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00:00C'est toujours l'essentiel sur France 24, on va plus loin à présent avec Ziad Limam, directeur du mensuel Afrique Magazine.
00:07Bonjour Ziad.
00:08Bonsoir.
00:09Afrique Magazine qui titre en une ce mois de novembre sur l'équation jeune.
00:13Plus de 600 millions sur le continent ont moins de 25 ans.
00:16Exactement. Et ils ont de plus en plus de pouvoir. En tous les cas, ils en demandent.
00:21La fameuse génération Z.
00:22D'ailleurs, c'est intéressant, mais on n'en reparlera pas forcément pour faire la révolution, mais pour changer la manière dont le gouvernement fonctionne.
00:30Et on les voit d'ailleurs à l'oeuvre notamment au Sénégal aujourd'hui et pas seulement.
00:36En Madagascar, mais partout en fait, c'est un phénomène mondial.
00:39Face à vous, notre chroniqueur international Antoine Mariotti. Bonjour Antoine.
00:43Bonjour Raphaël, bonziad.
00:44Au sommaire, le retour de Cécile Colleur et Jacques Paris en France, suspendu au sort de Mardier F. Sandiari,
00:49une traductrice arrêtée en France en février dernier, elle aussi en libération conditionnelle, transférée, on l'a appris aujourd'hui, à l'ambassade d'Iran ici à Paris.
00:58Donald Trump lui attribue la victoire de Zoran Mandani à New York à l'obstruction démocrate sur le budget fédéral au Congrès.
01:04Une nuit électorale compliquée hier pour le président républicain, qui a aussi vu ses opposants remporter la Virginie et le New Jersey.
01:10Et les électeurs californiens approuver une réforme de la carte électorale défavorable au camp du président.
01:15C'est tout de suite, on ne va plus loin.
01:29On ignore toujours quand ils pourront rentrer en France.
01:32Cécile Colleur et Jacques Paris, libérés hier après plus de trois ans enfermés dans les jolies iraniennes,
01:37ont passé les dernières 24 heures à l'ambassade de France à Téhéran, en libération conditionnelle.
01:42Le pouvoir iranien lit leur sort à celui de Mardier Eslandiari, une traductrice arrêtée en France en février dernier,
01:49elle aussi en libération conditionnelle et transférée, on l'a appris aujourd'hui, à l'ambassade d'Iran ici à Paris.
01:54Stéphanie Pérez pour France 2.
01:55Bientôt peut-être, les portraits de Cécile Colleur et Jacques Paris seront retirés des façades des bâtiments publics.
02:03Mais pour le moment, ils ont toujours interdiction de sortir du territoire iranien.
02:07C'est donc à l'ambassade de France, à Téhéran, qu'ils vont suivre les tractations diplomatiques.
02:12Et il y a encore de nombreuses étapes à franchir, selon l'ambassadeur de France.
02:16Leurs passeports ont expiré, leurs visas ont expiré, donc il faut que nous leur refassions un document de voyage
02:22et que sur ce document de voyage, ils aient un visa de sortie.
02:26Donc nous n'en sommes pas là.
02:27Pour l'instant, c'est dans le cadre de notre dialogue avec les autorités iraniennes
02:31qu'on espère permettre leur retour en France rapide.
02:35Au téléphone ce matin, Emmanuel Macron a demandé au président iranien
02:39leur libération pleine et entière, le plus rapidement possible.
02:43Au cœur des négociations, impossible échange de prisonniers.
02:47L'Iran réclame en effet le retour sur son territoire de cette femme,
02:50Madhye Esfandiari, arrêtée près de Lyon pour apologie du terrorisme.
02:54La voici fin octobre alors que la justice française lui a accordé une libération sous contrôle judiciaire.
03:01Ce matin, dans une troublante concordance de calendrier,
03:04elle a rejoint les locaux de son ambassade à Paris.
03:07Et les autorités iraniennes relient une nouvelle fois les deux dossiers.
03:11Les deux citoyens étrangers ont fait l'objet de la clémence islamique du pouvoir judiciaire.
03:19Notre citoyenne en France est à présent libre.
03:21Elle se trouve dans notre ambassade et nous espérons qu'elle rentrera quand son procès sera achevé.
03:27Le procès de l'Iranienne est fixé à la mi-janvier.
03:31Cette échéance pèsera-t-elle dans le dossier de Jacques Paris et Cécile Collère ?
03:35Leurs sorts judiciaires sont-ils liés ?
03:38Du côté des autorités françaises, aucun commentaire.
03:43Antoine Mariotti, que sait-on alors qu'il est de l'état de santé d'abord de Cécile Collère et Jacques Paris ?
03:47On sait que leur proche alertait ces derniers temps sur une situation d'urgence vitale.
03:52Oui, il y avait des alertes, notamment le 23 octobre,
03:54en disant que c'était vraiment une question de survie et de jour et qu'il fallait faire quelque chose.
03:58On sait aujourd'hui, selon plusieurs sources françaises que j'ai pu joindre
04:01et qui sont au cœur de ce dossier, qu'ils vont plutôt bien.
04:04Alors, ils ont pu parler à leur famille dès hier soir, au président de la République ce matin.
04:08Ils ont dîné hier soir avec l'ambassadeur Pierre Cochard,
04:10que l'on vient le voir, et avec ses équipes au sein de l'ambassade.
04:13Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud, a dépêché une équipe sur place,
04:17deux membres du centre de crise du Quai d'Orsay.
04:20Vous avez un médecin qui a pu les examiner en fin d'après-midi
04:23pour s'assurer qu'ils allaient bien et que tout se passait bien pour eux.
04:28Et une autre membre du centre de crise qui était chargée depuis de longs mois,
04:34si c'est des années, du contact avec les familles, justement,
04:37et qui a l'habitude de ce genre d'expérience,
04:39qui va donc pouvoir gérer tout cela au mieux directement
04:41et rester avec eux le temps nécessaire.
04:44Ils sont arrivés ce matin.
04:45À noter d'ailleurs, on me le souligne du côté du Quai d'Orsay,
04:49c'est qu'ils ont eu ces deux renforts français, leur visa, en deux heures seulement.
04:54Et on m'a dit que ça, c'était vraiment un geste de bonne volonté des Iraniens,
04:58ce qui montre qu'on est plutôt dans une période un peu positive,
05:00espérons que ça dure, parce qu'en général, ça ne va jamais aussi vite.
05:04Et même nous, si on veut faire des visas en deux heures, on n'y arrive pas.
05:06Donc ça, c'est une première chose.
05:07On sait en revanche qu'ils ont beaucoup maigri, qu'ils étaient fatigués,
05:11qu'ils ont réussi à faire un petit peu de sport en détention
05:13pour essayer de se maintenir un minimum.
05:15Enfin, les conditions de détention étaient indignes.
05:19Paris a plus de 70 ans.
05:22Ils dormaient sur une couverture au sol, de la lumière artificielle,
05:25comme les spots qu'on peut avoir ici, 24 heures sur 24, sans lumière du jour.
05:29Ils ne pouvaient quasiment jamais sortir, c'était très rare,
05:31et c'était dans une petite cour fermée.
05:33Ils ont pu se voir en détention à de très rares occasions,
05:36Cécile Collère et Jacques Paris, me disait-on,
05:38mais dans de mauvaises conditions et sur des durées, évidemment,
05:43pardonnez-moi, trop courtes.
05:44Et puis surtout, je reviens à ce que vous disiez sur les alertes qui étaient données,
05:48c'est que les diplomates français qui ont pu les rencontrer récemment
05:52disaient que psychologiquement, c'était très compliqué,
05:55et notamment, d'ailleurs, pour Jacques Paris,
05:57vous vous rappelez son âge à l'instant,
05:58qui était psychologiquement à bout,
06:01et c'était une situation qu'ils ne pouvaient plus attendre.
06:03Et du coup, me dit-on, du côté de Paris,
06:06cette libération était devenue finalement prioritaire aussi pour les Iraniens,
06:10pour éviter de se retrouver avec un problème
06:12avec ces détenus français qui auraient pu avoir des soucis de santé.
06:16Le pouvoir iranien, qui, on vient de le voir,
06:18lit leur sort aujourd'hui, celui de Madhie Estandiari,
06:21une traductrice arrêtée en France en février dernier,
06:23poursuivie pour apologie du terrorisme,
06:25notamment pour avoir fait la promotion des attentats commis en Israël le 7 octobre 2023,
06:30transférée elle aussi, on l'a appris aujourd'hui à l'ambassade d'Iran, ici à Paris.
06:33Elle bénéficie depuis 15 jours d'une libération conditionnelle
06:36prononcée contre l'avis du parquet,
06:38assortie d'un contrôle judiciaire qui l'oblige notamment à pointer au commissariat
06:41et lui interdit donc de quitter le territoire français jusqu'à son procès prévu mi-janvier.
06:46Et après, si d'aventure elle était condamnée,
06:48c'est-à-dire que le retour en France de Cécile Collet à Jacques Paris
06:50s'en trouverait compromis, Antoine.
06:52Oui, va-t-elle continuer à devoir aller pointer au commissariat
06:55maintenant qu'elle est au sein de l'ambassade d'Iran ?
06:57La question est là aussi.
06:59Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran,
07:02Abbas Arachie, que l'on a aperçu il y a quelques instants,
07:05dit « j'espère qu'elle va rentrer en Iran après son procès »,
07:09qui est prévu donc du 13 au 16 janvier.
07:10Est-ce que ça veut dire pour autant,
07:12c'est ce que j'ai demandé à mes contacts français,
07:14est-ce que ça veut dire que Cécile Collet et Jacques Paris
07:17sont bloqués à Teheran au moins jusqu'au 16 janvier ou pas ?
07:22Et ils me disent « écoutez, nous notre planning, c'est pas ça,
07:25on espère qu'ils seront libérés avant,
07:27on a toujours un espoir que ça puisse être avant ce procès-là,
07:31même si on voit bien qu'il y a une concomitance,
07:33et donc qu'il y ait quelque chose.
07:35Est-ce que ça veut dire qu'ils ont des assurances
07:37que condamnées ou pas, elles pourraient être graciées ou libérées ?
07:41Je ne sais pas, ça on ne le sait pas,
07:43mais en tout cas il y a une réelle volonté d'aller plus vite.
07:46En attendant, ils sont selon les Iraniens,
07:48Cécile Collet et Jacques Paris, en liberté conditionnelle,
07:51de facto c'est vrai, ils ont interdiction de quitter le territoire iranien,
07:55les autorités françaises elles-mêmes n'arrivent pas à savoir
07:57s'ils ont le droit de sortir de l'enceinte de l'ambassade à Téhéran.
08:02Mais ils me disent « de toute façon, ils n'en ont aucune envie,
08:04et nous on ne va pas jouer à ça, on ne va pas prendre ce risque-là ».
08:08En revanche, les Iraniens disent qu'ils ont été libérés sous caution,
08:11et ça côté français, on m'affirme de manière formelle
08:13qu'aucune garantie financière n'a été donnée,
08:16ça existe dans le droit iranien, on peut être libéré sous caution,
08:18mais ce n'est pas le cas, en l'occurrence,
08:20pour Cécile Collet et pour Jacques Paris.
08:23– J'aide l'Imam, un échange diplomatique
08:26qui pose à nouveau la question des contreparties
08:30en matière de libération de prisonniers,
08:32ou là d'otages diplomatiques ou d'otages d'État,
08:36comme les appelait la France,
08:40d'autant que la contrepartie en question,
08:42elle, fait l'objet d'une procédure judiciaire ici en France,
08:45et qu'il y a des lois auxquelles on ne peut pas déroger.
08:48– Oui, mais je pense que tout le travail politique
08:52et des diplomates, ça va être de faire coïncider
08:55presque par un heureux hasard
08:58les procédures judiciaires en France
09:00et la négociation en Iran.
09:04Enfin, je veux dire, on peut dire ce qu'on veut,
09:06droit, pas droit, etc.
09:07Clairement, les deux dossiers sont liés.
09:09Donc, ils sont liés maintenant.
09:10Ils n'étaient pas liés à l'origine,
09:11puisque la prise en détention,
09:16la prise en otage de nos deux compatriotes
09:19est bien antérieure à l'affaire de l'Iranienne à Paris.
09:22Donc, il s'est peut-être trouvé aussi
09:23que c'était aussi un hasard opportun
09:27de demander la libération de cette dame
09:30ou de son expulsion vers l'Iran.
09:33Moi, je pense que, sincèrement,
09:35je ne suis pas au fait de ce...
09:38Mais je pense qu'il faut juste croiser les doigts
09:40dans ce genre de situation.
09:41C'est-à-dire que rien ne vienne perturber
09:43les discussions,
09:45qu'il n'y ait pas une demande supplémentaire
09:49qui arriverait entre maintenant
09:51et les processus de libération,
09:53que les Iraniens demandent que la France
09:54prenne position sur tel point
09:55ou qu'il y ait un incident ailleurs.
09:57Donc, franchement, je crois que la clé,
10:00c'est la diplomatie la plus secrète possible.
10:03Il y a clairement un échange.
10:05Je ne sais pas s'il y a caution ou pas caution.
10:07On ne le saura jamais.
10:08Mais déjà, au Sahel, c'était compliqué.
10:11Toutes ces histoires, c'est extrêmement difficile.
10:13Le principal, c'est qu'il rentre.
10:15Un échange qui rappelle l'exfiltration
10:17de Wade Gordy, l'interprète de l'ambassade d'Iran à Paris,
10:21soupçonné à l'époque par la justice
10:22d'un rôle dans les attentats commis en France
10:24au milieu des années 80,
10:25notamment celui de la rue de Rennes,
10:27et pour lequel les charges avaient été abandonnées,
10:31lui permettant à l'époque de rentrer à Téhéran.
10:32Ce n'est pas tout à fait la même époque.
10:33Ce n'est pas la même période.
10:34Ce n'est pas les mêmes gens.
10:35Là, on n'a pas à faire le profil de l'Iranienne
10:41qui est accusée d'apologie du terrorisme.
10:43Elle n'a rien fait péter.
10:44Elle n'a rien fait sauter.
10:45Je veux dire, on n'est pas dans un...
10:47Alors, est-ce qu'elle est téléguidée ?
10:49Est-ce qu'elle est agent ?
10:50Est-ce qu'elle est financée par l'État iranien
10:53pour semer le désordre en France ?
10:55Je n'en sais rien.
10:57Mais je pense franchement qu'il y a une évolution de la France
11:04sur les dossiers des otages qui sont détenus,
11:07que ce soit en Iran, mais aussi au Sahel à une certaine époque,
11:11qui est qu'on évite au maximum le marchandage.
11:14Et puis après, il y a la zone grise dans laquelle on rentre,
11:17dans laquelle il y a forcément des marchandages,
11:19mais lesquels, comment, etc.
11:20– Sachant que le droit reste le droit,
11:22et à l'époque, il y avait eu la libération des otages français au Liban,
11:25Roger Auc et Jean-Louis Normandeur.
11:26– Mais la raison d'État, des fois, dépasse le droit.
11:30– Le juge Boulouk avait mis fin à ses jours,
11:32la suite notamment de cette affaire.
11:34– Oui.
11:35– Après, les otages au Liban, c'est autre chose que là,
11:36un État avec une procédure judiciaire,
11:39même si elle n'a ni que ni tête,
11:41parce qu'évidemment, ils ont arrêté sur des...
11:43Aidez-moi avec le mot, je n'y arrive pas,
11:47des sujets fallacieux, voilà, des motifs fallacieux.
11:49Merci beaucoup.
11:50– En tout cas, c'est pour ça qu'ils ont une volonté que ça aille très vite,
11:54c'est pour éviter qu'il y ait le moindre grain de sable
11:56qui arrive d'ici là, évidemment.
11:58– On en vient à l'actualité politique aux États-Unis,
12:02c'était il y a un an, jour pour jour, le 5 novembre 2024,
12:05Donald Trump remportait à nouveau l'élection présidentielle,
12:09et bien alors de souffler sa bougie,
12:10c'est un anniversaire en demi-teinte
12:11que viennent de lui offrir les électeurs américains,
12:14ceux de la côte Est en tout cas,
12:15appelés hier à élire le maire de New York
12:17et les gouverneurs de deux États, la Virginie et le New Jersey,
12:19ils ont massivement soutenu les candidats démocrates,
12:23même si l'on parle là de bastions traditionnellement
12:25hostiles aux Républicains,
12:26on retiendra surtout la mobilisation,
12:28exceptionnelle même à New York,
12:30où deux millions de voix supplémentaires
12:31se sont exprimées par rapport au précédent scrutin,
12:34la plupart en faveur de Zoran Mamdani,
12:36le candidat autoproclamé socialiste,
12:38et qui remporte donc haut la main la mairie de la ville.
12:41Une victoire qui vaut autant pour son ampleur
12:43que par la personnalité du candidat.
12:45On va écouter la réaction de Zoran Mamdani.
12:47En cette période d'obscurité politique,
12:59New York sera la lumière.
13:01Ici, nous croyons qu'il faut défendre ce que nous aimons.
13:04Que vous soyez un immigré,
13:06un membre de la communauté transgenre.
13:08L'une des nombreuses femmes noires
13:12que Donald Trump a licenciées de son emploi fédéral,
13:14une mère célibataire
13:16qui attend toujours que le prix des produits alimentaires baisse,
13:19ou toute autre personne acculée au pied du mur.
13:21Votre combat est aussi le nôtre.
13:24Votre lutte est aussi notre.
13:28Zed l'Imam, cette élection,
13:30elle ouvre une ère nouvelle aux Etats-Unis.
13:32– En tous les cas, c'est phénoménal.
13:35Au sens strict du mot, c'est un phénomène.
13:38C'est quelqu'un qui n'existait pas il y a un an,
13:41qui en un an monte une opération,
13:44une campagne électorale d'une modernité stupéfiante
13:49basée sur les réseaux sociaux,
13:50avec une espèce d'empathie naturelle.
13:54Il prend le micro, il transforme les foules.
13:57Et il a contre lui, quand même,
14:00il a contre lui Trump,
14:02il a contre lui, évidemment, les républicains qui sont en un.
14:06Il a contre lui une partie,
14:07on va en parler de l'establishment de son propre,
14:10du Parti démocrate.
14:11Et puis, une campagne d'une violence sur les réseaux sociaux.
14:17Bon, moi, le mot islamophobie s'applique, là, vraiment.
14:21En gros, c'est un agent du Hamas.
14:237 octobre, il était d'accord.
14:27Après, on mélange tout.
14:28Il est Ougandais, il est Indien, etc.
14:30Il y a tous les relents racistes de la société américaine.
14:33Mais c'est un phénomène politique
14:34parce qu'il fait campagne à gauche,
14:37envers et contre tout,
14:39dans une ville qui est très symbolique,
14:41qui est la ville du rêve américain.
14:43Et du pouvoir financier.
14:44Oui, mais c'est la ville du rêve américain.
14:45Et jusqu'à maintenant,
14:47cette ville pouvait parfaitement fonctionner
14:49sur le grand écart.
14:50Moi, j'ai vécu, il y a un certain temps,
14:52un an là-bas,
14:53et j'y suis allé un certain nombre de fois.
14:55On accepte que New York soit une ville
14:57violemment, socialement ségrégée.
15:00Mais parce qu'elle est dans le rêve.
15:01Et qu'on se dit que quand on est livreur,
15:04on arrivera un jour, peut-être,
15:05à être, je ne sais pas quoi, etc.
15:06Et des appartements qui valent 100 millions de dollars,
15:09qui sont au-dessus du Central Park.
15:11C'est ce truc qui a explosé.
15:12La chanson New York de Sylatra.
15:13Oui, mais c'est ce truc qui a explosé en plein vol.
15:15Parce que ce que fait Mme Dany,
15:17c'est de dire,
15:18en fait, les gens, ils ne sont pas heureux.
15:20Ce rêve n'existe pas.
15:21C'est une arnaque.
15:22Vous êtes en train de vous faire avoir.
15:24La deuxième chose,
15:25c'est la diversité de la ville.
15:27Et ça, c'est très important aussi.
15:28Parce que dans les attaques,
15:29il y a sur les réseaux sociaux,
15:31les ultra-cinglés,
15:33maintenant je les appelle,
15:34parce que franchement,
15:34il y a quelque chose là-haut
15:35qui ne fonctionne pas bien,
15:36qui disent,
15:37en fait, il n'est pas américain.
15:38Et en fait, New York n'est plus américaine.
15:39En fait, New York,
15:40c'est devenu une ville du tiers-monde
15:41à cause de l'immigration.
15:42Donc en fait, pour enlever l'immigration,
15:44il faut aussi enlever les Américains
15:45d'origine émigrée.
15:47Et enfin, ça va très, très loin.
15:48Donc ça a créé,
15:50on ne le sent pas ici,
15:51une onde de choc dans le système.
15:53Et dernier point,
15:55ou avant-dernier point,
15:55après je m'arrête,
15:57les fissures dans la communauté juive,
15:59ça, c'est très, très clair.
16:00C'est-à-dire, il y a une partie...
16:01C'est vrai que New York,
16:02c'est la plus grande ville juive du monde.
16:04Il y a une partie des jeunes...
16:05Un habitant sur dix,
16:06c'est New Yorkais.
16:07Et un cinquième de la communauté juive américaine
16:10vient à New York.
16:11Exactement.
16:11Et donc, il y a une partie de cette communauté
16:12qui a voté pour lui,
16:13parce qu'il ne fait pas 50%
16:15ou 50 virgule quelque chose,
16:17et une partie de l'establishment
16:18qui s'est violemment opposée à sa victoire.
16:21Et puis enfin,
16:22c'est l'incarnation des deux partis démocrates.
16:25Parce que celle qui a gagné en Virginie,
16:28qui était un État d'ailleurs gouverné par...
16:30Enfin, dont le gouverneur était républicain,
16:32donc c'est un flip state, comme ils disent,
16:33Elle, c'est plutôt l'école Chuck Summers,
16:37l'école, j'allais dire, modérée.
16:41Donc la vieille histoire Bernie Sanders,
16:43Hillary Clinton,
16:43qui n'a jamais été réglée,
16:45est de nouveau sur la table.
16:46Entre ces gens-là,
16:48Cortez, Bernie Sanders,
16:51lui et d'autres probablement,
16:53et lui, il va devenir incontournable.
16:55Il y a une élection dans l'État de New York,
16:57je ne sais plus si c'est en 2027 ou 2028.
17:00Le gouverneur, qui est une actuelle démocrate,
17:01elle a une marge qui est comme ça,
17:04elle ne peut pas gagner sans lui.
17:06Et donc on va voir comment les équilibres
17:08à l'intérieur de ce parti,
17:09qui est unanimement HS en ce moment.
17:11Les sondages ne sont pas bons,
17:13ils sont ras des pâquerettes,
17:15ils n'arrivent pas à s'entendre.
17:18Toutes les intentions de vote,
17:20dès qu'on quitte la côte Est
17:21et dès qu'on quitte la côte Ouest,
17:22dans le Rust Belt et le...
17:24Les Flyover States, comme on les appelle.
17:25Les Flyover States,
17:26ils sont ravagés pour le moment.
17:28Donc on n'est pas encore sortis la tête de l'eau.
17:31Elle montre peut-être la voix,
17:33en tout cas,
17:33au Parti démocrate,
17:35cette élection,
17:36dont le candidat désigné un peu à contre-cœur,
17:38il faut le dire,
17:38par le parti,
17:39a réussi à mobiliser
17:40la plus importante participation dans la ville
17:43en plus d'un demi-siècle,
17:44Antoine Mariotti.
17:45C'est ça que ça indique quand même aussi ?
17:46Oui, ça les bouscule.
17:47Ça les bouscule sérieusement.
17:48En effet, ce n'est pas nouveau
17:49parce qu'il y avait Bernie Sanders.
17:50Là, ça prend une proportion
17:51qui est très importante
17:52parce qu'il est maire de New York,
17:54ce qui n'est quand même pas rien.
17:55Ce n'est pas une petite ville.
17:57On n'est pas à Charles-Ville-Mézières.
17:58Vous voyez ?
17:58C'est un impact quand même important,
18:00sans offenser nos amis de Charles-Ville-Mézières.
18:04Et puis surtout,
18:04on a vraiment deux écoles
18:06au sein du Parti démocrate.
18:07Il y a cette nouvelle vague
18:09qui fonctionne
18:10et qui est dans la radicalité,
18:12alors que vous avez le canal historique
18:13qui a refusé d'ailleurs
18:16son élection à la primaire démocrate.
18:18Il faut quand même rappeler
18:19qu'il y a une primaire démocrate.
18:20Il la remporte.
18:22Et les autres disent
18:22« Ah ben non, on n'est pas d'accord
18:23que tu aies gagné,
18:24alors on va quand même se présenter. »
18:25Donc ça crée un schisme
18:26encore plus important
18:27au sein même de ce parti
18:28qui, comme l'a dit très justement Ziyad,
18:30est quand même complètement
18:31à chaise ces derniers temps
18:32parce que c'est lui aussi
18:33par ses erreurs
18:34qui a fait que Trump
18:35a pu arriver
18:35et pu revenir
18:36et qu'il n'y a pas de...
18:39Aujourd'hui,
18:39on a parlé de Gavin Newsom
18:41comme potentiel...
18:41Le gouverneur de Californie.
18:42Le gouverneur de Californie.
18:43Potentiel futur candidat démocrate
18:45ou en tout cas la primaire.
18:46Il n'y a pas une alternative
18:48et une opposition politique
18:50suffisamment forte
18:51et rien qui crée
18:52un enthousiasme dingue.
18:54Alors après,
18:54on est loin des élections.
18:55Les enthousiasmes se créent
18:56un peu plus près, etc.
18:58Mais plus que ces trois élections d'hier,
19:01enfin on pourrait parler
19:02du redécoupage en Californie,
19:04il y a tout de même,
19:05à mon avis,
19:06les mid-terms dans un an
19:08et c'est celles-là
19:09qui vont être un vrai baromètre
19:10plus que là.
19:11Parce que là,
19:12on est davantage
19:13sur une question
19:13de démocrato-démocrate
19:14mais à mon avis,
19:16c'est là-dessus
19:16qu'il va falloir voir davantage
19:18et on verra
19:19s'il y a des choses
19:19qui se confirment ou pas.
19:20Pour Donald Trump,
19:21en tout cas,
19:21cette victoire,
19:22elle est la conséquence directe
19:23du shutdown,
19:24la paralysie des fonds fédéraux
19:25dont l'opposition démocrate
19:26tirerait selon lui
19:28un profit politique.
19:29Écoutez.
19:31Je pense que ce sont
19:32des pilotes kamikazes.
19:33Vous savez,
19:33je viens de rentrer du Japon,
19:35j'ai parlé des pilotes kamikazes.
19:36Je pense que Sega,
19:37les démocrates,
19:37sont des kamikazes.
19:38Ils détruiront le pays
19:39s'il le faut.
19:41Il y a de faire des démocrates,
19:42des irresponsables.
19:43À l'image de Zoran Mamdani,
19:44taxé en permanence
19:45de communisme,
19:46ces arguments martelés
19:47par les républicains,
19:48à commencer par Donald Trump,
19:49ils peuvent porter,
19:50d'après vous,
19:51auprès de l'électorat
19:51modéré américain,
19:52celui des fameux
19:53Flyover States ?
19:54Alors, d'abord,
19:55moi, je suis surpris
19:56de la modération
19:58de la réaction de Trump.
19:59Je pense quand même
19:59qu'il y a eu un petit choc,
20:01d'abord par la mobilisation.
20:04Ensuite, c'est sa ville,
20:05quand même.
20:05Il n'a pas réussi,
20:07ne serait-ce qu'à fragiliser
20:08la comète Mamdani.
20:11Donc, c'est un peu,
20:11pour lui qui se prend
20:13pour un peu le centre du monde,
20:14c'est compliqué.
20:16Il y a eu plein
20:17de petites élections
20:17où ils ont perdu aussi
20:19un peu partout.
20:20Donc, il sent bien
20:21qu'il y a un vent
20:23qui n'est pas bon.
20:25Et il dit,
20:26là, il ne le dit pas,
20:27mais sur son trousse sociale,
20:29il dit,
20:30si on ne change pas
20:31les règles du jeu,
20:32et en particulier
20:33les règles du filibustering,
20:35du filibuster
20:36qui a des majorités
20:38qualifiées au Sénat,
20:40eh bien, on va échouer.
20:41On va perdre l'émiteur,
20:42mais on va perdre
20:42l'élection de 2028.
20:43Il faut absolument
20:44arrêter ce truc
20:45pour qu'on puisse
20:46mettre en œuvre
20:46notre programme.
20:47Donc, il y a quand même
20:48un moment
20:49d'inquiétude
20:51où on ne va pas
20:51aller plus loin.
20:52La deuxième chose,
20:53c'est que
20:54dans le camp républicain,
20:56Maga a tout gagné.
20:58Il n'y a plus
20:58de républicains modérés.
20:59Ou alors,
21:00ils sucrent les fraises
21:01et ils vont voter
21:01comme tout le monde
21:02en se disant,
21:02il faut que je sauve
21:03mon siège.
21:03parce que ça...
21:04Mais dans le camp démocrate,
21:06la guerre culturelle
21:07est plein pot.
21:09Et quand vous dites
21:09les flyover states,
21:10mais en fait,
21:11il y a en gros
21:12la côte ouest,
21:13la côte est Chicago.
21:16Et puis là,
21:17on peut avoir
21:18des phénomènes
21:18Zoran Mamdani,
21:19on peut avoir
21:20des...
21:21Même Gavin Newsom,
21:23c'est quand même...
21:24Il est assez...
21:25Il y va, quoi.
21:26Il n'hésite pas
21:26à se battre, etc.
21:27Mais dès que vous êtes
21:29sur le cœur de l'Amérique,
21:32il faut des tempéraments
21:34beaucoup plus modérés
21:35parce que les électeurs
21:36ne basculeront pas
21:39pour un personnage
21:39comme ça.
21:40Et donc,
21:40c'est là que le jeu se joue.
21:42Et c'est là
21:42qu'il y a une vraie faillite
21:43du leadership
21:44parce que le leadership,
21:46il faut qu'il crée
21:46la symbiose.
21:47Or, aujourd'hui,
21:49entre...
21:50Encore une fois,
21:50excusez-moi,
21:51entre Hakim Jeffries,
21:52Chuck Sommer
21:52et Alexia Cortez
21:54et Zoran Mamdani,
21:55ce n'est pas un monde.
21:56C'est...
21:57Enfin,
21:58c'est le socialisme.
21:59Je ne sais pas si on imagine
22:00ce que veut dire
22:01le mot en anglais
22:01en Amérique.
22:03Socialisme,
22:03c'est limite
22:04entre la peste et le choléra.
22:06C'est les bolséliques.
22:07Les Californiens,
22:09vous l'évoquiez,
22:09ont approuvé un texte
22:10visant à redécouper
22:11leur carte électorale
22:12en faveur des démocrates
22:13qui cherchent à compenser
22:14en fait ce qu'ont fait
22:15les Républicains au Texas
22:17sous la pression,
22:17d'ailleurs,
22:17de Donald Trump.
22:19Le camp Maga
22:19pris à son propre jeu.
22:21Les démocrates doivent,
22:21eux aussi,
22:22savoir se salir les mains.
22:23Antoine Mariotti
22:24ou bien rester le camp
22:25de la morale
22:26comme le préconisait
22:27en d'autres temps
22:27Michelle Obama
22:28ou Andy Golo
22:29ou We Go High
22:29elle disait à l'époque.
22:30Alors le problème,
22:31c'est que
22:32quand il y a dit
22:33il faut quelqu'un
22:34qui soit plus modéré
22:35pour convaincre
22:36donc concrètement
22:36à part Los Angeles
22:37et New York
22:38et quelques...
22:39Parce que quand vous regardez
22:40la carte,
22:40tout est rouge quand même.
22:41Et encore,
22:41quand on dit à côté-est,
22:42c'est nord-est.
22:43Oui, mais en population...
22:44Oui, oui.
22:45Mais quand même,
22:46quand vous regardez
22:46le reste des États
22:47et ça compte sur les grands électeurs,
22:49tout est rouge.
22:50Et si vous êtes trop tiède,
22:51on voit bien
22:54c'est là où il y a un débat
22:57finalement à avoir
22:57du côté des démocrates
22:58et pour l'instant
22:59Zoran Mamdani
23:00montre que ça fonctionne.
23:02Est-ce que ça fonctionnera
23:03à l'échelle du pays ?
23:04Je n'en suis pas certain.
23:05Il y a eu une volonté
23:06en tout cas
23:06du côté de Gavin Newsom
23:07de dire
23:07écoutez, nous
23:08vous voulez jouer à ça,
23:09on va jouer à ça.
23:10Concrètement,
23:11au Texas,
23:11vous avez redéfini
23:12la carte électorale,
23:13ça vous donne à peu près
23:135 sièges de plus.
23:15Vous êtes quasiment assuré
23:16d'avoir 5 sièges de plus
23:16à Washington
23:17lors des prochaines élections.
23:18Eh bien, on va faire pareil
23:19et là, le redécoupage
23:20voté pour la Californie
23:23donnerait 5 sièges de plus
23:24aux partis démocrates
23:24ce qui équilibre.
23:25Mais il y a d'autres états
23:26qui sont en train de le faire.
23:27Missouri,
23:28Ohio,
23:28Virginie.
23:29Et là, sur l'ensemble,
23:30les républicains
23:31seraient quand même gagnants
23:32de 5-6 sièges.
23:335-6 sièges.
23:35Donc, il faut faire attention
23:35jusqu'où ça va.
23:37Donc,
23:37en effet,
23:39il y a une vraie question
23:40à la fois sur la ligne
23:41à avoir pour les démocrates
23:42sur la ligne politique pure
23:43et sur la stratégie
23:44face à Donald Trump
23:45parce que
23:46les démocrates
23:47se sont quand même toujours
23:48un petit peu excusés
23:48depuis des années.
23:49Et je reviens par exemple
23:50on parle de la Cour suprême.
23:52La Cour suprême
23:52qui est à majorité conservatrice
23:53aujourd'hui.
23:54Mais pourquoi ?
23:55Il faut se rappeler
23:55que Barack Obama,
23:56par exemple,
23:57alors qu'il était encore président,
23:58sous la pression des Etats-Unis,
24:00des républicains,
24:01pardon,
24:01n'a pas accepté,
24:03n'a pas nommé quelqu'un
24:04alors que c'était son rôle
24:05de le faire.
24:06Alors que Trump,
24:06lui, ne s'est pas gêné
24:07et en plus,
24:08il y en a qui sont décédés
24:08donc il a pu en nommer
24:09encore plus.
24:10Les démocrates payent
24:11leur naïveté.
24:12Ils ont raison aujourd'hui
24:13de réagir,
24:13il y a de l'imam
24:14comme en Californie ?
24:20C'est un combat perdu d'avance
24:21si on ne rentre pas
24:22dans l'arène
24:23avec les mêmes armes.
24:25Donc effectivement,
24:26les calculs maintenant,
24:26c'est entre deux et cinq sièges
24:28qui auraient flippé
24:29overall,
24:30comme on dit aux Etats-Unis.
24:31C'est pas fini.
24:32C'est pas fini,
24:32ça va continuer.
24:34Mais in fine,
24:36ils ont besoin d'un leader,
24:37ils ont besoin
24:38d'une personnalité.
24:40Ça va se faire
24:40parce que le principe
24:41des primaires,
24:42tout ça,
24:42ça va se mettre en route.
24:44Ils ont besoin
24:44d'un leader
24:45qui incarne
24:46les deux ailes
24:47et qui réconcilie
24:49New York
24:49et le Midwest.
24:50et qui reviennent
24:51donc sur des thématiques
24:52parce que dans le Midwest,
24:54tous les travailleurs,
24:55tous les cols bleus,
24:56ils sont partis là.
24:57Pourquoi ils sont partis
24:58chez lui ?
24:58Parce que l'immigration,
24:59on vous vole votre travail,
25:01je vais mettre des taxes,
25:03je vais tout bloquer,
25:04vous allez voir,
25:04ça va être le paradis.
25:05C'est pas le paradis.
25:06Donc chaque année qui passe,
25:07on va voir que c'est pas le paradis.
25:09Donc ces cols bleus
25:09et en particulier
25:11dans les swing states
25:12qui ont voté pour lui
25:13il y a un an,
25:15Pennsylvanie, Ohio, etc.,
25:16qui sont les swing states
25:18qui sont très importants,
25:19ça se joue,
25:19elle a perdu 80 000 voix,
25:2270 000 voix.
25:23Ça se joue sur les thématiques sociales
25:24et non pas communautaires ?
25:25Ça se jouera sur les thématiques sociales
25:27à condition que les démocrates
25:29incarnent une fois pour toutes
25:31le fait qu'ils sont
25:31pour une Amérique pluri-ethnique
25:33et que c'est plus une discussion,
25:35c'est plus le problème.
25:37Alors que le Maghast...
25:37Il se prétendait incarner Barack Obama
25:39et c'est d'ailleurs bien pour ça
25:40qu'il ne s'est pas préoccupé
25:41des questions raciales.
25:42Enfin, là on y va un peu fort,
25:44mais bon, Barack,
25:45il a fait ce qu'il a pu,
25:46il est quand même
25:46le premier président noir
25:47des États-Unis.
25:48C'est surtout l'héritage Biden
25:49qui est très compliqué.
25:52On pourrait faire
25:53une longue émission là-dessus,
25:54mais en tous les cas,
25:55puisqu'on est reparti square one,
25:57c'est une question de leadership
25:59chez les démocrates.
26:00Et tant qu'ils n'arriveront pas
26:01à la synthèse de ce leadership
26:02et qu'ils ne trouvent pas quelqu'un,
26:04on va voir,
26:05peut-être que Kamala Harris,
26:06bon, en général,
26:07ça ne marche pas aux États-Unis,
26:08mais mieux préparé.
26:09Donald Trump a prouvé
26:09qu'on pouvait revenir.
26:10Oui, oui.
26:11Et Nixon avant lui,
26:12après une défaite.
26:13Mais donc voilà,
26:14l'affaire est en route.
26:16Merci beaucoup.
26:16Le temps nous manque, désolé,
26:18mais en tout cas,
26:18merci,
26:19il y a de l'imam Antoine Mariotti.
26:20On va plus loin,
26:20c'est terminé.
26:21L'essentiel continue.
26:22Dans un instant,
26:23on reviendra notamment
26:24sur l'ouverture demain
26:25de la COP30
26:25et les Européens
26:26qui in extremis
26:27arrivent à se mettre d'accord,
26:28mais sur un compromis,
26:29vous le verrez à minima.
26:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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