00:00Vous voulez les porter dans le débat pour la prochaine élection présidentielle, vous publiez ce matin une tribune justement dans la tribune dimanche, vous dites qu'il faut un candidat unique de la gauche,
00:11est-ce que ça veut dire par exemple Olivier Faure propose une primaire qui irait, dit-il, de Raphaël Glucksmann à François Ruffin, est-ce que vous êtes d'accord pour y participer ?
00:19Alors moi j'ai un désaccord avec Olivier Faure, c'est que je pense qu'il ne faut pas exclure la France insoumise par principe.
00:24Et s'ils ne veulent pas venir, ils ne viennent pas, on est d'accord sur plein de choses avec Olivier Faure et c'est normal quand même qu'on débatte, si vous le permettez, on est en démocratie.
00:31Je pense qu'il faut viser une candidature unique de la gauche et des écologistes, il faut revendiquer cela parce que l'heure est trop grave et qu'on ne va pas dire,
00:38ah bah désolé on a donné le pays à l'extrême droite parce qu'un tel et un tel ne voulaient pas être dans la même pièce, y compris une salle Zoom.
00:43Mais est-ce que ce n'est pas naïf, Madame Tondelier, de vouloir mettre autour de la table des gens qui maintenant se détestent et ne sont pas d'ailleurs ?
00:52– Si, si, si, vous êtes naïf, ils ne se supportent plus, vous voulez réunir des gens qui de toute façon demain ne pourraient pas gouverner ensemble, ne sont d'accord sur rien ?
01:00– C'est une question que chacun doit prendre ses responsabilités, il est minulement car on dit ah l'extrême droite est aux portes du pouvoir,
01:07mais la réalité c'est qu'ils en ont déjà franchi le seuil et on a eu un sursaut cet été, c'était pas juste nous à Paris politique le sursaut,
01:14il y a eu un sursaut national, civique et ces gens-là, la lettre ouverte que je leur adresse, parce que moi je m'adresse à eux en disant merci pour cet été,
01:21et maintenant continuez en fait, continuez à mettre la pression, vous êtes en droit de réclamer cette annuité,
01:26vous êtes en droit de donner votre avis et vous êtes en droit de nous détester si on ne sait pas.
01:31– La pression glisse sur Jean-Luc Mélenchon et sur la France insoumise qui ne veut pas un candidat unique pour 2027.
01:38– Je veux qu'il le dise clairement dans les yeux et qu'il l'assume s'il ne vienne pas.
01:40– Comment vous allez le contraindre ?
01:41– Et puis attendez, vous êtes sympa mais il n'y a pas que Jean-Luc Mélenchon qui ne veut pas venir à la table des discussions,
01:45il y a aussi Raphaël Glucksmann, aujourd'hui Clémentine Autain, François Ruffin, les écologistes, les socialistes, les communistes,
01:54tout le monde a répondu à l'appel, ainsi que des syndicalistes, la société civile, des personnalités et beaucoup de citoyens.
01:59Il en manque de la France insoumise et place publique, ils font quoi ?
02:03– Alors on va se le dire clairement, si Jean-Luc Mélenchon et Raphaël Glucksmann décident de partir tous les deux,
02:08en décidant chacun qu'ils sont l'homme providentiel et que leur candidature est plus importante
02:12que le risque qu'on fera courir alors de faire basculer le pays dans l'extrême droite,
02:16s'ils pensent ça mais qu'ils l'assument jusqu'au bout, je suis prête à en débattre avec chacun des deux.
02:21Parce que le 2 juillet il y a une réunion et les absents auront tort.
02:24Les absents auront tort et sont jugés durement par l'histoire.
02:27– C'est une réunion demandée par Lucie Castet.
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