:22Quelles mesures
01:08:23avez-vous l'intention
01:08:23d'engager
01:08:24pour redonner aux élus locaux
01:08:25les moyens d'agir
01:08:26pour construire,
01:08:27rénover et assurer
01:08:27la tranquillité publique
01:08:29dans nos communes ?
01:08:29Merci beaucoup.
01:08:31Merci, monsieur le député.
01:08:32La parole est à monsieur
01:08:33Vincent Jeanbrun,
01:08:34ministre de la Ville
01:08:35et du Logement.
01:08:40Madame la Présidente,
01:08:41mesdames et messieurs
01:08:42le député, monsieur le député
01:08:44Nicolas Trizna.
01:08:45Vous soulevez une question
01:08:47absolument essentielle,
01:08:48celle des moyens,
01:08:50des maires pour agir
01:08:51face à cette crise terrible
01:08:52qui est celle du logement.
01:08:55Vous posez la question
01:08:56de leur capacité
01:08:57à peser sur les attributions
01:08:59dans les logements sociaux
01:09:00et bien sûr,
01:09:01à faire en sorte
01:09:02que nos concitoyens,
01:09:03leurs concitoyens
01:09:04vivent dans des quartiers sûrs.
01:09:05Eh bien, je veux vous rassurer,
01:09:06c'est totalement la volonté
01:09:08du gouvernement
01:09:09que de permettre
01:09:09à chaque Français
01:09:10de trouver un logement
01:09:12conforme à ses attentes,
01:09:14de pouvoir donner
01:09:15les moyens aux maires
01:09:16de peser sur les attributions
01:09:17et bien sûr,
01:09:18de faire en sorte
01:09:18que tous les Français
01:09:19vivent dans des quartiers
01:09:21sûrs, mixtes
01:09:22et bien rénovés.
01:09:24Alors, pour le dire simplement,
01:09:26on le constate trop souvent
01:09:27et j'étais ce matin
01:09:28au Congrès des maires,
01:09:29beaucoup de projets
01:09:30sont bloqués
01:09:31en termes de production
01:09:32ou de rénovation
01:09:33de logements,
01:09:34qu'il s'agisse d'ailleurs
01:09:34de logements sociaux
01:09:35ou de logements privés,
01:09:37par des complexités
01:09:37administratives terribles.
01:09:39Eh bien, je vous le dis,
01:09:40nous pousserons
01:09:41tous les feux
01:09:42pour faire en sorte
01:09:43qu'on simplifie.
01:09:45Nous attendons
01:09:45un véritable choc
01:09:46de simplification
01:09:47et permettez-moi même
01:09:48de rêver
01:09:49à un Notre-Dame
01:09:51du logement,
01:09:53à des JO
01:09:53de la construction.
01:09:54Je pense que
01:09:55ça serait très attendu
01:09:56dans notre pays.
01:09:57Je pense également
01:09:58que personne ne connaît mieux
01:10:00l'équilibre subtil
01:10:02qui est nécessaire
01:10:03pour garder
01:10:04une mixité équilibrée
01:10:06dans nos quartiers
01:10:06que le maire.
01:10:08Et c'est pourquoi,
01:10:08avec le Premier ministre,
01:10:09nous souhaitons
01:10:10faire redescendre
01:10:11la politique du logement
01:10:12et de l'habitat
01:10:13au plus près
01:10:14des élus locaux
01:10:14et faire en sorte
01:10:16que les élus,
01:10:17les maires,
01:10:17aient un véritable pouvoir
01:10:19d'attribution
01:10:19sur les logements sociaux.
01:10:21C'est évidemment
01:10:21la clé
01:10:22et c'est attendu
01:10:23par nos élus.
01:10:24Enfin,
01:10:25sur la question
01:10:26de la sécurité
01:10:26et de la tranquillité,
01:10:28vous avez eu raison
01:10:29de le rappeler.
01:10:305 à 6 millions
01:10:31de Français
01:10:31vivent dans ces quartiers
01:10:32et ils respectent
01:10:33les règles,
01:10:34ils respectent
01:10:34les lois
01:10:35et ils font honneur
01:10:36à notre République.
01:10:37Alors évidemment,
01:10:38nous devons les protéger
01:10:39contre les quelques-uns
01:10:40qui pourrissent leur vie
01:10:42et qui mettent en péril
01:10:43leur sécurité.
01:10:44et c'est pour ça
01:10:45que nous nous battrons.
01:10:46Vous défendez
01:10:47avec Laurent Roquet
01:10:48le groupe.
01:10:48Merci beaucoup,
01:10:48Monsieur le ministre.
01:10:49Merci.
01:10:52La parole est à
01:10:53Monsieur Stéphane Delautrette
01:10:54pour le groupe socialiste.
01:10:56Merci,
01:10:57Madame la Présidente.
01:10:58Monsieur le Premier ministre,
01:11:00entendez-vous l'appel
01:11:01de nos 35 000 maires
01:11:03à plus de liberté
01:11:04alors que s'ouvre
01:11:05le 107e congrès.
01:11:09Sans doute,
01:11:10puisque vous avez annoncé
01:11:11votre volonté
01:11:11d'engager un nouvel acte
01:11:13de décentralisation
01:11:14pour, selon vous,
01:11:15clarifier la répartition
01:11:17des compétences
01:11:18entre collectivités territoriales
01:11:20et octroyer plus
01:11:21de liberté locale
01:11:22dans l'exercice de celle-ci.
01:11:24Mais de quelle liberté
01:11:25parlez-vous
01:11:26quand vous prévoyez
01:11:27en même temps
01:11:28une nouvelle cure
01:11:29d'austérité
01:11:29pour les collectivités ?
01:11:31Avec une nouvelle ponction
01:11:33de plus de 7 milliards d'euros
01:11:34dans leur financement,
01:11:36votre projet de budget
01:11:37va à rebours
01:11:38de ses ambitions.
01:11:40Et vous le savez,
01:11:41ces coupes budgétaires,
01:11:42ce sont les Françaises
01:11:43et les Français
01:11:44qui les paieront chaque jour.
01:11:46Moins de services publics
01:11:47de proximité,
01:11:48moins d'investissements
01:11:49pour les collectivités,
01:11:50donc moins de chantiers
01:11:51pour nos entreprises locales.
01:11:53Monsieur le Premier ministre,
01:11:55vous avez annoncé
01:11:55des mesures d'urgence
01:11:56au congrès des départements
01:11:58la semaine dernière.
01:11:59Qu'en sera-t-il
01:12:00au congrès des maires
01:12:01cette semaine ?
01:12:02Mais les collectivités territoriales
01:12:04ne quémantent pas
01:12:05des mesures d'urgence.
01:12:07Elles veulent des financements
01:12:08stables et garantis
01:12:09dans le temps.
01:12:10Et non pas d'un État
01:12:11qui renie ses engagements
01:12:13en réduisant la compensation
01:12:15des impôts locaux supprimés.
01:12:17Pas d'un État
01:12:18qui, sous prétexte
01:12:19de mise en réserve,
01:12:20confisque une part
01:12:21de leurs recettes.
01:12:22Pas d'un État
01:12:23qui se désengage progressivement
01:12:25des projets locaux.
01:12:26Mais au contraire,
01:12:27d'un État partenaire
01:12:28en qui elles peuvent avoir confiance.
01:12:31Monsieur le Premier ministre,
01:12:32vous avez proposé
01:12:33de mettre à l'amende
01:12:34les collectivités.
01:12:35Nous l'avons massivement
01:12:36rejetées en commission.
01:12:38Désormais,
01:12:39allez-vous entendre
01:12:40les demandes
01:12:40des élus locaux ?
01:12:41La liberté n'est rien
01:12:43sans moyens pour agir.
01:12:45Alors, irez-vous
01:12:46au bout de votre ambition ?
01:12:48Accorderez-vous
01:12:48aux collectivités
01:12:50des recettes suffisantes
01:12:51qui les rendent libres
01:12:52d'exercer leur mission ?
01:12:54Merci beaucoup.
01:12:56Monsieur le député,
01:12:57la parole est à
01:12:58madame Françoise Gattel,
01:12:59ministre en charge
01:13:00de l'aménagement du territoire
01:13:01et de la décentralisation.
01:13:02Merci, madame la présidente.
01:13:03Monsieur le président
01:13:04de l'Autrette,
01:13:05je vous renouvelle
01:13:05mes remerciements
01:13:06pour le travail accompli.
01:13:08Mais oui, c'est vrai
01:13:09et c'est sincère
01:13:11sur le travail accompli.
01:13:14Je ne voudrais pas
01:13:14que ça vous gêne.
01:13:15Sur le travail accompli
01:13:17sur le statut de l'élu
01:13:18et la coopération
01:13:19qui est l'anneau
01:13:20dans le cadre
01:13:21de vos fonctions.
01:13:22Et justement,
01:13:23je vous connais suffisamment,
01:13:24monsieur de l'Autrette,
01:13:26pour m'étonner
01:13:27de quelques mots
01:13:28qui ont été les vôtres.
01:13:30Je pense,
01:13:31et non seulement je pense,
01:13:32mais le Premier ministre
01:13:33l'a dit et il le fait,
01:13:36il a sollicité
01:13:37l'avis de tous les maires
01:13:38de France,
01:13:38des présidents,
01:13:39de conseils régionaux,
01:13:41généraux,
01:13:42et même de départementaux,
01:13:43et même votre avis,
01:13:44monsieur de l'Autrette,
01:13:46pour avoir des contributions
01:13:48en matière de décentralisation.
01:13:50Nous allons faire
01:13:51ce que nous disons
01:13:52et entreprendre
01:13:53un chemin
01:13:54qu'il appartiendra
01:13:55aussi à l'ensemble
01:13:56du Parlement
01:13:57de prendre.
01:13:57Ensuite,
01:13:59monsieur le Président,
01:14:00je ne vois pas du tout
01:14:01les choses comme vous.
01:14:03Alors,
01:14:04je vais me permettre
01:14:04de vous expliquer.
01:14:06Moi,
01:14:06j'ai tendance à voir
01:14:07le verre à moitié plein
01:14:08plutôt que le verre
01:14:09à moitié vide
01:14:10et de m'en tenir
01:14:12aux chiffres.
01:14:13Et je vois que mon propos
01:14:14vous passionne,
01:14:15donc je vais compléter.
01:14:16Monsieur le Président,
01:14:18vous le savez,
01:14:19nous avons un budget
01:14:20à 3 400 milliards
01:14:22de dettes.
01:14:23Donc,
01:14:24vous ne pouvez pas
01:14:24en vouloir au gouvernement
01:14:25d'essayer de redresser
01:14:26les choses.
01:14:27Comment faisons-nous
01:14:28au niveau des collectivités ?
01:14:31Je rappelle,
01:14:32non,
01:14:32non,
01:14:33je rappelle très calmement
01:14:35et je sais que ça vous passionne
01:14:36que les dotations
01:14:37de fonctionnement
01:14:38n'ont pas baissé.
01:14:39La DGF,
01:14:40Emmanuel,
01:14:41nous augmentons
01:14:42la dotation
01:14:42de solidarité rurale
01:14:44à 150 millions d'euros.
01:14:46La DSU
01:14:47à 140 millions.
01:14:49La DSEC,
01:14:51nous augmentons
01:14:52les dotations
01:14:53de fonctionnement.
01:14:54L'effort
01:14:54que nous demandons
01:14:55et vous savez pourquoi,
01:14:56Monsieur le Président,
01:14:58si vous avez été maire
01:14:59comme moi,
01:15:00l'année 2026,
01:15:01c'est une année
01:15:01d'élection
01:15:02et traditionnellement
01:15:04et factuellement,
01:15:04il y a moins
01:15:05d'investissement.
01:15:06Donc,
01:15:07nous consolidons
01:15:08la dotation
01:15:08de fonds.
01:15:10Merci beaucoup,
01:15:10Madame la Ministre.
01:15:13Deux secondes,
01:15:14Monsieur le député.
01:15:18Ministre,
01:15:18je confirme
01:15:19qu'aujourd'hui,
01:15:20nous ne serons pas d'accord.
01:15:21Je vous remercie.
01:15:27La parole est à monsieur
01:15:28Jean-Marie Fievet
01:15:29pour le groupe
01:15:30Ensemble pour la République.
01:15:32Merci,
01:15:33Madame la Présidente.
01:15:34Ma question s'adresse
01:15:34à monsieur le ministre
01:15:35du Travail
01:15:36et des Solidarités.
01:15:37Monsieur le ministre,
01:15:38notre pays repose
01:15:39sur un maillage territorial
01:15:40de sécurité civile
01:15:41largement assuré
01:15:42par nos sapeurs-pompiers
01:15:43et en particulier
01:15:45nos sapeurs-pompiers
01:15:46volontaires.
01:15:47Ils représentent
01:15:48près de 80%
01:15:49de nos effectifs
01:15:50et sont les premiers acteurs
01:15:51des 4,8 millions
01:15:52d'interventions annuelles,
01:15:54en particulier
01:15:55dans les secours
01:15:55aux personnes
01:15:56et la lutte
01:15:57contre les incendies.
01:15:59Leur engagement
01:15:59est un acte citoyen fort
01:16:00et un véritable don de soi
01:16:02exigeant disponibilité
01:16:04et courage.
01:16:06Ces femmes
01:16:06et ces hommes
01:16:07s'exposent
01:16:08quotidiennement
01:16:08à la dangerosité
01:16:10des accidents
01:16:10et à la violence
01:16:11des feux.
01:16:12Mais aussi,
01:16:13et cela est devenu
01:16:13malheureusement
01:16:14trop fréquent
01:16:15à des agressions
01:16:16verbales et physiques
01:16:17alors qu'ils sont
01:16:18en train de porter secours
01:16:19et assistance aux personnes.
01:16:21Cette réalité difficile
01:16:23mérite une reconnaissance
01:16:24qui soit à la hauteur
01:16:25de leur sacrifice.
01:16:27C'est pourquoi
01:16:27l'annonce faite
01:16:28par le Premier ministre
01:16:28le 10 octobre dernier
01:16:30était si cruciale.
01:16:31Il s'agissait
01:16:32d'une mesure
01:16:32de reconnaissance
01:16:33concrète
01:16:34et très attendue.
01:16:35L'attribution
01:16:36de trimestres supplémentaires
01:16:38pour la retraite
01:16:38des sapeurs-pompiers
01:16:39volontaires
01:16:39ayant servi
01:16:40au moins 15 ans
01:16:41avec la possibilité
01:16:43d'obtenir
01:16:43jusqu'à trois trimestres
01:16:45de majoration.
01:16:47Cette mesure
01:16:47n'est pas qu'un simple avantage.
01:16:49Elle est fondamentale
01:16:50car elle permet
01:16:51de fidéliser
01:16:51nos volontaires
01:16:52sur le long terme
01:16:53en offrant
01:16:54une perspective
01:16:55de carrière plus juste
01:16:56et d'assurer ainsi
01:16:57la continuité
01:16:58de notre modèle
01:16:59de sécurité civile.
01:17:01Elle envoie
01:17:01un signal fort
01:17:02à ceux qui hésitent
01:17:03à franchir
01:17:04le pas de l'engagement
01:17:05mais rend surtout
01:17:07une reconnaissance
01:17:08nécessaire
01:17:08à ceux
01:17:08qui servent
01:17:09notre pays
01:17:09depuis des années.
01:17:11Aujourd'hui,
01:17:12alors que nous sommes
01:17:13au cœur
01:17:13des débats budgétaires
01:17:14et que la réforme
01:17:15des retraites
01:17:15de 2023
01:17:16sera très probablement
01:17:18suspendue
01:17:18jusqu'en 2028
01:17:19et en l'absence
01:17:20de publication
01:17:21du décret
01:17:21d'application
01:17:22de cette mesure,
01:17:23nos volontaires
01:17:24se trouvent
01:17:25dans l'incertitude
01:17:25la plus totale.
01:17:28Monsieur le ministre,
01:17:29nos SPV
01:17:29ont besoin
01:17:30d'être rassurés.
01:17:31Ainsi,
01:17:32avez-vous
01:17:33de la visibilité
01:17:34sur la parution
01:17:34de ce texte
01:17:35que nos sapeurs-pompiers
01:17:36volontaires
01:17:37attendent depuis longtemps
01:17:38et qui est la juste
01:17:39reconnaissance
01:17:40de leur engagement.
01:17:41Merci,
01:17:42Monsieur le député.
01:17:42La parole est à
01:17:43Monsieur Laurent Nunez,
01:17:44ministre de l'Intérieur.
01:17:47Merci beaucoup,
01:17:48Madame la Présidente,
01:17:49Mesdames et Messieurs
01:17:50les députés,
01:17:51Monsieur le député.
01:17:52On connaît évidemment
01:17:53votre engagement
01:17:54pour le corps
01:17:56des sapeurs-pompiers,
01:17:57votre engagement
01:17:57évidemment professionnel
01:17:58est maintenant
01:17:59d'élu
01:18:00et je veux le saluer
01:18:01au même titre
01:18:01que je veux saluer
01:18:02l'engagement
01:18:02de l'ensemble
01:18:03de nos sapeurs-pompiers
01:18:04qui font un travail
01:18:05remarquable
01:18:06dans des conditions
01:18:06parfois difficiles
01:18:07et vous venez
01:18:08de le rappeler
01:18:09bien évidemment.
01:18:10Concernant
01:18:10votre question
01:18:12qui est celle
01:18:14effectivement
01:18:14de la mesure
01:18:16qui vise à encourager
01:18:17ce volontariat
01:18:18et surtout
01:18:18à le pérenniser,
01:18:20à faire en sorte
01:18:20que notre système
01:18:21de sécurité civile
01:18:22qui repose très largement
01:18:24sur les sapeurs-pompiers
01:18:25volontaires,
01:18:25200 000 effectifs,
01:18:27c'est 78%
01:18:28des effectifs,
01:18:2981% des centres
01:18:31d'incendie et de secours
01:18:32ne sont armés
01:18:32que par des sapeurs-pompiers
01:18:33volontaires.
01:18:35Et donc,
01:18:35bien évidemment,
01:18:37la mesure
01:18:38qui avait été prévue
01:18:39par la loi
01:18:40de 2023
01:18:42sera évidemment
01:18:44honorée,
01:18:45celle qui permettra
01:18:46par un décret
01:18:47qui a été
01:18:48présenté
01:18:49donc aux caisses
01:18:50de retraite
01:18:51et qui a été
01:18:51envoyée au Conseil
01:18:52d'État.
01:18:53Donc cette mesure
01:18:54qui leur permettra
01:18:55de bénéficier
01:18:55effectivement
01:18:56d'un trimestre
01:18:57de retraite supplémentaire
01:18:58à compter de 15 ans
01:18:59puis de 2 à 20 ans
01:19:00puis de 3 à 25 ans
01:19:01comme vous l'avez rappelé
01:19:02verra bien le jour.
01:19:04Je peux évidemment
01:19:04vous le confirmer.
01:19:05Le Premier ministre
01:19:05l'a confirmé.
01:19:06Il n'y a donc
01:19:07aucune difficulté
01:19:08pour la mise en oeuvre
01:19:09effective de cette mesure
01:19:10dans les plus brefs délais.
01:19:12Voilà.
01:19:13Le Conseil d'État est saisi.
01:19:14On attend la vie
01:19:15des caisses de retraite
01:19:15et tout ça se mettra en place
01:19:17maintenant très rapidement.
01:19:18Merci beaucoup.
01:19:19Merci beaucoup,
01:19:20Monsieur le ministre.
01:19:21La séance des questions
01:19:22au gouvernement
01:19:22est terminée.
01:19:23La séance est suspendue.
01:19:29Sous-titrage Société Radio-Canada
01:19:59Sous-titrage Société Radio-Canada
01:20:00Sous-titrage Société Radio-Canada
01:20:00Sous-titrage Société Radio-Canada
01:20:01Sous-titrage Société Radio-Canada
01:20:02Sous-titrage Société Radio-Canada
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