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00:00Bonjour à tous, depuis plus de 30 ans, FTHM Consulting s'impose comme un acteur majeur du
00:18conseil en Afrique et dans l'océan Indien. Basé à Madagascar, le cabinet a accompagné plus de 700
00:23missions au service des gouvernements et des entreprises, devenant le premier cabinet africain
00:28certifié ISO 9001. Avec Thierry Rajawan à sa tête, il combine expertise locale et standards internationaux.
00:35Bonjour Thierry, merci d'être avec nous aujourd'hui. Bonjour. Alors comment on fait pour durer, perdurer,
00:41se développer autant pendant trois décennies ? Alors effectivement, on fête cette année nos 30 ans
00:48d'existence et je dois dire que quand j'ai fourni FTHM en 1995, c'était dans l'idée effectivement
00:57d'allouer le plus loin possible. Maintenant, qu'est-ce qui nous a permis de durer et de nous
01:03développer de cette manière ? C'est que, au tout début de ma carrière, j'étais banqué, mais après
01:11ma première expérience bancaire, je suis tombé dans le conseil, dans le secteur des entreprises
01:19financières en particulier chez ex Anderson Consulting devenue Accenture et qui m'a donné
01:26vraiment le goût du conseil. Et une fois rentré à Madagascar, ce besoin s'est fait sentir et donc,
01:33en créant le cabinet, je n'ai ni plus ni moins que fait du copier-coller de ce que je savais déjà sur
01:41le plan professionnel. Et j'avoue que ça m'a permis, ça nous a permis de démarrer assez
01:47facilement le conseil. Et ce, d'autant plus qu'à Madagascar, à l'époque, il y a 30 ans, il n'y avait
01:53pratiquement pas de cabinet de conseil, plus de cabinet d'audit, mais pratiquement de conseil. Donc, nous
01:58entrons dans un champ vide, avec certaines expériences et depuis 30 ans que nous existons, nous
02:04on connaît une croissance de 30% par an, 19% par an de notre chiffre d'affaires. Mais la deuxième chose
02:14aussi sur laquelle je voudrais insister par rapport à notre durabilité, c'est sans doute aussi notre souhait
02:20d'aller au-delà de nos capabilities, comme dit les Anglais, et de ne pas se donner des limites.
02:27Bon, l'Afrique comme grand terrain de jeu, on l'aura compris. C'est quoi le rôle spécifique que
02:33votre cabinet joue aujourd'hui dans le développement économique, vous diriez, au sein de l'Afrique et
02:38plus largement de la zone océan indien ?
02:41Alors, comme je vous l'ai dit au tout début de mon intervention, j'ai tenu à rentrer à
02:49Madagascar. Je suis originaire de Madagascar, j'ai fait mes études super en France, j'ai étudié
02:54en France, mais pour moi, l'appel du pays est plus fort que tout. Et cet appel du pays,
03:00il va au-delà du patriotisme, il s'insère aussi dans le souhait d'accompagner le développement
03:07économique du pays qui est le mien. Mais avec le temps, au-delà de mon propre pays, c'est
03:13comment aussi mieux participer au développement économique des pays d'Afrique. Et c'est dans
03:18ce sens-là que nous avons développé FTHM.
03:23Vous avez aussi été certifié ISO 9001.
03:25Exact.
03:26Qu'est-ce que… Vous êtes le premier cabinet d'ailleurs africain à avoir eu cette
03:30certification. Qu'est-ce que cette distinction a changé quelque chose pour vous ?
03:34Alors, je dois d'abord vous dire que la certification ISO 9001 n'a jamais été un
03:40objectif en soi pour nous. Dès que nous avons commencé à travailler il y a 30 ans, nous
03:47étions dans une démarche d'amélioration continue. Qu'est-ce qu'on peut faire mieux qu'on
03:52n'a pas fait avant ? Et en 2007, c'est-à-dire à peu près un peu moins de dizaines d'années,
04:01un peu plus de notre création, on avait atteint certains niveaux et on s'est dit mais à la
04:07limite pourquoi ne se ferait-on pas certifier avec ce qu'on a déjà fait jusqu'ici ? Et on
04:13a fait appel à un consultant externe pour essayer d'évaluer un peu notre situation, qui nous a
04:19accompagné pendant six mois. Et au bout de six mois, on a demandé la certification.
04:22On a eu du premier coup. On ne savait pas à l'époque qu'on était le premier cabinet de
04:26conseil en Afrique à se certifier, mais c'est le cabinet des certificateurs qui nous l'a dit
04:30bravo parce que vous êtes le cabinet de conseil.
04:32Ça a changé quelque chose pour les clients ?
04:34Alors, d'abord, ça a changé quelque chose pour nous. Ça a changé pour nous parce que,
04:38effectivement, du coup, ça a été une forme de consécration. L'effort que nous avons fait
04:42jusqu'ici était bien là et que notre démarche d'aménagement contenu était tout à fait appréciée.
04:51Maintenant, par rapport à nos clients, oui, ça a changé les choses parce que quand vous êtes
04:56scientifié ISO 9001 par une firme internationale comme SGS, ça, ça leur dit quelque chose. Donc,
05:03c'est, je ne dis pas, une forme d'assurance, mais une forme de garantie de qualité par rapport aux
05:10services que vous entroignez. Et en interne, c'est aussi une obligation que nous avons, mais
05:16une obligation totalement assumée et que nous sommes appropriés d'amélioration continue. Donc,
05:22depuis le junior jusqu'à l'associé, on est dans cette philosophie. Qu'est-ce qu'on peut faire du mieux
05:27par rapport à ce qu'on a fait avant ?
05:28Amélioration constante. Vous êtes aussi membre de MGI. En quoi l'appartenance à ce réseau
05:34international de conseils et d'audit, c'est un atout aussi pour vos clients ?
05:40Alors, MGI, quand vous parlez d'MGI, peut-être que les gens ne savent pas exactement qui c'est.
05:43Oui, peut-être, peut-être le…
05:45Mais MGI fait partie des top 20 des réseaux de cabinet de conseils de NIT Monio. Donc,
05:52vous connaissez les Big Four, comme on dit. Nous, nous avons choisi d'indérer au réseau MGI.
05:58Pourquoi ? Pour deux raisons. La première, parce que c'est un réseau de cabinet indépendant.
06:04Donc, ce n'est pas un réseau intégré ou que vous alliez à New York ou à Tokyo ou à Paris,
06:09tout le monde se ressemble un petit peu. Non, c'est des cabinets indépendants,
06:13mais qui ont décidé d'être en réseau pour partager des formations, pour se référencer des clients,
06:21partager des formations. Donc, c'est une forme d'indépendance qui existe au sein du réseau,
06:26que nous apprécions. J'ai parlé tout à l'heure de formation. C'est vrai qu'au sein du réseau MGI,
06:31il y a beaucoup de supports de formation qui nous permettent de nous développer, qui n'existent pas
06:37localement à Madagascar ou même pas en Afrique et qui, je dirais, peuvent nous être utiles dans des missions
06:43que nous pouvons emmener ici ou ailleurs. D'ailleurs, vous avez des missions très variées, puisque vous accompagnez
06:49aussi bien les entreprises privées que les gouvernements. C'est quoi les différences
06:54majeures que vous pouvez observer dans ces accompagnements ?
06:59Alors, écoutez, c'est une très bonne question. Il y a de grandes différences entre les deux
07:05types de missions. Alors, nous devons vous dire que, en ce qui concerne notre activité, à 80% nous travaillons
07:10pour le secteur privé, à 20% pour les gouvernements. Maintenant, vous dites quelles sont les différences
07:17majeures ? La première, c'est que dans les projets privés, vous avez des chefs d'entreprise, vous avez des propriétaires
07:26qui sont très soucieux de l'efficacité et de l'impact des missions qu'ils vous confient. Donc, il y a une attente très forte et ils suivent de près les résultats de ce que vous faites.
07:38A l'inverse, au niveau des projets publics, c'est des projets très structurants au niveau national, très utiles.
07:48Cependant, il peut arriver, c'est pas tout le temps comme ça, mais ça arrive malheureusement, à mon avis, un peu trop souvent.
07:54C'est que, comme c'est des financements par les bailleurs bilatéraux ou multatéraux, l'appropriation par des donneurs d'ordre n'est pas forcément là.
08:05Donc, les démarches sont plus longues.
08:07Il y a plus une volonté de réaliser, d'exécuter, que de voir l'impact de ce que nous faisons.
08:14Donc, il arrive souvent que nous faisions des belles missions, avec de belles accommodations, mais dans la mise en œuvre.
08:20Et plus difficile. C'est vrai que vous avez un atout, c'est que vous avez un ancrage très malgache, mais une vision très internationale aussi.
08:30Comment est-ce que vous maintenez cet équilibre, justement, entre cette forte identité locale et l'ambition de rayonner à l'international ?
08:39Puisque vous ouvrez de plus en plus.
08:41Bien sûr. Il y a 30 ans, comme vous pouvez l'imaginer, 100% de notre activité était vouée sur le marché local.
08:49Aujourd'hui, nous avons un bureau à Bijan pour l'Afrique occidentale, un bureau à Libreville pour l'Afrique centrale, un bureau à Maurice, un bureau au Comores, en plus du siège à Madagascar.
09:01Donc, aujourd'hui, 30 ans après, nous sommes développés à l'international qui fait à peu près 45% d'activité.
09:08Donc, on est parti de 100 locales à, aujourd'hui, un peu plus que 50%.
09:14Mais à terme, notre mission, c'est que ce soit totalement la veste.
09:18La veste pas au sens où 100% de l'international, zéro local, mais 90% de l'international et 10 locales.
09:25Ça, c'est votre vision d'avenir. Et du coup, vos grands projets, ambitions, vous aimeriez aller où ?
09:33Alors, aujourd'hui…
09:35Vous ouvrez encore sur d'autres pays, peut-être ?
09:37Alors, aujourd'hui, nous travaillons sur à peu près 35 pays en Afrique, qu'ils soient lusophones, francophones, anglophones.
09:45Nous ne couvrons pas toute l'Afrique. Nous ne travaillons pas, par exemple, l'Afrique du Nord.
09:50C'est, pour nous, une région que nous souhaitons affronter.
09:54Mais je dois vous avouer que mes associés et mes collègues me disent
09:57« Mais Thierry, c'est bien l'Afrique, c'est bien l'Afrique, mais pourquoi ne pas aller plus loin ? Pourquoi ne pas aller ailleurs ? »
10:02Donc, je ne dis pas non.
10:05Mais on va dire que là, notre vision à moyen terme, c'est de couvrir vraiment toute l'Afrique et pas tout seul.
10:13Je m'explique.
10:14Notre idée, c'est de nous associer avec des cabinets de qualité africains, conseils, dans différents domaines,
10:20qu'ils soient en marketing, ressources humaines, juridiques et autres,
10:24que nous formions un réseau important de confiance auprès de qui les gouvernements, les entreprises peuvent dire
10:31« Ah, ça, c'est un cabinet de réseau africain des cabinets d'excellence.
10:35Nous pouvons leur faire confiance. On va faire appel à eux. »
10:38Merci beaucoup Thierry. On se retrouve bientôt alors en Afrique du Nord. Merci.
10:42Merci beaucoup.
10:43Merci beaucoup.
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