- il y a 2 jours
Elle est candidate pour 2027, elle est une voix très libre à gauche, et compte parmi les plus féroces opposants politiques au déploiement de Shein en France. Une interdiction pure et simple de Shein en France est-elle possible ? Marine Tondelier, secrétaire générale des Ecologistes, est l'invitée de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 06 novembre 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 06 novembre 2025.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Thomas Soto, RTL Matin.
00:03Elle est la patronne des écologistes, candidate déclarée à la présidentielle et elle vient de sortir un livre
00:07Demain si tout va bien chez Albain Michel.
00:10Marine Tondelier, l'invité d'RTL Matin. Bonjour et bienvenue sur RTL, Marine Tondelier.
00:13Bonjour et merci de votre invitation.
00:14Joie que vous êtes venue avec votre désormais légendaire veste verte.
00:17Vous l'avez acheté au rayon Chine du BHV hier, celle-là ou pas ?
00:19Évidemment que non.
00:21Vous leur en voulez au BHV ?
00:22Franchement, c'est la première fois que dans le monde,
00:25une boutique Chine ouvre dans un grand magasin et ça se fait en France à cause d'eux.
00:30Ouais, franchement, c'est la honte.
00:31C'est la honte.
00:32Le Premier ministre a lancé une procédure de suspension de la plateforme Chine.
00:35On ne parle pas du magasin en dur au BHV mais de la plateforme sur Internet.
00:38C'est la bonne décision, il a raison.
00:40On a la COP qui va bientôt commencer sur le climat
00:43et les premiers chiffres qui sortent, notamment des Nations Unies,
00:46qui font un peu le point, c'est que les émissions mondiales de gaz à effet de serre
00:49ont augmenté l'année dernière de 2,4%.
00:52Alors que normalement, on doit les faire baisser drastiquement chaque année
00:54pour juste que la planète soit habitable pour nos enfants et nos petits-enfants.
00:58Et donc, en fait, le problème-là de la pouplée sexuelle
01:02pour les pédocriminels avec une jeune fillette,
01:05avec un ours en peluche qui est en fait une poupée gonflable sexuelle,
01:08les armes de catégorie A qui sont en plus maintenant en vente,
01:10c'est ça qui fait fermer la plateforme au gouvernement.
01:13Je rappelle qu'avant ça, on avait quand même un problème de produits
01:15dont tout le monde explique qu'ils sont illégaux,
01:17ils sont défectueux, ils sont dangereux pour les enfants.
01:19Ils le restent de la fermée avant, c'est trop tard ?
01:20Ouais, on a le sujet en plus de...
01:22Enfin, moi je le dis, je ne suis pas contre que les gens s'achètent des vêtements,
01:25c'est une question de dignité, tout le monde doit avoir le droit de s'habiller bien.
01:28Oui, mais si on parle de pouvoir d'achat,
01:29moi je vais vous parler aussi de la pub et des stratégies marketing de ces marques
01:31qui vous donnent envie d'acheter des choses dont vous n'avez pas besoin,
01:35mais dont vous n'auriez même pas eu envie
01:37si vous n'aviez pas été aguiché par des techniques très agressives,
01:40notamment, vous mettez un truc dans votre panier,
01:41vous avez un chronomètre qui décompte comme si au bout de 15 minutes
01:44l'article allait disparaître, ça crée des achats compulsifs.
01:46Et je le dis aux gens qui nous écoutent,
01:4845% des personnes qui achètent de la fast fashion regrettent leur achat.
01:5270% de tous nos vêtements en France dorment dans nos armoires,
01:56c'est-à-dire qu'on ne les met pas de toute l'année.
01:58On a quand même un petit sujet,
01:59ce n'est pas qu'un sujet de pouvoir d'achat.
02:00Le sujet de pouvoir d'achat, c'est le sujet de ce que ces achats compulsifs
02:04de vêtements qu'on ne mettra jamais,
02:06fait peser sur notre budget aussi.
02:07Est-ce que vous dites donc qu'il faut interdire bloquer purement,
02:10définitivement, Chine en France,
02:12ou est-ce qu'il faut leur laisser leur chance ?
02:14Vous dites qu'il faut fermer ?
02:15Et qu'ils respectent la loi, en fait, ce sera déjà pas mal.
02:17Et s'ils respectent la loi, ça ne réglera pas le problème du poids environnemental.
02:21Et ce n'est pas les seuls, je le dis.
02:23Et puis, de la manière dont ils font travailler les enfants
02:26dont ils exploitent des gens à l'autre bout de la planète.
02:28Vous êtes pour la fermeture, vous ?
02:29Oui, oui.
02:30En tout cas, l'interdiction.
02:31Marine Tondelier, on vit décidément dans une société
02:33qui a du mal à respecter les enfants.
02:34On l'a vu avec les poupées pédopérnographiques de Chine.
02:37Mais aussi les femmes.
02:38Une pétition lancée il y a quelques jours
02:39après la tentative de viol d'une touriste brésilienne en Ile-de-France
02:42demande que des wagons de RER soient réservés aux femmes.
02:46Elle a déjà obtenu ce matin plus de 27 000 signatures.
02:49Y êtes-vous favorable ?
02:50Moi, je fais partie de toutes ces femmes.
02:52Je crois que c'est plus de 80% des femmes
02:54qui prennent les transports en commun en Ile-de-France
02:56après 22 heures qui se sentent en insécurité.
02:59Et pour les prendre aussi, je partage ce constat.
03:02Mais ce que je trouve dingue,
03:03et d'ailleurs les auteurs de la pétition disent elles-mêmes
03:05nous on fait ça, c'est un cri d'alarme.
03:07Peut-être qu'on ne pense pas vraiment que c'est la solution à la fin.
03:09Et vous, vous pensez que c'est la solution ?
03:11Moi, je le dis, si ces wagons existaient,
03:13c'est dans ce wagon-là que je choisirais d'aller
03:15quand je prends le métro-soil de soirée.
03:16Donc vous y êtes favorable ?
03:17Évidemment.
03:17Mais ce que je dis aussi, c'est que ça ne règle quand même pas grand-chose.
03:20Parce qu'en fait, la femme,
03:21elle n'est pas en difficulté ou en stress
03:24juste dans le wagon du transport en commun.
03:27Elle est en danger chez elle
03:28parce qu'il y a beaucoup de femmes qui sont victimes de violences familiales
03:31dans l'indifférence générale, y compris de féminicides.
03:34Qu'elles sont en danger dans la rue ?
03:36On ne va quand même pas faire des trottoirs hommes et des trottoirs femmes.
03:38Qu'elles sont en danger sur le quai du train ?
03:40Et donc, quand on dit à la fin,
03:41peut-être que la seule solution, c'est qu'on crée des wagons que pour vous.
03:43On ne pourrait pas plutôt s'occuper des agresseurs, en fait ?
03:45Un renoncement.
03:46Je n'aime pas dire ça parce qu'en fait,
03:48encore une fois, si ce wagon existait, je monterais dedans.
03:51Mais je me dis, où en est arrivée cette société ?
03:53Au lieu d'éduquer les hommes
03:54et de mettre des présences humaines
03:56de contrôle dans ces trains,
03:59on finit par demander en désespoir de cause
04:01peut-être un wagon que pour les femmes et les enfants
04:03pour qu'on puisse choisir d'y aller pour sentir en sécurité.
04:05C'est quand même dingue ce qu'on fait subir aux femmes dans ce pays.
04:07Vous avez déjà été confrontés, vous, à des violences de ce genre ?
04:09Comme toutes les femmes qui prennent les transports en commun,
04:11oui, je me suis fait voler en portable,
04:12je me suis fait emmerder.
04:14Et je n'ai jamais vécu de choses graves.
04:16Mais pour vous montrer que ce n'est pas que les transports en commun
04:18ont le problème,
04:19il se trouve que je rentre souvent très tard seule
04:21et jusque dans le Pas-de-Calais où j'arrive,
04:23dernier TGV à Arras,
04:24et donc il n'y a plus de TER,
04:25donc je dois prendre un taxi.
04:27C'est toujours le même taxi,
04:28c'est quelqu'un que je connais,
04:29pour être en sécurité.
04:32Et une fois, il m'a appelé en disant
04:33je suis sur l'autoroute, j'ai eu un problème,
04:34je ne peux pas venir.
04:35Donc je t'envoie quelqu'un.
04:36Bouge pas, je t'envoie quelqu'un.
04:37Et il me dit, rentre dans la gare marine,
04:38je ne reste pas dehors toute seule.
04:40Et en plus, il y avait déjà plein d'embrouilles.
04:41Les fermetures des gares partout en France,
04:43c'est toujours compliqué.
04:43Et donc je rentre dans la gare,
04:44parce qu'il y a des policiers,
04:45je reste un peu à côté d'eux,
04:46je téléphone, etc.
04:47Et ils me disent, madame, par contre,
04:48on va fermer, on veut rentrer,
04:49on a nos familles, tout ça.
04:51Moi, j'attends encore cinq minutes.
04:52Et il y a un mec très insistant,
04:54moi je suis au téléphone,
04:55qui me dit, monte dans mon taxi,
04:56monte dans mon taxi.
04:57Je lui mettais même pas le taxi,
04:58ce n'est pas écrit.
04:59Si, si, si, c'est bon,
04:59je te fais moins cher.
05:09Et à un moment,
05:10je suis au dépose minute,
05:11et quelqu'un s'arrête,
05:12et baisse le carreau en me disant,
05:13et il me regarde,
05:14et je dis, c'est toi,
05:14je donne le prénom,
05:15il fait, ouais, ouais, ouais.
05:16Mais moi, je suis au téléphone,
05:17donc je monte en disant,
05:19je veux rentrer chez moi.
05:20Et je parlais, je me rappelle,
05:21je parlais de narcotrafic,
05:22de Michel Barnier, de Macron,
05:23j'étais au téléphone
05:24avec ma directrice de cabinet.
05:25Et tout d'un coup,
05:26je vois le mec,
05:27il en panique en fait.
05:27Il commence à dire,
05:29j'ai voulu faire un coup foireux
05:30quelqu'un,
05:30mais je suis en train de comprendre
05:31que c'est quelqu'un,
05:31je n'aurais peut-être pas dû
05:32prendre celle-là.
05:33Il ne m'a jamais reconnue,
05:33je pense que c'est pas.
05:33Il ne m'a pas reconnue ?
05:34Mais qu'est-ce qu'il a fait ?
05:35Qu'est-ce qu'il s'est pas reconnue ?
05:35Mais en fait, moi,
05:35tout d'un coup, j'ai dit,
05:36mais c'est toi le connard ?
05:37Je suis vulgaire,
05:38mais j'ai dû l'insulter.
05:39C'est toi le mec
05:39qui m'a fait chier tout à l'heure ?
05:40Tu ne comprends pas de quoi d'en nom ?
05:42Et là, je vois qu'en fait,
05:43on était sur l'autoroute quand même,
05:44et il me regarde,
05:45il ne bougeait plus,
05:46il ne regardait pas la route,
05:46il ne me regardait moi
05:47avec les yeux complètement explosés,
05:48et j'ai dit,
05:48mais tu es vraiment con ou quoi ?
05:50Et donc, je me suis dit,
05:51en fait, le mec...
05:51Et il vous a enfermé dans son taxi ?
05:53Ben, on roulait.
05:54Moi, le temps que je me rends compte...
05:54Vous étiez prisonnière ?
05:55Ben, le temps que je me rends compte
05:56que le mec, manifestement,
05:58il a fini plus stressé que moi,
05:59donc je criais,
06:00je criais en me disant,
06:00regarde la route !
06:01Tu regardes la route !
06:02Tu ne me rendais pas sur moi !
06:02Mais je ne sais même pas où tu habites !
06:03Ben oui,
06:04parce que le mec de l'habitude,
06:05il sait où j'habite, tu vois.
06:05C'est-à-dire que s'il n'avait pas compris
06:07qui vous étiez...
06:07Ah ben, je ne sais pas
06:08ce qui se serait passé.
06:09Ben, il n'a pas compris qui j'étais,
06:10il ne le sait toujours pas.
06:11Mais je lui dis à un moment,
06:12je pense que tu es tombé
06:12sur la même mauvaise personne,
06:14donc je vais t'insulter
06:14parce que tu es un connard,
06:15je vais t'insulter jusqu'à chez moi,
06:16je ne te donnerai pas mon adresse,
06:17tu m'arrêtes sur la place.
06:19Ah non, mais moi,
06:19je n'aime pas trop
06:20parce qu'il y a trop de monde.
06:22Ah ben, moi, j'aime beaucoup
06:23quand il y a du monde.
06:23Est-ce qu'il était parti
06:23pour vous agresser ?
06:24Je n'en sais rien.
06:25Il était complètement explosé
06:27sous l'emprise de stupéfiants.
06:29Et quand je suis sortie de la voiture,
06:31après l'avoir insulté
06:32plus de 20 minutes,
06:33c'était très long.
06:33Et surtout, le taxi
06:34qui venait vraiment me chercher,
06:35c'est l'autoroute entre Arras et Nain,
06:36et le taxi qui venait vraiment me chercher
06:37avait pris en filature.
06:39J'avais fait des textos
06:40et donc je disais
06:41quelqu'un est derrière moi,
06:42s'il m'apprit quoi que ce soit,
06:43tu vas mal terminer.
06:44Et il a fini par me descendre
06:45et là, il a descendu ma valise
06:46et il a pris son bonnet,
06:47il a effacé ses empreintes digitales
06:49sur la valise
06:49et j'ai fait
06:50mais t'es quoi,
06:50t'es un serial killer ?
06:51En fait, t'es complètement abruti,
06:53c'est pas possible.
06:54Et j'ai déposé plainte
06:55dès le lendemain,
06:55il a été arrêté,
06:56parce que j'avais pris sa plaque
06:57d'immatrication,
06:57il disait non mais prends pas en photo
06:58ma plaque, j'aime pas trop,
06:59moi j'adore.
07:00Et j'ai porté plainte
07:02parce que je me suis dit
07:02mais sur qui peut tomber d'autre ?
07:04C'était quand ça ?
07:05C'était au moment de la loi
07:07narcotrafic,
07:07puisque je parlais de narcotrafic.
07:08Donc il y a quelques mois.
07:09Vous avez eu peur ?
07:11Ah bah bien sûr,
07:11mais après il y a l'instant de survie,
07:12il y a le truc,
07:13et puis moi j'ai la chance
07:13de, je ne suis pas fragilisée
07:17sur ces questions-là
07:17parce que j'aurais vécu
07:18d'autres choses terribles,
07:19mais je me dis une femme
07:19qui ne va pas bien,
07:20qui ne sait pas comment réagir,
07:21il aurait pu se passer n'importe quoi.
07:23Et le policier m'a dit
07:23que j'avais le bon réflexe
07:24de porter plainte,
07:25porter toujours plainte
07:25pour vous mais aussi pour les autres.
07:27La question des femmes
07:28qui s'est posée aussi hier
07:28à l'Assemblée
07:29ou la présence en tribune
07:30de jeunes filles voilées
07:30dont certaines qui semblaient mineures
07:32a semé le trouble,
07:33consternation du Rassemblement National,
07:34tweet de la présidente
07:35Yael Brown-Pivet
07:36qui a jugé inacceptable
07:37que de jeunes enfants
07:38puissent porter des signes religieux
07:39ostensibles dans les tribunes,
07:41indignation de LFI
07:42qui dénonçait
07:42une police du vêtement,
07:44est-ce que ça vous choque ?
07:45Je pense que si l'islamophobie
07:47était interdite
07:48dans le règlement
07:48de l'Assemblée Nationale,
07:49il y en a un certain nombre
07:49qui pourraient parler.
07:49C'est de l'islamophobie ?
07:51Franchement, je le dis,
07:52on parle des femmes
07:53depuis tout à l'heure,
07:54vous voyez bien,
07:54là encore une fois,
07:57c'est sur des femmes
07:58que ça tombe,
07:59tout le temps.
08:00Mais des enfants voilés,
08:01si ce sont des mineurs,
08:01c'est-à-dire que ça ne vous choque pas ?
08:01Non, en fait,
08:02on peut avoir un avis
08:03sur la question.
08:03En fait, il y a ce qui est autorisé
08:05et ce qui n'est pas autorisé.
08:06Donc là, dans le cas
08:07d'une sortie scolaire,
08:08qu'une maman voilée
08:09accompagne la sortie scolaire,
08:10c'est autorisé.
08:11D'ailleurs, si ça ne l'était pas,
08:13donc ça veut dire qu'en fait,
08:14quand votre maman est voilée,
08:15votre maman ne pourra jamais
08:16vous accompagner en sortie scolaire.
08:17C'est une forme d'humiliation
08:18pour les enfants
08:18et qui, par ailleurs,
08:19annoncent ce qu'ils vivront
08:21toute leur vie.
08:22Parce que ce n'est pas
08:22la première humiliation
08:23qu'ils subiront.
08:24Donc, je le dis,
08:25ce n'est pas interdit.
08:27Les huissiers de l'Assemblée nationale,
08:28pour avoir long temps
08:28de travail dans cette belle maison,
08:30sont quand même très scrupuleux
08:31sur les règlements
08:31pour vous rentrer pied
08:33avec un portable,
08:33que vous ne fassiez pas
08:34tout ce qui est interdit.
08:35Donc, si ça avait été interdit,
08:36elle ne serait pas arrivée.
08:36L'article 8 du règlement
08:38dit pour être admis
08:38dans les tribunes,
08:39le public doit porter
08:39une tenue correcte,
08:40il se tient assis,
08:41découvert et en silence.
08:42Sur le fond,
08:42ce budget vous inquiète
08:43ou pas, en quelques mots ?
08:44C'est terrible.
08:45Je le dis,
08:46chaque jour suffit à sa peine.
08:48J'étais encore,
08:48la semaine dernière,
08:49au salon mondial
08:52de l'économie sociale et solidaire.
08:53A chaque coin de stand,
08:55les gens me tombaient
08:55dans les bras avec désespoir.
08:56Par exemple,
08:57les gens qui font
08:57les chantiers d'insertion.
08:58Vous savez,
08:58des personnes qui sont au RSA,
09:00en situation de handicap,
09:01éloignées de l'emploi,
09:02et à qui on tend la main
09:03des associations
09:04de l'économie sociale et solidaire,
09:05des entreprises,
09:06qui disent,
09:06on va faire de l'insertion
09:08par l'activité économique,
09:08des chantiers d'insertion.
09:10Ça, par exemple,
09:10il y a 300 000 personnes
09:11qui en bénéficient dans ce pays.
09:12Il y a 60 000 personnes
09:13qui ne pourront plus
09:14en bénéficier avec ce budget.
09:15Donc c'est non pour ce budget ?
09:15Les radios libres.
09:16C'est 800 radios,
09:18vous savez,
09:18radios associatives
09:19pour des territoires
09:19dont on ne parle jamais
09:20au niveau national.
09:21Donc on va faire
09:21notre propre radio,
09:22moi ça parlera de nous.
09:23Il y en a la moitié
09:24qui va faire.
09:24Donc ça sera non
09:24pour vous ce budget ?
09:25Franchement,
09:26c'est un devoir moral politique
09:28de ne pas vous discuter.
09:29Faire tomber ce gouvernement ?
09:29Mais je le dis,
09:31M. Lecornu,
09:31je pense qu'il ne veut pas
09:32que ce budget passe.
09:33Pourquoi ?
09:33Parce que je vois là
09:34le triple accel
09:35des socialistes
09:35très artistiques
09:37en termes de patinage artistique.
09:38J'ai toujours pas compris
09:39comment ils allaient assurer
09:39la réception à la fin
09:40de leur saut acrobatique.
09:42Mais je rappelle
09:42que ce budget
09:43ne passe pas
09:46si les écologistes
09:47votent contre.
09:48Et si M. Lecornu
09:49voulait que son budget passe,
09:50il nous répondrait
09:51à nos questions.
09:51On l'a rencontré
09:52plusieurs fois.
09:53Quand vous demandez
09:54un Premier ministre
09:54qui est Premier ministre
09:55depuis 25 jours,
09:55il vous invite.
09:56Vous venez,
09:57vous êtes républicain.
09:58Vous dites,
09:58bon alors,
09:58ce n'est même pas
09:59une question précise.
09:59Alors sur l'écologie,
10:00on en est où ?
10:01Il répond,
10:01je n'ai pas eu le temps
10:02de regarder.
10:03Ah bon ?
10:03Alors tu invites les écologistes.
10:05À ce niveau-là,
10:05ce n'est même plus
10:06de l'amateurisme,
10:07c'est du manque de respect.
10:08Donc j'étais encore
10:09avec des associations
10:10environnementales hier,
10:11ce qui se prépare
10:11est terrible
10:11sur le point de vue
10:12environnemental aussi.
10:13Donc on a compris
10:13que ce budget pour vous,
10:14c'est non.
10:15Mais surtout,
10:15ils ne font aucun effort.
10:16Ils ne font aucun effort
10:17et il faut le dire.
10:18Demain, si tout va bien,
10:19Marine Tondulier
10:19qui est un livre politique
10:20qu'on lit sans s'ennuyer,
10:21ce qui est assez rare
10:21pour être souligné.
10:22Une petite citation.
10:23Il y a un petit bêtisier
10:24à la fin.
10:25Il ne faut pas être susceptible
10:25de vous citer
10:26un jeune électeur du NFP.
10:27Je peux faire une photo
10:28avec vous,
10:28c'est pour ma belle-mère,
10:29elle vous déteste,
10:30je vais la lui offrir à Noël.
10:31Alors d'ailleurs,
10:31beaucoup de gens offrent aussi
10:32ce livre à Noël
10:33en me demandant des dédicaces
10:34pour leur tonton chasseur,
10:35pour leur oncle raciste.
10:36Je fais des dédicaces très sympas.
10:38N'hésitez pas,
10:38très beau cadeau de Noël,
10:39ça soulit bien.
Recommandations
10:40
10:56
9:32
10:02
15:00
12:47
10:29
10:07
10:01
50:46
10:20
9:52
7:05
10:31
8:58
10:51
9:19
10:17
Écris le tout premier commentaire