- il y a 2 jours
Marion Maréchal, députée européenne ECR (Conservateurs et réformistes européens) et présidente de Identité Libertés, est l'invitée de RTL Matin.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 25 septembre 2025.
Regardez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 25 septembre 2025.
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00:00Thomas Soto, RTL Matin.
00:03Elle est eurodéputée et présidente du mouvement Identité Liberté.
00:06Marion Maréchal est l'invité d'RTL Matin.
00:07Bonjour et bienvenue sur RTL.
00:09Bonjour, merci pour votre invitation.
00:10Je suis le Premier ministre le plus faible de la Ve République,
00:13a dit Sébastien Lecornu à ses interlocuteurs hier.
00:16Quel conseil vous donneriez à ce Premier ministre qui apparaît bien fragile ?
00:20Déjà on lui rend grâce pour sa lucidité.
00:22Bon écoutez, j'ai pas beaucoup de conseils à lui donner
00:23parce qu'il est en fait la continuation d'une forme de macronisme agonisant
00:28qui tente de survivre par tous les moyens.
00:30Alors que les Français ont déjà tourné la page.
00:31Mais il ne faut pas l'aider au nom de l'intérêt national ?
00:33Bah écoutez, je ne suis pas sûre qu'un bricolage artificiel
00:36à partir de partis minoritaires
00:38et qui du coup provoque l'illégitimité d'un gouvernement
00:40et donc son impuissance politique
00:42soit quelque chose à favoriser.
00:43Moi je plaide pour un retour aux urnes, un retour aux Français.
00:46Seule manière selon moi de sortir du blocage.
00:49Encore fouille pour cela.
00:50Une solution ou des missions d'Emmanuel Macron ?
00:51Vous plaidez pourquoi ?
00:52Je pense que vous savez, les institutions de la Ve République
00:54n'ont pas été pensées pour la cohabitation.
00:57Ceux qui disent qu'ils seraient anti-gaulistes, si je peux dire,
00:59d'envisager une démission du Président se trompent
01:01puisque De Gaulle lui-même, en 69,
01:03après un simple référendum perdu, avait démissionné.
01:06Et il a fallu l'égo d'un Chirac ou d'un Mitterrand
01:07pour préférer la cohabitation
01:09plutôt que le respect de l'esprit des institutions.
01:11Donc moi je ne serais pas du tout choquée.
01:12Au contraire, ce serait même sain qu'Emmanuel Macron démissionne.
01:15Mais à défaut de sa démission,
01:16à laquelle je vais vous le dire fondamentalement je ne crois pas,
01:18au regard de la psychologie de l'homme,
01:19une dissolution bien sûr serait bienvenue.
01:21Bon, en attendant, Sébastien Lecornu doit tenter de faire un budget.
01:24Il pourrait donner quelques pistes d'ici la fin de la semaine.
01:26il se murmure qu'il pourrait ressusciter l'ISF,
01:30l'impôt sur la fortune.
01:31Est-ce que vous y êtes favorable ?
01:33Écoutez, moi je suis un peu désespérée,
01:34je ne vais pas vous mentir,
01:35parce que j'ai l'impression qu'une fois de plus,
01:37on se trompe de débat.
01:38C'est-à-dire que le problème de la France
01:39n'est pas un problème d'entrée et de recette.
01:41Nous levons chaque année en moyenne
01:421000 milliards d'euros d'impôts
01:44de prélèvements obligatoires par an.
01:46Le sujet, et le seul sujet qui devrait nous obséder,
01:48c'est celui de la réduction des dépenses.
01:50Donc l'ISF, c'est non pour vous ?
01:52Non, je ne crois pas qu'aujourd'hui,
01:53on puisse davantage encore taxer
01:55ce qu'on appelle les riches, les ultra-riches,
01:57les super-riches.
01:57Je rappelle qu'on lève chaque année
01:58plus de 300 milliards d'euros
02:00sur les marchés financiers.
02:01Je ne suis pas sûre que ce soit
02:03en allant chercher les 500, les 1000,
02:05les 1800 super-riches
02:06qu'on réglera le problème.
02:08C'est malhonnête vis-à-vis des Français.
02:09C'est favoriser par ailleurs
02:11le risque d'évasion fiscale
02:13et donc la réduction des recettes.
02:15Comment on fait ?
02:15Personne n'est d'accord.
02:17Les syndicats ne sont pas contents,
02:18le patronat n'est pas content,
02:19les agriculteurs ne sont pas contents,
02:20les pharmaciens ne sont pas contents,
02:21la droite, la gauche, les extrêmes ne sont pas contents
02:23et chacun pour des raisons différentes.
02:24Il y a quand même une chose
02:25qui fait relativement consensus
02:26quand même en France,
02:27quels que soient les électorats,
02:28c'est le fait qu'aujourd'hui,
02:29il y a un train de vie de l'État
02:30qui est trop important,
02:31qu'il y a une multitude
02:32de millefeuilles administratives,
02:34une sur-administration,
02:35un nombre de fonctionnaires
02:36évidemment à des tâches
02:38qui ne sont pas essentielles
02:39et qui doivent être revues.
02:40On entend encore parler
02:41il n'y a pas très longtemps
02:42de l'ADEME,
02:43dont on découvre d'ailleurs
02:44à travers ces organismes
02:45qu'ils sont souvent le moyen
02:46de replacer les petits copains socialistes
02:48qui ont perdu aux élections.
02:49Donc il y a quand même
02:50objectivement une possibilité
02:51de faire des choses.
02:52Il y a beaucoup de Français
02:53qui sont choqués,
02:54qui disent que les riches
02:55ne contribuent pas à la hauteur
02:58de ce qu'ils gagnent
02:59et de leurs fortunes.
03:00Et ils ne sont pas solidaires.
03:01Ça compte la solidarité ?
03:02Je pense surtout que la gauche
03:03de la jalousie et du ressentiment
03:06qui aujourd'hui,
03:07celle de la gauche française,
03:09alimente en effet
03:10une tentation du bouc émissaire
03:12en imaginant qu'aujourd'hui
03:13c'est parce qu'on a
03:14des grandes entreprises
03:15que la France se porte mal.
03:16Je ne crois pas du tout
03:17à cette théorie
03:18et j'ai envie de vous dire
03:19qu'objectivement
03:19on a une actualité
03:20qui devrait nous interpeller
03:21quand on découvre par exemple
03:22qu'aujourd'hui
03:23France Télévisions
03:23avec un déficit
03:24de 40 millions d'euros
03:25s'autorise pas moins
03:26de 160, 126 000 euros
03:28par jour de frais de réception
03:29ou 40 000 euros
03:30par jour de frais de taxi.
03:32C'est un sujet
03:33mais ce n'est pas ça
03:33qui va arriver à la conduite.
03:33Excusez-moi,
03:34c'est un petit sujet
03:35parce que l'audiovisuel public
03:36c'est 4 milliards d'euros
03:37par an quand même.
03:38Donc quand on a
03:39ce genre de choses
03:40peut-être commençons par là
03:41avant de demander
03:41des efforts aux Français.
03:42Cette question-là
03:42on la posera
03:43Delphine Ernotte
03:43puisqu'elle sera l'invité
03:44de Marc-Olivier Faugier
03:45Demandez-lui
03:46si elle s'est prête
03:46à démissionner
03:47ce qui serait quand même
03:47la moindre des choses
03:48quand on joue comme ça
03:49avec l'argent des Français.
03:50Vous pouvez compter sur Marc-Olivier.
03:51Mario Maréchal
03:52est-ce que vous avez signé
03:53la pétition sur l'immigration
03:54lancée par Philippe de Villiers ?
03:55Je l'ai signée, tout à fait.
03:56C'est bien vous
03:57qui l'avez signée ?
03:58C'est bien moi
03:58qui l'ai signée.
03:59C'est pourquoi
03:59je vous pose la question.
04:00Oui, oui, j'entends bien
04:01le fait de vouloir
04:02décrédibiliser en effet
04:03cette...
04:04Emmanuel Macron l'a signée
04:06Dualipa, Nelson Mandela,
04:07Xavier Dupont de Ligonnès
04:08ou Bob Léponge ?
04:09Oui, mais je veux dire
04:10indépendamment même
04:11d'ailleurs de cette pétition
04:12ayons quand même
04:12conscience d'une chose
04:13qui est attestée
04:14par tous les sondages d'opinion
04:15il y a aujourd'hui
04:15un très large consensus
04:17tout électorat confondu
04:18pour rappeler
04:19à une réduction de l'immigration
04:20et pour rappeler
04:21à un référendum
04:21sur l'immigration.
04:22Je veux dire en réalité
04:23au-delà de cette pétition
04:24elle n'est que le révélateur
04:25d'un phénomène
04:26qui est déjà
04:26très très bien identifié
04:28On n'est pas dans la
04:29surenchère populiste
04:30comme le dénonçait hier matin
04:31Éric Dupont-Moretti ?
04:32Je ne crois pas
04:33et surtout je vois un message
04:34très intéressant
04:34à travers cette pétition
04:35qui est celui du fait
04:36que l'immigration peut être
04:38un sujet de rassemblement
04:40pour la droite
04:40puisque nous avons
04:41et là pour le coup
04:41c'est attesté
04:42eu la signature
04:43j'ai signé
04:45Éric Zemmour a signé
04:45des gens du RN ont signé
04:47Laurent Wauquiez a signé
04:48et donc moi
04:49cette coalition des droites
04:50que j'appelle de mes voeux
04:51elle se réalise
04:52d'une certaine manière
04:53à travers cette initiative
04:54sur le sujet de l'immigration
04:55ce qui est pour moi bien la démonstration
04:56que c'est le point de départ
04:57d'une discussion nécessaire
04:58Mario Maréchal
04:59pour lutter contre l'immigration
05:00vous avez lancé un appel aux jeunes
05:01il y a quelques jours en Italie
05:02en leur expliquant
05:03que pour lutter contre
05:04le grand remplacement
05:05je vous cite
05:05le premier devoir
05:06que vous avez
05:06comme militant de droite
05:07est d'avoir des enfants
05:09est-ce que ça veut dire
05:10pour dire les choses clairement
05:11qu'il faut faire des bébés blancs
05:12en Europe ?
05:13Je crois qu'il faut faire des enfants
05:14pour une raison simple
05:15déjà pour des raisons économiques
05:16Mais faire des enfants
05:17c'est une chose
05:17D'accord mais laissez-moi
05:19aller au bout du raisonnement
05:20la première chose
05:21c'est que vous savez
05:25on ne peut pas passer à côté
05:26du sujet de la natalité
05:27qui est le grand impensé
05:28aujourd'hui de notre politique économique
05:29et notamment du sujet des retraites
05:30donc déjà un
05:31il faut faire des enfants
05:32Deuxièmement
05:32vous savez quand des français
05:34font des enfants
05:34en l'occurrence
05:36ils perpétuent aussi
05:36un mode de vie
05:38des mœurs
05:39des traditions
05:40une langue
05:41donc oui je considère
05:43que les français aujourd'hui
05:43doivent faire des enfants
05:44parce que si vous
05:45Ah non mais je vous repose
05:46est-ce qu'ils doivent faire
05:46des enfants blancs ?
05:48Le sujet est très simple
05:48si vous cumulez le fait
05:50qu'aujourd'hui
05:50il y a des français
05:51et ça induit d'ailleurs
05:52également les français
05:53d'origine étrangère
05:53qui sont assimilés
05:54et porteurs de cette
05:55civilisation française
05:56si ces personnes-là
05:57deviennent de plus en plus
05:58minoritaires sur le plan statistique
06:00et que vous avez en parallèle
06:02des arrivées massives
06:03de personnes qui arrivent
06:04qui ne s'assimilent pas
06:05et qui portent avec elles
06:06une culture extra-européenne
06:08musulmane ou autre
06:10bah de fait
06:11vous avez un changement
06:12du visage finalement
06:14de notre pays
06:15Musulmans c'est pas forcément
06:15extra-européens
06:16Musulmans c'est une religion
06:17Non j'ai dit extra-européens
06:17ou musulmans
06:18j'ai pas dit que c'était cumulatif
06:19mais enfin les deux
06:19souvent se confondent
06:20Donc on évite de faire
06:21des enfants extra-européens
06:22avec des musulmans
06:22Les deux se confondent
06:23excusez-moi
06:24souvent dans la politique
06:26d'immigration
06:26telle que nous la menons
06:27maintenant je vous le dis
06:28puisque vous voulez
06:29m'amener au bout du sujet
06:30oui moi je suis de ces gens
06:31et de ces responsables politiques
06:32qui considèrent qu'aujourd'hui
06:33si demain nous continuons
06:35avec cette politique
06:36d'immigration
06:36et que l'islam est majoritaire
06:38en France
06:38ce sera un sujet
06:40ce sera un sujet demain
06:41pour nos enfants
06:41pour mes filles
06:42qui ne sont pas issues
06:43de cette tradition-là
06:44Vous connaissez l'adage
06:45le cœur a ses raisons
06:46etc. que la raison ignore
06:47si demain une de vos filles
06:49revenait à la maison
06:50avec un grand remplaçant
06:51Le problème si vous voulez
06:53c'est qu'à un moment donné
06:53la quantité devient qualité
06:55c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas
06:56seulement de s'attarder
06:57sur un jugement individuel
06:58le problème c'est que
06:59c'est l'échelle
07:00dans laquelle nous nous positionnons
07:01quand nous avons
07:01500 000 entrées légales par an
07:03c'est-à-dire l'équivalent
07:03de la ville de Toulouse
07:04auquel s'ajoute
07:05l'immigration clandestine
07:07qui elle est tout aussi massive
07:08que ce n'est même pas
07:08une immigration d'ailleurs
07:09productive
07:10puisque c'est essentiellement
07:11une immigration familiale
07:13comme vous le savez
07:13et que l'immigration de travail
07:14est une toute petite partie
07:15Et vous leur diriez non ?
07:16Non pas question ?
07:17Je ne dis rien à mes filles
07:19dans leur choix personnel
07:20évidemment que chacun
07:21est libre de faire ce qu'il veut
07:22Maintenant je vous le dis
07:23oui je fais partie
07:24de ceux aujourd'hui
07:25qui se battent
07:26pour que demain
07:26l'islam ne soit pas majoritaire
07:27en France
07:27parce que de fait
07:29si l'islam était majoritaire
07:30en France
07:30comme partout où il est majoritaire
07:31le rapport entre les hommes
07:34et les femmes
07:35ne serait plus le même
07:35le code civil
07:36probablement ne serait plus le même
07:37probablement la charia
07:38avancerait-elle
07:38et ce n'est pas la France
07:40dont j'ai envie
07:40pour mes enfants
07:41Mario Maréchal
07:42je ne trahis pas de secret
07:43puisque vous en avez parlé publiquement
07:44vous avez été victime
07:45d'un accident de voiture
07:46cet été en Italie
07:46vous avez dû avoir très peur
07:47vous avez dû être hospitalisée
07:48Oui absolument
07:49Aujourd'hui vous avez encore
07:50des nouvelles
07:51comment ça va ?
07:51J'ai écouté
07:52merci de prendre des nouvelles
07:53ça va
07:53j'ai quelques côtes cassées
07:54quelques bobos par-ci par-là
07:55mais je tiens le coup
07:57Hospitalisée en Italie
07:58ou en France ?
07:59En Italie
08:00Vous savez que dans nos hôpitaux
08:02en France
08:02il y a beaucoup de personnes étrangères
08:03ou d'origine étrangère
08:04qui font tourner la boutique
08:05qui font même parfois
08:06que la maison ne s'effondre pas
08:07est-ce que cela
08:08il faut les renvoyer chez eux
08:09quand ils sont non français ?
08:11Deux choses
08:12Monsieur Thomas Soto
08:13la première
08:13c'est vous savez
08:14la France a fait tourner
08:15ses hôpitaux
08:16ses maisons de retraite
08:17ses cuisines
08:17avant l'immigration de masse
08:19Bien sûr
08:19Non mais c'est important
08:20de le rappeler
08:21Je ne dis pas le contraire
08:21C'est important de le rappeler
08:22parce qu'on a l'impression
08:23que la France n'a pas existé
08:25n'a pas tourné
08:25avant qu'on connaisse l'immigration
08:27telle qu'elle existe aujourd'hui
08:28Alors je comprends bien
08:28qu'aujourd'hui
08:29elle a des aspects pratiques
08:30puisqu'elle permet notamment
08:31de tirer à la baisse
08:31sur les salaires
08:32de fait puisque
08:33les personnes qui sont
08:34fraîchement arrivées
08:34souvent acceptent
08:3517% des médecins hospitaliers
08:37sont immigrés
08:37Et par ailleurs
08:38ce qui est très intéressant
08:39c'est que j'entends souvent
08:40l'argument de dire
08:40oui il faut de l'immigration
08:41pour pallier aux métiers
08:42en tension
08:42Et donc ça fait 40 ans
08:44qu'on tente de pallier
08:45aux métiers en tension
08:45en venant massivement
08:47de l'immigration
08:47Et c'est marrant
08:48les métiers sont toujours
08:49en tension
08:49Donc manifestement
08:50ça n'est pas la bonne manière
08:51d'appréhender le problème
08:53et au contraire
08:54non seulement les métiers
08:54sont en tension
08:55mais en plus
08:56Pardon attendez
08:56excusez-moi
08:57et par ailleurs
08:59il y a un taux d'inactivité
09:00parmi les personnes étrangères
09:02sur notre pays
09:02qui est beaucoup plus important
09:03que parmi les français
09:04Oui d'accord
09:04mais vous me dites
09:05d'accord
09:05comme si tout ça
09:05n'existait pas
09:06C'est quand même
09:08le sujet
09:08C'est quand même
09:10le sujet central
09:10Vous arrivez au pouvoir demain
09:12il y a 17%
09:13de médecins hospitaliers
09:14qui sont immédiats
09:1540 à 50%
09:16dans certains des effectifs
09:17de certains autres
09:18Je vous réponds
09:19très précisément
09:19En réalité
09:21moi je considère
09:22que les personnes
09:23qui doivent être renvoyées
09:24dans leur pays d'origine
09:25pour celles qui sont
09:25de nationalité étrangère
09:26vous l'entendez bien
09:27sont celles évidemment
09:28qui ont été condamnées
09:30pour diverses raisons
09:30donc délinquants et criminels
09:32les personnes qui sont
09:32entrées clandestinement
09:33sur le territoire
09:34français
09:35et les personnes
09:35qui se trouvent
09:35en situation de chômage
09:36longue durée
09:37parce qu'à un moment donné
09:38quand vous êtes étranger
09:39vous n'avez pas
09:39durablement à peser
09:41Maintenant si vous êtes en France
09:42que vous apportez
09:44dans des secteurs
09:44qui en ont besoin
09:45évidemment un apport
09:47et que vous respectez
09:49la loi française
09:49il n'y a pas de raison
09:51évidemment
09:51de les renvoyer immédiatement
09:52mais l'objectif maintenant
09:53à un moment donné
09:54c'est aussi de se poser
09:54la question
09:55comment savoir nous
09:56comment notre population
09:57peut pallier à ces déficits
09:59dans les années à venir
09:59Marion Maréchal est venue
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